UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Merci pour la nouvelle Dodo
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 19/01/2011 à 00:37
Les étudiants issus de classes populaires moins nombreux qu'il y a 4 ans
La part d'étudiants issus des classes populaires dans les études supérieures s'est réduite ces quatre dernières années, en particulier dans les filières sélectives, selon des chiffres issus d'une enquête menée par l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) mardi.
Cette enquête quadriennale, dont fait état Le Monde de mercredi, est la 6ème réalisée par cet organisme qui dépend du ministère de l'Enseignement supérieur. Menée à partir des 33.000 réponses à un questionnaire, elle est représentative, selon lui, de 85% des inscrits dans l'enseignement supérieur.
Si l'on compare 2010 à 2006, et même si "les populations étudiées et la structure et les conditions de l'enquête ont changé" entre ces deux dates, invitant à "interpréter les chiffres avec précaution", selon l'OVE, il ressort que la part des étudiants issus de classes populaires est passée de 35% en 2006 à 31% en 2010 (à populations égales) et que la part de ceux issus de classes supérieures est passée de 32 à 36%.
Photographe : Stephane de Sakutin, AFP :
Des élèves de terminale passent le bac
Dans le détail, la proportion d'enfants d'agriculteurs, d'employés et d'ouvriers est passée de 19% à 18% dans les classes préparatoires, de 21 à 20% dans les filières de santé, de 42 à 34% en Institut universitaire de technologie (IUT) et de 53 à 49% dans les Sections de techniciens supérieur (STS).
Sur la même période, la part des enfants dont les parents sont cadres ou professions supérieures est passée de 49 à 51% en santé, de 22 à 27% en IUT et de 15 à 17% en STS. Elle a diminué en classes préparatoires (51% en 2006 contre 50% en 2010), au profit des classes moyennes (31 à 32%).
"L'ouverture sociale de l'enseignement supérieur n'est pas si générale que ce qu'on voudrait bien voir", a commenté à l'AFP le responsable de l'OVE Ronan Vourc'h. "Le système français reste relativement sélectif", a-t-il ajouté.
Il note "un élargissement des boursiers sur critères sociaux", qui est cependant dû à une hausse des boursiers "échelon 0", seulement exonérés des frais d'inscription.
L'enquête relève par ailleurs que les étudiantes sont plus nombreuses que les étudiants (56%, contre 44%).
Les étudiants sont 33% à vivre chez leurs parents, 10% en résidences universitaires (8% en chambres universitaires du Crous), 33% à louer seuls ou en couple, 11% à vivre en colocation.
"Depuis 1994, les étudiants sont de plus en plus nombreux à quitter le domicile familial, notamment parce que les filles sont plus nombreuses à faire des études supérieures (elles quittent plus tôt leurs parents) et parce que les étudiants en masters, 2e et 3e cycles augmentent", a expliqué l'OVE.
Comme en 2006, ils sont environ 75% à avoir un job pendant l'été et/ou l'année. 22% travaillent plus de six mois par an. 40% déclarent que le revenu du travail leur est indispensable pour vivre.
Enfin 73% se déclarent satisfaits de leur état de santé, mais 76% ont eu l'impression d'être fatigués dans les sept derniers jours, et 35% "tristes ou déprimés". 8% n'ont pas de mutuelle.
L'enquête est consultable sur le site www.ove-national.education.fr.
Les étudiants issus de classes populaires moins nombreux qu'il y a 4 ans
La part d'étudiants issus des classes populaires dans les études supérieures s'est réduite ces quatre dernières années, en particulier dans les filières sélectives, selon des chiffres issus d'une enquête menée par l'Observatoire de la vie étudiante (OVE) mardi.
Cette enquête quadriennale, dont fait état Le Monde de mercredi, est la 6ème réalisée par cet organisme qui dépend du ministère de l'Enseignement supérieur. Menée à partir des 33.000 réponses à un questionnaire, elle est représentative, selon lui, de 85% des inscrits dans l'enseignement supérieur.
Si l'on compare 2010 à 2006, et même si "les populations étudiées et la structure et les conditions de l'enquête ont changé" entre ces deux dates, invitant à "interpréter les chiffres avec précaution", selon l'OVE, il ressort que la part des étudiants issus de classes populaires est passée de 35% en 2006 à 31% en 2010 (à populations égales) et que la part de ceux issus de classes supérieures est passée de 32 à 36%.
Photographe : Stephane de Sakutin, AFP :
Des élèves de terminale passent le bac
Dans le détail, la proportion d'enfants d'agriculteurs, d'employés et d'ouvriers est passée de 19% à 18% dans les classes préparatoires, de 21 à 20% dans les filières de santé, de 42 à 34% en Institut universitaire de technologie (IUT) et de 53 à 49% dans les Sections de techniciens supérieur (STS).
Sur la même période, la part des enfants dont les parents sont cadres ou professions supérieures est passée de 49 à 51% en santé, de 22 à 27% en IUT et de 15 à 17% en STS. Elle a diminué en classes préparatoires (51% en 2006 contre 50% en 2010), au profit des classes moyennes (31 à 32%).
"L'ouverture sociale de l'enseignement supérieur n'est pas si générale que ce qu'on voudrait bien voir", a commenté à l'AFP le responsable de l'OVE Ronan Vourc'h. "Le système français reste relativement sélectif", a-t-il ajouté.
Il note "un élargissement des boursiers sur critères sociaux", qui est cependant dû à une hausse des boursiers "échelon 0", seulement exonérés des frais d'inscription.
L'enquête relève par ailleurs que les étudiantes sont plus nombreuses que les étudiants (56%, contre 44%).
Les étudiants sont 33% à vivre chez leurs parents, 10% en résidences universitaires (8% en chambres universitaires du Crous), 33% à louer seuls ou en couple, 11% à vivre en colocation.
"Depuis 1994, les étudiants sont de plus en plus nombreux à quitter le domicile familial, notamment parce que les filles sont plus nombreuses à faire des études supérieures (elles quittent plus tôt leurs parents) et parce que les étudiants en masters, 2e et 3e cycles augmentent", a expliqué l'OVE.
Comme en 2006, ils sont environ 75% à avoir un job pendant l'été et/ou l'année. 22% travaillent plus de six mois par an. 40% déclarent que le revenu du travail leur est indispensable pour vivre.
Enfin 73% se déclarent satisfaits de leur état de santé, mais 76% ont eu l'impression d'être fatigués dans les sept derniers jours, et 35% "tristes ou déprimés". 8% n'ont pas de mutuelle.
L'enquête est consultable sur le site www.ove-national.education.fr.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 20/01/2011 à 06:48
2012: Sarkozy battu par DSK, Aubry et Hollande, jeu égal avec Royal au 2e tour, selon un sondageDominique Strauss-Kahn comme Martine Aubry et François Hollande battraient Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012 mais Ségolène Royal ferait jeu égal avec lui, selon un sondage CSA pour BFMTV/RMC/20 minutes publié jeudi.
Quant à Marine Le Pen, elle arriverait dans tous les cas de figure en troisième position avec 17% au premier tour.
A la question "si le second tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain" pour quel candidat "y aurait-il le plus de chance que vous votiez?", 64% des personnes interrogées se prononcent en faveur de Dominique Strauss-Kahn s'il est candidat, contre 36% pour Nicolas Sarkozy.
Dans l'hypothèse d'une candidature Aubry, 56% voteraient pour elle et 44% pour Nicolas Sarkozy.
François Hollande l'emporterait face à Nicolas Sarkozy (55-45) mais Ségolène Royal ferait jeu égal avec M. Sarkozy (50-50).
Photographe : Frederick Florin, AFP :
Nicolas Sarkozy le 18 janvier 2011 à Truchtersheim dans l'est de la France
Pour le premier tour, dans l'hypothèse d'une candidature DSK, le patron du FMI arrive en tête avec 30%, suivi de Nicolas Sarkozy (23%), Marine Le Pen (17%), François Bayrou (6%) à égalité avec Eva Joly. Viennent ensuite avec 5% des suffrages Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Dominique de Villepin (UMP-RS). Nathalie Arthaud (LO) recueillerait 2% des suffrages et Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 1%.
Dans l'hypothèse d'une candidature Aubry, Nicolas Sarkozy arriverait premier avec 27%, suivi de Mme Aubry (22%), Mme Le Pen (17%), M. Bayrou (9%). MM. Besancenot et de Villepin, et Mme Joly obtiendraient 6% chacun, M. Mélenchon 5% et Mme Arthaud et M. Dupont-Aignan ne recueilleraient que 1% des suffrages.
Dans le cas d'une candidature Royal, Sarkozy arriverait aussi en tête avec 26%, suivi de Royal (21), Le Pen (17), Bayrou (10), Joly (8), Villepin (7), Mélenchon (5), Besancenot (4), Dupont-Aignan et Arthaud (1).
Dans l'hypothèse d'une candidature Hollande, Sarkozy serait en tête avec 26%, suivi de Hollande (20), Le Pen (17), Bayrou (9), Joly (8), Villepin (7), Besancenot (6), Mélenchon (5), Arthaud et Dupont-Aignan (1).
Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 847 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales en France (méthode des quotas). Notice consultable auprès de la commission nationale des sondages.
2012: Sarkozy battu par DSK, Aubry et Hollande, jeu égal avec Royal au 2e tour, selon un sondageDominique Strauss-Kahn comme Martine Aubry et François Hollande battraient Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012 mais Ségolène Royal ferait jeu égal avec lui, selon un sondage CSA pour BFMTV/RMC/20 minutes publié jeudi.
Quant à Marine Le Pen, elle arriverait dans tous les cas de figure en troisième position avec 17% au premier tour.
A la question "si le second tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain" pour quel candidat "y aurait-il le plus de chance que vous votiez?", 64% des personnes interrogées se prononcent en faveur de Dominique Strauss-Kahn s'il est candidat, contre 36% pour Nicolas Sarkozy.
Dans l'hypothèse d'une candidature Aubry, 56% voteraient pour elle et 44% pour Nicolas Sarkozy.
François Hollande l'emporterait face à Nicolas Sarkozy (55-45) mais Ségolène Royal ferait jeu égal avec M. Sarkozy (50-50).
Photographe : Frederick Florin, AFP :
Nicolas Sarkozy le 18 janvier 2011 à Truchtersheim dans l'est de la France
Pour le premier tour, dans l'hypothèse d'une candidature DSK, le patron du FMI arrive en tête avec 30%, suivi de Nicolas Sarkozy (23%), Marine Le Pen (17%), François Bayrou (6%) à égalité avec Eva Joly. Viennent ensuite avec 5% des suffrages Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Dominique de Villepin (UMP-RS). Nathalie Arthaud (LO) recueillerait 2% des suffrages et Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 1%.
Dans l'hypothèse d'une candidature Aubry, Nicolas Sarkozy arriverait premier avec 27%, suivi de Mme Aubry (22%), Mme Le Pen (17%), M. Bayrou (9%). MM. Besancenot et de Villepin, et Mme Joly obtiendraient 6% chacun, M. Mélenchon 5% et Mme Arthaud et M. Dupont-Aignan ne recueilleraient que 1% des suffrages.
Dans le cas d'une candidature Royal, Sarkozy arriverait aussi en tête avec 26%, suivi de Royal (21), Le Pen (17), Bayrou (10), Joly (8), Villepin (7), Mélenchon (5), Besancenot (4), Dupont-Aignan et Arthaud (1).
Dans l'hypothèse d'une candidature Hollande, Sarkozy serait en tête avec 26%, suivi de Hollande (20), Le Pen (17), Bayrou (9), Joly (8), Villepin (7), Besancenot (6), Mélenchon (5), Arthaud et Dupont-Aignan (1).
Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 847 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales en France (méthode des quotas). Notice consultable auprès de la commission nationale des sondages.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 20/01/2011 à 18:22
La quiche aux vers, repas de demain, selon des chercheurs néerlandais
"Un goût... de noisettes" : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.
"Le jour viendra où un Big Mac coûtera 120 euros et un Bug (insecte en anglais, NDLR) Mac 12 euros, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande", a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).
Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.
A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.
Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.
Photographe : AFP :
Remplacer la viande... par des insectes
"Le problème est là", dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. "Les gens croient que c'est sale", explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1.200 espèces d'insectes comestibles.
"Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative", assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.
Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.
Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.
Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.
"La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?", estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.
Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.
Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.
La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.
"Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments", assure Roland van de Ven.
La quiche aux vers, repas de demain, selon des chercheurs néerlandais
"Un goût... de noisettes" : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.
"Le jour viendra où un Big Mac coûtera 120 euros et un Bug (insecte en anglais, NDLR) Mac 12 euros, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande", a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).
Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.
A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.
Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.
Photographe : AFP :
Remplacer la viande... par des insectes
"Le problème est là", dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. "Les gens croient que c'est sale", explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1.200 espèces d'insectes comestibles.
"Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative", assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.
Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.
Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.
Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.
"La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?", estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.
Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.
Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.
La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.
"Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments", assure Roland van de Ven.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 23/01/2011 à 23:18
Orange devrait racheter une partie du capital de DailymotionL'opérateur français de télécom, Orange/France Télécom, devrait annoncer, mardi, le rachat d'une partie du capital du site de partage de videos, Dailymotion, affirme dans son édition de lundi le quotidien Les Echos après d'autres médias tels que L'Express.fr et Le Monde.
Selon Les Echos, Orange devrait acquérir "entre 30 et 50% du capital de Dailymotion (...) pour une somme dont on sait seulement qu'elle sera inférieure à 75 millions d'euros".
La somme évoquée par L'Express.fr est de 200 à 250 millions d'euros, "bien loin des 1,65 milliard de dollars payés par Google pour mettre la main sur Youtube en 2010". Mais cette somme était jugée "trop élevée" de source proche du dossier.
Orange devrait officialiser l'acquisition mardi matin lors d'une conférence de presse consacrée aux contenus.
La transaction va "sécuriser l'avenir d'un des champions français du net, Dailymotion, à peine à l'équilibre financier", selon le quotidien. Pour l'hebdomadaire, "la start up hexagonale a réalisé un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros en 2010" et "a atteint l'équilibre à la fin de l'année".
Pour Orange, l'opération "va permettre de mettre en avant les contenus de Dailymotion auprès de ses abonnés internet et mobile, ainsi que dans ses offres de télévision", selon Les Echos.
"L'opération se fait sous l'oeil attentif du Fonds stratégique d'investissement (FSI)", fonds souverain français, actionnaire commun des deux entreprises, précise l'Express.fr. Le FSI détient 13,67% de France Télécom et a investi 7,5 millions d'euros dans Dailymotion en octobre 2009.
Orange devrait racheter une partie du capital de DailymotionL'opérateur français de télécom, Orange/France Télécom, devrait annoncer, mardi, le rachat d'une partie du capital du site de partage de videos, Dailymotion, affirme dans son édition de lundi le quotidien Les Echos après d'autres médias tels que L'Express.fr et Le Monde.
Selon Les Echos, Orange devrait acquérir "entre 30 et 50% du capital de Dailymotion (...) pour une somme dont on sait seulement qu'elle sera inférieure à 75 millions d'euros".
La somme évoquée par L'Express.fr est de 200 à 250 millions d'euros, "bien loin des 1,65 milliard de dollars payés par Google pour mettre la main sur Youtube en 2010". Mais cette somme était jugée "trop élevée" de source proche du dossier.
Orange devrait officialiser l'acquisition mardi matin lors d'une conférence de presse consacrée aux contenus.
La transaction va "sécuriser l'avenir d'un des champions français du net, Dailymotion, à peine à l'équilibre financier", selon le quotidien. Pour l'hebdomadaire, "la start up hexagonale a réalisé un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros en 2010" et "a atteint l'équilibre à la fin de l'année".
Pour Orange, l'opération "va permettre de mettre en avant les contenus de Dailymotion auprès de ses abonnés internet et mobile, ainsi que dans ses offres de télévision", selon Les Echos.
"L'opération se fait sous l'oeil attentif du Fonds stratégique d'investissement (FSI)", fonds souverain français, actionnaire commun des deux entreprises, précise l'Express.fr. Le FSI détient 13,67% de France Télécom et a investi 7,5 millions d'euros dans Dailymotion en octobre 2009.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 25/01/2011 à 00:01
Espagne: les caisses d'épargne en difficulté pourront être nationalisées
L'Espagne a lancé lundi un nouveau message pour rassurer les marchés en exigeant un effort supplémentaire de recapitalisation des caisses d'épargne, maillon faible de son système financier, et en autorisant la nationalisation partielle des plus fragiles d'entre elles.
Le besoin total de recapitalisation supplémentaire des caisses d'épargne est chiffré à 20 milliards d'euros, selon une estimation de la Banque d'Espagne, qui leur avait déjà injecté 11,5 milliards d'euros en 2010 à travers le fonds public Frob.
Les caisses d'épargne ont jusqu'à l'automne pour procéder à ces recapitalisations, qui seront supervisées par la Banque d'Espagne, a annoncé lors d'une conférence de presse la ministre de l'Economie, Elena Salgado.
L'objectif de ces mesures est de "dissiper les doutes" sur les marchés et de "rétablir la confiance" dans le système financier espagnol, a-t-elle ajouté.
"Toutes ces mesures semblent montrer un changement de la stratégie du gouvernement afin de rétablir la confiance dans le système financier, et dans les caisses d'épargne en particulier", estimait l'analyste de l'agence de notation Moody's Maria Jose Mori.
Photographe : Pierre-Philippe Marcou, AFP :
Le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero à Madrid le 11 janvier 2011
Selon cette analyste, si ces annonces "montrent une volonté accrue du gouvernement de prendre des mesures décisives", elles pourraient "finalement parvenir à rétablir la confiance des marchés",.
"Ce serait effectivement très positif pour les caisses d'épargne, le système bancaire espagnol et le gouvernement", a-t-elle ajouté.
Les caisses d'épargne espagnoles, des fondations non cotées en Bourse et généralement contrôlées par les pouvoirs publics régionaux, manquent encore d'argent, deux ans après avoir été ébranlées par l'éclatement de la bulle immobilière fin 2008.
Elles doivent tenter en priorité de se financer sur les marchés, mais si elles n'y sont pas parvenues en septembre, le fonds d'aide public espagnol Frob, créé en juin 2009 et administré par le ministère de l'Economie et la Banque d'Espagne, pourra acheter "temporairement" des actions, a indiqué Mme Salgado.
Les caisses d'épargne devront pour cela avoir été transformées en banques, comme le permet la loi depuis juillet 2010.
Selon Mme Salgado, le Frob réalisera cet investissement "en achetant des actions ordinaires aux conditions du marché et en accord" avec les directives européennes, ce qui impliquerait une nationalisation partielle de certaines caisses.
Cette intervention "aura un horizon limité dans le temps qui ne sera en aucun cas supérieur à cinq ans", a déclaré la ministre, qui a estimé à 20 milliards d'euros les besoins pour la recapitalisation des caisses d'épargne selon un calcul de la Banque d'Espagne.
Ces nouvelles mesures seront approuvées dans le courant du mois de février par décret-loi, a précisé Mme Salgado.
Concrètement, le gouvernement va demander à toutes les entités financières d'atteindre un minimum de fonds propres "durs" (capital social et bénéfices gardés en réserve) de 8%, un chiffre qui pourrait être "supérieur" pour certaines caisses d'épargne, selon Mme Salgado.
"L'Espagne dépasse ainsi les normes internationales de Bâle III", qui doivent entrer en vigueur progressivement entre 2013 et 2018 et prévoient un taux de fonds propres "durs" de 7%, a-t-elle précisé.
Madrid avait annoncé vendredi préparer un "plan" pour "renforcer la solvabilité et la crédibilité des caisses d'épargne".
En 2010, ces entités avaient été poussées à se regrouper afin d'être plus viables financièrement. Quarante caisses ont participé à des fusions ou rapprochements, pour aboutir à 17 entités.
Espagne: les caisses d'épargne en difficulté pourront être nationalisées
L'Espagne a lancé lundi un nouveau message pour rassurer les marchés en exigeant un effort supplémentaire de recapitalisation des caisses d'épargne, maillon faible de son système financier, et en autorisant la nationalisation partielle des plus fragiles d'entre elles.
Le besoin total de recapitalisation supplémentaire des caisses d'épargne est chiffré à 20 milliards d'euros, selon une estimation de la Banque d'Espagne, qui leur avait déjà injecté 11,5 milliards d'euros en 2010 à travers le fonds public Frob.
Les caisses d'épargne ont jusqu'à l'automne pour procéder à ces recapitalisations, qui seront supervisées par la Banque d'Espagne, a annoncé lors d'une conférence de presse la ministre de l'Economie, Elena Salgado.
L'objectif de ces mesures est de "dissiper les doutes" sur les marchés et de "rétablir la confiance" dans le système financier espagnol, a-t-elle ajouté.
"Toutes ces mesures semblent montrer un changement de la stratégie du gouvernement afin de rétablir la confiance dans le système financier, et dans les caisses d'épargne en particulier", estimait l'analyste de l'agence de notation Moody's Maria Jose Mori.
Photographe : Pierre-Philippe Marcou, AFP :
Le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero à Madrid le 11 janvier 2011
Selon cette analyste, si ces annonces "montrent une volonté accrue du gouvernement de prendre des mesures décisives", elles pourraient "finalement parvenir à rétablir la confiance des marchés",.
"Ce serait effectivement très positif pour les caisses d'épargne, le système bancaire espagnol et le gouvernement", a-t-elle ajouté.
Les caisses d'épargne espagnoles, des fondations non cotées en Bourse et généralement contrôlées par les pouvoirs publics régionaux, manquent encore d'argent, deux ans après avoir été ébranlées par l'éclatement de la bulle immobilière fin 2008.
Elles doivent tenter en priorité de se financer sur les marchés, mais si elles n'y sont pas parvenues en septembre, le fonds d'aide public espagnol Frob, créé en juin 2009 et administré par le ministère de l'Economie et la Banque d'Espagne, pourra acheter "temporairement" des actions, a indiqué Mme Salgado.
Les caisses d'épargne devront pour cela avoir été transformées en banques, comme le permet la loi depuis juillet 2010.
Selon Mme Salgado, le Frob réalisera cet investissement "en achetant des actions ordinaires aux conditions du marché et en accord" avec les directives européennes, ce qui impliquerait une nationalisation partielle de certaines caisses.
Cette intervention "aura un horizon limité dans le temps qui ne sera en aucun cas supérieur à cinq ans", a déclaré la ministre, qui a estimé à 20 milliards d'euros les besoins pour la recapitalisation des caisses d'épargne selon un calcul de la Banque d'Espagne.
Ces nouvelles mesures seront approuvées dans le courant du mois de février par décret-loi, a précisé Mme Salgado.
Concrètement, le gouvernement va demander à toutes les entités financières d'atteindre un minimum de fonds propres "durs" (capital social et bénéfices gardés en réserve) de 8%, un chiffre qui pourrait être "supérieur" pour certaines caisses d'épargne, selon Mme Salgado.
"L'Espagne dépasse ainsi les normes internationales de Bâle III", qui doivent entrer en vigueur progressivement entre 2013 et 2018 et prévoient un taux de fonds propres "durs" de 7%, a-t-elle précisé.
Madrid avait annoncé vendredi préparer un "plan" pour "renforcer la solvabilité et la crédibilité des caisses d'épargne".
En 2010, ces entités avaient été poussées à se regrouper afin d'être plus viables financièrement. Quarante caisses ont participé à des fusions ou rapprochements, pour aboutir à 17 entités.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 26/01/2011 à 06:14
Egypte: trois morts dans des manifestations réclamant le départ de MoubarakDeux manifestants et un policier ont trouvé la mort mardi lors de manifestations rassemblant plusieurs milliers d'Egyptiens, qui ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, une contestation inspirée par la révolte populaire tunisienne.
Deux manifestants sont décédés à Suez (nord de l'Egypte) après des heurts avec la police, et au Caire un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants, selon de sources médicales et de sécurité.
Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mardi à mercredi avec d'importants tirs de gaz lacrymogènes pour disperser des milliers de manifestants présents sur la grande place Tahrir, dans le centre de la capitale, proche de nombreux bâtiments officiels.
Scandant "Moubarak dégage", "la Tunisie est la solution", des milliers d'Egyptiens ont défilé au Caire comme à Alexandrie (nord) et dans de nombreuses autres villes, face à un dispositif policier massif.
Selon des spécialistes, ces manifestations anti-gouvernementales étaient les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.
Photographe : Mohammed Abed, AFP :
Manifestation au Caire pour le départ du président Hosni Moubarak, le 25 janvier 2011
Photographe : Mohammed Abed AFP :
Photographe : Mohammed Abed AFP :
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était "stable".
De son côté, la Maison blanche a jugé que "le gouvernement égyptien a une occasion importante d'être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l'Egypte".
Environ 15.000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, dont 10.000 sur la place Tahrir, selon des chiffres officiels, en scandant "le peuple veut le départ du régime".
Au total, 20 à 30.000 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la capitale, selon la police.
Le ministère de l'Intérieur a appelé en fin de journée à "mettre fin à ces rassemblements afin d'éviter leurs répercussions sur l'ordre public". Il a accusé le mouvement des Frères musulmans d'être derrière les heurts qui ont eu lieu dans la capitale.
Partout dans le pays les manifestants ont fait référence à la révolte populaire qui a fait tomber mi-janvier le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de pouvoir.
"Pain, Liberté, Dignité", scandaient certains, reprenant des slogans des manifestants tunisiens. "Moubarak dégage", criaient d'autres.
"Ces manifestations sont les plus importantes depuis 1977 non seulement par le nombre des participants et le fait qu'elles ont lieu dans tout le pays, mais aussi parce qu'elles touchent l'ensemble de la population", estime le politologue Amr al-Chobaki, de l'institut al-Ahram.
Plusieurs groupes de militants pour la démocratie avaient appelé à descendre dans la rue pour faire de mardi, officiellement "Journée de la police", une "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage".
L'opposant Mohamed ElBaradi, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a soutenu cette initiative.
L'idée a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, à travers les réseaux sociaux sur internet.
Les Frères musulmans et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés au mouvement, mais ont laissé leurs jeunes militants libres de s'y joindre.
Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, et plus de 40% de sa population vit avec moins de deux dollars par jour et par personne. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune Tunisien qui avait déclenché la révolte dans son pays.
Le président Moubarak, 82 ans, est au pouvoir depuis 1981. Une élection présidentielle est prévue en septembre, mais il n'a pas dit s'il se présenterait. Son fils Gamal, 47 ans, est donné comme un possible successeur.
Egypte: trois morts dans des manifestations réclamant le départ de MoubarakDeux manifestants et un policier ont trouvé la mort mardi lors de manifestations rassemblant plusieurs milliers d'Egyptiens, qui ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981, une contestation inspirée par la révolte populaire tunisienne.
Deux manifestants sont décédés à Suez (nord de l'Egypte) après des heurts avec la police, et au Caire un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants, selon de sources médicales et de sécurité.
Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mardi à mercredi avec d'importants tirs de gaz lacrymogènes pour disperser des milliers de manifestants présents sur la grande place Tahrir, dans le centre de la capitale, proche de nombreux bâtiments officiels.
Scandant "Moubarak dégage", "la Tunisie est la solution", des milliers d'Egyptiens ont défilé au Caire comme à Alexandrie (nord) et dans de nombreuses autres villes, face à un dispositif policier massif.
Selon des spécialistes, ces manifestations anti-gouvernementales étaient les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.
Photographe : Mohammed Abed, AFP :
Manifestation au Caire pour le départ du président Hosni Moubarak, le 25 janvier 2011
Photographe : Mohammed Abed AFP :
Photographe : Mohammed Abed AFP :
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était "stable".
De son côté, la Maison blanche a jugé que "le gouvernement égyptien a une occasion importante d'être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l'Egypte".
Environ 15.000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, dont 10.000 sur la place Tahrir, selon des chiffres officiels, en scandant "le peuple veut le départ du régime".
Au total, 20 à 30.000 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la capitale, selon la police.
Le ministère de l'Intérieur a appelé en fin de journée à "mettre fin à ces rassemblements afin d'éviter leurs répercussions sur l'ordre public". Il a accusé le mouvement des Frères musulmans d'être derrière les heurts qui ont eu lieu dans la capitale.
Partout dans le pays les manifestants ont fait référence à la révolte populaire qui a fait tomber mi-janvier le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de pouvoir.
"Pain, Liberté, Dignité", scandaient certains, reprenant des slogans des manifestants tunisiens. "Moubarak dégage", criaient d'autres.
"Ces manifestations sont les plus importantes depuis 1977 non seulement par le nombre des participants et le fait qu'elles ont lieu dans tout le pays, mais aussi parce qu'elles touchent l'ensemble de la population", estime le politologue Amr al-Chobaki, de l'institut al-Ahram.
Plusieurs groupes de militants pour la démocratie avaient appelé à descendre dans la rue pour faire de mardi, officiellement "Journée de la police", une "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage".
L'opposant Mohamed ElBaradi, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a soutenu cette initiative.
L'idée a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, à travers les réseaux sociaux sur internet.
Les Frères musulmans et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés au mouvement, mais ont laissé leurs jeunes militants libres de s'y joindre.
Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, et plus de 40% de sa population vit avec moins de deux dollars par jour et par personne. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune Tunisien qui avait déclenché la révolte dans son pays.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 25/01/2011 à 17:00
GB: une commune veut chauffer sa piscine municipale grâce à un crematoriumLes autorités de la commune de Redditch dans le comté du Worcestershire (centre de l'Angleterre) voudraient utiliser la chaleur produite par le crematorium local pour chauffer la piscine municipale, un projet qui se veut écologique mais est loin de faire l'unanimité.
"Soucieux de réduire les émissions de dioxyde de carbone, nous étudions un projet visant à réutiliser l'énergie de notre crematorium pour chauffer un centre de loisirs à proximité" et sa piscine, a expliqué un porte-parole de cette collectivité dirigée par les conservateurs. "Sinon, la chaleur se dispersera dans l'atmosphère".
L'affaire doit être débattue en séance plénière le 7 février et des rencontres doivent être organisées dans la foulée avec la population, ainsi que des représentants des différentes communautés religieuses et des pompes funèbres.
Cette idée a cependant d'ores et déjà été qualifiée de "démente" par ses détracteurs.
"C'est faire insulte aux habitants", a estimé Roger McKenzie, le représentant local du syndicat Unison.
"Cela montre encore une fois que les conservateurs savent le prix de chaque chose mais ne connaissent la valeur de rien", a ajouté le syndicaliste qui y voit une conséquence des coupes claires imposées par le gouvernement britannique dans les budgets locaux.
Si ce projet aboutissait, ce serait la première expérience de ce genre menée en Grande-Bretagne.
GB: une commune veut chauffer sa piscine municipale grâce à un crematoriumLes autorités de la commune de Redditch dans le comté du Worcestershire (centre de l'Angleterre) voudraient utiliser la chaleur produite par le crematorium local pour chauffer la piscine municipale, un projet qui se veut écologique mais est loin de faire l'unanimité.
"Soucieux de réduire les émissions de dioxyde de carbone, nous étudions un projet visant à réutiliser l'énergie de notre crematorium pour chauffer un centre de loisirs à proximité" et sa piscine, a expliqué un porte-parole de cette collectivité dirigée par les conservateurs. "Sinon, la chaleur se dispersera dans l'atmosphère".
L'affaire doit être débattue en séance plénière le 7 février et des rencontres doivent être organisées dans la foulée avec la population, ainsi que des représentants des différentes communautés religieuses et des pompes funèbres.
Cette idée a cependant d'ores et déjà été qualifiée de "démente" par ses détracteurs.
"C'est faire insulte aux habitants", a estimé Roger McKenzie, le représentant local du syndicat Unison.
"Cela montre encore une fois que les conservateurs savent le prix de chaque chose mais ne connaissent la valeur de rien", a ajouté le syndicaliste qui y voit une conséquence des coupes claires imposées par le gouvernement britannique dans les budgets locaux.
Si ce projet aboutissait, ce serait la première expérience de ce genre menée en Grande-Bretagne.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 28/01/2011 à 06:20
Egypte: arrestation dans la nuit d'au moins 20 membres des Frères musulmansAu moins vingt membres des Frères musulmans, première force d'opposition en Egypte, ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé à l'AFP l'avocat de cette formation, Abdelmoneim Abdel Maqsoud.
Parmi les personnes arrêtées à leur domicile, figurent cinq anciens députés et cinq membres du bureau politique, dont les dirigeants les plus connus sont Essam El-Eriane et Mohammed Moursi.
Les Frères musulmans, principale force de l'opposition, ont annoncé qu'ils participeront aux manifestations "de la colère" prévues vendredi après les prières hebdomadaires contre le régime du président Hosni Moubarak. Jusqu'ici ils avaient appuyé du bout des lèvres les manifestations qui ont commencé mardi, laissant à leurs membres le choix d'y participer.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a "renouvelé sa mise en garde contre de telles actions et affirmé que des mesures décisives seront prises pour y faire face, en conformité avec la loi".
AFP - 28/01/2011 à 00:25
Egypte: un 7e mort, ElBaradei propose de mener la transition
L'opposant égyptien le plus en vue, Mohamed ElBaradei, arrivé jeudi soir au Caire, a proposé de mener la transition au régime de Hosni Moubarak, confronté depuis mardi à des manifestations sans précédent qui ont fait sept morts et entraîné un millier d'arrestations.
Photographe : Khaled Desouki, AFP :
Des manifestants égyptiens brûlent des pneus en combattant les forces de l'ordres à Suez, le 27 jan vier 2011
De leur côté, les Frères musulmans, principale force de l'opposition, ont annoncé qu'ils participeraient aux manifestations "de la colère" prévues vendredi après les prières hebdomadaires. Jusqu'ici ils avaient appuyé du bout des lèvres les manifestations qui ont commencé mardi, laissant à leurs membres le choix d'y participer. Le ministère de l'Intérieur a averti qu'il allait prendre "des mesures décisives" contre les manifestants qui comptent protester vendredi.
"Je suis ici avec l'espoir de continuer à travailler pour un changement ordonné et pacifique", a déclaré M. ElBaradei à son arrivée à l'aéroport, en demandant au pouvoir l'arrêt "de la violence, des détentions et de la torture".
"Si la population veut que je mène la transition, alors je ne la décevrais pas", avait-il déclaré à Vienne avant son départ, en précisant vouloir participer aux nouvelles manifestations qui s'annoncent, selon lui, "massives".
Les jeunes militants pro-démocratie à l'origine du mouvement, inspiré par la révolte tunisienne qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, ont appelé à de nouvelles manifestations après les prières hebdomadaires de vendredi.
La mobilisation a été marquée jeudi par un septième décès, à Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï. Un manifestant a été mortellement atteint d'une balle dans la tête lors d'un échange de tirs entre manifestants bédouins armés et forces de sécurité, selon des témoins.
Toujours dans la même ville, la police a été prise pour cible par des tirs de roquettes antichars de type RPG jeudi soir, sans être touchée, ont indiqué des témoins à l'AFP.
A Suez (nord-est), des manifestants ont mis le feu à une caserne de pompiers après avoir lancé des cocktails molotov sur la police, selon un photographe de l'AFP sur place.
A Ismaïliya, au nord de Suez, des accrochages ont opposé plusieurs centaines de manifestants aux forces de l'ordre.
La police était massivement présente toute la journée dans le centre du Caire, qui a connu des manifestations et des heurts mardi et mercredi.
Conséquence des protestations, la Bourse du Caire a accusé une forte chute jeudi, qui l'a contrainte à une suspension provisoire. Elle a clôturé en recul de plus de 10%. La veille, le principal indice EGX 30 avait chuté de 6%.
En outre, les matchs du championnat égyptien de football prévus vendredi et samedi ont été reportés, a annoncé la fédération égyptienne de football.
"C'est un moment critique dans l'histoire de l'Egypte (...) La volonté de changement doit être respectée", a déclaré au Caire M. ElBaradei, l'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique devenu une figure de l'opposition.
M. ElBaradei ne dispose pas d'un parti reconnu, mais a formé un mouvement, l'Association nationale pour le changement, qui plaide pour des réformes démocratiques et sociales. Il est la plus connue des personnalités d'opposition à soutenir publiquement le mouvement de protestation.
Photographe : Cris Bouroncle AFP :
Les Frères musulmans ont pris position jeudi soir et annoncé sur leur site internet leur participation à la journée de contestation prévue vendredi.
"Les Frères musulmans participeront aux manifestations de la colère demain vendredi (...) avec toutes les forces nationales et le peuple égyptien", a déclaré dans un communiqué un haut dirigeant de la confrérie, Saad Katatni.
Les manifestations, qui ont débuté mardi, sont les plus importantes depuis l'arrivée au pouvoir en 1981 de M. Moubarak, 82 ans, critiqué notamment pour n'avoir jamais levé l'état d'urgence en place depuis près de 30 ans.
Depuis mardi, cinq manifestants et deux policiers ont été tués et des dizaines de personnes blessées. Selon un responsable des services de sécurité, "au moins mille personnes ont été arrêtées à travers le pays".
Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que la violence n'était "pas une solution aux problèmes en Egypte", et appelé le gouvernement et les manifestants à faire preuve de retenue.
Tout en qualifiant le président Moubarak de "partenaire important", le porte-parole de la Maison Blanche a affirmé à plusieurs reprises que les Etats-Unis "ne prennent pas parti".
L'Union européenne et l'ONU avaient appelé le gouvernement égyptien à écouter les demandes du peuple, et Paris à respecter la liberté d'expression.
Photographe : Khaled Desouki AFP :
Egypte: arrestation dans la nuit d'au moins 20 membres des Frères musulmansAu moins vingt membres des Frères musulmans, première force d'opposition en Egypte, ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé à l'AFP l'avocat de cette formation, Abdelmoneim Abdel Maqsoud.
Parmi les personnes arrêtées à leur domicile, figurent cinq anciens députés et cinq membres du bureau politique, dont les dirigeants les plus connus sont Essam El-Eriane et Mohammed Moursi.
Les Frères musulmans, principale force de l'opposition, ont annoncé qu'ils participeront aux manifestations "de la colère" prévues vendredi après les prières hebdomadaires contre le régime du président Hosni Moubarak. Jusqu'ici ils avaient appuyé du bout des lèvres les manifestations qui ont commencé mardi, laissant à leurs membres le choix d'y participer.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a "renouvelé sa mise en garde contre de telles actions et affirmé que des mesures décisives seront prises pour y faire face, en conformité avec la loi".
AFP - 28/01/2011 à 00:25
Egypte: un 7e mort, ElBaradei propose de mener la transition
L'opposant égyptien le plus en vue, Mohamed ElBaradei, arrivé jeudi soir au Caire, a proposé de mener la transition au régime de Hosni Moubarak, confronté depuis mardi à des manifestations sans précédent qui ont fait sept morts et entraîné un millier d'arrestations.
Photographe : Khaled Desouki, AFP :
Des manifestants égyptiens brûlent des pneus en combattant les forces de l'ordres à Suez, le 27 jan vier 2011
De leur côté, les Frères musulmans, principale force de l'opposition, ont annoncé qu'ils participeraient aux manifestations "de la colère" prévues vendredi après les prières hebdomadaires. Jusqu'ici ils avaient appuyé du bout des lèvres les manifestations qui ont commencé mardi, laissant à leurs membres le choix d'y participer. Le ministère de l'Intérieur a averti qu'il allait prendre "des mesures décisives" contre les manifestants qui comptent protester vendredi.
"Je suis ici avec l'espoir de continuer à travailler pour un changement ordonné et pacifique", a déclaré M. ElBaradei à son arrivée à l'aéroport, en demandant au pouvoir l'arrêt "de la violence, des détentions et de la torture".
"Si la population veut que je mène la transition, alors je ne la décevrais pas", avait-il déclaré à Vienne avant son départ, en précisant vouloir participer aux nouvelles manifestations qui s'annoncent, selon lui, "massives".
Les jeunes militants pro-démocratie à l'origine du mouvement, inspiré par la révolte tunisienne qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, ont appelé à de nouvelles manifestations après les prières hebdomadaires de vendredi.
La mobilisation a été marquée jeudi par un septième décès, à Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï. Un manifestant a été mortellement atteint d'une balle dans la tête lors d'un échange de tirs entre manifestants bédouins armés et forces de sécurité, selon des témoins.
Toujours dans la même ville, la police a été prise pour cible par des tirs de roquettes antichars de type RPG jeudi soir, sans être touchée, ont indiqué des témoins à l'AFP.
A Suez (nord-est), des manifestants ont mis le feu à une caserne de pompiers après avoir lancé des cocktails molotov sur la police, selon un photographe de l'AFP sur place.
A Ismaïliya, au nord de Suez, des accrochages ont opposé plusieurs centaines de manifestants aux forces de l'ordre.
La police était massivement présente toute la journée dans le centre du Caire, qui a connu des manifestations et des heurts mardi et mercredi.
Conséquence des protestations, la Bourse du Caire a accusé une forte chute jeudi, qui l'a contrainte à une suspension provisoire. Elle a clôturé en recul de plus de 10%. La veille, le principal indice EGX 30 avait chuté de 6%.
En outre, les matchs du championnat égyptien de football prévus vendredi et samedi ont été reportés, a annoncé la fédération égyptienne de football.
"C'est un moment critique dans l'histoire de l'Egypte (...) La volonté de changement doit être respectée", a déclaré au Caire M. ElBaradei, l'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique devenu une figure de l'opposition.
M. ElBaradei ne dispose pas d'un parti reconnu, mais a formé un mouvement, l'Association nationale pour le changement, qui plaide pour des réformes démocratiques et sociales. Il est la plus connue des personnalités d'opposition à soutenir publiquement le mouvement de protestation.
Photographe : Cris Bouroncle AFP :
Les Frères musulmans ont pris position jeudi soir et annoncé sur leur site internet leur participation à la journée de contestation prévue vendredi.
"Les Frères musulmans participeront aux manifestations de la colère demain vendredi (...) avec toutes les forces nationales et le peuple égyptien", a déclaré dans un communiqué un haut dirigeant de la confrérie, Saad Katatni.
Les manifestations, qui ont débuté mardi, sont les plus importantes depuis l'arrivée au pouvoir en 1981 de M. Moubarak, 82 ans, critiqué notamment pour n'avoir jamais levé l'état d'urgence en place depuis près de 30 ans.
Depuis mardi, cinq manifestants et deux policiers ont été tués et des dizaines de personnes blessées. Selon un responsable des services de sécurité, "au moins mille personnes ont été arrêtées à travers le pays".
Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi que la violence n'était "pas une solution aux problèmes en Egypte", et appelé le gouvernement et les manifestants à faire preuve de retenue.
Tout en qualifiant le président Moubarak de "partenaire important", le porte-parole de la Maison Blanche a affirmé à plusieurs reprises que les Etats-Unis "ne prennent pas parti".
L'Union européenne et l'ONU avaient appelé le gouvernement égyptien à écouter les demandes du peuple, et Paris à respecter la liberté d'expression.
Photographe : Khaled Desouki AFP :
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 28/01/2011 à 18:39
Egypte: la contestation s'amplifie, couvre-feu décrété, les Etats-Unis haussent le tonLe régime de Hosni Moubarak, contesté par des centaines de milliers de manifestants vendredi, a fait appel à l'armée et décrété le couvre-feu dans plusieurs villes d'Egypte dont le Caire pour faire face à un mouvement de contestation qui ne cesse de s'amplifier.
Réagissant à cette situation, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a haussé le ton vendredi contre le gouvernement égyptien, l'invitant à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l'ordre" .
Les autorités doivent "permettre les manifestations pacifiques et mettre fin aux mesures sans précédent qu'elles ont prises pour bloquer les communications", a-t-elle poursuivi. "En tant que partenaires, nous croyons fermement que le gouvernement égyptien doit dialoguer immédiatement avec le peuple égyptien pour mettre en oeuvre les réformes économiques, politiques et sociales nécessaires".
M. Moubarak, dont les manifestants réclament le départ après 29 ans au pouvoir, a demandé à l'armée, épine dorsale de son régime, de faire respecter la sécurité avec la police qui a semblé débordée par la mobilisation populaire sans précédent qui a fait huit morts depuis mardi.
Photographe : Marco Longari, AFP :
Des mosquées historiques du Caire prises dans la fumée des manifestations du 28 janvier 2011
Photographe : Khaled Desouki AFP :
Photographe : Khaled Desouki AFP :
Le couvre-feu a été décrété au Caire, à Alexandrie (nord) et à Suez (est) à partir de ce jour de 16H00 à 05H00 GMT, et ce jusqu'à nouvel ordre, conformément à un décret présidentiel.
Les Etats-Unis, alliés de M. Moubarak, ont jugé la situation "profondément inquiétante", appelant à "respecter les droits fondamentaux, éviter la violence, et permettre les communications".
Au quatrième jour des plus importantes protestations depuis l'arrivée au pouvoir de M. Moubarak en 1981, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles caoutchoutées en l'air et des canons à eau pour disperser les manifestants.
Dès la fin des prières musulmanes, les protestataires sont descendus dans la rue pour ce "vendredi de la colère", à l'appel du Mouvement du 6 avril, un groupe de jeunes pro-démocratie qui s'est inspiré de la "révolution du jasmin" ayant chassé le président Zine El Abidine Ben Ali de Tunisie.
Un manifestant a été tué d'une balle lors d'accrochages avec la police à Suez, portant à huit le nombre de morts -2 policiers et 6 manifestants depuis le début du mouvement. Des dizaines de personnes ont été blessées et un millier arrêtées.
Aux cris d'"A bas Hosni Moubarak" et "le peuple veut la chute du régime", les manifestations se sont étendues à tout le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants, et on gagné les principales villes du pays, selon des journalistes de l'AFP sur place.
L'opposant le plus en vue, Mohamed ElBaradei l'ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s'est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ de M. Moubarak, et les Frères musulmans (opposition), ont participé aux manifestations.
"Liberté! liberté! liberté", ont scandé les manifestants sous les regards ahuris de policiers déployés avec boucliers et casques à visière, près de la célèbre mosquée al-Azhar. Les protestataires ont mis le feu à deux commissariats.
"Moubarak est un dictateur, nous voulons sa chute. Ce n'est plus le temps des réformes. Les gens en ont marre. La situation économique devient intenable", souffle Ahmed, un manifestant.
Plus au nord, à Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des milliers de manifestants qui ont incendié le siège du gouvernorat.
A Mansoura, dans le delta du Nil, certains imams ont appelé à "sortir et demander le changement". Des affiches du parti au pouvoir ont été arrachées et des bâtiments officiels attaqués et endommagés.
Entretemps, l'internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, étaient coupés dans le pays. Une première par son ampleur pour l'internet, selon des experts.
Face à l'escalade, le chef de la commission parlementaire des Affaires étrangères et membre du parti de M. Moubarak, Moustapha al-Fekki, a appelé à "des réformes sans précédent" pour éviter une "révolution".
M. Moubarak, 82 ans, qui s'est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, s'est illustré par son silence depuis le début de la contestation.
Les manifestants réclament de meilleures conditions de vie dans un pays où l'état d'urgence est imposé depuis près de 30 ans et où plus des 40% des 80 millions d'habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour et par personne. Ils veulent aussi le départ du ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli.
Conséquence des troubles, les matchs du championnat de football prévus vendredi et samedi ont été reportés. Et l'agence de notation financière Fitch pourrait abaisser la note souveraine de l'Egypte, actuellement de BB+.
Egypte: la contestation s'amplifie, couvre-feu décrété, les Etats-Unis haussent le tonLe régime de Hosni Moubarak, contesté par des centaines de milliers de manifestants vendredi, a fait appel à l'armée et décrété le couvre-feu dans plusieurs villes d'Egypte dont le Caire pour faire face à un mouvement de contestation qui ne cesse de s'amplifier.
Réagissant à cette situation, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a haussé le ton vendredi contre le gouvernement égyptien, l'invitant à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l'ordre" .
Les autorités doivent "permettre les manifestations pacifiques et mettre fin aux mesures sans précédent qu'elles ont prises pour bloquer les communications", a-t-elle poursuivi. "En tant que partenaires, nous croyons fermement que le gouvernement égyptien doit dialoguer immédiatement avec le peuple égyptien pour mettre en oeuvre les réformes économiques, politiques et sociales nécessaires".
M. Moubarak, dont les manifestants réclament le départ après 29 ans au pouvoir, a demandé à l'armée, épine dorsale de son régime, de faire respecter la sécurité avec la police qui a semblé débordée par la mobilisation populaire sans précédent qui a fait huit morts depuis mardi.
Photographe : Marco Longari, AFP :
Des mosquées historiques du Caire prises dans la fumée des manifestations du 28 janvier 2011
Photographe : Khaled Desouki AFP :
Photographe : Khaled Desouki AFP :
Le couvre-feu a été décrété au Caire, à Alexandrie (nord) et à Suez (est) à partir de ce jour de 16H00 à 05H00 GMT, et ce jusqu'à nouvel ordre, conformément à un décret présidentiel.
Les Etats-Unis, alliés de M. Moubarak, ont jugé la situation "profondément inquiétante", appelant à "respecter les droits fondamentaux, éviter la violence, et permettre les communications".
Au quatrième jour des plus importantes protestations depuis l'arrivée au pouvoir de M. Moubarak en 1981, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles caoutchoutées en l'air et des canons à eau pour disperser les manifestants.
Dès la fin des prières musulmanes, les protestataires sont descendus dans la rue pour ce "vendredi de la colère", à l'appel du Mouvement du 6 avril, un groupe de jeunes pro-démocratie qui s'est inspiré de la "révolution du jasmin" ayant chassé le président Zine El Abidine Ben Ali de Tunisie.
Un manifestant a été tué d'une balle lors d'accrochages avec la police à Suez, portant à huit le nombre de morts -2 policiers et 6 manifestants depuis le début du mouvement. Des dizaines de personnes ont été blessées et un millier arrêtées.
Aux cris d'"A bas Hosni Moubarak" et "le peuple veut la chute du régime", les manifestations se sont étendues à tout le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants, et on gagné les principales villes du pays, selon des journalistes de l'AFP sur place.
L'opposant le plus en vue, Mohamed ElBaradei l'ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s'est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ de M. Moubarak, et les Frères musulmans (opposition), ont participé aux manifestations.
"Liberté! liberté! liberté", ont scandé les manifestants sous les regards ahuris de policiers déployés avec boucliers et casques à visière, près de la célèbre mosquée al-Azhar. Les protestataires ont mis le feu à deux commissariats.
"Moubarak est un dictateur, nous voulons sa chute. Ce n'est plus le temps des réformes. Les gens en ont marre. La situation économique devient intenable", souffle Ahmed, un manifestant.
Plus au nord, à Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des milliers de manifestants qui ont incendié le siège du gouvernorat.
A Mansoura, dans le delta du Nil, certains imams ont appelé à "sortir et demander le changement". Des affiches du parti au pouvoir ont été arrachées et des bâtiments officiels attaqués et endommagés.
Entretemps, l'internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, étaient coupés dans le pays. Une première par son ampleur pour l'internet, selon des experts.
Face à l'escalade, le chef de la commission parlementaire des Affaires étrangères et membre du parti de M. Moubarak, Moustapha al-Fekki, a appelé à "des réformes sans précédent" pour éviter une "révolution".
M. Moubarak, 82 ans, qui s'est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, s'est illustré par son silence depuis le début de la contestation.
Les manifestants réclament de meilleures conditions de vie dans un pays où l'état d'urgence est imposé depuis près de 30 ans et où plus des 40% des 80 millions d'habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour et par personne. Ils veulent aussi le départ du ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli.
Conséquence des troubles, les matchs du championnat de football prévus vendredi et samedi ont été reportés. Et l'agence de notation financière Fitch pourrait abaisser la note souveraine de l'Egypte, actuellement de BB+.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 27/01/2011 à 21:32
L'émigration de l'homme moderne d'Afrique daterait d'au moins 100.000 ans
L?homme moderne a émigré d'Afrique pour conquérir le monde il y a au moins cent mille ans selon des outils de pierre découverts dans la Péninsule arabique, soit bien avant qu'on ne le pensait, indiquent des travaux publiés jeudi qui révèlent le rôle joué par le climat.
La présence de l'homme moderne dans la Péninsule arabique pourrait même remonter à 125.000 ans, estime cette équipe internationale de recherche dirigée par Hans-Peter Uerpmann de l'Université Eberhard Karls à Tübingen en Allemagne.
Cette dernière découverte fait l'objet d'une communication dans la revue américaine Science du 28 janvier.
La période à laquelle l'Homo Sapiens a commencé à émigrer du continent africain, où il est apparu il y a environ 200.000 ans, et la chronologie de sa dispersion autour de la Méditerranée et le long des côtes d'Arabie, fait l'objet d'un débat de longue date.
Toutefois, la plupart des vestiges et traces découverts jusqu'alors dataient cette migration à environ 60.000 ans.
Photographe : Mandel Ngan, AFP :
Les crânes d'un homme de Néandertal (g) et d'un Homo Sapiens (d) exposés au Smithsonian National Museum d'Histoire naturelle de Washington le 17 mars 2010
Les chercheurs, dont le principal auteur est Simon Armitage de Royal Holloway à l'Université de Londres, ont découvert cet ensemble d'outils sur le site archéologique du djebel Faya aux Emirats arabes unis. Il s'agit notamment de silex bifaces, taillés sur les deux faces pour couper, creuser et racler, de haches sans manche et de grattoirs.
Ils ont commencé l'excavation en 2003, mettant au jour d'abord des artefacts datant de l'âge du fer, du bronze et du Néolithique, avant de trouver ces outils qui remontent au Paléolithique moyen, période s'étendant de 300.000 à 30.000 ans.
Ces archéologues ont recouru à une technique de luminescence par stimulation optique qui permet de mesurer depuis quand des matériaux n'ont pas été exposés à la lumière.
Ils ont ainsi déterminé que ces outils de pierre devaient remonter à une période allant de 100.000 à 125.000 ans.
Selon eux, ces outils montrent que les techniques utilisées pour les fabriquer ressemblent à celles auxquelles recouraient les premiers hommes modernes d'Afrique de l'Est, berceau de l'humanité.
Ces chercheurs ont aussi déterminé que cette migration s'est faite à la faveur d'un changement climatique.
"Le site de djebel Faya ouvre une fenêtre fascinante vers le passé, révélant les migrations de l'homme moderne hors d'Afrique beaucoup plus tôt qu'on ne le pensait. Ces migrations ont été favorisées par des fluctuations du niveau de la mer et des changements climatiques dans la Péninsule arabique", résume Simon Armitage.
L'apparition de l'homme moderne en Afrique il y a 200.000 ans et ce jusqu'à 130.000 ans correspond à une période glaciaire durant laquelle le niveau des océans dans les deux hémisphères a fortement diminué.
Durant la transition entre la glaciation et le réchauffement, le niveau de la Mer Rouge est resté jusqu'à cent mètres inférieur à ce qu'il est aujourd'hui rendant le détroit de Bab-al-Mandab entre l?Arabie et la corne de l?Afrique suffisamment étroit pour rendre possible une traversée, ont déterminé ces chercheurs.
L'homme moderne serait ainsi sorti d'Afrique pour accéder directement à l?Arabie puis au Croissant fertile avant d'aller en Inde et en Australie, selon eux.
De plus, la Péninsule arabique était bien plus humide et verdoyante à cette époque qu?aujourd?hui grâce à la mousson de l'océan Indien qui s'étendait alors plus au nord.
Mais tous les archéologues ne sont pas convaincus par les conclusions de ces chercheurs.
Paul Mellars, de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne), ne pense pas que les outils de djebel Faya correspondent aux techniques d'Afrique de l'Est et soulignent que les auteurs de la découverte n'ont pas totalement exclu qu'ils auraient pu être fabriqués par des hommes de Neandertal voire des Homo erectus, d'anciens cousins de l'homme moderne.
L'émigration de l'homme moderne d'Afrique daterait d'au moins 100.000 ans
L?homme moderne a émigré d'Afrique pour conquérir le monde il y a au moins cent mille ans selon des outils de pierre découverts dans la Péninsule arabique, soit bien avant qu'on ne le pensait, indiquent des travaux publiés jeudi qui révèlent le rôle joué par le climat.
La présence de l'homme moderne dans la Péninsule arabique pourrait même remonter à 125.000 ans, estime cette équipe internationale de recherche dirigée par Hans-Peter Uerpmann de l'Université Eberhard Karls à Tübingen en Allemagne.
Cette dernière découverte fait l'objet d'une communication dans la revue américaine Science du 28 janvier.
La période à laquelle l'Homo Sapiens a commencé à émigrer du continent africain, où il est apparu il y a environ 200.000 ans, et la chronologie de sa dispersion autour de la Méditerranée et le long des côtes d'Arabie, fait l'objet d'un débat de longue date.
Toutefois, la plupart des vestiges et traces découverts jusqu'alors dataient cette migration à environ 60.000 ans.
Photographe : Mandel Ngan, AFP :
Les crânes d'un homme de Néandertal (g) et d'un Homo Sapiens (d) exposés au Smithsonian National Museum d'Histoire naturelle de Washington le 17 mars 2010
Les chercheurs, dont le principal auteur est Simon Armitage de Royal Holloway à l'Université de Londres, ont découvert cet ensemble d'outils sur le site archéologique du djebel Faya aux Emirats arabes unis. Il s'agit notamment de silex bifaces, taillés sur les deux faces pour couper, creuser et racler, de haches sans manche et de grattoirs.
Ils ont commencé l'excavation en 2003, mettant au jour d'abord des artefacts datant de l'âge du fer, du bronze et du Néolithique, avant de trouver ces outils qui remontent au Paléolithique moyen, période s'étendant de 300.000 à 30.000 ans.
Ces archéologues ont recouru à une technique de luminescence par stimulation optique qui permet de mesurer depuis quand des matériaux n'ont pas été exposés à la lumière.
Ils ont ainsi déterminé que ces outils de pierre devaient remonter à une période allant de 100.000 à 125.000 ans.
Selon eux, ces outils montrent que les techniques utilisées pour les fabriquer ressemblent à celles auxquelles recouraient les premiers hommes modernes d'Afrique de l'Est, berceau de l'humanité.
Ces chercheurs ont aussi déterminé que cette migration s'est faite à la faveur d'un changement climatique.
"Le site de djebel Faya ouvre une fenêtre fascinante vers le passé, révélant les migrations de l'homme moderne hors d'Afrique beaucoup plus tôt qu'on ne le pensait. Ces migrations ont été favorisées par des fluctuations du niveau de la mer et des changements climatiques dans la Péninsule arabique", résume Simon Armitage.
L'apparition de l'homme moderne en Afrique il y a 200.000 ans et ce jusqu'à 130.000 ans correspond à une période glaciaire durant laquelle le niveau des océans dans les deux hémisphères a fortement diminué.
Durant la transition entre la glaciation et le réchauffement, le niveau de la Mer Rouge est resté jusqu'à cent mètres inférieur à ce qu'il est aujourd'hui rendant le détroit de Bab-al-Mandab entre l?Arabie et la corne de l?Afrique suffisamment étroit pour rendre possible une traversée, ont déterminé ces chercheurs.
L'homme moderne serait ainsi sorti d'Afrique pour accéder directement à l?Arabie puis au Croissant fertile avant d'aller en Inde et en Australie, selon eux.
De plus, la Péninsule arabique était bien plus humide et verdoyante à cette époque qu?aujourd?hui grâce à la mousson de l'océan Indien qui s'étendait alors plus au nord.
Mais tous les archéologues ne sont pas convaincus par les conclusions de ces chercheurs.
Paul Mellars, de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne), ne pense pas que les outils de djebel Faya correspondent aux techniques d'Afrique de l'Est et soulignent que les auteurs de la découverte n'ont pas totalement exclu qu'ils auraient pu être fabriqués par des hommes de Neandertal voire des Homo erectus, d'anciens cousins de l'homme moderne.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 29/01/2011 à 23:19
L'Iran exécute l'Irano-néerlandaise Sarah Bahrami pour trafic de drogue
L'Iran a pendu samedi une Irano-néerlandaise accusée de trafic de drogue, en dépit de l'intervention des Pays-Bas et des appels de l'Union européenne à un moratoire sur les exécutions qui se sont spectaculairement accélérées depuis le début de l'année.
"Sahra Bahrami, condamnée pour avoir vendu et possédé de la drogue, a été pendue", a annoncé le bureau du procureur de Téhéran dans un communiqué.
Selon le communiqué, Mme Bahrami avait été condamnée à mort par un tribunal révolutionnaire pour "la possession de 450 grammes de cocaïne et sa participation à la vente de 150 grammes de cocaïne".
A La Haye, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le "gel de tous les contacts avec l'Iran", après avoir obtenu confirmation de l'exécution et après la convocation de l'ambassadeur d'Iran par le chef de la diplomatie Uri Rosenthal qui a dénoncé un "acte commis par un régime barbare".
Sahra Bahrami, 46 ans, née en Iran et naturalisée aux Pays-Bas, avait été condamnée à mort le 2 janvier, selon la radio néerlandaise citant sa fille.
Photographe : AFP :
Pendaisons en Iran, en septembre 2007
Arrêtée en décembre 2009 à Téhéran alors qu'elle participait à une manifestation contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, Sahra Bahrami faisait aussi l'objet d'un procès pour appartenance à un groupe armé opposé au gouvernement, selon sa fille.
Le communiqué du procureur confirme que Mme Bahrami a été "arrêtée pour crimes relatifs à la sécurité", sans plus de précision.
Mais durant la perquisition de son domicile, "450 grammes de cocaïne et 420 grammes d'opium ont été découverts", et l'enquête a "montré qu'elle avait vendu 150 grammes de cocaïne", a ajouté le texte.
Le 5 janvier, les Pays-Bas avaient manifesté leur "préoccupation" et demandé des "éclaircissements" à l'Iran sur la situation de Mme Bahrami.
Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité et considérait Mme Bahrami comme Iranienne, avait rejeté cet appel relayé par d'autres capitales européennes, accusant les Occidentaux d'instrumentaliser l'affaire pour accroître leur pression sur l'Iran, déjà soumis à de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire controversé.
Les pays occidentaux "n'ont pas le droit d'interférer dans nos affaires internes", a dit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le rythme des exécutions a explosé depuis le début de l'année en Iran, l'un des pays du monde pratiquant le plus la peine capitale avec la Chine, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.
Au moins 66 personnes ont été pendues depuis le 1er janvier pour divers crimes, soit plus de deux par jour, selon un décompte établi par l'AFP à partir des informations diffusées par les médias locaux.
Pour toute l'année 2010, les médias avaient fait état de 179 exécutions. Les autorités, qui ne publient jamais de chiffres officiels sur ce sujet, n'ont fourni aucune explication à cette accélération.
La plupart des exécutions annoncées en janvier étaient liées au trafic de drogue, avec également quelques cas de meurtre ou de viol. Mais Téhéran a également pendu deux militants de l'Organisation des moudjahidine du peuple, principal mouvement de lutte armée contre le régime iranien, et un rebelle kurde membre du mouvement séparatiste Pjak.
L'Union européenne a appelé jeudi les autorités iraniennes à "cesser immédiatement" les exécutions.
L'Iran exécute l'Irano-néerlandaise Sarah Bahrami pour trafic de drogue
L'Iran a pendu samedi une Irano-néerlandaise accusée de trafic de drogue, en dépit de l'intervention des Pays-Bas et des appels de l'Union européenne à un moratoire sur les exécutions qui se sont spectaculairement accélérées depuis le début de l'année.
"Sahra Bahrami, condamnée pour avoir vendu et possédé de la drogue, a été pendue", a annoncé le bureau du procureur de Téhéran dans un communiqué.
Selon le communiqué, Mme Bahrami avait été condamnée à mort par un tribunal révolutionnaire pour "la possession de 450 grammes de cocaïne et sa participation à la vente de 150 grammes de cocaïne".
A La Haye, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le "gel de tous les contacts avec l'Iran", après avoir obtenu confirmation de l'exécution et après la convocation de l'ambassadeur d'Iran par le chef de la diplomatie Uri Rosenthal qui a dénoncé un "acte commis par un régime barbare".
Sahra Bahrami, 46 ans, née en Iran et naturalisée aux Pays-Bas, avait été condamnée à mort le 2 janvier, selon la radio néerlandaise citant sa fille.
Photographe : AFP :
Pendaisons en Iran, en septembre 2007
Arrêtée en décembre 2009 à Téhéran alors qu'elle participait à une manifestation contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, Sahra Bahrami faisait aussi l'objet d'un procès pour appartenance à un groupe armé opposé au gouvernement, selon sa fille.
Le communiqué du procureur confirme que Mme Bahrami a été "arrêtée pour crimes relatifs à la sécurité", sans plus de précision.
Mais durant la perquisition de son domicile, "450 grammes de cocaïne et 420 grammes d'opium ont été découverts", et l'enquête a "montré qu'elle avait vendu 150 grammes de cocaïne", a ajouté le texte.
Le 5 janvier, les Pays-Bas avaient manifesté leur "préoccupation" et demandé des "éclaircissements" à l'Iran sur la situation de Mme Bahrami.
Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité et considérait Mme Bahrami comme Iranienne, avait rejeté cet appel relayé par d'autres capitales européennes, accusant les Occidentaux d'instrumentaliser l'affaire pour accroître leur pression sur l'Iran, déjà soumis à de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire controversé.
Les pays occidentaux "n'ont pas le droit d'interférer dans nos affaires internes", a dit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le rythme des exécutions a explosé depuis le début de l'année en Iran, l'un des pays du monde pratiquant le plus la peine capitale avec la Chine, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.
Au moins 66 personnes ont été pendues depuis le 1er janvier pour divers crimes, soit plus de deux par jour, selon un décompte établi par l'AFP à partir des informations diffusées par les médias locaux.
Pour toute l'année 2010, les médias avaient fait état de 179 exécutions. Les autorités, qui ne publient jamais de chiffres officiels sur ce sujet, n'ont fourni aucune explication à cette accélération.
La plupart des exécutions annoncées en janvier étaient liées au trafic de drogue, avec également quelques cas de meurtre ou de viol. Mais Téhéran a également pendu deux militants de l'Organisation des moudjahidine du peuple, principal mouvement de lutte armée contre le régime iranien, et un rebelle kurde membre du mouvement séparatiste Pjak.
L'Union européenne a appelé jeudi les autorités iraniennes à "cesser immédiatement" les exécutions.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
L'Union européenne a appelé jeudi les autorités iraniennes à "cesser immédiatement" les exécutions.
Est-ce que le même appel s'adresse aux autres pays pratiquant des exécutions comme la Chine et les États-Unis?
Je trouve ça malsain de s'immiscer dans le système de justice et le système de valeurs des autres pays seulement lorsqu'on entretient pas de bonnes relations avec eux.
Soit on condamne la peine de mort partout ou on ne la condamne pas et on laisse les pays décider de ce qu'ils veulent.
C'est aussi hypocrite que si le Canada appuyait l'indépendance de tous les pays sauf le Québec. Ce qui est bon pour un, est bon pour les autres.
Longue vie au grand peuple québécois. 7.8 millions de frères.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Je ne parle pas de l'Union Européenne, mais de la France qui a toujours été donneuse de leçons sans se les appliquer à elle mème.
Pour la peine de mort,et les droits de l'homme, Sarko n'a pas osé en parler à la délégation chinoise de peur de voir plusieurs gros contrats s'envoler....
Lamentable....
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP - 31/01/2011 à 06:40
Birmanie: le parlement s'est réuni pour la première fois
Le parlement de Birmanie, sur lequel la junte exerce un contrôle absolu après les élections controversées de novembre dernier, s'est réuni pour la première fois lundi dans la capitale Naypyidaw, à 8h55 locale (02h25 GMT).
La première session des chambres haute et basse du parlement s'est ouverte à huis-clos, loin du regard des journalistes et des diplomates et sous très haute sécurité. Les 14 parlements régionaux devaient faire de même, exactement à la même heure, dans leurs capitales respectives.
"Le parlement s'est ouvert à 8h55", a indiqué un responsable birman à une journaliste de l'AFP. "Tous les membres étaient présents".
Fidèle à sa culture du secret et à son extrême prudence en toutes circonstances, la junte du généralissime Than Shwe a complètement verrouillé la capitale depuis la fin de la semaine dernière. Aucun journaliste étranger n'a été autorisé à couvrir la session.
Les élections du 7 novembre, entachées d'accusations de fraudes et de harcèlement de l'opposition, avaient été unanimement condamnées en Occident.
Photographe : Soe Than Win, AFP :
Des Birmans passent devant l'entrée d'un parc à Naypyidaw, le 30 janvier 2011
Photographe : Christophe Archambault AFP
Au total, 1.154 élus, dont les trois quarts sont inscrits au Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP, pro-junte), ont fait leurs premiers pas de parlementaires, tout comme les 388 militaires, désignés en marge des élections, et qui siègent désormais à leurs côtés en uniforme.
Cette première session, étape majeure de la "feuille de route" pour une "démocratie disciplinée" que le régime met en oeuvre depuis 2003, devrait durer quelques jours.
Selon un calendrier qui n'a pas été publié, trois candidats à la présidence du pays seront élus respectivement par la chambre haute, la chambre basse et le collège des militaires. Parmi eux seront désignés un président et deux vices-présidents.
Le processus permet ainsi à la junte de se parer des attributs d'un régime civil, tout en contrôlant la totalité des organes du pouvoir.
"Ma sensation, c'est qu'on va tout de même dans la bonne direction. Mais c'est inachevé", a estimé ce week-end Soe Win, un élu de la Force démocratique nationale (NDF, opposition).
La Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la célèbre opposante Aung San Suu Kyi ne sera pas représentée. Elle a boycotté les élections et sa chef de file n'a été libérée de résidence surveillée qu'après le scrutin.
La prix Nobel de la paix a d'ailleurs minimisé la signification des événements politiques de ces derniers mois, dans une interview au Financial Times.
"Je ne crois pas que ces élections signifient qu'il va y avoir de véritables changements dans le processus politique", a-t-elle estimé, en rappelant qu'elle n'avait été libérée le 13 novembre que "parce que (sa) peine était terminée".
La célèbre opposante a par ailleurs accusé la junte de vouloir limiter les activités des parlements. "Donc nous devons travailler de l'extérieur, et c'est ce que notre réseau va essayer de faire", a-t-elle ajouté.
Le nom de Thura Shwe Mann, ex-numéro trois de l'armée jusqu'à sa retraite en août 2010, revenait régulièrement dans les pronostics pour le poste de président.
Mais les analystes insistaient sur le fait que que Than Shwe, homme fort de la junte âgé de 77 ans et qui dirige le pays depuis 1992, ne quitterait certainement pas totalement le pouvoir.
Birmanie: le parlement s'est réuni pour la première fois
Le parlement de Birmanie, sur lequel la junte exerce un contrôle absolu après les élections controversées de novembre dernier, s'est réuni pour la première fois lundi dans la capitale Naypyidaw, à 8h55 locale (02h25 GMT).
La première session des chambres haute et basse du parlement s'est ouverte à huis-clos, loin du regard des journalistes et des diplomates et sous très haute sécurité. Les 14 parlements régionaux devaient faire de même, exactement à la même heure, dans leurs capitales respectives.
"Le parlement s'est ouvert à 8h55", a indiqué un responsable birman à une journaliste de l'AFP. "Tous les membres étaient présents".
Fidèle à sa culture du secret et à son extrême prudence en toutes circonstances, la junte du généralissime Than Shwe a complètement verrouillé la capitale depuis la fin de la semaine dernière. Aucun journaliste étranger n'a été autorisé à couvrir la session.
Les élections du 7 novembre, entachées d'accusations de fraudes et de harcèlement de l'opposition, avaient été unanimement condamnées en Occident.
Photographe : Soe Than Win, AFP :
Des Birmans passent devant l'entrée d'un parc à Naypyidaw, le 30 janvier 2011
Photographe : Christophe Archambault AFP
Au total, 1.154 élus, dont les trois quarts sont inscrits au Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP, pro-junte), ont fait leurs premiers pas de parlementaires, tout comme les 388 militaires, désignés en marge des élections, et qui siègent désormais à leurs côtés en uniforme.
Cette première session, étape majeure de la "feuille de route" pour une "démocratie disciplinée" que le régime met en oeuvre depuis 2003, devrait durer quelques jours.
Selon un calendrier qui n'a pas été publié, trois candidats à la présidence du pays seront élus respectivement par la chambre haute, la chambre basse et le collège des militaires. Parmi eux seront désignés un président et deux vices-présidents.
Le processus permet ainsi à la junte de se parer des attributs d'un régime civil, tout en contrôlant la totalité des organes du pouvoir.
"Ma sensation, c'est qu'on va tout de même dans la bonne direction. Mais c'est inachevé", a estimé ce week-end Soe Win, un élu de la Force démocratique nationale (NDF, opposition).
La Ligue nationale pour la démocratie (LND) de la célèbre opposante Aung San Suu Kyi ne sera pas représentée. Elle a boycotté les élections et sa chef de file n'a été libérée de résidence surveillée qu'après le scrutin.
La prix Nobel de la paix a d'ailleurs minimisé la signification des événements politiques de ces derniers mois, dans une interview au Financial Times.
"Je ne crois pas que ces élections signifient qu'il va y avoir de véritables changements dans le processus politique", a-t-elle estimé, en rappelant qu'elle n'avait été libérée le 13 novembre que "parce que (sa) peine était terminée".
La célèbre opposante a par ailleurs accusé la junte de vouloir limiter les activités des parlements. "Donc nous devons travailler de l'extérieur, et c'est ce que notre réseau va essayer de faire", a-t-elle ajouté.
Le nom de Thura Shwe Mann, ex-numéro trois de l'armée jusqu'à sa retraite en août 2010, revenait régulièrement dans les pronostics pour le poste de président.
Mais les analystes insistaient sur le fait que que Than Shwe, homme fort de la junte âgé de 77 ans et qui dirige le pays depuis 1992, ne quitterait certainement pas totalement le pouvoir.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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