EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de Fort Alamo (février à mars 1836) est un événement majeur de la guerre d'indépendance du Texas et de la constitution d'une république du Texas indépendante du Mexique, à l'instigation des États-Unis qui fournissaient à leurs nationaux argent et appui politique.
Les États-Unis en firent un symbole de résistance désespérée.
Le Texas était alors une partie du département mexicain de Coahuila y Texas.
Le siège de Fort Alamo est un sujet de plusieurs films plus ou moins proches de la réalité historique.
En 1836, moins de deux cents hommes la plupart venus des États-Unis dont Davy Crockett se retranchèrent dans le fort qu'ils étaient venus détruire avant l'arrivée de l'armée Mexicaine. 1 500 soldats mexicains réguliers participèrent au siège sur près des 7 000 hommes que comptait l'armée composée en grande partie d'hommes recrutés de force par levées dans les villages durant le déplacement vers le nord, mal habillés et mal équipés et pour certains marchant pieds nus commandée par le général Santa Anna. Les défenseurs du fort venus des États-Unis étaient considérés comme des flibustiers et ils étaient passibles de la peine de mort - ce terme s'appliquait aux étrangers occupant illégalement une portion du territoire national et qui sont naturellement opposés aux autorités et s'adonnent à des trafics. Le siège, qui dura treize jours jusqu'à l'assaut du 6 mars, a retardé et affaibli l'armée mexicaine (environ six cents soldats mexicains tués). Cet épisode entraîna pour le Mexique la perte du Texas quelques semaines plus tard.
Déjà au temps de la Nouvelle-Espagne, les États-Unis cherchaient à annexer le Texas par la voie du peuplement par des citoyens américains.
Le 22 février 1819 les gouvernements de l'Espagne et des États-Unis signèrent le traité Transcontinental qui modifiait les limites de la frontière nord de la Nouvelle-Espagne.
L'indépendance du Mexique date de 1821.
Après un essai d'empire, la République est proclamée en 1824.
Dès 1830 le colonel américain Butler fut envoyé à Mexico par le président Andrew Jackson pour négocier avec Lucas Alamán, alors ministre des relations extérieures, la vente par le Mexique du Texas. Le colonel Butler devant la réponse négative du ministre mexicain, lui déclara que son pays enverrait plus de colons américains au Texas pour ainsi l'annexer de facto.
Pour essayer de décourager la venue de colons américains, le gouvernement mexicain décréta que tous les esclaves amenés par eux y seraient libres, l'esclavage déjà combattu par Miguel Hidalgo depuis 1810 fut formellement interdit au Mexique en 1829 par une loi promulguée pendant la présidence de Vicente Guerrero.
Au temps des événements du Texas, le Mexique est alors sous les présidences de Miguel Barragan (du 28 janvier 1835 au 1er mars 1836) et de José Justo Corro (du 2 mars 1836 au 18 avril 1837).
En 1836, le Texas est une partie de l'État mexicain du Coahuila y Texas où, depuis plusieurs années, un grand nombre de colons provenant des États-unis s'étaient établis et représentaient 85 % des quelque 70 000 habitants de la région (la population en 1806 n'était évaluée qu'à 7 000 habitants).
Ces colons, la plupart du temps, ignoraient les us et coutumes du pays, ayant peu de respect pour ses lois et institutions notamment l'interdiction de posséder des esclaves (au XIXe siècle, malgré l'abolition de l'esclavage, le Mexique autorisait la pratique de contrat de travail de 99 ans, qui ne pouvait être rompu qu'à l'initiative de l'employeur et admettait le principe de la servitude pour dette) et voulant continuer leur mode de vie et refusant pour la plupart de parler le castillan. La faiblesse militaire du Mexique avait conduit son gouvernement à les autoriser à s'armer pour lutter contre les tribus indiennes hostiles à la présence de colons sur leur terres. Sentant l'unité du pays menacée, le gouvernement mexicain décida d'abroger toutes les mesures favorables qui leur étaient accordées, ce qui mit le feu aux poudres.
Le 23 octobre 1835, sous la présidence de Miguel Barragan, une Constitution centraliste inspirée par Santa Anna, fait des États fédérés de simples départements dirigés depuis Mexico. Les États de Zacatecas et la partie texane du Coahuila se déclarent alors indépendants tandis que des troubles séparatistes ont lieu dans le Nord-Est et le Sud du pays pendant des années suite à cette décision.
Des escarmouches éclatèrent obligeant l'armée mexicaine à abandonner certaines places de moindre importance. Santa Anna (Antonio de Padua Maria Severino Lopez de Santa Anna) fut chargé de rétablir l'ordre et de préserver l'intégrité nationale, avec une armée dont les officiers dont certains étaient des vétérans des guerres précédentes ou don Vicente Filisola (en) un Italien ancien capitaine général de Guatemala et vétéran des guerre napoléoniennes, Juan Nepomuceno Almonte fils du curé Morelos Adrian Wolle d'origine française, Antonio Gaona, cubain et Martin Perfecto de Cos et les 7 000 hommes pour la plupart recrutés de force (leva) et peu expérimentés, mal équipés, mal vêtus, mal nourris et surtout pourvus d'un armement désuet provenant en partie d'armes achetées aux Anglais et ayant servi à la bataille de Waterloo par une administration corrompue et désargentée, formant un ensemble de faible valeur combative. Du côté des insurgés au Texas un homme actif, le Général Sam Houston, charge un James Bowie (connu pour son célèbre Bowie-knife et esclavagiste notoire) de détruire le Fort Alamo.
Plan d'Alamo par José Juan Sánchez-Navarro, 1836.
L'objectif est de préparer une armée plus au Nord. Arrivés sur place, Bowie et ses hommes prennent leur temps, pensant l'armée mexicaine encore loin.
À cette centaine d'hommes, dirigés par James Bowie, s'ajoutent une trentaine de soldats sous les ordres de William Travis, lieutenant-colonel de l'armée texane en formation ainsi que les seuls hommes nés au Texas au nombre de onze (Toribio Losoya, Gregorio Esparza, Juan Badillo, Antonio Fuentes, José Maria Guerrero, Damasio Ximénes, Andrés Nava, Carlos Espalier, Juan Abamillo, William Philipp King et Richardson Pery). Ces onze hommes ne se battaient peut-être pas pour créer une nouvelle république, mais pour le fédéralisme au Mexique, contre un État centralisé où les États ne jouissaient plus de leur liberté mais étaient devenus de simples divisions administratives. On compte aussi quatre Écossais, douze Anglais, une dizaine d'Irlandais, deux Allemands et un Danois. Contrairement à la légende aucun Français ou francophone ne figure parmi les défenseurs du fort. Ces hommes sont rejoints par le légendaire Davy Crockett (citoyen des États-Unis) à la recherche d'un nouveau départ après sa défaite aux élections au Congrès des États-Unis et ses soixante-cinq hommes enhardis par la promesse du gouvernement provisoire de la future république du Texas d'offrir à chacun d'entre eux des terres pour une surface de 4 605 acres (19 km²) après la victoire.
James Bowie
L'armée mexicaine arrivant plus tôt que prévu par les insurgés, ceux-ci se retranchèrent à la hâte dans le fort. Le général Santa Anna proposa une reddition sans conditions (offre généreuse, la plupart des défenseurs du fort étant étrangers au Mexique et passibles de la peine de mort), faute de quoi la garnison serait passée par les armes.
Travis refusa de se rendre. C'est alors que le drapeau rouge fut hissé du haut du clocher de l'église de la ville. Tous les défenseurs d'Alamo comprirent alors qu'aucun d'entre eux ne serait épargné lors de l'assaut qui s'annonçait imminent. Le lieutenant-colonel Travis envoya des missives hors du fort demandant des renforts aux États-Unis.
Il prévint qu'il préférerait la mort à la capitulation dans sa célèbre lettre au gouvernement de la révolution.
Le siège fut marqué par d'intenses tirs d'artillerie et par un assaut manqué de deux heures qui mobilisa plus de cinq cents soldats mexicains.
Quant aux défenseurs, ils n'obtinrent presque aucun renfort, si ce n'est une trentaine d'hommes, portant à 187 le nombre des assiégés.
Selon la légende, il semble qu'un seul homme ait décidé de quitter le fort. Un certain Louis Rose qui serait un ancien soldat français de Napoléon.
Le 6 mars, vers 5 heures du matin, alors que le jour ne s'était pas encore levé, une partie de l'infanterie mexicaine divisée en quatre colonnes attaqua.
La première colonne était composée au maximum de 400 hommes conduits par Martin Perfecto de Cos, la seconde de 380 hommes sous le commandement du colonel Francisco Duque, la troisième conduite par le colonel José Maria Romero, la quatrième aux ordres du colonel Juan Morales avec cent hommes, aidés par les trois cent cinquante cavaliers du brigadier général Ramirez y Sesma chargés d'empêcher toute fuite des assiégés.
Travis fut tué au tout début de l'assaut d'une balle dans la tête alors qu'il tirait du haut d'un mur.
Bowie, tombé gravement malade pendant le siège, perdit la vie dans son lit (certains ont dit aussi qu'il se cacha sous un matelas).
Quant à Davy Crockett, certains pensent qu'il se rendit et fut exécuté sur ordre de Santa Anna, tandis que d'autre, d'après le témoignage d'un ancien esclave qui faisait office de cuisinier pour un officier mexicain, affirment que son corps fut trouvé entouré par seize cadavres de mexicains, dont l'un avait le couteau de Crockett planté dans le torse.
Les restes des défenseurs du fort furent incinérés pour éviter des épidémies. Un seul ne le fut pas, Gregorio Esparza dont le frère se battait aux côtés de l'armée mexicaine.
Si les 187 défenseurs du fort furent tués, Santa Anna vit son armée amputée de plusieurs centaines de soldats (entre quatre cents ou six cents morts et blessés au total), mais cela le laissa indifférent. S'il avait de la peine à payer leur solde, il savait aussi que nombre d'entre eux auraient été décimés par la faim, les maladies, les conditions atmosphériques lors du voyage de retour, sans compter les très nombreuses désertions.
Davy Crockett
Au grand dam du général Santa Anna et du gouvernement central, la chute d'Alamo n'effraya pas les insurgés. La répression s'abattit et l'armée mexicaine se livra à des pillages qui ne firent que souder les colons américains. La mort des défenseurs fut utilisée par les promoteurs de l'indépendance du Texas, les présentant sous le jour de martyrs de la liberté. Les hommes tombés à Fort Alamo devinrent rapidement des héros pour les Texans qui souhaitaient ardemment prendre leur revanche.
Wiliam Barret Travis emmena ses hommes à une mort certaine mais il réussit à retarder l'armée gouvernementale dans son avancée vers le nord destinée à nettoyer le Texas de tous les insurgés.
Plus au nord, ce délai permit au général Sam Houston vétéran de la guerre de 1812 contre les Anglais, partisan de l'annexion du Texas par les États-Unis et propriétaire lui aussi d'esclaves et adversaire de l'abolitionnisme, de recevoir des renforts en hommes, vivres, armes, munitions et argent des États-Unis. Cela lui permit de constituer une armée de moins de 2 000 hommes qui défit celle de Santa Anna quelques semaines plus tard lors de la bataille de San Jacinto au cri de ralliement « Remember the Alamo! ». À noter que Houston et Santa Anna étaient tous deux francs-maçons comme nombre de notables de l'époque.
Prisonnier, le général mexicain, qui avait déjà été trois fois président et le sera à nouveau en 1837, dut se résoudre à donner l'ordre à ses troupes de quitter le Texas en échange de sa vie. Le major-général Vicente Filisola obéit aux ordres de son chef et ratifia le traité de Velasco. Le président mexicain José Justo Corro lui envoya plus tard l'ordre de rester au Texas, mais bien que lui "obéissant", il retira ses troupes jusqu'à Matamoros où il fut relevé par le général José Urrea.
Lettre de Santa Anna à Filisola :
« Campo de San Jacinto, abril 22 de 1836
Excelentisimo Général de Division don Vicente Filisola ; Habiendo ayer tarde tenido un encuentro desgraciado la division que operaba a mis inmediaciones, he resultado estar prisoniero de guerra entre los contrarios, habiéndose guardado todas la consideraciones posibles : en tal concepto, prevengo a Vuestra Excelencia ordene al general Gaona contramarchar a Béjar a esperar ordenes, lo mismo que verificara V.E. con las tropas bajo sus ordenes, previniendo asimismo al general Urrea se retire con su brigada a la poblacion de Guadalupe Victoria, pues he acordado con el general Houston un armisticio interin se arreglan algunas negociaciones que haran cesar la guerra para siempre. Puede usted disponer para la manutencion del ejército de los caudales y viveres llegados a Matamoros, ademas de los 20 mil pesos que se sacaron de Béjar. Espero cumpla estas disposiciones sin falta dandome aviso cuando comience a ponerlas en practica. Antonio Lopez de Santa Anna. »
À Mexico, Filisola fut traité de traître, accusé de lâcheté face à l'ennemi et d'impéritie, car un militaire ne doit pas obéir à un chef prisonnier. De nos jours, il est encore considéré comme le véritable responsable de la perte du Texas.
Le gouvernement mexicain ne fit aucune tentative sérieuse pour récupérer le Texas, dont l'indépendance fut reconnue par les États-Unis en 1837, par la France en 1839 et par le Royaume-Uni en 1840. Les Mexicains étaient mal équipés. Ils utilisaient en effet du matériel de guerre qui avait servi à Waterloo en 1815 et acheté au moyen d'emprunts aux Anglais en 1823 par l'ambassadeur du Mexique à Londres. Plus tard la guerre américano-mexicaine le confirmera.
Le désir du Texas de s'affranchir du Mexique procédait aussi d'un refus de sa part d'abolir l'esclavage comme l'avait décrété le 15 septembre 1829 le gouvernement du président mexicain Vicente Guerrero. Miguel Hidalgo à Guadalajara le 6 décembre 1810 avait proclamé la fin de l'esclavage et condamnait à mort tout propriétaire d'esclave.
Le général Antonio Lopez de Santa Anna
Les États-Unis en firent un symbole de résistance désespérée.
Le Texas était alors une partie du département mexicain de Coahuila y Texas.
Le siège de Fort Alamo est un sujet de plusieurs films plus ou moins proches de la réalité historique.
En 1836, moins de deux cents hommes la plupart venus des États-Unis dont Davy Crockett se retranchèrent dans le fort qu'ils étaient venus détruire avant l'arrivée de l'armée Mexicaine. 1 500 soldats mexicains réguliers participèrent au siège sur près des 7 000 hommes que comptait l'armée composée en grande partie d'hommes recrutés de force par levées dans les villages durant le déplacement vers le nord, mal habillés et mal équipés et pour certains marchant pieds nus commandée par le général Santa Anna. Les défenseurs du fort venus des États-Unis étaient considérés comme des flibustiers et ils étaient passibles de la peine de mort - ce terme s'appliquait aux étrangers occupant illégalement une portion du territoire national et qui sont naturellement opposés aux autorités et s'adonnent à des trafics. Le siège, qui dura treize jours jusqu'à l'assaut du 6 mars, a retardé et affaibli l'armée mexicaine (environ six cents soldats mexicains tués). Cet épisode entraîna pour le Mexique la perte du Texas quelques semaines plus tard.
Déjà au temps de la Nouvelle-Espagne, les États-Unis cherchaient à annexer le Texas par la voie du peuplement par des citoyens américains.
Le 22 février 1819 les gouvernements de l'Espagne et des États-Unis signèrent le traité Transcontinental qui modifiait les limites de la frontière nord de la Nouvelle-Espagne.
L'indépendance du Mexique date de 1821.
Après un essai d'empire, la République est proclamée en 1824.
Dès 1830 le colonel américain Butler fut envoyé à Mexico par le président Andrew Jackson pour négocier avec Lucas Alamán, alors ministre des relations extérieures, la vente par le Mexique du Texas. Le colonel Butler devant la réponse négative du ministre mexicain, lui déclara que son pays enverrait plus de colons américains au Texas pour ainsi l'annexer de facto.
Pour essayer de décourager la venue de colons américains, le gouvernement mexicain décréta que tous les esclaves amenés par eux y seraient libres, l'esclavage déjà combattu par Miguel Hidalgo depuis 1810 fut formellement interdit au Mexique en 1829 par une loi promulguée pendant la présidence de Vicente Guerrero.
Au temps des événements du Texas, le Mexique est alors sous les présidences de Miguel Barragan (du 28 janvier 1835 au 1er mars 1836) et de José Justo Corro (du 2 mars 1836 au 18 avril 1837).
En 1836, le Texas est une partie de l'État mexicain du Coahuila y Texas où, depuis plusieurs années, un grand nombre de colons provenant des États-unis s'étaient établis et représentaient 85 % des quelque 70 000 habitants de la région (la population en 1806 n'était évaluée qu'à 7 000 habitants).
Ces colons, la plupart du temps, ignoraient les us et coutumes du pays, ayant peu de respect pour ses lois et institutions notamment l'interdiction de posséder des esclaves (au XIXe siècle, malgré l'abolition de l'esclavage, le Mexique autorisait la pratique de contrat de travail de 99 ans, qui ne pouvait être rompu qu'à l'initiative de l'employeur et admettait le principe de la servitude pour dette) et voulant continuer leur mode de vie et refusant pour la plupart de parler le castillan. La faiblesse militaire du Mexique avait conduit son gouvernement à les autoriser à s'armer pour lutter contre les tribus indiennes hostiles à la présence de colons sur leur terres. Sentant l'unité du pays menacée, le gouvernement mexicain décida d'abroger toutes les mesures favorables qui leur étaient accordées, ce qui mit le feu aux poudres.
Le 23 octobre 1835, sous la présidence de Miguel Barragan, une Constitution centraliste inspirée par Santa Anna, fait des États fédérés de simples départements dirigés depuis Mexico. Les États de Zacatecas et la partie texane du Coahuila se déclarent alors indépendants tandis que des troubles séparatistes ont lieu dans le Nord-Est et le Sud du pays pendant des années suite à cette décision.
Des escarmouches éclatèrent obligeant l'armée mexicaine à abandonner certaines places de moindre importance. Santa Anna (Antonio de Padua Maria Severino Lopez de Santa Anna) fut chargé de rétablir l'ordre et de préserver l'intégrité nationale, avec une armée dont les officiers dont certains étaient des vétérans des guerres précédentes ou don Vicente Filisola (en) un Italien ancien capitaine général de Guatemala et vétéran des guerre napoléoniennes, Juan Nepomuceno Almonte fils du curé Morelos Adrian Wolle d'origine française, Antonio Gaona, cubain et Martin Perfecto de Cos et les 7 000 hommes pour la plupart recrutés de force (leva) et peu expérimentés, mal équipés, mal vêtus, mal nourris et surtout pourvus d'un armement désuet provenant en partie d'armes achetées aux Anglais et ayant servi à la bataille de Waterloo par une administration corrompue et désargentée, formant un ensemble de faible valeur combative. Du côté des insurgés au Texas un homme actif, le Général Sam Houston, charge un James Bowie (connu pour son célèbre Bowie-knife et esclavagiste notoire) de détruire le Fort Alamo.
Plan d'Alamo par José Juan Sánchez-Navarro, 1836.
L'objectif est de préparer une armée plus au Nord. Arrivés sur place, Bowie et ses hommes prennent leur temps, pensant l'armée mexicaine encore loin.
À cette centaine d'hommes, dirigés par James Bowie, s'ajoutent une trentaine de soldats sous les ordres de William Travis, lieutenant-colonel de l'armée texane en formation ainsi que les seuls hommes nés au Texas au nombre de onze (Toribio Losoya, Gregorio Esparza, Juan Badillo, Antonio Fuentes, José Maria Guerrero, Damasio Ximénes, Andrés Nava, Carlos Espalier, Juan Abamillo, William Philipp King et Richardson Pery). Ces onze hommes ne se battaient peut-être pas pour créer une nouvelle république, mais pour le fédéralisme au Mexique, contre un État centralisé où les États ne jouissaient plus de leur liberté mais étaient devenus de simples divisions administratives. On compte aussi quatre Écossais, douze Anglais, une dizaine d'Irlandais, deux Allemands et un Danois. Contrairement à la légende aucun Français ou francophone ne figure parmi les défenseurs du fort. Ces hommes sont rejoints par le légendaire Davy Crockett (citoyen des États-Unis) à la recherche d'un nouveau départ après sa défaite aux élections au Congrès des États-Unis et ses soixante-cinq hommes enhardis par la promesse du gouvernement provisoire de la future république du Texas d'offrir à chacun d'entre eux des terres pour une surface de 4 605 acres (19 km²) après la victoire.
James Bowie
L'armée mexicaine arrivant plus tôt que prévu par les insurgés, ceux-ci se retranchèrent à la hâte dans le fort. Le général Santa Anna proposa une reddition sans conditions (offre généreuse, la plupart des défenseurs du fort étant étrangers au Mexique et passibles de la peine de mort), faute de quoi la garnison serait passée par les armes.
Travis refusa de se rendre. C'est alors que le drapeau rouge fut hissé du haut du clocher de l'église de la ville. Tous les défenseurs d'Alamo comprirent alors qu'aucun d'entre eux ne serait épargné lors de l'assaut qui s'annonçait imminent. Le lieutenant-colonel Travis envoya des missives hors du fort demandant des renforts aux États-Unis.
Il prévint qu'il préférerait la mort à la capitulation dans sa célèbre lettre au gouvernement de la révolution.
Le siège fut marqué par d'intenses tirs d'artillerie et par un assaut manqué de deux heures qui mobilisa plus de cinq cents soldats mexicains.
Quant aux défenseurs, ils n'obtinrent presque aucun renfort, si ce n'est une trentaine d'hommes, portant à 187 le nombre des assiégés.
Selon la légende, il semble qu'un seul homme ait décidé de quitter le fort. Un certain Louis Rose qui serait un ancien soldat français de Napoléon.
Le 6 mars, vers 5 heures du matin, alors que le jour ne s'était pas encore levé, une partie de l'infanterie mexicaine divisée en quatre colonnes attaqua.
La première colonne était composée au maximum de 400 hommes conduits par Martin Perfecto de Cos, la seconde de 380 hommes sous le commandement du colonel Francisco Duque, la troisième conduite par le colonel José Maria Romero, la quatrième aux ordres du colonel Juan Morales avec cent hommes, aidés par les trois cent cinquante cavaliers du brigadier général Ramirez y Sesma chargés d'empêcher toute fuite des assiégés.
Travis fut tué au tout début de l'assaut d'une balle dans la tête alors qu'il tirait du haut d'un mur.
Bowie, tombé gravement malade pendant le siège, perdit la vie dans son lit (certains ont dit aussi qu'il se cacha sous un matelas).
Quant à Davy Crockett, certains pensent qu'il se rendit et fut exécuté sur ordre de Santa Anna, tandis que d'autre, d'après le témoignage d'un ancien esclave qui faisait office de cuisinier pour un officier mexicain, affirment que son corps fut trouvé entouré par seize cadavres de mexicains, dont l'un avait le couteau de Crockett planté dans le torse.
Les restes des défenseurs du fort furent incinérés pour éviter des épidémies. Un seul ne le fut pas, Gregorio Esparza dont le frère se battait aux côtés de l'armée mexicaine.
Si les 187 défenseurs du fort furent tués, Santa Anna vit son armée amputée de plusieurs centaines de soldats (entre quatre cents ou six cents morts et blessés au total), mais cela le laissa indifférent. S'il avait de la peine à payer leur solde, il savait aussi que nombre d'entre eux auraient été décimés par la faim, les maladies, les conditions atmosphériques lors du voyage de retour, sans compter les très nombreuses désertions.
Davy Crockett
Au grand dam du général Santa Anna et du gouvernement central, la chute d'Alamo n'effraya pas les insurgés. La répression s'abattit et l'armée mexicaine se livra à des pillages qui ne firent que souder les colons américains. La mort des défenseurs fut utilisée par les promoteurs de l'indépendance du Texas, les présentant sous le jour de martyrs de la liberté. Les hommes tombés à Fort Alamo devinrent rapidement des héros pour les Texans qui souhaitaient ardemment prendre leur revanche.
Wiliam Barret Travis emmena ses hommes à une mort certaine mais il réussit à retarder l'armée gouvernementale dans son avancée vers le nord destinée à nettoyer le Texas de tous les insurgés.
Plus au nord, ce délai permit au général Sam Houston vétéran de la guerre de 1812 contre les Anglais, partisan de l'annexion du Texas par les États-Unis et propriétaire lui aussi d'esclaves et adversaire de l'abolitionnisme, de recevoir des renforts en hommes, vivres, armes, munitions et argent des États-Unis. Cela lui permit de constituer une armée de moins de 2 000 hommes qui défit celle de Santa Anna quelques semaines plus tard lors de la bataille de San Jacinto au cri de ralliement « Remember the Alamo! ». À noter que Houston et Santa Anna étaient tous deux francs-maçons comme nombre de notables de l'époque.
Prisonnier, le général mexicain, qui avait déjà été trois fois président et le sera à nouveau en 1837, dut se résoudre à donner l'ordre à ses troupes de quitter le Texas en échange de sa vie. Le major-général Vicente Filisola obéit aux ordres de son chef et ratifia le traité de Velasco. Le président mexicain José Justo Corro lui envoya plus tard l'ordre de rester au Texas, mais bien que lui "obéissant", il retira ses troupes jusqu'à Matamoros où il fut relevé par le général José Urrea.
Lettre de Santa Anna à Filisola :
« Campo de San Jacinto, abril 22 de 1836
Excelentisimo Général de Division don Vicente Filisola ; Habiendo ayer tarde tenido un encuentro desgraciado la division que operaba a mis inmediaciones, he resultado estar prisoniero de guerra entre los contrarios, habiéndose guardado todas la consideraciones posibles : en tal concepto, prevengo a Vuestra Excelencia ordene al general Gaona contramarchar a Béjar a esperar ordenes, lo mismo que verificara V.E. con las tropas bajo sus ordenes, previniendo asimismo al general Urrea se retire con su brigada a la poblacion de Guadalupe Victoria, pues he acordado con el general Houston un armisticio interin se arreglan algunas negociaciones que haran cesar la guerra para siempre. Puede usted disponer para la manutencion del ejército de los caudales y viveres llegados a Matamoros, ademas de los 20 mil pesos que se sacaron de Béjar. Espero cumpla estas disposiciones sin falta dandome aviso cuando comience a ponerlas en practica. Antonio Lopez de Santa Anna. »
À Mexico, Filisola fut traité de traître, accusé de lâcheté face à l'ennemi et d'impéritie, car un militaire ne doit pas obéir à un chef prisonnier. De nos jours, il est encore considéré comme le véritable responsable de la perte du Texas.
Le gouvernement mexicain ne fit aucune tentative sérieuse pour récupérer le Texas, dont l'indépendance fut reconnue par les États-Unis en 1837, par la France en 1839 et par le Royaume-Uni en 1840. Les Mexicains étaient mal équipés. Ils utilisaient en effet du matériel de guerre qui avait servi à Waterloo en 1815 et acheté au moyen d'emprunts aux Anglais en 1823 par l'ambassadeur du Mexique à Londres. Plus tard la guerre américano-mexicaine le confirmera.
Le désir du Texas de s'affranchir du Mexique procédait aussi d'un refus de sa part d'abolir l'esclavage comme l'avait décrété le 15 septembre 1829 le gouvernement du président mexicain Vicente Guerrero. Miguel Hidalgo à Guadalajara le 6 décembre 1810 avait proclamé la fin de l'esclavage et condamnait à mort tout propriétaire d'esclave.
Le général Antonio Lopez de Santa Anna
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1707
7 mars
Révolte des Tard-Avisés du Quercy
Le 7 mars 1707, des paysans de la région du Quercy se révoltent suite à l'instauration d'une taxe sur les contrats de mariage et de baptême. 30 000 personnes, surnommées les "Tard-Avisés", investissent la ville de Cahors. Elles sont dispersées par les dragons du maréchal de Montrevel le 2 mai. La répression fait cent morts et six personnes sont exécutées.
Voir aussi : Révolte - Histoire des Guerres
1765
7 mars
Naissance de Joseph Nicéphore Nièpce
Joseph Nicéphore Nièpce naît à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1764. Fils de bonne famille, il se destine dans un premier temps à une carrière ecclésiastique, mais s'en détourne en 1792 pour rejoindre l'armée révolutionnaire. Nièpce est surtout connu pour être l'un des pionniers de la photographie, suite à son association avec Daguerre. C'est lui qui fut l'auteur du tout premier cliché photographique au monde. Il meurt le 5 juillet 1833.
Voir aussi : Histoire de la Photographie - Armée révolutionnaire - Daguerre - Histoire de la Politique
1770
7 mars
Naissance de Gabriel Jean Joseph Molitor
Gabriel Jean Joseph Molitor naît le 7 mars 1770 en Moselle. Fils d'un ancien militaire, Il s'enrôle dès 1791, dans un bataillon de sa région. Il fut vite reconnu pour sa bravoure et son talent de tacticien militaire, et combattit aux côtés de l'empereur de France, Napoléon Ier. Nommé Maréchal de France en 1823, Molitor meurt le 28 juillet 1849 à Paris, après avoir été chancelier de la Légion d'honneur.
Voir aussi : Militaire - Napoléon Ier - Maréchal de France - Histoire de la Politique
1872
7 mars
Naissance du peintre hollandais de Piet Mondrian
Le peintre et théoricien hollandais Piet Mondrian vient au monde à Amersfoort (Pays-Bas). D'extraction calviniste, c'est au cours d'un séjour à Paris (1911-14) qu'il découvre le cubisme, s'en inspirant pour signer ses premières toiles abstraites. La simplification extrême de l'art de Mondrian nie toute « expression » figurative, superflue, décorative, se contentant de simples traits horizontaux et verticaux ou de la juxtaposition de motifs géométriques (carrés, rectangles) sur des fonds uniformes, à base de gammes de couleurs simples (bleu, jaune, ou « non couleur », noir, blanc, gris). Exilé à New York dès 1940, il se dirigea vers une épure absolue ("Broadway Boogie-Woogie", 1942-3), avant de s'éteindre en 1944. Son esthétique a durablement marqué l'architecture et le décor contemporains.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Cubisme - Abstraction - Géométrie - Calvinisme - Histoire de l'Art
1875
7 mars
Naissance de Ravel
Naissance à Ciboure (pays Basque) du compositeur français Maurice Ravel. Malgré plusieurs échecs au Grand Prix de Rome, il fut rapidement célébré comme l'une des figures musicales majeures de son temps, avec Claude Debussy. Sa maîtrise de l'orchestration et des harmonies, aux rythmes enlevés et entêtants, est consacrée dans ses symphonies et ballets, dont le célèbre "Boléro" et son crescendo répétitif si reconnaissable. Victime d'un trauma crânien sévère qui le laissa presque aphone et paralysé, il mourut après quatre ans d'une douloureuse agonie, à Paris, en 1935. « Ravel a reculé à l'infini les limites de l'impossible », dit de lui Jankélévitch.
Voir aussi : Musique - Ballet - Grand prix de rome - Ravel - Histoire de la Musique
1876
7 mars
Invention du téléphone : Bell devance Edison
L'inventeur américain Thomas Edison est pris de vitesse par Alexander Graham Bell, qui dépose avant lui son brevet validant l'invention du téléphone. Vert de rage, il en améliore aussitôt les capacités initiales, mettant au point le microphone pour torpiller son concurrent. L'homme aux 1 093 brevets, 40 projets sous le coude en même temps, ne sort alors plus de ses laboratoires de recherche de Newark, ne dormant que quatre heures par nuit, capable, selon ses dires, de s'échiner au travail 72 heures d'affilée. En sortiront les téléscripteurs, le phonographe, le kinétoscope, le télégraphe duplex, la lampe électrique...
Voir aussi : Télégraphe - Bell - Edison - Histoire des Sciences et techniques
1884
7 mars
Les poubelles deviennent obligatoires à Paris
Le préfet de la Seine, Eugène Poubelle, impose l'usage de réceptacles fermés destinés à recevoir les ordures ménagères dans toute la ville de Paris. Ces récipients prendront rapidement le nom de son inventeur.
Voir aussi : Histoire de Paris - Poubelle - Histoire de la Société
1897
7 mars
Le Dr Kellogg prescrit ses céréales
Le médecin américain John Kellogg sert pour la première fois des pétales de maïs à ses patients de l'hôpital de Battle Creek (Michigan). Les "Corn-Flakes" du Dr Kellogg sont nés.
Voir aussi : Corn flakes - Céréales - Kellogg - Histoire de l'Alimentation
1909
7 mars
Naissance de Léo Malet, écrivain français
Léo Malet est un romancier né le 7 mars 1909 à Montpellier. Sans formation, il commence sa carrière comme chansonnier à Paris au milieu des années 1920. Il écrit de nombreux livres policiers sous son nom propre ou sous divers pseudonymes. Son personnage le plus célèbre est le détective Nestor Burma, auquel il donne vie en 1942. Léo Malet fréquente le milieu anarchiste parisien. Proche de la pensée trotskyste, il écrit également de nombreux poèmes d'inspiration surréaliste. Il décède le 3 mars 1966 à Châtillon-sur-Bagneux.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Histoire de l'Art
1915
7 mars
Naissance de Jacques Chaban-Delmas
Né à Paris le 7 mars 1915, Jacques Michel Pierre Delmas doit son nom au pseudonyme « Chaban » sous lequel il officiait dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Nommé chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération, il s'engage dans la politique et devient député de Gironde, maire de Bordeaux, président de l'Assemblée nationale, ministre des Transports, de la Défense, puis Premier ministre. Il décède d'une crise cardiaque le 10 novembre 2000.
Voir aussi : Naissance - Politique - Premier ministre - Histoire de la Politique
1932
7 mars
Naissance d'Aristide Briand
Homme politique et diplomate français, Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes. Plusieurs fois nommé président du Conseil, député et ministre, il a joué un rôle important dans les relations internationales au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il reçut un prix Nobel pour avoir participé à la réconciliation franco-allemande. Le nazisme est ensuite venu heurter ses projets diplomatiques. Il est décédé le 7 mars 1932 à Paris.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1933
7 mars
Naissance du Monopoly
L'américain Charles B. Darrow dépose la marque de son jeu, le "Monopoly", en Pennsylvanie. Il s'est largement inspiré du "Jeu du propriétaire" inventé en 1904. Les noms des rues sont ceux des vraies rues d’Atlantic City où Darrow avait l'habitude de passer ses vacances. Le jeu sera mis sur le marché par la société Parker Brothers en 1935.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1934
7 mars
Apparition de la Volkswagen
Le 7 mars 1934, la première Volkswagen, la Coccinelle, fait son apparition. Hitler souhaitait que tous les Allemands puissent acheter une voiture et profiter des routes du pays. À l'époque, Volkswagen désigne « la voiture qui fera le succès de l'entreprise ». Aujourd'hui, Volkswagen est le 2e constructeur mondial d'automobiles, il regroupe les marques Volkswagen, Audi, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Skoda et Porsche.
Voir aussi : Création - Histoire de Volkswagen - Constructeur automobile - Histoire de l'Economie
1936
7 mars
L'Allemagne viole le traité de Versailles
Les troupes de la Wehrmacht occupent la zone démilitarisée de Rhur. Le chancelier allemand, Adolf Hitler, déclare caduques les dispositions du Traité de Versailles par lesquelles l'Allemagne s'engage à démilitariser la Rhur. Si les puissances occidentales s'insurgent face à cette violation du droit international, elles ne prennent aucune mesure concrète pour contrer l'Allemagne. Le service militaire obligatoire avait déjà été rétabli illégalement un an auparavant. En 1938, les accords sur les frontières seront à nouveau bafoués quand le Fürher ordonnera l'invasion de l'Autriche.
Voir aussi : Hitler - Histoire de la Wehrmacht - Histoire du Traité de Versailles - Histoire des Traités
1936
7 mars
Naissance de Georges Perec
Naissance, le 7 mars 1936, de l'écrivain français Georges Perec. Membre de l'Oulipo, un groupe international de littéraires et mathématiciens, il est l'auteur, avec « La Disparition », d'un roman de 300 pages sans utiliser la lettre « e ». Distingué par un prix Renaudot et un prix Médicis, il était également cruciverbiste, et est l'auteur d'un palindrome de 1 247 mots. Il est décédé à Ivry-sur-Seine, le 3 mars 1982.
Voir aussi : Histoire de l'Oulipo - Prix Renaudot - Histoire de l'Art
1966
7 mars
La France se retire de l'OTAN
Le général de Gaulle annonce officiellement l’intention de la France de se retirer de la structure militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Le chef de l'Etat refuse de voir la politique nucléaire américaine dominer l'organisation. Il demande également aux Etats-Unis d'évacuer leurs bases situées sur le territoire français, à Fontainebleau et à Châteauroux notamment.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire de l'OTAN - Retrait - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 mars
Révolte des Tard-Avisés du Quercy
Le 7 mars 1707, des paysans de la région du Quercy se révoltent suite à l'instauration d'une taxe sur les contrats de mariage et de baptême. 30 000 personnes, surnommées les "Tard-Avisés", investissent la ville de Cahors. Elles sont dispersées par les dragons du maréchal de Montrevel le 2 mai. La répression fait cent morts et six personnes sont exécutées.
Voir aussi : Révolte - Histoire des Guerres
1765
7 mars
Naissance de Joseph Nicéphore Nièpce
Joseph Nicéphore Nièpce naît à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1764. Fils de bonne famille, il se destine dans un premier temps à une carrière ecclésiastique, mais s'en détourne en 1792 pour rejoindre l'armée révolutionnaire. Nièpce est surtout connu pour être l'un des pionniers de la photographie, suite à son association avec Daguerre. C'est lui qui fut l'auteur du tout premier cliché photographique au monde. Il meurt le 5 juillet 1833.
Voir aussi : Histoire de la Photographie - Armée révolutionnaire - Daguerre - Histoire de la Politique
1770
7 mars
Naissance de Gabriel Jean Joseph Molitor
Gabriel Jean Joseph Molitor naît le 7 mars 1770 en Moselle. Fils d'un ancien militaire, Il s'enrôle dès 1791, dans un bataillon de sa région. Il fut vite reconnu pour sa bravoure et son talent de tacticien militaire, et combattit aux côtés de l'empereur de France, Napoléon Ier. Nommé Maréchal de France en 1823, Molitor meurt le 28 juillet 1849 à Paris, après avoir été chancelier de la Légion d'honneur.
Voir aussi : Militaire - Napoléon Ier - Maréchal de France - Histoire de la Politique
1872
7 mars
Naissance du peintre hollandais de Piet Mondrian
Le peintre et théoricien hollandais Piet Mondrian vient au monde à Amersfoort (Pays-Bas). D'extraction calviniste, c'est au cours d'un séjour à Paris (1911-14) qu'il découvre le cubisme, s'en inspirant pour signer ses premières toiles abstraites. La simplification extrême de l'art de Mondrian nie toute « expression » figurative, superflue, décorative, se contentant de simples traits horizontaux et verticaux ou de la juxtaposition de motifs géométriques (carrés, rectangles) sur des fonds uniformes, à base de gammes de couleurs simples (bleu, jaune, ou « non couleur », noir, blanc, gris). Exilé à New York dès 1940, il se dirigea vers une épure absolue ("Broadway Boogie-Woogie", 1942-3), avant de s'éteindre en 1944. Son esthétique a durablement marqué l'architecture et le décor contemporains.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Cubisme - Abstraction - Géométrie - Calvinisme - Histoire de l'Art
1875
7 mars
Naissance de Ravel
Naissance à Ciboure (pays Basque) du compositeur français Maurice Ravel. Malgré plusieurs échecs au Grand Prix de Rome, il fut rapidement célébré comme l'une des figures musicales majeures de son temps, avec Claude Debussy. Sa maîtrise de l'orchestration et des harmonies, aux rythmes enlevés et entêtants, est consacrée dans ses symphonies et ballets, dont le célèbre "Boléro" et son crescendo répétitif si reconnaissable. Victime d'un trauma crânien sévère qui le laissa presque aphone et paralysé, il mourut après quatre ans d'une douloureuse agonie, à Paris, en 1935. « Ravel a reculé à l'infini les limites de l'impossible », dit de lui Jankélévitch.
Voir aussi : Musique - Ballet - Grand prix de rome - Ravel - Histoire de la Musique
1876
7 mars
Invention du téléphone : Bell devance Edison
L'inventeur américain Thomas Edison est pris de vitesse par Alexander Graham Bell, qui dépose avant lui son brevet validant l'invention du téléphone. Vert de rage, il en améliore aussitôt les capacités initiales, mettant au point le microphone pour torpiller son concurrent. L'homme aux 1 093 brevets, 40 projets sous le coude en même temps, ne sort alors plus de ses laboratoires de recherche de Newark, ne dormant que quatre heures par nuit, capable, selon ses dires, de s'échiner au travail 72 heures d'affilée. En sortiront les téléscripteurs, le phonographe, le kinétoscope, le télégraphe duplex, la lampe électrique...
Voir aussi : Télégraphe - Bell - Edison - Histoire des Sciences et techniques
1884
7 mars
Les poubelles deviennent obligatoires à Paris
Le préfet de la Seine, Eugène Poubelle, impose l'usage de réceptacles fermés destinés à recevoir les ordures ménagères dans toute la ville de Paris. Ces récipients prendront rapidement le nom de son inventeur.
Voir aussi : Histoire de Paris - Poubelle - Histoire de la Société
1897
7 mars
Le Dr Kellogg prescrit ses céréales
Le médecin américain John Kellogg sert pour la première fois des pétales de maïs à ses patients de l'hôpital de Battle Creek (Michigan). Les "Corn-Flakes" du Dr Kellogg sont nés.
Voir aussi : Corn flakes - Céréales - Kellogg - Histoire de l'Alimentation
1909
7 mars
Naissance de Léo Malet, écrivain français
Léo Malet est un romancier né le 7 mars 1909 à Montpellier. Sans formation, il commence sa carrière comme chansonnier à Paris au milieu des années 1920. Il écrit de nombreux livres policiers sous son nom propre ou sous divers pseudonymes. Son personnage le plus célèbre est le détective Nestor Burma, auquel il donne vie en 1942. Léo Malet fréquente le milieu anarchiste parisien. Proche de la pensée trotskyste, il écrit également de nombreux poèmes d'inspiration surréaliste. Il décède le 3 mars 1966 à Châtillon-sur-Bagneux.
Voir aussi : Histoire du Surréalisme - Histoire de l'Art
1915
7 mars
Naissance de Jacques Chaban-Delmas
Né à Paris le 7 mars 1915, Jacques Michel Pierre Delmas doit son nom au pseudonyme « Chaban » sous lequel il officiait dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Nommé chevalier de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération, il s'engage dans la politique et devient député de Gironde, maire de Bordeaux, président de l'Assemblée nationale, ministre des Transports, de la Défense, puis Premier ministre. Il décède d'une crise cardiaque le 10 novembre 2000.
Voir aussi : Naissance - Politique - Premier ministre - Histoire de la Politique
1932
7 mars
Naissance d'Aristide Briand
Homme politique et diplomate français, Aristide Briand est né le 28 mars 1862 à Nantes. Plusieurs fois nommé président du Conseil, député et ministre, il a joué un rôle important dans les relations internationales au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il reçut un prix Nobel pour avoir participé à la réconciliation franco-allemande. Le nazisme est ensuite venu heurter ses projets diplomatiques. Il est décédé le 7 mars 1932 à Paris.
Voir aussi : Naissance - Politique - Histoire de la Politique
1933
7 mars
Naissance du Monopoly
L'américain Charles B. Darrow dépose la marque de son jeu, le "Monopoly", en Pennsylvanie. Il s'est largement inspiré du "Jeu du propriétaire" inventé en 1904. Les noms des rues sont ceux des vraies rues d’Atlantic City où Darrow avait l'habitude de passer ses vacances. Le jeu sera mis sur le marché par la société Parker Brothers en 1935.
Voir aussi : Histoire des Loisirs
1934
7 mars
Apparition de la Volkswagen
Le 7 mars 1934, la première Volkswagen, la Coccinelle, fait son apparition. Hitler souhaitait que tous les Allemands puissent acheter une voiture et profiter des routes du pays. À l'époque, Volkswagen désigne « la voiture qui fera le succès de l'entreprise ». Aujourd'hui, Volkswagen est le 2e constructeur mondial d'automobiles, il regroupe les marques Volkswagen, Audi, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Skoda et Porsche.
Voir aussi : Création - Histoire de Volkswagen - Constructeur automobile - Histoire de l'Economie
1936
7 mars
L'Allemagne viole le traité de Versailles
Les troupes de la Wehrmacht occupent la zone démilitarisée de Rhur. Le chancelier allemand, Adolf Hitler, déclare caduques les dispositions du Traité de Versailles par lesquelles l'Allemagne s'engage à démilitariser la Rhur. Si les puissances occidentales s'insurgent face à cette violation du droit international, elles ne prennent aucune mesure concrète pour contrer l'Allemagne. Le service militaire obligatoire avait déjà été rétabli illégalement un an auparavant. En 1938, les accords sur les frontières seront à nouveau bafoués quand le Fürher ordonnera l'invasion de l'Autriche.
Voir aussi : Hitler - Histoire de la Wehrmacht - Histoire du Traité de Versailles - Histoire des Traités
1936
7 mars
Naissance de Georges Perec
Naissance, le 7 mars 1936, de l'écrivain français Georges Perec. Membre de l'Oulipo, un groupe international de littéraires et mathématiciens, il est l'auteur, avec « La Disparition », d'un roman de 300 pages sans utiliser la lettre « e ». Distingué par un prix Renaudot et un prix Médicis, il était également cruciverbiste, et est l'auteur d'un palindrome de 1 247 mots. Il est décédé à Ivry-sur-Seine, le 3 mars 1982.
Voir aussi : Histoire de l'Oulipo - Prix Renaudot - Histoire de l'Art
1966
7 mars
La France se retire de l'OTAN
Le général de Gaulle annonce officiellement l’intention de la France de se retirer de la structure militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN). Le chef de l'Etat refuse de voir la politique nucléaire américaine dominer l'organisation. Il demande également aux Etats-Unis d'évacuer leurs bases situées sur le territoire français, à Fontainebleau et à Châteauroux notamment.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire de l'OTAN - Retrait - Histoire de la Cinquième République
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les révoltes des croquants
_ On compte quatre à cinq grandes révoltes de croquants sous l'Ancien Régime, dont celle de 1594 dans le Bas-Limousin et le Périgord ou celle de 1624 dans le Quercy. A La révolte des croquants de l’Angoumois, de la Saintonge ou du Périgord (1636-1637), répond celle des Nu-pieds de Normandie (1639). Les croquants de Gascogne se révoltent en 1642 et ceux du Rouergue sensiblement à la même période (1643).
_ Le mécanisme est presque toujours le même. Les croquants se soulèvent contre les agents royaux, les sergents de taille, les "gabeleurs" ou les intendants car ils s’opposent aux levées d’impôts qu’impose la monarchie pour alimenter son trésor de guerre. Certains petits nobles ruraux se risquent même à prendre la tête de la rébellion. Puis le mouvement fait tache d’huile, s'étend aux villages voisins, parfois il trouve des relais jusque dans les villes. Mais l’union du peuple et de la notabilité, justifiée par l'inquiétude devant la concurrence royale envers les droits seigneuriaux ne dure qu’un temps.
_ La répression royale longue à se mobiliser est toujours inéluctable. Les croquants finissent toujours par être massacrés. Si les meneurs sont châtiés sans pitié, la majorité bénéficie en général de l’amnistie, et même parfois de la suppression de l’innovation qui avait mis la feu aux poudres.
Quelques autres révoltes
Parmi les autres révoltes du même type qui ont marqué l'Ancien Régime, il convient de citer la Révolte des Pitauds de l'Angoumois et de l'Aquitaine, en 1548, contre l'extension de la gabelle (l'impôt sur le sel) aux régions de l'ouest (1541) . Les officiers de gabelle et les greniers à sel sont les premiers visés. Des villes comme Angoulême sont soumises à un siège, et certaines, dont Saintes, Cognac et même Bordeaux tombent entre les mains des insurgés. La royauté doit faire intervenir la troupe, près de 150 pitauds seront exécutés mais en 1549, la gabelle est supprimée dans les régions qui se sont révoltées. Pour revenir à la révolte des Nu-pieds en 1639, à l'instar de celle des Pitauds, elle voit son origine dans l'extension de la gabelle, mais aux régions dites de quart bouillon dans ce cas-là (Glossaire/Gabelle). La révolte des audijos (du nom de leur chef un dénommé Audijos) en 1663 dans les Landes et notamment à la Chalosse est elle aussi une révolte contre les exigences des fermes d'impôt sur le commerce du sel.
En 1675, les Bonnets-Rouges (Bretagne) se soulèvent, eux, contre l'usage du timbre fiscal dans les actes officiels. En 1707, les Tards-Avisés (près de10 000 hommes) font le siège de Cahors, ils protestent eux aussi contre l'extension des taxes (aux actes de procédure) . Malheureusement pour eux, les dragons qui se sont fait la main sur les camisards (la révolte des camisards est plutôt une révolte religieuse (huguenots) qu'anti-fiscale, voir guerres de religion) sont chargés de faire parler leur expérience. Ce qu'ils font avec un certain zèle. Cette révolte de 1707 est la dernière grande révolte de l'Ancien régime jusqu'aux années 1780-1789. Des troubles éclatent bien par-ci par-là mais ils n'ont plus l'ampleur ni la résonnance des révoltes d'antan. Jusqu'à une certaine Révolution de 1789.
Auteur : M.Mabilat.
« …..Pendant le temps des disettes, toute la famille cueille les fruits sauvages, les herbes et les orties, que l'on mange en soupe ou en bouillie et aussi des racines. C'est le temps de la mort qui s'installe à chaque foyer et qui s'abat sur les enfants en bas âge, les femmes en couches, les vieillards, qui sont les principales victimes, et si à cette époque, les gens ne meurent pas de faim, c'est qu'ils meurent avant d'une épidémie.
Puis après ces fléaux, pendant un certain nombre d'années la vie reprend ses droits, naissances, mariages, et cette nouvelle vague durera jusqu'au prochain drame de famines et de misères.
La mort, à cette époque, pour les pauvres paysans, est une compagne familière, la moitié environ des nouveaux nés ne va guère plus loin que leur premier ou second anniversaire, et la moyenne de vie se limite entre 25 et 30 ans.
S'il pouvait survivre à l'intense mortalité infantile, aux fièvres, aux rigueurs du climat, l'enfant grandissait au milieu d'un grand nombre de frères et soeurs, et très souvent avant son adolescence il voyait mourir père et mère, et plusieurs de ses frères et soeurs, et il s'installait au foyer un beau père ou une belle mère qui amenait ses propres enfants d'un premier lit…… »
Autre révolte:
La Révolte des Lustucru a eu lieu en 1662 dans le Boulonnais. Le roi Louis XIV vient d'acheter au roi d'Angleterre la place forte de Dunkerque , enlevée quatre ans plus tôt aux Espagnols par la coalition franco-britannique, les Boulonnais, bourgeois et paysans, se révoltent contre le roi de France, en raison de la pression fiscale accrue et des réquisitions pour le financement des guerres incessantes.
La révolte est soutenue en sous-main par les agents du roi d'Espagne, avec qui la guerre va reprendre en 1667, et dont la frontière se trouve à une vingtaine de kilomètres de l'entrée de Boulogne. En effet, jusqu'à 1678 (paix de Nimègue), la frontière passe encore entre Longueville et Escoeuilles. Le pouvoir central exerce alors une répression féroce sur la région, et de nombreux habitants des campagnes sont massacrés. Trois mille survivants, qui n'ont pu s'enfuir de l'autre côté de la frontière, sont envoyés aux galères.
sources: divers sites dont lionelcoutinotclub
_ On compte quatre à cinq grandes révoltes de croquants sous l'Ancien Régime, dont celle de 1594 dans le Bas-Limousin et le Périgord ou celle de 1624 dans le Quercy. A La révolte des croquants de l’Angoumois, de la Saintonge ou du Périgord (1636-1637), répond celle des Nu-pieds de Normandie (1639). Les croquants de Gascogne se révoltent en 1642 et ceux du Rouergue sensiblement à la même période (1643).
_ Le mécanisme est presque toujours le même. Les croquants se soulèvent contre les agents royaux, les sergents de taille, les "gabeleurs" ou les intendants car ils s’opposent aux levées d’impôts qu’impose la monarchie pour alimenter son trésor de guerre. Certains petits nobles ruraux se risquent même à prendre la tête de la rébellion. Puis le mouvement fait tache d’huile, s'étend aux villages voisins, parfois il trouve des relais jusque dans les villes. Mais l’union du peuple et de la notabilité, justifiée par l'inquiétude devant la concurrence royale envers les droits seigneuriaux ne dure qu’un temps.
_ La répression royale longue à se mobiliser est toujours inéluctable. Les croquants finissent toujours par être massacrés. Si les meneurs sont châtiés sans pitié, la majorité bénéficie en général de l’amnistie, et même parfois de la suppression de l’innovation qui avait mis la feu aux poudres.
Quelques autres révoltes
Parmi les autres révoltes du même type qui ont marqué l'Ancien Régime, il convient de citer la Révolte des Pitauds de l'Angoumois et de l'Aquitaine, en 1548, contre l'extension de la gabelle (l'impôt sur le sel) aux régions de l'ouest (1541) . Les officiers de gabelle et les greniers à sel sont les premiers visés. Des villes comme Angoulême sont soumises à un siège, et certaines, dont Saintes, Cognac et même Bordeaux tombent entre les mains des insurgés. La royauté doit faire intervenir la troupe, près de 150 pitauds seront exécutés mais en 1549, la gabelle est supprimée dans les régions qui se sont révoltées. Pour revenir à la révolte des Nu-pieds en 1639, à l'instar de celle des Pitauds, elle voit son origine dans l'extension de la gabelle, mais aux régions dites de quart bouillon dans ce cas-là (Glossaire/Gabelle). La révolte des audijos (du nom de leur chef un dénommé Audijos) en 1663 dans les Landes et notamment à la Chalosse est elle aussi une révolte contre les exigences des fermes d'impôt sur le commerce du sel.
En 1675, les Bonnets-Rouges (Bretagne) se soulèvent, eux, contre l'usage du timbre fiscal dans les actes officiels. En 1707, les Tards-Avisés (près de10 000 hommes) font le siège de Cahors, ils protestent eux aussi contre l'extension des taxes (aux actes de procédure) . Malheureusement pour eux, les dragons qui se sont fait la main sur les camisards (la révolte des camisards est plutôt une révolte religieuse (huguenots) qu'anti-fiscale, voir guerres de religion) sont chargés de faire parler leur expérience. Ce qu'ils font avec un certain zèle. Cette révolte de 1707 est la dernière grande révolte de l'Ancien régime jusqu'aux années 1780-1789. Des troubles éclatent bien par-ci par-là mais ils n'ont plus l'ampleur ni la résonnance des révoltes d'antan. Jusqu'à une certaine Révolution de 1789.
Auteur : M.Mabilat.
« …..Pendant le temps des disettes, toute la famille cueille les fruits sauvages, les herbes et les orties, que l'on mange en soupe ou en bouillie et aussi des racines. C'est le temps de la mort qui s'installe à chaque foyer et qui s'abat sur les enfants en bas âge, les femmes en couches, les vieillards, qui sont les principales victimes, et si à cette époque, les gens ne meurent pas de faim, c'est qu'ils meurent avant d'une épidémie.
Puis après ces fléaux, pendant un certain nombre d'années la vie reprend ses droits, naissances, mariages, et cette nouvelle vague durera jusqu'au prochain drame de famines et de misères.
La mort, à cette époque, pour les pauvres paysans, est une compagne familière, la moitié environ des nouveaux nés ne va guère plus loin que leur premier ou second anniversaire, et la moyenne de vie se limite entre 25 et 30 ans.
S'il pouvait survivre à l'intense mortalité infantile, aux fièvres, aux rigueurs du climat, l'enfant grandissait au milieu d'un grand nombre de frères et soeurs, et très souvent avant son adolescence il voyait mourir père et mère, et plusieurs de ses frères et soeurs, et il s'installait au foyer un beau père ou une belle mère qui amenait ses propres enfants d'un premier lit…… »
Autre révolte:
La Révolte des Lustucru a eu lieu en 1662 dans le Boulonnais. Le roi Louis XIV vient d'acheter au roi d'Angleterre la place forte de Dunkerque , enlevée quatre ans plus tôt aux Espagnols par la coalition franco-britannique, les Boulonnais, bourgeois et paysans, se révoltent contre le roi de France, en raison de la pression fiscale accrue et des réquisitions pour le financement des guerres incessantes.
La révolte est soutenue en sous-main par les agents du roi d'Espagne, avec qui la guerre va reprendre en 1667, et dont la frontière se trouve à une vingtaine de kilomètres de l'entrée de Boulogne. En effet, jusqu'à 1678 (paix de Nimègue), la frontière passe encore entre Longueville et Escoeuilles. Le pouvoir central exerce alors une répression féroce sur la région, et de nombreux habitants des campagnes sont massacrés. Trois mille survivants, qui n'ont pu s'enfuir de l'autre côté de la frontière, sont envoyés aux galères.
sources: divers sites dont lionelcoutinotclub
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1403
8 mars
Mort de Bayezid Ier
Sultan ottoman, Bayezid Ier meurt le 8 mars 1403 en captivité, un an après avoir été fait prisonnier par Tamerlan. Selon la légende, ce dernier l'aurait emprisonné dans une cage. Bayezid se serait alors suicidé en utilisant du poison caché dans son anneau. Une autre version indique qu'il se serait volontairement fracassé le crâne contre un des barreaux de sa geôle. Au cours de sa vie de sultan ottoman, il tenta de stopper les avancées des armées turco-mongoles de Tamerlan vers l'Occident.
Voir aussi : Suicide - Tamerlan - Bayezid ier - Histoire des Guerres
1500
8 mars
L'expédition Cabral part de Lisbonne
A la tête d'une armada de 13 navires et de 1200 hommes, le navigateur portugais Pedro Alvares Cabral appareille de Lisbonne et met le cap sur le sud-est. Les Portugais savent que cette route a conduit les Espagnols jusqu'aux nouvelles terres des Indes occidentales. Le 23 avril, Cabral et ses hommes débarquent à l'embouchure du rio Cahy sur une terre qu'il baptisera "Terra da vera cruz" (la Terre de la vraie croix). Elle prendra plus tard le nom de Brésil.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Lisbonne - Pedro Álvares Cabral - Histoire de Santa Cruz - Histoire de la Mer
1702
8 mars
Décès de Guillaume III d'Angleterre
Guillaume III règne sur l'Angleterre de 1689 à 1702. Durant son règne, il effectue d'importantes réformes (séparation de l'Eglise et de l'Etat, banque centrale, liberté de la presse) et est l'un des plus redoutables ennemis de Louis XIV. Issu de la maison d'Orange-Nassau, il s'oppose au catholicisme et renverse Jacques II en 1689. Il décède le 8 mars 1702, à Kensington, des suites d'une chute de cheval.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Angleterre - Roi - Guillaume III - Histoire des Décès
1717
8 mars
Décès d'Abraham Darby
Le forgeron Abraham Darby commence à travailler dans une fabrique de moulins à malt avant d'ouvrir son propre atelier. Après s'être lancé dans la production d'ustensiles en cuivre avec des associés, en 1702, il met au point une nouvelle méthode de fonte de l'acier en inventant le haut fourneau au coke. Ce procédé permet de fabriquer de l'acier à un moindre coût. Abraham Darby est le premier d'une génération d'industriels portant le même nom.
Voir aussi : Décès - Acier - Abraham Darby - Forgeron - Histoire des Sciences et techniques
1729
8 mars
Gilles Hocquart est nommé intendant de la Nouvelle-France
Gilles Hocquart (1694-1783) est fait intendant de la Nouvelle-France en 1729, rôle qu'il tiendra jusqu'en 1748. Après des fonctions administratives dans la marine française (1722-1729), il accède peu à peu aux responsabilités par l'influence de sa famille. Il a œuvré pour développer la colonie sur le plan économique, commercial et administratif. Les exportations se sont développées ainsi que la production agricole et navale. Il était également reconnu pour ses qualités humaines.
Voir aussi : Histoire du Québec - Canada - Nouvelle-France - Intendant - Histoire de la Politique
1782
8 mars
Massacre de Gnadenhütten
Le massacre de Gnadenhütten a eu lieu le 8 mars 1782 à Gnadenhütten dans l'Ohio, pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Les indiens présents à Gnadenhütten faisaient tous partie des tribus Lenape et, conformément à leurs croyances religieuses et leurs positions pacifistes, étaient restés neutres pendant la guerre. Mais des milices américaines, leur reprochant d'avoir pénétré sur leur territoire pour voler des récoltes, vinrent les massacrer. Quatre-vingt-seize indiens furent tués, dont soixante femmes et enfants.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Massacre - Etats-Unis d'Amérique - Indiens - Histoire des Guerres
1820
8 mars
En Espagne, le trienio liberal rétablit la Constitution de 1812
En 1820, le colonel Rafael del Riego fait partie d'un coup d'état qui rétablit la constitution de Cadix. Le mouvement commence à s'affaiblir jusqu'au moment où le roi d'Espagne Ferdinand VII se voit contraint d'accepter la constitution. Riego devient capitaine général de la Galice puis, après un séjour en prison, président des Cortes Generales. En Europe, les pays de la Sainte-Alliance, ne voyant pas d'un bon œil une république en Espagne et envoie la France pour rétablir la monarchie. Riego est fait prisonnier et pendu.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Ferdinand VII - Sainte-Alliance - Histoire de la Politique
1834
8 mars
Fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Le 8 mars 1834, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal fut créée par le journaliste Ludger Duvernay. Il s'agit d'une organisation patriotique dont le nom original était "Aide-toi et le ciel t'aidera". Elle fut créée pour faire grandir la solidarité nationale des Canadiens et faire progresser le pays. Elle fit du 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Canadiens (aujourd'hui fête nationale du Québec) et adopta la feuille d'érable comme emblème.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Histoire du Québec - Canada - Histoire de la Politique
1843
8 mars
Restauration de l’Althing
Remplacé en 1800 par la Cour nationale, l’Althing est finalement rétabli en tant qu’assemblée consultative. A sa création en 930, il représentait l’unique pouvoir législatif de la population islandaise, et ce, jusqu’en 1262. A partir de cette date, il perdit progressivement son autorité. Il est ainsi restituée dans un contexte où le régime autoritaire exercé jusqu’alors par le Danemark s’adoucit de plus en plus. Par ailleurs, cette période s’ancre dans un certain réveil nationaliste qui mènera à l’indépendance totale du pays en 1944. Dès 1874, une Constitution sera d’ailleurs promulguée, octroyant à l’Althing une plus grande autonomie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de l'Althing - Histoire de la Décolonisation
1844
8 mars
Début du règne d'Oscar Ier de Suède et de Norvège.
C'est en 1844 que Joseph François Oscar Bernadotte devient Oscar Ier de Suède à la mort de son père Charles XIV Jean de Suède. Durant son règne, il refuse de faire une réforme de la Constitution. Par contre, il met en place la liberté de la presse. Il tente d'améliorer l'économie du pays. Il met également sur pied une alliance avec la France et le Royaume-Uni pour protéger le territoire de la Scandinavie.
Voir aussi : Suède - Constitution - Histoire de la Liberté de la presse - Histoire de la Politique
1848
8 mars
La Garde nationale est ouverte à tous les citoyens
La milice bourgeoise créée sous la Révolution pour contrôler les débordements populaires devient ouverte à tous. Désarmée par Napoléon et ayant repris du service sous la Restauration et la Monarchie de juillet, cette milice fut un élément déterminant pour la réussite ou l’échec des insurrections. Ainsi, en 1830 (dissoute mais non désarmée) comme en février 1848, elle a fortement contribué à faire tomber les régimes en place. Cette ouverture à l’ensemble des Français est symbolique et, tout comme le suffrage universel, donne le sentiment d’être représentative (du moins de droit) de l’ensemble de la population. Toutefois, elle deviendra trois mois plus tard une arme de répression féroce contre les Ateliers nationaux, phénomène qui se reproduira en 1871 avec la Commune de Paris.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution de février 1848 - Garde Nationale - Histoire de la Deuxième République
1852
8 mars
Décès de Nicolas Gogol, écrivain.
Nicolas Gogol s'installe à Saint-Pétersbourg afin de travailler au sein de l'administration russe. Parallèlement, il produit de nombreux écrits dont le premier est publié en 1829. Il devient ensuite professeur et se lie d'amitié avec Pouchkine. Il connaît un grand succès avec l'édition de la pièce de théâtre "Le Revizor". A partir de 1836, il entame un long voyage à travers l'Europe et continue à écrire. Atteint de visions, il se laisse mourir en 1852.
Voir aussi : Russie - Littérature - Théâtre - Saint-Pétersbourg - Histoire de l'Art
1854
8 mars
La Japon ouvre son marché à l'Occident
Les Japonais et les Américains signent le traité de Kanagawa qui permet aux navires de commerce américains d'entrer dans les ports nippons. Au mois d'octobre, les Anglais signeront à leur tour un traité qui concerne uniquement les ports de Nagasaki et d'Hakodate. Ce sont les premiers signes d'ouverture du Japon qui va bientôt en finir avec la féodalité pour devenir l'un des pays les plus avancés du monde.
Voir aussi : Ouverture - Histoire de Nagasaki - Histoire du Commerce
1862
8 mars
Bataille navale d'Hampton Roads
Le combat de Hampton Roads est une grande bataille navale ayant eu lieu à l'embouchure de la James River (Virginie) lors de la guerre de Sécession. Malgré un résultat nul, ce conflit a des répercussions immenses sur les méthodes de combat naval. Les navires en bois se trouvent incapables de lutter contre les cuirassés, prouvant l'obsolescence des technologies utilisées. A la suite de cet épisode, le monde entier va revoir ses flottes de guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Bataille navale - Histoire des Guerres
1869
8 mars
Mort du compositeur Hector Berlioz
Disparition à Paris du compositeur français Hector Berlioz (né en 1803), probablement d'une congestion pulmonaire. Empreint d'un certain mysticisme en vogue chez les romantiques de l'époque, il ne trouva pas le succès escompté pour ses œuvres, d'une grande audace formelle, mais parfois incomprises, et dut se tourner vers la critique musicale (au "Journal des Débats") pour faire vivre sa famille, ce qui ne l'empêcha pas de connaître l'indigence. Son « univers » polyphonique et novateur – "La Symphonie fantastique" (1830) ou un majestueux et ambitieux "Requiem" (1837) notamment – fut redécouvert tardivement.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Symphonie fantastique - Berlioz - Histoire de la Musique
1879
8 mars
Naissance d'Otto Hahn
Le chimiste Otto Hahn naît en Allemagne le 8 mars 1879. Après des études de chimie à Munich, puis à Londres, il se passionne pour la radioactivité dès le XXe siècle. Considéré comme le scientifique à l'origine de la chimie nucléaire, il découvre, entre autres, le ionium en 1907, et le protactinium en 1917. En 1944, il reçoit le prix Nobel pour la fission des noyaux lourds. Il meurt le 28 juillet 1968.
Voir aussi : Allemagne - Histoire du Prix Nobel - Chimie - Radioactivité - Otto Hahn - Histoire des Sciences et techniques
1893
8 mars
Début du procès du scandale de Panama
Le dossier de la Compagnie de Panama est porté devant la cour d'assises de la Seine. Ferdinand de Lesseps, le fondateur de la société, et ses associés sont accusés d'avoir versé des pots de vin à des députés et des sénateurs pour qu'ils votent une loi autorisant la Compagnie à émettre des obligations. Au terme des 13 jours de procès, l'ancien ministre des Travaux publics, Baïhaut, sera condamné à 5 ans de prison pour corruption. Il sera le seul homme politique à avouer les faits. Les frères Lesseps et l'entrepreneur Gustave Eiffel écoperont d'un an pour abus de confiance. Clemenceau, lui aussi sali par le scandale, ne sera pas condamné.
Voir aussi : Scandale - Histoire du Canal de Panama - Histoire des Scandales politiques
1911
8 mars
Première journée internationale de la femme
La Journée de la femme est née en 1909 au Etats-Unis. Elle est votée à l'unanimité en 1910 pour devenir un évènement international, lors d'une conférence à Copenhague. Elle a notamment pour but d'aider les femmes à obtenir le droit de vote, l'accès à la fonction publique et l'arrêt de discrimination au travail. Le 19 mars 1911, plus d'un million de femmes descend manifester dans les rues d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et du Danemark pour célébrer la première Journée internationale des femmes. Les années suivantes, la France, la Russie et les Pays-Bas ont rejoint le mouvement, suivis bien plus tard par la Chine et les pays d'Europe de l'Est.
Voir aussi : Histoire du Droit de vote - Copenhague - Mars - Histoire des Traités
1917
8 mars
Début de la "Révolution de février" en Russie
Affamé et épuisé par la guerre, les Russes organisent grèves générales et manifestations dans toutes les grandes villes du pays. A Petrograd, la capitale, les ouvriers réclament la formation d'un nouveau gouvernement. Leur slogan : "A bas l'autocratie". Le mouvement aboutira à l'abdication du tsar Nicolas II. La Russie vit sa première révolution, dite "révolution de février", car selon le calendrier orthodoxe elle se déroule au mois de février et non pas en mars.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Révolution - Février - Histoire des Coups d'Etat
1917
8 mars
Décès de Ferdinand von Zeppelin
Le comte Ferdinand von Zeppelin décède à Berlin. Né le 8 juillet 1838 à Constance, il est le fondateur de la société Zeppelin ainsi que des ballons dirigeables du même nom. Militaire et ingénieur allemand, il débuta la construction du premier ballon dirigeable rigide en 1899. Décédé avant la fin de la Première Guerre mondiale, il n'a pu voir la mise en sommeil temporaire du projet Zeppelin, conséquence du traité de Versailles.
Voir aussi : Décès - Histoire des Sciences et techniques
1946
8 mars
Les Français débarquent à Haiphong
Les troupes du général Leclerc débarquent au Tonkin (Vietnam), occupé par les troupes chinoises depuis la défaite japonaise. Dès leur arrivée, les navires français essuient des tirs d'artillerie chinois. Le cessez-le-feu est proclamé après quelques heures de combat. Résigné, le président vietnamien Hô Chi Minh déclare : "Mieux vaut flairer un peu la crotte des Français que manger celle des Chinois toute notre vie."
Voir aussi : Débarquement - Ho Chi Minh - Histoire de Haiphong - Histoire de la Décolonisation
1974
8 mars
Inauguration de l'aéroport Charles-de-Gaulle
Le Premier ministre Pierre Messmer inaugure l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle (CDG). 10 ans de travaux auront été nécessaires pour voir apparaître l'aérogare le plus moderne d'Europe. Elle sera ouverte au public à partir du 13 mars. Les premiers vols rallieront Paris à New-York.
Voir aussi : Histoire de Paris - Aéroport - Histoire de l'Aéronautique
1986
8 mars
Des journalistes français otages au Liban
Une équipe de journalistes de la chaîne Antenne 2 est enlevée par le Jihad islamique à Beyrouth. Le groupe justifie le rapt de Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean-Louis Normandin en évoquant l'expulsion de France de deux Irakiens opposés au régime de Bagdad. A quelques jours des élections législatives, le Premier ministre Laurent Fabius déclare: "Nous ne céderons pas au chantage. Céder signifierait mettre en péril des Français partout dans le monde." Le 6 mars, le Jihad avait annoncé l'exécution du chercheur au CNRS Michel Seurat.
Voir aussi : Journalistes - Otages - Histoire du Terrorisme
8 mars
Mort de Bayezid Ier
Sultan ottoman, Bayezid Ier meurt le 8 mars 1403 en captivité, un an après avoir été fait prisonnier par Tamerlan. Selon la légende, ce dernier l'aurait emprisonné dans une cage. Bayezid se serait alors suicidé en utilisant du poison caché dans son anneau. Une autre version indique qu'il se serait volontairement fracassé le crâne contre un des barreaux de sa geôle. Au cours de sa vie de sultan ottoman, il tenta de stopper les avancées des armées turco-mongoles de Tamerlan vers l'Occident.
Voir aussi : Suicide - Tamerlan - Bayezid ier - Histoire des Guerres
1500
8 mars
L'expédition Cabral part de Lisbonne
A la tête d'une armada de 13 navires et de 1200 hommes, le navigateur portugais Pedro Alvares Cabral appareille de Lisbonne et met le cap sur le sud-est. Les Portugais savent que cette route a conduit les Espagnols jusqu'aux nouvelles terres des Indes occidentales. Le 23 avril, Cabral et ses hommes débarquent à l'embouchure du rio Cahy sur une terre qu'il baptisera "Terra da vera cruz" (la Terre de la vraie croix). Elle prendra plus tard le nom de Brésil.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Lisbonne - Pedro Álvares Cabral - Histoire de Santa Cruz - Histoire de la Mer
1702
8 mars
Décès de Guillaume III d'Angleterre
Guillaume III règne sur l'Angleterre de 1689 à 1702. Durant son règne, il effectue d'importantes réformes (séparation de l'Eglise et de l'Etat, banque centrale, liberté de la presse) et est l'un des plus redoutables ennemis de Louis XIV. Issu de la maison d'Orange-Nassau, il s'oppose au catholicisme et renverse Jacques II en 1689. Il décède le 8 mars 1702, à Kensington, des suites d'une chute de cheval.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Angleterre - Roi - Guillaume III - Histoire des Décès
1717
8 mars
Décès d'Abraham Darby
Le forgeron Abraham Darby commence à travailler dans une fabrique de moulins à malt avant d'ouvrir son propre atelier. Après s'être lancé dans la production d'ustensiles en cuivre avec des associés, en 1702, il met au point une nouvelle méthode de fonte de l'acier en inventant le haut fourneau au coke. Ce procédé permet de fabriquer de l'acier à un moindre coût. Abraham Darby est le premier d'une génération d'industriels portant le même nom.
Voir aussi : Décès - Acier - Abraham Darby - Forgeron - Histoire des Sciences et techniques
1729
8 mars
Gilles Hocquart est nommé intendant de la Nouvelle-France
Gilles Hocquart (1694-1783) est fait intendant de la Nouvelle-France en 1729, rôle qu'il tiendra jusqu'en 1748. Après des fonctions administratives dans la marine française (1722-1729), il accède peu à peu aux responsabilités par l'influence de sa famille. Il a œuvré pour développer la colonie sur le plan économique, commercial et administratif. Les exportations se sont développées ainsi que la production agricole et navale. Il était également reconnu pour ses qualités humaines.
Voir aussi : Histoire du Québec - Canada - Nouvelle-France - Intendant - Histoire de la Politique
1782
8 mars
Massacre de Gnadenhütten
Le massacre de Gnadenhütten a eu lieu le 8 mars 1782 à Gnadenhütten dans l'Ohio, pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Les indiens présents à Gnadenhütten faisaient tous partie des tribus Lenape et, conformément à leurs croyances religieuses et leurs positions pacifistes, étaient restés neutres pendant la guerre. Mais des milices américaines, leur reprochant d'avoir pénétré sur leur territoire pour voler des récoltes, vinrent les massacrer. Quatre-vingt-seize indiens furent tués, dont soixante femmes et enfants.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Massacre - Etats-Unis d'Amérique - Indiens - Histoire des Guerres
1820
8 mars
En Espagne, le trienio liberal rétablit la Constitution de 1812
En 1820, le colonel Rafael del Riego fait partie d'un coup d'état qui rétablit la constitution de Cadix. Le mouvement commence à s'affaiblir jusqu'au moment où le roi d'Espagne Ferdinand VII se voit contraint d'accepter la constitution. Riego devient capitaine général de la Galice puis, après un séjour en prison, président des Cortes Generales. En Europe, les pays de la Sainte-Alliance, ne voyant pas d'un bon œil une république en Espagne et envoie la France pour rétablir la monarchie. Riego est fait prisonnier et pendu.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Ferdinand VII - Sainte-Alliance - Histoire de la Politique
1834
8 mars
Fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Le 8 mars 1834, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal fut créée par le journaliste Ludger Duvernay. Il s'agit d'une organisation patriotique dont le nom original était "Aide-toi et le ciel t'aidera". Elle fut créée pour faire grandir la solidarité nationale des Canadiens et faire progresser le pays. Elle fit du 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Canadiens (aujourd'hui fête nationale du Québec) et adopta la feuille d'érable comme emblème.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Histoire du Québec - Canada - Histoire de la Politique
1843
8 mars
Restauration de l’Althing
Remplacé en 1800 par la Cour nationale, l’Althing est finalement rétabli en tant qu’assemblée consultative. A sa création en 930, il représentait l’unique pouvoir législatif de la population islandaise, et ce, jusqu’en 1262. A partir de cette date, il perdit progressivement son autorité. Il est ainsi restituée dans un contexte où le régime autoritaire exercé jusqu’alors par le Danemark s’adoucit de plus en plus. Par ailleurs, cette période s’ancre dans un certain réveil nationaliste qui mènera à l’indépendance totale du pays en 1944. Dès 1874, une Constitution sera d’ailleurs promulguée, octroyant à l’Althing une plus grande autonomie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de l'Althing - Histoire de la Décolonisation
1844
8 mars
Début du règne d'Oscar Ier de Suède et de Norvège.
C'est en 1844 que Joseph François Oscar Bernadotte devient Oscar Ier de Suède à la mort de son père Charles XIV Jean de Suède. Durant son règne, il refuse de faire une réforme de la Constitution. Par contre, il met en place la liberté de la presse. Il tente d'améliorer l'économie du pays. Il met également sur pied une alliance avec la France et le Royaume-Uni pour protéger le territoire de la Scandinavie.
Voir aussi : Suède - Constitution - Histoire de la Liberté de la presse - Histoire de la Politique
1848
8 mars
La Garde nationale est ouverte à tous les citoyens
La milice bourgeoise créée sous la Révolution pour contrôler les débordements populaires devient ouverte à tous. Désarmée par Napoléon et ayant repris du service sous la Restauration et la Monarchie de juillet, cette milice fut un élément déterminant pour la réussite ou l’échec des insurrections. Ainsi, en 1830 (dissoute mais non désarmée) comme en février 1848, elle a fortement contribué à faire tomber les régimes en place. Cette ouverture à l’ensemble des Français est symbolique et, tout comme le suffrage universel, donne le sentiment d’être représentative (du moins de droit) de l’ensemble de la population. Toutefois, elle deviendra trois mois plus tard une arme de répression féroce contre les Ateliers nationaux, phénomène qui se reproduira en 1871 avec la Commune de Paris.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution de février 1848 - Garde Nationale - Histoire de la Deuxième République
1852
8 mars
Décès de Nicolas Gogol, écrivain.
Nicolas Gogol s'installe à Saint-Pétersbourg afin de travailler au sein de l'administration russe. Parallèlement, il produit de nombreux écrits dont le premier est publié en 1829. Il devient ensuite professeur et se lie d'amitié avec Pouchkine. Il connaît un grand succès avec l'édition de la pièce de théâtre "Le Revizor". A partir de 1836, il entame un long voyage à travers l'Europe et continue à écrire. Atteint de visions, il se laisse mourir en 1852.
Voir aussi : Russie - Littérature - Théâtre - Saint-Pétersbourg - Histoire de l'Art
1854
8 mars
La Japon ouvre son marché à l'Occident
Les Japonais et les Américains signent le traité de Kanagawa qui permet aux navires de commerce américains d'entrer dans les ports nippons. Au mois d'octobre, les Anglais signeront à leur tour un traité qui concerne uniquement les ports de Nagasaki et d'Hakodate. Ce sont les premiers signes d'ouverture du Japon qui va bientôt en finir avec la féodalité pour devenir l'un des pays les plus avancés du monde.
Voir aussi : Ouverture - Histoire de Nagasaki - Histoire du Commerce
1862
8 mars
Bataille navale d'Hampton Roads
Le combat de Hampton Roads est une grande bataille navale ayant eu lieu à l'embouchure de la James River (Virginie) lors de la guerre de Sécession. Malgré un résultat nul, ce conflit a des répercussions immenses sur les méthodes de combat naval. Les navires en bois se trouvent incapables de lutter contre les cuirassés, prouvant l'obsolescence des technologies utilisées. A la suite de cet épisode, le monde entier va revoir ses flottes de guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Bataille navale - Histoire des Guerres
1869
8 mars
Mort du compositeur Hector Berlioz
Disparition à Paris du compositeur français Hector Berlioz (né en 1803), probablement d'une congestion pulmonaire. Empreint d'un certain mysticisme en vogue chez les romantiques de l'époque, il ne trouva pas le succès escompté pour ses œuvres, d'une grande audace formelle, mais parfois incomprises, et dut se tourner vers la critique musicale (au "Journal des Débats") pour faire vivre sa famille, ce qui ne l'empêcha pas de connaître l'indigence. Son « univers » polyphonique et novateur – "La Symphonie fantastique" (1830) ou un majestueux et ambitieux "Requiem" (1837) notamment – fut redécouvert tardivement.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Symphonie fantastique - Berlioz - Histoire de la Musique
1879
8 mars
Naissance d'Otto Hahn
Le chimiste Otto Hahn naît en Allemagne le 8 mars 1879. Après des études de chimie à Munich, puis à Londres, il se passionne pour la radioactivité dès le XXe siècle. Considéré comme le scientifique à l'origine de la chimie nucléaire, il découvre, entre autres, le ionium en 1907, et le protactinium en 1917. En 1944, il reçoit le prix Nobel pour la fission des noyaux lourds. Il meurt le 28 juillet 1968.
Voir aussi : Allemagne - Histoire du Prix Nobel - Chimie - Radioactivité - Otto Hahn - Histoire des Sciences et techniques
1893
8 mars
Début du procès du scandale de Panama
Le dossier de la Compagnie de Panama est porté devant la cour d'assises de la Seine. Ferdinand de Lesseps, le fondateur de la société, et ses associés sont accusés d'avoir versé des pots de vin à des députés et des sénateurs pour qu'ils votent une loi autorisant la Compagnie à émettre des obligations. Au terme des 13 jours de procès, l'ancien ministre des Travaux publics, Baïhaut, sera condamné à 5 ans de prison pour corruption. Il sera le seul homme politique à avouer les faits. Les frères Lesseps et l'entrepreneur Gustave Eiffel écoperont d'un an pour abus de confiance. Clemenceau, lui aussi sali par le scandale, ne sera pas condamné.
Voir aussi : Scandale - Histoire du Canal de Panama - Histoire des Scandales politiques
1911
8 mars
Première journée internationale de la femme
La Journée de la femme est née en 1909 au Etats-Unis. Elle est votée à l'unanimité en 1910 pour devenir un évènement international, lors d'une conférence à Copenhague. Elle a notamment pour but d'aider les femmes à obtenir le droit de vote, l'accès à la fonction publique et l'arrêt de discrimination au travail. Le 19 mars 1911, plus d'un million de femmes descend manifester dans les rues d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse et du Danemark pour célébrer la première Journée internationale des femmes. Les années suivantes, la France, la Russie et les Pays-Bas ont rejoint le mouvement, suivis bien plus tard par la Chine et les pays d'Europe de l'Est.
Voir aussi : Histoire du Droit de vote - Copenhague - Mars - Histoire des Traités
1917
8 mars
Début de la "Révolution de février" en Russie
Affamé et épuisé par la guerre, les Russes organisent grèves générales et manifestations dans toutes les grandes villes du pays. A Petrograd, la capitale, les ouvriers réclament la formation d'un nouveau gouvernement. Leur slogan : "A bas l'autocratie". Le mouvement aboutira à l'abdication du tsar Nicolas II. La Russie vit sa première révolution, dite "révolution de février", car selon le calendrier orthodoxe elle se déroule au mois de février et non pas en mars.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Révolution - Février - Histoire des Coups d'Etat
1917
8 mars
Décès de Ferdinand von Zeppelin
Le comte Ferdinand von Zeppelin décède à Berlin. Né le 8 juillet 1838 à Constance, il est le fondateur de la société Zeppelin ainsi que des ballons dirigeables du même nom. Militaire et ingénieur allemand, il débuta la construction du premier ballon dirigeable rigide en 1899. Décédé avant la fin de la Première Guerre mondiale, il n'a pu voir la mise en sommeil temporaire du projet Zeppelin, conséquence du traité de Versailles.
Voir aussi : Décès - Histoire des Sciences et techniques
1946
8 mars
Les Français débarquent à Haiphong
Les troupes du général Leclerc débarquent au Tonkin (Vietnam), occupé par les troupes chinoises depuis la défaite japonaise. Dès leur arrivée, les navires français essuient des tirs d'artillerie chinois. Le cessez-le-feu est proclamé après quelques heures de combat. Résigné, le président vietnamien Hô Chi Minh déclare : "Mieux vaut flairer un peu la crotte des Français que manger celle des Chinois toute notre vie."
Voir aussi : Débarquement - Ho Chi Minh - Histoire de Haiphong - Histoire de la Décolonisation
1974
8 mars
Inauguration de l'aéroport Charles-de-Gaulle
Le Premier ministre Pierre Messmer inaugure l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle (CDG). 10 ans de travaux auront été nécessaires pour voir apparaître l'aérogare le plus moderne d'Europe. Elle sera ouverte au public à partir du 13 mars. Les premiers vols rallieront Paris à New-York.
Voir aussi : Histoire de Paris - Aéroport - Histoire de l'Aéronautique
1986
8 mars
Des journalistes français otages au Liban
Une équipe de journalistes de la chaîne Antenne 2 est enlevée par le Jihad islamique à Beyrouth. Le groupe justifie le rapt de Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean-Louis Normandin en évoquant l'expulsion de France de deux Irakiens opposés au régime de Bagdad. A quelques jours des élections législatives, le Premier ministre Laurent Fabius déclare: "Nous ne céderons pas au chantage. Céder signifierait mettre en péril des Français partout dans le monde." Le 6 mars, le Jihad avait annoncé l'exécution du chercheur au CNRS Michel Seurat.
Voir aussi : Journalistes - Otages - Histoire du Terrorisme
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Société Saint-Jean-Baptiste (abrégé en SSJB) est une organisation patriotique québécoise fondée par le journaliste Ludger Duvernay le 8 mars 1834, sous le nom initial de l'Association « Aide-toi et le ciel t'aidera ».
L'un des premiers gestes d'importance de la société fut de faire du 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Québécois. En 1922, le 24 juin est devenu un jour férié au Québec et c'est, depuis 1977, le jour de la Fête nationale du Québec.
Dans les années 1830, les Bas-Canadiens d'origine de même que plusieurs communautés immigrantes établirent des sociétés charitables et patriotiques. Ainsi, le 19 décembre 1834, les Anglais du Bas-Canada fondèrent la Saint George's Society of Montreal, et, le 12 octobre 1835, la Saint George's Society of Quebec. Les Canadiens francophones fondèrent le 24 juin 1834 ce qui allait devenir la SSJB. Les Irlandais bas-canadiens fondèrent la Saint Patrick's Society of Montreal la même année. Le 6 février 1835, les Écossais fondèrent la Saint Andrew's Society of Montreal. La même année, les Allemands fondèrent la Société allemande de Montréal.
À l'instar des autres sociétés, la Société Saint-Jean-Baptiste fut établie dans le but de stimuler le sentiment de solidarité nationale des Canadiens et de promouvoir tous les progrès de la nation naissante. Au cours de son histoire, l'organisation s'est investie dans toutes les sphères de la vie collective des Bas-Canadiens francophones, qui plus tard se diront « Canadiens français » et, finalement, « Québécois ». La société a, entre autres, joué un rôle déterminant dans la création de l'École des beaux-arts de Montréal, l'École des hautes études commerciales de Montréal, le Monument-National, et la Société nationale de fiducie. En 1899, elle crée la Caisse nationale d'économie et contribue à la mise sur pied de la Chambre de commerce de Montréal. La société a aussi créé plusieurs organismes pour aider sa mission, notamment la Fondation du prêt d'honneur (en 1944) et la Fondation J.-Donat-Langelier (en 1988).
Tôt dans son histoire, la société adopte la feuille d'érable comme emblème et se fait même le promoteur d'un hymne national canadien-français, qui deviendra le Ô Canada. Ironiquement, ces symboles ont depuis lors été repris par le Canada anglais comme symbole de l'unité de la fédération canadienne. Une version bilingue du Ô Canada est même devenu l'hymne national du Canada en 1980.
De nombreuses branches de la SSJB ont été créées par les Canadiens-Français, principalement au Québec, mais aussi dans les provinces anglophones du Canada et aux États-Unis.
En 2005, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal compte 14 sections dans la grande région de Montréal. Les sociétés sont associées au Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) qui, de son côté, fédère 14 sociétés Saint-Jean-Baptiste ou sociétés nationales affiliées dans le reste du Québec.
La politisation de la Société est aussi un aspect controversé : ses dirigeants sont réputés proches du Mouvement national des Québécois. Ainsi, la société avait pris position en faveur de la souveraineté du Québec lors des débats politiques et référendaires sur l'avenir des Québécois. Elle s'est aussi prononcée en faveur de la re-désignation de la fête de Dollard en Journée nationale des Patriotes en 2001-2002, ce qui a soulevé l'ire de certains anglophones du Canada.
En juin 2011, la Société rend public Ô Kébèk, une proposition d'hymne national québécois. Chanson réalisée et cointerprétée par Raôul Duguay, elle est ridiculisée dans les médias
La société remet annuellement des prix pour de nombreux accomplissements méritoires.
Le Prix Patriote de l’année récompense le patriotisme et défense de la démocratie (1975-)
La médaille d'argent Bene merenti de patria récompense le patriotisme (1923-)
Le Prix Ludger-Duvernay, talent littéraire (1955-)
Le Prix Olivar-Asselin, journalisme (1957-)
Le Prix Calixa-Lavallée, musique (1962-)
Le Prix Louis-Philippe-Hébert, arts plastiques (1971-)
Le Prix Victor-Morin, théâtre (1971-)
Le Prix Esdras-Minville, sciences sociales (1978-)
Le Prix Maurice-Richard, excellence sportive (1979-)
Le Prix Léon-Lortie, sciences (1987-)
Le Prix André-Guérin, cinéma, vidéo (1990-)
L'un des premiers gestes d'importance de la société fut de faire du 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Québécois. En 1922, le 24 juin est devenu un jour férié au Québec et c'est, depuis 1977, le jour de la Fête nationale du Québec.
Dans les années 1830, les Bas-Canadiens d'origine de même que plusieurs communautés immigrantes établirent des sociétés charitables et patriotiques. Ainsi, le 19 décembre 1834, les Anglais du Bas-Canada fondèrent la Saint George's Society of Montreal, et, le 12 octobre 1835, la Saint George's Society of Quebec. Les Canadiens francophones fondèrent le 24 juin 1834 ce qui allait devenir la SSJB. Les Irlandais bas-canadiens fondèrent la Saint Patrick's Society of Montreal la même année. Le 6 février 1835, les Écossais fondèrent la Saint Andrew's Society of Montreal. La même année, les Allemands fondèrent la Société allemande de Montréal.
À l'instar des autres sociétés, la Société Saint-Jean-Baptiste fut établie dans le but de stimuler le sentiment de solidarité nationale des Canadiens et de promouvoir tous les progrès de la nation naissante. Au cours de son histoire, l'organisation s'est investie dans toutes les sphères de la vie collective des Bas-Canadiens francophones, qui plus tard se diront « Canadiens français » et, finalement, « Québécois ». La société a, entre autres, joué un rôle déterminant dans la création de l'École des beaux-arts de Montréal, l'École des hautes études commerciales de Montréal, le Monument-National, et la Société nationale de fiducie. En 1899, elle crée la Caisse nationale d'économie et contribue à la mise sur pied de la Chambre de commerce de Montréal. La société a aussi créé plusieurs organismes pour aider sa mission, notamment la Fondation du prêt d'honneur (en 1944) et la Fondation J.-Donat-Langelier (en 1988).
Tôt dans son histoire, la société adopte la feuille d'érable comme emblème et se fait même le promoteur d'un hymne national canadien-français, qui deviendra le Ô Canada. Ironiquement, ces symboles ont depuis lors été repris par le Canada anglais comme symbole de l'unité de la fédération canadienne. Une version bilingue du Ô Canada est même devenu l'hymne national du Canada en 1980.
De nombreuses branches de la SSJB ont été créées par les Canadiens-Français, principalement au Québec, mais aussi dans les provinces anglophones du Canada et aux États-Unis.
En 2005, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal compte 14 sections dans la grande région de Montréal. Les sociétés sont associées au Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) qui, de son côté, fédère 14 sociétés Saint-Jean-Baptiste ou sociétés nationales affiliées dans le reste du Québec.
La politisation de la Société est aussi un aspect controversé : ses dirigeants sont réputés proches du Mouvement national des Québécois. Ainsi, la société avait pris position en faveur de la souveraineté du Québec lors des débats politiques et référendaires sur l'avenir des Québécois. Elle s'est aussi prononcée en faveur de la re-désignation de la fête de Dollard en Journée nationale des Patriotes en 2001-2002, ce qui a soulevé l'ire de certains anglophones du Canada.
En juin 2011, la Société rend public Ô Kébèk, une proposition d'hymne national québécois. Chanson réalisée et cointerprétée par Raôul Duguay, elle est ridiculisée dans les médias
La société remet annuellement des prix pour de nombreux accomplissements méritoires.
Le Prix Patriote de l’année récompense le patriotisme et défense de la démocratie (1975-)
La médaille d'argent Bene merenti de patria récompense le patriotisme (1923-)
Le Prix Ludger-Duvernay, talent littéraire (1955-)
Le Prix Olivar-Asselin, journalisme (1957-)
Le Prix Calixa-Lavallée, musique (1962-)
Le Prix Louis-Philippe-Hébert, arts plastiques (1971-)
Le Prix Victor-Morin, théâtre (1971-)
Le Prix Esdras-Minville, sciences sociales (1978-)
Le Prix Maurice-Richard, excellence sportive (1979-)
Le Prix Léon-Lortie, sciences (1987-)
Le Prix André-Guérin, cinéma, vidéo (1990-)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1309
9 mars
Le Saint-Siège s'établit en Avignon
Le pape Clément V s’installe à Avignon, propriété du comte de Provence et roi de Naples. Suite à l’attentat d’Anagni et sur les conseils du roi de France, Philippe IV le Bel, le souverain pontife d’origine française a renoncé à Rome. Avignon sera achetée par Clément VI en 1348 et demeura la résidence des papes jusqu'en 1377.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire d'Avignon - Philippe IV le Bel - Papauté d'Avignon - Histoire de la Chrétienté
1409
9 mars
Paix de Chartres : cessez-le-feu momentané entre Armagnacs et Bourguignons
La paix de Chartres est signée, mettant provisoirement fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Parmi les 21 articles signés de la main du seigneur Jean de Montaigu, proche du roi Charles VI, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur (1371-1419), y reconnaissait le meurtre de Louis Ier d'Orléans (1407), et présentait ses excuses à ses enfants, Philippe et Charles. Une cérémonie de conciliation fut organisée le même jour dans la cathédrale de Chartres, où les successeurs d'Orléans devaient accorder leur pardon à l'assassin de leur père.
Voir aussi : Jean sans Peur - Charles VI - Louis d'Orléans - Histoire de la Diplomatie
1661
9 mars
Mort de Mazarin
Le principal ministre de Louis XIV, le cardinal Mazarin s'éteint à Vincennes à l'âge de 58 ans. Le lendemain, le roi de France âgé de 22 ans convoque ses ministres et leur annonce sa volonté de reprendre seul les rênes du pouvoir : "[...] jusqu'à présent j'ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le Cardinal; il est temps que je les gouverne moi-même."
Voir aussi : Louis XIV - Mazarin - Histoire des Décès
1753
9 mars
Naissance de Jean-Baptiste Kléber
Le 9 mars 1753 naît Jean-Baptiste Kléber, à Strasbourg. Après des études d'art, le futur général français des armées napoléoniennes s'engage dans un régiment d'infanterie. Il le quitte un peu plus tard, et ne réintègre l'armée qu'en 1792. En disgrâce sous le Directoire, il retrouve sa gloire sous Napoléon qui l'emmène avec lui en Egypte. Il y dirigera les armées, avant de mourir assassiné au Caire, le 14 juin 1800.
Voir aussi : Napoléon - Egypte - Général - Histoire du Directoire - Kléber - Histoire des Guerres
1765
9 mars
Réhabilitation de Jean Calas
Trois ans exactement après son procès, la famille Calas, soutenue par Voltaire, obtient la réhabilitation de Jean. Soupçonné d’avoir tué son fils, le protestant Jean Calas avait été supplicié et mis à mort sur fond d’intolérance religieuse. Afin de parvenir à la révision du procès, Voltaire avait publié en 1763 l’ouvrage "Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas" tandis que la famille avait obtenu un entretien à Versailles auprès de Louis XV. Le capitoul, c’est-à-dire l’officier municipal de Toulouse, qui avait largement contribué à monter les fausses accusations contre Calas, est destitué.
Voir aussi : Histoire de Versailles - Histoire de Toulouse - Voltaire - Réhabilitation - Affaire Calas - Histoire des Scandales politiques
1776
9 mars
Publication de "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" par Adam Smith
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" est le premier livre moderne d'économie, publié le 9 mars 1776 par l'économiste écossais Adam Smith. Dans cet ouvrage, l'auteur y analyse les raisons de la prospérité récente de certains pays, examinant de nombreux points de l'économie tels que la division du travail, le marché, la monnaie, les salaires, les profits, le capital, le mercantilisme... Ce livre est considéré comme un ouvrage fondateur du libéralisme économique.
Voir aussi : économie - Adam Smith - Libéralisme économique - Nations - Prospérité - Histoire de l'Economie
1795
9 mars
Décès de John Walsh, scientifique britannique
John Walsh travaille au sein de la Compagnie anglaise des Indes orientales dans la ville de Madras avant de revenir en Grande-Bretagne au cours des années 1760. Scientifique de formation, il fait des expériences sur la torpille et vérifie la théorie de Michel Adanson qui prétend que la décharge électrique du silure du Sénégal est identique à celle de la bouteille de Leyde. En 1770, il devient membre de la Royal Society.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Royal Society - Compagnie anglaise des Indes Orientales - Histoire des Sciences et techniques
1796
9 mars
Mariage de Napoléon Bonaparte
Le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire Mariage - Bonaparte - Joséphine - Beauharnais - Histoire de l'Empire
1831
9 mars
Création de la légion étrangère
Louis-Philippe annonce la création d'une nouvelle unité militaire composée uniquement de volontaires pour la plupart d'origine étrangère.
Voir aussi : Création - Louis-Philippe - Histoire de la Légion étrangère - Histoire des Institutions
1836
9 mars
Décès de Antoine Destutt de Tracy.
Antoine Destutt de Tracy naît le 20 juillet 1754 à Paris.
C'est un homme politique ainsi qu'un philosophe français.
Il détient plusieurs titres dont celui de marquis de Tracy et de comte Destutt-Tracy.
Il publie de nombreux textes comme "Mémoire sur la faculté de penser", "Traité d'économie politique" ou encore "Quels sont les moyens de fonder la morale chez un peuple ?".
En 1808, il est élu membre de l'Académie française et, en 1832 de celle de sciences morales et politiques.
Il décède à Paris le 9 mars 1836 à l'âge de 81 ans.
Voir aussi : Histoire de la Philosophie
1850
9 mars
Début du règne de Xianfeng, empereur de Chine.
Xianfeng monte sur le trône de Chine à la mort de son père l'empereur Daoguang. Durant son règne, la Chine s'engage dans la guerre de l'Opium contre l'Angleterre. Elle finit par être battue par les Anglais. Le pays est également confronté à des inondations ainsi qu'à de nombreuses famines. La dynastie des Qing voit également de nombreuses révoltes naître à son époque. La révolte des Taiping touche fortement le gouvernement.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Chine - Qing - Xianfeng - Histoire de la Politique
1888
9 mars
Décès de Guillaume Ier d'Allemagne
Cinquième roi de Prusse depuis 1861, et premier empereur allemand depuis 1871, Guillaume Ier d'Allemagne décède le 9 mars 1888. Sous son règne, plutôt conservateur, malgré l'essor du libéralisme ambiant, se forme le Reich regroupant la Prusse et d'autres royaumes sous la bannière allemande. Décédé à l'âge de 90 ans, son fils, Frédéric III d'Allemagne, lui succède. Atteint d'un cancer du larynx, ce dernier s'éteint le 15 juin 1888.
Voir aussi : Allemagne - Empereur - Frédéric III - Guillaume Ier - Histoire de la Politique
1890
9 mars
Naissance de Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov
Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov est né le 9 mars 1890 à Kourkaka, actuelle Sovetsk. Ce diplomate de l'Union soviétique fonde le journal "La Pravda" en 1912 et se rallie à Lénine, sans occuper de rôle important durant la révolution d'Octobre. Sa notoriété est due à sa longévité au pouvoir et à sa fidélité à Staline. Partisan des purges staliniennes de 1937-1938, il est l'interlocuteur privilégié du régime nazi allemand, puis, des Alliés, durant la Guerre froide.
Voir aussi : Staline - Lénine - Diplomate - Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov - Histoire de la Politique
1916
9 mars
Pancho Villa mène un raid contre le village américain de Colombus
Pancho Villa, de son vrai nom José Doroteo Arango Arámbula, mène un raid contre le village de Colombus (Nouveau-Mexique). Il guidera dans cette optique 1 500 hommes dont 400 cavaliers jusqu'au territoire américain afin d'y lancer une offensive à laquelle il ne participera pas personnellement. L'attaque fera près de 17 morts du côté américain contre une centaine de victimes du côté des forces mexicaines. Plusieurs bâtiments seront également incendiés dont la poste et un hôtel.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Pancho Villa - Raid - Histoire des Guerres
1933
9 mars
Vote de la Glass-Steagall Act
La Glass-Steagall Act est une réforme du secteur bancaire adoptée le 9 mars 1933 aux États-Unis. La crise boursière de 1929 outre-Atlantique met à mal les banques de dépôt, qui sont en situation de non-liquidité. En 1933, le sénateur Carter Glass fait voter cette réforme qui a pour but d'instaurer une incompatibilité entre banques de dépôt et banque d'investissement, ainsi que de créer le système fédéral d'assurance des dépôts bancaires.
Voir aussi : Etats-Unis - Réforme - Vote - Histoire de la Politique
1934
9 mars
Premier homme dans l'espace
Youri Gagarine est né le 9 mars 1934. Internationalement connu, il est en effet le premier homme à avoir fait un vol dans l'espace. Cela s'est produit le 12 avril 1961, lors de la mission Vostok lancée par le programme spatial soviétique. Pour avoir réussi cet exploit, il est nommé Héros de l'Union soviétique et reçoit la Médaille de l'ordre de Lénine. Il meurt à 34 dans le crash de son avion de chasse.
Voir aussi : Cosmonaute - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1937
9 mars
Divini Redemptoris, encyclique de Pie XI
Pie XI écrit une encyclique nommée « Divini Redemptoris » le 9 mars 1937. Cette lettre adressée aux évêques condamne le communisme athée. L'Allemagne nazie et tous les autres gouvernements de l'Axe souhaitaient profiter de cette position de l'Église pour envahir l'URSS, mais Pie XI s'y opposait. Quelques jours plus tôt, il publiait une encyclique nommée « Mit brennender Sorge » réprimant le nazisme.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Communisme - Pie XI - Allemagne nazie - Encyclique - Histoire de la Politique
1939
9 mars
Naissance de Jean-Pierre Chevènement
Homme politique français, Jean-Pierre Chevènement est né le 9 mars 1939 à Belfort. Membre de la SFIO dès 1964, il soutient François Mitterrand lors du congrès d'Épernay fondant le Parti socialiste. Incarnant l'aile gauche du PS, ses adversaires socialistes sont Michel Rocard et Pierre Mauroy. Il est élu maire de Belfort à plusieurs reprises, puis député et sénateur. Plusieurs fois ministre sous les gouvernements Mitterrand puis Jospin, il se présente, sous l'étiquette du MRC, à la présidence en 2002 et en 2012.
Voir aussi : Politique - Ministre - Socialiste - François Mitterrand - Histoire de Belfort - Histoire de la Politique
1942
9 mars
Naissance de John Cale
John Cale est né au pays de Galles le 9 mars 1942. Auteur, compositeur et interprète, il a fait partie du célèbre Velvet Underground avant de démarrer une carrière en solo. L'un de ses albums les plus aboutis, « Paris 1919 », est devenu mythique, représentatif de la décennie 1970. John Cale a également été producteur de chanteurs comme Patti Smith ou Squeeze. Il a entrepris une tournée française en octobre 2011.
Voir aussi : Velvet underground - Histoire de l'Art
1945
9 mars
Sortie du film "Les enfants du paradis"
Réalisé pendant l'occupation à Nice, le dernier film de Marcel Carné et de Jacques Prévert sort sur les écrans. Cette fresque se déroule dans le milieu artistique parisien entre 1840 et 1847, là où se regroupent tous les théâtres populaires de la capitale : le boulevard du Crime. Arletty, Pierre Brasseur et Jean-Louis Barrault interprètent des comédiens de quartier qui, pour certains, ont réellement existé. "Les Enfants du Paradis" séduira largement le public français.
Voir aussi : Jacques Prévert - Histoire du Cinéma
1945
9 mars
Bombardement de T?ky?
Les forces américaines organisent un raid contre la ville de Tokyo dans la nuit du 9 au 10 mars 1945. 300 bombardiers B-29, au rayon d'action de 1 500 miles, larguent 1 700 tonnes de bombes incendiaires sur la ville. Ce raid détruit 30 km2 et tue plus de 100 000 personnes, ce qui en fait le bombardement le plus meurtrier de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 mai 1945, les Américains organisent un autre raid contre Tokyo.
Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Japon - Histoire de l'Aviation - Bombardement - Histoire des Guerres
1945
9 mars
Le Japon prend le contrôle de l'Indochine
À partir de 1940, le Japon envahit le territoire indochinois, tout en reconnaissant la légitimité de la France sur le sol asiatique. Le 9 mars 1945, les soldats de l'armée impériale japonaise attaquent par surprise les troupes françaises en place. Le pouvoir français est renversé sans grande résistance. Le colonel Robert, le résident Auphelle et le général Lemonnier sont exécutés par les Japonais. 3 000 Français sont tués en deux jours.
Voir aussi : France - Japon - Histoire de l'Indochine - Attaque - Histoire de la Politique
2000
9 mars
La bulle Internet prête à éclater
Les valeurs boursières des entreprises du secteur de l’Internet atteignent un paroxysme qui annonce un sévère revers. En effet, depuis quelques années, toute arrivée d’actions de start-up Internet est accompagnée d’une forte confiance dans le potentiel de croissance de ces entreprises. Les cours atteignent ainsi des proportions impressionnantes sans rapport avec le chiffre d’affaire de ces dernières. Mais à partir de mars la bulle va éclater pour aboutir à un réajustement violent, entraînant le secteur dans la récession.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire d'Internet
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
9 mars
Le Saint-Siège s'établit en Avignon
Le pape Clément V s’installe à Avignon, propriété du comte de Provence et roi de Naples. Suite à l’attentat d’Anagni et sur les conseils du roi de France, Philippe IV le Bel, le souverain pontife d’origine française a renoncé à Rome. Avignon sera achetée par Clément VI en 1348 et demeura la résidence des papes jusqu'en 1377.
Voir aussi : Pape - Dossier histoire des Etats pontificaux - Histoire d'Avignon - Philippe IV le Bel - Papauté d'Avignon - Histoire de la Chrétienté
1409
9 mars
Paix de Chartres : cessez-le-feu momentané entre Armagnacs et Bourguignons
La paix de Chartres est signée, mettant provisoirement fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Parmi les 21 articles signés de la main du seigneur Jean de Montaigu, proche du roi Charles VI, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur (1371-1419), y reconnaissait le meurtre de Louis Ier d'Orléans (1407), et présentait ses excuses à ses enfants, Philippe et Charles. Une cérémonie de conciliation fut organisée le même jour dans la cathédrale de Chartres, où les successeurs d'Orléans devaient accorder leur pardon à l'assassin de leur père.
Voir aussi : Jean sans Peur - Charles VI - Louis d'Orléans - Histoire de la Diplomatie
1661
9 mars
Mort de Mazarin
Le principal ministre de Louis XIV, le cardinal Mazarin s'éteint à Vincennes à l'âge de 58 ans. Le lendemain, le roi de France âgé de 22 ans convoque ses ministres et leur annonce sa volonté de reprendre seul les rênes du pouvoir : "[...] jusqu'à présent j'ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le Cardinal; il est temps que je les gouverne moi-même."
Voir aussi : Louis XIV - Mazarin - Histoire des Décès
1753
9 mars
Naissance de Jean-Baptiste Kléber
Le 9 mars 1753 naît Jean-Baptiste Kléber, à Strasbourg. Après des études d'art, le futur général français des armées napoléoniennes s'engage dans un régiment d'infanterie. Il le quitte un peu plus tard, et ne réintègre l'armée qu'en 1792. En disgrâce sous le Directoire, il retrouve sa gloire sous Napoléon qui l'emmène avec lui en Egypte. Il y dirigera les armées, avant de mourir assassiné au Caire, le 14 juin 1800.
Voir aussi : Napoléon - Egypte - Général - Histoire du Directoire - Kléber - Histoire des Guerres
1765
9 mars
Réhabilitation de Jean Calas
Trois ans exactement après son procès, la famille Calas, soutenue par Voltaire, obtient la réhabilitation de Jean. Soupçonné d’avoir tué son fils, le protestant Jean Calas avait été supplicié et mis à mort sur fond d’intolérance religieuse. Afin de parvenir à la révision du procès, Voltaire avait publié en 1763 l’ouvrage "Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas" tandis que la famille avait obtenu un entretien à Versailles auprès de Louis XV. Le capitoul, c’est-à-dire l’officier municipal de Toulouse, qui avait largement contribué à monter les fausses accusations contre Calas, est destitué.
Voir aussi : Histoire de Versailles - Histoire de Toulouse - Voltaire - Réhabilitation - Affaire Calas - Histoire des Scandales politiques
1776
9 mars
Publication de "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" par Adam Smith
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" est le premier livre moderne d'économie, publié le 9 mars 1776 par l'économiste écossais Adam Smith. Dans cet ouvrage, l'auteur y analyse les raisons de la prospérité récente de certains pays, examinant de nombreux points de l'économie tels que la division du travail, le marché, la monnaie, les salaires, les profits, le capital, le mercantilisme... Ce livre est considéré comme un ouvrage fondateur du libéralisme économique.
Voir aussi : économie - Adam Smith - Libéralisme économique - Nations - Prospérité - Histoire de l'Economie
1795
9 mars
Décès de John Walsh, scientifique britannique
John Walsh travaille au sein de la Compagnie anglaise des Indes orientales dans la ville de Madras avant de revenir en Grande-Bretagne au cours des années 1760. Scientifique de formation, il fait des expériences sur la torpille et vérifie la théorie de Michel Adanson qui prétend que la décharge électrique du silure du Sénégal est identique à celle de la bouteille de Leyde. En 1770, il devient membre de la Royal Society.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Royal Society - Compagnie anglaise des Indes Orientales - Histoire des Sciences et techniques
1796
9 mars
Mariage de Napoléon Bonaparte
Le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire Mariage - Bonaparte - Joséphine - Beauharnais - Histoire de l'Empire
1831
9 mars
Création de la légion étrangère
Louis-Philippe annonce la création d'une nouvelle unité militaire composée uniquement de volontaires pour la plupart d'origine étrangère.
Voir aussi : Création - Louis-Philippe - Histoire de la Légion étrangère - Histoire des Institutions
1836
9 mars
Décès de Antoine Destutt de Tracy.
Antoine Destutt de Tracy naît le 20 juillet 1754 à Paris.
C'est un homme politique ainsi qu'un philosophe français.
Il détient plusieurs titres dont celui de marquis de Tracy et de comte Destutt-Tracy.
Il publie de nombreux textes comme "Mémoire sur la faculté de penser", "Traité d'économie politique" ou encore "Quels sont les moyens de fonder la morale chez un peuple ?".
En 1808, il est élu membre de l'Académie française et, en 1832 de celle de sciences morales et politiques.
Il décède à Paris le 9 mars 1836 à l'âge de 81 ans.
Voir aussi : Histoire de la Philosophie
1850
9 mars
Début du règne de Xianfeng, empereur de Chine.
Xianfeng monte sur le trône de Chine à la mort de son père l'empereur Daoguang. Durant son règne, la Chine s'engage dans la guerre de l'Opium contre l'Angleterre. Elle finit par être battue par les Anglais. Le pays est également confronté à des inondations ainsi qu'à de nombreuses famines. La dynastie des Qing voit également de nombreuses révoltes naître à son époque. La révolte des Taiping touche fortement le gouvernement.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Chine - Qing - Xianfeng - Histoire de la Politique
1888
9 mars
Décès de Guillaume Ier d'Allemagne
Cinquième roi de Prusse depuis 1861, et premier empereur allemand depuis 1871, Guillaume Ier d'Allemagne décède le 9 mars 1888. Sous son règne, plutôt conservateur, malgré l'essor du libéralisme ambiant, se forme le Reich regroupant la Prusse et d'autres royaumes sous la bannière allemande. Décédé à l'âge de 90 ans, son fils, Frédéric III d'Allemagne, lui succède. Atteint d'un cancer du larynx, ce dernier s'éteint le 15 juin 1888.
Voir aussi : Allemagne - Empereur - Frédéric III - Guillaume Ier - Histoire de la Politique
1890
9 mars
Naissance de Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov
Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov est né le 9 mars 1890 à Kourkaka, actuelle Sovetsk. Ce diplomate de l'Union soviétique fonde le journal "La Pravda" en 1912 et se rallie à Lénine, sans occuper de rôle important durant la révolution d'Octobre. Sa notoriété est due à sa longévité au pouvoir et à sa fidélité à Staline. Partisan des purges staliniennes de 1937-1938, il est l'interlocuteur privilégié du régime nazi allemand, puis, des Alliés, durant la Guerre froide.
Voir aussi : Staline - Lénine - Diplomate - Viatcheslav Mikhaïlovitch Molotov - Histoire de la Politique
1916
9 mars
Pancho Villa mène un raid contre le village américain de Colombus
Pancho Villa, de son vrai nom José Doroteo Arango Arámbula, mène un raid contre le village de Colombus (Nouveau-Mexique). Il guidera dans cette optique 1 500 hommes dont 400 cavaliers jusqu'au territoire américain afin d'y lancer une offensive à laquelle il ne participera pas personnellement. L'attaque fera près de 17 morts du côté américain contre une centaine de victimes du côté des forces mexicaines. Plusieurs bâtiments seront également incendiés dont la poste et un hôtel.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Pancho Villa - Raid - Histoire des Guerres
1933
9 mars
Vote de la Glass-Steagall Act
La Glass-Steagall Act est une réforme du secteur bancaire adoptée le 9 mars 1933 aux États-Unis. La crise boursière de 1929 outre-Atlantique met à mal les banques de dépôt, qui sont en situation de non-liquidité. En 1933, le sénateur Carter Glass fait voter cette réforme qui a pour but d'instaurer une incompatibilité entre banques de dépôt et banque d'investissement, ainsi que de créer le système fédéral d'assurance des dépôts bancaires.
Voir aussi : Etats-Unis - Réforme - Vote - Histoire de la Politique
1934
9 mars
Premier homme dans l'espace
Youri Gagarine est né le 9 mars 1934. Internationalement connu, il est en effet le premier homme à avoir fait un vol dans l'espace. Cela s'est produit le 12 avril 1961, lors de la mission Vostok lancée par le programme spatial soviétique. Pour avoir réussi cet exploit, il est nommé Héros de l'Union soviétique et reçoit la Médaille de l'ordre de Lénine. Il meurt à 34 dans le crash de son avion de chasse.
Voir aussi : Cosmonaute - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1937
9 mars
Divini Redemptoris, encyclique de Pie XI
Pie XI écrit une encyclique nommée « Divini Redemptoris » le 9 mars 1937. Cette lettre adressée aux évêques condamne le communisme athée. L'Allemagne nazie et tous les autres gouvernements de l'Axe souhaitaient profiter de cette position de l'Église pour envahir l'URSS, mais Pie XI s'y opposait. Quelques jours plus tôt, il publiait une encyclique nommée « Mit brennender Sorge » réprimant le nazisme.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Communisme - Pie XI - Allemagne nazie - Encyclique - Histoire de la Politique
1939
9 mars
Naissance de Jean-Pierre Chevènement
Homme politique français, Jean-Pierre Chevènement est né le 9 mars 1939 à Belfort. Membre de la SFIO dès 1964, il soutient François Mitterrand lors du congrès d'Épernay fondant le Parti socialiste. Incarnant l'aile gauche du PS, ses adversaires socialistes sont Michel Rocard et Pierre Mauroy. Il est élu maire de Belfort à plusieurs reprises, puis député et sénateur. Plusieurs fois ministre sous les gouvernements Mitterrand puis Jospin, il se présente, sous l'étiquette du MRC, à la présidence en 2002 et en 2012.
Voir aussi : Politique - Ministre - Socialiste - François Mitterrand - Histoire de Belfort - Histoire de la Politique
1942
9 mars
Naissance de John Cale
John Cale est né au pays de Galles le 9 mars 1942. Auteur, compositeur et interprète, il a fait partie du célèbre Velvet Underground avant de démarrer une carrière en solo. L'un de ses albums les plus aboutis, « Paris 1919 », est devenu mythique, représentatif de la décennie 1970. John Cale a également été producteur de chanteurs comme Patti Smith ou Squeeze. Il a entrepris une tournée française en octobre 2011.
Voir aussi : Velvet underground - Histoire de l'Art
1945
9 mars
Sortie du film "Les enfants du paradis"
Réalisé pendant l'occupation à Nice, le dernier film de Marcel Carné et de Jacques Prévert sort sur les écrans. Cette fresque se déroule dans le milieu artistique parisien entre 1840 et 1847, là où se regroupent tous les théâtres populaires de la capitale : le boulevard du Crime. Arletty, Pierre Brasseur et Jean-Louis Barrault interprètent des comédiens de quartier qui, pour certains, ont réellement existé. "Les Enfants du Paradis" séduira largement le public français.
Voir aussi : Jacques Prévert - Histoire du Cinéma
1945
9 mars
Bombardement de T?ky?
Les forces américaines organisent un raid contre la ville de Tokyo dans la nuit du 9 au 10 mars 1945. 300 bombardiers B-29, au rayon d'action de 1 500 miles, larguent 1 700 tonnes de bombes incendiaires sur la ville. Ce raid détruit 30 km2 et tue plus de 100 000 personnes, ce qui en fait le bombardement le plus meurtrier de la Seconde Guerre mondiale. Le 26 mai 1945, les Américains organisent un autre raid contre Tokyo.
Voir aussi : Etats-Unis - Seconde guerre mondiale - Japon - Histoire de l'Aviation - Bombardement - Histoire des Guerres
1945
9 mars
Le Japon prend le contrôle de l'Indochine
À partir de 1940, le Japon envahit le territoire indochinois, tout en reconnaissant la légitimité de la France sur le sol asiatique. Le 9 mars 1945, les soldats de l'armée impériale japonaise attaquent par surprise les troupes françaises en place. Le pouvoir français est renversé sans grande résistance. Le colonel Robert, le résident Auphelle et le général Lemonnier sont exécutés par les Japonais. 3 000 Français sont tués en deux jours.
Voir aussi : France - Japon - Histoire de l'Indochine - Attaque - Histoire de la Politique
2000
9 mars
La bulle Internet prête à éclater
Les valeurs boursières des entreprises du secteur de l’Internet atteignent un paroxysme qui annonce un sévère revers. En effet, depuis quelques années, toute arrivée d’actions de start-up Internet est accompagnée d’une forte confiance dans le potentiel de croissance de ces entreprises. Les cours atteignent ainsi des proportions impressionnantes sans rapport avec le chiffre d’affaire de ces dernières. Mais à partir de mars la bulle va éclater pour aboutir à un réajustement violent, entraînant le secteur dans la récession.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Histoire d'Internet
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La Légion étrangère est un corps de l'armée de terre française.
Formée en 1831 pour permettre l'intégration d'étrangers dans l'armée française, une partie de ses unités a fait partie, jusqu'en 1962, fin de la période coloniale, du 19e corps d'armée, noyau de l'Armée d'Afrique.
La Légion est réservée aux hommes dont l'âge est compris entre 17 ans et 40 ans et a compté depuis sa création et jusqu'en 1963 plus de 600 000 soldats composé d'une majorité d'Allemands, suivi de 3 fois et demi moins d'Italiens, puis Belges, mais aussi de Français, d'Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées, comme les pays d'Europe de l'Est et les Balkans, majoritaires dans les années 2000. Ce corps d'armée reste pour la grande majorité un moyen d'immigration privilégié afin de changer de vie, d'oublier son passé, de se faire oublier, ou tout simplement de trouver une vie meilleure. Pour quelques autres toutefois, le prestige de la Légion et l'amour du pays demeurent la cause de leur volontariat. Les motifs de l'engagement ainsi que le recrutement restent encore aujourd'hui un sujet « mythique » pour les non-légionnaires, même si le sujet est souvent abordé au sein de la Légion, notamment lors du processus de recrutement.
Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs, ont acquis leur prestige lors des combats menés sur les champs de bataille du monde entier, notamment dans le cadre des conquêtes coloniales, des deux guerres mondiales, et les guerres d'Indochine et d'Algérie.
Les traditions à la Légion étrangère constituent un ciment pour ce corps qui se traduisent à travers les détails vestimentaires, les emblèmes et symboles spécifiques, les chants et musiques, et enfin par ses fêtes particulières. L'image qu'elle véhicule sur le public et les artistes est à l'origine de nombreuses œuvres dans tous les domaines : musique, cinéma, peinture, sculpture et littérature. Le code d'honneur du légionnaire dicte la conduite de ces hommes au quotidien, en temps de guerre comme en temps de paix.
Principalement constituée de régiments d'infanterie à ses débuts, la Légion étrangère comporte maintenant également des unités de génie, de cavalerie et de parachutistes.
La Légion étrangère est créée par ordonnance du 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). À l'origine, la Légion étrangère ne peut combattre qu'en dehors du territoire continental du Royaume. Les deux guerres mondiales en étant l'exception.
Loi du 9 mars 1831:
qui autorise la formation d'une légion d'étrangers en France, et de corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers, hors du territoire continental.
Art.1. Il pourra être formé dans l'intérieur du royaume une légion d'étrangers ; mais ne pourra être employée que hors du territoire continental du Royaume.
2. Les généraux en chef, commandant les pays occupés par les armées françaises hors du territoire continental, pourront être autorisés à former des corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers.
Les premiers cantonnements des dépôts de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
La Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent une population interlope, parfois des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
À l'origine le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline stricte, dépassant celle imposée à l'armée française régulière.
Le 16 décembre 1835, après le passage de la Légion étrangère dans les rangs de l'armée espagnole, Louis-Philippe décide de la création d'une nouvelle Légion afin de renforcer les troupes françaises en Algérie. Trois bataillons sont alors créés pour combler le vide laissé par les départs en Espagne. En 1840, deux autres, les 4e et 5e, sont formés à Pau et à Perpignan avec les survivants de l'aventure espagnole, cristinos comme carlistes. Ces bataillons viennent rapidement compléter le dispositif et renforcer les troupes françaises de l'armée d'Afrique.
Conquête de l'Algérie (1830 - 1847)
Créée pour combattre « hors du territoire continental du Royaume », la Légion étrangère est stationnée en Algérie, où elle participe à la conquête et à la mise en valeur du territoire.
En 1832, la Légion est employée au dessèchement des marais dans la région d’Alger. Les 1er et 3e bataillons s’emparent d’une redoute à Maison-Carrée, aujourd’hui El Harrach, quartier au sud est d’Alger, pour sécuriser la zone, 300 légionnaires campent près du marabout de Sidi Mohamed Tittery lorsque la tribu des El Ouffia s’agite. Le 23 mai, une colonne, sous les ordres du commandant Salomon de Mussis, comprenant 27 légionnaires commandés par le lieutenant Châm et 25 chasseurs d’Afrique, patrouille dans la région. Le commandant pousse une reconnaissance avec les chasseurs et laisse les légionnaires au bivouac. Le 17 avril 1832, les légionnaires sont attaqués par 75 cavaliers arabes. Le petit détachement est exterminé. Le lieutenant Châm est le premier officier de Légion mort au combat.
En 1834, les Espagnols du 4e bataillon sont démobilisés et autorisés à rentrer dans leur pays, en proie à la guerre civile. Le 7e bataillon est ramené à Oran et prend alors le numéro 4.
Guerres carlistes (1835 - 1839)La guerre civile déchire l’Espagne. Afin d'aider Isabelle II, Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, réussit à convaincre le Gouvernement d'envoyer la Légion étrangère en Espagne, sous les ordres du colonel Bernelle, qui devient maréchal de camp au titre espagnol.
Deux jours plus tard, le 8 juin 1835, Louis-Philippe donne son accord et la Légion étrangère est cédée le 28 du même mois. Par ordonnance royale, la Légion ne fait plus partie de l'armée française.
La "division étrangère" prend part à diverses opérations vers Puente la Reyna, Larraga et Oteyza. Les 16 et 17 janvier 1836, elle affronte les carlistes, à Arlaban près de Vitoria au Pays basque. Aux applaudissements de l’armée royale, le général Cordova, général en chef donne la Légion en exemple à ses soldats.
Le colonel Conrad, maréchal de camp au titre espagnol qui a remplacé le général Bernelle démissionnaire est tué à la tête de ses troupes au combat de Barbastro.
La solde impayée, les vivres faisant souvent défaut, l’habillement non renouvelé, la dette espagnole pour la solde du personnel, le matériel et l’armement s’élève à 612 727,42 francs. Le 8 décembre 1838, la Reine décrète la dissolution de la Légion étrangère. Alors, les 63 officiers, les 159 sous-officiers et militaires du rang survivants traverseront les Pyrénées et arriveront à Pau le 10 janvier 1839, terminant ainsi l’épopée de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’ancienne Légion étrangère ».
La Crimée (1854 - 1856)Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia, afin d'y former le dépôt de guerre destiné à alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Les deux régiments de Légion participent, au sein de la « Brigade étrangère », aux batailles de l’Alma, le 20 septembre 1854 et au siège de Sébastopol durant l'hiver 1854-1855. Le manque d'équipement est particulièrement éprouvant et le choléra frappe le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventres de cuir (surnom donné aux légionnaires par les Russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), se comportent admirablement.
Le 21 juin 1855, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l'assaut final et, le 10, le 2e régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Campagne d'Italie (1859)Comme l'armée d'Afrique, la Légion participe à la campagne d'Italie. Les deux régiments étrangers, avec le 2e régiment de zouaves, font partie de la 2e brigade de la 2e division du corps de Mac Mahon.
La Légion s'illustre notamment au cours de la bataille de Magenta, le 4 juin 1859 et également le 24 juin, contre les Autrichiens au cours de la bataille de Solférino. Les pertes sont sévères et l'on compte parmi les morts le colonel de Chabrière, chef de corps du 2e régiment étranger.
En remerciement, la ville de Milan décernera en 1909 la médaille de la ville aux 1er et 2e régiment étranger.
Formée en 1831 pour permettre l'intégration d'étrangers dans l'armée française, une partie de ses unités a fait partie, jusqu'en 1962, fin de la période coloniale, du 19e corps d'armée, noyau de l'Armée d'Afrique.
La Légion est réservée aux hommes dont l'âge est compris entre 17 ans et 40 ans et a compté depuis sa création et jusqu'en 1963 plus de 600 000 soldats composé d'une majorité d'Allemands, suivi de 3 fois et demi moins d'Italiens, puis Belges, mais aussi de Français, d'Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées, comme les pays d'Europe de l'Est et les Balkans, majoritaires dans les années 2000. Ce corps d'armée reste pour la grande majorité un moyen d'immigration privilégié afin de changer de vie, d'oublier son passé, de se faire oublier, ou tout simplement de trouver une vie meilleure. Pour quelques autres toutefois, le prestige de la Légion et l'amour du pays demeurent la cause de leur volontariat. Les motifs de l'engagement ainsi que le recrutement restent encore aujourd'hui un sujet « mythique » pour les non-légionnaires, même si le sujet est souvent abordé au sein de la Légion, notamment lors du processus de recrutement.
Les légionnaires, aussi appelés les Képis blancs, ont acquis leur prestige lors des combats menés sur les champs de bataille du monde entier, notamment dans le cadre des conquêtes coloniales, des deux guerres mondiales, et les guerres d'Indochine et d'Algérie.
Les traditions à la Légion étrangère constituent un ciment pour ce corps qui se traduisent à travers les détails vestimentaires, les emblèmes et symboles spécifiques, les chants et musiques, et enfin par ses fêtes particulières. L'image qu'elle véhicule sur le public et les artistes est à l'origine de nombreuses œuvres dans tous les domaines : musique, cinéma, peinture, sculpture et littérature. Le code d'honneur du légionnaire dicte la conduite de ces hommes au quotidien, en temps de guerre comme en temps de paix.
Principalement constituée de régiments d'infanterie à ses débuts, la Légion étrangère comporte maintenant également des unités de génie, de cavalerie et de parachutistes.
La Légion étrangère est créée par ordonnance du 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). À l'origine, la Légion étrangère ne peut combattre qu'en dehors du territoire continental du Royaume. Les deux guerres mondiales en étant l'exception.
Loi du 9 mars 1831:
qui autorise la formation d'une légion d'étrangers en France, et de corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers, hors du territoire continental.
Art.1. Il pourra être formé dans l'intérieur du royaume une légion d'étrangers ; mais ne pourra être employée que hors du territoire continental du Royaume.
2. Les généraux en chef, commandant les pays occupés par les armées françaises hors du territoire continental, pourront être autorisés à former des corps militaires composés d'indigènes et d'étrangers.
Les premiers cantonnements des dépôts de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
La Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent une population interlope, parfois des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
À l'origine le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline stricte, dépassant celle imposée à l'armée française régulière.
Le 16 décembre 1835, après le passage de la Légion étrangère dans les rangs de l'armée espagnole, Louis-Philippe décide de la création d'une nouvelle Légion afin de renforcer les troupes françaises en Algérie. Trois bataillons sont alors créés pour combler le vide laissé par les départs en Espagne. En 1840, deux autres, les 4e et 5e, sont formés à Pau et à Perpignan avec les survivants de l'aventure espagnole, cristinos comme carlistes. Ces bataillons viennent rapidement compléter le dispositif et renforcer les troupes françaises de l'armée d'Afrique.
Conquête de l'Algérie (1830 - 1847)
Créée pour combattre « hors du territoire continental du Royaume », la Légion étrangère est stationnée en Algérie, où elle participe à la conquête et à la mise en valeur du territoire.
En 1832, la Légion est employée au dessèchement des marais dans la région d’Alger. Les 1er et 3e bataillons s’emparent d’une redoute à Maison-Carrée, aujourd’hui El Harrach, quartier au sud est d’Alger, pour sécuriser la zone, 300 légionnaires campent près du marabout de Sidi Mohamed Tittery lorsque la tribu des El Ouffia s’agite. Le 23 mai, une colonne, sous les ordres du commandant Salomon de Mussis, comprenant 27 légionnaires commandés par le lieutenant Châm et 25 chasseurs d’Afrique, patrouille dans la région. Le commandant pousse une reconnaissance avec les chasseurs et laisse les légionnaires au bivouac. Le 17 avril 1832, les légionnaires sont attaqués par 75 cavaliers arabes. Le petit détachement est exterminé. Le lieutenant Châm est le premier officier de Légion mort au combat.
En 1834, les Espagnols du 4e bataillon sont démobilisés et autorisés à rentrer dans leur pays, en proie à la guerre civile. Le 7e bataillon est ramené à Oran et prend alors le numéro 4.
Guerres carlistes (1835 - 1839)La guerre civile déchire l’Espagne. Afin d'aider Isabelle II, Adolphe Thiers, alors ministre de l'Intérieur, réussit à convaincre le Gouvernement d'envoyer la Légion étrangère en Espagne, sous les ordres du colonel Bernelle, qui devient maréchal de camp au titre espagnol.
Deux jours plus tard, le 8 juin 1835, Louis-Philippe donne son accord et la Légion étrangère est cédée le 28 du même mois. Par ordonnance royale, la Légion ne fait plus partie de l'armée française.
La "division étrangère" prend part à diverses opérations vers Puente la Reyna, Larraga et Oteyza. Les 16 et 17 janvier 1836, elle affronte les carlistes, à Arlaban près de Vitoria au Pays basque. Aux applaudissements de l’armée royale, le général Cordova, général en chef donne la Légion en exemple à ses soldats.
Le colonel Conrad, maréchal de camp au titre espagnol qui a remplacé le général Bernelle démissionnaire est tué à la tête de ses troupes au combat de Barbastro.
La solde impayée, les vivres faisant souvent défaut, l’habillement non renouvelé, la dette espagnole pour la solde du personnel, le matériel et l’armement s’élève à 612 727,42 francs. Le 8 décembre 1838, la Reine décrète la dissolution de la Légion étrangère. Alors, les 63 officiers, les 159 sous-officiers et militaires du rang survivants traverseront les Pyrénées et arriveront à Pau le 10 janvier 1839, terminant ainsi l’épopée de ce qu’on appelle aujourd’hui « l’ancienne Légion étrangère ».
La Crimée (1854 - 1856)Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia, afin d'y former le dépôt de guerre destiné à alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
Les deux régiments de Légion participent, au sein de la « Brigade étrangère », aux batailles de l’Alma, le 20 septembre 1854 et au siège de Sébastopol durant l'hiver 1854-1855. Le manque d'équipement est particulièrement éprouvant et le choléra frappe le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventres de cuir (surnom donné aux légionnaires par les Russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), se comportent admirablement.
Le 21 juin 1855, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l'assaut final et, le 10, le 2e régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
Campagne d'Italie (1859)Comme l'armée d'Afrique, la Légion participe à la campagne d'Italie. Les deux régiments étrangers, avec le 2e régiment de zouaves, font partie de la 2e brigade de la 2e division du corps de Mac Mahon.
La Légion s'illustre notamment au cours de la bataille de Magenta, le 4 juin 1859 et également le 24 juin, contre les Autrichiens au cours de la bataille de Solférino. Les pertes sont sévères et l'on compte parmi les morts le colonel de Chabrière, chef de corps du 2e régiment étranger.
En remerciement, la ville de Milan décernera en 1909 la médaille de la ville aux 1er et 2e régiment étranger.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Initialement, la Légion ne devait pas participer à la campagne, mais une pétition de ses officiers adressée au ministre de la Guerre eût pour effet d'envoyer le régiment étranger au Mexique quoique ces officiers fussent punis par la suite.
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. La 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire de la Légion comme l'illustration du sacrifice suprême au nom de la parole donnée.
Le régiment, réorganisé en 4 bataillons en 1864 se déplace ensuite vers les Terres chaudes. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel-Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains[réf. nécessaire].
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
D'après l'accord passé avec l'empereur Maximilien, la Légion étrangère devait passer au service du Mexique. L'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Guerre franco-prussienne de 1870Le 19 juillet 1870, la guerre franco-allemande éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion ne devrait pas intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d’Afrique.
Deux bataillons sont formés pour servir en métropole. Les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent, eux, à Sidi bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d’Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaite avec l’armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871. Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments reprennent le chemin de l’Algérie.
Tonkin (1883 - 1945)Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l’amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaires accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires sous les ordre du commandant Dominé est assiégée.
Le 1er janvier 1885, les 3e et 4e bataillons du 1er régiment étranger arrivent au Tonkin et sont intégrés au 2e Étranger. Le 3e bataillon tient une place particulière lors de la prise de Lang Son le 4 février. Le 4e bataillon du 2e Étranger, débarqué à Formose en janvier 1885 combat les Chinois sur place jusqu'à l'armistice franco-chinois du 21 juin 1885. Il rejoint ensuite son corps au Tonkin.
Après la conquête, vient la phase de pacification qui, comme en Algérie est une lutte permanente contre les bandes armées.
Dahomey (1892 - 1894)En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué à partir de deux compagnies du 1er Étranger et de deux autres du 2e Étranger. Il est placé administrativement sous le commandement de ce dernier. Le commandant Faurax en prend la tête.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d’Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi sont nécessaires pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et il est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan français (1892 - 1893)(Actuel Mali) Une compagnie de marche est formée par le 2e Étranger et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Niger (1894)Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est créé au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forteresse d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soumission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent y être hospitalisés en raison de maladies tropicales notamment la dysenterie.
Madagascar (1895 - 1905)En 1895, un bataillon de marche, formé par les 1er et 2e Étrangers est envoyé à Madagascar afin de participer au corps expéditionnaire qui a pour mission de réduire l'insurrection.
Le bataillon étranger forme alors le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Mais si les combats sont de faible intensité, ils laissent 226 des leurs morts sur la Grande Île, dont à peine un dixième pour faits de guerre. Les autres, comme une grande partie du corps expéditionnaire, meurent des conditions climatiques et des maladies tropicales.
Le bataillon rentre en Algérie en décembre 1895. Mais dès 1896, le général Gallieni, appelé à réduire une deuxième insurrection malgache, demande à partir avec 600 légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Un nouveau bataillon de marche est donc formé pour cette expédition. Des renforts suivent car les opérations de pacification durent jusqu'en 1905. Là encore, l'ennemi le plus redoutable est la fièvre.
Première Guerre mondiale (1914 - 1918)
Dès août 1914, des milliers d'étrangers, à l'appel de Canudo, présents en métropole ou dans les colonies, rejoignent les rangs de la Légion, afin de prouver leur attachement et leur reconnaissance à la France. Au total ce sont 42 883 volontaires, représentant pas moins de 52 nationalités, qui forment les 5 régiments de marche, où servent en majorité des Russes, des Italiens, des Suisses, des Belges et des Britanniques. Suite aux nombreuses pertes subies par ces unités et au retour de la plupart de ces premiers engagés dans leurs pays d'origine, le commandement décide, le 11 novembre 1915, la création du RMLE : régiment de marche de la Légion étrangère ; sur le front français, celui-ci est engagé en Artois, dans la Somme et à Verdun. Avec le RICM, le RMLE sera le régiment le plus décoré de France.
La Légion fournit en outre un bataillon qui, avec deux autres bataillons de zouaves et de tirailleurs algériens, constitue le RMA, Régiment de marche d'Afrique, qui combat à Gallipoli (1915) et rejoindra l'armée d'Orient sur le front de Salonique (1916-1918).
Au total, plus de 6 000 légionnaires trouvent la mort sur les champs de bataille de France ou des Balkans. À titre d'exemple, le RMLE perd à lui seul 115 officiers tués, dont 2 colonels, 12 commandants et 21 capitaines.
Entre-deux-guerres
Maroc (1903 - 1956)La Légion au Maroc est présente de 1907 à 1956.
La Légion étrangère fait partie intégrante du paysage marocain où elle est présente sans interruption. Son œuvre est immense et son empreinte est encore visible aujourd’hui. C’est le 7 août 1907 que débarque le premier corps expéditionnaire à Casablanca avec dans ses rangs le 6/1er REI. Les premiers combats sont livrés autour de la ville.
Bientôt, deux bataillons du 2e Étranger arrivent en renfort. Pendant ce temps au Maroc oriental, la pacification, commencée depuis 1907, continue dans la région d’Oudjda. En 1908, c’est dans la région du Tafilalet que la Légion intervient. La 24e compagnie montée du 1er Étranger enlève à la baïonnette le piton de Menabha aux harkas nettement supérieures en nombre. Bou Denib est pris à son tour. Le poste qui y est construit deviendra par la suite le centre de rayonnement des compagnies montées. En 1908, le blockhaus principal du poste, tenu par 60 légionnaires, résiste sans tomber aux furieuses attaques de quelques milliers de guerriers de Moulay-Lhassen.
L’année 1909 est relativement calme sur le front occidental et oriental du Maroc. Cette période est mise à profit pour construire et occuper les postes.
En 1911, au Maroc occidental, un bataillon du 2e Étranger et sa compagnie montée font route sur Fez. La compagnie montée ne livre pas moins de 17 combats au cours desquels va s’illustrer le capitaine Rollet. Fez est finalement occupé et un traité reconnaît le protectorat français au Maroc.
À cette nouvelle, les tribus se soulèvent et prêchent la guerre sainte. Les opérations militaires aboutissent finalement, au début de l’année 1914, à la jonction du Maroc oriental et du Maroc occidental. Taza est pacifiée.
En août 1914, lorsque la guerre éclate en Europe, les effectifs de la Légion au Maroc sont dangereusement réduits. Les maigres troupes restantes doivent affronter une dissidence de plus en plus active et motivée. Si l’histoire ne retient que les faits d’armes sur le front français, ceux du Maroc sont pourtant nombreux et meurtriers.
C’est ainsi que la 2e compagnie montée du 2e Étranger se distingue et obtient la Croix de guerre avec 4 palmes. Le prestigieux Régiment de marche de la Légion étrangère de la Grande Guerre, qui a rejoint le Maroc, devient le 3e REI, par un décret de juillet 1920.
Voir la suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gio ... ng%C3%A8re
Le régiment arrive le 25 mars 1863 et se voit alors confier la tâche ingrate d'escorter des convois entre Veracruz et Puebla. La 3e compagnie s'illustre le 30 avril 1863 au cours du combat de Camerone qui reste dans l'histoire de la Légion comme l'illustration du sacrifice suprême au nom de la parole donnée.
Le régiment, réorganisé en 4 bataillons en 1864 se déplace ensuite vers les Terres chaudes. Parallèlement, le dépôt du régiment quitte temporairement Sidi bel-Abbès pour Aix-en-Provence afin de faciliter le recrutement et l'envoi de renforts au Mexique.
De décembre 1864 à février 1865, les unités du régiment participent au siège de Oaxaca.
Le 3 juillet 1866, les 3e et 5e compagnies du 4e bataillon livrent un combat comparable à celui de Camerone. Sous les ordres du capitaine Frenet, les 125 légionnaires encerclés dans l'hacienda de l'Incarnacion résistent victorieusement durant 48 heures à plus de 600 Mexicains[réf. nécessaire].
Total des pertes dans l’expédition du Mexique : 22 officiers, 32 sous-officiers et 414 légionnaires.
D'après l'accord passé avec l'empereur Maximilien, la Légion étrangère devait passer au service du Mexique. L'aventure française au Mexique tourne au désastre, la Légion rentre en France.
Guerre franco-prussienne de 1870Le 19 juillet 1870, la guerre franco-allemande éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion ne devrait pas intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d’Afrique.
Deux bataillons sont formés pour servir en métropole. Les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent, eux, à Sidi bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d'adoption. Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d'Orléans le 10 octobre.
Les bataillons arrivés d’Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans mais ils connaissent la défaite avec l’armée de l’Est. Ce qui reste de l'unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et mai 1871. Le 11 juin, le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d'exister. Ses éléments reprennent le chemin de l’Algérie.
Tonkin (1883 - 1945)Le 18 novembre 1883, les 600 premiers légionnaires débarquent au Tonkin. Ils participent aux colonnes de l’amiral Courbet qui lutte contre les Pavillons noirs.
Le 16 décembre, les légionnaires accomplissent leur premier fait d'armes en terre asiatique en prenant la citadelle de Son Tay. Renforcés par le 2e bataillon à partir de février 1884, les légionnaires s'emparent de la forteresse de Bac Ninh.
Du 26 janvier au 3 mars 1885, la citadelle de Tuyen Quang, défendue par une majorité de légionnaires sous les ordre du commandant Dominé est assiégée.
Le 1er janvier 1885, les 3e et 4e bataillons du 1er régiment étranger arrivent au Tonkin et sont intégrés au 2e Étranger. Le 3e bataillon tient une place particulière lors de la prise de Lang Son le 4 février. Le 4e bataillon du 2e Étranger, débarqué à Formose en janvier 1885 combat les Chinois sur place jusqu'à l'armistice franco-chinois du 21 juin 1885. Il rejoint ensuite son corps au Tonkin.
Après la conquête, vient la phase de pacification qui, comme en Algérie est une lutte permanente contre les bandes armées.
Dahomey (1892 - 1894)En 1892, le roi Behanzin menace le comptoir de Porto Novo et la France décide d'intervenir. Un bataillon étranger de marche est constitué à partir de deux compagnies du 1er Étranger et de deux autres du 2e Étranger. Il est placé administrativement sous le commandement de ce dernier. Le commandant Faurax en prend la tête.
De Cotonou, les légionnaires doivent s'emparer d’Abomey, la capitale du mutin. Deux mois et demi sont nécessaires pour atteindre la cité au prix de combats répétés contre les soldats, et surtout les amazones du roi. Celui-ci capitule et il est capturé par les légionnaires en janvier 1894.
Soudan français (1892 - 1893)(Actuel Mali) Une compagnie de marche est formée par le 2e Étranger et transportée à Kayes afin de soumettre les sultans Ahmadou et Samory Touré. Une fois sa mission accomplie avec succès, la compagnie est dissoute à son retour à Saïda le 24 juin 1893.
Niger (1894)Un bataillon de marche constitué de deux compagnies des deux régiments étrangers est créé au début de l'année 1894 pour pacifier le Niger. La victoire des légionnaires à la forteresse d'Ouilla et les patrouilles de police dans la région accélèrent la soumission des tribus. Mais 51 légionnaires doivent y être hospitalisés en raison de maladies tropicales notamment la dysenterie.
Madagascar (1895 - 1905)En 1895, un bataillon de marche, formé par les 1er et 2e Étrangers est envoyé à Madagascar afin de participer au corps expéditionnaire qui a pour mission de réduire l'insurrection.
Le bataillon étranger forme alors le fer de lance de la colonne lancée sur Tananarive. Mais si les combats sont de faible intensité, ils laissent 226 des leurs morts sur la Grande Île, dont à peine un dixième pour faits de guerre. Les autres, comme une grande partie du corps expéditionnaire, meurent des conditions climatiques et des maladies tropicales.
Le bataillon rentre en Algérie en décembre 1895. Mais dès 1896, le général Gallieni, appelé à réduire une deuxième insurrection malgache, demande à partir avec 600 légionnaires afin de pouvoir « mourir convenablement » le cas échéant. Un nouveau bataillon de marche est donc formé pour cette expédition. Des renforts suivent car les opérations de pacification durent jusqu'en 1905. Là encore, l'ennemi le plus redoutable est la fièvre.
Première Guerre mondiale (1914 - 1918)
Dès août 1914, des milliers d'étrangers, à l'appel de Canudo, présents en métropole ou dans les colonies, rejoignent les rangs de la Légion, afin de prouver leur attachement et leur reconnaissance à la France. Au total ce sont 42 883 volontaires, représentant pas moins de 52 nationalités, qui forment les 5 régiments de marche, où servent en majorité des Russes, des Italiens, des Suisses, des Belges et des Britanniques. Suite aux nombreuses pertes subies par ces unités et au retour de la plupart de ces premiers engagés dans leurs pays d'origine, le commandement décide, le 11 novembre 1915, la création du RMLE : régiment de marche de la Légion étrangère ; sur le front français, celui-ci est engagé en Artois, dans la Somme et à Verdun. Avec le RICM, le RMLE sera le régiment le plus décoré de France.
La Légion fournit en outre un bataillon qui, avec deux autres bataillons de zouaves et de tirailleurs algériens, constitue le RMA, Régiment de marche d'Afrique, qui combat à Gallipoli (1915) et rejoindra l'armée d'Orient sur le front de Salonique (1916-1918).
Au total, plus de 6 000 légionnaires trouvent la mort sur les champs de bataille de France ou des Balkans. À titre d'exemple, le RMLE perd à lui seul 115 officiers tués, dont 2 colonels, 12 commandants et 21 capitaines.
Entre-deux-guerres
Maroc (1903 - 1956)La Légion au Maroc est présente de 1907 à 1956.
La Légion étrangère fait partie intégrante du paysage marocain où elle est présente sans interruption. Son œuvre est immense et son empreinte est encore visible aujourd’hui. C’est le 7 août 1907 que débarque le premier corps expéditionnaire à Casablanca avec dans ses rangs le 6/1er REI. Les premiers combats sont livrés autour de la ville.
Bientôt, deux bataillons du 2e Étranger arrivent en renfort. Pendant ce temps au Maroc oriental, la pacification, commencée depuis 1907, continue dans la région d’Oudjda. En 1908, c’est dans la région du Tafilalet que la Légion intervient. La 24e compagnie montée du 1er Étranger enlève à la baïonnette le piton de Menabha aux harkas nettement supérieures en nombre. Bou Denib est pris à son tour. Le poste qui y est construit deviendra par la suite le centre de rayonnement des compagnies montées. En 1908, le blockhaus principal du poste, tenu par 60 légionnaires, résiste sans tomber aux furieuses attaques de quelques milliers de guerriers de Moulay-Lhassen.
L’année 1909 est relativement calme sur le front occidental et oriental du Maroc. Cette période est mise à profit pour construire et occuper les postes.
En 1911, au Maroc occidental, un bataillon du 2e Étranger et sa compagnie montée font route sur Fez. La compagnie montée ne livre pas moins de 17 combats au cours desquels va s’illustrer le capitaine Rollet. Fez est finalement occupé et un traité reconnaît le protectorat français au Maroc.
À cette nouvelle, les tribus se soulèvent et prêchent la guerre sainte. Les opérations militaires aboutissent finalement, au début de l’année 1914, à la jonction du Maroc oriental et du Maroc occidental. Taza est pacifiée.
En août 1914, lorsque la guerre éclate en Europe, les effectifs de la Légion au Maroc sont dangereusement réduits. Les maigres troupes restantes doivent affronter une dissidence de plus en plus active et motivée. Si l’histoire ne retient que les faits d’armes sur le front français, ceux du Maroc sont pourtant nombreux et meurtriers.
C’est ainsi que la 2e compagnie montée du 2e Étranger se distingue et obtient la Croix de guerre avec 4 palmes. Le prestigieux Régiment de marche de la Légion étrangère de la Grande Guerre, qui a rejoint le Maroc, devient le 3e REI, par un décret de juillet 1920.
Voir la suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gio ... ng%C3%A8re
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1628
10 mars
Naissance de Marcello Malpighi, père de l'histologie
Marcello Malpighi est né le 10 mars 1628 à Crevalcore près de Bologne en Italie, l'année où William Harvey publie ses découvertes sur la circulation sanguine. Malpighi le prend pour modèle et devient médecin chercheur. Il utilisera notamment le format d'article scientifique utilisé aujourd'hui et décrit sa méthode expérimentale afin que ses conclusions puissent être vérifiées. Il décrira beaucoup de structures anatomiques microscopiques et sera considéré comme le père de l'histologie, c'est-à-dire l'étude des tissus biologiques et de la structure des organismes vivants, humains comme animaux et végétaux.
Voir aussi : William Harvey - Histoire de l'Art
1669
10 mars
Mort de Gilles Boileau
Gilles Boileau meurt le 10 mars 1669. Frère de Nicolas Boileau, il est avocat au parlement de Paris et entre à l'Académie française en 1659. Il écrit des poèmes satiriques et traduit notamment des ½uvres d'Epictète et de Diogène Laërce. Il est également nommé contrôleur de l'argenterie du roi.
Voir aussi : Mort - Poète - Avocat - Histoire de la Poésie
1761
10 mars
Exécution de Jean Calas
Jean Calas est exécuté selon le supplice de la roue sur la place Saint-Georges de Toulouse. L’homme, protestant, est accusé d’avoir tué son fils parce que celui-ci voulait se convertir au catholicisme. En fait, la famille Calas avait prétendu avoir retrouvé son fils assassiné alors que celui-ci s’était pendu, cela afin d’éviter l’humiliation réservée au corps des suicidés à cette époque. Mais l’intolérance religieuse, la rumeur ainsi que l’acharnement du capitoul de Toulouse ont eu raison de la vérité. Jean Calas est supplicié alors qu’il crie son innocence. Découvrant la vérité, Voltaire a alors œuvré pour la réhabilitation de Calas.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Toulouse - Voltaire - Affaire Calas - Supplice - Histoire des Scandales politiques
1783
10 mars
Bataille au large de la Floride
Le 10 mars 1783, une bataille navale opposa les flottes américaine et britannique au large de la Floride, lors de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Deux navires américains, dont l'un transportait 72 000 dollars espagnols, rencontrèrent deux frégates britanniques. En raison de leur cargaison, les Américains tentèrent de fuir mais furent contraints de livrer bataille et contraignirent les britanniques à battre en retraite. Ce fut la dernière bataille navale de la guerre d'indépendance.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1793
10 mars
Création du Tribunal révolutionnaire
La Convention met en place le Tribunal criminel extraordinaire communément appelé "Tribunal révolutionnaire". Les jurés sont choisis en nombre égal dans tous les départements. Le tribunal dépend directement de l'accusateur public, Fouquier-Tinville, qui décide si les suspects doivent être traduits ou non en justice. Ses sentences seront souvent radicales : l'acquittement ou la guillotine. Le but de cette cour de justice est selon les révolutionnaires de lutter contre "toute entreprise contre-révolutionnaire, tout attentat contre la liberté, tout complot royaliste." En faisant allusion à la période de troubles et de massacres que vit la France, Danton déclare : "Soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être." Le tribunal révolutionnaire fonctionnera à plein régime jusqu'au 31 mai 1795, date à laquelle il sera définitivement supprimé.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de la Guillotine - Danton - Histoire du Tribunal révolutionnaire - Histoire de la Révolution
1793
10 mars
Révolte de Machecoul
Depuis l’annonce de la conscription de 300 000 hommes pour aller combattre sur le front est, la région vendéenne est en proie à une agitation grandissante. Lorsque les patriotes en charge de la conscription (habillés en bleu, d’où leur surnom) arrivent à Machecoul, la population accueille les tirages au sort avec des fourches. Le conflit tourne à l’affrontement entre paysans et patriotes. En quelques jours, ce sont plusieurs villages, tels que Chemillé, Saint-Florent-le-Vieil, ou encore Tiffauges qui se rebellent. Les premiers morts se comptent surtout chez les "Bleus", lynchés par la population. Rapidement, cette dernière s’organise.
Voir aussi : Révolte - Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de la Révolution
1826
10 mars
Mort du roi Jean VI du Portugal, sans descendance
Le 10 mars 1826, le roi Jean VI du Portugal mourut sans laisser de descendance. Son fils Pierre Ier, empereur du Brésil, fut nommé roi mais, ne pouvant cumuler deux règnes, il abdiqua en faveur de sa fille Marie, âgée de 7 ans. Mais elle fut déclarée déchue en 1828 par son oncle Michel, obligeant Pierre Ier à reconquérir le Portugal en 1834, condamnant son frère Michel à l'exil.
Voir aussi : Pierre Ier - Roi du Portugal - Empereur du Brésil - Histoire des Décès
1845
10 mars
Naissance d'Alexandre III, empereur de Russie.
Alexandre III de Russie devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné. Il est souvent en total désaccord avec la politique de son père Alexandre II. Il devient roi en 1881 après l'assassinat de ce dernier. Il fait alors de nombreuses contre-réformes et tente de mettre en place une politique de russification. Sous son règne, des tensions naissent avec l'Angleterre et un rapprochement avec la France est effectué.
Voir aussi : Russie - Alexandre II - Alexandre III - Histoire de la Politique
1867
10 mars
Naissance d'Hector Guimard, architecte
L'architecte et décorateur français Hector Guimard naît à Lyon. Connu pour avoir dessiné les entrées du nouveau métropolitain parisien (1899-1904) – d'où le nom de « style métro » –, qui rencontrèrent un franc succès, il fut l'un des instigateurs du style « Art nouveau » dans les motifs architecturaux de la capitale, jouant des courbes et arabesques, décors floraux ou végétaux et matériaux (brique, pierre de taille, céramique…), cela aux côtés d'un Castel Béranger (1897-98). Guimard s'éteint à New York (Etats-Unis) en 1942.
Voir aussi : Architecture - Art nouveau - Histoire de l'Architecture
1876
10 mars
Première conversation téléphonique
L'Américain Alexandre Graham Bell effectue le premier appel téléphonique à Boston avec l'aide de son assistant Thomas Watson. Situé dans une pièce voisine de celle de Bell, Watson entend la voix de son professeur lui dire : "Mr. Watson, come here. I want you." ("Monsieur Watson venez ici, je veux vous voir".) Galvanisé par son succès, Bell se prend déjà à rêver du temps où les câbles de son invention, qu'il appelle encore télégraphe, permettront à tous les gens de communiquer entre eux sans qu'ils aient à se déplacer.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Téléphone - Bell - Watson - Histoire des Télécommunications
1889
10 mars
Mort de Yohannès IV
Yohannès IV devient Negusse Negest d'Ethiopie le 21 janvier 1872, après avoir renversé son prédécesseur, Téwodros II, qui voulait le chasser. Il continue une politique d'unification du pays tout en laissant aux seigneurs locaux plus de souplesse. Il s'engage au développement de l'Eglise éthiopienne orthodoxe. Il défait l'armée égyptienne, puis le colon italien, en 1887-1888. Il contient aussi les offensives maddhistes soudanaises mais, le 10 mars 1889, il meurt de la suite de ses blessures.
Voir aussi : Ethiopie - Téwodros II - Histoire des Guerres
1906
10 mars
Catastrophe des Courrières
La catastrophe des Courrières eut lieu le 10 mars 1906. Tristement célèbre pour être la pire catastrophe minière d'Europe, elle est le résultat d'un coup de grisou suivi d'un coup de poussière dévastant 110 kilomètres de galeries. On a dénombré 1 099 morts. Afin de préserver le gisement, la mine fut condamnée trois jours après l'explosion, situation très mal perçue par les mineurs et leurs familles. Treize rescapés finiront par ressortir de la mine par leurs propres moyens, vingt jours après la catastrophe.
Voir aussi : France - Catastrophe - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1909
10 mars
Le Traité anglo-siamois de Bangkok
Le Traité anglo-siamois de Bangkok est signé le 10 mars 1909. Il a pour but de partager le territoire malais entre le Siam et le Royaume-Uni. En reconnaissant l'autorité siamoise sur les provinces de Narathiwat, Pattani, Satun, Songkhla et Yala, l'empire britannique tend surtout à se trouver un allié contre la France, déjà présente en Indochine.
Cet accord a délimité ce qui est aujourd'hui la frontière de la Malaisie et de la Thaïlande.
Voir aussi : Royaume-Uni - Histoire des Traités
1911
10 mars
La France adopte l'heure de Greenwich
Paris accepte d'aligner son heure légale sur celle du méridien de Greenwich. Ainsi tous les pays d'Europe occidentale se réfèrent au même fuseau horaire. Pour les Français la nouvelle heure retarde de 9 minutes et 21 secondes sur l'ancienne.
Voir aussi : Greenwich - Histoire des Institutions
1923
10 mars
"Le Diable au corps" sort en librairie
Le premier roman du jeune écrivain Raymond Radiguet, intitulé "Le Diable au corps" paraît dans "Les Nouvelles Littéraires". Ses détracteurs l'accusent d'avoir écrit un roman cynique. Pourtant son livre remportera un extraordinaire succès. L'écrivain mourra à 20 ans, le 12 décembre, terrassé par la fièvre typhoïde. En 1947, le réalisateur Claude Autant-Lara adaptera "Le diable au corps" au cinéma, avec Gérard Philipe et Micheline Presle.
Voir aussi : Publication - Le diable au corps - Radiguet - Histoire des Romans
1940
10 mars
Décès de Michael Boulgakov
Mikhaïl Boulgakov est né à Kiev, en Ukraine, le 15 mai 1891. Il est tout d'abord médecin durant la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe, avant d'embrasser une carrière d'écrivain et de journaliste. Toutefois, le contexte russe, sur fond de dictature communiste, l'oblige à se confronter à la censure. Il rédige des romans et écrit pour le théâtre et l'opéra. Il est décédé à 48 ans le 10 mars 1940 à Moscou.
Voir aussi : Russie - écrivain - Médecin - Journaliste - Mikhaïl Boulgakov - Histoire de l'Art
1940
10 mars
Naissance de Chuck Norris
Carlos Ray Norris, connu sous son nom d'artiste Chuck Norris, est né le 10 mars 1940 à Ryan, en Oklahoma. Sa carrière se distingue principalement par des participations à des films d'action. Champion de karaté au début des années 1960 et ceinture noire en taekwondo, il utilise ses compétences en arts martiaux pour enchaîner les succès. Il participe ainsi à la Fureur du dragon, Invasion USA, Delta Force, Portés disparus…
Voir aussi : Acteur - Arts martiaux - Histoire de l'Art
1943
10 mars
Bataille de Ksar Ghilane - campagne de Tunisie
En 1943, la Tunisie est devenue le champ de bataille sur lequel s'affrontent les forces alliées et les forces de l'Axe. La Seconde Guerre mondiale s'étend ainsi à l'Afrique du Nord. Les troupes françaises ont dissimulé des bataillons venus de Nouvelle-Zélande derrière la ligne Mareth, fortifications construites par les Français entre les villes de Mareth et Tataouine. La colonne Leclerc remportera la bataille de Ksar Ghilane contre les 15ème et 21ème divisions de Panzer et les stukas allemands, les empêchant ainsi de découvrir les troupes néo-zélandaises.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Tunisie - Histoire des Guerres
1945
10 mars
Proclamation de l'indépendance du Cambodge
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire japonais pousse les diverses régions composant l'Indochine française à proclamer leur indépendance afin de les intégrer dans la sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale. À Phnom Penh, le 10 mars 1945, Norodom Sihanouk proclame l'indépendance du Cambodge. Le 9 août, Son Ngoc Thanh s'autoproclame premier ministre du Cambodge. Le 14 août, veille de la capitulation du Japon, le nouveau gouvernement cambodgien entre en fonction.
Voir aussi : Indépendance - Seconde guerre mondiale - Cambodge - Indochine française - Norodom Sihanouk - Histoire de la Politique
1966
10 mars
Béatrix se marie à Claus von Amsberg
Fille de la reine Juliana des Pays-Bas, Béatrix épouse le diplomate allemand Claus von Amsberg, à Amsterdam. Ce dernier, qui s'est fait naturaliser Néerlandais, acquiert ainsi le titre de prince Claus des Pays-Bas. Cette union n’est pas appréciée par toute la population. En effet, certains esprits antigermaniques accablent la voiture des mariés de fumigènes. De leur union naîtront Guillaume-Alexandre, Johan Friso et Constantin. Béatrix, quant à elle, accèdera au trône hollandais le 30 avril 1980, après l’abdication de sa mère.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire d'Amsterdam - Juliana - Histoire des Faits divers
1998
10 mars
Pinochet sénateur à vie
L'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet entre au Sénat pour y occuper un siège de sénateur à vie. Le 16 octobre, le juge espagnol Baltazar Garzon demandera sa mise en examen et la levée de son immunité parlementaire pour "génocides", "tortures" et "disparitions".
Voir aussi : Sénateur - Pinochet - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
10 mars
Naissance de Marcello Malpighi, père de l'histologie
Marcello Malpighi est né le 10 mars 1628 à Crevalcore près de Bologne en Italie, l'année où William Harvey publie ses découvertes sur la circulation sanguine. Malpighi le prend pour modèle et devient médecin chercheur. Il utilisera notamment le format d'article scientifique utilisé aujourd'hui et décrit sa méthode expérimentale afin que ses conclusions puissent être vérifiées. Il décrira beaucoup de structures anatomiques microscopiques et sera considéré comme le père de l'histologie, c'est-à-dire l'étude des tissus biologiques et de la structure des organismes vivants, humains comme animaux et végétaux.
Voir aussi : William Harvey - Histoire de l'Art
1669
10 mars
Mort de Gilles Boileau
Gilles Boileau meurt le 10 mars 1669. Frère de Nicolas Boileau, il est avocat au parlement de Paris et entre à l'Académie française en 1659. Il écrit des poèmes satiriques et traduit notamment des ½uvres d'Epictète et de Diogène Laërce. Il est également nommé contrôleur de l'argenterie du roi.
Voir aussi : Mort - Poète - Avocat - Histoire de la Poésie
1761
10 mars
Exécution de Jean Calas
Jean Calas est exécuté selon le supplice de la roue sur la place Saint-Georges de Toulouse. L’homme, protestant, est accusé d’avoir tué son fils parce que celui-ci voulait se convertir au catholicisme. En fait, la famille Calas avait prétendu avoir retrouvé son fils assassiné alors que celui-ci s’était pendu, cela afin d’éviter l’humiliation réservée au corps des suicidés à cette époque. Mais l’intolérance religieuse, la rumeur ainsi que l’acharnement du capitoul de Toulouse ont eu raison de la vérité. Jean Calas est supplicié alors qu’il crie son innocence. Découvrant la vérité, Voltaire a alors œuvré pour la réhabilitation de Calas.
Voir aussi : Exécution - Histoire de Toulouse - Voltaire - Affaire Calas - Supplice - Histoire des Scandales politiques
1783
10 mars
Bataille au large de la Floride
Le 10 mars 1783, une bataille navale opposa les flottes américaine et britannique au large de la Floride, lors de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Deux navires américains, dont l'un transportait 72 000 dollars espagnols, rencontrèrent deux frégates britanniques. En raison de leur cargaison, les Américains tentèrent de fuir mais furent contraints de livrer bataille et contraignirent les britanniques à battre en retraite. Ce fut la dernière bataille navale de la guerre d'indépendance.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1793
10 mars
Création du Tribunal révolutionnaire
La Convention met en place le Tribunal criminel extraordinaire communément appelé "Tribunal révolutionnaire". Les jurés sont choisis en nombre égal dans tous les départements. Le tribunal dépend directement de l'accusateur public, Fouquier-Tinville, qui décide si les suspects doivent être traduits ou non en justice. Ses sentences seront souvent radicales : l'acquittement ou la guillotine. Le but de cette cour de justice est selon les révolutionnaires de lutter contre "toute entreprise contre-révolutionnaire, tout attentat contre la liberté, tout complot royaliste." En faisant allusion à la période de troubles et de massacres que vit la France, Danton déclare : "Soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être." Le tribunal révolutionnaire fonctionnera à plein régime jusqu'au 31 mai 1795, date à laquelle il sera définitivement supprimé.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Histoire de la Guillotine - Danton - Histoire du Tribunal révolutionnaire - Histoire de la Révolution
1793
10 mars
Révolte de Machecoul
Depuis l’annonce de la conscription de 300 000 hommes pour aller combattre sur le front est, la région vendéenne est en proie à une agitation grandissante. Lorsque les patriotes en charge de la conscription (habillés en bleu, d’où leur surnom) arrivent à Machecoul, la population accueille les tirages au sort avec des fourches. Le conflit tourne à l’affrontement entre paysans et patriotes. En quelques jours, ce sont plusieurs villages, tels que Chemillé, Saint-Florent-le-Vieil, ou encore Tiffauges qui se rebellent. Les premiers morts se comptent surtout chez les "Bleus", lynchés par la population. Rapidement, cette dernière s’organise.
Voir aussi : Révolte - Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Histoire de la Révolution
1826
10 mars
Mort du roi Jean VI du Portugal, sans descendance
Le 10 mars 1826, le roi Jean VI du Portugal mourut sans laisser de descendance. Son fils Pierre Ier, empereur du Brésil, fut nommé roi mais, ne pouvant cumuler deux règnes, il abdiqua en faveur de sa fille Marie, âgée de 7 ans. Mais elle fut déclarée déchue en 1828 par son oncle Michel, obligeant Pierre Ier à reconquérir le Portugal en 1834, condamnant son frère Michel à l'exil.
Voir aussi : Pierre Ier - Roi du Portugal - Empereur du Brésil - Histoire des Décès
1845
10 mars
Naissance d'Alexandre III, empereur de Russie.
Alexandre III de Russie devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné. Il est souvent en total désaccord avec la politique de son père Alexandre II. Il devient roi en 1881 après l'assassinat de ce dernier. Il fait alors de nombreuses contre-réformes et tente de mettre en place une politique de russification. Sous son règne, des tensions naissent avec l'Angleterre et un rapprochement avec la France est effectué.
Voir aussi : Russie - Alexandre II - Alexandre III - Histoire de la Politique
1867
10 mars
Naissance d'Hector Guimard, architecte
L'architecte et décorateur français Hector Guimard naît à Lyon. Connu pour avoir dessiné les entrées du nouveau métropolitain parisien (1899-1904) – d'où le nom de « style métro » –, qui rencontrèrent un franc succès, il fut l'un des instigateurs du style « Art nouveau » dans les motifs architecturaux de la capitale, jouant des courbes et arabesques, décors floraux ou végétaux et matériaux (brique, pierre de taille, céramique…), cela aux côtés d'un Castel Béranger (1897-98). Guimard s'éteint à New York (Etats-Unis) en 1942.
Voir aussi : Architecture - Art nouveau - Histoire de l'Architecture
1876
10 mars
Première conversation téléphonique
L'Américain Alexandre Graham Bell effectue le premier appel téléphonique à Boston avec l'aide de son assistant Thomas Watson. Situé dans une pièce voisine de celle de Bell, Watson entend la voix de son professeur lui dire : "Mr. Watson, come here. I want you." ("Monsieur Watson venez ici, je veux vous voir".) Galvanisé par son succès, Bell se prend déjà à rêver du temps où les câbles de son invention, qu'il appelle encore télégraphe, permettront à tous les gens de communiquer entre eux sans qu'ils aient à se déplacer.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Téléphone - Bell - Watson - Histoire des Télécommunications
1889
10 mars
Mort de Yohannès IV
Yohannès IV devient Negusse Negest d'Ethiopie le 21 janvier 1872, après avoir renversé son prédécesseur, Téwodros II, qui voulait le chasser. Il continue une politique d'unification du pays tout en laissant aux seigneurs locaux plus de souplesse. Il s'engage au développement de l'Eglise éthiopienne orthodoxe. Il défait l'armée égyptienne, puis le colon italien, en 1887-1888. Il contient aussi les offensives maddhistes soudanaises mais, le 10 mars 1889, il meurt de la suite de ses blessures.
Voir aussi : Ethiopie - Téwodros II - Histoire des Guerres
1906
10 mars
Catastrophe des Courrières
La catastrophe des Courrières eut lieu le 10 mars 1906. Tristement célèbre pour être la pire catastrophe minière d'Europe, elle est le résultat d'un coup de grisou suivi d'un coup de poussière dévastant 110 kilomètres de galeries. On a dénombré 1 099 morts. Afin de préserver le gisement, la mine fut condamnée trois jours après l'explosion, situation très mal perçue par les mineurs et leurs familles. Treize rescapés finiront par ressortir de la mine par leurs propres moyens, vingt jours après la catastrophe.
Voir aussi : France - Catastrophe - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1909
10 mars
Le Traité anglo-siamois de Bangkok
Le Traité anglo-siamois de Bangkok est signé le 10 mars 1909. Il a pour but de partager le territoire malais entre le Siam et le Royaume-Uni. En reconnaissant l'autorité siamoise sur les provinces de Narathiwat, Pattani, Satun, Songkhla et Yala, l'empire britannique tend surtout à se trouver un allié contre la France, déjà présente en Indochine.
Cet accord a délimité ce qui est aujourd'hui la frontière de la Malaisie et de la Thaïlande.
Voir aussi : Royaume-Uni - Histoire des Traités
1911
10 mars
La France adopte l'heure de Greenwich
Paris accepte d'aligner son heure légale sur celle du méridien de Greenwich. Ainsi tous les pays d'Europe occidentale se réfèrent au même fuseau horaire. Pour les Français la nouvelle heure retarde de 9 minutes et 21 secondes sur l'ancienne.
Voir aussi : Greenwich - Histoire des Institutions
1923
10 mars
"Le Diable au corps" sort en librairie
Le premier roman du jeune écrivain Raymond Radiguet, intitulé "Le Diable au corps" paraît dans "Les Nouvelles Littéraires". Ses détracteurs l'accusent d'avoir écrit un roman cynique. Pourtant son livre remportera un extraordinaire succès. L'écrivain mourra à 20 ans, le 12 décembre, terrassé par la fièvre typhoïde. En 1947, le réalisateur Claude Autant-Lara adaptera "Le diable au corps" au cinéma, avec Gérard Philipe et Micheline Presle.
Voir aussi : Publication - Le diable au corps - Radiguet - Histoire des Romans
1940
10 mars
Décès de Michael Boulgakov
Mikhaïl Boulgakov est né à Kiev, en Ukraine, le 15 mai 1891. Il est tout d'abord médecin durant la Première Guerre mondiale et la guerre civile russe, avant d'embrasser une carrière d'écrivain et de journaliste. Toutefois, le contexte russe, sur fond de dictature communiste, l'oblige à se confronter à la censure. Il rédige des romans et écrit pour le théâtre et l'opéra. Il est décédé à 48 ans le 10 mars 1940 à Moscou.
Voir aussi : Russie - écrivain - Médecin - Journaliste - Mikhaïl Boulgakov - Histoire de l'Art
1940
10 mars
Naissance de Chuck Norris
Carlos Ray Norris, connu sous son nom d'artiste Chuck Norris, est né le 10 mars 1940 à Ryan, en Oklahoma. Sa carrière se distingue principalement par des participations à des films d'action. Champion de karaté au début des années 1960 et ceinture noire en taekwondo, il utilise ses compétences en arts martiaux pour enchaîner les succès. Il participe ainsi à la Fureur du dragon, Invasion USA, Delta Force, Portés disparus…
Voir aussi : Acteur - Arts martiaux - Histoire de l'Art
1943
10 mars
Bataille de Ksar Ghilane - campagne de Tunisie
En 1943, la Tunisie est devenue le champ de bataille sur lequel s'affrontent les forces alliées et les forces de l'Axe. La Seconde Guerre mondiale s'étend ainsi à l'Afrique du Nord. Les troupes françaises ont dissimulé des bataillons venus de Nouvelle-Zélande derrière la ligne Mareth, fortifications construites par les Français entre les villes de Mareth et Tataouine. La colonne Leclerc remportera la bataille de Ksar Ghilane contre les 15ème et 21ème divisions de Panzer et les stukas allemands, les empêchant ainsi de découvrir les troupes néo-zélandaises.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Campagne de Tunisie - Histoire des Guerres
1945
10 mars
Proclamation de l'indépendance du Cambodge
Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire japonais pousse les diverses régions composant l'Indochine française à proclamer leur indépendance afin de les intégrer dans la sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale. À Phnom Penh, le 10 mars 1945, Norodom Sihanouk proclame l'indépendance du Cambodge. Le 9 août, Son Ngoc Thanh s'autoproclame premier ministre du Cambodge. Le 14 août, veille de la capitulation du Japon, le nouveau gouvernement cambodgien entre en fonction.
Voir aussi : Indépendance - Seconde guerre mondiale - Cambodge - Indochine française - Norodom Sihanouk - Histoire de la Politique
1966
10 mars
Béatrix se marie à Claus von Amsberg
Fille de la reine Juliana des Pays-Bas, Béatrix épouse le diplomate allemand Claus von Amsberg, à Amsterdam. Ce dernier, qui s'est fait naturaliser Néerlandais, acquiert ainsi le titre de prince Claus des Pays-Bas. Cette union n’est pas appréciée par toute la population. En effet, certains esprits antigermaniques accablent la voiture des mariés de fumigènes. De leur union naîtront Guillaume-Alexandre, Johan Friso et Constantin. Béatrix, quant à elle, accèdera au trône hollandais le 30 avril 1980, après l’abdication de sa mère.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire d'Amsterdam - Juliana - Histoire des Faits divers
1998
10 mars
Pinochet sénateur à vie
L'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet entre au Sénat pour y occuper un siège de sénateur à vie. Le 16 octobre, le juge espagnol Baltazar Garzon demandera sa mise en examen et la levée de son immunité parlementaire pour "génocides", "tortures" et "disparitions".
Voir aussi : Sénateur - Pinochet - Histoire de la Politique
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La première guerre de Vendée: Mars 1793-Février 1795
Début de l'insurrection Vendéenne
Dès le 4 mars, les premières échauffourées opposent à Cholet les forces de l'ordre aux jeunes gens refusant le tirage au sort de la conscription. Le 11 mars 1793 c'est toute la région des Mauges qui se soulève, St-Florent, Tiffauge, Chemillé puis la ville de Cholet le 14 mars. Les symboles de la République sont détruits, renversés ou brulés et des exactions sont commisent contre les républicains locaux et leurs biens. La garde nationale tire il y a des morts de part et d'autre, c’est le début d'une insurrection générale. Les débuts sont chaotiques, la révolte gagne plus ou moins rapidement les différentes zones géographiques. Le Marais et le Pays de Retz sont rapidement sur le pied de guerre puisque Machecoul est prise dès le 11 mars. Fin mars ce village verra le massacre d'une quarantaine de "patriotes" massacré par les insurgés. L'insurrection devient véritablement une guerre lorsque le général Marcé parti de La Rochelle pour calmer la révolte est battu le 19 mars avec 2400 hommes et 9 canons à Pont-Charault.
La Convention choisit de se montrer intransigeante et rejetera toute tentative de compromis. En effet, à ce moment là, près de soixantes départements connaissent des troubles et les Conventionnels refusent de négocier avec quiquonque. Une guerre idéologique se met alors en place pour justifier l'intervention de la force armée en Vendée.
En Vendée les insurgées et les paysans s'organisent. Certains groupes se placent sous le commandement d'anciens officiers nobles de l’armée royale comme Sapinaud, Bonchamps ou Charette. D’autres se rallient à des chefs d’origine plus modeste comme le voiturier Cathelineau (voiturier), Stofflet le garde-chasse ou Pajot un valet d’écurie. Très rapidement les insurgés Vendéens, profitant de l'effet de surprise, contrôlent la totalité du bocage, du marais et des mauges. Seules les villes de Paimbœuf et des Sables-d’Olonne résistent. Les armées Républicaines sous les ordres de Berruyer et Beaufranchet d’Ayat sont défaites mais les Vendéens ne profitent pas de leur avantages car après quelques jours de campagnes les paysans rentrent chez eux « changer de chemise » ou travailler leur champs.
Les Bleus des armées Républicaines
L’armée de Berruyer compte environ 20.000 hommes répartis en quatre corps ce sont essentiellement des gardes nationaux et des gendarmes épaulés par quelques unités de l'armée régulière: le 19ème dragon, le 16ème bataillon d’infanterie légère (dit des « Marseillais ») et le bataillon des fédérés du Finistère.
L’armée de la Vendée sous Beaufranchet d’Ayat est forte de 10.000 hommes répartis en deux corps où sont amalgamés des gardes nationaux, des gendarmes, un bataillon du 60ème de ligne et un bataillon du 110ème de ligne.
Début avril les armées Républicaines reprennent l’offensive et le 30 avril la Convention réorganise ces forces en trois armée chargées de lutter contre « les ennemis de l’intérieur » : l’armée des côtes de la Rochelle sous les ordres de Biron opèrera de la Gironde au sud de la Loire, l’armée des Côtes de Brest sous le commandement de Canclaux opère de la Loire à Saint-Malo et enfin l’armée des côtes de Cherbourg aux ordres du général Wimpffen dont le champ d’action s’étend de Saint-Malo à Dunkerque.
Des renforts successifs seront envoyés tout au long du printemps et de l’été 1793, d’abord la Légion Germanique et la Légion Rosenthal, puis des troupes régulières prélevées sur les armées du Nord et des Ardennes puis « les héros de 500 livres » douze bataillons de Paris de piètre qualité commandés par l’ancien brasseur Santerre fait pour l'occasion général par la Convention . Hétéroclites, mal vêtues, mal nourries pas toujours de grande qualité les désertions seront nombreuses dans les armées républicaines. Il faudra attendre le 6 septembre 1793 et l’arrivée à Nantes de l’armée de Mayence commandée par Kléber pour réellement inquiéter les Vendéens.
Les Blancs des armées Vendéennes
Quatre armées Vendéennes s’organisent :
l’armée du Centre (ou du haut bocage) commandée par Sapinaud et Royrand
l’armée d’Anjou (ou des Mauges) commandée par Cathelineau, d’Elbée, Bonchamps et Stofflet
l’armée du Poitou (ou du haut Poitou) commandée par Lescure, La Rochejaquelain et Marigny
l’armée du bas Poitou (ou du pays de Retz et du bas bocage) sous les ordres de Charette.
Les trois premières citées formeront la Grande Armée Catholique et Royale, Charette restera indépendant et n’opèrera sa jonction avec les trois autres que très rarement. Les effectifs de ces quatre armées fluctueront au fils du temps et des travaux agraires mais ne dépasseront jamais les 80.000 hommes. Le noyau de l’armée ainsi que les compagnies entourant les chefs militaires sont composés de chouans et de déserteurs mais le gros des effectifs est composé de paysans.
Notons également pour la petite histoire les amazones de Charette, Mesdames de LaTouche-Limouzinière, de Bulkeley, Gouin du Fief, Madame de La Rochefoucaud ou Madame de Montsorbier ou Mesdemoiselles Poictevin de la Rochette et de Couëtus, toutes ces Dâmes et Demoiselles ne rechigneront pas à faire le coup de feu avec l’ennemi.
Les fantassins marchent en sabots ou pieds nus, une cocarde blanche ou un morceau d’étoffe blanche orne le chapeau, un long chapelet est suspendu autour du cou et un Sacré-Cœur est brodé sur la poitrine. Ils sont armés de faux emmanchées à rebours, de fourches ou de bâtons puis après les premières victoires de fusils pris à l’ennemi. La cavalerie est inexistante tout juste deux cents cavaliers montés sur des chevaux de labour qui ne servent qu’à faire des patrouilles. L’artillerie est composée des canons pris aux armées républicaines mais manque de servant. La tactique Vendéenne est une tactique de guérilla, des tirailleurs s’embusquent le long des haies et chemins creux pour harceler le flanc des troupes ennemies tandis que la masse des paysans charge au cri de « Rembarre ! Rembarre ! ». Si les Républicains plient la charge se fait plus furieuse encore mais s’ils résistent les Vendéens se débandent rapidement aux cris de « Egaillez-vous, les gars ! » .
Début de l'insurrection Vendéenne
Dès le 4 mars, les premières échauffourées opposent à Cholet les forces de l'ordre aux jeunes gens refusant le tirage au sort de la conscription. Le 11 mars 1793 c'est toute la région des Mauges qui se soulève, St-Florent, Tiffauge, Chemillé puis la ville de Cholet le 14 mars. Les symboles de la République sont détruits, renversés ou brulés et des exactions sont commisent contre les républicains locaux et leurs biens. La garde nationale tire il y a des morts de part et d'autre, c’est le début d'une insurrection générale. Les débuts sont chaotiques, la révolte gagne plus ou moins rapidement les différentes zones géographiques. Le Marais et le Pays de Retz sont rapidement sur le pied de guerre puisque Machecoul est prise dès le 11 mars. Fin mars ce village verra le massacre d'une quarantaine de "patriotes" massacré par les insurgés. L'insurrection devient véritablement une guerre lorsque le général Marcé parti de La Rochelle pour calmer la révolte est battu le 19 mars avec 2400 hommes et 9 canons à Pont-Charault.
La Convention choisit de se montrer intransigeante et rejetera toute tentative de compromis. En effet, à ce moment là, près de soixantes départements connaissent des troubles et les Conventionnels refusent de négocier avec quiquonque. Une guerre idéologique se met alors en place pour justifier l'intervention de la force armée en Vendée.
En Vendée les insurgées et les paysans s'organisent. Certains groupes se placent sous le commandement d'anciens officiers nobles de l’armée royale comme Sapinaud, Bonchamps ou Charette. D’autres se rallient à des chefs d’origine plus modeste comme le voiturier Cathelineau (voiturier), Stofflet le garde-chasse ou Pajot un valet d’écurie. Très rapidement les insurgés Vendéens, profitant de l'effet de surprise, contrôlent la totalité du bocage, du marais et des mauges. Seules les villes de Paimbœuf et des Sables-d’Olonne résistent. Les armées Républicaines sous les ordres de Berruyer et Beaufranchet d’Ayat sont défaites mais les Vendéens ne profitent pas de leur avantages car après quelques jours de campagnes les paysans rentrent chez eux « changer de chemise » ou travailler leur champs.
Les Bleus des armées Républicaines
L’armée de Berruyer compte environ 20.000 hommes répartis en quatre corps ce sont essentiellement des gardes nationaux et des gendarmes épaulés par quelques unités de l'armée régulière: le 19ème dragon, le 16ème bataillon d’infanterie légère (dit des « Marseillais ») et le bataillon des fédérés du Finistère.
L’armée de la Vendée sous Beaufranchet d’Ayat est forte de 10.000 hommes répartis en deux corps où sont amalgamés des gardes nationaux, des gendarmes, un bataillon du 60ème de ligne et un bataillon du 110ème de ligne.
Début avril les armées Républicaines reprennent l’offensive et le 30 avril la Convention réorganise ces forces en trois armée chargées de lutter contre « les ennemis de l’intérieur » : l’armée des côtes de la Rochelle sous les ordres de Biron opèrera de la Gironde au sud de la Loire, l’armée des Côtes de Brest sous le commandement de Canclaux opère de la Loire à Saint-Malo et enfin l’armée des côtes de Cherbourg aux ordres du général Wimpffen dont le champ d’action s’étend de Saint-Malo à Dunkerque.
Des renforts successifs seront envoyés tout au long du printemps et de l’été 1793, d’abord la Légion Germanique et la Légion Rosenthal, puis des troupes régulières prélevées sur les armées du Nord et des Ardennes puis « les héros de 500 livres » douze bataillons de Paris de piètre qualité commandés par l’ancien brasseur Santerre fait pour l'occasion général par la Convention . Hétéroclites, mal vêtues, mal nourries pas toujours de grande qualité les désertions seront nombreuses dans les armées républicaines. Il faudra attendre le 6 septembre 1793 et l’arrivée à Nantes de l’armée de Mayence commandée par Kléber pour réellement inquiéter les Vendéens.
Les Blancs des armées Vendéennes
Quatre armées Vendéennes s’organisent :
l’armée du Centre (ou du haut bocage) commandée par Sapinaud et Royrand
l’armée d’Anjou (ou des Mauges) commandée par Cathelineau, d’Elbée, Bonchamps et Stofflet
l’armée du Poitou (ou du haut Poitou) commandée par Lescure, La Rochejaquelain et Marigny
l’armée du bas Poitou (ou du pays de Retz et du bas bocage) sous les ordres de Charette.
Les trois premières citées formeront la Grande Armée Catholique et Royale, Charette restera indépendant et n’opèrera sa jonction avec les trois autres que très rarement. Les effectifs de ces quatre armées fluctueront au fils du temps et des travaux agraires mais ne dépasseront jamais les 80.000 hommes. Le noyau de l’armée ainsi que les compagnies entourant les chefs militaires sont composés de chouans et de déserteurs mais le gros des effectifs est composé de paysans.
Notons également pour la petite histoire les amazones de Charette, Mesdames de LaTouche-Limouzinière, de Bulkeley, Gouin du Fief, Madame de La Rochefoucaud ou Madame de Montsorbier ou Mesdemoiselles Poictevin de la Rochette et de Couëtus, toutes ces Dâmes et Demoiselles ne rechigneront pas à faire le coup de feu avec l’ennemi.
Les fantassins marchent en sabots ou pieds nus, une cocarde blanche ou un morceau d’étoffe blanche orne le chapeau, un long chapelet est suspendu autour du cou et un Sacré-Cœur est brodé sur la poitrine. Ils sont armés de faux emmanchées à rebours, de fourches ou de bâtons puis après les premières victoires de fusils pris à l’ennemi. La cavalerie est inexistante tout juste deux cents cavaliers montés sur des chevaux de labour qui ne servent qu’à faire des patrouilles. L’artillerie est composée des canons pris aux armées républicaines mais manque de servant. La tactique Vendéenne est une tactique de guérilla, des tirailleurs s’embusquent le long des haies et chemins creux pour harceler le flanc des troupes ennemies tandis que la masse des paysans charge au cri de « Rembarre ! Rembarre ! ». Si les Républicains plient la charge se fait plus furieuse encore mais s’ils résistent les Vendéens se débandent rapidement aux cris de « Egaillez-vous, les gars ! » .
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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1462
11 mars
Début de l'insurrection des Catalans
Le 11 mars 1462, la reine de Navarre et d'Aragon Juana Enriquez s'enfuit de Barcelone, quelque mois après la mort de Charles d'Aragon en septembre 1461. La reine trouve refuge à Gérone où elle rencontrera le soutien de paysans révoltés contre la noblesse. Le 5 juin, la ville de Gérone est assiégée par l'armée de la Principauté de catalogne. Cette date marque le début de l'insurrection des Catalans.
Voir aussi : Insurrection - Histoire des Guerres
1511
11 mars
Mort de Charles II d'Amboise de Chaumont
Homme politique et militaire français, Charles II d'Amboise de Chaumont meurt le 11 mars 1511 dans la ville italienne de Correggio. Il a eu tout au long de sa vie différentes fonctions politiques, tour à tour gouverneur de Paris, du ducat de Milan ou de la province de Normandie. Grand admirateur de Léonard de Vinci, il lui commanda de nombreux tableaux et divers travaux d'aménagement pour son nouveau palais. Avant de mourir, il réprima dans le sang la révolte des Génois en 1507.
Voir aussi : Normandie - Histoire de la Politique
1517
11 mars
L'empereur Maximilien, Charles de Habsbourg et François Ier s'allient dans le traité de Cambrai
Le 11 mars 1517, l'empereur Maximilien Ier du Saint-Empire signe avec le roi de France François Ier et le roi de Castille Charles Quint, le traité de Cambrai. Cette alliance stipule qu'ils s'engageaient réciproquement à garantir leurs possessions et qu'ils auraient combattu ensemble contre les Turcs. Cependant, cette dernière clause restait très évasive, signe qu'aucun de ces trois souverains ne souhaitait finalement s'engager dans une guerre qui se serait révélée très coûteuse contre les Turcs.
Voir aussi : Guerre - Traité - Histoire des Turcs - Maximilien Ier - Histoire de Cambrai - Histoire des Traités
1649
11 mars
Les frondeurs signent la paix de Rueil
La Fronde parlementaire s’achève avec la paix de Rueil. Les parlementaires préfèrent en effet accepter la paix plutôt que de s’opposer plus longtemps à l’armée royale, d’autant plus que la population devient quasiment incontrôlable. Par cet accord, ils obtiennent quelques bénéfices mais le peuple et les bourgeois sont mécontents. Ils espéraient en effet le départ de Mazarin qui est maintenu dans ses fonctions. La reine mère et Louis XIV ne tarderont pas à retrouver la capitale.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Parlement - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire de la Politique
1669
11 mars
Le volcan Etna se réveille
S’élevant sur la côte est de la Sicile, le volcan entre une fois de plus en éruption. Sa coulée débordante atteint la ville de Malpasso et recouvre plusieurs villages. Au bout de quelques jours, la lave en fusion pénétrera dans Catane, en détruisant une partie. 20 000 personnes perdent la vie dans la catastrophe. Au fil des siècles, le volcan entrera de plus en plus régulièrement en activité, influençant le style de vie des habitants des alentours.
Voir aussi : Histoire de la Sicile - Histoire des Eruptions - Volcan - Histoire de Catane - Histoire des Catastrophes naturelles
1671
11 mars
Fondation de la Compagnie danoise des Indes occidentales. Les Danois colonisent Saint-Thomas aux Antilles
Après avoir colonisé les îles Vierges américaines et s'être installés à Saint-Thomas en 1670, les Danois fondent la Compagnie danoise des Indes Occidentales. Elle se base sur le commerce triangulaire, échangeant des esclaves venus d'Afrique contre du sucre et de la mélasse. En 1754, c'est le gouvernement danois qui prend les rênes de la compagnie. En 1765, la Compagnie de Guinée est créée mais des problèmes économique provoquent sa dissolution en 1776.
Voir aussi : Esclaves - Sucre - Commerce triangulaire - Histoire de l'Economie
1784
11 mars
Traité de Mangalore
En Inde, la seconde guerre de Mysore, opposant la Compagnie anglaise des Indes orientales et le gouvernement de Mysore soutenu par les Français, se termine par le traité de Mangalore. Il préconise la restitution aux deux camps des conquêtes territoriales remportées au cours des combats. Les conséquences seront le départ, en février 1785, du gouverneur général britannique Warren Hastings, et un réaménagement de l'Inde. Charles Cornwallis succède au poste de gouverneur en 1786.
Voir aussi : Inde - Mysore - Histoire des Traités
1794
11 mars
Création de la future école polytechnique
La Convention décide de la création d'une Ecole Centrale de travaux publics. L'institution accueillera des élèves destinés à être formés en ingénierie civile et militaire. Appelée d'abord "Ecole des travaux publics", elle recevra le nom d'"Ecole polytechnique" par la loi du 1er septembre 1795.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire de Polytechnique - Histoire des Institutions
1851
11 mars
Première de Rigoletto
Le compositeur italien Giuseppe Verdi présente pour la première fois son opéra "Rigoletto" au théâtre de la Fenice à Venise. L'oeuvre est inspirée de la pièce "Le roi s'amuse" de Victor Hugo. Les Vénitiens lui font un accueil triomphal.
Voir aussi : Histoire de Venise - Verdi - Histoire de l'Opéra
1902
11 mars
Fondation de la Compagnie de chemin de fer du Katanga
La Compagnie de chemin de fer du Katanga (CFK) est fondée le 11 mars 1902 par Robert Williams et grâce à l'aide du Congo. Vaste projet, la compagnie relie Bukama à la Rhodésie. Cette avancée technologique majeure pour l'Afrique a permis d'améliorer les transports sur le continent. La CFK fusionne plus tard, en 1952, avec la Société de chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo, et devient dès lors, la KDL.
Voir aussi : Histoire du Congo - Histoire des Sciences et techniques
1907
11 mars
Mort de Jean Casimir-Perier
Homme politique français, Jean Casimir-Perier a été président de la République française du 27 juin 1894 au 16 janvier 1895. Élu à l'âge de 46 ans, après la mort du président Carnot, ce fut, après Louis-Napoléon Bonaparte, le deuxième plus jeune président français. Sa courte présidence fut marquée par une hostilité presque générale et sa mise à l'écart des décisions en matière d'affaires étrangères, ce qui le conduisit à donner sa démission. Il est décédé le 11 mars 1907 à Paris.
Voir aussi : France - Décès - Présidence - Sadi Carnot - Politicien - Histoire de la Politique
1932
11 mars
Création des allocations familiales
Afin de relancer la natalité, la Chambre vote la loi du gouvernement Tardieu rendant obligatoire l'affiliation aux caisses d'allocations familiales. Le secteur agricole est le seul à ne pas bénéficier de ce nouveau système de redistribution.
Voir aussi : Histoire du Social
1933
11 mars
Joseph Goebbels devient ministre
Joseph Goebbels, né le 29 octobre 1897, était un homme politique allemand appartenant au parti national-socialiste. Le 11 novembre 1933, il est nommé ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande. Son nom fut dès lors associé à la propagande de masse et à la communication servant l'état totalitaire qu'était le IIIe Reich. Proche d'Hitler, il a joui de beaucoup de pouvoir. Il s'est suicidé le 1er mai 1945.
Voir aussi : Joseph Goebbels - Histoire de la Politique
1937
11 mars
Création du Parti du peuple algérien
Fondée en 1926, l'Étoile nord-africaine (ENA) devient le Parti du peuple algérien. Ce changement de dénomination survient le 11 mars 1937, lorsque le politicien algérien Messali Hadj vit l'ENA dissoute par Léon Blum pour le motif qu'elle était une menace pour l'autorité de l'État. À la tête du PPA, Messali Hadj continuera son combat pour l'autonomie totale de l'Algérie au sein de la République française.
Voir aussi : Léon Blum - Algérie - Histoire de la Politique
1945
11 mars
Proclamation de l'indépendance de l'Annam et du Tonkin
Présent en Indochine depuis 1940, le Japon pousse les États qui composent l'Indochine française à proclamer leur indépendance. En mars 1945, les forces japonaises attaquent par surprise les divisions militaires françaises et prennent le pouvoir en Indochine, détruisant l'administration coloniale de la France. À la suite de ce coup de force, le 11 mars 1945, l'empereur B?o ??i déclare l'indépendance de l'Annam et du Tonkin. En août, il annonce également l'annexion de la Cochinchine.
Voir aussi : Indépendance - Japon - Colonie - Histoire de l'Indochine - Tonkin - Histoire de la Politique
1963
11 mars
Exécution de Bastien-Thiry
Condamné à mort par la Cour militaire de justice, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est fusillé au fort d'Ivry (Sud de Paris). Défenseur de l'Algérie française, il avait organisé l'attentat du Petit-Clamart contre le président le 22 août 1962. Son avocat demandera la grâce présidentielle, que de Gaulle refusera en invoquant la raison d'Etat. Bastien-Thiry est le dernier citoyen français à être exécuté pour des motifs "politiques".
Voir aussi : Exécution - De Gaulle - Attentat - Histoire de l'OAS - Petit-Clamart - Histoire de la Cinquième République
1978
11 mars
Mort de Claude François
A 39 ans, le chanteur Claude François meurt électrocuté alors qu'il prenait un bain dans son appartement du boulevard Exelmans à Paris. Les fans sont sous le choc et les "Clodettes", orphelines. .
Voir aussi : Décès - Claude François - Histoire de la Chanson
1985
11 mars
Gorbatchev numéro 1 de l'URSS
A 55 ans, Mikhaïl Gorbatchev succède à Konstantin Tchernenko, décédé le 10 mars. Le nouveau secrétaire général du Parti Communiste d'Union Soviétique engagera l'URSS dans une série de réformes radicales au nom de la "perestroïka" (restructuration) et de la "glasnost" (transparence). Gorbatchev sera le dernier chef communiste de l'URSS. Il démissionnera en décembre 1991 après l'effondrement du bloc communiste.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Gorbatchev - Histoire du Kremlin - Histoire des Elections
2004
11 mars
10 bombes explosent à Madrid
Les bombes explosent dans plusieurs gares de la capitale espagnole. On dénombre 191 victimes et 1500 blessés. D’abord attribué au groupe indépendantiste basque ETA par le gouvernement Aznar, cet attentat sera en fait imputé au terrorisme islamiste. Trois jours plus tard, lors des élections législatives, les espagnols ne pardonnent pas à leur gouvernement d’avoir menti et élisent José Luis Zapatero, le chef de l’opposition socialiste.
Voir aussi : Attentat - Histoire de Madrid - Terrorisme - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
11 mars
Début de l'insurrection des Catalans
Le 11 mars 1462, la reine de Navarre et d'Aragon Juana Enriquez s'enfuit de Barcelone, quelque mois après la mort de Charles d'Aragon en septembre 1461. La reine trouve refuge à Gérone où elle rencontrera le soutien de paysans révoltés contre la noblesse. Le 5 juin, la ville de Gérone est assiégée par l'armée de la Principauté de catalogne. Cette date marque le début de l'insurrection des Catalans.
Voir aussi : Insurrection - Histoire des Guerres
1511
11 mars
Mort de Charles II d'Amboise de Chaumont
Homme politique et militaire français, Charles II d'Amboise de Chaumont meurt le 11 mars 1511 dans la ville italienne de Correggio. Il a eu tout au long de sa vie différentes fonctions politiques, tour à tour gouverneur de Paris, du ducat de Milan ou de la province de Normandie. Grand admirateur de Léonard de Vinci, il lui commanda de nombreux tableaux et divers travaux d'aménagement pour son nouveau palais. Avant de mourir, il réprima dans le sang la révolte des Génois en 1507.
Voir aussi : Normandie - Histoire de la Politique
1517
11 mars
L'empereur Maximilien, Charles de Habsbourg et François Ier s'allient dans le traité de Cambrai
Le 11 mars 1517, l'empereur Maximilien Ier du Saint-Empire signe avec le roi de France François Ier et le roi de Castille Charles Quint, le traité de Cambrai. Cette alliance stipule qu'ils s'engageaient réciproquement à garantir leurs possessions et qu'ils auraient combattu ensemble contre les Turcs. Cependant, cette dernière clause restait très évasive, signe qu'aucun de ces trois souverains ne souhaitait finalement s'engager dans une guerre qui se serait révélée très coûteuse contre les Turcs.
Voir aussi : Guerre - Traité - Histoire des Turcs - Maximilien Ier - Histoire de Cambrai - Histoire des Traités
1649
11 mars
Les frondeurs signent la paix de Rueil
La Fronde parlementaire s’achève avec la paix de Rueil. Les parlementaires préfèrent en effet accepter la paix plutôt que de s’opposer plus longtemps à l’armée royale, d’autant plus que la population devient quasiment incontrôlable. Par cet accord, ils obtiennent quelques bénéfices mais le peuple et les bourgeois sont mécontents. Ils espéraient en effet le départ de Mazarin qui est maintenu dans ses fonctions. La reine mère et Louis XIV ne tarderont pas à retrouver la capitale.
Voir aussi : Louis XIV - Dossier histoire de la Fronde - Parlement - Mazarin - Anne d'Autriche - Histoire de la Politique
1669
11 mars
Le volcan Etna se réveille
S’élevant sur la côte est de la Sicile, le volcan entre une fois de plus en éruption. Sa coulée débordante atteint la ville de Malpasso et recouvre plusieurs villages. Au bout de quelques jours, la lave en fusion pénétrera dans Catane, en détruisant une partie. 20 000 personnes perdent la vie dans la catastrophe. Au fil des siècles, le volcan entrera de plus en plus régulièrement en activité, influençant le style de vie des habitants des alentours.
Voir aussi : Histoire de la Sicile - Histoire des Eruptions - Volcan - Histoire de Catane - Histoire des Catastrophes naturelles
1671
11 mars
Fondation de la Compagnie danoise des Indes occidentales. Les Danois colonisent Saint-Thomas aux Antilles
Après avoir colonisé les îles Vierges américaines et s'être installés à Saint-Thomas en 1670, les Danois fondent la Compagnie danoise des Indes Occidentales. Elle se base sur le commerce triangulaire, échangeant des esclaves venus d'Afrique contre du sucre et de la mélasse. En 1754, c'est le gouvernement danois qui prend les rênes de la compagnie. En 1765, la Compagnie de Guinée est créée mais des problèmes économique provoquent sa dissolution en 1776.
Voir aussi : Esclaves - Sucre - Commerce triangulaire - Histoire de l'Economie
1784
11 mars
Traité de Mangalore
En Inde, la seconde guerre de Mysore, opposant la Compagnie anglaise des Indes orientales et le gouvernement de Mysore soutenu par les Français, se termine par le traité de Mangalore. Il préconise la restitution aux deux camps des conquêtes territoriales remportées au cours des combats. Les conséquences seront le départ, en février 1785, du gouverneur général britannique Warren Hastings, et un réaménagement de l'Inde. Charles Cornwallis succède au poste de gouverneur en 1786.
Voir aussi : Inde - Mysore - Histoire des Traités
1794
11 mars
Création de la future école polytechnique
La Convention décide de la création d'une Ecole Centrale de travaux publics. L'institution accueillera des élèves destinés à être formés en ingénierie civile et militaire. Appelée d'abord "Ecole des travaux publics", elle recevra le nom d'"Ecole polytechnique" par la loi du 1er septembre 1795.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Convention - Dossier histoire de l' enseignement - Histoire de Polytechnique - Histoire des Institutions
1851
11 mars
Première de Rigoletto
Le compositeur italien Giuseppe Verdi présente pour la première fois son opéra "Rigoletto" au théâtre de la Fenice à Venise. L'oeuvre est inspirée de la pièce "Le roi s'amuse" de Victor Hugo. Les Vénitiens lui font un accueil triomphal.
Voir aussi : Histoire de Venise - Verdi - Histoire de l'Opéra
1902
11 mars
Fondation de la Compagnie de chemin de fer du Katanga
La Compagnie de chemin de fer du Katanga (CFK) est fondée le 11 mars 1902 par Robert Williams et grâce à l'aide du Congo. Vaste projet, la compagnie relie Bukama à la Rhodésie. Cette avancée technologique majeure pour l'Afrique a permis d'améliorer les transports sur le continent. La CFK fusionne plus tard, en 1952, avec la Société de chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo, et devient dès lors, la KDL.
Voir aussi : Histoire du Congo - Histoire des Sciences et techniques
1907
11 mars
Mort de Jean Casimir-Perier
Homme politique français, Jean Casimir-Perier a été président de la République française du 27 juin 1894 au 16 janvier 1895. Élu à l'âge de 46 ans, après la mort du président Carnot, ce fut, après Louis-Napoléon Bonaparte, le deuxième plus jeune président français. Sa courte présidence fut marquée par une hostilité presque générale et sa mise à l'écart des décisions en matière d'affaires étrangères, ce qui le conduisit à donner sa démission. Il est décédé le 11 mars 1907 à Paris.
Voir aussi : France - Décès - Présidence - Sadi Carnot - Politicien - Histoire de la Politique
1932
11 mars
Création des allocations familiales
Afin de relancer la natalité, la Chambre vote la loi du gouvernement Tardieu rendant obligatoire l'affiliation aux caisses d'allocations familiales. Le secteur agricole est le seul à ne pas bénéficier de ce nouveau système de redistribution.
Voir aussi : Histoire du Social
1933
11 mars
Joseph Goebbels devient ministre
Joseph Goebbels, né le 29 octobre 1897, était un homme politique allemand appartenant au parti national-socialiste. Le 11 novembre 1933, il est nommé ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande. Son nom fut dès lors associé à la propagande de masse et à la communication servant l'état totalitaire qu'était le IIIe Reich. Proche d'Hitler, il a joui de beaucoup de pouvoir. Il s'est suicidé le 1er mai 1945.
Voir aussi : Joseph Goebbels - Histoire de la Politique
1937
11 mars
Création du Parti du peuple algérien
Fondée en 1926, l'Étoile nord-africaine (ENA) devient le Parti du peuple algérien. Ce changement de dénomination survient le 11 mars 1937, lorsque le politicien algérien Messali Hadj vit l'ENA dissoute par Léon Blum pour le motif qu'elle était une menace pour l'autorité de l'État. À la tête du PPA, Messali Hadj continuera son combat pour l'autonomie totale de l'Algérie au sein de la République française.
Voir aussi : Léon Blum - Algérie - Histoire de la Politique
1945
11 mars
Proclamation de l'indépendance de l'Annam et du Tonkin
Présent en Indochine depuis 1940, le Japon pousse les États qui composent l'Indochine française à proclamer leur indépendance. En mars 1945, les forces japonaises attaquent par surprise les divisions militaires françaises et prennent le pouvoir en Indochine, détruisant l'administration coloniale de la France. À la suite de ce coup de force, le 11 mars 1945, l'empereur B?o ??i déclare l'indépendance de l'Annam et du Tonkin. En août, il annonce également l'annexion de la Cochinchine.
Voir aussi : Indépendance - Japon - Colonie - Histoire de l'Indochine - Tonkin - Histoire de la Politique
1963
11 mars
Exécution de Bastien-Thiry
Condamné à mort par la Cour militaire de justice, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est fusillé au fort d'Ivry (Sud de Paris). Défenseur de l'Algérie française, il avait organisé l'attentat du Petit-Clamart contre le président le 22 août 1962. Son avocat demandera la grâce présidentielle, que de Gaulle refusera en invoquant la raison d'Etat. Bastien-Thiry est le dernier citoyen français à être exécuté pour des motifs "politiques".
Voir aussi : Exécution - De Gaulle - Attentat - Histoire de l'OAS - Petit-Clamart - Histoire de la Cinquième République
1978
11 mars
Mort de Claude François
A 39 ans, le chanteur Claude François meurt électrocuté alors qu'il prenait un bain dans son appartement du boulevard Exelmans à Paris. Les fans sont sous le choc et les "Clodettes", orphelines. .
Voir aussi : Décès - Claude François - Histoire de la Chanson
1985
11 mars
Gorbatchev numéro 1 de l'URSS
A 55 ans, Mikhaïl Gorbatchev succède à Konstantin Tchernenko, décédé le 10 mars. Le nouveau secrétaire général du Parti Communiste d'Union Soviétique engagera l'URSS dans une série de réformes radicales au nom de la "perestroïka" (restructuration) et de la "glasnost" (transparence). Gorbatchev sera le dernier chef communiste de l'URSS. Il démissionnera en décembre 1991 après l'effondrement du bloc communiste.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Gorbatchev - Histoire du Kremlin - Histoire des Elections
2004
11 mars
10 bombes explosent à Madrid
Les bombes explosent dans plusieurs gares de la capitale espagnole. On dénombre 191 victimes et 1500 blessés. D’abord attribué au groupe indépendantiste basque ETA par le gouvernement Aznar, cet attentat sera en fait imputé au terrorisme islamiste. Trois jours plus tard, lors des élections législatives, les espagnols ne pardonnent pas à leur gouvernement d’avoir menti et élisent José Luis Zapatero, le chef de l’opposition socialiste.
Voir aussi : Attentat - Histoire de Madrid - Terrorisme - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Les guerres de Mysore sont une série de conflits qui opposèrent, au cours du XVIIIe siècle, dans l'Inde du Sud, le royaume de Mysore, alors allié de la France, et le Royaume-Uni, principalement représenté par la présidence de Madras, composante de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Elles s'achevèrent par la défaite d'Haidar Alî et de Tipû Sâhib et le démantèlement du Mysore au profit des alliés du Royaume-Uni.
Haidar Alî, le sultan du Mysore qui connaît alors un développement considérable, attire l'attention et l'inquiétude de la présidence de Madras qui, en 1766, a conclu un accord défensif commun avec le nizâm d'Hyderâbâd. Mais à peine cette alliance est-elle formée qu'un arrangement secret est conclu entre le Mysore et Hyderâbâd dont les troupes conjointes sont cependant battues à Chengam, le 3 septembre 1767, et surtout à Tiruvannamalai. Tipû Sâhib, le fils du sultan mène cependant un raid foudroyant sur Madras ce même mois de septembre et le gouverneur et sa suite ne lui échappent qu'en se réfugiant sur une frégate qui se trouve à quai par hasard.
Ayant perdu sa flotte nouvellement constituée et ses places fortes sur la côte occidentale, Haidar Alî recherche maintenant à conclure la paix, mais ses efforts n'étant pas couronnés de succès, il force le colonel Smith à lever le siège de Bangalore et conduit son armée dans la proche banlieue de Madras. Un traité de paix est enfin signé en avril 1769, il prévoit la restitution mutuelle de toutes les conquêtes et aide et assistance mutuelles en cas d'agression.
Reddition de Tipû Sâhib, toile de Robert Home, avant 1797
Violant ce traité, les Britanniques refusent d'aider Haidar Alî quand le Mysore est attaqué par les Marathes en 1771, alors que la France lui accorde son soutien. Aussi lorsque, en 1780, les Britanniques, décidés à éliminer l'influence française en Inde depuis la déclaration de guerre de 1778, attaquent le comptoir de Mahé, sur la côte occidentale du Mysore, Haidar Alî s'interpose, les Britanniques lui déclarent la guerre et s'emparent du comptoir ainsi que de territoires appartenant au Mysore. En juillet 1780, il attaque le sud-ouest avec une armée de 80 000 hommes et 100 canons. Le 10 septembre, à la bataille de Pollilur, il écrase une armée britannique commandée par le colonel William Baillie, une victoire qui sera commémorée par une grande peinture murale dans le palais de Haidar Alî à Seringapatam. En octobre, il s'empare d'Arcot.
Warren Hastings envoie alors Eyre Coote, depuis le Bengale. Haidar Alî le repousse à Chidambaram, mais est défait trois fois dans une succession de batailles à Porto Novo, Pollilur et Sholingarh, forçant Tipû Sâhib à lever le siège de Wandiwash. Cependant, Haidar Alî inflige une sévère défaite aux troupes britanniques commandées par le colonel Braithwaite sur les rives du Coleroon en février 1782. Suite à l'arrivée de Lord Macartney, nouveau gouverneur de Madras, la flotte britannique s'empare de Negapatam et Haidar Alî prend conscience de l'importance de la flotte dans le conflit. Il envoie alors son fils Tipû Sâhib, sur la côte occidentale, demander l'assistance de la flotte française, mais laisse cependant son combat inachevé, le cancer l'emportant le 7 décembre de cette même année à Chittur.
Les Britanniques s'emparent de Coimbatore en 1783, mais aucune des parties n'est véritablement victorieuse, aussi celles-ci mettent fin au conflit en 1784 par le traité de Mangalore, par lequel elle s'accordent pour se restituer les territoires conquis depuis le début de la guerre.
Continuant la politique expansionniste de son père, Tipû Sâhib envahit en 1789 l'État voisin de Travancore, un protectorat britannique. La France, son allié traditionnel, alors en pleine révolution et mise en difficulté par la marine britannique, est incapable de fournir l'assistance que Tipû Sâhib attend.
La politique de la terre brûlée et les difficultés d'approvisonnement forcent Lord Cornwallis, le commandant en chef des forces britanniques, à abandonner son attaque sur Seringapatam en juillet 1791 et à faire retraite sur Bangalore. Cependant, en février 1792, une nouvelle offensive entraîne la défaite de Tipû, une défaite assortie de conditions très dures : perte de territoires, paiement d'importantes réparations de guerre, trois millions de roupies. Deux de ses fils, Abdul Khaliq et Maiz ud-Din, âgés de 10 et 8 ans, sont pris comme otages et restent à Madras durant dix-huit mois, avant d'être rendus à leur père après le paiement des réparations. Le conflit entraîne la perte de nombreux territoires pour le Mysore, territoires que s'approprient les Marathes, le Nizâm et la présidence de Madras.
Ce conflit et le suivant voient l'utilisation massive de fusées d'attaque qui impressionnent fortement les Britanniques et ont inspiré William Congreve dans l'invention de ses fusées.
Palais de Mysore
Richard Wellesley, le nouveau gouverneur général des Indes, est déterminé à éliminer la menace du Mysore sur les ambitions britanniques en Inde. Au cours des deux premiers mois du conflit, le général Harris, le commandant en chef britannique, l'armée de de la présidence de Madras et celle de la présidence de Bombay sous le commandement du général Stuart, fondent sur Seringapatam, pressés par deux facteurs critiques : les difficultés d'approvisionnement et la mousson qui approche et rend la Kâverî infranchissable.
Mais, le 4 mai, son esprit combattif semble avoir abandonné Tipû Sâhib et il n'est pas prêt à contrer l'attaque britannique menée par le major-general Baird à partir de 13 heures. Les Britanniques, divisés en deux colonnes, se rendent rapidement maîtres des remparts et se dirigent vers le palais. Deux heures après le début des combats, la famille de Tipû se rend, puis vers 17 heures Baird, le major Allan et le lieutenant-colonel Close découvrent la dépouille de Tipû sous une pile de corps. Il reçoit des funérailles militaires.
La maison des Odeyâr est réinstallée à la tête du Mysore avec auprès d'elle un agent politique britannique. Le jeune héritier de Tipû, Fateh Alî, est envoyé en exil.
Haidar Alî, le sultan du Mysore qui connaît alors un développement considérable, attire l'attention et l'inquiétude de la présidence de Madras qui, en 1766, a conclu un accord défensif commun avec le nizâm d'Hyderâbâd. Mais à peine cette alliance est-elle formée qu'un arrangement secret est conclu entre le Mysore et Hyderâbâd dont les troupes conjointes sont cependant battues à Chengam, le 3 septembre 1767, et surtout à Tiruvannamalai. Tipû Sâhib, le fils du sultan mène cependant un raid foudroyant sur Madras ce même mois de septembre et le gouverneur et sa suite ne lui échappent qu'en se réfugiant sur une frégate qui se trouve à quai par hasard.
Ayant perdu sa flotte nouvellement constituée et ses places fortes sur la côte occidentale, Haidar Alî recherche maintenant à conclure la paix, mais ses efforts n'étant pas couronnés de succès, il force le colonel Smith à lever le siège de Bangalore et conduit son armée dans la proche banlieue de Madras. Un traité de paix est enfin signé en avril 1769, il prévoit la restitution mutuelle de toutes les conquêtes et aide et assistance mutuelles en cas d'agression.
Reddition de Tipû Sâhib, toile de Robert Home, avant 1797
Violant ce traité, les Britanniques refusent d'aider Haidar Alî quand le Mysore est attaqué par les Marathes en 1771, alors que la France lui accorde son soutien. Aussi lorsque, en 1780, les Britanniques, décidés à éliminer l'influence française en Inde depuis la déclaration de guerre de 1778, attaquent le comptoir de Mahé, sur la côte occidentale du Mysore, Haidar Alî s'interpose, les Britanniques lui déclarent la guerre et s'emparent du comptoir ainsi que de territoires appartenant au Mysore. En juillet 1780, il attaque le sud-ouest avec une armée de 80 000 hommes et 100 canons. Le 10 septembre, à la bataille de Pollilur, il écrase une armée britannique commandée par le colonel William Baillie, une victoire qui sera commémorée par une grande peinture murale dans le palais de Haidar Alî à Seringapatam. En octobre, il s'empare d'Arcot.
Warren Hastings envoie alors Eyre Coote, depuis le Bengale. Haidar Alî le repousse à Chidambaram, mais est défait trois fois dans une succession de batailles à Porto Novo, Pollilur et Sholingarh, forçant Tipû Sâhib à lever le siège de Wandiwash. Cependant, Haidar Alî inflige une sévère défaite aux troupes britanniques commandées par le colonel Braithwaite sur les rives du Coleroon en février 1782. Suite à l'arrivée de Lord Macartney, nouveau gouverneur de Madras, la flotte britannique s'empare de Negapatam et Haidar Alî prend conscience de l'importance de la flotte dans le conflit. Il envoie alors son fils Tipû Sâhib, sur la côte occidentale, demander l'assistance de la flotte française, mais laisse cependant son combat inachevé, le cancer l'emportant le 7 décembre de cette même année à Chittur.
Les Britanniques s'emparent de Coimbatore en 1783, mais aucune des parties n'est véritablement victorieuse, aussi celles-ci mettent fin au conflit en 1784 par le traité de Mangalore, par lequel elle s'accordent pour se restituer les territoires conquis depuis le début de la guerre.
Continuant la politique expansionniste de son père, Tipû Sâhib envahit en 1789 l'État voisin de Travancore, un protectorat britannique. La France, son allié traditionnel, alors en pleine révolution et mise en difficulté par la marine britannique, est incapable de fournir l'assistance que Tipû Sâhib attend.
La politique de la terre brûlée et les difficultés d'approvisonnement forcent Lord Cornwallis, le commandant en chef des forces britanniques, à abandonner son attaque sur Seringapatam en juillet 1791 et à faire retraite sur Bangalore. Cependant, en février 1792, une nouvelle offensive entraîne la défaite de Tipû, une défaite assortie de conditions très dures : perte de territoires, paiement d'importantes réparations de guerre, trois millions de roupies. Deux de ses fils, Abdul Khaliq et Maiz ud-Din, âgés de 10 et 8 ans, sont pris comme otages et restent à Madras durant dix-huit mois, avant d'être rendus à leur père après le paiement des réparations. Le conflit entraîne la perte de nombreux territoires pour le Mysore, territoires que s'approprient les Marathes, le Nizâm et la présidence de Madras.
Ce conflit et le suivant voient l'utilisation massive de fusées d'attaque qui impressionnent fortement les Britanniques et ont inspiré William Congreve dans l'invention de ses fusées.
Palais de Mysore
Richard Wellesley, le nouveau gouverneur général des Indes, est déterminé à éliminer la menace du Mysore sur les ambitions britanniques en Inde. Au cours des deux premiers mois du conflit, le général Harris, le commandant en chef britannique, l'armée de de la présidence de Madras et celle de la présidence de Bombay sous le commandement du général Stuart, fondent sur Seringapatam, pressés par deux facteurs critiques : les difficultés d'approvisionnement et la mousson qui approche et rend la Kâverî infranchissable.
Mais, le 4 mai, son esprit combattif semble avoir abandonné Tipû Sâhib et il n'est pas prêt à contrer l'attaque britannique menée par le major-general Baird à partir de 13 heures. Les Britanniques, divisés en deux colonnes, se rendent rapidement maîtres des remparts et se dirigent vers le palais. Deux heures après le début des combats, la famille de Tipû se rend, puis vers 17 heures Baird, le major Allan et le lieutenant-colonel Close découvrent la dépouille de Tipû sous une pile de corps. Il reçoit des funérailles militaires.
La maison des Odeyâr est réinstallée à la tête du Mysore avec auprès d'elle un agent politique britannique. Le jeune héritier de Tipû, Fateh Alî, est envoyé en exil.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1507
12 mars
Mort de César Borgia, prince italien de la Renaissance
Fils du pape Alexandre VI de la Maison de Borgia, César Borgia meurt le 10 mars 1507 au cours du siège de Viana à l'âge de 31 ans. Seigneur italien de la Renaissance, il a été tour à tour homme d'Etat, cardinal et archevêque catholique, et doit une partie de sa notoriété à Machiavel, qui s'en inspire lorsqu'il écrit son œuvre "Le Prince". Son action politique et militaire lui a permis de conquérir de nombreuses villes de la région Romagne au cours de ses différentes fonctions.
Voir aussi : Pape - Cardinal - Archevêque - Romagne - Histoire des Guerres
1558
12 mars
L'élection de Ferdinand Ier du Saint-Empire
Le 12 mars 1558, Ferdinand Ier est élu à Francfort, empereur romain germanique du Saint-Empire. En 1556, il succède à son frère Charles Quint qui vient d'abdiquer. Son élection définitive interviendra donc deux ans plus tard. Le pape Paul IV peine à donner son assentiment au départ de Charles Quint et à l'arrivée au pouvoir de son frère. Ferdinand Ier sera alors le premier empereur à décider que cet assentiment n'est pas nécessaire. Son règne est paisible. Il consacre ses dernières années à tenter de réconcilier catholiques et protestants.
Voir aussi : Charles Quint - Ferdinand Ier - Saint-Empire - Paul IV - Empereur romain germanique - Histoire de la Politique
1584
12 mars
Naissance de Musashi Miyamoto
Takezo Mizen de son vrai nom, Miyamoto Musashi, est né le 13 mars 1584 à Miyamoto, dont il a repris le nom. Il est connu pour être le plus grand escrimeur japonais. Il tua pour la première fois à l'âge de 13 ans et participa quatre ans plus tard à la bataille de Sekigahara. Dans le camp des perdants, il est laissé sur le champ de bataille, grièvement blessé. Il survivra pourtant et poursuivra sa carrière en combattant de nouveau dans plus d'une cinquantaine de duels. Il fut également un peintre et un calligraphe reconnu.
Voir aussi : Japon - Duel - Escrime - Histoire des Guerres
1628
12 mars
Mort du compositeur anglo-flamand John Bull
John Bull, né au Pays de Galles et ayant vécu aux Pays-Bas, était un compositeur, un musicien renommé au clavier et un facteur d'orgue. Il étudia la musique à Londres avec William Blitheman et fut ensuite professeur au Gresham College sur la recommandation de la reine Elisabeth. Il sera le compositeur de Jacques Ier mais devra fuir l'Angleterre après avoir rendu une femme enceinte avant mariage. Organiste de la cathédrale d'Anvers, il rencontrera le compositeur Jan Pieterszoon Sweenlinck. Sa musique fut en majorité perdue lors de sa fuite ou volée par d'autres compositeurs. On lui attribue quand même un recueil très original de 120 canons pour orgue digne de Bach. Il meurt à Anvers le 12 mars 1628.
Voir aussi : Compositeur anglais - Histoire de l'Art
1685
12 mars
Naissance de George Berkeley
George Berkeley naît le 12 mars 1685 à Kilkenny. Philosophe empiriste irlandais, il étudie également des domaines comme la physique, la métaphysique, l'optique, ou encore les mathématiques et la théologie. Il est l'auteur de théories importantes sur l'idéalisme (il théorise l'idéalisme empirique), l'existence de Dieu et la connaissance. Une ville de Californie, siège d'une université importante, porte son nom.
Voir aussi : Naissance - Philosophe - Kilkenny - Histoire de la Philosophie
1818
12 mars
Loi Gouvion-Saint Cyr sur la conscription
La loi Gouvion-Saint Cyr réforme l’accès à l’armée selon un modèle plutôt démocratique. En effet, le principe révolutionnaire de conscription avait été aboli par la Charte de 1814. La nouvelle loi reprend ce principe d’égalité tout en y apportant des modifications majeures. Les conscrits sont en fait recrutés par tirage au sort tandis qu’il est possible d’acheter un « remplaçant » pour les fortunés qui ne souhaitent pas faire leur service. Mais cette loi met également fin aux privilèges de la noblesse concernant le recrutement et la promotion au sein de l’armée permanente.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Service militaire - Privilèges - Charte de 1814 - Histoire de la Politique
1821
12 mars
Soulèvement de l'armée au Piémont qui contraint Victor-Emmanuel Ier à abdiquer
Le 12 mars 1821, une insurrection de l'armée a lieu dans le Piémont et se propage rapidement jusqu'à la ville de Turin. Le roi Emmanuel Ier qui règne à cette époque sur la monarchie préfère alors abdiquer plutôt que de céder aux exigences des rebelles et approuver une constitution. La révolte est appuyée par le colonel de Santarosa qui est un ami de l'héritier Charles-Albert de Savoie-Carignan. Une constitution est alors mise en place.
Voir aussi : Constitution - Abdication - Insurrection - Histoire du Piémont - Turin - Histoire de la Politique
1854
12 mars
Alliance franco-anglaise avec la Turquie
La France et la Grande-Bretagne s'allient avec l'Empire ottoman contre la Russie. En contrepartie, le sultan turc accepte de pratiquer des réformes politiques et sociales dans son pays. Cette coalition précipitera l'Europe dans la guerre de Crimée à partir du mois de septembre jusqu'en mars 1856.
Voir aussi : Ottomans - Histoire de la Crimée - Histoire des Guerres
1894
12 mars
Commercialisation du Coca
La firme Coca-Cola met en vente ses premières bouteilles de boisson gazeuse sur le marché américain.
Voir aussi : Coca-Cola - Histoire de l'Alimentation
1921
12 mars
Lénine lance la NEP
Constatant que le "communisme de guerre" est un échec économique et social, Lénine annonce au cours du Xème Congrès du Parti communiste, le lancement d'une nouvelle politique économique, la NEP (Novaïa Ekonomitcheskaïa Politika). Elle prône un retour, partiel, aux méthodes de l'économie capitaliste : liberté de commerce, ouverture aux investisseurs étrangers, dénationalisation du commerce intérieur et des petites entreprises industrielles etc. Ces mesures donneront un nouveau souffle à la production industrielle et agricole de l'URSS. Mais elles montreront vite leurs limites avec l'augmentation du chômage, la stagnation des prix agricoles et l'arrivée d'une nouvelle bourgeoisie les "nepmans", les spéculateurs. La NEP sera abandonnée par Staline en 1929.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Lénine - Histoire de la NEP - Histoire de la Politique
1930
12 mars
Ghandi déclenche la marche du sel
Le Mahatma Gandhi entame une campagne de désobéissance civile contre le pouvoir britannique d'Inde qui impose une taxe sur le sel. Accompagné d'une poignée de disciples, il commence une longue marche appelée "marche du sel". Au cours de ses 350 km de route des villageois, des journalistes et des intellectuels se rallieront à sa cause. 24 jours après son départ Gandhi atteindra la mer où symboliquement il violera le monopole de l'Etat colonial en ramassant une poignée de sel. Le "père de la nation" indienne sera arrêté sur l'ordre du vice-roi le 5 mai.
Voir aussi : Gandhi - Histoire de la Marche du sel - Histoire de la Décolonisation
1930
12 mars
Début de la Marche du Sel
La Marche du sel en 1930 a été une des actions symboliques de Gandhi pour arracher aux Anglais l'indépendance de l'Inde. Représentative de ses actions de « désobéissance civile » pacifistes et non violentes, cette marche de 300 kilomètres jusqu'à l'océan Indien a été très fortement médiatisée. Le but de cette action était de résister à la taxe du sel levée par les britanniques. Elle a conduit plus de 60 000 personnes en prison, dont Gandhi lui-même, mais l'objectif a été atteint et les Indiens ont obtenu le droit de collecter leur sel eux mêmes.
Voir aussi : Gandhi - Désobéissance civile - Non violence - Histoire de la Marche du sel - Histoire de la Politique
1945
12 mars
A sa mort, Anne Frank laisse un journal
Arrêtés par des soldats nazis alors qu'ils se cachaient depuis deux ans dans l'entreprise familiale, les membres de la famille Frank sont arrêtés et déportés vers les camps d'extermination. Anne Frank meurt quelques mois plus tard dans le camp de Bergen-Belsen. Le père, unique survivant de la famille, découvre à son retour à Amsterdam le journal intime tenu par sa fille dans lequel elle raconte sa vie durant les deux années où ils se sont cachés.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Journal - Histoire d'Amsterdam - Nazis - Anne Frank - Histoire des Guerres
1947
12 mars
Truman expose sa doctrine
Devant le Congrès américain, le président Harry Truman présente sa doctrine dite de "containment" (endiguement). Il propose de mettre en place des aides économiques et financières notamment pour l’Europe afin que ces pays puissent conserver leur indépendance. Visant explicitement les communistes et la main mise de l’URSS sur certains pays de l’Europe centrale, la doctrine Truman affirme que les Etats-Unis doivent être les défenseurs du monde libre face aux tentatives d’asservissement de l’URSS. Il aboutit à la mise en place du plan Marshal. L’URSS répondra par le rapport Jdanov en septembre, fustigeant l’impérialisme américain.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Truman - Rapport Jdanov - Histoire de la Guerre froide
1950
12 mars
La Belgique rappelle Léopold III
Le référendum organisé en Belgique décide du retour du roi au pouvoir. Les Flamands se prononcent à 57,68% pour, les Wallons à 41,3% contre. A l'annonce des résultats, des manifestations hostiles au souverain éclatent et le pays est divisé. Léopold III redeviendra Roi des Belges le 22 juillet, mais il devra abdiquer en faveur de son fils aîné, Baudouin, le 16 juillet 1951.
Voir aussi : Roi - Référendum - Léopold III - Histoire des Sacres
1951
12 mars
Queneau, élu membre de l’Académie Goncourt
Reconnu par les milieux littéraires, Raymond Queneau rejoint les membres de l’Académie Goncourt. Durant des années il participera au jury, pour finalement le quitter en 1970.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1955
12 mars
"Bird" ne jouera plus
Usé par ses excès de drogue et d’alcool, Charlie Parker s’éteint alors qu’il regarde la télévision. A 34 ans, celui qui était surnommé « Bird » ne jouait plus que sporadiquement et sa période de gloire semblait déjà derrière lui. Il bénéficiera toutefois d’une large reconnaissance a posteriori pour entrer dans le milieu fermé des légendes du jazz.
Voir aussi : Décès - Charlie Parker - Drogue - Histoire du Jazz
1968
12 mars
Indépendance de l'île Maurice
Grâce aux négociations entamées par le Docteur Seewoosagur Ramgoolam, la possession anglaise de l'île Maurice accède à l'indépendance. La reine d'Angleterre sera désormais représentée par un gouverneur général, Sir John Rennie. Le 11 mars 1992, Maurice deviendra une République, tout en restant au sein du Commonwealth.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
12 mars
Mort de César Borgia, prince italien de la Renaissance
Fils du pape Alexandre VI de la Maison de Borgia, César Borgia meurt le 10 mars 1507 au cours du siège de Viana à l'âge de 31 ans. Seigneur italien de la Renaissance, il a été tour à tour homme d'Etat, cardinal et archevêque catholique, et doit une partie de sa notoriété à Machiavel, qui s'en inspire lorsqu'il écrit son œuvre "Le Prince". Son action politique et militaire lui a permis de conquérir de nombreuses villes de la région Romagne au cours de ses différentes fonctions.
Voir aussi : Pape - Cardinal - Archevêque - Romagne - Histoire des Guerres
1558
12 mars
L'élection de Ferdinand Ier du Saint-Empire
Le 12 mars 1558, Ferdinand Ier est élu à Francfort, empereur romain germanique du Saint-Empire. En 1556, il succède à son frère Charles Quint qui vient d'abdiquer. Son élection définitive interviendra donc deux ans plus tard. Le pape Paul IV peine à donner son assentiment au départ de Charles Quint et à l'arrivée au pouvoir de son frère. Ferdinand Ier sera alors le premier empereur à décider que cet assentiment n'est pas nécessaire. Son règne est paisible. Il consacre ses dernières années à tenter de réconcilier catholiques et protestants.
Voir aussi : Charles Quint - Ferdinand Ier - Saint-Empire - Paul IV - Empereur romain germanique - Histoire de la Politique
1584
12 mars
Naissance de Musashi Miyamoto
Takezo Mizen de son vrai nom, Miyamoto Musashi, est né le 13 mars 1584 à Miyamoto, dont il a repris le nom. Il est connu pour être le plus grand escrimeur japonais. Il tua pour la première fois à l'âge de 13 ans et participa quatre ans plus tard à la bataille de Sekigahara. Dans le camp des perdants, il est laissé sur le champ de bataille, grièvement blessé. Il survivra pourtant et poursuivra sa carrière en combattant de nouveau dans plus d'une cinquantaine de duels. Il fut également un peintre et un calligraphe reconnu.
Voir aussi : Japon - Duel - Escrime - Histoire des Guerres
1628
12 mars
Mort du compositeur anglo-flamand John Bull
John Bull, né au Pays de Galles et ayant vécu aux Pays-Bas, était un compositeur, un musicien renommé au clavier et un facteur d'orgue. Il étudia la musique à Londres avec William Blitheman et fut ensuite professeur au Gresham College sur la recommandation de la reine Elisabeth. Il sera le compositeur de Jacques Ier mais devra fuir l'Angleterre après avoir rendu une femme enceinte avant mariage. Organiste de la cathédrale d'Anvers, il rencontrera le compositeur Jan Pieterszoon Sweenlinck. Sa musique fut en majorité perdue lors de sa fuite ou volée par d'autres compositeurs. On lui attribue quand même un recueil très original de 120 canons pour orgue digne de Bach. Il meurt à Anvers le 12 mars 1628.
Voir aussi : Compositeur anglais - Histoire de l'Art
1685
12 mars
Naissance de George Berkeley
George Berkeley naît le 12 mars 1685 à Kilkenny. Philosophe empiriste irlandais, il étudie également des domaines comme la physique, la métaphysique, l'optique, ou encore les mathématiques et la théologie. Il est l'auteur de théories importantes sur l'idéalisme (il théorise l'idéalisme empirique), l'existence de Dieu et la connaissance. Une ville de Californie, siège d'une université importante, porte son nom.
Voir aussi : Naissance - Philosophe - Kilkenny - Histoire de la Philosophie
1818
12 mars
Loi Gouvion-Saint Cyr sur la conscription
La loi Gouvion-Saint Cyr réforme l’accès à l’armée selon un modèle plutôt démocratique. En effet, le principe révolutionnaire de conscription avait été aboli par la Charte de 1814. La nouvelle loi reprend ce principe d’égalité tout en y apportant des modifications majeures. Les conscrits sont en fait recrutés par tirage au sort tandis qu’il est possible d’acheter un « remplaçant » pour les fortunés qui ne souhaitent pas faire leur service. Mais cette loi met également fin aux privilèges de la noblesse concernant le recrutement et la promotion au sein de l’armée permanente.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Service militaire - Privilèges - Charte de 1814 - Histoire de la Politique
1821
12 mars
Soulèvement de l'armée au Piémont qui contraint Victor-Emmanuel Ier à abdiquer
Le 12 mars 1821, une insurrection de l'armée a lieu dans le Piémont et se propage rapidement jusqu'à la ville de Turin. Le roi Emmanuel Ier qui règne à cette époque sur la monarchie préfère alors abdiquer plutôt que de céder aux exigences des rebelles et approuver une constitution. La révolte est appuyée par le colonel de Santarosa qui est un ami de l'héritier Charles-Albert de Savoie-Carignan. Une constitution est alors mise en place.
Voir aussi : Constitution - Abdication - Insurrection - Histoire du Piémont - Turin - Histoire de la Politique
1854
12 mars
Alliance franco-anglaise avec la Turquie
La France et la Grande-Bretagne s'allient avec l'Empire ottoman contre la Russie. En contrepartie, le sultan turc accepte de pratiquer des réformes politiques et sociales dans son pays. Cette coalition précipitera l'Europe dans la guerre de Crimée à partir du mois de septembre jusqu'en mars 1856.
Voir aussi : Ottomans - Histoire de la Crimée - Histoire des Guerres
1894
12 mars
Commercialisation du Coca
La firme Coca-Cola met en vente ses premières bouteilles de boisson gazeuse sur le marché américain.
Voir aussi : Coca-Cola - Histoire de l'Alimentation
1921
12 mars
Lénine lance la NEP
Constatant que le "communisme de guerre" est un échec économique et social, Lénine annonce au cours du Xème Congrès du Parti communiste, le lancement d'une nouvelle politique économique, la NEP (Novaïa Ekonomitcheskaïa Politika). Elle prône un retour, partiel, aux méthodes de l'économie capitaliste : liberté de commerce, ouverture aux investisseurs étrangers, dénationalisation du commerce intérieur et des petites entreprises industrielles etc. Ces mesures donneront un nouveau souffle à la production industrielle et agricole de l'URSS. Mais elles montreront vite leurs limites avec l'augmentation du chômage, la stagnation des prix agricoles et l'arrivée d'une nouvelle bourgeoisie les "nepmans", les spéculateurs. La NEP sera abandonnée par Staline en 1929.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Lénine - Histoire de la NEP - Histoire de la Politique
1930
12 mars
Ghandi déclenche la marche du sel
Le Mahatma Gandhi entame une campagne de désobéissance civile contre le pouvoir britannique d'Inde qui impose une taxe sur le sel. Accompagné d'une poignée de disciples, il commence une longue marche appelée "marche du sel". Au cours de ses 350 km de route des villageois, des journalistes et des intellectuels se rallieront à sa cause. 24 jours après son départ Gandhi atteindra la mer où symboliquement il violera le monopole de l'Etat colonial en ramassant une poignée de sel. Le "père de la nation" indienne sera arrêté sur l'ordre du vice-roi le 5 mai.
Voir aussi : Gandhi - Histoire de la Marche du sel - Histoire de la Décolonisation
1930
12 mars
Début de la Marche du Sel
La Marche du sel en 1930 a été une des actions symboliques de Gandhi pour arracher aux Anglais l'indépendance de l'Inde. Représentative de ses actions de « désobéissance civile » pacifistes et non violentes, cette marche de 300 kilomètres jusqu'à l'océan Indien a été très fortement médiatisée. Le but de cette action était de résister à la taxe du sel levée par les britanniques. Elle a conduit plus de 60 000 personnes en prison, dont Gandhi lui-même, mais l'objectif a été atteint et les Indiens ont obtenu le droit de collecter leur sel eux mêmes.
Voir aussi : Gandhi - Désobéissance civile - Non violence - Histoire de la Marche du sel - Histoire de la Politique
1945
12 mars
A sa mort, Anne Frank laisse un journal
Arrêtés par des soldats nazis alors qu'ils se cachaient depuis deux ans dans l'entreprise familiale, les membres de la famille Frank sont arrêtés et déportés vers les camps d'extermination. Anne Frank meurt quelques mois plus tard dans le camp de Bergen-Belsen. Le père, unique survivant de la famille, découvre à son retour à Amsterdam le journal intime tenu par sa fille dans lequel elle raconte sa vie durant les deux années où ils se sont cachés.
Voir aussi : Seconde guerre mondiale - Journal - Histoire d'Amsterdam - Nazis - Anne Frank - Histoire des Guerres
1947
12 mars
Truman expose sa doctrine
Devant le Congrès américain, le président Harry Truman présente sa doctrine dite de "containment" (endiguement). Il propose de mettre en place des aides économiques et financières notamment pour l’Europe afin que ces pays puissent conserver leur indépendance. Visant explicitement les communistes et la main mise de l’URSS sur certains pays de l’Europe centrale, la doctrine Truman affirme que les Etats-Unis doivent être les défenseurs du monde libre face aux tentatives d’asservissement de l’URSS. Il aboutit à la mise en place du plan Marshal. L’URSS répondra par le rapport Jdanov en septembre, fustigeant l’impérialisme américain.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Truman - Rapport Jdanov - Histoire de la Guerre froide
1950
12 mars
La Belgique rappelle Léopold III
Le référendum organisé en Belgique décide du retour du roi au pouvoir. Les Flamands se prononcent à 57,68% pour, les Wallons à 41,3% contre. A l'annonce des résultats, des manifestations hostiles au souverain éclatent et le pays est divisé. Léopold III redeviendra Roi des Belges le 22 juillet, mais il devra abdiquer en faveur de son fils aîné, Baudouin, le 16 juillet 1951.
Voir aussi : Roi - Référendum - Léopold III - Histoire des Sacres
1951
12 mars
Queneau, élu membre de l’Académie Goncourt
Reconnu par les milieux littéraires, Raymond Queneau rejoint les membres de l’Académie Goncourt. Durant des années il participera au jury, pour finalement le quitter en 1970.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans
1955
12 mars
"Bird" ne jouera plus
Usé par ses excès de drogue et d’alcool, Charlie Parker s’éteint alors qu’il regarde la télévision. A 34 ans, celui qui était surnommé « Bird » ne jouait plus que sporadiquement et sa période de gloire semblait déjà derrière lui. Il bénéficiera toutefois d’une large reconnaissance a posteriori pour entrer dans le milieu fermé des légendes du jazz.
Voir aussi : Décès - Charlie Parker - Drogue - Histoire du Jazz
1968
12 mars
Indépendance de l'île Maurice
Grâce aux négociations entamées par le Docteur Seewoosagur Ramgoolam, la possession anglaise de l'île Maurice accède à l'indépendance. La reine d'Angleterre sera désormais représentée par un gouverneur général, Sir John Rennie. Le 11 mars 1992, Maurice deviendra une République, tout en restant au sein du Commonwealth.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Musashi Miyamoto (宮本 武蔵, Miyamoto Musashi?), de son premier nom Takezō Shimmen (Miyamoto étant le nom de son village de naissance et Musashi, une autre façon de lire les idéogrammes écrivant Takezō), (12 mars 1584—19 juin 1645) est l'une des figures emblématiques du Japon, maître samouraï et philosophe et le plus fameux escrimeur de l'histoire du pays.
Musashi Miyamoto avec deux bokken (Estampe de Utagawa Kuniyoshi).
Son grand-père était un très bon escrimeur et son seigneur Shimmen Iga-no-kami, en récompense, lui permit de porter son nom de famille. C'est pourquoi Musashi a signé le Traité des Cinq Roues du nom de Shimmen Musashi. Le père de Musashi était connu sous le nom de Munisai ou Muni. Pour des raisons obscures, peut-être à cause de la jalousie qu'il avait suscitée autour de lui, Munisai s'éloigna de l'entourage du seigneur Shimmen et se retira dans le village de Miyamoto-mura situé aux alentours. Il semble que Musashi y soit né et ce serait là l'origine du surnom qui lui fut donné : Miyamoto Musashi.
Son père mourut alors qu'il était âgé de 7 ans. Selon une légende qui semble sans fondement, Miyamoto Musashi se serait moqué de son père escrimeur et aurait fini par l'impatienter. Ainsi, un jour où Munisai était occupé à se tailler un cure-dent, à bout de patience il lança son couteau en direction de Miyamoto Musashi qui l'esquiva de la tête. Encore plus furieux, Munisai aurait lancé une seconde fois son couteau en direction de son fils. Mais Musashi sut l'esquiver à nouveau. Hors de lui, Munisai l'aurait chassé de son foyer, ce qui le contraignit à passer son enfance sous la tutelle de son oncle, moine et propriétaire d'un monastère.
Il combattit en duel et tua pour la première fois à 13 ans (contre Arima Kihei en 1596). Âgé de 17 ans, il participa à la bataille de Sekigahara (1600) qui vit la victoire de l'armée de Ieyasu Tokugawa suite à la mort de Hideyoshi Toyotomi. Engagé dans le camp des perdants, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille mais survécut à ses blessures. Jusqu'à l'âge de 29 ans, il participa à une soixantaine de duels, la plupart avec un sabre en bois (bokken) alors que ses adversaires avaient de vrais sabres (katana). Il défia et anéantit à lui seul la totalité de l'école d'escrime Yoshiyoka, en se battant contre 60 combattants. C'est là qu'il pratiqua pour la première fois, sans s'en rendre compte, sa technique si célèbre des deux sabres, qu'il développa ensuite. Son dernier duel (le plus fameux) eut lieu le 13 avril 1612 contre l'autre plus grand escrimeur du Japon, Kojirō Sasaki, qu'il vainquit sur l'île de Funa grâce à un long bokken, taillé dans une rame du bateau qui l'y avait amené. Il entra ensuite au service de la famille des Hosokawa, fidèle famille apparentée à celle du shogun. Il arrêta ensuite les duels, puis fut chargé du commandement d'un corps d'armée du seigneur Ogasawara et participa au siège du château de Hara en 1638, lors de la révolte des chrétiens menés par Shirō Amakusa. À l'âge de 59 ans (1643) il partit pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installa dans la grotte de Reigan-dô ("Grotte du Roc-Esprit"). Il y disposa une table basse, et le 10 du dixième mois commença à rédiger le Gorin no shō (Traité des Cinq Roues).
Martin-pécheur sur une branche, par Musashi
Il fut un calligraphe et un peintre reconnu dont on peut encore admirer les productions de sumi-e.
Il conçut un jardin à Kumamoto, qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Œuvre attribuée à Miyamoto Musashi
Il est l'auteur de plusieurs textes sur le sabre et sa stratégie :
1.Hyodokyo, Le Miroir de la Voie de la Stratégie
2.Hyoho Sanjugo Kajo, Trente Cinq Instructions sur la Stratégie
3.Hyoho Shijuni Kajo, Quarante Deux Instructions sur la Stratégie
4.Dokkodo, La Voie à Suivre Seul
5.Go Rin No Sho Le Livre des Cinq Anneaux
Ces textes sont avant tout des manuels d'étude employés dans son école de sabre. De nombreux arts martiaux se sont inspirés de ses ouvrages.
Il est l'auteur d'un ouvrage de stratégie, le Gorin no shō, écrit à l'âge de 60 ans, traduit en français par Livre des cinq anneaux ou Traité des cinq roues. Vers la fin de sa vie, il médita et fit une introspection sur son passé et son expérience ; il en déduisit que les principes qu'il avait mis en œuvre dans son art martial (duels) pouvaient aussi être mis en œuvre non seulement en stratégie militaire (affrontement de masse) mais aussi dans tous les domaines. Les « cinq anneaux » ou « cinq cercles » font référence aux cinq étages des monuments funéraires bouddhiques (gorintō) qui représentent les cinq éléments de la tradition japonaise. Le livre comporte donc cinq chapitres :
Terre : Musashi explique ici les grandes lignes de sa tactique et pour rendre plus accessibles ses explications il la compare au métier de charpentier.
Eau : Musashi expose une méthode destinée à se forger soi-même physiquement ou spirituellement. Il explique comment conserver la vigilance de l'esprit, le maintien du corps, des yeux, comment tenir un sabre et s'en servir, la position des pieds, etc. Tout ce qu'il écrit se fonde sur sa propre expérience, acquise tout au long de sa vie à force de combats et d'exercices menés sans relâche pendant de nombreuses années. Ce qu'il écrit n'est pas le fruit de son imagination ; chacun peut en tirer profit pour soi-même quel que soit le genre de vie menée.
Feu : Musashi explique la tactique à appliquer dans le simple duel et dans les grandes batailles. Musashi pense que les mêmes règles les régissent.
Vent : Critiquant les caractéristiques des autres écoles, Musashi fait ressortir l'esprit philosophique de son école Niten.
Vide : Un énoncé de l'idéal du samouraï ; la notion de vacuité en tant que but à atteindre est un thème récurrent dans les budō et l'aboutissement de la tactique de Musashi peut se résumer en un mot : Vide. Le Vide est comparable au firmament purifié de tous les nuages de l'égarement.
Miyamoto Musashi, Auto-portrait, Samurai, écrivain et artiste, env. 1640
Musashi Miyamoto avec deux bokken (Estampe de Utagawa Kuniyoshi).
Son grand-père était un très bon escrimeur et son seigneur Shimmen Iga-no-kami, en récompense, lui permit de porter son nom de famille. C'est pourquoi Musashi a signé le Traité des Cinq Roues du nom de Shimmen Musashi. Le père de Musashi était connu sous le nom de Munisai ou Muni. Pour des raisons obscures, peut-être à cause de la jalousie qu'il avait suscitée autour de lui, Munisai s'éloigna de l'entourage du seigneur Shimmen et se retira dans le village de Miyamoto-mura situé aux alentours. Il semble que Musashi y soit né et ce serait là l'origine du surnom qui lui fut donné : Miyamoto Musashi.
Son père mourut alors qu'il était âgé de 7 ans. Selon une légende qui semble sans fondement, Miyamoto Musashi se serait moqué de son père escrimeur et aurait fini par l'impatienter. Ainsi, un jour où Munisai était occupé à se tailler un cure-dent, à bout de patience il lança son couteau en direction de Miyamoto Musashi qui l'esquiva de la tête. Encore plus furieux, Munisai aurait lancé une seconde fois son couteau en direction de son fils. Mais Musashi sut l'esquiver à nouveau. Hors de lui, Munisai l'aurait chassé de son foyer, ce qui le contraignit à passer son enfance sous la tutelle de son oncle, moine et propriétaire d'un monastère.
Il combattit en duel et tua pour la première fois à 13 ans (contre Arima Kihei en 1596). Âgé de 17 ans, il participa à la bataille de Sekigahara (1600) qui vit la victoire de l'armée de Ieyasu Tokugawa suite à la mort de Hideyoshi Toyotomi. Engagé dans le camp des perdants, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille mais survécut à ses blessures. Jusqu'à l'âge de 29 ans, il participa à une soixantaine de duels, la plupart avec un sabre en bois (bokken) alors que ses adversaires avaient de vrais sabres (katana). Il défia et anéantit à lui seul la totalité de l'école d'escrime Yoshiyoka, en se battant contre 60 combattants. C'est là qu'il pratiqua pour la première fois, sans s'en rendre compte, sa technique si célèbre des deux sabres, qu'il développa ensuite. Son dernier duel (le plus fameux) eut lieu le 13 avril 1612 contre l'autre plus grand escrimeur du Japon, Kojirō Sasaki, qu'il vainquit sur l'île de Funa grâce à un long bokken, taillé dans une rame du bateau qui l'y avait amené. Il entra ensuite au service de la famille des Hosokawa, fidèle famille apparentée à celle du shogun. Il arrêta ensuite les duels, puis fut chargé du commandement d'un corps d'armée du seigneur Ogasawara et participa au siège du château de Hara en 1638, lors de la révolte des chrétiens menés par Shirō Amakusa. À l'âge de 59 ans (1643) il partit pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installa dans la grotte de Reigan-dô ("Grotte du Roc-Esprit"). Il y disposa une table basse, et le 10 du dixième mois commença à rédiger le Gorin no shō (Traité des Cinq Roues).
Martin-pécheur sur une branche, par Musashi
Il fut un calligraphe et un peintre reconnu dont on peut encore admirer les productions de sumi-e.
Il conçut un jardin à Kumamoto, qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Œuvre attribuée à Miyamoto Musashi
Il est l'auteur de plusieurs textes sur le sabre et sa stratégie :
1.Hyodokyo, Le Miroir de la Voie de la Stratégie
2.Hyoho Sanjugo Kajo, Trente Cinq Instructions sur la Stratégie
3.Hyoho Shijuni Kajo, Quarante Deux Instructions sur la Stratégie
4.Dokkodo, La Voie à Suivre Seul
5.Go Rin No Sho Le Livre des Cinq Anneaux
Ces textes sont avant tout des manuels d'étude employés dans son école de sabre. De nombreux arts martiaux se sont inspirés de ses ouvrages.
Il est l'auteur d'un ouvrage de stratégie, le Gorin no shō, écrit à l'âge de 60 ans, traduit en français par Livre des cinq anneaux ou Traité des cinq roues. Vers la fin de sa vie, il médita et fit une introspection sur son passé et son expérience ; il en déduisit que les principes qu'il avait mis en œuvre dans son art martial (duels) pouvaient aussi être mis en œuvre non seulement en stratégie militaire (affrontement de masse) mais aussi dans tous les domaines. Les « cinq anneaux » ou « cinq cercles » font référence aux cinq étages des monuments funéraires bouddhiques (gorintō) qui représentent les cinq éléments de la tradition japonaise. Le livre comporte donc cinq chapitres :
Terre : Musashi explique ici les grandes lignes de sa tactique et pour rendre plus accessibles ses explications il la compare au métier de charpentier.
Eau : Musashi expose une méthode destinée à se forger soi-même physiquement ou spirituellement. Il explique comment conserver la vigilance de l'esprit, le maintien du corps, des yeux, comment tenir un sabre et s'en servir, la position des pieds, etc. Tout ce qu'il écrit se fonde sur sa propre expérience, acquise tout au long de sa vie à force de combats et d'exercices menés sans relâche pendant de nombreuses années. Ce qu'il écrit n'est pas le fruit de son imagination ; chacun peut en tirer profit pour soi-même quel que soit le genre de vie menée.
Feu : Musashi explique la tactique à appliquer dans le simple duel et dans les grandes batailles. Musashi pense que les mêmes règles les régissent.
Vent : Critiquant les caractéristiques des autres écoles, Musashi fait ressortir l'esprit philosophique de son école Niten.
Vide : Un énoncé de l'idéal du samouraï ; la notion de vacuité en tant que but à atteindre est un thème récurrent dans les budō et l'aboutissement de la tactique de Musashi peut se résumer en un mot : Vide. Le Vide est comparable au firmament purifié de tous les nuages de l'égarement.
Miyamoto Musashi, Auto-portrait, Samurai, écrivain et artiste, env. 1640
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
À 60 ans, Musashi écrivit en quelque sorte son testament au travers du Traité des Cinq Roues. Deux ans plus tard, sentant sa fin approcher, il écrivait le Dokkodo, La Voie à suivre seul :
Ne pas contrevenir à la Voie immuable à travers les temps.
Éviter de rechercher les plaisirs du corps.
Être impartial en tout.
N'être jamais cupide durant toute la vie.
N'avoir aucun regret dans les affaires.
Ne jamais jalouser autrui en bien ou en mal.
Ne jamais être attristé par toutes séparations.
N'éprouver aucune rancune ou animosité vis-à-vis de soi ou des autres.
N'avoir aucun désir d'amour.
N'avoir aucune préférence en toutes choses.
Ne jamais rechercher son confort.
Ne jamais rechercher les mets les plus fins afin de contenter son corps.
Ne jamais s'entourer, à aucun moment de la vie, d'objets précieux.
Ne pas reculer pour de fausses croyances.
Ne jamais être tenté par aucun objet autre que les armes.
Se consacrer entièrement à la Voie sans même craindre la mort.
Même vieux n'avoir aucun désir de posséder ou d'utiliser des biens.
Vénérer les bouddhas et divinités mais ne pas compter sur eux.
Ne jamais abandonner la Voie de la tactique.
Hotei, divinité bouddhique de la fortune regardant un combat de coqs, œuvre de Miyamoto Musashi
Il fonda l'école Niten Ichi Ryu dont la branche maîtresse est la Hyoho Niten Ichi Ryu.
Hyōhō Niten Ichi ryū est traduit par “l’École de la stratégie des deux Ciels comme une Terre”. Aujourd'hui, une lignée de maîtres descend directement des disciples de Musashi.
Cette école de sabre, une koryu de kenjutsu, fut nommée tout d'abord École des Deux Sabres (Niken ryū), puis École des Deux Cieux (Niten ryū). Elle reste renommée pour son style hors du commun : utilisation simultanée de deux sabres, l'un court, l'autre long. Le hyōhō, de Hyōhō Niten Ichi Ryū, signifie stratégie et constitue un enseignement capital dans l'école.
On retrouve également plusieurs écoles dans le monde au suffixe Niten Ichiryu mais elles n'entretiennent officiellement aucune sorte de lien d'héritage avec Hyoho Niten Ichiryu. Certaines écoles descendent authentiquement de Miyamoto Musashi sans être pour autant la branche "mère" et sont considérées comme des koryu. Elles transmettent leur enseignement sur autorisation du soke et doivent expressément démontrer leur lignée de transmission et l'accord formel d'enseigner de la part du soke de cette branche. Toute imprécision ou rétention d'une telle information est un indice d'un enseignement abusif dans sa référence à l'école de Musashi.
L'école de Musashi transmet son expérience à travers sa technique et son esprit. Ne transmettre que la technique est une amputation grave de l'enseignement du fondateur qui dénature le sens profond d'une koryu : "En Hyoho Niten Ichi Ryu, celui qui succède doit se vouer à l'entraînement et prouver à ses contemporains, par son exemple, que l'enseignement et le kokoro du fondateur sont absolus et authentiques. C'est ma mission en tant que soke". Ainsi, le soke est seul en mesure d'explorer les nombreux sens de cet enseignement car il possède seul la transmission de l'esprit qui authentifie le geste. Le but de l'élève est alors de s'approcher de l'expérience de Musashi avec la garantie que lui offre la connaissance héritée par le soke. Pour cette raison, tout enseignant de la Hyoho Niten ichi Ryu ou de toute branche authentique de la Niten Ichi Ryu doit cultiver un lien d'apprentissage avec le grand-maître de sa branche.
L'enseignement de Musashi peut se ramener à neuf principes :
1.Éviter toutes pensées perverses
2.Se forger dans la voie en pratiquant soi-même
3.Embrasser tous les arts et non se borner à un seul
4.Connaître la Voie de chaque métier, et non se borner à celui que l'on exerce soi-même
5.Savoir distinguer les avantages et les inconvénients de chaque chose
6.En toute choses, s'habituer au jugement intuitif
7.Connaître d'instinct ce que l'on ne voit pas
8.Prêter attention au moindre détail
9.Ne rien faire d'inutile
Les principes sont à étudier le bokken en main auprès d'un maître. La particularité de l'enseignement des koryu est qu'il est attendu du soke qu'il incarne et prouve sa maîtrise à chaque génération.
Miyamoto Musashi se voit prédire son avenir, estampe de Utagawa Kuniyoshi
Miyamoto Musashi créa une série de seiho, communément appelé kata :
1.Tachi Seiho : 12 seiho au dachi, sabre long. Toutefois, l'étude se fait avec le bokken.
2.Nito Seiho : 5 seiho avec le dachi et le kodachi, sabres long et court, qui correspondent aux 5 seiho du Livre de l’Eau. L'étude se fait avec le bokken.
3.Kodachi Seiho : 7 techniques au kodachi.
4.Bōjutsu : 20 seiho au bō, bâton long.
Musashi conçut une paire de bokken avec un poids allégé et un profil plus fin. Tous les seihos de sabre de l'école sont exécutés avec le bokken et non le katana.
Miyamoto Musashi a inspiré des peintres japonais dont Utagawa Kuniyoshi, un grand maître de l'Ukiyo-e.
Maître Kano Tanshû , acteur de Nô de l'école Kita, a créé une pièce de Nô consacrée à Musashi, Gorin-sho-den, à Aix-en-Provence en 2002 et représenté en septembre 2008 le Gorin-no-sho de Miyamoto Musashi en plein air au bord de la rivière, à Kokura, Fukuoka, sur le lieu où vécut ce samouraï.
Musashi Miyamoto tuant un nue, peint par Utagawa Kuniyoshi (1798-1861).
Ne pas contrevenir à la Voie immuable à travers les temps.
Éviter de rechercher les plaisirs du corps.
Être impartial en tout.
N'être jamais cupide durant toute la vie.
N'avoir aucun regret dans les affaires.
Ne jamais jalouser autrui en bien ou en mal.
Ne jamais être attristé par toutes séparations.
N'éprouver aucune rancune ou animosité vis-à-vis de soi ou des autres.
N'avoir aucun désir d'amour.
N'avoir aucune préférence en toutes choses.
Ne jamais rechercher son confort.
Ne jamais rechercher les mets les plus fins afin de contenter son corps.
Ne jamais s'entourer, à aucun moment de la vie, d'objets précieux.
Ne pas reculer pour de fausses croyances.
Ne jamais être tenté par aucun objet autre que les armes.
Se consacrer entièrement à la Voie sans même craindre la mort.
Même vieux n'avoir aucun désir de posséder ou d'utiliser des biens.
Vénérer les bouddhas et divinités mais ne pas compter sur eux.
Ne jamais abandonner la Voie de la tactique.
Hotei, divinité bouddhique de la fortune regardant un combat de coqs, œuvre de Miyamoto Musashi
Il fonda l'école Niten Ichi Ryu dont la branche maîtresse est la Hyoho Niten Ichi Ryu.
Hyōhō Niten Ichi ryū est traduit par “l’École de la stratégie des deux Ciels comme une Terre”. Aujourd'hui, une lignée de maîtres descend directement des disciples de Musashi.
Cette école de sabre, une koryu de kenjutsu, fut nommée tout d'abord École des Deux Sabres (Niken ryū), puis École des Deux Cieux (Niten ryū). Elle reste renommée pour son style hors du commun : utilisation simultanée de deux sabres, l'un court, l'autre long. Le hyōhō, de Hyōhō Niten Ichi Ryū, signifie stratégie et constitue un enseignement capital dans l'école.
On retrouve également plusieurs écoles dans le monde au suffixe Niten Ichiryu mais elles n'entretiennent officiellement aucune sorte de lien d'héritage avec Hyoho Niten Ichiryu. Certaines écoles descendent authentiquement de Miyamoto Musashi sans être pour autant la branche "mère" et sont considérées comme des koryu. Elles transmettent leur enseignement sur autorisation du soke et doivent expressément démontrer leur lignée de transmission et l'accord formel d'enseigner de la part du soke de cette branche. Toute imprécision ou rétention d'une telle information est un indice d'un enseignement abusif dans sa référence à l'école de Musashi.
L'école de Musashi transmet son expérience à travers sa technique et son esprit. Ne transmettre que la technique est une amputation grave de l'enseignement du fondateur qui dénature le sens profond d'une koryu : "En Hyoho Niten Ichi Ryu, celui qui succède doit se vouer à l'entraînement et prouver à ses contemporains, par son exemple, que l'enseignement et le kokoro du fondateur sont absolus et authentiques. C'est ma mission en tant que soke". Ainsi, le soke est seul en mesure d'explorer les nombreux sens de cet enseignement car il possède seul la transmission de l'esprit qui authentifie le geste. Le but de l'élève est alors de s'approcher de l'expérience de Musashi avec la garantie que lui offre la connaissance héritée par le soke. Pour cette raison, tout enseignant de la Hyoho Niten ichi Ryu ou de toute branche authentique de la Niten Ichi Ryu doit cultiver un lien d'apprentissage avec le grand-maître de sa branche.
L'enseignement de Musashi peut se ramener à neuf principes :
1.Éviter toutes pensées perverses
2.Se forger dans la voie en pratiquant soi-même
3.Embrasser tous les arts et non se borner à un seul
4.Connaître la Voie de chaque métier, et non se borner à celui que l'on exerce soi-même
5.Savoir distinguer les avantages et les inconvénients de chaque chose
6.En toute choses, s'habituer au jugement intuitif
7.Connaître d'instinct ce que l'on ne voit pas
8.Prêter attention au moindre détail
9.Ne rien faire d'inutile
Les principes sont à étudier le bokken en main auprès d'un maître. La particularité de l'enseignement des koryu est qu'il est attendu du soke qu'il incarne et prouve sa maîtrise à chaque génération.
Miyamoto Musashi se voit prédire son avenir, estampe de Utagawa Kuniyoshi
Miyamoto Musashi créa une série de seiho, communément appelé kata :
1.Tachi Seiho : 12 seiho au dachi, sabre long. Toutefois, l'étude se fait avec le bokken.
2.Nito Seiho : 5 seiho avec le dachi et le kodachi, sabres long et court, qui correspondent aux 5 seiho du Livre de l’Eau. L'étude se fait avec le bokken.
3.Kodachi Seiho : 7 techniques au kodachi.
4.Bōjutsu : 20 seiho au bō, bâton long.
Musashi conçut une paire de bokken avec un poids allégé et un profil plus fin. Tous les seihos de sabre de l'école sont exécutés avec le bokken et non le katana.
Miyamoto Musashi a inspiré des peintres japonais dont Utagawa Kuniyoshi, un grand maître de l'Ukiyo-e.
Maître Kano Tanshû , acteur de Nô de l'école Kita, a créé une pièce de Nô consacrée à Musashi, Gorin-sho-den, à Aix-en-Provence en 2002 et représenté en septembre 2008 le Gorin-no-sho de Miyamoto Musashi en plein air au bord de la rivière, à Kokura, Fukuoka, sur le lieu où vécut ce samouraï.
Musashi Miyamoto tuant un nue, peint par Utagawa Kuniyoshi (1798-1861).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine