Mark a écrit :À la demande (informelle mais limpide) de Zooey, nous avons créé un sujet "Poésies et chansons grivoises" dans le module "Amour & Sexo".
Prière, encore une fois, de respecter la structure du forum et les participants.
Zooey, le fais-tu exprès ???
bah 'scusez, mais c'était un poème méconnu et que j'aime bien de boris vian. Je l'avais posté dans la section poésie connues ou moins que vous z'aimer .... j'avais pas vu le mal Mais t'inquiète je sera sage maintenant, je vais me restreindre à mon topic grivois... loin de moi l'idée de fâcher le gentil SSaintluc
Il était une fois un âne castillan qui broutait dans la sierra, lorsqu'il fut alerté par des gémissements. Marino, notre âne, car tel était son nom, avait une âme de boy-scout et se rendit là d'où venaient ces plaintes. Il tomba en arrêt devant une femme, belle comme toutes les nuits d'Espagne, et qui massait une de ses charmantes chevilles qu'elle venait de tordre.
Notre galant âne se présenta et dit :
- Que puis-je pour vous ?
- Mon brave ami, répondit-elle, me voilà fort embarrassée, loin de ma demeure et sans ma baguette de fée que j'ai oubliée à la maison.
Très ému par tant de grâce et de désespoir, Marino proposa :
- Je suis certes une monture indigne de la noble Dame que vous êtes, mais en la circonstance, je m'offre à vous reconduire chez vous.
- Rentrée à son logis sur le dos de notre aliboron, elle eut tôt fait d'effacer d'un coup de baguette sa méchante entorse. Après quoi, elle dit à son chevalier servant :
- Merci de tout coeur. Fais trois voeux et je les exhausse.
- Fais-moi homme, demande Marino.
Marino fut fait homme, et comte qui plus est.
- Quel est ton deuxième voeu ?
- Fais-moi riche.
- Te voilà riche. Que veux-tu pour ton troisième souhait ?
Prudent, Marino suggéra :
- Avec ta permission, j'aimerais reporter ce souhait à plus tard.
- C'est entendu, dit la fée, reviens dans un an, jour pour jour, et je m'acquitterai de ma dette.
* * * Devenu comte et riche, Marino fit comme tout un chacun : il bâtit une château en Espagne. Il faut croire que, de l'or, monte un fumet, car notre nouveau seigneur se vit très vite entouré d'une cour d'amis.
Pendant des semaines et des mois, le comte Marino mena la vie joyeuse que connaissent les Grands d'Espagne.
Un matin, il partit à la chasse en nombreuse compagnie. Au soir, à la tête de sa troupe, il regagna sa princière demeure. Horreur ! Tout avait brûlé et ses richesses étaient parties en fumée. Il se retourna vers ses amis. Ils avaient fui ; il était seul et ruiné.
Il tourna le dos à ce triste spectacle et gagna la sierra. Il chemina longtemps. Un soir, il frappa à la porte de sa bienfaitrice, la fée.
Elle lui ouvrit et lui dit :
-Bonsoir comte Martino. Je t'attendais. Il y a un an jour pour jour que tu es parti, et il nous reste peu de temps pour que j'exhausse ton dernier souhait.
Martino lui contât son histoire et conclut :
- Tu le vois, je suis pauvre et sans amis.
- Qu'à cela ne tienne ! Tu avais cent amis, tu en auras mille. Je peux te faire dix fois plus riche que tu ne le fus.
- Noble fée, répondit-il, en cheminant dans la sierra, j'ai beaucoup réfléchi. Ma condition est d'être un âne. Ane je suis né, âne je dois rester, et cela tout au long de ma vie.
- Mais c'est bête ce que tu dis là !
- C'est vrai que je suis bête. Je t'en supplie, refais de moi un âne.
Ainsi fut fait. Quand Martino fut près de repartir vers la montagne, la fée caressa son poil rude et chuchota à son oreille :
- Il y a une chose que je puis faire pour toi. Où que tu iras et tant que tu vivras, tu trouveras partout de l'eau fraîche et de l'herbe tendre. Et peut-être aussi des amis à grandes oreilles pour les partager.
* * * Si vous allez un jour en Castille, vous ne trouverez pas les ruines du château de Marino. Avec vous, j'ai bâti ce château en Espagne, pour le temps d'un conte, pour le compte d'un âne qui se fit comte et d'un comte qui se fit âne.
Il est maintenant cette heure incertaine où l'on se doit d'aller au royaume des fées, l'heure où le marchand de sable risque de vous jeter de la poudre aux yeux.
(Conte de Jacques TOUYA Nouvelle Calédonie ).
Que fais-tu dans la vie?...je vis
Si d'une discussion pouvait sortir la vérité, on discuterait moins
Jules Renard
De mes immenses joies je voudrais partager Des heures de détente je voudrais te combler. De mon amour profond je voudrais t'immoler, Pour garder en mon coeur Ton âme qui m'effleure. Tu ne m'appartiens pas, mais je te sens si prés. Tu es maître en moi, mais ne veux te montrer. Tu ordonnes et je crois pouvoir tout te donner. Mais le temps nous sépare, La dimension m'égare...
Sauras-tu en attente de ce chemin d'amour Sauras-tu me surprendre et m'appeler un jour ? Sauras-tu, comme moi, accepter ce temps lourd ? Ce temps trop éloigné Qu'il me faut traverser, Pour arriver vers toi Pour te crier ma joie...
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
Comment décrire cette émotion Que provoque en nous l'injustice C"est un sentiment de profonde déception Devant une situation qui nous hérisse On sait que rien ne pourra rétablir Ni même apporter le moindre réconfort on l'a subit, si fort, qu'on peut dire Que ce malaise intérieur est presque un accord. Pas la peine de se battre contre des montagnes Pas la peine de souffrir pour rien On avale, on se bât tout seul, on a la hargne Et en finalité , on s'en accomode bien. Par moments , le monde explose Dévoilant l'injustice sur cette terre , Mais tout continue, nous restons moroses Devant cette vie , où tout va de travers .
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
c'était magnifique St Luc ce poême de la mer j'ai eu l'impression d'y être vraiment
Je t'ai surnommé il y a déjà pas mal de temps 'le poête de la mer" et j'avais écrit pour toi ce poême que je te renvoie:
On aime ce que tu nous écris Tous les matins on apprécie Ton talent, ta simplicité, ta modestie Ta gentillesse et toute ta rêverie On voyage avec toi sur les mers On découvre un homme du Nord Avec son naufrage sur terre Et le soleil qu'il n'y a pas dehors
Merci St luc
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
Cynyhia a écrit :c'était magnifique St Luc ce poême de la mer j'ai eu l'impression d'y être vraiment
Je t'ai surnommé il y a déjà pas mal de temps 'le poête de la mer" et j'avais écrit pour toi ce poême que je te renvoie:
On aime ce que tu nous écris Tous les matins on apprécie Ton talent, ta simplicité, ta modestie Ta gentillesse et toute ta rêverie On voyage avec toi sur les mers On découvre un homme du Nord Avec son naufrage sur terre Et le soleil qu'il n'y a pas dehors
Merci St luc
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Merci Cynyhia
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Il glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n'a faim que des nuages floconneux qu'il voit naître, bouger et se perdre dans l'eau. C'est l'un d'eux qu'il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige.
Puis, tel un bras de femme sort d'une manche, il le retire, il n'a rien.
Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu.
Il ne reste qu'un instant désabusé, car les nuages tardent peu à revenir, et, là-bas, où meurent les ondulations de l'eau, en voici un qui se reforme.
Doucement, sur son léger coussin de plumes, le cygne rame et s'approche. Il s'épuise à pêcher de vains reflets, et peut-être qu'il mourra, victime de cette illusion, avant d'attraper un seul morceau de nuage.
Mais qu'est-ce que je dis?
Chaque fois qu'il plonge, il fouille du bec la vase nourrissante et ramène un ver. Il engraisse comme une oie.
Le lézard Fils spontané de la pierre fendue où je m'appuie, il me grimpe sur l'épaule. Il a cru que je continuais le mur parce que je reste immobile et que j'ai un paletot couleur de muraille. Ca flatte tout de même . La couleuvre De quel ventre est-elle tombée, cette colique ?
Le serpent 1. Trop long.
2. La dix-millionième partie du quart du méridien terrestre.
Le cafard Noir et collé comme un trou de serrure.
Le ver luisant Que se passe-t-il ? Neuf heures du soir et il y encore de la lumière chez lui.
L'araignée Une petite main noire et poilue crispée sur des cheveux.
Le hanneton 1. Un bourgeon tardif s'ouvre et s'envole du marronier.
2. Plus lourd que l'air, à peine dirigeable, têtu et ronchonnant, il arrive tout de même au but, avec ses ailes en chocolat.
Les fourmis Chacune d'elles ressemble au chiffre 3. Et il y en a ! il y en a ! Il y en a 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 ... jusqu'à l'infini.
L'escargot Casanier dans la saison des rhumes, son cou de girafe rentré, l'escargot bout comme un nez plein. Il se promène dès les beaux jours, mais il ne sait marcher que sur la langue.
La puce Un grain de tabac à ressort.
Le papillon Ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur.
La demoiselle Elle soigne son ophtalmie. D'un bord à l'autre de la rivière, elle ne fait que tremper dans l'eau fraîche ses yeux gonflés.
Et elle grésille, comme si elle volait à l'électricité.
L'écureuil 1. Du panache ! du panache ! oui, sans doute ; mais, mon petit ami, ce n'est pas là que ça se met.
2. Leste allumeur de l'automne, il passe et repasse sous les feuilles la petite torche de sa queue.
Le brochet Immobile à l'ombre d'un saule, c'est le poignard dissimulé au flanc du vieux bandit.
La baleine Elle a bien dans la bouche de quoi se faire un corset, mais avec ce tour de taille ! ...
Le corbeau 1. L'accent grave sur le sillon.
2. "Quoi ? quoi ? quoi ? - Rien."
... Un corbeau Tout à l'heure annoncait malheur à quelque oiseau. J'ai pris mon fusil et tué le corbeau. Il ne s'était pas trompé.
La nuit Sa main laisse glisser les constellations Le sable fabuleux des mondes solitaires La poussière de Dieu et de sa création La semence de feu qui féconde les terres.
Mais elle vient la nuit de plus loin que la nuit A pas de vent de mer de feu de loup de piège Bergère sans troupeaux glaneuse sans épis Aveugle aux lèvres d'or qui marche sur la neige.-Claude Roy
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
Coucou ptit voyageur Hier, tu m'as abandonnée Surement pour aller voir ailleurs Et moi je me suis ennuyée Surtout ne culpabilise pas J'arrive juste dans ta vie Il y aura bien d'autres fois Où je serais seule dans la nuit Tu dois me trouver un peu folle on se connait depuis dix jours Et comme une bîche qui enjolle Je joue la grenouille morte d'amour. Mais tu me fais un drôle d'effet Je pense à toi en permanence Et comme tu viens de t'éveiller Je voulais briser ton silence Je te fais de tendres bisous Pour te réveiller doucement Moi je vais partir Dieu sait où Rêver de toi en t'attendant Faut que j'arrête mes délires Que j'essaie de me rassurer Sinon je vais te faire fuir Plutôt que de t'apprivoiser
Aie - Aie- Aie Vas tu encore me parler????
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur