poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Oh, viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Oh, viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Et qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Oh, viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Jacques Brel
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Oh, viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Une île au large de l'amour
Posée sur l'autel de la mer
Satin couché sur le velours
Une île
Chaude comme la tendresse
Espérante comme un désert
Qu'un nuage de pluie caresse
Oh, viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous cachent les longues plages
Viens mon amour
Fuyons l'orage
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Et qu'il nous reste à bâtir
Mais qui donc pourrait retenir
Les rêves que l'on rêve à deux
Une île
Voici qu'une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l'enfance
Oh, viens
Viens mon amour
Car c'est là-bas que tout commence
Je crois à la dernière chance
Et tu es celle que je veux
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer
Une île
Jacques Brel
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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- Localisation : Lyon France
L'olivier de la mémoire
Déjà du tronc noueux s'élèvent des rameaux...
Au coeur de ses racines, les noms ensevelis
Ont fécondé la terre de notre cher pays,
insuflant dans nos coeurs l'espoir d'un renouveau :
Car il n'est de futur sans respect de mémoire,
Car il n'est d'avenir sans rappel du passé,
Et plus morts que nos morts sont ceux qui croient briser
Cet appel de la vie par un déni d'histoire !!
Nos fronts auront blanchi sous l'insultant silence,
Nos parents, nos amis, les pas de notre enfance
Ne seront pour nos coeurs qu'un lointain souvenir...
Mais viendra un matin où comme résistance
Un fils va se lever, rameau de notre France :
Et plus rien à jamais ne pourra nous trahir !!!
La ville de ma naissance , de mon enfance : ORAN (Algérie)
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Déjà du tronc noueux s'élèvent des rameaux...
Au coeur de ses racines, les noms ensevelis
Ont fécondé la terre de notre cher pays,
insuflant dans nos coeurs l'espoir d'un renouveau :
Car il n'est de futur sans respect de mémoire,
Car il n'est d'avenir sans rappel du passé,
Et plus morts que nos morts sont ceux qui croient briser
Cet appel de la vie par un déni d'histoire !!
Nos fronts auront blanchi sous l'insultant silence,
Nos parents, nos amis, les pas de notre enfance
Ne seront pour nos coeurs qu'un lointain souvenir...
Mais viendra un matin où comme résistance
Un fils va se lever, rameau de notre France :
Et plus rien à jamais ne pourra nous trahir !!!
La ville de ma naissance , de mon enfance : ORAN (Algérie)
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Elle danse sur le sable
En cercle, en rond de douceur,
Et son sourire adorable
Est un éternel puit de chaleur
Elle a la couleur de la vie
Imprimée sur ses joues chatoyantes
Courrant sur cette terre innocente
Sous ce vaste dôme de ciel infini
Elle miment sans fin,
Des histoires pleines de pantins
Son souffle ivre de paroles
De dons et d’oboles
Ce n’est qu’une enfant
Qui marche sur le vent
Souriant sans raison
O monde, aux gens, aux saisons
Samuel Coelho
En cercle, en rond de douceur,
Et son sourire adorable
Est un éternel puit de chaleur
Elle a la couleur de la vie
Imprimée sur ses joues chatoyantes
Courrant sur cette terre innocente
Sous ce vaste dôme de ciel infini
Elle miment sans fin,
Des histoires pleines de pantins
Son souffle ivre de paroles
De dons et d’oboles
Ce n’est qu’une enfant
Qui marche sur le vent
Souriant sans raison
O monde, aux gens, aux saisons
Samuel Coelho
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Larmes venez à moi
Une larme, une larme encore...
Du fond de mon coeur anxieux,
Lentement, je vous sens éclore,
ô douces larmes, fleurs des yeux!
Vous montez lourdes et pressées,
Et voici que meurt avec vous
Tout un flot de choses passées
Au murmure puissant et doux.
Loin , trés loin, dans l'ombre j'écoute :
Mes souvenirs sont en chemin,
l'un poussant l'autre goutte à goutte,
Ils tombent et brûlent ma main.
Coulez toutes, anciennes larmes!
Je vous accueille sans remords,
Derniers regrets, suprêmes charmes
Des bonheurs fragiles et morts !
Vous êtes ce qui persiste
De la rêveuse tendre que je fus...
Quittez pour toujours ma chair triste
Pleurs attardés, soupirs confus !
Survivantes de mes alarmes,
Reliques d'un lointain émoi,
Je sens avec vous, douces larmes,
Tout le passé sortir de moi.
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Une larme, une larme encore...
Du fond de mon coeur anxieux,
Lentement, je vous sens éclore,
ô douces larmes, fleurs des yeux!
Vous montez lourdes et pressées,
Et voici que meurt avec vous
Tout un flot de choses passées
Au murmure puissant et doux.
Loin , trés loin, dans l'ombre j'écoute :
Mes souvenirs sont en chemin,
l'un poussant l'autre goutte à goutte,
Ils tombent et brûlent ma main.
Coulez toutes, anciennes larmes!
Je vous accueille sans remords,
Derniers regrets, suprêmes charmes
Des bonheurs fragiles et morts !
Vous êtes ce qui persiste
De la rêveuse tendre que je fus...
Quittez pour toujours ma chair triste
Pleurs attardés, soupirs confus !
Survivantes de mes alarmes,
Reliques d'un lointain émoi,
Je sens avec vous, douces larmes,
Tout le passé sortir de moi.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
On dirait, en voyant ce monde sans échos,
Où l'oreille jouit d'un magique repos,
Où tout est majesté, crépuscule, silence,
Et dont le regard seul atteste l'existence,
Que l'on contemple en songe, à travers le passé,
Le fantôme d'un monde où la vie a cessé !
Seulement, dans les troncs des pins aux larges cimes,
Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes,
L'haleine de la nuit, qui se brise parfois,
Répand de loin en loin d'harmonieuses voix,
Comme pour attester, dans leur cime sonore,
Que ce monde, assoupi, palpite et vit encore
Lamartine
Où l'oreille jouit d'un magique repos,
Où tout est majesté, crépuscule, silence,
Et dont le regard seul atteste l'existence,
Que l'on contemple en songe, à travers le passé,
Le fantôme d'un monde où la vie a cessé !
Seulement, dans les troncs des pins aux larges cimes,
Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes,
L'haleine de la nuit, qui se brise parfois,
Répand de loin en loin d'harmonieuses voix,
Comme pour attester, dans leur cime sonore,
Que ce monde, assoupi, palpite et vit encore
Lamartine
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Chacun rentrera dans la ronde
Quand le soleil se couchera sur ma tombe;
Trou vide de l'univers,
Paysages magnifiques, austères,
Des labyrinthes du néant,
Dans un noir absolu, éclatant.
La cigarette entre les doigts, je fume...
Je regarde les milliers d'étoiles et de lunes;
Le chemin dur à traverser !
Cieux, terres, mers, et l'éternité...
Possible de passer sans s'arréter?
Je cherche l'ange dechu, cloué
Au bas fond de ce monde déchiré.
Toutes les journées se sont gélées,
Le soleil parti en fumée.........
Le froid redevient glacé;
Mes paupières se sont fermées,
Et dans mes rêves je vais naviguer...
Revoir doucement chaque pays traversé,
Oui je pense toujours à voyager;
Partir d'ici, partir à l'étranger...
Le vent devient glacial...
Je m'écoute avec tranquillité... Je râle...
Pensant que l'aube va se lever,
Et moi assoupi, je dormirai
Rêvant à des paysages ensoleillés
au bel oiseau au plumage coloré
[url][/url]
Quand le soleil se couchera sur ma tombe;
Trou vide de l'univers,
Paysages magnifiques, austères,
Des labyrinthes du néant,
Dans un noir absolu, éclatant.
La cigarette entre les doigts, je fume...
Je regarde les milliers d'étoiles et de lunes;
Le chemin dur à traverser !
Cieux, terres, mers, et l'éternité...
Possible de passer sans s'arréter?
Je cherche l'ange dechu, cloué
Au bas fond de ce monde déchiré.
Toutes les journées se sont gélées,
Le soleil parti en fumée.........
Le froid redevient glacé;
Mes paupières se sont fermées,
Et dans mes rêves je vais naviguer...
Revoir doucement chaque pays traversé,
Oui je pense toujours à voyager;
Partir d'ici, partir à l'étranger...
Le vent devient glacial...
Je m'écoute avec tranquillité... Je râle...
Pensant que l'aube va se lever,
Et moi assoupi, je dormirai
Rêvant à des paysages ensoleillés
au bel oiseau au plumage coloré
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Non, pas magnifique; c'est tout simple...
Juste retranscrire les sentiments de l'instant.
Pi heu? C'est vieux mes petits écrits; je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire des poèmes ou des choses qui ressemblent à des poèmes
Le principal est de coucher sur papier les choses qui passent dans notre tête à certains moments.
Juste retranscrire les sentiments de l'instant.
Pi heu? C'est vieux mes petits écrits; je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire des poèmes ou des choses qui ressemblent à des poèmes
Le principal est de coucher sur papier les choses qui passent dans notre tête à certains moments.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
...merci Lucy ...et bonjour a toutes et tous
Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile, c'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Il est bon d'être seul parce que la solitude est difficile. Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir.
Il est bon aussi d'aimer ; car l'amour est difficile. L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l'oeuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations. C'est pour cela que les êtres jeunes, neufs en toutes choses, ne savent pas encore aimer ; ils doivent apprendre. De toutes les forces de leur être, concentrées dans leur coeur qui bat anxieux et solitaire, ils apprennent à aimer. Tout apprentissage est un temps de clôture. Ainsi pour celui qui aime, l'amour n'est longtemps, et jusqu'au large de la vie, que solitude, solitude toujours plus intense et plus profonde. L'amour, ce n'est pas dés l'abord se donner, s'unir à un autre. Que serait l'union de deux êtres encore imprécis, inachevés, dépendants ?
L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large. Dans l'amour, quand il se présente, ce n'est que l'obligation de travailler à eux-mêmes que les êtres jeunes devraient voir. Se perdre dans un autre, se donner à un autre, toutes les façons de s'unir ne sont pas encore pour eux. Il leur faut d'abord thésauriser longtemps, accumuler beaucoup. Le don de soi-même est un achèvement : l'homme en est peut-être encore incapable."
"Rainer Maria RILKE dans "Lettres à un jeune poète"
Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile, c'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Il est bon d'être seul parce que la solitude est difficile. Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir.
Il est bon aussi d'aimer ; car l'amour est difficile. L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l'oeuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations. C'est pour cela que les êtres jeunes, neufs en toutes choses, ne savent pas encore aimer ; ils doivent apprendre. De toutes les forces de leur être, concentrées dans leur coeur qui bat anxieux et solitaire, ils apprennent à aimer. Tout apprentissage est un temps de clôture. Ainsi pour celui qui aime, l'amour n'est longtemps, et jusqu'au large de la vie, que solitude, solitude toujours plus intense et plus profonde. L'amour, ce n'est pas dés l'abord se donner, s'unir à un autre. Que serait l'union de deux êtres encore imprécis, inachevés, dépendants ?
L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large. Dans l'amour, quand il se présente, ce n'est que l'obligation de travailler à eux-mêmes que les êtres jeunes devraient voir. Se perdre dans un autre, se donner à un autre, toutes les façons de s'unir ne sont pas encore pour eux. Il leur faut d'abord thésauriser longtemps, accumuler beaucoup. Le don de soi-même est un achèvement : l'homme en est peut-être encore incapable."
"Rainer Maria RILKE dans "Lettres à un jeune poète"
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Sous le figuier
Sous le figuier, j'aime m'asseoir
Sous l'écrasante méridienne,
Son ombre caressante est mienne,
Ses figues sont des encensoirs.
Sous le figuier, j'aime écouter
Les airs variés que me fredonne
Le vent d'autan, lui qui nous donne
Peines et joies à emporter.
Sous le figuier, j'aime tant voir
Les blanches plages d'Atlantique,
Mes yeux fixés vers l'Amérique,
Vers l'horizon pourpre du soir.
Sous le figuier, j'aime sentir
Le parfum subtil des gentianes
Qui ennivre et ravit mon âme.
Mon coeur saignera d'en partir.
Sous le figuier, j'aime tâter
La douce fraîcheur de la brise.
En vifs embruns le flot se brise
Sur la falaise d'à coté.
Sous le figuier, je veux rester,
En écoutant les chants du monde,
Les sourds murmures jaillis de l'onde.
Sous le figuier, je veux rester.
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Sous le figuier, j'aime m'asseoir
Sous l'écrasante méridienne,
Son ombre caressante est mienne,
Ses figues sont des encensoirs.
Sous le figuier, j'aime écouter
Les airs variés que me fredonne
Le vent d'autan, lui qui nous donne
Peines et joies à emporter.
Sous le figuier, j'aime tant voir
Les blanches plages d'Atlantique,
Mes yeux fixés vers l'Amérique,
Vers l'horizon pourpre du soir.
Sous le figuier, j'aime sentir
Le parfum subtil des gentianes
Qui ennivre et ravit mon âme.
Mon coeur saignera d'en partir.
Sous le figuier, j'aime tâter
La douce fraîcheur de la brise.
En vifs embruns le flot se brise
Sur la falaise d'à coté.
Sous le figuier, je veux rester,
En écoutant les chants du monde,
Les sourds murmures jaillis de l'onde.
Sous le figuier, je veux rester.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Des marées noires, oiseaux sans sauvetage;
Des naufrages se noyant de vies,
Horreur sur les derniers visages,
Sous les éclats de lune, la nuit...
Je vais réfléchir, peut-être ce soir?
Je crois avoir encore le temps d'agir.
Chacun voudrait avoir le droit de choisir,
Juste le temps d'avoir de l'espoir...
Mon corps s'éparpille au vent,
Il attendait cette tempête depuis longtemps...
L'astre rouge doucement va se coucher;
Dans le ciel filent des nuages bleutés
Voici, doucement, sans bruit, la pluie
Dans le dédale de ruelles obscurcies.
Au loin le son d'un saxo... le pavé luit...
Vite que la nuit s'efface; doucement je revis...
Qu'il est long le voyage?
Parcours semé de tant de difficultés.
J'ai enfin mérité le repos qui soulage...
Puis, ce n'est pas une finalité?
Aujourd'hui pas encore de nuages,
Le Touquet sous une pluie ensoleillée?
Bon mon esprit doit rester sage;
Il ne va pas à nouveau déconner?
Très bonne journée à vous toustes
pour moi, ce sera la recherche d'ombres....
Boissons fraiches et repas légers....
Je voudrai reprendre la route
Sans retrouver le sombre
Repartir , repartir et rever...
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Des naufrages se noyant de vies,
Horreur sur les derniers visages,
Sous les éclats de lune, la nuit...
Je vais réfléchir, peut-être ce soir?
Je crois avoir encore le temps d'agir.
Chacun voudrait avoir le droit de choisir,
Juste le temps d'avoir de l'espoir...
Mon corps s'éparpille au vent,
Il attendait cette tempête depuis longtemps...
L'astre rouge doucement va se coucher;
Dans le ciel filent des nuages bleutés
Voici, doucement, sans bruit, la pluie
Dans le dédale de ruelles obscurcies.
Au loin le son d'un saxo... le pavé luit...
Vite que la nuit s'efface; doucement je revis...
Qu'il est long le voyage?
Parcours semé de tant de difficultés.
J'ai enfin mérité le repos qui soulage...
Puis, ce n'est pas une finalité?
Aujourd'hui pas encore de nuages,
Le Touquet sous une pluie ensoleillée?
Bon mon esprit doit rester sage;
Il ne va pas à nouveau déconner?
Très bonne journée à vous toustes
pour moi, ce sera la recherche d'ombres....
Boissons fraiches et repas légers....
Je voudrai reprendre la route
Sans retrouver le sombre
Repartir , repartir et rever...
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
je l'avais déjà posté juste avant le "crasch" mais il a disparu
. Le revoici
Là-bas
J'ai tout laissé là-bas, et mes biens et mon âme
Et mon soleil de feu
Oui, j'ai laissé là-bas, j'avoue et je le clame
La terre des aïeux.
La-bas était ma vie
Là-bas était mon coeur
Je n'ai plus ni joie ni envie
Je n'ai plus que peine et rancoeur....
Je n'ai pu emporter que ma triste misère
Ma valise cerceuil
Je n'ai pu emporter pas même un peu de terre
A mes souliers de deuil
J'ai du laisser là-bas mes morts au cimetière
Et mes derniers amis
J'ai du laisser là-bas une croix en prière
Mes bonheurs, mes soucis
Et mes champs endormis.
Quand le bateau quitta le port de mon enfance
Je me sentis mourir
Et les vagues sans fin de ma désespérance
Ne pouvaient m'endormir.
Puis ce fut un pays plein de froid et de brume
Qui m'acceuillit toute nue
Et je goûtai d'un coup l'horreur et l'amertume
Dans le grand soir venu.
Mais la France était belle et soudain je fis face
Gardant mes souvenirs
Et là tout doucement je me fais une place
Pensant à l'avenir.
[url][/url]
. Le revoici
Là-bas
J'ai tout laissé là-bas, et mes biens et mon âme
Et mon soleil de feu
Oui, j'ai laissé là-bas, j'avoue et je le clame
La terre des aïeux.
La-bas était ma vie
Là-bas était mon coeur
Je n'ai plus ni joie ni envie
Je n'ai plus que peine et rancoeur....
Je n'ai pu emporter que ma triste misère
Ma valise cerceuil
Je n'ai pu emporter pas même un peu de terre
A mes souliers de deuil
J'ai du laisser là-bas mes morts au cimetière
Et mes derniers amis
J'ai du laisser là-bas une croix en prière
Mes bonheurs, mes soucis
Et mes champs endormis.
Quand le bateau quitta le port de mon enfance
Je me sentis mourir
Et les vagues sans fin de ma désespérance
Ne pouvaient m'endormir.
Puis ce fut un pays plein de froid et de brume
Qui m'acceuillit toute nue
Et je goûtai d'un coup l'horreur et l'amertume
Dans le grand soir venu.
Mais la France était belle et soudain je fis face
Gardant mes souvenirs
Et là tout doucement je me fais une place
Pensant à l'avenir.
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Oui, il y a un trou d'une semaine minima, donc ce serait avec plaisir et si cela ne t'embete pas de reposter tes poèmes manquants. Merci Cynyhia
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Élite
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- Inscription : ven. mai 15, 2009 12:07 pm
- Localisation : Labeaumeville
Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Les Dingues et les Paumés
Hubert-Félix Thiéfaine, 1982
Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers
A quatre heures du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant come on
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
Ils voient des rois fantômes sur des flippers en ruine
Crachant l'amour-folie de leurs nuits métropoles
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale
Les dingues et les paumés sacrifient don Quichotte
Sur l'autel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
La solitude n'est plus une maladie honteuse
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
Hubert-Félix Thiéfaine, 1982
Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
Dans leurs chambres blindées leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers
A quatre heures du matin derrière un téléphone
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant come on
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux mescal masquant leur nostalgie
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
Ils voient des rois fantômes sur des flippers en ruine
Crachant l'amour-folie de leurs nuits métropoles
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale
Les dingues et les paumés sacrifient don Quichotte
Sur l'autel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
La solitude n'est plus une maladie honteuse
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
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Re: poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
À la demande (informelle mais limpide) de Zooey, nous avons créé un sujet "Poésies et chansons grivoises" dans le module "Amour & Sexo".
Prière, encore une fois, de respecter la structure du forum et les participants.
Zooey, le fais-tu exprès ???
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Zooey, le fais-tu exprès ???
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Thomas Jefferson
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