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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : sam. avr. 30, 2011 5:00 am
par saintluc
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Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : sam. avr. 30, 2011 5:40 am
par saintluc
Océanite tempête (Hydrobates pelagicus), aussi appelé Pétrel tempête est une espèce d'oiseau de mer de la famille des Hydrobatidae. Il est le seul membre du genre Hydrobates. Cet oiseau pélagique est le plus petit des oiseaux de mer d'Europe, où il est protégé. Extrêmement discret, il est de mœurs exclusivement nocturnes sur les lieux de reproduction et est rarement visible de la côte, sauf à l'occasion des tempêtes les plus violentes. Il est en revanche bien connu des pêcheurs puisqu'il suit souvent les navires en haute mer, volant au ras des vagues, et donnant parfois l'impression qu'il court sur la surface de l'eau.

Sa population mondiale, entièrement cantonnée à l'Atlantique du nord-est, est comprise entre 300 000 et 700 000 couples.
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L'Océanite tempête est un oiseau assez frêle, long de 14 à 17 cm, ne pesant que 23 à 29 g. Ses dimensions sont proches de celles d'une hirondelle. Son envergure varie de 36 à 39 cm. C'est le plus petit oiseau de mer d'Europe.

Il est de couleur noir de suie, sauf une ligne blanche sur le dessous de l'aile, et une large bande blanche sur le croupion. Son bec, qui présente le tube nasal commun à tous les Procellariidae, ses pattes, courtes et grêles, et ses yeux sont d'un noir brillant. Le front, un peu proéminent, donne l'impression que le dessus de la tête est plat. La queue est large et ne présente pas d'échancrure.

On peut le confondre avec l'Océanite cul-blanc, mais ce dernier, un peu plus grand, a le dessous des ailes entièrement sombre, la bande blanche sur le croupion est en forme de "V", il présente une bande pâle sur le dessus des ailes, et a une queue échancrée.
Il se nourrit d'organismes marins planctoniques, de petits déchets de poisson et même d'huile de poisson surnageant en surface. Il est capable de saisir sa nourriture, repérée à l'odeur, en vol. Il lui arrive de se réunir en petit groupe pour exploiter une source de nourriture. Généralement, il ne se nourrit qu'en surface.
L'Océanite tempête a un vol acrobatique ; il est capable de réaliser de nombreux changements de cap, souvent très près des vagues, quitte à "piétiner" l'eau avec ses pattes. Lorsqu'il se pose en mer, il tient ses ailes ouvertes et levées.
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N°118 - N°615
Cet oiseau ne revient généralement à terre que pour se reproduire. Les sites de nidification sont le plus souvent des îles rocheuses, mais parfois aussi des falaises ou promontoires donnant sur la mer. Cet oiseau ne pond qu'un seul œuf, entre avril et juillet, à l'abri de rochers ou dans un terrier, généralement à flanc de falaise. Cet œuf sera couvé en moyenne 35 jours. Pendant la saison de nidification, il ne revient à terre que de nuit, pour éviter la prédation des goélands et des labbes. Les petits seront aptes à se reproduire à 3 ans.
Cet oiseau peut vivre jusqu'à au moins 33 ans et 10 mois (record européen actuel).
Cet oiseau hauturier ne revient à terre que pour se reproduire. Il niche généralement sur des îles rocheuses ou des falaises inaccessibles.
Les sites de nidification de cet oiseau se situent dans des zones localisées de l'ouest de l'Europe (Atlantique Nord-Est) et de la mer Méditerranée. Le reste du temps, il est pélagique, mais peut parfois être abondant au sud de l'Irlande.

Les populations de l'Atlantique Nord migrent vers l'Afrique en septembre ou novembre, et hivernent au large de l'ouest et du sud de l'Afrique (Atlantique Sud-Est), voire dans l'océan Indien. Elles reviennent en Europe au mois d'avril pour nicher. Les populations méditerranéennes sont généralement sédentaires, mais certains individus se déplacent vers l'est jusqu'en mer Noire.
L'essentiel des populations d'océanites tempête concerne la sous-espèce nominale, Hydrobates p. pelagicus, et est concentré dans le nord de l'Europe : Islande, Norvège, îles Féroé — qui se taillent la part du lion avec un effectif compris entre 150 000 et 400 000 couples —, Irlande et Grande-Bretagne. Plus au sud, les effectifs de cette sous-espèce atlantique sont marginaux, en France (îlots bretons pour l'essentiel, et Pays basque) avec environ 800 couples en 2000, en Espagne, avec entre 1000 et 2500 couples environ sur le littoral atlantique continental et aux îles Canaries et au Portugal (effectifs inconnus) à Madère et aux Îles Selvagens.

Les oiseaux méditerranéens appartiennent à la sous espèce Hydrobates pelagicus melitensis. Les quelque 10 000 couples correspondant à cette population sont surtout concentrés à Malte, aux Baléares, en Italie, en France (surtout Corse) et sur le littoral continental de l'Espagne, avec des effectifs plus limités en Algérie, au Maroc, en Grèce et en Croatie.
En ce qui concerne le nom vernaculaire, le terme "Océanite" est une référence au fait que cet oiseau est presque exclusivement marin. Il fait allusion aux "okeanites" grecques ou "océanites" latines, devenues "océanides" en Français, qui selon la mythologie grecque étaient des nymphes de la mer, personnification des vagues, filles de Téthys et d'Océan. Le terme "tempête" lui a été accolé à cause d'anciennes croyances, selon lesquelles cet oiseau était un annonciateur de tempêtes, car il a tendance, par gros temps, à se rassembler dans le sillage des navires, où la mer est plus calme. Une autre croyance était que ces oiseaux rassemblés derrière les navires lors des tempêtes étaient les âmes des marins perdus en mer.
Le nom scientifique est formé de deux termes grecs : "Hydrobates", étymologiquement, signifie "marcher sur l'eau" ("hydro" et "baino"), et fait allusion à leur capacité à "piétiner" l'eau en vol. Le terme "pelagicus" vient de "pelagos", la haute mer.

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 01, 2011 3:20 am
par saintluc
Eider de Steller (Polysticta stelleri) est une espèce de canards de la famille des anatidés.

Polysticta stelleri est la seule espèce du genre Polysticta.

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Taille : 46 cm
Envergure. : 68-77 cm
Poids : 700-950 g
Nicheur dans la toundra arctique,
il hiverne le long des côtes nordiques.
Alimentation: Mollusques, crustacés, vers, échinodermes,
petits poissons, insectes.
Reproduction: Le nid, construit à terre, est un creux garni d'herbes, mousses, lichens, et duvet de la femelle. Pond 6 à 8 oeufs vert olive clair de 61 mm.
Les jeunes sont nidifuges.
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Michel N°915
Habitat: Été : mares, lacs de la toundra ; Hiver : côtes marines.
sources: wiki et oiseaux-Europe

http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant451.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 01, 2011 3:44 am
par saintluc
Fuligule milouin (Aythya ferina)
C'est un oiseau de taille moyenne, légèrement plus petit que le colvert, avec une une queue courte dont l'arrière est orienté vers le haut pendant la nage. Son cou long et son long bec à culmen concave qui se poursuit par un front pentu lui donne un profil assez typique, avec une calotte légèrement conique.
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Les nicheurs français sont presque tous répartis dans une large moitié nord du pays : Dombes, Forez, Brenne, Lorraine et Sologne. Ils y fréquentent les marais, les étangs, cours d'eau calmes et anciennes gravières aux berges couvertes de roseaux et d'iris. Ce canard plongeur occupe aussi les réservoirs artificiels et plus particulièrement lacs de barrage. Son aire de répartition se situe en Eurasie jusqu'au Lac Baikhal. Les effectifs sont en constant accroissement en Europe Occidentale et Centrale
C'est un des canards plongeurs les plus communs en Europe. En France, 60 000 milouins hivernent mais il n'en reste plus que 5000 environ pour nicher au printemps. Les hivernants arrivent à partir du mois d'octobre et repartent dès mars et avril., la plupart pour nicher dans l'est et le centre de l'Europe. Grégaire, le milouin passe la plupart de l'année en groupe. De grandes troupes comptant jusqu'à 500 membres se forment souvent en hiver et des bandes plus importantes, de 3000 et plus, se rassemblent également pour muer. Le milouin s'associe volontiers à d'autres canards, surtout les fuligules morillons ou milouinans mais reste néannmoins groupé avec ses congénères au sein de ces troupes mixtes. Il n'aime guère voler et préfère plonger pour fuir le danger. Celà n'est pas surprenant car il doit, pour s'envoler, prendre son élan en courant à la surface de l'eau tout en battant énergiquement des ailes. Cependant, une fois en l'air, le milouin progresse d'un vol rapide et direct, en adoptant souvent une formation en 'V'.
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N°1454
Le mâle et la femelle s'apparient d'ordinaire alors qu'ils sont encore en hivernage. Au printemps, les milouins repartent vers le Nord ou vers l'Est en direction des zones de nidification. Ils sont prêts pour la saison de reproduction qui dure d'avril à juin et parfois quelques semaines de plus dans les secteurs les plus nordiques de l'aire de répartition. Après l'accouplement, le mâle reste en compagnie de la femelle jusqu'à ce qu'elle ait pondu mais il ne prend part en général ni à l'incubation ni à l'élevage des jeunes. Le nid est placé dans la végétation riveraine, garni du duvet de la femelle. C'est souvent une simple dépression encadrée par un amas de végétaux. La femelle y pond de 5 à 12 oeufs dont l'incubation dure 27 ou 28 jours. Les canetons sont nidifuges et restent près de la femelle durant 8 semaines.
Le fuligule milouin mange pratiquement tout ce qu'il peut atteindre en plongeant depuis la surface. Néanmoins, il se nourrit surtout de graines, de racines, de feuilles et de bourgeons de plantes aquatiques telles que les lentilles d'eau et les potamots. En plongeant il capture également des mollusques, des crustacés, des vers et des larves d'insectes. Le milouin s'alimente principalement le matin et le soir. Il disparaît sous l'eau après un petit bond et reste normalement immergé 13 à 16 secondes. Il préfère se nourrir en eau claire, entre 1 et 3,50 mètres mais il peut aussi se contenter de barboter en eau peu profonde.
Source: oiseaux-net


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant202.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 01, 2011 6:17 am
par saintluc
L'Hirondelle de rivage (Riparia riparia) est un passéridé migrateur de la famille des Hirundinidae. Elle est la seule espèce d'hirondelle à dos brun.
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Elle est plus petite que l'hirondelle rustique, sa queue est courte et peu échancrée. Elle est ornée d'une bande pectorale brun cendré et sa gorge et son ventre sont blancs.

Elle mesure douze centimètres, elle a une envergure de trente centimètres et, comme ses cousines, elle est une virtuose du vol. Sa face ventrale claire et sa face dorsale foncée la rend probablement plus discrète au regard d'éventuels prédateurs.
Son aire de reproduction s'étend à toute l'Europe et aux pays méditerranéens. On la rencontre également en Amérique du Nord (mais pas à l'est de Terre-Neuve) ainsi que dans une partie du nord de l'Asie. Les individus européens hivernent dans le sud et l'est de l'Afrique. Les individus américains hivernent en Amérique du Sud. Elle est assez rare en Europe, mais ses colonies peuvent atteindre plusieurs centaines, ou milliers de terriers, un grand nombre étant alors inoccupés. En France elle ne fréquente que les deux tiers nord du territoire, en petit nombre, sauf aux alentours de ses colonies.

L'hirondelle pâle, considérée quelquefois comme espèce séparée, Riparia diluta, nidifie dans le nord de l'Inde et le sud-est de la Chine. Elle prend ses quartiers d'hiver au Pakistan et dans le sud de l'Inde.

L'hirondelle de rivage est la première des hirondelles à apparaitre dans les régions de nidification, juste avant sa cousine, l'hirondelle rustique. On la rencontre dès la fin du mois de mars et les dernières migrations vers ses quartiers d'hiver ont lieu dans le courant du mois de septembre.
Comme son nom l'indique, elle niche et chasse généralement à proximité des rivages de mers, lacs, rivières, cordons sablonneux, vasières, étangs, steppes et prairies, ou de carrières de sable. On la retrouve dans les lieux où les dépôts meubles ont été mis au jour par l’action de l’eau ou de l’homme, dont, exceptionnellement, certains talus routiers sablonneux.
Elle colonise parfois des substrats artificiels. Par exemple, une colonie nichait, dans les années 1990, dans le crassier de cendres de la centrale au charbon de Pont-sur-Sambre dans le nord de la France.
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N°1283
Régime alimentaire: Exclusivement d'insectes attrapés en vol, parfois sur le sol ou à la surface de l’eau.

C'est un des rares oiseaux qui creuse le sol. Elle niche, en colonies, de quelques couples à six ou sept cents, dans une chambre creusée au fond d'un terrier de section ronde, qu'elle a creusé, en forme de galerie de soixante centimètres à un mètre de long, dans une paroi ou une falaise, généralement de sable ou de terre meuble. La chambre est ainsi maintenue à une température et une hygrométrie presque constantes.

Le nid est généralement fabriqué à partir d'un mélange d'herbes et de plumes, et il peut être utilisé plusieurs années de suite.

Les œufs, pondus, au nombre de trois à sept, sont blanc pur et ovales, mesurant dix-huit millimètres environ. Les populations situées plus au sud pondent généralement deux fois par an, les autres une seule fois, sauf si la nichée échoue précocement.

L'incubation dure de quatorze à seize jours, et les hirondeaux prennent leur premier envol autour du dix-neuvième jour, pour quitter le voisinage du nid après vingt ou vingt-cinq, selon les conditions de température.

Les principales causes de mortalités sont: les véhicules hors route, l'exploitation des carrières ou des falaises de sable, et le vandalisme, qui détruisent les sites de nidification. Les collisions avec les voitures, les pesticides, la pollution, les prédateurs et les intempéries sont aussi des causes de mortalités assez fréquentes.

Les principaux prédateurs sont les petits mammifères, quand les terriers leur sont accessibles.

L'espérance de vie moyenne dans la nature est estimée à deux ou trois ans, et la longévité maximale observée en captivité est de huit ans.
Contrairement à ses cousines et aux martinets, cette hirondelle vole près du sol et souvent au ras de l'eau, très rarement en altitude.

Communication : La communication est visuelle et auditive; à l’automne, les hirondelles de rivage se rassemblent dans les zones humides avec d’autres espèces d’hirondelles. Elles se perchent sur des arbustes en bordure de cours d’eau, juste avant le crépuscule, puis elles exécutent une sorte de ballet aérien constitué de spirales et de boucles, avant de retourner se percher pour la nuit.
Défense du territoire: elle doit défendre son territoire contre ses semblables lors du choix de l'emplacement de ponte et durant la construction du terrier et du nid. Par contre, une fois la ponte débutée, la paix règne entre les individus.
La cour s'effectue par le chant et par des poursuites aériennes entre mâles et femelles à proximité des sites de nidification. Avant la copulation, le mâle escorte souvent sa femelle lors de déplacements et chasse d'autres mâles éventuellement entreprenants.
Lors de la nidification, les deux parents participent à l'aménagement du nid, à la couvaison, et aux soins apportés aux oisillons. Il arrive souvent que, dans une même colonie, les oiseaux se volent des matériaux de construction lors de l'édification de leur nid.
Déplacements saisonniers: comme les autres migrateurs, les hirondelles partent vers le sud en hiver, et certaines parcourent plusieurs milliers de kilomètres.



http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant133.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 01, 2011 11:31 am
par saintluc
Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia anciennement Bonasa bonasia) est une petite espèce de gallinacé appartenant à la famille des Phasianidae.
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Le mâle, coloré, et au cou noir, est sédentaire et vit sur un territoire de taille variable selon les régions, qu'il défendra tout au long de sa vie. Au printemps, la femelle, arborant des couleurs moins vives, plus erratique, viendra le retrouver et nichera à même le sol sur ce territoire. Le mâle mesure environ 37 cm de longueur et la femelle 34 cm. Leur masse est comprise entre 350 et 500 g.
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N°1256 - Michel N°1222
Elle est sédentaire et vit dans les forêts mixtes tempérées à boréales d'Eurasie.

Si on ne la rencontre plus, en Europe de l'Ouest, que dans les zones montagneuses, elle vivait originellement aussi dans les plaines. Il existe un certain nombre de sous-espèces géographiquement séparées et dont la couleur varie du brun-rouge au gris blanc.
Cet oiseau consomme des insectes, des limaces, des bourgeons, des graines diverses, des fruits et des baies sauvages.
La Gélinotte des bois établit son nid dans un creux gratté dans le sol, à l'abri d'un buisson ou sous une touffe de fougères. La ponte a lieu en mai et juin. Elle comprend 8 à 10 œufs, beige taché de brun, couvés 25 jours.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant124.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 01, 2011 11:39 pm
par saintluc
Puffin cendré (Calonectris diomedea) est une espèce d'oiseau de mer grégaire, d'assez grande taille, de la famille des Procellariidae. Cet oiseau de l'hémisphère Nord, qui hiverne au large, vient chaque année nicher sur les îles et côtes rocheuses européennes.
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Ce puffin est relativement grand, en effet, il a une longueur de 45 à 55 cm. Son envergure va de 1,00 à 1,25 m. Son poids varie de 700 à 800 grammes.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez cette espèce, mais la femelle est plus légère et possède un bec plus fin[1].

L'aspect des juvéniles est très similaire à celui des adultes.

Le puffin cendré a le dessus du corps, la tête et la gorge sombres, gris-brun. L’extrémité des ailes et la queue sont plus sombres, presque noirs. La nuque peut avoir une teinte plus grise que brune. Le ventre et le dessous des ailes sont blancs, même si le dessous des ailes présente une fine bordure gris très sombre, presque noire. La limite entre le gris-brun de la tête et le blanc du dessous de l'animal est indéfinie (passage progressif), contrairement au puffin majeur. Le bec est jaune pâle, mais son extrémité peut être marquée de gris ou de noir. L’œil est noir, parfois cerclé de blanc. Les pattes, rosées, sont palmées.
Cet oiseau grégaire vit généralement en bandes pendant la saison d'hivernation, en pleine mer. Lors de la saison de nidification, il constitue des colonies comprenant de nombreux individus, plusieurs centaines en général.
Son régime est essentiellement constitué de poissons, de céphalopodes, de crustacés (crevettes), de méduses et autres animaux marins. Il profite parfois des déchets de poissons rejetés par les bateaux de pêche, mais moins couramment que les autres Procellaridae.
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N°746
Le puffin cendré se nourrit le plus souvent de nuit. Il suit souvent les bancs de gros poissons qui rabattent le menu fretin vers la surface, où le puffin cendré n'a plus qu'à se servir. Il préfère prélever la nourriture en surface, plongeant juste le bec dans l'eau en vol pour capturer ses proies, mais il peut occasionnellement s'immerger complètement au cours de plongée pouvant atteindre de 4 à 5 m de profondeur.
Cette espèce niche en colonies. Les adultes arrivent sur les sites de nidification vers le mois de mars.

La nidification débute en mai/juin. Elle a lieu sur des îlots ou des côtes rocheuses, au niveau de falaises côtières ou d'éboulis, dans une crevasse du roc, un trou ou un terrier au flanc de pentes abruptes.

Le nid est constitué de fragments de végétaux marins ou terrestres. La ponte ne comprend qu'un seul œuf, blanc terne. Les deux parents assurent l'incubation, qui dure en moyenne 54 jours.

Après l'éclosion, Le nid n'est visité que de nuit. Au bout de 14 semaines, le petits prennent leur envol. Les puffins cendrés commencent à quitter leur aire de nidification en septembre, mais les jeunes partent généralement plus tard, vers le mois d'octobre.

Les juvéniles seront adultes et aptes à se reproduire à 3 ans. Le record actuel de longévité en Europe, déterminé par baguage, est de 24 ans et 10 mois sur un oiseau trouvé mort.
C'est un oiseau marin qui vit une grande partie de l'année au large. Il niche dans les zones tempérées, sur les îles ou les côtes rocheuses de la Méditerranée et de l'est-Atlantique. Il hiverne dans l'Atlantique, au large des côtes de l'Europe de l'ouest, des Amériques ou de l'Afrique du Sud, mais aussi au large de l'Afrique de l'ouest et dans l'océan Indien. Il est particulièrement fréquent en Méditerranée et au large de l'Afrique du nord-ouest.

Entre septembre et mars, les puffins cendrés quittent leurs aires de nidification. Les populations méditerranéennes quittent la Méditerranée et rejoignent les populations atlantiques. Certains individus hivernent au large des côtes orientales de l'Amérique du Nord ou de l'Amérique du Sud. D'autres descendent vers le sud et atteignent ainsi l'Afrique du Sud et l'océan Indien. Des individus erratiques ont été signalés en Nouvelle-Zélande.
La population européenne est estimée à entre 270 000 à 290 000 couples par BirdLife International, soit sans doute plus de 90% de la population mondiale (ces territoires constituent 75% de son aire de nidification). La plus grande colonie mondiale se trouve dans les îles Selvagens. La majeure partie de la population niche dans les îles atlantiques situées entre les Açores et les îles Canaries[8]. Il y en a aussi sur l'archipel des Berlengas.

La population mondiale est estimée à entre 290 000 et 420 000 individus par l'UICN.
L'UICN considère que ce déclin est insuffisant pour être alarmant et a classé cette espèce dans la catégorie LC (préoccupation mineure).
Calonectris vient du grec kalos, beau et niktôr, plongeur. Le terme diomedea fait référence à la légende de Diomède, qui aurait été tué par le roi Daunus et dont les compagnons auraient été transformés en oiseau. De plus, les îles Tremiti, en Italie, étaient autrefois appelées îles Diomedes, et accueillent des puffins cendrés.
Puffin viendrait de l'anglais to puff, souffler, et ferait référence à la capacité qu'ont ces oiseaux à projeter par le bec une substance huileuse et nauséabonde. Le terme cendré fait référence à la couleur de sa tête.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant210.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 02, 2011 2:58 am
par saintluc
Monticole merle-bleu ou Monticole bleu (Monticola solitarius) est une espèce de passereau traditionnellement appelé Merle bleu.
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Autres noms vernaculaires: a Merula Turchina (Cap corse)
Il mesure 21 à 23 cm, et pèse 37 à 54 g. Le mâle a un plumage bleu-gris, mis à part les ailes et la queue qui sont plus foncées. La femelle et l'oisillon sont marrons, rayés plus clair sous le ventre. Le bec du Monticole merle-bleu est long et fin.
Omnivore, se nourrit principalement d'insectes et d'autres invertébrés, ainsi que de baies et fruits.
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Michel N°1176
Le nid se trouve dans un renfoncement rocheux, ou dans un bâtiment. La femelle pond 4 ou 5 œufs, qu'elle couve environ 2 semaines. Il y a parfois 2 couvées par été.
Flancs de montagnes, de collines et de bords de mer, cavités rocheuses, châteaux abandonnés et autres ruines.
Europe du Sud, Afrique du Nord, Proche-Orient et montagnes du Moyen-Orient, jusqu'au Japon, la Malaisie et Sumatra.
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N°432 - N°433
La population européenne regroupe 240 000 à 530 000 individus. Les oiseaux européens, nord-africains et sud-asiatiques sont principalement sédentaires, tandis que les autres espèces asiatiques sont migratoires, hivernant en Afrique subsaharienne, en Inde et en Asie du Sud-Est. L'oiseau est très rare en Europe occidentale et septentrionale (présent dans le cap corse).



http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant019.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 02, 2011 3:16 am
par saintluc
Le Moineau espagnol (Passer hispaniolensis) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Passeridae.
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Cet oiseau mesure environ 15 cm et pèse en moyenne entre 28 et 29 g.

Il ressemble généralement beaucoup au Moineau domestique mais le mâle en plumage nuptial est cependant bien différent. Sa bavette noire s'étend sur la poitrine, des stries de même couleur longues et épaisses marquent les flancs. Les côtés de la tête sont plus blancs et la calotte marron vif est bordée d'étroits sourcils blancs. Son bec est aussi plus massif et plus long. Sa voix est plus grave et plus sonore avec certains cris plus longs comportant un trille.
Le Moineau espagnol peuple le sud et le centre de l'Espagne et du Portugal (où il est rare et localisé), la Corse (hybrides ?), la Sardaigne, la Sicile, la Bulgarie, le nord de la Grèce mais aussi la Crète, la Serbie (très localement), la plupart des îles du Cap-Vert, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, Malte, les franges littorales de la Libye et de l'Egypte ainsi que le Proche Orient.

Les populations de cette dernière région sont très nettement migratrices et passent l'hiver dans le nord de l'Arabie et le long d'une partie du cours du Nil en Egypte.
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Michel N°1179
Cet oiseau fréquente les zones agricoles avec des buissons, des arbustes et des arbres, les bosquets et les fourrés des plaines et des vallons. Il apprécie le voisinage des zones humides mais ne peuple que localement les abords des habitations.
Cette espèce s'hybride localement avec le Moineau domestique et les jeunes ressemblent alors au Moineau cisalpin. L'hybridation avec le Moineau friquet est rare.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant351.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 02, 2011 3:33 am
par saintluc
Fauvette à lunettes (Sylvia conspicillata) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Sylviidae.
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Taille 12,5 cm
Poids 8-10 g
Ressemble à une très petite Fauvette grisette. Son bec est plus fin et sombre, blanc jaunâtre à la base, sa queue plus courte. Mâle : poitrine rose grisâtre et blanc de la gorge bien délimité, la tête est grise, plus sombre aux niveau des lores et du front, les joues noirâtres, les anneaux oculaires blancs très distincts et caractéristiques, les ailes plus rousses.Femelle : plus pâle et terne, les pattes jaunes ; à l'âge adulte le dessus du corps est brun-gris pâle au printemps. Chez les adultes mâle et femelle, l'iris est ocre à ocre rougeâtre. Chante souvent en vol, son chant rappelle celui de la Fauvette grisette.
Migratrice partielle ; niche en région méditerranéenne sauf en Yougoslavie et en Grèce ; a niché dans le Valais (Suisse) ; hiverne au Maghreb et au Sahara.
Départ en août-octobre, retour en mars-avril.
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Michel N°1180
Alimentation: Insectes et leurs larves, quelques graines.
Niche à faible hauteur, dans une corbeille
de tiges et de racines sèches tapissée à l'intérieur avec du
duvet végétal et de la laine.
Pond 2 fois par an, mi-avril et début mai, puis juin. 3-4 oeufs blanchâtres tachetés de gris-vert ou olive, de 17 mm, sont couvés 12-14 jours ; les poussins, nidicoles, s'envolent à 12-13 jours.
Habitat: Milieux secs et ouverts, incultes, parsemés d'une végétation basse : garrigue, terrains salés couverts de salicornes.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant046.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 02, 2011 4:18 am
par saintluc
Blongios nain (Ixobrychus minutus) ou Butor blongios est une espèce de héron nicheur et migrateur qui appartient à la famille des Ardéidés. C'est le plus petit des hérons européens.
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Aspect général : Il est reconnaissable par sa petite taille, équivalente à celle d'un pigeon et à la couleur jaune paille qu'arbore le dessus de sa tête alors que son dos est noir.
longueur : 33 à 38 cm ;
envergure : 52 à 58 cm ;
poids : 140 à 150 g .
Il vit solitaire ou en couple, parfois en groupes lâches au moment des migrations.
Cette espèces est monogame et territoriale (c'est le mâle qui crée et défend son territoire en début de la période de reproduction. Mâle et femelle s'occupent des oisillons jusqu'à leur envol.
Le Blongios nain utilise généralement pour se nourrir les trouées au sein des roselières ainsi que les berges de canaux.
Son régime alimentaire est essentiellement basé sur des insectes aquatiques, des batraciens et des petits poissons qu'il chasse solitairement, au crépuscule surtout. Il chasse à l'affut, immobile dans les roseaux ou en avançant lentement sur la berge.
Avec un retour tardif de ses quartiers d'hiver en Afrique, le blongios nain fait son site de nidification au cours de la deuxième moitié de mai, en Europe.

Il y a peu d'information sur la formation des couples. Nous savons que les mâles arrivent en premier lieu. Il marque son territoire par le chant et en chasse tous les concurrents qui se présentent. Les mâles sont chanteurs et leur chant ressemble à un aboiement de chien au loin.

Le mâle choisit l'emplacement du nid, de préférence dans une roselière ou à proximité dans les fourrés de saules ou les buissons, à faible hauteur (à quelques dizaines de centimètres au-dessus de la surface, dans une zone ou l'eau est profonde de 25 à 30 cm . Si les conditions sont optimales, les couples tendent à former des colonies de faible densité. Parfois, les nids sont seulement distants de 3,5 à 5 mètres, bien que de telles densités soient assez rares.
Le mâle dépose le premier matériau. Quand la femelle a accepté le premier projet, il continue la construction.
Le nid est en forme de pyramide inversée, de 30 cm de diamètre environ (dimensions variant selon le site). Il est fait de feuilles et morceaux de roseaux séchés. Le nid est abrité faiblement mais de façon beaucoup plus importante s'il est exposé au vent et aux vagues.
La femelle pond (souvent avant que le nid ne soit complètement terminé), en une seule fois 5 à 6 œufs blancs (extrêmes : 4 à 9) entre mi-mai et juin.
Mâle et femelle se remplacent pour couver les oeufs 18/20 jours que dure l'incubation. Les petits à 5 ou 6 jours sont déjà en mesure de quitter un instant la plate-forme et de récupérer les tiges aux alentours immédiats. À partir du dixième jour après l'éclosion, ils sont raides et droits comme les adultes, mais ils sont encore couverts de duvet. Au fil des jours, ils s'éloignent du nid, mais reviennent régulièrement pour recevoir leur nourriture. Après un mois, ils sont autonomes et ont instinctivement appris à pêcher.
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Michel N°1183
Le Blongios nain apprécie particulièrement les bords d'étangs, les cours d'eau lents et les marais mais aussi certaines sablières ou gravières voire de grands parcs urbains ou les bassins de retenue.
. On le trouve parfois (comme nicheur) dans les estuaires (De la seine) ou près de la mer (Camargue, ou réserve naturelle du courant d'Huchet).
L'existence de roselières denses et de zones humides semblent être l'élément déterminant de sa présence.
Le Blongios nain arrive en France aux alentours du mois de mai et repart dès les mois d'août ou septembre.

Les zones d'hivernage semblent situées en Afrique de l'Est où il arrive en suivant une voie de migration orientale (Italie, rive orientale de la Méditerranée, Péninsule Arabique) . La migration retour semble plus occidentale, mais globalement les axes migratoires de ce petit héron sont très mal connues.
L'Europe compte de 40 000 à 100 000 couples nicheurs et l'espèce était considérée comme vulnérable et en fort déclin à échelle européenne notamment pour les années 1970 et 1980. Ils sont répartis sur une relativement faible superficie en Europe de l'ouest.
Cet oiseau est « considéré comme étant une espèce menacée au niveau national et européen et méritant des mesures conservatoires particulières », notamment suit à la régression ou dégradation des zones humides. Il est pour cette raison protégé au niveau européen (inscrite en annexe 1 de la directive européenne sur les oiseaux). Une explication à son déclin en fin de XXème siècle pourrait être la régression ou dégradation des zones humides sur sa route de migration entre l'Afrique et l'Europe, notamment lors des importantes sécheresses d'Afrique de l'Est dans les années 1970-1980, ce qui laisse penser que les actions de protection conduites en Europe doivent absolument être accompagnées d'actions équivalentes en Afrique..

En France, la population de Blongios nain éait en fort déclin, suivant ainsi la tendance générale européenne, avec un effectif estimé à 2000 couples en 1968, 453 couples en 1983 et 242 couples en 1997, avec son plus important noyau en Camargue. Certaines régions de France (littoral atlantique, Picardie, Flandre) ont perdu 80 % de leurs effectifs au cours de cette période. Cependant l'espèce est extrêmement discrète et de nombreux oiseaux passent peut-être inaperçus, notamment dans les grands marais peu accessibles, mais aussi dans certaines petites zones humides où sa présence n'est pas recherchée, par exemple dans la Brenne.
Les effectifs de ce blongios semblent remontent depuis 1990 (ou sont mieux inventoriés ?). On estime que la population nationale se situe aujourd’hui entre 500 et 800 couples (estimation en 2006 : Dubois et al. 2008). Il est considéré comme en voie de disparition dans certaines régions (liste rouge en Isère par exemple)

En Ile-de-France, l'espèce est considérée comme un nicheur très rare, en régression depuis 1976 et selon le Museum Quasi menacé (« espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises »). L'effectif reproducteur est estimé à une vingtaine de couples}.
Il est attentivement suivi dans le nord de la France, notamment sur le marais du Romelaëre devenu réserve naturelle nationale, dans le marais audomarois qui abrite à lui seul de 4 à 10 % (selon les sources) de la population nationale de blongios nain, de même qu'en Belgique. Des travaux de restaurations de roselières en zone humide sont conduits en sa faveur, avec notamment l'aide de l'Agence de l'eau (par exemple à Saint-Quentin et Rouvroy] (Réserve naturelle nationale des marais d'isle).


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant182.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 02, 2011 5:15 am
par saintluc
Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus) ou plus simplement poule d'eau, est une espèce d'oiseau appartenant à l'ordre des Gruiformes et à la famille des rallidés.

Elle est très fréquente dans les étangs et les mares, ainsi que dans les cours d'eau où la végétation est suffisamment dense.
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Longueur : 32-35 cm
Envergure : 50-55 cm
Poids : 260-400 g
On la reconnaît facilement à son bec rouge à extrémité jaune. Son plumage va du bleu foncé au noir, avec des ailes brunes et une tache blanche au croupion. Ses pattes sont vert-jaune et ne sont pas palmées.
Régime alimentaire : omnivore. Elle plonge rarement pour se nourrir mais n'hésite pas à chercher sa nourriture sur la berge.
Elle niche dans les feuillages au bord de l'eau et défend jalousement son territoire, surtout en période de reproduction. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu'à la mort de l'un ou de l'autre. Les femelles peuvent pondre dans le nid d'une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d'autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents. Un couple de poules d'eau peut avoir jusqu'à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. Les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins ont une zone de peau rouge sur la tête ; ils sont nourris par les parents jusqu'à ce qu'ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.
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Michel N°1187 - Michel N°205
L'aire de répartition de cette espèce est très vaste, couvrant les Amériques, les Antilles, l'Europe et l'Afrique ainsi que la région malgache, l'Asie du sud et certaines îles du Pacifique (voir les sous-espèces pour plus de précisions).
La poule d'eau est souvent observée, principalement lorsqu'elle quitte la végétation du bord des eaux pour se nourrir, et par conséquent elle a reçu de très nombreux noms vernaculaires dans toute son aire de répartition. Les Japonais l'appellent ban (バン) et les Malgaches aretaka. Elle se nomme mandar batu en indonésien, debar aux Palaos et ghjallinaccia en corse, tait en estonien, khokhonoka en sotho et gallozz iswed en maltais.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant160.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : sam. mai 07, 2011 12:53 am
par saintluc
Casse-noix moucheté (Nucifraga caryocatactes) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae.
Oiseau au corps brun foncé, parsemé de taches blanches en forme de gouttes, plus serrées sur la face où elles forment un masque clair qui contraste avec le bec noir et la calotte brun foncé. Rémiges noires. Queue noire avec une étroite barre terminale blanche et une grande zone blanche sous sa base.

Jeunes : aspect général grisâtre ou chocolat au lait, avec les taches blanches très diffuses.
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longueur : 29 - 36 cm
envergure : environ 55 cm
poids : 150 - 200 g
Comme la plupart des corvidés, il n' y a pas de dimorphisme sexuel.
Oiseau sédentaire, lié au territoire de ses milliers de caches sur une surface de 10 à 100 hectares — selon les ressources alimentaires du lieu — et un rayon maximal d'à peu près 10 km. Il aime particulièrement les épicéas à feuillage épais qui lui assurent une protection naturelle contre la neige pour le nid et des caches de nourriture.

Les jeunes adultes, pour trouver un territoire, s'éloignent de leurs parents sur une distance de 10 à 15 km.

Épisodiquement, lors des années de faible production — particulièrement en Scandinavie — des milliers de casse-noix moucheté, peuvent entamer une migration invasive.
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Michel N°1520
Son régime alimentaire est à dominante végétale, et il affectionne particulièrement les noisetiers en plaine, les pignes du pin cembro (arole) en montagne, ou du pin de Sibérie, selon les régions où il vit. Il aime aussi les baies, tous les fruits secs, mais aussi les insectes et autres petits invertébrés.

Pour l'hiver, il cache ses réserves de nourriture dans plusieurs milliers de caches qu'il mémorise, comme le geai des chênes et disperse sur tout son domaine. Sa mémoire lui permet d'en retrouver à peu près les deux tiers — ou trois quarts — qui lui servent à se nourrir durant l'hiver, l'autre tiers pourra germer et croître. Le casse-noix moucheté est donc un propagateur des espèces dont il consomme les graines.

Les jeunes se nourrissent aussi de graines, mais aussi d'invertébrés, qui constituent un apport indispensable de protéines d'origine animale pendant leur croissance.
2 à 4 œufs, exceptionnellement 5. En moyenne, 2 à 6 jeunes par couple et par an.
couvaison : 18-22 jours, par les deux parents.
nourrissage par les deux parents avec envol à 23-25 jours, apprentissage des jeunes durant une centaine de jours.
maturité sexuelle à 2 ans, le taux de survie serait supérieur à 80%.
longévité maximale connue : plus de 15 ans.
Cette espèce peuple la Belgique (Ardennes), l'Allemagne, tout l'arc alpin de la France (où cet oiseau est également présent dans l'est depuis les Ardennes) à l'Autriche, les Alpes suisses, le sud de la Scandinavie, la Russie européenne et la Sibérie.
La conservation de l'espèce est liée à celle de l'abondance des arbres dont il mange les graines (noisetiers, pins cembro...) et à celle des plantations serrées d'épicéas tardivement éclaircies.

CEE : espèce non chassable (Directive 79/409/CEE). Espèce de l'Annexe 3 de la Convention de Berne (19 septembre 1979) : protection relative.
Belgique et Wallonie : espèce strictement protégée : Convention Benelux, A.G.W. du 14 juillet 1994 sur la protection des oiseaux.


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant084.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : dim. mai 08, 2011 12:29 pm
par saintluc
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est une espèce de passereau de la famille des Sylviidae dont elle est l'espèce type.
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On la remarque désormais l'hiver dans l'ouest de la France (Haute-Normandie), où elle partage avec mésanges et rouge-gorges la nourriture des mangeoires.

Elle semble avoir modifié ses habitudes migratoires. Le mâle a une calotte noire d'où son nom, celle de la femelle est rousse. C'est un oiseau très discret que l'on repère surtout à cause de son chant.
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Michel N°703 - N°818


http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant052.mp3

Re: LES OISEAUX D'EUROPE (philatélie) CHANTS quand possible

Publié : lun. mai 09, 2011 5:46 am
par saintluc
Oie naine (Anser erythropus) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Anatidae et à la sous-famille des Anserinae.
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Mesurant entre 53 et 66 cm, elle ressemble en tous points à l'Oie rieuse si ce n'est sa petite taille, son bec rose, et son anneau oculaire jaune.
L'oie naine est un oiseau de la toundra et de la taïga. On la rencontre depuis la Scandinavie jusqu'en Sibérie. En hiver, elle migre vers les Balkans, la mer Caspienne ou le sud de la Chine, selon les populations.
L'oie naine est une espèce sociable uniquement après la reproduction qui a lieu à partir du mois de mai. Le nid est généralement placé près de l'eau, sur un monticule de terre. La migration débute au mois de septembre, les oiseaux arrivant sur leurs quartiers d'hiver entre octobre et décembre.
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N°783 - N°1832
L'oie naine est une espèce menacée dont la population est comprise entre 25 000 et 30 000 individus. Elle souffre principalement de la chasse et du drainage des zones humides sur les lieux d'hivernage.
L'Association pour la Protection des Oiseaux Migrateurs animée par Christian Moullec, tente actuellement une expérience de réintroduction de l’oie naine en Europe, en collaboration avec des biologistes. Une première migration a été organisée en 1999 avec une trentaine d'oies entre le centre de la Suède et une réserve naturelle en Allemagne choisie comme lieu d'hivernage Son objectif est de réintroduire 500 oiseaux. Christian Moullec est parfois surnommé l'homme qui vole avec les oies.



http://www.oiseaux-europe.com/Son/chant475.mp3