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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 21, 2012 12:06 am
par saintluc
-357
21 juillet
Incendie du temple d'Artemis
Dans la nuit, Herostratus, un jeune homme de la cité antique d'Ephèse (Asie mineure) met le feu au temple d'Artémis, l'une des sept merveilles du monde. Herostratus commet ce geste dans le seul but de se rendre immortel. Il sera exécuté par les Ephisiens qui condamneront à mort toute personne de la cité qui prononcera son nom. Chef d'oeuvre de l'art ionien, le temple dédié à la déesse de la chasse a été construit vers 550 avant Jésus-Christ. Il était entouré de 127 colonnes.
Voir aussi : Incendie - Temple - Histoire de l'Antiquité



1342
21 juillet
Début du règne de Louis Ier de Hongrie
Louis Ier le Grand est couronné roi de Hongrie le 21 Juillet 1342, cinq jours après la mort de son père, Charles Ier Robert. Le roi Louis Ier de Hongrie passera la plus grande partie de son règne à combattre l'influence de Venise et de Naples, qui étaient deux grandes puissances commerciales à l'époque. Il réussira à accroître les limites de son royaume jusqu'aux côtes de l'Adriatique, ce qui donnera un accès maritime au royaume de Hongrie.
Voir aussi : Histoire de Venise - Naples - Royaume de hongrie - Histoire de la Politique



1403
21 juillet
Henri IV d'Angleterre défait la famille Percy à la bataille de Shrewsbury
Le 21 juillet 1403, le roi d'Angleterre Henry IV, affronte et défait lors de la bataille de Shrewsbury, la famille Percy. Celle-ci s'estimait flouée car, en échange de leur soutien dans sa lutte contre Richard II d'Angleterre, Herny IV leur avait promis de nombreuses terres, mais elle n'eût finalement rien. L'armée des Percy, menée par Henry Percy, est rapidement matée par celle d'Henry IV, le rapport des forces étant de trois contre un en faveur du roi d'Angleterre.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Roi - Richard ii - Henry iv - Histoire des Guerres



1425
21 juillet
Jean VIII Paléologue devient empereur byzantin
La mort de son père, Manuel II, fait de Jean VIII Paléologue (1390-1448), coempereur en 1421, le seul dépositaire d'un empire byzantin en déliquescence, gangrené par les avancées ottomanes. L'héritage est difficile : malgré ses tentatives de gagner l'Occident à sa cause, notamment par la réunion des deux l'Eglises (1439), il ne put éviter sa désintégration quasi-complète, après la déroute des Croisés à Varna (1444), l'empire se réduisant alors à la seule enceinte de Constantinople. Son frère et successeur, Constantin XI Paléologue, fut le dernier empereur byzantin avant sa chute, en 1453.
Voir aussi : Empire byzantin - Chute de constantinople - Manuel II - Histoire de Varna - Constantin XI - Histoire de la Politique



1454
21 juillet
Couronnement d'Henri IV de Castille
Le 21 juillet 1454, Henri IV de Castille, dit « L'impuissant », est couronné roi de Castille et de Léon. Fils de Jean II de Castille et de Marie d'Aragon, Henri IV de Castille prend la succession de son père alors qu'il n'a pas encore trente ans. Souvent indécis dans les choix qu'il aura à effectuer, Henri IV sera rapidement surnommé « l'impuissant ». Il mourra en 1474, laissant le pouvoir à Isabelle Ier de Castille.
Voir aussi : Castille - Histoire de la Politique



1542
21 juillet
Le Saint-Office succède à l'Inquisition médiévale
Face à la diffusion du protestantisme, Paul III décide de mettre en place la congrégation de la Suprême et Universelle Inquisition. Le Saint-Office naît sur les cendres d’une Inquisition médiévale qui n’a pas résisté au XVème siècle. Sa mission est de veiller au respect de la doctrine et de la foi catholiques, même chez les évêques. Cette nouvelle Inquisition, moins virulente et moins puissante que son ancêtre médiéval, marquera les esprits avec quelques procès, comme celui de Galilée et grâce aussi à l'Index, repertoire de livres interdits.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Paul III - Saint-Office - Histoire de l'Art



1718
21 juillet
Signature du traité de Passarowitz
Le 21 juillet 1718, l'Autriche, la République de Venise et l'Empire ottoman signent le traité de Passarowitz, dans la ville actuelle de Po¸arevac, en Serbie. Cet accord met fin à la Troisième guerre austro-turque, durant laquelle les Ottomans ont été vaincus à la bataille de Petrovaradin et Belgrade. Venise récupère ainsi la Dalmatie, l'Albanie et les îles Ioniennes. L'Autriche obtient notamment le Banat et le nord de la Serbie au détriment de l'Empire ottoman. En contrepartie, celui-ci conserve la Crète et le Péloponnèse.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Traité - Autriche - Histoire de Venise - Signature - Histoire des Traités



1762
21 juillet
Bataille de Burkersdorf
Prenant place dans le contexte de la guerre de Sept Ans, la bataille de Burkersdorf se déroula le 21 juillet 1762. Morte en début d'année, la tzarine de Russie, Elisabeth Ière de Russie a laissé sa place sur le trône à son neveu Pierre III. Ce dernier, admirateur de Frédéric II de Prusse, retire ses troupes et abandonne les biens qu'il possède en Prusse-Orientale. Dans la foulée, il signe un traité de paix avec Frédéric II et envoie son armée aider les soldats prussiens dans leur combat contre l'Autriche. Victime d'un coup d'Etat et d'un assassinat début juillet, Pierre III est donc remplacé par son épouse, Catherine II. Elle se retire aussitôt de la guerre et ordonne aux Prussiens d'en faire de même. Néanmoins, les forces russes assisteront à la bataille de Burkesdorf sans y participer dans le but de dissuader les Autrichiens. Elle se soldera par une victoire prussienne.
Voir aussi : Autriche - Guerre de Sept Ans - Frédéric II de Prusse - Catherine II - Pierre III - Histoire des Guerres



1773
21 juillet
Dissolution de la Compagnie de Jésus
Le 21 juillet 1773, le pape Clément XIV prend la décision de dissoudre la Compagnie de Jésus par le bref Dominus ac Redemptor. Elu le 19 mai 1769, grâce au soutien des grandes monarchies Bourbon d'Europe contre la promesse de cette attaque contre les jésuites, le souverain pontife ne résiste pas longtemps à la pression. Cependant, il choisit de publier un bref plutôt qu'une bulle, celui-ci étant plus simple à révoquer.
Voir aussi : Pape - Jésuites - Bourbon - Compagnie de Jésus - Bulle - Histoire de la Politique



1774
21 juillet
Traité de Kutchuk-Kaïnardji
Le traité de Kutchuk-Kaïnardji a été conclu le 21 juillet 1774 par la Russie et l'Empire ottoman, mettant ainsi fin à la guerre russo-turque qui avait débuté en 1768. La ville de Kutchuk-Kaïnardji est située en Bulgarie et s'appelle aujourd'hui Kaïnardja. Ce traité est défavorable aux Ottomans : il déclare l'indépendance de la Crimée qui passe rapidement sous contrôle russe. Les Russes obtiennent d'autres avantages, dont le partage de la Pologne et la prise de plusieurs places fortes ottomanes.
Voir aussi : Russie - Guerre - Histoire de l'Empire ottoman - Traité - Histoire de la Crimée - Histoire des Traités



1796
21 juillet
Décès de Robert Burns, poète écossais
Robert Burns est un poète écossais considéré comme l'un des pionniers en matière de romantisme. Fils de paysans, il intègre le milieu intellectuel d'Edimbourg en 1786, année durant laquelle il publie son premier recueil de poèmes en langue écossaise. Il se marie et tente de travailler dans l'agriculture mais échoue. Il trouve alors un emploi dans l'administration publique. Son œuvre s'inspire de la vie dans la nature ainsi que de la culture du peuple. Ses écrits ont influencé de nombreux littéraires du XIXe et XXe siècle.
Voir aussi : Poésie - Ecosse - Histoire du Romantisme - Edimbourg - Histoire des Décès



1798
21 juillet
Bataille des pyramides
Le général Napoléon Bonaparte qui conduit la campagne d'Égypte, bat les cavaliers mamelouks non loin des pyramides de Gizeh. Les troupes de Mourad Bey, surprises par les tirs d'infanterie se retirent rapidement et l'affrontement ne dure pas plus de deux heures. Victorieux, Bonaparte va régner sur l'Égypte tel un vizir jusqu'à l'intervention de la flotte britannique en 1801, qui le chassera définitivement de la région.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Bonaparte - Pyramide - Histoire de la Révolution



1822
21 juillet
Couronnement de l'empereur Augustin Ier du Mexique.
Augustin Ier du Mexique, de son vrai nom Agustín Cosme Damián de Iturbide y Arámburu, est né en Nouvelle-Espagne le 27 septembre 1783.
Après un début de carrière militaire réussi, il est nommé lieutenant.
Le 21 juillet 1822, il est appelé à monter sur le trône mexicain pour la première fois de l'histoire du pays. Il se fera alors nommer Augustin Ier du Mexique.
Sa carrière en tant qu'empereur sera de courte durée, puisqu'il décède le 19 juillet 1824, après seulement deux ans de règne.
Voir aussi : Histoire des Elections



1857
21 juillet
Création du corps des tirailleurs sénégalais
Napoléon III signe le décret de Plombières-les-Bains qui donne naissance au corps des tirailleurs sénégalais. Ce texte fait suite à la carence de recrues venues de métropole, constatée par le gouverneur général de l'Afrique occidentale française, Louis Faidherbe. Ce corps est constitué à la fois d'esclaves rachetés, de prisonniers de guerre, de volontaires et d'aristocrates locaux, qu'il s'agisse de Sénégalais ou d'autres Africains. De 1 200 personnes en 1882, ils passeront à 8 500 en 1900 et à 17 350 en 1914.
Voir aussi : France - Sénégal - Décret - Histoire des Guerres



1858
21 juillet
Entrevue de Plombières-les-Bains entre Napoléon III et Camillo Cavour
L'empereur Napoléon III rencontre le président du conseil du royaume de Piémont-Sardaigne, Camillo Cavour, dans la ville thermale de Plombières-les-Bains (Vosges). Durant cet entretien, les deux hommes mettent au point les termes d'un traité qui sera signé à Turin l'année suivante. Il vise à accorder au Royaume de Piémont-Sardaigne l'assistance militaire de la France en cas de guerre avec l'empire d'Autriche. En contrepartie, Camillo Cavour devra céder à la France le comté de Nice et le duché de Savoie.
Voir aussi : France - Histoire des Traités



1861
21 juillet
Première bataille organisée à Bull Run
Les troupes nordistes et sudistes s’affrontent à Bull Run pour ce qui semble être la dernière bataille de la guerre de Sécession. Confiants en leurs forces armées, les nordistes sont en effet convaincus de leur victoire. Mais ils sous-estiment les troupes du Sud, certes minoritaires mais composées de soldats aguerris. La bataille éclate et les nordistes parviennent à briser la ligne de front ennemie mais ne peuvent faire face aux renforts sudistes, qui ne tardent pas à intervenir sous le commandement de Beauregard. La défaite du Nord, aussi rapide que surprenante, ne manque pas de faire naître la confusion au sein du gouvernement de Lincoln mais aussi dans celui de Davis, qui ne s’attendait pas à une telle victoire. La guerre de Sécession est donc loin de se terminer.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Jefferson Davis - Histoire des Guerres



1911
21 juillet
Début de l'affaire Bellis
Menahem Mendel Beilis est un travailleur ukrainien, juif non pratiquant, né en 1874 et père de cinq enfants. Le 21 juillet 1911, il est arrêté pour le meurtre rituel d'Andrei Yushchinsky, un enfant de 13 ans retrouvé mort quelques mois auparavant. Incarcéré immédiatement, son procès ne s'ouvre que deux ans plus tard, le 25 septembre 1913. Beilis est finalement acquitté ; il devient un symbole de la propagande antisémite créée par la presse russe mais dénoncée par les intellectuels du pays. Exilé en Palestine puis aux Etats-Unis, il décède en 1934.
Voir aussi : Procès - Juif - Russe - Histoire de la Politique



1921
21 juillet
Première réunion du PCC
Les militants de divers groupes marxistes chinois se réunissent à Shanghai pour militer à la première réunion du Parti communiste chinois (PCC). Né des aspirations estudiantines et populaires pour une Chine indépendante et moderne, les mouvements révolutionnaires se sont multipliés depuis le début du XXème siècle. Le PCC s’alliera dans un premier temps avec les nationalistes du Guomindang avant de l’affronter jusqu’à la victoire d’octobre 1949. Parmi les participants, on retrouve l’homme qui mènera le PCC au pouvoir : le jeune Mao Zedong. Il représente alors un groupe de Changsha et n’est qu’un intervenant mineur.
Voir aussi : PCC - Shanghai - Zedong - Histoire des Partis



1921
21 juillet
La bataille d'Anoual
Le Rif est une chaîne de montagnes du Maroc. Depuis 1912, le pays est sous le protectorat des Espagnols, bien que ceux-ci aient du mal à contrôler les administrés. Le 21 juillet 1921, la bataille d'Anoual éclate, les Marocains combattant sous le commandement d'Abd el-Krim. Pourtant plus nombreux, les Espagnols seront tout de même défaits. Ce qui vaudra à Abd el-Krim de renforcer son autorité et de fonder dès 1926 la République du Rif.
Voir aussi : République - Protectorat - Maroc - Espagnols - Abd el-Krim - Histoire des Guerres



1938
21 juillet
Fin de la guerre du Chaco en Amérique du Sud
Le 21 juillet 1938 est paraphé le traité de Buenos Aires. Il officialise la fin de la « guerre du Chaco » entre la Bolivie et le Paraguay en 1935. Trouvant son origine dans des rumeurs (infondées) de présence de pétrole dans le désert du Chaco, la Bolivie et le Paraguay se livreront une des guerres les plus meurtrières de tous les temps. Le Paraguay, vainqueur, se verra attribuer une grande partie du Gran Chaco. La Bolivie garde un accès à la rivière Paraguay.
Voir aussi : Bolivie - Paraguay - Guerre du chaco - Histoire des Guerres



1954
21 juillet
Fin de la guerre d'Indochine
Ouverte le 26 avril, la Conférence de Genève rassemble les représentants de 19 puissances, dont la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’URSS, la Chine, la Corée et le Viêt-Nam. Elle se clôt avec la signature d’accords mettant un terme à la guerre d’Indochine. Outre le cessez-le-feu au Viêt-Nam adopté sous l’impulsion de Mendès France, ces accords divisent le pays en deux États, avec une frontière fixée au 17e parallèle. Par ailleurs, ils reconnaissent l’indépendance du Laos et du Cambodge.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la Guerre d'Indochine - Histoire des Guerres



1958
21 juillet
Première production de plutonium à Marcoule
Le centre de Marcoule, à proximité d’Orange, produit pour la première fois du plutonium. Sous la direction du CEA, l’établissement aura la double fonction de produire du plutonium pour le programme de Défense nationale et de retraiter les déchets produits dans les centrales nucléaires d’EDF.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire d'EDF - CEA - Orange - Histoire des Grands travaux



1969
21 juillet
Premier pas sur la Lune
A 3H56 (heure française), l'astronaute Neil Armstrong qui participe à la mission spatiale Apollo 11 sort du module lunaire "Eagle" et pose pour la première fois le pied sur la lune. Il prononce alors une phrase qui restera gravée dans l'histoire: "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité." L'événement est retransmis dans le monde entier. Des millions de téléspectateurs écoutent ébahis les premières impressions d'Armstrong. Un quart d'heure plus tard, il sera rejoint par son camarade Edwin "Buzz" Aldrin. Pour les Etats-Unis, c'est une victoire décisive dans la course à l'espace engagée avec l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Histoire d'Apollo 11 - Aldrin - Histoire de l'Espace



1974
21 juillet
Eddy Merckx remporte le Tour pour la 5e fois
Déjà vainqueur en 1969, 1970, 1971 et 1972, Eddy Merckx termine une fois de plus en tête du classement général. Il réalise ainsi le même exploit que Jacques Anquetil : remporter cinq Tours de France. Après lui, Hinault, Indurain et Lance Armstrong atteindront ce record. Multipliant les victoires en cyclisme depuis 1965, Merckx est considéré comme l’un des plus grands coureurs de son temps.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Eddy Merckx - Anquetil - Lance Armstrong - Indurain - Histoire du Cyclisme



1985
21 juillet
Cinquième Tour de France pour Bernard Hinault
Le coureur français Bernard Hinault remporte à 31 ans son cinquième Tour de France. Après avoir parcouru 4127 kilomètres à une moyenne de 39km/heure, il se place premier au classement général à son arrivée sur les Champs-Elysées. Avec cette cinquième victoire, Bernard Hinault déjà vainqueur en 1978, 1979, 1981 et 1982 égale les records de Jacques Anquetil et d'Eddy Merckx.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Hinault - Histoire du Cyclisme



2007
21 juillet
sortie mondiale du dernier Harry Potter
Le plus grand phénomène d’édition des dix dernières années connaît son dernier épisode avec la sortie mondiale de "Harry Potter et les Reliques de la Mort". Le dernier tome du best-seller de Joanne Kathleen Rowling est disponible dès 0h01. Grain de sable dans les rouages de cette opération, des extraits ont été rendus publiques auparavant sur le web, suscitant la colère de l’auteur et de la maison d’édition. La version française sera présente dans les rayons le 26 octobre suivant.
Voir aussi : Sortie - Histoire des Romans


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 21, 2012 12:22 am
par saintluc
La guerre du Chaco qui se déroula entre 1932 et 1935 opposa la Bolivie et le Paraguay. En causant la mort du quart des combattants engagés, elle reste une des guerres les plus meurtrières de tous les temps. Comme pour la guerre d'Espagne qui suivra, et qui servit de banc d'essai de nouvelles armes et de nouvelles tactiques tout autant que de conflit idéologique entre les puissances du moment, la guerre du Chaco déborda le cadre d'un conflit purement local en mettant en cause des enjeux dépassant les seuls belligérants, en l'occurrence la géopolitique du pétrole. En effet, sur la base de rumeurs (qui se révélèrent totalement infondées) selon lesquelles on avait trouvé du pétrole dans cette région, les deux pays, extrêmement pauvres, s'en sont disputés le contrôle, la Bolivie étant soutenue par des compagnies pétrolières américaines (le cartel des sept sœurs) et le Paraguay par des compagnies pétrolières britanniques.
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Situation avant la guerre du Chaco.
Ce conflit, comme pour la plupart des guerres latino-américaines des XIXe siècle et XXe siècle, trouve ses origines profondes dans l'incertitude des frontières et des compétences des institutions coloniales espagnoles et l'absence d'occupation effective sur de vastes portions de territoires (problème juridique de l'« uti possidetis » (litt. « comme vous possédez ») qui peut-être « de jure » ou non (litt. « en droit ou de fait »)).

Le premier conflit qui opposa les états frontaliers ou périphériques du désert du Gran Chaco (sans que celui-ci n'en fût toutefois l'enjeu) fut la guerre de la Triple Alliance qui, de 1865 à 1870, opposa le Paraguay à une coalition formée par l'Uruguay, l'Argentine et le Brésil et qui tourna à la totale déconfiture du Paraguay, l'Argentine s'assurant de fait la mainmise sur le Chaco.

Profitant de cette défaite, la Bolivie considéra dès cette époque le Gran Chaco Boreal comme faisant partie de sa sphère d'influence, en appelant, vainement, à l'appui des vainqueurs du Paraguay. Les discussions entre les deux états démarrèrent en 1879 mais, bien que plusieurs protocoles d'accord soient intervenus (1913, 1915, 1916, 1917 & 1918), aucune implantation permanente bolivienne ou paraguayenne ne s'établit, vu l'âpreté du pays, les conditions climatiques infernales et l'absence de toute infrastructure.

Parallèlement, un autre contentieux entre Bolivie et Paraguay, ne fait qu'empirer les choses.

En 1884, la Bolivie a en effet perdu tout accès à l'océan Pacifique au profit du Chili, comme suite à la "Guerre du Nitrate" ou "guerre du Pacifique". En 1885 survient l'incident de Puerto Pacheco, sur le Haut-Paraguay, comme suite à la concession par la Bolivie de la construction d'un port. La Bolivie, qui a perdu sa côte sur l'océan Pacifique, doit renoncer à tout espoir de récupérer un accès maritime en 1904. Ses velléités en direction du fleuve Paraguay sont alors perçues à La Paz comme une nécessité pour s'ouvrir un accès à l'Atlantique et à Asuncion comme une nouvelle provocation.

Les escarmouches sont fréquentes mais les premiers affrontements notables ont lieu à partir de 1920. La Bolivie décide non seulement de tenter de s'implanter sur le haut Paraguay, mais de descendre le cours du río Pilcomayo jusqu'au confluent avec ce fleuve. Le Paraguay, qui s'était essentiellement intéressé aux abords du fleuve, avait obtenu de l'Argentine le renoncement à son profit, par arbitrage international du président américain Hayes, du triangle sud du Chaco dit Boréal, entre Paraguay et Pilcomayo (1878). Les gouvernements paraguayens concédèrent des superficies de millions d'hectares du Chaco boréal à des sociétés argentines (la plus grande étant concédée à Carlos Casado Hermanos), pour l'exploitation du "quebracho", un bois très dur et riche en tanin - l'Argentine en avait besoin pour son industrie du cuir et pour la réexportation. Le maté n'est pas cultivé dans cette région mais plutôt de l'autre côté du fleuve, la plus grande concession allant à la Industrial Paraguaya, consortium d'intérêts alors anglo-argentins.

Compte tenu de cet état de tension entre les deux pays, le Paraguay commença finalement à établir des colonies militaires dans le Chaco à partir de 1921 mais la guerre civile sanglante qui frappa le pays en 1922 mit un terme à cette tentative de colonisation. Profitant des difficultés internes de son voisin, la Bolivie prit le relais en installant à son tour une ligne de fortins dans la région. Ces infrastructures se résumaient de fait en une série de misérables huttes en adobe surmontées d'un toit de paille, entourées d'un fossé (inondé en période de pluie) et occupée par l'équivalent d'une compagnie.

Le pétrole, que les politiques des deux pays élèvent en argument pour mobiliser leur population, fait partie des mythes quant aux objectifs réels de la guerre. Il semble en effet que quelques aventuriers escrocs ayant obtenu des concessions de prospection, restées infructueuses, aient tenté de récupérer « au prix fort » leur mise de fonds en propageant ces rumeurs mensongères... une pratique trop fréquente à l'époque dans le domaine des prospections (métaux rares, pierres précieuses, etc.) qui a fourni la trame de nombreux romans d'aventures ou policiers.

L'incident considéré comme le casus belli décisif a lieu le 15 juin 1932 : c'est l'accrochage dit de la Lagune Pitiantuta (ou Chuquisaca), point d'eau où un fortin bolivien est détruit par les Paraguayens. Ce n'était pas cependant le premier du genre.

En effet, le 25 février 1927, une patrouille paraguayenne égarée, commandée par le lieutenant Rojas Silva est capturée en territoire bolivien et internée. Le Lt. Rojas Silva est abattu par une sentinelle bolivienne en tentant de s'évader et la fièvre belliciste monte d'un cran dans les deux pays.

Le 5 décembre 1928, 400 soldats paraguayens sous le commandement du Major - et futur Président - Rafael Franco capturent le fortin Vanguardia. L'incident porte la tension à un niveau très élevé, La Paz dépêchant sa toute nouvellement créée 5e division d'infanterie pour reprendre la position. Les relations diplomatiques sont rompues le 12 tandis que le 14, les Boliviens chassaient les maigres forces adverses du fort de Boqueron et de la position Mariscal Lopez. Il fallut la médiation d'une commission internationale composée de la Colombie, de Cuba, du Mexique, de l'Uruguay et des U.S.A pour obtenir le rétablissement du statu-quo tandis que le Paraguay, comme agresseur, était admonesté par la Société des Nations.

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Les territoires perdus par la Bolivie au fil des conflits qui l'opposèrent à ses voisins.
La découverte du Lac Pitiantuta (un des rares points d'eau de cette région de savanes arborescentes) et la dispute qui s'en suivit allait irrévocablement mettre le feu aux poudres. En juillet 1931, les soldats d'Asuncion établirent le fortin Carlos Antonio Lopez sur les bords du lac. Profitant de la guerre civile au Paraguay, une unité bolivienne sous le commandement du Major Moscos marche sur la position le 14 juin 1932 et l'occupe le lendemain. Asuncion fait donner son 2e Régiment d'Infanterie, équipé de mortiers de 81 mm, qui reprend le fort. L'engrenage fatal est engagé.

Le président bolivien Daniel Salamanca ordonne les représailles et fait marcher ses troupes contre les positions adverses : le fort de Corrales tombe le 27, celui de Toledo le 28 et celui de Boqueron le 31 après deux jours de combats.

Une commission internationale tente encore une fois de calmer le jeu mais devant l'intransigeance de La Paz, la guerre est devenue inévitable.

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Le Potez 25, avion de fabrication française qui servit dans la Fuerza Aerea Paraguaya
La position fortifiée de Boqueron avait été occupée par d'importantes forces andines sous les ordres du Colonel Marzala. Elle était constituée d'un dense réseau de tranchées et de bunkers en bois quebracho très résistants, des nids de mitrailleuses ayant été embusqués dans les taillis. Les 711 officiers et hommes de troupe de Marzala étaient lourdement équipés : 13 mitrailleuses lourdes, 27 légères (FM), 2 canons Schneider de 75 mm, un canon de montagne Krupp du même calibre et une paire de canon antiaériens de 20 mm Oerlikon/Semag.

Le 9 septembre, le 1er Corps d'Armée paraguayen (C.A. - constitué des 1re et 2e D.I.) quitte Isla Poi pour attaquer la position. Les jeunes recrues paraguayennes sont arrêtées net par le feu des mitrailleuses, les 2e, 3ème et 4e Régiments d'Infanterie (R.I.) subissant de lourdes pertes. Les Paraguayens décident alors d'assiéger la place.

Les colonnes boliviennes qui tentent de dégager et renforcer celle-ci sont à leur tour défaites, quelques unes parvenant cependant à amener renforts, vivre, eau et munitions en faibles quantités. Les tentatives paraguayennes pour réduire les nids de mitrailleuses adverses par un barrage d'artillerie échouent, non faute de moyens - 24 pièces d'artillerie dont deux Schneider de 105 mm et 11 mortiers - mais du fait des lacunes en matière d'observation et de communications téléphoniques. On en revient donc à un siège d'usure « moyenâgeux » ...

Affamés, privés d'eau et de munitions, les Boliviens finissent par capituler le 29 septembre. Les Paraguyens font 820 prisonniers (240 seulement étant encore valides) et s'emparent d'un important butin (dont cinq pièces d'artillerie) qu'ils s'emploient immédiatement à remettre à leur service. Toutes proportions gardées, Boqueron fut le Stalingrad des Boliviens dans ce conflit.

Dès le 8 octobre, le 1er C.A. paraguayen, reconstitué et renforcé par la toute fraîche 4e D.I., reprend l'offensive dans le secteur Arce-Yucra. Bien que l'État-major bolivien ait donné l'ordre de disputer âprement chaque pouce de terrain, le moral de ses troupes s'effondre rapidement. En effet, si dans un premier temps, la Bolivie, possédant une armée plus importante et mieux entraînée, arrive à s'imposer, ses soldats ne sont pas habitués à un climat chaud et humide en saison des pluies et à une sécheresse extrême le reste de l'année. Les Paraguayens ont également une meilleure connaissance du terrain et se montrent très déterminés malgré la vétusté de l'armement et les faiblesses de l'entraînement. C'est ainsi que le Fortin Yucra tombe le 12 octobre et celui de Arce quelques jours plus tard, les Paraguayens s'emparant d'un beau butin malgré les tentatives de destructions des dépôts par leurs adversaires. Remontant du Sud au Nord-Ouest, ils reprennent le contrôle de la région.

Les Boliviens montent une contre-attaque limitée le 5 novembre et arrivent à stabiliser le front, en reprenant notamment le Fortin Platanillos, les 700 Paraguayens parvenant cependant à se retirer.

L'espoir renaît chez les Boliviens dont le Gouvernement décide de rappeler le général allemand Hans Kundt, un vétéran de l' Ostfront lors de la Première Guerre mondiale et créateur de l'armée bolivienne « moderne ». Cet optimisme est cependant un peu illusoire car, s'il est un excellent organisateur et « administratif », les services de renseignements paraguayens savent aussi qu'il est par contre un piètre tacticien, adepte à tout crin de l'attaque frontale.

De plus, le Paraguay s'est donné un nouveau commandant en chef, le futur maréchal-président Estigarribia, qui se révèle excellent organisateur et meneur de troupes lui aussi dont les options tactiques et stratégiques, efficaces, seront cependant plus controversées.

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Un retranchement typique de la guerre du Chaco et notamment du siège de 'Boqueron
La première mesure militaire prise par le général Kundt, le nouveau généralissime bolivien, sera l'attaque du Fortin Fernandez bien que le 26 décembre, des reconnaissances aériennes aient signalé que les Paraguayens s'étaient fortement retranchés dans la place. La 4e D.I. (1er C.A.) bolivienne se porte à l'assaut sous la pluie battante ... et se fait étriller. Kundt porte alors son attention vers la place forte de Nanawa - un fortin occupé par la 5e D.I. paraguayenne dont la prise pourrait lui ouvrir la route du fleuve Paraguay. La position est mieux défendue encore que celle du Fortin Fernandez et nécessitera un vaste mouvement stratégique dont la bataille de Corrales sera la clef.

Les 1er et 2e C.A. boliviens se portent donc en avant dans un mouvement de tenailles. Malgré la supériorité numérique bolivienne (3 618 soldats à la 3e D.I. contre 600 défenseurs adverses) et la mauvaise qualité de l'armement paraguayen (de vieux Mausers espagnols et des mitrailleuses Maxim de la première guerre mondiale qui s'enrayent après quelques tirs), les soldats d'Asuncion résistent vaillamment avant de rompre l'encerclement par une charge à la baïonnette en sauvant tout leur équipement.

Le premier assaut bolivien contre la position de Nanawa - que quelques journalistes contemporains en quête de sensationnalisme appelleront le «Verdun» latino-américain - survient le 20 janvier 1933, les 6 000 assaillants étant repoussés une fois encore par une violente contre-attaque à la baïonnette. L'assaut est renouvelé le 24, le 41e R.I. arrivant à pratiquer une brèche avant d'être repoussé par la cavalerie paraguayenne chargeant à la machette.

Dans le même temps, la 3e D.I. bolivienne s'en prend vainement à la position de Toledo, malgré un appui aérien du Cuerpo de Aviación.

La situation militaire générale bolivienne s'embourbe - parfois littéralement en raison de la saison des pluies - au point que deux R.I. se mutinent et désertent leurs lignes. Dans les mois qui suivent, les succès boliviens restent totalement marginaux et bien en deçà des ambitieux objectifs du général Hans Kundt.

La bataille de Nanawa est relancée le 4 juillet. Une sape/mine destinée à détruire les nids de mitrailleuses paraguayens est activée à 09:05 ... laissant la position intacte ! L'assaut qui s'en suit, appuyé par l'artillerie, les chars et l'aviation, est décimé. L'artillerie bolivienne finit par tomber à court de munitions et à 12:00 les Paraguayens contre-attaquent, laissant 2 000 Boliviens tués derrière eux. C'est donc un total échec pour la stratégie offensive de Kundt.

À la fin de 1933, après une accalmie ayant suivi la meurtrière seconde bataille de Nanawa, les troupes boliviennes sont dispersées sur différents sites fortifiés, passablement abattues et à court d'équipement. José Félix Estigarribia, promu entretemps Brigadier général, reprend l'initiative début septembre et les Paraguayens progressent très rapidement, les positions boliviennes tombant l'une après l'autre. Du 24 octobre au 11 novembre, les communiqués paraguayens ne font état que de succès. Le général Kundt, obnubilé par une pure stratégie d'offensive à tout prix, ignore les résultats des reconnaissances aériennes et fait le « gros dos » en ordonnant stupidement à ses troupes de tenir à tout prix en attendant de reprendre l'initiative offensive. Les 4e et 9e D.I. sont encerclées et contraintes à la capitulation à Campo Via le 11 décembre. D'autre unités boliviennes se débandent et se réfugient en Argentine où elles sont internées. L'offensive paraguayenne tourne à la démonstration, à défaut de promenade militaire à cause des pertes dues entre autres à la malnutrition.

Un cessez-le-feu survient entre le 19 et le 30 décembre, permettant à chacun de panser ses plaies. L'armée bolivienne en profite pour se regrouper et se rafraîchir. À la fin de l'armistice, les Paraguayens repartent à l'assaut. Mais l'enthousiasme ne suffit plus. Les Boliviens parviennent à arrêter et encercler la 2e D.I. trop avancée et une partie de la 7e. Elles finissent par se rendre le 25 mai 1934, faute de ravitaillement (bataille de Cañada Strongest).

Les troupes boliviennes se sont repliées et regroupées mais les pertes sont énormes : des 77 000 hommes engagés depuis Boqueron, 14 000 sont morts, 6 000 se sont réfugiés en Argentine et 32 000 ont été blessés ou sont malades au point de ne plus pouvoir combattre.

Image
Tankette italienne L3 utilisée par la Bolivie pendant le conflit du Chaco
Le 14 août 1934, les Paraguayens, rééquipés en partie grâce au butin de guerre pris à leurs adversaires, repartent à l'assaut. La 6e D.I. se porte sur Yrendague mais ne peut empêcher la garnison bolivienne de se replier en bon ordre en emportant son équipement. Le général Estigarribia et le Président Ayala élaborent alors un plan destiné à prendre les restes de l'armée bolivienne en tenaille ... ce qui est chose faite le 15 novembre. L'hallali se poursuit jusqu'au mois de décembre, les troupes boliviennes capitulant les unes après les autres.

Le Paraguay a déjà conquis la majeure partie de la région lorsque le 27 novembre 1934, les généraux boliviens, exaspérés par les défaites successives, arrêtent leur président alors qu'il est à Villamontes. Salamanca, de même humeur, avait en effet pris la décision de purger l'armée de ses chefs incompétents et avait dès lors entrepris la « tournée des popotes » pour saquer les commandants locaux quand il se fait piéger par les putchistes à Villamontes. Ceux-ci le remplacent par le vice-président José Luis Tejada Sorzano.

Mais le pronunciamento n'empêche pas le désastre. Sur les berges du Pilcomayo, 2 000 hommes se font coincer, 1 200 tombant finalement aux mains des Paraguayens pour le prix .. de 46 pertes, morts et blessés confondus.

Le dernier carré bolivien est constitué pendant la première moitié de 1935 dans la place forte de Villa Montes où l'armée bolivienne se retranche en vue d'un suprême effort. C'est donc le choc des titans qui se prépare, toute l'armée paraguayenne se portant elle aussi en avant. Des canons de 120 mm de canonnières sont même démontés des arsenaux paraguayens, engagés sur place et installés sur des embases en béton. La bataille s'engage en février et dure jusqu'en avril, sans aucun résultat marquant pour l'un ou l'autre camp. Les adversaires s'essoufflent et frisent la banqueroute économique intérieure ...

Un cessez-le-feu est négocié le 12 juin 1935 mais le traité de paix ne sera paraphé en Argentine qu'en 1938 - il ne sera signé que soixante-quatorze ans plus tard (cfr infra). Le Paraguay obtient un peu moins que le territoire qu'il espérait mais il a clairement gagné la guerre, s'emparant également pour près de 10 000 000 dollars US (chiffre de l'époque) d'équipement militaire ennemi.

Mais la guerre se solda surtout par désastre humain pour les deux pays. En plus des 100 000 victimes de guerre (chiffre le plus « optimiste »), on estime qu'il y a eu tout autant de morts, voire plus, pendant et après la guerre à cause des maladies comme la malaria, sans oublier la disparition de groupes entiers de soldats, essentiellement Boliviens, perdus dans un terrain plat aride, sans repères ni infrastructures, couvert de broussailles épineuses et parsemés de marécages insalubres aux eaux viciées. Cette guerre précipita aussi les deux pays dans un gouffre économique alors qu'elle aurait pu être évitée sans trop de difficulté par les puissances voisines, Argentine et Brésil et sans l'ingérence intéressée de nation extra-régionales éloignées, comme la Grande-Bretagne et les États-Unis.
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E. Martínez Thedy (représentant de l'Uruguay), Luis A. Riart (Paraguay), Tomás M. Elío (Bolivie) et Carlos Saavedra Lamas (Argentin) lors des négociations de la Paz del Chaco
Les forces armées des deux belligérants partageaient un important armement commun, les forces boliviennes étant dans l'ensemble cependant mieux équipées puisque l' Ejercito boliviana alignait des chars légers et des tankettes. Parmi l'équipement commun figurait le fusil Mauser dans différents modèles et de diverses origines (allemande, belge, espagnole et fabrications locales.), armement standard du fantassin des deux camps. Figurent aussi la mitrailleuse lourde Vickers, le fusil mitrailleur danois Madsen et le mortier de 81 mm Brandt-Stockes

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Publié : dim. juil. 22, 2012 12:09 am
par saintluc
1209
22 juillet
Massacre de Béziers
L'armée des croisés chargée d'éradiquer les cathares à la demande du pape Innocent III s'empare de Béziers. Sous la direction du légat du pape Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric) et du chef Simon de Monfort, la ville est mise à sac et la population massacrée. Bien qu'en majorité catholique, Béziers ne voulait pas livrer les cathares qu'elle protégeait. Avant de donner l'assaut, les croisés demandent au légat comment reconnaître les hérétiques des vrais chrétiens. Celui-ci leur aurait répondu : "Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !". Pendant vingt ans, les combats feront rage dans la région. Les albigeois, dans un premier temps dépassés, organiseront une reconquête avant de se heurter à l’armée royale française. Bien que glorieuse pour les catholiques, la croisade des albigeois n’élimine pas complètement le catharisme. C’est une des raisons de la création de l’Inquisition quelques années plus tard.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de l' Inquisition - Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire des Cathares - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté



1443
22 juillet
Défaite du canton de Zurich dans la bataille de Saint-Jacques sur la Sihl
Les troupes de la Confédération helvétique des sept cantons infligent une cuisante défaite aux alliés zurichois et habsbourgeois, dans la bataille de Saint-Jacques sur la Sihl (dans les environs de Zurich). La ville fut durement assiégée, le maire de Zurich, Rudolf Stüssi, et le commandant des forces du Saint-Empire, Albrecht Freiherr von Bussnang, y trouvant la mort. Il s'agit d'un fait d'armes peu décisif de l'Ancienne guerre de Zurich (1440-1446), querelle de succession pour déterminer la mainmise de l'un et l'autre sur le territoire de Thurgovie.
Voir aussi : Habsbourg - Ancienne guerre de zurich - Thurgovie - Histoire des Guerres



1461
22 juillet
Disparition du roi de France Charles VII
Le 22 juillet 1461, Charles VII, alors roi de France, meurt à Mehun-sur-Yèvre. Fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, Charles VII est proclamé roi de France en 1422. Durant son règne, celui qu'on appellera « le Victorieux » mit fin à la guerre de Cent Ans, en 1453. Charles VII est aussi le roi qui réhabilita Jeanne d'Arc lors de son deuxième procès. Louis XI lui succédera.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Charles VI - Histoire de la Politique



1513
22 juillet
Christian II est élu roi de Danemark et de Norvège
Le 22 juillet 1513, Christian II est couronné roi de Danemark et de Norvège à Copenhague. Craint pour la barbarie avec laquelle il traite ses adversaires mais proche des préoccupations du peuple, il se marie en 1515 avec Isabelle d'Autriche, établissant ainsi des liens solides avec les Habsbourg. Roi de Suède à partir de 1520, il a dès le début de son règne, voulu faire de Copenhague le grand marché du nord, s'opposant ainsi à la ligue hanséatique, qui contrôlait le commerce danois.
Voir aussi : Roi - Suède - Danemark - Norvège - Christian II - Histoire de la Politique



1680
22 juillet
Décès de Richard Cameron.
Le Lion du Covenant", de son vrai nom Richard Cameron, est né en 1648 dans la ville de Falkland. C'est un pasteur presbytérien qui lutte contre la maison Stuart. Les personnes qui adhèrent à ses idées sont appelées les caméroniens.
Il débute sa carrière en devenant instituteur à la paroisse de Falkland en 1665.
Après de nombreux incidents religieux, il s'exile en Hollande où il devient pasteur à Rotterdam, dans l'Eglise Ecossaise.
Il reviendra en Ecosse en octobre 1679 où il finit sa vie.
Il trouve la mort le 22 juillet 1680, lors d'un combat avec un corps d'infanterie nommé "les dragons". A la suite de sa mort, ses bras et sa tête sont coupés et amenés à son père qui est emprisonné à Edimbourg.
Voir aussi : Histoire des Décès



1694
22 juillet
Bombardement de Dieppe
Durant la guerre de Neuf Ans, la flotte anglaise bombarde la ville de Dieppe, les 22 et 23 juillet 1694. Un incendie se déclare et détruit une grande partie de la ville. Elle est progressivement reconstruite selon les plans de Ventabren. Les Anglais se dirigent ensuite vers le port du Havre, qu'ils bombardent.
Voir aussi : Bombardement - Guerre de Neuf Ans - Histoire de Dieppe - Histoire des Guerres



1784
22 juillet
Naissance de Friedrich Wilhelm Bessel
Friedrich Wilhelm Bessel est né le 22 juillet 1784, à Minden, en Prusse. Elève de l'astronome et médecin Heinrich Olbers, il se consacre à l'astronomie et aux mathématiques à l'Université de Göttingen. Il se passionne pour les étoiles et les calculs de distance, et détermine la parallaxe. De 1813 jusqu'à sa mort en 1846, il dirige l'observatoire de Königsberg. Médaillé d'Or de la Royal Astronomical Society, Friedrich Wilhelm Bessel, avec 350 articles, souhaite diffuser largement la teneur de ses travaux.
Voir aussi : Astronome - Allemand - Histoire des Sciences et techniques



1795
22 juillet
Deuxième traité de Bâle (l'Espagne cesse le combat)
Le second traité de Bâle est signé le 22 juillet entre la France et la couronne espagnole. Il permet de mettre fin à la guerre de la Convention également appelée guerre du Roussillon. Si au début du conflit l'Espagne prend l'avantage, la France inverse la tendance et le ministre espagnol Godoy négocie le traité de paix avec son rival. Grâce à ce traité, la France rend à l'Espagne les terres occupées durant le conflit. L'Espagne, quant à elle, cède la République dominicaine.
Voir aussi : France - Espagne - Histoire des Traités



1808
22 juillet
Les Français chassés d'Espagne
Encerclés par 17 000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes napoléoniennes commandées par Dupont capitulent à Bailen en Andalousie. Pour la première fois, une junte insurrectionnelle s'est soulevée contre l'occupant français et les armées de l'empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte devra quitter Madrid précipitamment le 30 et se réfugiera derrière l'Ebre. La nouvelle de la déroute française en Espagne fait grand bruit dans toute l'Europe.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Capitulation - Joseph Bonaparte - Histoire de l'Empire



1822
22 juillet
Naissance de Gregor Mendel.
Johann Gregor Mendel, de son vrai nom Johann Mendel, est né le 20 juillet 1822. Après ses d'études, il s'établit en tant que moine et botaniste.
Il est reconnu pour être un des pères fondateurs de la génétique.
Au cours de sa carrière et de ses différents travaux, il établit trois lois, qui seront nommées par la suite "les lois de Mendel". Elles définissent la caractéristique principale des gènes qui est la transmission de génération en génération.
Après une carrière riche en découvertes, Gregor Mendel décède le 6 janvier 1884.
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes



1864
22 juillet
Bataille d'Atlanta
La bataille d'Atlanta voit les forces de l'Union, commandées par William T. Sherman, tenter de reprendre la ville de Géorgie aux Confédérés, dirigées par John B. Hood, durant la guerre de Sécession. Malgré la victoire des nordistes, il faut attendre le 2 septembre 1864 avant de les voir récupérer totalement Atlanta. Durant les combats, le major-général James B. McPherson perdit la vie, ce qui constitue la perte la plus importante, en matière de grade, de toute la guerre de Sécession.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire d'Atlanta - Histoire des Guerres



1880
22 juillet
Couronnement d'Abd al-Rahman Khan
Le 22 juillet 1880, Abd al-Rahman Khan, le petit-fils de l'émir Dost Mohammad, monte sur le trône d'Afghanistan. Durant son règne, il fit beaucoup pour améliorer la condition du pays, il fut ainsi à l'origine de la création de l'armée de métier, ainsi que de l'arrêt de conflits entre l'Inde et la Russie. Malade et affaibli, il meurt le 1er octobre 1901, et son fils Habibullah lui succède.
Voir aussi : Russie - Inde - Afghanistan - Histoire de la Politique



1894
22 juillet
Première course automobile en France
A 8 heures du matin, la première course automobile sur route entre Paris et Rouen s'élance. Organisée par Pierre Giffart, rédacteur en chef du "Petit journal", elle est réservée aux voitures sans chevaux. A 17H40, le comte Dion sur son tracteur à vapeur est le premier à atteindre Rouen devant les voitures à pétrole. Mais les qualités d'économie et de sécurité de son véhicule sont jugées insuffisantes par le jury du concours. Le comte ne remporte pas la course et le premier prix est partagé entre Peugeot et Panhard et Levassor.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Rouen - Course automobile - Histoire des Sports mécaniques



1899
22 juillet
Naissance d'Ernest Hemingway
Né à Oak Park le 22 juillet 1899, Ernest Hemingway est l'un des plus grands écrivains américains du XXe siècle. Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, il s'installe à Paris et commence à rédiger ses premières œuvres au milieu des années 1920, s'inscrivant dans le mouvement de la Génération perdue. Il est également journaliste et réalise des reportages sur la guerre civile espagnole et la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, il est au sommet de sa popularité et remporte le Prix Pulitzer en 1953 et le Prix Nobel de littérature l'année suivante. Il se suicide en 1961. Ses œuvres les plus célèbres sont L'Adieu aux armes (1932), Les Neiges du Kilimandjaro (1936), Pour qui sonne le glas (1940) et Le Vieil Homme et la Mer (1952).
Voir aussi : Naissance - écrivain - Journaliste - Histoire de l'Art



1916
22 juillet
Naissance de Marcel Cerdan
Marcel Cerdan naît à Sidi-Bel-Abbès (Algérie française). Il commence la boxe à l'âge de 8 ans. Dès ses 18 ans, il dispute son premier combat professionnel. Dans les années 40, il gagne de très nombreux matchs, ce qui lui vaut le surnom de « bombardier marocain ». Il entretient également une liaison avec la célèbre chanteuse Edith Piaf. Il décède dans un accident d'avion dans la nuit du 27 au 28 octobre 1949.
Voir aussi : Naissance - Marcel Cerdan - Histoire de la Boxe



1917
22 juillet
Le Siam s'engage dans la Première Guerre mondiale
Après plus de deux ans de neutralité, le roi Rama VI décide d'engager le Siam (appelé Thaïlande depuis 1939) dans la Première Guerre mondiale. Malgré de bonnes relations avec l'Allemagne, le dirigeant choisit de rejoindre le camp des alliés. Cette décision vise à accroître la stature internationale du pays qui envoie ainsi une petite force expéditionnaire en Occident (environ 1 280 volontaires), saisissant par ailleurs des navires allemands de la compagnie “North German Lloyd” .
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Histoire du Siam - Histoire des Guerres



1933
22 juillet
Premier vol autour du monde en solitaire
L'Aviateur américain Wiley Post boucle en 7 jours 18 heures et 49 minutes le premier tour du monde en solitaire. Le pilote automatique installé sur son appareil, un Loockheed Vega 5B surnommé le "Winnie Mae", ainsi que d'autres équipements novateurs pour l'époque, lui permirent d'effectuer ce tour de la planète en solo.
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Tour du monde - Histoire de l'Aéronautique



1934
22 juillet
John Dillenger est abattu par le FBI
Célèbre escroc et braqueur de banque, John Dillinger est né le 22 juin 1903 aux États-Unis. Il fut considéré comme l'ennemi public numéro un pendant la Grande Dépression. Véritable gangster, il aurait braqué presque vingt-cinq banques et quatre commissariats. Arrêté à deux reprises, il parvient chaque fois à s'évader. Le 22 juillet 1934, le FBI tente de l'appréhender à la sortie d'un cinéma. Dillinger sort une arme et est alors abattu de trois balles.
Voir aussi : Mort - Etat-Unis - Gangster - FBI - Histoire de la Politique



1946
22 juillet
Fondation de l'OMS
L'ONU, crée en juin 1945, fonde l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une institution spécifique à vocation médicale et humanitaire. L'OMS a pour mission d'améliorer le niveau de santé des nations. Ses bureaux sont installés à Genève.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'OMS - Histoire de la Médecine


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juil. 22, 2012 12:20 am
par saintluc
La bataille de Saint-Jacques sur la Sihl (Sankt Jakob an der Sihl en allemand) s'est déroulée le 22 juillet 1443 près de Zurich dans le cadre de l'Ancienne guerre de Zurich. Opposant les troupes confédérées aux Zurichois, elle se solda par la défaite de ces derniers. Elle eut lieu en dehors des portes de la ville de Zurich, au-delà de la Sihl près de l'actuelle église de Saint-Jacques, sur la place Stauffacher.

D'après les chroniqueurs zurichois, le maire de Zurich, Rudolf Stüssi succomba lors de la bataille alors qu'il défendait ardemment le pont traversant la Sihl. Stüssi couvrait la retraite de ses troupes lorsque qu'il fut tué par un confédéré en embuscade sur le pont. Ce témoignage qui glorifie les mérites de Stüssi est toutefois considéré comme de la propagande par les historiens. Albrecht Freiherr von Bussnang, le commandant des forces habsbourgeoises alliées avec Zurich, fut tué près de l'autel de la chapelle Saint-Jacques.

D'autres récits des chroniques zurichoises font état de l'acte héroïque d'Anna Ziegler, la femme du gardien qui descendit le pont-levis à l'entrée dite du Rennweg juste à temps pour empêcher les Confédérés de s'introduire dans la cité.

Cette défaite zurichoise ne fut pas décisive même si la ville fut assiégée. La guerre continua jusqu'en 1450.

Image
Le bourgmestre de Zurich, Rudolf Stüssi, défend le pont de Saint-Jacques près de Zurich contre les forces des Confédérés, le 22 juillet 1443. On aperçoit la chapelle de Saint-Jacques à droite. Illustration de la Eidgenössische Chronik par Werner Schodoler en 1514

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juil. 23, 2012 12:02 am
par saintluc
1339
23 juillet
Naissance de Louis Ier d'Anjou
Louis Ier d'Anjou, deuxième fils du roi de France Jean le Bon, naît le 23 juillet 1339. Comte, puis duc d'Anjou, il devient président du conseil de Régence à la mort de son frère Charles V, en 1380, et dirige de fait le gouvernement royal durant deux ans, jusqu'à ce que son neveu Charles VI, le nouveau roi de France, atteigne l'âge de 14 ans. De 1382 à 1384, date de sa mort, il sera également roi titulaire de Naples.
Voir aussi : Président du Conseil de régence - Histoire de la Politique



1431
23 juillet
Ouverture du concile de Bâle
Débute le dix-septième concile œcuménique de l'Eglise catholique à Bâle (Suisse). Convoquée par Martin V, qui meurt avant son ouverture, l'assemblée y siégea de 1431 à 1436 puis, sur la volonté de son successeur, Eugène IV, fut transférée à Ferrare (1437), à Florence (1439) et enfin à Rome (1441), où les débats s'achevèrent. Par l'adoption des Compacta (1436) y fut résolue la crise avec les Hussites de Bohême. Ce que refusa une branche dissidente, restée à Bâle, laquelle déposa Eugène IV et procéda à l'élection d'Amédée de Savoie sous le nom de Felix V.
Voir aussi : Guerres hussites - Eugène IV - Martin v - Concile de bâle - Concile de ferrare-florence - Histoire des Religions



1532
23 juillet
Signature de la Paix de Nuremberg
Le 23 juillet 1532 est marqué par la paix de Nuremberg, synonyme de victoire pour les protestants du Saint Empire. Ces derniers, coalisés sous la ligue de Smalkalde, obtiennent de Charles Quint, son accord de ne pas appliquer les décisions d'Augsbourg reprenant, ainsi, le droit de pratiquer leur culte. En contrepartie, les protestants devront apporter à l'empereur leur soutien à la guerre contre les Turcs.
Voir aussi : Charles Quint - Saint-Empire - Augsbourg - 1532 - Histoire de la Politique



1637
23 juillet
Charles Ier roi d'Angleterre impose à l'Ecosse le Livre de prière commune
Le Livre de prière commune est le livre de prière de la religion anglicane. Il fut écrit par Thomas Cranmer, archevêque de Cantorbéry, et publié en 1549. En 1637, le roi d'Angleterre Charles Ier cherche à imposer la religion anglicane en Ecosse et rend obligatoire l'utilisation de ce Book of Common Prayer. Des émeutes surviendront à Edimbourgh pour protester mais Charles Ier enverra immédiatement des troupes pour mettre fin à ce début de rébellion. Les réfractaires à la religion anglicane subiront là de lourdes pertes et une grande humiliation.
Voir aussi : Charles Ier d'Angleterre - Thomas Cranmer - Anglicanisme - Histoire de la Politique



1645
23 juillet
Alexis, Tsar de Russie
Alexis Ier fut tsar de Russie de 1645 à 1676. Durant ses premières années de règne, ayant à peine 16 ans, il laissa les rênes à son précepteur qui se révéla être un piètre représentant puisque c'est lui qui déclencha l'émeute du sel pour avoir doublé son prix. Il sera écarté du pouvoir suite à la suppression des taxes pour calmer les émeutes. Malgré cela, les émeutes seront récurrentes à cause de la pression fiscale imposée par le règne d'Alexis.
Voir aussi : Russie - Tsar - Taxes - Alexis - Histoire de la Politique



1645
23 juillet
Mort du tsar Michel III de Russie
Michel Fiodorovitch Romanov, alias Michel III de Russie, a été enfermé dans un couvent avec sa mère jusqu'à son couronnement en tant que Tsar en 1613. Son père, Fédor Romanov, est libéré par les Polonais en 1619 et réclame de régner à deux avec son fils qui n'y voit aucun inconvénient, puisqu'il s'intéresse surtout à l'horlogerie. Lorsque Michel III décède, le 23 juillet 1645, il laisse à son fils un pays en meilleure santé qu'au début de son règne.
Voir aussi : Tsar - Horlogerie - Romanov - Histoire de la Politique



1649
23 juillet
Naissance de Gianfrancesco Albani.
Gianfrancesco Albani est né le 23 juillet 1649. Il débutera son pontificat le 23 novembre 1700, sous le nom de Clément XI. Ce sera alors le 241 ème Pape.
Il succéda à Innocent XII.
Sa principale tâche sera de faire face à la guerre de Succession en Espagne.
Il est issu d'une famille Albanaise qui s'est réfugiée en Italie, sous le nom de famille Albani.
Il décède le 23 mars 1721.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté



1692
23 juillet
Décès de Gilles Ménage
Gilles Ménage meurt le 23 juillet 1692 à Paris. Il se consacre à la grammaire française et est reconnu comme étant l'auteur du premier dictionnaire étymologique du français, avec "Origines de la langue française" (paru entre 1650 et 1670). Il inspire à Molière le personnage de Vadius dans "Les Femmes savantes" (1672).
Voir aussi : Décès - Histoire de Paris - Histoire de l'Art



1843
23 juillet
Coup de force du général Narváez en Espagne.
Le général Narvaez, partisan de l'arrivée d'Isabelle II au pouvoir, est en constante rivalité avec Espartero qui dirige le gouvernement entre 1837 et 1839 et qui l'oblige à s'exiler en France. En 1843, il décide de revenir en Espagne et fait tomber le gouvernement d'Espartero le 23 juillet en gagnant la bataille de Torrejon de Ardoz. l'année suivante, à la majorité d'Isabelle, il devient président du gouvernement espagnol jusqu'à l'année 1851.
Voir aussi : Espagne - Isabelle ii - Histoire de la Politique



1875
23 juillet
Création du premier office de tourisme français
Le "Comité des Promenades" naît à Gérardmer, dans les Vosges et constitue le premier office de tourisme de France. Depuis des années, la ville accueille une foule de visiteurs estivaux. Hôtels et loisirs se sont développés à vive allure, conduisant à la création de l’office. Cette dernière avait pour but d’augmenter encore le flux de touristes et d’organiser au mieux leur séjour. Des sentiers seront donc tracés au cœur de la nature et autour des lacs vosgiens.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Vosges - Histoire des Loisirs



1885
23 juillet
Décès d'Ulysses S. Grant
Ulysses S. Grant meurt le 23 juillet 1885. Né le 27 avril 1822, ce général dirigea les armées de l'Union durant la Guerre de Sécession, avant de devenir président des Etats-Unis pour deux mandats consécutifs, de 1869 à 1877. Président intègre, il dirigea cependant un gouvernement gangréné par la corruption. Il est à l'origine de la loi sur le droit de vote pour toutes les races, sans distinction, en 1870.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Président des Etats-Unis - Général - Corruption - Droit de vote. - Histoire des Décès



1892
23 juillet
Naissance de Hailé Sélassié Ier
Né le 23 juillet 1892, Ras Tafari Mekkonen devient Hailé Sélassié Ier, empereur d'Ethiopie, en 1930. Il poursuit la politique moderniste impulsée par Ménélik Ier. Il fonde l'Organisation de l'union africaine même si la seconde guerre italo-éthiopienne l'oblige à l'exil, en Angleterre. Il revient en 1944, et règne jusqu'en 1973, lorsque la crise économique débouche sur une révolution, en 1974. Il est déchu et meurt l'année suivante. Ce chrétien orthodoxe éthiopien reste, pour le mouvement rastafari, un messie.
Voir aussi : Ethiopie - Orthodoxe - Histoire de la Politique



1904
23 juillet
Apparition du cône glacé
Lors de la foire-exposition de Saint Louis (Missouri), l'américain Charles E. Menches présente sa nouvelle invention, le "cornucopia". C'est un biscuit en forme de cône fourré de deux cuillerées de crème glacée.
Voir aussi : Glace - Histoire de l'Alimentation



1945
23 juillet
Ouverture du procès Pétain
Inculpé de crime de haute trahison pour avoir collaboré avec l'Allemagne de 1940 à 1945, le maréchal Philippe Pétain comparaît devant la Haute Cour de justice de Paris. Il se contente de donner lecture d'une déclaration liminaire et refusera de prendre la parole durant toute la durée de son procès. La confusion des débats ne permet pas de lever le voile sur les vraies responsabilités du maréchal et des institutions de la IIIème République pendant la collaboration. Pétain sera condamné à mort le 15 août, radié de l'Académie française et démuni de tous ses biens. Le général De Gaulle lui accordera la grâce présidentielle en commuant sa peine en détention à perpétuité. Incarcéré sur l'île d'Yeu, il y mourra six ans plus tard.
Voir aussi : Procès - Pétain - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1952
23 juillet
Renversement de la monarchie égyptienne
Dans la nuit, l'organisation clandestine "les officiers libres" s'empare du pouvoir et renverse le roi Farouk. La République est proclamée et le général Mohamed Neguib est porté à la tête du pouvoir. L'Égypte vit une crise importante depuis la fin de la première guerre israélo-arabe (1948-1949) : le roi est tenu pour responsable de la défaite face à Israël et sa soumission aux Britanniques, installés sur le canal de Suez, choque les différents courants politiques du pays. Le mouvement progressiste qui l'évince est fondé par le jeune colonel Gamal Abdel Nasser qui deviendra bientôt Premier ministre adjoint. Le roi Farouk abdiquera le 26 juillet et s'exilera à Monaco. Le général Mohamed Néguib sera alors choisi comme président de la République.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Coup d'Etat - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Neguib - Histoire des Coups d'Etat



1986
23 juillet
Le prince Andrew épouse Sarah Ferguson
Le prince d'York, Andrew (26 ans), troisième enfant de la reine Elizabeth II, épouse Sarah Ferguson (27 ans) à l'Abbaye de Westminster. Sarah n'est pas une inconnue de la famille royale puisque son père n'est autre que l’entraîneur de polo du prince Charles. La Grande-Bretagne conquise par la spontanéité et la bonne humeur de la nouvelle duchesse d'York se réjouit de cette union. Le couple princier aura deux enfants. Il se séparera en 1992.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Mariage



1995
23 juillet
Indurain, Indurain, Indurain
Le cycliste espagnol de 31 ans, Miguel Indurain Larraya, entre dans la légende de la "petite reine" en devenant le premier coureur à remporter cinq Tours de France consécutifs. Il fait une arrivée triomphale sur les Champs-Elysées à Paris. Anquetil, Merckx et Hinault ont également remporté cinq victoires mais aucun n'avait gagné l'épreuve cinq années de suite. Lance Armstrong égalera ce record en 2003 avant de le porter à sept victoires consécutives.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Indurain - Histoire du Cyclisme



1999
23 juillet
Décès de Hassan II
Le roi marocain décède après près de quarante ans de règne. Son fils, Sidi Mohammed, lui succède et porte à son tour le flambeau de la dynastie alaouite. Sous le nom de Mohammed VI, il travaillera sur l’établissement d’un gouvernement démocratique, qui débutera avec le limogeage de Driss Basri (ministre de l'Intérieur). Des élections législatives auront lieu en 2002 pour élire les nouveaux représentants de la Chambre du parlement. L’USFP remportera une fois de plus la majorité des sièges. Mohammed VI tournera également sa politique vers le social et la modernité afin de mettre fin aux inégalités de son pays.
Voir aussi : Hassan II - USFP - Histoire des Décès



2005
23 juillet
Serie d'attentats meutriers à Charm el-Cheikh
Deux semaines après l’attaque des transports Londoniens, un groupe terroriste se réclamant d’Al-Qaïda fait sauter trois bombes à Charm el-Cheikh. Déclenchée vers une heure du matin, l’attaque de la station balnéaire tue 88 personnes. Après les attentats du Louxor en 1997 et ceux de Taba en 2004, le tourisme égyptien, une des principales ressources du pays, est à nouveau mis à mal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Histoire d'Al-Qaïda - Histoire de Louxor - Histoire du Terrorisme


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juil. 23, 2012 12:14 am
par saintluc
Gilles Ménage, né à Angers le 15 août 1613 et mort à Paris le 23 juillet 1692, est un grammairien, historien et écrivain français.
Fils d'un avocat d'Angers, petit-fils de Pierre Ayraut, il fit des études de droit pour devenir également avocat. La maladie le força à abandonner la carrière du barreau pour celle de l'Église. Il devint prieur commendataire de Montdidier (Somme) puis entra dans l'entourage du coadjuteur de Paris, Mgr de Gondi, futur cardinal de Retz.

En 1648, il se querella avec Gondi et le quitta pour le cloître de Notre-Dame de Paris. Il y tint salon en compagnie de Jean Chapelain et de Paul Pellisson. Les séances ayant lieu le mercredi, Ménage les appela les « Mercuriales ». Fin grammairien, grand polémiste, il polémiqua :

en 1644 avec Pierre de Montmaur ;
en 1650 avec Vaugelas, notamment dans ses Observations sur la langue française.
Son traité des Origines de la langue française peut être considéré comme le premier grand dictionnaire étymologique du français.

Molière a fait de lui le personnage de Vadius dans Les Femmes savantes (1672).

En 1693, ses pensées et bons mots ont été recueillis sous la direction d'Antoine Galland avec l'aide de ses amis et publiés dans un ouvrage sous le titre de « Menagiana », premier ouvrage du genre, réédité à de nombreuses reprises au XVIIIe siècle.

La Monnoie chargé de corriger les épreuves de Ménage, en éclaircissant certains articles, céda à la tentation d'y intercaler une partie des ana (remarques curieuses) dispersées dans son portefeuille. Des esprits scrupuleux trouvèrent mauvais qu'il eût levé le voile sur certaines personnalités, et qu'il eût mêlé à ses citations des traits un peu libres. Le livre fut arrêté et soumis à censeurs, avec lesquels il fallut composer. La Monnoie eut assez bon marché d'eux, servi qu'il fut par le crédit du cardinal de Rohan. Citons :

Rien n'est si doux que la diversité ; le changement de fers tient lieu de liberté. Extrait du Madrigal.
Afin de répondre au Menagiana, Bernier produisit un Anti-Menagiana (1693)
Image


Origines de la langue française, Paris, 1650 ; Nouvelle édition deux ans après sa mort, sous le nom de Dictionnaire étymologique de la langue françoise en 1694, avec les Origines Françoises de M. de Caseneuve, un Discours de la Science des Etymologies par le P. Besnier Jésuite, & une Liste des noms de Saints, qui paroissent éloignés de leur origine, & qui s'expriment diversement selon la diversité des lieux, par M. l'Abbé Chastelain, Paris, 1694. fol.; (1694 en ligne, reproduit en 1750 en ligne);
2. Miscellanea, Paris. 1652. Recueil de diverses pièces Grecques, Latines & Françoises, composées à différentes époques.
Gargilii Macronis Parasito-Sophista Metamorphous, & Vita Gargilii Mamurrae Parasito Pœdagogi, Pièces autour du personnage de Pierre de Montmaur, Professeur en Langue Grecque, qui avaient fait l'objet de nombreuses satires auparavant. Insérées dans ses Mélanges.
Vita M. Gargilii Mamurrae Parasito-Paedagogi, Scriptore Marco Licinio (Ménage), parut à Paris en 1643. pp. 34.
Gargilii Macronis Parasito-Sophistae Metamorphosis, ad Joannem-Ludovicum Balzacium, a été imprimé à Paris. pp. 12. (sans indication d'année).
La Requête des Dictionnaires. Longtemps cachée parmi ses papiers, imprimée à son insu par l’Abbé Montreuil.
3. Osservazioni sopra l’Aminta del Tasso. 1653.
4. Diogenes Laertius, Gr. & Lat. cum Commentario, Londini, fol. 1663, Paris; augmentée considérablement, Amsterdam en 1692. en deux tomes. En ligne Google
5. Poemata; Déjà incluses dans Miscellanea, Paris. 1652 ; 2e edition augmentée, Paris. 1656; 3e Edit. 1658. 4e Edit. Elzevir, 1663. Edit. Paris. 1658, 6e Edit. Paris. 1673. Edit. Paris. 1680, 8e Edit. Amsterd. 1687.
6. Recueil des Eloges faits pour M. le Cardinal Mazarin, Paris, fol. 1666.
7. Origini della Lingua Italiana, Parigi, 1669, 2e Edit. 1685, in Geneva, fol.
8. Juris Civitis Amœnitates, Paris. 1664, 2e Edit, Parisi, 1667; 3e Edition, Francofurti & Lipsiae, 1680.
9. Les Poësies de Malherbe, avec des Notes, Paris, 1666, in-8°. Seconde édition retouchée, Paris, 1689. Troisième édition, Paris, 1722, 3 Tomes : Tome 1 : Google :& Archives texte accessible ; Tome 2 & Archives texte accessible ; Tome 3 & Archives texte accessible.
10. Annotazioni sopra le Rime di Monsignor délla Casa, In Parigi, 1667.
11. Vita Matthaei Menagii, primi Canonici Theologi Andegavensis, Paris, 1674, in-8°. Item, Paris. 1692.
12. Vita Petri Aerodii, Quaestoris Regii Andegavensis, & Guillelmi Menagii, Advocati Regis Andegavensis, Paris. 1675. (Biographie de son aïeul Pierre Ayrault, Lieutenant Criminel d’Angers).
13. Les Observations de M. Ménage sur la Langue Françoise, Paris. Le premier en 1675 & le second en 1676.
14. Mescolanze, In Parigi, 1678. Item, Rotterdam, 1692. Cette seconde édition est augmentée.
15. Histoire de Sablé, contenant les Seigneurs de la Ville de Sablé, jusqu’à Louis I, Duc d’Anjou & Roi de Sicile ; première Partie, qui comprend les Généalogies de Sablé et de Craon, avec des remarques et des preuves, Paris, 1686, in fol. Histoire de Sablé (1683);
16. Historia Mulierum Philosopharum, Lugduni, 1690.
17. Antibaillet, 1690. 2. vol. (Critique de M. Baillet, qui avait parlé de lui de façon désobligeante dans le Journal des Savants). Ces remarques ont paru enfin dans l’édition de l’Antibaillet, faite en Hollande en 1727. à la fuite des Jugemens des Savans de Baillet, en 17. vol. Elles ont été réimprimées. à Paris en 1730. 18. Discours sur l’Heautontimorumenos de Térence, Paris, 1640. Item, dans les Miscellanea de M. Ménage, 1652 ; Item, avec des corrections et des augmentations. Utrecht, 1690. Item, Amsterdam, 1715, avec la Pratique du Théâtre de l'Abbé d'Aubignac.
19. Menagiana, ne parut qu’après la mort de Ménage, d’abord en un volume, ensuite en deux ; M. de la Monnoye en a donné une édition bien augmentée, à Paris, 1715. 4 tomes. Tome 1; Tome 2; Tome 3; Tome 4 .

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Publié : lun. juil. 23, 2012 11:46 pm
par saintluc
1345
24 juillet
Assassinat de Jacob van Artevelde
Jacob van Artevelde était un bourgeois gantois, ayant fait fortune dans l'industrie drapière, qui prit la tête de la révolte dans le comté de Flandre en 1338, et qui assuma le gouvernement du comté jusqu'à son assassinat lors d'une émeute à Gand le 24 juillet 1345. Parmi ses opposants, beaucoup lui reprochait son commandement semi-dictatorial et sa volonté d'offrir la Flandre au futur roi d'Angleterre. Après sa mort, la Flandre se rallia finalement à la France.
Voir aussi : Royaume de France - Royaume d'Angleterre - Comté de Flandre - Insurrection des Gantois - Jacob van Artevelde - Histoire de la Politique



1440
24 juillet
Signature du traité de Cusset, qui met un terme à la "Praguerie
Est signé le traité de Cusset (Auvergne), mettant fin à la « Praguerie », qui vit les grands vassaux de France se soulever contre Charles VII et Arthur de Richemont (depuis février 1440). En vue de pacifier le royaume, le roi « pensionne » les seigneurs insurgés et gratifie la loyauté de ses fidèles. Son fils, Louis XI, le dauphin, qui fut convaincu de prendre part à la révolte contre son père, en lui faisant miroiter sa mise sous tutelle, est nommé au gouvernement du Dauphiné, en guise d'exil doré.
Voir aussi : Charles VII - Louis XI - Arthur III de richemont - Auvergne - Dauphiné - Histoire des Traités



1534
24 juillet
Jacque Cartier prend possession du Canada
Partie le 20 avril de Saint-Malo en direction des côtes du Labrador, l'expédition de Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé. Le navigateur français prend possession de la nouvelle terre devant une assemblée d’Indiens en y plantant une immense croix, au nom du roi de France, François Ier. Toutefois, les premiers colons ne s'installeront dans la baie qu'un siècle plus tard. Jacques Cartier entreprendra ensuite d’autres voyages, où il découvrira le village d’Hochelaga, non loin duquel sera érigée, plus tard, la ville de Montréal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Conquête - Jacques Cartier - Histoire du Labrador - Histoire des Explorations



1712
24 juillet
Trève franco-hollandaise
Les troupes françaises commandées par le maréchal-duc de Villars, remportent la bataille de Denain (Nord) face aux Austro-Hollandais du Prince Eugène. Cette victoire est une étape décisive dans le règlement de la guerre de Succession d'Espagne où le petit-fils de Louis XIV, Philippe V et l'empereur Charles VI se disputent le trône.
Voir aussi : Bataille - Prince Eugène - Histoire des Guerres



1749
24 juillet
Diderot est emprisonné à Vincennes
Pour avoir publié "Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient", Diderot est emprisonné à Vincennes. Il y exposait que la connaissance et la perception des choses émanent d’une sensibilité propre à chacun. Aussi, les aveugles ont-ils une conception autre du monde qui les entoure. Dans cet ouvrage, l’auteur montrait alors clairement une vision matérialiste et athée, qui ne pouvait que le conduire en prison. Cette expérience à Vincennes sera très marquante pour Diderot, qui prendra soin de ne pas toujours publier la totalité de ses ouvrages.
Voir aussi : Diderot - Matérialisme - Vincennes - Histoire de la Philosophie



1775
24 juillet
Naissance d'Eugène-François Vidocq
Né le 24 juillet 1775, Eugène-François Vidocq est un aventurier et détective. Condamné à 8 ans de travaux forcés pour "faux en écritures publiques" en 1796, il s'évade du bagne de Brest puis de Toulon. En 1811, il prend la tête de la brigade de sûreté et multiplie les succès grâce à ses qualités de physionomiste et de transformiste. Il invente ensuite le papier infalsifiable puis fonde en 1833 la première agence de détectives privés. Il meurt du choléra en 1857.
Voir aussi : Aventurier - Histoire de la Politique



1783
24 juillet
Naissance de Simon Bolivar, général et homme politique sud-américain
Né le 24 juillet 1783, Simon Bolivar fut un anti-impérialiste, symbole de la lutte pour l'indépendance des colonies espagnoles en Amérique du Sud. En tant que général, il participa à l'indépendance de la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Panama, le Venezuela et la Pérou. En tant qu'homme politique, il fut président de Bolivie, du Venezuela et de la Grande-Colombie, et dictateur du Pérou. Surnommé le "Libertador", il mourut en 1830 et devint une icône en Amérique du Sud.
Voir aussi : Président - Pérou - Général - Bolivie - Amérique du Sud - Histoire de la Politique



1911
24 juillet
Découverte du Machu Picchu
Grâce à l'aide des jeunes Indiens, Enrique Porres et Alegria, l'explorateur américain Hiram Bingham (36 ans) fait la découverte d'une cité inca perdue dans les hauteurs du Pérou. Construite autour de deux pics, le Machu Picchu (Vieux Pic) à 3 140 mètres et le Huayana Picchu (Jeune Pic) à 2 700 m, la ville est perchée à 2400 mètres d'altitude. Bingham y découvre plus de 260 constructions très élaborées, recouvertes par la végétation, oubliées depuis trois siècles. Machu Picchu était certainement une cité de villégiature pour la classe dirigeante Inca établie à Cuzco. Le site a été construit au XIVème siècle puis abandonné à l'arrivée des conquérants espagnols au milieu du XVIème siècle.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie



1922
24 juillet
L'Acte de Londres confirme la tutelle française sur le Liban
Suite au Traité de Sèvres qui a démantelé l’Empire Ottoman, le Liban espère acquérir son indépendance. Toutefois, le mandat français établi par ce même traité est confirmé par l’Acte de Londres. Après s’être mobilisé pour que la France établisse les frontières d’un Grand Liban, les Libanais, et notamment les Maronites, militeront pour une indépendance qu’ils n’obtiendront véritablement qu’en 1946. Toutefois, le Liban est immédiatement doté d'un conseil représentatif puis d'une constitution en 1926.
Voir aussi : Traité de Sèvres - Histoire de la Colonisation



1931
24 juillet
Naissance d'Eric Tabarly
Né le 24 juillet 1931, Éric Tabarly est un navigateur français, décédé lors d'une excursion en mer le 13 juin 1998. Officier de marine de métier, commandeur de la Légion d'honneur, il était passionné de courses au large. Vainqueur de plusieurs courses, il a formé plusieurs équipages océaniques. Il a aussi écrit plusieurs recueils. Pierre Bachelet lui a dédié sa chanson le Voilier noir.
Voir aussi : France - Naissance - Navigateur - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1932
24 juillet
Décès d'Alberto Santos-Dumont
Alberto Santos-Dumont est né le 20 juillet 1873 au Brésil. Pionner de l'aviation, il passe la plus grande partie de sa vie dans l'Hexagone. Il est l'inventeur du premier dirigeable pratique. Il a déposé deux autres brevets : le ballon et l'aéroplane. Il est aussi détenteur du premier record du monde de l'aviation, lorsqu'il vole sur son aéronef. Atteint de sclérose en plaques, il est décédé le 23 juillet 1932.
Voir aussi : Décès - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1938
24 juillet
La face nord de l’Eiger
Les alpinistes allemands Anderl Heckmair et Ludwig Vörg, ainsi que les Autrichiens Heinrich Harrer et Fritz Kasparek, gravissent la face nord de l’Eiger. Situé dans les Alpes suisses, ce sommet culmine à 3 970 mètres et présente un versant nord particulièrement dangereux. Il est considéré comme l’une des plus grandes difficultés des Alpes, au même titre que le mont Cervin. Situé également en Suisse, cet autre « problème » fut réglé plus tôt par les frères allemands Schmid, en 1931.
Voir aussi : Ascension - Alpes - Cervin - Histoire de l'Alpinisme



1943
24 juillet
Arrestation de Mussolini
Le Grand Conseil fasciste contraint Mussolini à démissionner et charge le maréchal Badoglio de constituer un nouveau gouvernement. La situation militaire des armées du "Duce" est catastrophique depuis le débarquement allié en Sicile : Rome est pilonnée régulièrement et la colère gronde dans tout le pays. Mussolini qui ne cesse de prôner un rapprochement plus étroit avec Hitler est arrêté le lendemain et transféré sur l'île de Ponza. L'Italie signera l'armistice avec les forces alliées le 3 septembre 1943.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Arrestation - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1967
24 juillet
"Vive le Québec libre"
En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France!". Les 500 000 Montréalais massés devant le chef de l'État français sont en liesse. Pour la grande majorité de Québécois francophone, la déclaration du général De Gaulle résonne comme un encouragement aux revendications indépendantistes. Mais le gouvernement d'Ottawa, la capitale fédérale du Canada, est profondément choqué et regrette "certaines déclarations faites par le président." De Gaulle devra écourter son voyage.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Québec - Discours - Histoire de la Cinquième République



1974
24 juillet
Caramanlis, de retour en Grèce
Constantin Caramanlis rejoint la Grèce, appelé par Gizikis pour prendre la direction d’un nouveau gouvernement. En effet, celui des colonels, qui avait soutenu un coup d’état contre Makarios, président de Chypre, s’était heurté à l’invasion immédiate de l’île par les Turcs. Cet événement fut à l’origine de leur chute. Dès son retour en tant que Premier ministre, Caramanlis réinstaure un régime démocratique et met en place son parti, la Nouvelle Démocratie. Il fera approuver une nouvelle Constitution républicaine avant d’être porté à la présidence en 1980. Finalement, Caramanlis démissionnera en mars 1985, laissant sa place à Sarzetakis, avant de la réintégrer en 1990.
Voir aussi : Président - Constitution - Histoire de la Grèce indépendante - République - Caramanlis - Histoire de l'Etat



2005
24 juillet
Armstrong domine le Tour une dernière fois
Lance Armstrong achève sa carrière sur une septième victoire consécutive au Tour de France. Il assoit ainsi son record du nombre de victoires dans cette compétition. Tout comme son prédécesseur Miguel Indurain, celle-ci était son seul véritable objectif sportif. Ce palmarès est d’autant plus impressionnant que le sportif avait subi un cancer des testicules en 1996. Mais il est également terni par des suspicions de dopage qui persistent après son départ.
Voir aussi : Record - Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Histoire du Cyclisme



2007
24 juillet
Libération des infirmières Bulgares
Après huit ans d’emprisonnement en Libye, les infirmières bulgares sont libérées, notamment grâce à l’intervention du Président de la République Française Nicolas Sarkozy et de son épouse Cécilia. Les cinq infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne étaient accusées d’avoir comploté contre l’Etat libyen en ayant volontairement inoculé le virus du sida à près de 400 enfants. On les accuse également d’adultère, de consommation d’alcool ou encore de luxure. Depuis plusieurs mois, de nombreuses organisations demandaient la libération de prisonniers qu’elles considéraient comme des otages politiques. Le dénouement est permis par la médiation de l’Europe et de la France. En toile de fond, d’autres enjeux traversent cette diplomatie : d’une part, la volonté de solidarité envers un nouveau membre de l’UE et d’autre part, celle de se rapprocher de la Libye en vue des négociations sur le Darfour. En France, des voix s’élèveront toutefois pour connaître le rôle joué par la femme du Président et exprimer des doutes sur l’absence véritable de contrepartie à cette libération. Le principe même d’un rapprochement avec l’Etat libyen, concrétisé à l’automne suivant avec le visite officielle de Kadhafi en France, est l’objet de contestations.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de la Diplomatie


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juil. 23, 2012 11:58 pm
par saintluc
À partir du 15 février 1942, de nombreux renforts italiens rejoignent la Russie pour soutenir l'avancée allemande. En 5 mois, 160 000 soldats sont envoyés sur le front. Le 9 juillet, le CSIR, confié au général Italo Gariboldi (qui remplace le général Giovanni Messe), se transforme en ARMIR (ARMata Italiana in Russia) et compte 200 000 hommes. L'armée italienne participe à la bataille de Stalingrad qui se révèle décisive pour le destin de la campagne de Russie et plus globalement pour le sort de la guerre : entre le 3 janvier et le 2 février 1943, les forces de l’Axe sont battues et repoussées. Les armées italiennes rentrent en Italie entre avril et mai 1943 avec des pertes estimées à 60 000 hommes.

Les restrictions alimentaires touchent l’Italie : la ration ordinaire de pain est fixée à 150 grammes par jour (250 pour les travailleurs) et la ration semestrielle de pommes de terre établie à quinze kilos par personne. La production agricole italienne s’effondre et la ration en calories des Italiens atteint 50 % de celle des Allemands.

Le 29 avril 1942, Mussolini rencontre Hitler à Salzbourg : pendant cette réunion, les deux chefs de gouvernement se mettent d'accord pour lancer une grande offensive en Afrique septentrionale. Entre le 26 mai et le 21 juin, les troupes de l’Axe réalisent une avancée victorieuse en Libye (bataille de Gazala), qui provoque la chute de Tobrouk (20 juin), assiégée depuis plus d’un an. Le 29 juin, Mussolini part pour la Libye où il reste jusqu'au 20 juillet. Entre le 1er et le 29 juillet, a lieu la première bataille d'El Alamein : les troupes italo-allemandes tentent d'enfoncer les lignes britanniques. Entre le 31 août et le 5 septembre, la dernière tentative de percée par les armées de l’Axe, au cours de la bataille d'Alam el Halfa, est un échec. Pendant la seconde bataille d'El Alamein, (entre le 23 octobre et le 3 novembre), les troupes britanniques du général Bernard Montgomery (qui a remplacé en août le général Claude Auchinleck) battent leurs adversaires, les obligeant à un repli désastreux.

L'avancée britannique se révèle impossible à contenir : le 8 novembre, l'Afrique française, administrée jusqu’alors par le régime de Vichy et théoriquement neutre, est conquise par les troupes américano-britanniques (opération Torch). La Libye est rapidement perdue (le 23 janvier 1943, Tripoli tombe), et entre le 19 et le 25 février 1943 les forces italo-allemandes sont de nouveau battues à la Kasserine en Tunisie, que Rommel a fait occuper en janvier. Le 7 mai, les dernières troupes de l’Axe abandonnent l’Afrique.

En novembre et en décembre 1942, Mussolini, abattu et dépressif, se laisse remplacer par Ciano à deux réunions avec Hitler. Le 2 décembre, après 18 mois de silence, il revient parler au peuple italien depuis le Palais de Venise.

Le 7 avril 1943, il rencontre Hitler à Salzbourg et propose sans succès de négocier un armistice avec les Soviétiques afin de concentrer les forces armées sur les autres fronts de la guerre.

Le 9 juillet les Américano-Britanniques débarquent en Sicile, conquérant l’île entière le 17 août.

Le 16 juillet, un groupe de dirigeants mené par Dino Grandi demande la réunion du Grand Conseil du fascisme qui n’avait plus été convoqué depuis 1939. Le 19 juillet, Rome est bombardée alors que Mussolini se trouve à Feltre avec Hitler. Les bombardements occasionnent de 2 800 à 3 000 victimes et 10 000 blessés.

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Le 19 juillet 1943, le Duce tient sa dernière réunion avec Hitler à Feltre comme chef du gouvernement italien, il s'efforce d'empêcher l'Italie de signer une paix séparée.

Le 24 juillet, dans un climat politique pesant, une session du Grand Conseil du fascisme se tient en présence du Duce. Elle se conclut, aux premières heures du jour suivant (25 juillet), par l’approbation de l'ordre du jour présenté par Dino Grandi : l'abandon des charges du gouvernement par Mussolini est demandé au profit du roi. Mussolini reste apathique, sans réaction. Il avouera par la suite qu'il regrette de ne pas avoir fait arrêter les dix-neuf membres rebelles. Ce vote est réalisé par les hauts représentants du fascisme, dont le gendre de Mussolini, Galeazzo Ciano. Toutefois, le Grand Conseil n'a aucun moyen de faire exécuter sa décision, qui n'a qu'une portée symbolique, mais elle servira de prétexte constitutionnel à l'action du roi.

Mussolini, après s'être rendu comme d'habitude à son bureau du palais Venezia, demande au souverain de pouvoir anticiper l'habituelle réunion hebdomadaire prévue le jour suivant et arrive à 17 heures à la Villa Savoia. Victor-Emmanuel III informe Mussolini de son remplacement par le général (puis Maréchal) Pietro Badoglio, lui garantissant l'immunité. Mussolini, abandonné de tous, n'est cependant pas au courant des réelles intentions du monarque, qui place sous escorte le chef du gouvernement et fait encercler le bâtiment par deux cents carabiniers.

Le lieutenant-colonel Giovanni Frignani, qui coordonne l'opération, expose téléphoniquement aux capitaines Paolo Vigneri et Raffaele Aversa les modalités d'exécution de l'arrestation. En réalité, Victor-Emmanuel III a ordonné l'arrestation de Mussolini afin de sauver sa dynastie, qui risque d'être considérée comme trop compromise avec le fascisme.

Mussolini, tout de suite après son arrestation, est d'abord enfermé dans une caserne de carabiniers à Rome. Il est ensuite détenu à Ponza (à partir du 27 juillet), puis sur l'île de La Maddalena (7 août - 27 août 1943). Badoglio fait conduire Mussolini dans une ambulance de la Croix rouge à Campo Imperatore sur le Gran Sasso. Hitler, cherchant à le faire libérer, envoie l'officier de commando allemand Otto Skorzeny enquêter sur ses différents lieux de détention.

L'armistice de Cassibile entre l'Italie et les alliés (8 septembre) est rendu public sans instructions précises aux troupes italiennes, ce qui met le pays, déjà à l'abandon, dans la plus grande confusion. Cet armistice est le prétexte à l'invasion de l'Italie par les troupes allemandes qui occupent rapidement l'Italie septentrionale et centrale. L'Italie se divise pour ce qui a été défini comme une guerre civile, entre ceux qui soutiennent les Alliés, qui contrôlent une partie du sud et la Sicile, et ceux qui acceptent de poursuivre la guerre au côté des Allemands, qui occupent désormais une grande partie de la péninsule.

Entre-temps le roi, avec une partie de sa famille, Badoglio et ses principaux collaborateurs réapparaissent dans les Pouilles, se mettant sous la protection de leurs ex-adversaires : Badoglio constitue un gouvernement sous la supervision alliée. L'Italie déclare la guerre à l'Allemagne le 13 octobre 1943. Le gros de l'armée italienne est interné en Allemagne. Fin 1944, il y a encore près d'un million de soldats italiens emprisonnés.

Le 12 septembre, les Fallschirmjäger du Lehr-Bataillon Mors menés par le major Harald Mors libèrent Mussolini au cours de l'opération Eiche, placée sous la responsabilité et le contrôle opérationnel du général des parachutistes de la Luftwaffe, Kurt Student. Mussolini est libéré sans l'échange d'un coup de feu entre le commando et les carabinieri chargés de le surveiller, puis est emmené en Allemagne par le capitaine SS Otto Skorzeny, dont la propagande SS s'empare de l'image pour lui attribuer à tort tout le mérite. Deux jours après l'opération, il rencontre Hitler, le 14 septembre à Munich. Le Führer l'« invite » à former une république protégée par les Allemands. Toujours depuis l'Allemagne, le 18 septembre, par un discours à la radio de Munich, Mussolini proclame la reconstruction du parti fasciste avec pour nom le Parti fasciste républicain (Partito Fascista Repubblicano - PFR").

Mussolini arrive en Italie le 23 septembre et constitue son nouveau gouvernement qui se réunit pour la première fois le 27 septembre.

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La nouvelle République sociale italienne est un État fantoche contrôlé par les Allemands; Hitler a mis sous contrôle direct du Reich l'entière zone nord-orientale de l'Italie (l'Istrie, le Frioul, le Trentin et une partie de la Vénétie). Les troupes allemandes occupent cette zone dans les jours qui suivent l'armistice du 9 septembre sans les annexer officiellement mais seulement de fait. Hitler a de plus fait en sorte que les troupes de la RSI soient directement sous le contrôle et le commandement des officiers allemands et des milliers d'Italiens sont contraints au travail forcé comme dans n'importe quel autre territoire occupé par l'Allemagne.

Entre le 23 et le 27 septembre 1943, le gouvernement de la RSI s'installe à Salò (certains bureaux gouvernementaux sont répartis dans les localités limitrophes) d'où le nom non officiel de « République de Salò ».

Le 14 novembre, se tient à Vérone la première assemblée nationale du parti fasciste républicain, au cours de laquelle est rédigé le manifeste de Vérone, le programme du gouvernement du PFR. Mussolini, qui a la charge de « chef de la république » comme le prévoit le manifeste, annonce que la convocation d'une assemblée constitutionnelle pour la rédaction de la constitution de la RSI, est renvoyée à la fin du conflit.

Le 8 décembre, la garde nationale républicaine (GNR) est constituée par décret et placée sous le commandement de Renato Ricci. Dans celle-ci, affluent les effectifs des carabiniers royaux, corps qui vient d'être dissout, la police d'Afrique italienne et de la MSVN (jamais officiellement dissoute jusqu'à cette date). De plus, quelques milliers de combattants italiens sont envoyés en Allemagne pour y être entraînés.

Entre le 8 et le 10 janvier 1944, se tient le procès de Vérone, où sont jugés les dirigeants qui ont « trahi » en s'opposant à Mussolini le 25 juillet 1943 : cinq des six accusés sont condamnés à mort, parmi ceux-ci, le gendre du Duce, Galeazzo Ciano.

Le 21 avril, le Duce rencontre Hitler à Klessheim, et le 15 juillet il se rend en Allemagne pour inspecter les quatre divisions italiennes que les Allemands ont entraînées.

Le 16 décembre, au théâtre lyrique de Milan, il prononce son dernier discours public.

En avril 1945, toujours plus isolé et impuissant après que le front de la ligne gothique eut cédé, Mussolini, s'installe à Milan où il obtient une rencontre avec le cardinal Ildefonso Schuster, qui, tenant le rôle de médiateur auprès de la CLNAI (Comité de libération nationale Nord Italie), négocie la reddition des forces fascistes, dans l'espoir d'éviter de futures effusions de sang. L'indécision de Mussolini et l'intransigeance des partis rendent impossible le moindre accord. Les Allemands, peu avant l'arrivée du Duce, font savoir au cardinal qu'ils n'ont plus besoin de lui, ayant entre-temps établi un pacte séparé avec les Alliés (bien évidemment en cachette d'Hitler) et avec des hommes proches de la CLN. Apprenant la nouvelle par Schuster, Mussolini se sent trahi et, définitivement abandonné par les Allemands, il quitte précipitamment l'archevêché.

Malgré l'avis contraire de sa suite, Mussolini décide de quitter Milan tôt le matin, juste avant que la ville soit libérée par le CLNAI. Les motifs de sa décision ne sont pas très clairs : dans les jours précédents, une ultime résistance dans le fantomatique « réduit de la Valteline » avait été évoquée. Certains pensent qu'une rencontre secrète aurait été organisée avec des émissaires alliés provenant de Suisse, à qui Mussolini se serait rendu, emmenant avec lui d'importants documents. Certains notent que si l'intention était seulement de fuir, Mussolini aurait pu utiliser le trimoteur SM79 prêt à l'aéroport de Bresso aux portes de Milan. Certains personnages mineurs de la RSI et une partie de la famille Petacci l'utiliseront pour réapparaître en Espagne le 26 avril. En fin d'après-midi du 25 avril, la colonne de Mussolini part de la préfecture en direction de Come, puis poursuit vers Menaggio, le long de la berge occidentale du lac. Mussolini passe sa dernière nuit d'homme libre dans une auberge de la petite commune de Grandola, près de la frontière suisse. Le jour suivant, Mussolini, avec ses fidèles et Clara Petacci, qui l'a entre-temps rejoint, redescend vers le lac. Sur la route nationale Regina, il rejoint une colonne allemande (troupes anti-aériennes) en retraite et la colonne Pavolini (it), qui, arrivée à Come le matin, a immédiatement poursuivi le long du lac.

La colonne est arrêtée une première fois à Musso où le lieutenant SS Birzer, chargé peu avant son départ de Gargnano de protéger Mussolini par sa hiérarchie, le convainc de se cacher dans un camion de la colonne allemande en endossant un manteau de sergent de l'aviation allemande. Peu de kilomètres après, la colonne est de nouveau arrêtée à Dongo par un petit groupe de partisans de la 52a Brigade Garibaldi sous le commandement du comte florentin Pier Luigi Bellini delle Stelle (it), d'appartenance monarchiste. Pendant l'inspection, Mussolini est reconnu par le partisan « Bill » (Urbano Lazzaro) et il est arrêté. Il est d'abord retenu à Domaso, dans la caserne des guardia di finanza, avant d'être transféré dans la nuit du 27 au 28 avril dans une maison de paysan de Bonzanigo.
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Image de la propagande, Mussolini avec Otto Skorzeny à Gran Sasso
« Ici Radio Milan libérée! »

— Rapide communiqué de Radio Milan qui par la suite annonce la capture et l'exécution par les Volontaires de la liberté de Benito Mussolini, Clara Petacci et d'autres dignitaires fascistes dans la localité de Giulino di Mezzegra sur le lac de Côme.

Les commandants de la résistance discutent sur ce qu'il y a lieu de faire jusqu'à l'arrivée depuis Rome d'un communiqué du comité de libération national qui exprime la nécessité d'une renaissance sociale, politique et morale de l'Italie au travers de l'exécution de Mussolini et la destruction de tous les symboles du parti fasciste présents en Italie. Le document est signé par toutes les composantes du CLN (Parti communiste italien, Parti socialiste italien de l'unité prolétarienne, Démocratie du travail, Parti d'action, Démocratie chrétienne, Parti libéral italien).

La décision est exécutée le 28 avril 1945 ; Mussolini et Clara Petacci sont fusillés, selon la version officielle à Giulino di Mezzegra, à proximité de Dongo par le Comandante Valerio, nom de guerre de Walter Audisio.

Les dépouilles de Mussolini, de Clara Petacci et des seize autres personnes sont transportées à Milan. Les corps subissent des outrages. Afin d'y mettre fin, on les pend par les pieds à la balustrade du distributeur d'essence, et chacun des spectateurs peut s'il le souhaite cracher sur les dépouilles de manière à humilier cette famille et le mouvement fasciste, place Loreto où, l'année précédente, quinze partisans ont été fusillés et exposés en représailles d'un attentat contre les Allemands.
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Les corps de Mussolini et Clara Petacci exposés Piazzale Loreto.Mussolini est enterré à Predappio dans le caveau de famille. Chaque année, les nostalgiques du fascisme italien se retrouvent autour de son tombeau.

Les circonstances de la mort de Mussolini restent cependant obscures. Des témoignages racontent que le Comandante Valerio a été remplacé en route par le n°2 du Parti communiste italien, Luigi Longo (it). La « thèse de la correspondance Churchill - Mussolini » est aussi évoquée : l’exécution du Duce aurait été commanditée par des membres de l'Intelligence service qui cherchaient à récupérer la correspondance des deux chefs d'État qui négociaient notamment en ce qui concerne leurs empires coloniaux, ce qui aurait compromis Churchill. Le seul fait certain est qu'on peut observer qu'en Italie il n'y a pas eu de procès à l'encontre des dignitaires fascistes comparable à celui du procès de Nuremberg contre le nazisme.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 24, 2012 11:50 pm
par saintluc
1139
25 juillet
Victoire portugaise sur les musulmans
Le comte du Portugal Alphonse Enriquez remporte une victoire décisive sur les Maures à Ourique. Fort de cette victoire, il prend le titre d'Alphonse Ier, roi du Portugal et déclare son royaume indépendant de celui de Léon. Le premier souverain du Portugal poursuivra la reconquête chrétienne des terres portugaises vers le Sud.
Voir aussi : Bataille - Histoire des Maures - Histoire du Moyen-Âge



1261
25 juillet
Michel VIII Paléologue prend Constantinople aux croisés
Alors capitale de l’Empire latin d’Orient fondé par les croisés, Constantinople ne résiste pas à l’armée de Michel VIII Paléologue. Après avoir subi des années de ravages et de pillages en tout genre, la cité n’est plus qu’un amas de ruines presque sans valeur. Difficile, dans ce cas, de faire retrouver à l’ancienne capitale byzantine son rayonnement et sa puissance d’autrefois. Michel VIII sera proclamé empereur et fondera la dynastie des Paléologues mais ne pourra enrayer le déclin de la ville.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Dossier histoire des Croisades - Empire latin d'Orient - Histoire du Moyen-Âge



1409
25 juillet
Mort de Martin Ier le Jeune de Sicile
La disparition de Martin Ier le Jeune de Sicile, à Cagliari, entraîne son père Martin Ier l'Humain ou le Vieux (né à Gérone en 1356), et déjà roi d'Aragon depuis 1396, à occuper le trône vacant de Sicile. Dernier souverain d'Aragon issu de la Maison barcelonaise, il décède le 31 mai 1410, sans avoir pu assurer sa succession, ses quatre enfants étant morts avant lui – le fils de Martin le Jeune, Frédéric, étant bâtard –, laissant alors la régence à Blanche de Navarre.
Voir aussi : Royaume d'aragon - Royaume de Sicile - Blanche de navarre - Histoire de la Politique



1554
25 juillet
Philippe II d'Espagne couronné roi de Naples
Couronné duc de Milan en 1540, Philippe II d'Espagne est sacré roi de Naples et de Sicile le 25 juillet 1554, jour de son mariage avec Marie Tudor, reine d'Angleterre. Deux ans plus tard, il devient le souverain des Pays-Bas, à la suite de l'abdication de son père. L'Espagne reste le cœur de son empire qu'il veut catholique. Philippe II règne sur Naples et la Sicile jusqu'en 1598. Son fils Philippe III prendra la relève jusqu'en 1621.
Voir aussi : Histoire de la Sicile - Naples - Philippe II - Marie Tudor - Philippe III - Histoire de la Politique



1554
25 juillet
Le mariage de Marie Tudor et Philippe II d'Espagne
Le 25 juillet 1554, la reine Marie épouse Philippe II d'Espagne en la cathédrale de Winchester. Le pays est hostile à cette union. Outre la puissance catholique de l'Espagne, le fait d'être entraîné dans la guerre que se mènent les Valois et les Habsbourg, inquiète les sujets de la reine. Jusqu'en 1560, les Etats européens s'opposeront en raison de l'inimitié des deux familles. Le mariage est une faillite. Marie Tudor tente de donner un héritier à la couronne. En vain. Philippe II d'Espagne part pour les Pays-Bas après une union de quatorze mois.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Habsbourg - Philippe II d'Espagne - Marie Tudor - Valois - Histoire de la Politique



1564
25 juillet
Mort de Ferdinand Ier
Ferdinand Ier de Habsbourg, empereur du Saint-Empire romain germanique meurt le 25 juillet 1564, à Vienne, en Autriche. Fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, il est né à Alcana de Henares, en Castille, en 1503. Maximilien II, son fils, lui succède au trône de Bohême et de Hongrie, Ferdinand II de Habsbourg devient archiduc du Tyrol et de Haute-Autriche et Charles II de Habsbourg est nommé archiduc de Styrie, Carinthie et Carniole.
Voir aussi : Autriche - Habsbourg - Ferdinand Ier - Maximilien II - Histoire de la Politique



1593
25 juillet
Henri IV se convertit
En présence de l'archevêque de Bourges, Henri de Navarre prétendant au trône de France, abjure solennellement la confession protestante et se convertit au catholicisme pour faire valoir ses droits sur la couronne. C’est aussi une façon de mettre un terme à l’opposition des Guise contre son accession au trône et qu’il ne parvient pas à vaincre. En effet, ceux-ci bénéficient de l’aide du roi d’Espagne, Philippe II. Après sa conversion, le futur roi se serait ensuite rendu sur la butte Montmartre pour contempler la capitale et se serait exclamé : "Paris vaut bien une messe." Il se fera sacrer à Chartres le 27 février 1594 sous le nom d'Henri IV puis parviendra enfin à faire son entrée à Paris en mars. Mais le roi doit encore rassembler toute la France derrière lui pour s’assurer le pouvoir. Dans cette optique, le roi ira jusqu’à demander l’absolution du pape, qu’il obtiendra en septembre 1595.
Voir aussi : Henri IV - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire des Bourbons



1645
25 juillet
Invasion turque en Crète
Le 25 juillet 1645 est un jour de fête pour les Crétois, qui considèrent l'arrivée des Turcs sur le sol de Crète comme une libération. Mais cela sera plutôt le début de la guerre de Candie (Héraklion et la Crète en général étaient appelées ainsi). En effet, la Crète était la première colonie outremer de Venise et les Vénitiens ne veulent surtout pas la lâcher. Deux ans plus tard débutera le siège de Candie pour une durée de 22 ans.
Voir aussi : Invasion - Histoire de Venise - Histoire des Turcs - Histoire de la Crète - Histoire des Guerres



1694
25 juillet
Mort de Moronobu Hishikawa
Moronobu Hishikawa est un peintre et créateur d'estampes japonais, chef de file de l'école ukiyo-e. Il produit un grand nombre d'estampes sur feuilles et sur livre, ayant souvent un caractère érotique. Il décède le 25 juillet 1694.
Voir aussi : Peintre - Mort - Histoire de la Peinture



1830
25 juillet
Les "ordonnances scélérates" de Charles X
Désapprouvé par les élections qui se sont tenues en juillet, Charles X refuse de se soumettre et décide d’affirmer son pouvoir. Sur les conseils de Polignac, et selon l’article 14 de la Charte, il rédige quatre ordonnances. La deuxième et la quatrième s’attaquent directement aux députés en proclamant la dissolution de la Chambre élue il y a moins d’un mois et en fixant la date des nouvelles élections. Quant aux deux autres, elles s’attardent sur deux phénomènes cruciaux dans les régimes du XIXème siècle : la première abolit la liberté de la presse en rétablissant la censure et l’autorisation préalable. La troisième réforme le cens électoral pour exclure la bourgeoisie du suffrage. Moins de dix jours après la publication de ces ordonnances, Charles X sera contraint d'abdiquer.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Histoire de la Liberté de la presse - Dissolution - Suffrage censitaire - Histoire de la Politique



1844
25 juillet
Exécution des frères Bandiera.
Les frères Bandiera, qui ont fondé une société secrète, apprennent que le royaume des Deux-Siciles est très agité. Ils décident d'aller participer à la révolte. Arrivés sur place, l'insurrection est déjà terminée. L'un des membres du groupe les trahit et ils sont fait prisonniers. Il sont condamnés à mort et fusillés le 25 juillet 1844. Les Italiens condamnent l'attitude des autorités et les Bandiera deviennent un exemple pour les prochaines révolutions.
Voir aussi : Condamnation - Révoltes - Royaume des Deux-Siciles - Société secrète - Histoire des Décès



1869
25 juillet
Jean-Baptiste Carpeaux présente "la Danse" à Garnier
Destinée à embellir la façade de l’opéra Garnier, la sculpture de "la Danse" fut commencée dès 1866. Il fallut un certain temps avant que l'artiste et l'architecte Charles Garnier trouvent un terrain d’entente quant à cette représentation. Le premier projet sculptural fut d’ailleurs modifié. Lorsque Carpeaux dévoile sa réalisation, les réactions sont immédiates et particulièrement virulentes. En effet, on accuse l’artiste d’atteinte aux bonnes mœurs par ses représentations de nus. En août, la sculpture sera même bombardée d’encre. Des années plus tard, le groupe de "la Danse" échappera aux méfaits de la pollution et sera remplacé par une copie. L’œuvre sera alors exposée au musée d’Orsay.
Voir aussi : Orsay - Garnier - Jean-Baptiste Carpeaux - Histoire de l'Architecture



1876
25 juillet
Naissance d'Elizabeth de Wittelsbach, future reine des Belges
Elisabeth von Wittelsbach, duchesse de Bavière et épouse d'Albert Ier des Belges, voit le jour à Possenhofen (Allemagne). Lors de leur première rencontre, son futur mari : « Croyez-vous que vous pourriez supporter l'air de la Belgique ? » Le 2 octobre 1900, à Munich, elle épouse donc celui qui la fit troisième reine des Belges (1909) et qui lui donna trois enfants. Elle fut surnommée la « reine infirmière » pour avoir refusé de quitter son pays d'adoption alors envahi par l'armée allemande, aux côtés d'Albert Ier, durant la Première Guerre mondiale. Elle s'éteint en 1965.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Belgique - Histoire de la Bavière - Albert Ier - Histoire de la Politique



1888
25 juillet
Jean Dupuy prend la direction du "Petit parisien"
Paul Piégut, le propriétaire du « Petit parisien », décède et Jean Dupuy en prend la direction. Il offre alors un nouveau souffle au quotidien, qui voit ses tirages augmenter considérablement. Il sera classé parmi les quatre principaux journaux français de la fin du siècle (avec "le Matin", "le Journal", "le Petit Journal"). Sa notoriété est telle, qu’elle aboutira à la création d’un important groupe de presse. Comme ses grands concurrents, il disparaîtra à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Histoire de la Presse



1909
25 juillet
Blériot traverse la Manche
L'aviateur français Louis Blériot (37 ans) traverse la Manche de Calais à Douvres à bord de son "Blériot XI" en 38 minutes et à une vitesse de 75 km/h. A son arrivée sur l'aérodrome de North Fal Meadow, son hélice et son train d'atterrissage se brisent. Louis Blériot reçoit la récompense de 1 000 livres offerte par le journal le "Daily Mail".
Voir aussi : Histoire de l'Aviation - Avion - Traversée - Manche - Histoire de Calais - Histoire de l'Aéronautique



1944
25 juillet
Opération Cobra
L'opération Cobra, débutée le 25 juillet 1944, désigne une offensive lancée par les Américains dans le Cotentin. Son but est d'ouvrir la voie à travers les lignes allemandes pour pénétrer en Bretagne, son nom de code illustrant le mouvement des troupes américaines. Cette opération fut un succès couronné par la percée d'Avranches et le contournement des lignes allemandes, et elle fut décisive pour l'issue victorieuse de la bataille de Normandie.
Voir aussi : France - Allemagne - Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Histoire des Guerres



1957
25 juillet
La République de Tunisie est proclamée
Au lendemain de la fin du protectorat français, la monarchie des beys est abolie et la République établie. Bourguiba devient alors le premier président de la Tunisie et conservera le pouvoir jusqu’en 1987. Ses premiers objectifs consisteront à libérer son pays de toute présence française, ce qui engendrera de nombreux conflits, parfois sanglants, entre les deux états.
Voir aussi : République - Bourguiba - Histoire des Elections



1978
25 juillet
Premier bébé éprouvette
La petite Louise Brown voit le jour à l'hôpital d'Oldham en Angleterre. Cette petite fille de 2,688 kg est le premier bébé au monde né par fécondation in vitro grâce à la méthode mise au point par le docteur Robert Edwards. La technique consiste à provoquer une fécondation entre un ovule et un spermatozoïde dans un milieu de culture favorable. L'embryon qui en résulte est alors introduit dans l'utérus de la mère et se développe normalement. La fécondation in vitro permettra à des milliers de couples souffrant de stérilité d'avoir des enfants. Près de quatre ans après Louise Brown naîtra le premier bébé éprouvette français, Amandine.
Voir aussi : Embryon - Histoire de la Médecine



2000
25 juillet
Le Concorde s'écrase sur Gonesse
A 16h44, un Concorde à destination de New York s'écrase sur un hôtel de Gonesse dans le Val d'Oise deux minutes seulement après son décollage de l'aéroport de Roissy. Les 109 passagers décèdent dans l'accident ainsi que 4 employés de l'hôtel. L'enquête technique révèle qu'une roue de l'appareil a été endommagée au décollage par un lamelle métallique tombée d'une autre avion sur la piste. Les débris du pneu ont provoqué la rupture d'un réservoir où le feu s'est déclaré. Les vols des 12 Concorde navigants sous pavillon français et britannique seront suspendus. Ils ne reprendront que le 7 novembre 2001. L'accident de Gonesse est le premier crash d'un Concorde depuis le vol inaugural le 2 mars 1969.
Voir aussi : Histoire du Concorde - Catastrophe aérienne - Crash - Histoire des Faits divers



2004
25 juillet
Richard Virenque remporte son 7e maillot à pois
Virenque entre définitivement dans la légende du Tour en sortant premier du classement des meilleurs grimpeurs, récompensé par le maillot à pois. C’est là un véritable record. Il avait déjà remporté ce prix en 1994, 1995, 1997, 2000, 2002 et 2003.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Richard Virenque - Maillot à pois - Histoire du Cyclisme



2007
25 juillet
Le Tour rattrapé par le dopage
Le maillot jaune est chassé du Tour de France pour des soupçons de dopage. Michael Rasmussen est en effet accusé d’avoir menti sur son emploi du temps du mois de juin pour échapper à des contrôles inopinés. Après l’exclusion d’Alexandre Vinokourov, convaincu de dopage et qui s’était distingué en gagnant deux étapes, le Tour continue à être dans la tourmente. C’est finalement Alberto Contador, jeune coureur espagnol, qui remportera l’édition 2007.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Histoire du Dopage - Histoire du Cyclisme


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 24, 2012 11:58 pm
par saintluc
L’opération Cobra est le nom de code de l'offensive américaine menée fin juillet 1944 dans le Cotentin pendant la bataille de Normandie afin de s'ouvrir la route de la Bretagne, et d'enfoncer les lignes de défense allemandes. La concentration de forces suivie d'une projection soudaine évoque l'image de la brusque détente d'un serpent cobra. La réussite de cette opération, par la percée d'Avranches puis le contournement des lignes allemandes, en fait le tournant majeur de l'offensive alliée en Normandie.
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Près d’un mois et demi après le débarquement du 6 juin, les Américains ont peine à avancer dans le bocage normand avec des pertes importantes pour un minimum de gains. Des centaines de milliers d'hommes commencent à saturer l'espace de la tête de pont. Il leur est impossible de lancer leurs chars à travers des champs barrés par de hautes haies et les chemins creux qui masquent des canons antichars allemands.

Le terrain est favorable aux actions défensives basées sur l'embuscade et le coup de main, dont les Allemands savent habilement tirer parti. Ils utilisent de façon judicieuse les haies, les chemins creux, les zones marécageuses : ils disposent aussi d'un armement adapté au combat rapproché ; plusieurs lignes de défense prennent appui sur les épaisses haies et brisent invariablement les attaques successives des forces américaines. Quelques haies prises à l'ennemi constituent une progression spectaculaire pour une journée de combat. Les pertes du côté des Américains sont très lourdes.

La progression américaine, entre La Haye-du-Puits et Lessay, leur coûte 1 000 morts au km et la seule capture du mont Castre, 5 000 hommes. Sur la commune de Montgardon, près de La Haye-du-Puits, trois mètres conquis coûtent un homme à la 79e division d'infanterie américaine. Les soldats sont épuisés, d'autant que pendant cette fin du mois de juillet des pluies continuelles finissent par user les troupes et retardent toute offensive.

.Monter une attaque massive pour permettre à l'armée américaine de faire irruption plus au sud s'impose. Dans une région découverte, elle prouverait sa plus grande mobilité et sa supériorité numérique.

C'est au VIIe corps, commandé par le général Lawton Collins, qu'est dévolue la mission de percer le front allemand. Six divisions dont deux blindées sont massées sur un front de huit kilomètres.
La 9e division d'infanterie et la 30e division d'infanterie doivent passer la brèche, suivies par la 1re division d'infanterie. Les divisions blindées doivent s'engouffrer pour se ruer sur les arrières des Allemands.

George Patton est arrivé avec la IIIe armée américaine dans le Cotentin (pour l'anecdote, il connaît la région d'Avranches car son voyage de noces l'a conduit au Mont-Saint-Michel). Pour s'affranchir des obstacles formés par les haies, ses chars sont désormais équipés du dispositif « hedgecutter » que vient de mettre au point le sergent Curtis G. Culin : les blindés défoncent et traversent les haies avec une facilité dérisoire. Les chars ainsi équipés étaient surnommés « rhinocéros ».

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Paysage typique de bocage de la région normande
Ce sont des unités usées par des semaines de combat. Les renforts arrivent au compte-goutte. Un total de 8 000 hommes et d'une cinquantaine de chars devront s'opposer à la percée américaine. La Panzer Lehr, présente sur le front, a beaucoup souffert des derniers combats. La 2e Panzerdivision SS (Das Reich), la 17e Panzergrenadier SS, la 5e Fallschirmjäger-Division, bien qu'amoindries constituent encore une menace sérieuse.

Le général Omar Bradley, commandant de la 1re armée, la conçoit ainsi : un bombardement aérien de saturation (tactique du "tapis de bombes") sur un périmètre restreint doit annihiler toute défense et créer la brèche dans laquelle devraient s'engouffrer ses unités. Son choix s'est porté sur un quadrilatère entre les villages de La Chapelle-Enjuger et Hébécrevon, à quelques kilomètres au nord de la grande route joignant Saint-Lô à Périers.

Début juillet 1944, les Britanniques lancèrent l'opération Goodwood, une opération blindée à l'est du front, visant à dégager la ville de Caen. Les meilleures troupes allemandes restent devant les Anglo-Canadiens. La répartition des forces allemandes sur le front est déséquilibrée : 600 chars devant les Anglo-Canadiens contre 110 devant les Américains.

Décidé initialement pour le 20 juillet, le bombardement est repoussé de quelques jours pour cause de mauvais temps. Une première tentative, le 24 juillet, tourne au désastre à cause d'une gaffe dans les communications. De nombreux avions alliés bombardent une partie des premières lignes américaines, tuant 25 soldats américains et blessant 131 hommes. "Certaines unités américaines, folles de rage, ouvrirent le feu sur leur propre aviation".
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Obusiers M114 de 155 mm vers Périers
Le lendemain, 25 juillet, à partir de 9 h 40 et durant une heure, 1 500 B-17 et B-24 labourent leurs cibles, appuyés de 1 000 autres bombardiers moyens et chasseurs-bombardiers : le plus grand bombardement en tapis de la Seconde Guerre mondiale est en cours, 4 000 tonnes de bombes seront lâchées ce jour là, 60 000 bombes pour 12 km2 de bocage, soit 5 000 bombes incendiaires au km². Un pilonnage de la zone sera suivi par 1 100 pièces d'artillerie, transformant le bocage en paysage lunaire. La commune de La Chapelle-Enjuger est rayée de la carte. Le front américain fut secrètement reculé de plusieurs kilomètres afin de ne pas risquer de le voir pilonner une seconde fois. Malheureusement ce ne fut pas assez. Il y eut 111 tués dans les rangs américains dont le Lieutenant général Lesley McNair, — le plus haut gradé américain mort au combat sur le théâtre des opérations européen - et 490 blessés. Des hommes furent déchiquetés, des chars projetés en l'air comme des jouets, des soldats perdirent la raison. Après ce désastre le général Bradley se souvient, qu'Eisenhower, complètement abattu, décida de ne plus appuyer les offensives au sol par des bombardements lourds.

En revanche, la Panzer Lehr Division du lieutenant-général Fritz Bayerlein est pulvérisée. Des chars Panther de 45 tonnes sont détruits par le souffle des déflagrations, des fantassins sont enterrés vivants dans leurs abris. En quelques heures, 1 500 hommes sont hors de combat, tués, blessés, et la plupart des chars détruits. En tant qu'unité opérationnelle, la Panzer Lehr n'existe plus. L'après-midi, les 9e et 30e divisions américaines attaquent la zone et se heurtent, malgré tout, à des petits îlots de résistance, des groupes de combat, un canon et quelques fantassins, constituent les principaux noyaux de résistance. Mais dès le lendemain, les troupes américaines occupent les objectifs désignés et le général Collins lance trois colonnes de blindés dans un étroit goulot au travers du front allemand : première colonne vers Coutances, deuxième et troisième colonnes dans une mission de flanc garde ou protection.
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Char américain dans Coutances
Entre Marigny et Saint-Gilles, les Américains s'engouffrent dans la brèche et foncent vers le sud. Le 26 juillet, le VIIe corps américain du général Collins progresse d'une dizaine de kilomètres, enlevant Saint-Gilles puis Canisy après avoir franchi la route allant de Coutances à Saint-Lô. Devant la menace d'encerclement qui se précise, les Allemands décrochent dans la nuit du 27 au 28 juillet 1944. Vingt mille hommes du 84e corps échappent à l'encerclement. Les divisions blindées américaines déferlent irrémédiablement vers le sud et l'ouest. Lessay et Périers sont enlevées dans la journée. Coutances est libérée le 28 par la 4e division blindée américaine du général Wood. Cette avance foudroyante a encerclé des éléments en retraite du 84e corps allemand autour de la localité de Roncey. Des éléments de plusieurs unités diverses, malgré une tentative de percée des lignes américaines, sont capturés, désarmés et le plus souvent laissés sur place, faute de temps pour les conduire vers un camp. Ces unités laisseront derrière elle d'énormes quantités de matériels : pièces d'artillerie, canons automoteurs, camions, etc. Choltitz, commandant du 84e corps allemand, tente vainement de reconstituer de nouvelles lignes de défense, devenues caduques avant même d'avoir pu être édifiées. Rien désormais ne peut plus stopper les Américains.

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Ruines à Coutances
Le 30 juillet, la 6e division blindée américaine du général Grow traverse Bréhal et Granville sans s'arrêter. Le soir même, Wood, fonçant toujours en pointe, s'empare d'Avranches. Dès le lendemain, il réussit à prendre intact le pont de Pontaubault, sur la Sélune, voie de passage du plus haut intérêt stratégique vers la Bretagne qu'envahit le VIIIe corps d'armée américain du général Troy Middleton. L'offensive détruisit l'effectif de 8 divisions allemandes : 28 000 hommes furent faits prisonniers en juillet 1944 dont 20 000 au cours des six premiers jours de l’opération Cobra, 12 000 hommes furent tués. Cependant, de 15 000 à 20 000 hommes réussiront à se replier au sud est de la Sienne. En moins d'une semaine, les troupes de Bradley ont réalisé une percée de 60 kilomètres.

La bataille vient brutalement de changer de visage. La rupture est faite et la guerre d'usure cède alors la place à une guerre de mouvement.

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Publié : jeu. juil. 26, 2012 12:04 am
par saintluc
657
26 juillet
Bataille de Siffin
Ali, le gendre du prophète Mahomet, est nommé quatrième calife, c'est-à-dire remplaçant du prophète. En désaccord avec cette décision, le gouverneur de Damas, Moawiya, prend les armes contre le nouveau calife à Siffin sur les bords de l'Euphrate (Irak actuel). Pendant la bataille, Moawiya a l'idée de brandir des versets du Coran au bout des lances de ses soldats. Ali se retrouve alors dans l'incapacité de poursuivre le combat et accepte l'arbitrage qui lui est proposé. Mais ce compromis lui sera fatal : une partie de ses partisans, les kharidjites, considérera l'arbitrage humain comme un outrage à la justice divine. Ali sera assassiné le 24 janvier 661.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Mahomet - Ali - Histoire de l'Islam



1566
26 juillet
Bataille navale d'Oland
Durant la guerre nordique de Sept Ans, opposant la Suède à la coalition regroupant Danemark, Pologne et Lubeck, se déroule, le 26 juillet 1566, la bataille d'Oland. Cette bataille navale remportée par les Suédois, marque un tournant dans le conflit puisque la flotte danoise est anéantie. La Suède règne donc sur les eaux de la mer Baltique, prélevant aussitôt un droit de passage dans le détroit de l'Oresund, malgré les protestations danoises.
Voir aussi : Bataille - Pologne - Suède - Danemark - Histoire des Guerres



1581
26 juillet
Proclamation de l'Acte d'Abjuration de la Haye
Le 26 juillet 1581, les sept provinces des Pays-Bas, réunies en Etats généraux, proclament l'Acte d'Abjuration de la Haye : ce dernier stipule que Philippe II d'Espagne n'a plus de pouvoir politique au sein des provinces, qui deviennent indépendantes. Les Pays-Bas du Sud restent cependant sous domination espagnole. Ces derniers exerceront alors des pressions armées afin de récupérer les nouvelles régions indépendantes du Nord, ce qu'elles réussiront à la fin du XVIe siècle.
Voir aussi : Indépendance - Pays-Bas - Philippe II d'Espagne - Histoire des Traités



1582
26 juillet
Bataille des Açores
Alors que Philippe II d'Espagne se proclame roi du Portugal, Catherine de Médicis conteste cette accession au trône et tente d'organiser une expédition. Son objectif étant de rétablir le prétendant Antoine, en l'accompagnant d'une flotte française. Antoine venait de perdre la bataille d'Alcantara et avait été contraint de renoncer au pouvoir après seulement un mois de règne. Cependant, ses espoirs se brisèrent alors que la flotte rencontra la marine espagnole, au large de Vila Franca do Campo : les Français furent éliminés, confirmant le pouvoir de Philippe II.
Voir aussi : Portugal - Catherine de Médicis - Philippe II - Histoire des Guerres



1757
26 juillet
Bataille de Hastenbeck
En avril 1757, la France traverse le Rhin et entre en Hanovre, alliée de la Prusse et de la Grande-Bretagne dans la Guerre de Sept ans. Cette invasion se soldera par une victoire française le 26 juillet 1757, lors de la bataille de Hastenbeck. Débutée la veille au matin, la bataille débouchera sur la convention de Klosterzeven et l'occupation de la totalité de Hanovre par les troupes françaises.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Hanovre - Histoire des Guerres



1796
26 juillet
Naissance de Jean-Baptiste Corot, peintre français
Jean-Baptiste Camille Corot commence sa carrière de peintre en intégrant l'atelier d'Achille Etna Michallon, qui meurt peu après, puis en se formant auprès de Jean Victor Bertin. Il part ensuite en Italie afin de se perfectionner. Il sillonne la France et peint de nombreux paysages ainsi que des monuments. A partir de 1850, il devient populaire et son talent est enfin reconnu. Il s'intéresse au thème du souvenir et peint des toiles très appréciées du public. A la fin de sa carrière, il gagne beaucoup d'argent et n'hésite pas à en donner une grande partie aux plus démunis ainsi qu'à ses amis. Il meurt à Paris en 1875.
Voir aussi : Peintre - Histoire de la Peinture



1847
26 juillet
Proclamation de la République du Liberia
Les colons afro-américains qui dirigent le Liberia proclament l'indépendance et font de ce petit pays africain la première république indépendante d'Afrique noire. Le Liberia doit son existence à une société philanthropique américaine qui à partir de 1822 entreprit de peupler le pays avec d'anciens esclaves noirs libérés. Les immigrés, encouragés par les États-Unis, établissent une Constitution calquée sur le texte américain. Mais très vite les antagonismes entre la minorité américano-libérienne qui détient l'essentiel des richesses du pays et la majorité de libériens pauvres, entraîneront des heurts violents entre les deux groupes.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - République - Histoire de la Décolonisation



1856
26 juillet
Naissance de George Bernard Shaw, écrivain britannique d'origine irlandaise.
George Bernard Shaw devient militant politique ainsi que critique de musique et d'art. Il essaie de faire éditer ses romans mais n'y parvient pas. Il décide alors de se tourner avec le théâtre à partir de 1892 et crée une cinquantaine de pièces. Il affiche un style humoristique qui aborde des questions sociales de l'époque. En 1925, il gagne par le prix Nobel de littérature puis en 1939 un Oscar pour l'adaptation de sa pièce "Pygmalion".
Voir aussi : Littérature - Théâtre - Prix Nobel de littérature - Histoire de l'Art



1875
26 juillet
Naissance du psychiatre suisse Carl Gustav Jung
Naissance du psychiatre et psychologue suisse Carl Gustav Jung à Kesswil (canton de Thurgovie). d'abord disciple de Freud, Il s'en libéra rapidement, refusant de voir dans l'expression de la libido un simple attribut de la sexualité. De ses travaux, Jung détermina deux types de caractères psychologiques « duels », l'introverti et l'extraverti. Il établit également la notion d'« inconscient collectif », à l'œuvre autant dans la mythologie que dans les images symboliques ou le folklore, voire les rêves. L'un de ses élèves les plus talentueux, Rorschach, mit au point un test du même nom (les fameuses taches noires). . Il s'éteindra près de Zurich en 1961.
Voir aussi : Suisse - Freud - Psychologie - Histoire des Sciences et techniques



1887
26 juillet
Naissance de la langue construite espéranto
Ludwick Lejzer Zamenhof, médecin ophtalmologiste polonais, publie à 28 ans le Una Libro, le "Premier Livre", instituant les bases de la langue espéranto. La première édition parait le 26 juillet 1887 à Varsovie, en langue russe. Rapidement, d'autres versions, allemande, française et polonaise, apparaissent. Le concepteur de l'Espéranto souhaite doter le monde d'une langue commune internationale. Cette langue construite se base sur seize règles de grammaire combinées, est utilisée aujourd'hui par un à deux millions de personnes.
Voir aussi : Histoire de Varsovie - Langue - Histoire de l'Art



1898
26 juillet
Edouard Lafferière devient gouverneur général de l'Algérie
Après avoir été vice-président du Conseil d'Etat, Edouard Laferrière est nommé gouverneur général de l'Algérie le 26 juillet 1898. Il s'attèle à la création de délégations financières, au sein desquelles siègent des Européens et des Algériens.
Voir aussi : Algérie - Gouverneur général - Histoire de la Colonisation



1908
26 juillet
Création du Federal Bureau of Investigation (FBI) aux États-Unis
Charles Bonaparte, ministre de la Justice sous Théodore Roosevelt (président des Etats-Unis), crée en 1908 le « Bureau of investigation » (BIO) qui deviendra en 1935 le FBI (Federal bureau of investigation). Basée à Washington, cette organisation au service de l'Etat pour lutter contre le crime organisé, est composée d'une dizaine d'inspecteurs. Aujourd'hui le FBI est mondialement reconnu. Comparé à un empire policier, il doit sa notoriété au succès de ses opérations et au grand nombre d'affaires élucidées. A ce jour, il possède des bureaux dans quatre cents villes américaines et cinquante ambassades dans le monde.
Voir aussi : Histoire de Washington - FBI - Histoire de la Politique



1916
26 juillet
Naissance de Jacques Merleau-Ponty
Jacques Merleau-Ponty naît à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). Il est célèbre pour ses travaux dans le domaine de la philosophie, de l'épistémologie et de l'histoire des sciences. On lui doit notamment les ouvrages Cosmologie du XXe siècle, Einstein ainsi que Le spectacle cosmique et ses secrets). Jacques Merleau-Ponty a également enseigné l'épistémologie à l'université Paris X-Nanterre. Cousin du célèbre philosophe français, Maurice Merleau-Ponty, il est décédé en 2002 à Rochefort-sur-Mer.
Voir aussi : Naissance - Philosophie - Histoire des Sciences et techniques



1928
26 juillet
Naissance de Stanley Kubrick, réalisateur américain
Le réalisateur Stanley Kubrick est né à New York le 26 juin 1928. Sa filmographie impressionnante fait de lui un des plus grands réalisateurs américains. Il a commencé sa carrière à 22 ans par des courts-métrages et des documentaires, mais ce sont ses treize longs-métrages qui sont réellement devenus des mythes : on peut citer parmi ses films 2001 l'odyssée de l'espace, Orange mécanique, Full Metal Jacket. Stanley Kubrick est mort en 1999 à Londres, et demeure une source d'inspiration inépuisable pour tout une génération de cinéastes.
Voir aussi : Réalisateur - Cinéaste - Orange Mécanique - Histoire de l'Art



1931
26 juillet
Création des Témoins de Jéhovah
Le 26 juillet 1931, le mouvement adventiste des États-Unis, lancé en 1879, prend la dénomination de Témoins de Jéhovah. Aujourd'hui, les Témoins de Jéhovah représentent 7,5 millions de membres actifs dans le monde entier. Ils sont connus pour leur recrutement au porte-à-porte. Leur croyance leur impose de refuser les transfusions sanguines, de se tenir hors de la vie politique et de ne pas fêter les anniversaires et autres fêtes religieuses ou patriotiques.
Voir aussi : Naissance - Etats Unis - Histoire de la Société



1943
26 juillet
Naissance de Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones
Le 26 juillet 1943, à Dartford dans le Kent, naît l'un des plus célèbres chanteurs de rock de la scène anglaise et internationale. Anobli par la reine en 2003, Sir Michael Philip Jagger, plus connu sous le nom de Mick Jagger, est le leader et chanteur du groupe The Rolling Stones. Le jeune amateur de blues est entré à la London School of Economics en 1961, établissement qu'il quitte pour former le groupe Pretty Things, qui deviendra The Rolling Stones en 1962 avec un guitariste non moins connu, Keith Richards. Sur scène, Mick Jagger devient, à l'instar d'Elvis Presley, le rockeur sexy qui fait hurler les filles... Les problèmes de drogue feront également l'actualité du groupe. Récemment, Mick Jagger s'est rapproché du groupe SuperHeavy pour travailler sur leur premier album.
Voir aussi : Histoire des Rolling Stones - Keith Richards - Mick Jagger - Histoire de l'Art



1952
26 juillet
L'Argentine pleure Evita
Eva Duarte Peron, l'épouse du président argentin Juan Domingo Peron, meurt à 33 ans d'un cancer de l'utérus. Ancienne vedette de la radio et du cinéma, elle s'était faite connaître pour son soutien aux pauvres lors d'une grande manifestation des "descamisados" (les sans-chemise) à Buenos-Aires en 1945. A l'arrivée au pouvoir de Peron, elle devient sa plus proche collaboratrice et son charisme joue un rôle primordial dans le succès politique de son mari. Il ira même jusqu'à lui donner le titre de "Chef spirituel de la nation". Lorsque la radio annonce la mort d'Evita, les Argentins, sous le choc, descendent dans la rue en masse pour manifester leur douleur.
Voir aussi : Décès - Histoire de Buenos Aires - Peron - Histoire des Décès



1956
26 juillet
Nasser nationalise le Canal de Suez
En visite à Alexandrie pour célébrer le cinquième anniversaire de la révolution, le président égyptien Gamal Abdel Nasser, annonce son intention de nationaliser le canal de Suez et de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle du canal de Suez. Sa décision survient après le refus de la Grande-Bretagne et des États-Unis de participer au financement de la construction du barrage d'Assouan. La réaction du "Raïs" provoque une crise internationale car la France et l'Angleterre perçoivent des droits de péage sur cette voie maritime qui relie la Méditerranée à la mer Rouge. La riposte viendra d'abord d'Israël qui attaquera l'Égypte le 29 octobre, puis de la France et du Royaume-Uni qui enverront des troupes. L'ONU mettra fin au conflit en obtenant le retrait des troupes occidentales des rives du canal. Nasser ressortira grandi de cette crise politique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Histoire du Canal de Suez - Histoire de la Politique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : jeu. juil. 26, 2012 12:07 am
par saintluc
La bataille de Hastenbeck a lieu pendant la guerre de Sept Ans, le 26 juillet 1757 près du village de Hastenbeck (près de Hamelin). Les forces alliées de Hanovre, Hesse-Cassel et Brunswick doivent concéder la victoire à une armée française, victoire qui débouche sur la convention de Klosterzeven et l’occupation de Hanovre.
La France, alliée avec l’Autriche, la Russie, la Suède et la Saxe, traverse le Rhin en avril 1757 avec deux armées totalisant 100 000 soldats, pour attirer l’attention de la Prusse, alliée de la Grande-Bretagne et du Hanovre hors du théâtre de Bohème où la Prusse et l’Autriche s’étaient affrontés lors de plusieurs batailles (Lobositz, Prague, Kolin).

L’une des armées françaises sous le commandement du Charles de Rohan, prince de Soubise marche à travers l’Allemagne centrale. Elle se joint à la « Reichsarmee » commandée par le prince von Hildburghausen qui est ensuite battu par une armée prussienne à la bataille de Rossbach le 5 novembre 1757.

L’autre armée française est commandée par le maréchal d'Estrées (50 000 fantassins, 10 000 cavaliers et 68 canons). Elle avance à travers l’électorat de Hanovre. La Prusse étant occupée ailleurs, seuls six régiments d’une garnison participent à cette campagne. L’armée de Hanovre (pour 60 %) et de Hesse (25 %) et quelques troupes de Brunswick forment l’armée hanovrienne d’observation d’environ 40 000 hommes. Elle est commandée par le prince Guillaume Auguste, duc de Cumberland.

Hanovre refuse de défendre le Rhin pour se replier derrière la Weser obligeant les Prussiens à abandonner leur forteresse et la ligne de la Lippe en avril. Cumberland concentre d’abord son armée à Bielefeld, puis fait retraite à Brackwede avant de traverser la Weser au sud de Minden. L’idée est d’utiliser la rivière comme ligne de défense mais en été elle est facilement passable à gué.

Pendant la nuit du 7 juillet un fort détachement français traverse la Weser près de la ville de Beverungen qui va vers le nord et établit une tête de pont à Höxter permettant au reste de l’armée de passer, ne laissant à Cumberland d’autre choix que de déployer ses forces au sud de Hamelin et engager d'Estrées sans pouvoir compter sur l’appui de Frédéric II qui venait de perdre la bataille de Kolin.

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Ordre de bataille à Hastenbeck (1757).
Les deux armées se rencontrent finalement au matin du 25 juillet près du village d'Hastenbeck. Le commandant de l'aile droite française, le général François de Chevert, est chargé d'engager les troupes hanovriennes mais ne parvient pas à les repousser. D'Estrées décide alors de repousser la bataille au lendemain car l'aile gauche française, sous le duc de Broglie est encore en train de traverser la Weser près d'Hamelin.

le lendemain, les Hanovriens tiennent une ligne de Hamelin jusqu'au village de Voremberg, avec leur centre au nord d'Hastenbeck et leur gauche sur l'Obensburg, une colline que Cumberland considère comme infranchissable et ne défend que faiblement en y déployant trois compagnies. À 9h du matin, le général Chevert, à la tête de 4 brigades, se lance à l'assaut de l'Obensburg et submerge rapidement ses adversaires. Cumberland, voyant sa position menacée par l'arrière, fait donner sa réserve pour reprendre l'Obensburg, accompagnée des bataillons de grenadiers qui étaient chargés de protéger les canons placés au centre. Quand les Français donnent l'assaut sur les batteries de canons, celles-ci repoussent plusieurs attaques mais finissent par être prises faute de défenseurs. Dans le même temps, les Hanovriens arrivent sur l'Obensburg et l'occupent à nouveau mais Cumberland a alors déjà commencé à battre en retraite et ils ne peuvent tenir bien longtemps leur position désormais isolée.

La convention de Kloster Zeven et l'occupation de Hanovre par les Français sont les conséquences directes de cette bataille.

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Publié : jeu. juil. 26, 2012 11:19 pm
par saintluc
1214
27 juillet
Victoire française à Bouvines
Philippe Auguste bat l'empereur Otton IV de Brunswick, allié du roi d'Angleterre Jean sans Terre, et les coalisés flamands à Bouvines (Nord). Contre toute attente, la bataille se déroule un dimanche, jour du Seigneur, car Otton est l'ennemi du pape. Il a été excommunié et déposé par le souverain pontife au profit de son rival, Frédéric II. Les deux camps s'affrontent de midi jusqu'au coucher du soleil et face à la débâcle des ses troupes, Otton préfère fuir plutôt que d'être capturé. Ses alliés, les comtes de Flandres, de Boulogne et de Salisbury sont faits prisonniers. Pour la France la victoire est totale : elle écarte définitivement la coalition et confère au règne de Philippe Auguste une justification divine.
Voir aussi : Bataille - Philippe Auguste - Brunswick - Jean sans Terre - Histoire du Moyen-Âge



1365
27 juillet
Décès de Rodolphe IV d'Autriche
En voyage à Milan pour négocier une alliance avec la puissante famille Visconti, Rodolphe IV d'Autriche décède le 27 juillet 1365. Ses deux fils, Albert III et Léopold III de Habsbourg, deviennent ducs d'Autriche et de Styrie, partageant le pouvoir et affaiblissant leur maison au profit des notables locaux. Régnant conjointement jusqu'en 1379, les deux frères se partagent le patrimoine des Habsbourg par le traité de Neuberg.
Voir aussi : Autriche - Habsbourg - Léopold III - Albert III - Histoire de la Politique



1382
27 juillet
Assassinat de Jeanne 1ère de Naples
Jeanne 1ère de Naples est assassinée sur ordre de Charles III de Duras à Muro Lucano (Italie). Née à Naples le 5 mars 1326, elle est la fille du duc de Calabre, Charles d'Anjou-Sicile et de Marie de Valois. Elle fut reine de Naples et comtesse de Provence entre 1344 et 1382. Son règne fut notamment marqué par l'invasion menée par Louis le grand ainsi que par la tentative de coup d'Etat de Louis de Tarente.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Politique



1532
27 juillet
Promulgation de la Lex Carolina
Le 27 juillet 1532 voit la naissance de la Constitutio Criminalis Carolina, plus connue sous le nom de Lex Carolina. Cette loi, qui porte le nom de Charles Quint, est promulguée par la Diète d'Empire, une institution de l'empire germanique, qui siège, en 1532, à Ratisbonne sous la présidence de Ferdinand I. Cette loi permettait de régler la procédure criminelle dans toute l'Allemagne et, ainsi, d'uniformiser les codes des différents pays.
Voir aussi : 1532 - Diète d'Empire - Ratisbonne - Histoire de la Politique



1656
27 juillet
Spinoza est excommunié
S’intéressant aux philosophies de Descartes et Hobbes et fréquentant des Chrétiens, le jeune Baruch de Spinoza s’attire les foudres des fanatiques juifs. Les rabbins d’Amsterdam décident de l’excommunier. Libre penseur ne se souciant guère des traditions, Spinoza poursuivra sa route et développera seul son système philosophique panthéiste, à côté de son travail alimentaire : le polissage du verre. Toutefois, il subit également une tentative de meurtre et ne pourra jamais diffuser librement son savoir. Son œuvre majeure, "l’Ethique", ne sera publiée qu’après sa mort sans mention de son nom et il faudra attendre un siècle pour qu’un apaisement religieux permette de lire ses œuvres.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire d'Amsterdam - Spinoza - Histoire de la Philosophie



1675
27 juillet
Turenne est tué par un boulet à la bataille de Salzbach après avoir franchi le Rhin
Turenne, maréchal des armées, participe à la guerre de Hollande menée par Louis XIV. Après le succès de la bataille de Turckheim en début d'année, Turenne cherche à répéter l'exploit face à Raimondo Montecuccoli. Le 27 juillet 1675, il prend part à la bataille de Salzbach qui l'oppose aux troupes impériales. Il est tué par un boulet de canon sur le lieu de la bataille. Le roi Louis XIV fera enterrer le corps aux côtés des rois de France, dans la basilique Saint-Denis.
Voir aussi : Turenne - Guerre de Hollande - Histoire des Guerres



1689
27 juillet
Bataille de Killiecrankie
La bataille de Killiecrankie oppose les troupes jacobites, dirigées par le vicomte de Dundee, à l'armée de Guillaume III d'Angleterre. John Graham, 1er vicomte de Dundee mène cette révolte pour remettre le roi catholique Jacques II sur le trône, dont il a été chassé au bénéfice du prince protestant Guillaume d'Orange le 13 février 1689. Il remporte une victoire militaire malgré l'infériorité numérique (2 400 jacobites contre 3 500 soldats de la couronne), mais meurt sur le champ de bataille, victime d'une balle. Il aurait été alors le Grand Maître de l'Ordre des Templiers. Sa mort laisse l'insurrection jacobite sans leader. Les chefs des clans des Higlands se soumettent alors au roi Guillaume III d'Angleterre, exceptés les MacDonald de Glencoe, qui seront massacrés le 13 février 1692 par des troupes orangistes.




1709
27 juillet
Abdication de l'empereur du Japon Higashiyama en faveur de son fils
L'empereur Higashiyama est le 113e empereur du Japon. Il règne du 6 mai 1687 au 27 juillet 1709, avant de mourir en janvier 1710. Durant son règne, il doit faire face à de graves tremblements de terre et des incendies, notamment à Edo (Tokyo). D'autre part, le shogun Tokugawa Tsunayoshi est assassiné en 1709. Il abdique en faveur de son fils, l'empereur Nakamikado.
Voir aussi : Japon - Empereur - Abdication - Histoire de l'Etat



1710
27 juillet
Bataille d'Almenar.
La bataille d'Almenar se déroule pendant la guerre de succession d'Espagne, le 27 juillet 1710. Quelques mois auparavant, l'armée espagnole de Philippe V a envahi la Catalogne commandée par le marquis de Villadarias. Les troupes de l'archiduc Charles, composées également de soldats autrichiens et anglais, décident de reprendre ce territoire au cours de cette fameuse bataille. Cette entreprise est une réussite et oblige donc les Espagnols à fuir la Catalogne.
Voir aussi : Guerre de succession d'Espagne - Histoire de la Catalogne - Philippe V - Bataille d'Almenar - Histoire des Guerres



1768
27 juillet
Naissance de Charlotte Corday
Charlotte Corday naît le 27 juillet 1768 dans le Calvados. Fille d'une bonne famille désargentée, elle devient pensionnaire à l'abbaye aux Dames de Caen, jusqu'en février 1791. Passionnée de politique, elle voue peu à peu une haine à Jean-Paul Marat, grande figure révolutionnaire, en raison de ses paroles déplacées. Elle finira par l'assassiner dans son bain en 1793. Elle meurt guillotinée à Paris, le 17 juillet 1793.
Voir aussi : Politique - Marat - Caen - Charlotte Corday - Histoire de la Politique



1778
27 juillet
Bataille d'Ouessant
La bataille d'Ouessant s'est tenue le 27 juillet 1778, pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Alliée aux indépendantistes américains, la France attaqua la flotte britannique, 100 milles marins à l'ouest de l'île d'Ouessant. L'issue de la bataille fut confuse. Les Français, menés par Louis Guillouet d'Orvilliers, considéraient avoir mis l'ennemi en fuite. Les Britanniques, quant à eux, jugeaient l'inverse. Mais leur commandant, Augustus Keppel, passa en cours martiale, laissant penser que cette bataille passait pour un échec britannique.
Voir aussi : Bataille - France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Histoire des Guerres



1794
27 juillet
Fin de la Terreur
A la tribune de la Convention, Maximilien Robespierre se fait huer du haut des gradins aux cris de "A bas le tyran !". Ses opposants lui reprochent d'avoir instauré la loi du 22 prairial (10 juin) qui met en place la "Grande Terreur" et d'avoir organisé un système d'espionnage des députés. La grande majorité des conventionnels rejoint le mouvement. Robespierre "l'Incorruptible" et Saint-Just "l'Archange de la Terreur", Couthon, Robespierre jeune, frère de Maximilien, ainsi qu'une vingtaine d'autres jacobins seront exécutés le lendemain sans avoir été jugés. La Convention fait fermer le club des Jacobins et instaure la République thermidorienne.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Robespierre - Histoire de la Terreur - Histoire de la Révolution



1828
27 juillet
Mort de Radama Ier, roi de Madagascar
Radama Ier, né en 1793, devint roi de Madagascar en 1810. Pendant son règne, il consolida son royaume et renforça les relations diplomatiques avec les pays européens. Il ne régna que 18 ans, mourant le 27 juillet 1828 à 35 ans des suites d'une infection contractée lors d'un voyage. N'ayant pas d'enfant pour lui succéder sur le trône, sa femme devint reine de Madagascar sous le nom de Ranavalone 1re.
Voir aussi : Roi - Reine - Madagascar - Histoire des Décès



1830
27 juillet
Début de la révolution de Juillet
Face aux ordonnances de Charles X, la réaction de la bourgeoisie et de la population s’est avérée très vive. Dès le lendemain, sous l’influence de Thiers, les journalistes rédigent des appels à l’insurrection. Le 27, les boutiques et ateliers sont fermés tandis que les rues se remplissent et que les barricades bloquent les petites rues.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Thiers - Histoire des Barricades - Trois glorieuses - Histoire de la Politique



1832
27 juillet
Othon de Bavière est imposé comme roi de Grèce
Suite à l'indépendance de la Grèce en 1832, les puissances européennes désignèrent, le 27 juillet 1832, Othon de Wittelsbach, deuxième fils de Louis Ier de Bavière âgé de seulement 17 ans, pour devenir roi de Grèce. Il débarqua dans le pays en janvier 1833 à bord d'une frégate britannique et fut considéré comme mineur jusqu'en 1835. Jusqu'à cette date, le pouvoir fut assumé par un conseil de régence composé de trois Bavarois.
Voir aussi : Indépendance - Roi - Grèce - Histoire de la Politique



1853
27 juillet
Iesada Tokugawa devient shogun du Japon.
Le 27 juillet 1853 Iesada Tokugawa est nommé treizième shogun du Japon. Son règne prendra fin en 1858. A partir de cette époque-là, le pays commence à moderniser son système de fonctionnement en mettant fin à l'organisation féodale en vigueur. Le Japon commence également à s'ouvrir aux autres pays et en finit avec son isolationnisme. Cette nouvelle période sonne le glas de l'époque d'Edo et sera suivi par l'ère Meiji.
Voir aussi : Japon - ère meiji - Modernisation - Isolationnisme - Histoire de la Politique



1884
27 juillet
Le divorce est rétabli
Supprimé en 1816 pour incompatibilité avec le catholicisme, le divorce est à nouveau en vigueur grâce à la loi Naquet. Dorénavant, il est possible de se séparer, mais uniquement pour fautes, et à condition d’en apporter les preuves. De plus, chaque faute fait l’objet d’une sanction, qui peut aller jusqu’à l’emprisonnement. Il faudra attendre la loi de 1975 pour que le divorce par consentement mutuel soit autorisé.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Divorce - Histoire des Femmes



1890
27 juillet
Suicide de Van Gogh
Souffrant de crise de démence et rongé par l'angoisse, le peintre hollandais Vincent Van Gogh se tire une balle en pleine poitrine dans un champs de blé à Auvers-sur-Oise. Soigné par le docteur Gachet, Vincent ne meurt pas sur le coup. Il s'éteindra deux jours plus tard. Son frère Théo, avec lequel il entretient une correspondance assidue depuis 1872, trouvera dans sa poche son ultime lettre. Vincent Van Gogh n'aura vendu qu'un seul tableau de son vivant.
Voir aussi : Suicide - Van Gogh - Histoire de la Peinture



1917
27 juillet
Naissance de Bourvil
Bourvil, de son vrai nom André Raimbourg, naît à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime). Il débute sa carrière musicale et cinématographique en 1945. Il connaîtra le succès durant près de 35 ans avec plus de 300 chansons et 50 films. Il a joué dans de grands succès tels que La Traversée de Paris, La Grande Vadrouille ou encore Le Corniaud. Bourvil est décédé le 23 septembre 1970 dans le 16e arrondissement de Paris.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Musique - Bourvil - Histoire de l'Art



1921
27 juillet
Découverte de l'insuline
A l'université de Toronto, le docteur Frederick Grant Banting et son assistant Charles Herbert Best isolent une hormone pancréatique appelée l'insuline. Testée sur un chien auquel les chercheurs ont enlevé le pancréas, l'insuline permet de recréer artificiellement les échanges de sucre dans l'organisme de l'animal. Cette découverte va constituer une révolution médicale dans le traitement du diabète. Frederick Grant Banting, Charles Herbert Best et leurs collaborateurs James Richard Mac Leod, chef de laboratoire, et James Bertram Collip, chimiste, recevront le Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Découverte - Histoire de la Médecine



1943
27 juillet
Création du Comité de libération nationale italien
Au lendemain de l’arrestation de Mussolini, une organisation est fondée pour réunir les différents partis antifascistes, à savoir les communistes, les démocrates-chrétiens, les socialistes, les libéraux, le parti d’action et le parti démocrate du travail. Le Comité prendra plus de poids lorsque les troupes allemandes fuiront Rome, le 5 juin 1944.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
27 juillet
Charlie Parker troublé par la drogue
La consommation d’héroïne perturbe l’enregistrement de « Lover Man ». Payant ses excès, et en proie à la dépression, Charlie Parker n’enregistrera plus pendant quelques mois. Il fait notamment un séjour dans l’hôpital psychiatrique de Camarillo pour une cure de désintoxication.
Voir aussi : Charlie Parker - Drogue - Histoire du Jazz



1952
27 juillet
Emil Zatopek héros des jeux d'Helsinki
En remportant le marathon, Emil Zatopek devient le premier et le seul homme de l’histoire des jeux Olympiques à obtenir la médaille d’or dans cette épreuve ainsi que dans le 5 000 et le 10 000 mètres dans les mêmes jeux. Le tchèque établira 18 records du monde dans sa carrière. A noter, la médaille d’or de sa femme Dana le jour où il remporte le 5 000 mètres à Helsinki.
Voir aussi : Record - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire d'Helsinki - Histoire de Marathon - Histoire de l'Athlétisme



1953
27 juillet
Fin de la guerre de Corée
Les belligérants de la guerre de Corée, à savoir la Corée du Sud, les forces des Nations Unies, la Corée du Nord et la Chine signent l'armistice de Pan Mun Jom. L'accord prévoit la division de la Corée en deux zones à la hauteur du 38e parallèle, où une zone démilitarisée sera installée. Durant les trois ans de guerre, on dénombrera entre un et trois millions de morts et de disparus, le tout pour revenir au statu quo ante bellum.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - Pan Mun Jom - Histoire des Guerres



1982
27 juillet
L'homosexualité n'est plus un délit en France
Sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter, l'Assemblée Nationale vote la dépénalisation de l'homosexualité. Avec l'abrogation de l'article 332-1 du code pénal, l'homosexualité n'est plus considérée comme un délit. Elle sera retirée de la liste des maladies mentales de l'OMS. (Organisation Mondiale de la Santé) neuf ans plus tard, en 1991.
Voir aussi : Loi - Homosexualité - Badinter - Histoire des Mœurs



1986
27 juillet
Hinault et Lemond franchissent la ligne ensemble
Avec cinq victoires au Tour de France, le français Bernard Hinault franchit la ligne d’arrivée main dans la main avec l’américain Greg LeMond. Dès la première étape dans les Pyrénées, il était monté en puissance et avait remporté le maillot jaune. Finalement, la dernière étape mènera les deux hommes en tête de peloton et Hinault respectera son engagement de laisser la victoire à l'Américain.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Hinault - Histoire du Cyclisme



1990
27 juillet
Fin de carrière pour la 2 CV
Après quarante années de bons et loyaux services, la dernière "deuche" est produite dans l'usine de Mangualde au Portugal. C'est la fin d'une époque... En effet, avec 3,7 millions d'exemplaires vendus dans le monde, la 2 CV est devenue un mythe et symbolise un certain art de vivre. Mais elle est désormais dépassée tandis que son adaptation aux normes de sécurité modernes est devenue trop problématique.
Voir aussi : Histoire de Citroën - 2CV - Histoire de l'Automobile



1996
27 juillet
9ème médaille d'or pour Lewis
Carl Lewis, éliminé des épreuves du sprint, prend sa revanche en empochant la médaille d'or du saut en longueur. Il est ainsi l'un des quatres athlètes de l'histoire des jeux à posséder neuf médailles d'or. Il possède également huit premières places aux championnats du monde.
Voir aussi : Record - Histoire d'Atlanta - Saut - Histoire de l'Athlétisme


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. juil. 26, 2012 11:33 pm
par saintluc
Othon Ier de Bavière, né le 27 avril 1848 et décédé le 11 octobre 1916, règne sur la Bavière de 1886 à 1913, date de son abdication.

Fils de Maximilien II de Bavière et de Marie de Hohenzollern, il est le frère cadet du roi Louis II de Bavière qui, enfant, l'appelle « vassal ». Il représente celui-ci lors de la proclamation de l'Empire allemand au château de Versailles le 18 janvier 1871. Il décrit la cérémonie à son frère en ces termes :

« Hélas Louis, je ne puis te dire avec quelle douleur infinie j'assistais à cette cérémonie. Combien chaque fibre de mon être se révoltait contre tous ce que je vis et entendis. Tout était si fier, si froid, si pompeux, si grandiloquent sans cœur et vide. »

Image
À partir de 1863, soit dès sa quinzième année, il entre au service de l'armée bavaroise avec le grade de sous-lieutenant. Il entre en 1864 dans le corps bavarois des cadets, et est promu la même année au grade de lieutenant. À sa majorité, il est nommé capitaine et entre en service actif au sein du régiment d'infanterie de la Garde. Il prend part à la guerre contre la Prusse en 1866, puis au conflit avec la France en 1870, au cours duquel il dirige le 5ème régiment de chevau-légers bavarois.

Sa carrière militaire s'achève lorsqu'il est déclaré fou en 1872. Il est enfermé dans le château de Nymphenburg en 1873, puis au château de Fürstenried en 1875, où il reste interné pendant quarante ans.

Il est proclamé roi sous le nom d'Othon Ier après la mort de son frère, le 13 juin 1886. Mais son règne — pendant lequel il ne joue aucun rôle politique — est placé sous la régence de son oncle Luitpold. Le décès de ce dernier en 1912 est à l'origine du processus qui conduit Othon Ier à l'abdication en 1913. C'est son cousin, le fils aîné de Luitpold, qui lui succède sous le nom de Louis III.

Othon Ier de Bavière est inhumé à l'église Saint-Michel de Munich.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. juil. 27, 2012 11:49 pm
par saintluc
754
28 juillet
Pépin le Bref est une nouvelle fois sacré
Ayant demandé son aide contre les Lombards d’Italie, le pape Etienne II sacre Pépin le Bref, à Saint-Denis. Le roi des Francs remportera la victoire sur le peuple ennemi, en Italie et donnera au pape les territoires conquis. C’est ainsi que naîtront les États pontificaux, en 756.
Voir aussi : Pape - Sacre - Dossier histoire des Etats pontificaux - Pépin le Bref - Histoire des Carolingiens



1364
28 juillet
Bataille de Cascina
Opposés aux Pisans depuis 1362, les Florentins les défont le 28 juillet 1364 lors de la bataille de Cascina, immortalisée par Michel-Ange dans un carton préparatoire d'une fresque pour le Palazzio Vecchio. Surpris par les soldats de Pise alors qu'ils se baignent dans l'Arno, les hommes de Galeotto Malatesta, alertés par un commissaire florentin, retournent la situation, contraignent les partisans d'Acuto à la retraite et triomphent des Pisans.
Voir aussi : Histoire de Florence - Michel-Ange - Histoire de Pise - Histoire des Guerres



1368
28 juillet
Décès de Bolko II
Bolko II dit "Bolko le Petit" décède. Né entre 1309 et 1312, il hérite du duché de ?widnica à la mort de son père en 1326. Bolko II nouera des alliances avec la Pologne, la Hongrie et le Saint Empire afin de faire face à l'appétit de ses voisins, et particulièrement du roi de Bohême, Jean de Luxembourg. Engagé dans la guerre de Silésie, Bolko II mènera son duché à la prospérité, notamment économique, grâce à un habile jeu d'alliances.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Politique



1378
28 juillet
Fin de la guerre des Huit Saints
Le pape Urbain VI signe avec Florence et les communes alliées le Traité de Trivoli sous la médiation de Catherine de Sienne, mettant un terme à la guerre des Huit-Saints. La mort de Grégoire XI a fait baisser les exigences de l'Eglise catholique. Au lieu des 1 000 000 de florins réclamés par l'ancien pape, Urbain VI accepte que Florence verse seulement une indemnité de 200 000 florins. Les lois anti-ecclésiastiques édictées durant la guerre sont abrogées et les biens confisqués pendant le conflit sont restitués au clergé.
Voir aussi : Histoire de Florence - Guerre des Huit saints - Histoire des Traités



1402
28 juillet
Victoire de Tamerlan sur Bajazet
Le conquérant turc Tamerlan remporte une victoire totale sur le sultan ottoman Bajazet Ier à Angora (l'actuelle Ankara en Turquie). Tamerlan qui se dit l'héritier du conquérant mongol Gengis Khan, instaurera un immense et éphémère empire en Asie centrale. Bajazet qui est fait prisonnier, mourra peut de temps après en captivité. Son successeur, Mehmed Ier, rétablira l'Empire anatolien.
Voir aussi : Tamerlan - Ottoman - Histoire d'Ankara - Bajazet - Histoire des Guerres



1488
28 juillet
Les Bretons vaincus à Saint Aubin-du-Cormier
L'armée bretonne est battue par l'armée du roi de France à Saint Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine). Le duc de Bretagne François II doit accepter de donner sa fille Anne en mariage au Dauphin, le futur roi Charles VIII. Celui-ci mourra sans héritier en 1498, Anne devra alors épouser son successeur Louis XII. La Bretagne, indépendante depuis la victoire de Nominoë sur Charles le Chauve en 845, sera définitivement rattaché au trône français en 1532.
Voir aussi : Bataille - Louis XII - Histoire de la Bretagne - Charles VIII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois



1540
28 juillet
Exécution de Thomas Cromwell
L'exécution de Thomas Cromwell eut lieu le 28 juillet 1540. Devenu conseiller d'Henry VIII d'Angleterre pour avoir permis le divorce du roi avec Catherine d'Aragon, il joua un rôle majeur dans la réforme de l'Eglise anglicane. Nommé chef-ministre en 1532, il paiera les conséquences du désastreux mariage du roi avec Anne de Clèves et sera emprisonné à la Tour de Londres avant d'y être décapité.
Voir aussi : Henri VIII d'Angleterre - 1540 - Eglise anglicane - Catherine d'Aragon - Histoire de la Politique



1655
28 juillet
Mort de Savinien Cyrano de Bergerac
C'est le 28 juillet 1655 que meurt Savinien Cyrano de Bergerac, écrivain qui inspira Edmond Rostand pour sa célèbre pièce de théâtre. Nullement gascon, Savinien, né en 1619, s'engage chez les Cadets de Gascogne en 1638 pour entamer une carrière militaire. Il commence à publier à son retour à la vie civile, et laisse à la prospérité, « Le Pédant joué », ou encore « Histoire comique des Etats et Empires de la Lune ».
Voir aussi : Edmond Rostand - Histoire de l'Art



1708
28 juillet
Début du siège de Lille
Les alliés (Grande-Bretagne, provinces-Unies, Saint-Empire romain germanique) ayant battu l'armée française à la bataille d'Audenarde, ils ont le champ libre pour envahir la France et assiègent Lille dès le 28 juillet 1708. La ville est défendue par Vendôme et Boufflers avec 15 000 hommes. Les assiégés reçoivent l'aide du Chevalier de Luxembourg, qui apporte des munitions, mais les renforts envoyés de Paris par Louis XIV ne parviennent pas à passer le barrage organisé par le duc de Marlborough. La ville doit capituler le 28 octobre 1708.
Voir aussi : France - Grande-Bretagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Saint-Empire romain germanique - Siège - Histoire des Guerres



1741
28 juillet
Décès d'Antonio Vivaldi
Né le 4 mars 1678 à Venise, le violoniste et compositeur italien Antonio Vivaldi est décédé le 28 juillet 1741 à Vienne. Sa première œuvre, l'Opus I furent imprimé en 1705. Il est reconnu pour être l'un des plus célèbres compositeurs du mouvement baroque ainsi que l'initiateur du concerto de soliste. Il a composé de nombreux concertos, sonates, opéras et pièces religieuses, qui restent encore aujourd'hui d'une portée considérable.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire du baroque - Musique classique - Histoire des Décès



1750
28 juillet
Décès de Bach
Le prolifique et génial compositeur Jean-Sébastien Bach s’éteint à Leipzig et laisse derrière lui un ensemble d’œuvres majeures pour la musique occidentale. De la musique sacrée, avec la "Passion selon Saint-Matthieu", aux pièces instrumentales comme "Le clavier Bien Tempéré", Bach a manifesté une parfaite maîtrise dans toutes les configurations et fut un des maîtres du baroque.
Voir aussi : Compositeur - Dossier histoire de la musique baroque - Jean-Sébastien Bach - Grandes périodes historiques



1755
28 juillet
Expulsion des Acadiens
Au Canada, le Conseil de Nouvelle-Ecosse décide de déporter les Acadiens (colons d'origine française). En 1713, la France avait cédé ses colonies canadiennes à l'Angleterre. Devant l'imminence d'un nouveau conflit entre les deux royaumes, la population francophone est déportée en Nouvelles-Angleterre (nord-est des Etats-Unis). Plus de 7 000 personnes, sur 13 000, mourront pendant l'exode. Certains seront rapatriés en France, d'autres de sédentariseront au Québec et en Louisiane.
Voir aussi : Histoire du Québec - Histoire de la Déportation - Histoire de la Nouvelle-Angleterre - Histoire des Acadiens - Histoire de la Politique



1821
28 juillet
L'indépendance du Pérou
Le général San Martin proclame l'indépendance du Pérou. Au XVIème siècle, Francisco Pizarro avait conquis l'Empire Inca et la vice-royauté du Pérou, sous tutelle espagnole, avait été établie. L'indépendance du Pérou sera consacrée après la victoire du général Sucre sur les Espagnols à Ayacucho en 1824. Le pays connaîtra alors une succession de coups d'Etat militaires.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Sucre - Histoire de la Bataille d'Ayacucho - Histoire de la Décolonisation



1833
28 juillet
La loi Guizot développe l’enseignement primaire
Ministre de l’Instruction publique, François Guizot fait voter une loi qui va bouleverser l’enseignement primaire. Elle oblige les communes de plus de 500 habitants à se munir d’au moins une école primaire de garçons et à entretenir au moins un instituteur. De plus, chaque département français doit désormais disposer d’une École normale d’instituteurs. Par ailleurs, les établissements privés sont légalisés et l’instruction religieuse maintenue. L’instruction publique sera modifiée plus tard par les lois Falloux et Ferry.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Guizot - Falloux - Histoire des Institutions



1887
28 juillet
Naissance de Marcel Duchamp
Issu d'une longue lignée familiale d'artistes-peintres, Marcel Duchamp naît le 28 juillet 1887 à Blainville-Crevon, en Seine-Maritime. Autodidacte, il est à la fois peintre, homme de lettres et plasticien. Son influence s'étend tout au long du XXe siècle jusqu'aux œuvres contemporaines. Il se rend célèbre par l'invention des ready-made, objets classiques du quotidien élevés au rang d'objets d'art par choix de l'artiste. Naturalisé américain, il meurt le 2 octobre 1968 à Neuilly-sur-Seine.
Voir aussi : Peintre - Ready-made - Histoire de l'Art



1914
28 juillet
L'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie
Un mois après l'assassinat de l'archiduc autrichien François-Ferdinand à Sarajevo, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Le conflit se généralisera rapidement avec l'enchaînement des alliances : d'un côté la Triple-Entente (Russie, France et Grande-Bretagne) et de l'autres la Triple-Alliance (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie). La Première guerre mondiale durera quatre ans et fera huit millions de morts.
Voir aussi : Histoire de l'Autriche-Hongrie - Histoire de la Serbie - François-Ferdinand - Histoire de la Première Guerre mondiale



1916
28 juillet
Raphaël Antonetti devient gouverneur du Soudan français
Né à Marseille le 2 décembre 1812, Raphaël Antonetti devient gouverneur du Soudan français. Il a été auparavant gouverneur de Dahomey en 1909 et 1911 ainsi que gouverneur du Sénégal durant la majeure partie de la Première Guerre mondiale. Il conservera son titre de gouverneur du Soudan français jusqu'en 1918. A partir de 1924, il occupera l'importante fonction de gouverneur général de l'Afrique équatoriale française (AEF), territoire qui s'étale sur près de 2 500 000 kilomètres carrés.
Voir aussi : Soudan - Nomination - Histoire de la Politique



1921
28 juillet
Adolf Hitler président du Parti nazi
Le 28 juillet 1921, Adolf Hitler prend la direction du Parti nazi, le parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Pour ce faire, il évince Anton Brexler, l'un de ses fondateurs. Charismatique, Hitler trouve rapidement de nombreux et fervents adeptes de ses discours nationalistes, antisémites et antibolchéviques. Mégalomane, il se veut le sauveur de l'Allemagne humiliée et portera le parti au plus haut sommet de l'État lors de sa nomination comme chancelier en 1933.
Voir aussi : Allemagne - Hitler - Chancelier - Parti nazi - Histoire de la Politique



1928
28 juillet
Apparition de la première flamme olympique
C’est à l’ouverture des jeux d’été à Amsterdam que la flamme Olympique est allumée pour la première fois. La vasque est située en haut d’une tour au sein du stade. La flamme était présente aux premiers jeux antiques, et elle était à la fois dédiée à Hestia, déesse de la famille et à Héphaïstos. Le premier relais de la flamme des jeux modernes sera mis en place à l’occasion des jeux de Berlin en 1936.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire d'Amsterdam - Première - Histoire des Jeux Olympiques



1929
28 juillet
Naissance de Jacquy Kennedy, journaliste américaine et Première Dame des Etats-Unis de 1961 à 1963
Jacky Kennedy, née Jacqueline Bouvier, est née le 28 juillet 1929 à Southampton. Mariée en 1953 à John Fitzgerald Kennedy, elle a été Première dame des Etats-Unis du 20 janvier 1961 au 22 novembre 1963. Journaliste pour le Washington Times-Herald, elle a rencontré Kennedy alors qu'il était sénateur démocrate. Elégante, distinguée et parfaite diplomate, elle restera longtemps l'incarnation de la parfaite Première dame, et bien des épouses de personnalités s'inspirent aujourd'hui encore de son style.
Voir aussi : Président - Sénateur - Démocrate - Histoire de la Politique



1929
28 juillet
Convention de Genève sur les prisonniers de guerre
La Convention de 1929, révisée en 1949, fait aujourd'hui partie des quatre Conventions de Genève, sous le titre III. Elle comporte 97 articles et a été signée par 48 pays. Elle statue le sort des policiers de guerre, et énonce le fait qu'ils doivent être traités, de tout temps, avec humanité. La convention spécifie notamment qu'une agence de renseignements sur les prisonniers de guerre sera créée en pays neutre.
Voir aussi : Histoire des Traités



1939
28 juillet
La Grande-Bretagne réplique à l’IRA
La Grande-Bretagne adopte une loi visant à justifier juridiquement sa lutte contre les membres actifs de l’Armée républicaine irlandaise. Cet événement suit de près l’ultimatum qu’avait envoyé l’organisation à l’Angleterre quelques mois plus tôt. Elle exigeait alors le ralliement immédiat de l’Ulster au gouvernement irlandais. Les Britanniques ne cédèrent en aucun point, ce qui provoqua de nombreux attentats dont beaucoup visèrent Londres.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Attentats - Histoire de l'Ulster - Histoire du Terrorisme



1945
28 juillet
José Luis Bustamante devient président du Pérou
Le 28 juillet 1945, José Luis Bustamante gagne les élections péruviennes et devient président du Pérou. Candidat du Front démocratique national, parti de tendance centre gauche, il est soutenu par l'Alliance populaire révolutionnaire américaine qui ne peut se présenter aux élections. Son opposant est le général Eloy G. Ureta, candidat de la Légion patriotique indépendante. Après cette victoire, le Pérou entre dans une période de réformisme qui dure trois années.
Voir aussi : Pérou - élections - Histoire de la Politique



1951
28 juillet
Sortie d'Alice au pays des merveilles
Disney s’écarte de ses productions classiques pour réaliser une adaptation du livre de Lewis Caroll. Pour reproduire le monde « d’Alice au pays des merveilles », l’animation semble le procédé adéquat. Le dessin animé s’appuie ainsi sur des personnages assez déjantés autour d’une Alice qui, en faux, paraît fort raisonnable. Mais la presse, en particulier en Angleterre, n’est pas prête à accepter une nouvelle interprétation du conte : ses critiques sont acerbes et participent au relatif échec du film. Toutefois, les diffusions télévisées puis en vidéo lui rendront son lustre et le placeront parmi les grands classiques.
Voir aussi : Disney - Alice au pays des merveilles - Lewis Caroll - Histoire des Dessins animés



1976
28 juillet
Terrible séisme en Chine
A 3h45 du matin, un tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter rase la ville minière de Tangshan (Nord) qui compte plus d'un million d'habitants. Le nombre de victimes est estimé à plus de 250 000, faisant de ce séisme l'un des plus meurtrier de l'histoire.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles



2005
28 juillet
L’IRA dépose les armes
L’IRA déclare qu’elle n’usera plus des armes pour atteindre ses objectifs politiques d’unification du pays. Elle préfère suivre la voie démocratique par le biais de sa branche du Sinn Fein. La destruction définitive de son arsenal tarde toutefois à s’accomplir.
Voir aussi : Histoire de l'IRA - Histoire de l'Irlande du Nord - Histoire du Sinn Fein - Histoire du Terrorisme


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