Pensées quotidiennes
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- killerguitar
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19 Juin
Le Proche ennemi de l'amour-bienveillance est l'attachement (...)
Au début, l'attachement peut donner l'impression d'être de l'amour,
mais à mesure qu'il grandit il apparaît plus clairement comme son contraire:
il se caractérise par le désir de s'accrocher, de contrôler, et par la peur.
Le proche ennemi de la compassion est la pitié, qui sépare.
Celui qui a pitié se sent navré pour cette pauvre personne là-bas comme si,
d'une manière ou d'une autre, elle était différente de lui.
Le proche ennemi de la joie devant le bonheur d'autrui est le désir de comparer:
on cherche à voir si l'on a moins, autant ou davantage que l'autre.
Le proche ennemi de l'équanimité est l'indifférence.
La véritable équanimité, c'est l'équilibre intérieur au milieu des situations de la vie;
L'indifférence est un retrait, un désintérêt fondé sur la peur.
Jack Kornfield.
Le Proche ennemi de l'amour-bienveillance est l'attachement (...)
Au début, l'attachement peut donner l'impression d'être de l'amour,
mais à mesure qu'il grandit il apparaît plus clairement comme son contraire:
il se caractérise par le désir de s'accrocher, de contrôler, et par la peur.
Le proche ennemi de la compassion est la pitié, qui sépare.
Celui qui a pitié se sent navré pour cette pauvre personne là-bas comme si,
d'une manière ou d'une autre, elle était différente de lui.
Le proche ennemi de la joie devant le bonheur d'autrui est le désir de comparer:
on cherche à voir si l'on a moins, autant ou davantage que l'autre.
Le proche ennemi de l'équanimité est l'indifférence.
La véritable équanimité, c'est l'équilibre intérieur au milieu des situations de la vie;
L'indifférence est un retrait, un désintérêt fondé sur la peur.
Jack Kornfield.
- charlot
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Din et Dunya
La valeur ultime d’une personne dépend comment, il ou elle, réagit aux faveurs divines. Din est le lien spirituel d’une créature douée du raisonnement, à vouloir se soumettre à son seigneur qui crée, soutient, et guide. Pour le véritable discernement, la vie terrestre, dunya, est un don à chérir d’autant plus que c’est un pont et une préparation, pour la vie à venir. Autrement, c’est un attrait distrayant l’homme du service de Dieu, qui est la véritable raison de la vie. Le service à Dieu n’est pas seulement un culte, mais aussi le service à l’humanité, supporté par le devoir de la confiance envers le reste de la création. La vertu, dit le coran, n’est pas seulement de remplir les obligations religieuses de chacun. Sans les responsabilités sociales, la religiosité est une exhibition de vanité. L’Islam est, donc, aussi bien din et dunya, esprit et matière, distinct mais lié, à ne jamais séparer.
La valeur ultime d’une personne dépend comment, il ou elle, réagit aux faveurs divines. Din est le lien spirituel d’une créature douée du raisonnement, à vouloir se soumettre à son seigneur qui crée, soutient, et guide. Pour le véritable discernement, la vie terrestre, dunya, est un don à chérir d’autant plus que c’est un pont et une préparation, pour la vie à venir. Autrement, c’est un attrait distrayant l’homme du service de Dieu, qui est la véritable raison de la vie. Le service à Dieu n’est pas seulement un culte, mais aussi le service à l’humanité, supporté par le devoir de la confiance envers le reste de la création. La vertu, dit le coran, n’est pas seulement de remplir les obligations religieuses de chacun. Sans les responsabilités sociales, la religiosité est une exhibition de vanité. L’Islam est, donc, aussi bien din et dunya, esprit et matière, distinct mais lié, à ne jamais séparer.
Din et Dunya de l'Islam c'est le Ying et yang du Taoïsme en quelque genre.charlot a écrit :Din et Dunya
La valeur ultime d’une personne dépend comment, il ou elle, réagit aux faveurs divines. Din est le lien spirituel d’une créature douée du raisonnement, à vouloir se soumettre à son seigneur qui crée, soutient, et guide. Pour le véritable discernement, la vie terrestre, dunya, est un don à chérir d’autant plus que c’est un pont et une préparation, pour la vie à venir. Autrement, c’est un attrait distrayant l’homme du service de Dieu, qui est la véritable raison de la vie. Le service à Dieu n’est pas seulement un culte, mais aussi le service à l’humanité, supporté par le devoir de la confiance envers le reste de la création. La vertu, dit le coran, n’est pas seulement de remplir les obligations religieuses de chacun. Sans les responsabilités sociales, la religiosité est une exhibition de vanité. L’Islam est, donc, aussi bien din et dunya, esprit et matière, distinct mais lié, à ne jamais séparer.