Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Publié : mar. oct. 23, 2012 11:58 pm
La guerre Imjin, du nom d'un affluent du fleuve Han ; est un conflit opposant, de 1592 à 1598, la Corée de la dynastie Chosŏn et l'empire chinois au Japon. Cette guerre provoqua la crise financière au sein de la dynastie Ming. La Corée connut des pertes humaines sans précédent. Du côté du Japon, Ieyasu Tokugawa préserva sa force lors de la guerre, et réussit à battre ses rivaux Konishi Yukinaga et Mitsunari Ishida.
Hideyoshi Toyotomi, ministre des Affaires suprême d'un Japon fraîchement unifié, désire envahir la Chine depuis 1586. Il ne peut mettre ce projet à exécution qu'après avoir maté les clans Hojo et Shimazu. Il tente d'abord de s'assurer une route aisée en passant par la Corée. Le refus du roi Seonjo de lui laisser un passage provoque une invasion en 1592. Hideyoshi Toyotomi débarque à Pusan avec 200 000 hommes et fait une conquête facile :
l'invasion se fait par surprise ;
les Japonais sont équipés d'armes à feu ;
la préparation logistique de l'invasion, et l'entraînement des troupes étaient exceptionnels ; un plan de pillage des ressources aurait été mis au point par Nobunaga Oda, à Nagoya, plusieurs années auparavant ;
la Corée était divisée en factions, et son armée était peu nombreuse et mal préparée.
La progression se fait très rapidement :
le débarquement se fait à Pusan les 25 et 26 mai ;
Séoul est atteinte en moins de trois semaines, le 12 juin ;
les ressources du pays sont immédiatement dirigées vers l'archipel, hommes compris qui sont vendus aux marchands d'esclaves portugais ;
pendant ce temps, les troupes japonaises remontent vers le nord et atteignent le Yalou et le Tumen.
Les destructions accompagnant toute invasion ne manquent pas, comme celle du monastère de Bulguksa, datant de 528. Il ne fut reconstruit qu'en 1604.
Mais la flotte de guerre coréenne, créée sous le Koryŏ, a été toujours modernisée, et constitue l'une des plus modernes voire la plus moderne de l'époque. Elle met en œuvre de nombreuses techniques nouvelles : armes à feu lourdes et légères, flèches à feux, fusées, mousquets à flèches multiples, grenades utilisant une poudre de grande qualité. Ces armes permettent la mise au point :
d'une nouvelle tactique : les navires ennemis sont bombardés et coulés, au lieu d'être éperonnés ou pris d'abordage ;
d'un nouveau type de navire de guerre : le pan'ok-sòn, très fortement armés en artillerie moderne et puissante. Cependant leur lourdeur nécessite l'appui d'une flottille de navires plus légers.
L'escadre du sud-ouest, basée à Yeosu et commandée par Yi Sun-sin, possède 24 pan'ok-sòn et 80 navires légers, tous en bon état, rapides et aptes à la patrouille. Yi Sun-sin est d'origine modeste, et un pur produit de la tradition confucianiste. D'autres escadres restent libres, sur la côte ouest de la Corée, mais la flotte coréenne reste en infériorité numérique face à la flotte japonaise, qui compte 500 navires de guerre plus 700 navires de charge. Parmi les navires de combat, les Japonais avait développé le type atake, muni de nombreux mousquets d'origine portugaise (teppo), mais qui n'étaient dangereux qu'en combat rapproché. De plus, ces navires étaient moins marins que leurs homologues coréens. Les Japonais possédaient aussi quelques très grosses unités du type du pan'ok-sòn, comme le Nihon-Maru, pourvu d'une importante escorte.
Conscient de cette infériorité, Yi Sun-sin avait, dans les mois précédant l'invasion japonaise, tout mis en œuvre pour la compenser :
entraînement renforcé des équipages afin d'en tirer le meilleur parti ;
remise en état des fortifications de front de mer, et notamment celles des arsenaux ;
essais de l'artillerie embarquée ;
amélioration tous azimuts des performances ;
et mise au point du premier navire cuirassé du monde (267 ans avant le premier cuirassé occidental, La Gloire, sortie en 1859), le Kobuk-Son (Bateau-tortue), dont le pont supérieur était blindé et étanche, et qui restait en outre rapide et maniable. De plus, il était de taille importante. Ses deux mats portaient une grande surface de toile, et ils étaient rabattables et escamotables sous la carapace. Un rang de rameurs de chaque côté permettait de manœuvrer le navire lors des combats. Il possédait, outre une puissante artillerie, toutes sortes de dispositifs d'attaque et de défense.
L'amiral Yi Sun-sin remporte victoire sur victoire. Il commence par s'attaquer à de petites flottilles japonaises, et coule plus de 70 navires japonais dans le seul mois de juin. Il écrase une partie de la flotte japonaise lors d'une embuscade tendue par ses navires-tortues dans les îles de Sach'on. À la bataille de Tang'po, il attaque avec son Kobuck-Son l'atake pourvu d'un château de 10 m de l'amiral Kurushima Michiyuki. Le bateau est coulé, l'amiral repêché et décapité. Le navire amiral japonais, le Nihon-Maru, est envoyé par le fond au cours d'un combat homérique le 10 juillet 1592, au large d'An Golp'o (près de Pusan), avec 21 autres grands navires. Lors de la bataille d'Han-san, Yi Sun-sin coule 130 navires japonais dans la baie de Pusan, tout en étant sous le feu des batteries côtières (équipées de pièces coréennes) prises par les troupes japonaises débarquées.
En juillet, l'empereur chinois, apporte son aide au roi coréen avec une petite troupe de 5000 hommes. Bien qu'insuffisante pour repousser l'invasion, son général profite des succès de Yi Sun-sin qui coupe les approvisionnements japonais, pour négocier le partage de la Corée, entre un nord sous suzeraineté chinoise, et un sud aux mains des Japonais. L'offre fut rejetée.
Devant le refus japonais, la Chine ferme les ports et fait garder tous les lieux possibles de débarquement, par crainte que les invasions des wōkòu des années 1550 se répètent. Elle envoie en janvier 1593 une force plus importante, dirigée par Li Rusong et de Song Yingchang. Ils avaient sous leurs ordres plus de cent mille hommes :
42 000 provenant des cinq districts militaires du nord ;
3000 soldats équipés d'armes à feu, venant du sud de la Chine ;
et d'autres contingents du Siam et des îles Ryū-Kyū.
En février, cette armée, jointe aux troupes coréennes, attaque Pyongyang et repousse les Japonais à hauteur de Séoul. Les négociations reprennent, et le Japon ne conserve que quelques fortifications dans le sud de la péninsule, autour de Pusan.
La trêve dure près de quatre ans, permettant à des soldats japonais de s'installer en Corée et d'y épouser des Coréennes. La Chine maintient près de 16 000 hommes en Corée. Les échanges d'ambassades entre la Chine et le Japon permettent à Hideyoshi d'être reconnu Roi du Japon (l'un de ses buts de guerre étant que la Chine le reconnaisse shogun). À l'automne 1596, seule une faible garnison japonaise reste à Pusan.
Mais un malentendu relance la guerre : Hideyoshi estime avoir gagné la guerre, et se retrouve aux termes de la paix avec un statut de vassal tributaire de la Chine. Il exige alors des compensations : le mariage avec une fille de l'empereur Wanli, quatre provinces du sud de la Corée, un prince coréen en otage. Les négociations cessent alors. Yi Sun-sin, après avoir géré l'île de Han-san, en y maintenant une importante population, tombe en disgrâce et est rétrogradé au rang de simple soldat.
En juin 1597, les Japonais redébarquent. Une flotte de 200 navires débarque plus de 140 000 hommes. La Chine nomme Yan Hao général en chef, qui rassemble 38 000 hommes de plusieurs provinces de l'empire, appuyés par une flotte de 21 000 hommes. Cette armée atteint 75 000 hommes au plus au cours de la campagne.
Bien que les Japonais rencontrent immédiatement une forte résistance, ils arrivent à Séoul en août 1597. Ils font la conquête d'Han-san et détruisent presque en totalité la flotte coréenne. Cependant, une manœuvre sino-coréenne terrestre tourne l'armée japonaise pendant l'hiver, forçant les Japonais à la retraite. Yi Sun-sin, emprisonné et démis de ses fonctions après son refus d'attaquer la flotte japonaise à Chilchonryang, est rappelé et a de nouveau une influence décisive sur l'issue de la guerre. Il remporte la bataille de Myong-Yang le 16 septembre 1597 face à une flotte japonaise composée de 333 navires dont 133 navires de guerre.
Malgré de durs combats, les Japonais se maintiennent dans le sud de la péninsule, et repoussent même les Chinois à Sunchon et Sachon. L'invasion n'est abandonnée que lorsque Hideyoshi meurt, le 18 septembre 1598.
Le 19 novembre, Yi Sun-sin remporte une dernière victoire à No Ryang, où il trouve la mort, sur la flotte japonaise qui évacuait les troupes terrestres. Le Japon se retira, l'amiral Shimazu Yoshihiro battu par un mort ne ramena que 50 navires sur les 250 qu'il avait conduit à la bataille.
La guerre Imjin laissa de larges et profondes cicatrices en Corée. Les campagnes étaient dévastées, les canaux d'irrigation détruits, de nombreux villes et villages incendiés. De plus, des dizaines de milliers des meilleurs artisans (céramistes de céladon, papetiers, etc.) ont été soit tués, soit emmenés en esclavage au Japon. Rien qu'en 1598, les Japonais ramenèrent 38 000 oreilles en trophée. La capacité de production des campagnes passa de 1 708 000 kyols avant-guerre, à 541 000 après. Les troupes chinoises pillèrent également, et furent entretenues par les Coréens.
Hideyoshi Toyotomi, ministre des Affaires suprême d'un Japon fraîchement unifié, désire envahir la Chine depuis 1586. Il ne peut mettre ce projet à exécution qu'après avoir maté les clans Hojo et Shimazu. Il tente d'abord de s'assurer une route aisée en passant par la Corée. Le refus du roi Seonjo de lui laisser un passage provoque une invasion en 1592. Hideyoshi Toyotomi débarque à Pusan avec 200 000 hommes et fait une conquête facile :
l'invasion se fait par surprise ;
les Japonais sont équipés d'armes à feu ;
la préparation logistique de l'invasion, et l'entraînement des troupes étaient exceptionnels ; un plan de pillage des ressources aurait été mis au point par Nobunaga Oda, à Nagoya, plusieurs années auparavant ;
la Corée était divisée en factions, et son armée était peu nombreuse et mal préparée.
La progression se fait très rapidement :
le débarquement se fait à Pusan les 25 et 26 mai ;
Séoul est atteinte en moins de trois semaines, le 12 juin ;
les ressources du pays sont immédiatement dirigées vers l'archipel, hommes compris qui sont vendus aux marchands d'esclaves portugais ;
pendant ce temps, les troupes japonaises remontent vers le nord et atteignent le Yalou et le Tumen.
Les destructions accompagnant toute invasion ne manquent pas, comme celle du monastère de Bulguksa, datant de 528. Il ne fut reconstruit qu'en 1604.
Mais la flotte de guerre coréenne, créée sous le Koryŏ, a été toujours modernisée, et constitue l'une des plus modernes voire la plus moderne de l'époque. Elle met en œuvre de nombreuses techniques nouvelles : armes à feu lourdes et légères, flèches à feux, fusées, mousquets à flèches multiples, grenades utilisant une poudre de grande qualité. Ces armes permettent la mise au point :
d'une nouvelle tactique : les navires ennemis sont bombardés et coulés, au lieu d'être éperonnés ou pris d'abordage ;
d'un nouveau type de navire de guerre : le pan'ok-sòn, très fortement armés en artillerie moderne et puissante. Cependant leur lourdeur nécessite l'appui d'une flottille de navires plus légers.
L'escadre du sud-ouest, basée à Yeosu et commandée par Yi Sun-sin, possède 24 pan'ok-sòn et 80 navires légers, tous en bon état, rapides et aptes à la patrouille. Yi Sun-sin est d'origine modeste, et un pur produit de la tradition confucianiste. D'autres escadres restent libres, sur la côte ouest de la Corée, mais la flotte coréenne reste en infériorité numérique face à la flotte japonaise, qui compte 500 navires de guerre plus 700 navires de charge. Parmi les navires de combat, les Japonais avait développé le type atake, muni de nombreux mousquets d'origine portugaise (teppo), mais qui n'étaient dangereux qu'en combat rapproché. De plus, ces navires étaient moins marins que leurs homologues coréens. Les Japonais possédaient aussi quelques très grosses unités du type du pan'ok-sòn, comme le Nihon-Maru, pourvu d'une importante escorte.
Conscient de cette infériorité, Yi Sun-sin avait, dans les mois précédant l'invasion japonaise, tout mis en œuvre pour la compenser :
entraînement renforcé des équipages afin d'en tirer le meilleur parti ;
remise en état des fortifications de front de mer, et notamment celles des arsenaux ;
essais de l'artillerie embarquée ;
amélioration tous azimuts des performances ;
et mise au point du premier navire cuirassé du monde (267 ans avant le premier cuirassé occidental, La Gloire, sortie en 1859), le Kobuk-Son (Bateau-tortue), dont le pont supérieur était blindé et étanche, et qui restait en outre rapide et maniable. De plus, il était de taille importante. Ses deux mats portaient une grande surface de toile, et ils étaient rabattables et escamotables sous la carapace. Un rang de rameurs de chaque côté permettait de manœuvrer le navire lors des combats. Il possédait, outre une puissante artillerie, toutes sortes de dispositifs d'attaque et de défense.
L'amiral Yi Sun-sin remporte victoire sur victoire. Il commence par s'attaquer à de petites flottilles japonaises, et coule plus de 70 navires japonais dans le seul mois de juin. Il écrase une partie de la flotte japonaise lors d'une embuscade tendue par ses navires-tortues dans les îles de Sach'on. À la bataille de Tang'po, il attaque avec son Kobuck-Son l'atake pourvu d'un château de 10 m de l'amiral Kurushima Michiyuki. Le bateau est coulé, l'amiral repêché et décapité. Le navire amiral japonais, le Nihon-Maru, est envoyé par le fond au cours d'un combat homérique le 10 juillet 1592, au large d'An Golp'o (près de Pusan), avec 21 autres grands navires. Lors de la bataille d'Han-san, Yi Sun-sin coule 130 navires japonais dans la baie de Pusan, tout en étant sous le feu des batteries côtières (équipées de pièces coréennes) prises par les troupes japonaises débarquées.
En juillet, l'empereur chinois, apporte son aide au roi coréen avec une petite troupe de 5000 hommes. Bien qu'insuffisante pour repousser l'invasion, son général profite des succès de Yi Sun-sin qui coupe les approvisionnements japonais, pour négocier le partage de la Corée, entre un nord sous suzeraineté chinoise, et un sud aux mains des Japonais. L'offre fut rejetée.
Devant le refus japonais, la Chine ferme les ports et fait garder tous les lieux possibles de débarquement, par crainte que les invasions des wōkòu des années 1550 se répètent. Elle envoie en janvier 1593 une force plus importante, dirigée par Li Rusong et de Song Yingchang. Ils avaient sous leurs ordres plus de cent mille hommes :
42 000 provenant des cinq districts militaires du nord ;
3000 soldats équipés d'armes à feu, venant du sud de la Chine ;
et d'autres contingents du Siam et des îles Ryū-Kyū.
En février, cette armée, jointe aux troupes coréennes, attaque Pyongyang et repousse les Japonais à hauteur de Séoul. Les négociations reprennent, et le Japon ne conserve que quelques fortifications dans le sud de la péninsule, autour de Pusan.
La trêve dure près de quatre ans, permettant à des soldats japonais de s'installer en Corée et d'y épouser des Coréennes. La Chine maintient près de 16 000 hommes en Corée. Les échanges d'ambassades entre la Chine et le Japon permettent à Hideyoshi d'être reconnu Roi du Japon (l'un de ses buts de guerre étant que la Chine le reconnaisse shogun). À l'automne 1596, seule une faible garnison japonaise reste à Pusan.
Mais un malentendu relance la guerre : Hideyoshi estime avoir gagné la guerre, et se retrouve aux termes de la paix avec un statut de vassal tributaire de la Chine. Il exige alors des compensations : le mariage avec une fille de l'empereur Wanli, quatre provinces du sud de la Corée, un prince coréen en otage. Les négociations cessent alors. Yi Sun-sin, après avoir géré l'île de Han-san, en y maintenant une importante population, tombe en disgrâce et est rétrogradé au rang de simple soldat.
En juin 1597, les Japonais redébarquent. Une flotte de 200 navires débarque plus de 140 000 hommes. La Chine nomme Yan Hao général en chef, qui rassemble 38 000 hommes de plusieurs provinces de l'empire, appuyés par une flotte de 21 000 hommes. Cette armée atteint 75 000 hommes au plus au cours de la campagne.
Bien que les Japonais rencontrent immédiatement une forte résistance, ils arrivent à Séoul en août 1597. Ils font la conquête d'Han-san et détruisent presque en totalité la flotte coréenne. Cependant, une manœuvre sino-coréenne terrestre tourne l'armée japonaise pendant l'hiver, forçant les Japonais à la retraite. Yi Sun-sin, emprisonné et démis de ses fonctions après son refus d'attaquer la flotte japonaise à Chilchonryang, est rappelé et a de nouveau une influence décisive sur l'issue de la guerre. Il remporte la bataille de Myong-Yang le 16 septembre 1597 face à une flotte japonaise composée de 333 navires dont 133 navires de guerre.
Malgré de durs combats, les Japonais se maintiennent dans le sud de la péninsule, et repoussent même les Chinois à Sunchon et Sachon. L'invasion n'est abandonnée que lorsque Hideyoshi meurt, le 18 septembre 1598.
Le 19 novembre, Yi Sun-sin remporte une dernière victoire à No Ryang, où il trouve la mort, sur la flotte japonaise qui évacuait les troupes terrestres. Le Japon se retira, l'amiral Shimazu Yoshihiro battu par un mort ne ramena que 50 navires sur les 250 qu'il avait conduit à la bataille.
La guerre Imjin laissa de larges et profondes cicatrices en Corée. Les campagnes étaient dévastées, les canaux d'irrigation détruits, de nombreux villes et villages incendiés. De plus, des dizaines de milliers des meilleurs artisans (céramistes de céladon, papetiers, etc.) ont été soit tués, soit emmenés en esclavage au Japon. Rien qu'en 1598, les Japonais ramenèrent 38 000 oreilles en trophée. La capacité de production des campagnes passa de 1 708 000 kyols avant-guerre, à 541 000 après. Les troupes chinoises pillèrent également, et furent entretenues par les Coréens.