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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. avr. 20, 2012 11:39 pm
par saintluc
-753
21 avril
Fondation légendaire de Rome
La légende attribue à Romulus, descendant des rois d'Albe, la fondation de Rome et de ses institutions. Cette histoire sera rapportée par le poète latin Virgile (70-19 avant J.-C) dans son épopée l'Enéide et par l'historien latin Tite-Live (64 avant J.-C - 17). Romulus deviendra le protecteur de la ville et, après sa mort, les Romains lui voueront un culte sous le nom de Quirinus (du mont Quirinal, l'une des sept collines de Rome).
Voir aussi : Histoire de Rome - Fondation - Histoire de la Rome antique



1352
21 avril
Mort de Boleslas III le Prodigue
Boleslas III le Prodigue, dit aussi "Boleslas III le Généreux", fut duc de Pologne, dans les duchés de Legnica, Brzeg, Wroc?aw, Kalisz, Opava, et Namys?ów. Vassal du royaume de Bohême, il chercha un temps à devenir roi de Pologne, mais ses maigres forces militaires l'en empêchèrent. D'une nature particulièrement dépensière, il dilapida son héritage familial et dut brader de vastes parties de ses duchés pour payer ses dettes. Il mourut en 1352.
Voir aussi : Royaume de Pologne - Royaume de Bohême - Histoire de la Politique



1407
21 avril
Convention entre Benoît XIII et Grégoire XII
Le délégué de l'antipape Benoît XIII (1324-1423), qui s'était réfugié à l'abbaye Saint-Victor de Marseille après sa fuite d'Avignon, reçoit celui de Rome, Grégoire XII (1325-1417). Ratifiée par le roi de France, Charles VI, le 11 juin suivant, la convention établit qu'une rencontre sera organisée entre les deux pontifes, à Savone, afin de résoudre le Grand schisme d'Occident. Les échanges n'aboutirent pas : Benoît XIII se rend dans la cité italienne le 24 septembre mais Grégoire XII lui fait faux bond.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Histoire d'Avignon - Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Grégoire xii - Histoire des Affaires religieuses



1509
21 avril
Mort du roi Henri VII d'Angleterre
Roi d'Angleterre, Henri VII décède le 21 avril 1509 après plus de 23 ans de règne. Premier souverain de la dynastie Tudor, il était également connu sous le nom d'Henri le navigateur, pour les efforts qu'il avait accomplis afin d'asseoir la domination des Anglais sur les mers. Il a également donné la première impulsion à ce qui deviendra plus tard le plus grand empire de tous les temps, l'Empire britannique.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Roi - Mort - Empire britannique - Henri VII - Histoire de la Politique



1526
21 avril
Bataille de Panipat
Digne descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, Bâbur inflige une défaite au sultanat de Delhi lors de la bataille de Panipat. Le sultan Ibrahim Lodi possédait une armée bien supérieure en nombre mais peu motivée : le sultan n’est pas apprécié de ses hommes. Face aux armes et à la discipline des combattants de Bâbur, la déroute ne tardera pas. Lodi, atteint par une flèche, meurt dans la bataille entraînant dans sa chute la domination musulmane en Inde. Elle laisse place au règne Moghol.
Voir aussi : Bataille - Empire Moghol - Sultanat de Delhi - Bâbur - Histoire de l'Islam



1652
21 avril
Décès de Pietro Della Valle
Pietro Della Valle, connu sous le nom de Pellegrino, décède le 21 avril 1652 à Rome. Musicien et explorateur, il parcourut le Moyen Orient, le Maghreb et l'Inde, traversant entre autres la Tunisie, l'Egypte, la Turquie, la Perse et l'Inde. Il ramena de ses voyages les chats persans et devint un spécialiste de l'assyriologie. A la mort de sa femme, rencontrée à Bagdad, il rentre en Italie après de longs détours, et se consacre à l'étude des langues d'Orient et à la composition musicale.
Voir aussi : Décès - Explorateur - Musicien - Pellegrino - Histoire des Explorations



1671
21 avril
John Law, financier écossais, contrôleur général des Finances de France
Ayant pour idée de remplacer les paiements en or et en argent par du papier-monnaie, John Law parcourt l'Europe à la recherche d'un gouvernement mettant en place son système. C'est le régent Philippe d'Orléans qui accueille à bras ouvert son idée. Ensemble, ils créent la Banque Royale. Nommé surintendant des Finances, il connaît une période de gloire avant de voir son système s'effondrer et mener la France à la banqueroute.
Voir aussi : John Law - Banqueroute - Philippe d'Orléans - Banque royale - Système de Law - Histoire de l'Economie



1672
21 avril
Antoine Godeau, homme de lettres et évêque français
Antoine Godeau fréquente le milieu littéraire français où il est connu comme le « Nain de Julie ». Il écrit de nombreux textes sur la religion. En 1634, il est élu membre de l'Académie française. En 1636, il devient prêtre et le cardinal Richelieu lui attribue l'évêché de Grasse. Il crée dans cette ville un Mont de Piété afin d'aide la population pauvre. En 1638, il est nommé évêque de Vence.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Richelieu - Histoire du Mont de Piété - Vence - Histoire de l'Art



1699
21 avril
Décès de Jean Racine.
Jean Racine est né le 22 décembre 1639 à La Ferté-Milon, en France.
C'est un célèbre poète, auteur de nombreuses tragédies durant la période classique.
Il est connu dans le monde de l'écriture grâce au succès de la pièce d'Andromaque en 1667.
Il décède à Paris le 21 avril 1699, à l'âge de 59 ans.
Voir aussi : Histoire des Décès



1757
21 avril
Bataille de Reichenberg
Le 21 avril 1757 a lieu dans le cadre de la Guerre de Sept ans, la bataille de Reichenberg. Alors qu'il rentre en Bohême, le maréchal Von Bevern et ses troupes prussiennes sont confrontés à une armée autrichienne. Le soldat, plus expérimenté que son adversaire, remporte la victoire et récupère l'intégralité des provisions autrichiennes, qui lui permettent de poursuivre sa marche jusqu'à la ville de Prague, qui sera prise plus tard dans l'année.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Guerre de Sept Ans - Bohême - Histoire de Prague - Histoire des Guerres



1836
21 avril
La bataille de San Jacinto
Les Texans se révoltent contre le Mexique et gagnent leur indépendance à la bataille de San Jacinto (près de Houston). Ils prennent ainsi leur revanche : la bataille de Fort Alamo qui s'était achevé le 6 mars 1836 avec le massacre des 200 résistants du fort assiégé par 5000 mexicains. Le 29 décembre 1845, le Texas rejoindra les États-Unis d'Amérique en devenant la 28ème étoile du drapeau américain.
Voir aussi : Histoire du Texas - Histoire du Fort Alamo - Histoire des Guerres



1863
21 avril
Déclaration de Baha'u'llah, fondateur du bahaïsme
Au cours du "festival de Ridván" de Bagdad, Mirz? Husayn 'Ali annonce à ses proches qu'il pense être l'élu dont la venue a été annoncé par le Bâb (manifestation suprême de Dieu). Il entame alors la recherche de nouveaux adeptes, afin de créer une religion mondiale. En 1868, il invite les grands dirigeants de ce monde (Pix IX, Napoléon III, Nasseredin Shah, le dirigeant iranien, etc.) à bâtir une paix durable entre les peuples.
Voir aussi : Religion - Iran - Irak - Histoire des Religions



1872
21 avril
Début la Troisième guerre carliste
La Troisième guerre carliste, du nom des partisans de Charles (don Carlos) de Bourbon (1848-1909), prétendant au trône d'Espagne sous le nom de Charles VII, éclate. Charles VII, qui se proclame roi (2 mai), s'oppose ainsi à la nomination d'Amédée de Savoie en tant que roi d'Espagne par les Cortès, suite à la révolution républicaine qui chassa Isabelle II du pouvoir (1868). Le carlisme, qu'on pourrait qualifier de « traditionalisme politique et religieux », trouva sa source dans les provinces périphériques de la péninsule, et notamment au nord, jusqu'à la prise sanglante de la capitale du mouvement, Estella, en Navarre (1876), qui mit fin à la guerre civile.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Carlisme - Charles de Bourbon - Cortès espagnols - Histoire des Institutions



1910
21 avril
Décès de Mark Twain, écrivain
Mark Twain, de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens est né dans le Missouri. A l'âge de 12 ans il travaille comme apprenti typographe puis comme rédacteur. Il quitte sa ville natale pour parcourir les Etats-Unis et se réfugie dans les montagnes de l'Ouest durant la Guerre de Sécession. En 1864 il publie son premier roman « L'infortuné fiancé d'Aurélia », suivent d'autres romans dont « Les aventures de Tom Sawyer » qui lui apportent la notoriété. Sa fin de vie est dramatique, il perd sa femme et trois enfants. Mark Twain meurt le 21 avril 1910 mais son nom reste une référence dans la littérature américaine.
Voir aussi : Mark Twain - Tom Sawyer - Histoire de l'Art



1912
21 avril
Mort de Bram Stoker
Le 21 avril 1912, Bram Stoker meurt à Londres. C'est un grand écrivain irlandais qui a rencontré le succès grâce à son œuvre intitulée "Dracula". Il naît le 8 novembre 1847 à Clontarf en Irlande. Son enfance est bercée par les légendes fantastiques irlandaises que lui raconte sa mère. En 1875, son premier roman paraît mais il ne connaît le succès qu'en 1911 avec "Le repaire du ver blanc". Son œuvre magistrale demeure néanmoins "Dracula", paru en 1897. Stoker s'inscrit ainsi dans la lignée des auteurs gothiques.
Voir aussi : écrivain - Irlande - Dracula - Bram Stoker - Histoire de l'Art



1915
21 avril
Naissance d'Anthony Quinn
Antonio Rodolfo Quinn Oaxaca est né au Mexique, à Chihuahua, le 21 avril 1915, d'une mère mexicaine et d'un père irlandais. Récompensé de deux Oscars pour ses rôles dans « Viva Zapata ! » et « La Vie passionnée de Vincent Van Gogh », il est un des premiers acteurs métis à connaître la consécration à Hollywood. Il part ensuite pour l'Europe où il joue notamment dans « La Strada », « Lawrence d'Arabie » et « Zorba le Grec ». Anthony Quinn décède le 3 juin 2001 à Boston.
Voir aussi : Naissance - Etats-Unis - Cinéma - Mexique - Histoire de l'Art



1917
21 avril
Raid du Pas de Calais
Deux groupes de six torpilleurs allemands pénètrent le Nord-Pas-de-Calais dans la nuit du 20 au 21 avril 1917. Le premier groupe bombarde Douvres et son barrage, un champ de mines flottantes destiné à empêcher les vaisseaux allemands de pénétrer dans la Manche tandis que les autres attaquent la ville de Calais. Le HMS Broke (Commandant Edward Evans) et HMS Swift de la Royal Navy, en patrouille à proximité de Douvres, répliquent à l'attaque, obligeant les forces allemandes à se replier.
Voir aussi : Allemagne - Royaume-Uni - Bataille navale - Histoire des Guerres



1918
21 avril
La mort du Baron Rouge
Manfred von Richtofen, l'as de l'aviation allemande, perd la vie lorsque son appareil est abattu à Vaux-sur-Somme (Picardie). Parce qu'il avait le titre de Baron et que son avion, le Fokker DR.I triplan, était peint en rouge, on le surnommait le "Baron Rouge". Les Alliés lui feront des funérailles grandioses.
Voir aussi : Décès - Pilote - Histoire de la Première Guerre mondiale



1926
21 avril
Naissance de la reine Elizabeth II, souveraine du Royaume-Uni et du Commonwealth
Le 21 avril 1926 est marqué par la naissance, à Londres, de la reine Elizabeth II. Née Elizabeth Alexandra Mary Windsor, elle règne depuis le 6 février 1952 sur le Royaume-Uni et quinze États du Commonwealth : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Jamaïque, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Barbade, les Bahamas, Belize, la Grenade, les îles Salomon, les Tuvalu, Sainte-Lucie, Antigua-et-Barbuda, Saint-Christophe-et-Niévès et Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Avec presque 60 ans sur le trône du Royaume-Uni, le règne d'Elizabeth II est l'un des plus longs de l'histoire en Europe.
Voir aussi : Royaume-Uni - Règne - Reine - Elizabeth II - Histoire de la Politique



1938
21 avril
Naissance du Journal de Spirou
Créé sur l’initiative de l’éditeur Jean Dupuis, le Journal de Spirou paraît pour la première fois, en même temps que le personnage du même nom créé par Rob-Vel. Spirou signifie « écureuil » en wallon, référence que l’on retrouve par la présence de Spip au côté du célèbre groom. Contrairement à de nombreux magasines consacrés à la bande dessinée, l’hebdomadaire est publié sans interruption depuis cette date tandis que des albums de Spirou sont toujours publiés.
Voir aussi : Journal - Spirou - Histoire des Bandes dessinées



1943
21 avril
Naissance de l'homme politique Philippe Séguin
Philippe Séguin est né le 21 avril 1943 à Tunis. À la mort de son père en 1944, il devient pupille de la Nation et sa mère la ramène en France après l'indépendance de la Tunisie. Il parvient à intégrer l'ENA et entre à la Cour des comptes en 1970. Philippe Séguin travaillera dans plusieurs cabinets ministériels (sous les présidences et les gouvernements Pompidou, Giscard d'Estaing et Barre) avant d'être élu député des Vosges en 1978 puis ministre des Affaires sociales et de l'emploi en 1986, sous Jacques Chirac. Opposé au traité de Maastricht en 1992, il devient président de l'Assemblée nationale en 1993. Philippe Séguin mourra d'une crise cardiaque le 7 janvier 2010.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1944
21 avril
Les femmes obtiennent le droit de vote
La France combattante à Alger accorde le droit de vote aux femmes, près d'un siècle après l'adoption du suffrage universel masculin. La France est l'un des derniers pays d'Europe a avoir accordé le droit de vote et d'éligibilité aux femmes, juste avant l'Italie, la Belgique, la Grèce et la Suisse. Les femmes useront de ce droit pour la 1ère fois aux élections municipales du 29 avril 1945.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire du Droit de vote - Histoire des Femmes



1946
21 avril
Décès du célèbre économiste britannique John Maynard Keynes
Le 21 avril 1946 marque la disparition de John Maynard Keynes, l'un des économistes les plus influents du XXe siècle. Il est reconnu pour ses ouvrages à succès tels que « Les conséquences économiques de la paix » mais surtout la « Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie » qui pose les fondements de la macroéconomie moderne. Il fut également l'un des principaux protagonistes des accords de Bretton Woods en juillet 1944.
Voir aussi : économiste - Disparition - Accords de Bretton Woods - Histoire de l'Economie



1947
21 avril
Naissance du chanteur américain Iggy Pop
James Newel Osterberg Jr., plus connu sous le nom d'Iggy Pop, voit le jour le 21 avril 1947 à Muskegon (États-Unis). À travers son groupe de rock « The Stooges », Iggy Pop s'est révélé comme étant l'un des artistes les plus emblématiques de la scène rock et surtout l'un des pionniers du genre punk rock. De ce fait, il est surnommé « le Parrain du punk ». Iggy Pop est également célèbre pour ses fructueuses collaborations avec David Bowie et, plus récemment, le DJ italien Benny Benassi.
Voir aussi : Pionnier - Rock - Histoire de l'Art



1960
21 avril
Brasília capitale
Le Brésil se dote d’une nouvelle capitale, édifiée à l’intérieur des terres, Brasília. Les chantiers ont démarré en 1957 et la date d’inauguration honore la mémoire de Tiradentes, premier martyr de l’Indépendance, pendu le 21 avril 1792 à Rio de Janeiro. L'urbaniste Lucio Costa et l'architecte Oscar Niemeyer ont conçu une ville à la forme d'un avion dont les ailes divisées en carrés sont des quartiers d'habitation. Elle compte aujourd'hui près de 2 millions d'habitants.
Voir aussi : Capitale - Histoire de Brasilia - Histoire de l'Etat



1961
21 avril
Putsch en Algérie
4 généraux à la retraite (Challe, Zeller, Jouhaud et Salan) et quelques colonels prennent le pouvoir à Alger afin de s'opposer à l'émancipation de l'Algérie. Mais les putschistes ne parviennent pas à rallier l'armée d'Algérie et le président de Gaulle interdit à tous Français d'exécuter leurs ordres. Les généraux seront arrêtés et les partisans acharnés de l'Algérie française entreront dans l'OAS (Organisation de l'armée secrète) qui cessera d'exister avant l'indépendance algérienne en 1962.
Voir aussi : De Gaulle - Putsch - Histoire d'Alger - Histoire de l'OAS - Histoire de la Guerre d'Algérie



1989
21 avril
La révolution Game Boy
Alors que Nintendo domine le marché des consoles de salon et produit des jeux électroniques de poche, Gunpei Yokoi, employé en recherche et développement, rêve de cumuler la puissance des unes avec la portabilité des autres. C’est chose faite avec la Game Boy, première console portable à cartouche. Vendu avec le jeu Tetris à qui elle doit une partie de son succès, elle sera la console la plus vendue de l’histoire.
Voir aussi : Histoire des Jeux vidéo - Console - Histoire de Nintendo - Histoire des Loisirs



2002
21 avril
Jean-Marie Le Pen accède au second tour de l'élection présidentielle
Le candidat du Front National obtient 16,86 % des voix, et Jacques Chirac 19,88 %. Lionel Jospin, battu avec 16,18 % des voix, annonce immédiatement qu’il se retire de la vie politique. Cet événement déclenchera de nombreuses manifestations dans tout le pays, et Chirac sera finalement largement réélu au deuxième tour avec 82,21 % des voix.
Voir aussi : Chirac - Manifestation - Jospin - Front National - Le Pen - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : ven. avr. 20, 2012 11:46 pm
par saintluc
Manfred Albrecht, baron von Richthofen (Breslau, 2 mai 1892 - Vaux-sur-Somme, 21 avril 1918) était un aviateur allemand plus connu sous les pseudonymes Petit Rouge, le Diable Rouge et le Baron Rouge. Il est resté une légende de l'aviation de la Première Guerre mondiale.

Avec 80 victoires confirmées, il est l'as des as officiel de la Grande Guerre. Hauptmann dans la célèbre Jasta 11, sa célébrité est liée à celle de son Fokker Dr.I peint d'un rouge vif, ce qui lui valut son surnom. Il a pour frère cadet Lothar von Richthofen, un autre pilote émérite de l'armée de l'air allemande.

Manfred von Richthofen apprend rapidement à voler et s’entraîne à la chasse aérienne. Il excelle dans la tactique et le combat aérien. Jusqu'à la fin de 1916, il pilote un Albatros D.II à bord duquel, par exemple, le 23 novembre 1916, il tue l'as britannique Lanoe Hawker. En janvier 1917 il abandonne l'Albatros D.II pour le D.III, le modèle suivant dans la série des biplans de chasse Albatros, et au cours de ce même mois, pour son 16e succès, il reçoit la médaille de l'Ordre Pour le Mérite, la plus haute distinction dans l'armée allemande à l'époque. Durant le seul mois d'avril 1917 il abat 20 avions britanniques, portant son total à 52 appareils ennemis. À la fin du mois de juin il change à nouveau de monture pour piloter un Albatros D.V. En juillet de la même année, il est sévèrement touché à la tête. Cette blessure lui laisse des séquelles, son comportement change et il souffre de nausées et de maux de tête. Ce n'est qu'en octobre 1917, après sa période de convalescence, qu'il change d'appareil pour passer sur le triplan qui le rendra célèbre, le Fokker Dr.I, c'est à ce moment qu'il gagne son surnom en faisant peindre son avion en rouge vif, non dans le but de se distinguer, mais par stratégie (le principe étant de laisser un avion très visible voler en solo à basse altitude pendant que le reste de l'escadrille restait cachée dans la couverture nuageuse, puis de fondre sur l'ennemi qui aurait accroché l'avion "solitaire"). En 1918, Richthofen est devenu une légende. Les dirigeants allemands craignent que sa mort, en quelque sorte inévitable s'il continue à piloter, ne produise un effet néfaste sur le moral des troupes et de la population allemande. Malgré les pressions, il refuse de partir à la retraite alors que d'autres tombent sur le champ de bataille.

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Le 21 avril 1918, après avoir décollé du terrain de Cappy avec neuf autres pilotes dont son cousin Wolfram von Richthofen, dont c'était l'une des premières missions, son escadrille rencontra les Sopwith Camel de l'escadrille 209 de la Royal Air Force. Le jeune lieutenant canadien Wilfrid May vit que Wolfram von Richthofen restait, comme lui, à l'écart de la bataille, et le prit en chasse. Voyant son cousin menacé, Manfred von Richthofen poursuivit à son tour Wilfrid May, dont la mitrailleuse s'était enrayée et qui cherchait à son tour à s'éloigner. C'était généralement la technique habituelle de Richthofen de rechercher les avions en difficulté puis de les prendre en chasse. Cependant il prenait aussi soin, depuis des années, de ne pas aller au-dessus des lignes ennemies, ce qu'il fit pourtant ce jour-là. On suppose qu'il était peut-être plus fatigué que d'habitude, ou bien que la bataille aérienne s'était insensiblement déplacée vers l'ouest, au-dessus des lignes alliées. Voyant le triplan de Manfred von Richthofen en train d'attaquer May, le capitaine Arthur Roy Brown, autre pilote canadien, décida de le poursuivre à son tour, et bientôt les trois avions se trouvèrent à très basse altitude juste à l'ouest de la zone morte entre les deux fronts. Richthofen cessa alors sa poursuite, mais il semble qu'il ait alors mal évalué sa position exacte, car quand il fit demi-tour pour revenir vers la zone allemande, il survola l'une des portions les mieux défendues de la Somme.

Le triplan se posa intact. Certains témoins affirmèrent que Richthofen était mort aux commandes, d'autres disent que le pilote était encore vivant et succomba à ses blessures plusieurs minutes après, non sans avoir soupiré « Kaputt » (« foutu ») en désignant son avion. Tous ces faits sont remis en question et les véritables circonstances demeurent floues. Le Baron Rouge aurait pu être abattu par les batteries antiaériennes dont celle de Cedric Popkin ou encore par les soldats australiens qui firent feu sur le triplan de l'Allemand. Bien que le tir qui lui fut fatal n'ait jamais été attribué officiellement, Arthur Roy Brown et les tirailleurs australiens situés au sol revendiquèrent cette victoire.

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Fokker Dr.I
Le documentaire de 2002, The Death of the Red Baron, de la série Unsolved history, indique que le Baron Rouge n'avait qu'un seul impact dans la poitrine, qu'une seule balle l'avait tué. C'était un tir venant de la droite qui est ressorti par le côté gauche. Il n'a pu provenir d'une mitrailleuse d'avion ou antiaérienne, car leurs balles de type "303", très puissantes avec une vitesse supersonique et un centre de gravité les rendant instables à l'impact et tournoyantes dans le corps afin de déchirer les organes internes auraient instantanément créé une onde de choc qui l'aurait tué en vol ou l'aurait rendu immédiatement inconscient, l'empêchant de poser son appareil. La balle provenait d'un fusil. En 1935, le sergent Popkin écrivit une lettre avec une carte indiquant les derniers lacets de l'avion à un officier de guerre australien. Il indiqua avoir tiré de face et que l'avion a soudainement chuté. Il a alors cru l'avoir touché, mais son témoignage l'élimine. En procédant par élimination, avec des images de synthèse puis du matériel laser utilisé de nuit sur un avion cible, le documentaire démontre que le tireur ne fut pas un aviateur, le capitaine Brown, ni les autres tireurs au sol qui étaient Popkin et Buie dont on a aussi les photos. Ce fut un quatrième posté près de Buie, un soldat ordinaire dénommé « Snowy » Evans, un Australien qui était bien à la droite du Baron lorsqu'il est passé, dont on n'a aucune photographie et qui est mort en 1925.

L'officier responsable, le Major David Blake, suggéra que le baron avait été tué par une batterie antiaérienne au vu des blessures constatées lors de l'autopsie. Avec l'accord des hautes instances militaires, Blake prépara alors des funérailles complètes par respect pour l'as. Manfred von Richthofen fut enterré au cimetière du village de Bertangles près d'Amiens, avec les mêmes honneurs militaires que les pilotes alliés, le 22 avril 1918. Mais en 1919 le cercueil de von Richtofen est transféré au Cimetière Militaire Allemand de Fricourt, toujours dans la Somme. En 1925 la famille Richthofen confie à son jeune frère, Bolko, la mission de rapatrier le cercueil en Allemagne. Après l'autorisation de la France, son cercueil passe le Rhin le 16 novembre 1925 et est accueilli par une foule recueillie à Kehl. Le cercueil est alors conduit à l'Invalidenfriedhof, cimetière militaire de Berlin. À partir de 1945, il se retrouve dans le secteur Est de l'ancienne capitale du Reich et, craignant que la tombe ne soit plus entretenue, le fils de Bolko, Hartman, effectue des démarches auprès des autorités de l'Allemagne de l'Est. Au printemps 1975 l'autorisation est enfin donnée pour le transfert de la sépulture et von Richtofen est enterré à Wiesbaden dans le caveau familial auprès de sa mère et de sa grand-mère, au cimetière du Sud (Südfriedhof).

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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. avr. 22, 2012 12:15 am
par saintluc
-404
22 avril
Chute d'Athènes
Assiégée, affamée et dénuée de ressources militaires navales, Athènes capitule et est contrainte d’accepter les conditions imposées par Sparte. Les longs murs qui l’entouraient, symbole de sa puissance, sont détruits tandis que l’Empire, existant à travers la ligue de Délos, est dissout. Mais surtout, la démocratie est remplacée par un régime oligarchique : le conseil des Trente. Sparte imposera ensuite à toutes les démocraties construites sur le modèle athénien des décarchies, oligarchies gouvernées par dix personnes. Ces régimes, autoritaires et violents, seront perçus comme une régression, notamment à Athènes qui l’interprète comme un retour à la tyrannie. Or Athènes s’est construite contre la tyrannie et le pouvoir d’un seul : cette courte expérience traumatisante sera perçue comme un régime de trente tyrans.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Histoire de la Grèce antique



1073
22 avril
Grégoire VII pape
Hildebrand, moine toscan de 50 ans très réputé, devient pape. Il est porté par la foule romaine sur le trône de Saint Pierre et prend le nom de Grégoire VII. Il modifiera profondément l'Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains. Son oeuvre reste connue sous le nom de "réforme grégorienne".
Voir aussi : Pape - Grégoire VII - Histoire de la Chrétienté



1370
22 avril
Début de construction de la Bastille
La première pierre de la Bastille est posée à Paris par son fondateur Hugues Aubriot. A l'origine, la structure devait servir à défendre la porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris. Sa construction dura de 1370 à 1383. Par la suite, la Bastille servit également de prison d'Etat sous le règne de Louis XI ainsi que de coffre-fort et lieu de réception sous celui de François 1er. Sa prise en 1789 est généralement considérée comme le début de la Révolution française.
Voir aussi : Construction - Histoire de la Bastille - Histoire des Sciences et techniques



1451
22 avril
Naissance d'Isabelle, reine de Castille
Le 22 avril 1451, Isabelle, fille de Jean II, roi de Castille et de Léon, et d'Isabelle de Portugal, voit le jour en Castille. Celle qui deviendra la reine de Castille en 1474 était également connue sous le nom d'Isabelle la Catholique. Déjà fiancée à l'âge de trois ans à Ferdinand II d'Aragon, elle sera également reine d'Aragon et de Sicile jusqu'à sa mort en 1504.
Voir aussi : Castille - Jean II - Isabelle - Histoire de la Politique



1500
22 avril
Découverte du Brésil
Le navigateur portugais Pedro Álvares Cabral, parti pour découvrir une autre route des Indes, aborde sur la côte du Brésil et prend possession de ces terres au nom de son roi, Manuel Ier. La nouvelle terre, baptisée Santa Cruz par son découvreur, est ultérieurement dénommée Brésil d'après un bois local couleur de braise, le pao brasil, dont les Portugais feront le commerce.
Voir aussi : Découverte - Pedro Álvares Cabral - Histoire de Santa Cruz - Histoire de la Mer



1529
22 avril
Traité de Saragosse
Le 22 avril 1529 est signé entre l'Espagne et le Portugal le traité de Saragosse. Ce dernier, rédigé sous le pontificat de Clément VII, délimite la seconde ligne de partage dans le Pacifique, fixée à l'est des Moluques, à 133° de longitude. Le traité définit également l'appartenance des Philippines à l'Espagne, et celle des Moluques au Portugal. L'île des Moluques trouve enfin par cet accord des « propriétaires » légitimes.
Voir aussi : Espagne - Portugal - Moluques - Histoire des Traités



1540
22 avril
Francisco Vásquez de Coronado quitte Culiacan
Le 22 avril 1540, le conquistador espagnol, Francisco Vásquez de Coronado, quitte la ville de Culiacán pour se rendre au Nouveau-Mexique vers les richesses de la cité nommée Cibola. Déçu par la pauvreté de ce site, il envoie différents hommes arpenter l'Arizona, le Colorado et les villages proches du Rio Grande. L'un d'eux découvrira le Grand Canyon. Il retournera finalement au Mexique en 1542.
Voir aussi : 1540 - Histoire du Nouveau-Mexique - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1724
22 avril
Naissance du philosophe Emmanuel Kant
Kant est un philosophe allemand né le 22 avril 1724 à Königsberg est issu d'un milieu modeste. Après des études universitaires, il donne des cours et publie abondamment dans des domaines très variés. Premier grand philosophe moderne, ses trois grandes œuvres sont : "Critique de la raison pure", "Critique de la raison pratique" et "Critique de la faculté de juger". Il est le fondateur de "l'idéalisme transcendantal". Il décède en 1804.
Voir aussi : Allemagne - Philosophe - Histoire de la Philosophie



1758
22 avril
Décès d'Antoine de Jussieu
Antoine de Jussieu meurt le 22 avril 1758 à Paris. Né à Lyon le 6 juillet 1686, il entame des études de théologie, avant de se tourner vers la botanique et la médecine. Professeur de botanique du Jardin du Roi, il fut également membre de l'Académie des sciences à partir de 1711. Il expérimenta les effets des plantes sur les fièvres et publia à titre posthume "Traité des vertus des plantes" en 1772.
Voir aussi : Académie des sciences - Médecine - Botanique - Histoire de l'Art



1809
22 avril
La bataille d'Eckmühl
Les troupes de Napoléon Ier gagnent les Autrichiens, commandés par l'archiduc Charles, à Eckmühl (Bavière). Le maréchal Louis Nicolas Davout, qui s'est illustré lors de cette bataille, deviendra prince d'Eckmühl. Contrainte de s'intégrer au système napoléonien après la paix de Vienne en 1809, l'Autriche s'allie aux autres puissances européennes contre Napoléon Ier en 1813. Il sera vaincu à Waterloo (Belgique) en 1815.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Histoire de la Bavière - Histoire de l'Empire



1815
22 avril
Napoléon promulgue l’Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire
Inspiré de la Charte octroyée par Louis XVIII en 1814, l’Acte additionnel est une tentative de Napoléon pour rallier massivement les libéraux. Rédigé par un ancien opposant de l’Empereur, Benjamin Constant, il ne convainc pas vraiment. Toutefois, il obtient suffisamment de voix pour être accepté. Un des principaux reproches fait à ce texte est qu’il ne restaure pas le suffrage universel.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Histoire des Cent jours - Charte de 1814 - Benjamin Constant - Histoire de l'Empire



1823
22 avril
Invention du roller
L'Anglais Robert John Tyers met au point des patins à 5 roues en ligne qui ont la particularité de ne pas être toutes en contact simultanément avec le sol. Il nomme ses patins Volito du latin "je voltige". L'invention a beaucoup de succès aux États-Unis et le phénomène touche l'Europe à partir des années 1870. Il faudra attendre le début du XXème siècle pour que le patin à roulettes devienne un sport.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Loisirs



1826
22 avril
Dumont d’Urville part pour sa seconde circumnavigation
Nommé commandant de l’Astrolabe, Jules Dumont d’Urville est chargé d’effectuer un second tour du monde. L’une de ces missions est de retrouver la trace de La Pérouse, navigateur français disparu en 1788. C’est d’ailleurs en son honneur que sa corvette est ainsi renommée. Parti de Toulon, il se rendra en Australie, cartographiera la Nouvelle-Zélande, fera le tour des îles Fidji ainsi que de la Nouvelle-Calédonie. Arrivé à Vanikoro (1828), il confirmera les découvertes du capitaine britannique Peter Dillon : La Pérouse a bel et bien disparu à cet endroit, massacré par des indigènes.
Voir aussi : Astrolabe - Dumont d'Urville - La Pérouse - Peter Dillon - Histoire des Explorations



1889
22 avril
Près de 50 000 personnes investissent l'Oklahoma
Après des négociations avec les Creeks et les Séminoles, un accord est établi sur la possibilité de s’installer dans l’Oklahoma, terre indienne. Près de 50 000 colons affluent dès le premier jour dans ce territoire que le gouvernement ouvrira progressivement et qu’il nommera l’Oklahoma en 1890.
Voir aussi : Colons - Indien - Histoire de l'Oklahoma - Histoire de l'Etat



1899
22 avril
Naissance de Vladimir Nabokov
L'écrivain Vladimir Vladimirovitch Nabokov naît le 22 avril 1899 à Saint-Pétersbourg. S'inscrivant dans les mouvements littéraires du modernisme et du post-modernisme, il est l'auteur d'œuvres célèbres comme "Lolita" (1955), "Feu pâle" (1962) ou encore "Ada ou l'ardeur" (1969). Nabokov écrit en russe, en anglais et en français, en raison de ses passages successifs en Allemagne, en France, en Angleterre puis aux Etats-Unis, où il est naturalisé Américain. Il s'installe en Suisse en 1959 et meurt en 1977.
Voir aussi : Naissance - écrivain - Saint-Pétersbourg - Histoire de l'Art



1904
22 avril
Naissance de Robert Oppenheimer
Robert Oppenheimer est né le 22 avril 1904 à New York. Il est essentiellement connu pour avoir été le directeur scientifique du projet Manhattan, et donc le père de la bombe atomique. Pourtant, il est aussi l'auteur de plusieurs travaux sur la naissance des trous noirs, travaux qui trouvent encore de nos jours un écho dans le milieu scientifique. Il fut victime du maccarthysme pour ses prises de position après la guerre et est décédé le 18 février 1967.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Bombe atomique - Projet Manhattan - Histoire des Sciences et techniques



1915
22 avril
La première utilisation de gaz asphyxiants
Lors de la guerre des tranchées, les Allemands utilisent une nouvelle arme à Ypres (Belgique) : des gaz asphyxiants. Contre ces gaz, les alliés se muniront au début de lunettes et de tampons. Puis ils se protégeront avec des masques respiratoires. Cette arme toxique, interdite par la déclaration de la Haye de 1899, tua près de 100 000 soldats entre 1915 et 1916. Des dispositions plus récentes concernant l'emploi des gaz, figurent dans le Protocole de Genève de 1925 et la résolution 2603 des Nations Unies de 1969.
Voir aussi : Bataille - Gaz - Histoire d'Ypres - Histoire de la Première Guerre mondiale



1959
22 avril
Miles Davis enregistre "Kind of Blue"
Accompagné de Julian « Cannonball » Adderley, John Coltrane, Bill Evans, Paul Chambers et Jimmy Cobb, Miles Davis poursuit l’enregistrement de « Kind of Blue » débuté le 2 mars. Le jazz modal, qu’il a initié un an plus tôt, trouve ici une expression parfaitement aboutie. « Kind of Blue » est encore perçu comme l’un des meilleurs enregistrements de l’histoire du jazz et reste le disque de jazz le plus vendu dans le monde.
Voir aussi : Miles Davis - Disque - John Coltrane - Bill Evans - Histoire du Jazz modal - Histoire du Jazz



1993
22 avril
L'Université de l'Illinois présente Mosaic
L’université de l’Illinois présente son navigateur Web graphique, reposant sur les principes de la Toile tels qu’ils ont été formulés par l’équipe du CERN de Tim Berners-Lee, notamment le HTTP. Nommée Mosaic, l’application retient l’attention puisqu’elle tourne sous Windows et simplifie considérablement la navigation. Elle annonce le développement ultérieur de Netscape et autres navigateurs qui feront sortir Internet du cercle des initiés pour le rendre accessible au grand public.
Voir aussi : Histoire du Web - Windows - Histoire du CERN - Netscape - Tim Berners-Lee - Histoire d'Internet



1997
22 avril
Fin de la prise d'otage au Pérou
L'assaut des soldats péruviens met fin à une prise d'otages de 126 jours, en tuant tous les preneurs d'otages. La résidence de l'ambassadeur du Japon à Lima (Pérou) était occupée par des guérilleros réclamant la libération de 500 de leurs militants et le changement de la politique économique du gouvernement. Le président Alberto Fujimori refusa de céder face au MRTA (mouvement révolutionnaire Tupac Amaru).
Voir aussi : Ambassade - Otages - Histoire de Lima - Terroriste - Histoire du Terrorisme


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. avr. 22, 2012 12:20 am
par saintluc
La bataille d'Eckmühl s'est déroulée le 22 avril 1809, en Bavière, au cours de la guerre de la cinquième coalition. Les troupes françaises et alliées dirigées par Napoléon Ier remportent une importante victoire sur l’armée autrichienne.
L’Autriche, profitant du bourbier espagnol et poussée par l'Angleterre, décide de reprendre la lutte contre Napoléon. Début avril 1809, l'armée autrichienne envahit la Bavière et pénètre dans le grand-duché de Varsovie. À la tête d'une armée de 200 000 hommes, Napoléon part à la rencontre de l'armée autrichienne commandée par l'archiduc Charles, frère de l'empereur François II d'Autriche.

La bataille d'Eckmühl devait être pour Napoléon la bataille décisive qui devait précéder la prise de Vienne.

Image
La bataille d'Eckmühl le 22 avril 1809 à 6 heures du soir
Napoléon entreprend de pousser le corps de Lannes vers cette région qui décidera du sort de la campagne. Accompagné des maréchaux Berthier, et Masséna, l'empereur parti de Landshut, se dirige vers le nord pour gagner Eckmühl où se trouve l'avant garde de l'armée allemande. Dans un premier temps Napoléon entreprend d'enfoncer le centre autrichien et de détruire la gauche ennemie à Eckmühl puis de tourner l'armée de l'archiduc Charles en empruntant la route de Ratisbonne. Les troupes de Lefebvre et de Davout sont chargées de repousser les Autrichiens sur la route d'Eckmühl à Ratisbonne, tandis que Vandamme avance sur Eckmühl et repousse les troupes adverses vers le défilé d'Hagelstadt. De l'autre côté Lannes progresse en direction de Roking. En face l'archiduc Charles est inquiété par le défilé et les ponts sur le Danube qu'il lui faudra franchir si la situation tourne mal. À midi, la droite autrichienne attaque les forces de Davout en direction d'Abach. La réaction de Davout est immédiate, il lance ses divisions contre l'ennemi. Par le Sud, la brigade wurtembergeoise de Vandamme marche sur Eckmühl, dont elle parvient à s'emparer vers 14 heures. La division de Saint Sulpice suit le mouvement et s'empare d'une grande batterie autrichienne stationné au Nord Ouest de la ville. Pendant ce temps, la division Gudin qui appartient au corps provisoire de Lannes, parvient à s'emparer d'une hauteur boisée située au nord d'Eckmühl, sans grande résistance il poursuit son avance il sera rejoint dans la soirée par la division Morand. La division wurtembergeoise, suivant de près la division Morand, depuis le village de Seligenthal près de Landshut, avance en direction d'Eckmûhl et se positionne près d'Eggolfsheim.

La bataille est rude mais en fin de journée les 64 escadrons appartenant aux divisions de cuirassiers Saint Sulpice et Nansouty mais également d'éléments bavarois et wurtembergeoise réunis en une seule masse livrent un combat à l'infanterie et à la cavalerie autrichienne. La cavalerie menée par l'archiduc Charles en vue d'arrêter les cuirassiers échoue. La poursuite de l'armée autrichienne s'interrompt près de Köfernig en raison de la fatigue et de l'épuisement des chevaux. Au soir peu après la charge de Nantsoury et de Saint Sulpice, L'empereur ayant pris conseil auprès de ses officiers décide d'abandonner la poursuite et de laisser reposer ses troupes harassées par des combats incessants.


Napoléon n'a pas livré à Echmühl le combat décisif qu'il a prévu au petit matin du 22 avril 1809 même si la bataille est l'une des plus importantes de la campagne d'Autriche, il remporte la victoire en infligeant des pertes relativement élevées à l'ennemi, mais ne parvient ni à l'écraser, ni à empêcher son repli.

Le maréchal Davout et le général Vandamme se distinguent particulièrement au cours de cette bataille. Davout est nommé prince d'Eckmühl par Napoléon peu après. Le général Jean-Baptiste Cervoni, qui s'était illustré à Lodi avec le jeune Bonaparte, est tué par un boulet de canon lors de cette bataille.

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Publié : dim. avr. 22, 2012 11:57 pm
par saintluc
1014
23 avril
La bataille de Clontarf
D’abord roi du comté de Munster, puis de toute l’Irlande, Brian Boru inflige une lourde défaite aux Danois, à Clontarf. Il mourra le jour même, assassiné alors qu’il se recueillait sous sa tente. Cet épisode marque la fin de la domination viking et le début d’une lutte de pouvoir entre petits rois d’Irlande.
Voir aussi : Bataille - Viking - Histoire du Moyen-Âge



1336
23 avril
Naissance d'Olivier V de Clisson
Né le 23 avril 1336, Olivier V de Clisson était un seigneur féodal breton extrêmement fortuné. Choisissant de se mettre au service du roi de France, il est nommé connétable de France en 1380. A ce titre, il exerçait le rôle de commandement de l'armée en l'absence du roi sur les champs de bataille. La cruauté au combat d'Olivier V de Clisson lui valut d'être surnommé « le Boucher ». Il fut l'un des acteurs de la guerre de Cent Ans, opposant les Plantagenêt et les Valois.
Voir aussi : France - Guerre de Cent ans - Histoire de la Bretagne - Connétable de France - Histoire des Guerres



1407
23 avril
Mort d'Olivier V de Clisson
Décède au château de Josselin (Bretagne) Olivier V de Clisson dit « le boucher » ou « l'éborgné d'Auray » (né le 23 avril 1336 à Clisson), grand connétable de France, comte de Porhoët et baron de Pontchâteau. Seigneur féodal breton fortuné, il combattit tour à tour les Valois et son suzerain, le duc Jean IV de Bretagne, alors allié des Anglais. Réputé pour sa grande valeur au combat – et sa cruauté –, Il s'illustra dans la guerre de Cent ans, faits d'armes pour lesquels il accèda au titre de connétable en 1380.
Voir aussi : Guerre de Cent ans - Valois - Connétable de France - Histoire de la Politique



1520
23 avril
Pánfilo de Narvaez envoyé contre Hernán Cortés
Le gouverneur de Cuba, Diego Velásquez, charge Pánfilo de Narvaez de se rendre au Mexique. Il doit alors capturer Hernán Cortés, dont la désobéissance déplaît fortement au gouverneur. Avisé des événements, l’insurgé met en place plusieurs centaines d’hommes, qui parviennent à arrêter Narváez. Ce dernier sera emprisonné jusqu’en 1521. Quelques années plus tard, il se rendra en Floride mais l’expédition sera un véritable échec. Narváez périra noyé.
Voir aussi : Dossier histoire des conquistadores - Histoire de la Floride - Cortés - Diego Velásquez - Pánfilo de Narváez - Histoire de la Colonisation



1521
23 avril
Bataille de Villalar
Le 23 avril 1521 s'est déroulée à Villalar, une ville de la province de Valladolid en Espagne, la bataille de Villalar, opposant les troupes comuneras de Juan de Padilla aux troupes impériales de Charles Ier d'Espagne. Cette bataille intervient en pleine révolte populaire baptisée guerre des Communautés de Castille, et fut engagée par ceux qu'on appellera les « comuneros ». La bataille voit la victoire des troupes impériales. Un millier de « comuneros » seront tués durant cette bataille.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1564
23 avril
Naissance de Shakespeare
Si l’on en croit la tradition, Shakespeare naît à Stratford-sur-Avon d’un père enrichi et d’une mère de la bourgeoisie. Le dramaturge passera sa jeunesse à Stratford avant de partir à Londres pour des raisons inconnues. Il sera alors l’un des plus grands dramaturges du théâtre élisabéthain, oeuvrant avec succès au Globe Theatre. Il reviendra sur ses terres natales en 1611 pour s’y éteindre cinq ans plus tard, un 23 avril.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Londres - Shakespeare - Histoire du Théâtre



1586
23 avril
Boris Godounov prend le pouvoir en Russie
A la mort de Nikita Romanov, la succession à la tête de la Russie est libre : toutefois, en raison de l'affaiblissement du pouvoir du tsar, seul son beau-frère, Boris Godounov, présente sa candidature. Il est facilement élu par l'Eglise et les communes, mais il est peu apprécié du peuple, n'ayant aucune légitimité historique. C'est pourquoi il s'évertuera durant son règne à marier sa fille à un prince européen, mais ses tentatives échoueront. Son règne fut marqué par son attitude calme et sa grande prudence.
Voir aussi : Russie - Tsar - Histoire de la Politique



1671
23 avril
Le maître d'hôtel Vatel se suicide
La mort tragique de Vatel, maître d'hôtel du Grand Condé, est passée à la postérité par 2 lettres de la marquise de Sévigné envoyées à sa fille. A un dîner que le prince de Condé offre au roi Louis XIV au château de Chantilly (Oise), le poisson n'étant pas livré à temps, Vatel se croit déshonoré et se transperce de son épée. Mme de Sévigné rapporte que "ce n'est qu'au 3ème coup qu'il tombe mort".
Voir aussi : Suicide - Vatel - Histoire des Faits divers



1685
23 avril
Couronnement de Jacques II d'Angleterre
Jacques II d'Angleterre est couronné le 23 avril 1685 en l'abbaye de Westminster. Fils de Charles Ier, il succède à son frère Charles II. Jacques II s'étant converti au catholicisme, il est rejeté par une grande partie de la population, en majorité protestante, et est renversé lors de la Glorieuse Révolution en 1689. Soutenu par son cousin germain Louis XIV, il s'exile en France où il meurt sans avoir pu récupérer son trône.
Voir aussi : Roi - Couronnement - Histoire de Westminster - Jacques II d'Angleterre - Histoire des Sacres



1775
23 avril
New York chasse son gouverneur royal
En peine guerre d’indépendance, les New-yorkais chassent de la ville le gouverneur royal. La ville conquiert ainsi sa liberté mais pour peu de temps. En effet, dès l’année suivante, les britanniques reprennent la ville qu’ils occuperont jusqu’à la fin de la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Histoire des Guerres



1775
23 avril
Naissance de Joseph Mallord William Turner, peintre britannique
Joseph Mallord William Turner est un peintre britannique, utilisant les techniques de l'aquarelle et la gravure. Il débute dans un style romantique, représentant des paysages typiques de Grande-Bretagne. Tirant son inspiration de ses nombreux voyages, il adopte un style novateur qui en fait l'un des précurseurs de l'impressionnisme. Surnommé "le peintre de la lumière", il devient excentrique et taciturne et finit sa vie sous le pseudonyme de Mr Booth. Il décède en 1851.
Voir aussi : Peinture - Histoire de l'Impressionnisme - Gravure - Romantique - Aquarelle - Histoire de la Peinture



1791
23 avril
Naissance de James Buchanan, 15e président des Etats-Unis
James Buchanan naît le 23 avril 1791 à Cova Gap, en Pennsylvanie. Il mène une double carrière de juriste et d'homme politique avec succès. Tour à tour député, sénateur, ambassadeur américain en Russie, il devient le candidat du parti démocrate en 1857 et accède au rang de quinzième président des Etats-Unis. Esclavagiste soutenant les Etats du Sud, il se heurte aux abolitionnistes. L'histoire le nomme comme principal responsable de la guerre de Sécession qui découlera de ses tergiversations.
Voir aussi : Etats-Unis - Président - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - James Buchanan - Histoire de la Politique



1848
23 avril
Premières élections au suffrage universel
La France est le 1er Etat à adopter le suffrage universel masculin. Suite à la Révolution de février 1848 et l'abdication du roi Louis Philippe, le suffrage universel est proclamé le 2 mars 1848. Tous les Français de plus de 21 ans sont appelés à élire une Assemblée constituante. Celle-ci votera la Constitution de la IIème République le 4 novembre 1848. Louis-Napoléon Bonaparte fera un coup d’Etat le 2 décembre 1851 avant de rétablir l’Empire.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution de février 1848 - Histoire de la Deuxième République



1849
23 avril
Arrestation des membres du cercle de Petrachevski en Russie.
L'empereur Nicolas Ier fait arrêter les membres du cercle de Petrachevski qui célèbre des réunions intellectuelles dans la ville de Saint-Pétersbourg depuis 1844. A cette époque, les idées opposées au régime sont totalement interdites et la liberté d'expression'n'existe pas. Parmi les membres arrêtés se trouve l'écrivain Fiodor Dostoïevski. Ils sont condamnés à mort mais ils sont graciés par l'empereur. Ils sont alors condamnés à des travaux forcés en Sibérie.
Voir aussi : Russie - Condamnation - Saint-Pétersbourg - Dostoïevski - Histoire de la Politique



1858
23 avril
Naissance du physicien Max Planck
Max Planck naît à Kiel (Allemagne). Célèbre physicien allemand, il a été membre de l'Académie royale des sciences et des lettres de Berlin, lauréat du prix Nobel de physique de 1918, vainqueur de la médaille Lorentz et du prix Goethe. Ses travaux ont essentiellement porté sur la thermodynamique, l'électromagnétisme et la physique statistique. Il est décédé le 4 octobre 1947 à Göttingen (Allemagne).
Voir aussi : Naissance - Physique - Histoire des Sciences et techniques



1891
23 avril
Naissance de Sergeï Prokofiev
Sergeï Prokofiev naît le 23 avril 1891, dans la ville ukrainienne de Sontsovka. Auteur de nombreuses œuvres musicales, il est l'un des compositeurs russes les plus célèbres du XXe siècle. Tour à tour compositeur, pianiste et chef d'orchestre, il est considéré comme un avant-gardiste. Sa créativité l'entraine vers la composition de concertos, symphonies, ballets et musiques d'opéras. Sous Lénine puis Staline, il parcourt l'étranger avant de revenir en héros sur ses terres natales. Il meurt en 1953.
Voir aussi : Russie - Compositeur - Pianiste - Histoire de l'Art



1916
23 avril
L’insurrection irlandaise de Pâques
1 200 membres des Irish Volunteers, une armée irlandaise clandestine luttant pour l'autonomie de l'Irlande, se révoltent le lundi de Pâques et investissent les places et les monuments Dublin. Les Anglais envoient 20 000 soldats et soumettent la ville au feu de leur artillerie. 60 insurgés et 150 soldats anglais trouveront la mort. En 1919, les Irish Volunteers s'incorporeront dans l'Irish Republican Army (IRA).
Voir aussi : Soulèvement - Histoire de l'IRA - Histoire de l'Opposition



1918
23 avril
Raid sur Zeebruges
Le 23 avril 1918 est lancé le raid sur Zeebruges, en Belgique. Cette attaque secrète, longuement préparée par la Royal Navy et les Royal Marines, avait pour but de neutraliser le port belge, alors sous l'emprise allemande. Le port était un point militaire stratégique allemand, il empêchait la progression des forces alliées du Royaume-Uni. Cette attaque sous-marine ne perturbera le trafic du port que pendant quelques jours, les Allemands, assez réactifs, en récupérèrent le contrôle total.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Belgique - Raid - Histoire des Guerres



1918
23 avril
Naissance de Maurice Druon
Maurice Druon est un écrivain et homme politique français, né le 23 avril 1918 à Paris. Il a notamment été membre de l'Académie française et ministre des Affaires culturelles de 1973 à 1974. Très jeune, il publie déjà des articles dans plusieurs quotidiens. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il combattra aux côtés de la Résistance, et rejoindra les rangs des Forces françaises libres. Il meurt le 14 avril 2009.
Voir aussi : Naissance - écrivain - Ministre - Histoire de la Résistance - Histoire de la Politique



1919
23 avril
La journée de travail passe à huit heures
Un mois à peine après avoir voté la loi sur les conventions collectives, les députés instaurent la journée de huit heures. Associée au jour de repos obligatoire depuis 1906, le travail hebdomadaire est désormais fixé à 48 heures. Des exceptions restent toutefois possibles. Contrairement aux lois de la fin du dix-neuvième qui se limitait parfois à la théorie, elle fut assez bien acceptée et appliquée.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Temps de travail - Histoire du Travail



1932
23 avril
Inauguration du Parc des Princes
Le Stade Vélodrome du Parc des Princes, créé en 1897, est agrandi, ses gradins passent de 25 000 à près de 50 000 places. Il sera reconstruit en 1972, pour permettre la création du boulevard périphérique parisien. Lors de la Coupe du monde 1998, le Stade de France, pouvant accueillir 80 000 spectateurs, prendra le relais. Les Bleus y deviendront champions du monde en battant l'équipe du Brésil 3-0 le 12 juillet 1998.
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Stade - Vélodrome - Histoire du Football



1968
23 avril
L'Afrique du Sud exclue des JO de Mexico
Le Comité international olympique (CIO) exclut l'Afrique du Sud des Jeux Olympiques de Mexico. Elle manifeste ainsi son opposition à l'apartheid (terme afrikaans prônant le "développement séparé"). Ce n'est qu'en 1990, que le président De Klerk fera libérer Nelson Mandela, légalisera l'African National Congress (ANC) et fera abolir ce régime ségrégationniste. L'Afrique du Sud sortira alors de son isolement international.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - Mandela - Histoire de l'ANC - Histoire de Mexico - Histoire des Jeux Olympiques



1971
23 avril
Sortie de "Sticky Fingers"
Le nouvel album du groupe de rock anglais Rolling Stones fait scandale à cause de sa pochette "braguette" créée par le maître du pop-art, Andy Warhol. C'est le premier 33 tours publié sur leur propre label, Rolling Stones Records au sigle aujourd'hui célèbre : une langue tirée de façon irrévérencieuse. Cet album est considéré par beaucoup comme étant le meilleur des Rolling Stones, avec notamment le fameux "Brown Sugar".
Voir aussi : Histoire des Rolling Stones - Histoire du Rock n'roll



2007
23 avril
Mort de Boris Eltsine
Boris Eltsine meurt à Moscou, suite à un arrêt cardiaque. Dirigeant communiste, Boris Eltsine fut pourtant le principal acteur de la fin de l’URSS et de la sortie du régime communiste. Poussant Gorbatchev vers la porte après l’avoir sauvé d’un coup d’Etat, il fut le premier président de la Russie de l’ère libérale et démocratique. Il avait quitté le pouvoir en 1999, laissant la place à Vladimir Poutine.



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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. avr. 23, 2012 12:02 am
par saintluc
La Bataille de Villalar a lieu le 23 avril 1521 à Villalar, dans la province de Valladolid (Espagne). Elle oppose les troupes comuneras menées par Juan de Padilla, Juan Bravo et Francisco Maldonado aux forces impériales de Charles Ier d'Espagne. Ces dernières remportent la victoire qui met fin à la révolte populaire connue sous le nom de Guerre des Communautés de Castille.

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Les troupes commandées par Padilla cantonnent à Torrelobatón (province de Valladolid) et doivent faire mouvement vers Toro (province de Zamora) ou Valladolid. Sous la pression de ses hommes et malgré des conditions climatiques difficiles, Padilla décide la mise en mouvement de l'armée en direction de Tora pour y retrouver des renforts et des provisions. Il pleut et l'armée impériale, installée dans un village voisin (Peñaflor de Hornija), attend l'armée des rebelles.

La rencontre a lieu près de Toro. L'armée des comuneros, en situation d'infériorité numérique, ramène en vain le combat dans les rues de la ville. Beaucoup s'enfuient et les troupes restantes sont massacrées. Entre 500 et 1 000 comuneros sont tués, 6 000 sont faits prisonniers, les chefs de la rébellion sont arrêtés puis décapités.

En souvenir de cette funeste bataille, le 23 avril a été choisi comme Jour de Castille et León et fait l'objet d'une commémoration annuelle à Villalar de los Comuneros.

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Les comuneros Padilla, Bravo et Maldonado devant l'échafaud, d'Antonio Gisbert, 1860.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 24, 2012 12:30 am
par saintluc
1450
24 avril
Assassinat de Gilles de Bretagne
Le 24 avril 1450, Gilles de Bretagne, frère du duc François Ier de Bretagne, est assassiné en prison. Enfermé depuis 1446 pour avoir proposé ses services au roi d'Angleterre, il sera étranglé dans sa cellule le 24 avril 1450 par Olivier de Méel, alors qu'il devait être libéré depuis un an. Olivier de Méel, ainsi que ses complices, seront exécutés l'année suivante sur ordre de Pierre II de Bretagne.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1459
24 avril
Fra Mauro achève la mappemonde de l'ancien monde
Le 24 avril 1459, Fra Mauro, un religieux camaldule italien, complète et achève sa carte du monde représentant l'ancien monde connu avec l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Le plus célèbre cosmographe de son époque parvient ainsi à dresser une mappemonde complète des continents tels qu'ils étaient alors connus. Cette carte aura nécessité plus de dix années de recherches et de travaux. Fra Mauro était aidé par un assistant, Andrea Bianco.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques



1512
24 avril
Selim Ier fait abdiquer son père
Le 24 avril 1512, avec l'aide d'une secte militaire dénommée "les janissaires", Selim Ier se rebelle contre son père Bayazid II, huitième sultan ottoman, et l'oblige à abdiquer. Surnommé "le terrible", il fait exécuter par la même occasion ses frères et neveux afin de n'avoir plus personne autour de lui qui puisse prétendre au trône. Son règne a notamment été marqué par l'expansion territoriale de l'empire ottoman, qui passa de 2,5 à 6,5 millions de km² en moins de neuf ans.
Voir aussi : Sultan - Histoire de la Politique



1538
24 avril
Citation à comparaitre sur le tombeau de Thomas Becket
Une citation à comparaître est déposée sur le tombeau Thomas Becket le 24 avril 1538. Le roi d'Angleterre Henry VIII envoie l'archevêque de Cantorbéry, Thomas Cranmer, profaner le tombeau de Becket dans la cathédrale de Cantorbéry afin d'interdire le culte des reliques. Henry VIII souhaite unir l'Eglise anglicane avec l'Eglise luthérienne allemande, en invitant en Angleterre un certain nombre de réfugiés protestants.
Voir aussi : Henri VIII d'Angleterre - 1538 - Cantorbéry - Thomas Cranmer - Thomas Becket - Histoire de la Politique



1617
24 avril
Concini est assassiné
Concini s'attire la haine de Louis XIII qui le fait assassiner par son capitaine des gardes, le marquis de Vitry. Concino Concini, avec sa femme, Leonora Galigaï, exerce une grande influence sur la mère du roi, Marie de Médicis, qui le fait marquis d'Ancre et maréchal, sans avoir jamais combattu. Il finit par s'attirer l'hostilité des Grands. Après son assassinat, sa femme, accusée de sorcellerie, sera exécuté. Marie de Médicis sera exilée à Blois. C'est le début du règne effectif de Louis XIII.
Voir aussi : Assassinat - Louis XIII - Marie de Médicis - Concini - Histoire de la Renaissance



1783
24 avril
Mort de Grigori Orlov, aristorcrate russe
Grigori Orlov, né en 1734, était le favori de la tsarine russe Catherine La Grande, qui eut un enfant illégitime avec lui, à l'insu de son mari l'empereur Pierre III. En 1762, il mena une conspiration qui provoqua l'abdication de Pierre III et fit de Catherine la nouvelle impératrice de Russie. Cette dernière lui fit construire le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, mais il mourut en 1783, avant la fin de la construction.
Voir aussi : Abdication - Impératrice - Saint-Pétersbourg - Pierre III - Histoire de la Politique



1800
24 avril
La fondation de la Bibliothèque du Congrès
La bibliothèque la plus importante au monde pour la richesse de son fonds est créée à Washington. Aujourd'hui, ses collections comprennent environ 22 millions de livres, 4 millions de plans et cartes et quelque 9 millions de photos. Le fonds s'accroît d'environ 400 000 pièces par an.
Voir aussi : Fondation - Congrès - Bibliothèque - Histoire de l'Architecture



1834
24 avril
Etablissement de la quadruple alliance
Le 24 avril 1834, une quadruple alliance fut signée entre le Royaume-Uni, la Belgique, la France et l'Espagne. Cette alliance offensive et défensive avait pour but de résoudre les troubles alors en cours en Belgique et en Espagne. En Belgique, le but était d'assurer l'indépendance du pays suite à la révolution de 1830. En Espagne, il était nécessaire d'assurer l'accession au trône d'Isabelle, menacée par les partisans de l'infant Charles.
Voir aussi : France - Indépendance - Espagne - Grande-Bretagne - Belgique - Histoire de la Politique



1849
24 avril
Expédition de Rome.
Les soldats français commandées par le général Odinot se rendent en Italie dans le but d'empêcher l'attaque militaire des Autrichiens. Les Français débarquent tout d'abord à Civitacecchia. Ils empêchent ensuite une troupe de soldats lombards de débarquer. Ces derniers se rendent alors à Porto d'Anzio et rejoignent Rome. Les Français se dirigent également vers Rome mais les soldats romains les repoussent et ils doivent battre en retraite. Cette expédition termine par une trêve entre les deux camps.
Voir aussi : Bataille - France - Italie - Histoire de Rome - Histoire de la Politique



1849
24 avril
Naissance de Joseph Gallieni, militaire français, maréchal de France.
Joseph Gallieni participe à la guerre contre la Prusse. Il part ensuite en mission de colonisation sur l'île de la Réunion. A partir de 1886, il devient gouverneur du Soudan français. Rentré en France avec le grade de colonel, il part en Indochine et organise l'administration au sein du pays. Il est envoyé à Madagascar où il réprime durement l'opposition malgache. En 1914, il devient gouverneur militaire de Paris et défend la ville contre les Allemands.
Voir aussi : France - Militaire - Colonisation - Histoire de la Politique



1856
24 avril
Naissance d'Henri-Philippe Pétain, maréchal de France et homme d'État.
Philippe Pétain s'illustre durant la Première Guerre mondiale lors de la bataille de Verdun. Il devient alors commandant des Forces françaises. Son succès lui permet d'accéder au poste de maréchal de France et de rentrer à l'Académie française. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il signe l'armistice avec l'Allemagne nazie, devient chef de l'État et aide à la déportation des juifs. Il est condamné pour haute trahison après la guerre et meurt en prison en 1951.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Seconde guerre mondiale - Histoire de l'Académie Française - Militaire - Histoire du Nazisme - Histoire de la Politique



1884
24 avril
Naissance de l'empire colonial allemand
Le chancelier allemand Otto von Bismarck proclame la souveraineté de l'Empire allemand sur le Lüderitz-land ou Sud-Ouest africain (l'actuelle Namibie). C'est le début de L'empire colonial allemand qui comprendra en plus du Sud-Ouest africain : le Tanganyika, le Rwanda-Burundi, le Cameroun, le Togo, et une partie de la Nouvelle-Guinée. Il sera partagé entre les vainqueurs de la Première Guerre mondiale en 1919.
Voir aussi : Colonie - Bismarck - Histoire de la Colonisation



1915
24 avril
Le début du génocide arménien
600 notables arméniens d'Istanbul sont assassinés sur ordre du gouvernement de l'Empire ottoman. C'est le début du 1er génocide du XXème siècle. Il fera 1,5 millions de victimes. Lors de la Première Guerre mondiale, le territoire arménien est déchiré entre les Russes (alliés de la France et de la Grande-Bretagne) et les Turques (alliés de l'Allemagne et de l'Autriche). L'Arménie n'obtiendra son indépendance qu'en 1991 et la France ne reconnaîtra officiellement le génocide arménien qu'en 2000.
Voir aussi : Génocide - Histoire de la Première Guerre mondiale



1915
24 avril
Débarquement de Gallipoli
L'expédition navale des Alliés dans les Dardanelles, en direction de Constantinople, se heurte à la résistance ottomane et aux mines sous-marines. En soutien, 75 000 soldats sont débarqués à Gallipoli. Comptant sur l'effet de surprise, les Alliés sont accueillis par une garde ottomane renforcée. Les renforts arrivés en août ne changeront rien. Malgré 200 000 pertes subies et 120 000 infligées, l'offensive ne progresse pas et se solde par un échec. Les Alliés doivent se retirer entre décembre et janvier 1916.
Voir aussi : Churchill - Débarquement - Histoire de Gallipoli - Histoire de la Première Guerre mondiale



1920
24 avril
Apparition du drapeau et du serment olympique
Après l’annulation des Jeux de 1916 pour cause de Première Guerre mondiale, Anvers est choisie pour accueillir ceux de 1920 en hommage aux souffrances endurées par le pays. Et pour la première fois, le drapeau aux cinq anneaux dessiné par Coubertin flotte sur le stade tandis que Victor Boin est le premier athlète à prononcer le serment olympique. Le serment, engageant l’esprit sportif et sa gloire, subira par la suite quelques évolutions. En 1972, il sera complété par un serment des arbitres.
Voir aussi : Guerre - Drapeau - Serment - Histoire des Jeux Olympiques



1926
24 avril
Traité de Berlin entre l'URSS et l'Allemagne
Le traité de Berlin est signé le 24 avril 1926 entre l'URSS et l'Allemagne, représentés respectivement par l'ambassadeur Nikolai Krestinsky et le ministre des Affaires étrangères Gustav Stresemann. Cet accord, qui confirme l'entente entre Soviétiques et Allemands depuis le traité de Rapallo (1922), a pour but de sceller l'amitié et la neutralité entre les deux pays pour une durée de cinq ans. De plus, il permet à l'URSS d'empêcher l'Allemagne d'intégrer le front antisoviétique.
Voir aussi : Allemagne - Dossier histoire de l' URSS - Traité de Berlin - Neutralité - Histoire des Traités



1942
24 avril
Naissance de Barbra Streisand
Barbra Streisand est née le 24 avril 1942 à Brooklyn. C'est une artiste aux multiples facettes, à la fois chanteuse, actrice, réalisatrice et productrice. Elle a commencé sa carrière de chanteuse en 1961, et a été très rapidement sollicitée de toute part. Elle a remporté un Oscar en 1968, à égalité avec Audrey Hepburn, pour sa prestation dans le film « Funny Girl », une adaptation de l'un de ses grands succès au music-hall.
Voir aussi : Oscar - Audrey Hepburn - Histoire de l'Art



1950
24 avril
Création de la Jordanie
La Jordanie naît de la division de la Palestine qui était sous mandat britannique. La Transjordanie annexe la Cisjordanie et prend le nom de Royaume de Jordanie. A la suite de la création de l'Etat d'Israël en 1948, une active politique d'assimilation est menée, visant à intégrer les Palestiniens, qui obtiennent automatiquement la nationalité jordanienne.
Voir aussi : Création - Histoire de la Palestine - Histoire d'Israël - Histoire de l'Etat



1950
24 avril
Annexion de la Cisjordanie, proclamation du royaume Hachémite
Le 24 avril 1950, le roi Abdallah 1er proclame l'annexion de la Cisjordanie et Jérusalem Est. Il forme un État unique, le Royaume hachémite de Jordanie. En peu de temps, la Jordanie voit sa population augmenter : de 375 000 habitants, elle passe à 1 200 000. Seul le Royaume-Uni reconnaît cette annexion. Les nationalistes palestiniens opposent une violente résistance au roi et le 20 juillet 1951, le roi Abdallah 1er se fait assassiner à Jérusalem.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Annexion - Jordanie - Cisjordanie - Histoire de la Politique



1951
24 avril
La France légalise la corrida
Une loi autorise la corrida dans les régions où "une tradition locale ininterrompue peut être invoquée". La tauromachie a été introduite en France le 21 août 1853, quand Bayonne a organisé la première course de taureaux, dite "à l'espagnole", pour satisfaire la passion d'Eugénie de Montijo, l'épouse andalouse de Napoléon III. Aujourd'hui, 29 communes du Sud de la France répondent aux critères de la loi de 1953.
Voir aussi : Tauromachie - Torero - Histoire des Sports



1955
24 avril
Clôture de la conférence de Bandung
Ouverte le 18 avril, la conférence de Bandung, qui réunit 29 pays, pour la plupart issus du tiers-monde, s’achève. Même si aucune organisation commune n’est mise en place pour contrebalancer les deux blocs de la guerre froide, la conférence aboutit à l’élaboration de dix principes, parmi lesquels figurent le respect des droits de l’homme, l’égalité entre tous les peuples, le respect de la Charte des Nations unies en matière de défense et le règlement des conflits de façon pacifique. Tout colonialisme et impérialisme sont condamnés. La conférence de Bandung marque le début de l’existence politique des pays du tiers-monde et mènera à la formation du mouvement des non-alignés.
Voir aussi : Tiers-monde - Dossier histoire de la conférence de Bandung - Histoire des Non-alignés - Histoire de la Diplomatie



1980
24 avril
Echec cuisant de l'opération Eagle Claw
Les Américains lancent l’opération Eagle Claw, qui doit permettre la libération et l’évacuation des otages de Téhéran. Un commando doit prendre appui secrètement dans le désert pour se rendre, à l’aide d’avions, d’hélicoptères et de camions, à l’ambassade le lendemain et ramener immédiatement les otages hors du territoire iranien. Mais l’organisation est défaillante et l’opération se transforme en fiasco avant même que la deuxième phase ne soit engagée. Sur huit hélicoptères, trois tombent en panne dès la première nuit suite à une tempête de sable. L’opération doit être annulée, mais au moment de repartir, l’expérience du pilotage en plein désert fait défaut aux pilotes et un des appareils heurte un avion entraînant la mort de huit soldats. Finalement, les otages seront libérés en 1981 par la voie diplomatique.
Voir aussi : Crise iranienne des otages - Histoire du Terrorisme



1981
24 avril
IBM sort son PC
Le constructeur américain IBM (international business machines) lance son ordinateur individuel PC (personal computer). C'est un ordinateur doté de 16 à 64 Ko de mémoire vive et fonctionnant avec un processeur 8088 Intel et le système PC/Dos Microsoft.
Voir aussi : Histoire du PC - Histoire de l'Informatique



1990
24 avril
Hubble est lancé dans l’univers
Le télescope nommé "Hubble" en mémoire de l’astronome Edwin Hubble est lancé par la navette Discovery pour une formidable exploration de l’univers. Malheureusement, les premiers clichés reçus déçoivent les scientifiques. Le télescope orbital présente en effet un défaut de fabrication au niveau de son miroir principal, rendant la qualité des images très médiocre. Il faudra attendre 1993 pour qu’une équipe d’astronomes de la navette Endeavour parviennent à rectifier cette erreur et améliorer le système. Plusieurs missions d’entretien suivront afin d’augmenter la performance de ce formidable observatoire orbital. Grâce à celles-ci, des découvertes importantes permettront de mieux connaître le fonctionnement de l’univers.
Voir aussi : Histoire de la NASA - Hubble - Téléscope - Histoire de l'Astronomie


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 24, 2012 12:46 am
par saintluc
La République romaine est instaurée en 1849 dans les États pontificaux après la fuite du pape Pie IX, en raison de l'activité insurrectionnelle des libéraux romains. Elle est gouvernée par un triumvirat composé de Carlo Armellini, Giuseppe Mazzini et Aurelio Saffi.

La péninsule italienne, alors divisée en de multiples États, est traversée par un embrasement général au cours du printemps des peuples de 1848. Tous les États se voient obligés de concéder une constitution tandis que Milan et Venise, les principales villes du Royaume lombard-vénitien se rebellent contre l'empire d'Autriche. Le royaume de Sardaigne se porte à leur secours, ce qui donne lieu à la première guerre d'indépendance italienne. Celle-ci entraîne le Grand-duché de Toscane, les États pontificaux et le royaume des Deux-Siciles mais ces derniers renoncent rapidement aux réformes, provoquant une large contestation de leurs éléments les plus libéraux. Cette contestation, alors que se poursuit la guerre austro-sarde bientôt en défaveur des Sardes, prend, à Rome, une tournure révolutionnaire. Le Premier ministre Pellegrino Rossi est assassiné, le pape s'enfuit à Gaète sous la protection de Ferdinand II des Deux-Siciles et la République romaine est instaurée.

Cette nouvelle République romaine ne dure que cinq mois, du 9 février 1849 au 4 juillet 1849, et prend fin après une expédition française votée par l'Assemblée nationale française et avec le soutien de Louis-Napoléon, alors président de la Deuxième République française. Cet épisode est connu, en France, sous le nom d'expédition de Rome. La République romaine, cernée de toutes parts, doit s'opposer aux Espagnols, aux Napolitains et à l'Autriche qui, forte de sa victoire sur les Sardes, envahit la République romaine. Après de violents combats qui durent un mois, le pape est rétabli dans ses prérogatives par la France.

L’ambiguïté, pour la France, naît de ce que l'intervention est votée par l'assemblée d'une république contre une autre république, alors que toutes deux sont issues du mouvement libéral et démocrate du printemps des peuples et de ce que certains membres de la gauche votent l'expédition afin de défendre une république sœur contre une intervention autrichienne alors que la droite vote l'organisation de la mort de la République romaine. L'opération est accompagnée par un ministre des Affaires étrangères, Alexis de Tocqueville, hostile au pouvoir temporel du pape.

La République amplifie les deux mythes du Risorgimento italien qui ont déjà une vision nationale, Giuseppe Mazzini et Giuseppe Garibaldi, personnages centraux de la République, le premier sur le plan politique, le second sur le plan militaire. Elle leur donne une dimension internationale notamment auprès des intellectuels français, George Sand et Victor Hugo.

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Après la mort de Grégoire XVI, qui s'est montré un pape conservateur, Pie IX est intronisé le 21 juin 1846 et prend rapidement des mesures jugées libérales. Le 16 juillet 1846, il décrète une amnistie générale pour les détenus et les exilés politiques et fait préparer une constitution qui est concédée le 14 mars 1848. C'est le « Statut fondamental pour le gouvernement temporel des États de l'Église » (Statuto fondamentale pel Governo temporale degli Stati di Santa Chiesa) qui institue deux Chambres Alto Consilio et Consiglio dei Deputati. C'est l'époque des réformes politiques : il crée le Conseil d'État (Consulta di Stato), concède une plus grande liberté de la presse, établit une commission laïque chargée de la censure, un conseil consultatif composé de laïcs dont le rôle est de lui transmettre les désirs de la population et, auprès de lui, un conseil de cabinet puis une garde civique. Il crée également un certain nombre de commissions auxquelles participent des laïcs, afin de réviser les lois.

Ces mesures, qui ont une répercussion immense dans le monde catholique, incitent les libéraux italiens à croire en ses initiatives. Depuis son exil en Uruguay, Giuseppe Garibaldi, qui est toujours resté en contact avec les patriotes italiens, apprend les bouleversements qui ont lieu en Italie, notamment l'investiture de ce pape « libéral », et décide de rentrer en Italie. Giuseppe Mazzini, lui aussi exilé à Londres, demande au pape, le 8 septembre 1847, de prendre la tête d'un mouvement pour l'unité de l'Italie ; celui-ci ne lui répond pas :

Beatissimo Padre, adoro Dio e un’idea che mi pare di Dio: l’Italia una, angelo di unità morale e di civiltà progressiva per le nazioni d’Europa. Non v’è uomo, non dirò in Italia, ma in Europa, che sia più potente di voi. Voi dunque avete immensi doveri. Per opera del tempo e affrettate dai vostri predecessori e dall’alta gerarchia della Chiesa, le credenze sono morte. Il cattolicesimo si è perduto nel dispotismo, il protestantesimo si perde nell’anarchia. Guardatevi intorno, troverete superstiziosi e ipocriti; non credenti. Vi chiamo, dopo tanti secoli di dubbio e di corruttela, ad essere apostolo dell’eterno Vero. Siate credente. Aborrite dall’essere re, politico, uomo di Stato. Unificate l’Italia, la patria vostra.
Très Saint Père, j'adore Dieu et une idée qui me paraît de Dieu : l'Italie une, ange d'unité morale et de civilisation progressive pour les nations d'Europe. Il n'est pas un homme, je ne dirai en Italie, mais en Europe, qui soit plus puissant que vous. Vous avez donc d'énormes responsabilités. Par l’œuvre du temps qui passe et pressées par vos prédécesseurs et par la haute hiérarchie de l'Église, les croyances sont mortes. Le catholicisme s'est perdu dans le despotisme, le protestantisme se perd dans l'anarchie. Regardez autour de vous, vous trouverez des superstitieux et des hypocrites, pas des croyants. J'en appelle à vous, après tant de siècles de doute et de corruption, afin d'être l'apôtre de la vérité éternelle. Soyez croyant. Abhorrez d'être roi, homme politique, homme d'État. Unifiez l'Italie, votre patrie.

Le mouvement national italien se trouve catalysé par les réformes et l'attitude libérale de Pie IX engagé dans un quiproquo grandissant. Ces mesures destinées à améliorer les conditions matérielles et morales de ses États sont interprétées comme un manifeste libéral et nationaliste, il s'en explique dans l'allocution Quibus quantisque prononcée devant le consistoire secret, le 20 avril 1849, à Gaète. François Guizot, ministre français des Affaires étrangères jusqu'en février 1848, reproche au gouvernement romain d'avoir entretenu l'espoir.

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Administrativement, les États pontificaux sont subdivisés en légations et délégations sous le contrôle de Rome. La capitale, bien que bénéficiant d'un grand prestige dans le monde occidental, est une ville aux dimensions modestes : le nombre d'habitants avoisine les 180 000 alors que Naples en a le double, Paris approche le million et Londres les 3 millions. Six mille ecclésiastiques y vivent soit un pour 30 habitants.

Les paroisses exercent une fonction de contrôle moral et administratif. Les grandes familles possèdent la plus grande partie des terres qui n'appartiennent pas à l'Église. Les artisans et les travailleurs manuels sont dépendants de l'Église et des nobles. Dans tous les états pré-unitaires, 80 % de la population vit à la campagne, la mortalité infantile atteint les 25 % pour les enfants de moins d'un an et l'espérance de vie dépasse à peine 30 ans.
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Dès début janvier 1848, les tensions sociales et politiques se développent dans les villes de la péninsule italienne, des manifestations en faveur du pape et des réformes ont lieu. Le 3 janvier, Milan, qui appartient alors au Royaume lombard-vénitien sous gouvernance autrichienne, connaît des combats qui opposent les patriotes aux troupes autrichiennes : il y a 5 morts et 50 blessés. Le 12 janvier, l'insurrection éclate à Palerme contre les Bourbons du royaume des Deux-Siciles et s'étend, le 27 janvier, à Naples, contraignant, Ferdinand II à promettre, deux jours plus tard, une constitution promulguée le 11 février. Le même jour, Léopold II de Toscane, cousin de l'empereur Ferdinand Ier d'Autriche, concède une constitution approuvée par la plus grande partie de ses sujets.

Les événements s'enchaînent : les 22-24 février, c'est la révolution à Paris et l'instauration de la Deuxième république ; le 4 mars, le roi Charles-Albert accorde aux états sardes le statut albertin ; le 14 mars, Pie IX concède le Statut fondamental pour le gouvernement temporel des États de l'Église ; le 13 mars, c'est l'insurrection à Vienne et la chute de Metternich ; le 17 mars, une grande manifestation populaire à Venise impose au gouverneur Palffy la libération des détenus politiques, parmi lesquels Tommaseo et Manin ; le 18 mars, c'est le début des cinq journées de Milan qui voient la libération de la ville par les Autrichiens.

La nouvelle des cinq journées d'insurrection à Milan provoque un véritable bouleversement politique dans la péninsule : le 21 mars, Léopold II de Toscane déclare la guerre à l'Autriche et envoie son armée, commandée par le général De Laugier, vers le quadrilatère. Le 23 mars, Charles-Albert de Sardaigne passe le Tessin et rejoint Milan.

Le gouvernement du pape, par ordonnance ministérielle du 23 mars, ordonne la formation d'un corps militaire, avec pour objectifs de procéder à la défense et à la sécurité des territoires pontificaux ainsi que de coordonner les actions des forces nationales italiennes. Sous le commandement du général piémontais Giovanni Durando et de son second Massimo d'Azeglio, quatre régiments d'infanterie, deux de cavalerie, trois batteries d’artillerie de campagne, une compagnie d'artificiers et deux du génie sont constitués.

Il s'agit d'un véritable corps expéditionnaire de 7 500 hommes, augmenté, deux jours plus tard, d'un corps de volontaires, la Légion des Volontaires Pontificaux (Legione dei Volontari Pontifici) formée d'hommes provenant du centre de l'Italie et confiée au général Andrea Ferrari. Une force non négligeable si on considère que l'armée de Charles-Albert ne compte que 30 000 hommes auxquels il faut ajouter les 7 000 Toscans ainsi qu'un renfort, en mai, de 16 000 Napolitains commandés par Guglielmo Pepe.

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La péninsule italienne en 1848.
Le 16 avril 1848, Pie IX est informé, par son représentant à Vienne, du mécontentement de l'Autriche, notamment de l'opinion publique, ce qui le conduit à reconsidérer sa position. Le 25 avril, les ministres, sous la signature d'Antonelli, présentent un mémoire au pape en faveur de la guerre.

Le 29 avril, par une allocution au consistoire, il condamne la guerre contre l'Autriche : « À nos soldats envoyés aux frontières pontificales, nous recommandons seulement de défendre l'intégrité et la sécurité des États pontificaux. Mais si certains souhaitent que nous, avec d'autres peuples et princes d'Italie, prenions part à la guerre contre les Autrichiens… ce n'est pas dans nos intentions et nos recommandations. » Il conclut en invitant les Italiens « à rester attachés fermement à leurs principes dont ils ont expérimenté la bienveillance et qu'ils ne s'en détachent pas ». En fait, le pape se trouve dans l'embarras de combattre une grande puissance catholique : « nous avons su que certains ennemis de la religion catholique ont profité de l'occasion pour enflammer les âmes des Allemands afin de les détacher du Saint Siège… Les peuples allemands ne devraient pas nourrir un sentiment de dédain à notre égard parce qu'il nous a été impossible de freiner nos sujets qui applaudirent les événements anti-autrichiens en Italie septentrionale… d'autres souverains européens, qui disposent d'armées plus puissantes que la nôtre, n'ont pu freiner l'agitation de leurs peuples ».

Cela met en évidence la contradiction et les incompatibilités de la position du pape comme chef de l'Église universelle et en même temps chef d'un état italien ; entre le pouvoir spirituel et temporel.
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Pie IX bénit les combattants, lithographie de 1850.
Les troupes de Durando sont entrées en Vénétie et occupent Vicence, devançant Nugent qui est en route pour Vérone.

Informé de l'allocution du 29 avril, Durando décide de ne pas obéir au pape et continue l'opération qui lui a été confiée : défendre les villes libres de Vénétie en s'appuyant sur la puissante forteresse de Venise gouvernée par Daniele Manin
Les 16 000 hommes envoyés par Naples ne rejoignent pas Durando. Arrivé sur le Pô, alors qu'il s'apprête à entrer en Vénétie, le corps expéditionnaire napolitain reçoit l'ordre de Ferdinand II de rentrer à Naples : le général Pepe, le vieux nationaliste, refuse d'obéir à l'ordre, seuls l'artillerie et le génie rejoignent Venise. La ville lui confie le commandement suprême des troupes.

Avec 10 000 Romains et les volontaires vénitiens, Durando ne réussit pas à empêcher la jonction du corps d'armée de Nugent avec Radetzky, soit au total 20 000 Autrichiens, mais repousse l'assaut à Vicence le 24 mai. Cependant, il ne peut rien faire lorsque Radetzky, repoussé à l'ouest par l'armée de Charles-Albert à Goito, renverse le front et porte l'armée entière, presque 40 000 hommes, sur Vicence. Durando est battu le 10 juin et doit capituler. Selon l'accord, il restitue Vicence et Trévise et promet de ne pas combattre les Autrichiens pendant trois mois. En échange, il lui est permis de se retirer au-delà du Pô
Du 23 au 25 juillet, la bataille de Custoza met face à face les armées sardes et autrichiennes. L'Autriche sort victorieuse. Charles-Albert débute une retraite sur l'Adda et Milan. Le 4 août, les combats reprennent, Charles-Albert se résout à demander l'armistice. Les préliminaires sont signés le 5 août et le texte définitif le 9 août à Vigevano. Garibaldi, accompagné de Mazzini, quitte la Lombardie ; ils rejoignent leurs lieux de résidence, respectivement Nice et Marseille.

Les Autrichiens n'ont pas attendu pour attaquer les États pontificaux : à peine Charles-Albert se met-il en marche pour Milan que Radetzky envoie le général Welden traverser le Pô vers Ferrare le 28 juillet pendant que Liechtenstein marche sur Modène et Parme, pour réinstaurer les ducs qui ont été déposés[30]. Après une avancée qui se signale par des saccages, Welden occupe Ferrare et se présente devant Bologne. Le podestat Cesare Bianchetti cherche un arrangement, mais Welden profite d'un incident pour ordonner l'entrée dans la ville, ce qui conduit la population à l'émeute et au repli de Welden vers le Pô, le 9 août.

Welden qui agit sans aucune autorisation du gouvernement pontifical provoque la protestation énergique de Pie IX. Il parle d'une « invasion autrichienne » et déclare « que la conduite de Monsieur Welden est jugée par sa Sainteté comme hostile au Saint-Siège et à Notre Seigneur ». Tout compte fait, les Bolognais se sont comportés en fidèles sujets de Pie IX et, en effet, ils reçoivent le soutien du ministre de l'Intérieur du gouvernement pontifical, le comte Odoardo Fabbri qui, dans une déclaration aux Romains, parle d'« arrogance de l'insolence étrangère », d'« héroïque défense » et d'« attentat contre les États pontificaux »
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Pie IX, portrait par George Peter Alexander Healy.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 24, 2012 1:05 am
par saintluc
À Rome et dans tous les États pontificaux, Pie IX est l'objet d'une opposition politique croissante due à l'allocution du 29 avril et à ses conséquences. Dans les jours qui suivent, la garde civique occupe le château Saint-Ange et les portes de la ville alors qu'arrivent au chef du gouvernement, le cardinal Antonelli, les remontrances des gouvernements sarde et toscan, ainsi que des représentants de Sicile, Lombardie et Vénétie.
Sept ministres démissionnent dont Marco Minghetti. Le 3 mai, le pape tente de redresser la situation en confiant la charge du nouveau gouvernement au comte Mamiani, monarchiste constitutionnel, et en écrivant une lettre personnelle à Ferdinand Ier d'Autriche l'invitant à renoncer à la Lombardie-Vénétie.

Ferdinand Ier ne répond même pas et Mamiani, après s'être présenté devant le parlement romain le 5 juin, donne sa démission le 12 juillet pour désaccord envers la ligne strictement neutre du pape. Le 2 août, Mamiani est remplacé par Odoardo Fabbri. Le nouveau gouvernement envoie dans les légations Luigi Carlo Farini, qui arrive, le 2 septembre, à rétablir l'ordre public gravement troublé en raison de l'invasion de Welden. Fabbri, qui est âgé et fatigué des luttes intestines, démissionne le 16 septembre.

Le même jour, Pie IX nomme chef du gouvernement le comte Pellegrino Rossi, ancien ambassadeur français du gouvernement Guizot auprès du Saint-Siège. Rossi est resté à Rome après la révolution française de 1848 où il est remplacé par le duc François d'Harcourt désigné par Lamartine, alors ministre des Affaires étrangères. Il assume la charge de l'Intérieur, la politique et les Finances. Rossi est favorable au système constitutionnel mais opposé à une guerre nationale. Le haut clergé et les conservateurs le trouvent révolutionnaire et dangereux, le peuple et les radicaux le trouvent réactionnaire, défenseur du pouvoir absolu, tandis que les libéraux et les modérés, ses soutiens naturels, rechignent à lui donner leur collaboration.

Son programme est de défendre la constitution contre les attaques dont elle est l'objet et à rendre au gouvernement l'autorité en réorganisant l'administration, la justice, les finances et l'économie. Il décrète des aides et des pensions aux blessés et aux veuves de guerre et il appelle, pour diriger le ministère de la Guerre, le général Carlo Zucchi, qui est un ancien général d'Eugène de Beauharnais et un patriote nationaliste.

À ce moment, la question qui domine la politique italienne est directement liée à la prochaine reprise des hostilités entre le royaume de Sardaigne et l’empire d'Autriche. Le gouvernement sarde et les patriotes démocrates cherchent à profiter de la trêve pour mobiliser le plus grand nombre d'hommes. Toutes les illusions sont perdues quant à l'intervention de Ferdinand II des Deux-Siciles, mais la question reste posée pour Florence et Rome.

Dans le Grand-duché de Toscane, la position est désormais clairement en faveur de la cause nationale, après que Léopold II a renvoyé le gouvernement modéré de Ridolfi, le 17 août, et de Capponi, le 9 octobre. Le 27 octobre, il nomme le démocrate Giuseppe Montanelli. Celui-ci prend Francesco Domenico Guerrazzi comme ministre de l'Intérieur et inaugure une politique ultra démocratique, dans la terminologie politique de l'époque, tournée vers l'union avec les autres états italiens et la reprise conjointe de la guerre contre l'Autriche.

La question romaine reste ouverte, Pie IX et Pellegrino Rossi sont assez hostiles à une intervention. Ils ne nient pas l'exigence de la régénération nationale mais reprennent la politique modérée qui a été bousculée de manière imprévue par les cinq journées de Milan. Politiquement, les philosophes Antonio Rosmini et Vincenzo Gioberti, proches du royaume de Sardaigne, souhaitent une confédération alors que Rossi apporte son soutien à une ligue de principautés dont le Pape serait l'âme et qui devrait être négociée par les délégués des États italiens réunis en Constituante et niant tout soutien aux Sardes et aux Toscans dans le cas d'une reprise de guerre. Ces positions s'opposent à celles des activistes adeptes de Mazzini qui prône une Italie unifiée et républicaine. Le 4 novembre, Rossi publie un article dans la Gazzetta di Roma contre les visées hégémoniques du Piémont, ce qui le rend encore plus impopulaire.
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Pellegrino Rossi.
Le 15 novembre, le parlement rouvre et Pellegrino Rossi est poignardé par un groupe d'anciens combattants de la légion des volontaires en Vénétie en collusion avec le Circolo popolare d'orientation démocratique. Le lendemain, une foule se rassemble devant le palais du Quirinal pour demander « un ministre démocrate, la constituante italienne et la guerre à l'Autriche ». Pie IX charge Giuseppe Galletti de dire à la foule qu'il n'envisage pas de nouvelle concession. La foule donne alors l'assaut, elle amène même un canon qu'elle pointe sur le palais : un combat s'engage avec la garde suisse pontificale. Mgr Giovanni Battista Palma, secrétaire des lettres latines, est tué. Pie IX convoque le corps diplomatique et déclare qu'il cède à la violence et considère nulles toutes les concessions qu'il serait obligé de faire. Après quoi, sous la pression populaire, il charge, le 20 novembre, Mgr Carlo Emanuele Muzzarelli de former le nouveau gouvernement. Giuseppe Galletti est ministre de l'Intérieur, Terenzio Mamiani, ministre des Affaires étrangères, Pietro Sterbini, ministre des Travaux publics.

Le soir du 24 novembre, ayant le sentiment d'avoir perdu le contrôle de la situation, le pape s'enfuit de Rome, incognito. Il rejoint le comte Spaur, ambassadeur de Bavière et, le soir du 25 novembre, il se trouve en sécurité dans la forteresse napolitaine de Gaète.

En ce mois de novembre, une brigade de 3 000 soldats est envoyée à Civitavecchia par le gouvernement français afin d'assurer la protection du pape, avec la consigne de ne pas prendre part aux différents politiques.

Le gouvernement Galletti, en raison du départ du pape, démissionne le 3 décembre, mais la Chambre des Députés confirme les pouvoirs du gouvernement et envoie une mission à Gaète qui, partie le 6 décembre, est repoussée lorsqu'elle arrive à la frontière napolitaine. Le 8 décembre, le gouvernement proteste énergiquement et, le 11 décembre, la chambre décrète la création d'une « provisoire et suprême junte d'État » composée aussi de Galletti:

« Les Chambres,
Obligées d'obvier aux dangers imminents de l'anarchie et des guerres civiles, et de maintenir l'ordre public ; obligées également de conserver intacts le statut fondamental, l'État et ses droits constitutionnels ; fortes de leur devoir, et obéissant à la nécessité absolue qui leur est imposée par un tel état de choses, décrètent
1° Il sera constitué une junte provisoire de l'État.
2° Cette junte sera composée de trois personnes choisies en dehors de la Chambre des Députés, nommées à la majorité absolue de cette même Chambre, et approuvées par le Haut Conseil.
3° La junte exercera, au nom du souverain et à la majorité des voix, tous les droits relevant du chef du pouvoir exécutif dans les limites de la constitution, et suivant les formes et les principes du droit constitutionnel.
4° La junte cessera ses fonctions dès l'instant du retour du pontife, ou même dès le moment qu'il croira devoir députer ou investir par un acte légal une personne pour remplir ces pouvoirs, et lorsque cette personne entrera de fait dans l'exercice de ses fonctions. »

— Ce décret est approuvé le 11 décembre 1848

Les trois membres de la junte sont le sénateur de Rome, le prince Corsini, le gonfalonier d'Ancône, le comte Camerata, et le sénateur de Bologne, le comte Zucchini qui est remplacé, le 20 décembre, par Galletti.

Après avoir hésité à assister la République de Saint-Marc qui lutte toujours contre les Autrichiens, Garibaldi choisit d'apporter son soutien à la Ville Éternelle. Le 12 décembre, il fait son entrée dans Rome pour négocier les conditions de l'enrôlement de sa légion de volontaires qui reste stationnée à Cesena. Mazzini, depuis Marseille où il se trouve encore, insiste sur l'importance du départ du pape, équivalent, selon lui, à une abdication et permettant la formation d'une république.

Le 17 décembre, le pape émet un motu proprio où il conteste l'« usurpation des pouvoirs souverains » et déclare sacrilège la formation de la junte. Le 20 décembre, celle-ci émet une proclamation dans laquelle elle annonce la convocation d'une constituante romaine. L'influence des mazziniens se fait de plus en plus forte. Ils réussissent à attirer à eux les mouvements démocrates pourtant enclins à soutenir la Constituante dans la version fédérale et modérée de Mamiani. C'est ainsi que le 23 décembre, celui-ci est appelé pour former un nouveau gouvernement. Le 28 décembre, la junte dissout les Chambres (Haut Conseil et Conseil des députés) et convoque 250 000 électeurs pour le 21 et 22 janvier 1849. Les États pontificaux deviennent l'État romain (Stato romano). Le 1er janvier, le pape menace d'excommunication tous ceux qui participeraient aux élections, qui ont cependant lieu, donnant la victoire aux démocrates, les légitimistes et les modérés s'étant abstenus. C'est la première assemblée de l'histoire italienne à être élue au suffrage universel direct. La loi électorale permettant l'élection de quiconque est italien fait, de Rome, le centre du mouvement national. Giuseppe Garibaldi et Giuseppe Mazzini, qui n'arrive à Rome que le 6 mars, sont parmi les élus.
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Proclamation de la république romaine, en 1849, place du peuple (Piazza del Popolo).
L’assemblée, qui a pour président Giuseppe Galletti et vice-présidents Aurelio Saffi et Luigi Masi, se réunit le 5 février et vote la proclamation de la République le 9 février, après trois mois de négociations (120 députés pour, 9 contre, 14 abstentions, Mamiani y est opposé). C'est le « décret fondamental » (decreto fondamentale) qui établit :

Art. 1 - Il Papato è decaduto di fatto e di diritto dal governo temporale dello Stato Romano.
Art. 2. Il Pontefice romano avrà tutte le guarentigie necessarie per la indipendenza nell’esercizio della sua potestà spirituale.
Art. 3. La forma del governo dello Stato Romano sarà la democrazia pura, e prenderà il glorioso nome di Repubblica Romana.
Art. 4. La Repubblica Romana avrà col resto d’Italia le relazioni che esige la nazionalità comune.
Roma, 9 febbraio 1849, un’ora del mattino. Il présidente G. Galletti
Art. 1 : Le pape est déchu de fait et de droit du gouvernement temporel des États romains.
Art. 2 : Le pontife romain aura toutes les garanties nécessaires à l'exercice de son pouvoir spirituel.
Art. 3 : La forme du gouvernement de l'État romain sera la démocratie pure et prendra le glorieux nom de République romaine.
Art. 4 : La République romaine aura avec le reste de l'Italie les relations qu'exige la nationalité commune.
Rome, le 9 février 1849, une heure du matin, le président G. Galletti

Le 14 février, le gouvernement romain se compose des ministres suivants : Président du conseil et Instruction publique, Carlo Emanuele Muzzarelli, à l'Intérieur, Aurelio Saffi, aux Affaires étrangères, Carlo Rusconi, à la Justice, Giovita Lazzarini, aux Finances, Ignazio Giuccioli, à la Guerre, Pompeo di Campello, aux Travaux publics, Pietro Sterbini.

Le 16 février, l'assemblée crée un magistrat suprême pour gouverner l'État avec le nom de « Comité exécutif » (Comitato Esecutivo) composé de Carlo Armellini, Mattia Montecchi et Aurelio Saliceri. Le drapeau adopté est le tricolore italien avec l'aigle romain sur la hampe[70]. Les premières mesures sont la confiscation des biens ecclésiastiques (21 février), l'abolition du tribunal du Saint-Office (28 février) et de la censure de la presse, l'instauration de l'état civil et du mariage civil.

Dans une intervention le 8 mars, Lamartine défend la République romaine et s'oppose au pouvoir temporel de la papauté et préconise la voie diplomatique sur ce qui est devenu la « question romaine ». La république romaine est aussi saluée par les constituants français :

« Citoyens, La Démocratie française vient saluer en vous, avec enthousiasme, la République glorieusement fondée sur les bords du Tibre. Honneur au peuple romain ! L’histoire admirera la grandeur de son œuvre VIVE LA RÉPUBLIQUE ROMAINE – VIVE LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE »

— Le Assemblee del Risorgimento. Atti raccolti e pubblicatti per deliberazione della camera dei deputati, Rome, 1911, vol. III, p.754
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Portait de Giuseppe Galletti.


Voir la suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9pub ... ine_(1849)

à partir du chapitre: Les conséquences de la proclamation de la République romaine

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 24, 2012 11:49 pm
par saintluc
1507
25 avril
Waldseemuller produit un planisphère du Nouveau Monde
Le 25 avril 1507, le cartographe lorrain Martin Waldseemüller publie une carte connue sous le nom de planisphère de Waldseemüller, où, pour la première fois, le terme "America" est utilisé pour désigner le continent américain. Cette appellation, dérivée du navigateur génois Amerigo Vespucci, lui aurait été soufflée par Matthias Ringmann, un ami collaborateur. Waldseemüller croyait aussi qu'Amerigo Vespucci avait découvert le nouveau continent, avant de rectifier son erreur quelque temps plus tard en réutilisant le "terra inognita", mais entre-temps, le terme "America" finit par s'imposer.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques



1568
25 avril
Bataille de Rheindalen
La bataille de Rheindalen met aux prises, le 25 avril 1568, les troupes rebelles hollandaises, dirigées par Joost de Soete, à l'armée espagnole, sous le commandement de Sancho d'Avila et Sancho de Lodono. Réfugiés à Rheindalen, dans le Saint-Empire romain germanique, les Hollandais furent battus par les tercios espagnols qui décimèrent complètement ses rangs, soit trois mille soldats. Joos de Soete, un temps accueilli par la ville de Rheindalen, est fait prisonnier avant d'être exécuté.
Voir aussi : Bataille - Espagne - Hollandais - Histoire des Guerres



1707
25 avril
Bataille d'Almanza
Durant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes franco-espagnoles, commandées par Berwick, affrontent les Anglais, les Hollandais et les Portugais à la bataille d'Almanza. Après avoir été enfoncées par les Anglais, les troupes alliées ripostent, sous l'impulsion du chevalier d'Asfeld, et remportent la victoire. Les coalisés perdent 5 000 hommes et 12 000 prisonniers. Forte de cette victoire, l'armée franco-espagnole a le champ libre pour conquérir les villes du royaume de Valence, qui est hostile au règne de Philippe V sur l'Espagne.
Voir aussi : Bataille - Guerre de succession d'Espagne - Hollandais - Anglais - Portugais - Histoire des Guerres



1744
25 avril
Décès du savant Anders Celsius
Né à Uppsala le 27 novembre 1701 dans une famille de savants, Anders Celsius meurt de la tuberculose dans la même lieu le 25 avril 1744. Dans le cadre d'observations météorologiques, il va mettre au point un thermomètre dont la graduation s'échelonnera de 0, point d'ébullation de l'eau, à 100, qui correspond à l'état de solidification de l'eau. A sa mort, ses collègues inverseront son échelle et lui donneront le nom d'échelle de Celsius, encore en vigueur aujourd'hui. Il fut également le premier à expliquer le phénomène des aurores boréales par le magnétisme terrestre.
Voir aussi : Décès - Anders Celsius - Histoire des Décès



1747
25 avril
Décès du chirurgien François Gigot de Lapeyronie
François Gigot de Lapeyronie décède à Versailles d'une maladie qui porte son nom, la maladie de La Peyronie. A 17 ans, il obtient son diplôme de maistre-chirurgien. Professeur à l'École de médecine, il est nommé chirurgien-major à l'hôtel-Dieu Saint-Éloi. En 1736, il devient le premier chirurgien et confident du roi Louis XV ainsi que chef de la chirurgie du Royaume. Il est également élu membre de l'Académie royale des sciences en 1731 puis président de l'Académie royale de chirurgie de 1736 à 1747.
Voir aussi : Décès - Chirurgie - Histoire des Décès



1792
25 avril
Le chant de Rouget de Lisle
Dans le salon du baron de Dietrich, maire de la ville de Strasbourg, le jeune officier Joseph Rouget de Lisle présente son chant patriotique. D'abord baptisé "Chant de guerre pour l'Armée du Rhin", il est repris par les fédérés marseillais à leur entrée dans Paris en juillet 1792 et renommé "Marseillaise" par les Parisiens. Il sera décrété chant national en 1795 par la Convention et deviendra hymne national en 1879 lors de la IIIème République.
Voir aussi : Rouget de Lisle - Histoire de la Marseillaise - Histoire de la Révolution



1792
25 avril
Première utilisation de la guillotine
La guillotine est inaugurée lors de l'exécution à Paris de Nicolas-Jacques Pelletier, un voleur de grand chemin. En 1789, le docteur Joseph Guillotin présente sa machine à décapiter à l'Assemblée constituante. En 1791, un décret fixe que "tout condamné à mort aura la tête tranchée". Pendant la Terreur, de septembre 1793 à juillet 1794, près de 50 guillotines seront installées en France et quelques 20 000 personnes seront exécutées. La guillotine fonctionnera pour la dernière fois en 1977 et la peine de mort sera abolie en 1981.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Guillotine - Guillotin - Histoire de la Révolution



1841
25 avril
Mayotte devient française
Après avoir été achetée au sultan Andriantsoly, l'île de Mayotte devient française, le 25 avril 1841. La France prend l'avantage sur les Britanniques dans la course à la colonisation des îles dans l'océan Indien. Si le reste des îles de l'archipel des Comores passe sous protectorat français en 1886, Mayotte garde le statut de colonie.
Voir aussi : France - Colonisation - Histoire de la Colonisation



1849
25 avril
Incendie du Parlement à Montréal qui est transféré à Toronto.
Le 25 avril 1849, une foule d'insurgés met le feu au marché Sainte-Anne de la ville de Montréal où est hébergé le parlement du Canada. Les députés sont alors réunis dans l'édifice. L'incendie détruit la totalité du bâtiment et emporte avec lui une grande collection de livre. La violence dans la ville continue jusqu'au mois de mai. Après cet évènement, le Parlement décide de transférer la capitale dans la ville de Toronto.
Voir aussi : Révolte - Incendie - Parlement - Histoire de Montréal - Histoire de la Politique



1849
25 avril
Naissance de Félix Klein, mathématicien allemand.
Félix Klein étudie les mathématiques et la physique à l'université de Bonn et devient assistant de Julius Plücker en 1866. Après la guerre franco-allemande, il devient professeur à Erlangen puis à la Technische Hochschule de Munich. En 1886, il obtient un poste à l'université de Göttingen. Il dirige le journal "Mathematische Annalen" et permet aux femmes d'étudier à Göttingen. En 1893, il obtient la médaille de Morgan puis la médaille Copley en 1912.
Voir aussi : Allemagne - Physique - Mathématiques - Professeur - Histoire des Sciences et techniques



1859
25 avril
Début des travaux du canal de Suez
Trois ans après la fondation de la Compagnie Universelle du canal maritime de Suez par l'entrepreneur français Ferdinand de Lesseps, les travaux débutent au Canal de Suez (Egypte). Le chantier a le don d'agacer le pacha Mohammad Sa'id, contrarié par l'influence qu'ont les européens sur la vie politique égyptienne. Il faudra dix ans pour construire ce gigantesque ouvrage long de 193,3 km, large de 280 m à 345 m et profond de 22,5 m.
Voir aussi : Histoire du Canal de Suez - Ferdinand de Lesseps - Travaux - Histoire des Sciences et techniques



1870
25 avril
La révolte de la Rivière Rouge s'achève dans le sang
Au Canada, excédée par les violences dont faisaient preuve les métis – exécution le l'orangiste Thomas Scott le 4 mars 1870 – de Louis Riel dans le cadre de la révolte de la Rivière Rouge, la confédération se décida à faire intervenir les troupes fédérales. Lorsque le corps expéditionnaire entre dans Fort Garry, fief des rebelles, Riel s'est déjà enfui pour les Etats-Unis. Le révolutionnaire revient pour organiser une révolte dans le Saskatchewan (1884-5) et y forma un gouvernement, mais fut défait et pendu.
Voir aussi : Colons - Compagnie baie d'hudson - Confédération canadienne - Louis riel - Métisses - Histoire des Guerres



1898
25 avril
La guerre hispano-américaine éclate
La guerre hispano-américaine éclate le 25 avril 1898, après la montée des tensions entre les Etats-Unis et l'Espagne. Cuba, colonie espagnole, réclame son indépendance et obtient le soutien du gouvernement américain. La situation empire lorsque les Etats-Unis accusent l'Espagne d'avoir fait exploser l'USS Maine, un navire de guerre américain. Les combats ont lieu dans les Caraïbes mais aussi dans le Pacifique (Philippines). La guerre se solde le 12 août 1898 par la victoire des Etats-Unis et la signature du traité de Paris. Les Américains gagnent de nouveaux territoires tandis que l'empire colonial espagnol s'effondre.
Voir aussi : Etats-Unis - Espagne - Guerre - Histoire des Guerres



1915
25 avril
Bataille de Gibeon
Lors de la Première Guerre mondiale, la campagne du Sud-Ouest africain, l'actuelle Namibie, alors colonie allemande, oppose l'Empire allemand à l'Afrique du Sud, dominion britannique. En avril 1915, les troupes sud-africaines menées par le brigadier-général Duncan Mackenzie infligent une sévère défaite aux forces allemandes, à Gibeon. Lors de cette bataille, les Allemands perdent toute leur artillerie ainsi que le quart de leurs effectifs. Une défaite qui met à mal la position allemande dans cette partie de l'Afrique.
Voir aussi : Bataille - Allemagne - Première Guerre mondiale - Royaume-Uni - Afrique du Sud - Histoire des Guerres



1915
25 avril
Débarquement au Cap Helles
L'offensive des Alliés dans le détroit des Dardanelles pour bloquer le Bosphore et affaiblir l'Empire ottoman comprend notamment trois débarquements. Le premier est le débarquement de troupes britanniques au cap Helles. Malheureusement pour eux, et malgré les tentatives de diversion, les soldats de la Couronne sont attendus et débarquent sous un déluge de balles turques. Les forces turques parviennent à conserver toutes les positions stratégiques qui leur permettent de surveiller et défendre la plage.
Voir aussi : Première Guerre mondiale - Histoire de l'Empire ottoman - Royaume-Uni - Turquie - Débarquement - Histoire des Guerres



1918
25 avril
Naissance d'Ella Fitzgerald
Chanteuse de jazz à succès, Ella Fitzgerald est née le 25 avril 1917 à Newport News, aux Etats-Unis. Parmi les meilleurs artistes du genre musical, elle remporte 13 Grammy Awards et est particulièrement remarquée pour ses talents d'improvisation, notamment en scat. Parmi ses grands titres, on compte la version live de Berlin en 1960 de « Mack the knife » ou « How high the moon ». Elle succombe à son diabète en Californie le 15 juin 1996.
Voir aussi : Naissance - Jazz - Chanteuse - Ella Fitzgerald - Histoire de l'Art



1920
25 avril
Début du mandat français en Syrie
Le 25 avril 1920, pendant la conférence de Sèvres, la Société des Nations institue le mandat français en Syrie. Ce mandat devait permettre à l'Etat arabe d'accéder à l'indépendance. L'annonce de la nouvelle provoque en Syrie de nombreuses manifestations. L'insurrection syrienne contre le pouvoir français commence en 1925, la population syrienne étant exaspérée par l'administration directe des Français sans égard envers les coutumes locales. L'insurrection s'essouffle d'elle-même à cause de divergences en interne en 1927.
Voir aussi : France - Syrie - Manifestations - Mandat - Histoire de Sèvres - Histoire de la Politique



1927
25 avril
Naissance d'Albert Uderzo, dessinateur français
Issu d'une famille d'immigrés italiens, Albert Uderzo est né le 25 avril 1927 à Fismes (Marne). Il a commencé sa carrière en illustrant des romans pour enfants. Il a rencontré au début des années cinquante, René Goscinny. C'est en 1959 que les deux amis créent Astérix le Gaulois, le personnage qui les rendra célèbres et pour lequel Uderzo abandonnera progressivement toutes ses autres productions. A la mort de Goscinny, il continue à imaginer les aventures d'Astérix. Les derniers albums de ses bandes dessinées sont à ce jour les plus vendues en Europe.
Voir aussi : René Goscinny - Histoire de l'Art



1940
25 avril
Naissance d'Al Pacino
L'acteur américain Alfredo James Pacino, dont le nom d'artiste est Al Pacino, est né le 25 avril 1940 à Manhattan à New York. Sa carrière atteint des sommets lorsqu'il interprète les personnages de Michael Corleone, dans la trilogie du Parrain, et surtout de Tony Montana, dans Scarface. Après sept nominations, il obtient finalement en 1992 l'Oscar du meilleur acteur, récompensant sa prestation dans le Temps d'un week-end, du réalisateur Martin Brest.
Voir aussi : Hollywood - Histoire de l'Art



1949
25 avril
Naissance de Dominique Strauss-Kahn
Dominique Strauss-Kahn naît le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine. Économiste de formation, il entre en politique en 1976 en se rapprochant du parti socialiste. Ministre entre 1991 et 1999, député de 1986 à 2007, maire de Sarcelles de 1995 à 1997, il accède en 2007 à la tête du FMI, le Fonds monétaire international. Il doit cependant démissionner de ce poste en mai 2011 suite à une affaire de mœurs. Côté vie privée, Dominique Strauss-Kahn se marie trois fois ; sa troisième et actuelle épouse est la journaliste Anne Sinclair.
Voir aussi : Ministre - Député - Maire - Histoire du FMI - Histoire de la Politique



1953
25 avril
La découverte de l'ADN
Un article de la revue scientifique Nature décrit pour la 1ère fois la structure en double hélice de l'acide désoxyribonucléique (ADN), support du patrimoine génétique humain. L'article écrit par le biologiste américain de 24 ans, Jim Watson, et le physicien britannique de 36 ans, Francis Crick, explique comment l'ADN contenue dans les cellules de tous les êtres vivants permet la duplication de celles-ci. Ils recevront le prix Nobel de physiologie et de médecine en 1962.
Voir aussi : Découverte - ADN - Histoire de la Médecine



1973
25 avril
Inauguration du périphérique de Paris
Le boulevard périphérique parisien est inauguré par le Premier ministre Pierre Messmer. 17 ans après le début des travaux et 13 ans après l'ouverture du 1er tronçon, les automobilistes peuvent désormais faire le tour de Paris en 35,5 kilomètres. Aux usagers et aux urbanistes qui critiquent le projet, le président George Pompidou fera simplement remarquer : "les Français aiment la bagnole".
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire des Grands travaux



1974
25 avril
La "révolution des œillets"
Un Coup d'Etat militaire renverse pacifiquement le gouvernement de Marcelo Caetano, héritier de la dictature de Salazar. La foule manifeste à Lisbonne son soutien aux militaires dirigés par le général António Spínola qui promet de rester en place jusqu'aux prochaines élections. Les jours suivants, les prisonniers politiques seront libérés, la censure de la presse sera levée et le secrétaire général du parti socialiste, Mario Soares, rentrera d'exil.
Voir aussi : Coup d'Etat - Salazar - Histoire des Coups d'Etat



1982
25 avril
Israël restitue le Sinaï à l'Egypte
3 ans après le traité de paix israélo-égyptien et 15 ans après son occupation par Israël lors de la guerre de Six Jours, la péninsule montagneuse du Sinaï revient aux Egyptiens. Les soldats ont dû évacuer par la force les colons juifs de la région. Parallèlement, les implantations de colonies dans les autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 s'intensifient.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de la Guerre des Six jours - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien



1991
25 avril
Anne-Marie Casteret révèle l'affaire du sang contaminé
Au cours d’une enquête qui lui a déjà permis de publier plusieurs articles dans le mois, Anne-Marie Casteret livre dans "l’Evénement du Jeudi" une pièce qui révèle le scandale du sang contaminé. L’affaire concerne une négligence dans les mesures destinées à supprimer la présence du virus du sida dans le sang transfusé. En effet, alors que l’on savait dès 1984 qu’il fallait chauffer le sang, cette procédure n’a pas été appliquée complètement faute de moyens avant 1986. Près de 2000 personnes hémophiles auraient ainsi été contaminées. Un procès contre des responsables de l’administration et des membres du gouvernement se tiendra en mars 1999.
Voir aussi : Scandale - Sida - Histoire des Scandales politiques


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. avr. 24, 2012 11:56 pm
par saintluc
Le débarquement au Cap Helles eut lieu le 25 avril 1915, cette opération fait partie de la bataille des Dardanelles.

L'invasion franco-britannique de la péninsule de Gallipoli commence. Le plan de bataille prévoit trois débarquements, totalisant 30 000 hommes. Le premier est un débarquement de troupes britanniques au cap Helles, à la pointe de la péninsule. Le deuxième est un débarquement du corps expéditionnaire australien et néo-zélandais (ANZAC) dans le nord du cap Helles, à Ari Burns. Le troisième est une attaque de diversion des troupes françaises qui doivent débarquer à Kum Kale, de l'autre côté du détroit des Dardanelles.

Des bombardements depuis la mer sont également prévus pour soutenir chaque offensive, et les navires de guerre bombardent Bulair, à 80 km du cap Helles, pour distraire l'attention du commandant local, le général allemand Liman von Sanders.

Les opérations sur la péninsule s'engagent mal. Au cap Helles, la 29e division britannique débarque sur cinq plages sous le feu nourri des forces turques. Malgré de lourdes pertes humaines, des éléments de la division arrivent presque à atteindre leur premier objectif, le promontoire de Achi Baba et la ville de Krithia, le 28 avril.

Cependant, la confusion règne, et certains soldats font des haltes pour faire du thé. Les Turcs dépêchent des troupes en avant et occupent les deux positions, d'où ils peuvent tirer sur les Britanniques qui débarquent sur la plage. Les ANZAC, à Ari Burna, ont également pour ordre de prendre des positions élevées, la crête de Chunuk Bair. La zone est relativement peu défendue et les ANZAC sont sur le point de la prendre. Néanmoins, l'action prompte d'un officier turc, Mustafa Kemal, qui dépêche des réserves dans le secteur juste à temps, empêche les ANZAC d'atteindre leur premier objectif.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. avr. 25, 2012 11:55 pm
par saintluc
1248
26 avril
Consécration de la Sainte-Chapelle
Après 6 ans de travaux, la Sainte-Chapelle, dans l'île de la Cité de Paris, est consacrée. C'est le roi Louis IX (futur Saint-Louis) qui a ordonné sa construction, afin d'abriter la couronne d'épines et d'autres reliques de la Passion du Christ, rachetées à l'empereur de Byzance, Baudouin II. Dévastée pendant la Révolution, transformée en dépôt des archives judiciaires en 1802, elle sera restaurée à partir de 1837. Elle se trouve aujourd'hui enfermée dans l'enceinte du Palais de Justice.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis IX - Consécration - Saint Louis de France - Histoire de la Chrétienté



1336
26 avril
L’ascension de Pétrarque
Le célèbre poète italien Pétrarque affirme avoir gravi le mont Ventoux, situé dans le Vaucluse (Provence) et culminant à 1909 mètres. Accompagné par son frère Gherardo, il part du petit village de Malaucène, guidé par sa curiosité. Il décrira son ascension avec passion dans une lettre destinée à son ami le père Dionigi da Borgo.
Voir aussi : Ascension - Alpes - Histoire de l'Alpinisme



1444
26 avril
Disparition du peintre Robert Campin
Le 26 avril 1444, le peintre flamand Robert Campin, surnommé « le Maître de Flémalle », s'éteint à l'âge de 66 ans. Ce valenciennois d'origine a été le précurseur de son art dans la Renaissance flamande, en apportant une part de réalisme à ses réalisations. Robert Campin restera célèbre pour des œuvres telles que « le triptyque de Werl » en 1438 ou « La Nativité » en 1420.
Voir aussi : Histoire de l'Art



1478
26 avril
La conjuration des Pazzi
Une échauffourée dans la cathédrale de Florence, pendant la messe, se solde par la mort de Julien de Médicis. Les frères Médicis, Julien 25 ans et Laurent 29 ans, dirigent la République de Florence. La famille rivale des Pazzi, mécontente d'avoir été privée de certaines fonctions rémunératrices, organise la conspiration avec le soutien du pape Sixte IV. Laurent de Médicis qui en réchappe gagnera le soutien du peuple et fera pendre les conspirateurs aux fenêtres de son palais.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Florence - Cathédrale - Médicis - Histoire de la Renaissance



1566
26 avril
Décès de Diane de Poitiers
La comtesse de Saint-Vallier, Diane de Poitiers, également duchesse respectivement d'Etampes et de Valentinois, fut la favorite d'Henri II, roi de France de 1547 à 1559. Pourtant marié à Catherine de Médicis, Henri II en fait officiellement sa première maîtresse. Elle use de son influence pour faire fructifier ses intérêts financiers. Elle repousse Catherine de Médicis dans l'ombre jusqu'au décès d'Henri II. Chassée de la cour, elle retourne au château d'Anet où elle meurt le 26 avril 1566.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Henri II - Favorite - Diane de Poitiers - Histoire de la Politique



1573
26 avril
Naissance de Marie de Médicis
Marie de Médicis est née à Florence, le 26 avril 1573. Mariée à Henri IV, elle devient reine de France entre 1600 et 1610. Suite à l'assassinat du roi, elle administre la régence au nom de Louis XIII, son fils, jusqu'en 1617. Elle œuvre au rapprochement de la France avec l'Espagne ce qui contrarie ouvertement les protestants. En fonction, le roi Louis XIII l'écarte au profit du cardinal Richelieu qu'elle avait elle-même introduit. Elle meurt en 1642.
Voir aussi : France - Henri IV - Reine - Marie de Médicis - Histoire de la Politique



1636
26 avril
Mort du magistrat, orateur et écrivain français Paul Hay du Chastelet
Né en 1592 à Laval, Paul Hay du Chastelet, de la maison de Hay en Bretagne, fut nommé avocat général au parlement de Bretagne en 1618, puis conseiller d'Etat en 1633. Magistrat reconnu pour son intégrité et brillant orateur, il tenta, grâce à son éloquence, de sauver les personnes tombées en disgrâce et poursuivies par le cardinal de Richelieu. Il intercéda notamment en faveur du duc de Montmorency quand celui-ci perdit la faveur du roi Louis XIII. Son esprit lui valut d'être l'un des premiers membres de l'Académie française en 1634. Nommé intendant de la justice dans l'armée royale, il mourra pendant la campagne de Lorraine, épisode de la Guerre de Trente ans, le 26 avril 1636.
Voir aussi : Histoire de l'Art



1711
26 avril
Naissance de David Hume
David Hume, né le 26 avril 1711, est à la fois historien, économiste et philosophe. Il est un illustre penseur des Lumières écossaises mais également l'un des plus importants philosophes et écrivains de langue anglaise. Il eut une grande influence sur de grands penseurs dont Kant. Il est également célèbre pour son scepticisme. Fondateur de l'empirisme moderne, il publie de grandes ½uvres tels que le "Traité de la nature humaine", "Enquête sur l'entendement humain" ou encore "Dialogues sur la religion naturelle".
Voir aussi : David Hume - Histoire de la Philosophie



1731
26 avril
Mort de l'écrivain britannique Daniel Defoe
Daniel Defoe (1659-1731) est un écrivain romancier passionné de politique, il partage son temps entre ces deux activités. Au service de Robert Harley, comte d'Oxford, il exercera plusieurs missions comme espion. En 1704, il est en prison pour un écrit sur l'intolérance de l'Eglise anglicane. Mais l'auteur est surtout connu pour son roman "Robinson Crusoé" publié en 1719, qui raconte la survie d'un naufragé sur une île déserte.
Voir aussi : Grande-Bretagne - écrivain - Histoire des Romans



1782
26 avril
Naissance de Marie Amélie Thérèse de Bourbon, femme de Louis-Philippe, reine des Français
Fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de la reine Marie-Caroline (sœur de Marie-Antoinette), Marie Amélie Thérèse de Bourbon, née le 26 avril 1782, était la nièce de Louis XVI. Elle épousa Louis Philippe d'Orléans en 1809, qui devint roi de France en 1830. Digne et loyale, elle se consacra à sa famille sans se mêler des affaires politiques. Après la révolution de 1848, elle s'exila avec son époux en Angleterre, où elle mourut en 1866.
Voir aussi : Louis XVI - Marie-Antoinette - Reine - Louis-Philippe - Roi de France - Histoire de la Politique



1785
26 avril
Naissance de Jean-Jacques Audubon
Jean-Jacques Audubon est un naturaliste d'origine française. Il est né le 26 avril 1785 sur l'île de Saint-Domingue, plus précisément à Cayes, en Haïti. Après avoir passé sa jeunesse à Nantes, il part en Amérique pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes. En parcourant le Nouveau Monde, il se consacre à l'histoire naturelle et publie de nombreux ouvrages dont George IV était un fidèle admirateur. Il est considéré comme le premier ornithologue du continent américain.
Voir aussi : Histoire de l'Amérique - Naturaliste - Histoire des Sciences et techniques



1798
26 avril
Naissance d'Eugène Delacroix, peintre français
Eugène Delacroix reçoit une éducation musicale dès son plus jeune âge. En 1815, il entre à l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin puis il poursuit sa formation aux Beaux-Arts. Il fait ses débuts professionnels dans la peinture en 1819 en décorant quelques salles-à-manger. Il se fait remarquer grâce au tableau "Les Massacres de Scio" qu'il présente au Salon Officiel en 1824. Il voyage en Angleterre, en Afrique du Nord et en Espagne tout en affinant son art. C'est à la fin de sa vie que son talent est véritablement reconnu, notamment lors de l'Exposition universelle de 1855.
Voir aussi : Peinture - Exposition universelle - Beaux-Arts - Pierre-Narcisse Guérin - Histoire de la Peinture



1828
26 avril
Début de la neuvième guerre russo-turque
Le 26 avril 1828, le tsar Nicolas Ier de Russie, soutenant la révolte des Grecs face à l'Empire ottoman, déclara la guerre aux Ottomans. Deux mois plus tard, les troupes russes traversèrent le Danube et pénétrèrent dans la Dobroudja, assiégeant par la suite plusieurs places fortes ottomanes. Le Sultan ottoman fut finalement contraint de réclamer la paix, qui fut actée en septembre 1829 par la signature du traité d'Andrinople.
Voir aussi : Russie - Histoire de l'Empire ottoman - Guerre russo-turque - Danube - Nicolas Ier - Histoire des Guerres



1861
26 avril
Mohammed es-Sadok Bey établit une Constitution
La première constitution du monde arabe est promulguée par Mohammed es-Sadok. La Tunisie connut de grands changements durant les années précédentes, marqués notamment par l’abolition de l’esclavage. Cette Constitution suit plus ou moins le modèle occidental dans le but d’améliorer les relations internationales du pays. Toutefois, la Tunisie est fortement endettée et rapidement soumise à une commission financière internationale.
Voir aussi : Constitution - Bey - Histoire de la Diplomatie



1894
26 avril
Naissance de Rudolf Hesse
Rudolf Hesse naît le 26 avril 1894 puis gravit les échelons politiques à l'ombre d'Adolph Hitler, avant de devenir un dignitaire important de l'Allemagne nazie. Il est un des rédacteurs des lois antisémites de Nuremberg de 1935. Durant la Seconde Guerre mondiale, il part en Ecosse pour négocier une paix avec l'Angleterre, au moment où le front russe s'ouvre. Arrêté puis jugé lors du procès de Nuremberg, il est condamné à perpétuité et meurt, pendu, en 1987.
Voir aussi : Allemagne - Ecosse - Histoire du Nazisme - Adolph Hitler - Histoire de la Politique



1905
26 avril
Naissance de la SFIO
Après des premiers mouvements d’unification de la gauche française en 1901, le Parti socialiste français et le Parti socialiste de France s’unissent pour former la Section Française de l’Internationale ouvrière. Ce regroupement, opéré lors du congrès du Globe, permet aux marxistes représentés par Jules Guesde et aux réformistes tel que Jean Jaurès de faire front commun. Divisé après le Congrès de Tours qui voit la naissance du PCF, la SFIO sera notamment marquée par les personnalités de Jaurès et de Léon Blum. Elle deviendra le Parti Socialiste en 1969.
Voir aussi : Histoire du Parti Socialiste - Histoire du SFIO - Léon Blum - Jaurès - Histoire de Tours - Histoire des Partis



1915
26 avril
Traité secret de Londres
En pleine Première Guerre mondiale, le gouvernement italien signe un pacte avec la Triple Entente. Dans cet accord, l'Italie s'engage, dans un délai d'un mois, à entrer en guerre aux côtés de l'Entente en attaquant les empires centraux. En contrepartie, et en cas de victoire finale, elle recevrait des territoires autrichiens qu'elle convoite. Dans la foulée, l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie. À la fin de la guerre, les Alliés reviennent sur leurs promesses et refusent d'appliquer le traité dans son intégralité. Cette rancœur italienne mènera le parti national fasciste de Mussolini au pouvoir dès 1922.
Voir aussi : France - Russie - Première Guerre mondiale - Traité - Royaume-Uni - Histoire des Traités



1933
26 avril
La création de la Gestapo
Hermann Goering, ministre de l'Intérieur de Prusse, crée la Gestapo, contraction de l'allemand "Geheime Staatspolizei" ("police secrète d'État"). Sa principale mission est d’éliminer toute opposition au régime national-socialiste. Aucun tribunal n'est habilité a contrôler ses activités. Elle procèdera à des exécutions sommaires, se livrera aux pires exactions et fera interner nombre de suspects en camp de concentration.
Voir aussi : Histoire de la Gestapo - Histoire de la Politique



1937
26 avril
Bombardement de Guernica
Un après-midi de marché, la petite ville de Guernica (Pays basque espagnole) est bombardée pendant 3 heures par l'aviation allemande, faisant plus de 1 600 victimes, selon le gouvernement. Hitler, allié du général Franco dans la guerre civile d'Espagne, veut terroriser la population civile. La même année, Pablo Picasso peindra sur le thème de Guernica l'œuvre la plus dramatique de sa carrière.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Bombardement - Picasso - Guernica - Histoire des Guerres



1945
26 avril
Pétain se constitue prisonnier
Le maréchal Philippe Pétain quitte l'Allemagne, passe en Suisse et se rend aux troupes alliées. En 1940, il avait signé l'armistice avec l'Allemagne, installé son gouvernement à Vichy et commencé une politique de collaboration. En 1945, il sera condamné à mort par la Haute Cour, mais le général de Gaulle commuera sa peine en détention perpétuelle. Il mourra à l'île d'Yeu en 1951.
Voir aussi : Pétain - Arrestation - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1986
26 avril
L'accident de Tchernobyl
Une explosion détruit l'un des 4 réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) en service depuis 1977. 135 000 personnes habitant dans la zone des 30 kilomètres autour de Tchernobyl sont évacuées. 15 000 personnes mourront dans les mois qui suivront et les retombées radioactives affecteront la majeure partie de l'Europe. Ce n'est qu'en 2000 que le président ukrainien Leonid Koutchma mettra fin aux activités de la centrale.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire du nucléaire - Accident - Centrale nucléaire - Histoire de Tchernobyl - Histoire de l'Environnement



1999
26 avril
L’Affaire des Paillotes
Cinq gendarmes sont mis en examen et incarcérés en Corse tandis que le préfet Bernard Bonnet est placé en garde à vue. Suite à une enquête, trois gendarmes ont reconnu avoir mis le feu à une paillote implantée illégalement près d’Ajaccio. Des objets appartenant aux gendarmes avaient été retrouvés sur la plage auprès de la paillote "Chez Francis", victime d’un incendie le 19 avril. Trois gendarmes ont avoué avoir reçu l’ordre du colonel Mazères tandis que le capitaine Ambrosse est trahi par une brûlure à la main. Le préfet sera écroué le 5 mai et plaidera la thèse d’un complot fomenté par le gouvernement pour faciliter les futures négociations. Avec son directeur de cabinet et le colonel Mazères, il sera condamné à une peine de prison ferme.
Voir aussi : Dossier histoire de la Corse - Histoire des Faits divers


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. avr. 26, 2012 12:08 am
par saintluc
Le bombardement de Guernica, le lundi 26 avril 1937, fut un événement majeur et hautement symbolique de la guerre d'Espagne, qui contribua à internationaliser la médiatisation du conflit, par l'intermédiaire d'une intense propagande aussi bien des partisans des Nationalistes que des Républicains ; parmi ces derniers, le peintre espagnol Pablo Picasso a joué un rôle important avec son célèbre tableau Guernica représentant la population bombardée et exposé pour la première fois à l'Exposition internationale de Paris, du 12 juillet à la fin de l'année 1937.
La ville de Guernica avait une valeur symbolique, l'autonomie juridique et fiscale était représentée par l'arbre de Guernica où les rois de Castille allaient prêter serment de respecter les fors basques.

En raison de l'apparente faible valeur stratégique militaire que représentait la ville et de l'énorme disproportion entre les capacités de riposte des défenseurs et la violence de l'attaque, ce bombardement a souvent été considéré comme un des premiers raids de l'histoire de l'aviation militaire moderne sur une population civile sans défense, et dénoncé pour cela comme un acte terroriste, bien que la capitale (Madrid) ait été déjà bombardée auparavant à de nombreuses reprises.

Cependant, d'après certains historiens, Guernica aurait été un objectif militaire de première importance. Pío Moa affirme, sans pour autant s'en référer à de quelconques archives[non neutre], que trois bataillons (7 000 hommes) des forces républicaines y stationnaient le jour du bombardement.
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Guernica après le bombardement - Fonds des archives fédérales (Allemagne).

Le bombardement de Guernica est célèbre pour avoir été le premier tapis de bombes et le premier bombardement alternant bombes explosives et incendiaires.

Comme pour les autres interventions de la Luftwaffe pendant la guerre d'Espagne, un des objectifs avoués des dirigeants nazis était de tester les nouveaux matériels de guerre allemands avant de lancer de plus amples offensives en Europe.

Le lundi 26 avril 1937, jour de marché, quatre escadrilles de Junkers Ju 52 de la Légion Condor allemande ainsi que l'escadrille VB 88 de bombardement expérimental (composée de Heinkel He 111 et de Dornier Do 17), accompagnées par des bombardiers italiens (Savoia-Marchetti SM.79) et escortées par des avions de chasse allemands (Messerschmitt Bf 109), procèdent au bombardement de la ville afin de tester leurs nouvelles armes. L'attaque commence à 16 h 30, aux bombes explosives puis à la mitrailleuse et enfin aux bombes incendiaires. Après avoir lâché quelque 50 tonnes de bombes incendiaires, les derniers avions quittent le ciel de Guernica vers 19 h 40. Après le massacre, 20 % de la ville était en flammes, et l'aide des pompiers s'avérant inefficace, le feu se propagea à 70 % des habitations.

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Messerschmitt Bf 109 C-1 du Jagdgruppe 88 de la Légion Condor qui participa le 26 avril 1937 au bombardement de Guernica.
Le nombre officiel de victimes, toujours maintenu depuis par le gouvernement basque, fait état de 1 654 morts et de plus de 800 blessés. Il s'accorde avec le témoignage du journaliste britannique George Steer, correspondant à l'époque du Times, qui avait estimé qu'entre 800 à 3 000 des 7 000 habitants de Guernica périrent.

D'après la BBC, l'historiographie récente parle plutôt de deux cents à deux cent cinquante morts et de plusieurs centaines de blessés. Dans España en llamas. La Guerra Civil desde el aire (2003), Josep Maria Solé y Sabaté et Joan Villarroya estiment le nombre de morts à trois cents. Raúl Arias Ramos, dans son ouvrage La Legión Cóndor En La Guerra Civil (2003) l'estime à deux cent cinquante. Enfin, une étude réalisée en 2008 par deux historiens de l'association Gernikazarra, Vicente del Palacio y José Ángel Etxaniz, donne un bilan de 126 morts.

L'historien controversé Pío Moa affirme que le Times, proche de Churchill, a volontairement exagéré le nombre de victimes et nié toute implication de l'aviation italienne (alors que celle-ci était avérée), afin de contrer les thèses pacifistes du parti britannique de gauche, le Labour Party, et convaincre l'opinion internationale qu'il fallait déclarer la guerre contre l'Allemagne d'Adolf Hitler, en insistant sur la menace que ce pays représentait.

Le journaliste Vicente Talón dans son « Arde Guernica » (San Martín, 1970), est arrivé à la conclusion qu'il n'y aurait pas eu plus de 200 morts, estimation reprise par Ricardo de la Cierva, puis, en 1987, par le général franquiste Jesús Salas Larrazábal, dans son livre intitulé Guernica (éd. Rialp), Pío Moa et même la chaîne de télévision publique allemande ARD en avril 1998. Les chiffres avancés par Vicente Talón ne prennent pas en compte les morts de l'hôpital de Bilbao (592 personnes), mais c'est surtout, d'après Pío Moa, parce qu'il est difficile de distinguer les civils morts dans le bombardement des autres, parmi lesquels se trouvaient de nombreux combattants de la guerre d'Espagne.

Il a été prétendu que les photos des ruines de Guernica auraient pu être des photos de Madrid.

Après consultation des archives des deux camps de l'époque, pour expliquer sa révision du nombre de victimes liées au bombardement de Guernica, Pío Moa en est venu aux conclusions suivantes:

Il n'aurait pas pu y avoir de mitraillage aérien dans le centre-ville en raison de l'étroitesse des rues.
Il n'y aurait eu que trois vagues de bombardement de quelques minutes chacune, échelonnées entre 16 h 30 et 18 h 30.
La ville n'aurait été bombardée que par des Junkers Ju 52, bombardiers légers.
Le marché aurait été annulé à midi sur ordre de la municipalité.
Les pompiers de Bilbao ne seraient intervenus que le lendemain vers 9 h 30, d'où l'extension de l'incendie. Ils auraient fait preuve, ainsi que la troupe républicaine, d'une passivité et d'une incompétence totale, qui expliquerait la destruction de Guernica à 71 %.
Le chiffre des 592 morts à Bilbao serait une légende colportée par Euzko Deya en mai. Les chiffres retrouvés dans les archives seraient de 2 morts sur 30 blessés apportés.
L'essentiel des victimes, comptabilisées au refuge Santa Maria, à l'asile Calzada et au dépôt de la route de Luno, n'atteindrait « que » le chiffre de 120 morts dont 50 non identifiés, selon les registres mortuaires de la commune.
Les archives russes par le biais de l'historien Sergueï Abrossov, mentionnent 800 morts en date du 1er mai 1937. Il s'agit d'un chiffre certes incomplet qui ne prend en compte ni les personnes retrouvées ultérieurement sous les décombres, ni celles décédées plus tard de leurs blessures, mais sans doute objectif.

Il convient de rappeler que les soviétiques étaient les seuls au monde à entretenir à l'époque une force aérienne stratégique composée essentiellement de bombardiers lourds Tupolev TB-1, R-6 et TB-3 dont l'état était bon mais qui devenaient obsolescents. L'ensemble leur coutait fort cher, d'autant plus que leur remplacement par le Tupolev ANT-42 était prévu : la validité de la doctrine de Douhet était donc sans cesse discutée au sein des E.M. Par conséquent, l'intérêt des conseillers militaires soviétiques présents en Espagne, était la récolte de données fiables et à usage interne quant aux effets dévastateurs de ce bombardement « de masse » grandeur nature, non pas à des fins de polémique.
Ces archives révèlent en outre, des mitraillages des réfugiés de Guernica par les avions de chasse à l'extérieur des limites de la ville. Ce qui traduirait un acharnement, non pas une maladresse pour parachever l'effet de panique.
Le trimoteur Ju-52 était pour l'époque un bombardier lourd, qui avait une grosse capacité d'emport dépassant 1 500 kg de bombes. Le Breguet XIX en service chez les républicains sur le Front Nord, n'en pouvait emporter que 400 kg, au mieux de sa forme.
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Ce bombardement a marqué les esprits non seulement à cause de l'ampleur du massacre mais aussi et surtout à cause de la valeur terroriste qui lui a été attribuée, du fait de l'apparente faible valeur stratégique militaire que représentait la ville et de l'énorme disproportion entre les capacités de riposte des défenseurs et la violence de l'attaque. S'il a longtemps été considéré comme le premier raid de l'histoire de l'aviation militaire moderne sur une population civile sans défense, alors que la Légion Condor avait en fait déjà commencé en février 1937 à bombarder des civils, c'est aussi parce que la valeur symbolique de la ville renforça le sentiment qu'il s'agissait d'un acte terroriste exemplaire de la répression des anti-franquistes.

Le 24 avril, selon l'O.D.B. établi par le conseiller Arjénoukhine, l'aviation républicaine du Front Nord n'alignait plus que 3 Polikarpov I-15, 2 "létov", 4 "breguet", 3 "gourdou" et 1 "koolhoven". Seuls les 3 premiers avions de la liste pouvaient avoir une quelconque valeur militaire, cependant combattant sans interruption depuis novembre 1936, les machines étaient tout aussi épuisées que leurs pilotes russes. D'autant plus que le groupement leur faisant face alignait bien plus de 100 avions modernes. Au 7 mai 1937, le commandement républicain malgré une situation difficile en Espagne centrale (l'aviation républicaine y combattait déjà à 1 contre 3), se décida tout de même à transférer 9 I-15 et 6 R-Zet par Toulouse, vers Santander. Ces machines y seront d'ailleurs immobilisées par le Comité de Non-Intervention puis renvoyées désarmées en Aragon.

Pablo Picasso a peint l'horreur de cet événement dans le tableau Guernica. Cette commande du gouvernement espagnol pour son pavillon de l'exposition universelle de 1937 à Paris est devenue une des œuvres les plus célèbres de Picasso.
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Franco, sous la pression internationale faisant suite aux révélations du Times, affirme que la Luftwaffe n'aurait pu voler le 26 avril pour des raisons climatiques, et que la destruction de Guernica est due aux Basques républicains qui auraient incendié et dynamité la ville dans leur fuite, en s'appuyant sur la Dépêche Havas de Guernica. Ce mensonge du futur Caudillo fut plus tard reconnu unanimement.

En 2004, sur demande expresse d'un député basque, le gouvernement espagnol a même reconnu officiellement la responsabilité du gouvernement de l'époque.

Une interprétation différente et plus tardive, émanant de Carlos Rojas et surtout de Ricardo de la Cierva, ne nie pas le bombardement, mais en fait porter l'entière responsabilité au régime nazi :

À en croire le journal personnel du général allemand Wolfram von Richthofen, chef de la Légion Condor, le bombardement de Guernica a été décidé par le seul général allemand, et sans l'aval de Franco. Le général Emilio Mola avait d'ailleurs émis des consignes strictes à la Luftwaffe, interdisant les bombardements, a fortiori sur les civils. Certains articles de presse de l'époque publiés à Bilbao et certains témoignages semblent accréditer cette thèse.
Même si cela ne prouve pas que les dirigeants franquistes n'étaient pas impliqués dans l'organisation de ce massacre, l'intérêt que portaient les Nazis à ce type d'action a été mis en exergue par l'historien de l'Espagne Bartolomé Bennassar : il cite dans une synthèse récente sur la Guerre Civile que lors des « conférences » que donna Göring, aux Américains qui l'avaient capturé à la veille de l'effondrement du régime nazi en 1945, le maître de la Luftwaffe affirmait que l'épisode de Guernica constituait pour les nouvelles techniques de bombardement des Heinkel He 111 qui y participèrent, le seul moyen de les tester en condition réelles et d'éprouver leur capacité incendiaire. D'un point de vue stratégique, la Luftwaffe expérimentait donc à Guernica de nouveaux types de bombardement terrorisant les populations, le tapis de bombes et le bombardement en piqué, utilisé pour le Blitz sur Londres. Cette thése est confirmée par Antony Beevor : « Il semble que, pour certaines raisons, le Gefechtbericht (rapport d'opérations) de la légion Condor pour cette journée a disparu ». Cet auteur renforce donc la thèse d'une « expérience majeure visant à évaluer les effets de la terreur aérienne » citant Gordon Thomas et Max Morgan Witts ainsi que plusieurs autres auteurs.
Adolf Galland, pilote de la Légion Condor arrivé en Espagne le 8 mai 1937, a admis en 1953 que la ville avait été bombardée par les avions allemands, mais « par erreur ». Selon Galland, la Légion Condor avait été chargée de détruire le pont Rentería, utilisé par les républicains, mais comme la visibilité était mauvaise et les équipages sans expérience, le pont était resté intact, et c'est la ville proche qui avait été gravement affectée.

Cependant, comme l'a fait remarquer l’historien Southworth, « les bombes incendiaires n'ont pas été chargées par erreur » dans les avions, et l'objectif réel du bombardement était par conséquent, de toute évidence, la population de Guernica, et non le pont.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. avr. 26, 2012 11:42 pm
par saintluc
1353
27 avril
Mort de Siméon Ier de Russie
Siméon Ier de Russie, grand-prince de Moscou et de Vladimir, meurt le 27 avril 1353. Il est aussitôt remplacé par son frère, Ivan II de Russie, dit « le Débonnaire », qui ira comme ses prédécesseurs se faire adouber par l'empire mongol de la Horde d'Or, dont les princes de Moscou sont vassaux depuis l'invasion mongole de 1240, et la disparition du Rus' de Kiev. Son règne marque la continuité dans la volonté d'expansion de la Moscovie.
Voir aussi : Horde d'or - Ivan II de Russie - Siméon Ier de Russie - Histoire de la Politique



1404
27 avril
Mort de Philippe II le Hardi duc de Bourgogne
Philippe II dit « le Hardi » (né à Pontoise en 1342) meurt à Hal (comté de Hainaut). Il se fit remarquer lors de la guerre de Cent ans, où sa témérité à la bataille de Poitiers (1356) lui offrit son qualificatif et l'usufruit de son domaine bourguignon. Duc de Bourgogne depuis 1363, comte de Flandre, il laisse à son fils, Jean sans Peur (1371-1419), les responsabilités du patrimoine, lequel disputa le pouvoir à Louis d'Orléans, plongeant la France dans la guerre civile avec les Armagnacs.
Voir aussi : Jean sans Peur - Louis d'Orléans - Philippe le Hardi - Duché de bourgogne - Guerre civile entre bourguignons et armagnacs - Histoire de la Politique



1521
27 avril
Magellan meurt aux Philippines
Le navigateur portugais Fernand de Magellan est tué d'une flèche empoisonnée sur la petite île de Mactan (Philippines). Il s’y était rendu dans le but d’aider le souverain de l’île de Cebu à asseoir sa domination sur le territoire. Quelques années plus tôt, Charles Quint lui avait confié la direction d'une expédition de 5 navires chargée de parvenir aux îles des Épices (Indonésie) par la route de l'ouest. L'expédition avait quitté l'Espagne en septembre 1519, atteint le Brésil en décembre 1519, découvert le détroit de Magellan en octobre 1520 et était arrivée aux Philippines en mars 1521. Seul un navire de 18 marins rentrera en Espagne en septembre 1522, après avoir accompli le 1er tour du monde de l’Histoire.
Voir aussi : Assassinat - Magellan - Histoire de la Mer



1702
27 avril
Mort de Jean Bart
Jean Bart est un corsaire originaire de Dunkerque. Il sert comme mousse dès l'âge de 12 ans et fait ses premières armes durant la guerre de Hollande. Il est alors au service du roi de France, qui le nomme lieutenant de vaisseau en 1679. Suite à ses succès durant la guerre de la ligue d'Augsbourg, Jean Bart est fait chef d'escadre et décoré de l'Ordre de Saint-Louis. Il meurt d'une pleurésie le 27 avril 1702, à Dunkerque.
Voir aussi : Mort - Histoire de Dunkerque - Corsaire - Marin - Histoire de la Mer



1791
27 avril
Naissance de Samuel Morse
Samuel Morse naît le 27 avril 1791, à Charleston. Après des études réussies à l'université de Yale, il se consacre à la peinture puis aux voyages. Fondateur de la société des Beaux-arts de New York, en 1825, il passe à la postérité grâce à l'invention du langage morse. Son génie ne fut pas la découverte du télégraphe mais la réalisation d'un télégraphe peu coûteux et simple d'usage. Il meurt le 2 avril 1872, après avoir déposé ses brevets.
Voir aussi : Peintre - Inventeur - Télégraphe - Samuel Morse - Histoire des Sciences et techniques



1822
27 avril
Naissance de Ulysses S. Grant.
Ulysses S. Grant, de son vrai nom Hiram Ulysses Grant, est né le 27 avril 1822 aux Etats-Unis.
C'est un homme connu pour sa carrière militaire, mais aussi pour sa brillante carrière politique au sein du Parti républicain.
Le 4 mars 1869, il succède à Andrew Johnson et il devient le dix-huitième président des Etats-Unis. Son premier mandat durera quatre ans, au bout du quel il sera réélu le 4 mars 1873. Ainsi, il sera aux commandes de son pays durant huit ans.
Il succombe à un très grave cancer du larynx le 23 juillet 1885. Son successeur sera Rutherford B. Hayes.
Voir aussi : Ulysses S. Grant - Histoire de la Politique



1831
27 avril
Début du règne de Charles-Albert de Sardaigne
Charles-Albert de Sardaigne, né en 1798, devint roi de Sardaigne le 27 avril 1831 à la place de son cousin Charles-Félix de Savoie, mort sans héritier. Durant son règne, il créa un conseil d'Etat et réorganisa les armées royales de ses Etats (Sardaigne, Piémont, Carignan et Savoie). Il mit en place de nombreuses réformes, encouragea l'agriculture et l'industrie, abolit la monarchie absolue mais fut peu favorable à la liberté. Il abdiqua et mourut en 1849.
Voir aussi : Histoire du Piémont - Histoire de la Savoie - Histoire de la Politique



1848
27 avril
L'abolition de l'esclavage
Victor Schoelcher, sous-secrétaire d'Etat à la Marine, publie les décrets d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises. En 1794, les députés de la Convention abolissent une 1ère fois l'esclavage pour calmer la révolte dans les colonies des Antilles. Mais cette mesure n'est jamais entrée en vigueur et en 1802 Bonaparte l'annule. En 1833, la Grande-Bretagne abolit l'esclavage dans ses colonies.
Voir aussi : Histoire de l'Esclavage - Abolition - Dossier histoire de la révolution de février 1848 - Histoire de la Traite des noirs - Histoire du Racisme



1848
27 avril
Abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.
L'abolition de l'esclavage a tout d'abord été mise en place durant la Révolution française en 1792 grâce à Henri Grégoire. Sous Napoléon Bonaparte, elle est restaurée. C'est en 1848, lors du gouvernement provisoire de la Deuxième République, que la mesure est définitivement adoptée. Victor Schoelcher, sous-secrétaire du ministre François Arago, est en grande partie responsable de l'adoption du décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, le 27 avril 1848.
Voir aussi : Histoire de l'Esclavage - Abolition - Deuxième République - Histoire de la Politique



1905
27 avril
Exposition universelle de Liège
Le 27 avril 1905, l'Exposition universelle de Liège ouvre ses portes à une assemblée de près de 2 000 personnes. Souhaitée par le Cercle privé du commerce liégeois dès 1897, elle s'est finalement tenue à l'occasion du 75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique. Une cantate de Jean-Théodore Radoux fut interprétée par près de 800 personnes lors de la cérémonie d'ouverture. L'exposition s'étendait sur près de 66 hectares.
Voir aussi : Exposition universelle - Histoire de Liège - Histoire des Sciences et techniques



1906
27 avril
Réunion de la première Douma
La première Douma d'État de l'Empire russe fut réunie le 27 avril 1906 au palais de Tauride, à Saint-Pétersbourg, sous l'autorité de Nicolas II de Russie. Conseil consultatif des grands princes et des tsars de Russie, la Douma fut instaurée après la révolution russe de 1905. Elle constitue la Chambre basse de l'Empire, la Chambre haute étant composée par le Conseil d'État.
Voir aussi : Russie - Nicolas II - Réunion - Histoire de la Douma - Révolution russe - Histoire de la Politique



1907
27 avril
Affaire Harden-Eulenburg
L'affaire Harden-Eulenburg est un scandale qui éclata en Allemagne le 27 avril 1907. Il fit suite à une campagne de presse initiée par le journaliste Maximilian Harden mettant en cause l'homosexualité de l'entourage de l'empereur Guillaume II, et plus particulièrement du prince de Eulenburg et du général Kuono Von Moltke. Cette affaire est considérée comme un scandale majeur par les historiens. S'en sont suivi plusieurs procès à l'issue desquels Maximilian Harden fut condamné à une courte peine de prison.
Voir aussi : Allemagne - Scandale - Homosexualité - Guillaume II - Histoire de la Politique



1909
27 avril
Accès au trône de Mehmed V
Mehmed V est l'avant-dernier sultan de l'empire ottoman. Né en 1844 à Istanbul, il accède au trône le 27 avril 1909, suite à la destitution de son frère Abdülhamid II, par les Jeunes Turcs. Mehmed V est également le 99e calife. Beaucoup de conflits éclatent sous son règne, comme le massacre des Arméniens de Turquie en 1909, la guerre avec l'Italie (1911-12) qui lui coûte la Libye, la première guerre balkanique de 1912 où l'empire perd notamment l'Albanie et la Macédoine, et l'entrée dans la Première Guerre mondiale. Mehmed V décède le 3 juillet 1918.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Sultan - Abdülhamid II - Mehmed V - Histoire de la Politique



1915
27 avril
Décès d'Alexandre Scriabine
Né le 25 décembre 1871 à Moscou, Alexandre Nikolaïevitch Scriabine est un compositeur russe. Pianiste refusant le conformisme et les références au folklore russe, il a longtemps été incompris dans son pays, et a dû partir travailler en Angleterre et en Allemagne. Il décède le 27 avril 1915 d'une infection sanguine causée par une piqûre de mouche charbonneuse alors qu'il avait donné son dernier concert quelques jours plus tôt. Il laisse inachevé « Le Mystère », son projet le plus ambitieux.
Voir aussi : Décès - Russie - Musique - Histoire de l'Art



1923
27 avril
Fin de la guerre civile irlandaise
Le 27 avril 1923 marque la fin de la guerre civile irlandaise, débutée un an plus tôt le 28 juin 1922 suite à l'opposition des indépendantistes irlandais en désaccord sur le Traité de Londres ratifié en décembre 1921. La guerre civile irlandaise oppose alors les forces d'Arthur Griffith et Michael Collins à Eamon de Valera. C'est le second qui déposera les armes en premier, après une année de combats qui aurait fait 4 000 victimes.
Voir aussi : Guerre civile - Irlande - Traité de Londres - Michael Collins - Eamon De Valera - Histoire des Guerres



1935
27 avril
Ouverture du métro de Moscou
Le 27 avril 1935 signe l'ouverture du métro de Moscou. Il reliait les stations Sokolniki à Park Koultoury. On lui a donné le nom de l'homme d'État soviétique Kaganovitch jusqu'en 1955, puis il s'est appelé Lénine. Depuis 1992, il est redevenu simplement le « Métro de Moscou ». Composé de douze lignes, il est, après celui de Tokyo, le métro transportant le plus de passagers au monde.
Voir aussi : Histoire de Moscou - Métro - Histoire des Sciences et techniques



1950
27 avril
Naissance du premier Club Méditerranée
Gilbert Trigano et Gérard Blitz fonde le Club Méditerranée en ouvrant le premier site à Palma de Majorque, aux Baléares. Cette association a pour but d’offrir aux touristes différents loisirs au sein d’un village de vacances. L’esprit d’appartenance à un même groupe est vivement développé au sein des clubs. Les termes de « Gentils Membres » et de « Gentils Organisateurs » seront utilisés pour désigner les acteurs du Club. Chaque client devra verser une cotisation et pourra payer ses diverses consommations avec des boules colorées. L’association connaîtra une période de crise dans les années 1990. Au terme d’une succession de rachats, elle finira par mettre en place de nouvelles stratégies.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Histoire de la Méditerranée - Histoire des Loisirs



1978
27 avril
Coup d'Etat à Kaboul
Le président Mohammad Daoud Khan est tué lors d'un Coup d'Etat militaire soutenu par l'URSS, qui porte au pouvoir Nur Mohammad Taraki. L'ingérence soviétique attisera les mouvements de résistance. En 1989, les soviétiques quitteront le pays, mais les moudjahidin (guerriers islamiques), politiquement divisés, ne parviendront pas à conquérir les villes. Les talibans, islamistes extrémistes, imposeront leur loi jusqu'à l'intervention militaire des Etats-Unis après le 11 septembre 2001.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Coup d'Etat - Dossier histoire des Talibans - Histoire de Kaboul - Histoire des Coups d'Etat



1992
27 avril
La troisième République fédérale de Yougoslavie
Après les sécessions de la Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et Macédoine et le démantèlement de l'ancienne Yougoslavie (1946-1991), une nouvelle République fédérale de Yougoslavie est créée. Elle est composée de la Serbie et du Monténégro. Mais la politique autoritaire et ultranationaliste du président Slobodan Milosevic provoqueront la guerre civile. Il sera inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
Voir aussi : Constitution - Guerre de Yougoslavie - Histoire du Monténégro - Slovénie - Histoire de la Bosnie-Herzégovine - Histoire de l'Etat



1994
27 avril
Mandela président
Lors des 1ères élections démocratiques d'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président. En 1964, le leader de l'African National Congress (ANC) avait été condamné à la prison à vie. Il était alors devenu l'un des prisonniers politiques les plus célèbres du monde et de nombreuses campagnes avaient été menées pour sa libération. En 1990, après 27 ans de captivité, il avait été libéré par le président De Klerk, avec lequel il était parvenu à s'accorder sur l'instauration d'un régime démocratique. Après les élections, De Klerk occupera le poste de vice-président jusqu'en 1996.
Voir aussi : Président - Dossier histoire de l' Apartheid - Election - Mandela - De Klerk - Histoire des Elections



2005
27 avril
Premier vol de l'A380
C’est sous les yeux de centaines de personnes et sous les caméras que le premier décollage d’un Airbus A380 a lieu à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. L’avion du constructeur européen est le plus gros avion civil jamais construit. Il dispose d’un double pont intégral et doit pouvoir transporter jusqu’à 840 personnes.
Voir aussi : Histoire de Toulouse - Histoire d'Airbus - A380 - Histoire de l'Aéronautique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. avr. 26, 2012 11:48 pm
par saintluc
L’affaire Harden-Eulenburg ou affaire Eulenburg désigne le scandale qui secoua le deuxième Reich de 1907 à 1909 suite à une campagne de presse contre l’entourage homosexuel de l’empereur Guillaume II et les procès qui s’ensuivirent. Cette affaire, qui connut un vaste retentissement, est considérée par certains historiens comme un scandale majeur qui ébranla l’Empire allemand
Depuis que l’empereur Guillaume II a renvoyé le chancelier Bismarck (1890), la realpolitik du chancelier de fer a cédé la place à une weltpolitik expansionniste. Le prince Philipp zu Eulenburg est devenu un personnage éminent aux côtés de l’Empereur après une carrière diplomatique. Le polémiste Maximilian Harden prend Eulenburg pour cible dès 1901 mais sans le citer nommément. Il propage l’idée que l’Allemagne est dirigée par des « invertis malades et dégénérés » qui affaiblissent l’empereur. La Conférence d’Algésiras en avril 1906 consacre l’emprise de la France sur le Maroc, pour l’Allemagne c’est un fiasco de sa politique étrangère. Au même moment l’empereur décide de conférer au prince Eulenburg l’Ordre de l’Aigle noir, la plus haute distinction honorifique prussienne. Harden accentue alors sa campagne de presse dans sa revue Die Zukunft (l'avenir). Ses propos se feront de plus en plus précis en exerçant un chantage contre Eulenburg : s’il ne se retire pas de lui-même, sa vie privée sera mise sur la place publique.
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Maximilian Harden
En novembre 1906 une série d’articles ouvre le feu. Dans le premier, intitulé « praeludium », il s’attaque à la clique autour de l’empereur qu’il appelle la « camarilla » ou la « table de Liebenberg » allusion transparente à Eulenburg dont le château dans les marches de Brandebourg s’appelle Liebenberg. Dans le deuxième article, « Dies irae », il présente le chancelier Bülow comme un fantoche. Le vrai pouvoir se trouvant selon lui chez le « harpiste » (Eulenburg) et « douceur » (le comte Kuno von Moltke, gouverneur militaire de Berlin). Seuls les proches du pouvoir peuvent décrypter les surnoms, l’attaque est encore voilée et l’homosexualité suggérée.

Le prince Eulenburg se retire alors opportunément au bord du lac Léman, mais il revient à Berlin fin janvier 1907. Harden publie un nouvel article le 2 février pour dénoncer les intrigues d’Eulenberg, en particulier ses parties de chasse à Liebenberg avec l’empereur en compagnie de "l'ami du châtelain", Raymond Lecomte, conseiller de l’ambassade de France. Il insinue que la « camarilla » est à l’œuvre pour sa diplomatie privée avec ses propres intérêts dont on devine qu'il s'agit des "intérêts des sodomites". Les 13 et 27 avril 1907, Harden reprend ses attaques. Cette fois il précise clairement l’homosexualité de Kuno von Moltke et d’Eulenburg rappelant que l’Ordre de l’Aigle noir avait été conféré à celui-ci alors que la dignité de l’Ordre de Saint-Jean avait été refusée au prince Frédéric-Henri de Prusse en raison de son « inversion sexuelle ».

L’empereur demande aux accusés de se disculper, la période des procès s’ouvre et va amplifier le scandale. Au-delà de la question de l’honneur des amis de l’empereur, il y a également en arrière-plan une question pénale car l’homosexualité masculine est punie au titre du Paragraphe 175 du code pénal en vigueur.

Moltke c/ Harden
Kuno von Moltke attaque Harden pour offense et non directement en diffamation concernant son homosexualité. Il met ainsi en avant une question d’honneur. Le procès Moltke c/ Harden qui se déroule du 23 au 29 octobre 1907 tourne au désavantage de Moltke. Son ex-femme Lilly von Elbe vient témoigner qu’il n’a rempli son devoir conjugal que les deux premières nuits, puis fait chambre à part. Elle déclare avoir demandé le divorce à cause de l’orientation sexuelle de son mari. Le médecin sexologue Magnus Hirschfeld, pionnier du mouvement homosexuel, vint apporter sa caution en faveur de Harden. Le tribunal débouta Moltke estimant que les dires de Harden étaient fondés.

Bülow c/ Brand
Le chancelier Bernhard von Bülow attaque Adolf Brand, écrivain anarchiste et homosexuel, qui avait écrit dans sa revue Der Eigene que le chancelier était « l’ami des hommes », faisant ainsi un outing politique. Le prince Eulenburg vient témoigner en faveur du chancelier et déclare sous serment qu’il n’a jamais enfreint l’article 175. Adolf Brand est condamné le 6 novembre 1906 à dix-huit mois de prison.

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Philipp zu Eulenburg-Hertefeld en 1905
Moltke c/ Harden
Le ministre de la Justice prussien devant la tournure des événements casse le premier procès Moltke c/ Harden. Un second procès s’ouvre le 19 décembre 1907. L’ex-femme de Moltke se rétracte. Harden est condamné à quatre mois de prison. Il interjette aussitôt appel de cette décision. Le jugement est cassé pour vice de forme le 27 mai 1908.

Harden c/ Städele
Pour faire tomber Eulenburg, Harden a monté un stratagème : il a demandé à un de ses amis bavarois, Anton Städele, de publier un article dans la Neue Freie Volkszeitung disant que lui, Harden, aurait touché un million de marks d’Eulenburg pour se taire. Cet article permet à Harden d’ouvrir une procédure en diffamation à Munich en Bavière où le ministère public prussien ne peut pas intervenir. À cette occasion il fait citer deux témoins qui affirment avoir eu des relations sexuelles avec Eulenburg. Städele est condamné à une amende que Harden lui rembourse. Suite au procès Harden c/ Städele, le prince Eulenburg est inculpé de parjure et incarcéré le 8 mai 1908. Le procès en correctionnelle s’ouvre le 29 juin 1908 et 41 témoins sont appelés à la barre. L’état de santé d’Eulenburg se détériorant, le procès est interrompu. Il ne reprendra plus, Eulenburg retiré et abandonné dans son château de Liebenberg, produira à chaque fois des certificats médicaux pour éviter la reprise des débats. Il meurt en septembre 1921. Frédéric Pottecher rejoint néanmoins l'opinion de Maurice Baumont en affirmant, sur la base de témoins du procès de Munich et des Mémoires de Bülow, que si Eulenburg avait été jugé, il aurait été acquitté.

Moltke c/ Harden (fin de procédure)
Le procès Moltke contre Harden trouve une issue le 20 avril 1909. Harden est condamné à quarante jours de prison pour préjudice moral à l’égard de Moltke, mais un arrangement est trouvé et la peine est suspendue.