EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1642
4 janvier
Londres se révolte contre Charles Ier
Alors qu’il tente de faire arrêter les cinq principaux membres de l'Assemblée pour mettre un terme au comportement humiliant du Parlement, le roi Charles Ier se heurte aux Londoniens, qui refusent de les lui livrer. En effet, les cinq députés, parmi lesquels Pym et Hampden, s’étaient réfugiés dans la cité. Dès lors, le souverain est contraint de fuir à Oxford. De cette révolte contre le pouvoir royal va naître la première guerre civile anglaise.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de Londres - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1684
4 janvier
Décès de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
Le théologien Louis-Isaac Lemaistre de Sacy décède le 4 janvier 1684 à Pomponne. Il se retire à l'abbaye de Port-Royal en 1638. Il publie les "Heures de Port-Royal", un recueil d'hymnes liturgiques, en 1650. Emprisonné pour jansénisme de 1666 à 1668, il commence la traduction de la Bible en français, ce qui constituera l'½uvre de sa vie. Surnommée "Bible de Port-Royal", cette bible connaît un vif succès au XVIIIe siècle.
Voir aussi : Décès - Pomponne - Théologien - Histoire de la Chrétienté
1695
4 janvier
Décès du maréchal de Luxembourg
François-Henri de Montmorency-Bouteville, duc de Piney-Luxembourg, décède d'une maladie, le 4 janvier 1695 à Versailles. Lieutenant général en 1668 puis maréchal en 1675, il s'illustre durant la guerre de Dévolution (1667-1668), la guerre de Hollande (1672-1678) et la guerre de Neuf Ans (1688-1697). Il montre particulièrement l'étendue de ses talents militaires à la bataille de Leuze, la bataille de Steinkerque et la bataille de Nerrwinden.
Voir aussi : Décès - Histoire de Versailles - Maréchal - Luxembourg - Histoire des Décès
1698
4 janvier
Incendie du Palais de Whitehall.
Le palais de Whitehall était le lieu principal de résidence des rois anglais. Ce rôle lui est attribué en 1530.
Il est connu pour être le plus grand palais d'Europe dénombrant pas moins de 1 500 pièces.
Il subit un premier incendie en 1691, mais sans grande perte. En janvier 1698, il subit un second incendie qui le détruit entièrement. Une restauration partielle est entamée, mais faute de moyens financiers, elle n'est jamais achevée et donc abandonnée.
Voir aussi : Histoire des Faits divers
1710
4 janvier
Naissance de Giovanni Battista Pergolesi.
Giovanni Battista Pergolesi (Jean-Baptiste Pergolèse en français) est un italien qui voit le jour le 4 janvier 1710. Il devient compositeur de musique baroque et se fait remarquer en 1731 dès sa sortie du conservatoire grâce à son ½uvre de fin d'étude, la Conservatione di San Guglielmo d'Acquittana. Dès lors, on lui commande des opéras et il se met également à écrire des ½uvres religieuses. Il décède à cause de la tuberculose le 17 mars 1736, âgé de seulement 26 ans.
Voir aussi : Histoire de la Musique classique
1717
4 janvier
Signature de la Triple Alliance à La Haye, contre l'Espagne
La Triple Alliance est signée à La Haye, le 4 janvier 1717. A travers ce traité, les Provinces-Unies, la Grande-Bretagne et la France s'unissent contre les projets de Jules Alberoni, cardinal et premier ministre de l'Espagne. Ce dernier veut en effet mettre Philippe V sur le trône de France et rendre à l'Espagne ses anciennes possessions d'avant les traités d'Utrecht et de Rastatt.
Voir aussi : France - Espagne - Grande-Bretagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Signature - Histoire de la Diplomatie
1749
4 janvier
Combat de Céphalonie
Deux navires tripolitains tentent d'intercepter un navire de commerce vénitien dirigé par capitaine Zorzi Tavanelli au large de Céphalonie en Grèce. Malgré un rapport de force déséquilibré, Le capitaine vénitien choisit de défendre sa galiote face aux 300 hommes tripolitains. Bien que 150 Tripolitains furent blessés ou tués, les Vénitiens furent défaits au cours d'un combat acharné. Ramenés à Tripoli, les Vénitiens sont soignés sur ordre du pacha Mohamed Qaramanli, qui décide de les laisser repartir en récompense de leur courage.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Politique
1761
4 janvier
Décès de Stephen Hales.
Physiologiste, inventeur et chimiste britannique, Stephen Hales est venu au monde le 17 septembre 1677. Il est issu d'une famille noble et se destine à l'état ecclésiastique. Ainsi, il commence ses études de théologie en juin 1696 au Corpus Christi College de l'Université de Cambridge où il enseignera dès février 1703. Il s'y passionne pour les sciences naturelles. En 1708, il devient vicaire de Teddington puis recteur de Porlock et enfin recteur de Faringdon. Il devient membre de la Royal Society en 1717 qui le récompense 22 ans plus tard de la médaille Copley pour ses travaux au sujet des calculs de la vessie. Docteur en théologie de l'université d'Oxford depuis 1733, il délaisse peu à peu l'Eglise et se consacre davantage aux sciences naturelles. Il découvre que respirer des poches d'air stagnant peut être nocif et crée un ventilateur, installé pour la première fois dans une prison de Londres. Le résultat est spectaculaire : la "fièvre des prisons" disparaît quasiment. L'utilisation de ce dispositif est donc généralisée dans ces établissements, de même que dans les greniers à blé, dans les hôpitaux et sur les navires. Il décède le 4 janvier 1761, à l'âge de 83 ans.
Voir aussi : Décès - Stephen Hales - Histoire des Décès
1785
4 janvier
Naissance de Jacob Grimm
Jacob Grimm naît le 4 janvier 1785 à Hanau, en Prusse, près de la ville de Francfort-sur-le-Main. L'aîné de six enfants fréquente l'université de Marbourg et se spécialise dans la littérature juridique avant de se tourner vers la littérature de l'ancien allemand. Linguiste, philologue et grand collectionneur de contes, il forme avec son frère Wilhelm le duo des frères Grimm. Ils continuent d'être célébrés pour l'écriture de contes pour enfants et de légendes.
Voir aussi : Contes - Linguiste - Histoire de l'Art
1786
4 janvier
Décès de Moses Mendelssohn
Le philosophe allemand, Moses Mendelssohn, naît à Dessau, en 1729. Il est le principal instigateur de la philosophie juive empreinte des idées des Lumières. Satirique et critique, il remporte en 1738 le prix proposé par l'académie de Berlin, devançant de prestigieux candidats comme Emmanuel Kant ou Thomas Abbt. Il meurt le 4 janvier 1786 à Berlin après avoir traduit en langue allemande la Thora. De tradition rationaliste, il influencera les penseurs comme Lessing, Hegel ou Levinas.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Dossier histoire de Berlin - Philosophe - Juif - Kant - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Décès de Ferdinand Ier des Deux-Siciles
Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles monte sur le trône du royaume de Naples en 1759. Lors de son règne, il s'oppose à la République française ce qui lui fait perdre ses Etats. Il gouverne alors seulement la Sicile. En 1815, il récupère le royaume de Naples. Après avoir autorisé une constitution en 1812, il la supprime ce qui débouche sur une grande rébellion. Au cours de son règne, il fonde le musée archéologique de Naples ainsi qu'une manufacture de soie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Sicile - Rébellion - Naples - Ferdinand Ier - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Début du règne de François Ier des Deux-Siciles
François Ier des Deux-Siciles succède à son père Ferdinand Ier en 1825. Avant de devenir roi, il est nommé par son père, vicaire général en 1813 lorsque William Bentick proclame une constitution en Sicile ainsi qu'en 1820 lorsque les royaumes de Naples et de Palerme s'insurgent. En 1825, il prend définitivement le trône et règne jusqu'à sa mort en 1830. Il ne fait aucun changement particulier durant son règne et devient un roi apprécié par son peuple.
Voir aussi : Ferdinand Ier - Deux-Siciles - Histoire de la Politique
1828
4 janvier
Martignac remplace Villèle
Face à la nouvelle situation politique qui ne lui est plus aussi favorable, Charles X approuve la démission de Villèle et appelle un modéré au gouvernement : le vicomte de Martignac. Faute de la comprendre lui-même, comme s’était efforcé de le faire Louis XVIII, le roi laisse son nouveau ministre tenter la réconciliation entre la royauté et la nation. Mais la rupture est consommée entre Libéraux et Ultras et les positions sont plus radicales. Durant un an et demi, Martignac sera pris en tenaille entre des Royalistes qui le jugent trop libéral et des Libéraux qui l’estiment trop royaliste. Quant au soutien de Charles X, il sera inexistant. Parmis ses mesures, Martignac parviendra à établir un retour aux dispositions de 1819 concernant la liberté de la presse.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Démission - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire de la Politique
1884
4 janvier
Création de la Société fabienne
Le 4 janvier 1884 est créé à Londres, la Société fabienne. Ce club politique de centre-gauche a pour but de développer un discours social dans les partis bourgeois. Elle s'oppose à la lutte des classes et aux actions syndicales, mettant un frein aux organisations ouvrières. Elle fut à l'origine du parti travailliste en 1900, et compta des membres très fameux comme H.G. Wells, ou George Bernard Shaw.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1896
4 janvier
Entrée de l'Utah dans l'Union américaine
l'Utah est un Etat américain de l'Ouest dont le nom provient d'un mot Apache, yuttahih, signifiant "Celui qui est le plus haut". Ce territoire est colonisé en premier lieu par des mormons qui constituent encore aujou d'hui la principale communauté de l'Utah. Appartenant au Mexique jusque 1848, cet état intègre l'Union américaine le 4 janvier 1896 en devenant la quarante-cinquième unité des Etats-Unis. Ce retard est principalement dû à la revendication polygame des mormons du XIXe siècle.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Apache - Utah - Mormons - Histoire de la Politique
1900
4 janvier
Immatriculation obligatoire
Le gouvernement décide que les automobiles doivent obligatoirement porter une plaque d'immatriculation. Délivrées par le service des Mines, les plaques d'immatriculation prendront vite le nom de plaques minéralogiques.
Voir aussi : Histoire de la Justice
1930
4 janvier
Adoption de la loi Maginot
Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Ligne Maginot - Histoire de la Troisième République
1947
4 janvier
Sortie du magazine « Der Spiegel »
Rudolf Augstein crée l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Le magazine est issu du contexte de l’après guerre. Sous l’impulsion des Britanniques occupant l’Allemagne, le journal « Diese Woche » sortit dans les kiosques quelques mois plus tôt. Rudolf Augstein en prit le contrôle et le renomma. Il en sera l’éditeur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort. « Der Spiegel » restera connu pour ses investigations politiques et ses propensions à dénoncer les scandales.
Voir aussi : Magazine - Histoire de la Presse
1960
4 janvier
Mort d'Albert Camus
A 13h55 la voiture du directeur des éditions de "La Pléïade" Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. A son bord, la chauffeur de M. Gallimard, son chauffeur et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. L'Ecrivain et philosophe français auteur de "L'Etranger" (1942) et "La Peste" (1947) avait reçu la Prix Nobel de littérature en 1957. A l'intérieur de l'automobile accidentée on retrouvera le manuscrit inachevé du récit autobiographique de Camus, "Le Premier homme".
Voir aussi : Décès - Camus - Histoire des Romans
1961
4 janvier
Rupture des relations américano-cubaines
Suite à la décision de Fidel Castro, ancien commandant de la révolution cubaine promu Premier ministre, de nationaliser les entreprises américaines à Cuba, les États-Unis rompent officiellement avec le gouvernement cubain. Les intérêts économiques américains sont mis à mal et les sanctions ne tardent pas à tomber sur l'île. Les Etats-Unis décideront de faire tomber un embargo sur Cuba et Fidel Castro se tournera alors vers l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Relations diplomatiques - Histoire de la Guerre froide
1972
4 janvier
Première des "Chiffres et des lettres"
Le nouveau jeu d'Armand Jammot "Des chiffres et des lettres" remplace "Le mot le plus long". Le producteur du programme en est aussi le présentateur. En 1967 il lancera un nouveau concept d'émission qui lancera la mode des soirées-débats: "Les dossiers de l'écran". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française puisqu'il continue à être diffusé aujourd'hui.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
4 janvier
Londres se révolte contre Charles Ier
Alors qu’il tente de faire arrêter les cinq principaux membres de l'Assemblée pour mettre un terme au comportement humiliant du Parlement, le roi Charles Ier se heurte aux Londoniens, qui refusent de les lui livrer. En effet, les cinq députés, parmi lesquels Pym et Hampden, s’étaient réfugiés dans la cité. Dès lors, le souverain est contraint de fuir à Oxford. De cette révolte contre le pouvoir royal va naître la première guerre civile anglaise.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de Londres - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1684
4 janvier
Décès de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
Le théologien Louis-Isaac Lemaistre de Sacy décède le 4 janvier 1684 à Pomponne. Il se retire à l'abbaye de Port-Royal en 1638. Il publie les "Heures de Port-Royal", un recueil d'hymnes liturgiques, en 1650. Emprisonné pour jansénisme de 1666 à 1668, il commence la traduction de la Bible en français, ce qui constituera l'½uvre de sa vie. Surnommée "Bible de Port-Royal", cette bible connaît un vif succès au XVIIIe siècle.
Voir aussi : Décès - Pomponne - Théologien - Histoire de la Chrétienté
1695
4 janvier
Décès du maréchal de Luxembourg
François-Henri de Montmorency-Bouteville, duc de Piney-Luxembourg, décède d'une maladie, le 4 janvier 1695 à Versailles. Lieutenant général en 1668 puis maréchal en 1675, il s'illustre durant la guerre de Dévolution (1667-1668), la guerre de Hollande (1672-1678) et la guerre de Neuf Ans (1688-1697). Il montre particulièrement l'étendue de ses talents militaires à la bataille de Leuze, la bataille de Steinkerque et la bataille de Nerrwinden.
Voir aussi : Décès - Histoire de Versailles - Maréchal - Luxembourg - Histoire des Décès
1698
4 janvier
Incendie du Palais de Whitehall.
Le palais de Whitehall était le lieu principal de résidence des rois anglais. Ce rôle lui est attribué en 1530.
Il est connu pour être le plus grand palais d'Europe dénombrant pas moins de 1 500 pièces.
Il subit un premier incendie en 1691, mais sans grande perte. En janvier 1698, il subit un second incendie qui le détruit entièrement. Une restauration partielle est entamée, mais faute de moyens financiers, elle n'est jamais achevée et donc abandonnée.
Voir aussi : Histoire des Faits divers
1710
4 janvier
Naissance de Giovanni Battista Pergolesi.
Giovanni Battista Pergolesi (Jean-Baptiste Pergolèse en français) est un italien qui voit le jour le 4 janvier 1710. Il devient compositeur de musique baroque et se fait remarquer en 1731 dès sa sortie du conservatoire grâce à son ½uvre de fin d'étude, la Conservatione di San Guglielmo d'Acquittana. Dès lors, on lui commande des opéras et il se met également à écrire des ½uvres religieuses. Il décède à cause de la tuberculose le 17 mars 1736, âgé de seulement 26 ans.
Voir aussi : Histoire de la Musique classique
1717
4 janvier
Signature de la Triple Alliance à La Haye, contre l'Espagne
La Triple Alliance est signée à La Haye, le 4 janvier 1717. A travers ce traité, les Provinces-Unies, la Grande-Bretagne et la France s'unissent contre les projets de Jules Alberoni, cardinal et premier ministre de l'Espagne. Ce dernier veut en effet mettre Philippe V sur le trône de France et rendre à l'Espagne ses anciennes possessions d'avant les traités d'Utrecht et de Rastatt.
Voir aussi : France - Espagne - Grande-Bretagne - Dossier histoire des Provinces-Unies - Signature - Histoire de la Diplomatie
1749
4 janvier
Combat de Céphalonie
Deux navires tripolitains tentent d'intercepter un navire de commerce vénitien dirigé par capitaine Zorzi Tavanelli au large de Céphalonie en Grèce. Malgré un rapport de force déséquilibré, Le capitaine vénitien choisit de défendre sa galiote face aux 300 hommes tripolitains. Bien que 150 Tripolitains furent blessés ou tués, les Vénitiens furent défaits au cours d'un combat acharné. Ramenés à Tripoli, les Vénitiens sont soignés sur ordre du pacha Mohamed Qaramanli, qui décide de les laisser repartir en récompense de leur courage.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Politique
1761
4 janvier
Décès de Stephen Hales.
Physiologiste, inventeur et chimiste britannique, Stephen Hales est venu au monde le 17 septembre 1677. Il est issu d'une famille noble et se destine à l'état ecclésiastique. Ainsi, il commence ses études de théologie en juin 1696 au Corpus Christi College de l'Université de Cambridge où il enseignera dès février 1703. Il s'y passionne pour les sciences naturelles. En 1708, il devient vicaire de Teddington puis recteur de Porlock et enfin recteur de Faringdon. Il devient membre de la Royal Society en 1717 qui le récompense 22 ans plus tard de la médaille Copley pour ses travaux au sujet des calculs de la vessie. Docteur en théologie de l'université d'Oxford depuis 1733, il délaisse peu à peu l'Eglise et se consacre davantage aux sciences naturelles. Il découvre que respirer des poches d'air stagnant peut être nocif et crée un ventilateur, installé pour la première fois dans une prison de Londres. Le résultat est spectaculaire : la "fièvre des prisons" disparaît quasiment. L'utilisation de ce dispositif est donc généralisée dans ces établissements, de même que dans les greniers à blé, dans les hôpitaux et sur les navires. Il décède le 4 janvier 1761, à l'âge de 83 ans.
Voir aussi : Décès - Stephen Hales - Histoire des Décès
1785
4 janvier
Naissance de Jacob Grimm
Jacob Grimm naît le 4 janvier 1785 à Hanau, en Prusse, près de la ville de Francfort-sur-le-Main. L'aîné de six enfants fréquente l'université de Marbourg et se spécialise dans la littérature juridique avant de se tourner vers la littérature de l'ancien allemand. Linguiste, philologue et grand collectionneur de contes, il forme avec son frère Wilhelm le duo des frères Grimm. Ils continuent d'être célébrés pour l'écriture de contes pour enfants et de légendes.
Voir aussi : Contes - Linguiste - Histoire de l'Art
1786
4 janvier
Décès de Moses Mendelssohn
Le philosophe allemand, Moses Mendelssohn, naît à Dessau, en 1729. Il est le principal instigateur de la philosophie juive empreinte des idées des Lumières. Satirique et critique, il remporte en 1738 le prix proposé par l'académie de Berlin, devançant de prestigieux candidats comme Emmanuel Kant ou Thomas Abbt. Il meurt le 4 janvier 1786 à Berlin après avoir traduit en langue allemande la Thora. De tradition rationaliste, il influencera les penseurs comme Lessing, Hegel ou Levinas.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Dossier histoire de Berlin - Philosophe - Juif - Kant - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Décès de Ferdinand Ier des Deux-Siciles
Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles monte sur le trône du royaume de Naples en 1759. Lors de son règne, il s'oppose à la République française ce qui lui fait perdre ses Etats. Il gouverne alors seulement la Sicile. En 1815, il récupère le royaume de Naples. Après avoir autorisé une constitution en 1812, il la supprime ce qui débouche sur une grande rébellion. Au cours de son règne, il fonde le musée archéologique de Naples ainsi qu'une manufacture de soie.
Voir aussi : Constitution - Histoire de la Sicile - Rébellion - Naples - Ferdinand Ier - Histoire des Décès
1825
4 janvier
Début du règne de François Ier des Deux-Siciles
François Ier des Deux-Siciles succède à son père Ferdinand Ier en 1825. Avant de devenir roi, il est nommé par son père, vicaire général en 1813 lorsque William Bentick proclame une constitution en Sicile ainsi qu'en 1820 lorsque les royaumes de Naples et de Palerme s'insurgent. En 1825, il prend définitivement le trône et règne jusqu'à sa mort en 1830. Il ne fait aucun changement particulier durant son règne et devient un roi apprécié par son peuple.
Voir aussi : Ferdinand Ier - Deux-Siciles - Histoire de la Politique
1828
4 janvier
Martignac remplace Villèle
Face à la nouvelle situation politique qui ne lui est plus aussi favorable, Charles X approuve la démission de Villèle et appelle un modéré au gouvernement : le vicomte de Martignac. Faute de la comprendre lui-même, comme s’était efforcé de le faire Louis XVIII, le roi laisse son nouveau ministre tenter la réconciliation entre la royauté et la nation. Mais la rupture est consommée entre Libéraux et Ultras et les positions sont plus radicales. Durant un an et demi, Martignac sera pris en tenaille entre des Royalistes qui le jugent trop libéral et des Libéraux qui l’estiment trop royaliste. Quant au soutien de Charles X, il sera inexistant. Parmis ses mesures, Martignac parviendra à établir un retour aux dispositions de 1819 concernant la liberté de la presse.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Démission - Ultraroyalistes - Libéraux - Histoire de la Politique
1884
4 janvier
Création de la Société fabienne
Le 4 janvier 1884 est créé à Londres, la Société fabienne. Ce club politique de centre-gauche a pour but de développer un discours social dans les partis bourgeois. Elle s'oppose à la lutte des classes et aux actions syndicales, mettant un frein aux organisations ouvrières. Elle fut à l'origine du parti travailliste en 1900, et compta des membres très fameux comme H.G. Wells, ou George Bernard Shaw.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1896
4 janvier
Entrée de l'Utah dans l'Union américaine
l'Utah est un Etat américain de l'Ouest dont le nom provient d'un mot Apache, yuttahih, signifiant "Celui qui est le plus haut". Ce territoire est colonisé en premier lieu par des mormons qui constituent encore aujou d'hui la principale communauté de l'Utah. Appartenant au Mexique jusque 1848, cet état intègre l'Union américaine le 4 janvier 1896 en devenant la quarante-cinquième unité des Etats-Unis. Ce retard est principalement dû à la revendication polygame des mormons du XIXe siècle.
Voir aussi : Etats-Unis - Mexique - Apache - Utah - Mormons - Histoire de la Politique
1900
4 janvier
Immatriculation obligatoire
Le gouvernement décide que les automobiles doivent obligatoirement porter une plaque d'immatriculation. Délivrées par le service des Mines, les plaques d'immatriculation prendront vite le nom de plaques minéralogiques.
Voir aussi : Histoire de la Justice
1930
4 janvier
Adoption de la loi Maginot
Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Ligne Maginot - Histoire de la Troisième République
1947
4 janvier
Sortie du magazine « Der Spiegel »
Rudolf Augstein crée l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Le magazine est issu du contexte de l’après guerre. Sous l’impulsion des Britanniques occupant l’Allemagne, le journal « Diese Woche » sortit dans les kiosques quelques mois plus tôt. Rudolf Augstein en prit le contrôle et le renomma. Il en sera l’éditeur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort. « Der Spiegel » restera connu pour ses investigations politiques et ses propensions à dénoncer les scandales.
Voir aussi : Magazine - Histoire de la Presse
1960
4 janvier
Mort d'Albert Camus
A 13h55 la voiture du directeur des éditions de "La Pléïade" Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. A son bord, la chauffeur de M. Gallimard, son chauffeur et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. L'Ecrivain et philosophe français auteur de "L'Etranger" (1942) et "La Peste" (1947) avait reçu la Prix Nobel de littérature en 1957. A l'intérieur de l'automobile accidentée on retrouvera le manuscrit inachevé du récit autobiographique de Camus, "Le Premier homme".
Voir aussi : Décès - Camus - Histoire des Romans
1961
4 janvier
Rupture des relations américano-cubaines
Suite à la décision de Fidel Castro, ancien commandant de la révolution cubaine promu Premier ministre, de nationaliser les entreprises américaines à Cuba, les États-Unis rompent officiellement avec le gouvernement cubain. Les intérêts économiques américains sont mis à mal et les sanctions ne tardent pas à tomber sur l'île. Les Etats-Unis décideront de faire tomber un embargo sur Cuba et Fidel Castro se tournera alors vers l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Relations diplomatiques - Histoire de la Guerre froide
1972
4 janvier
Première des "Chiffres et des lettres"
Le nouveau jeu d'Armand Jammot "Des chiffres et des lettres" remplace "Le mot le plus long". Le producteur du programme en est aussi le présentateur. En 1967 il lancera un nouveau concept d'émission qui lancera la mode des soirées-débats: "Les dossiers de l'écran". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française puisqu'il continue à être diffusé aujourd'hui.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le combat de Céphalonie est une bataille navale livrée au large de Céphalonie (Grèce), le 4 janvier 1749.
Alors qu'elle quitte l'île de Céphalonie pour se rendre en Crète, la galiote marchande vénitienne commandée par le capitaine Zorzi Tavanelli est interceptée par deux chébecs corsaires tripolitains. Plutôt que de se rendre et nonobstant la disproportion des forces, Tavanelli choisit de défendre son bâtiment. Il est vrai que dans la perspective de mauvaises rencontres telle celle du 4 janvier, non seulement la galiote a été lourdement armée: 16 pièces d'artillerie de moyen calibre et 14 mousquetons à chevalet, mais en outre, en sus de ses 31 membres d'équipage, qui disposent tous d'un fusil, elle a embarqué un groupe de 25 soldats.
Le combat s'engage. Très rapidement la lutte prend un aspect désespéré. Furieux de la résistance féroce que leur oppose la galiote qui ne cesse de les canonner et tente vainement à plusieurs reprises des abordages, les Tripolitains, malgré des pertes effroyables, refusent de laisser s'échapper leur proie et s'acharnent sur elle. Ne comptant plus que quatre combattants indemnes, son héroïque capitaine blessé aux jambes, à la tête et à l'épaule droite, la galiote réduite à l'impuissance est contrainte d'amener son pavillon.
Les vainqueurs, dont près de la moitié, soit 150 hommes, sont mis hors de combat, emmènent le navire vaincu et les survivants de la bataille (40 hommes dont 36 blessés) à Tripoli. Le récit de la défense épique qu'ils ont opposée fait le tour de la ville et parvient aux oreilles du pacha Mohamed Qaramanli, qui demande à recevoir les Vénitiens captifs. Il les félicitent pour leur courage et exigent que leurs blessures soient soignées. Il propose à Tavanelli de se convertir à l'islam et lui offre le commandement de plusieurs chébecs corsaires. Tavanelli refuse. Le pacha ne prend pas ombrage de ce refus et fait libérer le Vénitien qui regagne sa patrie quelques mois plus tard.
Alors qu'elle quitte l'île de Céphalonie pour se rendre en Crète, la galiote marchande vénitienne commandée par le capitaine Zorzi Tavanelli est interceptée par deux chébecs corsaires tripolitains. Plutôt que de se rendre et nonobstant la disproportion des forces, Tavanelli choisit de défendre son bâtiment. Il est vrai que dans la perspective de mauvaises rencontres telle celle du 4 janvier, non seulement la galiote a été lourdement armée: 16 pièces d'artillerie de moyen calibre et 14 mousquetons à chevalet, mais en outre, en sus de ses 31 membres d'équipage, qui disposent tous d'un fusil, elle a embarqué un groupe de 25 soldats.
Le combat s'engage. Très rapidement la lutte prend un aspect désespéré. Furieux de la résistance féroce que leur oppose la galiote qui ne cesse de les canonner et tente vainement à plusieurs reprises des abordages, les Tripolitains, malgré des pertes effroyables, refusent de laisser s'échapper leur proie et s'acharnent sur elle. Ne comptant plus que quatre combattants indemnes, son héroïque capitaine blessé aux jambes, à la tête et à l'épaule droite, la galiote réduite à l'impuissance est contrainte d'amener son pavillon.
Les vainqueurs, dont près de la moitié, soit 150 hommes, sont mis hors de combat, emmènent le navire vaincu et les survivants de la bataille (40 hommes dont 36 blessés) à Tripoli. Le récit de la défense épique qu'ils ont opposée fait le tour de la ville et parvient aux oreilles du pacha Mohamed Qaramanli, qui demande à recevoir les Vénitiens captifs. Il les félicitent pour leur courage et exigent que leurs blessures soient soignées. Il propose à Tavanelli de se convertir à l'islam et lui offre le commandement de plusieurs chébecs corsaires. Tavanelli refuse. Le pacha ne prend pas ombrage de ce refus et fait libérer le Vénitien qui regagne sa patrie quelques mois plus tard.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi dans l'ex-département de Constantine (depuis 1962 Dréan dans la Willaya d'El Taref) en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain : romancier, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre.
L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » .
Sa critique du totalitarisme soviétique lui a valu les anathèmes des communistes et a conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il a été couronné à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957 et son aura reste grande dans le monde.
D'après Bertrand Poirot-Delpech, les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après la disparition du Prix Nobel. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R Lottman, un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers Weekly.
Dans le journal Combat, ses prises de position ont été courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu'il a quitté après un court passage. Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il sera ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'a appartenu à aucune famille politique déterminée, mais il ne s'est dérobé devant aucun combat : il a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur. Il est allé au secours des exilés espagnols antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience.
Philosophie
Une question, l'absurde
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.
L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à ce questionnement sur le sens de la vie. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains ». Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? ». L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines, il veut des réponses humaines.
Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920
L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une certitude ».
L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.
Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».
Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible »22. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.
La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde ». Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.
L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.
Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».
Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible »22. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.
La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde ». Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.
Une réponse, la révolte
Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus écrit : « L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte ».
La révolte c'est aussi s'offrir un énorme champ de possibilités d'actions. Car si l'homme absurde se prive d'une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d'action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d'actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l'homme absurde jouit d'une liberté profonde. L'homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l'être s'emploie à ne rien achever », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
Bien que Camus réfute les religions parce que « on n'y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois », et qu'il n'accorde aucune importance au futur : « il n'y a pas de lendemain », sa révolte n'en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité ». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l'injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ».
En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n'est pas contre tous et contre tout. Et Camus d'écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens».
En 1957, alors âgé de 44 ans, Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour « l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus
L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » .
Sa critique du totalitarisme soviétique lui a valu les anathèmes des communistes et a conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il a été couronné à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957 et son aura reste grande dans le monde.
D'après Bertrand Poirot-Delpech, les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après la disparition du Prix Nobel. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R Lottman, un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers Weekly.
Dans le journal Combat, ses prises de position ont été courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu'il a quitté après un court passage. Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il sera ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'a appartenu à aucune famille politique déterminée, mais il ne s'est dérobé devant aucun combat : il a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur. Il est allé au secours des exilés espagnols antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience.
Philosophie
Une question, l'absurde
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.
L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à ce questionnement sur le sens de la vie. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains ». Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? ». L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines, il veut des réponses humaines.
Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920
L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une certitude ».
L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.
Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».
Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible »22. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.
La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde ». Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.
L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.
Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison ».
Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible »22. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.
La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l'absurde ». Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.
Une réponse, la révolte
Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus écrit : « L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte ».
La révolte c'est aussi s'offrir un énorme champ de possibilités d'actions. Car si l'homme absurde se prive d'une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d'action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d'actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l'homme absurde jouit d'une liberté profonde. L'homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l'être s'emploie à ne rien achever », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
Bien que Camus réfute les religions parce que « on n'y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois », et qu'il n'accorde aucune importance au futur : « il n'y a pas de lendemain », sa révolte n'en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité ». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l'injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ».
En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n'est pas contre tous et contre tout. Et Camus d'écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens».
En 1957, alors âgé de 44 ans, Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour « l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1441
5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
1463
5 janvier
François Villon banni de Paris
D'abord condamné à mort, le poète François de Montcorbier, ou des Loges, connu sous le nom de son professeur Guillaume de Villon, est condamné au bannissement. A 44 ans, François Villon a déjà été gracié plusieurs fois par le roi Louis XI et Marie d'Orléans et notamment pour le meurtre du prêtre Philippe Sermoise. Dans l'attente de la sentence des jurés, François Villon écrit "La Ballade des pendus" où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Sa peine de mort sera transformée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon disparaît sans laisser aucune trace.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bannissement - Histoire de la Poésie
1589
5 janvier
Mort de Catherine de Médicis
Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois. En 1560, elle assuma la régence à la disparition de son fils François II pour Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises. A partir de 1562, quand éclatèrent les guerres de religion entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France. Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Catherine de Médicis - Histoire des Valois
1675
5 janvier
Bataille de Turckheim, en Alsace, gagnée par le maréchal de Turenne contre les impériaux ; elle permet à la France d'annexer de nouveaux territoires en Alsace
Les troupes françaises, commandées par le maréchal de Turenne, passent par les Vosges pour attaquer l'armée austro-brandebourgeoise de Frédéric Guillaume. Pour cela, il fait l'impasse sur la trêve hivernale et les troupes avancent en plein hiver. La stratégie fonctionne très bien et la France remporte facilement la bataille de Turckheim. Les pertes humaines s'élèvent seulement à 300 soldats brandebourgeois. Grâce à cette victoire, le royaume français gagne de nouvelles terres dans la région.
Voir aussi : Turenne - Histoire de l'Alsace - Vosges - Histoire des Guerres
1701
5 janvier
Mort de Louis François Marie Le Tellier
Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, meurt le 5 janvier 1701 à Paris. Fils du marquis de Louvois, il devient secrétaire d'Etat de la guerre en survivance en 1681 puis secrétaire d'Etat en titre le 16 juillet 1691. Louis XIV sera déçu par sa conduite, puisque le marquis était réputé pour faire passer son plaisir avant son travail.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Louis François Marie Le Tellier - Histoire des Décès
1757
5 janvier
Louis XV manque d'être assassiné
Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d'assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n'est que légèrement blessé à l'épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture. Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars.
Voir aussi : Assassinat - Louis XV - Supplice - Histoire des Bourbons
1767
5 janvier
Naissance de Jean-Baptiste Say
Jean-Baptiste Say, économiste et industriel français, naît le 5 janvier 1767 à Lyon. Il fut l'un des premiers entrepreneurs huguenots dans le coton, et rédigea un "Traité d'économie politique" en 1803, qui mit en avant son soutien à une politique libérale. L'économiste classique est surtout connu pour être à l'origine de la fameuse loi de Say, ou loi des débouchés. Il meurt à Paris, le 14 novembre 1832.
Voir aussi : économiste - Industriel - Libéral - Histoire des Sciences et techniques
1826
5 janvier
Début du siège de Missolonghi
Le siège de Missolonghi a débuté le 5 janvier 1826, pendant la guerre d'indépendance de la Grèce. Les troupes égyptiennes et turques firent le siège de la ville, fragilisée par trois sièges subis les années précédentes. Les bombardements commencèrent en février et dans la nuit du 22 au 23 avril, les habitants tentèrent de fuir la ville. Sur les 7 000 habitants, plus de 5 000 furent massacrés par les Turcs et les Egyptiens.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Siège - Egypte - Grèce - Histoire des Guerres
1846
5 janvier
Annexion de l'Oregon par les États-Unis.
Le 5 janvier 1846, le congrès des Etats-Unis procède à un vote qui a pour but de cesser de partager avec le Royaume-Uni les terres situées dans la région de l'Oregon. La Convention mise au point entre les deux pays en 1818 avait établi la frontière au niveau du 49e parallèle en partant du lac des Bois jusqu'au Rocheuses. Grâce à ce vote, les États-Unis annexent l'Oregon. La frontière sera légèrement modifiée lors du traité de l'Oregon.
Voir aussi : états-unis - Royaume-Uni - Annexion - Frontière - Oregon - Histoire de la Politique
1875
5 janvier
Inauguration du Palais Garnier
Le nouvel opéra parisien est inauguré par le président de la République Mac-Mahon. Construit par Charles Garnier après avoir remporté le concours organisé par Napoléon III en 1860, l'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III. A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation. Le plafond de la salle de spectacle sera décoré en 1964 par le peintre Chagall
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Opéra - Garnier - Histoire de l'Architecture
1876
5 janvier
Naissance de Konrad Adenauer
L'homme politique Konrad Adenauer voir le jour à Cologne en Allemagne.Avocat membre du Centre catholique chassé de la mairie de Cologne par les Nazis (1933), il fonde après-guerre la CDU (Union chrétienne démocrate) et devient le premier chancelier de la République fédérale allemande. Durant ses quatorze ans de gouvernance (jusqu'à sa démission (octobre 1963), Il s'attela à replacer l'Allemagne à l'échelon international, tout en favorisant son assimilation dans la nouvelle Europe : création d'une armée (Bundeswehr) entrée dans l'OTAN (1955), chantier de la réconciliation franco-allemande notamment. Il décède en 1876.
Voir aussi : Histoire de l'OTAN - Adenauer - Histoire du CDU - Nazis - Histoire de la Politique
1889
5 janvier
Apparition du hamburger
Pour la première le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de Washington. Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d'où le nom "hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1895
5 janvier
Dégradation de Dreyfus
Condamné au bagne à perpétuité, Dreyfus subit une procédure humiliante : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade. Une gravure immortalisera cette procédure et sera diffusée dans les journaux français. La justice militaire croit ainsi mettre un terme à l’affaire Dreyfus en montrant sa fermeté envers ceux qui bafouent la Patrie. Mais, victime d’un procès inique où lui et son avocat n’ont même pas pu voir tous les éléments de l’accusation, Alfred Dreyfus clame son innocence. L'affaire sera relancée en 1896 par des hommes soucieux de découvrir la vérité.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Justice
1919
5 janvier
Déclenchement de la révolution spartakiste
Frange dissidente des sociaux-démocrates avec à sa tête Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, la ligue spartakiste provoque une insurrection à Berlin. Le groupe avait déjà joué un rôle important lors de la révolution de 1918 mais la tournure ouvertement communiste des événements de janvier fait réagir sèchement le nouveau gouvernement. L’armée est envoyée dans la ville pour écraser la révolte qui se termine le 15 janvier par l’assassinat de ces deux principaux instigateurs.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Insurrection - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Coups d'Etat
1929
5 janvier
Alexandre Ier impose la dictature en Yougoslavie
Par un coup de force le roi de Yougoslavie renvoie le parlement et abroge la Constitution votée en 1921. L'Assemblée nationale dissoute, il proclamera le lendemain que "Le roi a les pleins pouvoirs sur tout le pays." Le 24 il édictera une loi interdisant les partis politiques.
Voir aussi : Coup d'Etat - Alexandre Ier - Histoire des Coups d'Etat
1953
5 janvier
"En attendant Godot" suscite la passion
Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l’écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l’absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l’antiquité, à commencer par l’action. Tout s’efface, jusqu’au sens du langage, devant l’attente inéluctable qui se poursuit à l’infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu’il interroge le sens de l’homme, de son destin et des forces qui le dépassent.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Histoire du Théâtre
2000
5 janvier
Lancement de Houra.fr, le premier cybermarché
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet. Le magasin propose alors 50 000 produits en ligne et la livraison à domicile. La plupart des autres enseignes de grande distribution le suivent peu après, avec Telemarket, Ooshop, Auchandirect...
Voir aussi : Commerce - Supermarché - Histoire du Web - Histoire du Commerce
2000
5 janvier
Peggy Bouchet traverse l'Atlantique à la rame
A 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame. Partie le 18 novembre du Cap-Vert, elle a parcouru plus de 4 000 kilomètres et donné 800 000 coups d'aviron pour arriver en Martinique victorieuse. Le bateau de Peggy Bouchet avait chaviré lors de sa première traversée à la rame en 1998 alors qu'elle n'était qu'à quelques miles de la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
1463
5 janvier
François Villon banni de Paris
D'abord condamné à mort, le poète François de Montcorbier, ou des Loges, connu sous le nom de son professeur Guillaume de Villon, est condamné au bannissement. A 44 ans, François Villon a déjà été gracié plusieurs fois par le roi Louis XI et Marie d'Orléans et notamment pour le meurtre du prêtre Philippe Sermoise. Dans l'attente de la sentence des jurés, François Villon écrit "La Ballade des pendus" où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Sa peine de mort sera transformée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon disparaît sans laisser aucune trace.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bannissement - Histoire de la Poésie
1589
5 janvier
Mort de Catherine de Médicis
Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois. En 1560, elle assuma la régence à la disparition de son fils François II pour Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises. A partir de 1562, quand éclatèrent les guerres de religion entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France. Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Catherine de Médicis - Histoire des Valois
1675
5 janvier
Bataille de Turckheim, en Alsace, gagnée par le maréchal de Turenne contre les impériaux ; elle permet à la France d'annexer de nouveaux territoires en Alsace
Les troupes françaises, commandées par le maréchal de Turenne, passent par les Vosges pour attaquer l'armée austro-brandebourgeoise de Frédéric Guillaume. Pour cela, il fait l'impasse sur la trêve hivernale et les troupes avancent en plein hiver. La stratégie fonctionne très bien et la France remporte facilement la bataille de Turckheim. Les pertes humaines s'élèvent seulement à 300 soldats brandebourgeois. Grâce à cette victoire, le royaume français gagne de nouvelles terres dans la région.
Voir aussi : Turenne - Histoire de l'Alsace - Vosges - Histoire des Guerres
1701
5 janvier
Mort de Louis François Marie Le Tellier
Louis François Marie Le Tellier, marquis de Barbezieux, meurt le 5 janvier 1701 à Paris. Fils du marquis de Louvois, il devient secrétaire d'Etat de la guerre en survivance en 1681 puis secrétaire d'Etat en titre le 16 juillet 1691. Louis XIV sera déçu par sa conduite, puisque le marquis était réputé pour faire passer son plaisir avant son travail.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Louis François Marie Le Tellier - Histoire des Décès
1757
5 janvier
Louis XV manque d'être assassiné
Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d'assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n'est que légèrement blessé à l'épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture. Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars.
Voir aussi : Assassinat - Louis XV - Supplice - Histoire des Bourbons
1767
5 janvier
Naissance de Jean-Baptiste Say
Jean-Baptiste Say, économiste et industriel français, naît le 5 janvier 1767 à Lyon. Il fut l'un des premiers entrepreneurs huguenots dans le coton, et rédigea un "Traité d'économie politique" en 1803, qui mit en avant son soutien à une politique libérale. L'économiste classique est surtout connu pour être à l'origine de la fameuse loi de Say, ou loi des débouchés. Il meurt à Paris, le 14 novembre 1832.
Voir aussi : économiste - Industriel - Libéral - Histoire des Sciences et techniques
1826
5 janvier
Début du siège de Missolonghi
Le siège de Missolonghi a débuté le 5 janvier 1826, pendant la guerre d'indépendance de la Grèce. Les troupes égyptiennes et turques firent le siège de la ville, fragilisée par trois sièges subis les années précédentes. Les bombardements commencèrent en février et dans la nuit du 22 au 23 avril, les habitants tentèrent de fuir la ville. Sur les 7 000 habitants, plus de 5 000 furent massacrés par les Turcs et les Egyptiens.
Voir aussi : Indépendance - Guerre - Siège - Egypte - Grèce - Histoire des Guerres
1846
5 janvier
Annexion de l'Oregon par les États-Unis.
Le 5 janvier 1846, le congrès des Etats-Unis procède à un vote qui a pour but de cesser de partager avec le Royaume-Uni les terres situées dans la région de l'Oregon. La Convention mise au point entre les deux pays en 1818 avait établi la frontière au niveau du 49e parallèle en partant du lac des Bois jusqu'au Rocheuses. Grâce à ce vote, les États-Unis annexent l'Oregon. La frontière sera légèrement modifiée lors du traité de l'Oregon.
Voir aussi : états-unis - Royaume-Uni - Annexion - Frontière - Oregon - Histoire de la Politique
1875
5 janvier
Inauguration du Palais Garnier
Le nouvel opéra parisien est inauguré par le président de la République Mac-Mahon. Construit par Charles Garnier après avoir remporté le concours organisé par Napoléon III en 1860, l'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III. A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation. Le plafond de la salle de spectacle sera décoré en 1964 par le peintre Chagall
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Opéra - Garnier - Histoire de l'Architecture
1876
5 janvier
Naissance de Konrad Adenauer
L'homme politique Konrad Adenauer voir le jour à Cologne en Allemagne.Avocat membre du Centre catholique chassé de la mairie de Cologne par les Nazis (1933), il fonde après-guerre la CDU (Union chrétienne démocrate) et devient le premier chancelier de la République fédérale allemande. Durant ses quatorze ans de gouvernance (jusqu'à sa démission (octobre 1963), Il s'attela à replacer l'Allemagne à l'échelon international, tout en favorisant son assimilation dans la nouvelle Europe : création d'une armée (Bundeswehr) entrée dans l'OTAN (1955), chantier de la réconciliation franco-allemande notamment. Il décède en 1876.
Voir aussi : Histoire de l'OTAN - Adenauer - Histoire du CDU - Nazis - Histoire de la Politique
1889
5 janvier
Apparition du hamburger
Pour la première le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de Washington. Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d'où le nom "hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1895
5 janvier
Dégradation de Dreyfus
Condamné au bagne à perpétuité, Dreyfus subit une procédure humiliante : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade. Une gravure immortalisera cette procédure et sera diffusée dans les journaux français. La justice militaire croit ainsi mettre un terme à l’affaire Dreyfus en montrant sa fermeté envers ceux qui bafouent la Patrie. Mais, victime d’un procès inique où lui et son avocat n’ont même pas pu voir tous les éléments de l’accusation, Alfred Dreyfus clame son innocence. L'affaire sera relancée en 1896 par des hommes soucieux de découvrir la vérité.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Justice
1919
5 janvier
Déclenchement de la révolution spartakiste
Frange dissidente des sociaux-démocrates avec à sa tête Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, la ligue spartakiste provoque une insurrection à Berlin. Le groupe avait déjà joué un rôle important lors de la révolution de 1918 mais la tournure ouvertement communiste des événements de janvier fait réagir sèchement le nouveau gouvernement. L’armée est envoyée dans la ville pour écraser la révolte qui se termine le 15 janvier par l’assassinat de ces deux principaux instigateurs.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Insurrection - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Coups d'Etat
1929
5 janvier
Alexandre Ier impose la dictature en Yougoslavie
Par un coup de force le roi de Yougoslavie renvoie le parlement et abroge la Constitution votée en 1921. L'Assemblée nationale dissoute, il proclamera le lendemain que "Le roi a les pleins pouvoirs sur tout le pays." Le 24 il édictera une loi interdisant les partis politiques.
Voir aussi : Coup d'Etat - Alexandre Ier - Histoire des Coups d'Etat
1953
5 janvier
"En attendant Godot" suscite la passion
Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l’écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l’absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l’antiquité, à commencer par l’action. Tout s’efface, jusqu’au sens du langage, devant l’attente inéluctable qui se poursuit à l’infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu’il interroge le sens de l’homme, de son destin et des forces qui le dépassent.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Histoire du Théâtre
2000
5 janvier
Lancement de Houra.fr, le premier cybermarché
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet. Le magasin propose alors 50 000 produits en ligne et la livraison à domicile. La plupart des autres enseignes de grande distribution le suivent peu après, avec Telemarket, Ooshop, Auchandirect...
Voir aussi : Commerce - Supermarché - Histoire du Web - Histoire du Commerce
2000
5 janvier
Peggy Bouchet traverse l'Atlantique à la rame
A 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame. Partie le 18 novembre du Cap-Vert, elle a parcouru plus de 4 000 kilomètres et donné 800 000 coups d'aviron pour arriver en Martinique victorieuse. Le bateau de Peggy Bouchet avait chaviré lors de sa première traversée à la rame en 1998 alors qu'elle n'était qu'à quelques miles de la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - Histoire des Sports
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de Missolonghi est un épisode clé de la guerre d'indépendance grecque dans les années 1820, plus par son importance politique que militaire car il contribua largement à faire basculer l’opinion européenne en faveur de l’Indépendance grecque.
Missolonghi (Μεσολόγγι en grec), par sa situation sur la rive nord du Golfe de Patras, occupe une position stratégique qui en fait la porte du Golfe de Corinthe, mais aussi commande le Péloponnèse et la Grèce du nord. Elle avait prouvé cette importance lors de la bataille de Lépante, au XVIe siècle.
Missolonghi fut régulièrement assiégée par les Ottomans pendant la guerre d’indépendance grecque : sans succès en 1822, puis en 1823, enfin en 1825-1826 où la ville fut prise en avril. Cette défaite grecque joua un rôle déterminant dans la victoire finale de la guerre d’indépendance. Les défenseurs de la ville avaient en effet été rejoints, financés et entraînés par Lord Byron en 1824. Son décès marqua les philhellènes (libéraux occidentaux sensibles à la cause des Grecs) et l’Europe en général. La défense héroïque et le sacrifice de la population de la ville lors du dernier siège poussa l’Occident à une intervention.
Missolonghi comptait au début des années 1820 autour de 5 500 habitants, vivant presque tous de la mer. Construite à une des extrémités d’une baie peu profonde donc difficile d’accès aux navires à fort tirant d’eau, la ville n’est séparée de la mer distante de 7 km que par une lagune marécageuse appelée Limnothalassa ; elle est ainsi protégée à l’ouest et au sud. L’entrée de la baie est de plus commandée par les îlots de Vasiladi, Dolmâ et Anatolikon (sur lequel était bâtie une forteresse). Vers l’est, le mont Aracinthe constitue une autre défense naturelle. Malgré ces protections physiques, ses défenses terrestres se résumaient à un petit fossé presque comblé, un mur mal entretenu et quatre vieux canons.
La guerre d’indépendance grecque fut une guerre de libération contre l’occupation ottomane. Si les affrontements principaux eurent lieu dans le Péloponnèse et autour d’Athènes, il y eut aussi des combats en Épire et en Grèce centrale.
En effet, Ali Pacha de Janina qui cherchait à assurer définitivement l’indépendance de ses possessions en Épire s’était révolté contre le Sultan Mahmud II en 1820. La Porte (nom parfois aussi donné au gouvernement de l’Empire ottoman) avait dû mobiliser toute une armée autour de Ioannina. Le Sultan avait envoyé Khursit Pacha, alors gouverneur du Péloponnèse, et ses troupes pour mater la rébellion. Missolonghi était le port stratégique de communication entre les deux régions : Péloponnèse et Épire.
Pour les patriotes grecs organisés dans la Philiki Etairia et qui préparaient le soulèvement national depuis la fin du XVIIIe siècle, la rébellion d’Ali Pacha rendait le moment favorable. Il y avait potentiellement moins de soldats turcs disponibles pour réprimer leur soulèvement. L’insurrection fut déclenchée dans le Péloponnèse. Elle commença entre le 15 et le 20 mars 1821, sur toute la côte Nord du Péloponnèse (Patras, Vostitsa, Kalavryta) et dans le Magne. Theodoros Kolokotronis, un des chefs de l’insurrection, avait sillonné le Péloponnèse au début de 1821 afin de faire avancer la cause de l’indépendance. Il était parti de Zante qui avec Corfou était une des bases de préparation de l’insurrection. Les îles ioniennes fermaient le golfe de Corinthe dont Missolonghi, avec Patras commandait l’entrée. Le 25 mars, l’archevêque de Patras Germanos, proclama la guerre de libération nationale.
Les insurgés grecs prirent en quelques mois le contrôle de l'Acarnanie et de l'Étolie (l'ouest de la Grèce continentale, au sud du golfe d'Arta), tandis qu'en Épire les Souliotes alliés à Ali Pacha avaient repris possession de leurs montagnes en novembre 1820 et harcelaient avec les armatoles de la région les troupes ottomanes. L’alliance était une alliance de circonstance ; les Grecs n’oubliant pas qu’Ali Pacha avait massacré les Souliotes au début du siècle. Deux tentatives ottomanes de traverser les passes du Makrynoros (la principale voie de passage entre la région d'Arta et l'Étolie-Acarnanie) furent repoussées en mai et juin. Fin novembre, la coalition des armatoles grecs, des Souliotes et des troupes d'Ali attaqua Arta ; malgré des succès initiaux, ils ne réussirent pas à en garder le contrôle lors de la contre-attaque ottomane. Les troupes d'Ali quittèrent alors leurs alliés et passèrent dans le camp ottoman, en partie suite aux exactions anti-musulmanes des chrétiens (conversions forcées, destruction de mosquées, massacres notamment celui de Tripolizza en octobre).
Ali Pacha finit par être tué au début de 1822. Alors, les Ottomans purent tourner leurs forces contre les insurgés, au sud et en Épire. Khursit Pacha, ayant négocié avec les Grecs la libération de ses femmes et de son lieutenant capturés à Tripolizza en échange d'une forte somme et de la libération de ses otages souliotes, reprit l'offensive fin mai 1822.
Germanos bénit les insurgés grecs.
Après la défaite et la mort d’Ali Pacha, les Souliotes se retrouvèrent donc quasiment seuls face aux nombreuses troupes de Khursit Pacha (14 000 hommes). Ils appelèrent alors à leur aide les autres Grecs insurgés. Aléxandros Mavrokordátos fut dépêché sur place avec 920 pallikares grecs et 120 philhellènes. Ses huit navires quittèrent Corinthe pour Missolonghi, port d’entrée en Étolie. Les Souliotes, dans un dernier effort, avaient réussi à se dégager. Mavrokordátos se porta à leur rencontre, puis marcha sur Arta où il fut défait le 16 juillet (4 juillet du calendrier julien) par 7 à 8 000 Turcs au cours de la bataille de Péta. Il perdit le tiers de ses hommes et la moitié de ses philhellènes et dut se replier vers le sud. Après une capitulation signée en août, les Souliotes rejoignirent Céphalonie en septembre sur des navires britanniques.
À la mi-octobre, l’armée ottomane commandée par Omer Vrioni quitta Arta et traversa le Makrynoros sans rencontrer d'opposition, une partie des armatoles s'étant ralliée au camp ottoman. Il fallut évacuer l’Étolie, la population grecque de la région abandonnant ses possessions en brûlant fermes et récoltes pour ne rien laisser aux Ottomans. Tous refluaient vers Missolonghi. Ils y furent rejoints par l’armée ottomane le 6 novembre (25 octobre julien). Alors que l’infanterie turque bloquait la ville par la terre, trois navires de guerre mettaient en place un blocus maritime. Mavrokordátos et Markos Botzaris ne voulaient pas abandonner Missolonghi car la perte de la ville aurait ouvert la porte du Péloponnèse aux troupes turques. Il y avait alors face à face 360 Grecs avec des vivres et des munitions pour un mois et 11 000 soldats ottomans avec onze canons et quatre obusiers. Parmi les soldats de la Porte, se trouvaient des Albanais musulmans, considérés comme des troupes d’élite car encore invaincues.
Omer Vrioni commença par négocier pour obtenir une reddition sans avoir à combattre. Pour montrer sa bonne volonté, il accorda une trêve de huit jours afin que les Grecs réunissent les vaisseaux nécessaires à l’évacuation des civils. Hydra et Spetses envoyèrent sept navires qui, au lieu d’évacuer les populations, donnèrent la chasse aux navires ottomans (21 novembre 9 novembre julien), puis firent débarquer des renforts : d’abord 700 Péloponnésiens commandés entre autres par Petrobey Mavromichalis, puis 1 000 autres pallikares et leurs capétans (commandants) avec des provisions et des munitions (25 novembre 13 novembre julien).
Les assiégeants souffraient quant à eux de la disette et de maladies (la région de Missolonghi est très marécageuse). De plus, les soldats albanais engagés par Omer Vrioni, qui n’avaient pas touché leur solde, refusaient de combattre. Les sorties régulières et meurtrières des assiégés démoralisaient les troupes ottomanes.
Omer Vrioni décida d’en finir en attaquant le jour de Noël 1822 (du calendrier julien). Il espérait que les assiégés, occupés par la fête religieuse seraient moins sur leurs gardes. L’effet de surprise échoua car des chrétiens au service des Turcs réussirent à prévenir les Grecs. Ceux-ci étaient tous à leur poste de combat quand l’infanterie ottomane passa à l’action. Le combat dura trois heures. Les Ottomans durent finalement battre en retraite après avoir perdu 500 hommes (morts et blessés) et douze bannières. Les Grecs n’auraient eu à déplorer que quatre morts.
Les assiégés continuèrent leurs sorties de harcèlement les jours suivants. Ils étaient aidés par des petites bandes de pallikares qui avaient réussi à rejoindre Missolonghi par la terre. Une expédition de secours pour dégager les Grecs était annoncée. Des troupes commandées par Mavromichalis furent envoyées vers les bouches de l'Acheloos afin de couper la retraite ottomane. Par ailleurs, certains armatoles comme Rhangos, qui étaient passés dans le camp ottoman en juillet après la défaite de Péta, rejoignirent à nouveau le camp grec et occupèrent les défilés du Macrynoros.
De plus en plus menacé, Omer Vrioni donna l’ordre de lever le camp. Les Turcs levèrent le siège dans la nuit du 11 au 12 janvier 1823 (31 décembre 1822 du calendrier julien), laissant sur place toute leur artillerie. Un désaccord, comme il y en avait alors beaucoup, entre les chefs grecs retarda la poursuite. l'armée ottomane ne put franchir l'Acheloos en crue, et dut s'installer dans les ruines de Vrachori ; une tentative de franchissement fut repoussée le 2 février, et la famine se fit durement ressentir dans le camp ottoman, la région ayant été dévastée. Le fleuve ne put être franchi que le 27 février, 600 soldats trouvant la mort par noyade. Finalement, les restes de l'armée ottomane rejoignirent leurs bases de Vonitsa et Prévéza autour du 5 mars, en traversant le golfe ambracique par bateau.
Le bilan de ce premier siège de Missolonghi fut positif pour les Grecs insurgés. Les Albanais de l’armée ottomane perdirent leur réputation d’invincibilité. Les Turcs ne pouvaient plus, en tout cas par le nord, essayer de reprendre le Péloponnèse lors de cette campagne. La victoire à Missolonghi permit aux Grecs de croire en une possible victoire finale. Enfin, les nations d’Europe occidentale commencèrent à s’intéresser au sort des Grecs qui semblaient pouvoir gagner.
Markos Botzaris
En 1823 les Grecs profitèrent de la période de répit avant la campagne suivante, et peut-être de l’argent des philhellènes, pour améliorer les fortifications. La tâche fut confiée à l’ingénieur Coccini. Un nouveau mur avait été construit, avec des bastions auxquels on avait donné les noms de héros de la guerre d’indépendance comme Botzaris, Makris, Kyriakoulis Mavromichalis, Kanaris, Sachtouris, Miaoulis, Drakoulis (un dramaturge mort à la bataille de Dragatsani), Normann (un général philhellène décédé lors d’un siège précédent et enterré dans la ville) et Byron, mais aussi de personnalités s'étant illustrées au cours de guerres d'indépendance, comme Benjamin Franklin, Guillaume Tell, Kościuszko, Skanderbeg, Guillaume d'Orange, d'intellectuels comme Rigas ou Koraïs, et d'autres personnalités comme l'ingénieur en fortifications Montalembert, l'ancien évêque d'Arta Ignace, lord Sheffield (un anglais ayant secouru des Grecs dont Coccini en Italie) et l'oncle et bienfaiteur de Coccini. Une cinquantaine de canons dont quatre obusiers constituaient maintenant l’artillerie de défense.
Au printemps 1823, le Sultan entreprit une contre-offensive en Grèce, sous la direction de Mehémet-Pacha. Une partie de l’armée, commandée par le pacha de Scodra Moustaï, devait reprendre le siège de Missolonghi avec 13 000 hommes. Le Souliote Marco Botzaris tenta avec 2 500 montagnards acarnaniens et étoliens et 450 Souliotes d’arrêter la progression ottomane le 20 août (9 août julien). Il mourut lors des combats et son corps fut enterré à Missolonghi. En plus de Botzaris, les Grecs n'auraient perdu que 60 hommes. Les pertes ottomanes furent de 800 tués. Le frère de Markos, Constantin, prit la tête de la troupe de son frère mais les Grecs furent battus dans les engagements suivants et ne parvinrent pas à arrêter leurs ennemis.
Moustaï fit sa jonction avec 3 000 Albanais d’Omer Vrioni et mit le siège au village d’Anatolikon qu’il commença à bombarder le 17 octobre. Malgré les 2 000 projectiles envoyés, Anatolikon ne subit que peu de dommages. Le 20 octobre, Moustaï dut renoncer à couper la route maritime du ravitaillement de Missolonghi. Les vaisseaux grecs réussissaient à se frayer un chemin dans la baie peu profonde, ce qu’étaient incapables de faire les vaisseaux turcs. Les assiégés étaient toujours ravitaillés, tandis que les assiégeants souffraient de la faim et les maladies avaient déjà emporté 2 000 soldats ottomans, qui étaient en outre divisés par des querelles entre les Guègues de Moustaï et les Tosques de Vrioni. Plutôt que d’affronter l’hiver, Moustaï leva le siège le 11 décembre.
Les défenseurs grecs déploraient la perte de 200 hommes.
La mort de Markos Botzaris par Filippo Marsigli
En Europe occidentale, la cause grecque devint le symbole du combat des libéraux et devenait l’incarnation de toutes leurs causes : liberté bien sûr, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et lutte contre l’oppression d’une monarchie conservatrice et archaïque. Un courant de sympathie pour les Grecs insurgés parcourut donc leurs rangs. Parmi eux, les plus engagés se baptisèrent philhellènes et s’organisèrent en comités un peu partout en Europe, mais aussi en Amérique. Leur principale activité fut de lever des fonds pour acheter des armes. Leur livraison fut confiée aux plus intrépides d’entre eux. Le poète britannique Lord Byron, déjà sur le continent depuis plusieurs années fut chargé par le Comité Philhellène de Londres, dirigé par son ami John Cam Hobhouse, avec qui il avait visité la Grèce dans les années 1810, d’apporter l’aide des philhellènes britanniques aux Grecs. Il quitta le port de Gênes pour Céphalonie en juillet 1823 avec un chargement d’armes et d’or. Aléxandros Mavrokordátos réussit alors à le convaincre de passer sur le continent.
Quelque temps avant de débarquer à Missolonghi, Lord Byron écrit dans son journal (le 17 décembre :
« Les Turcs ne sont plus devant Missolonghi - personne ne sait pourquoi ils sont partis vu qu’ils ont laissé derrière eux quantité de provisions et de munitions - et la garnison n’a effectué aucune sortie, tout au moins aucune qui ait servi à quelque chose ; ils n’ont pas investi Missolonghi une seule fois cette année, mais ils ont bombardé Anatoliko »
Lord Byron débarqua le 5 janvier 1824. Il fut accueilli par Mavrokordatos qui était arrivé en décembre. Les Souliotes s’étaient définitivement installés dans la ville mais, ils ne combattaient plus car leur solde n’avait pas été réglée. Byron utilisa une partie de sa fortune pour les payer. Il en engagea 500 qu’il entreprit de former à la discipline militaire occidentale. Il dut y renoncer. Il n’eut pas plus de succès avec les Grecs qu’il engagea à leur place. La fièvre qu’il avait contractée lors de son voyage de 1811[19] fut réactivée par l’air malsain des marais de la région. Il décéda le 19 avril 1824 (7 avril julien), jour de Pâques. Il fut alors considéré comme un martyr de la cause philhellène
Fin de la 1ère partie
Missolonghi (Μεσολόγγι en grec), par sa situation sur la rive nord du Golfe de Patras, occupe une position stratégique qui en fait la porte du Golfe de Corinthe, mais aussi commande le Péloponnèse et la Grèce du nord. Elle avait prouvé cette importance lors de la bataille de Lépante, au XVIe siècle.
Missolonghi fut régulièrement assiégée par les Ottomans pendant la guerre d’indépendance grecque : sans succès en 1822, puis en 1823, enfin en 1825-1826 où la ville fut prise en avril. Cette défaite grecque joua un rôle déterminant dans la victoire finale de la guerre d’indépendance. Les défenseurs de la ville avaient en effet été rejoints, financés et entraînés par Lord Byron en 1824. Son décès marqua les philhellènes (libéraux occidentaux sensibles à la cause des Grecs) et l’Europe en général. La défense héroïque et le sacrifice de la population de la ville lors du dernier siège poussa l’Occident à une intervention.
Missolonghi comptait au début des années 1820 autour de 5 500 habitants, vivant presque tous de la mer. Construite à une des extrémités d’une baie peu profonde donc difficile d’accès aux navires à fort tirant d’eau, la ville n’est séparée de la mer distante de 7 km que par une lagune marécageuse appelée Limnothalassa ; elle est ainsi protégée à l’ouest et au sud. L’entrée de la baie est de plus commandée par les îlots de Vasiladi, Dolmâ et Anatolikon (sur lequel était bâtie une forteresse). Vers l’est, le mont Aracinthe constitue une autre défense naturelle. Malgré ces protections physiques, ses défenses terrestres se résumaient à un petit fossé presque comblé, un mur mal entretenu et quatre vieux canons.
La guerre d’indépendance grecque fut une guerre de libération contre l’occupation ottomane. Si les affrontements principaux eurent lieu dans le Péloponnèse et autour d’Athènes, il y eut aussi des combats en Épire et en Grèce centrale.
En effet, Ali Pacha de Janina qui cherchait à assurer définitivement l’indépendance de ses possessions en Épire s’était révolté contre le Sultan Mahmud II en 1820. La Porte (nom parfois aussi donné au gouvernement de l’Empire ottoman) avait dû mobiliser toute une armée autour de Ioannina. Le Sultan avait envoyé Khursit Pacha, alors gouverneur du Péloponnèse, et ses troupes pour mater la rébellion. Missolonghi était le port stratégique de communication entre les deux régions : Péloponnèse et Épire.
Pour les patriotes grecs organisés dans la Philiki Etairia et qui préparaient le soulèvement national depuis la fin du XVIIIe siècle, la rébellion d’Ali Pacha rendait le moment favorable. Il y avait potentiellement moins de soldats turcs disponibles pour réprimer leur soulèvement. L’insurrection fut déclenchée dans le Péloponnèse. Elle commença entre le 15 et le 20 mars 1821, sur toute la côte Nord du Péloponnèse (Patras, Vostitsa, Kalavryta) et dans le Magne. Theodoros Kolokotronis, un des chefs de l’insurrection, avait sillonné le Péloponnèse au début de 1821 afin de faire avancer la cause de l’indépendance. Il était parti de Zante qui avec Corfou était une des bases de préparation de l’insurrection. Les îles ioniennes fermaient le golfe de Corinthe dont Missolonghi, avec Patras commandait l’entrée. Le 25 mars, l’archevêque de Patras Germanos, proclama la guerre de libération nationale.
Les insurgés grecs prirent en quelques mois le contrôle de l'Acarnanie et de l'Étolie (l'ouest de la Grèce continentale, au sud du golfe d'Arta), tandis qu'en Épire les Souliotes alliés à Ali Pacha avaient repris possession de leurs montagnes en novembre 1820 et harcelaient avec les armatoles de la région les troupes ottomanes. L’alliance était une alliance de circonstance ; les Grecs n’oubliant pas qu’Ali Pacha avait massacré les Souliotes au début du siècle. Deux tentatives ottomanes de traverser les passes du Makrynoros (la principale voie de passage entre la région d'Arta et l'Étolie-Acarnanie) furent repoussées en mai et juin. Fin novembre, la coalition des armatoles grecs, des Souliotes et des troupes d'Ali attaqua Arta ; malgré des succès initiaux, ils ne réussirent pas à en garder le contrôle lors de la contre-attaque ottomane. Les troupes d'Ali quittèrent alors leurs alliés et passèrent dans le camp ottoman, en partie suite aux exactions anti-musulmanes des chrétiens (conversions forcées, destruction de mosquées, massacres notamment celui de Tripolizza en octobre).
Ali Pacha finit par être tué au début de 1822. Alors, les Ottomans purent tourner leurs forces contre les insurgés, au sud et en Épire. Khursit Pacha, ayant négocié avec les Grecs la libération de ses femmes et de son lieutenant capturés à Tripolizza en échange d'une forte somme et de la libération de ses otages souliotes, reprit l'offensive fin mai 1822.
Germanos bénit les insurgés grecs.
Après la défaite et la mort d’Ali Pacha, les Souliotes se retrouvèrent donc quasiment seuls face aux nombreuses troupes de Khursit Pacha (14 000 hommes). Ils appelèrent alors à leur aide les autres Grecs insurgés. Aléxandros Mavrokordátos fut dépêché sur place avec 920 pallikares grecs et 120 philhellènes. Ses huit navires quittèrent Corinthe pour Missolonghi, port d’entrée en Étolie. Les Souliotes, dans un dernier effort, avaient réussi à se dégager. Mavrokordátos se porta à leur rencontre, puis marcha sur Arta où il fut défait le 16 juillet (4 juillet du calendrier julien) par 7 à 8 000 Turcs au cours de la bataille de Péta. Il perdit le tiers de ses hommes et la moitié de ses philhellènes et dut se replier vers le sud. Après une capitulation signée en août, les Souliotes rejoignirent Céphalonie en septembre sur des navires britanniques.
À la mi-octobre, l’armée ottomane commandée par Omer Vrioni quitta Arta et traversa le Makrynoros sans rencontrer d'opposition, une partie des armatoles s'étant ralliée au camp ottoman. Il fallut évacuer l’Étolie, la population grecque de la région abandonnant ses possessions en brûlant fermes et récoltes pour ne rien laisser aux Ottomans. Tous refluaient vers Missolonghi. Ils y furent rejoints par l’armée ottomane le 6 novembre (25 octobre julien). Alors que l’infanterie turque bloquait la ville par la terre, trois navires de guerre mettaient en place un blocus maritime. Mavrokordátos et Markos Botzaris ne voulaient pas abandonner Missolonghi car la perte de la ville aurait ouvert la porte du Péloponnèse aux troupes turques. Il y avait alors face à face 360 Grecs avec des vivres et des munitions pour un mois et 11 000 soldats ottomans avec onze canons et quatre obusiers. Parmi les soldats de la Porte, se trouvaient des Albanais musulmans, considérés comme des troupes d’élite car encore invaincues.
Omer Vrioni commença par négocier pour obtenir une reddition sans avoir à combattre. Pour montrer sa bonne volonté, il accorda une trêve de huit jours afin que les Grecs réunissent les vaisseaux nécessaires à l’évacuation des civils. Hydra et Spetses envoyèrent sept navires qui, au lieu d’évacuer les populations, donnèrent la chasse aux navires ottomans (21 novembre 9 novembre julien), puis firent débarquer des renforts : d’abord 700 Péloponnésiens commandés entre autres par Petrobey Mavromichalis, puis 1 000 autres pallikares et leurs capétans (commandants) avec des provisions et des munitions (25 novembre 13 novembre julien).
Les assiégeants souffraient quant à eux de la disette et de maladies (la région de Missolonghi est très marécageuse). De plus, les soldats albanais engagés par Omer Vrioni, qui n’avaient pas touché leur solde, refusaient de combattre. Les sorties régulières et meurtrières des assiégés démoralisaient les troupes ottomanes.
Omer Vrioni décida d’en finir en attaquant le jour de Noël 1822 (du calendrier julien). Il espérait que les assiégés, occupés par la fête religieuse seraient moins sur leurs gardes. L’effet de surprise échoua car des chrétiens au service des Turcs réussirent à prévenir les Grecs. Ceux-ci étaient tous à leur poste de combat quand l’infanterie ottomane passa à l’action. Le combat dura trois heures. Les Ottomans durent finalement battre en retraite après avoir perdu 500 hommes (morts et blessés) et douze bannières. Les Grecs n’auraient eu à déplorer que quatre morts.
Les assiégés continuèrent leurs sorties de harcèlement les jours suivants. Ils étaient aidés par des petites bandes de pallikares qui avaient réussi à rejoindre Missolonghi par la terre. Une expédition de secours pour dégager les Grecs était annoncée. Des troupes commandées par Mavromichalis furent envoyées vers les bouches de l'Acheloos afin de couper la retraite ottomane. Par ailleurs, certains armatoles comme Rhangos, qui étaient passés dans le camp ottoman en juillet après la défaite de Péta, rejoignirent à nouveau le camp grec et occupèrent les défilés du Macrynoros.
De plus en plus menacé, Omer Vrioni donna l’ordre de lever le camp. Les Turcs levèrent le siège dans la nuit du 11 au 12 janvier 1823 (31 décembre 1822 du calendrier julien), laissant sur place toute leur artillerie. Un désaccord, comme il y en avait alors beaucoup, entre les chefs grecs retarda la poursuite. l'armée ottomane ne put franchir l'Acheloos en crue, et dut s'installer dans les ruines de Vrachori ; une tentative de franchissement fut repoussée le 2 février, et la famine se fit durement ressentir dans le camp ottoman, la région ayant été dévastée. Le fleuve ne put être franchi que le 27 février, 600 soldats trouvant la mort par noyade. Finalement, les restes de l'armée ottomane rejoignirent leurs bases de Vonitsa et Prévéza autour du 5 mars, en traversant le golfe ambracique par bateau.
Le bilan de ce premier siège de Missolonghi fut positif pour les Grecs insurgés. Les Albanais de l’armée ottomane perdirent leur réputation d’invincibilité. Les Turcs ne pouvaient plus, en tout cas par le nord, essayer de reprendre le Péloponnèse lors de cette campagne. La victoire à Missolonghi permit aux Grecs de croire en une possible victoire finale. Enfin, les nations d’Europe occidentale commencèrent à s’intéresser au sort des Grecs qui semblaient pouvoir gagner.
Markos Botzaris
En 1823 les Grecs profitèrent de la période de répit avant la campagne suivante, et peut-être de l’argent des philhellènes, pour améliorer les fortifications. La tâche fut confiée à l’ingénieur Coccini. Un nouveau mur avait été construit, avec des bastions auxquels on avait donné les noms de héros de la guerre d’indépendance comme Botzaris, Makris, Kyriakoulis Mavromichalis, Kanaris, Sachtouris, Miaoulis, Drakoulis (un dramaturge mort à la bataille de Dragatsani), Normann (un général philhellène décédé lors d’un siège précédent et enterré dans la ville) et Byron, mais aussi de personnalités s'étant illustrées au cours de guerres d'indépendance, comme Benjamin Franklin, Guillaume Tell, Kościuszko, Skanderbeg, Guillaume d'Orange, d'intellectuels comme Rigas ou Koraïs, et d'autres personnalités comme l'ingénieur en fortifications Montalembert, l'ancien évêque d'Arta Ignace, lord Sheffield (un anglais ayant secouru des Grecs dont Coccini en Italie) et l'oncle et bienfaiteur de Coccini. Une cinquantaine de canons dont quatre obusiers constituaient maintenant l’artillerie de défense.
Au printemps 1823, le Sultan entreprit une contre-offensive en Grèce, sous la direction de Mehémet-Pacha. Une partie de l’armée, commandée par le pacha de Scodra Moustaï, devait reprendre le siège de Missolonghi avec 13 000 hommes. Le Souliote Marco Botzaris tenta avec 2 500 montagnards acarnaniens et étoliens et 450 Souliotes d’arrêter la progression ottomane le 20 août (9 août julien). Il mourut lors des combats et son corps fut enterré à Missolonghi. En plus de Botzaris, les Grecs n'auraient perdu que 60 hommes. Les pertes ottomanes furent de 800 tués. Le frère de Markos, Constantin, prit la tête de la troupe de son frère mais les Grecs furent battus dans les engagements suivants et ne parvinrent pas à arrêter leurs ennemis.
Moustaï fit sa jonction avec 3 000 Albanais d’Omer Vrioni et mit le siège au village d’Anatolikon qu’il commença à bombarder le 17 octobre. Malgré les 2 000 projectiles envoyés, Anatolikon ne subit que peu de dommages. Le 20 octobre, Moustaï dut renoncer à couper la route maritime du ravitaillement de Missolonghi. Les vaisseaux grecs réussissaient à se frayer un chemin dans la baie peu profonde, ce qu’étaient incapables de faire les vaisseaux turcs. Les assiégés étaient toujours ravitaillés, tandis que les assiégeants souffraient de la faim et les maladies avaient déjà emporté 2 000 soldats ottomans, qui étaient en outre divisés par des querelles entre les Guègues de Moustaï et les Tosques de Vrioni. Plutôt que d’affronter l’hiver, Moustaï leva le siège le 11 décembre.
Les défenseurs grecs déploraient la perte de 200 hommes.
La mort de Markos Botzaris par Filippo Marsigli
En Europe occidentale, la cause grecque devint le symbole du combat des libéraux et devenait l’incarnation de toutes leurs causes : liberté bien sûr, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et lutte contre l’oppression d’une monarchie conservatrice et archaïque. Un courant de sympathie pour les Grecs insurgés parcourut donc leurs rangs. Parmi eux, les plus engagés se baptisèrent philhellènes et s’organisèrent en comités un peu partout en Europe, mais aussi en Amérique. Leur principale activité fut de lever des fonds pour acheter des armes. Leur livraison fut confiée aux plus intrépides d’entre eux. Le poète britannique Lord Byron, déjà sur le continent depuis plusieurs années fut chargé par le Comité Philhellène de Londres, dirigé par son ami John Cam Hobhouse, avec qui il avait visité la Grèce dans les années 1810, d’apporter l’aide des philhellènes britanniques aux Grecs. Il quitta le port de Gênes pour Céphalonie en juillet 1823 avec un chargement d’armes et d’or. Aléxandros Mavrokordátos réussit alors à le convaincre de passer sur le continent.
Quelque temps avant de débarquer à Missolonghi, Lord Byron écrit dans son journal (le 17 décembre :
« Les Turcs ne sont plus devant Missolonghi - personne ne sait pourquoi ils sont partis vu qu’ils ont laissé derrière eux quantité de provisions et de munitions - et la garnison n’a effectué aucune sortie, tout au moins aucune qui ait servi à quelque chose ; ils n’ont pas investi Missolonghi une seule fois cette année, mais ils ont bombardé Anatoliko »
Lord Byron débarqua le 5 janvier 1824. Il fut accueilli par Mavrokordatos qui était arrivé en décembre. Les Souliotes s’étaient définitivement installés dans la ville mais, ils ne combattaient plus car leur solde n’avait pas été réglée. Byron utilisa une partie de sa fortune pour les payer. Il en engagea 500 qu’il entreprit de former à la discipline militaire occidentale. Il dut y renoncer. Il n’eut pas plus de succès avec les Grecs qu’il engagea à leur place. La fièvre qu’il avait contractée lors de son voyage de 1811[19] fut réactivée par l’air malsain des marais de la région. Il décéda le 19 avril 1824 (7 avril julien), jour de Pâques. Il fut alors considéré comme un martyr de la cause philhellène
Fin de la 1ère partie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L’Arrivée de Byron à Missolonghi. Alexandros Mavrokordatos est l’homme en redingote noire qui l’accueille.
En mars 1825, les Turcs assiégèrent une nouvelle fois la ville que sa position géographique rendait toujours indispensable aux deux adversaires. Le port constituait en effet le dernier bastion grec dans l'ouest de la Grèce continentale. Pour les Ottomans, les humiliations subies lors des sièges de 1822 et 1823 avaient accru leur désir de s’en emparer, pour une question d’honneur. Le Sultan avait envoyé son meilleur général, Rachid Pacha dit Kioutagi, qui avait déjà participé au premier siège, à qui il aurait dit : « Ou Missolonghi, ou ta tête ! ». Il disposait de 20 000 hommes dont 3 000 sapeurs (soldats du génie chargés de « saper » les fortifications adverses). Le siège fut mis devant Anatolikon le 23 avril (11 avril julien), et devant Missolonghi le 27 avril (15 avril julien). Les artilleurs turcs furent lents à installer leurs batteries. Le 17 mai, seulement trois canons et deux obusiers avaient été installés. Les défenseurs grecs rendaient leur tâche difficile, puisque les Turcs devaient travailler sous leur feu. Missolonghi était défendue par 3 000 Grecs, dont un grand nombre de Souliotes. Au cours du mois de juin, 1 500 volontaires descendirent des montagnes renforcer Missolonghi. La place était principalement commandée par Notis Botzaris et Tsonga. Le philhellène suisse Johann Jacob Mayer publiait dans la ville une gazette pour maintenir le moral des habitants. Ce journal est considéré comme le premier journal de Grèce. Les assiégeants étaient ravitaillés par Naupacte et Patras.
Pendant deux mois, le siège fit peu de victimes, des deux côtés. Les brèches faites par les sapeurs ottomans étaient réparées la nuit suivante par les civils grecs à qui cette tâche avait été confiée (femmes, enfants et vieillards). En juin, les assiégés furent ravitaillés par une flotte commandée par Giorgos Negkas. Aussi, le 20 juin, ils purent effectuer une sortie. Les sapeurs des assiégés firent exploser une mine dans le mur de circonvallation que des ingénieurs autrichiens au service des Ottomans avaient construit. L’attaque permit aux Grecs de tuer une centaine de soldats ennemis.
Plan des fortifications après 1824 et les tranchées de siège turco-égyptiennes
Tant que les communications maritimes furent possibles, les assiégés reçurent provisions et munitions du Péloponnèse et des Îles ioniennes. Mais, le 29 juin 1825, l’amiral turc Topal Pacha entra dans le lagon avec environ quatre-vingts vaisseaux turcs, égyptiens et algériens, la plus grande partie transportant des munitions et des provisions, mais aussi de nouvelles pièces d’artillerie. Missolonghi était coupée du reste de la Grèce. Cette fois, c’était au tour des Ottomans d’être ravitaillés. Rachid Pacha demanda à la ville de se rendre. La réponse des assiégés fut : « Les clés de la ville pendent au bout de nos canons. » Le 2 juillet, une mine détruisit le bastion « Botsaris » et les Turcs tentèrent de pénétrer dans la ville. Ils furent repoussés. Rachid Pacha proposa à nouveau à la ville de se rendre. Les défenseurs se contentèrent d’envoyer de l’alcool aux Ottomans en leur précisant que c’était pour leur donner du courage, car prendre la ville ne serait pas facile. Le 18 juillet, le bastion « Franklin » fut capturé et les Ottomans y firent flotter leur couleurs. Le moral dans la ville fut atteint. La contre-attaque grecque empêcha que les assiégeant entrent dans la ville. Le bastion fut repris à la fin de la journée. Les combats avaient fait 500 morts.
Le 23 juillet (julien), l’amiral grec Andreas Miaoulis réussit à forcer le blocus et à apporter des provisions à la ville. Il attaqua la flotte ottomane avec 40 navires et des brûlots. Les navires turcs s’enfuirent, regagnant le port d'Alexandrie et le blocus fut brisé ; les navires grecs détruisirent ensuite une partie de la flottille de canots des assiégeants qui occupait le lagon. Quelques jours plus tard, des troupes commandées par Yeóryios Karaïskákis, commandant militaire de la Grèce de l’Ouest, et Kitsos Tzavelas, arrivèrent sur les arrières du camp ottoman ; une attaque combinée contre le camp de Rachid Pacha fut organisée dans la nuit du 25 juillet (julien), la garnison faisant une sortie avec un millier d'hommes contre les tranchées ottomanes, tandis que Karaiskaki attaquait par l'arrière avec 500 hommes.
Il envoya ensuite des troupes renforcer la garnison de Missolonghi, soulageant ainsi les assiégés. Le 28 septembre, Karaïskákis s’empara à Amphilochie du ravitaillement destiné aux Ottomans.
Le Sultan ayant laissé à Rachid Pacha jusqu’au beïram (Aïd pour les Turcs) pour remplir sa mission, il tenta un dernier assaut désespéré qui échoua à nouveau. Ses troupes souffraient de plus en plus de la faim et des maladies. Des soldats commençaient à déserter. Les sorties des assiégés faisaient aussi beaucoup de mal au moral des assiégeants. Le 18 octobre 1825, Rachid Pacha interrompit le siège et se retira dans un camp retranché, à 1 km de la ville.
Ellinika chronika. Le journal de Missolonghi de J.J Mayer, considéré comme le premier journal de Grèce.
Le Sultan avait appelé à son aide Mehemet Ali, son vassal égyptien. Ce dernier avait envoyé son fils Ibrahim Pacha qui avait débarqué dans le Péloponnèse le 26 février 1825 et l’avait reconquis. La défaite de Rachid Pacha devant Missolonghi renforçait encore l’éclat de ses victoires. Aussi, il voulut accroître sa réputation et le prestige des troupes égyptiennes en réussissant là où les troupes turques avaient échoué.
Il envoya une partie de sa flotte bloquer Missolonghi en novembre 1825 puis traversa le golfe de Corinthe depuis Patras avec ses troupes et mit le siège devant la ville le 5 janvier 1826 (26 décembre 1825 du calendrier julien). Les travaux de réfection des fortifications mises à mal par le dernier siège n’avaient cependant pas pu être achevés. De nombreux habitants, autant de bouches inutiles, étaient aussi revenus, les Ottomans partis.
Ibrahim Pacha se moqua de Rachid Pacha disant qu’en huit mois, il n’avait pas été capable de franchir cette clôture. Il désignait les remparts de la ville. Il affirma qu’en quinze jours, il en viendrait à bout.
Vers la mi-janvier, Miaoulis réussit une nouvelle fois à ravitailler la ville. Cependant, l’opération fut plus difficile que les fois précédentes. Le trésor grec était à sec. Il fallait choisir : payer les marins pour transporter le ravitaillement depuis Hydra ou acheter ce ravitaillement. Les marins finirent par renoncer à leur solde et les philhellènes envoyèrent de nouveaux subsides. Devant Missolonghi, la flotte de Miaoulis se heurta à une forte opposition de la part de la flotte égyptienne. Il réussit difficilement à passer et perdit des navires.
Le 18 février, les travaux de siège étaient achevés. Ibrahim Pacha commença le bombardement. Entre le 25 et le 28 février, ses quarante canons et obusiers envoyèrent 8000 boulets ou bombes sur la ville. Les dégâts furent considérables. Dans ses Chroniques helléniques, Ellinika chronika, Mayer, favorable aux assiégés, rapporta que les obus de mortier principalement firent des dizaines de morts. Cependant les hommes d’Ibrahim Pacha furent incapables de prendre les murs de la ville malgré un triple assaut nocturne fin février. Ibrahim Pacha dut reconnaître qu’il ne pourrait réussir seul et se tourna alors vers Rachid Pacha à qui il demanda de l’aide. Les deux armées réunies scellèrent le sort de Missolonghi.
La flotte d’Ibrahim réussit à mettre en place un blocus total du port, empêchant l’arrivée de tout nouveau ravitaillement. Les îlots protégeant la ville du côté du lagon tombèrent les uns après les autres. Vasilidi, défendu par une centaine de combattants fut capturé par Hussein Bey, beau-frère d’Ibrahim Pacha, le 9 mars (25 février julien), après qu’une bombe fut tombée sur un magasin de poudre. Il n’y eut que trois survivants. Dalmâ fut capturé le 14 mars (28 février julien) et ses deux cents défenseurs périrent. Anatolikon se rendit le 15 mars (1er mars julien). Ibrahim Pacha épargna les défenseurs, en espérant que Missolonghi suivrait l’exemple du fort. Les deux pachas proposèrent une nouvelle fois aux assiégés de se rendre. La réponse fut « Nous mourons, nous ne nous rendrons pas. Huit mille armes sanglantes ne se rendent pas. » Les assiégés exagéraient leur nombre, pour intimider les Ottomans. Le 15 avril (3 avril julien) Miaoulis s’approcha avec une trentaine de vaisseaux pour forcer le blocus naval, ce fut une défaite grecque et l’amiral ne fut plus en mesure de venir en aide à la ville. Le bombardement se poursuivit et le moral de la population baissa.
On peut lire dans les Ellinika chronika de Mayer :
« Nous souffrons de la faim, de la soif et de nombreuses maladies. 1.740 d’entre nos frères ont déjà péri. Plus de 100 000 bombes lancées par l’ennemi ont détruit les remparts et nos maisons. Nous souffrons des tortures du froid car nous manquons de bois. Quand on pense à tout ce qui nous fait défaut, il est incroyable de voir le courage et le moral de nos défenseurs. Dans quelques jours, tous ces braves ne seront plus que des ombres d’anges, des martyrs devant le trône de Dieu accusant l’indifférence du monde chrétien. Au nom de tous nos braves, j’annonce que nous avons fait le serment devant Dieu de défendre chaque pouce de terrain de la terre de Missolonghi. Nous préférons nous enterrer sous les ruines de notre ville plutôt que d’entendre parler de reddition. Nous vivons nos derniers instants. L’Histoire jugera et les générations futures pleureront notre sort. Quant à moi, penser que le sang d’un Suisse, descendant de Guillaume Tell, se mêlera à celui des héros de la Grèce m’emplit de fierté. »
Le haut commissaire de la République des Sept-Îles, sir Frederick Adam, essaya de faire signer un traité de paix mais en vain.
Ibrahim Pacha
La situation devint désespérée pour les défenseurs de la ville. Ils mourraient de faim s’ils restaient dans Missolonghi. Il risquaient la mort s’ils tentaient une sortie, mais ils avaient une chance de survivre. Après environ un an à tenir la ville, les chefs grecs, Notis Botzaris, Kitsos Tzavellas et Makris élaborèrent un plan pour s’échapper. Yeóryios Karaïskákis devait attaquer les Turcs par l’arrière et ainsi créer une diversion pour permettre aux assiégés de s’échapper de la ville. Sur les 9 000 habitants, environ 7 000 étaient assez forts pour prendre part à ce plan. Ceux qui restaient derrière, blessés trop gravement pour pouvoir se déplacer et quelques derniers défenseurs prêts à se sacrifier, connaissaient leur sort.
L’évêque de Prévéza, Joseph, rédigea une déclaration qui fut signée par l’intégralité de la population :
« Au nom de la Sainte Trinité.
En nous voyant, armée et citoyens, jeunes et vieux, privés de tout espoir, manquant même du minimum vital depuis quarante jours aujourd’hui ; voyant que nous avons rempli nos devoirs de soldats fidèles envers leur nation au cours d’un siège ; voyant que si nous restons un jour de plus, nous allons mourir sur place au milieu de la rue ; considérant qu’il n’y a plus d’espoir de recevoir d’aide, ni par la mer, ni par la terre pour continuer le combat ; nous avons unanimement décidé, puisque nous sommes vainqueurs : Notre Sortie se fera à deux heures du matin, dans la nuit du samedi 10 avril, au lever du soleil du Dimanche des Rameaux, que l’aide vienne ou non. »
Dans la nuit du 22 au 23 avril (10 avril du calendrier julien), trois colonnes furent organisées, commandées respectivement par Botzaris, Tzavellas et Makris. Autour de 2 000 hommes armés étaient en avant et en arrière-garde. Au milieu, 5 000 vieillards, femmes et enfants étaient eux aussi armés. Certaines femmes s’étaient habillés en homme, avaient pris les armes et avaient rejoint les combattants. Les assiégeants auraient cependant été prévenus par un déserteur bulgare. Ibrahim Pacha avait décidé de laisser passer les Grecs : il préférait qu’ils quittent la ville, qui ne serait plus défendue ; de même, les affronter en rase campagne serait plus aisé.
Les assiégés chargèrent hors des murs de la ville sous le feu des Turcs en position défensive. Ils se heurtèrent aux différents ouvrages construits par les Ottomans pour empêcher toute sortie. La cavalerie égyptienne chargeant, la plupart des Grecs paniquèrent et se replièrent vers la ville. Les soldats albanais au service des pachas les poursuivirent. Bien que les soldats grecs réussirent à se ressaisir, ils ne purent éviter le massacre. Des 7 000 personnes environ qui essayèrent de s’enfuir, environ 1 800 hommes et femmes réussirent à le faire sains et saufs.
Le lendemain matin, dimanche des Rameaux, les Turcs et les Égyptiens entrèrent dans la ville.
Les Grecs, menés par Kapsalis, se firent exploser avec leurs poudrières plutôt que de se rendre. Les survivants furent massacrés ou vendus comme esclaves. Les Turcs placèrent également 3 000 têtes tranchées sur les remparts.
La mise à feu de la réserve de poudre à Missolonghi. Theodoros P. Vryzakis
Après cet épisode héroïque et meurtrier, le courant de sympathie pour la cause grecque s’amplifia en Europe occidentale. La mort de Byron, en martyr, avait déjà nourri le philhellénisme. Le sort de Missolonghi lors de la « Sortie » infructueuse accentua le phénomène. Les plus célèbres des partisans des Grecs, artistes reconnus, mirent leur art au service de la cause grecque. Leur propagande, par sa qualité et sa quantité, maintint vivant l’intérêt occidental pour l’insurrection, mais aussi la mauvaise conscience des gouvernements.
Ainsi, Chateaubriand écrivait dans sa « Note sur la Grèce » (où il appelait à aider la Grèce insurgée) qui précède en 1826 son Itinéraire de Paris à Jérusalem, alors qu’il apprenait qu’Ibrahim Pacha venait aider Rachid Pacha :
« Missolonghi, presque sans fortifications, repoussant les barbares entrés deux fois jusque dans ses murs ».
« On aime encore à espérer que Missolonghi n’aura pas succombé, que ses habitants, par un nouveau prodige de courage, auront donné le temps à la chrétienté enfin éclairée de venir à leur secours. Mais s’il en était autrement, chrétiens héroïques, s’il était vrai que, près d’expirer, vous nous eussiez chargés du soin de votre mémoire, si notre nom avait obtenu l’honneur d’être au nombre des derniers mots que vous avez prononcés, que pourrions-nous faire pour nous montrer digne d’exécuter le testament de votre gloire ? Que sont à tant de hauts faits, à tant d’adversités, d’inutiles discours ? Une seule épée tirée dans une cause si sainte aurait mieux valu que toutes les harangues de la terre. »
Victor Hugo écrivait dans Les Orientales (« Les Têtes du Sérail ») en 1826 :
Frères, Missolonghi fumante nous réclame,
Les Turcs ont investi ses remparts généreux.
Renvoyons leurs vaisseaux à leurs villes lointaines.
Missolonghi ! - Les Turcs ! - Chassons ô camarades,
Leurs canons de ses forts, leur flotte de ses rades.
Rossini, directeur du théâtre des Italiens depuis 1824, organisa, le 3 avril 1826 un concert en faveur des assiégés[réf. nécessaire].
Des étudiants parisiens auraient organisé une manifestation en apprenant la nouvelle de la chute de Missolonghi. Ils se seraient rendus aux Tuileries et auraient obtenu de Charles X, sorti sur son balcon, la promesse d’aider les Grecs.
Un étudiant allemand, Sprewitz, fonda l’Association de la jeunesse. Elle tint six congrès dans le but d’organiser un corps expéditionnaire pour la Grèce. Blanqui entreprit en octobre 1828 un voyage vers la Morée pour aider la Grèce insurgée. Son expédition, en compagnie de son ami et camarade d’études, Alexandre Plocque, s’arrêta à Puget-Théniers, faute de passeport.
Eugène Delacroix connut avec le tableau de la Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826) le même triomphe qu'avec les Scènes des massacres de Scio (1824). Chateaubriand et Palmerston prononcèrent des discours en faveur de la Grèce devant leurs parlements respectifs. L’archéologue et antiquisant allemand Niebuhr fit des discours qui permirent de récolter des fonds pour les comités philhellènes allemands. Le Suisse Jean-Gabriel Eynard et le roi Louis Ier de Bavière dépensèrent une partie de leur fortune pour racheter les femmes et enfants de Missolonghi vendus comme esclaves en Égypte. Alexandre Pouchkine quant à lui défendit la cause de l’insurrection en Russie. Émile Souvestre se fit connaître grâce à sa pièce de théâtre Le Siège de Missolonghi en 1828.
Le traité de Londres fut signé le 6 juillet 1827. La France, la Russie et le Royaume-Uni reconnurent l’autonomie de la Grèce qui resterait vassale de l’Empire ottoman. Les trois puissances se mirent d’accord pour une intervention limitée afin de convaincre la Porte d’accepter les termes du traité. Une expédition navale de démonstration fut suggérée et adoptée. Une flotte conjointe russe, française et britannique fut envoyée pour exercer une pression diplomatique sur Constantinople. La bataille de Navarin, pas vraiment prévue, plutôt due à une rencontre de hasard, entraîna la destruction de la flotte turco-égyptienne. Ensuite, la France envoya une expédition terrestre, l’Expédition de Morée.
Ainsi, la prise de Missolonghi entraîna l’intervention des puissances européennes et permit la libération finale de la Grèce dans la guerre d’indépendance.
La Grèce sur les ruines de Missolonghi, par Delacroix (1826).
Il fallut deux ans pour que Missolonghi soit reprise par les Grecs.
Le 27 décembre (15 décembre du calendrier julien) 1827, la Karteria, navire de guerre à vapeur, commandée par le capitaine Frank Abney Hastings, fit débarquer des soldats sur l’îlot de Vasilidi. Ils s’emparèrent du fort. Hastings fut ensuite mortellement blessé lors du débarquement sur Anatolikon le 23 mai (11 mai julien) 1828. Le 15 mai (3 mai julien) 1829, 4 000 soldats grecs commandés par Augustinos Kapodistrias mirent le siège devant la ville. Les défenseurs ottomans se rendirent sans combattre.
Aujourd’hui, la ville est encore entourée de ses remparts. La porte principale est la « Porte de la Sortie » de 1826. Juste à côté de cette porte, dans un grand parc, se trouve l’heroön ou « Jardin des Héros » dédié aux défenseurs de la ville tombés lors des sièges. Un tumulus central accueille les anonymes. À sa droite, la tombe de Markos Botzaris par le sculpteur français David d’Angers, puis le monument à Byron qui contient le cœur du poète philhellène. Le musée de la ville commémore les sièges grâce à de nombreuses œuvres, dont une Grèce sur les ruines de Missolonghi de Delacroix. La Société Byron tient aussi régulièrement des colloques à Missolonghi.
La Mort de Markos Botzaris., par Ludovico Lipparini.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1286
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Conquête - Henri II - Histoire de Calais - Duc de Guise - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1645
6 janvier
New Model Army
Le parlement anglais charge Oliver Cromwell de constituer une nouvelle armée sur le modèle suédois. C'est-à-dire que ce ne sont plus des aristocrates qui composent l'armée, mais bien des soldats professionnels. Sir Thomas Fairfax a le commandement général de cette armée et restitue le grade d'Oliver Cromwell et de son beau-fils qui seront les deux seuls membres du parlement à servir dans cette armée. La cavalerie est considérée comme l'élite de cette nouvelle armée.
Voir aussi : Cromwell - Armée - Soldats - Histoire des Guerres
1702
6 janvier
Fondation de Mobile, en Louisiane
En 1697, le Canadien Pierre Le Moyne d'Iberville est chargé par le roi de mener une expédition destinée à coloniser la Louisiane avant les Anglais. Il arrive dans le golfe du Mexique en 1699 et fonde Mobile, en Louisiane, le 6 janvier 1702. La ville demeure capitale de la Louisiane jusqu'en 1720.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Mobile - Histoire de la Colonisation
1781
6 janvier
Bataille de Jersey
La bataille de Jersey fut une bataille terrestre qui a opposé les forces françaises et britanniques sur l'île britannique de Jersey. Elle eut lieu alors que les deux pays étaient opposés dans le cadre de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, la France étant intervenue en faveur de l'indépendance des Américains. La bataille se termina sur une victoire britannique, et elle fut la dernière tentative française de s'emparer de l'île de Jersey.
Voir aussi : France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1786
6 janvier
Décès de Pierre Poivre
Pierre Poivre est un administrateur colonial français et un agronome réputé. Il naît à Lyon en 1719 au sein d'une famille de commerçants. Aventurier, il voyage sur les océans, notamment en Asie où ses séjours lui font découvrir les épices. Il tente d'implanter ses richesses comme les noix de muscade ou les clous de girofle en France. Il décède le 6 janvier 1786, laissant à la postérité son patronyme pour l'épice la plus utilisée en cuisine.
Voir aussi : France - épices - Pierre Poivre - Histoire des Décès
1832
6 janvier
Naissance de Gustave Doré, peintre et sculpteur français
Gustave Doré fut un peintre et sculpteur français né le 6 janvier 1832. Talent précoce, il réalisa dès 12 ans des caricatures qui le menèrent à Paris et le rendirent célèbre. A partir de 1851, il réalisa des sculptures en plus de ses toiles. Son travail lui donna une notoriété européenne et il ouvrit en 1869 la Doré Gallery à Londres. Auteur d'une oeuvre imposante, il mourut d'une crise cardiaque le 23 janvier 1883.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Caricatures - Histoire de la Peinture
1833
6 janvier
Proclamation de la persécution générale contre les chrétiens par l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam
Le 6 janvier 1833, l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam décida de proclamer la persécution générale contre les chrétiens, jugeant cette religion contraire à la religion de l'Etat. Selon l'acte de proclamation, la religion chrétienne n'enseigne sur le paradis "que rêverie et superstitions sans nombre". Il fut décidé de la destruction des églises et de la punition sévère et sans pardon possible de tous les chrétiens.
Voir aussi : Empereur - Vietnam - Histoire de la Chrétienté
1852
6 janvier
Décès de Louis Braille, inventeur du système d'écriture pour aveugles et malvoyants.
Louis Braille se blesse à l'œil avec une serpette alors qu'il est âgé de trois ans. La blessure s'infecte, atteint l'œil droit et il devient aveugle. Il entre à l'Institution royale des jeunes aveugles puis devient professeur. En 1821, il est amené à découvrir le système de sonographie mis au point par Charles Barbier. En 1827, il met au point son propre système ; Il s'agit du braille. En 1847, il invente la première machine à écrire le braille. Il meurt en 1852.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1882
6 janvier
Milan Obrenovic couronné roi de Serbie
Milan Obrenovic se déclare roi de Serbie le 6 janvier 1882, sous le nom de Milan Ier, suite à la signature du traité de San Stefano. Ce dernier, qui met fin à la guerre russo-turque, déclare en effet l'indépendance de la Serbie. Bien qu'autonome, le royaume de Serbie doit cependant renoncer au contrôle de sa politique étrangère au profit de l'Autriche. Milan Ier abdique en 1889, et meurt à Vienne le 11 janvier 1901.
Voir aussi : Indépendance - Autriche - Guerre russo-turque - Histoire du Traité de San Stefano - Milan Obrenovic - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Watson - Sherlock Holmes - Histoire des Romans
1887
6 janvier
Bataille de Chelengo
Le 6 janvier 1887 se déroule la bataille de Chelengo, opposant le négus de Shawa, Ménélik II, à l'émir du Harra. Ce combat tourne à l'avantage des troupes éthiopiennes de Ménélik II, lui permettant d'agrandir son royaume. Grâce à une armée modernisée par l'apport technologique, notamment des canons Krupp, les forces dirigées par le négus massacrent 11 000 soldats adverses. La ville de Harrar est placée sous l'autorité de son cousin, le ras Makkonén.
Voir aussi : Bataille - Ethiopie - Ménélik II - Histoire des Guerres
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de TF1 - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
6 janvier
Sacre de Philippe IV le Bel
Le nouveau roi de France reçoit l'onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Grâce à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra roi de France et la Navarre.
Voir aussi : Sacre - Histoire de Reims - Philippe IV le Bel - Histoire des Capétiens
1352
6 janvier
Création de l'ordre de l'Etoile
Sur le modèle anglais, le roi de France Jean II le Bon, crée le premier ordre de chevalerie français. La célébration de l'instauration de l'ordre de l'Etoile se déroule à Saint-Ouen.
Voir aussi : Jean II le Bon - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1558
6 janvier
La France reprend Calais
Dernier bastion anglais en France depuis la guerre de Cent ans, la ville de Calais tombe aux mains du Duc de Guise qui la restitue au roi de France Henri II. Le gouverneur de la ville Lord Wentworth se rend à l'armée française alors que les habitants sont renvoyés en Angleterre.
Voir aussi : Conquête - Henri II - Histoire de Calais - Duc de Guise - Histoire des Valois
1579
6 janvier
Dislocation des Pays-Bas
Sous le règne de Philippe II d’Espagne, successeur de Charles Quint et opposé à la Réforme, les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Elles délimiteront à peu près les frontières de la future Belgique et seront surnommées "Pays-Bas espagnols". Peu de temps après, l’union d’Utrecht formera une confédération des sept provinces du nord, protestantes et qui délimiteront le futur territoire des Pays-Bas. Elles deviendront les "Provinces-Unies", et proclameront leur indépendance deux ans plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Charles Quint - Philippe II - Pays-Bas espagnols - Histoire de la Politique
1645
6 janvier
New Model Army
Le parlement anglais charge Oliver Cromwell de constituer une nouvelle armée sur le modèle suédois. C'est-à-dire que ce ne sont plus des aristocrates qui composent l'armée, mais bien des soldats professionnels. Sir Thomas Fairfax a le commandement général de cette armée et restitue le grade d'Oliver Cromwell et de son beau-fils qui seront les deux seuls membres du parlement à servir dans cette armée. La cavalerie est considérée comme l'élite de cette nouvelle armée.
Voir aussi : Cromwell - Armée - Soldats - Histoire des Guerres
1702
6 janvier
Fondation de Mobile, en Louisiane
En 1697, le Canadien Pierre Le Moyne d'Iberville est chargé par le roi de mener une expédition destinée à coloniser la Louisiane avant les Anglais. Il arrive dans le golfe du Mexique en 1699 et fonde Mobile, en Louisiane, le 6 janvier 1702. La ville demeure capitale de la Louisiane jusqu'en 1720.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Louisiane - Mobile - Histoire de la Colonisation
1781
6 janvier
Bataille de Jersey
La bataille de Jersey fut une bataille terrestre qui a opposé les forces françaises et britanniques sur l'île britannique de Jersey. Elle eut lieu alors que les deux pays étaient opposés dans le cadre de la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, la France étant intervenue en faveur de l'indépendance des Américains. La bataille se termina sur une victoire britannique, et elle fut la dernière tentative française de s'emparer de l'île de Jersey.
Voir aussi : France - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Etats-Unis d'Amérique - Histoire des Guerres
1786
6 janvier
Décès de Pierre Poivre
Pierre Poivre est un administrateur colonial français et un agronome réputé. Il naît à Lyon en 1719 au sein d'une famille de commerçants. Aventurier, il voyage sur les océans, notamment en Asie où ses séjours lui font découvrir les épices. Il tente d'implanter ses richesses comme les noix de muscade ou les clous de girofle en France. Il décède le 6 janvier 1786, laissant à la postérité son patronyme pour l'épice la plus utilisée en cuisine.
Voir aussi : France - épices - Pierre Poivre - Histoire des Décès
1832
6 janvier
Naissance de Gustave Doré, peintre et sculpteur français
Gustave Doré fut un peintre et sculpteur français né le 6 janvier 1832. Talent précoce, il réalisa dès 12 ans des caricatures qui le menèrent à Paris et le rendirent célèbre. A partir de 1851, il réalisa des sculptures en plus de ses toiles. Son travail lui donna une notoriété européenne et il ouvrit en 1869 la Doré Gallery à Londres. Auteur d'une oeuvre imposante, il mourut d'une crise cardiaque le 23 janvier 1883.
Voir aussi : Peintre - Sculpteur - Caricatures - Histoire de la Peinture
1833
6 janvier
Proclamation de la persécution générale contre les chrétiens par l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam
Le 6 janvier 1833, l'empereur Nguy?n Minh M?ng du Vietnam décida de proclamer la persécution générale contre les chrétiens, jugeant cette religion contraire à la religion de l'Etat. Selon l'acte de proclamation, la religion chrétienne n'enseigne sur le paradis "que rêverie et superstitions sans nombre". Il fut décidé de la destruction des églises et de la punition sévère et sans pardon possible de tous les chrétiens.
Voir aussi : Empereur - Vietnam - Histoire de la Chrétienté
1852
6 janvier
Décès de Louis Braille, inventeur du système d'écriture pour aveugles et malvoyants.
Louis Braille se blesse à l'œil avec une serpette alors qu'il est âgé de trois ans. La blessure s'infecte, atteint l'œil droit et il devient aveugle. Il entre à l'Institution royale des jeunes aveugles puis devient professeur. En 1821, il est amené à découvrir le système de sonographie mis au point par Charles Barbier. En 1827, il met au point son propre système ; Il s'agit du braille. En 1847, il invente la première machine à écrire le braille. Il meurt en 1852.
Voir aussi : Histoire des Sciences et techniques
1882
6 janvier
Milan Obrenovic couronné roi de Serbie
Milan Obrenovic se déclare roi de Serbie le 6 janvier 1882, sous le nom de Milan Ier, suite à la signature du traité de San Stefano. Ce dernier, qui met fin à la guerre russo-turque, déclare en effet l'indépendance de la Serbie. Bien qu'autonome, le royaume de Serbie doit cependant renoncer au contrôle de sa politique étrangère au profit de l'Autriche. Milan Ier abdique en 1889, et meurt à Vienne le 11 janvier 1901.
Voir aussi : Indépendance - Autriche - Guerre russo-turque - Histoire du Traité de San Stefano - Milan Obrenovic - Histoire de la Politique
1887
6 janvier
Première apparition pour Sherlock Holmes
La première des aventures du détective Sherlock Holmes et de son ami le Docteur Watson est publiée en Angleterre. La nouvelle "A study in scarlet" (Une étude en rouge) est écrite par le Docteur Arthur Conan Dyle. L'écrivain s'est inspiré d'un de ses anciens professeurs d'Edimbourg pour créer le personnage de Sherlock Holmes. Les enquêtes du détective britannique passionneront les lecteurs jusqu'en 1927. C'est en 1901 que sera publiée la plus célèbre de ses aventures "Le Chien de Baskerville".
Voir aussi : Publication - Watson - Sherlock Holmes - Histoire des Romans
1887
6 janvier
Bataille de Chelengo
Le 6 janvier 1887 se déroule la bataille de Chelengo, opposant le négus de Shawa, Ménélik II, à l'émir du Harra. Ce combat tourne à l'avantage des troupes éthiopiennes de Ménélik II, lui permettant d'agrandir son royaume. Grâce à une armée modernisée par l'apport technologique, notamment des canons Krupp, les forces dirigées par le négus massacrent 11 000 soldats adverses. La ville de Harrar est placée sous l'autorité de son cousin, le ras Makkonén.
Voir aussi : Bataille - Ethiopie - Ménélik II - Histoire des Guerres
1923
6 janvier
Maurice Vinot présente le premier journal parlé
Radiola diffuse le premier journal « parlé » en France, présenté alors par Maurice Vinot. Fondée par Emile Girardeau, Radiola est la première radio privée et fait preuve d’initiative et d’innovation. Elle sera par la suite renommée Radio Paris et deviendra radio d’Etat en 1933.
Voir aussi : Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1959
6 janvier
L’instruction est obligatoire en France jusqu’à 16 ans
Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d'âge avait même été portée à 14 ans. Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges. La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est, elle, facultative.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions
1969
6 janvier
Brel, Brassens et Ferré pour un entretien historique
Sur une proposition du magazine "Rock'n Folk" et en collaboration avec RTL, une interview exceptionnelle est organisée dans un petit appartement de la rue Saint-Placide à Paris qui réuni Georges Brassens, Jacques Brel et Léo Ferré. Autour d'une table ronde, les trois "monstres sacrés" de la chanson française échangeront leurs opinions sur le monde et la musique. La rencontre organisée par le journaliste de "Rock'n Folk", François-René Christiani, sera immortalisée par une photographie noir et blanc de Jean-Pierre Leloir.
Voir aussi : Brassens - Brel - Histoire de la Chanson
1975
6 janvier
Création de Radio France
Radio France naît du démantèlement de l’ORTF et émet tout d’abord par le biais de quatre stations radiophoniques : France Inter, France Culture, France musique et FIP (France Inter Paris). Siégeant à la Maison de la Radio, le groupe évolue rapidement. Au lendemain du développement des radios libres, Radio France fondera de nouvelles stations plus modernes et innovantes. C’est ainsi que l’on verra apparaître sur les ondes France Info, Radio Bleue ou, bien plus tard, le Mouv’.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - France Inter - Histoire de la Radio
1975
6 janvier
L'ORTF est démantelée
Après plus de 10 ans d'existence, l'ORTF n'est plus. Les chaînes de l'Office de la radiodiffusion-télévision française sont réorganisées en sept sociétés autonomes: la première chaîne, antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), INA (Institut national de l'audiovisuel), Radio France, et la SFP (Société française de production). Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de TF1 - Histoire d'Antenne 2 - Histoire de FR3 - Histoire de la Radio
1994
6 janvier
Nancy Kerrigan agressée
Lors des championnats américains de patinage artistique organisés à Detroit, la vice-championne du monde Nancy Kerrigan est frappée à la jambe par un homme muni d'une barre de métal. L'enquête révèlera que son agresseur n'est autre que le garde du corps de sa rivale Tonya Harding. Shawn Eckardt sera arrêté et reconnaîtra avoir organisé l'opération avec l'ex-mari de Tonya Harding. Cette dernière remportera la compétition nationale mais niera toute implication dans l'affaire. Jeff Gilloody son ex-mari, et son garde du corps seront condamnés à deux ans de prison et 100 000 dollars d'amende. Nancy Kerrigan remportera la médaille d'argent aux J.O de Lillehammer un mois plus tard.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Gustave Doré est un illustrateur, graveur, peintre et sculpteur français, né à Strasbourg le 6 janvier 1832, au 5 (aujourd'hui 16), rue de la Nuée-Bleue, et mort le 23 janvier 1883 à Paris dans son hôtel de la rue Saint-Dominique. Il fut reconnu internationalement de son vivant.
Biographie
En 1843, le père de Gustave, Jean-Philippe Doré, polytechnicien, est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Ain et la famille Doré s'installe à Bourg-en-Bresse. L'enfant aux dons précoces est un très bon élève du collège mais il se fait encore davantage remarquer par ses caricatures et ses dessins inspirés du monde bressan qui l'entoure : à douze ans un imprimeur local publie ses premières lithographies sur Les Travaux d'Hercule. Elles amènent l'éditeur parisien Charles Philipon à lui proposer de s'installer à Paris où à partir de 1847 il suit les cours du lycée Charlemagne et dessine en même temps des caricatures pour le Journal pour rire de Philippon. Il connaît vite la célébrité et débute en 1848 au Salon avec deux dessins à la plume mais continue à vivre auprès de sa mère après la mort de son père en 1849.
À partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures de sujets religieux et collabore à diverses revues dont le Journal pour tous. En 1854, l'éditeur Joseph Bry publie une édition des œuvres de Rabelais, illustrée d'une centaine de ses gravures. De 1861 à 1868, il illustre La Divine Comédie de Dante.
De plus en plus reconnu, à la fois autodidacte et exubérant, Gustave Doré illustra entre 1852 et 1883 plus de cent vingt volumes qui parurent en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Lors de la campagne de Crimée, il réalise, à la fois comme auteur et comme illustrateur, L'Histoire de la Sainte Russie, une charge contre ce pays avec qui la France et l'Angleterre étaient entrées en guerre. C'est un album qui préfigure la bande dessinée, où il joue sur le décalage entre le texte et l'illustration, et où il utilise d'étonnantes astuces graphiques.
La création de la lumière
Lucifer dans le Le Paradis perdu
L'enfer de Dante
Il fréquente alors la société mondaine et élargit ses activités picturales en composant de grands tableaux comme Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l’Enfer (1861 - 311 x 428 cm – musée de Brou), L'Enigme (au Musée d'Orsay) ou Le Christ quittant le prétoire (1867-1872), un tableau mesurant six mètres de haut par neuf mètres de large. Ce tableau a été restauré de 1998 à 2003 au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, dans une haute salle qui lui est dédiée.
Multipliant en même temps dessins et illustrations en tous genres (fantastique, portraits-charges), sa notoriété devient européenne et il rencontre un immense succès en Angleterre avec la Doré Gallery qu'il ouvre à Londres en 1869.
Il meurt d'une crise cardiaque à 51 ans, le 23 janvier 1883, en laissant une œuvre imposante de plus de dix mille pièces qui exercera par la suite une forte influence sur nombre d'illustrateurs. Son ami Ferdinand Foch organise les obsèques à Sainte-Clotilde, l'enterrement au Père-Lachaise et un repas d'adieu rue Saint-Dominique.
En 1931, Henri Leblanc publie un catalogue raisonné qui recense 9 850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures et 45 sculptures. Le musée de Brou à Bourg-en-Bresse, conserve pour sa part 136 œuvres de toute nature (peinture à l'huile, dessins, sculptures).
Le Loup et Le Petit Chaperon rouge
Le Chat botté
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Dor%C3%A9
Biographie
En 1843, le père de Gustave, Jean-Philippe Doré, polytechnicien, est nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Ain et la famille Doré s'installe à Bourg-en-Bresse. L'enfant aux dons précoces est un très bon élève du collège mais il se fait encore davantage remarquer par ses caricatures et ses dessins inspirés du monde bressan qui l'entoure : à douze ans un imprimeur local publie ses premières lithographies sur Les Travaux d'Hercule. Elles amènent l'éditeur parisien Charles Philipon à lui proposer de s'installer à Paris où à partir de 1847 il suit les cours du lycée Charlemagne et dessine en même temps des caricatures pour le Journal pour rire de Philippon. Il connaît vite la célébrité et débute en 1848 au Salon avec deux dessins à la plume mais continue à vivre auprès de sa mère après la mort de son père en 1849.
À partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures de sujets religieux et collabore à diverses revues dont le Journal pour tous. En 1854, l'éditeur Joseph Bry publie une édition des œuvres de Rabelais, illustrée d'une centaine de ses gravures. De 1861 à 1868, il illustre La Divine Comédie de Dante.
De plus en plus reconnu, à la fois autodidacte et exubérant, Gustave Doré illustra entre 1852 et 1883 plus de cent vingt volumes qui parurent en France, mais aussi en Angleterre, en Allemagne et en Russie. Lors de la campagne de Crimée, il réalise, à la fois comme auteur et comme illustrateur, L'Histoire de la Sainte Russie, une charge contre ce pays avec qui la France et l'Angleterre étaient entrées en guerre. C'est un album qui préfigure la bande dessinée, où il joue sur le décalage entre le texte et l'illustration, et où il utilise d'étonnantes astuces graphiques.
La création de la lumière
Lucifer dans le Le Paradis perdu
L'enfer de Dante
Il fréquente alors la société mondaine et élargit ses activités picturales en composant de grands tableaux comme Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l’Enfer (1861 - 311 x 428 cm – musée de Brou), L'Enigme (au Musée d'Orsay) ou Le Christ quittant le prétoire (1867-1872), un tableau mesurant six mètres de haut par neuf mètres de large. Ce tableau a été restauré de 1998 à 2003 au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, dans une haute salle qui lui est dédiée.
Multipliant en même temps dessins et illustrations en tous genres (fantastique, portraits-charges), sa notoriété devient européenne et il rencontre un immense succès en Angleterre avec la Doré Gallery qu'il ouvre à Londres en 1869.
Il meurt d'une crise cardiaque à 51 ans, le 23 janvier 1883, en laissant une œuvre imposante de plus de dix mille pièces qui exercera par la suite une forte influence sur nombre d'illustrateurs. Son ami Ferdinand Foch organise les obsèques à Sainte-Clotilde, l'enterrement au Père-Lachaise et un repas d'adieu rue Saint-Dominique.
En 1931, Henri Leblanc publie un catalogue raisonné qui recense 9 850 illustrations, 68 titres de musique, 5 affiches, 51 lithographies originales, 54 lavis, 526 dessins, 283 aquarelles, 133 peintures et 45 sculptures. Le musée de Brou à Bourg-en-Bresse, conserve pour sa part 136 œuvres de toute nature (peinture à l'huile, dessins, sculptures).
Le Loup et Le Petit Chaperon rouge
Le Chat botté
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la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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1598
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Histoire de la Renaissance
1655
7 janvier
Mort du pape Innocent X
Le 7 janvier 1655 meurt Giovanni Battista Pamphilj, mieux connu sous le nom d'Innocent X. Né à Rome le 6 mai 1574, le 234e pape de la chrétienté est intronisé le 15 septembre 1644, et choisit son titre en hommage à Innocent VIII. Jusqu'à sa mort, l'héritier du trône de Saint-Pierre fut manipulé par sa belle-s½ur et maîtresse, Olimpia Maidalchini, ce qui le ridiculisa auprès de toutes les cours d'Europe.
Voir aussi : Pape - Innocent X - Innocent VIII - Histoire de la Politique
1765
7 janvier
Diffusion de la bulle papale Apostolicum pascendi
Le 7 janvier 1765, Clément XIII, pape élu en 1758, diffuse dans le monde chrétien la bulle papale "Apostolicum pascendi", afin de défendre les intérêts des jésuites, qui étaient interdits dans plusieurs pays d'Europe. Dans ce texte, Clément XIII indique qu'il juge calomnieuses les critiques faites à l'encontre des jésuites. Jusqu'à sa mort en 1769, il ne céda jamais aux pressions et accorda toujours sa confiance aux représentants de la Compagnie de Jésus.
Voir aussi : Jésuites - Clément XIII - Compagnie de Jésus - Histoire de la Politique
1768
7 janvier
Naissance de Joseph Bonaparte
Le frère aîné de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte, naît à Corte le 7 janvier 1768. Avocat, puis diplomate pour aider à l'ascension de son frère, Joseph fut roi de Naples en 1806, avant d'offrir le royaume à Joachim Murat en 1808. Il régna ensuite en Espagne jusqu'en 1813, sous le nom de Joseph-Napoléon Ier. Entre deux guerres, il eut le temps d'abolir l'Inquisition. Il meurt le 18 juillet 1844.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de l' Inquisition - Napoléon Ier - Diplomate - Avocat - Histoire de la Politique
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Ballon - Manche - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Droit - Histoire de l'Economie
1835
7 janvier
Mort d'Elisa Mercoeur, poétesse française
Né en 1809, Elisa Mercoeur fut une enfant prodige, passionnée par la poésie. A 16 ans, elle connut le succès et fut surnommée la "Muse armoricaine". Célèbre dans toute la France, la générosité de ses admirateurs lui permit de publier aisément ses oeuvres. Mais le fait de vendre ses poésies lui déplaisait et, affectée par le refus de sa tragédie "Boabdil" par la Comédie Française, elle mourut d'une affection pulmonaire en 1835.
Voir aussi : Poésie - Histoire de la Comédie Française - Boabdil - Histoire des Décès
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1858
7 janvier
Naissance d' Éliézer Ben-Yéhouda
Éliézer Ben-Yéhouda nait à Lujki dans l'Empire russe (la ville appartient désormais à la Biélorussie). Il a été l'un des principaux acteurs de la résurrection de l'hébreu comme langue parlée, que l'on nomme l'hébreu moderne. Il est le fondateur de plusieurs journaux (Ha Zvi, Hashkafah), du Comité de la langue hébraïque (Wa'ad HaLaschon) et l'auteur de l'ouvrage "Dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne". Il meurt à Jérusalem le 16 décembre 1922.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Politique
1873
7 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Péguy
Naissance à Orléans de l'écrivain mystique et idéaliste français Charles Péguy. D'extraction paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord très proche des socialistes de Jaurès, mais il rejettera par la suite les idées pacifistes. Intransigeant et d'une prose toujours engagée et polémique, créateur des "Cahiers de la Quinzaine" (1900), revue d'obédience dreyfusarde où sont débattues les grandes questions de l'époque, il redécouvre sa foi chrétienne vers 1908, tout en fustigeant le conservatisme de l'Eglise ("Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc", 1910). Fervent patriote, il est tué, dans les premières heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Première Guerre mondiale - Foi catholique - Mysticisme - Histoire de la Littérature
1886
7 janvier
Le général Boulanger devient ministre de la Guerre
Le 7 janvier 1886, le général Boulanger, surnommé le général La Revanche, est nommé ministre de la Guerre, suite aux recommandations de Clémenceau. Il est à l'origine de la loi du 22 juin sur l'exil des familles royales et impériales ayant régné en France, et d'un discours particulièrement belliqueux à l'égard des Allemands, le 17 septembre 1886. Avec ses positions violentes, il ravive les tensions franco-allemandes. Il a donné naissance au mouvement boulangiste.
Voir aussi : Clémenceau - Ministre de la Guerre - Histoire de la Politique
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1899
7 janvier
Naissance de Francis Poulenc
Francis Poulenc naît le 7 janvier 1899 à Paris. Compositeur et pianiste, il fait partie du « groupe des six » et fréquente Cocteau, Apollinaire, Eluard et Jacob. Il a composé nombre de pièces pour piano, de la musique de chambre, des symphonies, de la chorale mais aussi des mélodies et des ballets dont les plus connues sont "Figure humaine" (1943), "Stabat Mater" (1950) ou encore "La Voix humaine" (1958). Il décède en 1963.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Compositeur - Pianiste - Histoire de l'Art
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
7 janvier
Boris Godounov tsar de Russie
Le régent Boris Fiodorovitch Godounov, beau-frère du tsar Fédor Ier, s'empare du pouvoir à la mort de ce dernier. Boris Godounov sera officiellement élu tsar de Russie à l'unanimité par les 500 délégués des états généraux, le 17 février.
Voir aussi : Sacre - Tsar - Histoire de la Renaissance
1655
7 janvier
Mort du pape Innocent X
Le 7 janvier 1655 meurt Giovanni Battista Pamphilj, mieux connu sous le nom d'Innocent X. Né à Rome le 6 mai 1574, le 234e pape de la chrétienté est intronisé le 15 septembre 1644, et choisit son titre en hommage à Innocent VIII. Jusqu'à sa mort, l'héritier du trône de Saint-Pierre fut manipulé par sa belle-s½ur et maîtresse, Olimpia Maidalchini, ce qui le ridiculisa auprès de toutes les cours d'Europe.
Voir aussi : Pape - Innocent X - Innocent VIII - Histoire de la Politique
1765
7 janvier
Diffusion de la bulle papale Apostolicum pascendi
Le 7 janvier 1765, Clément XIII, pape élu en 1758, diffuse dans le monde chrétien la bulle papale "Apostolicum pascendi", afin de défendre les intérêts des jésuites, qui étaient interdits dans plusieurs pays d'Europe. Dans ce texte, Clément XIII indique qu'il juge calomnieuses les critiques faites à l'encontre des jésuites. Jusqu'à sa mort en 1769, il ne céda jamais aux pressions et accorda toujours sa confiance aux représentants de la Compagnie de Jésus.
Voir aussi : Jésuites - Clément XIII - Compagnie de Jésus - Histoire de la Politique
1768
7 janvier
Naissance de Joseph Bonaparte
Le frère aîné de Napoléon Ier, Joseph Bonaparte, naît à Corte le 7 janvier 1768. Avocat, puis diplomate pour aider à l'ascension de son frère, Joseph fut roi de Naples en 1806, avant d'offrir le royaume à Joachim Murat en 1808. Il régna ensuite en Espagne jusqu'en 1813, sous le nom de Joseph-Napoléon Ier. Entre deux guerres, il eut le temps d'abolir l'Inquisition. Il meurt le 18 juillet 1844.
Voir aussi : Espagne - Dossier histoire de l' Inquisition - Napoléon Ier - Diplomate - Avocat - Histoire de la Politique
1785
7 janvier
Traversée de la Manche en ballon
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
Voir aussi : Traversée - Ballon - Manche - Montgolfière - Histoire de l'Aéronautique
1791
7 janvier
Première loi sur les brevets
L'Assemblée constituante vote une loi qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permet d'obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans.
Voir aussi : Histoire de l'Assemblée Constituante - Brevet - Droit - Histoire de l'Economie
1835
7 janvier
Mort d'Elisa Mercoeur, poétesse française
Né en 1809, Elisa Mercoeur fut une enfant prodige, passionnée par la poésie. A 16 ans, elle connut le succès et fut surnommée la "Muse armoricaine". Célèbre dans toute la France, la générosité de ses admirateurs lui permit de publier aisément ses oeuvres. Mais le fait de vendre ses poésies lui déplaisait et, affectée par le refus de sa tragédie "Boabdil" par la Comédie Française, elle mourut d'une affection pulmonaire en 1835.
Voir aussi : Poésie - Histoire de la Comédie Française - Boabdil - Histoire des Décès
1841
7 janvier
Victor Hugo entre à l'Académie française
A 39 ans, et après avoir subi plusieurs échecs, Victor Hugo est élu à l'Académie française de justesse avec 17 voix sur 32. En prenant place au fauteuil 14, il remplace Népomucène Lemercier.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Victor Hugo - Histoire des Romans
1858
7 janvier
Naissance d' Éliézer Ben-Yéhouda
Éliézer Ben-Yéhouda nait à Lujki dans l'Empire russe (la ville appartient désormais à la Biélorussie). Il a été l'un des principaux acteurs de la résurrection de l'hébreu comme langue parlée, que l'on nomme l'hébreu moderne. Il est le fondateur de plusieurs journaux (Ha Zvi, Hashkafah), du Comité de la langue hébraïque (Wa'ad HaLaschon) et l'auteur de l'ouvrage "Dictionnaire de la langue hébraïque ancienne et moderne". Il meurt à Jérusalem le 16 décembre 1922.
Voir aussi : Naissance - Histoire de la Politique
1873
7 janvier
Naissance de l'écrivain Charles Péguy
Naissance à Orléans de l'écrivain mystique et idéaliste français Charles Péguy. D'extraction paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord très proche des socialistes de Jaurès, mais il rejettera par la suite les idées pacifistes. Intransigeant et d'une prose toujours engagée et polémique, créateur des "Cahiers de la Quinzaine" (1900), revue d'obédience dreyfusarde où sont débattues les grandes questions de l'époque, il redécouvre sa foi chrétienne vers 1908, tout en fustigeant le conservatisme de l'Eglise ("Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc", 1910). Fervent patriote, il est tué, dans les premières heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Première Guerre mondiale - Foi catholique - Mysticisme - Histoire de la Littérature
1886
7 janvier
Le général Boulanger devient ministre de la Guerre
Le 7 janvier 1886, le général Boulanger, surnommé le général La Revanche, est nommé ministre de la Guerre, suite aux recommandations de Clémenceau. Il est à l'origine de la loi du 22 juin sur l'exil des familles royales et impériales ayant régné en France, et d'un discours particulièrement belliqueux à l'égard des Allemands, le 17 septembre 1886. Avec ses positions violentes, il ravive les tensions franco-allemandes. Il a donné naissance au mouvement boulangiste.
Voir aussi : Clémenceau - Ministre de la Guerre - Histoire de la Politique
1890
7 janvier
Inauguration du premier tramway électrique
Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
Voir aussi : Histoire de Clermont-Ferrand - Histoire des Chemins de fer
1899
7 janvier
Naissance de Francis Poulenc
Francis Poulenc naît le 7 janvier 1899 à Paris. Compositeur et pianiste, il fait partie du « groupe des six » et fréquente Cocteau, Apollinaire, Eluard et Jacob. Il a composé nombre de pièces pour piano, de la musique de chambre, des symphonies, de la chorale mais aussi des mélodies et des ballets dont les plus connues sont "Figure humaine" (1943), "Stabat Mater" (1950) ou encore "La Voix humaine" (1958). Il décède en 1963.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Compositeur - Pianiste - Histoire de l'Art
1927
7 janvier
Le téléphone traverse l'Atlantique
Un demi-siècle après son invention par Graham Bell, le téléphone prend une nouvelle dimension : il rejoint désormais l’Amérique au Vieux Continent. Des câbles traversent désormais l’Atlantiques et permettent de communiquer au-delà de l’océan.
Voir aussi : Histoire de l'Atlantique - Téléphone - Histoire des Télécommunications
1971
7 janvier
Création d'un ministère de l'Environnement
Le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, décide de créer, à l'occasion d'un remaniement gouvernemental, un nouveau ministère, celui de la Protection de la Nature et de l'Environnement. Le portefeuille est confié à Robert Poujade, secrétaire général de l'UDR (Union de la Droite Républicaine).
Voir aussi : Environnement - Histoire de l'Economie
1996
7 janvier
Toulouse premier champion d'Europe
Dominant le club gallois de Cardiff 21 à 18 après les prolongations, Toulouse empoche la première coupe d’Europe. Le stade Toulousain remportera trois fois cette compétition en dix ans, obtenant ainsi le meilleur palmarès.
Voir aussi : Première - Histoire de Toulouse - Histoire du Rugby
1998
7 janvier
Sortie française de "Titanic"
Le film le plus cher de l'histoire du cinéma (plus de 200 millions de dollars de budget) apparaît sur les écrans français trois semaines après sa sortie américaine. Il totalisera plus de 20 millions d'entrées dans l'hexagone et sera le premier film à dépasser la barre du milliard de dollar au box-office mondial. "Titanic" rapportera à son réalisateur James Cameron et à la Century Fox 1,2 milliard de recettes et 11 oscars à Hollywood.
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1198
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1438
8 janvier
Ouverture du concile de Ferrare-Florence
S'ouvre le concile de Ferrare-Florence, sur décision du pape Eugène IV (1383-1447) contre celui de Bâle, avant d'être transféré à Rome pour s'y achever (1441). Les accords (Compacta) signés en 1433 avec les Hussites provoquèrent la dissension effective des schismatiques bâlois, dont les décisions furent dès lors déclarées nulles et non avenues. Restés en Suisse, les pères conciliaires déclarèrent s'arroger le gouvernement de l'Eglise, déposant Eugène IV (24 janvier) qui, à son tour, prononça leur excommunication (15 février).
Voir aussi : Eugène IV - Concile de bâle - Concile de ferrare-florence - Schismatiques - Histoire des Religions
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1676
8 janvier
Bataille d'Alicudi. Le Français Abraham Duquesne est vainqueur de l'amiral hollandais De Ruyter près des îles Lipari
Lors de la guerre de Hollande, la ville de Messine se révolte contre la suprématie espagnole et demande de l'aide à la couronne française. Cette dernière accepte et envoie ses troupes. Les espagnols affaiblis, reçoivent quant à eux le soutien des Hollandais. Les deux puissances s'affrontent sur les côtes siciliennes dans la bataille d'Alicudi. La victoire est réclamée par les deux camps. C'est finalement la France qui prend l'avantage grâce aux batailles suivantes à Palerme et Agosta.
Voir aussi : Espagne - Guerre de Hollande - Messine - Histoire des Guerres
1742
8 janvier
Naissance du père du cirque moderne, Philip Astley
L'écuyer Philip Astley naît à Newcastle-under-Lyme. Il est reconnu pour avoir été le père du cirque moderne. Après avoir servi comme soldat dans un régiment de cavalerie, il ouvre à Londres un théâtre d'exercices équestres et de jeux d'adresse. En 1774, il quitte la capitale britannique pour s'installer Paris où il poursuit son travail. Décédé à Paris en 1814, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
Voir aussi : France - Naissance - Histoire de l'Angleterre - Cirque - Histoire de l'Art
1745
8 janvier
Traité de quadruple-alliance à Varsovie
Le roi de Pologne, le roi de Hongrie, le roi de Grande-Bretagne et les Provinces-Unies des Pays-Bas signent à Varsovie un traité établissant une quadruple alliance afin de contenir l'essor de l'empire prusse. Ce traité qui intervient dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, vient s'opposer à l'union de Francfort. La même année, la France, l'Espagne, Naples et Gènes signeront le traité d'Aranjuez pour marquer leur opposition au traité de Worms signé en 1743 par l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Saxe, le Hanovre et le Piémont.
Voir aussi : Histoire de Varsovie - Guerre de Succession d'Autriche - Quadruple alliance - Histoire des Traités
1823
8 janvier
Naissance d'Alfred Russel Wallace.
Alfred Russel Wallace est né le 8 janvier 1823 au Pays de Galles. Il est connu pour être un naturaliste, un géographe, un explorateur, un anthropologue ainsi qu'un biologiste.
Ses champs de prédilection sont l'exploration, la zoologie, la biogéographie ainsi que tout ce qui touche aux réformes sociales.
Il reçoit de nombreuses distinctions pour ses travaux de grandes envergures comme la médaille Royale de la Royal Society en 1868, la médaille de Copley en 1908 et l'Ordre du Mérite la même année.
Il meurt le 7 novembre 1913 dans sa maison de campagne à Old Orchard. Grâce à ses nombreuses recherches et à sa célébrité, sa mort sera très "médiatisée".
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1836
8 janvier
Naissance de Sir Lawrence Alma-Tadema.
Sir Lawrence Alma-Tadema naît le 8 janvier 1836 aux Pays-Bas. C'est un peintre britannique.
Dès son plus jeune âge, il développe de grandes capacités pour le dessin et la peinture. Son premier tableau est un portrait de sa sœur peint en 1851.
En 1852, il est admis à l'Académie d'Anvers. Quatre ans plus tard, il la quitte pour étudier l'archéologie auprès de Louis de Taye.
De retour à Paris quelques années après, il montre ses toiles à Ernest Gambart. Il lui commande une vingtaine de tableaux pour les exposer dans sa galerie. Le succès est alors immédiat.
En 1876, il est élu membre de l'Académie Royale et près de 20 ans plus tard, la reine Victoria d'Angleterre l'anoblit.
Après plus de 60 ans de carrière, Lawrence Alma-Tadema s'éteint à Wiesbaden le 25 juin 1812. Il est inhumé à la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1896
8 janvier
Décès de Paul Verlaine
Né à Metz, en mars 1844, Paul Verlaine publie, à 22 ans, les Poèmes saturniens, et trois ans plus tard, Fêtes galantes. Trois événements bouleversent sa vie entre 1870 et 1871 : la Commune, le siège de Paris et Rimbaud. Sa relation tumultueuse avec le poète maudit l'entraine en Angleterre puis en Belgique. Emprisonné pour avoir tiré sur Rimbaud, il part enseigner en Angleterre à sa libération. Le poète sombre dans la débauche et l'alcool, et décède le 8 janvier 1896.
Voir aussi : Poète - Alcool - Histoire de l'Art
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Histoire de la SDN - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
8 janvier
Election du pape Innocent III
A 37 ans, le comte Lotario de Segni, Giovanni Lotario, est élu Pape à Rome. Il succède à Célestin III et prend le nom d'Innocent III. Considéré comme le pape le plus important du Moyen-Age, Innocent III renforcera la suzeraineté papale sur de nombreux pays d'Europe : la Sicile, le Portugal, l'Angleterre, la Portugal, l'Aragon, ...Au cours de ses 18 ans de pontificat, il lancera deux croisades contre les cathares en pays albigeois et sera l'instigateur de la quatrième croisade en terre sainte.
Voir aussi : Pape - Innocent III - Histoire de la Chrétienté
1297
8 janvier
Les Grimaldi arrivent à Monaco
Le 8 janvier 1297, François Grimaldi pénètre dans la place forte de Monaco déguisé en moine franciscain. Il parvient ainsi à tromper les gardes et à s'emparer de la forteresse, en évitant un siège coûteux en moyens et en vies humaines. C'est depuis ce jour que les armoiries des Grimaldi s'ornent de deux moines en armes. Le Rocher appartenait à Gênes depuis 1215, dont les Grimaldi, une des plus influentes familles guelfes de Gênes, avaient été chassés à deux reprises.
1324
8 janvier
Mort de Marco Polo
Le voyageur et commerçant italien Marco Polo, s'éteint à Venise à l'âge de 70 ans. Adolescent, il avait entrepris un voyage long de 24 ans avec son père et son oncle à travers la Russie et l'Asie. Marco Polo dictera les mémoires de son aventure dans un livre intitulé: "Le livre des merveilles du monde" qui constituera la première documentation précise sur les pays et les peuples d'Orient au Moyen-âge.
Voir aussi : Décès - Histoire de Venise - Marco Polo - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1438
8 janvier
Ouverture du concile de Ferrare-Florence
S'ouvre le concile de Ferrare-Florence, sur décision du pape Eugène IV (1383-1447) contre celui de Bâle, avant d'être transféré à Rome pour s'y achever (1441). Les accords (Compacta) signés en 1433 avec les Hussites provoquèrent la dissension effective des schismatiques bâlois, dont les décisions furent dès lors déclarées nulles et non avenues. Restés en Suisse, les pères conciliaires déclarèrent s'arroger le gouvernement de l'Eglise, déposant Eugène IV (24 janvier) qui, à son tour, prononça leur excommunication (15 février).
Voir aussi : Eugène IV - Concile de bâle - Concile de ferrare-florence - Schismatiques - Histoire des Religions
1499
8 janvier
Mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne
Après avoir répudié Jeanne de France, le roi de France Louis XII épouse en secondes noces Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Malgré cette union, la duchesse de Bretagne veillera à maintenir son duché indépendant. La Bretagne sera rattachée officiellement à la France sous François Ier en 1532.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Louis XII - Anne de Bretagne - Histoire des Valois
1676
8 janvier
Bataille d'Alicudi. Le Français Abraham Duquesne est vainqueur de l'amiral hollandais De Ruyter près des îles Lipari
Lors de la guerre de Hollande, la ville de Messine se révolte contre la suprématie espagnole et demande de l'aide à la couronne française. Cette dernière accepte et envoie ses troupes. Les espagnols affaiblis, reçoivent quant à eux le soutien des Hollandais. Les deux puissances s'affrontent sur les côtes siciliennes dans la bataille d'Alicudi. La victoire est réclamée par les deux camps. C'est finalement la France qui prend l'avantage grâce aux batailles suivantes à Palerme et Agosta.
Voir aussi : Espagne - Guerre de Hollande - Messine - Histoire des Guerres
1742
8 janvier
Naissance du père du cirque moderne, Philip Astley
L'écuyer Philip Astley naît à Newcastle-under-Lyme. Il est reconnu pour avoir été le père du cirque moderne. Après avoir servi comme soldat dans un régiment de cavalerie, il ouvre à Londres un théâtre d'exercices équestres et de jeux d'adresse. En 1774, il quitte la capitale britannique pour s'installer Paris où il poursuit son travail. Décédé à Paris en 1814, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
Voir aussi : France - Naissance - Histoire de l'Angleterre - Cirque - Histoire de l'Art
1745
8 janvier
Traité de quadruple-alliance à Varsovie
Le roi de Pologne, le roi de Hongrie, le roi de Grande-Bretagne et les Provinces-Unies des Pays-Bas signent à Varsovie un traité établissant une quadruple alliance afin de contenir l'essor de l'empire prusse. Ce traité qui intervient dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, vient s'opposer à l'union de Francfort. La même année, la France, l'Espagne, Naples et Gènes signeront le traité d'Aranjuez pour marquer leur opposition au traité de Worms signé en 1743 par l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Saxe, le Hanovre et le Piémont.
Voir aussi : Histoire de Varsovie - Guerre de Succession d'Autriche - Quadruple alliance - Histoire des Traités
1823
8 janvier
Naissance d'Alfred Russel Wallace.
Alfred Russel Wallace est né le 8 janvier 1823 au Pays de Galles. Il est connu pour être un naturaliste, un géographe, un explorateur, un anthropologue ainsi qu'un biologiste.
Ses champs de prédilection sont l'exploration, la zoologie, la biogéographie ainsi que tout ce qui touche aux réformes sociales.
Il reçoit de nombreuses distinctions pour ses travaux de grandes envergures comme la médaille Royale de la Royal Society en 1868, la médaille de Copley en 1908 et l'Ordre du Mérite la même année.
Il meurt le 7 novembre 1913 dans sa maison de campagne à Old Orchard. Grâce à ses nombreuses recherches et à sa célébrité, sa mort sera très "médiatisée".
Voir aussi : Histoire des Grandes aventures et découvertes
1836
8 janvier
Naissance de Sir Lawrence Alma-Tadema.
Sir Lawrence Alma-Tadema naît le 8 janvier 1836 aux Pays-Bas. C'est un peintre britannique.
Dès son plus jeune âge, il développe de grandes capacités pour le dessin et la peinture. Son premier tableau est un portrait de sa sœur peint en 1851.
En 1852, il est admis à l'Académie d'Anvers. Quatre ans plus tard, il la quitte pour étudier l'archéologie auprès de Louis de Taye.
De retour à Paris quelques années après, il montre ses toiles à Ernest Gambart. Il lui commande une vingtaine de tableaux pour les exposer dans sa galerie. Le succès est alors immédiat.
En 1876, il est élu membre de l'Académie Royale et près de 20 ans plus tard, la reine Victoria d'Angleterre l'anoblit.
Après plus de 60 ans de carrière, Lawrence Alma-Tadema s'éteint à Wiesbaden le 25 juin 1812. Il est inhumé à la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Voir aussi : Histoire de la Peinture
1896
8 janvier
Décès de Paul Verlaine
Né à Metz, en mars 1844, Paul Verlaine publie, à 22 ans, les Poèmes saturniens, et trois ans plus tard, Fêtes galantes. Trois événements bouleversent sa vie entre 1870 et 1871 : la Commune, le siège de Paris et Rimbaud. Sa relation tumultueuse avec le poète maudit l'entraine en Angleterre puis en Belgique. Emprisonné pour avoir tiré sur Rimbaud, il part enseigner en Angleterre à sa libération. Le poète sombre dans la débauche et l'alcool, et décède le 8 janvier 1896.
Voir aussi : Poète - Alcool - Histoire de l'Art
1912
8 janvier
Création de l'ANC
L’African National Congress (Congrès national africain) est fondée par les Bantous afin de s’opposer aux nombreuses discriminations raciales du gouvernement blanc. Ouverte à tous, y compris aux Blancs, l’ANC est une organisation non-violente qui va progressivement prendre de l’importance parmi les populations non-blanches au cours de l’apartheid. Au lendemain du massacre de Sharpeville, l’ANC sera interdite et entrera ainsi dans la clandestinité. C’est aussi cet événement qui décidera les membres de l’organisation, dont Nelson Mandela et Walter Sisulu, à prendre les armes.
Voir aussi : Création - Mandela - African National Congress - Histoire de l'ANC - Sharpeville - Histoire de l'Opposition
1918
8 janvier
Wilson dévoile son plan
Le président américain Woodrow Wilson présente son célèbre plan de paix en quatorze points. La victoire et la paix sont alors envisageables et Wilson en profite pour faire état de sa vision du monde et de l’Europe. Outre la libre circulation en mer ou la réduction des armements, il souhaite remodeler les frontières de l’Europe, notamment en Autriche-Hongrie et faire renaître l’Etat polonais. Le dernier point, prévoyant une association regroupant les nations, annonce la SDN.
Voir aussi : Histoire de la SDN - Wilson - Histoire de la Première Guerre mondiale
1934
8 janvier
Mort de l'escroc Stavisky
Alexandre Stavisky est retrouvé mort dans son chalet "Le vieux logis" près de Chamonix. Alors que la police était en train de pénétrer dans la maison, un coup de feu retentit : les policiers trouvent Stavisky gisant, la tête traversée par une balle, serrant un revolver Herstal dans ses doigts. Escroc notoire, Stavisky était impliqué dans une série d'affaires dont la plus célèbre est celle du Crédit Municipal de Bayonne qu'il fonda avec le député-maire de la ville sous le pseudonyme de Serge Alexandre. Il réussit à dérober plus de 300 millions de francs à la banque et bénéficiait de la protection de certains politiques. Localisé à Chamonix dès le 2 janvier, ce n'est pourtant que le 8 que la police se décide à l'arrêter et le trouve mystérieusement mort. Suicide ou assassinat ? Le mystère demeure. Son étrange mort provoquera une crise politique : le gouvernement de Camille Chautemps se verra contraint de démissionner pour laisser place au cabinet Daladier. "Le Canard enchaîné" titrera " Stavisky s'est suicidé d'une balle tirée à 3 mètres. Ce que c'est que d'avoir le bras long."
Voir aussi : Décès - Stavisky - Histoire des Scandales politiques
1961
8 janvier
Approbation de l'autodétermination en Algérie
Le référendum proposé par le Général de Gaulle visant à statuer sur l'autodétermination des populations algériennes est organisé simultanément en France et en Algérie. Dans la métropole, 75,26 % des français se déclarent en faveur de la création d'un république algérienne. Dans le département français, 70 % disent "oui" à l'autodétermination.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Guerre d'Algérie
1996
8 janvier
Mort de Mitterrand
Quelques mois seulement après avoir quitté le pouvoir, François Mitterrand s’éteint des suites de son cancer de la prostate. Il sera enterré quelques jours plus tard à Jarnac, en Charente. Ayant indiqué sa préférence pour Jospin lors de la présidentielle sans pour autant s’engager dans la campagne, il s’était définitivement retiré de la vie publique après la passation de pouvoir avec Chirac. Une polémique naîtra autour de son maintien au pouvoir alors qu’il avait annoncé sa maladie dès 1992.
Voir aussi : Chirac - Mitterrand - Jospin - Histoire des Décès
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille navale d'Alicudi aussi connue sous les noms de Seconde bataille du Stromboli et Bataille de Melazzo a lieu le 8 janvier 1676, dans la mer Tyrrhénienne au large des côtes nord de la Sicile dans l'archipel des Îles Éoliennes. Elle oppose une flotte française commandée par Abraham Duquesne à une flotte hollandaise commandée par Michiel de Ruyter. Le résultat est indécis, même si les deux camps revendiquent la victoire.
Pendant la guerre entre la France et la Hollande, la ville de Messine se révolte contre les Espagnols. En 1674, soumise à un blocus, elle appelle à son secours le roi de France. Celui-ci accepte la demande et envoie une flotte sur les côtes de Sicile, avec Valbelle, 1675 avec Duquesne et en 1676 sous le commandement du duc de Vivonne. L'escadre bleue est alors commandée par Abraham Duquesne, la blanche et bleue par le chef d'escadre de Preuilly-d'Humières.
Le ravitaillement des révoltés doit être assuré par des convois, surtout de blé. Les Espagnols subissent plusieurs revers en essayant de s'opposer à ces convois.
Les Hollandais ont décidé de venir en aide à l'ennemi de leur ennemi et envoient une flotte en Méditerranée, sous le commandement de l'amiral Ruyter. Dans la lettre du 26 juillet 1675 que le Stathouder Guillaume III adresse à Ruyter, il lui donne l'ordre d'aller trouver :
« ...l'armée navale d'Espagne, afin que celle-ci étant jointe à la flotte des Etats, elles allassent ensemble, avec la bénédiction de Dieu, faire rentrer Messine sous l'obéissance du roi d'Espagne. »
Mais la campagne manque de véritable intérêt pour les Pays-Bas et la flotte hollandaise est faible et mal équipée. Michiel de Ruyter est un adversaire du Stathouder dans les politiques internes des Pays-Bas et c'est à cause de cela que c'est lui qui reçoit l'ordre de commander cette flotte: tous les deux savent que c'est une mission impossible.
Sur place, Vivonne décide de s'emparer d'Agosta, centre de ravitaillement espagnol et base intéressante pour surveiller la côte méridionale de Sicile. La place est capturée le 12 août 1675.
Le 20 décembre 1675, les hollandais arrivent à Melazzo.
Forces en présence
France
Escadre bleue (avant-garde)
sous le commandement de Preuilly-d'Humières
Le Prudent (Chevalier de Lafayette)
Le Parfait (De Châteauneuf)
Le Saint-Michel (chef d'escadre de Preuilly-d'Humières)
Le Fier (De Chabert)
Le Mignon (De Relingues)
L'Assuré (De Villette-Mursay)
Escadre blanche (corps de bataille)
sous le commandement de Duquesne
Le Sage (Chevalier de Langeron)
La Syrène(Chevalier de Béthunes)
Le Pompeux (Commandeur de Valbelle)
Le Saint-Esprit (Lieutenant général Abraham Duquesne)
Le Sceptre (Chevalier de Tourville)
L'Éclatant (De Cou)
Le Téméraire(Chevalier de Lhéry)
L'Aimable (La Barre)
Escadre bleue et blanche (arrière-garde)
sous le commandement de Louis Gabaret
Le Vaillant (Chevalier de Septêsme)
L'Apollon (Chevalier de Forbin)
Le Grand (De Beaulieu)
Le Sans-Pareil (chef d'escadre Louis Gabaret)
L'Aquilon (De Villeneuve-Ferrières)
Le Magnifique (Gravier)
Pays-Bas - Espagne
1re escadre
Provincie van Utrecht 60 (Jan de Jong)
Vrijheid 50 (Adam van Brederode)
Gouda 76 (Vice-Admiral Jan den Haen)
Wakende Boei 46 (Cornelis Tijloos)
Edam 34 (Cornelis van der Zaan)
Kraanvogel 46 (Jacob Willemszoon Broeder)
Rouaan 8 (senau, Willem Knijf)
Roos 8 (senau, Juriaan Baak)
Sint Salvador 6 (brûlot, Jan Janszoon Bont)
Witte Tas 4 (navire de charge, Adriaan van Esch)
2e escadre
Steenbergen 68 (Pieter van Middelandt)
Leeuwen 50 (Frans Willem, Graaf van Stierum)
Eendracht 76 (Lieutenant-Amiral Michiel De Ruyter)
Stad en Lande 54 (Joris Andringa)
Zuiderhuis 46 (Pieter de Sitter)
Leiden 36 (Jan van Abkoude)
Tonijn 8 (senau, Philips Melkenbeek)
Kreeft 8 (senau, Wijbrand Barendszoon)
Salm 4 (brûlot, Jan van Kampen)
Melkmeisje 4 (brûlot, Arent Ruyghaver)
3e escadre
Oosterwijk 60 (Jacob Teding van Berkhout)
Harderwijk 46 (Mattheus Megang)
Spiegel 70 (SbN Nikolaas Verschoor †)
Essen 50 (Gillis Schey) - Sunk
Damiaten 34 (Isaac van Uitterwijk)
Groenwijf 36 (Jan Noirot)
Ter Goes 8 (senau, Abraham Wilmerdonk)
Prinsen Wapen 8 (senau, Hendrik Walop)
Jakob en Anna 4 (brûlot, Dirk Klaaszoon Harney)
Zwarte Tas 4 (Jacob Stadtlander)
L'approche des Français est annoncée à Ruyter par des feux allumés sur les îles Lipari. Le 8 janvier au matin, les deux flottes sont en vue l'une de l'autre, à une vingtaine de lieues au nord des côtes siciliennes.
Le vent, changeant, et faible, est passé à l'ouest. Les deux flottes courent au sud-ouest (en gros, la direction de Palerme); elles sont écartées d'une lieue et demi. Les Français ont l'avantage du vent et peuvent donc choisir le moment de l'attaque.
A 9 heures, les Français attaquent. Les deux lignes se canonnent. Les dégâts causés aux mâtures obligent certains navires à quitter momentanément la ligne pour effectuer des réparations d'urgence, mais cela ne remet pas en cause l'ordre des 2 lignes.
Les Français utilisent 3 de leurs brûlots, mais sans résultats.
Au soir, les galères espagnoles essaient de canonner Le Sceptre de Tourville qui les calme en utilisant les pièces de 36 livres de sa batterie basse. Les galères n'insistent pas et se contentent de prendre en remorque 2 des navires hollandais.
Au soir, les Hollandais continuent sur leur cap; les Français virent pour repartir au nord-est, vers le Stromboli.
Cette bataille indécise n'apporte aucun résultat stratégique. Les deux camps clament victoire, mais il faudra attendre les rencontres suivantes, Agosta et, surtout, Palerme, pour que la victoire soit acquise aux armes du Roi-Soleil.
Pendant la guerre entre la France et la Hollande, la ville de Messine se révolte contre les Espagnols. En 1674, soumise à un blocus, elle appelle à son secours le roi de France. Celui-ci accepte la demande et envoie une flotte sur les côtes de Sicile, avec Valbelle, 1675 avec Duquesne et en 1676 sous le commandement du duc de Vivonne. L'escadre bleue est alors commandée par Abraham Duquesne, la blanche et bleue par le chef d'escadre de Preuilly-d'Humières.
Le ravitaillement des révoltés doit être assuré par des convois, surtout de blé. Les Espagnols subissent plusieurs revers en essayant de s'opposer à ces convois.
Les Hollandais ont décidé de venir en aide à l'ennemi de leur ennemi et envoient une flotte en Méditerranée, sous le commandement de l'amiral Ruyter. Dans la lettre du 26 juillet 1675 que le Stathouder Guillaume III adresse à Ruyter, il lui donne l'ordre d'aller trouver :
« ...l'armée navale d'Espagne, afin que celle-ci étant jointe à la flotte des Etats, elles allassent ensemble, avec la bénédiction de Dieu, faire rentrer Messine sous l'obéissance du roi d'Espagne. »
Mais la campagne manque de véritable intérêt pour les Pays-Bas et la flotte hollandaise est faible et mal équipée. Michiel de Ruyter est un adversaire du Stathouder dans les politiques internes des Pays-Bas et c'est à cause de cela que c'est lui qui reçoit l'ordre de commander cette flotte: tous les deux savent que c'est une mission impossible.
Sur place, Vivonne décide de s'emparer d'Agosta, centre de ravitaillement espagnol et base intéressante pour surveiller la côte méridionale de Sicile. La place est capturée le 12 août 1675.
Le 20 décembre 1675, les hollandais arrivent à Melazzo.
Forces en présence
France
Escadre bleue (avant-garde)
sous le commandement de Preuilly-d'Humières
Le Prudent (Chevalier de Lafayette)
Le Parfait (De Châteauneuf)
Le Saint-Michel (chef d'escadre de Preuilly-d'Humières)
Le Fier (De Chabert)
Le Mignon (De Relingues)
L'Assuré (De Villette-Mursay)
Escadre blanche (corps de bataille)
sous le commandement de Duquesne
Le Sage (Chevalier de Langeron)
La Syrène(Chevalier de Béthunes)
Le Pompeux (Commandeur de Valbelle)
Le Saint-Esprit (Lieutenant général Abraham Duquesne)
Le Sceptre (Chevalier de Tourville)
L'Éclatant (De Cou)
Le Téméraire(Chevalier de Lhéry)
L'Aimable (La Barre)
Escadre bleue et blanche (arrière-garde)
sous le commandement de Louis Gabaret
Le Vaillant (Chevalier de Septêsme)
L'Apollon (Chevalier de Forbin)
Le Grand (De Beaulieu)
Le Sans-Pareil (chef d'escadre Louis Gabaret)
L'Aquilon (De Villeneuve-Ferrières)
Le Magnifique (Gravier)
Pays-Bas - Espagne
1re escadre
Provincie van Utrecht 60 (Jan de Jong)
Vrijheid 50 (Adam van Brederode)
Gouda 76 (Vice-Admiral Jan den Haen)
Wakende Boei 46 (Cornelis Tijloos)
Edam 34 (Cornelis van der Zaan)
Kraanvogel 46 (Jacob Willemszoon Broeder)
Rouaan 8 (senau, Willem Knijf)
Roos 8 (senau, Juriaan Baak)
Sint Salvador 6 (brûlot, Jan Janszoon Bont)
Witte Tas 4 (navire de charge, Adriaan van Esch)
2e escadre
Steenbergen 68 (Pieter van Middelandt)
Leeuwen 50 (Frans Willem, Graaf van Stierum)
Eendracht 76 (Lieutenant-Amiral Michiel De Ruyter)
Stad en Lande 54 (Joris Andringa)
Zuiderhuis 46 (Pieter de Sitter)
Leiden 36 (Jan van Abkoude)
Tonijn 8 (senau, Philips Melkenbeek)
Kreeft 8 (senau, Wijbrand Barendszoon)
Salm 4 (brûlot, Jan van Kampen)
Melkmeisje 4 (brûlot, Arent Ruyghaver)
3e escadre
Oosterwijk 60 (Jacob Teding van Berkhout)
Harderwijk 46 (Mattheus Megang)
Spiegel 70 (SbN Nikolaas Verschoor †)
Essen 50 (Gillis Schey) - Sunk
Damiaten 34 (Isaac van Uitterwijk)
Groenwijf 36 (Jan Noirot)
Ter Goes 8 (senau, Abraham Wilmerdonk)
Prinsen Wapen 8 (senau, Hendrik Walop)
Jakob en Anna 4 (brûlot, Dirk Klaaszoon Harney)
Zwarte Tas 4 (Jacob Stadtlander)
L'approche des Français est annoncée à Ruyter par des feux allumés sur les îles Lipari. Le 8 janvier au matin, les deux flottes sont en vue l'une de l'autre, à une vingtaine de lieues au nord des côtes siciliennes.
Le vent, changeant, et faible, est passé à l'ouest. Les deux flottes courent au sud-ouest (en gros, la direction de Palerme); elles sont écartées d'une lieue et demi. Les Français ont l'avantage du vent et peuvent donc choisir le moment de l'attaque.
A 9 heures, les Français attaquent. Les deux lignes se canonnent. Les dégâts causés aux mâtures obligent certains navires à quitter momentanément la ligne pour effectuer des réparations d'urgence, mais cela ne remet pas en cause l'ordre des 2 lignes.
Les Français utilisent 3 de leurs brûlots, mais sans résultats.
Au soir, les galères espagnoles essaient de canonner Le Sceptre de Tourville qui les calme en utilisant les pièces de 36 livres de sa batterie basse. Les galères n'insistent pas et se contentent de prendre en remorque 2 des navires hollandais.
Au soir, les Hollandais continuent sur leur cap; les Français virent pour repartir au nord-est, vers le Stromboli.
Cette bataille indécise n'apporte aucun résultat stratégique. Les deux camps clament victoire, mais il faudra attendre les rencontres suivantes, Agosta et, surtout, Palerme, pour que la victoire soit acquise aux armes du Roi-Soleil.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Stephen Hawking, CH, CBE, FRS, FRSA, de son nom entier Stephen William Hawking, est un physicien théoricien et cosmologiste anglais, né le 8 janvier 1942 à Oxford. Hawking a été professeur de mathématiques à l'université de Cambridge de 1980 à 2009, membre de Gonville and Caius College, Cambridge et chercheur distingué du Perimeter Institute for Theoretical Physics. Il est connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Il a également eu du succès avec ses œuvres de vulgarisation scientifique dans lesquelles il discute de ses propres théories et de la cosmologie en général, comme le best-seller A Brief History of Time, qui est resté sur la liste des records des bestsellers du Sunday Times pendant 237 semaines consécutives. Hawking a une dystrophie neuromusculaire qui est attribuée à une sclérose latérale amyotrophique (SLA), sa maladie a progressé au fil des ans et l'a laissé presque complètement paralysé.
La clé des principaux travaux scientifiques d'Hawking à ce jour est fondée, en collaboration avec Roger Penrose, sur l'élaboration des théorèmes des singularités dans le cadre de la relativité générale, et la prédiction théorique que les trous noirs devraient émettre des radiations, aujourd'hui connues sous le nom de radiations d'Hawking (ou parfois radiations de Bekenstein-Hawking). C'est un physicien théoricien de renommée mondiale dont la carrière scientifique s'étend sur plus de 40 ans. Ses livres et ses apparitions publiques ont fait de lui une célébrité universitaire. Il est membre honoraire de la Royal Society of Arts et membre à vie de l'Académie pontificale des sciences.
En 1981, il est lauréat de la médaille Franklin. L'astéroïde (7672) Hawking a été nommé en son honneur.
Biographie
Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942. Il est le fils du Dr Frank Hawking, un chercheur biologiste, et d'Isobel Hawking, une militante politique. Il a deux jeunes sœurs, Marie et Philippa et un frère adoptif, Edward. Les parents vivaient dans le nord de Londres jusqu'au jour où ils ont déménagé à Oxford, Isobel était alors enceinte de Stephen, et ils désiraient un endroit plus sûr pour la naissance de leur premier enfant (Londres était attaquée par la Luftwaffe)8. Selon l'une des publications de Hawking, un missile V-2 a explosé à quelques rues de l'endroit où ils étaient.
Après la naissance de Stephen, la famille part s'installer à Londres, où son père dirige la division de parasitologie de l'Institut national de la recherche médicale.
En 1950, toute la famille déménage à St Albans dans le Hertfordshire. C'est à l'école de cette ville qu'il poursuit sa scolarité de 1950 à 1953. Si Stephen est un bon élève, il n'est pas un élève exceptionnel. Lorsque, plus tard, on l’interrogea pour savoir s’il y avait un professeur qui l’avait inspiré, il nomma son professeur de mathématiques, Dikran Tahta. Il conservera un lien affectif si fort avec cette école qu'il donnera même son nom à l'une de ses quatre maisons, ainsi qu'à une série de conférences scientifiques extrascolaires.
Hawking a toujours été intéressé par la science. Il s'inscrit à l'université d'Oxford, avec l'intention d'étudier les mathématiques, bien que son père eût préféré qu'il aille en médecine. Étant donné que les mathématiques n'étaient pas proposées, Hawking choisit alors la physique. Ses intérêts au cours de cette période sont la thermodynamique, la relativité et la mécanique quantique. Son professeur de physique, Robert Berman, déclara plus tard dans le New York Times Magazine :
« Il est uniquement nécessaire pour lui de savoir que quelque chose peut être fait, et il peut alors le faire sans chercher à voir comment d'autres personnes l'ont fait. [...] Il n'a pas eu un grand nombre de livres, et il n'a pas pris de notes. Bien entendu, son esprit est complètement différent de ceux de ses contemporains »
Hawking arriva alors à un examen final d'évaluation à la frontière entre la première et la seconde classe d'honneur, un examen oral. Berman a dit de l'examen oral :
« Et bien sûr, les examinateurs ont été assez intelligents pour réaliser qu'ils parlaient à quelqu'un de plus intelligent que la plupart d'entre eux. »
Après avoir obtenu son diplôme B.A. à Oxford en 1962, il est resté pour étudier l'astronomie. Il a décidé d'arrêter quand il trouva que l'étude des taches solaires ne l'attirait pas et qu'il était plus intéressé par la théorie que par l'observation. Il a quitté Oxford, avec les honneurs, pour Trinity Hall où il a participé à l'étude de l'astronomie théorique et la cosmologie théorique.
Presque dès son arrivée à Cambridge, il a commencé à développer les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique (appelée familièrement aux États-Unis la maladie de Lou Gehrig), une maladie des neurones moteurs qui lui a enlevé presque tout contrôle neuromusculaire. Au cours de ses deux premières années à Cambridge, il ne s'est pas distingué, mais, après la stabilisation de sa maladie et avec l'aide de son tuteur de doctorat, William Dennis Sciama, il est retourné travailler sur sa thèse de doctorat. Il a révélé qu'il ne voyait pas beaucoup l'intérêt d'obtenir un doctorat s'il devait mourir bientôt. Hawking a déclaré plus tard que le véritable tournant a été son mariage avec Jane Wilde en 1965, une étudiante en langue. Après avoir obtenu son doctorat, Stephen est devenu chercheur à Gonville and Caius College (Cambridge). L'étude des singularités, concept physique et astronomique récent, permet au chercheur de développer différentes théories, qui le mèneront plus tard du Big Bang aux trous noirs.
Hawking a été l'un des plus jeunes membres élu de la Royal Society en 1974, a été fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1982, et est devenu Compagnon d'Honneur en 1989. Hawking est un membre du Conseil des auteurs de "The Bulletin of the Atomic Scientists".
Les travaux de Hawking ont été réalisés en dépit de l'aggravation de la paralysie causée par la SLA. En 1974, il a été incapable de se nourrir ou de sortir du lit. Son discours est devenu tellement lié à sa maladie qu'il ne pouvait être compris que par les personnes qui le connaissaient bien. En 1985, il a attrapé une pneumonie et a dû avoir une trachéotomie, ce qui l'a rendu incapable de parler. Un scientifique de Cambridge a construit un dispositif qui permet à Hawking d'écrire sur un ordinateur avec de petits mouvements de son corps, et ensuite un synthétiseur vocal qui parlait pour lui, lisant ce qu'il vient de taper. Hawking dispose de quelques moyens d'accélérer un peu le système d'élocution, qui reste en retard sur ce que ses yeux disent. La nécessité de toujours peser ses mots (au risque d'en effacer d'autres dans le vocabulaire automatique) n'a pas nui à son style, d'une grande limpidité.
Jane Hawking (née Wilde), la première femme de Hawking, a pris soin de lui, jusqu'en 1991, lorsque le couple s'est séparé. Ils ont eu trois enfants : Robert (1967), Lucy (1969), et Timothy (1979). Hawking s'est marié à son infirmière, Elaine Mason (qui a déjà été mariée à David Mason, le concepteur de la première version de l'ordinateur parlant d'Hawking), en 1995. En octobre 2006, Hawking a demandé le divorce de sa seconde épouse.
En 1999, Jane Hawking a publié un mémoire, Music to Move the Stars, détaillant sa propre relation à long terme avec un ami de la famille avec lequel elle se mariera plus tard. La fille de Hawking, Lucy, est une romancière. Leur fils aîné, Robert, émigre aux États-Unis, se marie, et a un enfant, George Edward Hawking.
En premier lieu, Roger Penrose et lui construisent la structure mathématique répondant à la question d'une singularité comme origine de l'Univers. Ensuite, à partir des années 1970, Hawking approfondit ses recherches sur les densités infinies locales, et ses études sur les trous noirs ont fait progresser bien d'autres domaines. Enfin, la théorie du tout, visant à unifier les quatre forces physiques, est au centre des recherches actuelles de Hawking. Le but est de démontrer que l'Univers peut être décrit par un modèle mathématique stable, déterminé par les lois physiques connues, en vertu du principe de croissance finie mais non bornée, modèle auquel Hawking a donné beaucoup de crédit.
Son handicap lourd ne saurait expliquer à lui seul le grand succès de ses recherches ; Hawking a cherché à vulgariser son travail, et son livre Une brève histoire du temps est l'un des plus grands succès de littérature scientifique. En 2001, paraît son deuxième ouvrage, L'univers dans une coquille de noix qui vulgarise le dernier état de ses réflexions, en abordant la supergravité et la supersymétrie, la théorie quantique et théorie-M, l'holographie et la dualité, la théorie des supercordes et des p-branes, etc. Il s'interroge également sur la possibilité de voyager dans le temps et sur l'existence d'univers multiples. En 2007, il écrit un livre, avec sa fille, Georges et les secrets de l'univers, premier tome de la trilogie qu'il écrira avec elle.
Recherches
Les principaux domaines de recherches de Hawking sont la cosmologie et la gravité quantique.
À la fin des années 1970, lui et son ami et collègue de Cambridge, Roger Penrose, ont appliqué un nouveau modèle mathématique complexe, qu'ils ont créé à partir de la théorie d'Albert Einstein sur la relativité générale. Cela a conduit Hawking à prouver en 1970 le premier de nombreux théorèmes sur les singularités ; tels les théorèmes capables de fournir un ensemble de conditions suffisantes à l'existence d'une singularité dans l'espace-temps. Ce travail a montré que, loin d'être une curiosité mathématique qui ne figure que dans des cas particuliers, les singularités sont assez génériques dans la relativité générale.
La flèche du temps et l'univers sans bord
En 1983, Hartle (de) et Hawking abordent également la question de la flèche du temps. Hawking propose (ceci n’étant pas déduit d’un principe physique fondamental) la conjecture (le théorème) d’un univers sans bord (no-boundary) qui n’aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter l’écueil des infinis et des instants zéro asymptotiques et inatteignables. Hawking explique que c’est la seule manière d’entrevoir le commencement de l’univers d’une manière totalement déterminée par les seules lois de la science, sous-entendant que le « Créateur » n’y joue aucun rôle dominant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hawking
La clé des principaux travaux scientifiques d'Hawking à ce jour est fondée, en collaboration avec Roger Penrose, sur l'élaboration des théorèmes des singularités dans le cadre de la relativité générale, et la prédiction théorique que les trous noirs devraient émettre des radiations, aujourd'hui connues sous le nom de radiations d'Hawking (ou parfois radiations de Bekenstein-Hawking). C'est un physicien théoricien de renommée mondiale dont la carrière scientifique s'étend sur plus de 40 ans. Ses livres et ses apparitions publiques ont fait de lui une célébrité universitaire. Il est membre honoraire de la Royal Society of Arts et membre à vie de l'Académie pontificale des sciences.
En 1981, il est lauréat de la médaille Franklin. L'astéroïde (7672) Hawking a été nommé en son honneur.
Biographie
Stephen Hawking est né le 8 janvier 1942. Il est le fils du Dr Frank Hawking, un chercheur biologiste, et d'Isobel Hawking, une militante politique. Il a deux jeunes sœurs, Marie et Philippa et un frère adoptif, Edward. Les parents vivaient dans le nord de Londres jusqu'au jour où ils ont déménagé à Oxford, Isobel était alors enceinte de Stephen, et ils désiraient un endroit plus sûr pour la naissance de leur premier enfant (Londres était attaquée par la Luftwaffe)8. Selon l'une des publications de Hawking, un missile V-2 a explosé à quelques rues de l'endroit où ils étaient.
Après la naissance de Stephen, la famille part s'installer à Londres, où son père dirige la division de parasitologie de l'Institut national de la recherche médicale.
En 1950, toute la famille déménage à St Albans dans le Hertfordshire. C'est à l'école de cette ville qu'il poursuit sa scolarité de 1950 à 1953. Si Stephen est un bon élève, il n'est pas un élève exceptionnel. Lorsque, plus tard, on l’interrogea pour savoir s’il y avait un professeur qui l’avait inspiré, il nomma son professeur de mathématiques, Dikran Tahta. Il conservera un lien affectif si fort avec cette école qu'il donnera même son nom à l'une de ses quatre maisons, ainsi qu'à une série de conférences scientifiques extrascolaires.
Hawking a toujours été intéressé par la science. Il s'inscrit à l'université d'Oxford, avec l'intention d'étudier les mathématiques, bien que son père eût préféré qu'il aille en médecine. Étant donné que les mathématiques n'étaient pas proposées, Hawking choisit alors la physique. Ses intérêts au cours de cette période sont la thermodynamique, la relativité et la mécanique quantique. Son professeur de physique, Robert Berman, déclara plus tard dans le New York Times Magazine :
« Il est uniquement nécessaire pour lui de savoir que quelque chose peut être fait, et il peut alors le faire sans chercher à voir comment d'autres personnes l'ont fait. [...] Il n'a pas eu un grand nombre de livres, et il n'a pas pris de notes. Bien entendu, son esprit est complètement différent de ceux de ses contemporains »
Hawking arriva alors à un examen final d'évaluation à la frontière entre la première et la seconde classe d'honneur, un examen oral. Berman a dit de l'examen oral :
« Et bien sûr, les examinateurs ont été assez intelligents pour réaliser qu'ils parlaient à quelqu'un de plus intelligent que la plupart d'entre eux. »
Après avoir obtenu son diplôme B.A. à Oxford en 1962, il est resté pour étudier l'astronomie. Il a décidé d'arrêter quand il trouva que l'étude des taches solaires ne l'attirait pas et qu'il était plus intéressé par la théorie que par l'observation. Il a quitté Oxford, avec les honneurs, pour Trinity Hall où il a participé à l'étude de l'astronomie théorique et la cosmologie théorique.
Presque dès son arrivée à Cambridge, il a commencé à développer les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique (appelée familièrement aux États-Unis la maladie de Lou Gehrig), une maladie des neurones moteurs qui lui a enlevé presque tout contrôle neuromusculaire. Au cours de ses deux premières années à Cambridge, il ne s'est pas distingué, mais, après la stabilisation de sa maladie et avec l'aide de son tuteur de doctorat, William Dennis Sciama, il est retourné travailler sur sa thèse de doctorat. Il a révélé qu'il ne voyait pas beaucoup l'intérêt d'obtenir un doctorat s'il devait mourir bientôt. Hawking a déclaré plus tard que le véritable tournant a été son mariage avec Jane Wilde en 1965, une étudiante en langue. Après avoir obtenu son doctorat, Stephen est devenu chercheur à Gonville and Caius College (Cambridge). L'étude des singularités, concept physique et astronomique récent, permet au chercheur de développer différentes théories, qui le mèneront plus tard du Big Bang aux trous noirs.
Hawking a été l'un des plus jeunes membres élu de la Royal Society en 1974, a été fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1982, et est devenu Compagnon d'Honneur en 1989. Hawking est un membre du Conseil des auteurs de "The Bulletin of the Atomic Scientists".
Les travaux de Hawking ont été réalisés en dépit de l'aggravation de la paralysie causée par la SLA. En 1974, il a été incapable de se nourrir ou de sortir du lit. Son discours est devenu tellement lié à sa maladie qu'il ne pouvait être compris que par les personnes qui le connaissaient bien. En 1985, il a attrapé une pneumonie et a dû avoir une trachéotomie, ce qui l'a rendu incapable de parler. Un scientifique de Cambridge a construit un dispositif qui permet à Hawking d'écrire sur un ordinateur avec de petits mouvements de son corps, et ensuite un synthétiseur vocal qui parlait pour lui, lisant ce qu'il vient de taper. Hawking dispose de quelques moyens d'accélérer un peu le système d'élocution, qui reste en retard sur ce que ses yeux disent. La nécessité de toujours peser ses mots (au risque d'en effacer d'autres dans le vocabulaire automatique) n'a pas nui à son style, d'une grande limpidité.
Jane Hawking (née Wilde), la première femme de Hawking, a pris soin de lui, jusqu'en 1991, lorsque le couple s'est séparé. Ils ont eu trois enfants : Robert (1967), Lucy (1969), et Timothy (1979). Hawking s'est marié à son infirmière, Elaine Mason (qui a déjà été mariée à David Mason, le concepteur de la première version de l'ordinateur parlant d'Hawking), en 1995. En octobre 2006, Hawking a demandé le divorce de sa seconde épouse.
En 1999, Jane Hawking a publié un mémoire, Music to Move the Stars, détaillant sa propre relation à long terme avec un ami de la famille avec lequel elle se mariera plus tard. La fille de Hawking, Lucy, est une romancière. Leur fils aîné, Robert, émigre aux États-Unis, se marie, et a un enfant, George Edward Hawking.
En premier lieu, Roger Penrose et lui construisent la structure mathématique répondant à la question d'une singularité comme origine de l'Univers. Ensuite, à partir des années 1970, Hawking approfondit ses recherches sur les densités infinies locales, et ses études sur les trous noirs ont fait progresser bien d'autres domaines. Enfin, la théorie du tout, visant à unifier les quatre forces physiques, est au centre des recherches actuelles de Hawking. Le but est de démontrer que l'Univers peut être décrit par un modèle mathématique stable, déterminé par les lois physiques connues, en vertu du principe de croissance finie mais non bornée, modèle auquel Hawking a donné beaucoup de crédit.
Son handicap lourd ne saurait expliquer à lui seul le grand succès de ses recherches ; Hawking a cherché à vulgariser son travail, et son livre Une brève histoire du temps est l'un des plus grands succès de littérature scientifique. En 2001, paraît son deuxième ouvrage, L'univers dans une coquille de noix qui vulgarise le dernier état de ses réflexions, en abordant la supergravité et la supersymétrie, la théorie quantique et théorie-M, l'holographie et la dualité, la théorie des supercordes et des p-branes, etc. Il s'interroge également sur la possibilité de voyager dans le temps et sur l'existence d'univers multiples. En 2007, il écrit un livre, avec sa fille, Georges et les secrets de l'univers, premier tome de la trilogie qu'il écrira avec elle.
Recherches
Les principaux domaines de recherches de Hawking sont la cosmologie et la gravité quantique.
À la fin des années 1970, lui et son ami et collègue de Cambridge, Roger Penrose, ont appliqué un nouveau modèle mathématique complexe, qu'ils ont créé à partir de la théorie d'Albert Einstein sur la relativité générale. Cela a conduit Hawking à prouver en 1970 le premier de nombreux théorèmes sur les singularités ; tels les théorèmes capables de fournir un ensemble de conditions suffisantes à l'existence d'une singularité dans l'espace-temps. Ce travail a montré que, loin d'être une curiosité mathématique qui ne figure que dans des cas particuliers, les singularités sont assez génériques dans la relativité générale.
La flèche du temps et l'univers sans bord
En 1983, Hartle (de) et Hawking abordent également la question de la flèche du temps. Hawking propose (ceci n’étant pas déduit d’un principe physique fondamental) la conjecture (le théorème) d’un univers sans bord (no-boundary) qui n’aurait pas de frontière, prenant naissance dans un temps imaginaire pour éviter l’écueil des infinis et des instants zéro asymptotiques et inatteignables. Hawking explique que c’est la seule manière d’entrevoir le commencement de l’univers d’une manière totalement déterminée par les seules lois de la science, sous-entendant que le « Créateur » n’y joue aucun rôle dominant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hawking
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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1431
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Philippe d'Orléans - Histoire des Guerres
1771
9 janvier
Abdication de l'impératrice Go-Sakuramachi
Le 9 janvier 1771, l'impératrice du Japon, 117e souverain, Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu Go-Momozono. Ce dernier meurt dès 1779, laissant Go-Sakuramachi devenir Gardienne du jeune seigneur pour le nouvel empereur, Kokaku. Ce dernier avait été adopté in extremis par Go-Momozono, avant de mourir. Intronisée en 1762, elle est la dernière impératrice régnante au Japon. Elle meurt le 24 décembre 1813, après une vie bien remplie.
Voir aussi : Japon - Impératrice - Go-Momozono - Go-Sakuramachi - Histoire de la Politique
1792
9 janvier
Signature du traité d'Iasi
Le traité d'Iasi, en Moldavie, est ratifié le 9 janvier 1792, mettant fin à la septième guerre russo-turque qui sévissait depuis 1787. Les Russes, soutenus par les Autrichiens, combattaient les Ottomans, alliés aux Britanniques. Les grands vainqueurs furent les Russes du commandant Souvorov ce qui permit à Catherine II d'obtenir l'annexion de la Crimée, de la forteresse d'Otchakov, ainsi que le littoral de la mer Noire jusqu'à l'embouchure du Dniestr.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Catherine II - Souvorov - Russe - Histoire des Traités
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1869
9 janvier
Début de la rébellion de la Rivière rouge
Au Canada, dans la colonie de la Rivière Rouge et de l'Assiniboine (actuelle province du Manitoba), les métis, majoritairement francophones, fondent leur gouvernement provisoire, en vertu du Manitoba Act, sous la houlette de leur chef, Louis Riel (1844-1885). D'où le nom de « Rébellion de la rivière Rouge » (octobre 1869-avril 1870), première crise d'importance que traversa la jeune Confédération canadienne de 1867, dont les colons susmentionnés rejetaient les termes, lesquels entrevoyaient une annexion de leur territoire, via la Compagnie de la baie d'Hudson.
Voir aussi : Colons - Compagnie baie d'hudson - Confédération canadienne - Louis riel - Métisses - Histoire des Guerres
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1878
9 janvier
Couronnement d'Humbert Ier
Humbert Ier, ou Umberto Ier, succède à son père Victor-Emmanuel II, et monte sur le trône d'Italie le 9 janvier 1878. Né le 14 mars 1844, Humbert Ier fut un souverain constitutionnel, le pouvoir étant occupé par la gauche italienne. Suite à la violente répression d'une manifestation de mineurs en 1898, il est assassiné par un anarchiste vengeur, Gaetano Bresci, le 29 juillet 1900. Son fils Victor-Emmanuel III lui succède.
Voir aussi : Italie - Anarchiste - Victor-emmanuel ii - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Politique
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
9 janvier
Début du procès de Jeanne d'Arc
Accusée d'hérésie, Jeanne la Pucelle comparaît à Rouen devant un tribunal composé de 40 membres et présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. La première séance publique aura lieu le 21 février dans la chapelle royale du château de Rouen. Le 24 mai, Jeanne d'Arc abjurera et reconnaîtra ses péchés avant de se rétracter le 28. Jeanne sera brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai.
Voir aussi : Exécution - Procès - Jeanne d'Arc - Histoire de Rouen - D'Arc - Histoire de la Guerre de Cent Ans
1719
9 janvier
La France entre en guerre contre l'Espagne
Le roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV, revendique la couronne de France et déclare la guerre au régent Philippe d'Orléans. Louis XV est alors âgé de 9 ans. Le conflit prendra fin en février 1720. Trois ans plus tard, Louis XV montera officiellement sur le trône de France.
Voir aussi : Louis XV - Philippe V d'Espagne - Philippe d'Orléans - Histoire des Guerres
1771
9 janvier
Abdication de l'impératrice Go-Sakuramachi
Le 9 janvier 1771, l'impératrice du Japon, 117e souverain, Go-Sakuramachi abdique en faveur de son neveu Go-Momozono. Ce dernier meurt dès 1779, laissant Go-Sakuramachi devenir Gardienne du jeune seigneur pour le nouvel empereur, Kokaku. Ce dernier avait été adopté in extremis par Go-Momozono, avant de mourir. Intronisée en 1762, elle est la dernière impératrice régnante au Japon. Elle meurt le 24 décembre 1813, après une vie bien remplie.
Voir aussi : Japon - Impératrice - Go-Momozono - Go-Sakuramachi - Histoire de la Politique
1792
9 janvier
Signature du traité d'Iasi
Le traité d'Iasi, en Moldavie, est ratifié le 9 janvier 1792, mettant fin à la septième guerre russo-turque qui sévissait depuis 1787. Les Russes, soutenus par les Autrichiens, combattaient les Ottomans, alliés aux Britanniques. Les grands vainqueurs furent les Russes du commandant Souvorov ce qui permit à Catherine II d'obtenir l'annexion de la Crimée, de la forteresse d'Otchakov, ainsi que le littoral de la mer Noire jusqu'à l'embouchure du Dniestr.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Catherine II - Souvorov - Russe - Histoire des Traités
1836
9 janvier
Exécution de Lacenaire
Coupable d'avoir assassiné Chardon, un ancien camarade de prison, et sa mère ainsi que d'avoir agressé un garçon de banque rue Montorgueil à Paris, la malfaiteur Pierre-François Lacenaire est condamné à mort par les assises de la Seine. Lors de sa détention à la Conciergerie, Lacenaire rédigera ses mémoires qui contribueront largement à faire naître le mythe du dandy assassin et voleur. Lacenaire est guillotiné au petit matin, barrière Saint-Jacques à Paris.
Voir aussi : Assassinat - Exécution - Histoire des Faits divers
1869
9 janvier
Début de la rébellion de la Rivière rouge
Au Canada, dans la colonie de la Rivière Rouge et de l'Assiniboine (actuelle province du Manitoba), les métis, majoritairement francophones, fondent leur gouvernement provisoire, en vertu du Manitoba Act, sous la houlette de leur chef, Louis Riel (1844-1885). D'où le nom de « Rébellion de la rivière Rouge » (octobre 1869-avril 1870), première crise d'importance que traversa la jeune Confédération canadienne de 1867, dont les colons susmentionnés rejetaient les termes, lesquels entrevoyaient une annexion de leur territoire, via la Compagnie de la baie d'Hudson.
Voir aussi : Colons - Compagnie baie d'hudson - Confédération canadienne - Louis riel - Métisses - Histoire des Guerres
1873
9 janvier
Mort de Napoléon III
L'ex-empereur des Français meurt dans sa résidence de Camdem Place, dans le comté de Kent en Angleterre, où il vivait en exil depuis le désastre de 1870. Atteint de la maladie de la pierre, l'ex-Napoléon III était fortement handicapé. Deux interventions chirurgicales survenues le 2 et le 7 janvier avaient considérablement affecté son état général. Le neveu de Napoléon Ier et dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.
Voir aussi : Décès - Napoléon III - Histoire du Second Empire
1878
9 janvier
Couronnement d'Humbert Ier
Humbert Ier, ou Umberto Ier, succède à son père Victor-Emmanuel II, et monte sur le trône d'Italie le 9 janvier 1878. Né le 14 mars 1844, Humbert Ier fut un souverain constitutionnel, le pouvoir étant occupé par la gauche italienne. Suite à la violente répression d'une manifestation de mineurs en 1898, il est assassiné par un anarchiste vengeur, Gaetano Bresci, le 29 juillet 1900. Son fils Victor-Emmanuel III lui succède.
Voir aussi : Italie - Anarchiste - Victor-emmanuel ii - Victor-Emmanuel III - Histoire de la Politique
1938
9 janvier
Offensive républicaine sur Teruel, en Espagne
Pour contrecarrer l’avance nationaliste au nord de l’Espagne, les troupes républicaines lancent une offensive victorieuse contre Teruel. La guerre civile espagnole fait rage depuis 1936, opposant les républicains aux nationalistes (Franco). Le gouvernement légal (républicain) ne jouira pas longtemps de cette victoire. Sous les bombes, les troupes seront contraintes d’abandonner la ville aux franquistes le 22 février, avec des pertes humaines considérables.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Franco - Histoire des Guerres
1959
9 janvier
Première de "Cinq colonnes à la une"
L'homme de presse français Pierre Lazareff lance le tout premier magazine d'informations télévisées, "Cinq colonnes à la une". Présentée par le trio Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère, le premier vendredi de chaque mois sur l'unique chaîne de la RTF, l'émission cessera d'être diffusée peu après les évènements de mai 1968, après 103 numéros.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1960
9 janvier
Début de la construction du barrage d'Assouan
Les travaux du haut barrage d'Assouan commencent. L'aide financière et technique apportée par les Soviétiques sera considérable dans la réalisation de ce projet. Le futur barrage, long de 3 600 mètres et haut de 111 mètres, déviera le Nil de son lit par un canal de 1,6 km. Mais la retenue d'eau provoquera le déplacement de trésors de l'Egypte ancienne tels les temples de Nubie à Abou Simbel. Le grand barrage d'Assouan sera inauguré le 15 janvier 1971.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Barrage - Histoire des Grands travaux
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Go-Sakuramachi ( Go-Sakuramachi Tennō?, 23 septembre 1740 – 24 décembre 1813) est la 117ème Impératrice du Japon selon l'ordre de succession traditionnel. Elle est la dernière femme à avoir été Impératrice régnante (la huitième dans l'histoire du Japon). Son règne s'étend du 15 septembre 1762 au 9 janvier 1771, date de son abdication en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Son nom personnel est Toshiko ( Toshiko?) et son premier titre est Isa-no-miya ( Isa-no-miya?), devenu Ake-no-miya ( Ake-no-miya?).
Elle est la seconde fille de l'empereur Sakuramachi. Sa sœur aînée est morte jeune et son frère cadet est l'Empereur Momozono. Elle deviendra impératrice après l'abdication de Momozono.
En 1762, elle accède au trône par un décret spécial de l'Empereur Momozono dont le fils (le Prince Hidehito, plus tard Empereur Go-Momozono) n'a que 5 ans.
A son intronisation, elle devient la première Impératrice régnant à titre personnel en 119 ans, la première depuis l'Impératrice Meishō.
Dans sa neuvième année de règne (en 1770), elle abdique en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Néanmoins, le règne de ce dernier ne dure pas longtemps, se terminant en 1779 quand Go-Momozono meurt sans laisser de fils. Durant l'agonie de son neveu, l'ex-Impératrice (Daijo Tenno) consulte les membres les plus importants de la cour et les gardes impériaux, prévoyant de considérer le Prince Fushimi-no-miya comme un fils adopté. Mais ils se décident finalement pour le Prince Morohito (師仁), sixième fils du Prince Kan'in-no-miya Sukehito (閑院宮典仁) qui a le soutien du principal conseiller de l'Empereur (Kampaku). Le Prince Morohito, hâtivement adopté par Go-Momozono sur son lit de mort devient l'Empereur Kōkaku.
Une fois le trône passé à cette branche de la lignée impériale, Go-Sakuramachi, dans son rôle d'Impératrice retirée, est désormais connue comme la Gardienne du Jeune Seigneur. C'est dans le cadre de ce rôle qu'en 1789, à l'occasion d'un scandale concernant un titre honorifique, elle réprimande l'empereur.
Elle meurt en 1813 âgée de 73 ans. Elle laisse derrière elle un livre intitulé Kinchū-nenjū no koto (禁中年中の事) (titre qui peut se traduire par "Sujets d'années à la cour Impériale") comprenant des poèmes, des chroniques, etc d'une excellente qualité littéraire.
Elle est la seconde fille de l'empereur Sakuramachi. Sa sœur aînée est morte jeune et son frère cadet est l'Empereur Momozono. Elle deviendra impératrice après l'abdication de Momozono.
En 1762, elle accède au trône par un décret spécial de l'Empereur Momozono dont le fils (le Prince Hidehito, plus tard Empereur Go-Momozono) n'a que 5 ans.
A son intronisation, elle devient la première Impératrice régnant à titre personnel en 119 ans, la première depuis l'Impératrice Meishō.
Dans sa neuvième année de règne (en 1770), elle abdique en faveur de son neveu, l'Empereur Go-Momozono. Néanmoins, le règne de ce dernier ne dure pas longtemps, se terminant en 1779 quand Go-Momozono meurt sans laisser de fils. Durant l'agonie de son neveu, l'ex-Impératrice (Daijo Tenno) consulte les membres les plus importants de la cour et les gardes impériaux, prévoyant de considérer le Prince Fushimi-no-miya comme un fils adopté. Mais ils se décident finalement pour le Prince Morohito (師仁), sixième fils du Prince Kan'in-no-miya Sukehito (閑院宮典仁) qui a le soutien du principal conseiller de l'Empereur (Kampaku). Le Prince Morohito, hâtivement adopté par Go-Momozono sur son lit de mort devient l'Empereur Kōkaku.
Une fois le trône passé à cette branche de la lignée impériale, Go-Sakuramachi, dans son rôle d'Impératrice retirée, est désormais connue comme la Gardienne du Jeune Seigneur. C'est dans le cadre de ce rôle qu'en 1789, à l'occasion d'un scandale concernant un titre honorifique, elle réprimande l'empereur.
Elle meurt en 1813 âgée de 73 ans. Elle laisse derrière elle un livre intitulé Kinchū-nenjū no koto (禁中年中の事) (titre qui peut se traduire par "Sujets d'années à la cour Impériale") comprenant des poèmes, des chroniques, etc d'une excellente qualité littéraire.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
James Patrick Page OBE (né le 9 janvier 1944) est un guitariste, producteur et compositeur anglais de rock, né à Heston dans la banlieue de Londres. Il est très inspiré par le blues, le folk, la musique indienne et la musique orientale.
Il est le fondateur, leader et compositeur de la majorité des chansons du célèbre groupe des années 1970 Led Zeppelin. Auparavant, dès 1963, il mène une carrière prolifique comme musicien de studio. Sa virtuosité en fait vite un des musiciens les plus demandés lors des séances d'enregistrement des artistes et des groupes phares, jusqu'à son arrivée chez les Yardbirds, fin 1966. Avec ses amis Eric Clapton et Jeff Beck, il est considéré comme l'un des trois meilleurs guitaristes britanniques, et comme l'un des plus influents de l'histoire du rock. En 2005, il est élevé au grade d'Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour son travail caritatif au Brésil et a aussi reçu en 2008 le titre de Docteur honoris causa pour son apport à la musique. En 2011, le magazine américain Rolling Stone le classe troisième derrière Jimi Hendrix (1er) et Eric Clapton (2ème) dans le classement des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps
Le 24 août 2008, il apparaît lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin où il joue Whole Lotta Love dans le Stade du Nid D'oiseau aux côtés de la chanteuse Leona Lewis. En septembre 2008, il est la vedette avec The Edge (U2) et Jack White (The White Stripes) du film-documentaire It might get loud.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Page
Il est le fondateur, leader et compositeur de la majorité des chansons du célèbre groupe des années 1970 Led Zeppelin. Auparavant, dès 1963, il mène une carrière prolifique comme musicien de studio. Sa virtuosité en fait vite un des musiciens les plus demandés lors des séances d'enregistrement des artistes et des groupes phares, jusqu'à son arrivée chez les Yardbirds, fin 1966. Avec ses amis Eric Clapton et Jeff Beck, il est considéré comme l'un des trois meilleurs guitaristes britanniques, et comme l'un des plus influents de l'histoire du rock. En 2005, il est élevé au grade d'Officier de l'Ordre de l'Empire britannique pour son travail caritatif au Brésil et a aussi reçu en 2008 le titre de Docteur honoris causa pour son apport à la musique. En 2011, le magazine américain Rolling Stone le classe troisième derrière Jimi Hendrix (1er) et Eric Clapton (2ème) dans le classement des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps
Le 24 août 2008, il apparaît lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin où il joue Whole Lotta Love dans le Stade du Nid D'oiseau aux côtés de la chanteuse Leona Lewis. En septembre 2008, il est la vedette avec The Edge (U2) et Jack White (The White Stripes) du film-documentaire It might get loud.
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la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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