EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
Message
Auteur
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2341 Message par saintluc »

ImageImage
Avant et après le traité de Bucarest
La Deuxième Guerre balkanique qui dura du 16 juin au 18 juillet 1913 opposa la Bulgarie, à ses anciens alliés, la Serbie et la Grèce, mécontents du partage des gains de la Première Guerre balkanique. Les armées serbes et grecques échouèrent à repousser l'offensive bulgare. La nouvelle guerre provoqua l'entrée en guerre de la Roumanie alors en différent frontalier avec la Bulgarie. Lorsque les troupes roumaines approchèrent de la capitale Sofia, la Bulgarie demanda un armistice qui déboucha sur le Traité de Bucarest, dans lequel la Bulgarie céda la majeure partie de ses gains issus de la Première Guerre balkanique à la Serbie, à la Grèce, à la Roumanie et à l'Empire Ottoman.


La guerre provoqua la rupture de l'alliance russo-bulgare, laissant la Serbie seule alliée de la Russie dans cette région importante. C'est pour cela que la Serbie reçut le soutien total de la Russie lors de la crise de juillet 1914 qui mena à la Première Guerre mondiale.
Durant la Première Guerre balkanique (octobre 1912 - mai 1913), la Ligue balkanique, constituée de la Serbie, du Monténégro, de la Grèce et de la Bulgarie était parvenue à expulser les Ottomans de leurs provinces européennes (Albanie, Macédoine, le Sandžak et la Thrace), ne lui laissant que les territoires à l'est d'une ligne Enez-Kıyıköy (Enos-Midia) et la péninsule de Gallipoli.

L'article II du Traité de Londres signé le 30 mai 1913 indique que « sa Majesté l'Empereur des Ottomans cède à leurs Majestés les Souverains Alliés tous les territoires de son empire sur le continent de l'Europe à l'ouest d'une ligne tracée d'Enos sur la mer Egée à Midia sur la mer Noire, à l'exception de l'Albanie ». Aucune frontière n'étant définie entre membres de la ligue, les relations entre les vainqueurs se détériorèrent rapidement du fait de désaccords sur cette question.

Durant les négociations d'avant-guerre qui menèrent à la création de la Ligue balkanique, la Serbie et la Bulgarie avaient signé un accord secret le 13 mars 1912 concernant la future frontière en Macédoine qui devait passer par une ligne Kriva Palanka-Ohrid (ces deux villes revenaient aux bulgares) laissant la plus grande partie de la Macédoine du Vardar entre les mains de la Bulgarie. La politique bulgare était de signer un tel accord pour empêcher l'expansion de la Serbie tout en refusant de signer un accord du même type avec la Grèce, croyant que son armée pourrait capturer la plus grande partie de la Macédoine et le port de Thessalonique avant les grecs. Malheureusement pour elle, les Serbes réussirent à envahir une zone bien plus au sud que prévu par le traité jusqu'à une ligne Bitola–Gevgelija. La zone contestée devait faire l'objet d'un arbitrage russe. De même, les Grecs parvinrent à s'emparer du port de Thessalonique juste avant les Bulgares et à établir une frontière commune avec les Serbes.

Lorsque la Bulgarie appela la Serbie à honorer l'accord d'avant-guerre concernant le nord de la Macédoine, les Serbes, mécontents d'avoir dû évacuer l'Albanie sous la pression des grandes puissances, refusèrent catégoriquement de céder plus de territoires. Très rapidement, des altercations eurent lieu le long des frontières d'occupation. En réponse à la menace bulgare, la Serbie lança des négociations avec la Grèce qui avait également des raisons de craindre les ambitions bulgares. Quelques années auparavant, les deux pays s'étaient livrés à une guerre larvée par l'intermédiaire de groupes de guérillas en Macédoine et un régiment bulgare avait été autorisé à entrer dans Thessalonique huit mois auparavant, soi-disant pour récupérer, mais y restait depuis

Image
Les Grandes Puissances sous la menace de l'explosion des Balkans.
Le 1er juin 1913, un jour après la signature du traité de Londres et 16 jours avant l'attaque bulgare, les Serbes et les Grecs signèrent un accord militaire secret confirmant que la ligne de démarcation entre leurs zones d'occupation deviendraient la frontière entre les deux pays. L'accord prévoyait également la formation d'une alliance en cas d'agression bulgare ou austro-hongroise. Dans les négociations, la Serbie n'évoqua pas les causes de sa dispute avec la Bulgarie, en particulier l'accord sur la frontière au nord de la Macédoine. Avec cet accord, la Serbie réussit à impliquer la Grèce dans la question de la frontière en Macédoine car celle-ci garantissait la zone d'occupation actuelle serbe. La Bulgarie, dans une tentative pour torpiller le rapprochement serbo-grec, signa un protocole avec la Grèce confirmant une ligne de démarcation permanente entre leurs forces respectives reconnaissant officieusement le contrôle grec du sud de la Macédoine. Mais la rupture de cet accord mettra fin à cette diplomatie anti-serbe.

Un autre point de friction était le refus bulgare de céder la forteresse de Silistra à la Roumanie comme prévu avant-guerre en échange de la neutralité roumaine. Lorsque la Roumanie, après la Première Guerre balkanique, demanda la ville, la Bulgarie lui offrit de petites modifications de la frontière n'incluant pas Silistra et des garanties sur les droits des valaques en Macédoine. La Roumanie menaça de récupérer ce territoire par la force, mais une proposition russe d'arbitrage empêcha les hostilités. Dans le protocole de Saint-Pétersbourg du 8 mai 1913, la Bulgarie acceptait de céder Silistra mais pas la Dobroudja du Sud. Sous la pression russe, la Roumanie accepta. L'accord final était un compromis entre les revendications roumaines sur la Dobroudja et le refus bulgare d'accepter tout transfert significatif. Le fait que la Russie ne parvint pas à protéger l'intégrité territoriale de la Bulgarie fit que les bulgares perdirent confiance dans une issue favorables des arbitrages russes concernant la zone d'occupation contestée avec les serbes. Le comportement de la Bulgarie eut également des conséquences à long terme sur les relations russo-bulgares car la Bulgarie refusa tout compromis sur l'accord d'avant-guerre concernant la frontière avec la Serbie. Cela amena finalement la Russie à mettre fin à son alliance avec la Bulgarie, rendant une confrontation avec la Roumanie et avec la Serbie inévitable.

En 1912, les ambitions bulgares exprimées par Ferdinand Ier de Bulgarie et l'état-major dépassaient les dispositions les plus avantageuses du Traité de San Stefano en incluant la Thrace, toute la Macédoine et Thessalonique, Edirne et Constantinople. Le fait que les Bulgares aient tentés de prendre Constantinople malgré les menaces répétées de la Russie montre un manque évident de réalisme de la part des dirigeants bulgares.

Bien que l'armée bulgare ait réussi à capturer Edirne (avec l'aide des serbes), l'ambition du Tsar Ferdinand de se couronner empereur à Constantinople s'avéra irréalisable lorsque les Bulgares furent repoussés à la bataille de Çatalca. De plus, l'effort réalisé pour prendre Constantinople a finalement provoqué la perte d'une grande partie de la Macédoine et de Thessalonique, ce qui ne pouvait pas être facilement accepté et poussa les militaires bulgares à lancer une guerre contre leurs anciens alliés. Cependant, avec des Ottomans refusant la perte de la Thrace orientale à l'est, une Roumanie furieuse au nord, la décision de lancer une attaque contre la Grèce au sud et la Serbie au nord était très aventureuse. D'autant plus aventureuse qu'en mai, les Turcs avaient demandé d'urgence une mission allemande pour réorganiser l'armée et en juin, la Bulgarie apprit l'existence de l'accord entre la Serbie et la Grèce en cas d'attaque bulgare. Le 27 juin, le Monténégro annonce qu'il serait du côté de la Serbie en cas de guerre entre les deux pays. Le 5 février, la Roumanie régla ses différends territoriaux concernant la Transylvanie avec l'Autriche-Hongrie en signant avec elle une alliance militaire et le 28 juin, elle avertit officiellement la Bulgarie qu'elle ne resterait pas neutre dans le cas d'une nouvelle guerre dans la région.
Comme les escarmouches continuaient en Macédoine, principalement entre les troupes bulgares et serbes, le Tsar Nicolas II de Russie essaya d'empêcher le conflit qui s'annonçait car il ne souhaitait pas perdre l'un ou l'autre de ses alliés slaves dans les Balkans. Le 8 juin, il envoya un message identique aux rois de Bulgarie et de Serbie, offrant sa médiation sur les dispositions du traité de 1912 entre les deux pays. La Serbie demandait une révision du traité car elle avait perdu le nord de l'Albanie du fait de la volonté des grandes puissances de créer l'état albanais, une zone qui lui était accordée d'après ce traité. La réponse bulgare contenait tellement de conditions qu'elle ressemblait fort à un ultimatum, ce qui mena les diplomates russes à réaliser que la Bulgarie avait déjà décidée d'entrer en guerre avec la Serbie. Cela amena la Russie à annuler son initiative d'arbitrage et à désavouer son alliance avec la Bulgarie. La Bulgarie faisait voler en éclat la Ligue balkanique qui était considérée comme le meilleur rempart contre l'expansion austro-hongroise et qui avait couté de nombreux efforts diplomatiques à la Russie depuis plus de dix ans. Les mots exacts de Sergueï Sazonov à Stoyan Danev furent « N'espérez rien de nous et oubliez l'existence de tous nos accords depuis 1902 ». Lorsque la Serbie et la Grèce proposèrent que les trois pays réduisent leurs armées d'un quart pour faciliter une solution pacifique, la Bulgarie rejeta cette idée.

La Bulgarie était déjà sur le chemin de la guerre car le chef du gouvernement, Ivan Evstratiev Geshov fut remplacé par le partisan de la ligne dure et chef du parti russophile Stoyan Danev. Le 16 juin, les troupes bulgares lancèrent une attaque surprise simultanée contre les positions serbes et grecques sans déclaration de guerre préalable. L'objectif bulgare était de défaire les Serbes et les Grecs et d'occuper le plus de territoires possible avant que les grandes puissances n'interviennent pour mettre fin aux hostilités. Pour obtenir la supériorité nécessaire, la totalité de l'armée bulgare fut associée à cette opération. Aucune réserve ne fut mise en place pour faire face à une intervention (officiellement annoncée) roumaine ou ottomane, supposant étrangement que la Russie empêcherait toute initiative de ces pays, même après qu'elle eut violemment mis fin à son alliance et se fut tournée vers la Roumanie (elle avait d'ailleurs offert le titre honorifique de maréchal russe au roi roumain Carol Ier). Le plan consistait en une attaque concentrée contre l'armée serbe dans la plaine du Vardar pour la neutraliser et pour capturer le nord de la Macédoine et en une attaque plus faible contre les grecs près de Thessalonique. Cette armée faisait la moitié de celle déployée contre les serbes et devait capturer la ville et le sud de la Macédoine. Le haut-commandement bulgare n'était pas certain que ces forces pourrait battre l'armée grecque mais dans le pire des cas, elles seraient suffisante pour protéger le flanc sud et attendre les renforts de l'armée du nord.
Image
Régions occupées par les différents belligérants à la veille de la Deuxième Guerre balkanique.
D'après la loi militaire de 1903, les forces armées bulgares étaient divisées en deux catégories : l'armée d'active et la milice nationale. Le cœur de l'armée était formé de neuf divisions d'infanterie et une de cavalerie. Cependant du fait de la subdivision particulière des divisions bulgares, celles-ci étaient de la taille d'un corps d'armée. Malgré 599 878 soldats au début de la Première Guerre balkanique, la Bulgarie ne disposait que de dix divisions. Par comparaison, les neuf divisions grecques ne comprenaient que 118 000 hommes. Pour aggraver le déséquilibre des forces, les Bulgares disposaient de 1 116 pièces d'artillerie soit six fois plus que les grecs et cinq fois plus que les Serbes.

Il y a néanmoins une controverse sur la force réelle de l'armée bulgare lors de la Deuxième Guerre balkanique. Au déclenchement de la Première Guerre, la Bulgarie mobilisa un total de 599 878 hommes (366 209 dans l'armée d'active, 53 927 dans les unités de réserve, 53 983 dans la milice, 94 526 conscrits entre 1912 et 1913, 14 204 volontaires et 14 424 gardes frontières). 33 000 soldats moururent lors de la Première Guerre (14 000 au combat et 19 000 de maladies). Pour remplacer ces pertes, elle lança la conscription de 60 000 hommes entre les deux guerres principalement dans les territoires occupés. D'après l'état-major bulgare, l'armée comprenait 7 693 officiers et 492 528 soldats le 16 juin mais rencontrait des problèmes d'approvisionnement en particulier pour les fusils.

Les 1re et 3e Armées bulgare sous le commandement respectif des généraux Vasil Kutinchev et Radko Dimitriev étaient déployées sur la frontière avec la Serbie avec la 5e Armée du général Stefan Toshev près de Kyoustendil et la 4e Armée dans la région de Kotchani et de Radoviš. La 2de Armée sous le commandement du général Nikola Ivanov était déployée contre l'armée grecque.

L'armée du Royaume de Serbie comptait 348 000 hommes dont 252 000 combattants divisée en deux armées et dix divisions. Le gros de ces forces était déployé le long de la rivière Vardar et près de Skopje. Son commandant en chef était Pierre Ier de Serbie mais le vrai chef des armées était Radomir Putnik.

Au début de juin 1913, l'armée du Royaume de Grèce était composée de 142 000 soldats répartis en neuf divisions. huit divisions étaient disposées en arc de cercle en Macédoine et une division était laissée en Épire. Au début des hostilités, celle-ci fut rapatriée sur le front de Macédoine. Tout comme en Serbie, le commandant en chef Constantin Ier de Grèce déléguait la conduite des opérations et ce fut le général Ioánnis Metaxás qui commandait les forces armées grecques.

Le Royaume du Monténégro envoya une division de 12 000 hommes sur le front de Serbie.

Le Royaume de Roumanie mobilisa 330 000 hommes dont 80 000 devaient occuper la Dobroudja du Sud et le reste de l'armée avait pour mission de mener l'offensive vers Sofia.

L'Empire ottoman entra en guerre avec 255 000 hommes.

Fin de la 1ère partie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2342 Message par saintluc »

Les 1re, 3e, 4e et 5e Armées bulgares avaient pour mission d'attaquer les positions serbes tandis que la 2de devait attaquer les Grecs à Thessalonique. Cependant au début, seules les 2de et 4e Armées reçurent l'ordre d'attaquer. Cela permit aux Serbes de concentrer leurs unités pour stopper l'avance bulgare. Les Bulgares inférieurs en nombre aux Grecs subirent une contre-attaque générale sur l'ensemble du front dès le 19 juin et durent se replier sur la rivière Strymon. L'objectif initial de détruire rapidement l'armée serbe se révéla rapidement irréaliste et l'armée bulgare dut commencer à se replier avant même l'intervention roumaine et ottomane et l'avancée grecque nécessitait des renforts pour protéger Sofia.
Image
Opérations initiales de l'armée bulgare
La 2de Armée bulgare commandée par le général Ivanov tenait une ligne allant du lac Dojran au sud-est à Kilkís, Lachanas, Serres jusqu'à la Mer Égée à travers les monts Pangée. Elle y demeurait depuis mai et était considérée comme une force de vétérans après sa victoire à Adrianople lors de la Première Guerre balkanique. Le général Ivanov, peut-être pour éviter toute responsabilité dans le désastre militaire déclara après la guerre que son armée n'était composée que de 36 000 hommes et que de nombreuses unités n'étaient pas à leur effectif nominal. Cependant une analyse détaillée contredit cette défense et une source officielle bulgare fait état de 80 000 hommes face à 108 000 Grecs (source officielle grecque). Les historiens modernes considèrent qu'Ivanov sous-estimait ses effectifs mais l'armée grecque possédait toujours la supériorité numérique. L'état-major grec sur-estimait le nombre de soldats bulgares qu'il estimait à environ 100 000 hommes. Néanmoins, les Grecs ignoraient où aurait lieu l'attaque, ce qui offrait une supériorité numérique temporaire à la Bulgarie.

Le 26 juin, l'armée bulgare reçut l'ordre d'attaquer et d'avancer vers Thessalonique. Les grecs les stoppèrent et lancèrent une contre-attaque dès le 29 juin. À Kilkís, les bulgares avaient construits de fortes défenses équipées de canons ottomans capturés qui permettaient de tirer sur la plaine en contrebas.

Les 2de, 4e et 5e divisions grecques attaquèrent dans la plaine et subirent de lourdes pertes mais réussirent à établir un ligne de tranchées. Sur le flanc gauche des Bulgares, la 7e division s'était emparée de Serres et les 1re et 6e prirent Lachanas. L'écrasement de la 2de Armée fut le plus grand désastre militaire bulgare de la guerre. Sur le flanc droit, les Evzones capturèrent Gevgelija et les hauteurs de Matsikovo menaçant la route de retraite des Bulgares vers le lac Dojran qui manqua de se transformer en débandade. Les Grecs s'emparèrent de Dojran le 5 juillet mais ne purent couper la retraite des Bulgares à travers le Strymon. Le 11 juillet, les grecs atteignirent les lignes serbes et avancèrent jusqu'aux gorges de Kresna où les troupes grecques épuisées durent s'arrêter.
Image
De gauche à droite : le général Dousmanis, Constantin Ier de Grèce et Elefthérios Venizélos (de dos) au quartier général grec
Durant la nuit du 17 juin 1913, les Bulgares attaquèrent les Serbes à la rivière Bregalnica. Du fait de l'effet de surprise, l'attaque fut initialement couronnée de succès mais les Serbes résistèrent à l'offensive bien que de nombreux soldats, considérant les Bulgares comme des alliés, ignoraient contre qui ils se battaient. La bataille acharnée se poursuivit pendant plusieurs jours mais les Serbes parvinrent à reprendre l'initiative et le 1er juillet, les Bulgares étaient repoussés et se replièrent vers l'est.

Au nord, les Bulgares commencèrent leur avancée vers Pirot ce qui força l'état-major serbe à envoyer des renforts pour défendre Pirot et Niš. Les Bulgares purent donc résister à l'offensive serbe en Macédoine à la bataille de Kalimanci le 18 juillet.

Image
Soldats serbes durant la Seconde Guerre balkanique
Alors que le front serbe devenait statique, le roi Constantin voyant que l'armée bulgare en face avait déjà été battue ordonna à l'armée grecque de reprendre son avancée pour prendre la capitale bulgare, Sofia. Celui-ci voulait une victoire décisive à cette guerre malgré les objections d'Eleftherios Venizelos qui comprit que les Serbes, qui avaient rempli leurs objectifs territoriaux, tentaient de faire supporter à la Grèce le poids de la guerre en restant passifs. Dans les gorges de Kresna (Bataille de Kresna), les Grecs tombèrent dans une embuscade de la 2de et de la 1re Armée bulgare arrivée en renfort depuis le front serbe. Le 8 juillet, les Grecs furent dépassés par la contre-attaque bulgare qui tentait de l'encercler. Cependant, ils résistèrent et purent lancer des contre-attaques locales. Après avoir échoué à percer avec toutes ses forces disponibles, la Bulgarie se contenta de défendre sa ligne de front contre les offensives grecques. Le roi Constantin réalisa l'inutilité de ces assauts lorsque les informations concernant la chute imminente de Sofia entre les mains de l'armée roumaine lui parvinrent et accepta la proposition d'armistice bulgare.

Les Bulgares, avec l'armée roumaine aux portes de Sofia demandèrent une médiation russe. Les Ottomans, qui avaient envahi la Thrace orientale le 12 juillet et avaient repris Adrianople sans réelle résistance bulgare, ne semblaient pas prêts à s'arrêter. Pour stopper cette offensive, la Russie menaça d'attaquer l'Empire dans le Caucase et envoya la Flotte de la mer Noire à Constantinople ce qui provoqua une intervention britannique.
Image
Soldats bulgares
Les traités de Bucarest et de Constantinople répartirent les gains des différents belligérants. La Bulgarie perdit la plupart des territoires qu'elle avait conquis lors de la Première Guerre balkanique dont la plus grande partie de la Macédoine et la Thrace orientale rendue à l'Empire Ottoman, ainsi que la Dobroudja du Sud occupée par la Roumanie. Le soutien russe lui permit de conserver la Thrace occidentale et le port d'Dédeagatch sur la Mer Égée. La Bulgarie avait ainsi agrandi son territoire de 16 % par rapport à la situation d'avant-guerre et sa population passa de 4,3 à 4,7 millions d'habitants. La Roumanie s'agrandit de 5 %, mais à un prix élevé, dénoncé par l'opposition menée par en:Constantin Dobrogeanu-Gherea: 6 000 morts (épidémie dans l'armée) et surtout le retournement contre elle de la Bulgarie qui, s'estimant « poignardée dans le dos », met fin à son amitié pour la Roumanie, qui durait le début du XIXe siècle, les principautés roumaines ayant servi de base arrière aux komitadjis et la Roumanie ayant combattu en 1878 contre les ottomans. Les plus grandes expansions concernèrent le Monténégro (62 %), la Grèce (68 %) dont le nombre d'habitants passa de 2,7 à 4,4 millions. Le plus grand bénéficiaire de ces guerres fut la Serbie qui doubla la superficie de son territoire et augmenta sa population de 2,9 à 4,5 millions d'habitants. La Grèce fut forcée de retirer ses troupes de Thrace occidentale et de Macédoine occidentale. Le retrait de ces territoires rendus à la Bulgarie et la perte de l'Épire du Nord cédée à l'Albanie furent très mal acceptés en Grèce. Des territoires occupés durant la deuxième guerre, la Grèce ne conserva que la région de Serres et de Kavala, avec le soutien de l'Allemagne. La Serbie fit des acquisitions supplémentaires en Macédoine et compléta ses aspirations territoriales au sud, elle put alors se tourner vers le nord où la rivalité avec l'Autriche-Hongrie concernant la Bosnie allait constituer l'un des éléments déclencheurs de la Première Guerre mondiale. L'Italie exploita le prétexte de la guerre pour conserver les îles du Dodécanèse qu'elle avait occupé lors de la Guerre italo-turque de 1911 malgré un accord datant de 1912.

Du fait des actions de l'Autriche-Hongrie et de l'insistance de cet Empire et de l'Italie, l'Albanie obtint son indépendance selon les termes du Traité de Londres. Les deux pays espéraient contrôler ce nouvel état et donc le Canal d'Otrante en Mer Adriatique. Le Traité de Florence (17 décembre 1913) établit les frontières définitive de l'Albanie. La Serbie perdit son débouché maritime sur la Mer Adriatique et les grecs devaient céder l'Épire du Nord ce qui fut très mal accepté par la population grecque de la région qui se révolta et obtint l'autonomie à la suite du Protocole de Corfou.

Après sa défaite, la Bulgarie se transforma en un pouvoir local revanchiste et chercha une nouvelle opportunité pour remplir ses aspirations territoriales. Elle se rapprocha donc des Empires centraux lors de la Première Guerre mondiale car ses voisins (Serbie, Roumanie et Grèce) se trouvaient du côté de l'Entente (voir les articles sur la Campagne de Serbie et le Front de Macédoine). La défaite de 1918 suivie par le Traité de Neuilly entraina la perte du débouché maritime sur la Mer Égée et entérina la cession de la Dobroudja du sud à la Roumanie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2343 Message par saintluc »

1422
30 juin
Victoire des Milanais sur les Confédérés suisses à Arbedo
Les forces du duc de Milan, Philippe-Marie Visconti, que dirige Francesco Bussone, et les troupes des Confédérés uranais et obwaldiens (cantons suisses) s'affrontent dans le Tessin, lors de la bataille d'Arbedo. Après avoir été mis en échec lors du siège de Bellinzone, la petite armée suisse (2 500 hommes) se retira dans son campement, près d'Arbedo, où elle fut assaillie par surprise, à l'aube, par 16 000 Milanais. Sans renforts providentiels, la défaite fut alors évidente. Défaite qui freina l'expansion helvétique au sud des Alpes, le duché de Milan récupérant notamment les vallées du Tessin, alors possession suisse.
Voir aussi : Duché de milan - Confédération suisse - Tessin - Histoire des Guerres



1462
30 juin
Bataille de Seckenheim
Le 30 juin 1462, Frédéric Ier remporte la bataille de Seckenheim, près de Mannheim en Allemagne. Cette bataille opposa le comte palatin Frédéric Ier au margrave de Bade et aux évêques de Metz et de Spire, qu'il fera d'ailleurs prisonniers à l'issue du combat. La bataille se déroula entre deux armées d'environ 3 000 hommes chacune, et se terminera par une victoire assez facile de Frédéric Ier.
Voir aussi : Frédéric Ier - Histoire des Guerres



1520
30 juin
La "Noche triste" à Tenochtitlán
Les Espagnols sont chassés par les Aztèques de Tenochtitlán (l'actuelle Mexico) durant une nuit qui sera appelée "Noche triste". En 1518, le conquistador Hernán Cortès à la tête d'une petite troupe était parti conquérir le Mexique. Il avait séquestré l'empereur Moctezuma II et s'était emparé de sa riche capitale Tenochtitlán. Face à la révolte des Aztèques, Cortès ordonne la retraite. Il entreprendra alors le siège de la ville et au bout de 75 jours, Tenochtitlán sera anéanti et, avec elle, l'Empire aztèque. Cortès fondera alors la Nouvelle-Espagne avec pour capitale Mexico.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Conquête - Cortés - Histoire des Aztèques - Moctezuma - Histoire des Explorations



1671
30 juin
Teodorico Pedrini, missionnaire lazariste, compositeur et claveciniste italien. (décès en 1746)
Teodorico Pedrini est un missionnaire italien. En 1702, le pape Clément XI lui demande d'aller en Chine afin de consolide les relations avec l'empereur Kangxi. Le jour de son départ, il prend du retard et ne peut arriver au port à temps. Il essaie de rejoindre la Chine et met dix ans à y parvenir. Il fait des détours par l'Amérique latine. Finalement, il est accueilli par l'empereur chinois et reste à son service jusqu'à sa mort en 1746.
Voir aussi : Chine - Clément XI - Missionnaire - Histoire de l'Art



1692
30 juin
Siège de Namur
Les nations de la Ligue d'Augsbourg cherchent à conquérir des territoires contrôlés par la France pour affaiblir la puissance de Louis XIV. L'Espagne, le Saint-Empire romain germanique et les Provinces-Unies affrontent la France lors du siège de Namur. Le maréchal de Luxembourg, assisté par Vauban et Boufflers, commence à assiéger la ville, le 25 mai 1692, avec 120 000 soldats. Un mois plus tard, Namur capitule, le 30 juin 1692.
Voir aussi : France - Espagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Saint-Empire romain germanique - Siège - Histoire des Guerres



1859
30 juin
Un funambule au-dessus des chutes du Niagara
Le funambule français Charles Blondin traverse les 330 mètres de cordes raides tendues à 50 mètres au-dessus des chutes du Niagara, entre les Etats-Unis et le Canada. Sans filet ni harnais, il brave à plusieurs reprises le bouillonnement des chutes, tantôt la tête enfermée dans un sac, tantôt portant quelqu'un sur son dos ou, encore, en poussant une brouette.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports



1864
30 juin
La Yosemite valley protégée par Abraham Lincoln
Découvert dans les années 1830 et située dans l’Est de la Californie, la Yosemite Valley est le premier espace des Etats-Unis à bénéficier d’une protection officielle de son environnement. Le président Abraham Lincoln signe un décret protégeant la vallée et sa forêt de séquoias de l’exploitation privée. Toutefois, c’est Yellowstone qui sera le premier véritable parc national, Yosemite n’accédant à ce statut qu’en 1890.
Voir aussi : Lincoln - Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement



1908
30 juin
Météorite géante à Toungouska en Sibérie
Une météorite explose 8 000 mètres au-dessus de la région de Toungouska en Sibérie centrale. L'onde de choc, comparable à 1 000 bombes d'Hiroshima, ravage 2 000 km² de taïga (forêt de conifères). Les jours précédents, le ciel nocturne était devenu de plus en plus clair et, dans la nuit du 30 juin, de gigantesques flashes étaient apparus.
Voir aussi : Histoire de la Sibérie - Histoire des Catastrophes naturelles



1923
30 juin
Monopole de l’État sur la radio
Une loi établit le monopole de l’État sur l’émission et la réception radiophonique. La possession de postes de radio est autorisée à condition d’en faire la déclaration. Cette loi admet tout de même une certaine liberté, notamment en ce qui concerne la création de stations privées.




1924
30 juin
James Barry Hertzog, Premier ministre d'Afrique du Sud
Le 30 juin 1924, James Barry Munnik Hertzog est élu Premier ministre d'Afrique du Sud. Après avoir fondé le Parti national en 1914, James Barry Hertzog accède au sommet du pouvoir et en profite pour mener une politique ségrégationniste, au profit de la cause afrikaans. Le début de son règne sera marqué par des années prospères pour l'Afrique du Sud, avant d'être rattrapé par la crise financière mondiale. James Barry Hertzog quittera son poste en 1939.
Voir aussi : Afrique du Sud - Histoire de la Politique



1934
30 juin
La "Nuit des longs couteaux"
Dans la nuit du 30 juin 1934, Hitler fait éliminer les chefs SA de Ernst Röhm. La SA ou SturmAbteilung (section d'assaut), formation paramilitaire nazie créée en 1921, a été un instrument efficace pour l'accession au pouvoir de Hitler. Pourtant, celui-ci, inquiet de l'importance que prend l'organisation, fait assassiner ses chefs et attribue l'essentiel du pouvoir de répression à la SS ou SchutzStaffel (échelon de protection).
Voir aussi : Histoire du Nazisme - Nazi - SS - Histoire de la Nuit des longs couteaux - Histoire des Partis



1944
30 juin
Prise de Cherbourg
Entamée dès le 6 juin 1944 avec le débarquement allié en Normandie, la bataille de Cherbourg s'achève le 30 juin par une victoire américaine. Les troupes alliées s'emparent du port de Cherbourg tandis que les derniers soldats allemands se rendent. Cette victoire est décisive pour la suite des combats, car le port de Cherbourg permet un meilleur ravitaillement des troupes luttant sur le front de l'ouest.
Voir aussi : France - Allemagne - Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Débarquement de Normandie - Histoire des Guerres



1960
30 juin
Le Congo belge indépendant
Le roi belge Baudouin Ier, le président congolais Joseph Kasavubu et son Premier ministre Patrice Lumumba, célèbrent l'indépendance du Congo à Léopoldville (l'actuelle Kinshasa). L'ancienne colonie belge d'Afrique centrale, dénommée "Congo belge" en 1908, prend alors le nom de "République démocratique du Congo". A l'ouest, le "Congo français" accédera à l'indépendance sous le nom de "République du Congo" ou "Congo-Brazzaville" quinze jours plus tard. Des affrontements ethniques et politiques embraseront rapidement la région.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation



1968
30 juin
Large victoire de l’UDR aux législatives
Suite à la dissolution de l’Assemblée le 30 mai, De Gaulle a formé un nouveau parti : l’Union pour la Défense de la République. Bénéficiant de la lassitude des Français et de l’angoisse du désordre politique, l’UDR obtient une victoire sans appel avec 293 sièges sur 487. Les événements de Mai 68 sont terminés : De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quittera le pouvoir un an plus tard. Quant aux ouvriers, ils ont obtenu des résultats probants lors des accords de Grenelle. Les étudiants, à l’origine du mouvement, peuvent apparaître comme les grands perdants. En réalité, leur action a fait sauter de nombreux verrous et entrer la France dans la voie de la modernisation.
Voir aussi : Dossier histoire de Mai 68 - Histoire des Elections



1976
30 juin
Naissance de Bison Futé
Le ministère des Transports donne naissance au petit indien chargé d’améliorer la circulation routière lors des vacances. L’été de l’année précédente, plus de 60 000 voitures étaient immobilisées sur près de 600 km d’embouteillage. C’est ainsi que Bison Futé, groupe composé d'une dizaine de personnes, en arrive à informer et conseiller les automobilistes pour mieux organiser la circulation. Dès le mois de juillet, le résultat sera épatant et Bison Futé gagnera ainsi l’estime des Français.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Transport - Histoire des Loisirs



2002
30 juin
Le Brésil sur un nuage
Le Brésil remporte face à l’Allemagne son cinquième titre mondial à Yokohama. Emmenés par le meilleur buteur de la compétition, Ronaldo, les Brésiliens ont dominé un tournoi qui a réservé de nombreuses surprises, à l’image de l'affiche de la petite finale qui voit la Turquie battre la Corée du Sud. La Corée du Sud avait d’ailleurs créé la sensation en battant coup sur coup l’Italie et l’Espagne en huitième et quart de finale.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire de Yokohama - Histoire du Football


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2344 Message par saintluc »

La Noche Triste (qui signifie « la triste nuit » en espagnol) est le nom donné à un épisode de la conquête de l'Empire aztèque par les Espagnols : dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1520, les troupes d'Hernán Cortés durent s’enfuir de Mexico-Tenochtitlan en concédant de lourdes pertes face aux Aztèques.
Nous disposons de sources espagnoles et indigènes. Les récits modernes de la Noche Triste s'inspirent largement d'une source espagnole : l’Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne de Bernal Díaz del Castillo, qui narre les événements avec beaucoup de verve dans le chapitre CXXVIII. Il s'y étend longuement sur la légende du « saut d'Alvarado » qui lui inspire les plus vives réserves. Hernan Cortés, sans doute peu soucieux d'attirer l'attention sur un épisode peu glorieux pour lui, n'y consacre que peu de place dans sa Deuxième Lettre à Charles Quint. Parmi les sources indigènes, la plus connue est le chapitre XXIV du Livre 12 du Codex de Florence. Les Annales de Tlatelolco n'y consacrent que quelques lignes.

Image
Le massacre prit place un peu plus d'un an après le débarquement de Cortés à Tabasco. Tirant parti de la mythologie locale (les indigènes le prenaient pour Quetzalcoatl) et grâce aux services de La Malinche, une jeune indienne d'origine aztèque, Cortés, qui avait pénétré dans Tenochtitlan, la capitale des Mexicas et fait prisonnier l'empereur, Moctezuma II, gouverna l'empire aztèque par l'intermédiaire de ce dernier.

Suite au débarquement de Pánfilo de Narváez à Veracruz, à la tête d'une expédition envoyée par le gouverneur de Cuba, Diego Velázquez, pour arrêter Cortés qui avait largement outrepassé ses ordres de mission d'exploration, ce dernier laissa à son lieutenant, Pedro de Alvarado, le commandement de Tenochtitlan tandis que lui-même retourna sur la côte et défit les troupes de Narváez.

Pendant ce temps, Alvarado, croyant avoir découvert un complot, fit massacrer une partie de l'aristocratie et du clergé aztèque. Une rébellion éclata et les Aztèques assiégèrent le palais abritant les Espagnols et Moctezuma.

À son retour, Cortés ne parvint pas à apaiser la colère des Aztèques. Assiégés dans leurs cantonnements, le palais d'Axayacatl, au cœur de la ville, les Espagnols se rendirent compte qu'ils ne pourraient plus repousser les Aztèques bien longtemps.

Image
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, Cortés tenta une sortie hors de Tenochtitlan. Il choisit de quitter la ville par la chaussée de Tlacopan, car le trajet était plus court. Les ponts reliant la cité à la terre ferme ayant été coupés, il fit fabriquer un pont amovible pour franchir les coupures.

Avant le départ, Cortés fit rassembler le butin, sous forme de barres d'or, dans le palais d'Axayacatl. En présence d'officiers royaux, il fit mettre à part le quint royal qui serait transporté sur «sept chevaux blessés et boiteux et une jument». Puis il abandonna le reste à ses soldats qu'il laissa libres de prendre ce qu'ils voulaient. Nombre d'entre eux commirent l'erreur de se surcharger d'or. Prudent le chroniqueur Bernal Diaz del Castillo ne prit que quelques pierres précieuses car, écrit-il : « ... je ne pensais qu'à sauver mon existence que je voyais en grand péril. ». Cortés répartit ses troupes en trois corps: une avant-garde commandée par Gonzalo de Sandoval, le gros des soldats, avec les canons et le trésor royal, qu'il mènerait lui-même et une arrière-garde commandée par Pedro de Alvarado. Les Espagnols étaient accompagnés de plusieurs milliers d'alliés indigènes.

Les Espagnols tentèrent de se glisser hors de la ville sous le couvert de l'obscurité. Selon la tradition, c'est une vieille femme allant chercher de l'eau qui aurait donné l'alerte: « Mexicains! Venez tous. Voici qu'ils sortent, voici qu'ils sortent en secret, vos ennemis ! » (Codex de Florence). Les guerriers aztèques, alertés, attaquèrent les Espagnols à la fois sur la chaussée et depuis des canoës sur le lac de Texcoco.

Comme il pleuvait, la chaussée était mouillée et les chevaux glissaient. Le pont mobile des Espagnols fut rapidement détruit par les Aztèques. Les choses tournèrent réellement mal lors du franchissement du canal des Toltèques. Le chaos était tel que les Espagnols étaient incapables d'offrir une résistance organisée. Ce fut alors chacun pour soi, car, raconte Bernal Diaz: « Penser à s'attendre les uns les autres, c'eût été folie, personne de nous n'y aurait sauvé sa vie. ». Les soldats passaient sur les corps de leurs camarades tués, les chevaux noyés et les bagages. Ceux des soldats qui s'étaient encombrés d'or furent massacrés ou se noyèrent sans pouvoir se défendre. Peu d'hommes de l'arrière-garde en réchappèrent. Certains, incapables d'avancer, rebroussèrent chemin et retournèrent au palais d'Axayacatl, pour y trouver un sort qui nous est inconnu. Pedro de Alvarado fut un des rares survivants. Selon une légende tenace, il aurait sauvé sa vie en se servant de sa lance pour sauter par-dessus une coupure de la chaussée. C'est ce que l'on appelle le «saut d'Alvarado». Bernal Diaz del Castillo, qui revint plus tard sur les lieux, affirme catégoriquement qu'un tel exploit était impossible. Les rescapés, parmi lesquels Cortés, finirent par atteindre la terre ferme. Les fuyards avaient perdu plusieurs centaines d'hommes : il est difficile d'en donner le chiffre exact, tant les chroniqueurs divergent entre eux.

Les survivants s'arrêtèrent à Tacuba, sur la rive du lac, mais ils étaient loin d'être hors de danger. C'est pourtant à cet endroit que la légende situe l'épisode de l' «ahuehuete de Cortés». Le conquistador, découragé, se serait assis au pied d'un ahuehuete et y aurait pleuré sur le sort funeste de tant de ses compagnons. Ce conte était tellement tenace que le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle crut pouvoir le reprendre : « Ce cyprès est connu dans tout le Mexique sous le nom de ahuehuete de la Noche Triste y disgraciada. C'est à l'abri de son feuillage que Cortés se reposa dans la fatale nuit du 1 juillet 1520 après avoir été chassé de Mexico... ». Bernal Diaz del Castillo, quant à lui, rapporte plus sobrement que les Espagnols se réfugièrent dans un petit temple pour y panser leur plaies, tandis que les Aztèques continuaient à les attaquer sans relâche. Vers minuit, ils se remirent en marche.
Image
Suite à cette déroute, les survivants encore sous le commandement de Cortés durent s'enfuir tout en combattant les troupes aztèques qui les poursuivirent pendant plus d'une semaine pendant qu'ils contournaient le lac Texcoco par le nord (vers la lagune de Zumpango) pour prendre la direction de Tlaxcala vers l'est, où les Espagnols espéraient trouver des alliés.

Cette fuite s'acheva par la victoire inespérée et décisive des quelques centaines d'Espagnols sur près de 40 000 guerriers aztèques menés par le Cihuacóatl Matlatzincatzin, lors de la bataille d'Otumba, le 7 juillet 1520.

Une fois parvenu à Tlaxcala, Cortés reconstitua une vaste armée, majoritairement composée de guerriers autochtones hostiles aux Mexicas dont ils étaient ennemis ou tributaires, et lança le siège de Tenochtitlan, qu'il remporta le 13 août 1521. Cette date marque la fin effective de l'empire aztèque, même si le dernier tlatoani mexica, Cuauhtémoc, n'est exécuté qu'en 1525, après presque quatre ans d'emprisonnement.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2345 Message par saintluc »

-23
1 juillet
Auguste tribun à vie
Octave, le fils adoptif de César et héritier de l'Empire romain, qui a pris le nom d'Auguste signifiant "sacré", se fait attribuer le pouvoir tribunitien à vie. Il obtient ainsi l'immunité et le droit de veto sur toutes les décisions et actions des magistrats. Par la suite, il renforce son imperium proconsulaire en l'étendant sur tout l'Empire, s'octroyant le pouvoir sur tous les organes de l'Etat. Il peut aussi conserver à Rome des cohortes prétoriennes, unités d'élite de l'armée romaine. Ainsi, Auguste ne cesse d'accumuler les pouvoirs depuis le début de son principat (-27) et acquiert progressivement une autorité absolue.
Voir aussi : Histoire de Rome - Sacre - Auguste - Octave - Histoire de la Rome antique



9
1 juillet
Victoire suédoise à la seconde bataille de Varsovie
Du 28 au 30 juillet 1656, la Suède et le Brandebourg, menés par Charles X Gustave de Suède et l'électeur Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg, remportent une victoire capitale lors de la seconde bataille de Varsovie. Leurs troupes affrontent celles de Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne, qui se voit obligé de capituler le 30 juillet. Les vainqueurs laissent rapidement Varsovie, mais le roi polonais cède en 1657 la Prusse au Brandebourg pour cesser les hostilités.
Voir aussi : Pologne - Suède - Charles X - Histoire de Varsovie - Brandebourg - Histoire des Guerres



1379
1 juillet
Début du second règne de Jean V Paléologue
Jean V Paléologue devient à nouveau empereur byzantin grâce au soutien du sultan ottoman Murat 1er. En échange, Jean V lui promet Philadelphie, ville d'Asie Mineure, et reconnait la tutelle turque. Jean V avait déjà assuré la gouvernance entre le mois de juin 1341 et août 1376 avant que son fils Andronic ne l'emprisonne lui et son héritier. Ce nouveau règne ira jusqu'au 14 avril 1390 avant de reprendre une troisième fois pour à peine quelques mois.
Voir aussi : Jean V Paléologue - Empereur byzantin - Histoire de la Politique



1523
1 juillet
Henri Voes et Jean Van Hessen, deux luthériens, sont brûlés vifs à Bruxelles
Le 1er juillet 1523, la Grand-Place de Bruxelles est le théâtre de l'exécution des deux premiers martyrs protestants, brûlés vif, Henri Voes et Jean Van Hessen. Accusés de promouvoir la doctrine de Luther, Henri Voes et Jean Van Hessen seront arrêtés et ainsi exécutés, une exécution qui durera plus de quatre heures. La mort de ces deux protestants marque le début de l'inquisition dans les Pays-Bas espagnols.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Histoire de Bruxelles - Luther - Histoire de la Chrétienté



1569
1 juillet
Création de la République des Deux-Nations
Le 1er juillet 1569 est la date de la création de la république des Deux Nations, par la signature de l'Union perpétuelle de Lublin. Le royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie ne forment plus qu'un seul Etat pendant deux cents ans. Grâce au monarque Sigismond II, la Pologne annexe l'Ukraine à l'ouest du Dniepr et offre en contrepartie l'appui militaire à la Lituanie, sous la menace directe de la Russie moscovite.
Voir aussi : Pologne - Lituanie - Sigismond II - Histoire de la Politique



1664
1 juillet
Charles Le Brun devient premier peintre du roi.
Charles Le Brun, connu aussi sous le nom de Le Brun, est né le 24 février 1619 à Paris. C'est un artiste, peintre mais aussi décorateur.
Il est connu pour être le directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture et de la Manufacture royale des Gobelins.
De 1656 jusqu'en 1661, Nicolas Fouquet, à l'époque le surintendant des finances du roi, lui demande de s'occuper de la restauration du château de Vaux-le-Vicomte.
Le 1er juillet 1664, Charles Le Brun devient le premier peintre du roi.
On lui attribuera alors les gros ½uvres de la décoration du château de Versailles et notamment l'élaboration de la célèbre Galerie des Glaces de ce même palais.
Voir aussi : Louis XIV - Charles Le Brun - Le Brun - Histoire de l'Art



1690
1 juillet
La bataille de la Boyne
Guillaume III anéantit les troupes irlandaises de Jacques II près du fleuve de la Boyne. Ce dernier avait restitué leurs terres aux Catholiques irlandais et s’étaient entouré d’une armée de Jacobites. Cette victoire entraînera la chute des partisans des Stuarts. Finalement, le traité de Limerick protègera provisoirement les Catholiques de l’oppression protestante.
Voir aussi : Bataille - Catholiques - Guillaume III - Jacques II - Traité de Limerick - Histoire de la Chrétienté



1725
1 juillet
Naissance de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau
Jean-Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725-1807) était un maréchal de l'armée française. Il se distingue rapidement par son courage et son intelligence. En 1747, il est nommé colonel. En 1780, il est lieutenant général et s'illustre dans la Guerre d'Indépendance auprès des colons américains et contre les Anglais. En 1791, il obtient le bâton de maréchal. Il démissionna en 1792 et fut arrêté pendant la Terreur. Libéré, il sera pensionné par Bonaparte.
Voir aussi : France - Militaire - Comte de Rochambeau - Histoire des Guerres



1766
1 juillet
Le Chevalier de la Barre est exécuté
Le chevalier de La Barre a le poing coupé, la langue arrachée avant de se faire décapiter et d’être jeté au bûcher. Il paye ainsi un blasphème qui a consisté en une mutilation de crucifix, acte qu’il n’a d’ailleurs certainement pas commis. En effet, le jeune homme de dix-neuf ans possédait ce jour là un solide alibi. Mais les preuves sont ailleurs : il ne s’est pas dévêtu la tête au passage d’une procession et possède trois ouvrages interdits, dont le "Dictionnaire philosophique" de Voltaire. Ce dernier, comme l’ensemble des Lumières, dénoncera cette accusation, au point qu’il devra fuir pour échapper à une arrestation. Son ouvrage brûlera d’ailleurs avec le chevalier sur le bûcher. Symbole de l’intolérance religieuse et de la défaillance de la justice du XVIIIème siècle, cette affaire est l’un des dernier procès pour blasphème en France. La Révolution approche et elle réhabilitera de La Barre en 1793.
Voir aussi : Procès - Voltaire - Affaire - Histoire des Scandales politiques



1839
1 juillet
Abdülmecit Ier devient sultan de l'Empire ottoman
Le 1er juillet 1839, Abdülmecit Ier devient sultan de l'Empire ottoman à l'âge de seize ans, après la mort de son père, Mahmoud II. Il mène une politique de réformes et donne des garanties à ses sujets concernant l'égalité devant la loi, la liberté et la vie, quelle que soit leur religion. Il développe l'armée, l'enseignement supérieur et abolit l'esclavage des Noirs. En 1853, Il s'engage aux côtés de la France et du Royaume-Uni dans la guerre de Crimée contre la Russie.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Sultan - Histoire des Sacres



1863
1 juillet
La bataille de Gettysburg éclate
Après les deux offensives nordistes lancées en Virginie, le général sudiste Robert Lee décide d’envahir la Pennsylvanie. Arrivée non loin de Gettysburg, il aperçoit une division de l’armée du Potomac, alors commandée par le général Meade. L’affrontement est inévitable. Durant les deux premiers jours de la bataille, les troupes de Lee et de ses généraux Longstreet, Ewell et Hill ont l’avantage. Au bout du troisième jour, les troupes nordistes parviennent à casser l’offensive des confédérés. La situation s’inverse et oblige les sudistes à se retirer en Virginie. Dès lors, toute nouvelle offensive s’avèrera impossible. Les défenses des confédérés s’affaibliront de plus en plus. La bataille de Gettysburg est considérée comme la plus meurtrière de la guerre de Sécession.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Armée du Potomac - Histoire des Guerres



1867
1 juillet
Entrée en vigueur de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique
La confédération canadienne est mise en place par le Parlement britannique. Le statut du Canada n’est pas modifié, il reste sous la domination de la Couronne mais cette dernière confie l’autorité à un gouvernement fédéral. La confédération regroupe alors Québec, Ontario, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Désormais dominion, le Canada se verra plus tard ajouter le Manitoba, la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard, grâce notamment à John MacDonald. Par ailleurs, l’Acte sera rapatrié en 1982 par Trudeau pour subir quelques modifications et assurer une autonomie totale au pays. Cette date deviendra le jour de la fête nationale du Canada.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Histoire du Québec - Histoire de la Colombie-Britannique - Histoire de la Nouvelle-Ecosse - Histoire du Nouveau-Brunswick - Histoire de l'Etat



1867
1 juillet
Bismarck chancelier de la Confédération allemande
Le prince Otto von Bismarck (1815-1898) des Hohenzollern accède au titre de chancelier de la confédération de l'Allemagne du Nord, créée au lendemain du traité de Prague (23 août 1866), lequel scelle les prémices de la future unité allemande. Conclu au lendemain de la victoire prussienne sur les Autrichiens, à Sadowa (3 juillet), le dit traité établit l'unité du territoire de la Prusse, du Rhin au Niémen, et cela pour la première fois de son histoire : « conduit » sous sa tutelle effective, en sont exclus de facto les Habsbourg.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Habsbourg - Bismarck - Hohenzollern - Histoire des Institutions



1872
1 juillet
Naissance de l'aviateur Louis Blériot
L'aviateur, pionnier et industriel français Louis Blériot voit le jour à Cambrai. Il est le premier à effectuer avec succès la traversée de la Manche, reliant Calais-Douvres dans un prototype de sa conception (25 juillet 1909). Ingénieur issu de Centrale (1895), il mit au point et construisit le fameux « SPAD » (ou Blériot type XI) au moteur Gnome, qui équipa l'officier Guynemer (54 victoires), abattu en 1917, et tous les as lors de la Première Guerre mondiale (10 000 commandes). Il meurt le 2 août 1936.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Industriel - Blériot - Guynemer - Histoire des Sciences et techniques



1890
1 juillet
Signature des accords d'Héligoland
Les Accords anglo-allemands d'Héligoland-Zanzibar sont signés le 1er juillet 1890. Ils stipulent que les Allemands obtiennent les îles Héligoland, la bande de Caprivi et la côte de Dar es Salam, alors que les Anglais acquièrent le sultanat du Wituland et des territoires d'Afrique de l'est. Des frontières sont tracées également pour séparer le Togoland de la Côte-de l'Or britannique, et, le Kamerun de la colonie anglaise au Nigéria. L'Allemagne abandonne la bataille du partage de l'Afrique.
Voir aussi : Allemagne - Royaume-Uni - Afrique - Héligoland - Histoire des Traités



1896
1 juillet
Création de la Fédération des Etats Malais
Le 1er juillet 1896, le Royaume-Uni constitue la Fédération des Etats Malais. Elle réunit quatre états de la péninsule malaise : Selangor, Perak, Negeri Sembilan et Pahang. La capitale de cette fédération est située à Kuala Lumpur. Cette institution perdure jusqu'en 1946 avant d'être fusionnée avec les établissements des détroits pour ériger l'Union malaise. Cette dernière subsiste pendant deux ans, préfigurant elle-même de la Fédération de Malaisie, puis, de l'actuelle Malaisie.
Voir aussi : Empire britannique - Malaisie - Histoire de la Politique



1901
1 juillet
Vote de la loi sur les associations
La loi sur les associations à but non lucratif est adoptée. Désormais toute association doit être déclarée si elle veut jouir de ses droits juridiques. L'article 13 de la loi dite de "1901" n'autorise pas les congrégations religieuses à se former en associations. Elles doivent adresser leur demande au ministre de l'Intérieur qui la transmet après instruction au Conseil d'Etat.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Justice



1903
1 juillet
Départ du premier Tour de France
60 coureurs prennent le départ du Tour de France à Paris. Organisé par le journal sportif "l'Auto", que dirige Henri Desgrange, le tour se déroule en six étapes de Paris à Paris via Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. L'arrivée le 18, consacrera le cycliste Maurice Garin qui remportera l'étape, et le tour, avec trois heures d'avance sur ses concurrents. Sur les 60 cyclistes présents au départ seuls 20 franchiront la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - L'Auto - Histoire du Cyclisme



1905
1 juillet
Einstein publie sa théorie de la relativité restreinte
Installé à Zurich depuis 1896, le physicien d'origine allemande Albert Einstein publie dans la revue scientifique "Les Annales de physique" (Annalen der Physik) un article qui va révolutionner la physique moderne : "Électrodynamique des corps en mouvement". À 26 ans, Einstein sort la physique de l’impasse en conciliant les théories électromagnétiques de Maxwell et les théories mécaniques de Newton. Il pose deux conditions précises : la vitesse de la lumière est constante dans le vide et les lois de la physique sont valables dans un milieu inertiel (sans accélération ni changement de direction). Il démontre alors que l’espace et le temps dépendent de chaque milieu inertiel. Autrement dit, deux individus placés dans des milieux inertiels différents n’auront pas la même conception du temps et de l’espace. Il montrera un peu plus tard que la relativité restreinte a pour principe fondamental la relation entre la masse et l'énergie (E=mc²).
Voir aussi : Einstein - Relativité - Histoire de la Physique



1911
1 juillet
Episode de la cannonière "Panther"
Point crucial dans les tensions qui mèneront à la Première Guerre mondiale, les rivalités coloniales provoquent une crise aiguë. L’Allemagne envoie la canonnière "Panther" dans le port d’Agadir officiellement pour protéger ses ressortissants. L’envoi de ce bateau armé est un signe vers la France qui soutient le sultan Moulay Hafiz face à une révolte berbère. Les deux puissances européennes ont des vues sur le Maroc et l’Allemagne voit d’un mauvais œil une présence militaire renforcée, et donc une influence accrue, de la France. L’intervention du Royaume-Uni en faveur de la France souligne la puissance de l’Entente cordiale et chacun se prépare alors à la guerre. Finalement, en prise avec des difficultés économiques, l’Allemagne fait machine arrière à l’automne.
Voir aussi : Révolte - Maroc - Histoire d'Agadir - Entente cordiale - Histoire de la Première Guerre mondiale



1916
1 juillet
Début de la bataille de la Somme
Après une semaine de bombardement des lignes allemandes, les soldats britanniques partent à l’attaque de l’ennemi. C'est le premier jour d’une bataille qui durera jusqu'au 18 novembre et symbolisera l’horreur et l’apparente vanité de la guerre : près de 20 000 soldats britanniques sont tués dans la journée, pour une avancée des alliés d’au maximum dix kilomètres en dix jours. En cinq mois, le terrain de bataille totalisera plus d'un million de victimes, tous camps confondus, pour un résultat insignifiant.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Première Guerre mondiale



1917
1 juillet
Début de l'Offensive Kerensky
Alexandre Kerensky, ministre de la Guerre du gouvernement provisoire russe, demande au général Broussilov de lancer une attaque contre les forces allemandes et austro-hongroises en Galicie. Les combats s'achèveront le 16 juillet après des mutineries du côté russe. Deux jours plus tard, la Triplice réplique, faisant reculer les forces russes de près de 240 kilomètres. Ce sera la dernière offensive russe de la Première Guerre mondiale. Le gouvernement provisoire russe sera fort affaibli à l'issue des combats.
Voir aussi : Bataille - Russie - Allemagne - Histoire de l'Autriche-Hongrie - Galicie - Histoire des Guerres



1921
1 juillet
Fondation du Parti communiste chinois
Le Parti communiste chinois a été fondé le 1er juillet 1921 à Shanghai. Depuis 1949 il est le parti officiel de la République populaire de Chine ; avec plus de 80 millions de membres, il est le plus grand parti politique au monde. Mao Tsé-tung, l'un de ses pères fondateurs, en devient très rapidement le dirigeant, instaurant une dictature dans le pays jusqu'à sa mort en 1976. Depuis, le parti a évolué : en 2011, la Chine se classe comme la 2ème puissance économique mondiale.
Voir aussi : Mao Tsé-tung - Parti communiste chinois - Histoire de la Politique



1925
1 juillet
Mort d'Erik Satie
L’œuvre avant-gardiste d’Erik Satie est orpheline. Compositeur connu autant pour son humour que pour des œuvres plus sérieuses telles que les "Gymnopédies" et "La mort de Socrate", il fut aussi décrié qu’influent pour la musique moderne. Renvoyé du Conservatoire pour absentéisme et une supposée incompétence, il a souvent joué dans des cabarets comme Le Chat noir, mais a également été interprété par de grands pianistes.
Voir aussi : Erik Satie - Histoire de la Musique classique



1926
1 juillet
Début de l'expédition du Nord, menée par Tchang Kaï-chek
Le 1er juillet 1926, le Kuomintang lance une expédition militaire dans le Nord de la Chine afin de vaincre les différents seigneurs de guerre qui règnent dans la région et ainsi d'unifier le pays. Cette campagne militaire, appelée « expédition du Nord », est menée par Tchang Kaï-chek avec le soutien de l'Union soviétique. L'expédition du Nord a pris fin en décembre 1928, avec le ralliement de Zhang Xueliang, le dernier seigneur de guerre, au Kuomintang.
Voir aussi : Tchang Kaï-Chek - Kuomintang - Histoire des Guerres



1934
1 juillet
Naissance de Claude Berri
Claude Berri est né le 1er juillet 1934 à Paris. Appelé « le dernier nabab », il était réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma. Il est à l'origine de Bienvenue chez les Ch'tis et de Manon des sources. Il a été président de la Cinémathèque française entre 2004 et 2007. Amateur d'art, il a fondé l'Espace Claude Berri à Paris. Il est décédé le 12 janvier 2009.
Voir aussi : Naissance - Cinéma - Réalisateur - Producteur - Histoire de l'Art



1944
1 juillet
Conférence de Bretton Woods
Du 1er au 22 juillet se tient la conférence monétaire internationale de Bretton Woods dans le New Hampshire, aux Etats-Unis. La France, représentée par Pierre Mendès France, fait partie des 44 pays participants. Tous sont en guerre contre les puissance de l'Axe, l'Allemagne, l'Italie et le Japon. A l'issue de la rencontre, deux institutions internationales seront créées : le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ou Banque mondiale. Elles ont pour objectif d'assurer la reconstruction et le développement économiques du monde après la guerre. De plus, avec l'adoption du système du "Gold Exchange Standard" (l'étalon de change-or), le dollar est instauré comme monnaie de référence et sa valeur est définie sur celle de l'or.
Voir aussi : Histoire de Bretton Woods - Histoire du FMI - Histoire de la BIRD - Fonds Monétaire International - Histoire de l'Economie



1964
1 juillet
Ella en duo avec les cigales d'Antibes-Juan-les-Pins
Alors qu’Ella Fitzgerald interprète « Mack the Knife » au festival d'Antibes-Juan-les-Pins à l’été 1964, le bruit des cigales est assez puissant pour perturber la représentation. Elle décide alors de répondre aux insectes qui couvrent sa voix et se lance dans une improvisation reposant sur le rythme proposé par les insectes. Sur l’enregistrement du concert, ce passage est dénommé « The Cricket Song ».
Voir aussi : Festival - Ella Fitzgerald - Histoire du Jazz



1979
1 juillet
La musique dans la poche grâce à Sony
Sony lance le « walkman », concept révolutionnaire qui permet d’écouter de la musique où que l’on soit, sans entraver nos mouvements ni importuner autrui. Masaru Ibuka et Akio Morita sont à l’origine de ce projet qui repose sur la compacité de la cassette audio et surtout sur les écouteurs. Le concept sera par la suite repris avec le cd puis avec la mémoire numérique via les baladeurs mp3.
Voir aussi : Histoire de Sony - Baladeur - Histoire des Loisirs



1987
1 juillet
L’Acte unique européen entre en vigueur
Signé en février 1986, le traité de l’Acte unique européen entre en vigueur. Il apporte des modifications au traité de Rome, et donc, à la Communauté économique européenne (CEE). Son objectif est en fait d’accélérer la mise en place du marché intérieur, dont l’achèvement est prévu pour décembre 1992. Il est, pour cela, nécessaire de renforcer les pouvoirs des institutions européennes (Conseil, Parlement, Commission) et d’élargir leurs domaines de compétence à l’environnement, à la politique étrangère et à la recherche technologique.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la CEE - Histoire de la Construction européenne



1992
1 juillet
Entrée en vigeur du permis à points
Instauré par la loi du 10 juillet 1989, le permis à points entre en application. Il vise à responsabiliser les automobilistes grâce à un système de points allant de 1 à 6. Le conducteur perd un ou plusieurs de ses points, après décision de justice, selon la gravité de l'infraction. Quand il ne lui reste plus aucun point son permis est annulé. Cette nouvelle réglementation suscite la colère des routiers qui manifestent partout en France et organisent des barrages sur les routes des vacances. Etabli à 6 point, le permis sera porté à 12 le 1er décembre.
Voir aussi : Histoire de la Justice



1997
1 juillet
Restitution de Hong Kong à la Chine
Le territoire chinois, sous administration britannique depuis 99 ans, est rattaché à la République Populaire de Chine. A minuit, Hong Kong devient une "région administrative spéciale". Certains aspects de l'ancienne colonie britannique sont préservés tels que le port-franc et un système d'économie capitaliste, avec liberté dans les transferts de capitaux et politique monétaire autonome.
Voir aussi : Histoire de la Décolonisation



2004
1 juillet
L’exploration de Saturne
La sonde Cassini-Huygens atteint sa destination : Saturne. Lancée en 1997, elle se place enfin en orbite, non s’en avoir fournit quelques informations importantes durant son long voyage, notamment sur Jupiter. La sonde spatiale a pour mission d’étudier Saturne et son environnement, notamment la lune Phoebe, le satellite Titan et la structure des anneaux de la planète. Elle se compose de deux modules : Cassini, pour l’exploration du système saturnien et Huygens, pour étudier l’atmosphère de Titan, principal satellite de Saturne. En décembre 2004, les deux modules se sépareront. Le 14 janvier 2005, le module Huygens plongera comme prévu dans l’atmosphère de Titan, tandis que Cassini s’en approchera à 65 000 km. La mission s’achèvera en 2008.
Voir aussi : Histoire de la Lune - Satellite - Cassini - Histoire de Saturne - Huygens - Histoire de l'Astronomie


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2346 Message par saintluc »

Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre, né le 12 septembre 1746 au château de Férolles-en-Brie et exécuté à Abbeville le 1er juillet 1766, est une victime du pouvoir et de l'arbitraire de la justice subsistant au siècle des Lumières dans une affaire où s’investiront les philosophes des Lumières au nom de la tolérance religieuse et de la liberté de conscience.
Image
Statue du chevalier de la Barre, à Montmartre.
Vers l’âge de 17 ans, en 1762, le chevalier de La Barre et son frère Jean-Baptiste sont envoyés à Abbeville chez leur tante, Anne Marguerite Feydeau (qui est en fait leur cousine germaine), abbesse de Willancourt, après la ruine de leur père qui avait dilapidé une fortune de plus de 40 000 livres, en rentes héritées de son propre père, lieutenant général des armées.

L’affaire commence suite à la dégradation, découverte le 9 août 1765, de la statue du Christ s’élevant sur le pont neuf d’Abbeville. Cette statue avait été tailladée à plusieurs endroits par « un instrument tranchant » qui, comme l’écrivit l’huissier du roi, provoqua ainsi à la jambe droite « trois coupures de plus d’un pouce de long chacune et profonde de quatre lignes » et « deux coupures à côté de l’estomac ». L’émotion dans la cité picarde est immense car, selon l’Église catholique, par ce geste c’est Dieu, et non pas seulement son symbole, qui est frappé. Ainsi, signe de la gravité de ce sacrilège, l’évêque d’Amiens lui-même, Mgr Louis-François-Gabriel d'Orléans de la Mothe mène, pieds nus, la cérémonie de la « réparation » pour réparer cette offense, en présence de tous les dignitaires de la région.

Qui a commis ce sacrilège ? Les rumeurs vont bon train mais, faute de preuve, il faut recourir aux interrogations pour réparer l’offense. Les curés incitaient même à la délation lors des messes du dimanche. Finalement, l’enquête est menée par Duval de Soicour, lieutenant de police d’Abbeville, qui s’implique avec acharnement, n’hésitant pas à fournir de fausses accusations et de faux témoignages, et par le lieutenant du tribunal d’élection Belleval, qui est un ennemi personnel du chevalier de La Barre, depuis que sa tante, l’abbesse de Willancourt, a repoussé ses avances.

Intimidées, les personnes interrogées accusent le chevalier de La Barre et deux « complices », Gaillard d’Etallonde et Moisnel, d’avoir chanté deux chansons libertines irrespectueuses à l’égard de la religion et d’être passés devant une procession en juillet 1765 sans enlever leur couvre-chef. Pire, les trois hommes par défi, refusent de s’agenouiller lors du passage de cette même procession. Après dénonciation, une perquisition menée au domicile de La Barre amène à la découverte de trois livres interdits (dont le Dictionnaire philosophique de Voltaire et des livres érotiques) qui achève de le discréditer en dépit d’un solide alibi. Par malheur pour de La Barre, l’évêque d’Amiens et les notables locaux souhaitaient faire de ce cas un véritable exemple.

Pensant être innocenté grâce aux relations de sa famille, le chevalier de La Barre ne prépare pas sa fuite et il est arrêté le 1er octobre 1765 à l’abbaye de Longvillers, malgré le plaidoyer du gazettier et avocat Linguet et la défense des amis de l’abbesse de Willancourt devant le Parlement de Paris, la condamnation aux galères obtenue en première instance est commuée en condamnation à mort. Le roi de France lui-même est sollicité, mais peu convaincu des arguments des défenseurs du chevalier, il lui refuse la grâce malgré l’intervention de l’évêque d’Amiens.

Le chevalier de La Barre est donc condamné à subir la torture ordinaire et extraordinaire pour dénoncer ses complices, à avoir le poing et la langue coupés, à être décapité et brûlé avec l’exemplaire du Dictionnaire philosophique. Cette sentence pour blasphème est exécutée le 1er juillet 1766 à Abbeville par cinq bourreaux spécialement envoyés de Paris (dont le bourreau Sanson qui lui tranchera la tête). « Je ne croyais pas qu’on pût faire mourir un gentilhomme pour si peu de chose » auraient été ses dernières paroles.

Image
Monument La Barre à Abbeville.
Mis en cause dans cette affaire, Voltaire prend alors fait et cause pour le chevalier de La Barre et ses coaccusés. Il rédige la Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le marquis de Beccaria et Le Cri d’un sang innocent pour lesquels il est ensuite condamné sans que la sentence puisse être exécutée du fait de sa présence en Suisse. Du fait de son éloignement, c’est Diderot qui le tient au courant des évènements.

Voltaire utilise ses relations pour innocenter Gaillard d’Etallonde, qui s’était enfui en Hollande, et le protéger en le faisant engager dans l’armée prussienne. Quant à Moisnel, qui reconnut quelques impiétés et n’avait que 15 ans, il ne fut pas inquiété.

L’affaire du chevalier de La Barre a constitué, avec d’autres comme l’affaire Calas ou l’affaire Sirven, une des causes célèbres qui ont été l’occasion pour Voltaire et les philosophes des Lumières de lutter contre l’arbitraire de la justice au XVIIIe siècle. Voltaire a rajouté à son Dictionnaire philosophique, devenu Questions sur l'Encyclopédie et considérablement enrichi, un article intitulé « Torture » dénonçant l’injustice et la barbarie de l’affaire du chevalier de La Barre.

Cette condamnation était privée de base légale ; la Déclaration du 30 juillet 1666 sur le blasphème ne prévoyant pas la peine de mort. Il fut, par la suite, établi que la dégradation du crucifix à l’origine de l’affaire du chevalier de la Barre aurait été causée par l’accident d’une charrette chargée de bois. Le chevalier de la Barre était dans sa chambre la nuit de la dégradation du crucifix.

La Convention le réhabilita le 25 brumaire an II.

En 1897, un comité de libres-penseurs obtient l’élévation d’une statue du chevalier de La Barre devant la basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre. Déplacée en 1926, square Nadar, la statue est déboulonnée le 11 octobre 1941 par le gouvernement de Vichy. Le 24 février 2001, une nouvelle statue est érigée en remplacement. Il existe également une « rue du Chevalier-de-La-Barre » juste derrière le Sacré-Cœur, entre la rue Ramey et la rue du Mont-Cenis. Il existe également des rues du « chevalier de la Barre » à La Courneuve, aux Pavillons sous Bois, à Puteaux et Issy-les-Moulineaux(Hauts-de-Seine) et à Yerres ainsi qu'à Pompierre dans les Vosges, fief des La Vaulx, de même qu'à Courcelles-lès-Lens (62970), Wattignies (59139) et à Bègles (33130). Par contre, la rue de la Barre à Lille est ainsi nommée depuis 1701 et n'a donc rien à voir avec le chevalier.

En 1902, des militants laïques déposent un bouquet de fleurs à l’endroit du supplice. Cet acte est à l’origine de la création du groupe La Barre qui organise depuis cette date et aujourd’hui encore, le premier dimanche de juillet, une manifestation qui traverse le centre d’Abbeville, du monument La Barre qui fut érigé en 1907, par souscription volontaire, sur les berges du canal de la Somme, près de la gare, jusqu’à la place du supplice.

Aujourd’hui, le nom, le monument abbevillois et la statue parisienne de cette victime de l’intolérance religieuse demeurent un point de ralliement pour les tenants de la laïcité et de l'anti-catholicisme. Il existe même trois associations au nom du chevalier de La Barre : l’association Le chevalier de La Barre à Paris, le groupe La Barre à Abbeville, le chapitre de rite français du Grand Orient de France Chevalier de La Barre à Bergerac.

Les fondements de l'affaire du chevalier de la Barre ne font pas l'unanimité parmi les historiens. Ainsi, Adrien Dansette défend l'idée que « le malheureux chevalier de la Barre, au demeurant débauché peu intéressant, meurt surtout victime de la haine d'un magistrat pour sa famille ».
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2347 Message par saintluc »

1431
2 juillet
Défaite de René d'Anjou à Bulgnéville
Sous la houlette du maréchal du duc de Bourgogne, Antoine de Toulongeon, les forces du comte Antoine de Vaudémont, secondées par leurs archers, taillent en pièces les hommes de René d'Anjou et de Charles VII, malgré leur supériorité numérique, lors de la bataille de Bulgnéville, querelle de succession pour l'attribution du duché de Lorraine. Dans la débandade, le chevalier Arnault Guilhem de Barbazan est tué et Robert de Baudricourt prend la fuite. Fait prisonnier, René d'Anjou resta aux mains de Philippe le Bon, retenu à Dijon jusqu'en avril 1437.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - René d'anjou - Histoire de la Politique



1598
2 juillet
Début du voyage autour du monde d'Olivier van Noort
Quittant Rotterdam, nanti de quatre vaisseaux, le navigateur et flibustier néerlandais Olivier van Noort (1558-1627) débute son tour du monde, expédition qui le mena des côtes brésiliennes jusqu'aux îles de Java et Bornéo (Asie du Sud-Est), via le détroit de Magellan (sud de la Patagonie), avant d'entamer sa remontée par le Cap (Afrique du Sud). De retour dans son port d'attache le 26 août 1601, muni de son seul navire et de 45 des 248 marins originellement embarqués, il achève ainsi la première circumnavigation effectuée par un Hollandais, périple qui inspira la création de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (1602).
Voir aussi : Brésil - Hollande - Le Cap - Asie du sud-est - Compagnie des Indes orientales - Histoire des Sciences et techniques



1636
2 juillet
Philippe IV d'Espagne envoient ses généraux Jean de Werth et Piccolomini assiéger La Capelle, en Picardie
Le comte Jean de Werth se fait remarquer durant la bataille de Nördlingen et devient général de l'armée du Saint-Empire romain germanique aux côtés du général Piccolomini. En 1635 et 1636, ils sont envoyés en Lorraine, en Picardie et au Luxembourg. Ils pillent la Meuse inférieure à partir de juillet 1636 et assiègent la ville de La Capelle le 2 juillet 1636. L'arrivée des envahisseurs a fait naître un début d'esprit patriotique français qui parvient à rassembler une armée de 50 000 hommes qui forcera Jean de Werth et Piccolomini à se retirer.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire de la Politique



1644
2 juillet
Charles Ier défait à Marston Moor
Alors que la guerre civile d’Angleterre bat son plein, les troupes parlementaires dirigées par Cromwell infligent une défaite aux forces royalistes soutenant Charles Ier. L’alliance entre les Écossais et le Parlement anglais n’est pas étrangère à cette grande victoire, qui permet aux parlementaires de récupérer le nord de l’Angleterre.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Cromwell - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres



1652
2 juillet
Bataille au Faubourg Saint-Antoine
Les troupes royales, dirigées par Turenne, rencontrent celles du frondeur, le prince de Condé. Les deux armées tentent de s’emparer de la capitale. Alors que le premier assaut est donné, sous les regards de Louis XIV et de Mazarin, les forces royales semblent avoir le dessus. Pourtant, la riche Mlle de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, fille du duc d’Orléans, lui-même frère d’Henri III, vient en aide aux frondeurs. Elle fait ouvrir la porte Saint-Antoine pour que Condé puisse se réfugier dans l'enceinte de Paris. Elle fait alors tirer des boulets de canon sur l’armée du roi.
Voir aussi : Louis XIV - Condé - Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Turenne - Histoire de la Politique



1662
2 juillet
Décès de Koxinga
Le pirate et général chinois Koxinga, de son vrai nom Zheng Chenggong, meurt le 2 juillet 1662. Né en 1624 au Japon, Guo Xing Ye (Koxinga est la transcription hollandaise) devient très rapidement un sérieux soutien pour la dynastie des Ming, déchue en 1644 au profit de la dynastie des Qing, des Mandchous. Il mène de nombreuses batailles pour les souverains, notamment la conquête de Taïwan contre les Hollandais en 1662.
Voir aussi : Chine - Qing - Histoire de Taïwan - Ming - Histoire des Guerres



1704
2 juillet
Bataille de Schellenberg
Durant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes françaises et leurs alliés bavarois affrontent les troupes coalisées de l'Angleterre, de l'Autriche et des Provinces-Unies, à la bataille de Schellenberg. Maximilien-Emmanuel de Bavière demande du soutien pour protéger le fort de Schellenberg, qui est une place importante sur le Danube. Apprenant l'arrivée de ces renforts, les alliés, commandés par John Churchill Marlborough et Louis-Guillaume de Bade, décident d'attaquer le fort, le 2 juillet 1704. Ce dernier est protégé par 12 000 hommes, sous les ordres de Jean-Baptiste d'Arco. Après deux assauts infructueux, les alliés parviennent à prendre la ville, au terme d'une troisième tentative. Le combat fait plus de 10 300 victimes.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Angleterre - Autriche - Dossier histoire des Provinces-Unies - Français - Histoire des Guerres



1747
2 juillet
Bataille de Lauffeld
La bataille de Lauffeld (également appelée, bataille de Maastricht) voit les forces alliées (Autriche, Angleterre, Hollande) tenter de stopper l'invasion des Pays-Bas autrichiens par l'armée française. Elle intervient durant la guerre de Succession d'Autriche. Menés par le général de Saxe, les Français réussissent à faire battre en retraite les Autrichiens et les Néerlandais tandis que les Anglais mènent une charge de cavalerie pour sauvegarder l'armée alliée. Le feld-général britannique John Ligonier sera capturé durant la bataille.
Voir aussi : Bataille - France - Histoire de l'Angleterre - Autriche - Pays-Bas - Histoire des Guerres



1778
2 juillet
Mort de Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe français
Jean-Jacques Rousseau, né en 1712 et mort le 2 juillet 1778, fut l'un des philosophes les plus influents du siècle des Lumières. Auteur de travaux sur l'homme, la société ou l'éducation, il a fortement influencé les révolutionnaires français. Considéré comme le plus grand moralisateur de son siècle, il est l'auteur d'ouvrages de référence tels que "Discours sur l'inégalité", "Julie ou la Nouvelle Héloïse", "Du contrat social"... Les révolutionnaires transférèrent ses cendres au Panthéon en 1794.
Voir aussi : écrivain - Philosophe - éducation - Jean-Jacques Rousseau - Siècle des Lumières - Histoire de la Philosophie



1779
2 juillet
Prise de la Grenade par la France
La prise de la Grenade par la France a eu lieu le 2 juillet 1779 et fait partie de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Menées par le comte d'Estaing, les forces françaises attaquèrent les Anglais à terre, épaulés par leur flotte en mer. Après deux jours de combat, les Anglais déposèrent les armes le 4 juillet. Le 5 juillet, 21 vaisseaux de guerre anglais arrivèrent en renfort mais furent repoussés par les Français, qui conservèrent la Grenade jusqu'à la fin de la guerre.
Voir aussi : France - Histoire de l'Angleterre - Guerre - Etats-Unis d'Amérique - Prise - Histoire des Guerres



1788
2 juillet
Début de la guerre russo-suédoise
Le déclenchement de la guerre russo-suédoise se produit le 2 juillet 1788. En proie à des difficultés internes, le roi de Suède, Gustave III, déclare la guerre à la Russie, pour que la noblesse suédoise rebelle se solidarise. Allié des Russes, le Danemark s'engage également mais, sous la pression britannique et prusse, il signe un traité de paix le 9 juillet 1789. Le traité de Varala sonne, en août 1790, l'arrêt des combats et la restitution des conquêtes territoriales.
Voir aussi : Russie - Suède - Danemark - Gustave III - Histoire des Guerres



1816
2 juillet
Naufrage de "La Méduse"
Sur la route du Sénégal, une des plus belles embarcations de la marine française, la frégate "La Méduse", s'échoue sur le banc d'Arguin avec 395 personnes à son bord. Pour suppléer aux canots de sauvetage, l'équipage se réfugie sur un radeau de fortune de 20 mètres de long sur 7 mètres de large. Mais les amarres avec le canot remorqueur sont coupées. Le radeau part alors à la dérive avec 150 hommes et une femme et pour toute nourriture 75 livres de biscuits. 12 jours plus tard l'embarcation sera découverte par avec 15 personnes survivants. Les autres ont été jetés à la mer ou même mangés par les autres occupants. L'événement inspirera le peintre Théodore Géricault qui l'immortalisera en 1819 sur un tableau grandiose appelé "Le radeau de la Méduse".
Voir aussi : Naufrage - Naufragés - Histoire de la Peinture



1822
2 juillet
Conspiration de Denmark Vesey.
Denmark Vesey est né en 1767. Il est connu pour avoir été un grand symbole pour les abolitionnistes américains. Lors de la guerre de Sécession, son nom a servi de cri de ralliement pour les régiments noirs.
En 1822, en Caroline du Sud, il est le leader d'une révolte d'esclaves. Elle n'arrivera jamais à ses fins puisque le groupe fut trahi. Un esclave du Colonel Prioleau vend la mèche. Tous les esclaves y compris Denmark Vesey sont arrêtés puis 35 d'entre-eux sont pendus.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1824
2 juillet
Révolte à Recife qui mène à la déclaration d'indépendance de Pernambuco
Pedro Ier nomme Paes Barreto gouverneur de la région du Pernambuco. Les libéraux qui ne sont pas d'accord avec ce choix, obligent Barreto à démissionner et mettent au pouvoir Manuel de Carvalho Pais de Andrade. Le 2 juillet, l'indépendance du Pernambuco est déclarée et la région de la Paraiba ainsi que celle du Rio grande do Norte se joignent à elle pour former la Confédération de l'Equateur. Le gouvernement portugais envoie des troupes armées qui attaquent Recife et gagnent la bataille contre les rebelles.
Voir aussi : Rébellion - Histoire de la Politique



1843
2 juillet
Décès de Samuel Hahnemann, fondateur de l'homéopathie.
Samuel Hahnemann fait ses études de médecine tout en donnant des cours de langues. Après avoir terminé sa formation, il exerce en tant que médecin dans plusieurs villes allemandes. En 1790, il expérimente sur le quinquina et débute la pratique de l'homéopathie à la fin des années 1790. Il est poursuivi par la justice qui l'accuse d'exercer de manière illégale la pharmacie. En 1835, il s'installe à Paris et obtient la permission de pratiquer l'homéopathie.
Voir aussi : Médecine - Histoire des Décès



1850
2 juillet
Traité de paix de Berlin entre la Prusse et le Danemark.
La guerre commence en 1848 et oppose le Danemark à la Prusse. Les duchés se révoltent et mettent en place un gouvernement provisoire. Ils sont appuyés par la Prusse qui envoie des soldats pour aider la révolte. Après une courte trêve, le Danemark reprend les combat au cours de l'année 1849. La Russie et le Royaume-Uni font pression sur les deux pays et un traité de paix est conclu dans la ville de Berlin en 1850.
Voir aussi : Guerre - Histoire de la Prusse - Danemark - Gouvernement provisoire - Traité de Berlin - Histoire des Traités



1881
2 juillet
Attentat contre le président James Garfield
Le 2 juillet 1881, le président des Etats-Unis James Garfield est victime d'un attentat dont l'instigateur est Charles J. Guiteau, un chômeur, ancien avocat candidat à l'investiture républicaine. Le président Garfield meurt le 19 septembre 1881 à la suite de ses blessures, il est remplacé par son vice-président, Chester Arthur. Charles Guiteau, quant à lui, est jugé et reconnu coupable. Il meurt pendu le 30 juin 1882.
Voir aussi : Attentat - Président des Etats-Unis - James Garfield - Histoire de la Politique



1890
2 juillet
Vote de la loi Sherman antitrust
La loi Sherman antitrust, du nom du sénateur de l'Ohio John Sherman, dénonçant des distorsions de concurrence, est votée le 2 juillet 1890. Il s'agit de rendre illégale toute concentration d'entreprises au sein d'un secteur d'activités la positionnant en quasi-monopole. La Standard Oil est directement visée mais en réchappe en mutant en société. Imprécis et détourné pour en faire un outil de lutte anti-syndicaliste, le Sherman Antitrust Act améliore cependant les droits de la concurrence.
Voir aussi : Etats-Unis - Concurrence - Histoire de la Politique



1900
2 juillet
Premier vol d'un zeppelin
Le général allemand à la retraite Ferdinand Von Zeppelin, s'envole à bord d'un ballon dirigeable de son invention au dessus du lac de Constance en Allemagne. L'aérostat de 128 mètres de long, baptisé L21, a parcouru 6 kilomètres en 18 minutes à 400 mètres d'altitude. Pour Zeppelin, c'est l'aboutissement de près de 25 ans de travail.
Voir aussi : Zeppelin - Histoire de l'Aéronautique



1903
2 juillet
Naissance d'Olav V de Norvège
Le roi de Norvège, Olav V, naît sous le nom d'Alexander Edward Christian Frederik de Danemark, le 2 juillet 1903. Fils de Frédéric VIII, il succède à son père le 21 septembre 1957. Proche de son peuple, le souverain norvégien est extrêmement populaire. Sportif accompli, il remporte la médaille d'or en voile lors des jeux Olympiques de 1928. Il meurt le 17 janvier 1991, et Harald V lui succède sur le trône de Norvège.
Voir aussi : Norvège - Frédéric VIII - Harald V - Olav V - Histoire de la Politique



1915
2 juillet
Bataille de l'île de Gotland
Malgré la neutralité de la Suède dans la Première Guerre mondiale, les eaux de l'île de Gotland, au large des côtes suédoises, ont été le théâtre d'une bataille navale. Alors qu'une escadre de la marine impériale allemande, commandée par le commodore Karpf, est en train de poser des mines au large des îles Aland, elle est attaquée par une flotte de la marine impériale russe du contre-amiral Mikhaïl Bakhirev. Appuyée par un sous-marin britannique, la flotte russe met son homologue allemande en déroute.
Voir aussi : Bataille - Russie - Allemagne - Première Guerre mondiale - Royaume-Uni - Histoire des Guerres



1915
2 juillet
Décès de Porfirio Diaz
Né le 15 septembre 1830 à Oaxaca, au Mexique, Porfirio Diaz était un militaire et homme politique mexicain. Il a présidé le pays entre 1876 et 1880, puis de 1884 à 1910. Président totalitaire, il a changé les lois pour pouvoir se succéder indéfiniment à lui-même. La fraude flagrante des élections de 1910 aura sa perte et déclenchera la révolution mexicaine. Exilé en Europe pour éviter la guerre civile, il meurt le 2 juillet 1915 à Paris.
Voir aussi : Décès - Président - Mexique - Dictateur - Porfirio diaz - Histoire de la Politique



1918
2 juillet
Début du sultanat de Mehmed VI Vahideddin
Mehmed VI, né le 14 janvier 1861, a été le dernier de la lignée sultane ottomane. Il prend place sur le trône le 2 juillet 1918, juste avant que les Turcs ne capitulent face aux forces alliées qui ont investi Istanbul. Pendant son règne, l'empire étant en position de faiblesse, il essaye de négocier des traités de paix à l'amiable. Il perd toute crédibilité et est destitué le 1er novembre 1922. Il meurt le 16 mai 1926.
Voir aussi : Sultan - Empire Ottoman, - Histoire de la Politique



1930
2 juillet
Les équipes nationales concourent au Tour
Le Tour de France connaît quelques remodelages. Desgrange, directeur et fondateur de la course, décide de réunir les coureurs non plus sous une même marque mais par leur nationalité. Les dépenses occasionnées par la participation à la course sont désormais prises en charge par les organisateurs. Pour ce financement, la caravane du Tour de France est créée et passe sur le parcours avant les coureurs pour distribuer objets et bricoles publicitaires. Finalement, les équipes de marque seront de nouveaux de vigueur en 1962, pour encore laisser la place aux nationales en 1967 et revenir une fois de plus en 1969.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - Histoire du Cyclisme



1932
2 juillet
Roosevelt fait mention du "New Deal"
Lors d'un discours à la Convention du parti démocrate à Chicago, le gouverneur de l'État de New York et futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, évoque pour la première fois la notion de "New Deal". Il s'agit d'une nouvelle donne économique et sociale mise en place par ses plus proches conseillers, des universitaires adeptes des théories de l'économiste britannique John Keynes. Le "New Deal" a pour objectif d'enrayer les effets dévastateurs de la crise de 1929 avec des mesures telles que la réforme du système bancaire, l'abandon de l'étalon or, la dévaluation du dollar, la limitation volontaire de la production agricole, les aides économiques et sociales et le lancement de grands travaux.
Voir aussi : Dossier histoire de la crise de 1929 - Roosevelt - Histoire du New-Deal - Histoire de la Politique



1940
2 juillet
Le gouvernement Pétain s'installe à Vichy
A la suite de la signature de l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin, le gouvernement français quitte Bordeaux pour Vichy en zone libre. Installé à l'hôtel du Parc, il est tout de suite nommé "gouvernement de Vichy". Le maréchal Pétain impose une modification de la Constitution qui aboutira le 10 à la création de "l'Etat français". La nouvelle devise de la France sera "Travail, Famille, Patrie".
Voir aussi : Pétain - Gouvernement - Histoire du Régime de Vichy - Etat français - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1940
2 juillet
Opération Catapult
L'opération Catapult est commanditée le 2 juillet 1940 par Winston Churchill. La défaite française et la signature de l'armistice inquiètent les Anglais, ils ont peur que la flotte française passe sous contrôle allemand. Il est donc décidé de s'emparer ou de couler la flotte française. L'action se passe dans les ports britanniques et près des côtes africaines. 1300 marins français y trouvent la mort, ce qui refroidit durablement les relations entre la France et le Royaume-Uni.
Voir aussi : France - Royaume-Uni - Churchill - Opération - Histoire des Guerres



1944
2 juillet
Débarquement de la Force Expéditionnaire Brésilienne
Le 2 juillet 1944, la force expéditionnaire brésilienne arrive en Italie. Il s'agit d'un corps de 23 500 hommes appartenant aux armées de l'air, de terre et à la marine brésilienne, et qui fut intégrée à la 5e armée britannique dans la campagne transalpine. La FEB a perdu 443 hommes en huit mois de campagne et a capturé 20 573 ennemis, contribuant de manière décisive aux prises de Bologne, Parme, Modène et Gênes.

Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Brésil - Armée - Débarquement - Campagne d'Italie - Histoire des Guerres



1950
2 juillet
Guerre de Corée, la bataille de Chumunjim
Le 25 juin 1950, la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. Les Nations unies, sous l'influence d'Harry Truman, votent immédiatement le retrait des occupants. Le 2 juillet 1950, les navires de la Royal Navy et de l'US Navy sillonnent la côte est au large de Chumunjim, et y découvrent des cargos nord-coréens chargés d'armes, escortés par quatre torpilleurs et deux canonnières. Le combat s'engage, la flotte alliée prend le dessus, trois torpilleurs et sept cargos nord-coréens sont touchés ou coulés. Aucun navire allié n'est touché.
Voir aussi : Corée - Royal Navy - Harry Truman - Histoire des Guerres



1959
2 juillet
Le prince Albert de Belgique épouse Paola Ruffo di Calabria
Le futur roi de Belgique se marie à la fille du duc italien de Guardia Lombardia. Ensemble, ils auront trois enfants : le prince Philippe, la princesse Astrid et le prince Laurent. Le prince montera sur le trône belge en août 1993, au lendemain du décès de son frère, Baudouin, faisant de sa femme la reine Paola. Il prendra alors le nom d'Albert II.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Albert II - Histoire des Faits divers



1961
2 juillet
Première participation et première victoire pour Giancarlo Baghetti
Alors qu’il court pour la première fois une manche officielle du championnat du monde, le jeune pilote italien Giancarlo Baghetti remporte le grand prix de France au terme d’une incroyable lutte avec Dan Gurney. Tandis que les deux pilotes favoris de Ferrari ont abandonné, Baghetti résiste aux Porsche et empoche la victoire après un dépassement à 300 mètres de l’arrivée. Mais cette performance unique dans l’histoire de la formule 1 sera sans suite puisque c’est la seule victoire de l’Italien dans toute sa carrière.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - Porsche - Histoire des Sports mécaniques



1984
2 juillet
Renault et Matra lancent l'Espace
Renault et Matra commercialisent l’Espace. Philippe Guédon, patron de Matra automobile, mûrit depuis 1978 son ambition de créer une voiture capable de transporter confortablement une famille et ses bagages : une véritable synthèse de la routière et du « mini van » américain. Renault y ajoute l'idée de modularité des sièges. Un concept révolutionnaire, qui va changer le paysage automobile des vingt prochaines années est né : le monospace. Pourtant la révolution est discrète : neuf exemplaires sont vendus en un mois… Mais le marché explosera bientôt.
Voir aussi : Histoire de Renault - Voiture - Espace - Histoire de l'Automobile



2000
2 juillet
Elections présidentielles historiques au Mexique
Contre toute attente, le gouverneur de l'Etat de Guanajuato et ex-président de Coca-Cola Mexique, Vicente Fox Quesada, remporte les élections présidentielles mexicaines. Il succède à Ernesto Zedillo membre du PRI, le parti révolutionnaire institutionnel au pouvoir depuis 1930. L'élection de Fox marque la fin de 71 ans d'hégémonie du PRI sur le pays. La parti avait pour habitude de désigner son candidat à la veille des élections et celui-ci les remportait systématiquement. L'éviction du PRI au profit du PRD (Parti d'Action National) est le signe de l'ouverture démocratique du Mexique qui réalise le scrutin le plus "transparent" de son histoire politique.
Voir aussi : Elections - Histoire des Elections





http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2348 Message par saintluc »

Olivier van Noort (1558 - 22 février 1627) est un navigateur, flibustier et premier néerlandais à accomplir une navigation autour du monde.

Olivier van Noort est né en 1558 à Utrecht. Financé par des marchands de la ville, il quitte Rotterdam le 2 juillet 1598 avec 4 navires. Il a pour plan d'attaquer des possessions espagnoles et portugaises dans le Pacifique et de commercer avec la Chine et les îles aux Épices (actuellement les Moluques). Ses bateaux sont pauvrement équipés surtout pour l'armement et l'équipage n'est pas expérimenté. Cependant van Noort traverse l'Atlantique, atteint Rio de Janeiro dont il se fait refouler et navigue le long des côtes brésiliennes et argentines jusqu'au détroit de Magellan, attaquant des établissements portugais et espagnols. Au cours de ses nombreuses haltes côtières, il subit aussi des pertes dues aux attaques d'Indiens. Il franchit le détroit et remonte le long de ce que sont maintenant les côtes chilienne et péruvienne. Il capture de nombreux navires espagnols et s'adonne au pillage côtier. Le vice-roi de la Nouvelle-Espagne, Don Luis de Velasco lance alors des navires contre lui mais van Noort part alors vers les îles Ladrones puis les Philippines où il pille différents établissements. Il perd deux navires à cause d'un orage puis un autre lors d'un engagement contre les Espagnols près de la baie de Manille aux Philippines. Les Espagnols perdent leur navire amiral, le galion San Diego, dont l'épave a été retrouvée en 1995 et qui transportait un trésor fait de porcelaines et de pièces d'or.
Image
Il visite Java et Bornéo dans les Indes néerlandaises puis rejoint le Cap et remonte vers les Pays-Bas. Il est de retour à Rotterdam le 26 août 1601 avec son dernier navire et seulement 45 des 248 marins qui l'accompagnaient à son départ. L'aventure est peu connue et assez pauvre en résultats. Mais elle inspira cependant d'autres expéditions qui plus tard menèrent à la création de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.

En 1612, 10 ans après son retour, paraît à Anvers, un ouvrage dans lequel Olivier van Noort relate son aventure et qui est publié sous le titre "Beschrijving van de moeyelyke reis rondom de werldaar de globe, door Olivier van Noort, waarin zyne vreem de lotgevallen in voorkomen" (Amsterdam, 1612). Une traduction française de l'ouvrage est faite en 1613 sous le titre Description du pénible voyage fait entour de l'univers ou globe terrestre par Olivier du Noort d'Utrech, général des 4 navires.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2349 Message par saintluc »

987
3 juillet
Sacre d'Hugues Capet
Le Duc des Francs, d'Aquitaine et de Bourgogne est sacré roi de France à Noyon par l'archevêque de Reims, Adalbéron. Il prend le nom d'Hugues Ier. A 47 ans, il est le premier souverain non Carolingien depuis Pépin le Bref en 768. Hugues Capet ouvre la voie à une lignée qui régnera sur la France pendant plus de 300 ans : les Capétiens. Paris redevient alors la capitale du royaume.
Voir aussi : Histoire de Paris - Sacre - Hugues Capet - Histoire des Capétiens



1423
3 juillet
Naissance de Louis XI, fils et héritier de Charles VII
Louis XI (mort le 30 août 1483), futur roi de France, naît à Bourges, de l'union de Marie d'Anjou et de Charles VII. Succédant à son père en 1461, sixième roi de la branche des Valois (dynastie capétienne), il hérita d'un royaume dévasté par la guerre de Cent Ans, à laquelle vint se greffer la sanglante guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Dit « le prudent », Il s'attela à fortifier l'autorité royale, mettant au pas les grands feudataires, dont le royaume de France se rattacha les principautés, Maine, Anjou, Provence, Bourgogne.
Voir aussi : Charles VII - Guerre de Cent ans - Louis XI - Histoire des Armagnacs - Histoire des Bourguignons - Histoire de la Politique



1428
3 juillet
Paix de Delft entre Philippe le Bon et Jacqueline de Bavière
Philippe le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne, et Jacqueline de Bavière (1401-1436), comtesse de Hainaut, signent la paix (ou réconciliation) de Delft. Philippe III devient régent et héritier des provinces belges de Hollande, Zélande et du Hainaut, ainsi que de tous les biens de sa cousine, laquelle s'engage notamment à ne pas se marier sans son autorisation. Elle rompit ce serment par ses troisièmes noces, suite à quoi Philippe de Bourgogne s'octroya tous ses Etats, par le traité de La Haye (12 avril 1433).
Voir aussi : Philippe le Bon - Hollande - Pays-bas bourguignons - Hainaut - Jacqueline de bavière - Histoire des Guerres



1608
3 juillet
Fondation de Québec
L'explorateur français Samuel de Champlain fonde la ville de Québec au Canada. Le bourg ne compte qu'une poignée de maisons entourées de jardins et destinées à loger les 28 hommes qui l'accompagnent. 20 d'entre eux périront au cours de l'hiver. Depuis des années, les Français cherchent à s’installer sur ce territoire d’Amérique du Nord. La ville de Québec se développera rapidement par la suite, jusqu’à devenir plus tard la capitale de la Nouvelle France. Elle ne résistera toutefois pas longtemps aux assauts britanniques.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire du Québec - Samuel de Champlain - Histoire de la Colonisation



1642
3 juillet
Mort de Marie de Médicis
La reine mère meurt esseulée à Cologne à l'âge de 69 ans. Bannie par son fils, le roi Louis XIII en 1630 parce qu'il la trouvait trop intrigante, elle est exilée de force au château de Compiègne. Elle réussira à s'en enfuir pour l'Angleterre puis l'Allemagne. Fille du Grand-Duc de Toscane, Marie Médicis avait épousé le roi Henri IV en 1600. Lorsque ce dernier est assassiné, elle assure la régence pour Louis XIII et s'implique dans les affaires politiques de la France.
Voir aussi : Décès - Marie de Médicis - Histoire des Bourbons



1721
3 juillet
Hans Egede arrive au Groenland
Le missionnaire luthérien norvégien Hans Egede arrive sur les côtes du Groenland le 3 juillet 1721. Il a pour mission d'évangéliser les peuples de cette colonie dont le monde reste sans nouvelles depuis le Moyen Age. Il découvre qu'il n'y a plus de trace des Vikings et entreprend l'évangélisation des Inuit. C'est le début de la colonisation du Groenland par le Danemark.
Voir aussi : Danemark - Groenland - Histoire de la Colonisation



1824
3 juillet
Massacre perpétré par les Ottomans contre la population grecque de l'île de Psara
L'île de Psara hébergeait des armateurs et des marins qui faisaient partie de la guerre d'indépendance grecque. En juillet 1824, l'Empire ottoman décide d'attaquer l'île afin de pouvoir débarquer facilement dans le Péloponnèse. Le sultan fait envoyer 150 bateaux et des milliers d'hommes sur l'île de Psara qui ne fait que 40 kilomètres carré. Les Ottomans massacrent la population de l'île. Le bilan se monte à 17 000 victimes entre les morts et les prisonniers vendus en tant qu'esclaves.
Voir aussi : Bataille - Histoire de l'Empire ottoman - Massacre - Grèce - Histoire de la Guerre d'indépendance - Histoire de la Politique



1866
3 juillet
Bataille de Sadowa
Le Royaume de Prusse affronte l'Empire d'Autriche et Royaume de Saxe à proximité de la ville tchèque de Hradec Králové lors de la Guerre austro-prussienne. Quelques jours après la bataille de Langensalza, la Prusse remporte une victoire décisive. L'Autriche fut contrainte de se retirer de la Confédération germanique. A l'inverse, la Prusse annexa de nombreux territoires (Schleswig-Holstein, le Hanovre, le Kurhessen, le Duché de Nassau et Francfort-sur-le-Main), ce qui lui permit de fonder la Confédération d'Allemagne du Nord.

Voir aussi : Bataille - Guerre austro-prusienne - Histoire des Guerres



1883
3 juillet
Naissance de Franz Kafka
Le 3 juillet 1883 naît à Prague, le célèbre écrivain tchèque Franz Kafka. Après avoir suivi des études de droit, il rentre dans le domaine des assurances, où il travaillera jusqu'à sa retraite anticipée en 1922, en parallèle de son métier d'écrivain. Hanté par un univers sombre et sinistre, Kafka est resté célèbre pour "La Métamorphose" en 1915 ou "Le Procès" en 1925. Il meurt le 3 juin 1924.
Voir aussi : écrivain - Droit - Kafka - Histoire de l'Art



1898
3 juillet
Bataille de Santiago de Cuba
Le 3 juillet 1898, la flotte américaine affronte la flotte espagnole à la bataille de Santiago de Cuba. Les six navires espagnols, commandés par Pascual Cervera, sont coulés ou mis hors de combat par les américains. La flotte espagnole des Caraïbes, surnommée Flota de Ultramar, est détruite.
Voir aussi : Bataille - Guerre hispano-américaine - Santiago de Cuba - Histoire des Guerres



1904
3 juillet
Mort de Theodor Herzl
Né le 2 mai 1860 à Budapest, Theodor Herzl est un journaliste et écrivain juif, célèbre pour avoir fondé le mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897, ainsi que le Fonds pour l'implantation juive, destiné à financer l'achat de terres en Palestine. Il est également l'auteur de Der Judenstaat. Il nourrissait l'utopie que l'autorité coloniale juive recevrait un bon accueil de la part des populations palestiniennes. Il s'est éteint le 3 juillet 1904 à Edlach dans l'actuelle Autriche.
Voir aussi : Décès - Histoire de la Palestine - Histoire d'Israël - Juif - Histoire du Sionisme - Histoire de la Politique



1935
3 juillet
Décès de l'ingénieur André Citroën
Décès, le 3 juillet 1935, d'André Citroën, ingénieur polytechnicien français. Considéré comme un pionnier de l'industrie automobile, il fonde, en 1919, la marque qui portera son nom. Connue pour son innovation (C7 et traction avant) mais aussi pour son charisme et sa gestion d'entreprise, Citroën est devenu une marque à reconnaissance internationale. Rachetée par Michelin pour problème judiciaire, en 1934, elle sera ensuite rachetée par Peugeot en 1976.
Voir aussi : Automobile - Histoire de Peugeot - Histoire de Michelin - André Citroën - Histoire des Sciences et techniques



1940
3 juillet
La flotte française détruite à Mers-El-Kebir
L'aviation anglaise ouvre le feu à 18 heures sur les bâtiments français basés à Mers el-Kebir près d'Oran. Le cuirassé "Bretagne" est coulé, les cuirassés "Dunkerque" et "Provence" gravement endommagés. 1380 marins français trouvent la mort. L'attaque britannique survient quelques jours après la signature de la capitulation française face à l'Allemagne. Le gouvernement de Winston Churchill craignant que la flotte française ne passe aux mains du Reich propose aux forces navales françaises d'Algérie de passer sous leur autorité. L'assaut est donné après que le chef de la flotte française, l'amiral Marcel Gensoul, ait rejeté l'ultimatum du vice-amiral britannique Somerville.
Voir aussi : Bataille - Bombardement - Churchill - Flotte - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1942
3 juillet
Naissance d'Eddy Mitchell
Eddy Mitchell est né à Paris le 3 juillet 1942. De son vrai nom Claude Moine, il a commencé sa carrière de chanteur dans le groupe de rock les 5 Rocks, rebaptisé les Chaussettes noires. Le groupe se sépare en 1963. Eddy Mitchell entame alors une carrière en solo. Les années 1980 en revanche sont celles du succès. Eddy Mitchell a trouvé son style « crooner » qui fera son succès, et écrit des tubes comme « Les yeux couleur menthe à l'eau » ou « Lèche-bottes blues ».
Voir aussi : Histoire de l'Art



1944
3 juillet
Naissance de Michel Polnareff
Né le 3 juillet 1944 à Nérac, Michel Polnareff est un auteur, compositeur et interprète français. Il enregistre son premier disque en 1966 et connaît un succès immédiat grâce au titre La poupée qui fait non. Provocant, il possède un style anglo-saxon et un look androgyne qui suscite des comparaisons avec David Bowie. Encore actif, il prépare aujourd'hui un nouvel album depuis les États-Unis, où il est vit.
Voir aussi : Chanson française - David Bowie - Histoire de l'Art



1953
3 juillet
Création du maillot vert
Le Tour de France a cinquante ans et met en place une nouveauté : le maillot vert. Ce dernier récompense le meilleur sprinter évalué par un système de classement par points. Ainsi, le maillot jaune, qui revient au premier du classement général, n’est plus le seul prix convoité du Tour de France.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Maillot vert - Histoire du Cyclisme



1969
3 juillet
Mort de Brian Jones
Le guitariste des Rolling Stones (27 ans) est retrouvé mort dans la piscine de sa maison du Sussex en Angleterre. Il avait quitté le groupe et été remplacé par Mick Taylor, moins d'un mois auparavant, le 8 juin. Sujet à la dépression et plusieurs fois condamné pour possession de drogue, Brian Jones était l'inspirateur psychédélique du groupe.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rolling Stones - Brian Jones - Histoire du Rock n'roll



1971
3 juillet
Mort de Jim Morrison
Le chanteur du groupe "The Doors", James Douglas Morrison dit Jim Morrison, meurt à Paris dans son bain à 28 ans. Originaire de la côte Ouest des Etats-Unis, Jim Morrison avait formé le groupe en 1965 après sa rencontre avec l'organiste Raymond Daniel Manzarek sur les bancs de la faculté d'UCLA. Avec le batteur John Paul Densmore et le guitariste Bobby Krieger, ils seront très vite propulsés à la tête des hit-parade américains avec le 45 tours "Light my Fire". Poète incompris, Morrison incarnera le chanteur contestataire et désespéré des années 70. Son jeu de scène, agressif et suggestif, et ses abus d'alcool et de drogue lui vaudront quelques démêlées avec la police. Au moment de sa mort la chanson "Riders on the Storm", extrait de l'album "L.A Woman", fait partie des meilleures ventes de disques.
Voir aussi : Décès - Jim Morrison - Histoire du Rock n'roll



1985
3 juillet
Un retour comique vers le futur
Robert Zemeckis donne naissance à Marty McFly dans "Retour vers le futur". A cause d’une expérience du "Doc", un inventeur fou, cet adolescent est accidentellement propulsé dans le passé. En débarquant, il modifie l’avenir et empêche ses propres parents de tomber amoureux l’un de l’autre. Pour ne pas disparaître, Marty doit absolument provoquer leur rencontre. Zemeckis ajoutera par la suite deux autres épisodes à cette comédie de science-fiction.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Histoire du Cinéma



1996
3 juillet
Boris Eltsine président
Le président russe Boris Eltsine est réélu à la tête de la confédération de Russie avec 53,5% des suffrages. Son principal rival, le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, ne remporte que 40,5% des voix. Boris Eltsine, qui avait déjà été élu à la présidence en juin 1991, n'achèvera pas son second mandat présidentiel à cause des pressions économiques et du conflit au Kosovo. Il démissionnera le 31 décembre 1999 pour laisser la place à son Premier ministre, Vladimir Poutine.
Voir aussi : Président - Election - Eltsine - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2350 Message par saintluc »

Theodor Herzl, de son nom hébreu Binyamin Ze'ev (בנימין זאב), né le 2 mai 1860 à Budapest (Autriche-Hongrie) et mort le 3 juillet 1904 à Edlach (actuelle Autriche), est un journaliste et écrivain juif austro-hongrois.

Fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897, il est l'auteur de Der Judenstaat (« L'État des Juifs ») en 1899 et fondateur du Fonds pour l'implantation juive pour l'achat de terres en Palestine.
Theodor Herzl est né dans le quartier juif de Budapest, capitale de la Hongrie caractérisée par son cosmopolitisme très important. La ville abrite une population juive nombreuse, qui représente 20 % de ses habitants. Aussi certains antisémites nommaient-ils la ville « Judapest ».

Theodor Herzl (ou Tivadar en hongrois, Wolf Théodore en allemand) grandit dans une famille bourgeoise tout près de la Grande synagogue de Budapest. La famille pratique un judaïsme que l'on pourrait qualifier de progressiste. Son père, issu de l'immigration de la partie orientale de l'empire austro-hongrois, se définit lui-même comme réformiste et demeure un partisan de l'assimilation des Juifs au sein de leurs terres d'accueil.

Image
Docteur en droit de formation, Herzl commence par écrire des pièces de théâtre puis devient journaliste et part à Paris comme correspondant de 1891 à 1896. Il rentre alors à Vienne et devient directeur littéraire du plus grand et du plus prestigieux quotidien viennois, la Neue Freie Presse.

Il était au début si peu tenté par le sionisme qu'il n'hésitait pas à écrire les lignes suivantes en faisant le compte-rendu pour son journal d'une pièce d'Alexandre Dumas fils, La Femme de Claude, où un certain Daniel encourageait les juifs à revenir à la terre de leurs ancêtres:

« Le bon Juif Daniel veut retrouver sa patrie perdue et réunir à nouveau ses frères dispersés. Mais sincèrement un tel Juif doit savoir qu'il ne rendrait guère service aux siens en leur rendant leur patrie historique. Et si un jour les Juifs y retournaient, ils s'apercevraient dès le lendemain qu'ils n'ont pas grand'chose à mettre en commun. Ils sont enracinés depuis de longs siècles en des patries nouvelles, dénationalisés, différenciés, et le peu de ressemblance qui les distingue encore ne tient qu'à l'oppression que partout ils ont dû subir ».

Herzl dira plus tard que l'affaire Dreyfus a motivé son engagement, même si cela n'apparaît pas dans son journal. En tant que correspondant à Paris du journal Die Neue Freie Presse, il suit l'Affaire depuis le premier procès de Dreyfus. C'est à cette époque qu'il estime absolument nécessaire la constitution d'un « abri permanent pour le peuple juif », thèse qu'il reprend dans son livre « l'État des Juifs » (Der Judenstaat), écrit en 1896. Le débat autour du titre français du Judenstaat butte sur certaines particularités linguistiques. Faut-il alors traduire « Judenfrage » -qui figure en sous-titre de l'ouvrage de Herzl, « Versuch einer modernen Lösung der Judenfrage » - par la question des Juifs et non par la question juive? Soulignons que Herzl surveilla de très près la parution française de son ouvrage et qu'il n'ignorait pas que le titre en était « L'État Juif » et non l'État des Juifs, tout comme en anglais la traduction fut « The Jewish State ». Il y expose les trois principes fondamentaux du sionisme : l'existence d'un peuple juif ; l'impossibilité de son assimilation par d'autres peuples ; d'où la nécessité de créer un État particulier, qui prenne en charge le destin de ce peuple. À ces trois fondements du sionisme, le Congrès de Bâle de 1897 ajoute un quatrième : le droit des Juifs à s'installer en Palestine, partie de l'Empire ottoman.

Contrastant avec l'opinion répandue selon laquelle l'affaire Dreyfus aurait joué un rôle central dans la prise de conscience d'Herzl, certains (comme Shlomo Avineri, professeur de sciences politiques à l'université hébraïque de Jérusalem et ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères israélien), affirment que « Quiconque chercherait dans le journal [de Herzl] — pourtant riche en introspection, et fourmillant de références historiques – un quelconque indice de la centralité de l'affaire Dreyfus dans le réveil de l'identité juive [de Herzl], ou son développement vers le sionisme, serait extrêmement déçu ». Ce qui tend à faire penser que l'affaire Dreyfus a eu un impact a posteriori sur la conscience de Herzl. Comme cela est écrit plus haut, il est couramment admis que l'affaire Dreyfus a été un « coup de tonnerre » pour Théodore Herzl. Cependant, Claude Klein dans son ouvrage intitulé Essai sur le sionisme, estime que « la réalité est évidemment bien loin de cette fiction ». Selon ce dernier, la question juive et l'antisémitisme n'ont jamais cessé de hanter Théodore Herzl.

Image

Pour mener à bien son projet d'État pour les Juifs, il décide de lancer une campagne internationale et de faire appel à toutes personnes susceptibles de l'aider. Il va ainsi successivement se rapprocher des Rothschild (le baron Edmond de Rothschild a déjà commencé à acheter des terres en Palestine depuis 1882) et de Maurice de Hirsch. Il demande des lettres de soutien à des personnages importants de l'époque comme le pape Pie X qui le reçoit en 1904, le roi Victor-Emmanuel III d'Italie ou Cecil Rhodes.

En avril 1896, il se rend à Constantinople en Empire Ottoman et à Sofia en Bulgarie pour rencontrer des délégations juives. À Londres, le groupe des Macchabées l'accueille froidement, mais il reçoit un mandat d'encadrement de la part des sionistes de l'East End de Londres. Au cours des six mois suivants, ce mandat est approuvé par toutes les organisations juives sionistes mondiales. Le nombre de ses partisans augmente alors nettement.

En 1897, à grands frais personnels, il fonde à Vienne l'hebdomadaire Die Welt. Il organise le premier congrès sioniste à Bâle en 1896, dont il est élu président, poste qu'il a occupé jusqu'à sa mort en 1904. En 1898, il commence une série d'initiatives diplomatiques afin d'obtenir un soutien pour un pays juif. Il est reçu par l'empereur Guillaume II d'Allemagne à plusieurs reprises, à partir du 2 novembre 1898. Il participe à la première conférence de La Haye.

En mai 1901, il rencontre pour la première fois Abdülhamid II, le Sultan de l'Empire Ottoman, pour négocier le don des terres de Palestine. Herzl propose d'effacer les dettes impériales en échange de la Palestine mais celui-ci lui répond: « Je préfère être pénétré par le fer que voir la Palestine perdue. »

En 1902-03, Herzl est invité à témoigner devant la Commission royale britannique sur l'immigration des étrangers. Cette occasion lui permet de se retrouver en contact étroit avec les membres du gouvernement britannique, notamment avec Joseph Chamberlain, à l'époque secrétaire d'État aux colonies, par l'intermédiaire duquel il négocie avec le gouvernement égyptien une charte pour l'installation des Juifs dans la région d'Al Arish, dans la péninsule du Sinaï, jouxtant le sud de la Palestine. Suite à l'échec de ce projet, qui l'a conduit au Caire, il reçoit en août 1903, par l'intermédiaire de Leopold Greenberg une offre de la part du gouvernement britannique afin de faciliter l'implantation d'une grande colonie juive de peuplement, avec gouvernement autonome et sous souveraineté britannique en Afrique de l'Est.

Dans le même temps, le mouvement sioniste est menacé par le gouvernement russe. Au lendemain du premier pogrom de Kichinev en 1903, il se rend à Saint-Pétersbourg et est reçu par Sergei Witte, alors ministre des Finances, et Viatcheslav Plehve, ministre de l'intérieur, antisémite notoire et crédité d'être responsable desdits pogroms.

Le 12 juillet 1903 il note dans ces carnets que l'État du Congo était suffisamment vaste pour accueillir son projet.

À cette occasion, Herzl présente des propositions pour l'amélioration de la situation juive en Russie. Il propose à Plehve une véritable alliance : « Soutenez mon projet, je vous débarrasserai de vos révolutionnaires juifs ». Il publie la déclaration russe, et présente l'offre britannique, connue sous le nom de « Projet Ouganda » devant le sixième Congrès sioniste (Bâle, août 1903), qui remporte la majorité (295:178, 98 abstentions), avec lui sur la question d'étudier cette offre, malgré le très mauvais accueil de l'offre par la délégation russe.

En 1905, après enquête, le congrès sioniste décide de décliner l'offre du Royaume-Uni et s'engage à créer un état juif en terre d'Israël, autrement dit en Palestine alors ottomane.

Mort en 1904, Herzl avait demandé à être enterré en Palestine quand le peuple juif y aurait fondé un état indépendant. Le 17 août 1949, son corps, ainsi que celui de ses parents, Yaakov et Jeannette, et sa sœur Pauline sont inhumés au Mont Herzl. En septembre 2006, les dépouilles de ses enfants Hans et Pauline y ont été transférés depuis Bordeaux. Sa fille cadette, Trude Norman, est morte dans le camp de concentration de Theresienstadt et ses restes n'ont jamais été retrouvés. Le corps du fils unique de Trude, Stephen Theodore Norman, qui s'est suicidé en 1946 à Washington, est transféré au Mont Herzl le 5 décembre 2007.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2351 Message par saintluc »

1336
4 juillet
La Bataille de Minatogawa
La bataille de Minatogawa opposa, le 4 juillet 1336, les troupes loyales à l'empereur japonais Go-Daigo et le clan Ashikaga, mené par Takauji Ashikaga. Trois ans plus tôt, Takauji Ashikaga avait aidé Go-Daigo à remonter sur le trône, en échange de la promesse de lui accorder le titre de Shogun. La relation entre les deux hommes se dégrada après que l'empereur renia ses engagements. La bataille fut remportée par les Ashikaga, et l'empereur fut forcé de s'enfuir de la capitale.
Voir aussi : Japon - Shogun - Takauji Ashikaga - Histoire des Guerres



1415
4 juillet
L'antipape Jean XXIII démissionne
Lors du concile de Constance, le pontife romain Grégoire XII est contraint à la démission, par procurateur, sur le principe du « sacrifice de sa dignité à la paix de l'Eglise ». Après avoir déposé celui de Pise, Jean XXIII, Benoît XIII résista mais fut déposé à son tour. Cela autorise les Pères conciliaires à enfin pouvoir résoudre la question du Grand schisme d'Occident, par l'élection du Romain Oddone Colonna en tant que Martin V (11 novembre 1417).
Voir aussi : Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Concile de constance - Martin v - Grégoire xii - Histoire des Affaires religieuses



1456
4 juillet
Siège de Belgrade
Le 4 juillet 1456 commence le siège de la ville de Belgrade en Serbie. Trois ans après avoir conquis la ville de Constantinople, le sultan ottoman Mehmed II a fait de la ville de Belgrade son deuxième objectif de conquête. Les troupes turques commencent alors un siège de la ville le 4 juillet 1456. Le 22 juillet, les hommes de Jean Hunyadi lancent une contre attaque sur les Turcs et parviennent à faire lever le siège.
Voir aussi : Mehmed II - Jean Hunyadi - Histoire des Guerres



1534
4 juillet
Début du règne de Christian III de Danemark
Le 4 juillet 1534 officialise le début du règne de Christian III. Il se fait élire roi du Danemark par la noblesse du Jylland. Il doit faire face à une féroce rébellion, repoussant d'abord une coalition formée autour de Lübeck puis une tentative de débarquement emmenée par Christian II, en 1536. Son règne prendra fin à sa mort, le 1er janvier 1559. Il aura réussi à faire capituler les catholiques pour imposer le protestantisme au Danemark.
Voir aussi : Danemark - Christian II - 1534 - Christian III - Lübeck - Histoire de la Politique



1584
4 juillet
Roanoke devient la première colonie anglaise
Le 4 juillet 1584, l'île de Roanoke, en Caroline du Nord, au nord de la Floride espagnole, devient officiellement une colonie anglaise. Envoyé par la reine, Sir Walter Raleigh tente d'y installer deux colonies successives, mais la deuxième disparaît après trois ans sans ravitaillement anglais : Roanoke est ainsi surnommée la « colonie perdue ». Néanmoins, les Anglais y ramènent en Europe la pomme de terre et le tabac. C'est une troisième expédition qui permit à Roanoke de devenir une colonie habitée à part entière, en 1603.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Colonie - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1634
4 juillet
Fondation de la ville de Trois-Rivières par Monsieur Laviolette
Décrit une première fois par l'explorateur Jacques Cartier en 1535, le site sera nommé « Trois-Rivières » par le capitaine Dupont-Gravé en 1599. C'est alors le lieu d'habitation de plusieurs tribus algonquines qui y font le commerce de peaux et de fourrures. En 1634, à la demande du chef des Montagnais Capitanal, Samuel de Champlain envoie Monsieur de Laviolette pour y fonder une habitation. Ce dernier y arrivera le 4 juillet. Trois-Rivières se développera autour de son comptoir de commerce et deviendra, au fil des siècles, le siège du gouvernement et une grande cité industrielle. L'identité de Laviolette reste sujette à caution car son prénom est inconnu et les chercheurs avancent plusieurs théories à ce propos.
Voir aussi : Jacques Cartier - Samuel de Champlain - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1764
4 juillet
Assassinat d'Ivan VI de Russie
Le 4 juillet 1764, Ivan VI de Russie est assassiné par l'un de ses geôliers dans sa prison de Schülsselbourg, suite à une tentative de coup d'Etat contre Catherine II de Russie, qui visait à le faire remonter sur le trône. Nommé empereur le 17 octobre 1740 sous la régence de sa mère, il avait été destitué le 25 novembre 1741 et emprisonné loin de sa famille, après un coup d'Etat militaire.
Voir aussi : Empereur - Coup d'Etat - Catherine II de Russie - Histoire de la Politique



1776
4 juillet
Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis
Réunis à Philadelphie pour un nouveau Congrès, les représentants des colonies anglaises d'Amérique du Nord adoptent leur Déclaration d'indépendance. Principalement écrit par Thomas Jefferson, John Adams et Benjamin Franklin, le texte est voté par toutes les délégations, excepté celle de New York qui ne l'approuvera que quelques jours plus tard. Cette journée marque la rupture définitive des treize colonies avec le Royaume-Uni. Pourtant la guerre d'Indépendance est loin d'être terminée : de nombreux Nord-américains sont encore fidèles à la couronne d'Angleterre et les Britanniques ne sont pas prêts à abandonner leurs colonies. Le conflit ne s'achèvera qu'avec la signature des traités de Versailles et de Paris le 3 septembre 1783.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire de Philadelphie - Jefferson - Déclaration d'indépendance - Histoire de la Décolonisation



1826
4 juillet
Mort de Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis
Né en 1743, Thomas Jefferson fut le troisième président des Etats-Unis, exerçant deux mandats de 1801 à 1809. Très attaché aux Droits de l'Homme, il était aussi philosophe, inventeur, agronome et architecte et rédigea une partie de la Déclaration d'Indépendance. Pendant sa présidence, il rattacha la Louisiane aux Etats-Unis, doublant la superficie du pays. Il mourut le 4 juillet 1826, le même jour que John Adams, son prédécesseur et ami.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Louisiane - Histoire des Droits de l'homme - Thomas Jefferson - Histoire des Décès



1826
4 juillet
Mort de John Adams, deuxième président des Etats-Unis
Considéré comme l'un des pères fondateurs des Etats-Unis, John Adams est né en 1735 et mort le 4 juillet 1826. Représentant du Congrès continental en Europe, il prit part à la Révolution américaine. Vice-président de George Washington, premier président des Etats-Unis de 1789 à 1797, il devint président en 1797. Il fut le premier à résider dans la Maison Blanche et mourut le même jour que son successeur et ami, Thomas Jefferson.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Histoire de la Maison Blanche - Congrès continental - Histoire de la Politique



1831
4 juillet
Mort de James Monroe, président des Etats-Unis
James Monroe fut président des Etats-Unis de 1817 à 1825. Né en 1758, il fut tout d'abord sénateur et ambassadeur en France, avant d'être élu président en 1817. Ses deux mandats furent marqués par deux décisions majeures : le "compromis du Missouri", traitant du problème des Etats (esclavagistes ou non) et la "doctrine Monroe", qui accentua l'influence des Etats-Unis sur leur continent. Il décéda le 4 juillet 1831, jour de la fête d'indépendance du pays.
Voir aussi : Président des Etats-Unis - Sénateur - Compromis du Missouri - Doctrine Monroe - Histoire des Décès



1865
4 juillet
Parution d"Alice au pays des merveilles"
Le Révérerend écrivain et mathématicien britannique, Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwige Dodgson), publie "Alice's Adventures in Wonderland". Le conte est inspiré de la rencontre entre l'auteur et Alice Liddell, une petite fille âgée de 10 ans, lors d'un pique-nique près de la rivière Isis en Angleterre. Il joue avec la logique et modifie les normes du récit pour enfants."Alice aux pays des merveilles" remportera un immense succès dans toute l'Europe. Lewis Carroll écrira bientôt une suite : "Alice de l'autre côté du miroir".
Voir aussi : Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll - Histoire des Romans



1876
4 juillet
La statue de la Liberté (très) partiellement dévoilée aux Américains
S'ouvre à Philadelphie (Pennsylvanie) « l'Exposition du centenaire ». Première exposition universelle à se tenir sur le sol américain, elle est censée commémorer les 100 ans de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis, signée en ces mêmes lieux le 4 juillet 1776. En septembre, la torche de la statue de la Liberté (encore inachevée) y est ainsi montrée au public pour la première fois. Immense succès : on considère que près de 20 % de la population américaine de l'époque, soit près de 10 millions de personnes, ont visité la vaste foire de Fairmount Park.
Voir aussi : Etats-Unis - Exposition universelle - Histoire de la Statue de la Liberté - Histoire de Philadelphie - Histoire des Faits divers



1900
4 juillet
Naissance de Robert Desnos
Le 4 juillet 1900 naît, à Paris, le poète français, Robert Desnos. Cet autodidacte rejoint le mouvement surréaliste dès 1922, devenant même rédacteur de « La Révolution surréaliste ». Desnos se sépare du mouvement lorsque son fondateur, André Breton, rejoint le communisme. Ecrivain et journaliste, il s'engage dans la résistance dès 1940, avant d'être déporté en camp de concentration en 1944. Il meurt le 8 juin 1945 au camp de Theresienstadt.
Voir aussi : André Breton - Histoire des Camp de concentration - Mouvement surréaliste - Robert Desnos - Histoire de l'Art



1902
4 juillet
Fin de la guerre américano-philippine
Le 4 juillet 1902 voit la fin officielle de la guerre américano-philippine, également appelée, Insurrection des Philippines. Débuté en 1899, ce conflit fait suite à la guerre hispano-américaine. Avec la guerre américano-philippine, les Etats-Unis souhaitent imposer leur protectorat aux Philippins après les avoir soutenus contre l'Espagne. Les Américains finissent par remporter le conflit, et deviennent ainsi une puissance civilisatrice puissante. La guerre continuera cependant après 1902 avec quelques guérillas.
Voir aussi : Etats-Unis - Guerre hispano-américaine - Histoire des Guerres



1910
4 juillet
Premier champion de boxe noir
Le boxeur américain Jack Johnson devient à 32 ans le premier noir à remporter un titre mondial. Il bat Jim Ferries à Reno dans le Nevada au bout de la quinzième reprise. L'enthousiasme dans la communauté noire américaine face à la victoire de Jack Johnson dégénère en affrontements violents dans plusieurs villes des Etats-Unis.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire de la Boxe



1918
4 juillet
Bataille d'Hamel
La bataille d'Hamel a débuté le 4 juillet 1918, en France. Les belligérants étaient l'empire allemand opposé à l'Australie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. En moins de deux heures, les forces alliées prirent l'ascendant sur l'empire allemand grâce à de multiples interventions aériennes, comme le largage de troupes en parachute. On dénombrera quand même quelque 5 000 morts et prisonniers. Cette bataille, bien que très courte, révolutionna un peu le concept de la guerre des tranchées.
Voir aussi : France - Etats-Unis - Première Guerre mondiale - Histoire de l'Australie - Empire Allemand - Histoire des Guerres



1930
4 juillet
Wallace Fard Muhammad fonde le Nation of Islam
En 1930, Wallace Fard Muhammad a fondé le Nation of Islam à Detroit, dans le nord des Etats-Unis. Cette organisation politico religieuse est fondée sur le culte de la personnalité de Fard Muhammad, que les fidèles pensaient être un messie, ou la réincarnation d'Allah. L'organisation est également fondée sur un nationalisme afro-américain dur. Nation of Islam a été ensuite repris par Malcolm X qui lui a donné une dimension plus orientée politiquement et plus violente.
Voir aussi : Nation of Islam - Malcolm X - Histoire de la Politique



1934
4 juillet
Décès de Marie Curie
Physicienne d'origine polonaise, Marie Curie est née le 7 novembre 1867. En 1903, elle reçoit conjointement avec son mari le prix Nobel de physique, et en 1911 celui de chimie. On leur doit de nombreuses découvertes au sujet des radiations, du polonium et du radium. Pour ce dernier, ils ont aussi reçu la Médaille Davy. Unique femme à avoir reçu deux prix Nobel, elle est décédée le 4 juillet 1934.
Voir aussi : Décès - Histoire du Prix Nobel - Physique - Chimie - Marie Curie - Histoire des Sciences et techniques



1943
4 juillet
Bataille de Koursk
La plus grande bataille de blindés de l’histoire s’achève sur la défaite des Allemands. Après deux ans de combats et la défaite de Stalingrad, Hitler veut porter un coup fatal à l’armée rouge. Il envoie ainsi des milliers de blindés et des centaines d’avions à l’assaut de la poche de Koursk le 4 juillet. Mais les Soviétiques se sont préparés : la Wehrmacht prend pied dans un terrain miné et subit le feu des canons anti-char avant que les Soviétiques ne lancent une contre-offensive avec des soldats en renforts. Après cette défaite, l’avancée de l’armée rouge jusqu’à Berlin sera continue.
Voir aussi : Histoire de l'Armée rouge - Histoire de la Wehrmacht - Koursk - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1943
4 juillet
Décès de l'homme politique polonais Wladyslaw Sikorski
L'homme politique et militaire Wladyslaw Eugeniusz Sikorski est né en 1881 en Pologne. Il se distinguera dans l'armée polonaise durant la Première Guerre mondiale et la guerre russo-polonaise de 1919 à 1921. À l'issue de cette dernière, il entre en politique comme Premier ministre (1922 à 1923) et ministre des Affaires étrangères (1923 à 1924). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient de nouveau Premier ministre du gouvernement polonais en exil et œuvre pour la cause polonaise dans les relations internationales. Il permettra ainsi un rapprochement diplomatique entre la Russie et la Pologne, auquel Staline mettra fin en avril 1943. Le 4 juillet 1943, Wladyslaw Sidorski trouve la mort dans un accident d'avion près de Gibraltar.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1946
4 juillet
Indépendance des Philippines
Bien que bénéficiant d'une certaine autonomie depuis 1935 et la création du « Commonwealth des Philippines », le pays demeure néanmoins un État vassal des États-Unis depuis 1898. L'occupation japonaise de l'archipel dès 1941, puis sa reconquête par les Américains en 1945, accéléreront les velléités d'indépendance des Philippins. Ces derniers obtiendront satisfaction le 4 juillet 1946 avec la proclamation de l'indépendance de leur pays, qui met fin à près d'un demi-siècle de domination américaine.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation



1954
4 juillet
Le Onze d'or s'abîme dans la boue
Alors qu’ils ont écrasé l’Allemagne 8-3 lors du match de poule, contraignant cette dernière au match de barrage, les Hongrois se présentent sur le terrain de la finale de la Coupe du monde avec l’étiquette de favori. Mais l’Allemagne n’est pas prête à subir le même sort une seconde fois et le match est plus accroché que prévu. A cinq minutes de la fin, les équipes sont à égalité, 2-2, lorsque Rahn marque pour l’Allemagne. Les Hongrois tentent de revenir par l’intermédiaire de Puskas mais les jeux sont faits. L’Allemagne tient sa revanche et sa coupe.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football



1982
4 juillet
Schumacher agresse Battiston
L’Allemagne et l’équipe de Platini s’affrontent dans une demi-finale palpitante quand le Français Battiston se présente la balle au pied devant le gardien allemand Schumacher. Ce dernier ignore alors le ballon pour aller télescoper le Français de plein fouet. Agrémentant cette attaque d’un coup de coude en plein visage, Schumacher laisse Battiston à terre, inanimé. Tandis que celui-ci est envoyé en urgence à l’hôpital, le gardien ne reçoit même pas un avertissement, laissant aux français le sentiment d’une profonde injustice. Au-delà de ce triste événement le match sera captivant et verra dans les prolongations les Bleus mener 3-1 avant d’être rejoint au score. Finalement, l’Allemagne accédera à la finale après la première séance de tirs aux buts de l'histoire de la Coupe du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Histoire du Football



1984
4 juillet
Sortie française de A La Poursuite du diamant vert
Après Indiana Jones, A La Poursuite du diamant vert de Robert Zemeckis confirme le renouveau du cinéma d'aventures hollywoodien. Rythmé et drôle, le film nous embarque à l'autre bout du monde et offre surtout à Michael Douglas le rôle de la consécration.
Voir aussi : Douglas - Histoire du Cinéma



1987
4 juillet
Perpétuité pour Klaus Barbie
Ouvert le 11 mai, le procès de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon s'achève devant la Cour d'Assises du Rhône. Accusé de tortures, d'exécutions, de déportations, notamment celle des enfants d'Izieu en 1944, Barbie est condamné à la réclusion à perpétuité. Défendu par l'avocat Maître Jacques Vergès, l'accusé a toujours refusé d'assister aux débats. Klaus Barbie mourra en prison en 1991.
Voir aussi : Procès - Histoire du Nazisme - Nazi - Histoire de la Gestapo - Klaus Barbie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



2001
4 juillet
Shrek débarque en France
L’irrévérencieux ogre vert vient à présent bousculer les normes du film d’animation dans les salles françaises. Pastiche des contes de fées, et des récits bien pensant de Disney, Shrek s’adresse plutôt aux adolescents, mais cherche par ses multiples références à atteindre tous les âges. La voix de l’ogre est assurée par Mike Myers dans la version américaine et Alain Chabat dans la version française.
Voir aussi : Sortie - Animation 3D - DreamWorks - Histoire des Dessins animés



2005
4 juillet
La sonde Deep Impact percute Tempel 1
Comme prévu, l’impacteur de la sonde spatiale Deep Impact, lancée par la NASA en janvier, se détache et entre en collision avec la comète Tempel 1 à 37 000 km/h. Il provoque un immense cratère, laissant échapper un nuage de débris. La sonde Deep Impact a alors pour mission d’analyser les corps éjectés, la surface du cratère et les conséquences du choc, afin de mieux comprendre la composition interne des comètes. Au terme de cette étude, les scientifiques espèrent en apprendre davantage sur la formation du Système solaire.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Comète - Histoire du Système solaire - Histoire de l'Astronomie


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2352 Message par saintluc »

La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km² situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. C'est l'une des batailles qui ont déterminé l’issue de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Alors qu'il est communément admis que la bataille de Stalingrad représente le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le « début de la fin » pour la Wehrmacht et la mise en route de l'avancée irrésistible du « rouleau-compresseur » soviétique jusqu'à Berlin, la bataille de Koursk constitue un tournant tout aussi important mais moins connu, et nuance cette analyse : le premier semestre de l'année 1943 constitue en fait sur le front russe une phase d'équilibre, de récupération et de préparation à l'ultime tentative du Troisième Reich de reprendre l'initiative contre l'Armée rouge après ses échecs successifs devant Moscou et Stalingrad.

Pour le haut-commandement (Oberkommando der Wehrmacht), son nom de code est opération Zitadelle. Elle va se solder par un nouvel échec pour le Reich. Trois armées allemandes regroupant 900 000 hommes soit 50 divisions dont 19 blindées et motorisées (plus 20 divisions de réserve), 10 000 canons et mortiers[3], plus de 2 000 avions[3] et 2 700 chars se lancent à l’assaut de deux armées blindées soviétiques épaulées de 4 corps blindés de 3 300 chars et d’une armée d’infanterie regroupant 1,337 million d’hommes, 19 300 canons et mortiers ; soit 2 millions de combattants sur un front long de 270 km. Le Reich y engage 2 000 avions dont les 1 800 avions des 4e et 6e flottes aériennes et plus de 50% de ses blindés disponibles. Le Général Erfurth ira même jusqu'à déclarer que « tout le potentiel offensif que l'Allemagne avait pu rassembler fut jeté dans l'opération Citadelle. ».

Bien qu'y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles, la Wehrmacht se heurte à une défense soviétique solide, bien organisée et opiniâtre qu'elle ne parvient pas à percer malgré l'ampleur considérable des moyens engagés ; elle subit de lourdes pertes. L'Armée rouge, malgré des pertes encore plus importantes, dispose de réserves stratégiques et lance deux contre-offensives de part et d'autre du saillant de Koursk, l’opération Koutouzov et l’opération Rumyantsev. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov.

La bataille de Koursk constitue la plus grande bataille de chars de l'histoire. Comme il était prévisible, l'issue de cet affrontement gigantesque fut exagérée par la suite par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. Après cette défaite, la Wehrmacht ne parvint plus jamais à reprendre l'offensive sur le front russe. Elle subit dès lors une poussée continue, parsemée de défaites successives, qui allait conduire à la libération du territoire soviétique de l’occupation nazie, à la traversée de la Pologne par l'Armée Rouge et enfin à la conquête de Berlin. Mais après cette bataille, fin août 1943, il apparaît que l'Allemagne a probablement déjà perdu la Seconde Guerre mondiale.



La suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koursk


Image
Image
Image

Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2353 Message par saintluc »

1413
5 juillet
Empire ottoman : Mehmet Ier vainc son frère Musa
Avec l'appui de l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1391-1425) et du despote Stefan Lazarevi? de Serbie (1374-1427), Mehmet Ier Çelebi (« le seigneur », 1387-1421) prend le dessus sur son frère Musa à la bataille de Çamurlu (Serbie ottomane). Mettant ainsi fin à l'« interrègne » (1403-1413), lutte dynastique qui paralysait le royaume depuis la lourde défaite de leur père, Bayezid Ier, face à Tamerlan (1402), Mehmet Ier est reconnu sultan unanimement et parvient à reconstituer un Empire ottoman désagrégé, assurant la paix jusqu'à sa mort en 1421, à Edirne.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Bayezid ier - Edirne - Mehmet ier - Musa - Histoire des Guerres



1436
5 juillet
Confirmation des accords de Bâle sur les Hussites
La diète de Jihlava confirme les Compacta (compromis) signés à Bâle en 1433 – l'Eglise y reconnaissait les droits des Hussites à communier sous les deux espèces –, mais seulement acceptés par les modérés ou praguois. Ecrasés lors de la bataille de Lipany (mai 1434), les Taborites (de Tabor, en Bohême), branche radicale du mouvement, finirent par céder. Près de vingt ans après la mort de son frère, Venceslas IV, Sigismond Ier du Saint-Empire est fait roi de Bohême. Les croisades contre les Hussites sont terminées.
Voir aussi : Bohême - Guerres hussites - Sigismond ier de Luxembourg - Bataille de lipany - Diète de jihlava - Histoire de la Politique



1770
5 juillet
Bataille entre les Turcs et les Russes au large de Chios
Dans le cadre de la guerre russo-turque, la marine ottomane rencontre les troupes russes d'Alexeï Orlov, le 5 juillet 1770, au large de Chios. Alors que les Turcs se sont réfugiés dans la baie de Tchesmé, sur la mer Egée, les Russes envoient des navires chargés de poudre et d'huiles enflammés sur leurs ennemis. Toute la flotte ottomane est détruite. L'Empire ottoman parviendra à sauver Constantinople, grâce au baron François de Tott.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Dossier histoire de Constantinople - Histoire des Turcs - Guerre russo-turque - Russes - Histoire des Guerres



1811
5 juillet
Indépendance du Vénézuela
Le Congrès vénézuelien, composé des représentants des sept provinces du pays et réuni à Caracas, se prononce pour l'indépendance. C'est le plaidoyer des deux indépendantistes, Francisco Miranda et Simon Bolivar, qui a emporté la décision du Congrès. L'acte d'indépendance est rédigé dans les heures qui suivent. Le Venezuela est le premier pays du continent sud-américain à accéder à l'indépendance. Pourtant, la guerre contre les "colonisateurs" espagnols va continuer jusqu'en juin 1821.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation



1830
5 juillet
Prise d'Alger
Trois semaines après l'invasion française en Algérie, Alger capitule. Le Dey Hussein abdique avec la garantie de conserver sa liberté et ses richesses personnelles. Sous le commandement du général Bourmont, 37 000 soldats français entrent dans la capitale et la saccagent. La conquête de l'Algérie avait commencé le 14 juin après que le Dey d'Alger ait frappé le consul de France d'un coup d'éventail. Sous couvert d'une expédition punitive, l'opération se transforme en guerre de colonisation.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Capitulation - Histoire d'Alger - Prise - Histoire de la Colonisation



1833
5 juillet
Mort de Nicéphore Niépce, inventeur français de la photographie
Né en 1765, Nicéphore Niépce s'engagea dans l'armée révolutionnaire en 1792 puis se consacra à ses inventions mais rencontra de nombreuses difficultés financières, sur fond de guerres du Premier Empire. A partir de 1816, il réalisa des recherches sur la photographie puis collabora avec Louis Daguerre en 1826. En 1829, les deux hommes associèrent leurs découvertes et Niépce réalisa le premier cliché de l'histoire de la photographie, avant de mourir subitement en 1833.
Voir aussi : Histoire de la Photographie - Invention - Louis Daguerre - Premier empire - Histoire de l'Art



1833
5 juillet
Bataille du cap Saint-Vincent
La bataille du cap Saint-Vincent a eu lieu pendant la guerre civile portugaise, le 5 juillet 1833. Ce combat naval a opposé, au large des côtes portugaises, la flotte des absolutistes favorables au roi usurpateur Miguel, à celle des libéraux défendant Marie, la reine légitime. Menés par le commandant britannique Charles Napier, les libéraux remportèrent une victoire décisive qui mena à la prise de Lisbonne et au renversement de Miguel Ier.
Voir aussi : Bataille - Portugal - Cap Saint-Vincent - Reine Maria - Roi Miguel - Histoire de la Politique



1841
5 juillet
Cook crée la première agence de voyage
Thomas Cook est l’initiateur du premier voyage de groupe organisé. Il accompagne ainsi plus de 500 personnes de Leicester à Loughborough. Le but de la démarche est de lutter contre l’alcoolisme. Au lendemain de l’excursion, Cook se décidera à fonder une agence de voyage qui portera son nom. Il organisera par la suite de nombreux séjours en Europe, mettra au point les premiers circuits touristiques et inventera le chèque de voyage. Son fils prendra la succession de l’agence en 1872 et poursuivra son œuvre.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Voyage - Histoire des Loisirs



1845
5 juillet
Victor Hugo en flagrant délit d'adultère
L'écrivain et poète, qui vient d'être fait Pair de France par Louis-Philippe, est pris en flagrant délit d'adultère avec Léonie Briard dans un hôtel du passage Saint-Roch à Paris. C'est le mari de la jeune femme, le peintre Auguste Briard qui les surprend. La récente distinction qu'a reçu Victor Hugo lui permet d'échapper à la prison. Léonie n'a pas la même chance. Elle est emprisonnée pendant deux mois. Des le lendemain, tous les journaux parisiens relatent l'événement.
Voir aussi : Victor Hugo - Histoire des Romans



1865
5 juillet
Fondation de l'armée du Salut
Le pasteur méthodiste William Booth fonde la Mission chrétienne de l'Est de Londres, en plein cœur de la révolution industrielle. Ce mouvement évangélique fait partie de l'ensemble de l'Église chrétienne universelle. Elle prend le nom d'Armée du salut le 7 août 1878. Cette mission vise à soulager, au nom de Jesus-Christ, l'ensemble des détresses humaines. Au fil des années, elle s'est largement internationalisée (France en 1881, Argentine et Uruguay en 1890, Taïwan en 1965, etc.).
Voir aussi : Fondation - Armée du salut - William Booth - Histoire des Religions



1888
5 juillet
Coup d'état contre le président venezuelien Antonio Guzman Blanco
Juan Pablo Rojas Paul est élu premier président du Venezuela issu du peuple, le 5 juillet 1888. Il succède par un coup d'état au président Antonio Guzman Blanco, parti en voyage diplomatique. Docteur dans le civil, Rojas impulse une politique tournée vers l'éducation et la recherche grâce à l'embellie de l'économie nationale. Il soutient financièrement l'Eglise par la rénovation et la construction d'édifices religieux. Sa mandature s'étend sur deux ans. Il meurt le 22 juillet 1905.
Voir aussi : Coup d'état - Venezuela - Histoire de la Politique



1889
5 juillet
Naissance de Jean Cocteau
Jean Cocteau naît le 5 juillet 1889, à Maisons-Laffitte. Cet artiste perce dans de nombreux domaines comme la littérature, la poésie, le cinéma, le dessin ou le graphisme. Il est intégré au cercle des artistes les plus influents du XXe siècle comme Picasso, Marcel Proust, André Gide ou Coco Chanel. Il promeut les jeunes artistes et impulse le surréalisme. Elu à l'Académie française en 1955, il meurt d'une crise d'étouffement en apprenant le décès d'Edith Piaf, en octobre 1963.
Voir aussi : Littérature - Cinéma - Edith Piaf - Dessin - Histoire de l'Art



1911
5 juillet
Naissance de Georges Pompidou, président de la République
Georges Pompidou est né le 5 juillet 1911 à Montboudif. Titulaire d'une agrégation de lettres et professeur de formation, il s'oriente rapidement vers une carrière politique. Proche du général de Gaulle, dont il est le Premier ministre de 1962 à 1968, il est partisan du mouvement UDR. Georges Pompidou est élu président de la République en 1969. Malade, il cache son état de santé et décède en fonction le 2 avril 1974 alors que le jour- même on le disait atteint d'une simple grippe.
Voir aussi : Président - De Gaulle - Premier ministre - Georges Pompidou - Histoire de la Politique



1924
5 juillet
Borotra vainqueur à Wimbledon
Récemment couronné champion de France, le Français originaire du Pays basque, Jean Borotra, remporte la finale du tournoi international de Wimbledon face à son compatriote René Lacoste (6/1, 3/6, 6/1, 3/6, 6/4). A 26 ans, cette victoire lui vaut le surnom de "Basque bondissant" à cause de ses incroyables montées au filet. Borotra gagnera une nouvelle fois Wimbledon en 1926.
Voir aussi : Borotra - Histoire de Wimbledon - Histoire du Tennis



1924
5 juillet
Révolte de Paulista
Le 5 juillet 1924 éclate au Brésil, à Sao Paulo, la révolte Paulista. Dirigées par le général Isidoro Dias Lopes, des troupes militaires révoltées occupent la ville brésilienne pendant près d'un mois, avant de se retirer face aux forces gouvernementales. La révolte Paulista, qui traduit une réponse à la crise économique subie au Brésil, s'étendra au-delà de Sao Paulo dans tout le pays, et durera plus de six mois avant d'être matée par le gouvernement.
Voir aussi : Brésil - Histoire des Guerres



1937
5 juillet
Le Chatt-el-Arab laissée à l'Irak
Une convention irano-irakienne laissant le Chatt-el-arab, cours d'eau servant de frontière entre l'Irak et l'Iran, aux Irakiens, est signée le 5 juillet 1937.Quatre jours plus tard, le traité de Sa'dabad est signé à son tour. Ce pacte de non-agression impliquant l'Iran, l'Afghanistan, la Turquie et l'Irak a été mis à profit, pendant cinq ans, pour lutter contre les soulèvements kurdes.
Voir aussi : Turquie - Iran - Afghanistan - Histoire de la Politique



1954
5 juillet
Elvis enregistre son premier tube
A 19 ans, Elvis Aaron Presley enregistre pour l'anniversaire de sa mère la chanson "That's all right, Mama" dans le petit studio Sun de Memphis. Le titre est une reprise du chanteur de Rhythm and Blues Arthur Crudup. Elvis qui exerce le métier de camionneur et chante dans la chorale de l'église que fréquente ses parents, est remarqué lors de l'enregistrement par le producteur et propriétaire du studio, Sam Phillips. Il lui fera chanter pendant un an le répertoire rock'n roll, de "Blue moon of Kentucky" à "Good rocking tonight". La carrière d'Elvis est lancée.
Voir aussi : Disque - Elvis Presley - Histoire du Rock n'roll



1974
5 juillet
18 ans, la nouvelle majorité
En France, une loi abaisse l'âge de la majorité civile qui passe de 21 à 18 ans. Depuis les événements de mai 1968, "l'âge légal à partir duquel une personne devient pleinement capable de faire valoir ses droits" était jugé trop tardif.
Voir aussi : Majorité - Histoire du Social


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2354 Message par saintluc »

La Bataille du cap Saint-Vincent est un combat naval livré le 5 juillet 1833 au large des côtes portugaises, pendant la guerre civile portugaise (1828-1834). Une escadre libérale, commandée par l'officier britannique Charles Napier, y défait la flotte de l'usurpateur Dom Miguel.
Depuis déjà plusieurs années, la guerre civile portugaise a lieu. Après la fin du régime absolutiste en 1820, Michel Ier prend le pouvoir et remet en vigueur l'absolutisme. Les libéraux conduits par Pierre Ier se réfugie aux Açores. Ils ont le soutien des anglais. Charles Napier reçoit des libéraux le commandement de leurs petites flottes comprenant des petits navires dont certains achetés à l'East Indiamen. C'est en février 1833 que Napier succède à George Rose Satorius, autre officier britannique qui dirigeait la flotte libérale portugaise. Napier utilise alors le nom de Carlos Da Ponza pour échapper à l'amende que l'état britannique donnait à ceux qui servaient dans une armée étrangère. Le nom Carlos da Ponza (Charles Da Ponza) vient d'un des exploits de Charles Napier lors des Guerres napoléoniennes lorsqu'en 1813, il captura l'île italienne de Ponza. Charles Napier prend le commandement de la flotte libérale alors que les libéraux sont assiégés à Porto. Le tempérament inflexible de l'amiral britannique permet de restaurer l'ordre dans une flotte proche de la mutinerie. Il installe son pavillon sur le navire Rainha de Portugal 46 commandé par le capitaine F. G. MacDonough avec comme chef d'état-major son propre beau-fils, Charles Napier-Elers. Le 20 juin, il appareille de Porto. Sa flotte transporte le duc de Terceira ainsi que la moitié de l'armée de l'Algarve avec pour but d'ouvrir un second front dans le sud du pays d'où les Libéraux pourraient marcher sur Lisbonne. Après avoir réussi le débarquement, il croise sur le chemin du retour la flotte de Michel Ier largement supérieure en nombre au large du Cap Saint Vincent le 3 juillet 1833. Après deux jours de manœuvres par temps calmes, Charles Napier passe à l'action.

Image
Bataille du cap Saint-Vincent (Léon Morel-Fatio)
La flotte de Napier était constituée de 6 navires (3 frégates, une corvette, un brick et une goélette). Le tout transportant 176 canons. Il a aussi sous son commandement quelques navires à vapeur dont il espère se servir comme remorqueur. Espoir déçu par la fuite des navires le 4 juillet. De son côté, la flotte absolutiste compte 3 vaisseaux de lignes, une frégate, un xebec, 3 corvettes et 2 brigs. Ce qui fait un total de 372 canons. Le 5 juillet à 4h du matin, le vent se lève pour se calmer peu après. Napier attaque alors son adversaire tout en ayant à l'esprit l'impossibilité qu'il a de pouvoir soutenir une longue canonnade. Grâce à une habile navigation, il empêche son adversaire de se servir de ses canons et monte à l'abordage, la décision se fera au corps à corps. Durant ce combat, les Libéraux capturent 3 navires de lignes, une frégate et une corvette dont les équipages acceptent de combattre pour Marie II. Un autre navire se joindra ensuite aux libéraux. Vaincu, le reste de la flotte de Michel se replie sur Lisbonne. Les pertes des forces de Napier se sont élevées à seulement 30 morts dont le commandent du Rainho de Portugal ainsi que deux autres capitaines. Les libéraux eurent aussi 60 blessés dont le beau-fils de Charles Napier. Les absolutistes eurent eux entre 200 et 300 pertes dont la mort du commandent, Manuel António Marreiros. Le 6 juillet, apprenant la victoire, Pierre apprenant la victoire nomme Napier vicomte du Cap Saint Vincent. Peu de temps après, la flotte libérale fut ravagée par le choléra qui faisait rage à l'époque sur le territoire portugais. Il réussit à mettre le reste en sécurité à Lisbonne récemment reconquise par les Libéraux. Suite à la libération du sud du pays avec notamment la bataille d'Almada, Napier rendu visite à l'amiral Sir William Parker qui le reçut comme un amiral (au vu de son grade portugais). Bien que les Français insistèrent pour que Charles Napier soit radié des listes de la Royal Navy, il sera plus tard rétablit dans son grade à la Royal Navy et avec li tous les officiers britanniques qui combattirent au côté des Portugais. Ce combat fut considérée par la Marine Britannique comme un haut fait d'armes. Pour les portugais, la bataille du Cap Saint Vincent permit en partie la capture de Lisbonne et donc le renversement de Michel Ier.

Navires loyalistes
Rainha de Portugal 46 (capitaine MacDonough)
Dona Maria 42 (Peake)
Dom Pedro 50 (Thomas Goble)
Vila Flor 18 (Ruxton)
Portuense 20 (Blackstone)
Faro 6
un petit nombre de remorqueurs à vapeur et de transports.

Navires absolutistes
Nau Rainha 74 (Barradas) - Capturée par Rainha de Portugal
Dom João 74 - Captured Dom João 74 - Captured
Martinho de Freitas 50, capturé
Duquesa da Bragança 56, capturé
Isabel Maria 22 (corvette), capturé
Princesa Real 24 (corvette)
Tejo 20(Corvette)
Sybille 20 (Corvette)
Audaz 18 (brig)
Activa (xebec)
Plusieurs autres brigs
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Avatar de l’utilisateur
saintluc
Élite
Élite
Messages : 21133
Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
Localisation : Macabanaufondujardin france

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

#2355 Message par saintluc »

969
6 juillet
Fondation du Caire
Les chiites Fatimides s'installent en Egypte et établissent leur capitale au Caire, réduisant l'autorité des Abbassides. Le tracé de la ville est fait au Nord des faubourgs de l'ancienne capitale musulmane du pays, Fûstat. La nouvelle cité prend le nom de Al-Kahira, "la Martienne", en raison de l'horoscope. La construction de la mosquée d'Al-Azhar commencera un an plus tard.
Voir aussi : Fondation - Le Caire - Chiisme - Fatimides - Histoire de l'Islam



1189
6 juillet
Mort du premier souverain Plantagenêt d'Angleterre
Après dix ans de conflit de pouvoir avec ses fils Jean et Richard, Henri II d’Angleterre s’éteint à Chinon. Il a alors cédé le pouvoir à celui qui va devenir Richard Cœur de Lion lors d’un traité signé à Azay-le-Rideau. En constante lutte avec le roi de France Philippe Auguste lors de la fin de son règne, Henri II donna une place centrale à la Normandie et fut à l’origine de nombreuses réformes qui ont modernisé le royaume anglo-normand. Il est également connu pour l’assassinat de Thomas Becket.
Voir aussi : Dossier histoire du duché de Normandie - Normandie - Philippe Auguste - Histoire de Chinon - Plantagenêt - Histoire du Moyen-Âge



1415
6 juillet
Condamnation de Jan Hus, précurseur du protestantisme, au bûcher
Jugé et condamné pour hérésie lors du concile de Constance, le théologien thèque Jan Hus, adepte des idées réformatrices de l'Anglais John Wyclif, périt sur le bûcher. Excommunié pour la seconde fois (1412), il fut sommé de se présenter devant ses censeurs (décembre 1414). Malgré le sauf-conduit délivré par l'empereur Sigismond, lequel n'a pas vocation à protéger les hérétiques, et que ce dernier renia par la suite, Hus ne put échapper au procès.
Voir aussi : Concile de constance - Jan hus - John wyclif - Excommunication - Hérésie - Histoire des Affaires religieuses



1535
6 juillet
Décapitation de Sir Thomas More
L'humaniste et homme politique anglais, Sir Thomas More, a été décapité le 6 juillet 1535. Chancelier du roi Henry VIII d'Angleterre, il sera jugé coupable de trahison pour avoir désavoué le divorce du roi, puis en n'assistant pas au sacre d'Anne Boleyn comme reine d'Angleterre. Thomas More a été béatifié en 1886, sa canonisation a eu lieu 49 ans plus tard. En 2000, il est fait patron des responsables de gouvernement et d'hommes politiques par Jean-Paul II.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Henri VIII d'Angleterre - 1535 - Anne Boleyn - Histoire de la Politique



1553
6 juillet
La mort d'Edouard VI
Le 6 juillet 1553, le roi d'Angleterre Edouard VI meurt à l'âge de 16 ans. Fils d'Henri VIII et de Jeanne Seymour, il règne depuis 1547. C'est le premier souverain protestant qui accède au trône. Sur son lit de mort, il demande à faire couronner sa cousine Jeanne Grey. L'archevêque de Cantorbéry Thomas Cranmer, qui avait pris l'engagement de faire nommer la sœur catholique du jeune roi Marie Tudor, accède néanmoins à la demande du mourant. Jeanne Grey restera reine d'Angleterre durant neuf jours, du 10 au 19 juillet 1553. Marie Tudor lui succède.
Voir aussi : Marie Tudor - Edouard VI - Jeanne Grey - Thomas Cranmer - Histoire de la Politique



1560
6 juillet
Les français expulsés d'Ecosse
Le 6 juillet 1560, après la défaite de Marie de Guise incapable de mater la révolte des protestants écossais alliés aux troupes anglaises, et suite à son décès en juin, le traité d'Edimbourg est signé. Il ordonne l'expulsion des soldats français. Le Parlement écossais proclame le protestantisme religion d'Etat en août. Marie Ire d'Ecosse, retirée à Reims, rentre en Ecosse. En conflit avec Elisabeth Ire d'Angleterre, car elle aurait pu prétendre à la succession de Marie Tudor, Marie Ire d'Ecosse sera placée en résidence forcée et surveillée par sa rivale qui règnera 45 ans. Elisabeth Ire finit par la faire exécuter en 1587.
Voir aussi : Marie Tudor - Elisabeth Ière - Marie de Guise - Histoire des Traités



1630
6 juillet
La Suède entre dans la guerre de Trente ans
Au coeur de la guerre de Trente ans, le roi de Suède, Gustave II Adolphe de Suède, négocie avec la France le Traité de Barwald qui lui assure le soutien diplomatique et militaire des Français dans la région baltique. Après plusieurs batailles victorieuses contre la Pologne et les provinces baltes, il débarque en Poméranie le 6 juillet 1630 et y installe son armée : les hakkapélites. Il consolide ses positions pendant presque une année et connaîtra une nouvelle victoire face à l'armée de la Ligue catholique, notamment la bataille de Breitenfeld en 1631. Son armée descendra ainsi jusqu'au Danube.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Bataille de Breitenfeld - Traité de Barwald - Histoire des Guerres



1641
6 juillet
Bataille de la Marfée
La Bataille de la Marfée oppose les troupes dirigées par Gaspard de Coligny et celles de Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon, le prince de Sedan. Ce dernier dirige en 1640 la principauté de Sedan et reçoit les protestants qui fuient la France ainsi que Richelieu. Le prince de Sedan participe aussi au complot des Princes de la Paix avec d'autres personnalités importantes : le comte de Soissons et Henri II de Guise. Pour faire cesser ses menées, le roi Louis XIII envoie des troupes. Malgré la victoire de l'armée sedanaise, les troupes royales commencent le siège de Sedan. Frédéric Maurice de La Tour d'Auvergne-Bouillon obtient lors de la négociation le commandement de l'armée italienne.
Voir aussi : Louis XIII - Histoire des Guerres



1685
6 juillet
Bataille de Sedgemoor
Comme un grand nombre de ses compatriotes qui ne veulent pas d'un roi catholique, James Scott, duc de Monmouth, rejette Jacques II d'Angleterre. Il décide d'organiser une rébellion afin de renverser le roi et compte sur le soutien du comte d'Argyll en Ecosse. Les troupes de Monmouth affrontent finalement les royalistes à la bataille de Sedgemoor où elles sont vaincues, le 6 juillet 1685. Le duc est capturé et exécuté le 15 juillet 1685. Trois-cent-vingt autres personnes ayant fait partie du complot seront condamnées à mort.
Voir aussi : Bataille - Rébellion - Jacques II d'Angleterre - Monmouth - Histoire des Guerres



1686
6 juillet
Naissance du botaniste Antoine de Jussieu
Antoine de Jussieu, botaniste et médecin d'origine française, est né le 6 juillet 1686. Après avoir étudié la théologie, il se découvre une passion pour la botanique et se lance alors dans des études de médecine. Ses recherches en botanique lui permettent de se faire remarquer par Guy Fagon, qui est le surintendant du Jardin du roi. En 1711, il est accepté à l'Académie des sciences et cinq ans plus tard, Fagon lui attribue une mission en Espagne et au Portugal pour y recueillir des plantes. Dès son retour, il publie «les Mémoires de l'Académie des sciences». En 1718, il entre dans la Royal Society et deux ans plus tard, il introduit du caféier dans les Antilles.
Voir aussi : Histoire de la Médecine



1746
6 juillet
Bataille de Négapatam
Les forces françaises commandées par Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais et l'armée anglaise de Peyton se livrent bataille dans l'océan indien durant la guerre de Succession d'Autriche. Ils combattent pour le contrôle des eaux de la côte de Coromandel, lieu stratégique où se situent les comptoirs de Pondichéry et de Madras. Au terme de la bataille, la France s'emparera de Madras, qui servira de monnaie d'échange lors du traité d'Aix-la-Chapelle de 1748.
Voir aussi : Bataille - France - Histoire de l'Angleterre - Guerre de Succession d'Autriche - Histoire des Guerres



1758
6 juillet
Début du pontificat de Clément XIII
Le 6 juillet 1758 débute le pontificat du pape Clément XIII. Né le 7 mars 1693, le détenteur italien du Saint-Siège jusqu'à sa mort, le 2 février 1769, est resté célèbre pour sa politique particulièrement dure, et pour son soutien aux jésuites, malgré les pressions de la France et de ses idées libertaires. Il fit mettre à l'index l'"Encyclopédie" de d'Alembert et de Diderot,'n'approuvant pas les opinions des philosophes des Lumières.
Voir aussi : Pape - Jésuites - Diderot - Saint-Siège - Clément XIII - Histoire de la Politique



1801
6 juillet
Elgin autorisé par l'Empire Ottoman a prélever des frises sur le Parthénon
Après avoir obtenu l’autorisation de visiter le site, Lord Elgin, ambassadeur Anglais à Constantinople, obtient le droit de prélever des frises sur le site de l’Acropole. Cette autorisation permet au diplomate de demander à son collaborateur Lusieri d’effectuer des prélèvements. En quelques mois, la moitié des frises, sculptures et métopes du site seront prélevées, avec parfois une absence totale de délicatesse : des frises sont coupées à la scie. La collection qui en résulte est dorénavant au British Museum de Londres. Mais la réalité de l’autorisation due au sultan et de ses modalités est fortement remise en question aujourd’hui. Toutefois, et malgré les demandes d’Athènes, ces fragments sont toujours exposés à Londres.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Acropole - Ottoman - Histoire du Parthénon - Histoire de l'Art



1809
6 juillet
Bataille de Wagram
Après deux jours de combats, les Autrichiens sont battus à Wagram au nord-est de Vienne par les troupes de Napoléon Ier. La bataille est remportée in extremis par une Grande armée composée surtout de jeunes soldats étrangers et inexpérimentés. L'archiduc Charles réussit à s'échapper. Il ne demandera l'armistice que le 12 juillet. A l'issue de la bataille, la maréchal Berthier est fait prince de Wagram et les généraux Oudinot, Marmont et Macdonald deviennent maréchaux.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Bataille de Wagram - Macdonald - Histoire de l'Empire



1827
6 juillet
Signature du traité de Londres
Le 6 juillet 1827, la France, le Royaume-Uni et la Russie signèrent le traité de Londres, destiné à pacifier la Grèce, en pleine guerre d'indépendance contre l'Empire ottoman. Les trois nations européennes reconnaissaient par ce traité l'indépendance de la Grèce, tout en augmentant leur influence en Méditerranée. Refusé par le sultan de l'Empire ottoman, le traité provoqua l'envoi de troupes par la France afin de préserver la paix.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Traité - Histoire de Londres - Egypte - Signature - Histoire des Traités



1833
6 juillet
Mort de Pierre-Narcisse Guérin, peintre français
Pierre-Narcisse Guérin fut un peintre français né en 1774. Après avoir fréquenté l'Académie royale de peinture et de sculpture, il obtint le prix de Rome à 23 ans. Il peignit de nombreux tableaux aux thèmes principalement historiques dans un style néo-classique. Il fut professeur à l'École des Beaux-Arts en 1814, membre de l'Institut en 1815 puis directeur de l'Académie de France à Rome de 1822 à 1828. Il mourut en 1833.
Voir aussi : Peintre - Prix de Rome - Académie Royale de peinture - Académie de France à Rome - Néo-classique - Histoire de la Peinture



1863
6 juillet
Création du Crédit Lyonnais
Grâce au spectaculaire développement industriel de Lyon, Henri Germain, fils d'un notable ayant fait fortune dans la soie, fonde la Société des dépôts et des comptes courants. Associé à des hommes d'affaires lyonnais et genevois enrichis par l'embellie économique du Second empire, la société financière installera son siège social à Paris en 1882.




1880
6 juillet
Le 14 juillet déclaré fête nationale
En mémoire de la prise de la Bastille, symbole du début de la révolution et de la chute de la monarchie, le gouvernement fixe la date de la fête nationale au 14 juillet. La fête sera officiellement célébrée 8 jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Bastille - 14 juillet - Histoire de la Troisième République



1885
6 juillet
Pasteur soigne la rage
Louis Pasteur vaccine pour la première fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prénommé Joseph Meister. La vaccination est une réussite, l'enfant est sauvé. Fort de son succès, le biologiste réalisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommée pour lancer une souscription qui permettra de créer l'institut qui porte son nom. Avec ses collaborateurs, Calmette, Roux et Chamberlan, il avait commencer ses recherches en 1880 et était parvenu, par la suite, à isoler les germes responsables de la rage.
Voir aussi : Pasteur - Histoire de la Médecine



1893
6 juillet
Décès de Guy de Maupassant
L'écrivain français Guy de Maupassant naît le 5 août 1850, à Tourville-sur-Arques. L'écriture de six romans marque durablement la littérature française. Il se distingue surtout par la publication de centaines de nouvelles dont "Boule de Suif" en 1880, ou "le Horla", en 1887. Son style est caractérisé par la conjugaison du fantastique, du réalisme et du pessimisme. Sa carrière s'étend sur une dizaine d'années, avant qu'il ne sombre dans la folie, pour mourir le 6 juillet 1893.
Voir aussi : écrivain - Histoire de l'Art



1917
6 juillet
Victoire des Arabes à Aqaba
Menés par Thomas Edward Lawrence, les Arabes s’emparent d’Aquaba, ville portuaire stratégique de la mer Rouge. L’officier britannique, connu désormais sous le nom de Lawrence d’Arabie, organise la révolte arabe contre l’empire Ottoman depuis le début de la guerre. Cette victoire s’inscrit dans une lutte efficace des Arabes qui aboutira en octobre 1918 à la prise de Damas.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Histoire de Damas - Lawrence d'Arabie - Histoire de la Première Guerre mondiale



1935
6 juillet
Naissance de Tenzin Gyatso futur dalaï-lama
Tenzin Gyatso, né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935, deviendra le quatorzième dalaï-lama au Tibet. Il est intronisé le 17 novembre 1950, un mois après le début de l'invasion de l'armée chinoise dans la cité tibétaine. Prêchant la non-violence au conflit sino-tibétain, il obtiendra le prix Nobel de la paix en 1989, puis il sera classé premier par le « Time Magazine » parmi les personnes les plus influentes du monde en 2008.
Voir aussi : Tibet - Dalaï-Lama - Histoire de la Politique



1943
6 juillet
Première bataille du Golfe de Kula - campagne des îles Salomon
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Américains entreprennent de libérer le Pacifique et plus particulièrement, en 1943, les îles Salomon (opération Cartwheel). Le 5 juillet, alors que se prépare la prise de la base de Munda Point en Nouvelle-Géorgie, l'amiral Ainsworth de la Task Group 36.1 rentre d'un bombardement avec 2 croiseurs légers et 4 destroyers. Il croise un convoi furtif de ravitaillement de nuit (technique appelée " Tokyo Express " par les Alliés) commandé par l'amiral Akiyama. Des pertes sont essuyées de part et d'autre et à 5 heures du matin, le 6 juillet, les rescapés se retirent. Les destroyers USS Radford et Nicholas resteront sur place pour récupérer les survivants du naufrage du USS Helena.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne des îles Salomon - Amiral Walden L. Ainsworth - Libération de la Nouvelle-Géorgie - Histoire des Guerres



1946
6 juillet
Naissance de George W. Bush, 43ème président des Etats-Unis
George W. Bush, président des États-Unis entre 2001 et 2009, naît le 6 juillet 1946 à New Haven, Connecticut. Avant d'accéder à la fonction suprême de président des États-Unis, George W. Bush fut gouverneur du Texas entre 1994 et 2000. Ses deux mandats présidentiels furent notamment marqués par sa politique internationale, qui prôna la guerre contre le terrorisme en Irak et en Afghanistan, et qui fit suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Voir aussi : Naissance - Président des Etats-Unis - Terrorisme - Politique internationale - Histoire de la Politique



1963
6 juillet
Création du parc de la Vanoise
C’est par soucis de protection du bouquetin, espèce en voie de disparition, que la France crée son premier Parc National : le parc de la Vanoise. Situé dans la Savoie, le parc jouxte son homologue italien nommé Grand Paradis né d’une réserve royale de 1856. En 1972, les deux parcs engageront un jumelage, créant ainsi le plus grand parc d’Europe.
Voir aussi : Histoire de la Savoie - Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'Environnement



1971
6 juillet
Un des pères fondateurs du jazz s’éteint
Tour à tour trompettiste ou chanteur, il était le symbole du style New Orleans, mais aussi le précurseur du scat. Par sa liberté rythmique, son phrasé et la mise en valeur des solos, Louis Armstrong donna au jazz ses grandes orientations avant de les diffuser dans le monde entier par le biais de multiples concerts.
Voir aussi : Décès - Louis Armstrong - New Orleans - Histoire du Jazz


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Répondre