EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Dans l'après-midi du 23 octobre 1956, environ 20 000 protestants se rassemblèrent près de la statue de Josef Bem, un héros national de la Pologne et de la Hongrie. Péter Veres, le président de l'union des écrivains hongrois, lut un manifeste à la foule, les étudiants firent de même et la foule commença à chanter le poème patriotique interdit, "Nemzeti dal", dont le refrain était « nous le jurons, nous le jurons, que nous ne serons esclaves plus longtemps ! ». Quelqu'un dans la foule découpa les armoiries communistes du drapeau laissant un trou distinctif et d'autres firent de même.
Ensuite, la foule traversa le Danube pour rejoindre les manifestants devant le bâtiment du parlement hongrois. Vers 18h00, plus de 200 000 personnes étaient présentes; La manifestation était exubérante mais pacifique.
À 20h00, le premier secrétaire Ernő Gerő diffusa un discours condamnant les demandes des écrivains et des étudiants. Énervés par la ligne dure de Gerő, certains manifestants décidèrent d'appliquer l'une de leurs demandes, le retrait d'une statue en bronze de Staline de 10m de haut qui fut érigée en 1951 sur le site d'une église qui fut démolie pour lui faire de la place. La statue fut renversée à 21h30 et la foule en liesse plaça le drapeau hongrois dans les bottes de Staline qui étaient tout ce qui restait de la statue.
À peu près au même moment, une large foule se rassembla devant le bâtiment de Radio Budapest qui était lourdement gardée par l'ÁVH. Le moment critique eut lieu lorsqu’une délégation voulant diffuser ses demandes fut arrêtée et que la foule s'agita après des rumeurs faisant état de manifestants abattus. Des gaz lacrymogènes furent lancés depuis le bâtiment et l'ÁVH ouvrit le feu sur la foule en faisant plusieurs morts. L'ÁVH tenta de se réapprovisionner en cachant des armes dans une ambulance mais la foule repéra la ruse et l'intercepta. Les soldats hongrois envoyés en soutien de l'ÁVH hésitèrent un moment avant d'arracher leurs insignes et de rejoindre la foule. Provoqués par les attaques de l'ÁVH, les protestants réagirent violemment. Les voitures de police furent incendiées, les dépôts d'armes furent pris d'assaut et les armes furent distribuées à la foule et les symboles du régime communiste furent vandalisés.
Au cours de la nuit du 23 octobre, le secrétaire du parti des travailleurs hongrois Ernő Gerő demanda une intervention militaire soviétique « pour réprimer une manifestation d'une ampleur sans précédent ». L'état-major soviétique avait préparé des plans de crises en vue d'une intervention en Hongrie au cours des mois précédents. Le 24 octobre à 2h00 du matin, les chars soviétiques, sous les ordres du ministre de la Défense entraient dans Budapest.
À partir de midi, ceux-ci étaient stationnés devant le bâtiment du parlement et les soldats contrôlaient les ponts et les principaux carrefours. Des insurgés armés mirent rapidement en place des barricades pour défendre la ville et s'emparèrent même de quelques chars soviétiques dans la matinée44. Le même jour, Imre Nagy remplaça András Hegedűs au poste de premier ministre. À la radio, Nagy appela à la fin des violences et promit de mettre en place les réformes qui avaient été laissées en suspens trois ans auparavant. Des protestants armés s'emparèrent du bâtiment de la radio et au siège du journal communiste Szabad Nép, les gardes de l'ÁVH qui avaient tirés sur les manifestants désarmés furent chassés par l'arrivée de manifestants armés. À ce moment, la colère des révolutionnaires se concentrait sur l'ÁVH; Les forces soviétiques n'étaient pas encore pleinement engagées et à de nombreuses occasions, les soldats soviétiques montrèrent leur sympathie aux manifestants.
Le 25 octobre, un grand nombre de manifestants se rassembla en face du bâtiment du parlement. Les unités de l'ÁVH ouvrirent le feu sur la foule depuis les toits. Certains soldats soviétiques répliquèrent, croyant à tort être la cible des tirs. De même, la foule utilisa les armes capturées pour se défendre.
Les attaques au parlement entraînèrent la chute du gouvernement59. Le premier secrétaire du parti communiste Ernő Gerő et le premier ministre András Hegedűs s'enfuirent en Union soviétique et furent remplacés respectivement par János Kádár et Imre Nagy. Les révolutionnaires commencèrent à s'en prendre aux soldats soviétiques.
Alors que la résistance hongroise attaquait les chars soviétiques avec des cocktails Molotov dans les étroites rues de Budapest, des conseils révolutionnaires apparurent dans tout le pays, faisant office de gouvernements locaux, et appelèrent à la grève générale. Les symboles communistes comme l'étoile rouge et les mémoriaux militaires furent vandalisés et les livres communistes brûlés. Des groupes de miliciens apparurent spontanément, comme les 400 hommes menés par József Dudás, et attaquèrent les sympathisants soviétiques et les membres de l'ÁVH. Les unités soviétiques combattirent principalement à Budapest ; ailleurs la situation était relativement calme. Une division blindée basée à Budapest et commandée par Pál Maléter choisit de rejoindre les insurgés. Les commandants soviétiques négocièrent souvent des cessez-le-feu locaux avec les révolutionnaires. Les Soviétiques parvinrent à ramener l'ordre dans certaines régions. À Budapest, les unités soviétiques commencèrent à se retirer et les affrontements s'atténuèrent. Le général hongrois Béla Király, récemment libéré après avoir été condamné pour crime politique, chercha à ramener l'ordre en unifiant les éléments de la police, de l'armée et des groupes d'insurgés au sein d'une garde nationale. Un cessez-le-feu fut arrangé le 28 octobre et le 30 octobre, la plupart des troupes soviétiques avaient quitté Budapest pour des garnisons à l'extérieur de la ville.
Réplique de la statue de Joseph Staline renversée lors de la révolution à Szoborpark près de Budapest
Les combats furent quasiment inexistants entre le 28 octobre et le 4 novembre car de nombreux Hongrois considéraient que les unités militaires soviétiques se retiraient effectivement de Hongrie
La propagation rapide des troubles dans les rues de Budapest et la chute abrupte du gouvernement Gerő-Hegedűs laissaient les nouveaux gouvernants désorganisés. Nagy, un réformateur loyal du parti communiste qui était décrit comme possédant « peu de talents politiques » appela la population au calme et au retour à l'ordre. Pourtant Nagy, le seul dirigeant hongrois à conserver une certaine légitimité aux yeux des Soviétiques et des Hongrois, conclut finalement qu'un soulèvement populaire plutôt qu'une contre-révolution avait lieu. Qualifiant l'insurrection en cours de « large mouvement populaire démocratique » dans un discours à la radio le 27 octobre, Nagy forma un gouvernement incluant des ministres non-communistes. Ce nouveau gouvernement national mit un terme à l'ÁVH et au système de parti unique. Du fait qu'il ne resta en place que dix jours, le gouvernement national n'eut pas le temps de clarifier ses politiques en détail. Cependant, les éditoriaux des journaux mettaient l'accent sur le fait que la Hongrie devait être une démocratie multipartite et neutre. De nombreux prisonniers politiques furent libérés dont le cardinal József Mindszenty. Les partis politiques autrefois bannis comme le parti civique des petits propriétaires indépendants et des travailleurs agraires s'apprêtaient à rejoindre la coalition.
Les conseils révolutionnaires formés dans tout le pays opéraient généralement sans contrôle du gouvernement national à Budapest et assuraient diverses fonctions autrefois assurées par le parti communiste. Ces comités furent reconnus officiellement par le gouvernement qui demanda leur soutien en tant qu'« organes locaux, démocratiques et autonomes formés lors de la Révolution ». De même, des conseils ouvriers furent établis dans les usines et les mines et de nombreuses règles comme les objectifs de production furent suspendues. Les conseils cherchèrent à gérer les entreprises tout en protégeant les intérêts des ouvriers et créèrent une économie socialiste sans la rigidité du contrôle d'un parti. Le contrôle par les conseils locaux ne fut pas toujours sans heurts ; à Debrecen, Győr, Sopron, Mosonmagyaróvár et d'autres villes, des manifestants furent abattus par l'ÁVH. Cette dernière fut désarmée, souvent par la force et avec l'aide de la police locale.
Le 24 octobre, le Politburo évoqua les soulèvements politiques en Pologne et en Hongrie. Les partisans d'une ligne dure menés par Molotov demandaient une intervention mais Khrouchtchev et Joukov y étaient initialement opposés. Une délégation envoyée à Budapest rapporta que la situation était moins terrible que ce qui avait été dit. Khrouchtchev déclara qu'il voyait les manifestations comme un mouvement de colère populaire concernant des problématiques économiques et sociales et qu'il ne s'agissait pas d'une lutte idéologique.
Après quelques débats, le Politburo décida le 30 octobre de ne pas destituer le nouveau gouvernement hongrois. Le général Joukov déclara même, « nous devons retirer les troupes de Budapest et si nécessaire de Hongrie. C'est la leçon que nous devons en tirer ». Il adopta une Déclaration du gouvernement de l'URSS sur les principes de développement et de renforcement de la fraternité et de la coopération entre l'Union soviétique et les autres États socialistes qui fut publiée le jour suivant. Ce document avançait que « le gouvernement soviétique était prêt à engager des négociations avec les gouvernements de la République populaire de Hongrie et des autres membres du Pacte de Varsovie sur la question de la présence de troupes soviétiques sur le territoire de la Hongrie ». Durant une courte période, il sembla qu'une solution pacifique était en vue.
Le 30 octobre, des manifestants armés attaquèrent le détachement de l'ÁVH gardant les bâtiments du parti des travailleurs hongrois à Köztársaság tér (Place de la République) à Budapest après des rumeurs indiquant que des prisonniers y étaient détenus et la mort de plusieurs manifestants à Mosonmagyaróvár. Plus de 20 membres de l'ÁVH furent tués, certains lynchés par la foule. Les chars hongrois envoyés pour protéger les lieux tirèrent par erreur sur le bâtiment. Le chef du comité de Budapest, Imre Mező, fut blessé et mourut par la suite. Les scènes de l'affrontement furent diffusées aux actualités soviétiques quelques heures plus tard. Les dirigeants du gouvernement en Hongrie condamnèrent l'incident et appelèrent au calme mais les images des victimes furent utilisées par les divers organes de propagande communiste.
Le 31 octobre, les dirigeants soviétiques décidèrent de modifier leur décision de la veille. Il semble que la déclaration selon laquelle la Hongrie s'apprêtait à quitter le Pacte de Varsovie ait joué un rôle important dans ce revirement. Cependant le procès verbal de la réunion du 31 octobre précise que la décision d'intervenir militairement avait été prise avant l'annonce de la neutralité hongroise vis-à-vis du Pacte de Varsovie et de son retrait.
Deux jours auparavant, le 30 octobre, alors que deux représentants du Politburo Anastase Mikoyan et Mikhaïl Souslov étaient à Budapest, Nagy avait indiqué que la neutralité était un objectif à long-terme de la Hongrie et qu'il souhaitait discuter de la question avec les dirigeants du Kremlin. Cette information fut transmise à Moscou par Mikoyan et Suslov. Au même moment, Khrouchtchev était dans la datcha de Staline et considérait les différentes options concernant la Hongrie. L'un de ses conseillers rapporta plus tard que la déclaration de neutralité avait joué un rôle important dans ses décisions ultérieures.
Plusieurs autres événements clés renforcèrent la position des partisans d'une intervention:
Les mouvements en faveur d'une démocratie parlementaire en Hongrie et de la création d'un conseil national démocratiques des ouvriers, qui pouvaient « mener à un État capitaliste » menaçaient la domination du parti communiste soviétique et l'hégémonie soviétique en Europe de l'Est. Pour la majorité des membres du Politburo, le contrôle direct des conseils par les ouvriers sans une direction communiste était incompatible avec leur vision du socialisme. À ce moment, ces conseils étaient, selon les mots d'Hannah Arendt, les « seuls soviets libres existant partout dans le monde ».
Le Politburo craignait que l'URSS ne paraisse faible aux yeux des occidentaux si elle ne réagissait pas avec fermeté en Hongrie. Le 29 octobre 1956, les forces israéliennes, françaises et britanniques interviennent en Égypte. Khrouchtchev aurait alors remarqué « nous devons réexaminer notre décision et ne pas retirer nos troupes de Hongrie et de Budapest. Nous devons prendre l'initiative de restaurer l'ordre en Hongrie. Si nous quittons la Hongrie, cela donnera un encouragement considérable aux Américains, aux Britanniques et aux Français, les impérialistes. Ils percevront cela comme une faiblesse de notre part et partiront à l'offensive... À l'Égypte, ils ajouteraient ensuite la Hongrie. Nous n'avons pas d'autre choix »
Khrouchtchev considérait que de nombreux membres du parti communiste ne comprendraient pas une non-intervention soviétique en Hongrie. La déstalinisation avait déçu les éléments les plus conservateurs du parti qui s'alarmaient de la menace à l'influence soviétique en Europe de l'est. Le 17 juin 1953, des ouvriers à Berlin-Est s'étaient soulevés et avaient demandés la démission du gouvernement de la République démocratique allemande. L'insurrection fut violemment réprimée avec l'aide des Soviétiques et entraîna la mort de 84 personnes. En juin 1956, à Poznań en Pologne, la révolte des ouvriers fut réprimée par les forces de sécurités polonaises et entre 5794 et 7895 morts. Cela entraîna néanmoins une courte période de dégel en Pologne. De plus, à la fin octobre, des révoltes furent rapportées dans certaines régions de l'URSS. Ces dernières étaient mineures mais elles étaient intolérables.
La neutralité hongroise et son retrait du Pacte de Varsovie représentaient une brèche dans la zone de défense soviétique représentée par les démocraties populaires. Les peurs soviétiques d'une invasion occidentale rendaient le maintien de cette zone d'autant plus incontournable.
Le Politburo décida alors de rompre le cessez-le-feu et d'écraser la révolution hongroise. La stratégie était de proclamer un « gouvernement provisoire révolutionnaire » mené par János Kádár qui demanderait l'aide soviétique pour rétablir l'ordre. D'après des témoins, Kádár était à Moscou au début du mois de novembre et il entra en contact avec l'ambassade soviétique en tant que membre du gouvernement Nagy. Des délégations furent envoyées dans les autres gouvernements communistes en Europe et en Chine pour éviter toute escalade. Pour dissimuler leurs intentions, les Soviétiques engagèrent des négociations avec Nagy concernant le retrait des troupes soviétiques.
D'après certaines sources, le dirigeant chinois Mao Zedong joua un rôle important dans la décision de Khrouchtchev d'écraser le soulèvement. Le président du parti communiste Liu Shaoqi pressa Khrouchtchev d'intervenir militairement en Hongrie. Malgré la détérioration des relations entre la Chine et l'Union soviétique au cours des dernières années, la parole de Mao conservait une certaine influence au Kremlin. Initialement, ce dernier était opposé à une intervention et cette information fut transmise à Khrouchtchev le 30 octobre avant la décision du Politburo de ne pas intervenir. Mao changea ensuite d'avis mais selon William Taubman, il n'est pas certain que Khrouchtchev l'ait appris et que cela ait influencé sa décision du 31 octobre.
Du 1er au 3 novembre, Krouchtchev quitta Moscou pour rencontrer ses alliés d'Europe de l'Est et les informer de la décision d'intervenir. Il rencontra ainsi Władysław Gomułka à Brest en Biélorussie puis les dirigeants roumains, tchécoslovaques et bulgares à Bucarest. Finalement, Krouchtchev se rendit avec Malenkov en Yougoslavie où ils rencontrèrent Josip Broz Tito qui se trouvait en vacances à Brioni. Les Yougoslaves persuadèrent Khrouchtchev de choisir János Kádár à la place de Ferenc Münnich en tant que nouveau dirigeant de la Hongrie.
Ensuite, la foule traversa le Danube pour rejoindre les manifestants devant le bâtiment du parlement hongrois. Vers 18h00, plus de 200 000 personnes étaient présentes; La manifestation était exubérante mais pacifique.
À 20h00, le premier secrétaire Ernő Gerő diffusa un discours condamnant les demandes des écrivains et des étudiants. Énervés par la ligne dure de Gerő, certains manifestants décidèrent d'appliquer l'une de leurs demandes, le retrait d'une statue en bronze de Staline de 10m de haut qui fut érigée en 1951 sur le site d'une église qui fut démolie pour lui faire de la place. La statue fut renversée à 21h30 et la foule en liesse plaça le drapeau hongrois dans les bottes de Staline qui étaient tout ce qui restait de la statue.
À peu près au même moment, une large foule se rassembla devant le bâtiment de Radio Budapest qui était lourdement gardée par l'ÁVH. Le moment critique eut lieu lorsqu’une délégation voulant diffuser ses demandes fut arrêtée et que la foule s'agita après des rumeurs faisant état de manifestants abattus. Des gaz lacrymogènes furent lancés depuis le bâtiment et l'ÁVH ouvrit le feu sur la foule en faisant plusieurs morts. L'ÁVH tenta de se réapprovisionner en cachant des armes dans une ambulance mais la foule repéra la ruse et l'intercepta. Les soldats hongrois envoyés en soutien de l'ÁVH hésitèrent un moment avant d'arracher leurs insignes et de rejoindre la foule. Provoqués par les attaques de l'ÁVH, les protestants réagirent violemment. Les voitures de police furent incendiées, les dépôts d'armes furent pris d'assaut et les armes furent distribuées à la foule et les symboles du régime communiste furent vandalisés.
Au cours de la nuit du 23 octobre, le secrétaire du parti des travailleurs hongrois Ernő Gerő demanda une intervention militaire soviétique « pour réprimer une manifestation d'une ampleur sans précédent ». L'état-major soviétique avait préparé des plans de crises en vue d'une intervention en Hongrie au cours des mois précédents. Le 24 octobre à 2h00 du matin, les chars soviétiques, sous les ordres du ministre de la Défense entraient dans Budapest.
À partir de midi, ceux-ci étaient stationnés devant le bâtiment du parlement et les soldats contrôlaient les ponts et les principaux carrefours. Des insurgés armés mirent rapidement en place des barricades pour défendre la ville et s'emparèrent même de quelques chars soviétiques dans la matinée44. Le même jour, Imre Nagy remplaça András Hegedűs au poste de premier ministre. À la radio, Nagy appela à la fin des violences et promit de mettre en place les réformes qui avaient été laissées en suspens trois ans auparavant. Des protestants armés s'emparèrent du bâtiment de la radio et au siège du journal communiste Szabad Nép, les gardes de l'ÁVH qui avaient tirés sur les manifestants désarmés furent chassés par l'arrivée de manifestants armés. À ce moment, la colère des révolutionnaires se concentrait sur l'ÁVH; Les forces soviétiques n'étaient pas encore pleinement engagées et à de nombreuses occasions, les soldats soviétiques montrèrent leur sympathie aux manifestants.
Le 25 octobre, un grand nombre de manifestants se rassembla en face du bâtiment du parlement. Les unités de l'ÁVH ouvrirent le feu sur la foule depuis les toits. Certains soldats soviétiques répliquèrent, croyant à tort être la cible des tirs. De même, la foule utilisa les armes capturées pour se défendre.
Les attaques au parlement entraînèrent la chute du gouvernement59. Le premier secrétaire du parti communiste Ernő Gerő et le premier ministre András Hegedűs s'enfuirent en Union soviétique et furent remplacés respectivement par János Kádár et Imre Nagy. Les révolutionnaires commencèrent à s'en prendre aux soldats soviétiques.
Alors que la résistance hongroise attaquait les chars soviétiques avec des cocktails Molotov dans les étroites rues de Budapest, des conseils révolutionnaires apparurent dans tout le pays, faisant office de gouvernements locaux, et appelèrent à la grève générale. Les symboles communistes comme l'étoile rouge et les mémoriaux militaires furent vandalisés et les livres communistes brûlés. Des groupes de miliciens apparurent spontanément, comme les 400 hommes menés par József Dudás, et attaquèrent les sympathisants soviétiques et les membres de l'ÁVH. Les unités soviétiques combattirent principalement à Budapest ; ailleurs la situation était relativement calme. Une division blindée basée à Budapest et commandée par Pál Maléter choisit de rejoindre les insurgés. Les commandants soviétiques négocièrent souvent des cessez-le-feu locaux avec les révolutionnaires. Les Soviétiques parvinrent à ramener l'ordre dans certaines régions. À Budapest, les unités soviétiques commencèrent à se retirer et les affrontements s'atténuèrent. Le général hongrois Béla Király, récemment libéré après avoir été condamné pour crime politique, chercha à ramener l'ordre en unifiant les éléments de la police, de l'armée et des groupes d'insurgés au sein d'une garde nationale. Un cessez-le-feu fut arrangé le 28 octobre et le 30 octobre, la plupart des troupes soviétiques avaient quitté Budapest pour des garnisons à l'extérieur de la ville.
Réplique de la statue de Joseph Staline renversée lors de la révolution à Szoborpark près de Budapest
Les combats furent quasiment inexistants entre le 28 octobre et le 4 novembre car de nombreux Hongrois considéraient que les unités militaires soviétiques se retiraient effectivement de Hongrie
La propagation rapide des troubles dans les rues de Budapest et la chute abrupte du gouvernement Gerő-Hegedűs laissaient les nouveaux gouvernants désorganisés. Nagy, un réformateur loyal du parti communiste qui était décrit comme possédant « peu de talents politiques » appela la population au calme et au retour à l'ordre. Pourtant Nagy, le seul dirigeant hongrois à conserver une certaine légitimité aux yeux des Soviétiques et des Hongrois, conclut finalement qu'un soulèvement populaire plutôt qu'une contre-révolution avait lieu. Qualifiant l'insurrection en cours de « large mouvement populaire démocratique » dans un discours à la radio le 27 octobre, Nagy forma un gouvernement incluant des ministres non-communistes. Ce nouveau gouvernement national mit un terme à l'ÁVH et au système de parti unique. Du fait qu'il ne resta en place que dix jours, le gouvernement national n'eut pas le temps de clarifier ses politiques en détail. Cependant, les éditoriaux des journaux mettaient l'accent sur le fait que la Hongrie devait être une démocratie multipartite et neutre. De nombreux prisonniers politiques furent libérés dont le cardinal József Mindszenty. Les partis politiques autrefois bannis comme le parti civique des petits propriétaires indépendants et des travailleurs agraires s'apprêtaient à rejoindre la coalition.
Les conseils révolutionnaires formés dans tout le pays opéraient généralement sans contrôle du gouvernement national à Budapest et assuraient diverses fonctions autrefois assurées par le parti communiste. Ces comités furent reconnus officiellement par le gouvernement qui demanda leur soutien en tant qu'« organes locaux, démocratiques et autonomes formés lors de la Révolution ». De même, des conseils ouvriers furent établis dans les usines et les mines et de nombreuses règles comme les objectifs de production furent suspendues. Les conseils cherchèrent à gérer les entreprises tout en protégeant les intérêts des ouvriers et créèrent une économie socialiste sans la rigidité du contrôle d'un parti. Le contrôle par les conseils locaux ne fut pas toujours sans heurts ; à Debrecen, Győr, Sopron, Mosonmagyaróvár et d'autres villes, des manifestants furent abattus par l'ÁVH. Cette dernière fut désarmée, souvent par la force et avec l'aide de la police locale.
Le 24 octobre, le Politburo évoqua les soulèvements politiques en Pologne et en Hongrie. Les partisans d'une ligne dure menés par Molotov demandaient une intervention mais Khrouchtchev et Joukov y étaient initialement opposés. Une délégation envoyée à Budapest rapporta que la situation était moins terrible que ce qui avait été dit. Khrouchtchev déclara qu'il voyait les manifestations comme un mouvement de colère populaire concernant des problématiques économiques et sociales et qu'il ne s'agissait pas d'une lutte idéologique.
Après quelques débats, le Politburo décida le 30 octobre de ne pas destituer le nouveau gouvernement hongrois. Le général Joukov déclara même, « nous devons retirer les troupes de Budapest et si nécessaire de Hongrie. C'est la leçon que nous devons en tirer ». Il adopta une Déclaration du gouvernement de l'URSS sur les principes de développement et de renforcement de la fraternité et de la coopération entre l'Union soviétique et les autres États socialistes qui fut publiée le jour suivant. Ce document avançait que « le gouvernement soviétique était prêt à engager des négociations avec les gouvernements de la République populaire de Hongrie et des autres membres du Pacte de Varsovie sur la question de la présence de troupes soviétiques sur le territoire de la Hongrie ». Durant une courte période, il sembla qu'une solution pacifique était en vue.
Le 30 octobre, des manifestants armés attaquèrent le détachement de l'ÁVH gardant les bâtiments du parti des travailleurs hongrois à Köztársaság tér (Place de la République) à Budapest après des rumeurs indiquant que des prisonniers y étaient détenus et la mort de plusieurs manifestants à Mosonmagyaróvár. Plus de 20 membres de l'ÁVH furent tués, certains lynchés par la foule. Les chars hongrois envoyés pour protéger les lieux tirèrent par erreur sur le bâtiment. Le chef du comité de Budapest, Imre Mező, fut blessé et mourut par la suite. Les scènes de l'affrontement furent diffusées aux actualités soviétiques quelques heures plus tard. Les dirigeants du gouvernement en Hongrie condamnèrent l'incident et appelèrent au calme mais les images des victimes furent utilisées par les divers organes de propagande communiste.
Le 31 octobre, les dirigeants soviétiques décidèrent de modifier leur décision de la veille. Il semble que la déclaration selon laquelle la Hongrie s'apprêtait à quitter le Pacte de Varsovie ait joué un rôle important dans ce revirement. Cependant le procès verbal de la réunion du 31 octobre précise que la décision d'intervenir militairement avait été prise avant l'annonce de la neutralité hongroise vis-à-vis du Pacte de Varsovie et de son retrait.
Deux jours auparavant, le 30 octobre, alors que deux représentants du Politburo Anastase Mikoyan et Mikhaïl Souslov étaient à Budapest, Nagy avait indiqué que la neutralité était un objectif à long-terme de la Hongrie et qu'il souhaitait discuter de la question avec les dirigeants du Kremlin. Cette information fut transmise à Moscou par Mikoyan et Suslov. Au même moment, Khrouchtchev était dans la datcha de Staline et considérait les différentes options concernant la Hongrie. L'un de ses conseillers rapporta plus tard que la déclaration de neutralité avait joué un rôle important dans ses décisions ultérieures.
Plusieurs autres événements clés renforcèrent la position des partisans d'une intervention:
Les mouvements en faveur d'une démocratie parlementaire en Hongrie et de la création d'un conseil national démocratiques des ouvriers, qui pouvaient « mener à un État capitaliste » menaçaient la domination du parti communiste soviétique et l'hégémonie soviétique en Europe de l'Est. Pour la majorité des membres du Politburo, le contrôle direct des conseils par les ouvriers sans une direction communiste était incompatible avec leur vision du socialisme. À ce moment, ces conseils étaient, selon les mots d'Hannah Arendt, les « seuls soviets libres existant partout dans le monde ».
Le Politburo craignait que l'URSS ne paraisse faible aux yeux des occidentaux si elle ne réagissait pas avec fermeté en Hongrie. Le 29 octobre 1956, les forces israéliennes, françaises et britanniques interviennent en Égypte. Khrouchtchev aurait alors remarqué « nous devons réexaminer notre décision et ne pas retirer nos troupes de Hongrie et de Budapest. Nous devons prendre l'initiative de restaurer l'ordre en Hongrie. Si nous quittons la Hongrie, cela donnera un encouragement considérable aux Américains, aux Britanniques et aux Français, les impérialistes. Ils percevront cela comme une faiblesse de notre part et partiront à l'offensive... À l'Égypte, ils ajouteraient ensuite la Hongrie. Nous n'avons pas d'autre choix »
Khrouchtchev considérait que de nombreux membres du parti communiste ne comprendraient pas une non-intervention soviétique en Hongrie. La déstalinisation avait déçu les éléments les plus conservateurs du parti qui s'alarmaient de la menace à l'influence soviétique en Europe de l'est. Le 17 juin 1953, des ouvriers à Berlin-Est s'étaient soulevés et avaient demandés la démission du gouvernement de la République démocratique allemande. L'insurrection fut violemment réprimée avec l'aide des Soviétiques et entraîna la mort de 84 personnes. En juin 1956, à Poznań en Pologne, la révolte des ouvriers fut réprimée par les forces de sécurités polonaises et entre 5794 et 7895 morts. Cela entraîna néanmoins une courte période de dégel en Pologne. De plus, à la fin octobre, des révoltes furent rapportées dans certaines régions de l'URSS. Ces dernières étaient mineures mais elles étaient intolérables.
La neutralité hongroise et son retrait du Pacte de Varsovie représentaient une brèche dans la zone de défense soviétique représentée par les démocraties populaires. Les peurs soviétiques d'une invasion occidentale rendaient le maintien de cette zone d'autant plus incontournable.
Le Politburo décida alors de rompre le cessez-le-feu et d'écraser la révolution hongroise. La stratégie était de proclamer un « gouvernement provisoire révolutionnaire » mené par János Kádár qui demanderait l'aide soviétique pour rétablir l'ordre. D'après des témoins, Kádár était à Moscou au début du mois de novembre et il entra en contact avec l'ambassade soviétique en tant que membre du gouvernement Nagy. Des délégations furent envoyées dans les autres gouvernements communistes en Europe et en Chine pour éviter toute escalade. Pour dissimuler leurs intentions, les Soviétiques engagèrent des négociations avec Nagy concernant le retrait des troupes soviétiques.
D'après certaines sources, le dirigeant chinois Mao Zedong joua un rôle important dans la décision de Khrouchtchev d'écraser le soulèvement. Le président du parti communiste Liu Shaoqi pressa Khrouchtchev d'intervenir militairement en Hongrie. Malgré la détérioration des relations entre la Chine et l'Union soviétique au cours des dernières années, la parole de Mao conservait une certaine influence au Kremlin. Initialement, ce dernier était opposé à une intervention et cette information fut transmise à Khrouchtchev le 30 octobre avant la décision du Politburo de ne pas intervenir. Mao changea ensuite d'avis mais selon William Taubman, il n'est pas certain que Khrouchtchev l'ait appris et que cela ait influencé sa décision du 31 octobre.
Du 1er au 3 novembre, Krouchtchev quitta Moscou pour rencontrer ses alliés d'Europe de l'Est et les informer de la décision d'intervenir. Il rencontra ainsi Władysław Gomułka à Brest en Biélorussie puis les dirigeants roumains, tchécoslovaques et bulgares à Bucarest. Finalement, Krouchtchev se rendit avec Malenkov en Yougoslavie où ils rencontrèrent Josip Broz Tito qui se trouvait en vacances à Brioni. Les Yougoslaves persuadèrent Khrouchtchev de choisir János Kádár à la place de Ferenc Münnich en tant que nouveau dirigeant de la Hongrie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Bien que le secrétaire d'État américain John F. Dulles ait demandé une réunion du conseil de sécurité des Nations unies le 24 octobre pour discuter de la situation en Hongrie, peu d'actions furent prises pour voter une résolution106 en particulier du fait de la Crise de Suez qui éclata en même temps. Le problème n'était pas que Suez détournait l'attention américaine de la Hongrie mais elle rendait la condamnation des actions soviétiques très difficile. Comme le vice-président Richard Nixon expliqua plus tard, « nous ne pouvions pas d'un côté, nous plaindre de l'intervention soviétique en Hongrie et de l'autre, approuver que les Français et les Britanniques n'exploitent ce temps pour intervenir contre [Gamel Abdel] Nasser ». En réponse aux appels de Nagy au moment de la seconde intervention soviétique le 4 novembre, la résolution du conseil de sécurité critiquant les actions soviétiques fut rejetée du fait du veto soviétique et la résolution 120 fut adoptée. Celle-ci transférait le dossier à l'assemblée générale qui, par un vote de 50 voix pour, 8 contre et 15 abstentions, appelait l'Union Soviétique à mettre un terme à son intervention en Hongrie. Cependant le nouveau gouvernement formé par Kádár rejeta les observateurs des Nations unies.
Le président américain Dwight Eisenhower avait lu une étude détaillée de la résistance hongroise qui se prononçait contre une intervention américaine108 et le conseil de sécurité nationale préférait accroitre le mécontentement au sein du bloc de l'Est uniquement par des mesures politiques et par la rhétorique politique. Lors d'une interview accordée en 1998, l'ambassadeur hongrois Géza Jeszenszky s'exprima de manière critique envers l'inaction occidentale en citant l'influence des Nations Unies à ce moment et l'exemple de l'intervention de l'ONU en Corée entre 1950 et 1953.
Durant l'insurrection, les programmes en langue hongroise de la Radio Free Europe diffusaient des informations concernant la situation politique et militaire et appelait les Hongrois à combattre les forces soviétique en donnant des conseils tactiques et des méthodes de résistance. Après l'écrasement de la révolte, la radio fut critiquée pour avoir fait croire aux Hongrois que l'OTAN ou les Nations Unies interviendraient si les citoyens continuaient à résister.
Le 1er novembre, Imre Nagy reçut des rapports indiquant que les forces soviétiques étaient entrées dans l'est de la Hongrie et progressaient vers Budapest. Les inquiétudes de Nagy furent apaisées par l'ambassadeur soviétique Iouri Andropov qui assurait que l'Union Soviétique n'interviendrait pas même si Andropov savait que ce n'était pas le cas. Le gouvernement, avec l'accord de János Kádár, déclara la neutralité de la Hongrie, son retrait du Pacte de Varsovie et demanda l'assistance du corps diplomatique à Budapest et celle du secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld pour défendre la neutralité hongroise. L'ambassadeur Andropov fut informé que la Hongrie souhaitait négocier un retrait immédiat des forces soviétiques.
Le 3 novembre, une délégation hongroise menée par le ministre de la Défense Pál Maléter fut invitée à participer aux négociations sur le retrait soviétique au commandement militaire soviétique à Tököl près de Budapest. Vers minuit, le général Ivan Serov, le chef des services de sécurité du KGB ordonna l'arrestation de la délégation hongroise et le jour suivant, les troupes soviétiques ré-entraient dans Budapest.
La seconde intervention soviétique, de nom de code « opération Cyclone », fut lancée par le maréchal Ivan Koniev. Les cinq divisions soviétiques stationnées en Hongrie avant le 23 octobre reçurent le renfort de 12 nouvelles divisions. Certains soldats auraient cru qu'ils étaient envoyés à Berlin pour affronter des fascistes allemands. À 21h30 le 3 novembre, Budapest était complètement encerclée par l'armée soviétique.
Le 4 novembre à 3h00 du matin, les chars soviétiques entrèrent dans Budapest en longeant le Danube du côté de Pest à la fois par le nord et par le sud. Ainsi avant même qu'un seul coup de feu n'ait été tiré, les Soviétiques avaient coupé la ville en deux, contrôlaient tous les ponts et étaient couverts à l'arrière par le large Danube. Des unités mécanisées traversèrent le fleuve et entrèrent dans Buda à 4h25 et ouvrirent le feu sur les casernes de la rue Budaõrsi. Peu après, les tirs de l'artillerie et des chars étaient entendus dans toute la ville. L'opération Cyclone impliquait des frappes de l'aviation et de l'artillerie et l'action coordonnée de 17 divisions. L'armée hongroise offrit peu de résistance. Bien que les très haut-gradés étaient ouvertement pro-soviétiques, les soldats de bases étaient largement loyaux à la révolution et combattirent l'invasion ou désertèrent. Les Nations Unies rapportent qu'aucune unité hongroise n'a combattu du côté des soviétiques.
À 5h20 le 4 novembre, Imre Nagy fit son dernier discours à la radio en annonçant que les forces soviétiques attaquaient Budapest et que le gouvernement resterait à son poste. La station de radio Kossuth arrêta de diffuser à 8h07. Une réunion d'urgence du gouvernement fut tenue dans le bâtiment du parlement mais seul trois ministres y participèrent. Avec l'approche des troupes soviétiques et une évacuation négociée seul le ministre István Bibó resta au parlement où il rédigea une émouvante déclaration.
À 6h00 le 4 novembre dans la ville de Szolnok, János Kádár proclama le « gouvernement ouvrier-paysan révolutionnaire de Hongrie » et déclara « nous devons mettre un terme aux excès des éléments contre-révolutionnaires. L'heure de l'action a sonné. Nous allons défendre les intérêts des ouvriers et des paysans et la réussite de la démocratie du peuple ». Dans la soirés, Kádár appela les « fidèles combattants de la juste cause du socialisme » à sortir de leurs cachettes et à prendre les armes. Cependant, le soutien hongrois ne se matérialisa pas. Les combats ne se transformèrent pas en une guerre civile et furent décrits par le rapport des Nations unies comme une « armée étrangère bien équipée écrasant avec une supériorité totale un mouvement national et éliminant le gouvernement ».
À 8h00, la défense organisée de la ville disparut avec la prise de la radio et de nombreux défenseurs se replièrent vers des positions fortifiées. Les civils payèrent un lourd tribut car les troupes soviétiques faisaient peu de distinction entre les cibles civiles et militaires. La résistance hongroise fut la plus forte dans les zones industrielles de Budapest qui furent la cible des tirs d'artilleries et des frappes de l'aviation. La dernière poche de résistance demanda un cessez-le-feu le 10 novembre. Plus de 2 500 hongrois et 722 soldats soviétiques avaient été tués (669 selon RIA Novosti) et des milliers d'autres étaient blessés
Les rapports soviétiques entourant les événements furent très complets d'autant plus après que l'intervention a cimenté le soutien des positions soviétiques parmi les différents partis communistes. La Pravda publia un compte-rendu 36 heures après le commencement des violences et ce dernier servit de base à tous les rapports ultérieurs et à l'historiographie soviétique:
1.Le 23 octobre, les « honnêtes » socialistes hongrois manifestèrent contre les erreurs commises par les administrations Rákosi et Gerő.
2.Des hooligans fascistes, hitlériens, réactionnaires et contre-révolutionnaires financés par les impérialistes de l'ouest profitèrent du mécontentement pour organiser une contre-révolution.
3.L'honnête peuple hongrois mené par Nagy appela les forces soviétiques (Pacte de Varsovie) stationnées en Hongrie à aider au retour de l'ordre.
4.Le gouvernement Nagy fut inefficace et fut infiltré par les éléments contre-révolutionnaires comme le prouve la dénonciation par Nagy du Pacte de Varsovie.
5.Les patriotes hongrois menés par János Kádár quittèrent le gouvernement Nagy et formèrent un gouvernement d'honnêtes hongrois révolutionnaires paysans et ouvriers ; ce véritable gouvernement populaire demandait l'aide du commandement soviétique pour réprimer la contre-révolution.
6.Les patriotes hongrois, soutenus par les Soviétiques, écrasèrent la contre-révolution.
Le premier compte-rendu soviétique paru 24 heures après le premier rapport occidental. L'appel de Nagy aux Nations unies ne fut pas mentionné. Son arrestation à l'extérieur de l'ambassade de Yougoslavie ne fut pas mentionnée et aucun rapport n'expliquait comment Nagy était passé de patriote à traitre. La presse soviétique rapportait que Budapest était calme tandis que la presse occidentale rapportait la crise qui s'y déroulait. D'après les rapports soviétiques, les Hongrois n'avaient jamais voulu de révolution.
En janvier 1957, les représentants de l'Union soviétique, de Bulgarie, de Hongrie et de Roumanie se rencontrèrent à Budapest pour discuter des développements internes en Hongrie depuis l'établissement du gouvernement pro-soviétique. Un communiqué de la réunion « concluait à l'unanimité » que les ouvriers hongrois sous la direction du gouvernement Kádár et le soutien de l'armée soviétique avaient défait « les tentatives pour éliminer les réussites socialistes du peuple hongrois ».
Les gouvernements d'Union soviétique, de Chine et des autres gouvernements du Pacte de Varsovie pressèrent Kádár d'organiser le procès des ministres de l'ancien gouvernement Nagy et demandèrent des mesures punitives contres les autres « contre-révolutionnaires ». Le gouvernement Kádár publia une série de « livres blancs » (Les forces contre-révolutionnaires lors des événements d'octobre en Hongrie) documentant les incidents contre le Parti communiste et les membres de l'ÁVH et rapportant les confessions des partisans de Nagy. Ces livres blancs furent largement distribués dans différentes langues dans la plupart des pays socialistes et s'ils relataient des événements réels, leurs conclusions ne furent pas acceptées par les historiens non-communistes.
Après l'écrasement de la révolte, des milliers de Hongrois furent arrêtés. 26 000 Hongrois furent amenés devant les tribunaux, 22 000 d'entre eux furent condamnés, 13 000 furent emprisonnés et il y eut des centaines d'exécutions. Des centaines furent également déportés en Union soviétique. L'ancien ministre des Affaires étrangères parla de 350 exécutions. Environ 200 000 Hongrois quittèrent le pays. Des actions de résistance armée et des grèves organisées par les conseils ouvriers continuèrent jusqu'au milieu de l'année 1957 et causèrent des perturbations économiques. La plupart des prisonniers politiques issus de la révolution de 1956 furent libérés avant 1963.
Le 8 novembre, avec la plus grande partie de Budapest contrôlée par les forces soviétiques, Kádár devint le premier ministre du « gouvernement révolutionnaire ouvrier et paysan » et le secrétaire général du parti communiste hongrois dont la direction avait été purgée sous la direction du Soviet suprême de Gueorgui Malenkov et de Mikhaïl Souslov. Bien que les effectifs du parti soient passés de 800 000 avant la révolution à 100 000 en décembre 1956, son influence fut renforcée par l'élimination de tous ses opposants. Le nouveau gouvernement tenta d'obtenir le soutien de la population en acceptant certains principes d'auto-détermination mais les troupes soviétiques restaient sur place. Après 1956, l'Union soviétique purgea sévèrement l'armée hongroise et réintroduisit l'endoctrinement politique dans les unités qui restaient. En mai 1957, l'Union soviétique augmenta le nombre de soldats en Hongrie et cette dernière accepta leur présence permanente.
La Croix-Rouge et l'armée autrichienne établirent des camps de réfugiés à Traiskirchen et à Graz. Imre Nagy ainsi que Georg Lukács, Géza Losonczy et la veuve de László Rajk, Júlia, trouvèrent refuge dans l'ambassade de Yougoslavie alors que les forces soviétiques envahissaient Budapest. En dépit des assurances des Soviétiques et du gouvernement Kádár qu'ils pourraient quitter la Hongrie, Nagy et son groupe furent arrêtés le 22 novembre alors qu'ils quittaient l'ambassade et furent emmenés en Roumanie. Losonczy mourut lors d'une grève de la faim en attendant son procès alors que ses geôliers « poussaient une sonde d'alimentation dans sa trachée ». Le reste du groupe fut ramené à Budapest en 1958. Nagy ainsi que Pál Maléter et Miklós Gimes furent exécutés après des procès à huis-clos en juin 1958. Leurs corps furent placés dans tombes anonymes du cimetière municipal en dehors de Budapest.
Au cours de l'assaut soviétique sur Budapest, le cardinal Mindszenty reçut l'asile politique à l'ambassade américaine où il resta durant 15 ans. Refusant de quitter la Hongrie tant que sa condamnation pour trahison de 1949 ne serait pas annulée, il quitta finalement l'ambassade en septembre 1971 pour des raisons de santé et s'installa en Autriche.
Mémorial de la révolution de 1956 devant le Parlement hongrois
En dépit de la rhétorique de guerre froide de l'Ouest promouvant un refoulement de la domination soviétique en Europe de l'Est et les promesses soviétiques d'un triomphe imminent du socialisme, les dirigeants de l'époque et les historiens contemporains voyaient dans l'échec du soulevement hongrois la preuve que la guerre froide en Europe était arrivée à une impasse. Le ministre des affaires étrangères d'Allemagne de l'Ouest recommanda que les peuples d'Europe de l'Est soient découragés contre les « actions dramatiques qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour eux-mêmes ». Le secrétaire général de l'OTAN appela la révolte hongroise, « le suicide collectif de tout un peuple ». Dans un entretien pour un journal en 1957, Khrouchtchev commenta que « le soutien des États-Unis est de la même nature que le soutien qu'offre la corde au pendu ».
En janvier 1957, le secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, en réponse à la résolution de l'assemblée générale demandant une enquête sur les événements en Hongrie établit le comité spécial sur les problèmes de la Hongrie. Le comité, composé de représentants d'Australie, du Sri Lanka, du Danemark, de Tunisie et d'Uruguay mena des auditions à New York, Genève, Rome, Vienne et à Londres. Durant plus de cinq mois, 111 réfugiés furent interrogés dont des militaires et des ministres de l'ancien gouvernement Nagy. Les gouvernements de Hongrie et de Roumanie refusèrent l'entrée des représentants du comité et le gouvernement soviétique ne répondit pas à ses demandes. Le rapport de 268 pages fut présenté à l'assemblée générale en juin 1957 et concluait que le « gouvernement Kádár et l'occupation soviétique étaient en violation des droits humains du peuple hongrois ». Une résolution de l'assemblée déplorant la « répression du peuple hongrois et l'occupation soviétique » fut adoptée mais aucune action ne fut entreprise.
Le magazine Time décerna le titre de Personnalité de l'année aux insurgés hongrois en 1956. La couverture du magazine représentait une vue d'artiste de trois « combattants de la liberté hongrois ». Le premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány (2004-2009) fit référence à ces « visages de la Hongrie libre » lors de son discours commémorant les cinquante ans de la révolution de 1956.
Aux jeux olympiques de 1956 à Melbourne, l'écrasement de la révolte entraîna le boycott de l'Espagne, des Pays-Bas et de la Suisse165. Dans le village olympique, la délégation hongroise déchira le drapeau de la Hongrie communiste et le remplaça par le drapeau de la Hongrie libre. La demi-finale de water polo opposa les équipes soviétique et hongroise. Le match, particulièrement violent fut arrêté à la dernière minute pour éviter une émeute et le lynchage des Soviétiques par le public. Cet événement devint connu sous le nom de « bain de sang de Melbourne ». L'équipe hongroise remporta le match par 4 à 0 et gagna ensuite la médaille d'or de l'épreuve.
Les événements en Hongrie entraînèrent des fissures dans les partis communistes d'Europe de l'Ouest. En Italie, la plupart des membres de la direction du parti communiste italien (PCI) comme Palmiro Togliatti et Giorgio Napolitano considéraient les insurgés hongrois comme des contre-révolutionnaires comme cela fut rapporté dans l'Unità, le journal officiel du parti168. Cependant, Giuseppe Di Vittorio, chef de la confédération générale italienne du travail rejeta cette vision comme Antonio Giolitti, Loris Fortuna et de nombreux intellectuels communistes qui quittèrent ou furent par la suite expulsés du parti. Pietro Nenni, le secrétaire national du parti socialiste italien, un allié proche du PCI, s'opposa à l'intervention soviétique. Napolitano, élu en 2006 au poste de président de la République italienne, écrivit en 2005 dans son autobiographie politique qu'il regrettait son appui à l'intervention soviétique en Hongrie et qu'à l'époque il croyait en l'unité du parti et en la domination internationale du parti communiste soviétique.
Au sein du parti communiste de Grande-Bretagne, le mécontentement qui avait commencé avec la répudiation de Staline par John Saville et Edward P. Thompson, deux historiens communistes influents, culmina avec la perte de milliers de membres au moment de l'intervention soviétique. Peter Fryer, correspondant du journal du parti, The Daily Worker, rapporta de manière quotidienne la violente répression du soulèvement mais ses dépêches furent largement censurées ; Fryer démissionna du journal et fut par la suite expulsé du parti communiste. En France, les communistes modérés, comme Emmanuel Le Roy Ladurie, démissionnèrent du fait de l'alignement complet du parti communiste français avec son homologue soviétique. Le philosophe et écrivain français, Albert Camus écrivit une lettre ouverte, Le sang des hongrois, dans laquelle il critiquait l'inaction de l'Ouest. Même Jean-Paul Sartre, un compagnon de route convaincu, critiqua les Soviétiques dans Le Fantôme de Staline.
En 1992, le président russe Boris Eltsine présenta ses excuses au nom de la Russie pour la répression de la révolte en Hongrie devant le parlement hongrois.
Le 13 février 2006, le département d'État des États-Unis commémora le cinquantième anniversaire de la révolte de 1956. La secrétaire d'État Condoleezza Rice commenta les contributions faites aux États-Unis et dans les autres pays par les réfugiés hongrois de même que le rôle de la Hongrie dans la réunification allemande lorsqu'elle accueillit les Allemands de l'Est victimes des manifestations contre le pouvoir communiste. Le président des États-Unis George W. Bush se rendit également à Budapest le 22 juin 2006.
Le 16 juin 1989, le 30e anniversaire de son exécution, la dépouille d'Imre Nagy fut réenterrée avec tous les honneurs. La République de Hongrie fut proclamée le 23 octobre 1989, 33 ans après la révolte et le 23 octobre est maintenant la fête nationale de la Hongrie.
Le président américain Dwight Eisenhower avait lu une étude détaillée de la résistance hongroise qui se prononçait contre une intervention américaine108 et le conseil de sécurité nationale préférait accroitre le mécontentement au sein du bloc de l'Est uniquement par des mesures politiques et par la rhétorique politique. Lors d'une interview accordée en 1998, l'ambassadeur hongrois Géza Jeszenszky s'exprima de manière critique envers l'inaction occidentale en citant l'influence des Nations Unies à ce moment et l'exemple de l'intervention de l'ONU en Corée entre 1950 et 1953.
Durant l'insurrection, les programmes en langue hongroise de la Radio Free Europe diffusaient des informations concernant la situation politique et militaire et appelait les Hongrois à combattre les forces soviétique en donnant des conseils tactiques et des méthodes de résistance. Après l'écrasement de la révolte, la radio fut critiquée pour avoir fait croire aux Hongrois que l'OTAN ou les Nations Unies interviendraient si les citoyens continuaient à résister.
Le 1er novembre, Imre Nagy reçut des rapports indiquant que les forces soviétiques étaient entrées dans l'est de la Hongrie et progressaient vers Budapest. Les inquiétudes de Nagy furent apaisées par l'ambassadeur soviétique Iouri Andropov qui assurait que l'Union Soviétique n'interviendrait pas même si Andropov savait que ce n'était pas le cas. Le gouvernement, avec l'accord de János Kádár, déclara la neutralité de la Hongrie, son retrait du Pacte de Varsovie et demanda l'assistance du corps diplomatique à Budapest et celle du secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld pour défendre la neutralité hongroise. L'ambassadeur Andropov fut informé que la Hongrie souhaitait négocier un retrait immédiat des forces soviétiques.
Le 3 novembre, une délégation hongroise menée par le ministre de la Défense Pál Maléter fut invitée à participer aux négociations sur le retrait soviétique au commandement militaire soviétique à Tököl près de Budapest. Vers minuit, le général Ivan Serov, le chef des services de sécurité du KGB ordonna l'arrestation de la délégation hongroise et le jour suivant, les troupes soviétiques ré-entraient dans Budapest.
La seconde intervention soviétique, de nom de code « opération Cyclone », fut lancée par le maréchal Ivan Koniev. Les cinq divisions soviétiques stationnées en Hongrie avant le 23 octobre reçurent le renfort de 12 nouvelles divisions. Certains soldats auraient cru qu'ils étaient envoyés à Berlin pour affronter des fascistes allemands. À 21h30 le 3 novembre, Budapest était complètement encerclée par l'armée soviétique.
Le 4 novembre à 3h00 du matin, les chars soviétiques entrèrent dans Budapest en longeant le Danube du côté de Pest à la fois par le nord et par le sud. Ainsi avant même qu'un seul coup de feu n'ait été tiré, les Soviétiques avaient coupé la ville en deux, contrôlaient tous les ponts et étaient couverts à l'arrière par le large Danube. Des unités mécanisées traversèrent le fleuve et entrèrent dans Buda à 4h25 et ouvrirent le feu sur les casernes de la rue Budaõrsi. Peu après, les tirs de l'artillerie et des chars étaient entendus dans toute la ville. L'opération Cyclone impliquait des frappes de l'aviation et de l'artillerie et l'action coordonnée de 17 divisions. L'armée hongroise offrit peu de résistance. Bien que les très haut-gradés étaient ouvertement pro-soviétiques, les soldats de bases étaient largement loyaux à la révolution et combattirent l'invasion ou désertèrent. Les Nations Unies rapportent qu'aucune unité hongroise n'a combattu du côté des soviétiques.
À 5h20 le 4 novembre, Imre Nagy fit son dernier discours à la radio en annonçant que les forces soviétiques attaquaient Budapest et que le gouvernement resterait à son poste. La station de radio Kossuth arrêta de diffuser à 8h07. Une réunion d'urgence du gouvernement fut tenue dans le bâtiment du parlement mais seul trois ministres y participèrent. Avec l'approche des troupes soviétiques et une évacuation négociée seul le ministre István Bibó resta au parlement où il rédigea une émouvante déclaration.
À 6h00 le 4 novembre dans la ville de Szolnok, János Kádár proclama le « gouvernement ouvrier-paysan révolutionnaire de Hongrie » et déclara « nous devons mettre un terme aux excès des éléments contre-révolutionnaires. L'heure de l'action a sonné. Nous allons défendre les intérêts des ouvriers et des paysans et la réussite de la démocratie du peuple ». Dans la soirés, Kádár appela les « fidèles combattants de la juste cause du socialisme » à sortir de leurs cachettes et à prendre les armes. Cependant, le soutien hongrois ne se matérialisa pas. Les combats ne se transformèrent pas en une guerre civile et furent décrits par le rapport des Nations unies comme une « armée étrangère bien équipée écrasant avec une supériorité totale un mouvement national et éliminant le gouvernement ».
À 8h00, la défense organisée de la ville disparut avec la prise de la radio et de nombreux défenseurs se replièrent vers des positions fortifiées. Les civils payèrent un lourd tribut car les troupes soviétiques faisaient peu de distinction entre les cibles civiles et militaires. La résistance hongroise fut la plus forte dans les zones industrielles de Budapest qui furent la cible des tirs d'artilleries et des frappes de l'aviation. La dernière poche de résistance demanda un cessez-le-feu le 10 novembre. Plus de 2 500 hongrois et 722 soldats soviétiques avaient été tués (669 selon RIA Novosti) et des milliers d'autres étaient blessés
Les rapports soviétiques entourant les événements furent très complets d'autant plus après que l'intervention a cimenté le soutien des positions soviétiques parmi les différents partis communistes. La Pravda publia un compte-rendu 36 heures après le commencement des violences et ce dernier servit de base à tous les rapports ultérieurs et à l'historiographie soviétique:
1.Le 23 octobre, les « honnêtes » socialistes hongrois manifestèrent contre les erreurs commises par les administrations Rákosi et Gerő.
2.Des hooligans fascistes, hitlériens, réactionnaires et contre-révolutionnaires financés par les impérialistes de l'ouest profitèrent du mécontentement pour organiser une contre-révolution.
3.L'honnête peuple hongrois mené par Nagy appela les forces soviétiques (Pacte de Varsovie) stationnées en Hongrie à aider au retour de l'ordre.
4.Le gouvernement Nagy fut inefficace et fut infiltré par les éléments contre-révolutionnaires comme le prouve la dénonciation par Nagy du Pacte de Varsovie.
5.Les patriotes hongrois menés par János Kádár quittèrent le gouvernement Nagy et formèrent un gouvernement d'honnêtes hongrois révolutionnaires paysans et ouvriers ; ce véritable gouvernement populaire demandait l'aide du commandement soviétique pour réprimer la contre-révolution.
6.Les patriotes hongrois, soutenus par les Soviétiques, écrasèrent la contre-révolution.
Le premier compte-rendu soviétique paru 24 heures après le premier rapport occidental. L'appel de Nagy aux Nations unies ne fut pas mentionné. Son arrestation à l'extérieur de l'ambassade de Yougoslavie ne fut pas mentionnée et aucun rapport n'expliquait comment Nagy était passé de patriote à traitre. La presse soviétique rapportait que Budapest était calme tandis que la presse occidentale rapportait la crise qui s'y déroulait. D'après les rapports soviétiques, les Hongrois n'avaient jamais voulu de révolution.
En janvier 1957, les représentants de l'Union soviétique, de Bulgarie, de Hongrie et de Roumanie se rencontrèrent à Budapest pour discuter des développements internes en Hongrie depuis l'établissement du gouvernement pro-soviétique. Un communiqué de la réunion « concluait à l'unanimité » que les ouvriers hongrois sous la direction du gouvernement Kádár et le soutien de l'armée soviétique avaient défait « les tentatives pour éliminer les réussites socialistes du peuple hongrois ».
Les gouvernements d'Union soviétique, de Chine et des autres gouvernements du Pacte de Varsovie pressèrent Kádár d'organiser le procès des ministres de l'ancien gouvernement Nagy et demandèrent des mesures punitives contres les autres « contre-révolutionnaires ». Le gouvernement Kádár publia une série de « livres blancs » (Les forces contre-révolutionnaires lors des événements d'octobre en Hongrie) documentant les incidents contre le Parti communiste et les membres de l'ÁVH et rapportant les confessions des partisans de Nagy. Ces livres blancs furent largement distribués dans différentes langues dans la plupart des pays socialistes et s'ils relataient des événements réels, leurs conclusions ne furent pas acceptées par les historiens non-communistes.
Après l'écrasement de la révolte, des milliers de Hongrois furent arrêtés. 26 000 Hongrois furent amenés devant les tribunaux, 22 000 d'entre eux furent condamnés, 13 000 furent emprisonnés et il y eut des centaines d'exécutions. Des centaines furent également déportés en Union soviétique. L'ancien ministre des Affaires étrangères parla de 350 exécutions. Environ 200 000 Hongrois quittèrent le pays. Des actions de résistance armée et des grèves organisées par les conseils ouvriers continuèrent jusqu'au milieu de l'année 1957 et causèrent des perturbations économiques. La plupart des prisonniers politiques issus de la révolution de 1956 furent libérés avant 1963.
Le 8 novembre, avec la plus grande partie de Budapest contrôlée par les forces soviétiques, Kádár devint le premier ministre du « gouvernement révolutionnaire ouvrier et paysan » et le secrétaire général du parti communiste hongrois dont la direction avait été purgée sous la direction du Soviet suprême de Gueorgui Malenkov et de Mikhaïl Souslov. Bien que les effectifs du parti soient passés de 800 000 avant la révolution à 100 000 en décembre 1956, son influence fut renforcée par l'élimination de tous ses opposants. Le nouveau gouvernement tenta d'obtenir le soutien de la population en acceptant certains principes d'auto-détermination mais les troupes soviétiques restaient sur place. Après 1956, l'Union soviétique purgea sévèrement l'armée hongroise et réintroduisit l'endoctrinement politique dans les unités qui restaient. En mai 1957, l'Union soviétique augmenta le nombre de soldats en Hongrie et cette dernière accepta leur présence permanente.
La Croix-Rouge et l'armée autrichienne établirent des camps de réfugiés à Traiskirchen et à Graz. Imre Nagy ainsi que Georg Lukács, Géza Losonczy et la veuve de László Rajk, Júlia, trouvèrent refuge dans l'ambassade de Yougoslavie alors que les forces soviétiques envahissaient Budapest. En dépit des assurances des Soviétiques et du gouvernement Kádár qu'ils pourraient quitter la Hongrie, Nagy et son groupe furent arrêtés le 22 novembre alors qu'ils quittaient l'ambassade et furent emmenés en Roumanie. Losonczy mourut lors d'une grève de la faim en attendant son procès alors que ses geôliers « poussaient une sonde d'alimentation dans sa trachée ». Le reste du groupe fut ramené à Budapest en 1958. Nagy ainsi que Pál Maléter et Miklós Gimes furent exécutés après des procès à huis-clos en juin 1958. Leurs corps furent placés dans tombes anonymes du cimetière municipal en dehors de Budapest.
Au cours de l'assaut soviétique sur Budapest, le cardinal Mindszenty reçut l'asile politique à l'ambassade américaine où il resta durant 15 ans. Refusant de quitter la Hongrie tant que sa condamnation pour trahison de 1949 ne serait pas annulée, il quitta finalement l'ambassade en septembre 1971 pour des raisons de santé et s'installa en Autriche.
Mémorial de la révolution de 1956 devant le Parlement hongrois
En dépit de la rhétorique de guerre froide de l'Ouest promouvant un refoulement de la domination soviétique en Europe de l'Est et les promesses soviétiques d'un triomphe imminent du socialisme, les dirigeants de l'époque et les historiens contemporains voyaient dans l'échec du soulevement hongrois la preuve que la guerre froide en Europe était arrivée à une impasse. Le ministre des affaires étrangères d'Allemagne de l'Ouest recommanda que les peuples d'Europe de l'Est soient découragés contre les « actions dramatiques qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour eux-mêmes ». Le secrétaire général de l'OTAN appela la révolte hongroise, « le suicide collectif de tout un peuple ». Dans un entretien pour un journal en 1957, Khrouchtchev commenta que « le soutien des États-Unis est de la même nature que le soutien qu'offre la corde au pendu ».
En janvier 1957, le secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, en réponse à la résolution de l'assemblée générale demandant une enquête sur les événements en Hongrie établit le comité spécial sur les problèmes de la Hongrie. Le comité, composé de représentants d'Australie, du Sri Lanka, du Danemark, de Tunisie et d'Uruguay mena des auditions à New York, Genève, Rome, Vienne et à Londres. Durant plus de cinq mois, 111 réfugiés furent interrogés dont des militaires et des ministres de l'ancien gouvernement Nagy. Les gouvernements de Hongrie et de Roumanie refusèrent l'entrée des représentants du comité et le gouvernement soviétique ne répondit pas à ses demandes. Le rapport de 268 pages fut présenté à l'assemblée générale en juin 1957 et concluait que le « gouvernement Kádár et l'occupation soviétique étaient en violation des droits humains du peuple hongrois ». Une résolution de l'assemblée déplorant la « répression du peuple hongrois et l'occupation soviétique » fut adoptée mais aucune action ne fut entreprise.
Le magazine Time décerna le titre de Personnalité de l'année aux insurgés hongrois en 1956. La couverture du magazine représentait une vue d'artiste de trois « combattants de la liberté hongrois ». Le premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsány (2004-2009) fit référence à ces « visages de la Hongrie libre » lors de son discours commémorant les cinquante ans de la révolution de 1956.
Aux jeux olympiques de 1956 à Melbourne, l'écrasement de la révolte entraîna le boycott de l'Espagne, des Pays-Bas et de la Suisse165. Dans le village olympique, la délégation hongroise déchira le drapeau de la Hongrie communiste et le remplaça par le drapeau de la Hongrie libre. La demi-finale de water polo opposa les équipes soviétique et hongroise. Le match, particulièrement violent fut arrêté à la dernière minute pour éviter une émeute et le lynchage des Soviétiques par le public. Cet événement devint connu sous le nom de « bain de sang de Melbourne ». L'équipe hongroise remporta le match par 4 à 0 et gagna ensuite la médaille d'or de l'épreuve.
Les événements en Hongrie entraînèrent des fissures dans les partis communistes d'Europe de l'Ouest. En Italie, la plupart des membres de la direction du parti communiste italien (PCI) comme Palmiro Togliatti et Giorgio Napolitano considéraient les insurgés hongrois comme des contre-révolutionnaires comme cela fut rapporté dans l'Unità, le journal officiel du parti168. Cependant, Giuseppe Di Vittorio, chef de la confédération générale italienne du travail rejeta cette vision comme Antonio Giolitti, Loris Fortuna et de nombreux intellectuels communistes qui quittèrent ou furent par la suite expulsés du parti. Pietro Nenni, le secrétaire national du parti socialiste italien, un allié proche du PCI, s'opposa à l'intervention soviétique. Napolitano, élu en 2006 au poste de président de la République italienne, écrivit en 2005 dans son autobiographie politique qu'il regrettait son appui à l'intervention soviétique en Hongrie et qu'à l'époque il croyait en l'unité du parti et en la domination internationale du parti communiste soviétique.
Au sein du parti communiste de Grande-Bretagne, le mécontentement qui avait commencé avec la répudiation de Staline par John Saville et Edward P. Thompson, deux historiens communistes influents, culmina avec la perte de milliers de membres au moment de l'intervention soviétique. Peter Fryer, correspondant du journal du parti, The Daily Worker, rapporta de manière quotidienne la violente répression du soulèvement mais ses dépêches furent largement censurées ; Fryer démissionna du journal et fut par la suite expulsé du parti communiste. En France, les communistes modérés, comme Emmanuel Le Roy Ladurie, démissionnèrent du fait de l'alignement complet du parti communiste français avec son homologue soviétique. Le philosophe et écrivain français, Albert Camus écrivit une lettre ouverte, Le sang des hongrois, dans laquelle il critiquait l'inaction de l'Ouest. Même Jean-Paul Sartre, un compagnon de route convaincu, critiqua les Soviétiques dans Le Fantôme de Staline.
En 1992, le président russe Boris Eltsine présenta ses excuses au nom de la Russie pour la répression de la révolte en Hongrie devant le parlement hongrois.
Le 13 février 2006, le département d'État des États-Unis commémora le cinquantième anniversaire de la révolte de 1956. La secrétaire d'État Condoleezza Rice commenta les contributions faites aux États-Unis et dans les autres pays par les réfugiés hongrois de même que le rôle de la Hongrie dans la réunification allemande lorsqu'elle accueillit les Allemands de l'Est victimes des manifestations contre le pouvoir communiste. Le président des États-Unis George W. Bush se rendit également à Budapest le 22 juin 2006.
Le 16 juin 1989, le 30e anniversaire de son exécution, la dépouille d'Imre Nagy fut réenterrée avec tous les honneurs. La République de Hongrie fut proclamée le 23 octobre 1989, 33 ans après la révolte et le 23 octobre est maintenant la fête nationale de la Hongrie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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L'Internaute > Histoire > Le 29 octobre
Jour Par Jour ... Le 29 octobre
(26 réponses)
1187
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1591
29 octobre
Début du pontificat d'Innocent IX
Le Bolonais Giovanni Antonio Facchinetti (né en 1519) est élu en tant que 228e pape de Rome, sous le nom d'Innocent IX, afin de succéder à Grégoire XIV (1535-1591). Intronisé le 3 novembre, son mandat ne dure que 62 jours, il disparaît brutalement le 30 décembre de la même année. Ce fut le Florentin Clément VIII (1536-1605) qui prit sa suite. Ancien diplomate et juriste, Innocent IX se fit remarquer par ses essais, dont Adversus Machiavellem, lequel s'opposait vivement aux thèses défendues par Machiavel.
Voir aussi : Clément VIII - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Liège - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Primo de Rivera - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1945
29 octobre
Renversement du président Getúlio Vargas au Brésil
Le 29 octobre 1945, le président du Brésil, Getúlio Vargas, est renversé par un mouvement militaire. Un nouveau gouvernement est formé, en grande partie composé par des militaires ayant participé à la révolution de 1930. Getúlio Vargas renonce alors à la présidence et se retire du pouvoir. José Linhares, alors président du Suprême Tribunal fédéral du Brésil, le remplace comme président.
Voir aussi : Brésil - Gouvernement - Histoire de la Politique
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Cocteau - Histoire du Cinéma
1950
29 octobre
Gustave VI devient roi de Suède
Gustave VI Adolphe est né le 11 novembre 1882 à Stockholm. Durant le règne de son père, le roi Gustave V, il le remplace très souvent lors de ses absences, et se prépare ainsi à ses futures fonctions. Il devient roi le 29 octobre 1950, à l'âge de 68 ans. Gustave VI refuse toute cérémonie de sacre. C'est un monarque apolitique qui s'intéresse aux affaires de son pays et a pour devise : le devoir avant tout. Malade des poumons, il décède le 15 septembre 1973 à Helsingborg.
Voir aussi : Roi - Sacre - Histoire de Stockholm - Gustave V - Histoire de la Politique
1950
29 octobre
Décès de Gustave V, roi de Suède
Gustave V est né le 16 juin 1858 à Drottningholm. À la mort de son père, le 8 décembre 1907, il devient roi de Suède. Durant son règne, le système parlementaire suédois est renforcé, le roi pratique une politique neutre. Passionné de tennis, Gustave V participe à de nombreux tournois sous le pseudonyme de « Mr G », aux côtés de grands champions, tel Gottfried von Cramm. Gustave V décède le 29 octobre 1950 après quarante-trois ans de règne.
Voir aussi : Gustave V - Histoire de la Politique
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Astérix - Goscinny - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Jour Par Jour ... Le 29 octobre
(26 réponses)
1187
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1591
29 octobre
Début du pontificat d'Innocent IX
Le Bolonais Giovanni Antonio Facchinetti (né en 1519) est élu en tant que 228e pape de Rome, sous le nom d'Innocent IX, afin de succéder à Grégoire XIV (1535-1591). Intronisé le 3 novembre, son mandat ne dure que 62 jours, il disparaît brutalement le 30 décembre de la même année. Ce fut le Florentin Clément VIII (1536-1605) qui prit sa suite. Ancien diplomate et juriste, Innocent IX se fit remarquer par ses essais, dont Adversus Machiavellem, lequel s'opposait vivement aux thèses défendues par Machiavel.
Voir aussi : Clément VIII - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Liège - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Primo de Rivera - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1945
29 octobre
Renversement du président Getúlio Vargas au Brésil
Le 29 octobre 1945, le président du Brésil, Getúlio Vargas, est renversé par un mouvement militaire. Un nouveau gouvernement est formé, en grande partie composé par des militaires ayant participé à la révolution de 1930. Getúlio Vargas renonce alors à la présidence et se retire du pouvoir. José Linhares, alors président du Suprême Tribunal fédéral du Brésil, le remplace comme président.
Voir aussi : Brésil - Gouvernement - Histoire de la Politique
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Cocteau - Histoire du Cinéma
1950
29 octobre
Gustave VI devient roi de Suède
Gustave VI Adolphe est né le 11 novembre 1882 à Stockholm. Durant le règne de son père, le roi Gustave V, il le remplace très souvent lors de ses absences, et se prépare ainsi à ses futures fonctions. Il devient roi le 29 octobre 1950, à l'âge de 68 ans. Gustave VI refuse toute cérémonie de sacre. C'est un monarque apolitique qui s'intéresse aux affaires de son pays et a pour devise : le devoir avant tout. Malade des poumons, il décède le 15 septembre 1973 à Helsingborg.
Voir aussi : Roi - Sacre - Histoire de Stockholm - Gustave V - Histoire de la Politique
1950
29 octobre
Décès de Gustave V, roi de Suède
Gustave V est né le 16 juin 1858 à Drottningholm. À la mort de son père, le 8 décembre 1907, il devient roi de Suède. Durant son règne, le système parlementaire suédois est renforcé, le roi pratique une politique neutre. Passionné de tennis, Gustave V participe à de nombreux tournois sous le pseudonyme de « Mr G », aux côtés de grands champions, tel Gottfried von Cramm. Gustave V décède le 29 octobre 1950 après quarante-trois ans de règne.
Voir aussi : Gustave V - Histoire de la Politique
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Astérix - Goscinny - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1187
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1591
29 octobre
Début du pontificat d'Innocent IX
Le Bolonais Giovanni Antonio Facchinetti (né en 1519) est élu en tant que 228e pape de Rome, sous le nom d'Innocent IX, afin de succéder à Grégoire XIV (1535-1591). Intronisé le 3 novembre, son mandat ne dure que 62 jours, il disparaît brutalement le 30 décembre de la même année. Ce fut le Florentin Clément VIII (1536-1605) qui prit sa suite. Ancien diplomate et juriste, Innocent IX se fit remarquer par ses essais, dont Adversus Machiavellem, lequel s'opposait vivement aux thèses défendues par Machiavel.
Voir aussi : Clément VIII - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Liège - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Primo de Rivera - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1945
29 octobre
Renversement du président Getúlio Vargas au Brésil
Le 29 octobre 1945, le président du Brésil, Getúlio Vargas, est renversé par un mouvement militaire. Un nouveau gouvernement est formé, en grande partie composé par des militaires ayant participé à la révolution de 1930. Getúlio Vargas renonce alors à la présidence et se retire du pouvoir. José Linhares, alors président du Suprême Tribunal fédéral du Brésil, le remplace comme président.
Voir aussi : Brésil - Gouvernement - Histoire de la Politique
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Cocteau - Histoire du Cinéma
1950
29 octobre
Gustave VI devient roi de Suède
Gustave VI Adolphe est né le 11 novembre 1882 à Stockholm. Durant le règne de son père, le roi Gustave V, il le remplace très souvent lors de ses absences, et se prépare ainsi à ses futures fonctions. Il devient roi le 29 octobre 1950, à l'âge de 68 ans. Gustave VI refuse toute cérémonie de sacre. C'est un monarque apolitique qui s'intéresse aux affaires de son pays et a pour devise : le devoir avant tout. Malade des poumons, il décède le 15 septembre 1973 à Helsingborg.
Voir aussi : Roi - Sacre - Histoire de Stockholm - Gustave V - Histoire de la Politique
1950
29 octobre
Décès de Gustave V, roi de Suède
Gustave V est né le 16 juin 1858 à Drottningholm. À la mort de son père, le 8 décembre 1907, il devient roi de Suède. Durant son règne, le système parlementaire suédois est renforcé, le roi pratique une politique neutre. Passionné de tennis, Gustave V participe à de nombreux tournois sous le pseudonyme de « Mr G », aux côtés de grands champions, tel Gottfried von Cramm. Gustave V décède le 29 octobre 1950 après quarante-trois ans de règne.
Voir aussi : Gustave V - Histoire de la Politique
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Astérix - Goscinny - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 octobre
Appel à une troisième croisade
Malgré l’échec de la croisade précédente, le pape Grégoire VIII lance un appel à une nouvelle conquête de la Terre sainte. Il éveille ainsi l’enthousiasme de Frédéric Barberousse, à la tête du Saint Empire, rapidement suivi de Philippe Auguste, roi de France et de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une immense armée prend le chemin de l’Orient. Toutefois, malgré l’ampleur de ces forces, la croisade ne rencontre pas le succès escompté. À peine arrivé en Asie Mineure, Barberousse sera emporté par les eaux du Cydnos. Philippe Auguste, quant à lui, ne tardera pas à abandonner ses projets, après avoir reconquis Saint-Jean-d’Acre en compagnie de Richard Cœur de Lion. Ce dernier poursuivra seul la reconquête, mais ne sera pas de taille pour reprendre Jérusalem.
Voir aussi : Dossier histoire des Croisades - Philippe Auguste - Barberousse - Richard Cœur de Lion - Histoire de la Chrétienté
1591
29 octobre
Début du pontificat d'Innocent IX
Le Bolonais Giovanni Antonio Facchinetti (né en 1519) est élu en tant que 228e pape de Rome, sous le nom d'Innocent IX, afin de succéder à Grégoire XIV (1535-1591). Intronisé le 3 novembre, son mandat ne dure que 62 jours, il disparaît brutalement le 30 décembre de la même année. Ce fut le Florentin Clément VIII (1536-1605) qui prit sa suite. Ancien diplomate et juriste, Innocent IX se fit remarquer par ses essais, dont Adversus Machiavellem, lequel s'opposait vivement aux thèses défendues par Machiavel.
Voir aussi : Clément VIII - Histoire de la Chrétienté
1656
29 octobre
Naissance d'Edmond Halley
C'est le 29 octobre 1656, que le célèbre astronome et ingénieur anglais Edmond Halley naît à Londres. Scientifique de renom, Halley est particulièrement célèbre pour avoir découvert la périodicité de la comète apparue en 1682. Soixante-seize ans plus tard, lorsqu'elle réapparaît en 1758, on la baptise de son nom, la comète Halley. Il est également à l'origine de cartes du ciel austral particulièrement précises. Il meurt à Greenwich le 14 janvier 1742.
Voir aussi : Astronome - Comète - Histoire des Sciences et techniques
1665
29 octobre
Bataille d'Ambuila.
La Bataille d'Ambuila, appelée aussi la Bataille de Mbwila, se déroule le 29 octobre 1665.
Elle oppose les armées portugaises à celles de l'Empire Kongo, alors que celles-ci étaient des partenaires commerciaux depuis près de deux siècles.
A la suite de ce combat, les Portugais , afin de marquer leur victoire, décident de capturer le roi Antonio Ier du Kongo (Nvita Nkanga) et lui coupent la tête. Sa tête mise sous terre dans la baie de Luanda, les portugais envoient la couronne et le sceptre à Lisbonne en guise de trophée. C'est ce moment décisif qui mit réellement fin à cette guerre.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1692
29 octobre
Décès de Melchisédec Thévenot
Bibliothécaire, physicien, écrivain, cartographe et diplomate, Melchisédec Thévenot décède à Issy le 29 octobre 1692. Il est célèbre pour être l'auteur d'importants travaux scientifiques et invente le niveau à bulle en 1661. Membre de l'Académie des sciences dès 1685, il rédige également un traité de natation intitulé "Art de Nager démontré par figures avec des avis pour se baigner utilement", paru en 1696.
Voir aussi : Décès - écrivain - Physicien - Diplomate - Cartographe - Histoire de la Physique
1702
29 octobre
Marlborough s'en va t'en guerre
Le général anglais John Marlborough s'empare de la ville de Liège qui appartenait aux espagnols. C'est le début de la guerre de succession en Espagne : l'Angleterre, l'Autriche et la Hollande soutiennent Charles d'Autriche, le prétendant au trône. Une chanson populaire française rendit le nom du général anglais légendaire.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Liège - Marlborough - Histoire de la Renaissance
1762
29 octobre
Bataille de Freiberg
Étant au cœur du contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Freiberg s'est déroulée le 29 octobre 1762. Elle oppose la Prusse à une alliance réunissant le Saint Empire romain germanique et l'Archiduché d'Autriche. Elle se solde par une victoire prussienne, poussant ainsi les Alliés à se retirer jusqu'à la ville de Pirna. Une semaine plus tard, les vainqueurs mirent à sac les magasins d'approvisionnement de Saxe et prirent trois villes. Pendant ce temps, le général des alliés, Andreas Hadik von Futak, entrait dans une négociation avec Frédéric II de Prusse visant à dissoudre l'armée impériale.
Voir aussi : Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Histoire des Guerres
1763
29 octobre
Sade est emprisonné à Vincennes
A 24 ans le Marquis Donatien Alphonse François de Sade est incarcéré sur ordre royal, au donjon de Vincennes. Cet emprisonnement sera le premier d'une longue série. Il sera accusé de "débauche outrée" à plusieurs reprises et ses libertinages lui voudront 30 années de prison tout au long de sa vie.
Voir aussi : Histoire des Romans
1783
29 octobre
Mort de Jean Le Rond d'Alembert, mathématicien et philosophe français
Né en 1717, Jean Le Rond d'Alembert fut nommé en 1742 adjoint de la section d'Astronomie de l'Académie des sciences et publia son "Traité de Dynamique" qui marqua une étape décisive dans le domaine de la mécanique. Fréquentant les salons parisiens, il prit, en 1746, la direction de "L'Encyclopédie" avec Denis Diderot. Elu à l'Académie française en 1754, il se fâcha ensuite avec Diderot et quitta "L'Encyclopédie". Il mourut en 1783 au plus haut de son succès.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Philosophe - Mathématicien - Diderot - Sciences - Histoire des Sciences et techniques
1787
29 octobre
Première de "Don Giovanni"
Mozart présente son opéra "Don Giovanni" à Prague, la capitale de la Bohème. Le compositeur autrichien triomphe. Un certain Giacomo Casanova est présent dans la salle. Agé de 62 ans, la vie du libertin inspira le librettiste de l'opéra Lorenzo da Ponte. Il revendique 122 conquêtes en 39 ans.
Voir aussi : Histoire de Prague - Mozart - Casanova - Histoire de l'Opéra
1882
29 octobre
Naissance de Jean Giraudoux
Jean Giraudoux naît le 29 octobre 1882 en Haute-Vienne. Cet écrivain français s'illustre dans ses fonctions de diplomate juste après la Première Guerre mondiale, avant de se diriger vers le théâtre, qui lui vaudra sa renommée internationale. On lui doit notamment "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" en 1935, ou encore "Ondine", en 1939. Le dramaturge meurt à Paris, le 31 janvier 1944, des suites d'une intoxication alimentaire.
Voir aussi : écrivain - Théâtre - Diplomate - Dramaturge - Première Guerre mondiale. - Histoire de l'Art
1888
29 octobre
Internationalisation du canal de Suez
Un traité signé à Constantinople par plusieurs pays, dont l'Angleterre, donne au canal de Suez un statut international. Ainsi, il peut être emprunté par tous les navires sans exception, quelques soient leur nationalité, et ce, en temps de paix comme en temps de guerre. L’Angleterre détenant depuis 1875 la majorité des parts de la Compagnie du canal, la convention ne sera pas toujours respectée au cours des années futures, notamment lors des deux guerres mondiales.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Colonisation
1922
29 octobre
Mussolini prend le pouvoir
Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement. Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien. Il conserve dans un premier temps la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes. Progressivement jusqu’en 1926, le nouveau chef du gouvernement s’efforcera de renforcer son pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Gouvernement - Histoire du Fascisme - Victor-Emmanuel III - Histoire des Elections
1932
29 octobre
Mise à l'eau du "Normandie"
Le plus grand paquebot du monde (312 mètres) sort des chantiers navals du Havre. Fleuron de la compagnie générale transatlantique, il peut recevoir 1972 passagers. Réquisitionné par les Etats-Unis pendant la guerre le Normandie finira sa vie à New-York en 1942, ravagé par un incendie.
Voir aussi : Inauguration - Paquebot - Paquebot Normandie - Histoire des Grands travaux
1933
29 octobre
Naissance de la Phalange espagnole
Fils de Miguel Primo de Rivera, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange. Cette organisation fascisante prône la constitution d’un État nationaliste. Elle luttera en faveur du général Franco lors de la guerre civile espagnole. Son fondateur sera exécuté à la fin de l’année 1936. Peu de temps après, Franco unifiera les différents partis politiques qui l’ont soutenu, dont celui de la Phalange.
Voir aussi : Franco - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Primo de Rivera - Histoire des Partis
1945
29 octobre
Sartre défend l'humanisme de l'existentialisme
Sartre défend au club Maintenant l’existentialisme face aux critiques formulées par les marxistes et les chrétiens. Vulgarisant sa pensée, Sartre s’attache à décrire l’homme comme n’ayant pas d’essence et se constituant par ses choix. Il résume cette pensée dans la célèbre phrase : "l'existence précède l’essence". L’homme existe mais ne se donne une essence que par ses actes. Il est donc responsable de ces derniers et jouit d'une grande liberté.
Voir aussi : Sartre - Histoire de la Philosophie
1945
29 octobre
Renversement du président Getúlio Vargas au Brésil
Le 29 octobre 1945, le président du Brésil, Getúlio Vargas, est renversé par un mouvement militaire. Un nouveau gouvernement est formé, en grande partie composé par des militaires ayant participé à la révolution de 1930. Getúlio Vargas renonce alors à la présidence et se retire du pouvoir. José Linhares, alors président du Suprême Tribunal fédéral du Brésil, le remplace comme président.
Voir aussi : Brésil - Gouvernement - Histoire de la Politique
1946
29 octobre
"La Belle et la Bête" sort sur les écrans français
Ce film est une adaptation, réalisée par Jean Cocteau, d’un conte popularisé en France par Jeanne Marie Leprince de Beaumont, en 1758. Il raconte la relation ambiguë qui se tisse entre la Belle et la Bête dont elle est prisonnière. Les deux personnages principaux sont joués par Josette Day et Jean Marais, l’acteur fétiche de Cocteau. Le film sera un immense succès, qui contribuera à imposer son réalisateur comme un grand cinéaste et qui fera passer Jean Marais su statut de jeune premier au rang de vedette.
Voir aussi : Film - Cocteau - Histoire du Cinéma
1950
29 octobre
Gustave VI devient roi de Suède
Gustave VI Adolphe est né le 11 novembre 1882 à Stockholm. Durant le règne de son père, le roi Gustave V, il le remplace très souvent lors de ses absences, et se prépare ainsi à ses futures fonctions. Il devient roi le 29 octobre 1950, à l'âge de 68 ans. Gustave VI refuse toute cérémonie de sacre. C'est un monarque apolitique qui s'intéresse aux affaires de son pays et a pour devise : le devoir avant tout. Malade des poumons, il décède le 15 septembre 1973 à Helsingborg.
Voir aussi : Roi - Sacre - Histoire de Stockholm - Gustave V - Histoire de la Politique
1950
29 octobre
Décès de Gustave V, roi de Suède
Gustave V est né le 16 juin 1858 à Drottningholm. À la mort de son père, le 8 décembre 1907, il devient roi de Suède. Durant son règne, le système parlementaire suédois est renforcé, le roi pratique une politique neutre. Passionné de tennis, Gustave V participe à de nombreux tournois sous le pseudonyme de « Mr G », aux côtés de grands champions, tel Gottfried von Cramm. Gustave V décède le 29 octobre 1950 après quarante-trois ans de règne.
Voir aussi : Gustave V - Histoire de la Politique
1959
29 octobre
Premier numéro de "Pilote"
Goscinny, Charlier et Uderzo lancent le magazine Pilote. Le premier numéro de cet « irrégulomadaire » (c’est-à-dire à la fréquence de parution irrégulière) consacré à la bande dessinée est vendu à 300 000 exemplaires. "Pilote" donnera naissance à des personnages de B.D promis à une grande carrière : Tanguy Laverdure, Barbe-Rouge et Astérix le Gaulois ! De nombreux jeunes dessinateurs talentueux, tels Gotlib, Reiser, Cabu et Bretécher, participeront au magazine et se feront connaître du grand public.
Voir aussi : Magazine - Astérix - Goscinny - Reiser - Cabu - Histoire des Bandes dessinées
1965
29 octobre
Enlèvement de Ben Barka
L'homme politique marocain Medhi Ben Barka est arrêté et enlevé à Saint-Germain des Prés par des policiers français. Leader de la gauche marxiste marocaine l'Union nationale des forces populaires (UNFP), Ben Barka est surtout le chef de l'opposition à la politique du roi du Maroc Hassan II. Son enlèvement est donc perpétré par la France au service du roi Hassan II. Ben Barka sera assassiné peu de temps après son rapt.
Voir aussi : Enlèvement - Histoire de l'Opposition
1979
29 octobre
Mort de Robert Boulin
Le Ministre du travail de Valérie Giscard d'Estain meurt noyé dans un étang de la forêt de Rambouillet. Son corps est retrouvé le lendemain matin. La thèse officielle du suicide est avancée: le ministre aurait pris du valium et se serait noyé dans 50 cm d'eau dans la forêt. Pourtant la mort de Robert Boulin a toutes les caractéristiques d'un assassinat plutôt qu'un suicide.
Voir aussi : Assassinat - Suicide - Ministre - Histoire des Assassinats
1981
29 octobre
Décès de Georges Brassens
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène. Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50. Il écrira plus tard la chanson "L’épave" pour exorciser ses douleurs. Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus. En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins. Il meurt un an plus tard. Il venait juste de fêter ses 60 ans. Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : "L’Auvergnat", "Les Copains d’Abord", "Le Gorille". Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui. En 2001, un album hommage, "Les oiseaux de passage" est édité. Noir Désir, Miossec, Les Têtes Raides ou encore Damien Saez réinterprètent à leur façon les plus grands morceaux de ce grand conteur.
Voir aussi : Décès - Brassens - Histoire de la Chanson
1998
29 octobre
John Glenn reprend du service
A 77 ans, le premier américain à avoir été dans l'espace en février 1962, s'envole pour une nouvelle mission à bord de la navette Discovery. Il doit réaliser des expériences sur les effets du vieillissement dans l'espace. John Glenn reviendra après 9 jours et 134 tours passés en orbite autour de la terre.
Voir aussi : John Glenn - Histoire de l'Espace
2004
29 octobre
La Constitution européenne est établie
Les représentants des États membres de l’Union européenne se réunissent à Rome afin de signer le texte de la Constitution européenne. Redéfinissant les principes de fonctionnement de l’UE pour l’adapter à une Europe à 27, la Constitution vise également à rassembler les différentes décisions adoptées tout au long de la construction européenne (traité de Rome, traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice). Il est prévu que la Constitution entre en vigueur le 1er novembre 2006, à condition que tous les États membres l’aient ratifiée. Mais le 29 mai et 1er juin 2005, la France, puis les Pays-Bas, la rejetteront.
Voir aussi : Constitution - Histoire de Rome - Histoire du Traité de Maastricht - Histoire du Traité de Rome - Histoire du Traité de Nice - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Lors de la Bataille d'Ambuila (ou Bataille de Mbwila) le 29 octobre 1665, les armées portugaises vainquirent les troupes de l'Empire Kongo et décapitèrent le roi Antonio Ier du Kongo, connu également sous le nom de Nvita Nkanga, mettant fin au contrôle indigène sur le pays.
Le Portugal et l'Empire du Kongo étaient partenaires commerciaux depuis deux siècles. Cependant, le Kongo tenta de mettre un terme au commerce des esclaves, qui désorganisait sa société. Les dirigeants du Kongo avaient très tôt adopté le christianisme et divers usages portugais, dont l'emploi des noms et prénoms dans le cadre de leurs relations avec le Portugal. Cependant, les Portugais se préoccupaient essentiellement de la pérennité de leurs activités esclavagistes.
Les Portugais et leur alliés se regroupèrent dans la ville de Luanda. Sous le commandement de Luis Lopes de Sequeira, un soldat métis, les troupes portugaises étaient organisées autour d'un groupe de 450 mousquetaires et deux pièces d'artillerie légères. L'armée du Kongo comprenait de nombreux paysans et archers, mais aussi un régiment de 380 hommes armés de mousquets, dont 29 Portugais dirigés par Pedro Dias de Cabral, également métis. Le roi Antonio emportait avec lui le trésor et les archives de l'Empire, par peur de leur prise par un rival durant son absence. Vita Nkanga était un roi légitime de Kongo, tandis que les portugais voulaient en imposer un de leur choix. À l'époque de Vita Nkanga, Kongo est déjà divisé en plusieurs états indépendants dont certains sous la coupe portugaise (basuku bayaka etc.).
Après la bataille, le Roi (ou Manikongo) fut décapité et sa tête fut enterrée par les Portugais dans une chapelle située sur la baie de Luanda au cours d'une cérémonie religieuse, tandis que la couronne et le sceptre du Kongo étaient envoyés à Lisbonne comme trophée. Après la mort du roi et de ses lieutenants, l'Empire fut morcelé par la guerre civile et les royaumes locaux ou plutôt par les rivalités entre royaumes indépendantistes et protectorats portugais et hollandais, anglais ou autres.
Le Portugal et l'Empire du Kongo étaient partenaires commerciaux depuis deux siècles. Cependant, le Kongo tenta de mettre un terme au commerce des esclaves, qui désorganisait sa société. Les dirigeants du Kongo avaient très tôt adopté le christianisme et divers usages portugais, dont l'emploi des noms et prénoms dans le cadre de leurs relations avec le Portugal. Cependant, les Portugais se préoccupaient essentiellement de la pérennité de leurs activités esclavagistes.
Les Portugais et leur alliés se regroupèrent dans la ville de Luanda. Sous le commandement de Luis Lopes de Sequeira, un soldat métis, les troupes portugaises étaient organisées autour d'un groupe de 450 mousquetaires et deux pièces d'artillerie légères. L'armée du Kongo comprenait de nombreux paysans et archers, mais aussi un régiment de 380 hommes armés de mousquets, dont 29 Portugais dirigés par Pedro Dias de Cabral, également métis. Le roi Antonio emportait avec lui le trésor et les archives de l'Empire, par peur de leur prise par un rival durant son absence. Vita Nkanga était un roi légitime de Kongo, tandis que les portugais voulaient en imposer un de leur choix. À l'époque de Vita Nkanga, Kongo est déjà divisé en plusieurs états indépendants dont certains sous la coupe portugaise (basuku bayaka etc.).
Après la bataille, le Roi (ou Manikongo) fut décapité et sa tête fut enterrée par les Portugais dans une chapelle située sur la baie de Luanda au cours d'une cérémonie religieuse, tandis que la couronne et le sceptre du Kongo étaient envoyés à Lisbonne comme trophée. Après la mort du roi et de ses lieutenants, l'Empire fut morcelé par la guerre civile et les royaumes locaux ou plutôt par les rivalités entre royaumes indépendantistes et protectorats portugais et hollandais, anglais ou autres.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1242
30 octobre
Signature de la paix de Lorris
Le comte de Toulouse Raimon VII et le roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Raimon VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis.
Voir aussi : Paix - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1422
30 octobre
Charles VII se confère le titre de roi de France
Désavouant le Traité de Troyes (1420) qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame roi de France à Mehun-sur-Yèvre (près de Bourges), en lieu et place du successeur légitime, Henry VI. Véritablement sacré à Reims (1429) par Jeanne d'Arc, qui venait de délivrer Orléans, son règne, durant lequel la France connut un net essor commercial et une réorganisation politique d'envergure, s'acheva en 1461. De son mariage avec Marie d'Anjou naquit Louis XI, qui lui succède.
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Histoire de Reims - Henry v - Louis XI - Histoire de la Politique
1564
30 octobre
Signature du Traité de Lausanne
Le traité de Lausanne est signé le 30 octobre 1564 entre le duc de Savoie Emmanuel-Philibert et les autorités de Berne. Il stipule que le souverain savoyard renonce à sa suzeraineté sur la ville de Genève et sur le canton de Vaud. En échange, il récupère les baillis du Chablais, du canton de Gex et Gaillard. Emmanuel-Philibert de Savoie poursuit le dessein de reconstituer les Etats de Savoie, politique rendue possible par les traités du Cateau-Cambrésis signés en 1559.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire des Turcs - Histoire des Traités
1632
30 octobre
Montmorency est décapité
Le gouverneur du Languedoc, Henri de Montmorency est exécuté dans la cour d'honneur du conseil municipal de Toulouse, le Capitole. Il est accusé de désobéissance au roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency avait fomenté un complot contre le cardinal avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il fut fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du roi s'enfuyait vers les Pays-Bas.
Voir aussi : Exécution - Louis XIII - Richelieu - Montmorency - Histoire de la Renaissance
1697
30 octobre
Une partie de Saint-Domingue cédée à la France
Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d’Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l’île d’Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l’île, appelé Santo Domingo. La France occupera le territoire jusqu’en 1803. Haïti proclamera son indépendance le 1er janvier 1804.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1762
30 octobre
Naissance d'André Chénier
André Marie de Chénier, alias André Chénier, est venu au monde dans la ville de Constantinople le 30 octobre 1762. Poète français, il est surtout connu pour avoir joué un rôle dans l'affaire de corruption du procès de Louis XVI. Arrêté en mars 1794, il est jugé puis pendu le 25 juillet de la même année.
Voir aussi : Louis XVI - Poète - Histoire de la Politique
1787
30 octobre
Décès de Ferdinando Galiani
L'économiste italien Ferdinando Galiani est né à Naples le 2 décembre 1728. Jeune érudit, il poursuit sa formation pour entrer dans les Ordres. Il est l'auteur du Traité de la Monnaie grâce auquel il se fait repérer par Charles IV de Naples. En 1759, il est nommé ambassadeur à Paris. Il côtoie alors les salons des Encyclopédistes, notamment Diderot, avec qui il entretient d'excellents rapports. Ecouté des plus grands monarques, il meurt le 30 octobre 1787.
Voir aussi : Naples - Diderot - économiste - Ferdinando Galiani - Histoire des Décès
1793
30 octobre
Interdiction des clubs féminins.
Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de la Convention - Interdiction - Histoire des Femmes
1794
30 octobre
Création de l'Ecole Nationale Supérieure
L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils devront séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS sera supprimée par Louis XVIII en 1822 puis réhabilitée. Elle accueille des étudiants issus de classes préparatoires et compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou Laurent Fabius.
Voir aussi : Création - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire des Institutions
1836
30 octobre
Coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte
Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Mais le manque d'organisation fait échouer la tentative de putsch. Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté et jugé. Au terme du procès, Louis-Napoléon sera acquitté.
Voir aussi : Coup d'Etat - Louis-Philippe - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire des Bourbons-Orléans
1839
30 octobre
Naissance d'Alfred Sisley
Alfred Sisley naît le 30 octobre 1839 à Paris. Issu de parents anglais, il entreprend des études de commerce qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à l'art. Il rencontre Renoir, Monet et Bazille avec qui il s'inscrit dans le mouvement impressionniste. Après des expositions personnelles peu fructueuses, il rencontre un succès en exposant à New York en 1886. Accablé par la mort de sa femme et le manque de reconnaissance, Alfred Sisley souffre également d'un cancer de la gorge. Il décède le 29 janvier 1899. Ses œuvres les plus célèbres sont "Vue du canal Saint-Martin" (1870), "Les berges de l'Oise" (1877-1878) ou encore "Les Petits Prés au printemps" (1880-1881).
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Peintre - Histoire de l'Impressionnisme - Histoire de la Peinture
1840
30 octobre
Election présidentielle américaine de 1840
Durant l'élection présidentielle américaine de 1840, trois partis s'opposent : le Parti Démocrate avec le président sortant, Martin Van Buren, le Parti Whig, représenté par le général William Henry Harrison, et enfin le Parti de la Liberté de James G. Birney. Les années de récession économique qui suivent la crise financière de 1837 entachent le bilan politique de Van Buren et mènent à l'élection d'Harrison. Celui-ci meurt d'une pneumonie un mois après son investiture.
Voir aussi : élection - Martin Van Buren - Présidentielle - Histoire des Elections
1871
30 octobre
Naissance de Paul Valéry
Naissance à Sète (Hérault) du poète, essayiste et épistémologiste français Paul Valéry. S'étant d'abord imaginé aux métiers de la mer, il est tenté par l'Ecole navale, mais est très tôt rattrapé par les lettres et la poésie, vocation que sa rencontre avec Mallarmé concrétisera. Rédacteur au ministère de la Guerre (1895), secrétaire chez Havas (1900), il se distingue par une approche exigeante de ses vers, qui soulignent la prééminence du langage. Ses célèbres Cahiers témoignent de cette volonté réflexive « totale », y traitant de psychologie, de création littéraire, d'esthétique, ou de l'avenir des civilisations. Il meurt à Paris le 20 juillet 1945.
Voir aussi : Poésie - Psychologie - Paul Valéry - Histoire de la Littérature
1873
30 octobre
Naissance du père de la Révolution mexicaine, Madero
Naissance à San Pedro Coahulla de l'homme d'Etat mexicain Francisco Indalecio Madero, surnommé « el apóstol de la Revolución » (« l'apôtre de la révolution »). Son élection à la tête de la présidence de la République, le 6 novembre 1911, avec le soutien des Etats-Unis, mit fin au pouvoir du général Porfirio Díaz, gouvernance forte (connue sous le nom de « porfiriat ») qu'il occupait depuis 1876. Artisan des libertés démocratiques et des réformes sociales radicales, il ne put malgré tout tenir tête aux forces révolutionnaires des successeurs de Díaz (dont son neveu, Felix, et le général Victoriano Huerta), et fut assassiné le 22 février 1913, à Mexico.
Voir aussi : Mexique - Révolution - Réformes - Histoire de la Démocratie - Porfirio diaz - Histoire de la Politique
1894
30 octobre
Naissance de Jean Rostand
Fils d'Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, Jean Rostand naît le 30 octobre 1894. Il mène de front plusieurs ambitions en tant que biologiste, moraliste, philosophe et historien des sciences. Spécialiste de l'hérédité, il met en garde contre les apprentis sorciers, représentés par le courant eugéniste. Pacifiste, il milite contre l'armement atomique tout en provoquant l'admiration pour son honnêteté intellectuelle. Académicien en 1959, il poursuit son travail de vulgarisation jusqu'à son décès en septembre 1977.
Voir aussi : Edmond Rostand - Biologiste - Histoire des Sciences et techniques
1917
30 octobre
Naissance de Maurice Trintignant
Maurice Trintignant naît à Sainte-Cécile-les-Vignes, dans le Vaucluse. Il débute sa carrière de pilote de course à l'âge de 21 ans. Surnommé « Pétoulet », il est le premier Français de l'histoire à avoir gagné un Grand prix de Formule 1. Il est par ailleurs un des seuls Français à courir pour l'écurie Ferrari dans les années 50. Il a pris sa retraite en 1964 après 27 ans de carrière et 44 succès. Maurice Trintignant est décédé à Nîmes le 13 février 2005.
Voir aussi : Naissance - Course automobile - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1918
30 octobre
Signature de la convention de Moudros
L'armistice de Moudrous, signé le 30 octobre 1918 sur l'île de Lemnos, est l'illustration de la capitulation de l'empire ottoman face aux alliés. Toutes les forces militaires ottomanes sont donc démantelées : l'armée et la flotte sont démobilisées et les Ottomans sont privés de leur empire, qui retrouve alors ses anciennes frontières. Les alliées ont donc la mainmise sur les moyens de communication et les réseaux stratégiques, étouffant ainsi l'empire déchu.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Armistice - Histoire des Guerres
1918
30 octobre
Début de la révolution allemande
Entre 1918 et 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale, il y eut beaucoup de révolutions populaires en Allemagne, la majeure partie entraînée par un mouvement communiste. Le 30 octobre en est le commencement, lorsqu'à Kiel, les marins refusent d'appareiller les navires et bloquent ainsi l'expédition. Quatre cent d'entre eux furent emprisonnés, et les révolutions prirent fin le 11 août 1919 alors que la constitution de la République de Weimar est adoptée.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Kiel - Histoire de la Politique
1932
30 octobre
Naissance de François Louis Malle
Cinéaste français, Louis Malle est né le 30 octobre 1932 à Thumeries. Sa passion pour le cinéma croît un peu plus à chaque fois qu'il emprunte la caméra 8mm de son père. Il s'inscrit donc à l'Institut des hautes études cinématographiques. Parmi ces succès, il y a le Monde du silence, Ascenseur pour l'échafaud ou encore Au revoir les enfants. Il est décédé le 23 novembre 1995.
Voir aussi : Naissance - Cinéaste français - Histoire de l'Art
1938
30 octobre
Orson Welles terrorise l'Amérique
Le réalisateur américain Orson Welles adapte le roman de science-fiction de H.G Wells "la guerre des mondes" à la radio. Le feuilleton, qui raconte l'invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS. Wells y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s'écrit: "I guess that it...That's the thing...Terrific...." La plupart des auditeurs prennent l'émission en cours et sont effrayés. Plusieurs milliers de personnes s'enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey. Orson Welles s'excusera devant toute l'Amérique quelques jours plus tard, toujours à la radio.
Voir aussi : Extra-terrestre - Orson Welles - Histoire de la Radio
1947
30 octobre
Naissance du GATT
Vingt trois pays signent à Genève le General Agreement on Tariffs and Trade (l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Cet accord vise à relancer le commerce international en abaissant les barrières douanières et à éviter ainsi de retomber dans le protectionnisme en vigueur avant la guerre. Reposant sur le principe du libre-échange, le GATT assure l’harmonisation tarifaire et quantitative douanière entre ses membres, bannissant toute discrimination commerciale et favorisant la transparence. Provisoire dans un premier temps, le GATT n’a pas le statut d’organisation internationale. Il sera remplacé, en 1995, par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1975
30 octobre
Juan-Carlos remplace le général Franco
Francisco Franco tombe très gravement malade. Il charge le Prince Juan Carlos d'Espagne d'assurer les pleins pouvoirs le temps de sa maladie. Le "caudillo" mourra le 20 novembre et le Juan Carlos sera proclamé roi d'Espagne.
Voir aussi : Roi - Franco - Juan Carlos - Histoire des Sacres
1980
30 octobre
Coluche: candidat à la présidentielle
Le comique Michel Colucci alias "Coluche" annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Il a réuni une centaine de journalistes au théâtre du gymnase, mais tous croient à une plaisanterie. Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Voir aussi : Election - Coluche - Histoire des Elections
1995
30 octobre
Encore un référendum de souveraineté québécoise rejeté
Les Québécois rejettent une fois de plus le projet de souveraineté de leur province ainsi que le partenariat économique et politique avec le reste du Canada. Une première tentative référendaire avait eu lieu en mai 1980, sous le gouvernement de René Lévesque et avait eu le même résultat. Mais cette fois-ci, le "non" est majoritaire à seulement 50,6% des voix. Ce résultat aboutira à la démission du premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. La question de la souveraineté québécoise n’est donc toujours pas résolue.
Voir aussi : Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1997
30 octobre
Lancement réussi pour Ariane V
Le deuxième tir d'Ariane V, le tir 502, est une véritable succès. Le lanceur européen n'avait pas réussi son premier lancement en juin 1996 et du être détruit après 37 secondes de vol. Le succès d'Ariane V permettra de mettre en orbite des satellites de télécommunication lourd et volumineux.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
2005
30 octobre
Naissance de l'infante Aliénor de Bourbon
Aliénor d’Espagne, fille de la princesse d’Asturie et de Philippe de Bourbon, héritier du trône d’Espagne naît à Madrid. La mère de l’Infante est une présentatrice télé plus connue sous le nom Letizia Ortiz, et qui a épousé le prince en 2004.
Voir aussi : Naissance - Letizia Ortiz - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 octobre
Signature de la paix de Lorris
Le comte de Toulouse Raimon VII et le roi de France Louis IX signent un traité de paix à Lorris dans le Loiret. Raimon VII renonce à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux hérétiques, les "cathares". Cet accord met fin à la révolte des seigneurs du Midi contre Saint-Louis.
Voir aussi : Paix - Louis IX - Saint Louis de France - Histoire des Capétiens
1422
30 octobre
Charles VII se confère le titre de roi de France
Désavouant le Traité de Troyes (1420) qui le déshéritait au profit d'Henry V d'Angleterre, Charles VII, dit « le Victorieux » ou le « Bien servi », se proclame roi de France à Mehun-sur-Yèvre (près de Bourges), en lieu et place du successeur légitime, Henry VI. Véritablement sacré à Reims (1429) par Jeanne d'Arc, qui venait de délivrer Orléans, son règne, durant lequel la France connut un net essor commercial et une réorganisation politique d'envergure, s'acheva en 1461. De son mariage avec Marie d'Anjou naquit Louis XI, qui lui succède.
Voir aussi : Charles VII - Jeanne d'Arc - Histoire de Reims - Henry v - Louis XI - Histoire de la Politique
1564
30 octobre
Signature du Traité de Lausanne
Le traité de Lausanne est signé le 30 octobre 1564 entre le duc de Savoie Emmanuel-Philibert et les autorités de Berne. Il stipule que le souverain savoyard renonce à sa suzeraineté sur la ville de Genève et sur le canton de Vaud. En échange, il récupère les baillis du Chablais, du canton de Gex et Gaillard. Emmanuel-Philibert de Savoie poursuit le dessein de reconstituer les Etats de Savoie, politique rendue possible par les traités du Cateau-Cambrésis signés en 1559.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire des Turcs - Histoire des Traités
1632
30 octobre
Montmorency est décapité
Le gouverneur du Languedoc, Henri de Montmorency est exécuté dans la cour d'honneur du conseil municipal de Toulouse, le Capitole. Il est accusé de désobéissance au roi Louis XIII et à Richelieu. Montmorency avait fomenté un complot contre le cardinal avec Gaston d'Orléans le frère de Louis XIII. Mais il fut fait prisonnier lors de la bataille de Castelnaudary, alors que le frère du roi s'enfuyait vers les Pays-Bas.
Voir aussi : Exécution - Louis XIII - Richelieu - Montmorency - Histoire de la Renaissance
1697
30 octobre
Une partie de Saint-Domingue cédée à la France
Lors du traité de Ryswick, qui met fin à la guerre de la ligue d’Augsbourg, la France obtient la partie occidentale de l’île d’Haïti. Le territoire est appelé Saint-Domingue. Les Espagnols conservent le reste de l’île, appelé Santo Domingo. La France occupera le territoire jusqu’en 1803. Haïti proclamera son indépendance le 1er janvier 1804.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation
1762
30 octobre
Naissance d'André Chénier
André Marie de Chénier, alias André Chénier, est venu au monde dans la ville de Constantinople le 30 octobre 1762. Poète français, il est surtout connu pour avoir joué un rôle dans l'affaire de corruption du procès de Louis XVI. Arrêté en mars 1794, il est jugé puis pendu le 25 juillet de la même année.
Voir aussi : Louis XVI - Poète - Histoire de la Politique
1787
30 octobre
Décès de Ferdinando Galiani
L'économiste italien Ferdinando Galiani est né à Naples le 2 décembre 1728. Jeune érudit, il poursuit sa formation pour entrer dans les Ordres. Il est l'auteur du Traité de la Monnaie grâce auquel il se fait repérer par Charles IV de Naples. En 1759, il est nommé ambassadeur à Paris. Il côtoie alors les salons des Encyclopédistes, notamment Diderot, avec qui il entretient d'excellents rapports. Ecouté des plus grands monarques, il meurt le 30 octobre 1787.
Voir aussi : Naples - Diderot - économiste - Ferdinando Galiani - Histoire des Décès
1793
30 octobre
Interdiction des clubs féminins.
Les femmes n'ayant aucun droit politique, la Convention leur interdit de se réunir en club. L'assemblée craint que ces regroupements ne soient des réunions politiques.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de la Convention - Interdiction - Histoire des Femmes
1794
30 octobre
Création de l'Ecole Nationale Supérieure
L'Ecole Normale Supérieure est créée par la Convention dans le but de former les instituteurs à l'enseignement. Ils devront séjourner quatre mois au sein de l'école et retourner en province au terme de leur formation pour y exercer leur métier. L'ENS sera supprimée par Louis XVIII en 1822 puis réhabilitée. Elle accueille des étudiants issus de classes préparatoires et compte parmi ses anciens élèves quelques noms célèbres: Jean Giraudoux, Louis Pasteur, Léon Blum ou Laurent Fabius.
Voir aussi : Création - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire des Institutions
1836
30 octobre
Coup d'Etat manqué pour Louis-Napoléon Bonaparte
Le neveu de Napoléon Ier, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Strasbourg pour marcher sur Paris et renverser Louis-Philippe. Mais le manque d'organisation fait échouer la tentative de putsch. Louis-Napoléon doit quitter la France pour les Etats-Unis. Mais il sera arrêté et jugé. Au terme du procès, Louis-Napoléon sera acquitté.
Voir aussi : Coup d'Etat - Louis-Philippe - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire des Bourbons-Orléans
1839
30 octobre
Naissance d'Alfred Sisley
Alfred Sisley naît le 30 octobre 1839 à Paris. Issu de parents anglais, il entreprend des études de commerce qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à l'art. Il rencontre Renoir, Monet et Bazille avec qui il s'inscrit dans le mouvement impressionniste. Après des expositions personnelles peu fructueuses, il rencontre un succès en exposant à New York en 1886. Accablé par la mort de sa femme et le manque de reconnaissance, Alfred Sisley souffre également d'un cancer de la gorge. Il décède le 29 janvier 1899. Ses œuvres les plus célèbres sont "Vue du canal Saint-Martin" (1870), "Les berges de l'Oise" (1877-1878) ou encore "Les Petits Prés au printemps" (1880-1881).
Voir aussi : Naissance - Histoire de Paris - Peintre - Histoire de l'Impressionnisme - Histoire de la Peinture
1840
30 octobre
Election présidentielle américaine de 1840
Durant l'élection présidentielle américaine de 1840, trois partis s'opposent : le Parti Démocrate avec le président sortant, Martin Van Buren, le Parti Whig, représenté par le général William Henry Harrison, et enfin le Parti de la Liberté de James G. Birney. Les années de récession économique qui suivent la crise financière de 1837 entachent le bilan politique de Van Buren et mènent à l'élection d'Harrison. Celui-ci meurt d'une pneumonie un mois après son investiture.
Voir aussi : élection - Martin Van Buren - Présidentielle - Histoire des Elections
1871
30 octobre
Naissance de Paul Valéry
Naissance à Sète (Hérault) du poète, essayiste et épistémologiste français Paul Valéry. S'étant d'abord imaginé aux métiers de la mer, il est tenté par l'Ecole navale, mais est très tôt rattrapé par les lettres et la poésie, vocation que sa rencontre avec Mallarmé concrétisera. Rédacteur au ministère de la Guerre (1895), secrétaire chez Havas (1900), il se distingue par une approche exigeante de ses vers, qui soulignent la prééminence du langage. Ses célèbres Cahiers témoignent de cette volonté réflexive « totale », y traitant de psychologie, de création littéraire, d'esthétique, ou de l'avenir des civilisations. Il meurt à Paris le 20 juillet 1945.
Voir aussi : Poésie - Psychologie - Paul Valéry - Histoire de la Littérature
1873
30 octobre
Naissance du père de la Révolution mexicaine, Madero
Naissance à San Pedro Coahulla de l'homme d'Etat mexicain Francisco Indalecio Madero, surnommé « el apóstol de la Revolución » (« l'apôtre de la révolution »). Son élection à la tête de la présidence de la République, le 6 novembre 1911, avec le soutien des Etats-Unis, mit fin au pouvoir du général Porfirio Díaz, gouvernance forte (connue sous le nom de « porfiriat ») qu'il occupait depuis 1876. Artisan des libertés démocratiques et des réformes sociales radicales, il ne put malgré tout tenir tête aux forces révolutionnaires des successeurs de Díaz (dont son neveu, Felix, et le général Victoriano Huerta), et fut assassiné le 22 février 1913, à Mexico.
Voir aussi : Mexique - Révolution - Réformes - Histoire de la Démocratie - Porfirio diaz - Histoire de la Politique
1894
30 octobre
Naissance de Jean Rostand
Fils d'Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, Jean Rostand naît le 30 octobre 1894. Il mène de front plusieurs ambitions en tant que biologiste, moraliste, philosophe et historien des sciences. Spécialiste de l'hérédité, il met en garde contre les apprentis sorciers, représentés par le courant eugéniste. Pacifiste, il milite contre l'armement atomique tout en provoquant l'admiration pour son honnêteté intellectuelle. Académicien en 1959, il poursuit son travail de vulgarisation jusqu'à son décès en septembre 1977.
Voir aussi : Edmond Rostand - Biologiste - Histoire des Sciences et techniques
1917
30 octobre
Naissance de Maurice Trintignant
Maurice Trintignant naît à Sainte-Cécile-les-Vignes, dans le Vaucluse. Il débute sa carrière de pilote de course à l'âge de 21 ans. Surnommé « Pétoulet », il est le premier Français de l'histoire à avoir gagné un Grand prix de Formule 1. Il est par ailleurs un des seuls Français à courir pour l'écurie Ferrari dans les années 50. Il a pris sa retraite en 1964 après 27 ans de carrière et 44 succès. Maurice Trintignant est décédé à Nîmes le 13 février 2005.
Voir aussi : Naissance - Course automobile - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1918
30 octobre
Signature de la convention de Moudros
L'armistice de Moudrous, signé le 30 octobre 1918 sur l'île de Lemnos, est l'illustration de la capitulation de l'empire ottoman face aux alliés. Toutes les forces militaires ottomanes sont donc démantelées : l'armée et la flotte sont démobilisées et les Ottomans sont privés de leur empire, qui retrouve alors ses anciennes frontières. Les alliées ont donc la mainmise sur les moyens de communication et les réseaux stratégiques, étouffant ainsi l'empire déchu.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Armistice - Histoire des Guerres
1918
30 octobre
Début de la révolution allemande
Entre 1918 et 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale, il y eut beaucoup de révolutions populaires en Allemagne, la majeure partie entraînée par un mouvement communiste. Le 30 octobre en est le commencement, lorsqu'à Kiel, les marins refusent d'appareiller les navires et bloquent ainsi l'expédition. Quatre cent d'entre eux furent emprisonnés, et les révolutions prirent fin le 11 août 1919 alors que la constitution de la République de Weimar est adoptée.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Kiel - Histoire de la Politique
1932
30 octobre
Naissance de François Louis Malle
Cinéaste français, Louis Malle est né le 30 octobre 1932 à Thumeries. Sa passion pour le cinéma croît un peu plus à chaque fois qu'il emprunte la caméra 8mm de son père. Il s'inscrit donc à l'Institut des hautes études cinématographiques. Parmi ces succès, il y a le Monde du silence, Ascenseur pour l'échafaud ou encore Au revoir les enfants. Il est décédé le 23 novembre 1995.
Voir aussi : Naissance - Cinéaste français - Histoire de l'Art
1938
30 octobre
Orson Welles terrorise l'Amérique
Le réalisateur américain Orson Welles adapte le roman de science-fiction de H.G Wells "la guerre des mondes" à la radio. Le feuilleton, qui raconte l'invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS. Wells y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s'écrit: "I guess that it...That's the thing...Terrific...." La plupart des auditeurs prennent l'émission en cours et sont effrayés. Plusieurs milliers de personnes s'enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey. Orson Welles s'excusera devant toute l'Amérique quelques jours plus tard, toujours à la radio.
Voir aussi : Extra-terrestre - Orson Welles - Histoire de la Radio
1947
30 octobre
Naissance du GATT
Vingt trois pays signent à Genève le General Agreement on Tariffs and Trade (l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce). Cet accord vise à relancer le commerce international en abaissant les barrières douanières et à éviter ainsi de retomber dans le protectionnisme en vigueur avant la guerre. Reposant sur le principe du libre-échange, le GATT assure l’harmonisation tarifaire et quantitative douanière entre ses membres, bannissant toute discrimination commerciale et favorisant la transparence. Provisoire dans un premier temps, le GATT n’a pas le statut d’organisation internationale. Il sera remplacé, en 1995, par l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1975
30 octobre
Juan-Carlos remplace le général Franco
Francisco Franco tombe très gravement malade. Il charge le Prince Juan Carlos d'Espagne d'assurer les pleins pouvoirs le temps de sa maladie. Le "caudillo" mourra le 20 novembre et le Juan Carlos sera proclamé roi d'Espagne.
Voir aussi : Roi - Franco - Juan Carlos - Histoire des Sacres
1980
30 octobre
Coluche: candidat à la présidentielle
Le comique Michel Colucci alias "Coluche" annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Il a réuni une centaine de journalistes au théâtre du gymnase, mais tous croient à une plaisanterie. Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Voir aussi : Election - Coluche - Histoire des Elections
1995
30 octobre
Encore un référendum de souveraineté québécoise rejeté
Les Québécois rejettent une fois de plus le projet de souveraineté de leur province ainsi que le partenariat économique et politique avec le reste du Canada. Une première tentative référendaire avait eu lieu en mai 1980, sous le gouvernement de René Lévesque et avait eu le même résultat. Mais cette fois-ci, le "non" est majoritaire à seulement 50,6% des voix. Ce résultat aboutira à la démission du premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. La question de la souveraineté québécoise n’est donc toujours pas résolue.
Voir aussi : Histoire du Québec - Référendum - Histoire de la Diplomatie
1997
30 octobre
Lancement réussi pour Ariane V
Le deuxième tir d'Ariane V, le tir 502, est une véritable succès. Le lanceur européen n'avait pas réussi son premier lancement en juin 1996 et du être détruit après 37 secondes de vol. Le succès d'Ariane V permettra de mettre en orbite des satellites de télécommunication lourd et volumineux.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
2005
30 octobre
Naissance de l'infante Aliénor de Bourbon
Aliénor d’Espagne, fille de la princesse d’Asturie et de Philippe de Bourbon, héritier du trône d’Espagne naît à Madrid. La mère de l’Infante est une présentatrice télé plus connue sous le nom Letizia Ortiz, et qui a épousé le prince en 2004.
Voir aussi : Naissance - Letizia Ortiz - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
On désigne par le nom de Révolution allemande la série d'événements qui se sont produits en 1918 et 1919 en Allemagne et qui, après une très forte période de troubles et d'incertitude politique, ont conduit à la mise en place de la République de Weimar.
L'Empire allemand tombe à la fin 1918, lors de la Révolution de Novembre (Novemberrevolution) mais la République, à peine proclamée, est marquée par de profondes dissensions, quant à la question du régime politique du pays, entre les tendances réformiste et révolutionnaire de la gauche allemande, soit les sociaux-démocrates et les communistes, dont le parti est créé le 1er janvier 1919. Les mois qui suivent sont marqués par un grand nombre d'actions des communistes et par plusieurs soulèvements. Le conflit tourne à l'avantage des sociaux-démocrates et un régime de démocratie parlementaire est finalement adopté, au prix de l'écrasement violent des révoltes communistes et d'une rupture définitive entre communistes et sociaux-démocrates. Le début de la révolution allemande peut être fixé au 30 octobre 1918 lorsque des marins de Kiel refusent d'appareiller, et sa fin au 11 août 1919 lorsque la Constitution de Weimar est adoptée. La République de Weimar demeure néanmoins marquée par l'instabilité politique et de nombreux soulèvements, de gauche comme de droite, ont lieu au cours des années suivantes.
A la veille de la Première Guerre mondiale, l'Empire allemand est un pays encore mal unifié, dominé par la Prusse qui lui a légué ses traditions aristocratiques et militaires. La démocratisation du pays est de surcroît très incomplète. Si le Reichstag est élu au suffrage universel, les votes au parlement prussien (divisé entre Chambre des représentants et Chambre des seigneurs) se font encore par classes. L'Empereur ne tient en outre compte des votes du Reichstag que lorsqu'ils sont conformes à ses propres objectifs. Face à l'immobilisme politique, l'opposition se renforce et, aux élections de 1912, remporte la majorité face au bloc gouvernemental. Le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) devient le premier parti du Reichstag ; le mouvement syndical progresse également et l'Allemagne compte, en 1914, quatre millions de syndiqués - dont deux millions et demi pour les syndicats liés au SPD - contre un million en France. Mais si la social-démocratie allemande gagne en influence au début du xxe siècle, elle ne cesse parallèlement de s'affaiblir sur le plan doctrinal et, sous la double influence d'Eduard Bernstein et de Carl Legien, abandonne progressivement ses ambitions révolutionnaires au profit du réformisme.
Au moment du déclenchement du conflit, le SPD, présidé par Friedrich Ebert, soutient l'effort de guerre du gouvernement impérial et vote les crédits de guerre. Mais dès l'automne, la gauche du parti, qui n'avait accepté ce vote qu'à contrecoeur, s'organise. Autour de Karl Liebknecht, plusieurs dirigeants sociaux-démocrates comme Rosa Luxemburg, Clara Zetkin et Franz Mehring, entament la lutte contre la politique d'union sacrée suivie par Ebert. En janvier 1917, le SPD exclut en bloc tous ses contestataires, qui forment alors le Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD). La ligne suivie par Ebert demeure cependant majoritaire au sein du mouvement social-démocrate.
Si la gauche est divisée par le conflit, les soutiens traditionnels de la politique impériale le sont également : en 1917, le gouvernement est confronté à la défection d'une partie des élus des partis « bourgeois » du parlement, notamment des Progressistes, des Nationaux-libéraux et de l'aile gauche du Zentrum qui, en 1917, s'opposent désormais à une guerre interminable.
En 1918, la situation de l'Empire allemand est critique sur les plans militaire et économique. Soumise à un blocus, l'Allemagne connaît une grave inflation, qui entraîne des situations de misère et de pénurie. L'entrée en guerre des États-Unis aggrave singulièrement le contexte militaire et le mécontentement est général au sein des troupes de l'Armée impériale allemande. Le 28 janvier commence une grève générale des ouvriers allemands pour « la conclusion rapide d’une paix sans annexion », pour la levée de l’état de siège (en place depuis le début de la guerre), pour la libération des prisonniers politiques, et pour la démocratisation des institutions. Commencée dans l'agglomération de Berlin où 180 000 travailleurs arrêtent le travail à l'instigation des certains syndicalistes révolutionnaires comme Richard Müller, et sans la participation des centrales syndicales, la grève s'étend en l'espace de quelques jours à de nombreuses villes allemandes comme Kiel, Hambourg, Cologne et Bochum. Friedrich Ebert, Philipp Scheidemann et Otto Braun, membres du SPD, se font élire au comité de grève pour mettre fin le plus rapidement possible au soulèvement, et obtiennent gain de cause le 4 février. L'Empire allemand évite ainsi une situation catastrophique, le mouvement de grève dans l'industrie métallurgique ayant représenté une grave menace pour son potentiel militaire. Les autorités impériales réagissent en arrêtant en grand nombre les grévistes actifs, ou en les incorporant dans l'armée ; le mécontentement ne se limite cependant pas à la classe ouvrière et aux soldats, et gagne largement les classes moyennes. Constatant le discrédit des pouvoirs établis, Friedrich Ebert préconise auprès de ses camarades du SPD de s'entendre avec les partis bourgeois et d'imposer les revendications social-démocrates par la voie réformiste, pour éviter en Allemagne une situation révolutionnaire comparable à celle de la Russie. Pour Ebert, la seule issue pour éviter une révolution qui déraperait vers la guerre civile est la constitution d'un gouvernement de coalition fondé sur un « compromis de classe » et permettant des réformes pacifiques.
Les autorités impériales, quant à elles, envisagent un train de réformes qui permettrait, selon l'expression du secrétaire d'état aux affaires étrangères Paul von Hintze, d'appliquer une « révolution d'en haut » afin de prévenir une « révolution d'en bas ». À la fin septembre, le commandement de l'armée, qui considère la capitulation comme inévitable, convainc l'empereur Guillaume II de changer de chancelier et d'adopter un régime parlementaire, les sociaux-démocrates devant être invités à participer au gouvernement pour faire accepter la défaite au peuple et être obligés d'endosser la responsabilité de la reddition. Le 3 octobre, pour remplacer le chancelier Georg von Hertling démissionnaire, Guillaume II nomme le prince Max von Baden à la tête du gouvernement. Le cabinet compte des représentants de divers partis, dont les sociaux-démocrates qui accèdent pour la première fois à des responsabilités ministérielles. A l'extrême-droite, la Ligue pangermaniste proteste vivement contre la démocratie et l'influence supposée des Juifs. Le 4 octobre, après sa prise de fonctions, le nouveau chancelier fait transmettre une demande d'armistice à Woodrow Wilson : les États-Unis répondent en refusant de traiter avec Guillaume II, dont ils réclament l'abdication en préalable à toute négociation.
L'empereur Guillaume II abdique devant le soulèvement populaire.
Le 28 octobre, la constitution impériale est modifiée : cet évènement, qui marque le passage officiel à un régime parlementaire, prend le nom de Réforme d'Octobre. Le chancelier dépend désormais de la confiance du Reichstag et exerce des responsabilités accrues, tandis que le pouvoir de l'empereur est constitutionnellement limité. L'accord du Reichstag devient en outre nécessaire pour déclarer la guerre ou conclure la paix. Dans le même temps, le pouvoir militaire s'efface : Ludendorff, général en chef des armées, démissionne sous un prétexte mineur. Avec l'accord de Hindenburg, le nouveau quartier-maître général Wilhelm Grœner déclare que l'armée se tiendra à l'écart de toute négociation d'armistice.
D'emblée, le nouveau régime se trouve confronté à une situation de type insurrectionnel : le 29 octobre, les marins des navires de guerre de la base de Kiel refusent d'appareiller pour mener une opération que leur hiérarchie entendait mener « pour l'honneur » : s'ensuivent les mutineries de Kiel, qui marquent l'un des points de départ du processus révolutionnaire en Allemagne. Le secrétaire d'état Conrad Haußmann et le rapporteur des affaires maritimes du SPD, Gustav Noske, sont envoyés parlementer avec les matelots. Bien que Noske, accueilli avec enthousiasme et porté à la présidence du conseil d'ouvriers et de marins, parvienne à calmer les marins en leur promettant une amnistie, le mouvement s'étend et, outre Kiel, contrôle le 6 novembre Lübeck, Brunsbüttel, Hambourg, Brême et Cuxhaven. En gagnant en importance, le mouvement prend un caractère plus politique : à Stuttgart, le 4 novembre, un conseil ouvrier, constitué après une grève générale, se déclare prêt à signer la paix au nom du Wurtemberg et réclame l'abdication de Guillaume II. A Munich, le 7 novembre, Kurt Eisner, membre de l'USPD, prend la parole lors d'un défilé du SPD et appelle la foule à prendre le contrôle de la ville : les points stratégiques de Munich sont rapidement pris sans rencontrer de résistance de la part de la troupe. Le lendemain, le conseil d'ouvriers, de paysans et de soldats constitué lors de l'insurrection porte à sa présidence Kurt Eisner, qui proclame la « République socialiste de Bavière » ; le roi Louis III et la famille Wittelsbach prennent la fuite. Le même jour, Dresde et Leipzig se soulèvent, chassant le roi Frédéric-Auguste III. A mesure la révolte s'étend, elle se dirige nettement contre les familles régnantes ; les insurrections sont prises en main par les dirigeants locaux du SPD, quelquefois de l'USPD et des spartakistes.
Le 9 novembre, le mouvement gagne Berlin : depuis 1917, les éléments révolutionnaires du monde ouvrier de la capitale sont regroupés au sein d'un « comité d'action » qui compte des délégués d'usine, des USPD et des spartakistes. Quand, le 9 novembre, le gouverneur militaire de Berlin, le général von Linsingen, fait arrêter un membre du comité d'action ayant sur lui les plans d'une insurrection, le soulèvement éclate : des colonnes d'ouvriers marchent sur le centre de la capitale et occupent des bâtiments publics ; les soldats présents dans la ville sont en nombre très insuffisant, et fraternisent par ailleurs avec les insurgés9. Le député Otto Wels (SPD) appelle les ouvriers à « la lutte décisive » ; Philipp Scheidemann démissionne du gouvernement et Friedrich Ebert est en mesure d'annoncer que des négociations se sont ouvertes avec les ouvriers et l'USPD. Vers 11 heures du matin, le chancelier Max von Baden reçoit, depuis le quartier général de Spa en Belgique où se trouve l'empereur, un appel téléphonique l'informant que Guillaume II a décidé d'abdiquer ; von Baden annonce lui-même la nouvelle et tente de sauver la monarchie par une proposition de régence durant laquelle Ebert dirigerait le gouvernement. Le chancelier reçoit vers midi une délégation du SPD conduite par Ebert ; ce dernier informe von Baden qu'il est trop tard pour instaurer une régence, mais accepte la chancellerie, assurant le chancelier sortant de son intention d'éviter une situation révolutionnaire.
Vers deux heures de l'après-midi, Philipp Scheidemann, comprenant la nécessité de prendre la tête de la révolution pour ne pas être débordé par elle, prononce à la fenêtre du Reichstag une allocution au cours de laquelle il proclame la « République allemande » ; il prend ainsi de vitesse Karl Liebknecht qui, vers 16h, hisse le drapeau rouge au balcon du château royal de Berlin en proclamant la « République socialiste libre d'Allemagne ». Friedrich Ebert, qui souhaitait confier le choix du régime politique du pays à une assemblée constituante, est très irrité de l'initiative de Scheidemann, qu'il considère comme un « crime légal », mais le discours du ministre SPD est accueilli par un tonnerre d'applaudissements.
L'Empire allemand tombe à la fin 1918, lors de la Révolution de Novembre (Novemberrevolution) mais la République, à peine proclamée, est marquée par de profondes dissensions, quant à la question du régime politique du pays, entre les tendances réformiste et révolutionnaire de la gauche allemande, soit les sociaux-démocrates et les communistes, dont le parti est créé le 1er janvier 1919. Les mois qui suivent sont marqués par un grand nombre d'actions des communistes et par plusieurs soulèvements. Le conflit tourne à l'avantage des sociaux-démocrates et un régime de démocratie parlementaire est finalement adopté, au prix de l'écrasement violent des révoltes communistes et d'une rupture définitive entre communistes et sociaux-démocrates. Le début de la révolution allemande peut être fixé au 30 octobre 1918 lorsque des marins de Kiel refusent d'appareiller, et sa fin au 11 août 1919 lorsque la Constitution de Weimar est adoptée. La République de Weimar demeure néanmoins marquée par l'instabilité politique et de nombreux soulèvements, de gauche comme de droite, ont lieu au cours des années suivantes.
A la veille de la Première Guerre mondiale, l'Empire allemand est un pays encore mal unifié, dominé par la Prusse qui lui a légué ses traditions aristocratiques et militaires. La démocratisation du pays est de surcroît très incomplète. Si le Reichstag est élu au suffrage universel, les votes au parlement prussien (divisé entre Chambre des représentants et Chambre des seigneurs) se font encore par classes. L'Empereur ne tient en outre compte des votes du Reichstag que lorsqu'ils sont conformes à ses propres objectifs. Face à l'immobilisme politique, l'opposition se renforce et, aux élections de 1912, remporte la majorité face au bloc gouvernemental. Le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) devient le premier parti du Reichstag ; le mouvement syndical progresse également et l'Allemagne compte, en 1914, quatre millions de syndiqués - dont deux millions et demi pour les syndicats liés au SPD - contre un million en France. Mais si la social-démocratie allemande gagne en influence au début du xxe siècle, elle ne cesse parallèlement de s'affaiblir sur le plan doctrinal et, sous la double influence d'Eduard Bernstein et de Carl Legien, abandonne progressivement ses ambitions révolutionnaires au profit du réformisme.
Au moment du déclenchement du conflit, le SPD, présidé par Friedrich Ebert, soutient l'effort de guerre du gouvernement impérial et vote les crédits de guerre. Mais dès l'automne, la gauche du parti, qui n'avait accepté ce vote qu'à contrecoeur, s'organise. Autour de Karl Liebknecht, plusieurs dirigeants sociaux-démocrates comme Rosa Luxemburg, Clara Zetkin et Franz Mehring, entament la lutte contre la politique d'union sacrée suivie par Ebert. En janvier 1917, le SPD exclut en bloc tous ses contestataires, qui forment alors le Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD). La ligne suivie par Ebert demeure cependant majoritaire au sein du mouvement social-démocrate.
Si la gauche est divisée par le conflit, les soutiens traditionnels de la politique impériale le sont également : en 1917, le gouvernement est confronté à la défection d'une partie des élus des partis « bourgeois » du parlement, notamment des Progressistes, des Nationaux-libéraux et de l'aile gauche du Zentrum qui, en 1917, s'opposent désormais à une guerre interminable.
En 1918, la situation de l'Empire allemand est critique sur les plans militaire et économique. Soumise à un blocus, l'Allemagne connaît une grave inflation, qui entraîne des situations de misère et de pénurie. L'entrée en guerre des États-Unis aggrave singulièrement le contexte militaire et le mécontentement est général au sein des troupes de l'Armée impériale allemande. Le 28 janvier commence une grève générale des ouvriers allemands pour « la conclusion rapide d’une paix sans annexion », pour la levée de l’état de siège (en place depuis le début de la guerre), pour la libération des prisonniers politiques, et pour la démocratisation des institutions. Commencée dans l'agglomération de Berlin où 180 000 travailleurs arrêtent le travail à l'instigation des certains syndicalistes révolutionnaires comme Richard Müller, et sans la participation des centrales syndicales, la grève s'étend en l'espace de quelques jours à de nombreuses villes allemandes comme Kiel, Hambourg, Cologne et Bochum. Friedrich Ebert, Philipp Scheidemann et Otto Braun, membres du SPD, se font élire au comité de grève pour mettre fin le plus rapidement possible au soulèvement, et obtiennent gain de cause le 4 février. L'Empire allemand évite ainsi une situation catastrophique, le mouvement de grève dans l'industrie métallurgique ayant représenté une grave menace pour son potentiel militaire. Les autorités impériales réagissent en arrêtant en grand nombre les grévistes actifs, ou en les incorporant dans l'armée ; le mécontentement ne se limite cependant pas à la classe ouvrière et aux soldats, et gagne largement les classes moyennes. Constatant le discrédit des pouvoirs établis, Friedrich Ebert préconise auprès de ses camarades du SPD de s'entendre avec les partis bourgeois et d'imposer les revendications social-démocrates par la voie réformiste, pour éviter en Allemagne une situation révolutionnaire comparable à celle de la Russie. Pour Ebert, la seule issue pour éviter une révolution qui déraperait vers la guerre civile est la constitution d'un gouvernement de coalition fondé sur un « compromis de classe » et permettant des réformes pacifiques.
Les autorités impériales, quant à elles, envisagent un train de réformes qui permettrait, selon l'expression du secrétaire d'état aux affaires étrangères Paul von Hintze, d'appliquer une « révolution d'en haut » afin de prévenir une « révolution d'en bas ». À la fin septembre, le commandement de l'armée, qui considère la capitulation comme inévitable, convainc l'empereur Guillaume II de changer de chancelier et d'adopter un régime parlementaire, les sociaux-démocrates devant être invités à participer au gouvernement pour faire accepter la défaite au peuple et être obligés d'endosser la responsabilité de la reddition. Le 3 octobre, pour remplacer le chancelier Georg von Hertling démissionnaire, Guillaume II nomme le prince Max von Baden à la tête du gouvernement. Le cabinet compte des représentants de divers partis, dont les sociaux-démocrates qui accèdent pour la première fois à des responsabilités ministérielles. A l'extrême-droite, la Ligue pangermaniste proteste vivement contre la démocratie et l'influence supposée des Juifs. Le 4 octobre, après sa prise de fonctions, le nouveau chancelier fait transmettre une demande d'armistice à Woodrow Wilson : les États-Unis répondent en refusant de traiter avec Guillaume II, dont ils réclament l'abdication en préalable à toute négociation.
L'empereur Guillaume II abdique devant le soulèvement populaire.
Le 28 octobre, la constitution impériale est modifiée : cet évènement, qui marque le passage officiel à un régime parlementaire, prend le nom de Réforme d'Octobre. Le chancelier dépend désormais de la confiance du Reichstag et exerce des responsabilités accrues, tandis que le pouvoir de l'empereur est constitutionnellement limité. L'accord du Reichstag devient en outre nécessaire pour déclarer la guerre ou conclure la paix. Dans le même temps, le pouvoir militaire s'efface : Ludendorff, général en chef des armées, démissionne sous un prétexte mineur. Avec l'accord de Hindenburg, le nouveau quartier-maître général Wilhelm Grœner déclare que l'armée se tiendra à l'écart de toute négociation d'armistice.
D'emblée, le nouveau régime se trouve confronté à une situation de type insurrectionnel : le 29 octobre, les marins des navires de guerre de la base de Kiel refusent d'appareiller pour mener une opération que leur hiérarchie entendait mener « pour l'honneur » : s'ensuivent les mutineries de Kiel, qui marquent l'un des points de départ du processus révolutionnaire en Allemagne. Le secrétaire d'état Conrad Haußmann et le rapporteur des affaires maritimes du SPD, Gustav Noske, sont envoyés parlementer avec les matelots. Bien que Noske, accueilli avec enthousiasme et porté à la présidence du conseil d'ouvriers et de marins, parvienne à calmer les marins en leur promettant une amnistie, le mouvement s'étend et, outre Kiel, contrôle le 6 novembre Lübeck, Brunsbüttel, Hambourg, Brême et Cuxhaven. En gagnant en importance, le mouvement prend un caractère plus politique : à Stuttgart, le 4 novembre, un conseil ouvrier, constitué après une grève générale, se déclare prêt à signer la paix au nom du Wurtemberg et réclame l'abdication de Guillaume II. A Munich, le 7 novembre, Kurt Eisner, membre de l'USPD, prend la parole lors d'un défilé du SPD et appelle la foule à prendre le contrôle de la ville : les points stratégiques de Munich sont rapidement pris sans rencontrer de résistance de la part de la troupe. Le lendemain, le conseil d'ouvriers, de paysans et de soldats constitué lors de l'insurrection porte à sa présidence Kurt Eisner, qui proclame la « République socialiste de Bavière » ; le roi Louis III et la famille Wittelsbach prennent la fuite. Le même jour, Dresde et Leipzig se soulèvent, chassant le roi Frédéric-Auguste III. A mesure la révolte s'étend, elle se dirige nettement contre les familles régnantes ; les insurrections sont prises en main par les dirigeants locaux du SPD, quelquefois de l'USPD et des spartakistes.
Le 9 novembre, le mouvement gagne Berlin : depuis 1917, les éléments révolutionnaires du monde ouvrier de la capitale sont regroupés au sein d'un « comité d'action » qui compte des délégués d'usine, des USPD et des spartakistes. Quand, le 9 novembre, le gouverneur militaire de Berlin, le général von Linsingen, fait arrêter un membre du comité d'action ayant sur lui les plans d'une insurrection, le soulèvement éclate : des colonnes d'ouvriers marchent sur le centre de la capitale et occupent des bâtiments publics ; les soldats présents dans la ville sont en nombre très insuffisant, et fraternisent par ailleurs avec les insurgés9. Le député Otto Wels (SPD) appelle les ouvriers à « la lutte décisive » ; Philipp Scheidemann démissionne du gouvernement et Friedrich Ebert est en mesure d'annoncer que des négociations se sont ouvertes avec les ouvriers et l'USPD. Vers 11 heures du matin, le chancelier Max von Baden reçoit, depuis le quartier général de Spa en Belgique où se trouve l'empereur, un appel téléphonique l'informant que Guillaume II a décidé d'abdiquer ; von Baden annonce lui-même la nouvelle et tente de sauver la monarchie par une proposition de régence durant laquelle Ebert dirigerait le gouvernement. Le chancelier reçoit vers midi une délégation du SPD conduite par Ebert ; ce dernier informe von Baden qu'il est trop tard pour instaurer une régence, mais accepte la chancellerie, assurant le chancelier sortant de son intention d'éviter une situation révolutionnaire.
Vers deux heures de l'après-midi, Philipp Scheidemann, comprenant la nécessité de prendre la tête de la révolution pour ne pas être débordé par elle, prononce à la fenêtre du Reichstag une allocution au cours de laquelle il proclame la « République allemande » ; il prend ainsi de vitesse Karl Liebknecht qui, vers 16h, hisse le drapeau rouge au balcon du château royal de Berlin en proclamant la « République socialiste libre d'Allemagne ». Friedrich Ebert, qui souhaitait confier le choix du régime politique du pays à une assemblée constituante, est très irrité de l'initiative de Scheidemann, qu'il considère comme un « crime légal », mais le discours du ministre SPD est accueilli par un tonnerre d'applaudissements.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Face à la situation révolutionnaire en Allemagne, le socialisme allemand est divisé en trois tendances : le SPD, toujours officiellement marxiste mais tourné dorénavant vers le réformisme, domine le gouvernement et souhaite assurer une transition démocratique de manière réaliste, en confiant au peuple le soin d'élire au suffrage universel une assemblée constituante ; l'USPD est divisé entre réformistes et radicaux ; enfin, la Ligue Spartacus, dite en français « spartakiste » (Spartakusbund), qui constitue une tendance organisée et autonome au sein de l'USPD, appelle via son quotidien Die Rote Fahne (Le Drapeau rouge), créé le 9 novembre, à l'instauration d'une dictature du prolétariat dont l'instrument principal seraient les Conseils d'ouvriers et de soldats. Les spartakistes préconisent une paix immédiate, et l'extension de la révolution à toute l'Europe avec l'aide de la Russie bolchevique ; ils rejettent tout idée de constituante élue au suffrage universel. Le 10 novembre, les USPD acceptent de laisser entrer au gouvernement des représentants des partis bourgeois, qui se verraient confier des ministères techniques ; ils exigent par contre que le nouveau gouvernement, qui prend le nom de Conseil des commissaires du peuple (Rat der Volksbeauftragten, également traduit par Conseil des députés du peuple, ou Conseil des délégués du peuple), soit désigné par les Conseils d'ouvriers et de soldats. Le même jour se tient au cirque Busch une assemblée réunissant environ 3000 délégués des conseils, qui accordent leur confiance au gouvernement. La réunion est marquée par des surenchères de certains révolutionnaires, et des menaces de voies de faits prononcées à l'égard d'Ebert par des spartakistes, mais la ligne du SPD demeure majoritaire, Otto Wels ayant pu rallier les représentants des soldats.
Le SPD se trouve en position de prépondérance par la popularité de ses dirigeants et la puissance de son appareil ; les spartakistes sont par contre isolés par leur refus de rentrer au gouvernement, qui est constitué sur une base paritaire (trois SPD, trois USPD). Entretemps, un Comité exécutif révolutionnaire est nommé par les Conseils d'ouvriers et de soldats de Berlin pour coiffer les forces révolutionnaires. Si la situation comporte des risques de conflit, le gouvernement Ebert prend rapidement des mesures populaires, comme l'abolition de l'état de siège, la liberté d'association et de réunion, l'amnistie des délits politiques, le suffrage universel étendu à la Prusse et l'annonce de l'élection d'une constituante. Ebert dédaigne les offres de blé de Lénine et demande des vivres aux États-Unis, donnant l'assurance qu'aucun bouleversement révolutionnaire n'aura lieu en Allemagne. Le chancelier SPD reçoit en outre une offre de Hindenburg, qui lui promet l'appui de l'armée contre le spartakisme ; Ebert demande dans le même temps aux conseils de soldats d'empêcher toute mutinerie. Le 15 novembre, les dirigeants syndicaux liés à la social-démocratie concluent avec les patrons de la grande industrie une convention accordant aux ouvriers une série d'avancées (journée de huit heures, reconnaissance des syndicats comme représentants qualifiés des salariés, conventions collectives...) qui éloigne un peu plus le spectre d'une révolution du type bolchevik.
Les spartakistes se trouvent en outre désavoués par ceux-là même à qui ils veulent donner le pouvoir. Le 16 décembre se réunit le Congrès national des Conseils d'ouvriers et de soldats, seul pouvoir légitime aux yeux des spartakistes : les espérances révolutionnaires de ces derniers sont cependant déçues quand le Congrès décide qu'il ne lui appartient pas de décider du sort de l'Allemagne, et que cette tâche devra être confiée à une assemblée constituante élue au suffrage universel. Le 11 novembre, le nouveau pouvoir signe l'armistice de 1918. Les souverains des États de l'ancien Empire allemand abdiquent les uns après les autres, Guillaume II lui-même s'étant réfugié aux Pays-Bas. Le 6 décembre, le Conseil des commissaires du peuple convoque un scrutin pour élire une assemblée constituante.
Durant le mois de décembre, les tensions entre les composantes de la gauche allemande s'accroissent. Ne pouvant compter sur l'armée travaillée par la propagande révolutionnaire, l'état-major commence à recruter parmi les unités en cours de démobilisation des Corps francs composés d'officiers et de soldats jugés sûrs. Les escarmouches se multiplient à Berlin : une division de 3000 marins venue de Kiel, la Volksmarinedivision (« Division populaire de marine »), prétend se comporter en corps révolutionnaire, déclarant ne vouloir obéir qu'au Comité exécutif. Le 23 décembre, les marins se mutinent après avoir dû évacuer un château qu'ils occupaient et prennent Otto Wels en otage dans les écuries royales, puis s'emparent du palais de la chancellerie ; de violents combats ont ensuite lieu entre marins mutinés et troupes régulières autour des écuries. Ils prennent le palais de la Chancellerie le 23. Le 24, l'armée contre-attaque et tire ; 68 personnes sont blessées ou tuées parmi les marins. La troupe de sécurité du préfet de police Emil Eichhorn se rallie aux insurgés et la troupe doit se retirer. Le gouvernement décrète finalement la dissolution de l'unité de marine. À la suite de cette affaire dite des Weihnachtskämpfe (« combats de Noël »), les membres USPD du Conseil des commissaires du peuple démissionnent pour protester contre l'attitude du gouvernement qui avait appelé le ministre prussien de la guerre à la rescousse, mettant la vie de Wels en danger : Ebert les remplace par les SPD Wissell et Noske.
Le 30 décembre, la Ligue spartakiste, qui s'est séparée peu auparavant de l'USPD, se réunit avec d'autres groupes révolutionnaires moins importants. Le congrès se termine le 1er janvier 1919 par la création du Parti communiste d'Allemagne (KPD), qui refuse de participer aux élections et entend faire de l'Allemagne une « République des conseils ».
Le 4 janvier, le ministre-président Paul Hirsch (SPD) congédie le préfet de police de Berlin Emil Eichhorn, qui appartient à l'aile gauche de l'USPD, l'attitude de ses troupes lors des combats de noël le faisant apparaître comme peu fiable. L'extrême-gauche dénonce aussitôt ce renvoi comme une provocation. Le soir même, le bureau directeur de l'USPD décide, de conserve avec les chefs de file révolutionnaires, d'organiser une manifestation ; le KPD se rallie à l'idée. Le 5 janvier, la foule se montre plus nombreuse et combative que prévu : des manifestants en armes occupent plusieurs rédactions de journaux dont celle du Vorwärts, organe du SPD, ainsi que divers bâtiments. La préfecture de police est informée du soulèvement des régiments berlinois et de garnisons extérieures : l'information est fausse mais sa diffusion plonge Karl Liebknecht dans un état d'euphorie révolutionnaire ; il appelle à l'insurrection pour maintenir l'occupation des journaux, appeler les ouvriers berlinois à la grève et faire tomber le gouvernement. Malgré les protestations de plusieurs membres du comité central du KPD et notamment Rosa Luxemburg qui juge l'action dangereuse, l'option de Liebknecht est approuvée. Rosa Luxemburg finit, via son journal Die Rote Fahne, par soutenir pleinement l'insurrection qu'elle estimait pourtant prématurée.
Face à l'insurrection, le ministre Gustav Noske, entré le 29 décembre au gouvernement, est chargé d'organiser la répression du putsch. Il s'appuie sur plusieurs bataillons berlinois de secours, puis sur des Corps francs de droite et sur les troupes de volontaires de la Direction centrale de l'armée. Le 6 décembre, à l'instigation du bureau de l'USPD, le gouvernement engage des pourparlers avec les insurgés et demande l'évacuation des rédactions occupées. Le SPD s'oppose cependant aux négociations, vouées de toutes manières à l'échec car l'exigence des insurgés, le rétablissement d'Eichhorn, est irrecevable. L'issue violente devient inévitable. Le 11 janvier, les troupes gouvernementales reprennent les rédactions des journaux ; les corps francs, sur ordre de Noske, marchent sur Berlin, commandés par le général Walther von Lüttwitz. L'entrée des corps francs dans Berlin s'avère inutile, les insurgés ayant été écrasés dès le 12 janvier, mais Noske tient à faire un exemple pour prévenir d'autres mouvements d'insurrection. Le 15 janvier, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, capturés, sont assassinés par des militaires. De nombreux insurgés, spartakistes ou non, sont arrêtés ou tués sommairement. Leo Jogiches, révolutionnaire proche de la Ligue, est assassiné en prison au mois de mars. L'historien Heinrich August Winkler souligne que, si l'écrasement de la révolte spartakiste a bien permis de prévenir le putsch d'une minorité radicale, qui aurait pu entraîner une intervention des Alliés en Allemagne, les représailles exercées par les Corps francs ont été très excessives ; de nombreux membres de ces groupes de volontaires ne se souciaient guère de sauver la démocratie et n'ambitionnaient que de prendre une revanche sur la gauche marxiste, accusée d'avoir provoqué la défaite allemande.
L'Assemblée constituante allemande, dont l'extrême-gauche avait tenté d'empêcher la tenue, est élue le 19 janvier 1919 : les résultats des élections, auxquels ont participé divers nouveaux partis comme le Parti populaire fondé par Gustav Stresemann, ouvre la voie à une coalition entre le SPD, le Parti démocrate et le Zentrum, soit les partis majoritaires de l'ancien Reichstag. Le 10 février, l'Assemblée votre la loi sur le pouvoir provisoire, qui fait office de constitution avant l'adoption de la constitution définitive. Le lendemain, Ebert est élu par Président du Reich par les députés ; il charge Scheidemann de former un nouveau gouvernement, qui succède le 13 février au Conseil des commissaires du peuple.
Rosa Luxemburg.
Sur le plan intérieur, le nouveau gouvernement doit immédiatement affronter un vaste mouvement de grèves, amorcé dans la Ruhr dès décembre 1918 et qui s'étend en février à l'Allemagne centrale. Les ouvriers syndicalistes entendent reprendre leurs usines à leur propre compte : au centre du pays, le mouvement prend fin en mars quand le gouvernement Scheideman promet l'introduction de comités d'entreprises et la socialisation des consortiums de charbon et de potasse. Dans la Ruhr, la grève tourne à la grève générale et le gouvernement réagit en envoyant la troupe. Le 9 mars, Gustav Noske, désormais ministre de la Reichswehr, donne la consigne, qui ne repose sur aucune loi, d'abattre sur-le-champ toute personne prise les armes à la main en train de combattre les troupes gouvernementales. A Berlin, les affrontements du mois de mars font près d'un millier de morts. La gauche radicale, qui tentait d'arracher par ces mouvements les transformations sociales que la première phase de la révolution n'avait pas apportées, obtient des résultats très modestes : la « socialisation » annoncée par le gouvernement, concrétisée par des lois en mars et avril, ne touche pas au statut de la propriété privée des entreprises. La loi de 1920 introduisant comme promis des comités d'entreprises a par contre des effets bien plus profonds et contribue au progrès de la démocratie économique en Allemagne.
En Bavière, la tâche de diriger le gouvernement dépasse bientôt Kurt Eisner ; le 12 janvier 1919, sa gestion est sanctionnée par des élections qui donnent au SPD une large majorité au Landtag de Bavière. Le 21 février, alors qu'il se rend au Landtag dans l'intention d'annoncer sa démission, il est assassiné par un jeune aristocrate, lieutenant de la garde. Le meurtre entraîne aussitôt une émeute dans Munich et un communiste tire sur le principal adversaire politique d'Eisner, le SPD Erhard Auer, le blessant grièvement.
Le lendemain du meurtre, une assemblée générale des conseils munichois élit un « Conseil central de la République bavaroise », présidé par Ernst Niekisch. Par crainte de nouvelles violences, le Landtag suspend ses travaux et les sociaux-démocrates majoritaires proclament un nouveau gouvernement, dirigé par Johannes Hoffmann, qui échoue à ramener de l'ordre. La Bavière vit une situation de vide du pouvoir, et des armes sont distribuées aux conseils d'ouvriers et de soldats. Le 3 avril, galvanisés par la nouvelle de la proclamation de la République des conseils de Hongrie, les Conseils d'Augsbourg se prononcent, en présence de Niekisch, en faveur d'une République des conseils de Bavière. Dans la nuit du 6 au 7, cette revendication est reprise par le conseil central de Munich : une proclamation, signée par Ernst Niekisch, annonce l'avènement de la République des conseils de Bavière, la dissolution du Landtag et la déchéance du gouvernement Hoffmann. Ernst Toller, un poète et dramaturge âgé de 25 ans, devient le chef du nouveau gouvernement révolutionnaire, qui n'est initialement pas reconnu par le KPD. Un télégramme est envoyé à Lénine pour l'informer de union du prolétariat de Bavière. En quelques jours, le régime des conseils, dont les membres ne sont nullement préparer à gouverner, se décrédibilise par une série de mesures et de proclamations aberrantes. Hoffmann, réfugié à Bamberg, refuse de s'incliner : le 13 avril, une troupe improvisée de volontaires formée par le gouvernement Hoffmann tente de reprendre la ville, mais est repoussée par l'« Armée rouge » bavaroise aidée des communistes. Les combats font douze morts30. Le soir même, des communistes allemands, menés par les militants d'origine russe menés par Eugen Leviné et Max Levien, décrètent de leur propre initiative la fin du gouvernement « anarchiste » de Toller et prennent le pouvoir à Munich, inaugurant une seconde phase de la République des conseils de Bavière ; ils reçoivent ensuite les encouragements de Lénine. Une politique de « terreur rouge » est mise en oeuvre et des mesures inspirées de celles de bolcheviks sont annoncées, tandis qu'une véritable Armée rouge commence à être créée. Hoffmann, épouvanté par l'avènement d'un régime bolchevik en Bavière, engage les services de corps francs du Wurtemberg commandés par Franz von Epp, que viennent épauler des troupes régulières. Le 23 avril, l'assaut sur Munich commence, à l'incitation de Noske: les conseils d'ouvriers et de soldats de la ville, terrifiés par la situation, votent une motion de défiance contre le gouvernement de la République des conseils. Dans un contexte de panique et de vide du pouvoir, une unité de l'armée rouge bavaroise exécute dix otages. Le 3 mai, la République des conseils de Bavière est définitivement écrasée, après des combats ayant fait 606 morts.
La fin de la République des conseils de Bavière met fin à la deuxième phase de la révolution allemande, le pays devant cependant affronter les conséquences draconiennes du traité de Versailles. Philipp Scheidemann, partisan du rejet du texte, démissionne, laissant la place à Gustav Bauer. Le « diktat de Versailles » provoque une vague d'indignation dans la population, qui ignore les véritables circonstances de la défaite de l'Allemagne. Le 31 juillet, la nouvelle Constitution du Reich allemand, dite « constitution de Weimar » (du nom de la ville où siège alors l'Assemblée) est adoptée, valant au nouveau régime le surnom de « République de Weimar ». La constitution apparaît comme une oeuvre de compromis, qui laisse en suspens de nombreux problèmes fondamentaux. Pour ce qui est des forces politiques, la gauche allemande sort de la période révolutionnaire irrémédiablement divisée, à la suite de l'écrasement sanglant des insurrections communistes. Les sociaux-démocrates se sont, dans le but de sauver la démocratie parlementaire allemande, alliés aux forces conservatrices et nationalistes ; la répression des soulèvements, destinée à éviter en Allemagne la reproduction de la révolution bolchevique et de la terreur rouge russe, a elle-même entraîné des campagnes de terreur et des exactions. Du fait notamment du sang versé, l'antagonisme au sein de la gauche entre révolutionnaires et réformistes est plus fort que jamais. Le contexte de 1918-1919, ainsi que la forte présence de Juifs dans les rangs révolutionnaires, a profondément marqué l'opinion nationaliste, et contribué à former les idées des futurs militants nazis. La Bavière devient notamment, après les épisodes du gouvernement Eisner et de la République des conseils, un important foyer d'agitation pour les groupes nationalistes radicaux et les militants antisémites : Adolf Hitler fait ses premières armes en politique dans ce contexte. Dans les mois et les années qui suivent, la République de Weimar, son économie ruinée par le traité de paix et son opinion publique traumatisée par la défaite et par des humiliations comme l'occupation de la Rhénanie, continue d'être marquée par l'instabilité politique. Plusieurs nouvelles tentatives de coups de force, de droite comme de gauche, ont lieu au début des années 1920, comme le putsch de Kapp en 1920, l'« action de mars » des communistes en 1921, le putsch de la Brasserie d'Hitler et Ludendorff en 1923 et, la même année, la tentative des communistes d'organiser un « octobre allemand ».
Le SPD se trouve en position de prépondérance par la popularité de ses dirigeants et la puissance de son appareil ; les spartakistes sont par contre isolés par leur refus de rentrer au gouvernement, qui est constitué sur une base paritaire (trois SPD, trois USPD). Entretemps, un Comité exécutif révolutionnaire est nommé par les Conseils d'ouvriers et de soldats de Berlin pour coiffer les forces révolutionnaires. Si la situation comporte des risques de conflit, le gouvernement Ebert prend rapidement des mesures populaires, comme l'abolition de l'état de siège, la liberté d'association et de réunion, l'amnistie des délits politiques, le suffrage universel étendu à la Prusse et l'annonce de l'élection d'une constituante. Ebert dédaigne les offres de blé de Lénine et demande des vivres aux États-Unis, donnant l'assurance qu'aucun bouleversement révolutionnaire n'aura lieu en Allemagne. Le chancelier SPD reçoit en outre une offre de Hindenburg, qui lui promet l'appui de l'armée contre le spartakisme ; Ebert demande dans le même temps aux conseils de soldats d'empêcher toute mutinerie. Le 15 novembre, les dirigeants syndicaux liés à la social-démocratie concluent avec les patrons de la grande industrie une convention accordant aux ouvriers une série d'avancées (journée de huit heures, reconnaissance des syndicats comme représentants qualifiés des salariés, conventions collectives...) qui éloigne un peu plus le spectre d'une révolution du type bolchevik.
Les spartakistes se trouvent en outre désavoués par ceux-là même à qui ils veulent donner le pouvoir. Le 16 décembre se réunit le Congrès national des Conseils d'ouvriers et de soldats, seul pouvoir légitime aux yeux des spartakistes : les espérances révolutionnaires de ces derniers sont cependant déçues quand le Congrès décide qu'il ne lui appartient pas de décider du sort de l'Allemagne, et que cette tâche devra être confiée à une assemblée constituante élue au suffrage universel. Le 11 novembre, le nouveau pouvoir signe l'armistice de 1918. Les souverains des États de l'ancien Empire allemand abdiquent les uns après les autres, Guillaume II lui-même s'étant réfugié aux Pays-Bas. Le 6 décembre, le Conseil des commissaires du peuple convoque un scrutin pour élire une assemblée constituante.
Durant le mois de décembre, les tensions entre les composantes de la gauche allemande s'accroissent. Ne pouvant compter sur l'armée travaillée par la propagande révolutionnaire, l'état-major commence à recruter parmi les unités en cours de démobilisation des Corps francs composés d'officiers et de soldats jugés sûrs. Les escarmouches se multiplient à Berlin : une division de 3000 marins venue de Kiel, la Volksmarinedivision (« Division populaire de marine »), prétend se comporter en corps révolutionnaire, déclarant ne vouloir obéir qu'au Comité exécutif. Le 23 décembre, les marins se mutinent après avoir dû évacuer un château qu'ils occupaient et prennent Otto Wels en otage dans les écuries royales, puis s'emparent du palais de la chancellerie ; de violents combats ont ensuite lieu entre marins mutinés et troupes régulières autour des écuries. Ils prennent le palais de la Chancellerie le 23. Le 24, l'armée contre-attaque et tire ; 68 personnes sont blessées ou tuées parmi les marins. La troupe de sécurité du préfet de police Emil Eichhorn se rallie aux insurgés et la troupe doit se retirer. Le gouvernement décrète finalement la dissolution de l'unité de marine. À la suite de cette affaire dite des Weihnachtskämpfe (« combats de Noël »), les membres USPD du Conseil des commissaires du peuple démissionnent pour protester contre l'attitude du gouvernement qui avait appelé le ministre prussien de la guerre à la rescousse, mettant la vie de Wels en danger : Ebert les remplace par les SPD Wissell et Noske.
Le 30 décembre, la Ligue spartakiste, qui s'est séparée peu auparavant de l'USPD, se réunit avec d'autres groupes révolutionnaires moins importants. Le congrès se termine le 1er janvier 1919 par la création du Parti communiste d'Allemagne (KPD), qui refuse de participer aux élections et entend faire de l'Allemagne une « République des conseils ».
Le 4 janvier, le ministre-président Paul Hirsch (SPD) congédie le préfet de police de Berlin Emil Eichhorn, qui appartient à l'aile gauche de l'USPD, l'attitude de ses troupes lors des combats de noël le faisant apparaître comme peu fiable. L'extrême-gauche dénonce aussitôt ce renvoi comme une provocation. Le soir même, le bureau directeur de l'USPD décide, de conserve avec les chefs de file révolutionnaires, d'organiser une manifestation ; le KPD se rallie à l'idée. Le 5 janvier, la foule se montre plus nombreuse et combative que prévu : des manifestants en armes occupent plusieurs rédactions de journaux dont celle du Vorwärts, organe du SPD, ainsi que divers bâtiments. La préfecture de police est informée du soulèvement des régiments berlinois et de garnisons extérieures : l'information est fausse mais sa diffusion plonge Karl Liebknecht dans un état d'euphorie révolutionnaire ; il appelle à l'insurrection pour maintenir l'occupation des journaux, appeler les ouvriers berlinois à la grève et faire tomber le gouvernement. Malgré les protestations de plusieurs membres du comité central du KPD et notamment Rosa Luxemburg qui juge l'action dangereuse, l'option de Liebknecht est approuvée. Rosa Luxemburg finit, via son journal Die Rote Fahne, par soutenir pleinement l'insurrection qu'elle estimait pourtant prématurée.
Face à l'insurrection, le ministre Gustav Noske, entré le 29 décembre au gouvernement, est chargé d'organiser la répression du putsch. Il s'appuie sur plusieurs bataillons berlinois de secours, puis sur des Corps francs de droite et sur les troupes de volontaires de la Direction centrale de l'armée. Le 6 décembre, à l'instigation du bureau de l'USPD, le gouvernement engage des pourparlers avec les insurgés et demande l'évacuation des rédactions occupées. Le SPD s'oppose cependant aux négociations, vouées de toutes manières à l'échec car l'exigence des insurgés, le rétablissement d'Eichhorn, est irrecevable. L'issue violente devient inévitable. Le 11 janvier, les troupes gouvernementales reprennent les rédactions des journaux ; les corps francs, sur ordre de Noske, marchent sur Berlin, commandés par le général Walther von Lüttwitz. L'entrée des corps francs dans Berlin s'avère inutile, les insurgés ayant été écrasés dès le 12 janvier, mais Noske tient à faire un exemple pour prévenir d'autres mouvements d'insurrection. Le 15 janvier, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, capturés, sont assassinés par des militaires. De nombreux insurgés, spartakistes ou non, sont arrêtés ou tués sommairement. Leo Jogiches, révolutionnaire proche de la Ligue, est assassiné en prison au mois de mars. L'historien Heinrich August Winkler souligne que, si l'écrasement de la révolte spartakiste a bien permis de prévenir le putsch d'une minorité radicale, qui aurait pu entraîner une intervention des Alliés en Allemagne, les représailles exercées par les Corps francs ont été très excessives ; de nombreux membres de ces groupes de volontaires ne se souciaient guère de sauver la démocratie et n'ambitionnaient que de prendre une revanche sur la gauche marxiste, accusée d'avoir provoqué la défaite allemande.
L'Assemblée constituante allemande, dont l'extrême-gauche avait tenté d'empêcher la tenue, est élue le 19 janvier 1919 : les résultats des élections, auxquels ont participé divers nouveaux partis comme le Parti populaire fondé par Gustav Stresemann, ouvre la voie à une coalition entre le SPD, le Parti démocrate et le Zentrum, soit les partis majoritaires de l'ancien Reichstag. Le 10 février, l'Assemblée votre la loi sur le pouvoir provisoire, qui fait office de constitution avant l'adoption de la constitution définitive. Le lendemain, Ebert est élu par Président du Reich par les députés ; il charge Scheidemann de former un nouveau gouvernement, qui succède le 13 février au Conseil des commissaires du peuple.
Rosa Luxemburg.
Sur le plan intérieur, le nouveau gouvernement doit immédiatement affronter un vaste mouvement de grèves, amorcé dans la Ruhr dès décembre 1918 et qui s'étend en février à l'Allemagne centrale. Les ouvriers syndicalistes entendent reprendre leurs usines à leur propre compte : au centre du pays, le mouvement prend fin en mars quand le gouvernement Scheideman promet l'introduction de comités d'entreprises et la socialisation des consortiums de charbon et de potasse. Dans la Ruhr, la grève tourne à la grève générale et le gouvernement réagit en envoyant la troupe. Le 9 mars, Gustav Noske, désormais ministre de la Reichswehr, donne la consigne, qui ne repose sur aucune loi, d'abattre sur-le-champ toute personne prise les armes à la main en train de combattre les troupes gouvernementales. A Berlin, les affrontements du mois de mars font près d'un millier de morts. La gauche radicale, qui tentait d'arracher par ces mouvements les transformations sociales que la première phase de la révolution n'avait pas apportées, obtient des résultats très modestes : la « socialisation » annoncée par le gouvernement, concrétisée par des lois en mars et avril, ne touche pas au statut de la propriété privée des entreprises. La loi de 1920 introduisant comme promis des comités d'entreprises a par contre des effets bien plus profonds et contribue au progrès de la démocratie économique en Allemagne.
En Bavière, la tâche de diriger le gouvernement dépasse bientôt Kurt Eisner ; le 12 janvier 1919, sa gestion est sanctionnée par des élections qui donnent au SPD une large majorité au Landtag de Bavière. Le 21 février, alors qu'il se rend au Landtag dans l'intention d'annoncer sa démission, il est assassiné par un jeune aristocrate, lieutenant de la garde. Le meurtre entraîne aussitôt une émeute dans Munich et un communiste tire sur le principal adversaire politique d'Eisner, le SPD Erhard Auer, le blessant grièvement.
Le lendemain du meurtre, une assemblée générale des conseils munichois élit un « Conseil central de la République bavaroise », présidé par Ernst Niekisch. Par crainte de nouvelles violences, le Landtag suspend ses travaux et les sociaux-démocrates majoritaires proclament un nouveau gouvernement, dirigé par Johannes Hoffmann, qui échoue à ramener de l'ordre. La Bavière vit une situation de vide du pouvoir, et des armes sont distribuées aux conseils d'ouvriers et de soldats. Le 3 avril, galvanisés par la nouvelle de la proclamation de la République des conseils de Hongrie, les Conseils d'Augsbourg se prononcent, en présence de Niekisch, en faveur d'une République des conseils de Bavière. Dans la nuit du 6 au 7, cette revendication est reprise par le conseil central de Munich : une proclamation, signée par Ernst Niekisch, annonce l'avènement de la République des conseils de Bavière, la dissolution du Landtag et la déchéance du gouvernement Hoffmann. Ernst Toller, un poète et dramaturge âgé de 25 ans, devient le chef du nouveau gouvernement révolutionnaire, qui n'est initialement pas reconnu par le KPD. Un télégramme est envoyé à Lénine pour l'informer de union du prolétariat de Bavière. En quelques jours, le régime des conseils, dont les membres ne sont nullement préparer à gouverner, se décrédibilise par une série de mesures et de proclamations aberrantes. Hoffmann, réfugié à Bamberg, refuse de s'incliner : le 13 avril, une troupe improvisée de volontaires formée par le gouvernement Hoffmann tente de reprendre la ville, mais est repoussée par l'« Armée rouge » bavaroise aidée des communistes. Les combats font douze morts30. Le soir même, des communistes allemands, menés par les militants d'origine russe menés par Eugen Leviné et Max Levien, décrètent de leur propre initiative la fin du gouvernement « anarchiste » de Toller et prennent le pouvoir à Munich, inaugurant une seconde phase de la République des conseils de Bavière ; ils reçoivent ensuite les encouragements de Lénine. Une politique de « terreur rouge » est mise en oeuvre et des mesures inspirées de celles de bolcheviks sont annoncées, tandis qu'une véritable Armée rouge commence à être créée. Hoffmann, épouvanté par l'avènement d'un régime bolchevik en Bavière, engage les services de corps francs du Wurtemberg commandés par Franz von Epp, que viennent épauler des troupes régulières. Le 23 avril, l'assaut sur Munich commence, à l'incitation de Noske: les conseils d'ouvriers et de soldats de la ville, terrifiés par la situation, votent une motion de défiance contre le gouvernement de la République des conseils. Dans un contexte de panique et de vide du pouvoir, une unité de l'armée rouge bavaroise exécute dix otages. Le 3 mai, la République des conseils de Bavière est définitivement écrasée, après des combats ayant fait 606 morts.
La fin de la République des conseils de Bavière met fin à la deuxième phase de la révolution allemande, le pays devant cependant affronter les conséquences draconiennes du traité de Versailles. Philipp Scheidemann, partisan du rejet du texte, démissionne, laissant la place à Gustav Bauer. Le « diktat de Versailles » provoque une vague d'indignation dans la population, qui ignore les véritables circonstances de la défaite de l'Allemagne. Le 31 juillet, la nouvelle Constitution du Reich allemand, dite « constitution de Weimar » (du nom de la ville où siège alors l'Assemblée) est adoptée, valant au nouveau régime le surnom de « République de Weimar ». La constitution apparaît comme une oeuvre de compromis, qui laisse en suspens de nombreux problèmes fondamentaux. Pour ce qui est des forces politiques, la gauche allemande sort de la période révolutionnaire irrémédiablement divisée, à la suite de l'écrasement sanglant des insurrections communistes. Les sociaux-démocrates se sont, dans le but de sauver la démocratie parlementaire allemande, alliés aux forces conservatrices et nationalistes ; la répression des soulèvements, destinée à éviter en Allemagne la reproduction de la révolution bolchevique et de la terreur rouge russe, a elle-même entraîné des campagnes de terreur et des exactions. Du fait notamment du sang versé, l'antagonisme au sein de la gauche entre révolutionnaires et réformistes est plus fort que jamais. Le contexte de 1918-1919, ainsi que la forte présence de Juifs dans les rangs révolutionnaires, a profondément marqué l'opinion nationaliste, et contribué à former les idées des futurs militants nazis. La Bavière devient notamment, après les épisodes du gouvernement Eisner et de la République des conseils, un important foyer d'agitation pour les groupes nationalistes radicaux et les militants antisémites : Adolf Hitler fait ses premières armes en politique dans ce contexte. Dans les mois et les années qui suivent, la République de Weimar, son économie ruinée par le traité de paix et son opinion publique traumatisée par la défaite et par des humiliations comme l'occupation de la Rhénanie, continue d'être marquée par l'instabilité politique. Plusieurs nouvelles tentatives de coups de force, de droite comme de gauche, ont lieu au début des années 1920, comme le putsch de Kapp en 1920, l'« action de mars » des communistes en 1921, le putsch de la Brasserie d'Hitler et Ludendorff en 1923 et, la même année, la tentative des communistes d'organiser un « octobre allemand ».
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1411
31 octobre
Traité de ségovie : le Portugal reconnu par la Castille
Par le traité de paix d'Ayton-Ségovie, la Castille reconnaît le Portugal, mettant un terme à la crise dynastique de 1383-1385. La mort de Ferdinand Ier du Portugal, en 1383, laisse planer les tentatives d'annexion du royaume par la Couronne de Castille, représentée par le successeur nominal, Jean Ier (1358-1390). Prétentions réfutées par le demi-frère de Ferdinand le Beau et futur Jean Ier le Bon (1358-1433), Grand-maître de l'Ordre d'Aziz, qui s'empare du trône après sa victoire écrasante sur les armées castillanes à Aljubarrota (14 août 1385).
Voir aussi : Portugal - Castille - Histoire de la Diplomatie
1512
31 octobre
Inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine
L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.
Voir aussi : Consécration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Chrétienté
1517
31 octobre
Les 95 thèses de Martin Luther
Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce la pratique des "indulgences" qui promettent aux fidèles d'accéder plus rapidement au paradis contre le paiement d'un tribut au clergé. Il affirme aussi que les prêtres peuvent être mariés et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont jetées. Les thèses de Luther seront diffusées à travers l'Allemagne sans son accord. Elles finiront brûlées par le pape Léon X en juin 1520.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1632
31 octobre
Naissance du peintre baroque hollandais Johannes Vermeer
Johannes Vermeer est né à Delft, en Hollande, le 31 octobre 1632. C'est l'un des peintres néerlandais les plus célèbres de l'époque baroque. Spécialisé dans la peinture de genre, son ½uvre comprend quelques 45 tableaux représentant des scènes de la vie domestique et des sujets religieux, dont 35 seulement lui sont attribuées avec certitude. On lui doit notamment les toiles célèbres de "La Laitière", "L'Astronome" et "La jeune fille à la perle". Vermeer est réputé pour son art de la perspective, ses couleurs inimitables et son traitement de la lumière, laquelle entre souvent dans les intérieurs intimes par une fenêtre à gauche du sujet. Contemporain de Rembrandt, il mourra en 1675 à Delft.
Voir aussi : Rembrandt - Delft - Histoire de l'Art
1661
31 octobre
Début du règne de Fäzil Ahmet Pacha Köprülü
Le 31 octobre 1661, Fäzil Ahmet Pacha Köprülü succède à son père, Mehmet, et devient le plus jeune grand vizir de toute l'histoire de la Turquie. Né en 1635, Fäzil se montre moins brutal que son père, mais tout aussi implacable. Durant son règne, le royaume atteint son apogée et remporte de nombreuses campagnes militaires, comme l'invasion de la Hongrie en 1663. Il meurt le 6 novembre 1676 après plusieurs campagnes en Pologne.
Voir aussi : Hongrie - Turquie - Grand vizir - Histoire de la Politique
1705
31 octobre
Naissance du futur pape Clément XIV
Giovanni Vincenzo Ganganelli naît le 31 octobre 1705, près de Rimini. Il est fait cardinal en 1759. Sous le nom de Clément XIV, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Malgré lui, il doit supprimer la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773. Il reste un pape très populaire, en particulier parmi les juifs, dont il était le protecteur.
Voir aussi : Naissance - Pape - Clément XIV - Histoire de la Chrétienté
1731
31 octobre
Expulsion des Luthériens de Salzbourg en Autriche par le prince-archevêque de la ville
Le 31 octobre 1731, la ville catholique de Salzbourg fixe un édit d'expulsion de la communauté protestante luthérienne qui sera publié le 11 novembre. Démarre alors une vague d'émigration appelée "La Grande émigration ". Les protestants quittent la ville en masse. On en comptera 22 000 soit un cinquième de la population de la ville. Ils seront accueillis en Prusse orientale à Berlin et Leipzig par Frédéric-Guillaume Ier (1688-1740). Ils s'installeront comme paysans sur ces terres.
Voir aussi : Autriche - Histoire des Protestants - Expulsion - Luthériens - Histoire de la Chrétienté
1784
31 octobre
Révolte paysanne en Transylvanie
Entre le 31 octobre et la 2 novembre 1784 eut lieu la révolte des paysans roumains contre le système de servage. Cette révolte paysanne fut dirigée de Transylvanie par Vasile Niclas Horea, Jon Clo?ca et Crisan. A l'époque, cette région roumaine est sous le joug de l'Empire autrichien des Habsbourg. Les principales revendications portent sur l'abolition de la servitude et sur les inégalités citoyennes trop fortes entre les Roumains et les autres ethnies de Transylvanie (Magyars, Saxons, Sicules).
Voir aussi : Révolte - Habsbourg - Roumanie - Transylvanie - Paysans - Histoire de la Politique
1887
31 octobre
Naissance de Tchang Kaï-chek
Le 31 octobre 1887 marque la naissance de Tchang Kaï-chek, célèbre militaire et homme politique chinois. Il rejoint dès 1906, l'alliance révolutionnaire de Sun Yat-sen, son prédécesseur au Kuomintang. Allié aux communistes, il impulse l'Expédition du Nord pour soumettre les seigneurs de la guerre à son autorité, installée à Canton. Chef de gouvernement en alternance et président de la première République chinoise à Taïwan, il lutta contre les communistes de Mao jusqu'à sa mort le 5 avril 1975.
Voir aussi : Chine - Tchang Kaï-Chek - Kuomintang - Mao - Histoire de Taïwan - Histoire de la Politique
1916
31 octobre
Neuvième bataille de l'Isonzo
Pour la cinquième fois cette année, l'armée italienne lance une offensive contre les positions austro-hongroises dans la vallée de l'Isonzo. Les combats se tiennent du 31 octobre au 4 novembre, date à laquelle l'armée italienne, gênée par les conditions climatiques et de fortes pertes, mettra fin à l'opération. La neuvième tentative ne permettra pas d'effectuer une percée dans la forteresse naturelle que constitue la région montagneuse. Après une longue pause hivernale, les Italiens lanceront de nouveau un assaut en mai 1917.
Voir aussi : Bataille - Première Guerre mondiale - Italie - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Isonzo - Histoire des Guerres
1917
31 octobre
Troisième bataille de Gaza
Après deux échecs successifs, en mars et en avril, Les forces britanniques ainsi que celles du Commonwealth lancent une troisième offensive dans la bande de Gaza afin de chasser l'armée turque. 88 000 hommes dirigés par le général sir Edmund Allenby sont mobilisés pour l'occasion contre seulement 35 000 défenseurs du côté turc. Feignant d'attaquer Gaza, les forces du Commonwealth se dirigent massivement vers Beersheba. Après une journée de bataille, l'armée turque doit entamer un repli de Beersheba.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Empire ottoman - Royaume-Uni - Histoire de Gaza - Histoire des Guerres
1929
31 octobre
Avènement du cinéma parlant en France
Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon. Il a été tourné à Londres en quinze jours.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1951
31 octobre
Les volontaires Chinois interviennent en Corée
Alors que les troupes de l’ONU pénètrent au cœur du territoire nord-coréen, la Chine intervient officieusement par l’intermédiaire de ses volontaires. Aguerris par 20 ans de guerre civile et sino-japonaise, ceux-ci mettent en déroute les troupes occidentales jusqu’à la reprise de Séoul. Les Etats-Unis répliqueront par des bombardements massifs et par la proposition de MacArthur d’attaquer la Chine. Finalement, ce dernier sera relevé de ses fonctions et la guerre s’enlisera autour du 38ème parallèle.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1956
31 octobre
Le premier avion attérit au pôle sud
Le "Que sera, sera" un LC-47 piloté par l'Amiral George J.Dufek est la premier avion à se poser sur le pôle nord. Dufek devient le premier américain à fouler le sol de l'Antarctique.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Histoire du Pôle Sud - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1956
31 octobre
Intervention Franco-britannique contre l'Egypte
Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Nasser - Histoire du Canal de Suez - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Nationalisation - Histoire de la Politique
1959
31 octobre
Prix de l'humour noir décerné à "Zazie dans le métro"
Le roman qui consacrera la carrière littéraire de Raymond Queneau est édité et récompensé par le prix de l'Humour noir. L’œuvre remporte un succès immédiat auprès du grand public et des critiques. Il met en scène une jeune fille du peuple, qui, désireuse de prendre le métro parisien, se voit contrainte à traverser la ville à pied. Elle rencontre alors de nombreux personnages farfelus. Ce roman apparaît ainsi comme une quête initiatique burlesque. Le personnage de Zazie sera repris au cinéma par Louis Malle l’année suivante.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1984
31 octobre
Assassinat d'Indira Gandhi
Le Premier ministre Indien est assassinée par deux extrémistes sikhs de sa garde personnelle. Avec ce geste, les Sikhs veulent venger leur peuple fortement réprimé par l'armée indienne lors de "la révolte des sikhs" en 1983. Immédiatement après le décès d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est nommé successeur provisoire.
Voir aussi : Assassinat - Indira Gandhi - Histoire des Assassinats
1988
31 octobre
Le duel Prost / Senna tourne à l'avantage du Brésilien
Au terme d’une lutte effrénée des deux concurrents de McLaren, Senna parvient à faire une course exceptionnelle au Japon qui lui permet de devenir champion du monde. Alors que suite à des difficultés au départ, il se retrouvait 14ème au premier virage, il dépassait alors tous ses adversaires avant de fondre sur Prost. Ce-dernier empochera le dernier grand prix mais l’avance de Senna était déjà suffisamment importante. C’est le début de trois années d’âpre compétition entre les deux concurents.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques
1992
31 octobre
Le Vatican réhabilite Galilée
Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.
Voir aussi : Pape - Galilée - Jean-Paul II - Réhabilitation - Histoire de la Chrétienté
1993
31 octobre
Premier départ de la transat Jacques Vabre
Treize voiliers, multicoques et monocoques, s’élancent dans la première édition de cette course atlantique en solitaire. Son parcours suit la route commerciale du café entre le Havre et Carthagène, en Colombie. La course s’organise dans la continuation d’une transat française courue en double en 1979, 1983 et 1989. Elle aura lieu tous les deux ans. Paul Vatine remportera cette nouvelle édition mais disparaîtra en mer lors de la transat de 1999. Dès 1995, l’épreuve sponsorisée connaîtra des modifications : elle se courra désormais en double. En 2001, la ligne d’arrivée ne sera pas Carthagène mais Salvador de Bahia, au Brésil.
Voir aussi : Course - Histoire de l'Atlantique - Le Havre - Salvador de Bahia - Transat - Histoire de la Voile
1999
31 octobre
Lomu ne suffit plus
La France crée la surprise en terrassant les All-Blacks en demi finale, 43-31. Menée 24-10 à la 45ème minute, la France enchaîne deux pénalités et deux drops grâce au pied de Lamaison. Suivent trois essais de Christophe Dominici, Richard Dourthe puis Philippe Bernat-Salles. En un quart d’heure, les Bleus inscrivent 26 points aux Blacks sans en encaisser un. Après s’être débarrassée des Australiens pour échouer en finale contre les Blacks en 1987, la France s’offre sa deuxième finale de la coupe du monde grâce à cette extraordinaire deuxième mi-temps. Malheureusement, c’est alors contre les Australiens qu’elle se casse les dents.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
31 octobre
Traité de ségovie : le Portugal reconnu par la Castille
Par le traité de paix d'Ayton-Ségovie, la Castille reconnaît le Portugal, mettant un terme à la crise dynastique de 1383-1385. La mort de Ferdinand Ier du Portugal, en 1383, laisse planer les tentatives d'annexion du royaume par la Couronne de Castille, représentée par le successeur nominal, Jean Ier (1358-1390). Prétentions réfutées par le demi-frère de Ferdinand le Beau et futur Jean Ier le Bon (1358-1433), Grand-maître de l'Ordre d'Aziz, qui s'empare du trône après sa victoire écrasante sur les armées castillanes à Aljubarrota (14 août 1385).
Voir aussi : Portugal - Castille - Histoire de la Diplomatie
1512
31 octobre
Inauguration de la fresque de la Chapelle Sixtine
L'œuvre gigantesque de Michel Ange est inaugurée à Rome. La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large. Elle fut commandée à Michel-Ange par le pape Jules II.
Voir aussi : Consécration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Chrétienté
1517
31 octobre
Les 95 thèses de Martin Luther
Sur la porte de l'église de Wittenberg en Saxe, le prêtre Martin Luther affiche ses 95 thèses. Il dénonce la pratique des "indulgences" qui promettent aux fidèles d'accéder plus rapidement au paradis contre le paiement d'un tribut au clergé. Il affirme aussi que les prêtres peuvent être mariés et il condamne la fonction cléricale. Les bases du protestantisme sont jetées. Les thèses de Luther seront diffusées à travers l'Allemagne sans son accord. Elles finiront brûlées par le pape Léon X en juin 1520.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1632
31 octobre
Naissance du peintre baroque hollandais Johannes Vermeer
Johannes Vermeer est né à Delft, en Hollande, le 31 octobre 1632. C'est l'un des peintres néerlandais les plus célèbres de l'époque baroque. Spécialisé dans la peinture de genre, son ½uvre comprend quelques 45 tableaux représentant des scènes de la vie domestique et des sujets religieux, dont 35 seulement lui sont attribuées avec certitude. On lui doit notamment les toiles célèbres de "La Laitière", "L'Astronome" et "La jeune fille à la perle". Vermeer est réputé pour son art de la perspective, ses couleurs inimitables et son traitement de la lumière, laquelle entre souvent dans les intérieurs intimes par une fenêtre à gauche du sujet. Contemporain de Rembrandt, il mourra en 1675 à Delft.
Voir aussi : Rembrandt - Delft - Histoire de l'Art
1661
31 octobre
Début du règne de Fäzil Ahmet Pacha Köprülü
Le 31 octobre 1661, Fäzil Ahmet Pacha Köprülü succède à son père, Mehmet, et devient le plus jeune grand vizir de toute l'histoire de la Turquie. Né en 1635, Fäzil se montre moins brutal que son père, mais tout aussi implacable. Durant son règne, le royaume atteint son apogée et remporte de nombreuses campagnes militaires, comme l'invasion de la Hongrie en 1663. Il meurt le 6 novembre 1676 après plusieurs campagnes en Pologne.
Voir aussi : Hongrie - Turquie - Grand vizir - Histoire de la Politique
1705
31 octobre
Naissance du futur pape Clément XIV
Giovanni Vincenzo Ganganelli naît le 31 octobre 1705, près de Rimini. Il est fait cardinal en 1759. Sous le nom de Clément XIV, il succède à Clément XIII en 1769, après un conclave de trois mois. A cette époque, l'Eglise est affaiblie par le jansénisme et les idées philosophiques qui attaquent la religion. Malgré lui, il doit supprimer la Compagnie de Jésus, le 21 juillet 1773. Il reste un pape très populaire, en particulier parmi les juifs, dont il était le protecteur.
Voir aussi : Naissance - Pape - Clément XIV - Histoire de la Chrétienté
1731
31 octobre
Expulsion des Luthériens de Salzbourg en Autriche par le prince-archevêque de la ville
Le 31 octobre 1731, la ville catholique de Salzbourg fixe un édit d'expulsion de la communauté protestante luthérienne qui sera publié le 11 novembre. Démarre alors une vague d'émigration appelée "La Grande émigration ". Les protestants quittent la ville en masse. On en comptera 22 000 soit un cinquième de la population de la ville. Ils seront accueillis en Prusse orientale à Berlin et Leipzig par Frédéric-Guillaume Ier (1688-1740). Ils s'installeront comme paysans sur ces terres.
Voir aussi : Autriche - Histoire des Protestants - Expulsion - Luthériens - Histoire de la Chrétienté
1784
31 octobre
Révolte paysanne en Transylvanie
Entre le 31 octobre et la 2 novembre 1784 eut lieu la révolte des paysans roumains contre le système de servage. Cette révolte paysanne fut dirigée de Transylvanie par Vasile Niclas Horea, Jon Clo?ca et Crisan. A l'époque, cette région roumaine est sous le joug de l'Empire autrichien des Habsbourg. Les principales revendications portent sur l'abolition de la servitude et sur les inégalités citoyennes trop fortes entre les Roumains et les autres ethnies de Transylvanie (Magyars, Saxons, Sicules).
Voir aussi : Révolte - Habsbourg - Roumanie - Transylvanie - Paysans - Histoire de la Politique
1887
31 octobre
Naissance de Tchang Kaï-chek
Le 31 octobre 1887 marque la naissance de Tchang Kaï-chek, célèbre militaire et homme politique chinois. Il rejoint dès 1906, l'alliance révolutionnaire de Sun Yat-sen, son prédécesseur au Kuomintang. Allié aux communistes, il impulse l'Expédition du Nord pour soumettre les seigneurs de la guerre à son autorité, installée à Canton. Chef de gouvernement en alternance et président de la première République chinoise à Taïwan, il lutta contre les communistes de Mao jusqu'à sa mort le 5 avril 1975.
Voir aussi : Chine - Tchang Kaï-Chek - Kuomintang - Mao - Histoire de Taïwan - Histoire de la Politique
1916
31 octobre
Neuvième bataille de l'Isonzo
Pour la cinquième fois cette année, l'armée italienne lance une offensive contre les positions austro-hongroises dans la vallée de l'Isonzo. Les combats se tiennent du 31 octobre au 4 novembre, date à laquelle l'armée italienne, gênée par les conditions climatiques et de fortes pertes, mettra fin à l'opération. La neuvième tentative ne permettra pas d'effectuer une percée dans la forteresse naturelle que constitue la région montagneuse. Après une longue pause hivernale, les Italiens lanceront de nouveau un assaut en mai 1917.
Voir aussi : Bataille - Première Guerre mondiale - Italie - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Isonzo - Histoire des Guerres
1917
31 octobre
Troisième bataille de Gaza
Après deux échecs successifs, en mars et en avril, Les forces britanniques ainsi que celles du Commonwealth lancent une troisième offensive dans la bande de Gaza afin de chasser l'armée turque. 88 000 hommes dirigés par le général sir Edmund Allenby sont mobilisés pour l'occasion contre seulement 35 000 défenseurs du côté turc. Feignant d'attaquer Gaza, les forces du Commonwealth se dirigent massivement vers Beersheba. Après une journée de bataille, l'armée turque doit entamer un repli de Beersheba.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Empire ottoman - Royaume-Uni - Histoire de Gaza - Histoire des Guerres
1929
31 octobre
Avènement du cinéma parlant en France
Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris. "Les trois masques" avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon. Il a été tourné à Londres en quinze jours.
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma
1951
31 octobre
Les volontaires Chinois interviennent en Corée
Alors que les troupes de l’ONU pénètrent au cœur du territoire nord-coréen, la Chine intervient officieusement par l’intermédiaire de ses volontaires. Aguerris par 20 ans de guerre civile et sino-japonaise, ceux-ci mettent en déroute les troupes occidentales jusqu’à la reprise de Séoul. Les Etats-Unis répliqueront par des bombardements massifs et par la proposition de MacArthur d’attaquer la Chine. Finalement, ce dernier sera relevé de ses fonctions et la guerre s’enlisera autour du 38ème parallèle.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - MacArthur - Séoul - Histoire des Guerres
1956
31 octobre
Le premier avion attérit au pôle sud
Le "Que sera, sera" un LC-47 piloté par l'Amiral George J.Dufek est la premier avion à se poser sur le pôle nord. Dufek devient le premier américain à fouler le sol de l'Antarctique.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Histoire du Pôle Sud - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1956
31 octobre
Intervention Franco-britannique contre l'Egypte
Les Anglais et les français occupent la zone du canal du Suez mécontents de la décision du chef d'état égyptien, Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal (26 juillet 1956). La Grande-Bretagne et la France attaquent donc l'Égypte pour assurer le libre passage à travers le canal de Suez. Déjà Israël avait envahi le Sinaï dès le 29 octobre. Le conflit prendra fin le 6 novembre sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Nasser - Histoire du Canal de Suez - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Nationalisation - Histoire de la Politique
1959
31 octobre
Prix de l'humour noir décerné à "Zazie dans le métro"
Le roman qui consacrera la carrière littéraire de Raymond Queneau est édité et récompensé par le prix de l'Humour noir. L’œuvre remporte un succès immédiat auprès du grand public et des critiques. Il met en scène une jeune fille du peuple, qui, désireuse de prendre le métro parisien, se voit contrainte à traverser la ville à pied. Elle rencontre alors de nombreux personnages farfelus. Ce roman apparaît ainsi comme une quête initiatique burlesque. Le personnage de Zazie sera repris au cinéma par Louis Malle l’année suivante.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1984
31 octobre
Assassinat d'Indira Gandhi
Le Premier ministre Indien est assassinée par deux extrémistes sikhs de sa garde personnelle. Avec ce geste, les Sikhs veulent venger leur peuple fortement réprimé par l'armée indienne lors de "la révolte des sikhs" en 1983. Immédiatement après le décès d'Indira Gandhi, son fils Rajiv est nommé successeur provisoire.
Voir aussi : Assassinat - Indira Gandhi - Histoire des Assassinats
1988
31 octobre
Le duel Prost / Senna tourne à l'avantage du Brésilien
Au terme d’une lutte effrénée des deux concurrents de McLaren, Senna parvient à faire une course exceptionnelle au Japon qui lui permet de devenir champion du monde. Alors que suite à des difficultés au départ, il se retrouvait 14ème au premier virage, il dépassait alors tous ses adversaires avant de fondre sur Prost. Ce-dernier empochera le dernier grand prix mais l’avance de Senna était déjà suffisamment importante. C’est le début de trois années d’âpre compétition entre les deux concurents.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques
1992
31 octobre
Le Vatican réhabilite Galilée
Le Vatican décide de réhabiliter le physicien et astronome italien Galileo Galilée qui avait démontré au début du dix-septième siècle que la terre tourne autour du soleil et non le contraire. 359 ans après avoir été contraint d'abjurer devant le Tribunal de l'Inquisition, la grand savant est reconnu par l'église. Rome admet son erreur.
Voir aussi : Pape - Galilée - Jean-Paul II - Réhabilitation - Histoire de la Chrétienté
1993
31 octobre
Premier départ de la transat Jacques Vabre
Treize voiliers, multicoques et monocoques, s’élancent dans la première édition de cette course atlantique en solitaire. Son parcours suit la route commerciale du café entre le Havre et Carthagène, en Colombie. La course s’organise dans la continuation d’une transat française courue en double en 1979, 1983 et 1989. Elle aura lieu tous les deux ans. Paul Vatine remportera cette nouvelle édition mais disparaîtra en mer lors de la transat de 1999. Dès 1995, l’épreuve sponsorisée connaîtra des modifications : elle se courra désormais en double. En 2001, la ligne d’arrivée ne sera pas Carthagène mais Salvador de Bahia, au Brésil.
Voir aussi : Course - Histoire de l'Atlantique - Le Havre - Salvador de Bahia - Transat - Histoire de la Voile
1999
31 octobre
Lomu ne suffit plus
La France crée la surprise en terrassant les All-Blacks en demi finale, 43-31. Menée 24-10 à la 45ème minute, la France enchaîne deux pénalités et deux drops grâce au pied de Lamaison. Suivent trois essais de Christophe Dominici, Richard Dourthe puis Philippe Bernat-Salles. En un quart d’heure, les Bleus inscrivent 26 points aux Blacks sans en encaisser un. Après s’être débarrassée des Australiens pour échouer en finale contre les Blacks en 1987, la France s’offre sa deuxième finale de la coupe du monde grâce à cette extraordinaire deuxième mi-temps. Malheureusement, c’est alors contre les Australiens qu’elle se casse les dents.
Voir aussi : Coupe du monde de rugby - Lomu - Histoire du Rugby
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La neuvième bataille de l'Isonzo est une opération militaire de la Première Guerre mondiale, qui a eu lieu du 31 octobre au 4 novembre 1916, entre l'armée italienne et l'armée austro-hongroise.
La neuvième bataille d'Isonzo débute par une attaque des 2e et 3e armées italiennes contre les positions austro-hongroises à l'est de la ville de Gorizia. Le mauvais temps, le brouillard, le froid et les lourdes pertes (28 000 hommes) obligent le commandant en chef italien, le général Luigi Cadorna, à mettre fin à l'offensive.
Malgré quelques succès tactiques dans certains secteurs du front, l'attaque échoue dans son ensemble.
Comme toujours, le long de l'Isonzo, l'armée austro-hongroise occupe les hauteurs de cette région montagneuse qui est une formidable forteresse naturelle. Les Italiens ne parvenant toujours pas malgré toutes leurs tentatives de parvenir à effectuer une percée.
L’année 1916 aura vu 5 opérations sur l’Isonzo, au lieu de 4 offensives en 1915.
Après une longue pause hivernale les Italiens renouvelleront une attaque, la 10e, le 12 mai 1917.
La neuvième bataille d'Isonzo débute par une attaque des 2e et 3e armées italiennes contre les positions austro-hongroises à l'est de la ville de Gorizia. Le mauvais temps, le brouillard, le froid et les lourdes pertes (28 000 hommes) obligent le commandant en chef italien, le général Luigi Cadorna, à mettre fin à l'offensive.
Malgré quelques succès tactiques dans certains secteurs du front, l'attaque échoue dans son ensemble.
Comme toujours, le long de l'Isonzo, l'armée austro-hongroise occupe les hauteurs de cette région montagneuse qui est une formidable forteresse naturelle. Les Italiens ne parvenant toujours pas malgré toutes leurs tentatives de parvenir à effectuer une percée.
L’année 1916 aura vu 5 opérations sur l’Isonzo, au lieu de 4 offensives en 1915.
Après une longue pause hivernale les Italiens renouvelleront une attaque, la 10e, le 12 mai 1917.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1179
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1391
1 novembre
Début du règne d'Amédée VIII de Savoie
Le 1er novembre 1391 débute le règne d'Amédée VIII de Savoie, aussi appelé Amédée VIII le Pacifique. Souverain de la maison de Savoie jusqu'en 1440, Amédée VIII connaîtra un règne assez calme, sans aucun combat, alors que le pays est en pleine guerre de Cent Ans. Amédée VIII est également le dernier antipape reconnu (sous le nom de Félix V). Son fils Louis Ier de Savoie lui succédera.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1463
1 novembre
Exécution de David II Comnène
Le 1er novembre 1463, David II Comnène, fils d'Alexis IV, est assassiné à Constantinople. Le dernier empereur de Trébizonde, arrivé au pouvoir en 1458, n'aura régné sur l'Empire de Trébizonde que trois années, avant que les troupes ottomanes du sultan Mehmed II parviennent à s'emparer de l'Empire. D'abord épargné par les Turcs, David II Comnène sera ensuite accusé de complot et exécuté avec ses fils le 1er novembre 1463.
Voir aussi : Mehmed II - Trébizonde - Histoire de la Politique
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
1 novembre
Le Koweït placé sous protectorat britannique
Installée depuis 1776, la Compagnie anglaise des Indes orientales a permis d'enrichir le Koweït. Bien qu'appartenant à l'empire ottoman, le Koweït est lié avec le Royaume-Uni depuis le XIXe siècle. En 1899, un traité de protection est signé entre les deux parties mais le Koweït reste sous autorité ottomane. Le 1er novembre 1914, alors que l'exploitation du pétrole dans les pays du golfe Persique crée des tensions, le Koweït devient un protectorat britannique afin de contrer toute tentative de violation de son territoire.
Voir aussi : Royaume-Uni - Protectorat - Histoire de la Politique
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
1 novembre
Début de la Bataille de Bougainville
La bataille de Bougainville s'est déroulée sur l'île du même nom. Elle opposait la marine américaine et la marine impériale japonaise, et avait pour enjeu le contrôle de cette île, alors territoire de la Nouvelle-Guinée. C'est l'occupation de ces îles par l'armée japonaise en 1942 qui a déclenché les hostilités. Le résultat de la bataille a été une très nette victoire américaine (1 243 tués américains, 44 000 tués japonais).
Voir aussi : Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1391
1 novembre
Début du règne d'Amédée VIII de Savoie
Le 1er novembre 1391 débute le règne d'Amédée VIII de Savoie, aussi appelé Amédée VIII le Pacifique. Souverain de la maison de Savoie jusqu'en 1440, Amédée VIII connaîtra un règne assez calme, sans aucun combat, alors que le pays est en pleine guerre de Cent Ans. Amédée VIII est également le dernier antipape reconnu (sous le nom de Félix V). Son fils Louis Ier de Savoie lui succédera.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1463
1 novembre
Exécution de David II Comnène
Le 1er novembre 1463, David II Comnène, fils d'Alexis IV, est assassiné à Constantinople. Le dernier empereur de Trébizonde, arrivé au pouvoir en 1458, n'aura régné sur l'Empire de Trébizonde que trois années, avant que les troupes ottomanes du sultan Mehmed II parviennent à s'emparer de l'Empire. D'abord épargné par les Turcs, David II Comnène sera ensuite accusé de complot et exécuté avec ses fils le 1er novembre 1463.
Voir aussi : Mehmed II - Trébizonde - Histoire de la Politique
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
1 novembre
Le Koweït placé sous protectorat britannique
Installée depuis 1776, la Compagnie anglaise des Indes orientales a permis d'enrichir le Koweït. Bien qu'appartenant à l'empire ottoman, le Koweït est lié avec le Royaume-Uni depuis le XIXe siècle. En 1899, un traité de protection est signé entre les deux parties mais le Koweït reste sous autorité ottomane. Le 1er novembre 1914, alors que l'exploitation du pétrole dans les pays du golfe Persique crée des tensions, le Koweït devient un protectorat britannique afin de contrer toute tentative de violation de son territoire.
Voir aussi : Royaume-Uni - Protectorat - Histoire de la Politique
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
1 novembre
Début de la Bataille de Bougainville
La bataille de Bougainville s'est déroulée sur l'île du même nom. Elle opposait la marine américaine et la marine impériale japonaise, et avait pour enjeu le contrôle de cette île, alors territoire de la Nouvelle-Guinée. C'est l'occupation de ces îles par l'armée japonaise en 1942 qui a déclenché les hostilités. Le résultat de la bataille a été une très nette victoire américaine (1 243 tués américains, 44 000 tués japonais).
Voir aussi : Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1179
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1391
1 novembre
Début du règne d'Amédée VIII de Savoie
Le 1er novembre 1391 débute le règne d'Amédée VIII de Savoie, aussi appelé Amédée VIII le Pacifique. Souverain de la maison de Savoie jusqu'en 1440, Amédée VIII connaîtra un règne assez calme, sans aucun combat, alors que le pays est en pleine guerre de Cent Ans. Amédée VIII est également le dernier antipape reconnu (sous le nom de Félix V). Son fils Louis Ier de Savoie lui succédera.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1463
1 novembre
Exécution de David II Comnène
Le 1er novembre 1463, David II Comnène, fils d'Alexis IV, est assassiné à Constantinople. Le dernier empereur de Trébizonde, arrivé au pouvoir en 1458, n'aura régné sur l'Empire de Trébizonde que trois années, avant que les troupes ottomanes du sultan Mehmed II parviennent à s'emparer de l'Empire. D'abord épargné par les Turcs, David II Comnène sera ensuite accusé de complot et exécuté avec ses fils le 1er novembre 1463.
Voir aussi : Mehmed II - Trébizonde - Histoire de la Politique
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
1 novembre
Le Koweït placé sous protectorat britannique
Installée depuis 1776, la Compagnie anglaise des Indes orientales a permis d'enrichir le Koweït. Bien qu'appartenant à l'empire ottoman, le Koweït est lié avec le Royaume-Uni depuis le XIXe siècle. En 1899, un traité de protection est signé entre les deux parties mais le Koweït reste sous autorité ottomane. Le 1er novembre 1914, alors que l'exploitation du pétrole dans les pays du golfe Persique crée des tensions, le Koweït devient un protectorat britannique afin de contrer toute tentative de violation de son territoire.
Voir aussi : Royaume-Uni - Protectorat - Histoire de la Politique
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
1 novembre
Début de la Bataille de Bougainville
La bataille de Bougainville s'est déroulée sur l'île du même nom. Elle opposait la marine américaine et la marine impériale japonaise, et avait pour enjeu le contrôle de cette île, alors territoire de la Nouvelle-Guinée. C'est l'occupation de ces îles par l'armée japonaise en 1942 qui a déclenché les hostilités. Le résultat de la bataille a été une très nette victoire américaine (1 243 tués américains, 44 000 tués japonais).
Voir aussi : Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 novembre
Sacre de Philippe Auguste
Le fils de Louis VII est sacré roi de France en la cathédrale de Reims et prend le nom de Philippe II Auguste. Le cardinal archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains, assure la cérémonie. Philippe Auguste commencera son règne moins d'un an plus tard, à la mort de son père.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe Auguste - Histoire des Capétiens
1391
1 novembre
Début du règne d'Amédée VIII de Savoie
Le 1er novembre 1391 débute le règne d'Amédée VIII de Savoie, aussi appelé Amédée VIII le Pacifique. Souverain de la maison de Savoie jusqu'en 1440, Amédée VIII connaîtra un règne assez calme, sans aucun combat, alors que le pays est en pleine guerre de Cent Ans. Amédée VIII est également le dernier antipape reconnu (sous le nom de Félix V). Son fils Louis Ier de Savoie lui succédera.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1463
1 novembre
Exécution de David II Comnène
Le 1er novembre 1463, David II Comnène, fils d'Alexis IV, est assassiné à Constantinople. Le dernier empereur de Trébizonde, arrivé au pouvoir en 1458, n'aura régné sur l'Empire de Trébizonde que trois années, avant que les troupes ottomanes du sultan Mehmed II parviennent à s'emparer de l'Empire. D'abord épargné par les Turcs, David II Comnène sera ensuite accusé de complot et exécuté avec ses fils le 1er novembre 1463.
Voir aussi : Mehmed II - Trébizonde - Histoire de la Politique
1636
1 novembre
Naissance du poète et écrivain Nicolas Boileau
Nicolas Boileau est né le 1er novembre 1636 à Paris, il le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. Théologien de la Sorbonne et avocat, Nicolas Boileau choisira néanmoins le métier d'écrivain critique. Ses premiers écrits importants seront des "Satires" écrites de 1660 à 1668 dans lesquelles il s'attaque à d'autres auteurs qu'il juge de mauvais goût et s'attire leur haine. Théoricien de l'esthétique classique en littérature, il sera du côté des Anciens dans la querelle des Anciens et des Modernes au sein de l'Académie française de la fin du XVIIème siècle. On lui doit également plusieurs poèmes comme "Le Lutrin" ou "L'Art poétique" (1100 alexandrins classiques) et la traduction du "Traité du sublime" de l'écrivain grec antique Pseudo-Longin.
Voir aussi : écrivain français - Histoire de l'Art
1700
1 novembre
Mort de Charles II d'Espagne
Dernier roi d'Espagne de la dynastie des Habsbourg, Charles II meurt le 1er novembre 1700, à Madrid, après une longue agonie. Il est affaibli dès 1696 par des séries de crises d'épilepsie, puis par des migraines. Sa mort, à l'âge de 39 ans, entraîne une grande partie de l'Europe dans une guerre de succession au trône d'Espagne, puisque Charles était stérile et n'avait pas d'héritier. Ce conflit se terminera par le couronnement de Philippe V, issu de la dynastie des Bourbons.
Voir aussi : Espagne - Roi - Mort - Histoire de Madrid - Charles II - Histoire des Décès
1720
1 novembre
Naissaince de Toussain-Guillaume Picquet de la Motte.
Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte vient au monde le 1er novembre 1720 à Rennes. Il devient marin français en 1735 puis participe à la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique au cours de laquelle il se fait remarquer pour ses nombreuses actions. Il est fait lieutenant général des armées navales en janvier 1782 et décède à Brest neuf ans plus tard.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1755
1 novembre
Tremblement de terre à Lisbonne
La capitale portugaise est presque entièrement détruite par trois secousses sismiques d'une extraordinaire violence. Plusieurs raz-de-marée suivent le séisme et de nombreux incendies se déclarent. Le bilan humain de la catastrophe est lourd: 60 000 mort. Ce terrible événement inspirera Voltaire dans un des chapitres de "Candide". L'auteur s'interrogera sur la bonté du dieu créateur et l'existence du mal. Le philosophe français réussira à faire du tremblement de terre de Lisbonne un évènement intellectuel.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de Lisbonne - Raz-de-marée - Histoire des Catastrophes naturelles
1789
1 novembre
Talleyrand propose la confiscation des biens du Clergé
Elu comme député du clergé aux Etats généraux et nommé membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, Talleyrand participe à la rédaction de la Constitution. Le 4 novembre, il suggère la confiscation des biens du clergé pour améliorer l’état des finances de la nation. Il joue un rôle important dans sa mise en place. Il prête serment à la Constitution Civile du Clergé puis démissionne de son poste d'évêque en 1791.
Voir aussi : Constitution - Histoire des Etats généraux - Talleyrand - Confiscation - Histoire de la Révolution
1814
1 novembre
Début du congrès de Vienne
La France, l'Autriche, la Prusse et l'Angleterre se réunissent en Autriche afin de statuer sur le nouvel équilibre européen. Napoléon Ier ayant été évincé, il faut désormais régler le sort des territoires conquis par l'Empereur et établir une paix durable. L'acte final du congrès sera signé le 9 juin 1815.
Voir aussi : Traité - Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire du Congrès de Vienne - Histoire de l'Empire
1876
1 novembre
Naissance du père de la pédatrie, Paul Rohmer
Naissance du pédiatre français Paul Rohmer à Huttenheim (Alsace allemande). Issu d'une famille paysanne, et après avoir glané sa thèse de médecine à Strasbourg (1901), il exerce outre-Rhin, où, très vite sensibilisé à la forte mortalité infantile, il réclame une intégration de la pédiatrie à la pratique de la médecine moderne. Professeur de la chaire de pédiatrie de la faculté de Médecine de Strasbourg après la guerre, il crée dès 1920 l'Association alsacienne et lorraine de puériculture qui, devant ses succès probants, engendre la Protection maternelle et infantile (PMI) en 1945. Pionnier et père de la pédiatrie, Officier de la Légion d'honneur, il meurt en 1977.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de la Légion d'honneur - Histoire des Sciences et techniques
1894
1 novembre
La Libre Parole médiatise l'affaire Dreyfus
Alors que le journal "le Figaro" a eu des renseignements dès le 28 octobre sur l’arrestation d’un officier de l’armée pour trahison, il dévoile le nom de Dreyfus. Son concurrent d’extrême droite, "La Libre Parole", titre le même jour sur cette culpabilité. Vitrine française de l’antisémitisme, le journal de Drumont met immédiatement l’accent sur l’origine juive d’Alfred Dreyfus et en fait un argument a priori de sa culpabilité. Mieux, misant sur une théorie du complot, "La Libre Parole" affirme que l’Etat souhaite étouffer l’affaire parce que Dreyfus est juif. L’emballement de la presse, et notamment chez les nationalistes, monarchistes et catholiques ne tardera pas.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Histoire de la Presse
1894
1 novembre
Début du règne de Nicolas II
Le tsar Nicolas II succède à son père Alexandre III, le 1er novembre 1894. Affirmant son autocratie, il ne parvient pas à freiner l'agitation politique de la Russie. Il est soumis à une première révolte, en 1905, et cède du terrain face aux soviets. Il organise l'empire constitutionnel qui échoue. La révolution russe de 1917 achève son règne déclinant, sans que la Russie ne remporte la Première Guerre mondiale. Sa famille et lui-même sont assassinés en 1918.
Voir aussi : Russie - Tsar - Nicolas II - Histoire de la Politique
1914
1 novembre
Victoire allemande dans la bataille de Coronel
La rencontre de deux cuirassés de la réputée Royal Navy avec des croiseurs allemands provoque une bataille au large du Chili. Le vice-amiral allemand Maximilien Von Spee parvient alors à couler les deux navires britanniques sans subir d’importants dégâts. Cette victoire inattendue marque les esprits tandis que la Royal Navy tiendra sa revanche lors de la bataille des Falkland.
Voir aussi : Bataille - Royal Navy - Maximilien Von Spee - Histoire de la Première Guerre mondiale
1914
1 novembre
Le Koweït placé sous protectorat britannique
Installée depuis 1776, la Compagnie anglaise des Indes orientales a permis d'enrichir le Koweït. Bien qu'appartenant à l'empire ottoman, le Koweït est lié avec le Royaume-Uni depuis le XIXe siècle. En 1899, un traité de protection est signé entre les deux parties mais le Koweït reste sous autorité ottomane. Le 1er novembre 1914, alors que l'exploitation du pétrole dans les pays du golfe Persique crée des tensions, le Koweït devient un protectorat britannique afin de contrer toute tentative de violation de son territoire.
Voir aussi : Royaume-Uni - Protectorat - Histoire de la Politique
1925
1 novembre
Max Linder se suicide
L'acteur et réalisateur français Gabriel Maximilien Leuvielle, alias Max Linder, se donne la mort dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre à Paris. Rongé par la jalousie et la dépression, il choisit d'assassiner sa femme, Hélène Peters avant de se suicider. Max Linder est le précurseur du genre burlesque au cinéma. Charlie Chaplin lui vouait une très grande admiration.
Voir aussi : Suicide - Histoire du Cinéma
1936
1 novembre
Naissance de l’Axe Rome-Berlin
Après la signature des accords de coopération avec l’Allemagne, Mussolini emploie le terme d’"axe Rome-Berlin" pour qualifier cette nouvelle entente. Dès lors, Mussolini enverra des troupes soutenir Franco lors de la Guerre d’Espagne, adhèrera au pacte Antikommintern l’année suivante et rencontrera Hitler à plusieurs reprises. Pour raffermir davantage la collaboration des deux nations, le pacte d’Acier sera signé le 21 mai 1939.
Voir aussi : Hitler - Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de l'Axe - Histoire du Pacte d'acier - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1942
1 novembre
Début de la Bataille de Bougainville
La bataille de Bougainville s'est déroulée sur l'île du même nom. Elle opposait la marine américaine et la marine impériale japonaise, et avait pour enjeu le contrôle de cette île, alors territoire de la Nouvelle-Guinée. C'est l'occupation de ces îles par l'armée japonaise en 1942 qui a déclenché les hostilités. Le résultat de la bataille a été une très nette victoire américaine (1 243 tués américains, 44 000 tués japonais).
Voir aussi : Marine impériale japonaise - Histoire des Guerres
1952
1 novembre
Explosion de la première bombe H
Les Etats-Unis testent pour la première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Bombe atomique - Histoire de la Bombe H - Iles Marshall - Histoire de l'Armement
1954
1 novembre
Début de l'insurrection en Algérie
Les indépendantistes algériens emmenés par le tout jeune parti indépendantiste le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer la lutte armée contre l'occupant français. Une dizaine d'attentats sont perpétrés partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Insurrection - Histoire du FLN - Histoire de la Guerre d'Algérie
1956
1 novembre
Imre Nagy met en place un gouvernement de coalition
Au pouvoir après le retrait des troupes soviétiques de la capitale, Imre Nagy est rapidement entraîné par les insurgés sur la voie démocratique. Il forme alors un gouvernement de coalition afin d’extraire le pays du pacte de Varsovie. Il présente également une requête à l’ONU dans le but d’obtenir la reconnaissance de la neutralité du pays. Les troupes soviétiques ne tarderont pas à réagir en envahissant à nouveau Budapest.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de l' insurrection de Budapest - Imre Nagy - Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire de l'Opposition
1975
1 novembre
Assassinat de Pasolini
Le corps du metteur en scène italien Pier Paolo Pasolini est retrouvé à Ostie près de Rome. Le jeune Pino Pelosi, agée de 17 ans, avoue avoir tué Pasolini en la battant à mort mais ne donne aucune explication sur le mobile du meurtre. Ecrivain, poète et cinéaste, le réalisateur d"Accatone" disparaît à 53 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire du Cinéma
1992
1 novembre
Entrée en vigeur de la Loi Evin
La loi 91-32 du 10 janvier 1991, dite Loi Evin entre en application. Elle interdit de fumer dans tous les lieux "couverts et fermés affectés à un usage collectif."
Voir aussi : Loi - Tabac - Evin - Tabagisme - Histoire de la Justice
2004
1 novembre
L'ourse Cannelle est abattue dans les Pyrénées
Alors que depuis 25 ans la France est censée protéger l’ours brun après avoir ratifié la Convention de Berne, la survie de l’animal dans les Pyrénées s’avère compliquée. Au cours d’une battue au sanglier, la dernière ourse originaire des Pyrénées est tuée par un chasseur. Malgré les différentes tentatives de l’Etat pour permettre à l’animal de se ré-attribuer son environnement, les oppositions sur le terrain et les conflits avec une partie des bergers ne permettent pas de maintenir une population stable et suffisante. La présence d’ours dans les Pyrénées est désormais assurée par les animaux slovènes introduit en 1996 et 1997.
Voir aussi : Histoire des Pyrénées - Histoire de l'Environnement
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Bougainville est une bataille de la Seconde Guerre mondiale dans le théâtre d'opérations de l'océan Pacifique, au cours de laquelle les forces alliées comprenant des forces américaines, australiennes, néo-zélandaises et fidjiennes conquirent l'île de Bougainville dans les îles Salomon.
Bougainville faisait partie, à cette époque, du territoire de la Nouvelle-Guinée.
Bougainville avait été occupée par les Japonais dès 1942, et ceux-ci avaient installé des bases aériennes sur Buka au nord et Buin au sud, ainsi qu'une base navale dans les îles Shortland toutes proches. L'ensemble de ce dispositif japonais assurait la sécurité de la base de Rabaul et un support aux opérations dans les Salomon.
Dans le cadre de la finalisation de l'opération Cartwheel, les forces alliées avaient l'intention d'établir des bases sur Bougainville afin de pouvoir neutraliser le centre stratégique japonais établi à Rabaul.
Le 1er novembre, à 7 heures 30, la Task Force 31 du contre-amiral Theodore S. Wilkinson commence à débarquer la 3e division de marines du général Allen H. Turnage dans la baie de l'impératrice Augusta, dans le secteur du cap Torokina, sur la côte centre-sud de Bougainville. Les opérations se passent sous la protection de la Task Force 39 de l'amiral Aaron S. Merrill (4 croiseurs et 8 destroyers) et de la Task Force 38 de l'amiral Forrest Sherman (porte-avions Saratoga et Princeton).
Bougainville est défendue par la XVIIe armée japonaise du général Hyakutake, qui comprend 40 000 hommes de troupes et 20 000 marins, mais la garnison locale ne comprend que 200 hommes, et est rapidement vaincue tandis que les marines établissent une tête de pont. À la fin du jour, 14 000 soldats américains ont débarqué, malgré les bombardements opérés par des Japonais provenant des bases disséminées sur Bougainville et les îlots environnants.
Les forces aériennes des Task Force 38 et 39 bombardent quant à elles les aéroports japonais des Shortland et de l'île de Buka, au nord-ouest de Bougainville, et en fin de journée, la Task Force 39 empêche un contre-débarquement lors de la bataille de la baie de l'Impératrice Augusta.
Au cours de jours qui suivent, les Américains étendent leur tête de pont jusqu'au cap Torokina. Le 5 novembre, ils repoussent une contre-attaque du 23e régiment japonais sur la piste de la Mission, et le 7 novembre les Japonais tentent d'attaquer le flanc de la tête de pont en débarquant 500 soldats japonais au nord de la position américaine, près du marais de Koromokina. Les Japonais subissent de lourdes pertes et sont repoussés, tandis que les Américains progressent sur la piste de la Mission vers la jonction avec celle de Numa-Numa.
Le 9 novembre, tandis que la plus grande partie de la 73e division américaine débarque dans la baie de l'impératrice Augusta, les Marines atteignent le barrage installé par le 23e régiment d'infanterie nippon, qui ne sera pris qu'après trois jours d'intenses combats où les Américains subissent de lourdes pertes et où les Japonais sont exterminés.
Le 13 novembre, la Task Force 39 de Merrill débarque les troupes restantes de la 37e division d'infanterie et la 21e division de marines et le 14 novembre, les Marines s'emparent du carrefour routier entre la piste de la Mission et celle de Numa-Numa, avec le soutien de quelques chars.
Au cours de la seconde moitié de novembre, le périmètre américain s'élargit, notamment en progressant le long de la piste Numa-Numa parallèle à la rivière Piva, ce malgré une forte résistance japonaise.
À partir du 9 décembre, tandis que la piste d'aviation américaine du cap Torokina est mise en service, les Marines déclenchent une série d'attaques contre les troupes japonaises disséminées dans les collines qui dominent la tête de pont américaine. Dès le 10 décembre, des chasseurs américains arrivent sur la nouvelle base de laquelle pourront être organisés des raids aériens sur Rabaul, qui n'est qu'à 220 miles. Un mois plus tard, un nouvel aéroport est mis en service dans le secteur de Piva, destiné à servir de nouvelle base d'appui pour les offensives aériennes contre la Nouvelle-Bretagne et le 12 janvier, les marines quittent Bougainville pour être remplacés par la division Americal.
Au mois de mars 1944, une série de contre-attaques japonaises eurent lieu (Hill 700, Cannon Hill et Hill 260) qui furent défaites après d'âpres combats. Les Japonais se retirèrent alors dans l'intérieur de l'île ainsi que dans des poches situées au pointes nord et sud, abandonnant toute contre-attaque et se concentrant sur leur survie, étant coupé de tout ravitaillement de l'extérieur. Les Alliées de leur côté ne tentèrent pas de nouvelle conquête territoriale, se concentrant sur l'établissement et le maintien des trois bases aériennes qui leur permettait de mener des opérations aériennes sur Rabaul et d'autres bases japonaises.
À partir d'octobre 1944, les forces américaines transférèrent peu à peu les opérations à des troupes australiennes. Les opérations sur Bougainville ne prirent fin que lors de la capitulation japonaise, le 21 août 1945.
Bougainville faisait partie, à cette époque, du territoire de la Nouvelle-Guinée.
Bougainville avait été occupée par les Japonais dès 1942, et ceux-ci avaient installé des bases aériennes sur Buka au nord et Buin au sud, ainsi qu'une base navale dans les îles Shortland toutes proches. L'ensemble de ce dispositif japonais assurait la sécurité de la base de Rabaul et un support aux opérations dans les Salomon.
Dans le cadre de la finalisation de l'opération Cartwheel, les forces alliées avaient l'intention d'établir des bases sur Bougainville afin de pouvoir neutraliser le centre stratégique japonais établi à Rabaul.
Le 1er novembre, à 7 heures 30, la Task Force 31 du contre-amiral Theodore S. Wilkinson commence à débarquer la 3e division de marines du général Allen H. Turnage dans la baie de l'impératrice Augusta, dans le secteur du cap Torokina, sur la côte centre-sud de Bougainville. Les opérations se passent sous la protection de la Task Force 39 de l'amiral Aaron S. Merrill (4 croiseurs et 8 destroyers) et de la Task Force 38 de l'amiral Forrest Sherman (porte-avions Saratoga et Princeton).
Bougainville est défendue par la XVIIe armée japonaise du général Hyakutake, qui comprend 40 000 hommes de troupes et 20 000 marins, mais la garnison locale ne comprend que 200 hommes, et est rapidement vaincue tandis que les marines établissent une tête de pont. À la fin du jour, 14 000 soldats américains ont débarqué, malgré les bombardements opérés par des Japonais provenant des bases disséminées sur Bougainville et les îlots environnants.
Les forces aériennes des Task Force 38 et 39 bombardent quant à elles les aéroports japonais des Shortland et de l'île de Buka, au nord-ouest de Bougainville, et en fin de journée, la Task Force 39 empêche un contre-débarquement lors de la bataille de la baie de l'Impératrice Augusta.
Au cours de jours qui suivent, les Américains étendent leur tête de pont jusqu'au cap Torokina. Le 5 novembre, ils repoussent une contre-attaque du 23e régiment japonais sur la piste de la Mission, et le 7 novembre les Japonais tentent d'attaquer le flanc de la tête de pont en débarquant 500 soldats japonais au nord de la position américaine, près du marais de Koromokina. Les Japonais subissent de lourdes pertes et sont repoussés, tandis que les Américains progressent sur la piste de la Mission vers la jonction avec celle de Numa-Numa.
Le 9 novembre, tandis que la plus grande partie de la 73e division américaine débarque dans la baie de l'impératrice Augusta, les Marines atteignent le barrage installé par le 23e régiment d'infanterie nippon, qui ne sera pris qu'après trois jours d'intenses combats où les Américains subissent de lourdes pertes et où les Japonais sont exterminés.
Le 13 novembre, la Task Force 39 de Merrill débarque les troupes restantes de la 37e division d'infanterie et la 21e division de marines et le 14 novembre, les Marines s'emparent du carrefour routier entre la piste de la Mission et celle de Numa-Numa, avec le soutien de quelques chars.
Au cours de la seconde moitié de novembre, le périmètre américain s'élargit, notamment en progressant le long de la piste Numa-Numa parallèle à la rivière Piva, ce malgré une forte résistance japonaise.
À partir du 9 décembre, tandis que la piste d'aviation américaine du cap Torokina est mise en service, les Marines déclenchent une série d'attaques contre les troupes japonaises disséminées dans les collines qui dominent la tête de pont américaine. Dès le 10 décembre, des chasseurs américains arrivent sur la nouvelle base de laquelle pourront être organisés des raids aériens sur Rabaul, qui n'est qu'à 220 miles. Un mois plus tard, un nouvel aéroport est mis en service dans le secteur de Piva, destiné à servir de nouvelle base d'appui pour les offensives aériennes contre la Nouvelle-Bretagne et le 12 janvier, les marines quittent Bougainville pour être remplacés par la division Americal.
Au mois de mars 1944, une série de contre-attaques japonaises eurent lieu (Hill 700, Cannon Hill et Hill 260) qui furent défaites après d'âpres combats. Les Japonais se retirèrent alors dans l'intérieur de l'île ainsi que dans des poches situées au pointes nord et sud, abandonnant toute contre-attaque et se concentrant sur leur survie, étant coupé de tout ravitaillement de l'extérieur. Les Alliées de leur côté ne tentèrent pas de nouvelle conquête territoriale, se concentrant sur l'établissement et le maintien des trois bases aériennes qui leur permettait de mener des opérations aériennes sur Rabaul et d'autres bases japonaises.
À partir d'octobre 1944, les forces américaines transférèrent peu à peu les opérations à des troupes australiennes. Les opérations sur Bougainville ne prirent fin que lors de la capitulation japonaise, le 21 août 1945.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1389 2 novembre
Pontificat de Boniface IX
Le 2 novembre 1389 marque à Rome le début du pontificat de Boniface IX qui succède alors à Urbain VI. Noble napolitain, Boniface IX profitera de son pontificat pour supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et pour reprendre le contrôle des villes et châteaux des États pontificaux. Durant toute la période de son règne, Clément VII et Benoît XIII tiendront une cour papale à Avignon. Malade, Boniface IX décédera le 1er octobre 1404. Innocent VII sera son successeur.Voir aussi : Pontificat - Boniface ix - Clément VII - Urbain VI - Benoit XIII - Histoire de la Chrétienté
1399 2 novembre
Début du règne de Jean V
Le 2 novembre 1399 débute le règne de Jean V, duc de Bretagne. Fils du duc Jean IV, Jean V n'a que 10 ans lorsque son père décède en 1399, et ce sera donc sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, que Jean V exercera sa fonction de duc de Bretagne. Aux côtés des Français pendant la guerre de Cent Ans, Jean V défiera à de nombreuses reprises les Anglais tout au long de ses 42 années de règne. Il décédera en 1442.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1399 2 novembre
Décès de Jean IV de Bretagne
Le 2 novembre 1399, Jean IV, duc de Bretagne, également connu sous le nom de Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant, décède à Nantes. Allié à l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, Jean IV passa une partie de sa vie en exil sur les terres britanniques. Son premier fils, Jean V, n'a que 10 ans lorsqu'il décède, et se voit donc confier la régence du duché de Bretagne sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1410 2 novembre
Paix de Bicêtre entre Armagnacs et Bourguignons
Est signée, près de Paris, dans la demeure du sieur Jean de Berry, la paix de Bicêtre, qui stipule que les ducs de Bourgogne et d'Orléans devaient licencier leurs troupes et s'en retourner dans leurs états respectifs, le gouvernement étant alors confié à un conseil composé de seigneurs autres que des princes de sang. Nouvel échec : après la réconciliation de façade de Chartres l'année précédente, les partis bourguignons et armagnacs reprennent les armes dès le printemps 1411.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique
1439 2 novembre
Charles VII instaure la paiement de "la taille"
Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois
1699
Willem Adriaan van der Stel devient gouverneur de la colonie du Cap.
Willem Adriaan van der Stel de son vrai nom Adriaan van der Stel, est né en 1665 à Haarlem. Ses grands-pères sont connus pour avoir été les gouverneurs de l'île Maurice et de la ville d'Amsterdam.
Son père est le gouverneur du Cap en Afrique du sud.
Résident habituellement en Afrique du Sud, il est envoyé en 1684 en Hollande afin d'effectuer des études.
Il revient sur ses terres natales en 1699 et succède alors à son père en tant que gouverneur de la colonie du Cap.
Voir aussi : Histoire de la Colonisation
1699
Naissance de Jean Siméon Chardin.
Jean Siméon Chardin, que l'on nommait plus souvent Jean-Baptiste Siméon (à tort), est né le 2 novembre 1699.
Il est considéré comme l'un des plus grands peintres de son temps.
On lui attribue plusieurs types de peintures : les natures mortes, les peintures de genres et les pastels.
Il trouve la mort le 6 décembre 1779 à Paris, laissant derrière lui une large collection d'½uvres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1769
Arrivée de Gaspar de Portolà en baie de San-Francisco
Le 2 novembre 1769, l'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco. Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey.
Voir aussi : Expédition - Histoire de Californie - Charles III d'Espagne - Monterey - San Diego - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1775
Montréal capitule devant les insurgents
Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres
1795
Naissance de James K. Polk, président des États-Unis
James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des Etats-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Politique
1841
Les Britanniques chassés de Kaboul
L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation
1852
Franklin Pierce est élu président des États-Unis.
Franklin Pierce, avocat de carrière et ancien sénateur, est choisi par le Parti démocrate pour devenir candidat aux élections présidentielles qu'il remporte en 1852. Le candidat démocrate bat les candidats whigs et les free soilers qui perdent de leur popularité au sein de la population. En revanche, les partis anticatholiques, xénophobes et nativistes gagnent en popularité. Franklin Pierce devient le plus jeune président du pays, élu à l'âge de 48 ans.
Voir aussi : états-unis - Parti démocrate - élections présidentielles - Histoire de la Politique
1865
Naissance de Warren Gamaliel Harding
Warren Gamaliel Harding naît à Blooming Grove (Ohio). Elu au Sénat en 1899, il devient le vingt-neuvième président des États-Unis, en 1921, avec plus de 60% des suffrages. De sensibilité républicaine, il milite pour l'isolationnisme et la non-intervention de l'Etat fédéral dans les affaires intérieures, allant à contre-sens des théories de son prédécesseur, Woodrow Wilson. Il est décédé le 2 août 1923, sans achever son mandat. Il sera remplacé par son vice-président, Calvin Coolidge.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1871
Les empires coloniaux britannique et hollandais créent une zone de libre-échange en l'Asie du Sud-Est
Signature du Traité de Sumatra entre Royaume-Uni et royaume des Pays-Bas, qui établit en quelque sorte le principe de la libre circulation des routes maritimes et commerciales des « îles aux épices » du Sud-Est asiatique (les Indes orientales), afin de régler définitivement le contentieux né du précédent Traité anglo-hollandais de Londres (1824), quant à la question du contrôle des détroits de la région. En gros, selon ses termes, la Couronne britannique accepte l'extension de la suprématie néerlandaise sur l'île de Sumatra en échange de la reconnaissance de ses droits de navigation dans le sultanat indonésien de Siak Sri Indrapura, ainsi que dans tout autre Etat « indigène » placé sous tutelle hollandaise. Les Pays-Bas rétrocèdent également aux Anglais leurs possessions sur la « Côte-de-l'Or », en Afrique de l'Ouest (Ghana notamment).
Voir aussi : Royaume-Uni - Pays-Bas - Colonies - Indes - Histoire de Sumatra - Histoire de la Diplomatie
1880
Election de James Abram Garfield
James Abram Garfield devient le 20e président des Etats-Unis, le 2 novembre 1880. Né le 19 novembre 1831, il suit des études de droit avant de devenir sénateur républicain. Après avoir participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, il revient à la politique dès 1862, devenant député de la Chambre des Représentants. Il meurt le 19 septembre 1881, après avoir été victime d'un attentat, le 2 juillet 1881.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Député - Républicain - Sénateur - Histoire de la Politique
1889
Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud intègrent l'Union américaine
Après la signature au Congrès, le 22 février 1889, de l'Enabling Act, sous la première présidence de Glover Cleveland, les états du Dakota du Nord et du Dakota du Sud deviennent les trente-neuvième et quarantième états de l'Union américaine, le 2 novembre 1889. Ils précèdent de quelques jours les autres états concernés par cette loi : le Montana et l'état de Washington. Il s'agit de grands territoires du Centre-Nord, habités principalement par les Amérindiens.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Dakota du Nord - Dakota du Sud - Histoire de la Politique
1917
Déclaration Balfour
Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Religion - Histoire de la Palestine - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire du Judaïsme
1919
Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens
La Confédération française des travailleurs chrétiens ou CFTC est un syndicat constitué de salariés avec comme ligne de conduite la morale sociale chrétienne. Créée le 2 novembre 1919, elle est aujourd'hui reconnue comme « représentative », c'est-à-dire qu'elle peut représenter un groupe de salariés et parler au nom de ces derniers, au même titre que la Confédération générale du travail (CGT). La CFTC privilégie le dialogue et la médiation avant d'entreprendre une action plus revendicative.
Voir aussi : Morale - Chrétiens - Confédération - Médiation - Travailleurs - Histoire de la Chrétienté
1920
Election de Warren Harding à la présidence des Etats Unis
Le 2 novembre 1920, Warren Harding est élu vingt-neuvième président des Etats Unis. Se basant sur un programme conservateur et une politique isolationniste, il contraste avec son prédécesseur Woodrow Wilson et prône « un retour à la normale ». Warren Harding recueille le soutien de l'opinion publique qui n'a pas apprécié l'interventionnisme des Etats-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Mais son mandat est principalement ponctué par des scandales impliquant le gouvernement et ses proches. Il meurt en 1923 avant la fin de son mandat.
Voir aussi : Président - Etats Unis - Conservateur - Harding - Histoire de la Politique
1928
Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche
Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz
1930
Couronnement d'Haïlé Sélassié
Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres
1938
Naissance de Sofia de Grèce
Naissance de Sofia de Grèce, à Athènes, le 2 novembre 1938. Fille du roi Paul 1er de Grèce et de la reine Frederika de Hanovre, elle est princesse de Grèce et du Danemark. Elle devient reine consort d'Espagne en 1975 après avoir épousé Juan Carlos 1er treize ans plus tôt. De cette union sont nés deux filles, Elena et Cristina, et un fils, le prince Felipe.
Voir aussi : Danemark - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1943
Bataille de la baie Augusta - campagne de Bougainville
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais occupèrent à partir de 1942 les îles Salomon, dans l'océan Pacifique. La campagne de Bougainville visait à libérer l'île du même nom, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er novembre 1943, alors que l'infanterie a débarqué sur l'île dans la baie de l'impératrice Augusta et que les Japonais effectuent un bombardement aérien, l'amiral Omori est envoyé sur place avec 6 destroyers et 4 croiseurs. La Task Force 39, commandée par le contre-amiral Merrill, les intercepte, coule un destroyer et un croiseur et endommage la plupart des navires japonais. Pour que ces derniers abandonnent définitivement le combat, Merrill fait tirer des fumigènes pour faire croire que son croiseur lourd a coulé. Les Japonais s'éloignent, pensant avoir rempli leur mission.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Bougainville - Histoire des Guerres
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1947
2 novembre
Première guerre indo-pakistanaise
La première guerre indo-pakistanaise, qui éclate le 2 novembre 1947, fait suite au démantèlement des Indes britanniques et du rattachement du Cachemire à l'Inde. En effet, le Pakistan, qui souhaite également rattacher le Cachemire à son territoire, l'envahit, ce qui provoque la riposte indienne. Le conflit s'achève en janvier 1949 avec l'intervention de l'ONU, qui coupe le Cachemire en deux par l'entremise d'une ligne de cessez-le-feu placée sous mandat international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Cachemire - Guerre Indo-pakistanaise - Rattachement - Histoire des Guerres
1948
2 novembre
Réélection d'Harry S. Truman
Harry S. Truman est né le 8 mai 1884. En 1945, il succède à Franklin Roosevelt comme trente-troisième président des États-Unis. Le 2 novembre 1948, il est réélu face à son concurrent Thomas Dewey. Son mandat est marqué par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans la continuité du New Deal, Truman lance le Fair Deal, qui a pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les citoyens américains, noirs ou blancs (sécurité sociale, droits, salaires, abandon de la loi Taft-Hartley, subventions). Il décède le 26 décembre 1972.
Voir aussi : Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique
1979
2 novembre
Mort de Jacques Mesrine
L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers
2000
2 novembre
Garry Kasparov perd son titre
Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports
2004
2 novembre
Barack Obama élu sénateur de l'Illinois
Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
Pontificat de Boniface IX
Le 2 novembre 1389 marque à Rome le début du pontificat de Boniface IX qui succède alors à Urbain VI. Noble napolitain, Boniface IX profitera de son pontificat pour supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et pour reprendre le contrôle des villes et châteaux des États pontificaux. Durant toute la période de son règne, Clément VII et Benoît XIII tiendront une cour papale à Avignon. Malade, Boniface IX décédera le 1er octobre 1404. Innocent VII sera son successeur.Voir aussi : Pontificat - Boniface ix - Clément VII - Urbain VI - Benoit XIII - Histoire de la Chrétienté
1399 2 novembre
Début du règne de Jean V
Le 2 novembre 1399 débute le règne de Jean V, duc de Bretagne. Fils du duc Jean IV, Jean V n'a que 10 ans lorsque son père décède en 1399, et ce sera donc sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, que Jean V exercera sa fonction de duc de Bretagne. Aux côtés des Français pendant la guerre de Cent Ans, Jean V défiera à de nombreuses reprises les Anglais tout au long de ses 42 années de règne. Il décédera en 1442.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1399 2 novembre
Décès de Jean IV de Bretagne
Le 2 novembre 1399, Jean IV, duc de Bretagne, également connu sous le nom de Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant, décède à Nantes. Allié à l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, Jean IV passa une partie de sa vie en exil sur les terres britanniques. Son premier fils, Jean V, n'a que 10 ans lorsqu'il décède, et se voit donc confier la régence du duché de Bretagne sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1410 2 novembre
Paix de Bicêtre entre Armagnacs et Bourguignons
Est signée, près de Paris, dans la demeure du sieur Jean de Berry, la paix de Bicêtre, qui stipule que les ducs de Bourgogne et d'Orléans devaient licencier leurs troupes et s'en retourner dans leurs états respectifs, le gouvernement étant alors confié à un conseil composé de seigneurs autres que des princes de sang. Nouvel échec : après la réconciliation de façade de Chartres l'année précédente, les partis bourguignons et armagnacs reprennent les armes dès le printemps 1411.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique
1439 2 novembre
Charles VII instaure la paiement de "la taille"
Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois
1699
Willem Adriaan van der Stel devient gouverneur de la colonie du Cap.
Willem Adriaan van der Stel de son vrai nom Adriaan van der Stel, est né en 1665 à Haarlem. Ses grands-pères sont connus pour avoir été les gouverneurs de l'île Maurice et de la ville d'Amsterdam.
Son père est le gouverneur du Cap en Afrique du sud.
Résident habituellement en Afrique du Sud, il est envoyé en 1684 en Hollande afin d'effectuer des études.
Il revient sur ses terres natales en 1699 et succède alors à son père en tant que gouverneur de la colonie du Cap.
Voir aussi : Histoire de la Colonisation
1699
Naissance de Jean Siméon Chardin.
Jean Siméon Chardin, que l'on nommait plus souvent Jean-Baptiste Siméon (à tort), est né le 2 novembre 1699.
Il est considéré comme l'un des plus grands peintres de son temps.
On lui attribue plusieurs types de peintures : les natures mortes, les peintures de genres et les pastels.
Il trouve la mort le 6 décembre 1779 à Paris, laissant derrière lui une large collection d'½uvres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1769
Arrivée de Gaspar de Portolà en baie de San-Francisco
Le 2 novembre 1769, l'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco. Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey.
Voir aussi : Expédition - Histoire de Californie - Charles III d'Espagne - Monterey - San Diego - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1775
Montréal capitule devant les insurgents
Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres
1795
Naissance de James K. Polk, président des États-Unis
James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des Etats-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Politique
1841
Les Britanniques chassés de Kaboul
L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation
1852
Franklin Pierce est élu président des États-Unis.
Franklin Pierce, avocat de carrière et ancien sénateur, est choisi par le Parti démocrate pour devenir candidat aux élections présidentielles qu'il remporte en 1852. Le candidat démocrate bat les candidats whigs et les free soilers qui perdent de leur popularité au sein de la population. En revanche, les partis anticatholiques, xénophobes et nativistes gagnent en popularité. Franklin Pierce devient le plus jeune président du pays, élu à l'âge de 48 ans.
Voir aussi : états-unis - Parti démocrate - élections présidentielles - Histoire de la Politique
1865
Naissance de Warren Gamaliel Harding
Warren Gamaliel Harding naît à Blooming Grove (Ohio). Elu au Sénat en 1899, il devient le vingt-neuvième président des États-Unis, en 1921, avec plus de 60% des suffrages. De sensibilité républicaine, il milite pour l'isolationnisme et la non-intervention de l'Etat fédéral dans les affaires intérieures, allant à contre-sens des théories de son prédécesseur, Woodrow Wilson. Il est décédé le 2 août 1923, sans achever son mandat. Il sera remplacé par son vice-président, Calvin Coolidge.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1871
Les empires coloniaux britannique et hollandais créent une zone de libre-échange en l'Asie du Sud-Est
Signature du Traité de Sumatra entre Royaume-Uni et royaume des Pays-Bas, qui établit en quelque sorte le principe de la libre circulation des routes maritimes et commerciales des « îles aux épices » du Sud-Est asiatique (les Indes orientales), afin de régler définitivement le contentieux né du précédent Traité anglo-hollandais de Londres (1824), quant à la question du contrôle des détroits de la région. En gros, selon ses termes, la Couronne britannique accepte l'extension de la suprématie néerlandaise sur l'île de Sumatra en échange de la reconnaissance de ses droits de navigation dans le sultanat indonésien de Siak Sri Indrapura, ainsi que dans tout autre Etat « indigène » placé sous tutelle hollandaise. Les Pays-Bas rétrocèdent également aux Anglais leurs possessions sur la « Côte-de-l'Or », en Afrique de l'Ouest (Ghana notamment).
Voir aussi : Royaume-Uni - Pays-Bas - Colonies - Indes - Histoire de Sumatra - Histoire de la Diplomatie
1880
Election de James Abram Garfield
James Abram Garfield devient le 20e président des Etats-Unis, le 2 novembre 1880. Né le 19 novembre 1831, il suit des études de droit avant de devenir sénateur républicain. Après avoir participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, il revient à la politique dès 1862, devenant député de la Chambre des Représentants. Il meurt le 19 septembre 1881, après avoir été victime d'un attentat, le 2 juillet 1881.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Député - Républicain - Sénateur - Histoire de la Politique
1889
Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud intègrent l'Union américaine
Après la signature au Congrès, le 22 février 1889, de l'Enabling Act, sous la première présidence de Glover Cleveland, les états du Dakota du Nord et du Dakota du Sud deviennent les trente-neuvième et quarantième états de l'Union américaine, le 2 novembre 1889. Ils précèdent de quelques jours les autres états concernés par cette loi : le Montana et l'état de Washington. Il s'agit de grands territoires du Centre-Nord, habités principalement par les Amérindiens.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Dakota du Nord - Dakota du Sud - Histoire de la Politique
1917
Déclaration Balfour
Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Religion - Histoire de la Palestine - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire du Judaïsme
1919
Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens
La Confédération française des travailleurs chrétiens ou CFTC est un syndicat constitué de salariés avec comme ligne de conduite la morale sociale chrétienne. Créée le 2 novembre 1919, elle est aujourd'hui reconnue comme « représentative », c'est-à-dire qu'elle peut représenter un groupe de salariés et parler au nom de ces derniers, au même titre que la Confédération générale du travail (CGT). La CFTC privilégie le dialogue et la médiation avant d'entreprendre une action plus revendicative.
Voir aussi : Morale - Chrétiens - Confédération - Médiation - Travailleurs - Histoire de la Chrétienté
1920
Election de Warren Harding à la présidence des Etats Unis
Le 2 novembre 1920, Warren Harding est élu vingt-neuvième président des Etats Unis. Se basant sur un programme conservateur et une politique isolationniste, il contraste avec son prédécesseur Woodrow Wilson et prône « un retour à la normale ». Warren Harding recueille le soutien de l'opinion publique qui n'a pas apprécié l'interventionnisme des Etats-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Mais son mandat est principalement ponctué par des scandales impliquant le gouvernement et ses proches. Il meurt en 1923 avant la fin de son mandat.
Voir aussi : Président - Etats Unis - Conservateur - Harding - Histoire de la Politique
1928
Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche
Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz
1930
Couronnement d'Haïlé Sélassié
Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres
1938
Naissance de Sofia de Grèce
Naissance de Sofia de Grèce, à Athènes, le 2 novembre 1938. Fille du roi Paul 1er de Grèce et de la reine Frederika de Hanovre, elle est princesse de Grèce et du Danemark. Elle devient reine consort d'Espagne en 1975 après avoir épousé Juan Carlos 1er treize ans plus tôt. De cette union sont nés deux filles, Elena et Cristina, et un fils, le prince Felipe.
Voir aussi : Danemark - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1943
Bataille de la baie Augusta - campagne de Bougainville
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais occupèrent à partir de 1942 les îles Salomon, dans l'océan Pacifique. La campagne de Bougainville visait à libérer l'île du même nom, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er novembre 1943, alors que l'infanterie a débarqué sur l'île dans la baie de l'impératrice Augusta et que les Japonais effectuent un bombardement aérien, l'amiral Omori est envoyé sur place avec 6 destroyers et 4 croiseurs. La Task Force 39, commandée par le contre-amiral Merrill, les intercepte, coule un destroyer et un croiseur et endommage la plupart des navires japonais. Pour que ces derniers abandonnent définitivement le combat, Merrill fait tirer des fumigènes pour faire croire que son croiseur lourd a coulé. Les Japonais s'éloignent, pensant avoir rempli leur mission.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Bougainville - Histoire des Guerres
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1947
2 novembre
Première guerre indo-pakistanaise
La première guerre indo-pakistanaise, qui éclate le 2 novembre 1947, fait suite au démantèlement des Indes britanniques et du rattachement du Cachemire à l'Inde. En effet, le Pakistan, qui souhaite également rattacher le Cachemire à son territoire, l'envahit, ce qui provoque la riposte indienne. Le conflit s'achève en janvier 1949 avec l'intervention de l'ONU, qui coupe le Cachemire en deux par l'entremise d'une ligne de cessez-le-feu placée sous mandat international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Cachemire - Guerre Indo-pakistanaise - Rattachement - Histoire des Guerres
1948
2 novembre
Réélection d'Harry S. Truman
Harry S. Truman est né le 8 mai 1884. En 1945, il succède à Franklin Roosevelt comme trente-troisième président des États-Unis. Le 2 novembre 1948, il est réélu face à son concurrent Thomas Dewey. Son mandat est marqué par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans la continuité du New Deal, Truman lance le Fair Deal, qui a pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les citoyens américains, noirs ou blancs (sécurité sociale, droits, salaires, abandon de la loi Taft-Hartley, subventions). Il décède le 26 décembre 1972.
Voir aussi : Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique
1979
2 novembre
Mort de Jacques Mesrine
L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers
2000
2 novembre
Garry Kasparov perd son titre
Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports
2004
2 novembre
Barack Obama élu sénateur de l'Illinois
Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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1389 2 novembre
Pontificat de Boniface IX
Le 2 novembre 1389 marque à Rome le début du pontificat de Boniface IX qui succède alors à Urbain VI. Noble napolitain, Boniface IX profitera de son pontificat pour supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et pour reprendre le contrôle des villes et châteaux des États pontificaux. Durant toute la période de son règne, Clément VII et Benoît XIII tiendront une cour papale à Avignon. Malade, Boniface IX décédera le 1er octobre 1404. Innocent VII sera son successeur.Voir aussi : Pontificat - Boniface ix - Clément VII - Urbain VI - Benoit XIII - Histoire de la Chrétienté
1399 2 novembre
Début du règne de Jean V
Le 2 novembre 1399 débute le règne de Jean V, duc de Bretagne. Fils du duc Jean IV, Jean V n'a que 10 ans lorsque son père décède en 1399, et ce sera donc sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, que Jean V exercera sa fonction de duc de Bretagne. Aux côtés des Français pendant la guerre de Cent Ans, Jean V défiera à de nombreuses reprises les Anglais tout au long de ses 42 années de règne. Il décédera en 1442.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1399 2 novembre
Décès de Jean IV de Bretagne
Le 2 novembre 1399, Jean IV, duc de Bretagne, également connu sous le nom de Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant, décède à Nantes. Allié à l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, Jean IV passa une partie de sa vie en exil sur les terres britanniques. Son premier fils, Jean V, n'a que 10 ans lorsqu'il décède, et se voit donc confier la régence du duché de Bretagne sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1410 2 novembre
Paix de Bicêtre entre Armagnacs et Bourguignons
Est signée, près de Paris, dans la demeure du sieur Jean de Berry, la paix de Bicêtre, qui stipule que les ducs de Bourgogne et d'Orléans devaient licencier leurs troupes et s'en retourner dans leurs états respectifs, le gouvernement étant alors confié à un conseil composé de seigneurs autres que des princes de sang. Nouvel échec : après la réconciliation de façade de Chartres l'année précédente, les partis bourguignons et armagnacs reprennent les armes dès le printemps 1411.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique
1439 2 novembre
Charles VII instaure la paiement de "la taille"
Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois
1699
Willem Adriaan van der Stel devient gouverneur de la colonie du Cap.
Willem Adriaan van der Stel de son vrai nom Adriaan van der Stel, est né en 1665 à Haarlem. Ses grands-pères sont connus pour avoir été les gouverneurs de l'île Maurice et de la ville d'Amsterdam.
Son père est le gouverneur du Cap en Afrique du sud.
Résident habituellement en Afrique du Sud, il est envoyé en 1684 en Hollande afin d'effectuer des études.
Il revient sur ses terres natales en 1699 et succède alors à son père en tant que gouverneur de la colonie du Cap.
Voir aussi : Histoire de la Colonisation
1699
Naissance de Jean Siméon Chardin.
Jean Siméon Chardin, que l'on nommait plus souvent Jean-Baptiste Siméon (à tort), est né le 2 novembre 1699.
Il est considéré comme l'un des plus grands peintres de son temps.
On lui attribue plusieurs types de peintures : les natures mortes, les peintures de genres et les pastels.
Il trouve la mort le 6 décembre 1779 à Paris, laissant derrière lui une large collection d'½uvres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1769
Arrivée de Gaspar de Portolà en baie de San-Francisco
Le 2 novembre 1769, l'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco. Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey.
Voir aussi : Expédition - Histoire de Californie - Charles III d'Espagne - Monterey - San Diego - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1775
Montréal capitule devant les insurgents
Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres
1795
Naissance de James K. Polk, président des États-Unis
James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des Etats-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Politique
1841
Les Britanniques chassés de Kaboul
L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation
1852
Franklin Pierce est élu président des États-Unis.
Franklin Pierce, avocat de carrière et ancien sénateur, est choisi par le Parti démocrate pour devenir candidat aux élections présidentielles qu'il remporte en 1852. Le candidat démocrate bat les candidats whigs et les free soilers qui perdent de leur popularité au sein de la population. En revanche, les partis anticatholiques, xénophobes et nativistes gagnent en popularité. Franklin Pierce devient le plus jeune président du pays, élu à l'âge de 48 ans.
Voir aussi : états-unis - Parti démocrate - élections présidentielles - Histoire de la Politique
1865
Naissance de Warren Gamaliel Harding
Warren Gamaliel Harding naît à Blooming Grove (Ohio). Elu au Sénat en 1899, il devient le vingt-neuvième président des États-Unis, en 1921, avec plus de 60% des suffrages. De sensibilité républicaine, il milite pour l'isolationnisme et la non-intervention de l'Etat fédéral dans les affaires intérieures, allant à contre-sens des théories de son prédécesseur, Woodrow Wilson. Il est décédé le 2 août 1923, sans achever son mandat. Il sera remplacé par son vice-président, Calvin Coolidge.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1871
Les empires coloniaux britannique et hollandais créent une zone de libre-échange en l'Asie du Sud-Est
Signature du Traité de Sumatra entre Royaume-Uni et royaume des Pays-Bas, qui établit en quelque sorte le principe de la libre circulation des routes maritimes et commerciales des « îles aux épices » du Sud-Est asiatique (les Indes orientales), afin de régler définitivement le contentieux né du précédent Traité anglo-hollandais de Londres (1824), quant à la question du contrôle des détroits de la région. En gros, selon ses termes, la Couronne britannique accepte l'extension de la suprématie néerlandaise sur l'île de Sumatra en échange de la reconnaissance de ses droits de navigation dans le sultanat indonésien de Siak Sri Indrapura, ainsi que dans tout autre Etat « indigène » placé sous tutelle hollandaise. Les Pays-Bas rétrocèdent également aux Anglais leurs possessions sur la « Côte-de-l'Or », en Afrique de l'Ouest (Ghana notamment).
Voir aussi : Royaume-Uni - Pays-Bas - Colonies - Indes - Histoire de Sumatra - Histoire de la Diplomatie
1880
Election de James Abram Garfield
James Abram Garfield devient le 20e président des Etats-Unis, le 2 novembre 1880. Né le 19 novembre 1831, il suit des études de droit avant de devenir sénateur républicain. Après avoir participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, il revient à la politique dès 1862, devenant député de la Chambre des Représentants. Il meurt le 19 septembre 1881, après avoir été victime d'un attentat, le 2 juillet 1881.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Député - Républicain - Sénateur - Histoire de la Politique
1889
Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud intègrent l'Union américaine
Après la signature au Congrès, le 22 février 1889, de l'Enabling Act, sous la première présidence de Glover Cleveland, les états du Dakota du Nord et du Dakota du Sud deviennent les trente-neuvième et quarantième états de l'Union américaine, le 2 novembre 1889. Ils précèdent de quelques jours les autres états concernés par cette loi : le Montana et l'état de Washington. Il s'agit de grands territoires du Centre-Nord, habités principalement par les Amérindiens.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Dakota du Nord - Dakota du Sud - Histoire de la Politique
1917
Déclaration Balfour
Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Religion - Histoire de la Palestine - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire du Judaïsme
1919
Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens
La Confédération française des travailleurs chrétiens ou CFTC est un syndicat constitué de salariés avec comme ligne de conduite la morale sociale chrétienne. Créée le 2 novembre 1919, elle est aujourd'hui reconnue comme « représentative », c'est-à-dire qu'elle peut représenter un groupe de salariés et parler au nom de ces derniers, au même titre que la Confédération générale du travail (CGT). La CFTC privilégie le dialogue et la médiation avant d'entreprendre une action plus revendicative.
Voir aussi : Morale - Chrétiens - Confédération - Médiation - Travailleurs - Histoire de la Chrétienté
1920
Election de Warren Harding à la présidence des Etats Unis
Le 2 novembre 1920, Warren Harding est élu vingt-neuvième président des Etats Unis. Se basant sur un programme conservateur et une politique isolationniste, il contraste avec son prédécesseur Woodrow Wilson et prône « un retour à la normale ». Warren Harding recueille le soutien de l'opinion publique qui n'a pas apprécié l'interventionnisme des Etats-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Mais son mandat est principalement ponctué par des scandales impliquant le gouvernement et ses proches. Il meurt en 1923 avant la fin de son mandat.
Voir aussi : Président - Etats Unis - Conservateur - Harding - Histoire de la Politique
1928
Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche
Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz
1930
Couronnement d'Haïlé Sélassié
Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres
1938
Naissance de Sofia de Grèce
Naissance de Sofia de Grèce, à Athènes, le 2 novembre 1938. Fille du roi Paul 1er de Grèce et de la reine Frederika de Hanovre, elle est princesse de Grèce et du Danemark. Elle devient reine consort d'Espagne en 1975 après avoir épousé Juan Carlos 1er treize ans plus tôt. De cette union sont nés deux filles, Elena et Cristina, et un fils, le prince Felipe.
Voir aussi : Danemark - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1943
Bataille de la baie Augusta - campagne de Bougainville
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais occupèrent à partir de 1942 les îles Salomon, dans l'océan Pacifique. La campagne de Bougainville visait à libérer l'île du même nom, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er novembre 1943, alors que l'infanterie a débarqué sur l'île dans la baie de l'impératrice Augusta et que les Japonais effectuent un bombardement aérien, l'amiral Omori est envoyé sur place avec 6 destroyers et 4 croiseurs. La Task Force 39, commandée par le contre-amiral Merrill, les intercepte, coule un destroyer et un croiseur et endommage la plupart des navires japonais. Pour que ces derniers abandonnent définitivement le combat, Merrill fait tirer des fumigènes pour faire croire que son croiseur lourd a coulé. Les Japonais s'éloignent, pensant avoir rempli leur mission.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Bougainville - Histoire des Guerres
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1947
2 novembre
Première guerre indo-pakistanaise
La première guerre indo-pakistanaise, qui éclate le 2 novembre 1947, fait suite au démantèlement des Indes britanniques et du rattachement du Cachemire à l'Inde. En effet, le Pakistan, qui souhaite également rattacher le Cachemire à son territoire, l'envahit, ce qui provoque la riposte indienne. Le conflit s'achève en janvier 1949 avec l'intervention de l'ONU, qui coupe le Cachemire en deux par l'entremise d'une ligne de cessez-le-feu placée sous mandat international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Cachemire - Guerre Indo-pakistanaise - Rattachement - Histoire des Guerres
1948
2 novembre
Réélection d'Harry S. Truman
Harry S. Truman est né le 8 mai 1884. En 1945, il succède à Franklin Roosevelt comme trente-troisième président des États-Unis. Le 2 novembre 1948, il est réélu face à son concurrent Thomas Dewey. Son mandat est marqué par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans la continuité du New Deal, Truman lance le Fair Deal, qui a pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les citoyens américains, noirs ou blancs (sécurité sociale, droits, salaires, abandon de la loi Taft-Hartley, subventions). Il décède le 26 décembre 1972.
Voir aussi : Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique
1979
2 novembre
Mort de Jacques Mesrine
L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers
2000
2 novembre
Garry Kasparov perd son titre
Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports
2004
2 novembre
Barack Obama élu sénateur de l'Illinois
Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
Pontificat de Boniface IX
Le 2 novembre 1389 marque à Rome le début du pontificat de Boniface IX qui succède alors à Urbain VI. Noble napolitain, Boniface IX profitera de son pontificat pour supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et pour reprendre le contrôle des villes et châteaux des États pontificaux. Durant toute la période de son règne, Clément VII et Benoît XIII tiendront une cour papale à Avignon. Malade, Boniface IX décédera le 1er octobre 1404. Innocent VII sera son successeur.Voir aussi : Pontificat - Boniface ix - Clément VII - Urbain VI - Benoit XIII - Histoire de la Chrétienté
1399 2 novembre
Début du règne de Jean V
Le 2 novembre 1399 débute le règne de Jean V, duc de Bretagne. Fils du duc Jean IV, Jean V n'a que 10 ans lorsque son père décède en 1399, et ce sera donc sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, que Jean V exercera sa fonction de duc de Bretagne. Aux côtés des Français pendant la guerre de Cent Ans, Jean V défiera à de nombreuses reprises les Anglais tout au long de ses 42 années de règne. Il décédera en 1442.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1399 2 novembre
Décès de Jean IV de Bretagne
Le 2 novembre 1399, Jean IV, duc de Bretagne, également connu sous le nom de Jean le Conquéreur ou Jean le Vaillant, décède à Nantes. Allié à l'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans, Jean IV passa une partie de sa vie en exil sur les terres britanniques. Son premier fils, Jean V, n'a que 10 ans lorsqu'il décède, et se voit donc confier la régence du duché de Bretagne sous la tutelle de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Voir aussi : Philippe le Hardi - Duc de Bretagne - Jean IV - Jean V - Histoire de la Politique
1410 2 novembre
Paix de Bicêtre entre Armagnacs et Bourguignons
Est signée, près de Paris, dans la demeure du sieur Jean de Berry, la paix de Bicêtre, qui stipule que les ducs de Bourgogne et d'Orléans devaient licencier leurs troupes et s'en retourner dans leurs états respectifs, le gouvernement étant alors confié à un conseil composé de seigneurs autres que des princes de sang. Nouvel échec : après la réconciliation de façade de Chartres l'année précédente, les partis bourguignons et armagnacs reprennent les armes dès le printemps 1411.
Voir aussi : Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire d'Orléans - Histoire de la Politique
1439 2 novembre
Charles VII instaure la paiement de "la taille"
Pour pouvoir bouter définitivement les Anglais hors de France, le roi doit restaurer son armée. L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera prélevé comme un impôt dans chaque famille du royaume, il prendra le nom de "taille". Le clergé et la noblesse en sont dispensés. Les délégués des états généraux accordent à Charles VII la permission de relever la taille tous les ans. L'impôt annuel sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Voir aussi : Charles VII - Impôts - Taille - Histoire des Valois
1699
Willem Adriaan van der Stel devient gouverneur de la colonie du Cap.
Willem Adriaan van der Stel de son vrai nom Adriaan van der Stel, est né en 1665 à Haarlem. Ses grands-pères sont connus pour avoir été les gouverneurs de l'île Maurice et de la ville d'Amsterdam.
Son père est le gouverneur du Cap en Afrique du sud.
Résident habituellement en Afrique du Sud, il est envoyé en 1684 en Hollande afin d'effectuer des études.
Il revient sur ses terres natales en 1699 et succède alors à son père en tant que gouverneur de la colonie du Cap.
Voir aussi : Histoire de la Colonisation
1699
Naissance de Jean Siméon Chardin.
Jean Siméon Chardin, que l'on nommait plus souvent Jean-Baptiste Siméon (à tort), est né le 2 novembre 1699.
Il est considéré comme l'un des plus grands peintres de son temps.
On lui attribue plusieurs types de peintures : les natures mortes, les peintures de genres et les pastels.
Il trouve la mort le 6 décembre 1779 à Paris, laissant derrière lui une large collection d'½uvres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1769
Arrivée de Gaspar de Portolà en baie de San-Francisco
Le 2 novembre 1769, l'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco. Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey.
Voir aussi : Expédition - Histoire de Californie - Charles III d'Espagne - Monterey - San Diego - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1775
Montréal capitule devant les insurgents
Depuis le mois de septembre, les troupes américaines du général Montgomery assiègent la ville de Montréal, au Canada. Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n’ont d’autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec. L’intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l’Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accordait aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne. De leur côté, les Américains tentent de rallier l’opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n’est pas dirigée contre eux, mais pour eux. Finalement, le général Montgomery mourra en tentant d’occuper la ville de Québec.
Voir aussi : Histoire du Québec - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Montréal - Montgomery - Histoire des Guerres
1795
Naissance de James K. Polk, président des États-Unis
James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des Etats-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Politique
1841
Les Britanniques chassés de Kaboul
L'officier anglais Alexandre Burnes est assassiné à Kaboul. Une guerre entre l'Afghanistan et l'Angleterre commence avec pour principal enjeu les frontières terrestres entre l'Inde (britannique) et l'Afghanistan. Les anglais connaîtront une effroyable défaite contre les afghans emmenés par leur chef, l’émir Dost Mohammed. Il devront retirer leurs troupes du pays et reviendront pour y engager un nouveau conflit en 1878.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Kaboul - Histoire de la Décolonisation
1852
Franklin Pierce est élu président des États-Unis.
Franklin Pierce, avocat de carrière et ancien sénateur, est choisi par le Parti démocrate pour devenir candidat aux élections présidentielles qu'il remporte en 1852. Le candidat démocrate bat les candidats whigs et les free soilers qui perdent de leur popularité au sein de la population. En revanche, les partis anticatholiques, xénophobes et nativistes gagnent en popularité. Franklin Pierce devient le plus jeune président du pays, élu à l'âge de 48 ans.
Voir aussi : états-unis - Parti démocrate - élections présidentielles - Histoire de la Politique
1865
Naissance de Warren Gamaliel Harding
Warren Gamaliel Harding naît à Blooming Grove (Ohio). Elu au Sénat en 1899, il devient le vingt-neuvième président des États-Unis, en 1921, avec plus de 60% des suffrages. De sensibilité républicaine, il milite pour l'isolationnisme et la non-intervention de l'Etat fédéral dans les affaires intérieures, allant à contre-sens des théories de son prédécesseur, Woodrow Wilson. Il est décédé le 2 août 1923, sans achever son mandat. Il sera remplacé par son vice-président, Calvin Coolidge.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1871
Les empires coloniaux britannique et hollandais créent une zone de libre-échange en l'Asie du Sud-Est
Signature du Traité de Sumatra entre Royaume-Uni et royaume des Pays-Bas, qui établit en quelque sorte le principe de la libre circulation des routes maritimes et commerciales des « îles aux épices » du Sud-Est asiatique (les Indes orientales), afin de régler définitivement le contentieux né du précédent Traité anglo-hollandais de Londres (1824), quant à la question du contrôle des détroits de la région. En gros, selon ses termes, la Couronne britannique accepte l'extension de la suprématie néerlandaise sur l'île de Sumatra en échange de la reconnaissance de ses droits de navigation dans le sultanat indonésien de Siak Sri Indrapura, ainsi que dans tout autre Etat « indigène » placé sous tutelle hollandaise. Les Pays-Bas rétrocèdent également aux Anglais leurs possessions sur la « Côte-de-l'Or », en Afrique de l'Ouest (Ghana notamment).
Voir aussi : Royaume-Uni - Pays-Bas - Colonies - Indes - Histoire de Sumatra - Histoire de la Diplomatie
1880
Election de James Abram Garfield
James Abram Garfield devient le 20e président des Etats-Unis, le 2 novembre 1880. Né le 19 novembre 1831, il suit des études de droit avant de devenir sénateur républicain. Après avoir participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, il revient à la politique dès 1862, devenant député de la Chambre des Représentants. Il meurt le 19 septembre 1881, après avoir été victime d'un attentat, le 2 juillet 1881.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Député - Républicain - Sénateur - Histoire de la Politique
1889
Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud intègrent l'Union américaine
Après la signature au Congrès, le 22 février 1889, de l'Enabling Act, sous la première présidence de Glover Cleveland, les états du Dakota du Nord et du Dakota du Sud deviennent les trente-neuvième et quarantième états de l'Union américaine, le 2 novembre 1889. Ils précèdent de quelques jours les autres états concernés par cette loi : le Montana et l'état de Washington. Il s'agit de grands territoires du Centre-Nord, habités principalement par les Amérindiens.
Voir aussi : Etats-Unis - Enabling Act - Dakota du Nord - Dakota du Sud - Histoire de la Politique
1917
Déclaration Balfour
Le ministre des Affaires étrangères britannique, le comte Arthur, James de Balfour rédige une lettre ouverte au baron de Rothschild. Il est stipulé que le gouvernement de sa majesté est disposé à créer en Palestine un "foyer national juif". Le baron de Rothschild, vice-président du comité des députés juifs, prône un retour des juifs en Palestine qui appartient au sultan d'Istanbul. L'état d'Israël ne verra le jour qu'après la seconde guerre mondiale, en 1948.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Religion - Histoire de la Palestine - Juifs - Histoire du Sionisme - Histoire du Judaïsme
1919
Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens
La Confédération française des travailleurs chrétiens ou CFTC est un syndicat constitué de salariés avec comme ligne de conduite la morale sociale chrétienne. Créée le 2 novembre 1919, elle est aujourd'hui reconnue comme « représentative », c'est-à-dire qu'elle peut représenter un groupe de salariés et parler au nom de ces derniers, au même titre que la Confédération générale du travail (CGT). La CFTC privilégie le dialogue et la médiation avant d'entreprendre une action plus revendicative.
Voir aussi : Morale - Chrétiens - Confédération - Médiation - Travailleurs - Histoire de la Chrétienté
1920
Election de Warren Harding à la présidence des Etats Unis
Le 2 novembre 1920, Warren Harding est élu vingt-neuvième président des Etats Unis. Se basant sur un programme conservateur et une politique isolationniste, il contraste avec son prédécesseur Woodrow Wilson et prône « un retour à la normale ». Warren Harding recueille le soutien de l'opinion publique qui n'a pas apprécié l'interventionnisme des Etats-Unis lors de la Première Guerre mondiale. Mais son mandat est principalement ponctué par des scandales impliquant le gouvernement et ses proches. Il meurt en 1923 avant la fin de son mandat.
Voir aussi : Président - Etats Unis - Conservateur - Harding - Histoire de la Politique
1928
Django Reinhardt perd en partie l'usage de sa main gauche
Alors qu’il joue de la guitare depuis l’âge de treize ans, Django Reinhardt est brûlé à la jambe et à la main gauche lors de l’incendie de sa roulotte. Pour surmonter la paralysie partielle de sa main gauche, handicap terrible pour un guitariste, il développe une nouvelle technique de jeu. Exécutant la ligne de basse au pouce, il parvient à retrouver sa virtuosité au bout de six mois en n’utilisant que ses deux doigts valides.
Voir aussi : Accident - Reinhardt - Histoire du Jazz
1930
Couronnement d'Haïlé Sélassié
Le souverain d'Ethiopie Tafari Makonnen est couronné "négus", "roi des rois" à Addis Abeba. Il prend le nom d'Hailé Sélassié Ier. L'empereur d'Ethiopie sera déposé par un Coup d'Etat militaire le 12 septembre 1974 et mourra l'année suivante en prison.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Haïlé Sélassié - Histoire des Sacres
1938
Naissance de Sofia de Grèce
Naissance de Sofia de Grèce, à Athènes, le 2 novembre 1938. Fille du roi Paul 1er de Grèce et de la reine Frederika de Hanovre, elle est princesse de Grèce et du Danemark. Elle devient reine consort d'Espagne en 1975 après avoir épousé Juan Carlos 1er treize ans plus tôt. De cette union sont nés deux filles, Elena et Cristina, et un fils, le prince Felipe.
Voir aussi : Danemark - Juan Carlos 1er - Histoire de la Politique
1943
Bataille de la baie Augusta - campagne de Bougainville
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais occupèrent à partir de 1942 les îles Salomon, dans l'océan Pacifique. La campagne de Bougainville visait à libérer l'île du même nom, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le 1er novembre 1943, alors que l'infanterie a débarqué sur l'île dans la baie de l'impératrice Augusta et que les Japonais effectuent un bombardement aérien, l'amiral Omori est envoyé sur place avec 6 destroyers et 4 croiseurs. La Task Force 39, commandée par le contre-amiral Merrill, les intercepte, coule un destroyer et un croiseur et endommage la plupart des navires japonais. Pour que ces derniers abandonnent définitivement le combat, Merrill fait tirer des fumigènes pour faire croire que son croiseur lourd a coulé. Les Japonais s'éloignent, pensant avoir rempli leur mission.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Bougainville - Histoire des Guerres
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1947
2 novembre
Première guerre indo-pakistanaise
La première guerre indo-pakistanaise, qui éclate le 2 novembre 1947, fait suite au démantèlement des Indes britanniques et du rattachement du Cachemire à l'Inde. En effet, le Pakistan, qui souhaite également rattacher le Cachemire à son territoire, l'envahit, ce qui provoque la riposte indienne. Le conflit s'achève en janvier 1949 avec l'intervention de l'ONU, qui coupe le Cachemire en deux par l'entremise d'une ligne de cessez-le-feu placée sous mandat international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Cachemire - Guerre Indo-pakistanaise - Rattachement - Histoire des Guerres
1948
2 novembre
Réélection d'Harry S. Truman
Harry S. Truman est né le 8 mai 1884. En 1945, il succède à Franklin Roosevelt comme trente-troisième président des États-Unis. Le 2 novembre 1948, il est réélu face à son concurrent Thomas Dewey. Son mandat est marqué par les conséquences de la Seconde Guerre mondiale. Dans la continuité du New Deal, Truman lance le Fair Deal, qui a pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les citoyens américains, noirs ou blancs (sécurité sociale, droits, salaires, abandon de la loi Taft-Hartley, subventions). Il décède le 26 décembre 1972.
Voir aussi : Président - Franklin Roosevelt - Histoire de la Politique
1979
2 novembre
Mort de Jacques Mesrine
L'ennemi public n°1 est pris au piège par la brigade anti-gang du commissaire Broussard. A 15h15, porte de Clignancourt à Paris, Mesrine circule avec sa compagne, Sylvia Jeanjacqot. Sa BMW est bloquée par une fourgonnette banalisée duquel surgissent quatre tireurs de la brigade de recherche et d'intervention. Jacques Mesrine est abattu par 19 balles. Son amie est très grièvement blessée. Le président de la république, Valéry Giscard d'estaing félicite les forces de police de la réussite de l'opération.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers
2000
2 novembre
Garry Kasparov perd son titre
Le russe Garry Kasparov est battu aux championnats du monde d'échec à Londres par un de ses anciens élèves, Vladimir Kramnik. A 25 ans le jeune disciple a réussit à vaincre "l'ogre de Bakou" et devient le 14ème champion du monde d'échec de l'ère moderne.
Voir aussi : Champion du monde - Echecs - Kasparov - Histoire des Sports
2004
2 novembre
Barack Obama élu sénateur de l'Illinois
Après avoir tenté sans succès de se faire désigner aux primaires démocrates pour la Chambre des représentants, Barack Obama est élu, le 2 novembre 2004, sénateur de l'Illinois.
Voir aussi : Président - Obama - Histoire des Elections
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine