EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

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#2626 Message par saintluc »

La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d'Indochine) est une guerre qui a opposé de 1964 à 1975, d'une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne — soutenue matériellement par le bloc de l'Est et la Chine — et le Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (ou Viet Cong), et d'autre part, la République du Viêt Nam (ou Sud-Vietnam), militairement soutenue par l'armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines). La guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne sont des conflits annexes s'étant déroulés en parallèle, et sur lesquels la guerre du Viêt Nam a eu un impact décisif.
Après la guerre d'Indochine et l'échec de la France pour reconquérir l'Indochine à la suite de la victoire du Việt Minh à la bataille de Diên Biên Phu le 7 mai 1954, les accords de Genève divisèrent le pays en deux par une zone démilitarisée au niveau du 17e parallèle. Les deux parties du Viêt Nam connurent alors la mise en place de gouvernements idéologiquement opposés :
Au nord, la République démocratique du Viêt Nam (RDVN), régime communiste fondé par Hô Chi Minh en septembre 1945.
Au sud, la République du Viêt Nam (RVN), régime nationaliste soutenu par les Américains et proclamé par Ngô Dinh Diêm en août 1955, à la suite d'un coup d’État contre Bao Daï déguisé en référendum. Ngô Dinh Diêm et ses alliés s'opposèrent à la tenue des élections de réunification initialement prévues au plus tard à l'été 1956 par les accords de Genève.
La guerre du Viêt Nam débuta à l'instigation des dirigeants de la République démocratique du Viêt Nam (RDVN) sous la forme d'une guerre civile afin de réunifier tout le pays sous son régime et de, selon elle, le libérer d'une agression étrangère impérialiste. Considérant cette lutte comme une poursuite de la guerre d'Indochine, leur stratégie consista à s'appuyer sur le Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (FNL, aussi appelé « Viêt-Cong », abréviation péjorative de « communistes vietnamiens » utilisée par la RVN et ses alliés), en réactivant la guérilla au Sud par des ex-éléments du Viêt-Minh dès 1957 ; puis, à effectuer des infiltrations de cadres communistes et de matériels dès 1958 grâce à la réutilisation de la Piste Hô Chi Minh.
Dès le début du conflit, la RDVN fut soutenue par des aides logistiques sino-soviétiques alors que de son côté, la RVN fut progressivement « co-administrée » par un interventionnisme américain croissant au fil des années.
Les États-Unis inscrivirent ce conflit dans une logique de guerre froide en s'appuyant sur une stratégie anti-communiste. L’expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l’endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie du Sud-Est.
Après quinze ans de combats (entre 1957 et 1972) et un lourd bilan humain, l’intervention directe et massive des États-Unis prit fin avec la signature des accords de paix de Paris en 1973. Les combats entre forces vietnamiennes s'achevèrent avec la chute de Saïgon, capitale de la RVN, le 30 avril 1975. Après la victoire de la RDVN, les deux Viêt Nam furent unis conformément aux buts du FNL pour former l'actuelle République socialiste du Viêt Nam, dotée d'un gouvernement composé essentiellement du parti communiste et basé à Hanoï, jusqu'alors capitale de la RDVN.
Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays. Considérée comme la première défaite militaire de l'histoire des États-Unis, cette guerre impliqua plus de 3,5 millions de jeunes américains envoyés au front entre 1965 et 1972. Parmi les cinéastes influençant cette image figurent entre autres Stanley Kubrick, Francis Ford Coppola et Oliver Stone, vétéran du Viêt Nam au sein de la 25e division d'infanterie qui réalisera une trilogie sur ce conflit avec les films Platoon, Né un 4 juillet et Entre Ciel et Terre.
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La guerre du Viêt Nam trouve son origine dans la Guerre d'Indochine (1946-1954), conflit qui opposa la France à la Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam, fondée et dirigée par le leader révolutionnaire Hô Chi Minh.
Après l'occupation par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale jusqu'en août 1945, les guérilleros du Viêt Minh, profitant du vide créé par la reddition du Japon, s'emparèrent de la capitale Hanoï. L'empereur Bao Dai, replacé sur le trône par les Japonais, abdiqua pour devenir conseiller suprême du premier gouvernement de la nouvelle République démocratique du Viêt Nam (RDVN), dont l'indépendance fut déclarée à Hanoï le 2 septembre 1945. En 1945, la reconquête de l'Indochine par la France puis l'échec des gouvernements vietnamien et français à s'accorder sur un modus vivendi conduisirent en décembre 1946 à la Première Guerre d'Indochine. La bataille décisive eut lieu au printemps 1954 avec la bataille de Diên Biên Phu. Après un siège de 55 jours, les Français capitulèrent le 7 mai 1954.
Entre temps, lors d'une réunion des quatre « Grands » à Berlin en février 1954, il avait été décidé d'organiser une conférence à Genève à partir du 26 avril, où l'on traiterait de la Corée et de l'Indochine.
Les délégués de la RDVN et de l'État du Viêt Nam y rencontrèrent les délégations de la France, du Royaume-Uni, de l'Union soviétique, des États-Unis, de la République populaire de Chine et des deux États voisins, le Royaume du Laos et le Royaume du Cambodge, afin de discuter du futur de toutes les anciennes possessions françaises en Indochine. La Conférence de Genève prit fin le 21 juillet 1954, par un accord signé entre Pierre Mendès-France et Pham Van Dong, respectivement au nom de la France et du Viêt Nam. À cet accord était également signée une déclaration commune par les neuf participants, sauf par les États-Unis et par l'État du Viêt Nam.
L'indépendance du Laos, du Cambodge et du Viêt Nam était reconnue. Ce dernier étant partagé en deux zones de regroupement militaire des forces armées françaises et vietnamiennes de part et d'autre du 17e parallèle. La réunification du pays pourrait intervenir après des élections générales qui devaient être organisées dans un délai de deux ans (1956), et la constitution d'un gouvernement.
Dès 1955, un nouveau mouvement se développait : le Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (ou Việt Cộng), comptant un certain nombre d'anciens cadres Viêt Minh. Celui-ci s'opposera au régime de la République du Viêt Nam et affrontera les États-Unis lors de l'intervention américaine.
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Le secrétaire à la Défense Robert McNamara et le général Westmoreland s'entretiennent en août 1965 du déroulement des opérations avec un officier de terrain, le général Tee responsable de la province de Đà Nẵng.

Au Sud (l'État du Viêt Nam), sous la pression américaine, la France nommait Ngô Đình Diệm comme chef de gouvernement en juillet 1954 (sous la présidence de l'empereur Bao Dai). Avec le soutien du président américain Eisenhower, son gouvernement refusait les élections générales initialement prévues. De fait, dès août 1955, Ngô Đình Diệm déclarait que son pays ne se considérait lié en aucune façon par les Accords de Genève dont il n'avait pas été signataire. Les États-Unis ajoutaient ne pas reconnaître la RDVN, déclarant également ne pas avoir été signataire des accords. Entre temps, devenu chef d'État après le référendum truqué contre Bao Dai, Ngô Đình Diệm proclamait la naissance de la République du Viêt Nam (RVN) le 24 octobre 1955 et instaurait un régime nationaliste et anticommuniste.
Durant cette même année, les États-Unis mettaient en place à Saigon une mission militaire chargée d'assumer complètement l'organisation et l'entraînement de l'armée de la RVN.
Face à un pouvoir de plus en plus despotique, d'anciens éléments du Viet Minh reprenaient le maquis dans le sud dès la fin de 1955 et des troubles armés étaient déclenchés au centre Viet Nam dans la province de Quang Ngai en 1957.
Début 1958, des formations de maquisards s'emparaient d'un millier d'armes dans la région de Tay Ninh, ce qui permettait d'équiper les premières unités. Ces actions étaient appuyées par la RDVN qui infiltrait au Sud des cadres communistes et livrait du matériel par la piste Hô-Chi-Minh.
En 1959, 15 nouvelles missions militaires étaient mises en place et dans le même temps, on construisait 46 bases aériennes et 11 bases navales. Alors que l'opposition au régime grandissait, une première tentative de coup d'État menée par l'armée échouait en décembre 1959.
En 1960, le nombre des bases américaines s'élevait à 57 et plus de 2 000 opérations de « ratissage » étaient effectuées par les troupes de Diệm conduites par des officiers américains.
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Attentat Viet Cong à Saigon
Le 20 décembre 1960, était créé au Sud, le Front national pour la libération du Sud Viêt Nam (FNL), appelé communément « Viêt Cong » par ses adversaires.
Le 20 janvier 1961, le président Kennedy débutait son mandat et confirmait l'interventionnisme américain en portant à 15 000 hommes l'effectif des conseillers militaires. Il s'agissait d'un terme diplomatique pour désigner des soldats qui encadraient l'armée de Diệm. Cette armée passait dans le même temps de 170 000 à 270 000 hommes. Deux escadrilles de B-26 et deux compagnies d'hélicoptères étaient envoyées au Sud.
Le 4 janvier 1962 étaient signés entre les États-Unis et le gouvernement de Ngô Đình Diệm, des accords dont les principaux points portaient sur la pacification, la démocratisation et la libéralisation.
En février, un accord était conclu entre la RDVN et le Pathet Lao au Laos pour maintenir la piste Hô-Chi-Minh ouverte. Toujours en février, était créé un commandement militaire américain à Saigon : le Military Assistance Command, Vietnam (MACV) sous les ordres du général Paul Harkins. Malgré cette escalade militaire et son intensité opérationnelle (27 000 ratissages et 60 000 sorties aériennes) en 1962, l'activité du FNL ne faiblit pas.
En janvier 1963, la bataille d'Ap Bac, engagement militaire relativement mineur entre le FNL et l'Armée de la RVN (ARVN), voyait les premières pertes américaines parmi les conseillers qui encadraient l'ARVN. Le 12 février débutaient des pressions américaines sur la liberté de l’information. En novembre, on comptait 16 000 conseillers militaires. Le 1e novembre, Ngô Đình Diệm, dictateur impopulaire, subissait un coup d'État militaire autorisé par les Américains. Il était tué le 2 novembre avec son frère Ngô Đình Nhu et une junte militaire fut mise en place, avec à sa tête le général Duong Van Minh.
Le président Kennedy, désirant inaugurer la détente avec Moscou, ordonnait le retrait de 1 000 conseillers américains avant Noël 1963 et de tous les conseillers américains avant la fin de 1965. Le 22 novembre 1963, il était assassiné à Dallas. En 1963, 37 000 opérations de ratissage furent menées.
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#2627 Message par saintluc »

627
12 décembre
Victoire d'Héraclius sur les Perses
L'empereur byzantin Héraclius écrase l'armée perse du souverain Chosroès devant Ninive en Mésopotamie. Il contraint les Perses sassanides à rendre l'Egypte à l'empire byzantin et entre triomphalement dans la capitale sassanide, Ctésiphon. Héraclius ramènera la relique de la vraie croix, volée par les Perses en 614, à Jérusalem.
Voir aussi : Bataille - Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Histoire des Perses - Héraclius - Histoire du Moyen-Âge

1772
12 décembre
Naissance de Bertrand Clauzel
Bertrand Clauzel, Maréchal de France, naît le 12 décembre 1772. Il prend rapidement le chemin d'une carrière militaire qui lui vaudra tous les honneurs, participant à toutes les grandes campagnes napoléoniennes. Obligé de s'exiler avec le retour de la monarchie, pour éviter la condamnation à mort, il revient cependant grâce à l'intervention d'un ami, devient député et participe également à la conquête de l'Algérie. Il meurt le 21 avril 1842.
Voir aussi : Député - Monarchie - Maréchal de France - Clauzel - Conquête de l'Algérie - Histoire des Guerres

1773
12 décembre
Naissance de Robert Surcouf
L'un des plus grands marins français, le corsaire Robert Surcouf, naît à Saint-Malo le 12 décembre 1773. D'abord destiné à rentrer dans les ordres, il préfère s'engager dans la marine dès l'âge de 13 ans. Il se fera rapidement connaître par ses faits d'armes et ses nombreux abordages de navires ennemis. Il fera fortune grâce à ses prises de guerre et à son métier d'armateur. Il meurt d'un cancer le 8 juillet 1827.
Voir aussi : Marine - Corsaire - Marin - Saint-Malo - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1821
12 décembre
Naissance de Gustave Flaubert, écrivain français
Gustave Flaubert étudie tout d'abord le droit. Il rencontre de nombreuses personnalités littéraires et abandonne ses études en 1844. En 1849, il entreprend, avec Maxime du Camp, un voyage en Orient. Il se servira de ses observations durant ce voyage pour alimenter de nombreux écrits. En 1851, il débute l'écriture de "Madame Bovary" et l'achève en 1856. Ce roman de style réaliste fait scandale et un procès est intenté à l'encontre de l'auteur qui est acquitté grâce à ses relations avec l'impératrice. Durant les années suivantes, il écrits de nombreux romans et achève "L'éducation sentimentale". La fin de sa vie est synonyme de tristesse. Il est malade, a des problèmes d'argent et nombre de ses amis meurent. Il décède en 1880.
Voir aussi : Littérature - Voyage - Réalisme - Histoire de l'Art

1897
12 décembre
Publication d'une des premières BD
Le "New York Journal" publie la bande dessinée de l'américain d'origine allemande Rudolph Dirks. "The Katzenjammers Kids" est l'histoire de deux chenapans, Hans et Fritz, et de leur mère, Mama Katzenjammer. Traduite en français sous le nom de "Pim, Pam, Poum", "The Katzenjammers Kids" est considéré comme l'un des plus anciens feuilletons publiés sous forme de bande dessinée.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Dossier histoire de New York - BD - Histoire des Bandes dessinées

1901
12 décembre
Première liaison radio transatlantique
Le physicien italien Guglielmo Marconi réussit à envoyer un message en morse depuis Poldhu, en Cornouailles, jusqu'à Terre-Neuve. Le signal "S" reçu par Percy Wright au Canada, traverse une distance de plus de 3 000 kilomètres au dessus de l'océan Atlantique. Pour ses recherches radiophoniques, Marconi recevra le prix Nobel de physique en 1909.
Voir aussi : Marconi - Histoire des Télécommunications

1917
12 décembre
Accident ferroviaire de Saint-Jean-de-Maurienne
Un train militaire déraille dans la descente de la vallée de la Maurienne (Savoie). Il était rempli de permissionnaires, partis aider l'armée italienne à reprendre les territoires perdus lors de la bataille de Caporetto. L'hôpital militaire de Saint-Jean-de-Maurienne et l'usine de pâtes alimentaires Bozon-Verduraz furent immédiatement réquisitionnés afin de servir de poste de secours et de chapelle ardente. Avec 425 à 700 morts, cet évènement constitue le plus grave accident ferroviaire survenu en France.
Voir aussi : Accident - Train - Saint-Jean-de-Maurienne - Histoire des Guerres

1923
12 décembre
Raymond Radiguet s'éteint
Le jeune écrivain français Raymond Radiguet succombe à une fièvre typhoïde à Paris. Agé de 20 ans, il avait publié au mois de mars son premier livre, "Le diable au corps", qui fut un extraordinaire succès. Son ultime roman, "Le bal du comte d'Orgel", paraîtra à titre posthume en juillet 1924. En 1947, le réalisateur Claude Autant-Lara adaptera "Le diable au corps" au cinéma.
Voir aussi : Décès - Le diable au corps - Radiguet - Histoire des Romans

1925
12 décembre
Début du règne de Reza Pahlavi, chah d'Iran
Le 12 décembre 1925, Reza Pahlavi succède officiellement à Ahmed Shah comme chah d'Iran, mettant ainsi fin au règne de la dynastie Qadjar. Son règne, qui durera plus de quinze ans, est surtout marqué par des réformes d'ordre militaire et le rétablissement de l'autorité dans les régions ayant des velléités d'indépendance. En 1941, les Britanniques le forcent à abdiquer au profit de son fils en raison de ses sympathies envers le régime nazi.
Voir aussi : Abdication - Britanniques - Règne - Histoire de la Politique

1936
12 décembre
Incident de Xi'an
Concentré sur l’effort de guerre contre les communistes, Tchang Kaï-chek ne semble pas prendre la mesure de la menace japonaise. C’est en tout cas ce que pense le jeune dirigeant de la Mandchourie, Zhang Xueliang. Sa région est en effet la cible de l’empire du soleil levant qui s'y est établi depuis 1931. C’est pourquoi il organise à Xi’an l’enlèvement de Tchang Kaï-chek. L’objectif est alors de mettre un terme à la guerre civile et d’imposer un front uni entre nationalistes et communistes. Le dirigeant chinois sera finalement relâché avec des excuses mais respectera l’accord de coopération avec les communistes. La guerre Sino-japonaise débutera moins d’un an plus tard. Quant à Zhang Xueliang, il passera presque toute sa vie en prison.
Voir aussi : Guerre civile - Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Histoire de la Mandchourie - Tchang Kaï-Chek - Histoire du Guomindang - Histoire de la Diplomatie

1939
12 décembre
Décès de Douglas Fairbanks Sr
Douglas Fairbanks, de son vrai nom Douglas Elton Ulman, est né le 23 mai 1883 à Denver dans le Colorado. En 1918, il devient l'acteur le plus populaire du cinéma muet d'Hollywood et adhère un an plus tard au projet indépendant de la société de distribution United Artist, au coté notamment de Charlie Chaplin, Mary Pickford et W. Griffith. Il est décédé à la suite d'une crise cardiaque le 12 décembre 1939.
Voir aussi : Acteur - Hollywood - Histoire de l'Art

1939
12 décembre
Bataille de Tolvajärvi
La bataille de Tolvajärvi a eu lieu le 12 décembre 1939 lors de la guerre d'Hiver, qui oppose l'URSS aux troupes finlandaises. Les Soviétiques cherchent à implanter en Finlande des avant-postes afin de mieux protéger la ville de Leningrad d'éventuelles attaques nazies. Les combats se déroulent aux abords du lac gelé de Ladoga. L'armée finlandaise, conduite par le colonel Paavo Talvela, est mieux préparée au terrain et au climat, et remporte un précieux succès.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de l' URSS - Finlande - Histoire des Guerres

1981
12 décembre
Création de NRJ
Suite à la loi autorisant les radios libres, Jean-Paul Baudecroux crée l’association NRJ, qui deviendra privée en 1983. NRJ est dans les années 1990 une des principales radios commerciales en France et prend la tête des audiences cumulées dans les années 2000, devant RTL. NRJ Group diffuse également les stations Nostalgie, Rire et Chanson et Chérie FM, ainsi que la chaîne de télévision NRJ 12 depuis le lancement de la TNT en France. Il est implanté dans plusieurs pays d’Europe.
Voir aussi : Radio - Histoire de RTL - Histoire de NRJ - Histoire de la Radio

1999
12 décembre
Naufrage de l'"Erika"
A 6 heures du matin, le pétrolier maltais "Erika", affrété pour le compte de la société TotalFina, lance un SOS au sud de Penmarc'h dans le Finistère. A 8 heures, le bateau se casse en deux et commence à libérer 10 000 tonnes de pétrole. Les nappes de fioul souilleront le littoral français du Sud-Finistère jusqu'à la Charente-Maritime. L'épave de l'"Erika" sombrera complètement par 120 mètres de fond le 13 décembre.
Voir aussi : Naufrage - Marée noire - Pétrolier - Histoire de l'Environnement

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2628 Message par saintluc »

La bataille de Tolvajärvi a opposé le 12 décembre 1939 la Finlande à l'Union soviétique. Ce fut la première victoire importante pour les Finlandais au cours de la Guerre d'Hiver.
Après que la Guerre d'Hiver eut éclaté, le 30 novembre 1939, les troupes finlandaises au nord du lac Ladoga amorcèrent une retraite déjà planifiée avant la violente contre-attaque qu’on préparait. On ne croyait pas possible que les Soviétiques déployassent un grand nombre de troupes dans cette région hostile et presque dépourvue de routes, mais les Soviétiques déployèrent une division entière qui progressa le long de la route entre Souoïarvi et Tolvajärvi (maintenant Tolvaïarvi, en Russie). L'avance soviétique constituait une grave menace pour les lignes de communication du IVe Corps finlandais. Pour parer à cette menace, le haut commandement finlandais constitua le « Groupe Talvela » sous les ordres du colonel Paavo Talvela.
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Le colonel finlandais Paavo Talvela durant la bataille
Du côté finlandais, le « Groupe Talvela » composé du 16ème régiment d'infanterie (JR 16) commandé par Aaro Pajari, le « Détachement Räsänen » composé de quatre bataillons distincts, l'ERP 9, l'ERP 10, l'ERP 112 et le PPP 7, ainsi que d'un bataillon du 6e régiment d'artillerie.
Du côté soviétique, la 139e division de fusiliers, commandée par le général Beljajev et composé des 718e, 609e et 364e régiments de carabiniers.
Le plan finlandais était de prendre en tenaille la division soviétique sur les lacs gelés de Hirvasjärvi et de Tolvajärvi (Järvi signifie lac en finnois). L'attaque au Nord sur Hirvasjärvi devait commencer à 8h00 et la seconde après que la première aurait donné des résultats. Par la suite on apporta des changements et les deux attaques furent fixées à 8h00.
Le groupe Nord composé de deux bataillons se heurta rapidement à la résistance des Soviétiques. En fait, il rencontra le 718e régiment soviétique qui se préparait à lancer sa propre offensive contre le flanc finlandais. À midi, les troupes finlandaises se retirèrent sur leurs propres lignes. Bien que cette attaque fut un échec, elle avait empêché le 718e d'attaquer le flanc finlandais, et également d'envoyer des renforts vers le sud.
Alors que le deuxième bataillon du 16e régiment finlandais d'infanterie (II/JR 16) se préparait à attaquer le long de la route, il fut interrompu par une attaque du 609e régiment soviétique. Les Finlandais étaient encore capables d'attaquer après avoir reçu un soutien d'artillerie. L'attaque finlandaise continua en direction d'un hôtel situé sur un isthme étroit entre les deux lacs. Pajari décida d'engager ses réserves dans une attaque en tenailles contre les troupes soviétiques autour de l'hôtel. Finalement, l'hôtel fut capturé et on y trouva le commandant du régiment soviétique, mort, avec tous les papiers du régiment.
Les Finlandais se retirèrent en arrière sur les lacs pour la nuit. Dans la matinée, le colonel Talvela exigea une nouvelle attaque et la 139e division fut repoussée avant d'être détruite (20-22 décembre) aux environs d'Ägläjärvi (aujourd'hui, Yaglyayarvi, à environ 20 km de Tolvajärvi). Un contact fut également établi avec la 75e division soviétique qui avait été envoyé en renfort.
Les pertes finlandaises dépassèrent 100 morts et 250 blessés. On estime les pertes soviétiques à plus de 1 000 morts sans compter de nombreux équipements : les canons de deux batteries d'artillerie, des fusils AT, une vingtaine de chars (des T-26 par exemple) ainsi que 60 mitrailleuses. La bataille fut pour les Finlandais une victoire offensive importante et renforça considérablement le moral de toute l'armée finlandaise.
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#2629 Message par saintluc »

1294
13 décembre
Le pape Célestin V démissionne
Ecrasé par le poids des responsabilités et se sentant incapable de résister aux pressions du roi de France Philippe IV le Bel, Célestin V abdique cinq mois à peine après son élection à Rome. La démission de cet ancien ermite bénédictin de 80 ans sera longtemps appellée "Le grand refus".
Voir aussi : Pape - Abdication - Philippe IV le Bel - Histoire de la Chrétienté

1404
13 décembre
Accession de Guillaume IV de Bavière au titre de comte de Hainaut
A la mort de son père, Albert Ier, Guillaume de Wittelsbach (1365-1417) devient Guillaume IV de Hainaut mais lui succède également en tant que duc de Bavière-Straubing et comte de Hollande et de Zélande. A peine intronisé, il dut lutter contre les seigneurs d'Arkel, qui se révoltèrent pour mettre la main sur le Hainaut. Il s'allia notamment aux Bourguignons de Jean sans Peur dans le conflit avec les Armagnacs de Louis d'Orléans (1407).
Voir aussi : Jean sans Peur - Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Albert Ier - Louis d'Orléans - Histoire de la Politique

1408
13 décembre
Refondation de l'ancien Ordre du dragon
L'empereur germanique Sigismond du Luxembourg (1368-1437) publie, durant son règne en Hongrie, la charte de l'Ordre du dragon, afin de protéger la famille royale des avancées ottomanes. Réactivant les préceptes de la « défense de la croix », et se proclamant Primus inter pares, il réunit autour de lui vingt-quatre dépositaires des grandes familles de la noblesse et des baronnies de l'Empire, dont Alphonse d'Aragon, Stefan Lazarevi? de Serbie, Christophe III du Danemark ou Ladislas II de Hongrie.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Royaume de hongrie - Invasions ottomanes - Histoire de la Politique

1521
13 décembre
Décès du roi de Portugal Manuel Ier
Le 13 décembre 1521, le roi de Portugal et des Algarves Manuel Ier d'Aviz meurt à Lisbonne. Fils du prince Ferdinand de Portugal et de Béatrice de Portugal, Manuel Ier succède au roi Jean II en 1495. Celui qui sera surnommé « le Grand » ou « le Fortuné » aura durant son règne, largement contribué aux découvertes portugaises, emmenées notamment par Vasco de Gama. Son fils Jean III lui succèdera jusqu'en 1557.
Voir aussi : Jean III - Le grand - Histoire de la Politique

1545
13 décembre
Ouverture du Concile de Trente
Convoqué en Italie par le pape Paul III, le Concile de Trente a pour objectif de définir la doctrine et la discipline de l'église catholique romaine face aux progrès de la réforme protestante. Dès le début de la réunion, deux tendances s'affrontent : celle de Charles Quint qui souhaite la réforme disciplinaire et celle de du pape qui veut en premier lieu examiner les questions dogmatiques. Ce 19ème concile oecuménique se terminera dix-huit ans plus tard, en 1563, après une révision des institutions ecclésiastiques.
Voir aussi : Pape - Charles Quint - Paul III - Histoire du Concile de Trente - Histoire de la Chrétienté

1553
13 décembre
La venue au monde d'Henri IV
Né Henri de Bourbon, le 13 décembre 1553 à Pau, Henri IV est couronné roi de France en 1589. Il le restera jusqu'au 14 mai 1610, date de son décès. C'est le premier souverain issu de la branche des Bourbon. Il devra, pour monter sur le trône, se convertir au catholicisme. Il signera l'édit de Nantes, qui tolère le protestantisme. Henri IV mettra ainsi fin à vingt ans de guerres de Religion.
Voir aussi : Roi - Henri IV - Bourbon - édit de Nantes - Souverain - Histoire de la Politique

1570
13 décembre
Signature du traité de Stettin
La signature du traité de Stettin, le 13 décembre 1570, met fin à la guerre des Sept Ans, opposant la Suède à la coalition du Danemark, de la Pologne et de Lubeck. La Suède rachète la forteresse d'Elfsborg et obtient des territoires en Estonie mais perd les îles de Gotland et Osel. Le Danemark renonce au trône de Suède mais sa souveraineté est reconnue sur les provinces de Blekinge, Halland et Skane.
Voir aussi : Traité - Suède - Danemark - Guerre des Sept ans - Histoire des Traités

1577
13 décembre
Deuxième expédition maritime circumterrestre par Francis Drake
Francis Drake est dans un premier temps un esclavagiste et un corsaire œuvrant dans les Caraïbes. Son esprit guerrier et ses talents de marin le font remarquer et il est le premier à recevoir l'approbation d'Elisabeth Ire pour tenter un voyage autour du monde. Son expédition se compose du Pélican, renommé en route le Golden Hind, de l'Elizabeth, du Christopher, du Swan et du Benedict. Les navires s'élancent le 13 décembre 1577 de Plymouth pour trois années.
Voir aussi : Expédition - Britannique - Elisabeth Ière - Francis Drake - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1669
13 décembre
Première de "Britannicus"
La tragédie romaine de Racine est présentée pour la première fois à la Comédie Française. Le rival de Racine, Corneille, est présent dans la salle. Il fera l'éloge de la pièce à l'Académie quelques jours plus tard mais omettra de mentionner le nom de son auteur, ce qui provoquera une querelle entre les deux hommes. Bien que jouée 1 258 fois (jusqu'en septembre 1680), "Britannicus" n'aura qu'un succès mitigé, notamment à cause des partisans de Corneille qui monteront une cabale contre la pièce de Racine.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Pièce - Racine - Histoire du Théâtre

1739
13 décembre
Défaite française à Borgo
Indifférentes au sort de la Corse lors de ses premières années de rébellion, les grandes puissances européennes s’intéressent de plus en plus à cette petite île qui pourrait être une base navale stratégique. La France, qui a signé en 1737 la convention de Versailles avec Gênes, respecte ses engagements en intervenant en Corse suite à une demande génoise. Cependant, elle est défaite par les insurgés à Borgo.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire de Gênes - Histoire des Guerres

1793
13 décembre
L'armée vendéenne décimée au Mans
Après un échec une semaine plus tôt à Angers, l’armé vendéenne se dirige vers Le Mans. Forte de sa victoire à Angers, l’armée républicaine fait converger une partie de ses troupes, bien supérieures en nombre, vers la cité mancelle. L’affrontement s’avère très violent et se conclut par une victoire républicaine. Les Blancs sont décimés : la moitié de leurs hommes seulement survivent à la bataille et s’orientent finalement vers le sud, pour retraverser la Loire. Après quelques victoires, notamment à Laval, la virée de Galerne est un cuisant échec pour l’armée catholique et royale.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Le Mans - Virée de Galerne - Angers - Histoire de la Révolution

1799
13 décembre
Naissance du Consulat
Le texte définitif de la nouvelle Constitution, dite Constitution de l'an VIII, est promulgué. Rédigée par Daunou, elle affaiblit le pouvoir législatif et renforce le pouvoir exécutif qui sera détenu par trois consuls nommés par le Sénat pour une période de 10 ans. Bonaparte, Cambacérès et Lebrun sont élus consuls, mais seul Bonaparte détiendra la réalité du pouvoir. En instaurant le "Consulat", la Constitution de l'an VIII met un terme définitif à la Révolution.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Histoire du Consulat - Histoire de la Révolution

1839
13 décembre
Christian VIII monte sur le trône de Danemark
A la mort de Frédéric VI, Christian VIII devient roi du Danemark, le 13 décembre 1839. Il conserve un système absolutiste tout en développant la culture et les arts, mais s'oppose formellement au principe de monarchie constitutionnelle. Il tente de renforcer son autorité sur les duchés du Schleswig et du Holstein en imposant le danois comme langue officielle, pour contrer l'influence de la Prusse. Il meurt en 1848.
Voir aussi : Roi - Danemark - Christian VIII - Histoire des Sacres

1862
13 décembre
Bataille de Fredericksburg
La bataille de Fredericksburg voit s'affronter l'armée du Potomac, dirigée par le général nordiste Ambrose Burnside, et l'armée sudiste de Robert Lee pendant la guerre Sécession. Cette bataille voit Ambrose Burnside remplacer Mc Cellan à la tête de l'armée de l'Union. Malgré sa large supériorité numérique, l'armée nordiste subit une cuisante défaite, avec près de 13 000 blessés et tués contre seulement 500 du côté des troupes de Robert Lee.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire des Guerres

1887
13 décembre
Expédition de secours à Emin Pasha
Emin Pasha, de son nom Edouard Schnitzer, gouverneur de la province égyptienne du Soudan, l'Equatoria, est en danger, depuis qu'en 1885, les maddhistes se sont emparés du pouvoir à Karthoum. Une expédition privée britannique est organisée par Stanley pour lui venir en secours. L'expédition traverse l'Afrique intérieure durant trois ans et cause des pertes humaines considérables. Elle atteint le 13 décembre 1786 le lac Albert avec succès, tout en restant la dernière expédition de ce genre en Afrique.
Voir aussi : Expédition - Soudan - Emin Pasha - Stanley - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1918
13 décembre
Un président américain en France
Parti le 4 décembre de Etats-Unis, le président américain Woodrow Wilson arrive à Brest dans la nuit à bord du "George Washington". Accompagné de son épouse, il doit se rendre à Paris pour la conférence de paix qui se tiendra la 18 janvier 1919. Wilson est le premier chef d'état américain à effectuer un voyage officiel en France.
Voir aussi : Histoire de Paris - Wilson - Diplomatie - Histoire de la Diplomatie

1920
13 décembre
Création de l'entreprise Haribo
Hans Riegel crée une petite entreprise de bonbon qu’il nomme Haribo, reprenant ainsi les deux premières lettres de son prénom, de son nom et de sa ville, à savoir Bonn. Avec l’invention de « l’ours dansant » en 1922, l’entreprise prend de l’ampleur et croît de plus en plus vite. A la veille de la guerre, elle emploiera 400 personnes.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation

1928
13 décembre
Première de "Un américain à Paris"
La pièce de George Gershwin est présentée pour la première fois au Carnegie Hall de New York devant 2 800 spectateurs. "An American in Paris" a été écrit lors d'un long séjour de Gershwin à Paris. La pièce sera adaptée au cinéma par Vicente Minelli en 1951 avec, dans le rôle de Jerry Mulligan, Gene Kelly qui participera à toute la création chorégraphique. Son interprétation lui vaudra un oscar et il restera internationalement célèbre avec la chanson "Singin' in the rain".
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Gershwin - Histoire de la Musique classique

1937
13 décembre
Massacre de Nankin
Quelques mois seulement après le début de la guerre Sino-japonaise, les troupes de l’empereur Hirohito entrent dans la ville de Nankin, siège du gouvernement nationaliste. Mais Tchang Kaï-chek et sa famille ont quitté les lieux le 8 décembre. L’armée japonaise commence alors un des massacres les plus terribles de la Seconde Guerre mondiale. Environ 20 000 viols sont commis sur des femmes de tout âge tandis que 150 000 à 300 000 personnes sont tuées ou mutilées en l’espace de six semaines. La reconnaissance de ces massacres, minimisés par le Japon, restera un point de mésentente entre les deux pays au début du XXIème siècle.
Voir aussi : Massacre - Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Histoire de Nankin - Histoire du Guomindang - Deuxième guerre Sino-japonaise - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1939
13 décembre
Bataille de Rio de la Plata
Le 13 décembre 1939 a lieu le premier combat naval de la Seconde Guerre mondiale : la bataille du Rio de la Plata. Le cuirassé allemand, l'Admiral Graf Spee, qui n'a de cesse d'attaquer les bateaux marchands anglais dans l'Atlantique, est alors pourchassé par trois navires britanniques. Les dégâts sont considérables de chaque côté et le navire allemand se réfugie dans le Rio de la Plata, à Montevideo, pour tenter de réparer. Acculé, le commandant nazi Langsdorrf saborde son navire.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Allemagne - Seconde guerre mondiale - Uruguay - Histoire des Guerres

1940
13 décembre
Pétain renvoie Laval
Pierre Laval est démis de ses fonctions de vice-président du Conseil par le général Pétain qui lui assène : "Vous n'avez plus ma confiance". Pierre-Etienne Flandin le remplace. Accusé d'être trop impliqué avec l'Allemagne, Laval est arrêté par le général de La Laurencie et assigné à résidence. Cette arrestation rend Hitler furieux. Le Führer fait libérer Laval le 17. Ce dernier reviendra sur la scène politique française en avril 1942 pour consolider la politique de collaboration.
Voir aussi : Collaboration - Histoire de la Politique

1944
13 décembre
Décès de Vassily Kandinsky
Peintre russe et théoricien de l'art, Vassily Kandinsky est né à Moscou le 4 décembre 1866. Premier peintre abstrait, il est considéré comme un des plus grands artistes du XXe siècle, avec notamment Picasso et Matisse. Kandinsky a entrepris des études de peinture à l'âge de 30 ans et est notamment connu pour avoir enseigné au Bauhaus de 1922 à 1933. Exilé en France, il est décédé à Neuilly-sur-Seine le 13 décembre 1944.
Voir aussi : Abstraction - Vassily Kandinsky - Histoire de l'Art

1981
13 décembre
Etat de guerre en Pologne
Le général Jaruzelski, chef de l'état polonais et chef du parti communiste, proclame l'état de guerre en Pologne. Un conseil militaire prend les commandes du gouvernement. 6 000 syndicalistes et opposants au régime communiste sont arrêtés. Le syndicat ouvrier "Solidarnosc" est dissous et son leader, Lech Walesa, arrêté. Ce coup de force de Jaruzelski participe à l'isolement de la Pologne de la scène internationale. .
Voir aussi : Syndicat - Grève - Lech Walesa - Histoire de la Guerre froide

1999
13 décembre
Processus de Matignon
Un an après l’assassinat du préfet Erignac et quelques mois après l’affaire des paillotes, le Premier ministre Lionel Jospin reçoit à Matignon l’ensemble des élus corses, y compris les nationalistes. Cette réunion a pour but de sortir la Corse d’une situation chaotique. Elle aboutit au Processus de Matignon qui prévoit notamment l’enseignement du Corse dans les écoles, des mesures économiques spécifiques et des transferts de compétence à l’Assemblée de Corse. Le transfert de compétences législatives sera par contre annulé par le Conseil constitutionnel, saisi par l’opposition. Le processus de Matignon sera promulgué le 22 janvier 2002.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Jospin - Histoire de la Politique

2007
13 décembre
Traité de Lisbonne
Le traité de Lisbonne est signé par les 27 pays de l’Union Européenne. Suite aux référendums français et néerlandais, la Constitution européenne a été remaniée pour former un nouveau traité moins ambitieux. Il permet de moderniser les traités de Rome et de Maastricht pour un meilleur fonctionnement de l’Union. Contrairement à la constitution, aucun pays ne prévoit de référendum pour le ratifier.
Voir aussi : Histoire de Lisbonne - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire de la Construction européenne

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2630 Message par saintluc »

La bataille du Mans est une bataille de la guerre de Vendée. Elle vit la déroute des forces vendéennes par les troupes républicaines lors de la Virée de Galerne.
Victorieuse à La Flèche après avoir échoué à Angers à franchir la Loire, l'armée vendéenne, désemparée et toujours harcelée par la cavalerie républicaine, poursuivit sa marche en direction du Mans. Ses effectifs étaient considérablement réduits : l'armée catholique et royale, forte de moins de 20 000 hommes traînait toujours avec elle des milliers de blessés, de femmes et d'enfants. Sur les 80 000 personnes du début de la virée de Galerne, les Vendéens n'étaient plus que 40 000. Souffrants de la famine et du froid, ravagés par une épidémie de dysenterie à caractère gangréneux, du typhus et la fièvre putride, ils cherchaient essentiellement à se procurer des vivres.
Après avoir dispersé 4 000 républicains en une demi-heure à Pontlieu, les Vendéens, démoralisés et ayant perdu une bonne part de leur armement, s'emparèrent cependant du Mans le 10 décembre, à 4 heures de l'après-midi. Ils se répandirent ensuite dans la ville et parvinrent à trouver tout le ravitaillement nécessaire, vivres et vêtements. Cependant le moral restait bas, la maladie continuait de faire des ravages et les soldats, trop affaiblis et s'occupant des familles, ne pouvaient plus mettre la ville en état de défense, alors que l'armée républicaine, réorganisée depuis la déroute de Dol, se préparait au massacre.
Le 12 décembre, au petit matin, l'avant-garde républicaine commandée par Westermann et Muller fit son apparition devant Le Mans. Henri de La Rochejaquelein, secondé par Talmont, rassembla alors 3 000 hommes, essentiellement des chouans, et se porta à la rencontre des Républicains. Il réussit à leur tendre une embuscade dans un bois situé près de la ville. Les cavaliers de Westermann, surpris, durent battre en retraite, tandis que la division Muller paniquait dès les premiers coups de fusils. Les républicains étaient sur le point d'être écrasés lorsque la division du général Jacques Delaistre de Tilly, de l'Armée des côtes de Cherbourg arriva en renfort sur le champ de bataille. Cédant à leur tour à la panique, les Vendéens prirent la fuite et se refugièrent à l'intérieur du Mans. La Rochejaquelein tenta alors de rassembler ses hommes, mais ses forces étaient dispersées; la plupart des Vendéens ne s'étaient même pas rendu compte que les Républicains étaient si près.
Peu de temps après le général en chef des républicains François-Séverin Marceau-Desgraviers, arriva à son tour sur les lieux de la bataille et fit rassembler toutes ses troupes à Cérans-Foulletourte. Il était suivi de Kléber et des troupes de l'armée de Mayence dont l'arrivée était prévu d'ici les prochaines heures. Marceau voulait attendre l'arrivée de ces troupes avant de passer à l'attaque décisive mais Westermann ne voulut rien entendre et lança ses troupes à l'assaut, Marceau dut suivre.
L'armée républicaine entra dans Le Mans à la tombée de la nuit, emportant d'assaut toutes les barricades qu'ils rencontrèrent. Les Vendéens étaient totalement désorganisés, le chaos régnait dans la ville où pendant toute la nuit des combats de rue acharnés furent livrés.
Toussaint du Breil de Pontbriand écrivit dans ses mémoires d'après des témoignages recueillis:
« Rien ne peut égaler la confusion et le désordre qui régnaient dans la ville, les rues étaient remplies de canons, caissons, voitures, équipages de tout espèce, qui encombraient l'armée. Une multitude de femmes et d'enfants cherchaient leurs parents et interrogeaient des gens qui ne leur répondaient qu'en les interrogeant eux-mêmes. On ne pouvait même réussir à se faire indiquer la route de Laval. Les hommes, les chevaux morts, remplissaient les rues, et on ne marchait que sur des cadavres, les cris des blessés, placés sur des voitures ou dans les maisons, comblaient la mesure de cette scène d'horreur. »
La Rochejaquelein, constatant que tout était perdu, ne songeait désormais plus qu'à protéger la retraite des survivants en direction de la route de Laval, la seule libre, en passant par la porte Dorée et le pont sur la Sarthe. Les Vendéens déployèrent 14 canons à la sortie de la ville, ils parvinrent à couvrir la retraite des fuyards et tenir les Républicains en respect.
Cependant, des milliers de Vendéens, non-combattants pour la plupart, étaient encore bloqués à l'intérieur de la ville retranchés dans des maisons. Des groupes de soldats vendéens formaient encore des îlots de résistance éparpillés dans la ville. Ceux-ci offrirent une longue résistance et parvinrent à tenir jusqu'au point du jour. Néanmoins, ils finirent par être tous détruits par l'artillerie républicaine du général François Carpentier, les canons ouvrirent le feu sur les bâtiments d'où partaient des tirs et écrasèrent les familles Vendéennes sous les décombres.
La bataille tourna ensuite au massacre ; les blessés, les femmes et les enfants qui s'étaient réfugiés dans les maisons en furent délogés et massacrés par les soldats républicains. Marceau put sauver des milliers de prisonniers, mais ils ne put empêcher le massacre. À ce moment, Kléber arriva en renfort avec ses troupes, mais la bataille était finie. Il tenta lui aussi de s'opposer au massacre, mais en vain. Dans ses mémoires il écrivit:
« On ne saurait se figurer l'horrible carnage qui se fit ce jour-là, sans parler du grand nombre de prisonniers de tout sexe, de tout âge et de tout état qui tombèrent en notre pouvoir. »
Certains Vendéens qui avaient réussi à sortir de la cité furent reconduits dans celle-ci et livrés à la vindicte, tandis que d'autres étaient sauvés par l'intervention de protecteurs, comme la propre mère du général François Roch Ledru des Essarts. De son côté, Westermann rassembla ses hussards et, suivi des régiments d'Armagnac et d'Aunis, se lança à la poursuite des Vendéens. Tous les traînards que cette troupe rencontra furent massacrés, la plupart par des paysans sarthois, cependant le gros de l'armée vendéenne, réduit de moitié, parvint à gagner Laval le 14 décembre. Les cavaliers républicains, n'osant pénétrer dans les faubourgs, firent demi-tour.
Quelques heures après la bataille, Benaben fit un long récit de la bataille dans une longue lettre écrite à Jean-Antoine Vial, procureur syndic du Maine et Loire. Les corps des victimes furent ensevelies dans des charniers.
Image
Si les différents récits des témoins de la bataille s'accordent pour décrire l'ampleur du massacre, les estimations du nombre de tués divergent. D'après les divers témoignages, entre 10 000 et 20 000 Vendéens sont tués tant par les combats que par les massacres, dont 2 000 à 5 000 à l'intérieur de la ville, les autres dans les campagnes.
Le 13 décembre, quelques heures après la fin de la bataille, les citoyens Piau et Dupuis, dans leur rapport à Rochelle, correspondant du comité de Saint-Calais, écrivent qu'ils n'ont aperçu que des cadavres depuis Pontlieue jusqu'à la place des halles, tant hommes que femmes, que les nombre des morts vendéens est de 6 000, ils ajoutent cependant qu'au moment où ils écrivent leur rapport, des voitures ramènent encore au Mans des blessés et des malades qui vont être fusillés. Les citoyens Barré et Boulfard, évoquent également une perte de 6 000 hommes pour les Vendéens. Dans un rapport à leur commune, deux citoyens de Mamers, écrivent que les Vendéens ont perdus 4 000 hommes, depuis Pontlieue jusqu'à la Croix-d'Or.
Le 14 décembre, lendemain du combat, le sans-culotte Blavette, autre correspondant de Saint-Calais écrit avoir compté 600 cadavres dans les rues du Mans qu'il a parcouru, il estime le nombre total des morts vendéens à 4 000 hommes « tués en combattant ou fusillés après le combats. » Le même jour, Legrand, commissaire du comité de Saint-Calais parcourt le Mans et ses environs, il estime le nombre des morts vendéens de 12 000 à 15 000 hommes, tant dans la ville que dans les campagnes.
Le 14 également, le correspondant de Saint-Maixent écrit que les rebelles ont laissé 9 000 à 10 000 morts depuis Le Mans jusqu'à Coulans. Le lendemain, il ajoute que 500 prisonniers vont être fusillés et que sur la route de Laval, à trois lieues au delà du Mans, « il y avait une plus grande quantité de cadavres que dans Le Mans même. » Deux jours plus tard, un courrier envoyé depuis Vibraye au administrateurs de Mondoubleau évoquait également une perte de 9 000 à 10 000 hommes chez les brigands, tant au Mans que dans les campagnes.
Le 16 décembre, Lebreton, correspondant de Mondoubleau, écrit que de Pontlieue jusqu'au bois de Pannetières, les rebelles ont laissé 6 000 morts, de « l'un et l'autre sexe. » Le 19 décembre, le représentant Garnier de Saintes va jusqu'à évoquer, une perte de 18 000 hommes pour les Vendéens, cependant depuis la bataille de Pontlieue il se trouve à Alençon et n'est pas témoin de la bataille.
Du côté des Royalistes, Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein, veuve du général Lescure, écrit dans ses mémoires que 15 000 personnes périrent dans la déroute du Mans; « Ce ne fut pas au combat qu'il en mourut le plus; beaucoup furent écrasés dans les rues du Mans ; d'autres, blessés et malade, restèrent dans les maisons, et furent massacrés ; il en mourut dans les fossés et dans les champs voisins de la route. » Pour Toussaint du Breil de Pontbriand, les combats et les massacres dont plus de 20 000 victimes, celui-ci écrit dans ses mémoires d'après les témoignages du chef chouan Aimé Picquet du Boisguy, lequel combat dans les rues du Mans jusqu'à 9 heures du soir; « Les Républicains massacrèrent de sang-froid les femmes, les enfants, les blessés et les prisonniers, dont le nombre excédait vingt mille, et la ville, après ces exécutions, fut plongée dans un horrible silence. »
D'après le commissaire Maignan, 2 300 Vendéens sont tués à l'intérieur de la ville tandis que les pertes républicaines s'élèvent à environ 100 tués et au moins 400 blessés. Dans son rapport, le général François-Séverin Marceau-Desgraviers déclare que les pertes de ses troupes sont de 30 morts et 150 blessés. De leur côté, les administrateurs républicains de la Sarthe, évaluent le nombre de morts vendéens à 5 000 à l'intérieur de la ville du Mans, et à 10 000 sur la route du Mans à Laval. Le représentant en mission Benaben écrit même que les paysans Sarthois y tuèrent un plus grand nombre d'hommes que les soldats républicains.
En 2009-2010, neuf charniers contenant les corps d'environ 200 victimes ont été découverts place des Jacobins, dans la ville du Mans.
Pour Jean-Clément Martin, au moins 10 000 personnes ont été tués dans les combats et la répression. Pour André Lévy, 2 500 personnes au moins, sont enterrées sur la place des Jacobins, près de l'hôtel-Dieu, et à Pontlieue. L'Inrap, suite à la découverte de plusieurs charniers place des Jacobins, situe le nombre de victime entre 2 000 et 5 0004.
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#2631 Message par saintluc »

557
14 décembre
Constantinople touchée par un séisme
Constantinople est frappée par un tremblement de terre. Néanmoins l’intensité de ce dernier ne suffit pas à la détruire. En effet, les témoignages de religieux évoquent un séisme qui les a finalement épargné, élément qui reste dans la mémoire orthodoxe de la ville. Toutefois, si l’Eglise Sainte-Sophie, consacrée seulement vingt ans plus tôt, n’a pas été rasée, elle est sérieusement endommagée : son dôme s’effondrera un an plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire de Constantinople - Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles

1417
14 décembre
Mort en martyr du Lollard John Oldcastle
A St Giles-in-the-Fields (Londres) a lieu l'exécution du chef et martyr lollard John Oldcastle, condamné pour hérésie à être pendu puis brûlé. Partisan du réformateur John Wyclif, lequel prôna un strict « retour à la pauvreté », et malgré les tentatives de son ami Henry V pour le raisonner, le baron Cobham (par sa femme) refusa d'embrasser l'« Eglise mère ». Excommunié et arrêté une première fois en 1413 – il parvint alors à s'enfuir de la Tour de Londres –, il servit de modèle au Falstaff de Shakespeare.
Voir aussi : Henry v - John wyclif - Excommunication - église catholique - Tour de londres - Histoire des Affaires religieuses

1591
14 décembre
Mort de saint Jean de la Croix
Mort au couvent d' Úbeda (Andalousie), de saint Jean de la Croix (né Juan de Yepes en 1542 à Fontiveros, en Vielle-Castille), Carme, poète et mystique espagnol. Issu d'une famille aristocratique, il se destina à une vocation de Chartreux, s'engageant dans les pas de sainte Thérèse d'Ávila (1515-1582), qu'il rencontra en 1587, à réformer les carmels espagnols, il participa ainsi à la fondation de l'ordre apostolique et contemplatif des Carmes déchaussés. Emprisonné à Tolède en 1577 - il s'évada l'année suivante - il en profita pour s'adonner à la poésie, œuvres dont il tira quatre traités mystiques (La montée du mont Carmel, La nuit obscure…). Il fut béatifié en 1675 par le pape Clément X puis canonisé par Benoît XII en 1726.
Voir aussi : Benoît xii - Thérèse d'avila - Histoire de la Chrétienté

1702
14 décembre
Vengeance des 47 rônin
Les 47 vassaux du daimyo Asano Naganori assaillent la résidence de Kira Yoshinaka, le maître de cérémonie du shogun, et le décapitent. Par ce geste, les rônin, "samouraïs sans maître", veulent venger la mort de leur maître, condamné à se suicider par seppuku pour avoir dégainé son sabre dans le palais, deux ans auparavant. En accomplissant leur vengeance, les 47 rônin ont respecté le code des samouraïs et sont élevés au rang de héros nationaux. Les autorités leur permettront de se suicider à leur tour selon la tradition. Terasaka Kichiemon sera le seul rônin à rester en vie pour accomplir les offrandes rituelles aux esprits des condamnés. Les 47 rônin seront enterrés au temple de Sengakuji. Leur histoire nourrira pendant plusieurs siècles la culture et les arts du Japon.
Voir aussi : Shogun - Samouraï - Dossier histoire des 47 rônin - Seppuku - Histoire de la Renaissance

1745
14 décembre
Bataille de Kesselsdorf
Les armées prussiennes commandées par le prince Léopold de Anhalt-Dessau tentent de neutraliser les Saxons à l'ouest de Dresde. Ils finissent par les rattraper le 15 décembre, alors que les Saxons viennent de recevoir le soutien du contingent autrichien du général Grunne. L'offensive durera moins de deux heures, durant lesquelles 5 100 Prusses et 7 000 à 10 000 Austro-Saxons succomberont. Le même jour, les Saxes proposeront aux Prusses de signer une paix.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Prusse - Saxe - Autrichien - Histoire des Guerres

1748
14 décembre
Naissance de Louis-François de Bausset
Louis-François de Bausset naît à Pondichéry. Il débarque très jeune en France où il entre au séminaire de Saint-Sulpice. En 1770, il devient député à l'assemblée du clergé puis grand-vicaire de Mgr de Boisgelin, archevêque d'Aix. Incarcéré durant la Terreur, il se retira ensuite à Villemoisson pour se consacrer aux lettres. Ses ouvrages connurent un grand succès et le firent entrer en 1816 à l'Académie française. Il fut également un temps président du conseil royal de l'Instruction publique. En 1817, il devint cardinal avant de décéder à Paris sept ans plus tard.
Voir aussi : Naissance - Histoire de l'Académie Française - Cardinal - Histoire de la Chrétienté

1788
14 décembre
Début du règne de Charles IV d'Espagne
Charles IV d'Espagne démarre son règne le 14 décembre 1788, succédant à son père décédé, Charles III. Réformiste et expérimenté, le souverain espagnol nomme le comte de Floridablanca premier ministre. Ce dernier choisit un type de gouvernance calqué sur le mode du despotisme éclairé. L'occupation française et le soulèvement d'Aranjuez obligent, en 1808, Charles IV à abdiquer en faveur de son fils. Charles IV est contraint à l'exil et meurt en 1814.
Voir aussi : Espagne - Exil - Charles IV - Histoire de la Politique

1799
14 décembre
Décès de George Washington, premier président des États-Unis
George Washington participe tout d'abord à la guerre de Sept ans avant de prendre part à la Révolution américaine en devenant chef d'état-major de l'armée continentale. Il contribue grandement à la victoire américaine. Il aide également à la rédaction de la constitution et c'est lui qui est élu comme premier président américain. Il est au pouvoir durant deux mandats. II se retire du pouvoir en 1797 et meurt d'une infection bactérienne en 1799.
Voir aussi : Président - Guerre de Sept Ans - élections - Révolution américaine - Histoire des Décès

1821
14 décembre
Le comte de Villèle arrive à la tête du gouvernement
Le comte Villèle, représentant des Ultras, est nommé à la tête du gouvernement. Son association avec une chambre qui lui est largement favorable et le pouvoir déclinant de Louis XVIII dû à son état de santé permettront la mise en place d’une politique particulièrement réactionnaire. Ainsi l’Etat donne son soutien à l'Église, finance ses missions et lui donne les rennes de l’enseignement tandis que la liberté de la presse disparaît. Alors que les cinq dernières années s’étaient déroulées sans troubles, les premiers soulèvements se produisent dans Paris et quelques grandes villes entre 1820 et 1822. Mais ils ne bénéficient pas d’un véritable soutien populaire.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Ultraroyalistes - Histoire de la Liberté de la presse - Histoire de la Politique

1824
14 décembre
Pierre Puvis de Chavannes, peintre français.
Pierre Cécile Puvis de Chavannes fait plusieurs voyages en Italie tout en étudiant aux côtés de peintres de renom. Il est tout d'abord refusé par le Salon avant de rencontrer le succès dans les années 1860. Sa femme, la princesse Marie Cantacuzène, est pour lui une grande source d'inspiration. Il fait également de nombreux décors muraux qui deviennent très populaires et sont très étudiés. En 1890, il fonde la Société nationale des beaux-arts avec Jean-Louis-Ernest Meissonier et Auguste Rodin dont il devient président. Par la suite, il tombe malade et meurt le 24 octobre 1898.
Voir aussi : Italie - Peinture - Histoire de la Peinture

1825
14 décembre
Révolte des Décembristes, groupe de jeunes officiers et aristocrates russeS
Le 14 décembre 1825, Serge Troubetzkoï mène 3 000 soldats sur la place du Sénat de la ville de Saint-Pétersbourg. Il tente alors de faire un coup d'état afin de mettre en place une constitution dans le pays. La mauvaise organisation fait échouer ses plans et le grand-duc Nicolas décide de réprimer ce soulèvement et donne à l'armée l'ordre de charger contre la foule. Le bilan se monte à 70 morts. De nombreux décembristes seront condamnés à mort ou exilés.
Voir aussi : Russie - Coup d'état - Répression - Saint-Pétersbourg - Histoire de la Politique

1837
14 décembre
Bataille de Saint-Eustache.
La bataille de Saint-Eustache s'est déroulée le 14 décembre 1837 dans la ville du même nom, au Québec.
Elle a lieu durant la Rébellion du Bas-Canada de 1837 à 1838.
Elle oppose ainsi les Britnanniques commandés par John Colborne, aux patriotes du Bas-Canada, dirigés par Jean-Olivier Chénier.
Les troupes anglaises sont composées d'environ 1 200 hommes et de 200 volontaires. Quant aux patriotes, ils s'appuient sur 200 miliciens prêts à se battre.
Ne faisant pas le poids, les patriotes se replient dans les différents bâtiments de la ville, et se font bombarder jusqu'à ce que mort s'en suive.
A la fin de la bataille, ce sont les Britanniques qui gagnent.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1895
14 décembre
Naissance de Paul Eluard
Paul Eluard, alias Eugène Emile Paul Grindel, est né le 14 décembre 1895. Il adhère au dadaïsme au coté de son ami André Breton, avant que les deux ne constituent les bases du surréalisme. Il s'inscrit, en tant que citoyen, au sein du parti communiste français. La guerre civile espagnole le rapproche de Picasso pour qui il voue une réelle admiration. Après la Seconde Guerre mondiale, il s'engage pour la paix et meurt en 1952.
Voir aussi : Histoire du Communisme - Histoire du Surréalisme - Picasso - André Breton - Paul Eluard - Histoire de l'Art

1895
14 décembre
Naissance de George VI
Second fils du roi britannique George V, George VI hérite du trône suite à l'abdication, en 1936, de son ainé Edouard VII, qui favorise sa vie privée au coté de la controversée Wallis Simpson. Né le 14 décembre 1895, il devient le troisième monarque Windsor, le dernier empereur des Indes jusqu'en 1947, et le dernier roi d'Irlande jusqu'en 1949. Atteint d'un cancer des poumons, il décède en 1952, laissant le trône à sa fille Elisabeth II.
Voir aussi : Edouard VIII - George V - George VI - Windsor - Histoire de la Politique

1911
14 décembre
Roald Amundsen atteint le pôle Sud
A 15 heures, le norvégien Roald Amundsen est le premier homme à atteindre le pôle sud. Parti le 19 octobre 1911 de sa base de la "Baie des Baleines" avec quatre hommes et 52 chiens, il a devancé d'un mois son concurrent, le britannique Falcon Scott, pourtant parti 4 jours plus tôt. Amundsen hissera un mat haut de 4 mètres aux couleurs du drapeau norvégien dès son arrivé au pôle.
Voir aussi : Amundsen - Histoire du Pôle Sud - Scott - Histoire des Explorations

1914
14 décembre
Début de la première bataille de Champagne
Le front Ouest de la Première Guerre mondiale s'est stabilisé et les tranchées sont creusées de part et d'autre de la mer du Nord à la Suisse. Le 14 décembre 1914, les alliés, en supériorité numérique, lancent une offensive générale sur toute la longueur du front. Mais cette guerre de tranchées est plus compliquée que prévu et il est difficile d'y progresser. Les combats s'achèvent le 24 décembre, sauf en Champagne où ils continueront tout l'hiver. Sur le reste du front, on s'observe et chacun a compris que cette guerre ne se réglera pas rapidement.
Voir aussi : Bataille - France - Allemagne - Première Guerre mondiale - Royaume-Uni - Histoire des Guerres

1939
14 décembre
Première de "Autant en emporte le vent"
Le film de Victor Fleming "Gone with the Wind" est projeté pour la première fois à Atlanta. Adapté du best-seller de Margaret Mitchell paru en 1936, "Autant en emporte le vent" est une fresque monumentale sur fond de guerre de sécession avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard et Olivia de Havilland. Le film deviendra très vite un monument du cinéma hollywoodien et donc international.
Voir aussi : Film - Victor Fleming - Histoire du Cinéma

1943
14 décembre
Décès de John Kellogg, médecin inventeur des Corn Flakes
Le docteur John Harvey Kellogg est né en 1852. Il dirigea pendant 60 ans l'hôpital de Battle Creek dans le Michigan. Il y appliquait les principes de santé de l'Église adventiste du 7ème jour, qui prônaient, entre autres, une nourriture saine et la pratique régulière d'exercices physiques. Kellogg est végétarien et va inventer les corn-flakes, un mélange de beurre de cacahuète et de végétaux dont il déposera le brevet. Il crée en 1897 une entreprise avec son frère Will Keith Kellogg, afin de produire et commercialiser ces petits déjeuners qu'il juge plus sains. John Kellogg est mort le 14 décembre 1943.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques

1963
14 décembre
Inauguration de la Maison de la Radio
Alors que les chaînes radiophoniques françaises viennent d'être réorganisées, -RTF-Inter est devenue France Inter, RTF-Promotion France Culture et RTF-Haute Fidélité France Musique- le général de Gaulle inaugure leur nouveau siège à Paris, en bord de Seine. La Maison de la Radio et sa forme arrondie font sensation. Conçue sur 25 000 m² de superficie par l'architecte Henry Bernard, elle compte 64 studios.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de la RTF - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio

1994
14 décembre
Les Tapie en liquidation judiciaire
Le tribunal de commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire des époux Tapie. La faillite sera confirmée en appel le 31 mars 1995. Bernard Tapie, impliqué dans diverses affaires de corruption et d'abus de biens sociaux, doit faire face à une dette de 1,3 milliard de francs. Le Crédit Lyonnais et le fisc sont ses principaux créanciers. Son yacht, le "Phocéa", ses objets d'art et son hôtel particulier à Paris seront saisis par la justice. En novembre 1995, l'ancien patron de l'OM mais aussi de La Vie Claire, Terraillon, Wonder, Look ou Adidas sera condamné à deux ans de prison dont 8 mois fermes.
Voir aussi : Faillite - Histoire de l'Economie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2632 Message par saintluc »

L'expédition Amundsen menée par le Norvégien Roald Amundsen fut la première à atteindre le pôle Sud. Lui et quatre autres hommes arrivèrent au pôle le 14 décembre 1911, cinq semaines avant une expédition britannique menée par Robert Falcon Scott. Amundsen et ses coéquipiers revinrent sains et saufs à leur base et apprirent par la suite que Scott et ses hommes étaient morts lors de leur voyage de retour.
Les plans initiaux d'Amundsen se concentraient sur l'Arctique et la conquête du pôle Nord en dérivant sur un navire pris dans les glaces. Il obtint le droit d'utiliser le navire polaire Fram du fameux explorateur Fridtjof Nansen et entreprit de lever des fonds. Ses préparatifs s'arrêtèrent en 1909 lorsque les explorateurs américains Frederick Cook et Robert Peary revendiquèrent chacun d'avoir atteint le pôle Nord. Amundsen changea ses plans et se prépara à atteindre le pôle Sud ; ne sachant pas s'il obtiendrait l'appui du public ou de ses soutiens financiers, il garda ce plan secret. Lorsqu'ils prirent la mer en juin 1910, la plupart des hommes pensaient qu'ils embarquaient pour l'Arctique.
Amundsen établit sa base antarctique, Framheim, dans la baie des Baleines sur la barrière de Ross. Après des mois de préparations, de mise en place de dépôts de provisions sur la route du pôle et un faux départ qui manqua de se terminer en désastre, l'expédition commença son périple vers le pôle en octobre 1911. Ils découvrirent le glacier Axel Heiberg qui leur permit d'atteindre le plateau Antarctique et finalement le pôle Sud. La maîtrise du déplacement à skis et l'expertise avec les chiens de traineaux assurèrent un voyage rapide et sans incident majeur. Une importante reconnaissance océanographique et la première exploration de la terre du Roi-Édouard-VII comptent parmi les autres réussites de l'expédition.
Si ce succès fut largement salué, l'histoire de l'échec héroïque de Scott l'éclipsa. De même, la décision d'Amundsen de garder secret ses plans jusqu'au dernier moment fut critiquée par certains. Les historiens ont par la suite plus largement reconnu le courage et l'expertise de l'équipe d'Amundsen. Une des bases scientifiques permanentes américaines au pôle Sud porte son nom ainsi que celui de Scott.
Fils d'un armateur, Amundsen naquit près de Christiania (actuel Oslo) en Norvège en 1872. En 1893, il abandonna ses études de médecine à l'université d'Oslo et s'engagea comme marin sur le phoquier Magdalena pour un voyage dans l'océan Arctique. Après plusieurs voyages, il devint second et quand il n'était pas en mer, il s'entrainait au ski de fond dans le rude environnement du plateau de Hardangervidda en Norvège. En 1896, inspiré par les exploits polaires de son compatriote Fridtjof Nansen, Amundsen rejoignit l'expédition antarctique belge en tant que second capitaine du Belgica d'Adrien de Gerlache de Gomery. Au début de l'année 1898, le navire fut pris dans les glaces de la mer de Bellingshausen et resta bloqué durant près d'un an. L'expédition devint ainsi, involontairement, la première à passer un hiver complet dans les eaux de l'Antarctique et la vie de l'équipage fut marquée par la dépression, la malnutrition, la folie et le scorbut. Amundsen nota tout ce qui se passait et exploita cette expérience pour mieux maîtriser les aspects des techniques d'une exploration polaire, en particulier l'habillement, l'alimentation et la médecine.
Le voyage du Belgica marqua le début de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique et fut rapidement suivi par d'autres expéditions britanniques, suédoises, allemandes et françaises. Cependant, à son retour en Norvège en 1899, Amundsen tourna son attention vers le nord. Confiant dans ses capacités à mener une expédition, il planifia une traversée du passage du Nord-Ouest, la voie maritime alors non cartographiée reliant l'Atlantique au Pacifique à travers le labyrinthe formé par les îles du nord du Canada. Après avoir gagné ses galons de capitaine, Amundsen acheta un petit sloop, le Gjøa, qu'il adapta à un voyage dans l'Arctique. Grâce au mécénat du roi Oscar II de Suède et de Norvège et au soutien de Nansen, il rassembla suffisamment d'argent pour prendre la mer en juin 1903 avec un équipage de six marins. Le voyage dura jusqu'en 1906 et fut couronné de succès ; le passage du Nord-Ouest qui avait attiré les marins depuis des siècles avait finalement été vaincu9. À 34 ans, Amundsen devint un héros national et un explorateur polaire de premier plan.
Les expéditions polaires à la fois dans le Nord et le Sud étaient nombreuses à cette époque. En novembre 1906, l'Américain Robert Peary revint de son dernier voyage infructueux vers le pôle Nord et revendiqua avoir atteint le Farthest North de 87°6', un record dont la validité fut disputée par les historiens ultérieurs. Il commença immédiatement à rassembler des fonds pour une nouvelle tentative. En juillet 1907, Frederick Cook, un ancien compagnon de bord d'Amundsen à bord du Belgica partit vers le Nord, officiellement pour une expédition de chasse mais les rumeurs disaient qu'il s'agissait d'une tentative pour atteindre le pôle. Un mois plus tard, l'expédition Nimrod d'Ernest Shackleton prit la mer pour l'Antarctique tandis que Robert Falcon Scott préparait une autre expédition si celle de Shackelton échouait. Amundsen ne voulait pas laisser le champ libre aux Britanniques dans le Sud et il envisageait publiquement de mener une expédition en Antarctique même si son objectif principal restait le pôle Nord.
Image
En 1893, Fridtjof Nansen avait mené son navire Fram dans la banquise de l'océan Arctique au nord de la côte sibérienne pour qu'il soit bloqué et que sa dérive vers le Groenland le rapproche du pôle Nord. La dérive ne permit pas cela et une autre tentative aux côtés de Hjalmar Johansen pour l'atteindre à pied échoua également15. Néanmoins, la stratégie de Nansen servit de base pour les plans d'Amundsen. Il raisonna que s'il entrait dans l'océan Arctique via le détroit de Béring, bien à l'ouest du point de départ de Nansen, son navire dériverait plus au nord et passerait au-dessus ou à proximité du pôle.
Amundsen consulta Nansen qui insista sur le fait que le Fram était le seul à convenir pour une telle entreprise. Ce navire avait été conçu et construit entre 1891 et 1893 par Colin Archer, un fameux architecte naval, qui avait suivi les instructions de Nansen pour qu'il résiste de manière prolongée aux conditions extrêmes du climat arctique. Sa caractéristique la plus distinctive était sa coque ronde qui, selon Nansen, permettait au vaisseau de « glisser comme une anguille hors de l'étreinte de la glace ». Pour accroitre la résistance, la coque était gainée avec du chlorocardium d'Amérique du Sud, le bois disponible le plus dur et des poutres de renforts étaient placée sur toute sa longueur. Le navire avait une largeur de 11 mètres pour une longueur totale de 39 mètres ce qui lui donnait une apparence trapue très marquée. Cette forme améliorait la résistance à la glace mais dégradait ses performances en mer où il avançait lentement et avait tendance au roulis. Cependant, son apparence, sa vitesse et ses qualités maritimes étaient accessoires par rapport à son objectif de fournir un abri sûr à l'équipage durant un périple pouvant se prolonger plusieurs années.
Le Fram était ainsi sorti quasiment intact de son expédition de trois ans dans les glaces polaires. À son retour, il avait été rééquipé avant d'être utilisé sous le commandement d'Otto Sverdrup durant quatre années pour cartographier 260 000 km2 de territoires inhabités dans les îles du Nord du Canada. Après la fin du périple de Sverdrup en 1902, le Fram fut mis en réserve à Christiana. Bien que le navire était officiellement la propriété de l'État norvégien, il était tacitement reconnu que Nansen gardait la priorité sur son utilisation. Après son retour de l'Arctique en 1896, il avait envisagé de mener le Fram dans une expédition en Antarctique mais en 1907 il avait abandonné ce projet. En septembre 1907, il convoqua Amundsen chez lui et l'autorisa à utiliser le navire.
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Roald Amundsen rendit publics ses plans dans une réunion de la société norvégienne de géographie le 10 novembre 1908. Il prendrait le Fram, contournerait le cap Horn, se ravitaillerait à San Francisco avant de rejoindre Point Barrow en Alaska en traversant le détroit de Béring. De là il entamerait une dérive qui se prolongerait sur quatre ans. L'exploration se devait d'être géographique mais aussi scientifique et des observations continues devaient permettre, espérait Amundsen, d'expliquer plusieurs problèmes irrésolus. Le plan fut reçu avec enthousiasme et le lendemain, le roi Haakon VII ouvrit une souscription avec un apport de 20 000 couronnes. Le 6 février 1909, le parlement norvégien approuva une subvention de 75 000 couronnes pour rééquiper le navire. La levée de fonds et la gestion de l'expédition étaient placées dans les mains du frère d'Amundsen, Leon, de façon à ce que l'explorateur puisse se concentrer sur les aspects techniques de l'expédition.
En mars 1909, il fut annoncé qu'Ernest Shackleton avait atteint la latitude sud de 88°23', à moins de 150 kilomètres du pôle, avant de faire demi-tour ; Amundsen remarqua qu'il « restait un petit coin » au Sud. Il fut sans réserves dans ses félicitations concernant la réussite de Shackelton et il écrivit qu'il le considérait comme l'équivalent au Sud de ce qu'était Fridtjof Nansen au Nord. À la suite de cette tentative ratée, Robert Scott confirma immédiatement son intention de mener une expédition (baptisée Terra Nova) qui explorerait ce « petit coin » et revendiquerait le trophée au nom de l'Empire britannique.
Image
En rouge: L'expédition Amundsen de Roald Amundsen (Norvège)
L'expédition Terra Nova de Robert Falcon Scott (Royaume-Uni)


Suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_Amundsen
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#2633 Message par saintluc »

1456
15 décembre
Un tremblement de terre dévaste Naples
Naples et sa région subissent un important séisme qui fait environ trente milles victimes. La science et les témoignages de l’époque ne sont pas suffisamment précis pour estimer l’intensité de la secousse et les dégâts engendrés. Toutefois, il semblerait qu’il y ait eu des conséquences sur l’économie de la région. Le travail de reconstruction qui a suivi fut en effet conséquent. Jusqu’à la fin du Moyen-Âge, les séismes n'était pas vraiment recensés et étudiés en Europe, sinon par des religieux qui les interprètent comme des signes divins. Il en résulte une déformation et souvent une exagération des faits. Mais à l’aube de la Renaissance, le regard semble un peu se modifier même s’il faudra attendre le dix-neuvième pour disposer d’outils scientifiques efficaces.
Voir aussi : Tremblement de terre - Naples - Histoire des Catastrophes naturelles

1650
15 décembre
Bataille de Rethel.
La bataille de Rethel a lieu durant la période de la Fronde. Elle oppose le Royaume de France aux Frondeurs et aux Contingents espagnols. Elle se déroule à Sommepuis en France, mais pas à Rethel.
L'armée française est commandée par César du Plessis-Praslin et l'armée de la Fronde et des Espagnols par Henri de Turenne.
A l'issue de cette bataille, c'est l'armée du Royaume de France qui gagne cette terre.
Voir aussi : Histoire des Guerres

1675
15 décembre
Johannes Vermeer, peintre hollandais (Né en 1632)
Johannes Vermeer reprend le flambeau de son père en travaillant comme marchand de tableaux et exerce comme peintre artistique. Il intègre ensuite la guilde de Saint-Luc et trouve un mécène pour le financer. Il peint pour les particuliers et fréquente le peintre Pieter de Hooch. La guerre de Hollande et la troisième guerre anglo-néerlandaise provoquent sa ruine financière. Son mécène meurt et il se voit obligé à faire des prêts d'argent pour survivre. Il finit par mourir en 1675.
Voir aussi : Peinture - Johannes Vermeer - Histoire de l'Art

1699
15 décembre
Réforme du calendrier en Russie.
Le tsar Pierre Ier de Russie introduit de nouvelles réformes dans son pays.
Le 15 décembre 1699, il décide de faire commencer le calendrier le 1er janvier au lieu du 1er septembre.
S'en suivront alors d'autres changements comme l'alphabet cyrillique, les chiffres ou encore la publication du premier journal russe.
Voir aussi : Histoire des Grands travaux

1705
15 décembre
Mort de Vermeer
Johannes ou Jan Vermeer est un peintre néerlandais qui compte parmi les plus célèbres artistes du XVIIe siècle. Ses ½uvres, de style baroque, représentent principalement des scènes de la vie ordinaire. Ses ½uvres les plus connues sont "La Dentellière" (vers 1670), "La Laitière" (vers 1660) ou encore "La Jeune Fille à la perle" (vers 1665). Il meurt le 15 décembre 1705 à Delft.
Voir aussi : Peintre - Mort - Delft - Vermeer - Histoire de la Peinture

1791
15 décembre
Ratification du "Bill of Rights"
Les 10 premiers amendements à la Constitution des Etats-Unis, communément appelés la Déclaration des Droits ou "Bill of Rights", proposés par le premier Congrès en 1789, sont ratifiés. On y retrouve les notions les plus fondamentales d'un système politique fondé sur la liberté individuelle.
Voir aussi : Congrès - Ratification - Histoire du Bill of Rights - Histoire de la Politique

1791
15 décembre
Rédaction de la Déclaration des droits
Le 15 décembre 1791 fut ratifiée la Déclaration des droits, le Bill of Rights. Cette déclaration regroupe les dix premiers amendements de la constitution des Etats-Unis d'Amérique. Elle symbolise les piliers de la loi américaine comme la liberté de religion, de la presse, de la parole ou encore de port d'armes. Pour son rédacteur James Madison, Il s'agissait d'octroyer plus de libertés individuelles en limitant les prérogatives et le pouvoir de l'état central.
Voir aussi : Etats-Unis - Constitution - James Madison - Histoire du Bill of Rights - Histoire de la Politique

1809
15 décembre
Napoléon divorce d'avec Joséphine
L'empereur Napoléon Ier divorce de Joséphine, épousée 13 ans plus tôt, pour raison d'État. Le 2 avril 1810, il épousera, à 40 ans, Marie-Louise, 18 ans, fille de l'empereur d'Autriche François Ier et petite-nièce de la reine Marie-Antoinnette. Napoléon Ier voit dans ce remariage une ardente nécessité: obtenir l'héritier que Joséphine, la première impératrice, ne lui a pas donné et unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Divorce - Joséphine - Beauharnais - Histoire de l'Empire

1832
15 décembre
Naissance de Gustave Eiffel, ingénieur français
Gustave Eiffel était un ingénieur et industriel français qui créa sa société et bâtit des viaducs et bâtiments dans l'Europe entière. Son coup de maître fut la réalisation, entre 1887 et 1889, de la Tour Eiffel, construite pour l'Exposition Universelle de 1889. Elle devint le symbole de la ville et popularisa le nom d'Eiffel. Il participa ensuite notamment à la construction de la Statue de la Liberté à New-York et mourut en 1923.
Voir aussi : Histoire de Paris - Ingénieur - Histoire de la Statue de la Liberté - Histoire de la Tour Eiffel - Industriel - Histoire des Sciences et techniques

1840
15 décembre
Les cendres de Napoléon Ier aux Invalides
C'est au centre de l'église du dôme des Invalides qu'est creusée la crypte, large de 15 mètres et profonde de 6 mètres, appelée à recevoir le sarcophage contenant les restes mortels de Napoléon Ier, après que la France et l'Angleterre se soient entendues sur leur retour de l'île de Sainte-Hélène. C'est Louis XIV qui est à l'origine de l'édification de l'Hôtel des Invalides destiné à soigner et loger les soldats. Dans des chapelles annexes reposent des membres de la famille impériale et des généraux de l'empereur.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de l'Empire

1852
15 décembre
Naissance d'Henri Becquerel, physicien français.
Après ses études d'ingénieur, Antoine Henri Becquerel décide de se tourner vers la recherche. Il s'intéresse à l'optique puis à la polarisation. En 1889, il entre à l'Académie des sciences et il est nommé professeur à l'École polytechnique. En 1896, il découvre la radioactivité par hasard. Becquerel obtient la moitié du prix Nobel de chimie et le couple Curie l'autre moitié. En 1908, il est élu membre de la Royal Society.
Voir aussi : Académie des sciences - Ingénieur - École polytechnique - Royal Society - Professorat - Histoire des Sciences et techniques

1890
15 décembre
La mort de Sitting Bull
Au cours de son arrestation par les autorités américaines et de la rixe qui s'ensuit, Sitting Bull et son fils Crow Foot sont abattus. Le chef des Sioux, surnommé "Taureau assis", est le symbole de la résistance aux Blancs qui convoitaient l'or de leurs terres. Il mena notamment la bataille de Little Bighorn (25 juin 1876), où le général Custer et le 7ème régiment de cavalerie furent massacrés.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Histoire des Sioux - Sitting Bull - Histoire des Guerres

1917
15 décembre
L'armistice de Brest-Litovsk
Les bolcheviks russes signent un armistice avec les Allemands et les Autrichiens à Brest-Litovsk (Biélorussie). Soucieux de consolider son pouvoir sur la Russie, Lénine veut en finir avec la Grande Guerre commencée 3 ans plus tôt. La paix sera signée le 3 mars. La Finlande, l'Ukraine et d'autres provinces de l'Empire russe en profiteront pour s'émanciper. La défaite allemande permit aux Russes d'annuler le traité en novembre 1918, mais sans recouvrer toutes les provinces concédées.
Voir aussi : Armistice - Histoire de Brest-Litovsk - Histoire de la Première Guerre mondiale

1940
15 décembre
Première publication du journal Résistance
Le groupe du musée de l'Homme est un des tout premiers réseaux de résistance organisés en France, constitué pour mettre en place des actions contre l'occupation nazie. En ce sens, le 15 décembre 1940 paraît le premier numéro du journal Résistance. Le réseau, sous couvert d'être un cercle littéraire, collecte des renseignements politiques et militaires. Il effectue par la suite des opérations de liaison entre zone occupée et zone libre avec d'autres groupes de résistants.
Voir aussi : France - Histoire de la Résistance - Revue - Histoire des Guerres

1941
15 décembre
Massacre au Mont-Valérien
Pendant l'occupation allemande, 75 otages juifs et communistes sont fusillés au mont Valérien, un ancien fort à l'ouest de Paris, dominant le Bois de Boulogne. Parmi les victimes figure Gabriel Péri, 39 ans, ancien journaliste au quotidien du parti communiste, L'Humanité. Les Allemands fusilleront au Mont Valérien, entre 1940 et 1944, un millier d’otages et prisonniers. Ce lieu, consacré par le général de Gaulle, est devenu le martyrologue de la résistance française au nazisme.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Mont-Valérien - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1964
15 décembre
Le drapeau à la feuille d'érable pour le Canada
Le Premier ministre libéral du Canada, Leaster B. Pearson, propose un drapeau unifolié à la feuille d'érable pour remplacer la Red Ensign de la marine britannique assortie des armoiries du Canada. Le nouveau drapeau national offre l'avantage pour la minorité francophone du pays de ne plus rappeler l'occupation britannique. Il sera adopté par la Chambre des Communes d'Ottawa le 15 février 1965.
Voir aussi : Drapeau - Histoire de l'Etat

1976
15 décembre
Le peuple espagnol approuve la réforme politique
Le peuple espagnol approuve en masse la loi pour la réforme politique, avec un score 94,2 %. Cette loi constitutionnelle proposée par le gouvernement Suárez doit permettre de réformer l’Etat franquiste pour aboutir à un régime démocratique.
Voir aussi : Référendum - Suárez - Histoire des Elections

1987
15 décembre
Premier forage pour le tunnel sous la Manche
Le creusement du tunnel sous la Manche débute en Angleterre, avec le forage de Shakespeare Cliff. En France, ils débuteront au mois de février suivant. Amorcés en automne, ces travaux prendront en fait du retard rapidement.
Voir aussi : Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Tunnel - Histoire des Grands travaux

2007
15 décembre
Accord de Bali
La conférence internationale de Bali s’achève sur un accord minimum qui permettra de commencer des négociations internationales durant les deux années à venir. Toutefois, pour parvenir à un accord, la commission a dû abandonner les objectifs chiffrés auxquels s’opposaient le Japon, le Canada et les Etats-Unis. Ces derniers ont d’ailleurs fait barrage jusqu’au dernier jour avant de se rallier au consensus. Quant au rapport du GIEC, il est finalement rejeté en annexe. Les parties se donnent alors jusqu’à 2009 pour trouver un accord pour lutter contre le réchauffement climatique.
Voir aussi : Conférence - Accord - GIEC - Réchauffement - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2634 Message par saintluc »

Le drapeau du Canada, couramment appelé l'Unifolié en français et Maple Leaf Flag « le drapeau à la feuille d'érable » en anglais, est le drapeau national et le pavillon national du Canada. C'est un drapeau rouge portant dans un carré blanc une feuille d'érable rouge stylisée à onze points. Adopté en 1965, il était le premier drapeau national officiellement adopté au Canada pour remplacer l'Union Flag. Le Red Ensign canadien était utilisé de manière informelle depuis les années 1890 et fut approuvé en 1945 par un ordre en conseil pour « toutes les occasions ou les lieux où il peut être souhaitable de faire voler un drapeau canadien distinctif ».
En 1964, le premier ministre Lester Bowles Pearson forma un comité pour répondre à cette question, ce qui déclencha une vaste controverse sur un changement de drapeau. Des trois choix, le dessin à la feuille d'érable de George Stanley et de John Matheson basé sur le drapeau du Collège militaire royal du Canada fut sélectionné. Le drapeau fit sa première apparition le 15 février 1965 et la date est aujourd'hui célébrée comme le jour du drapeau national du Canada.
Beaucoup d'autres drapeaux différents ont été créés pour être utilisés par des fonctionnaires canadiens, des organismes gouvernementaux et des forces militaires. La plupart de ces drapeaux arborent le motif de la feuille d'érable. L'Union Flag est également un drapeau officiel du Canada qui est utilisé pour symboliser l'adhésion du Canada au Commonwealth of Nations et son allégeance à la Couronne. L'Union Flag reste un composant d'autres drapeaux canadiens dont ceux des provinces du Manitoba, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique.

La largeur du drapeau canadien est égale à deux fois sa hauteur. Le champ blanc est un pal et chacun des deux champs rouges le bordant a exactement la moitié de sa largeur5. Au centre du pal blanc se trouve une feuille d'érable rouge. En héraldique, le drapeau est défini comme un blason avec des « gueules sur un pal argent avec une feuille d'érable en son centre ». Le blason a été enregistré par l'Autorité héraldique du Canada le 15 mars 2005.
La feuille d'érable a servi de symbole célébrant la nature et l'environnement de ce qui est aujourd'hui le Canada depuis le XVIIIe siècle. Le nombre de points sur la feuille n'a aucune signification. Le nombre et l'arrangement des points de la feuille ont été choisis après des tests en soufflerie ayant montré que le dessin actuel était le moins indistinct en cas de fort vent. La feuille d'érable sur le drapeau fut dessinée par Jacques Saint-Cyr. En 1921, le roi George V du Royaume-Uni proclama que les couleurs officielles du Canada seraient le rouge de la Croix de saint Georges et le blanc de l'emblème royal français depuis Charles VII de France.
Le Ministère du Patrimoine canadien a listé les teintes d'encre d'impressions devant être utilisées pour reproduire le drapeau canadien selon les normes du programme de coordination de l'image de marque ; celles-ci incluent5 :
FIP red: General Printing Ink, No. 0-712;
Inmont Canada Ltd., No. 4T51577;
Monarch Inks, No. 62539/0
Rieger Inks, No. 25564
Sinclair and Valentine, No. RL163929/0.
Les couleurs (0, 100, 100, 0) dans le processus quadrichromique, PMS 032 (drapeau rouge 100 %) ou PMS 485 (utilisé dans les écrans) dans le nuancier de couleurs de Pantone peuvent être employées pour reproduire le drapeau5. En 1984, la loi sur les normes de fabrication du drapeau national du Canada fut voté pour unifier les standards utilisés pour faire voler le drapeau en intérieur ou en extérieur.
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Drapeau de la France au temps de Jacques Cartier (1534-1599)

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Drapeau utilisé par Champlain et d'autres marins français (1600-1663)

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Drapeau de la Nouvelle-France (1663-1763)

Le premier drapeau connu à avoir flotté au Canada était la croix de saint Georges portée par Jean Cabot lorsqu'il atteignit Terre-Neuve en 1497. En 1534, Jacques Cartier planta une croix dans la péninsule de Gaspésie qui portait le blason royal français avec la fleur de lys. La Nouvelle-France continua de faire flotter les différents drapeaux militaires français.
L'Union Flag a été utilisé au Canada depuis la fondation de la première colonie britannique en Nouvelle-Écosse en 1621. Depuis la fin de la Nouvelle-France au début des années 1760, le Royal Union Flag, appelé Union Jack au Royaume-Uni était de jure le drapeau national du Canada jusqu'à l'adoption du drapeau actuel en 1965.
Peu après la création de la Confédération canadienne en 1867, le besoin de drapeaux canadiens distinctifs émergea. Le premier drapeau canadien fut celui du gouverneur général du Canada, un Union Flag avec en son centre un blason portant les armes de l'Ontario, du Québec, de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick entourés d'une couronne de feuilles d'érable. En 1870, le Red Ensign, avec le blason canadien composite sur le côté commença à être utilisé non officiellement sur terre et sur mer sous le nom de Red Ensign canadien. Avec l'entrée de nouvelles provinces dans la Confédération, leurs armes furent intégrées au blason. En 1892, l'amirauté approuva l'utilisation du Red Ensign pour l'usage maritime du Canada. Le blason composite fut remplacé par les armoiries du Canada lors de leur adoption en 1921 et en 1924, un ordre en conseil approuva son usage pour les bâtiments gouvernementaux canadiens à l'étranger. En 1925, le premier ministre William Lyon Mackenzie King établit un comité pour concevoir un drapeau destiné à être utilisé au Canada, mais il fut dissous avant la rédaction d'un rapport final. Malgré l'échec du comité à résoudre la question, le public des années 1920 souhaitait qu'une réponse soit apportée au problème du drapeau canadien.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Red Ensign fut le drapeau des troupes canadiennes déployées sur les fronts. Le Canadian Red Ensign était le drapeau national du Canada à l'intérieur et à l'extérieur du Canada. Un comité mixte de la Chambre et du Sénat fut créé le 8 novembre 1945 pour proposer un drapeau national. Le 9 mai 1946, 2 695 dessins avaient été proposés et le comité rédigea un rapport indiquant que le « drapeau national du Canada devrait être le Canadian Red Ensign avec une feuille d'érable dorée entourée de blanc sur le côté droit ». L'Assemblée législative du Québec, cependant, avait fait pression pour que le drapeau n'inclut pas de symboles étrangers comme l'Union Flag ; le premier ministre Mackenzie King rejeta les propositions du rapport et le Canadian Red Ensign resta en usage.
Cependant, le débat s'intensifia dans les années 1960 et devint un sujet de controverses. En 1963, le gouvernement de minorité libéral de Lester B. Pearson décida d'adopter un drapeau canadien officiel au travers d'un débat parlementaire. Le principal partisan du changement était le premier ministre Lester Pearson. Il avait été un négociateur important durant la crise du canal de Suez de 1956 et il reçut le prix Nobel de la paix pour ses efforts. Durant la crise, Pearson fut dérangé par le fait que le gouvernement égyptien ait refusé l'entrée des casques bleus canadiens avec l'argument que le drapeau canadien (le Red Ensign) contenait le même symbole (l'Union Flag) qui était utilisé comme drapeau par le Royaume-Uni, l'un des belligérants. L'objectif de Pearson était de créer un drapeau canadien distinctif et sans ambiguïté. Le principal opposant au changement était le chef de l'opposition et ancien premier ministre John Diefenbaker qui en fit finalement le sujet d'une croisade personnelle.
Pearson était à la tête d'un gouvernement minoritaire et risquait de perdre le pouvoir sur la question ; cependant, il savait que le Red Ensign avec l'Union Jack était impopulaire au Québec et ce dernier était un bastion des libéraux tandis que le Red Ensign était privilégié par les anglo-canadiens. Le 27 mai 1964, le gouvernement libéral de Pearson introduisit une motion à la Chambre des Communes pour l'adoption de son dessin préféré : un drapeau avec des bords bleus et trois feuilles d'érable rassemblées sur un fond blanc. Cette motion entraîna des semaines de débats intenses au parlement et le dessin fut appelé « fanion de Pearson ». Diefenbaker demanda la tenue d'un référendum sur la question du drapeau, mais Pearson forma un comité parlementaire de 15 membres pour choisir le nouveau drapeau.
Au cours d'une période d'étude avec des manœuvres politiques, le comité choisit le dessin actuel qui fut créé par George Stanley et était inspiré du drapeau du Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario. Le dessin fut unanimement approuvé par le comité le 29 novembre 1964 et la Chambre des communes l'adopta à la majorité le 15 décembre 1964. Le Sénat vota son adoption deux jours plus tard.
Élisabeth II, reine du Canada, proclama le nouveau drapeau le 28 janvier 1965. Il fut présenté le 15 février 1965 lors d'une cérémonie officielle organisée sur la colline du Parlement à Ottawa en présence du gouverneur général, Georges Vanier, le premier ministre, les membres du Cabinet et les parlementaires canadiens. Le Canadian Red Ensign fut abaissé à midi et le nouveau drapeau avec la feuille d'érable fut levé. La foule chanta Ô Canada puis God Save the Queen. Maurice Bourget, président du Sénat, déclara : « Le drapeau est le symbole de l'unité nationale car il représente, sans aucun doute, tous les citoyens du Canada sans distinction de race, de langue, de croyance ou d'opinion ». Pour les célébrations du centenaire de 1967, le gouvernement canadien utilisa un drapeau portant les armoiries du Canada (dont le blason était utilisé sur le Red Ensign) sur un fond rouge.
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Drapeau du Royaume de Grande-Bretagne (1763-1800)

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Drapeau du Royaume-Uni depuis 1801.

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Drapeau utilisé de 1868 à 1921

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Drapeau utilisé de 1921 à 1957

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Version de 1957 du Canadian Red Ensign utilisé comme drapeau national jusqu'en 1965.
En tant que symbole de l'appartenance de la nation au Commonwealth, l'Union Flag reste un drapeau officiel du Canada et il flotte à certaines occasions. Les consignes fédérales demandent que l'Union Flag flotte aux côtés de l'Unifolié, sur un mât séparé lorsque cela est possible, le jour du Commonwealth (le deuxième lundi de mars), le jour de la fête de la reine (qui est également le jour anniversaire de la reine du Canada) et le jour anniversaire du Statut de Westminster (11 décembre). L'Union Flag peut également flotter sur le Monument commémoratif de guerre du Canada et aux autres emplacements commémorant l'engagement des forces canadiennes au sein du Commonwealth durant les périodes de guerre. L'Unifolié précède toujours l'Union Flag et le second occupe la place d'honneur. L'Union Flag fait également partie des drapeaux de l'Ontario et du Manitoba où il forme le coin supérieur gauche de ces derniers ; une version modifiée est présente sur les drapeaux de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve-et-Labrador. Plusieurs lieutenants-gouverneurs du Canada ont auparavant utilisé une version modifiée de l'Union Flag comme drapeau personnel, mais le lieutenant-gouverneur de Nouvelle-Écosse est le seul qui utilise encore ce dessin. L'Union Flag et le Canadian Red Ensign sont toujours utilisés par les groupes de vétérans et par ceux qui mettent l'importance sur l'héritage britannique du Canada et son appartenance au Commonwealth.
Le Red Ensign est occasionnellement utilisé, parfois en tant que drapeau officiel, à certaines cérémonies. Il était par exemple utilisé pour les commémorations de la bataille de la crête de Vimy en 2007. Cette décision reçut les critiques de ceux qui considéraient qu'il ne devrait pas avoir le même statut que le drapeau canadien et les louanges de ceux qui considéraient qu'il était important de conserver des liens avec le passé du Canada.
Le drapeau de la dualité canadienne est un drapeau non officiel initialement développé pour démontrer l'unité du Canada lors des rassemblements pour le non de la campagne pour le référendum de 1995 au Québec. Le dessin fut choisi pour représenter la population francophone sur le drapeau canadien en ajoutant deux bandes bleues de taille proportionnelle à la population franco-canadienne. Le bleu fut choisi, car il s'agit de la couleur dominante du drapeau du Québec. Dans cette province, le drapeau (une croix blanche sur un fond bleu avec quatre fleurs de lys) est souvent considéré comme un drapeau national avec l'Unifolié de même que le drapeau de l'Acadie dans les provinces maritimes.
Les drapeaux des forces canadiennes reprennent le drapeau national dans le canton, sur le modèle des drapeaux britanniques portant l'Union Jack31. L'utilisation de ces drapeaux est complémentaire avec ceux des unités militaires qui peuvent avoir leur propre drapeau ou le drapeau national en tant que « couleurs ».
Officiellement, aucune loi ne dicte le bon usage du drapeau canadien. Cependant, le Ministère du Patrimoine a publié un guide sur la manière de positionner le drapeau seul et par rapport à d'autres drapeaux. Le guide spécifie l'ordre de préférence dans lequel le drapeau canadien est placé, où il peut être utilisé et la manière d'honorer le drapeau. Les suggestions intitulées l'étiquette du drapeau au Canada sont publiées par le Ministère du Patrimoine sous forme de livres ou sur internet et la dernière version date d'avril 2003. Le drapeau peut être déployé en toute circonstance sur les bâtiments du gouvernement du Canada, dans les aéroports, les bases militaires et les missions diplomatiques de même que par les citoyens sans restrictions. Le drapeau doit posséder son propre mât et ne doit pas être inférieur à d'autres drapeaux sauf, en ordre descendant, ceux de l'étendard royal de la reine, du drapeau du gouverneur général du Canada, de tous les étendards des membres de la famille royale canadienne ou des drapeaux des lieutenants-gouverneurs.
Le drapeau canadien est mis en berne pour les périodes de deuil qui interviennent par exemple lors du décès du souverain ou du premier ministre. Un protocole spécial existe pour plier le drapeau lors des cérémonies officielles, il est d'abord plié en quatre dans le sens de la longueur puis en huit dans le sens de la largeur. Ces directives ne sont cependant pas appliqués en dehors des présentations officielles, le drapeau est alors plié simplement.
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Premier drapeau proposé par le parlement appelé « fanion de Pearson ».

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Drapeau du Collège militaire royal du Canada dont George Stanley s'inspira pour créer le drapeau actuel.

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Première version proposée en 1964.

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Drapeau actuel, depuis 1965.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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714
16 décembre
Mort de Pépin le Jeune
Pépin de Herstal ou Pépin le Jeune, souverain des royaumes francs de Neustrie et d'Austrasie, meurt en désignant pour unique successeur son fils illégitime de 26 ans, Charles Martel. Son épouse Plectrude ne l'entend pas ainsi et donne à son petit-fils Theudoald la souveraineté sur les deux palais. Charles Martel devra se battre contre les ambitions de Plectrude et les soulèvements de la noblesse neustrienne avant de pouvoir régner en maître sur le royaume franc.
Voir aussi : Décès - Sacre - Charles Martel - Histoire des Mérovingiens

1392
16 décembre
Naissance de Jean VIII Paléologue
Le 16 décembre 1392, Manuel II Paléologue, alors empereur de l'Empire byzantin, voit, avec sa femme Hélène Dragas, la naissance de son fils Jean VIII Paléologue, futur empereur byzantin. Celui qui succédera à son père en 1425 ne gouvernera en réalité que sur une partie de l'Empire, à savoir sur Constantinople et Sélymbrie, l'autre partie étant attribuée à ses frères Théodore et Constantin. Jean VIII Paléologue restera empereur jusqu'à sa mort, en 1448.
Voir aussi : Empire byzantin - Manuel ii paléologue - Jean VIII paléologue - Histoire de la Politique

1431
16 décembre
Sacre d'Henri VI d'Angleterre en tant que roi de France
En vertu du traité de Troyes (1420) qu'imposa son père, Henri VI d'Angleterre (1421-1471) est sacré roi de France, à l'âge de dix ans, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris par le cardinal Henri de Beaufort. Toutefois, en raison de la loi salique, selon laquelle sa mère, Catherine de Valois, ne pouvait lui transmettre la Couronne – elle ne détenait pas de droits à la succession –, il fut déchu de son titre en 1453, Charles VII étant alors rétabli sur le trône.
Voir aussi : Histoire du Traité de Troyes - Henri VI - Catherine de valois - Histoire de la Politique

1515
16 décembre
Mort d'Afonso de Albuquerque, navigateur portugais
C'est le 6 décembre 1515 que l'explorateur, navigateur et politicien portugais Alphonse de Albuquerque meurt. Considéré comme un génie militaire et une grande figure de l'expansion portugaise en Orient, il fut nommé duc de Goa par le roi Manuel 1er peu avant de mourir. Au cours de ses différentes expéditions, il a notamment permis au Portugal d'assurer un accès permanent à la route de la soie via de nombreuses voies maritimes.
Voir aussi : Portugal - Histoire des Grandes aventures et découvertes

1598
16 décembre
Victoire sino-coréenne à No Ryang sur le Japon dans la guerre Imjin
Forte de ses bateaux tortues (navires de guerre blindés ou keobukseons), la flotte sino-coréenne (150 navires) de Chen Lin et de Yi Sun-Sin (1545-1598) – qui y trouve la mort d'un tir d'arquebuse – écrase les forces japonaises de Shimazu Yoshihiro (500 bateaux), dans le détroit de No Ryang, sur la côte sud de la péninsule. Outre la première utilisation mondiale de « cuirassés », la bataille navale de No Ryang marque la fin de la guerre Imjin (1592-1598), qui mit aux prises le Japon impérial à l'alliance de la Chine des Ming et de la Corée des Chos?n.
Voir aussi : Corée - Guerre imjin - Chine des ming - Yi sun-sin - Histoire des Guerres

1600
16 décembre
Henri IV épouse Marie de Médicis
Henri IV épouse en seconde noce Marie de Médicis, fille du grand-duc de Toscane et de l'archiduchesse d'Autriche. Cette dernière apporte au royaume une dote de 600 000 écus et assure à la France un rapprochement avec l'Italie. Elle donnera un héritier au trône de France le 27 septembre 1601 en la personne du futur Louis XIII.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Henri IV - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons

1631
16 décembre
Eruption du Vésuve et mort de 4000 personnes
En 79 après J.C., le Vésuve se réveilla et détruisit Pompéi et Herculanum, tuant 30 000 habitants sous les yeux de Pline le Jeune qui relatera l'événement à l'historien Tacite. Le 16 décembre 1631, le volcan bordant la baie de Naples frémit de nouveau et émet un nuage de cendres, puis des coulées de lave. Selon certains historiens, l'archevêque de Naples décide alors d'organiser une procession autour de la relique de San Gennaro, et le volcan aurait commencé à se calmer. La statue du saint patron se trouve encore sur ses bords aujourd'hui. Néanmoins, l'éruption aura partiellement détruit les villes de Portici et Resina (l'ancienne Herculanum) et provoqué la mort de 3000 à 4000 victimes.
Voir aussi : Herculanum - Histoire de Pompéi - Histoire de la Société

1641
16 décembre
Mazarin nommé cardinal par le Pape
Jules Mazarin, plus connu sous le nom de cardinal de Mazarin, est né le 14 juillet 1602 à Pescina en Italie. En 1634, il devient vice-légat d'Avignon et par la suite nonce apostolique à Paris. En 1939, il se fait naturaliser français et se met au service de Richelieu. En 1641, le Pape le nomme cardinal par protection de Richelieu.
Voir aussi : Richelieu - Jules Mazarin - Histoire des Elections

1653
16 décembre
Cromwell devient lord-protecteur
Par l’"Instrument of Government", première constitution écrite de l’Angleterre, Oliver Cromwell accepte de prendre le pouvoir du Commonwealth, une république que les civils ne parviennent pas à gouverner. En effet, ses nombreuses victoires militaires et le rôle influent qu’il a joué tout au long de la révolution anglaise font de lui l’homme de la situation, le seul capable de reprendre les choses en main. Il obtient donc le titre de lord-protecteur du Commonwealth. Désormais, Cromwell détient un pouvoir quasi-absolu et la République mise en place depuis la mort de Charles Ier, en 1649, se transforme peu à peu en dictature militaire.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Cromwell - Dossier histoire du Commonwealth d'Angleterre - Histoire de la Politique

1672
16 décembre
Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne (Né le 22 mars 1609)
Il participe à la guerre de Trente Ans puis, après avoir séjourné deux ans en prison, il devient cardinal mais abandonne rapidement. Il devient roi de Pologne après la mort de son frère en 1648. Il ne souhaite pas prendre part dans les conflits armées mais les pressions reçues par la noblesse l'y obligent. Il tente plusieurs fois de renoncer au pouvoir et finit par abdiquer en 1668 après la mort de sa femme. Il émigre en France et devient abbé.
Voir aussi : Pologne - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Abdication - Jean II Casimir Vasa - Histoire de la Politique

1687
16 décembre
Mort de William Petty
William Petty, polymathe anglais célèbre, est né le 27 mai 1623. Il fut membre du Parlement, chirurgien, économiste, homme d'affaires mais également philosophe. Son ½uvre concernant l'arithmétique politique est importante et établit les bases de l'économie politique et de la démographie. Il soutient le principe du laisser-faire dans le domaine étatique. Ses ouvrages les plus célèbres sont le "Traité des Taxes et Contributions" (1662) "Verbum Sapienti posthume" (1664) ou encore "Les ¼uvres économiques de Sir William PETTY" (1905). Il s'éteint le 16 décembre 1687 à Londres.
Voir aussi : Histoire des Décès

1773
16 décembre
Boston Tea Party : les colonies américaines secouent le joug britannique
Protestant contre l'Angleterre qui maintient une taxe sur les importations de thé dans ses colonies, des colons américains déguisés en indiens jettent dans le port de Boston près de 350 caisses de thé embarquées sur trois navires de la compagnie des Indes. Le roi George III décidera en représailles de fermer le port de Boston en attendant que toute la marchandise soit entièrement remboursée. Cette rébellion américaine est un des premiers signes du malaise entre la couronne britannique et ses 13 colonies américaines. Elle amorcera le processus d'indépendance en l'Amérique du Nord.
Voir aussi : Indépendance - George III - Histoire de Boston - Histoire de la Décolonisation

1773
16 décembre
La "partie de thé de Boston"
En mai 1773, le gouvernement britannique a promulgué une loi exemptant la Compagnie des Indes orientales des taxes liées à la vente du thé. Il espère pouvoir la sauver de la faillite en lui permettant d’obtenir le monopole de ce produit au sein des colonies de Grande-Bretagne. Mais face à l’injustice et à la ruine des marchés parallèles, un groupe de colons se révolte. Déguisés en indiens, ils envahissent un navire de la Compagnie et vident sa cargaison de thé à la mer. Dès lors, le conflit entre le Parlement et ses Treize colonies s’amplifie, notamment avec le vote des lois de coercition : des renforts britanniques sont appelés dans le Massachusetts, le port de Boston est fermé afin de ruiner la ville et les privilèges du Massachusetts sont supprimés. De leur côté, les colons, et notamment le groupe des "Fils de la liberté" (Sons of Liberty) se préparent à prendre les armes.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de la Colonisation

1774
16 décembre
Mort de François Quesnay, médecin et économiste français
Né en 1694, François Quesnay était un médecin et économiste. Après des études de médecine, il devient maître dans la communauté des chirurgiens de Paris en 1718. Chirugien royal en 1723, médecin de Madame de Pompadour en 1749, il guérit le dauphin de la petite vérole et est anobli par Louis XV. Dans les années 1750, il se tourne vers l'économie et forme l'école des Physiocrates. Il quitte Versailles à la mort de Louis XV et meurt en 1774.
Voir aussi : Louis XV - Histoire de Versailles - Médecin - économiste - Madame de Pompadour - Histoire de l'Economie

1790
16 décembre
Naissance de Léopold Ier
Le 16 décembre 1790 est la date d'anniversaire de Léopold Ier de Saxe-Cobourg-Gotha. Militaire, il affronte les armées napoléoniennes avant de refuser, en 1830, la couronne de Grèce. Il accepte la proposition du Congrès belge en juin 1831 et prête serment sur la constitution, le 21 juillet 1831. Premier roi des Belges, il fait en sorte, par une posture de neutralité, d'apaiser les tensions en Europe. Il meurt le 10 décembre 1865, au palais Laeken, à Bruxelles.
Voir aussi : Roi - Belgique - Militaire - Léopold Ier - Histoire de la Politique

1838
16 décembre
Les Boers battent les Zoulous
L'empereur zoulou Dingane est battu lors de la bataille de Bloedriver -ou Blood River- par plusieurs milliers de boers. Installés en Afrique du Sud depuis le 17ème siècle, les Boers (descendants des colons protestants hollandais, français et allemands) sont partis dès 1834 à la conquête du territoire sud-africain depuis la colonie du Cap. La colonisation du Nord de l'Afrique du Sud, appellée "le grand trek", durera jusqu'en 1855. Elle est considérée par les boers comme la naissance de la nation afrikaner.
Voir aussi : Histoire des Boers - Histoire des Zoulous - Dingane - Histoire de la Colonisation

1863
16 décembre
Naissance des brasseries Heineken
Heineken rachète une brasserie à Amsterdam et est en passe de créer une des bières les plus vendues au monde. La bière hollandaise, qui sera importée aux Etats-Unis dès la fin de la prohibition et parmi les plus bues en Europe, sera la base d’un véritable empire qui inclut notamment Amstel.
Voir aussi : Histoire d'Amsterdam - Bière - Histoire de l'Alimentation

1866
16 décembre
Naissance de Vassily Kandinsky
Vassily Kandinsky naît à Moscou. Il est considéré comme l'un des artistes les plus importants du XXe siècle, à l'instar de Picasso et de Matisse. Il est à la fois peintre (Aquarelle abstraite, Jaune-rouge-bleu, etc.) et théoricien (Du Spirituel dans l'Art, Point et ligne sur plan, etc.). Il a joué un rôle de pionner dans la création de l'art abstrait. Il est décédé à Neuilly-sur-Seine le 13 décembre 1944. La plus grande partie de son travail est visible au Centre Pompidou.
Voir aussi : Naissance - Peinture - Vassily Kandinsky - Histoire de l'Art

1897
16 décembre
Décès d'Alphonse Daudet
Né à Nîmes en 1840, Alphonse Daudet est célèbre pour avoir écrit des œuvres comme "Le Petit Chose" (1868), "Lettres de mon moulin" (1869) ou encore "Tartarin de Tarascon" (1872). Ami de Frédéric Mistral, il est fortement inspiré par la Provence et ses légendes. Atteint de la syphilis, il meurt à Paris de complications, le 16 décembre 1897.
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Alphonse Daudet - Histoire des Romans

1916
16 décembre
Assassinat de Raspoutine
Invité à dîner au palais de la Moika par le prince Ioussoupov et le neveu du tsar, Grigrori Novykh, dit Raspoutine, est assassiné dans la nuit. Le cyanure placé dans son vin par les convives n'a pourtant aucun effet sur lui. Excédés, ses meurtriers lui tirent plusieurs coups de revolver dans la poitrine. Son corps est jeté dans la Neva glacée, mais l'autopsie révèlera que Raspoutine est mort par noyade et non à cause des balles et des coups qui lui ont été assénés. Les meurtriers, des jeunes nobles russes, voulaient mettre fin à l'influence néfaste du mage sur la cour et en particulier sur la tsarine Alexandra. Sa mort mystérieuse participera à faire entrer dans la légende le plus célèbre moine guérisseur de la cour de Russie.
Voir aussi : Assassinat - Raspoutine - Histoire des Assassinats

1921
16 décembre
Mort de Camille Saint-Saëns
Camille Saint-Saëns naît le 9 octobre 1835 à Paris. Pianiste et organiste renommé, il a composé douze opéras, cinq symphonies, des musiques de chambre et des concertos. Appartenant au courant musical postromantique de la 2ème partie du 19ème siècle, ses œuvres les plus célèbres sont l'opéra « Samson et Dalila », « La Symphonie numéro 3 avec orgue » et « Le Carnaval des animaux », bien que ce dernier lui ait valu un certain nombre de critiques. Camille Saint-Saëns est également le tout premier compositeur célèbre et respecté à composer une musique de film (L'Assassinat du duc de Guise, en 1908). Il meurt le 16 décembre 1929 à Alger.
Voir aussi : Compositeur - Camille Saint-Saëns - Samson et Dalila - Histoire de l'Art

1922
16 décembre
Décès d'Eliezer Ben-Yehuda
Eliezer Ben-Yehuda naît le 7 janvier 1858 dans l'Empire russe, entre ce qui est aujourd'hui la Lituanie et la Biélorussie. Journaliste et philologue de confession juive, il joue un rôle majeur dans la renaissance de l'Hébreu en tant que langue vivante et souhaite qu'elle soit reconnue comme dialecte officiel de Palestine. Eliezer Ben-Yehuda suit des études à paris, s'installe à Jérusalem mais doit s'exiler aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale. De retour à Jérusalem, il s'éteint le 16 décembre 1922.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Journaliste - Juif - Hébreu - Histoire de la Politique

1944
16 décembre
Contre-offensive allemande dans les Ardennes
Les Allemands, sous le commandement du maréchal Von Rundstedt, lancent une ultime et puissante contre-offensive contre les Américains dans les Ardennes. Ce dernier assaut, immortalisé par la bataille de Bastogne, est un combat vigoureux qui se traduit par une avancée nazi jusqu’au 23 décembre. Mais dès le 26, les troupes allemandes sont contraintes de battre en retraite et stopperont l’opération en janvier. Elles ont perdu des dizaines de milliers d’hommes parmi ses meilleures unités et Von Rundstedt lui-même sera fait prisonnier par les Anglais.
Voir aussi : Bataille - Histoire des Ardennes - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale

1944
16 décembre
Disparition de Glenn Miller
Le tromboniste et chef d'orchestre de jazz disparaît en vol entre la Grande-Bretagne et la France. Engagé dans l'armée de l'air américaine à la tête d'un orchestre militaire en 1942, il était parti pour l'Europe en 1944. Dans l'après-midi du 15, Miller avait quitté l'Angleterre par un épais brouillard à bord d'un petit appareil. Glenn Miller avait révolutionné le jazz en lui apportant un nouveau son, le swing. Il restera immortel grâce à deux de ses plus grands succès : "In the Mood" et "Moonlight Serenade".
Voir aussi : Décès - Glenn Miller - Histoire du Jazz

1946
16 décembre
Inauguration de la maison de couture Christian Dior
Grâce aux capitaux de l'industriel français Marcel Boussac, "le roi du tissu", le styliste Christian Dior inaugure sa maison de couture, avenue Montaigne à Paris. Dès le printemps suivant, Dior lance sa première collection. Son "new look" lui assure un succès international. A la mort de son créateur, le 24 octobre 1957, la direction artistique de la maison reviendra au disciple de Christian Dior, Yves Saint-Laurent.
Voir aussi : Histoire de Paris - Couture - Dior - Histoire de l'Art

1977
16 décembre
La Journée internationale de la femme est officielle
Les Nations Unies reconnaissent la Journée internationale de la femme, à la date du "8 mars". Toutefois, cette journée avait déjà été mise en place dans les années précédentes. Dès 1910, une conférence internationale des femmes socialistes se déroulait à Copenhague et avait lancé l’idée. En 1917, le 8 mars, une grande manifestation de femmes ouvrières se déroulait à Saint-Pétersbourg pour l’amélioration des conditions de travail. Durant le début du XXe siècle, une succession d’autres manifestations féminines s’organisaient partout dans le monde, souvent à la date du 8 mars. En 1921, Lénine décréta lui-même la Journée internationale de la femme à cette même date. En France, la Journée sera officialisée en 1982.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du féminisme - Lénine - Histoire de Saint-Petersbourg - Histoire des Femmes

1988
16 décembre
Dusttin Hoffman joue un autiste
Sortie de Rain Man de Barry Levinson. Dans le rôle d'un autiste, Dustin Hoffman sidère la planète entière et obtient son second Oscar. Selon le classement du magazine Première, il s'agit de la 88ème meilleure performance de tous les temps. Mais Dustin Hoffman a fait mieux : son rôle dans Macadam cowboy est classé 7ème ! L'acteur travaillera trois autres fois avec Barry Levinson (Sleepers, Sphère et Des Hommes d'influence).
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma

2004
16 décembre
Ouverture à la circulation du Viaduc de Millau
Après quatre ans de travaux, le viaduc de Millau est ouvert à la circulation. Il est alors, avec un pilier culminant à 343 mètres et une chaussée à 270 mètres, le plus haut pont du Monde. Traversant la vallée du Tarn en suivant une courbe de près de 2 500 mètres, il complète le réseau autoroutier qui jusqu’alors faisait défaut, engendrant d’importants bouchons à Millau.
Voir aussi : Pont - Histoire des Grands travaux

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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#2636 Message par saintluc »

La guerre Imjin (en chinois 万历朝鲜之役, littéralement « la guerre de l'Empereur Wanli en Corée » ; en coréen 임진왜란,임진조국전쟁, littéralement « la guerre du bouleversement japonais de l'année Imjin », du nom d'un affluent du fleuve Han ; en japonais 文禄, 慶長の役, littéralement « les batailles de Bunroku et de Keicho ») est un conflit opposant, de 1592 à 1598, la Corée de la dynastie Chosŏn et l'empire chinois au Japon. Cette guerre provoqua la crise financière au sein de la dynastie Ming. La Corée connut des pertes humaines sans précédent. Du côté du Japon, Ieyasu Tokugawa préserva sa force lors de la guerre, et réussit à battre ses rivaux Konishi Yukinaga et Mitsunari Ishida.
Hideyoshi Toyotomi, ministre des Affaires suprême d'un Japon fraîchement unifié, désire envahir la Chine depuis 1586. Il ne peut mettre ce projet à exécution qu'après avoir maté les clans Hojo et Shimazu. Il tente d'abord de s'assurer une route aisée en passant par la Corée. Le refus du roi Seonjo de lui laisser un passage provoque une invasion en 1592. Hideyoshi Toyotomi débarque à Pusan avec 200 000 hommes et fait une conquête facile :
l'invasion se fait par surprise ;
les Japonais sont équipés d'armes à feu ;
la préparation logistique de l'invasion, et l'entraînement des troupes étaient exceptionnels ; un plan de pillage des ressources aurait été mis au point par Nobunaga Oda, à Nagoya, plusieurs années auparavant ;
la Corée était divisée en factions, et son armée était peu nombreuse et mal préparée.
La progression se fait très rapidement :
le débarquement se fait à Pusan les 25 et 26 mai ;
Séoul est atteinte en moins de trois semaines, le 12 juin ;
les ressources du pays sont immédiatement dirigées vers l'archipel, hommes compris qui sont vendus aux marchands d'esclaves portugais ;
pendant ce temps, les troupes japonaises remontent vers le nord et atteignent le Yalou et le Tumen.
Les destructions accompagnant toute invasion ne manquent pas, comme celle du monastère de Bulguksa, datant de 528. Il ne fut reconstruit qu'en 1604.
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La flotte japonaise à l'assaut de Pusan en 1592.
Mais la flotte de guerre coréenne, créée sous le Koryŏ, a été toujours modernisée, et constitue l'une des plus modernes voire la plus moderne de l'époque. Elle met en œuvre de nombreuses techniques nouvelles : armes à feu lourdes et légères, flèches à feux, fusées, mousquets à flèches multiples, grenades utilisant une poudre de grande qualité. Ces armes permettent la mise au point :
d'une nouvelle tactique : les navires ennemis sont bombardés et coulés, au lieu d'être éperonnés ou pris d'abordage ;
d'un nouveau type de navire de guerre : le pan'ok-sòn, très fortement armés en artillerie moderne et puissante. Cependant leur lourdeur nécessite l'appui d'une flottille de navires plus légers.
L'escadre du sud-ouest, basée à Yeosu et commandée par Yi Sun-sin, possède 24 pan'ok-sòn et 80 navires légers, tous en bon état, rapides et aptes à la patrouille. Yi Sun-sin est d'origine modeste, et un pur produit de la tradition confucianiste. D'autres escadres restent libres, sur la côte ouest de la Corée, mais la flotte coréenne reste en infériorité numérique face à la flotte japonaise, qui compte 500 navires de guerre plus 700 navires de charge. Parmi les navires de combat, les Japonais avait développé le type atake, muni de nombreux mousquets d'origine portugaise (teppo), mais qui n'étaient dangereux qu'en combat rapproché. De plus, ces navires étaient moins marins que leurs homologues coréens. Les Japonais possédaient aussi quelques très grosses unités du type du pan'ok-sòn, comme le Nihon-Maru, pourvu d'une importante escorte.
Conscient de cette infériorité, Yi Sun-sin avait, dans les mois précédant l'invasion japonaise, tout mis en œuvre pour la compenser :
entraînement renforcé des équipages afin d'en tirer le meilleur parti ;
remise en état des fortifications de front de mer, et notamment celles des arsenaux ;
essais de l'artillerie embarquée ;
amélioration tous azimuts des performances ;
et mise au point du premier navire cuirassé du monde (267 ans avant le premier cuirassé occidental, La Gloire, sortie en 1859), le Kobuk-Son (Bateau-tortue), dont le pont supérieur était blindé et étanche, et qui restait en outre rapide et maniable. De plus, il était de taille importante. Ses deux mats portaient une grande surface de toile, et ils étaient rabattables et escamotables sous la carapace. Un rang de rameurs de chaque côté permettait de manœuvrer le navire lors des combats. Il possédait, outre une puissante artillerie, toutes sortes de dispositifs d'attaque et de défense.
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L'amiral Yi Sun-sin remporte victoire sur victoire. Il commence par s'attaquer à de petites flottilles japonaises, et coule plus de 70 navires japonais dans le seul mois de juin. Il écrase une partie de la flotte japonaise lors d'une embuscade tendue par ses navires-tortues dans les îles de Sach'on. À la bataille de Tang'po, il attaque avec son Kobuck-Son l'atake pourvu d'un château de 10 m de l'amiral Kurushima Michiyuki. Le bateau est coulé, l'amiral repêché et décapité. Le navire amiral japonais, le Nihon-Maru, est envoyé par le fond au cours d'un combat homérique le 10 juillet 1592, au large d'An Golp'o (près de Pusan), avec 21 autres grands navires. Lors de la bataille d'Han-san, Yi Sun-sin coule 130 navires japonais dans la baie de Pusan, tout en étant sous le feu des batteries côtières (équipées de pièces coréennes) prises par les troupes japonaises débarquées.
En juillet, l'empereur chinois, apporte son aide au roi coréen avec une petite troupe de 5000 hommes. Bien qu'insuffisante pour repousser l'invasion, son général profite des succès de Yi Sun-sin qui coupe les approvisionnements japonais, pour négocier le partage de la Corée, entre un nord sous suzeraineté chinoise, et un sud aux mains des Japonais. L'offre fut rejetée.
Devant le refus japonais, la Chine ferme les ports et fait garder tous les lieux possibles de débarquement, par crainte que les invasions des wōkòu des années 1550 se répètent. Elle envoie en janvier 1593 une force plus importante, dirigée par Li Rusong et de Song Yingchang. Ils avaient sous leurs ordres plus de cent mille hommes :
42 000 provenant des cinq districts militaires du nord ;
3000 soldats équipés d'armes à feu, venant du sud de la Chine ;
et d'autres contingents du Siam et des îles Ryū-Kyū.
En février, cette armée, jointe aux troupes coréennes, attaque Pyongyang et repousse les Japonais à hauteur de Séoul. Les négociations reprennent, et le Japon ne conserve que quelques fortifications dans le sud de la péninsule, autour de Pusan.
La trêve dure près de quatre ans, permettant à des soldats japonais de s'installer en Corée et d'y épouser des Coréennes. La Chine maintient près de 16 000 hommes en Corée. Les échanges d'ambassades entre la Chine et le Japon permettent à Hideyoshi d'être reconnu Roi du Japon (l'un de ses buts de guerre étant que la Chine le reconnaisse shogun). À l'automne 1596, seule une faible garnison japonaise reste à Pusan.
Mais un malentendu relance la guerre : Hideyoshi estime avoir gagné la guerre, et se retrouve aux termes de la paix avec un statut de vassal tributaire de la Chine. Il exige alors des compensations : le mariage avec une fille de l'empereur Wanli, quatre provinces du sud de la Corée, un prince coréen en otage. Les négociations cessent alors. Yi Sun-sin, après avoir géré l'île de Han-san, en y maintenant une importante population, tombe en disgrâce et est rétrogradé au rang de simple soldat.
En juin 1597, les Japonais redébarquent. Une flotte de 200 navires débarque plus de 140 000 hommes. La Chine nomme Yan Hao général en chef, qui rassemble 38 000 hommes de plusieurs provinces de l'empire, appuyés par une flotte de 21 000 hommes. Cette armée atteint 75 000 hommes au plus au cours de la campagne.
Bien que les Japonais rencontrent immédiatement une forte résistance, ils arrivent à Séoul en août 1597. Ils font la conquête d'Han-san et détruisent presque en totalité la flotte coréenne. Cependant, une manœuvre sino-coréenne terrestre tourne l'armée japonaise pendant l'hiver, forçant les Japonais à la retraite. Yi Sun-sin, emprisonné et démis de ses fonctions après son refus d'attaquer la flotte japonaise à Chilchonryang, est rappelé et a de nouveau une influence décisive sur l'issue de la guerre. Il remporte la bataille de Myong-Yang le 16 septembre 1597 face à une flotte japonaise composée de 333 navires dont 133 navires de guerre.
Malgré de durs combats, les Japonais se maintiennent dans le sud de la péninsule, et repoussent même les Chinois à Sunchon et Sachon. L'invasion n'est abandonnée que lorsque Hideyoshi meurt, le 18 septembre 1598.
Le 19 novembre, Yi Sun-sin remporte une dernière victoire à No Ryang, où il trouve la mort, sur la flotte japonaise qui évacuait les troupes terrestres. Le Japon se retira, l'amiral Shimazu Yoshihiro battu par un mort ne ramena que 50 navires sur les 250 qu'il avait conduit à la bataille.
La guerre Imjin laissa de larges et profondes cicatrices en Corée. Les campagnes étaient dévastées, les canaux d'irrigation détruits, de nombreux villes et villages incendiés. De plus, des dizaines de milliers des meilleurs artisans (céramistes de céladon, papetiers, etc.) ont été soit tués, soit emmenés en esclavage au Japon. Rien qu'en 1598, les Japonais ramenèrent 38 000 oreilles en trophée. La capacité de production des campagnes passa de 1 708 000 kyols avant-guerre, à 541 000 après. Les troupes chinoises pillèrent également, et furent entretenues par les Coréens.

La bataille navale de No Ryang est la dernière bataille de la guerre Imjin, qui oppose la Corée de la dynastie Chosŏn et la Chine de la dynastie Ming à l'empire japonais de Hideyoshi Toyotomi de 1592 à 1598. Les flottes belligérantes sont menées, du côté sino-coréen, par l'amiral Yi Sun-sin et par le Chinois Chen Lin, tandis que, du côté japonais, Shimazu Yoshihiro est le commandant de la flotte.
Elle se déroule le 16 décembre 1598 (19 novembre 1598 dans le calendrier lunaire) et se conclut par la victoire de la flotte des bateaux tortues de l'amiral Yi Sun-sin, qui périt au cours de la bataille, victime d'un tir d'arquebuse.
Cette bataille marque la toute première utilisation du Kòbuk-Sòn ou Keobukseon (bateau tortue), premier navire blindé à livrer bataille en haute mer. L'amiral Yi lui-même avait conçu les plans de ce navire, aujourd'hui perdus. Après cette défaite, les Japonais abandonnent provisoirement l'idée de conquérir la péninsule coréenne.
Après plusieurs revers maritimes et terrestres, l'armée japonaise a été repoussée vers son réseau de forteresses wajō (和城, Waeseong en coréen), situées sur la côte sud-est de la péninsule coréenne. Cependant, les wajō ne peuvent accueillir la totalité de l'armée japonaise. Aussi, en juin 1598, Hideyoshi Toyotomi ordonne à environ 70 000 hommes de retourner au Japon. Le 18 septembre de la même année, Hideyoshi meurt au château Fushimi de Kyoto. Ses derniers ordres concernent le retrait des forces de garnison restantes du réseau de wajō5. Cependant, à cause de la forte présence de navires Chosŏn et Ming, les soldats japonais ne peuvent rejoindre le Japon et sont contraints à rester dans la relative sécurité de leurs forteresses.
La forteresse de Suncheon, la plus à l'ouest du réseau de wajō japonais, contient 14 000 soldats commandés par Konishi Yukinaga, qui fut le chef de l'avant-garde japonaise durant la première invasion en 1592. L'amiral Yi Sun-sin et Chen Lin bloquent la retraite de Konishi. Ce dernier tenta de convaincre Chen Lin de lever le blocus en lui envoyant de nombreux présents. Si ce dernier accepte de retirer la flotte sino-coréenne, l'amiral Yi, lui, refuse.
Le 15 décembre 1598, environ 20 000 soldats en provenance des wajō de Goseong, Sacheon et Namhae embarqués sur 500 navires, commencent à se masser à l'est du détroit de No Ryang et tentent de briser le blocus de Suncheon. Le commandant de cette flotte est Shimazu Yoshihiro, chef du wajō de Sacheon.
L'objectif de la flotte sino-coréenne est d'empêcher la rencontre entre les forces de Shimazu et celles de Konishi, aussi elle attaque et bat la flotte de Shimazu. L'objectif de Shimazu par contre est de remonter le détroit de No Ryang et de rejoindre l'armée de Konishi avant de se retirer sur Pusan. Shimazu sait que Konishi pourrait tenter de créer des dissensions entre les alliés sino-coréens, et espère que la flotte ennemie serait occupée ailleurs ou à maintenir le blocus, se rendant vulnérable à une attaque sur un autre front.
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#2637 Message par saintluc »

2è partie

Le 15 décembre, une vaste flotte japonaise se masse dans la baie de Sacheon à l'embouchure est du détroit de No Ryang. Shimazu n'est cependant pas sûr de la position de la flotte sino-coréenne. Selon lui, elle peut soit avoir poursuivi le blocus du wajō de Konishi dans le but d'attaquer un autre wajō abandonné plus à l'est, soit tenter de barrer la route des Japonais au niveau de l'embouchure ouest du détroit. La flotte des 500 navires de Shimazu ayant été repérée un peu plus tôt, Chen Lin ordonna de se préparer pour une bataille de nuit.
La flotte Chosŏn dispose de 82 panokseons, regroupés autour de trois keobukseons. La flotte Ming, quant à elle, est constituée de six jonques de guerre, mues par avirons et voiles, 57 galères de guerre légères uniquement mues par des avirons (navires habituellement utilisés pour le transport mais utilisés ici au combat) et deux panokseons offerts à Chen Lin par Yi Sun-sin. 8 000 marins servent l'amiral Yi, tandis que Chen Lin a sous ses ordres environ 5 000 hommes de l'escadron « Guangdong » et 2 600 autres se battant à bord des navires coréens ; le tout formant un total d'environ 16 000 hommes. La flotte Ming est divisée en deux escadrons, dont le plus important (« Guangdong ») est sous le commandement de Chen Lin, l'autre étant mené par Deng Zilong. La flotte sino-coréenne est pourvue de canons, de mortiers, d'archers et d'arquebusiers. La flotte japonaise est, elle, constituée des 500 navires de Shimazu, bien qu'une partie significative de la flotte serve au transport léger de troupes. La flotte sino-coréenne est donc en large infériorité numérique, mais ses navires ont une puissance de feu supérieure et des structures plus solides.
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Carte schématisant le déroulement de la bataille.
La flotte sino-coréenne attend Shimazu à l'embouchure ouest du détroit de No Ryang. La bataille débute à 2 heures, au matin du 16 décembre 1598.
Comme lors des batailles précédentes de l'amiral Yi, les Japonais sont incapables de répondre aux attaques des canons chinois et coréens qui les empêchent de bouger. L'étroitesse du détroit limite également la manœuvrabilité.
Lorsque la flotte japonaise est significativement endommagée, Chen Lin ordonne à sa flotte d'engager la mêlée. Cependant, cela permet aux arquebusiers japonais d'utiliser leurs tactiques traditionnelles d'abordage. Lorsque le vaisseau amiral de Chen Lin est attaqué, Yi Sun-sin ordonne à sa propre flotte d'engager également le corps à corps.
Song Hui-rip, capitaine du vaisseau amiral de Yi Sun-sin, est touché au casque par une balle d'arquebuse et tombe dans le coma. Les navires sont si proches que les coréens peuvent lancer du bois enflammé sur le pont des vaisseaux japonais. Les tirs d'arquebuse japonais forcent les marins chinois à se baisser. Plusieurs navires abordent le vaisseau amiral de Chen Lin et, dans le corps à corps qui suit, le fils du commandant chinois est grièvement blessé par un coup d'épée destiné à son père. En voyant que Chen Lin est en difficulté, Deng Zilong, l'autre commandant Ming et 200 hommes de sa garde personnelle sont transférés sur un panokseon coréen (un des deux que Yi avait offert aux Chinois) et part à son secours.
Cependant, plusieurs vaisseaux Ming, confondant le panokseon avec un navire japonais, ouvrent le feu sur lui et l'endommagent. Le navire dérive jusqu'à des vaisseaux japonais qui l'abordent et tuent tout son équipage, dont Deng Zilong.
Vers le milieu de la bataille, lorsque l'aube s'apprête à poindre, plus de la moitié des navires de Shimazu ont été coulés ou capturés par la flotte sino-coréenne. On dit que le vaisseau amiral de Shimazu Yoshihiro a été coulé et que Shimazu lui-même s'est agrippé à un bout de bois tandis que, au moyen de grappins, des soldats chinois ont tenté de monter à bord du navire. Des vaisseaux japonais viennent au secours de Shimazu et le mettent en sécurité. Au cours du combat, les vaisseaux s'affrontent tout le long du détroit, de l'embouchure ouest à l'embouchure est. Les navires japonais subissent de gros dommages et commencent à battre en retraite le long de la côté méridionale de l'île de Namhae, près de Pusan.
Image
Un bateau-tortue (ou keobukseon) de l'amiral Yi Sun-sin, exposé au Musée de la Guerre de Séoul
À l'issue de la bataille, la flotte japonaise bat en retraite. L'amiral Yi ordonne la poursuite. Lors de celle-ci, il reçoit un tir d'arquebuse au niveau de l'aisselle gauche venant d'un navire japonais. Conscient que le coup est mortel, il aurait alors murmuré « La bataille est à son paroxysme, n'annoncez pas ma mort... » avant de rendre l'âme.
Son fils ainé Yi Hoe et son neveu Yi Wan auraient alors pris son corps pour le transporter dans sa cabine avant qu'un soldat ne remarque la mort de l'amiral. Pour poursuivre la bataille, Yi Wan aurait alors revêtu la cuirasse de son oncle et annoncé par tambour de guerre au reste de la flotte que le combat continuait.
Le vaisseau amiral vient au secours du navire du commandant chinois Chen Lin, mal-en-point lors de la bataille. Ce dernier aurait alors demandé à voir l'amiral Yi pour le remercier personnellement, mais rencontre à la place Yi Wan qui lui annonce la mort de Yi Sun-sin. Chen Lin aurait été tellement choqué par cette annonce qu'il serait tombé trois fois par terre, avant se marteler la poitrine, en larmes.
La nouvelle de la mort de l'amiral se répand rapidement dans la flotte alliée et les marins et soldats des deux flottes auraient alors poussés de nombreux cris de lamentations.
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Statue de Yi Sun-sin à Séoul.
Sur les 500 navires japonais sous le commandement de Shimazu, on estime qu'environ 150 à 200 sont capables de rallier le port de Pusan. Konishi Yukinaga quitte sa forteresse le 16 décembre et parvient avec ses hommes à s'enfuir par la mer au niveau du sud de l'île de Namhae, contournant le détroit de No Ryang et la bataille8. Bien qu'il sache que la bataille faisait rage, il ne vient pas en aide à Shimazu. Toutes les forteresses wajō sont abandonnées et les forces terrestres sino-coréennes avancent pour les conquérir. Konishi, Shimazu, Kiyomasa Katô et d'autres généraux japonais de l'armée japonaise se réunissent à Pusan, puis se retirent vers le Japon le 21 décembre 1598. Les derniers navires retournent au Japon le 24 décembre, mettant fin à sept ans de guerre.
Le corps de Yi Sun-sin est emporté dans son village de Asan pour être brûlé selon la tradition coréenne. Il est honoré dans tout le royaume Chosŏn. Il reçoit à titre posthume le rang de Ministre du Droit. Des sanctuaires, officiels ou pas, sont construits en hommage à Yi sur tout le territoire coréen. En 1643, Yi Sun-sin reçoit le titre de Chungmugong (« seigneur de la Valeur fidèle »).
Chen Lin livre un éloge à l'amiral Yi en assistant à ses funérailles. Il retourne ensuite en Chine pour y recevoir les plus grands honneurs militaires accordés à un commandant Ming durant la guerre Imjin.
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#2638 Message par saintluc »

1398
17 décembre
Victoire de Tamerlan en Inde
Le conquérant tuco-moghol Tamerlan, vainc les troupes du sultanat et parachève sa conquête avec la destruction de Delhi. La ville est pillée et les habitants massacrés par les armées de Tamerlan. Il abandonne ensuite la région à la famine et reprend la route pour d’autres conquêtes. Le sultanat de Delhi se reformera pour encore 150 ans.
Voir aussi : Conquête - Tamerlan - Sultanat de Delhi - Histoire du Moyen-Âge

1583
17 décembre
Destruction du château de bad Godesberg
Le château de Bad Godesberg fut le point culminant de cette ville, dont les premiers écrits la concernant remontent à 722. La construction de ce château démarra le 15 octobre 1210 à la demande de l'archevêque de Cologne Dietrich Ier de Hegebach. Cependant, en 1583, le nouvel archevêque est converti au calvinisme : Gebhart Ier de Waldburg exige la destruction de l'édifice le 17 décembre 1583.
Voir aussi : Archevêque - Histoire de la Chrétienté

1637
17 décembre
Début de la rébellion "chrétienne" de Shimabara au Japon
Au cours de la période Tokugawa (ère d'Edo), de nombreux missionnaires jésuites s'étaient implantés dans la région de Kyushu au Japon. Deux seigneurs locaux, Arima Harunobu et Konishi Yukinaga, se convertirent même au christianisme. Le 27 janvier 1614, le shogunat Tokugawa édicta un décret donnant ordre aux missionnaires de partir. S'en suivirent de violentes persécutions envers les chrétiens de cette région, sans compter que de nouveaux impôts étaient venus les frapper. Le 17 décembre 1637, suite à de nouvelles exactions, les chefs de plusieurs villages accompagnés de ronins se révoltent. Ce sont 37 000 personnes qui se réunissent dans la forteresse désaffectée de Hara. Les insurgés parviennent à repousser quelques attaques mais seront finalement massacrés le 12 avril 1638.
Voir aussi : Période Edo - Histoire des Guerres

1706
17 décembre
Naissance d'Émilie du Châtelet.
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil est la marquise du Châtelet, plus communément appelée Émilie du Châtelet. Elle naît le 17 décembre 1706 à Paris et devient une célèbre mathématicienne et physicienne française. Mariée au marquis Florent Claude du Châtelet, elle a de nombreux amants dont le marquis de Guébriant, le maréchal Richelieu et Voltaire, qui l'encourage fortement à développer ses connaissances en physique et en mathématiques. Elle est alors l'une des premières femmes scientifiques. Elle s'éteint à Lunéville le 10 septembre 1749.
Voir aussi : Voltaire - Lunéville - Émilie du Châtelet - Histoire des Grands travaux

1770
17 décembre
Naissance de Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven, l'un des plus grands compositeurs de musique classique, naît le 17 décembre 1770. Originaire d'une famille modeste de Bonn, il dévoile très rapidement un vrai don pour la musique, que son père tente d'exploiter. Beethoven rencontre rapidement le succès et parvient à surmonter le handicap de sa surdité pour composer de plus en plus de morceaux, comme la "9e symphonie". Il meurt à Vienne le 26 mars 1827.
Voir aussi : Compositeur - Musique - Beethoven - Surdité - Histoire de l'Art

1773
17 décembre
Naissance de Sylvain Charles Valée
Sylvain Charles Valée, Maréchal de France, est né le 17 décembre 1773. Orphelin à 8 ans, il devient élève du roi à l'école militaire de Brienne, où il rencontre Napoléon Bonaparte. Remarqué sur le champ de bataille dès 1793, il passe de longues années dans l'armée du Rhin. Grand militaire, il participera à de nombreuses campagnes, comme celle de la conquête de l'Algérie. Il meurt le 16 août 1846, à Paris.
Voir aussi : Napoléon Bonaparte - Maréchal de France - Conquête de l'Algérie - Histoire des Guerres

1777
17 décembre
La France reconnaît l'indépendance de l'Amérique
En partie grâce aux efforts diplomatiques de Benjamin Franklin, Louis XVI reconnaît l'indépendance des colonies britanniques d'Amérique. Ravi de pouvoir se venger de la défaite de la guerre de Sept Ans et convaincu par la victoire américaine de Saratoga, la France signera deux traités d’engagement avec les colonies, le 6 février 1778. Le premier engagera une amitié réciproque et une alliance commerciale. Le second, tenu secret, consistera en une alliance militaire. Ainsi, les Américains recevront des renforts militaires et financiers considérables. Les Insurgents reprendront espoir puisqu’avec le soutien naval des Français, il sera désormais possible de mettre en déroute la flotte britannique.
Voir aussi : Indépendance - Louis XVI - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Benjamin Franklin - Histoire de la Décolonisation

1807
17 décembre
Le décret de Milan renforce le blocus
Napoléon décide de renforcer le blocus continental et d’améliorer son efficacité. Mais pour que celui-ci soit vraiment valable, il faut que l’Empire contrôle la majorité des côtes. Napoléon se lancera donc dans de nouvelles campagnes militaires pour s’en assurer la maîtrise. Par ailleurs, ce blocus aura pour effet la réorganisation de l’économie continentale, ce qui profitera notamment à la France.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Milan - Blocus - Histoire de l'Empire

1819
17 décembre
Bolivar fonde la Colombie
Le chef du mouvement indépendantiste colombien, Simon Bolivar proclame la République et vote la constitution d'un nouvel état appelé "Gran Colombia", la grande Colombie. Le pays comprend le Venezuela, l'Equateur et la Colombie actuels. Bolivar, le "libertador", réalise enfin son grand rêvé en créant un état fédéré et indépendant. Elu président de Grande Colombie, il mettra un terme à son activité politique en 1830 lorsque le pays se morcellera en trois avec la République de la Nouvelle-Grenade (la Colombie), l'Equateur et le Venezuela. .
Voir aussi : Constitution - Fondation - République - Bolivar - Histoire de la Décolonisation

1830
17 décembre
Mort de Simón Bolívar
Héros de la lutte pour l'indépendance des pays d'Amérique du Sud, Simón Bolívar abdiqua le 20 janvier 1830 de sa fonction de dictateur de la Grande-Colombie. Malade de la tuberculose, il ne put quitter son pays en guerre à cause de son état de santé. Il mourut le 17 décembre 1830 à l'âge de 47 ans, après avoir déclaré espérer que sa mort permette "la consolidation de l'union et la disparition des partis".
Voir aussi : Indépendance - Mort - Amérique du Sud - Tuberculose - Simon Bolivar - Histoire des Décès

1903
17 décembre
Premiers vols des frères Wright
Les frères Orville et Wilbur Wright effectuent à tour de rôle quatre vols de quelques dizaines de mètres sur la plage de Kill Devil en Caroline du Nord. Leur appareil, le "Wright Flyer" s'élève à quelques mètres au-dessus des dunes et atteint la vitesse de 48 kilomètres/heure. Pour la première fois un engin plus lourd que l'air vole véritablement. Les deux américains ont mis au point un biplan avec 2 ailes parallèles de 12 mètres d'envergure, équipé d'un moteur à explosion et de deux hélices.
Voir aussi : Avion - Vol - Wright - Histoire de l'Aéronautique

1961
17 décembre
L'Inde s'empare de Goa
Le Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru, s'empare de la dernière possession portugaise en Inde, le port de Goa, à 400 km au sud de Bombay. L'Inde, indépendante depuis 1947, a négocié avec la France la rétrocession de ses comptoirs en 1954, mais le Portugal du dictateur Salazar refuse de renoncer à Goa. C'est par la force, mais sans effusion de sang, que Nehru récupère la ville, mettant un terme à la domination européenne sur le sous-continent.
Voir aussi : Nehru - Histoire de Goa - Histoire de la Décolonisation

1972
17 décembre
Georges Marchais secrétaire général du PC
Le XXème Congrès de Parti communiste français réuni à Saint-Ouen nomme Georges Marchais premier secrétaire général du parti. Marchais déjà secrétaire général adjoint depuis 1970 remplace Waldeck Rochet. Il exercera ses fonctions jusqu'en 1994 quand il cèdera le secrétariat général du Parti à Robert Hue.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Marchais - Histoire des Partis

1989
17 décembre
Première diffusion aux Etats-Unis des Simpsons
Les Etats-Unis découvrent une caricature de leur modèle familial selon Matt Groening dans le dessin animé « les Simpsons ». Le noyau familial constitué des cinq personnages Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie trouvera en fait une résonance et un succès internationaux. Les dessins pour le moins étonnant faits de personnages jaunes aux yeux globuleux participent à l’efficacité et à la tonalité de cette satire. En France, il sera diffusé sur Canal +.
Voir aussi : Histoire de Canal + - Caricature - Histoire des Dessins animés

1996
17 décembre
Prise d'otage spectaculaire au Pérou
En début de soirée, l'ambassade du Japon à Lima est prise en otage par un commando du MRTA, le Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru. Les guérilleros réclament la libération de 500 de leurs compagnons emprisonnés. 610 personnes se trouvent dans l'ambassade où une réception était donnée au moment de la prise d'otage. Le chef du commando Nestor Cerpa et ses 13 hommes seront tous tué lors de l'assaut donné par l'armée péruvienne le 22 avril 1997 pour libérer les otages.
Voir aussi : Ambassade - Otages - Histoire du Terrorisme

2006
17 décembre
Le Fatah et le Hamas acceptent un cessez-le-feu
Les deux mouvements palestiniens du Hamas et du Fatah ont signé un cessez-le-feu. Celui-ci, qui survient au terme d’une journée de combats violents ayant fait trois morts dans la bande de Gaza, reste toutefois très fragile. Ces affrontements, qui ont fait craindre l’éclatement d’une guerre civile, ont commencé suite à la décision de Mahmoud Abbas d’organiser des élections anticipées. Le Premier ministre britannique, Tony Blair, en voyage sur le territoire, apporte son soutien au président palestinien.
Voir aussi : Tony Blair - Fatah - Hamas - Histoire des Guerres

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2639 Message par saintluc »

Goa forme la première implantation coloniale portugaise en Inde.
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Avec le démantèlement du royaume de Bahmanî, en 1482, Goa passa sous le contrôle de Yusuf Adil Shah, le roi de Bîjâpur, qui régnait lorsque les Portugais arrivèrent en Inde.
À l'époque, Goa était un important point d'embarquement des pèlerins indiens pour La Mecque, mais c'était surtout un port de commerce sans rival sur la côte occidentale, hormis Calicut. C'était en particulier un centre d'importation de chevaux arabes, en provenance d'Ormuz, marchandises vitales pour les royaumes du Dekkan en guerre perpétuelle. La place était facilement défendable par n'importe quelle puissance qui avait la maîtrise des mers, car les fleuves qui encerclent la région ne pouvaient être traversés à gué qu'en un seul point qui avait été infesté délibérément par des crocodiles.
Les Portugais attaquèrent le 10 février 1510 sous le commandement d'Afonso de Albuquerque. Un ascète hindou ayant prédit la chute de la ville et la garnison de mercenaires ottomans étant dépassée par le nombre, la ville se rend sans combattre, et Albuquerque y entre en triomphe, acclamé par la population hindoue.
Trois mois plus tard, Yusuf Adil Shah arrive avec 60 000 hommes de troupe, force le passage à gué, et bloque les Portugais dans leurs bateaux de mai à août, jusqu'à ce que la fin de la mousson leur permette de reprendre la mer. En novembre, Albuquerque revient avec des forces plus importantes et, après avoir réduit une résistance désespérée, reprend la ville, autorise ses soldats à la piller pendant trois jours, et fait massacrer toute la population musulmane.
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Ruines de l'église Saint-Augustin, édifiée en 1602 par les missionnaires augustins venus à Goa en 1587.
Goa est la première implantation portugaise en Asie. Albuquerque l'imagine comme une colonie et une base navale, à la différence des comptoirs fortifiés qui avaient été établis dans certains ports indiens. Il encourage ses hommes à épouser des femmes indigènes, et à s'installer comme fermiers, commerçants ou artisans. Ces hommes deviennent bientôt une caste de privilégiés, et la population eurasienne de Goa augmente considérablement. Albuquerque et ses successeurs respectent les coutumes des trente communautés villageoises de l'île, interdisant seulement le rite de la satî. Un recueil de ces coutumes (Foral de usos e costumes) est édité en 1526, et constitue un document historique de grande valeur.
Goa devient la capitale de tout l'empire portugais en Orient. Les mêmes privilèges civiques que Lisbonne lui sont accordés. Son Sénat ou chambre municipale était en communication directe avec le roi et payait un représentant spécial pour s'occuper de ses intérêts à la cour. En 1563, le gouverneur propose même de faire de Goa le siège d'un parlement, auquel toutes les parties de l'orient portugais seraient représentées, ce à quoi le roi met son veto.
En 1542, saint Francois Xavier (Francesco de Yasu Xavier) mentionne la splendeur architecturale de la ville qui atteint l'apogée de sa prospérité entre 1575 et 1625. La « Goa Dourada », en français « Goa Dorée », est alors la « merveille des merveilles », selon tous les voyageurs qui s'y rendent, et un proverbe portugais disait : « Celui qui a vu que Goa n'a pas besoin de voir Lisbonne ».
Des marchandises de tout l'Orient étaient disponibles dans le bazar de Goa, telles les perles et le corail de Bahreïn, la porcelaine et la soie de Chine, les drogues et les épices de l'archipel malais. Des esclaves étaient vendus aux enchères dans les rues principales.
Siège de la cour du vice-roi, mais aussi place militaire et religieuse importante, la vie sociale de Goa est alors très brillante. Cependant, au cours du xvie siècle, le luxe et l'ostentation de toutes les classes sociales y deviennent outranciers. La quasi totalité des travaux manuels sont le fait des esclaves et la société goanaise entre en décadence.
L'arrivée des Néerlandais dans les eaux indiennes entraîne la ruine progressive de Goa. En 1603 et 1639, ces derniers font le siège de la ville sans réussir à la prendre. En 1635, elle est ravagée par une épidémie.
Le commerce est graduellement monopolisé par les Jésuites. Thevenot en 1666, Baldaeus en 1672, Fryer en 1675 décrivent sa paupérisation et son déclin inéluctable. En 1683, la ville est sauvée in extremis d'une capture par les Marathes par l'arrivée opportune de l'armée moghole et en 1739, le territoire attaqué par le même ennemi n'est sauvé que par l'arrivée inattendue d'un nouveau vice-roi et de sa flotte. Ce péril était toujours imminent et ce jusqu'en 1759, quand une paix est conclue avec le Marathes. Cette même année, la proposition, discutée depuis 1684, du déplacement du siège du gouvernement vers Panjim devient réalité. Entre 1695 et 1775, la population diminua de 20 000 à 1 600 habitants, et en 1835, Goa n'est plus habitée que par quelques prêtres, moines et nonnes.
Finalement, après 450 ans de présence portugaise, Goa est envahie par les troupes de Jawaharlal Nehru lors de l'opération Vijay les 18 et 19 décembre 1961 et intégrée dans l'Union indienne.
Après l'annexion par l'Inde, Goa est d'abord soumis à un gouvernement militaire pendant cinq mois ; puis l'ordre civil est restauré et la région devint un territoire assujetti au gouvernement fédéral.
Le 19 décembre est célébré chaque année dans l'État de Goa comme fête de la libération.
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#2640 Message par saintluc »

942
18 décembre
Assassinat de Guillaume Longue Epée
Par ses différents jeux d’alliances, Guillaume Premier de Normandie, également nommé Guillaume Longue Epée, s’est mis à dos de nombreux princes francs. Ceux-ci, avec à leur tête le comte de Flandre, voient de surcroît d’un mauvais œil le développement de la jeune Normandie. Prétextant la signature d’un traité, ceux-ci lui tendent un guet-apens et l’assassinent. Son fils lui succède alors à la tête de la Normandie sous le nom de Richard Premier.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Guillaume Longue Epée - Richard Ier - Histoire du Moyen-Âge

1352
18 décembre
Début du pontificat d'Innocent VI
Le pape Clément VI, gravement malade, mourut au début du mois de décembre 1352. Innocent VI, né Etienne Aubert, sera élu le 18 décembre 1352 pour lui succéder. Issu d'une famille aisée, Etienne Aubert obtint un doctorat en droit canonique à l'université de Toulouse, et fut avocat puis juge-mage. Conseiller du roi de France Philippe de Valois et Pair de France, il sera finalement élu pape d'Avignon et mènera une politique d'économie après les fastes de son prédécesseur.
Voir aussi : Papauté d'Avignon - Clément VI - Histoire de la Chrétienté

1644
18 décembre
Majorité de Christine de Suède
Christine de Suède a pu monter sur le trône grâce à son père qui avait obtenu des nobles la suppression de l'exclusivité masculine. Lorsque celui-ci meurt, elle n'a que 6 ans, mais sa succession étant réglée, elle est appelée à régner sur la Suède sous la tutelle du chancelier Axel Oxenstierna. Le 18 décembre 1644, Christine a 18 ans et évince le chancelier pour promouvoir la paix et stopper les conflits avec le Danemark.
Voir aussi : Paix - Chancelier - Christine de Suède - Majorité - Histoire de la Politique

1672
18 décembre
Règne effectif de Charles XI de Suède
Charles XI devient roi en 1660 à l'âge de 5 ans. Il commence à régner en 1672. Ami avec la couronne française, il participe à la guerre de Hollande en luttant contre le Danemark mais également contre le Brandebourg. Une fois la paix assurée, il devient souverain absolu et se charge de reformer l'administration et les finances de son royaume et notamment celles de l'armée. Il crée également l'université de Lund et favorise le développement du commerce.
Voir aussi : Réforme - Guerre de Hollande - Charles XI - Histoire de la Politique

1737
18 décembre
Décès d'Antonio Stradivarius
Le célèbre luthier Antonio Stradivarius meurt à Crémone (Italie) à l'âge de 93 ans. Il laisse derrière lui environ 1 100 instruments de musique à la sonorité incomparable, dont il reste aujourd'hui 500 exemplaires. Il avait été formé dans l'atelier de la famille Amati, dont l'ancêtre Andrea avait inventé le violon vers 1560 en développant une variante de la viole médiévale.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de la musique baroque - Histoire de la Musique classique

1783
18 décembre
William Pitt Premier ministre anglais
A 24 ans, Pitt the Youger (le Jeune) par opposition à son père William Pitt the Elder (l'ancien), est nommé Premier ministre anglais par le roi George III. Libéral, il n'aura de cesse d'assainir les finances du royaume en appliquant les théories de l'économiste Adam Smith. Surnommé le Second Pitt, il renforcera son autorité politique pendant les nombreux accès de folie de George III. William Pitt exercera ses fonctions de secrétaire d'Etat jusqu'en 1806
Voir aussi : Premier ministre - George III - William Pitt - Histoire des Elections

1827
18 décembre
Naissance de Constantin Pobiedonostsev, homme politique russe
Constantin Pobiedonostsev, né le 18 décembre 1827, débuta sa carrière en tant que membre du Sénat de Moscou, puis devient professeur de droit civil à l'université d'Etat de Moscou. Instructeur des fils du tsar Alexandre II, il devint membre du Conseil de l'Empire en 1874 et l'un des hommes les plus influents de l'Empire pendant le règne d'Alexandre III. Il mourut en 1907, deux ans après s'être retiré des affaires publiques.
Voir aussi : Russie - Histoire de Moscou - Alexandre II - Droit - Professeur - Histoire de la Politique

1829
18 décembre
Mort de Jean-Baptiste de Lamarck, naturaliste français
Né en 1744 et mort en 1829, Jean-Baptiste de Lamarck fut militaire avant de se consacrer à la médecine et la botanique. En 1793, il participa à la transformation du Jardin du roi en Muséum d'histoire naturelle. Il devint ensuite professeur de zoologie et fut l'un des premiers à utiliser "biologie" pour désigner la science des êtres vivants. Il réalisa la classification des invertébrés et élabora une théorie de l'évolution des êtres vivants.
Voir aussi : Médecine - Botanique - Naturaliste - Biologie - Jean-Baptiste de Lamarck - Histoire des Sciences et techniques

1863
18 décembre
Naissance de François-Ferdinand d'Autriche
L'archiduc d'Autriche, François-Ferdinand, naît à Graz, du mariage de Charles-Louis et Maria Annunziata. Après avoir rencontré de grandes difficultés à trouver une femme, ce qui était à l'époque une obligation d'Etat, et à faire face à la tuberculose qui le rongeait, il généra de longues discussions quant à la question de la succession au sein de l'Empire d'Autriche. Il fut victime d'un attentat le 28 juin 1914 à Sarajevo, ce qui constitua le déclencheur de la Première Guerre mondiale.
Voir aussi : Naissance - Première Guerre mondiale - Autriche - François-Ferdinand - Histoire de la Politique

1878
18 décembre
Naissance de Joseph Staline
Le 18 décembre 1878 naît Joseph Staline à Gori, en Géorgie. Bandit puis révolutionnaire, Staline devient le premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique de 1922 à 1952. L'homme politique géorgien est surtout connu pour avoir pris la tête de l'URSS de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort le 5 mars 1953, et pour avoir imposé une dictature personnelle. Il est responsable de la mort de milliers d'opposants au régime.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Union soviétique - Dictature - Géorgie - Joseph Staline - Histoire de la Politique

1880
18 décembre
Décès de Michel Chasles
Le mathématicien français Michel Chasles meurt à Paris le 18 décembre 1880. Né à Epernon le 15 novembre 1793, il est élève à l'Ecole Polytechnique en 1812, puis y devient professeur en 1841. Il obtient également une chaire à la Sorbonne, et devient membre de l'Académie des sciences en 1851. Son nom reste surtout attaché au théorème de Chasles, en rapport avec la fonction harmonique, ainsi qu'à la relation de Chasles.
Voir aussi : Mathématicien - Ecole Polytechnique - Histoire des Décès

1914
18 décembre
Combat de Naulila
Le Sud-Ouest Africain (Namibie), sous domination allemande, est encerclé sur terre comme en mer par le Royaume-Uni. Seule frontière ouverte, l'Angola, colonie du Portugal resté neutre. Le pays souffrant de pénuries, une incursion allemande est interceptée en Angola et abattue. En représailles, le major Erik Victor Franke et ses hommes envahissent l'Angola où ils affrontent les Portugais menés par le lieutenant-colonel Alves Roçadas. Inférieurs en nombre, les Allemands l'emportent quand même largement mais se coupent de leur seul espoir de ravitaillement.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Portugal - Combat - Angola - Histoire des Guerres

1943
18 décembre
Naissance de Keith Richards, membre des Rolling Stones
Né le 18 décembre 1943, la même année que Mick Jagger, le guitariste Keith Richards a fondé avec ce dernier en 1962 le célèbre groupe The Rolling Stones. Leur chanson " The Last time " occupera la première place des charts dès 1965. Leur premier grand succès, " Satisfaction ", composé par Keith sur des paroles de Mick, les propulsera véritablement sur le devant de la scène cette même année. Le guitariste s'inspire essentiellement des riffs de Chuck Berry, auxquels il mêle le son du second guitariste du groupe, Brian Jones. Les années 1980 seront sombres pour Keith, avec la mort de son fils et de graves problèmes de drogue, mais aussi pour le groupe qui fait face à l'arrivée du style Disco. Le groupe connaîtra une résurrection avec l'album " Steel Wheels " en 1989 et " A Bigger Bang " en 2005.
Voir aussi : Chuck Berry - Brian Jones - Keith Richards - Mick Jagger - Histoire de l'Art

1944
18 décembre
Le Monde en kiosque
Conformément aux souhaits du général de Gaulle, le premier numéro du quotidien du soir "Le Monde" sort en kiosque. Le chef du gouvernement provisoire souhaite voir s'implanter un organe de presse de référence dans la presse nationale d'après-guerre. Il confie la direction du "Monde" à Hubert Beuve-Méry, René Courtin et Franck Brentano.
Voir aussi : Journal - Le Monde - Histoire de la Presse

1946
18 décembre
Naissance du réalisateur américain Steven Spielberg
Né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio), Steven Spielberg est sans conteste l'une des personnalités les plus emblématiques du cinéma. Il a réalisé certains des plus gros succès commerciaux du septième art avec des franchises comme « Jurassik Park » ou « Indiana Jones ». Ses œuvres ont également un grand succès critique puisque des films comme « La Liste de Schindler » (qui remporte entre autres sept Oscars) ou « Il faut sauver le soldat Ryan » (lauréat de cinq Oscars), sont considérés comme étant parmi les meilleurs films de l'histoire du cinéma.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Films - Steven Spielberg - Histoire de l'Art

1958
18 décembre
Premier satellite de télécommunication
Les Etats-Unis annoncent la mise sur orbite du premier satellite de communication expérimental. Baptisé "Score", l'engin est placé dans l'espace par une fusée Atlas pour une mission de 34 jours. Il retransmettra 7 messages sur Terre avec succès, dont une allocution du président Einsenhower. Les premières émissions de télévision américaines seront diffusées sur les écrans européens via les satellites à partir de 1962.
Voir aussi : Satellite - Télécommunications - Histoire des Télécommunications

1994
18 décembre
Découverte de la grotte Chauvet
Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire découvrent par hasard une grotte préhistorique sur le cirque d’Estre en Ardèche. La grotte est ornée de peintures du paléolithique et jonchée d’ossements animaliers. Après avoir été authentifiée et visitée par le Ministre de la culture, elle est fermée au public et équipée de systèmes permettant sa préservation. Une exposition permanente lui est consacrée dans le village voisin, Vallon-Pont-d’Arc.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Grotte - Préhistoire - Histoire de l'Archéologie
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
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