SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

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Récapitulatif par ordre alphabétique page 1

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Pont de Suert, principale ville de la Alta Ribagorza, se tient à 841 mètres d'altitude, sur les rives de la Noguera Ribagorçana, là où convergent les vallées de Barravés, Boí et Castanesa.

Pont de Suert détient un important passé historique. Il fut fondé au Haut Moyen-Âge et les murs et constructions de son centre historique reflètent un caractère et une personnalité forgés au fil du temps dans le milieu pyrénéen. La plaza del Mercadal présente des arcades sur l'un de ses côtés, ainsi que des éléments décoratifs provenant de l'ancien monastère de Santa María de Lavaix. La plaza Mayor, présidée par l'Hôtel de Ville, du XVIIIe siècle, est un autre lieu de passage obligé. Depuis cette place s'étire la belle calle Mayor, bordée d'arcades sur toute sa longueur. Parmi les demeures qui jalonnent les rues, les façades de Ca de Jaumot et du Segretari sont particulièrement remarquables. Plusieurs rues et places de la commune sont ornées d'arcades, qui trouvaient leur utilité les jours de mauvais temps, en permettant à l'activité commerciale de se poursuivre. Le Palais Abbatial, ancienne résidence des abbés du monastère de Lavaix, se dresse au bord de la rivière. Il s'agit d'un magnifique édifice de style gothique civil, datant du XVe siècle, amplement restauré. Sa haute tour remplit la fonction de clocher de la vieille église. Cette dernière fut construite à l'époque romane mais fut entièrement remodelée au cours de l'époque baroque. Elle possède un plan en croix latine, réparti sur trois nefs et un transept. Elle abrite actuellement la Collection permanente d'art sacré de la Ribagorça.

Michel N°4062

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Oropesa del Mar
Située en face d'une petite baie, Oropesa del Mar est une localité historique de Castellón qui offre d'excellentes plages et de modernes infrastructures touristiques. Oropesa del Mar, au cœur de la Costa del Azahar, est une petite localité qui s'est développée à l'abri d'une petite baie.

Ses plages de la Concha et Morro de Gos, ainsi que ses petites calanques et le port de plaisance ont contribué au développement touristique de ce noyau urbain de Castellón.

Oropesa conserve de remarquables édifices, parmi eux l'église de la Virgen de la Paciencia, célèbre pour son revêtement d'azulejos de L’Alcora du XVIIIe siècle. Autrefois, cette localité joua un rôle stratégique et défensif qui s'est traduit par des constructions comme les tours du Rey, de Sant Julià et de la Dona, ou son ancien château.

source: spain.info


Michel N°4055

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La Casa Batlló (« Maison Batlló » en catalan) est l'une des réalisations de l'architecte Antoni Gaudí à Barcelone. Sa réalisation (plus précisément transformation d'un immeuble existant) s'est étalée de 1904 à 1906. Elle est située au 43, Passeig de Gràcia (« avenue de Gràcia » en catalan), dans l'Illa de la Discòrdia, au cœur du quartier de l'Eixample, ) à Barcelone.

Connue à Barcelone sous le nom de Casa de los huesos (Maison des os), elle doit son nom à son architecture : les balcons ressemblent à des fragments de crâne avec les ouvertures pour les yeux et le nez, les colonnes de la tribune du premier étage ont la forme d'os humains et de nombreux autres détails de la façade peuvent faire penser à un squelette.

Par une autre interpretation, les balcons ressemblent à des masques vénitiens. La façade, ondulée et composée d'une mosaïque de verre et céramique, donne sous l'effet du soleil l'impression d'être en mouvement, et d'onduler comme des vagues. Les colonnes vers le bas de l'édifice rappellent des troncs d'arbre.

D'une manière générale, la maison présente sur sa façade polychrome et ondulante, une allégorie de saint Georges tuant le dragon. Le toit fait penser au dos arqué d'un dragon et les tuiles en céramique qui le recouvrent à ses écailles (à l'interieur d'ailleurs il y a un escalier en bois qui rappelle étrangement une colonne vertébrale, qui pourrait appartenir au supposé dragon). L'immeuble est surmonté d'une tour avec la croix de quatre bras typique de Gaudí.

L'intérieur est tout aussi imaginatif : foyers, escaliers, meubles et pourtours de fenêtres en bois, vitrages décorés.

La maison actuelle résulte de la rénovation d'une maison construite en 1877. Au début du XXe siècle, le propriétaire de l'immeuble de l'époque, un industriel du textile nommé Josep Batlló i Casanovas, demande à Antoni Gaudí de refaire sa maison. Dans son idée première, Josep Batlló i Casanovas désire faire entièrement reconstruire l'immeuble par l'architecte, pour en faire un édifice neuf à la manière de ce que Gaudi avait déjà fait pour la Casa Vicens, pour le Palau Güell ou encore la Casa Calvet. Pour cette raison, il demande à la mairie en 1901 l'autorisation de détruire l'immeuble existant, demande qui sera refusée.

Àprès quoi il sera décidé une reconstruction à partir de l'édifice existant. La nouvelle demande à la mairie, signée Antoni Gaudi et Josep Batlló i Casanovas, est déposée le 26 octobre 1904. Pour qui a vu les plans déposés, il est tentant de parler de « supercherie » tant les dessins sont évasifs quant au projet final. La partie supérieure du document décrit, étage par étage, les plans de l'habitation et ne diffère en rien d'un plan classique d'architecte, mais la partie inférieure montre le dessin d'une façade à peine ébauchée, seules certaines parties comme le toit ou les fenêtres étant dessinées avec plus de précision. Antoni Gaudi se méfiait peut-être des réactions de la mairie vis-à-vis de son projet et il n'avait sans doute pas complètement tort dans la mesure où certaines normes n'étaient pas respectées. Ainsi les colonnes de la façade dépassaient de 60 cm sur le trottoir. Malgré les réticences de la mairie devant le non-respect de certaines normes, le permis fut accordé.
Antoni Gaudí va donc partir de l'édifice original pour créer un immeuble pratiquement nouveau. Sur la façade extérieure il ajoute la tribune, les balcons, le toit orné de tuiles en céramique polychromées (japonaises), le grenier et deux étages additionnels. Sur la façade postérieure, les ajouts ou modifications sont moins visibles et visent surtout à l'harmoniser avec les façades des immeubles voisins. À l'intérieur il réorganisa les espaces afin d'obtenir plus de ventilation et de lumière naturelle. La cour intérieure enfin fut agrandie, une grande lucarne centrale fut ajoutée, elle-même recouverte de céramiques.

Michel N°4136
Une partie du mobilier d'origine est exposée au musée Gaudi dans le parc Güell.
Josep Batlló i Casanovas, l'ancien propriétaire habitait au 1er étage.
La famille Batlló a vendu l'immeuble à la famille Bernat qui est l'actuelle propriétaire et qui réalisa une importante restauration, commencée en 1995 et dirigée par Joan Bassegoda i Nonell.
Depuis 1962 l'immeuble est classé dans le Catalogue Patrimonial de Barcelone.

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Bilbao: Théâtre Campos Elíseos (Champs-Élysées)

Construit sur un site de divertissements en plein air, appelé "Campos Elíseos" (Champs-Élysées), ce théâtre a été inauguré en 1902. Ses auteurs sont l´architecte Acebal et le Français Darroguy. C´est un joyau de l´"Art nouveau" de Bilbao, par son originale façade moderniste, et est connu comme la "bonbonnière" de Bertendona.

Michel N°4137

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Yacimiento de Los Millares
La ville de la métallurgie préhistorique.
Ce site préhistorique de l'Âge de Cuivre est le plus important d'Europe.

Il date de 2 700 av. J.-C. Il a permis d'étudier un type de société complexe où la défense de l'extérieur, l'enterrement et la métallurgie s'avéraient être de toute première importance. Ce site se trouve sur un plateau protégé par 4 murailles concentriques. Elles furent construites à différentes époques au fur et à mesure que la ville s'étendait. Cette forteresse de 4 mètres de haut sur 310 de long, abrita jusqu'à 1 000 personnes dans les époques les plus fastes. Sa nécropole comptait 100 tombes en forme de tumulus. Les objets découverts sur ce site, ainsi que les fours pour la fonte du cuivre, prouvent qu'ils maîtrisaient le travail des métaux.

source: spain.info

Michel N°4145

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Gijon:Thermes romains de Campo Valdés

Un remarquable site romain
Le musée est considéré comme l'un des principaux sites romains du nord de l’Espagne. Situé dans des thermes romains découverts en 1903, mais fermés au public jusqu’en 1965. Le visiteur peut y contempler des bains publics construits entre le Ier et le IVe siècle, qui étaient un véritable lieu de rencontre pour les habitants de la ville. À proximité du site, se trouvent des objets et des vestiges archéologiques permettant de connaître les techniques de construction, la vie quotidienne, mais aussi la flore et la faune de l’époque.

Michel N°4209

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Parc Naturel de las Hoces del Río Duratón

La force de la rivière Duratón
Le passage des eaux du Duratón a creusé dans ce parc de profondes gorges, refuge spectaculaire, aujourd'hui, pour de nombreux rapaces forestiers. Situé au nord-est de la Province de Ségovie, il se distingue par sa grande richesse archéologique et historique ainsi que par sa beauté naturelle. L'eau de la rivière Duratón stagne, après avoir passé Sepúlveda, dans un canyon avec des zones de plus de 100 m de dénivellation. Un spectacle impressionnant suivi par le dessin de la rivière Duratón qui, par la force de ses eaux, a creusé dans les terres calcaires de profondes gorges où nidifient une grande quantité de rapaces (surtout le vautour fauve). Le parc s'étend sur les terres des communes de Sepúlveda, Sebúlcor et Carrascal del Río. Il est possible de suivre deux parcours : depuis le bas, en longeant l'abîme et, depuis le haut, en suivant la berge du cours de la rivière.
Superficie: 5037 Hectares

Michel N°4302

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Monts de Tolède

Les Monts de Tolède se sont formés par les montagnes des provinces de Ciudad Real et Tolède. On peut y faire des promenades sans fin qui vous permettent de rester en contact avec la nature et de profiter de paysages uniques et spectaculaires.
À l'heure actuelle, la plupart des itinéraires sont simples et adaptés pour tout le monde, et vous permettent de monter aux sommets : par exemple Rocigalgo, à 1447 mètres, Corral de Cantos, à 1421 mètres...
source: monnuage.com

Michel N°4403

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Parc Naturel del Cañón del Río Lobos

Des ravins spectaculaires
Le canyon du río Lobos présente une physionomie marquée par de spectaculaires parois verticales. Le cours du río Lobos a tracé un paysage spectaculaire entre les provinces de Burgos et Soria. Il s'agit d'un canyon calcaire aux parois abruptes et tapissées d'une végétation rupicole. Mais le parc naturel comprend aussi des forêts de pins et de genévriers sabine et de taillis. Concernant sa faune, elle est surtout représentée par les rapaces, avec le grand-duc, le percnoptère d'Egypte, le vautour fauve et l'aigle royal.Le parc compte de nombreuses grottes (cueva Galiana, Grande, Fría, Negra...), d'une valeur géologique inestimable.

Michel N°4402

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Parc Naturel d'Izki
La haute vallée d'Izki (9.081 ha), dont les altitudes varient de 700 à 800 mètres, se trouve dans la partie orientale d'Alava, aux limites des montagnes de Vitoria-Gasteiz au nord et du massif de Cantabria au sud.

Il s'agit d'une vaste zone au relief très doux et aux sols sablonneux, bordée de montagnes à prédominance calcaire, dont le sommet le plus élevé est le mont Kapildui (1.177 m). Le centre de la vallée est traversé de l'ouest à l'est par le fleuve Izki, qui accueille de nombreuses rivières et qui aboutit dans le fleuve Ega. À l'intérieur du Parc Naturel, au-dessus du défilé du même nom, se trouve le hameau de Korres, accompagné sur la périphérie d'autres comme San Román de Campezo, Quitana, Urturi, Markinez, Maeztu ou Apellaniz (où nous trouverons quelques peuplements de châtaigniers centenaires).
Nous nous trouvons devant un paysage forestier exceptionnel, qui abrite une des plus grandes forêts de chênes tauzins (Quercus pyrenaica) de l'Europe (environ 3500 ha). Ces forêts apparaissent surtout sur les substrats sablonneux de la plaine, sillonnée par les ravins formés par les rivières Izki et Berrón.

Michel N°4403
Outre les forêts de "ametza" ou chène tauzin, il y a d'excellentes forêts de hêtres acidophiles et eutrophes dans les zones hautes du Parc, ainsi que des rouvraies, des bois en bordure des rivières, des bosquets pionniers de bouleaux au sein des chênes tauzins, etc.
source: turismoa.euskadi.net