EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Laurent de La Hyre (27 février 1606 à Paris – 28 décembre 1656) était un peintre français.
Biographie
Laurent de La Hyre a sans doute été l'élève de Georges Lallemant, chez qui il eut une formation maniériste similaire à celle de Nicolas Poussin et a étudié les œuvres de Francesco Primaticcio (Le Primatice) au château de Fontainebleau, mais n'aurait jamais visité l'Italie.
L'adoration des bergers 1635
La Hyre est le plus parfait exemple de l'atticisme parisien, l'atticisme fait référence à la région de Grèce nommée l'Attique ; c'est-à-dire un art plein de retenue et de mesure tout à l'opposé des tendances baroques de Vouet en Italie avant 1627.
Il est le père de Philippe de La Hire. Il fut le passeur d'un atelier maniériste à l'académie royale ( qui fut fondée entre-autres par Eustache Le Sueur en 1648, et ce jusqu'en 1693 ). Il n'est pas du tout aimé de Félibien qui va détruire sa réputation, par des commentaires ambiguës, il dira aussi qu'il est différent de Le Sueur, étant inscrit dans la "molesse" et la longueur. ( La seconde période de l'oeuvre de Le Sueur étant caractérisée par une forte expressivité des personnages, et beaucoup de mouvements, envolées de drapés dignes (mais aussi influencé) de Simon Vouet C'est pourtant un artiste important par son parcours et son attention à la technique (il fera partie de ses artistes dont l'importance de la technique prime sur celle de l'idée (Nicolas Poussin)). Laurent de la Hyre est un artiste libéral qui était réputé pour la qualité de ses matériaux, (qui créaient une durabilité des oeuvres dans le temps), mais aussi pour dater et signer ces oeuvre (ce qui n'est pas négligeable car encore assez rare pour l'époque). Un problème majeur se pose qu'en à l'oeuvre de cet artiste : On a beaucoup de perte et donc peu de peintures restantes. Il sera également un artiste qui sait mêler les genres et les styles au lieu de peindre par périodes (comme le feront Georges de La Tour , Simon Vouet ou encore Nicolas Poussin). En effet, on retrouvera chez La Hyre, du maniérisme, un réalisme néo-vénitien (peu commun pour un artiste qui n'a jamais voyagé en Italie) ainsi qu'un naturalisme caravagesque.
Œuvre
1639 marque le tournant artistique de La Hyre, qui s'essaye à la gravure. IL est à noter que la gravure est la technique artistique la plus importante du XVIIème siècle, car: - C'est la seule qui permet d'avoir un témoin durable dans le temps, du travail d'un artiste si on en a perdu les peintures. - C'est un excellent moyen d’acquérir de nouvelles compétences en peinture, d'évoluer et de progresser. (Tout comme le dessin aidera à apprendre la technique, la proportion, la perspective et les volumes).
Thésée et Éthra
En 1645, l'oeuvre de la Hyre atteint son apogée, avec raison. Il sera exécuter une peinture claire et adaptée à ses mécènes, avec pour leitmotiv, une nature calme et apaisante des plus maniéristes, et des architectures en ruine de l'antique romain, que 'on retrouvera chez bon nombre de peintres qui lui sont contemporain, et surtout chez Poussin. - Hercule et Omphale est l'oeuvre de La Hyre qui montrera le plus les restes de son apprentissage maniériste chez Lallemant - En 1626, La Hyre marque une rupture brutale avec le maniérisme, pour entamer une très courte période caravagesque, pour finir par s'attacher un peu plus aux sujets mythologiques et religieux, et aux grandes commandes de décorations. La peinture devient alors sujet de réflexion, chose de l'esprit, l'idée prend le dessus sur la technique pour la première fois chez lui. La hyre va ralentir la production pour s'accorder plus de réflexion sur ce qu'il peint. Il va également se concentrer sur l'Intemporel. - Il réalisera ensuite vers 1630, une série de tableaux pour les Capucins du Marais. Ce sont chez chef-d'oeuvres qui vont faire toute la réputation de l'artiste. Et après de courtes périodes caravagesque puis de genre, il peindra un May en 1635. - Par la suite, La Hyre aura le besoin de montrer son savoir; et va se lancer dans l'illustration de la narration de vies d'hommes illustres. - Vers 1642, Il se lance dans une peinture très inspirée des traits de grands maîtres flamands, où les personnages auront un effet statufié, qui finalement se confirmera avec la peinture de statues. Ainsi on passera de Vierge à l'enfant au coussin à Le christ Juge. - Vers 1650, on passe à une peinture fixée sur le thème des allégories et sur celui des arts libéraux. Allégorie de la musique, Allégorie de la géométrie ou encore Astronomie Certains seront faits en vue d'appuyer le pouvoir comme Allégorie de la régence d'Anne d'Autriche en 1648, qui montre la fidélité de la Reine. Avec ces peintures allégoriques Laurent de La Hyre s'appuiera sur l'iconographie rédigée et proposée par Cesare Ripa
Pour conclure sur les généralités, La Hyre est un artiste qui a su avoir son style en ayant ceux de tout le monde en même temps, il apprit à fixer les émotions sur ses images, à figer le temps tout en montrant le mouvement futur, à suspendre les respirations et surtout à peindre sans finalement jamais vraiment réussir à s'éloigner sur maniérisme.
La descente de croix 1655
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_La_Hyre
Biographie
Laurent de La Hyre a sans doute été l'élève de Georges Lallemant, chez qui il eut une formation maniériste similaire à celle de Nicolas Poussin et a étudié les œuvres de Francesco Primaticcio (Le Primatice) au château de Fontainebleau, mais n'aurait jamais visité l'Italie.
L'adoration des bergers 1635
La Hyre est le plus parfait exemple de l'atticisme parisien, l'atticisme fait référence à la région de Grèce nommée l'Attique ; c'est-à-dire un art plein de retenue et de mesure tout à l'opposé des tendances baroques de Vouet en Italie avant 1627.
Il est le père de Philippe de La Hire. Il fut le passeur d'un atelier maniériste à l'académie royale ( qui fut fondée entre-autres par Eustache Le Sueur en 1648, et ce jusqu'en 1693 ). Il n'est pas du tout aimé de Félibien qui va détruire sa réputation, par des commentaires ambiguës, il dira aussi qu'il est différent de Le Sueur, étant inscrit dans la "molesse" et la longueur. ( La seconde période de l'oeuvre de Le Sueur étant caractérisée par une forte expressivité des personnages, et beaucoup de mouvements, envolées de drapés dignes (mais aussi influencé) de Simon Vouet C'est pourtant un artiste important par son parcours et son attention à la technique (il fera partie de ses artistes dont l'importance de la technique prime sur celle de l'idée (Nicolas Poussin)). Laurent de la Hyre est un artiste libéral qui était réputé pour la qualité de ses matériaux, (qui créaient une durabilité des oeuvres dans le temps), mais aussi pour dater et signer ces oeuvre (ce qui n'est pas négligeable car encore assez rare pour l'époque). Un problème majeur se pose qu'en à l'oeuvre de cet artiste : On a beaucoup de perte et donc peu de peintures restantes. Il sera également un artiste qui sait mêler les genres et les styles au lieu de peindre par périodes (comme le feront Georges de La Tour , Simon Vouet ou encore Nicolas Poussin). En effet, on retrouvera chez La Hyre, du maniérisme, un réalisme néo-vénitien (peu commun pour un artiste qui n'a jamais voyagé en Italie) ainsi qu'un naturalisme caravagesque.
Œuvre
1639 marque le tournant artistique de La Hyre, qui s'essaye à la gravure. IL est à noter que la gravure est la technique artistique la plus importante du XVIIème siècle, car: - C'est la seule qui permet d'avoir un témoin durable dans le temps, du travail d'un artiste si on en a perdu les peintures. - C'est un excellent moyen d’acquérir de nouvelles compétences en peinture, d'évoluer et de progresser. (Tout comme le dessin aidera à apprendre la technique, la proportion, la perspective et les volumes).
Thésée et Éthra
En 1645, l'oeuvre de la Hyre atteint son apogée, avec raison. Il sera exécuter une peinture claire et adaptée à ses mécènes, avec pour leitmotiv, une nature calme et apaisante des plus maniéristes, et des architectures en ruine de l'antique romain, que 'on retrouvera chez bon nombre de peintres qui lui sont contemporain, et surtout chez Poussin. - Hercule et Omphale est l'oeuvre de La Hyre qui montrera le plus les restes de son apprentissage maniériste chez Lallemant - En 1626, La Hyre marque une rupture brutale avec le maniérisme, pour entamer une très courte période caravagesque, pour finir par s'attacher un peu plus aux sujets mythologiques et religieux, et aux grandes commandes de décorations. La peinture devient alors sujet de réflexion, chose de l'esprit, l'idée prend le dessus sur la technique pour la première fois chez lui. La hyre va ralentir la production pour s'accorder plus de réflexion sur ce qu'il peint. Il va également se concentrer sur l'Intemporel. - Il réalisera ensuite vers 1630, une série de tableaux pour les Capucins du Marais. Ce sont chez chef-d'oeuvres qui vont faire toute la réputation de l'artiste. Et après de courtes périodes caravagesque puis de genre, il peindra un May en 1635. - Par la suite, La Hyre aura le besoin de montrer son savoir; et va se lancer dans l'illustration de la narration de vies d'hommes illustres. - Vers 1642, Il se lance dans une peinture très inspirée des traits de grands maîtres flamands, où les personnages auront un effet statufié, qui finalement se confirmera avec la peinture de statues. Ainsi on passera de Vierge à l'enfant au coussin à Le christ Juge. - Vers 1650, on passe à une peinture fixée sur le thème des allégories et sur celui des arts libéraux. Allégorie de la musique, Allégorie de la géométrie ou encore Astronomie Certains seront faits en vue d'appuyer le pouvoir comme Allégorie de la régence d'Anne d'Autriche en 1648, qui montre la fidélité de la Reine. Avec ces peintures allégoriques Laurent de La Hyre s'appuiera sur l'iconographie rédigée et proposée par Cesare Ripa
Pour conclure sur les généralités, La Hyre est un artiste qui a su avoir son style en ayant ceux de tout le monde en même temps, il apprit à fixer les émotions sur ses images, à figer le temps tout en montrant le mouvement futur, à suspendre les respirations et surtout à peindre sans finalement jamais vraiment réussir à s'éloigner sur maniérisme.
La descente de croix 1655
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_La_Hyre
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1170
29 décembre
Assassinat de Thomas Becket
L’archevêque de Cantorbéry Thomas Becket est assassiné au sein même de sa cathédrale par quatre chevaliers anglo-normands fidèles d’Henri II. Bien que ceux-ci agissent sans ordre royal, l’histoire veut qu’ils aient pris cette initiative après qu’Henri II ait prononcé de colère la phrase : « N'y aura-t-il donc personne pour me débarrasser de ce clerc outrecuidant ? ». Nommé par son ancien ami le roi, Thomas Becket s’aliéna ce dernier lorsqu’il commença à opposer une résistance intransigeante aux Constitutions de Clarendon. Celles-ci prévoyaient en fait de réduire le pouvoir de l’Eglise et de la faire dépendre du pouvoir royal. Après un exil en France et une série d’excommunications contre les prêtres qui ne le soutenaient pas, Thomas Becket avait pu revenir en Angleterre. Cet assassinat provoqua la colère de l’Eglise et des croyants, forçant Henri II à faire pénitence publiquement. Thomas Becket sera sanctifié trois ans plus tard.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire du duché de Normandie - Henri II d'Angleterre - Histoire du Moyen-Âge
1709
29 décembre
Naissance d'Elisabeth Ière de Russie
Ielizaveta Petrovna naît le 29 décembre 1709 à Kolomenskoïe. Fille de Pierre Ier et de Catherine Ière, elle prend le pouvoir en organisant un coup d'Etat et devient tsarine de Russie le 6 décembre 1741. Son règne durera jusqu'en 1762. Durant son règne, elle lutte contre l'influence germanique au profit de l'influence française et mène une guerre contre la Suède. Elle sera également impliquée dans la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans.
Voir aussi : Naissance - Russie - Histoire de l'Etat
1721
29 décembre
Naissance de Madame de Pompadour
Née le 29 décembre 1721 à Paris, Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, épouse Charles-Guillaume Le Normant d'Etiolles. Elle est remarquée par le roi Louis XV qui en fait sa favorite et la fait venir au château de Versailles. Le roi lui offre le domaine de Pompadour, lui donnant ainsi le titre de marquise de Pompadour. Elle est délaissée suite aux pressions de la reine et du Dauphin sur Louis XV. Elle meurt en 1764.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Louis XV - Madame de Pompadour - Maîtresse - Histoire des Bourbons
1743
29 décembre
Naissance de Hyacinthe Rigaud
Né à Perpignan le 18 juillet 1659, le peintre Hyacinthe Rigaud meurt à Paris le 29 décembre 1743. Il est surtout célèbre pour ses portraits et plus particulièrement ceux de la dynastie Bourbon tels que le portrait de Louix XIV en costume de sacre. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture et vainqueur du prix de Rome, il a essentiellement peint des bourgeois, des financiers, des nobles, des industriels et des ministres.
Voir aussi : Louis XIV - Bourbons - Portraitiste - Histoire de l'Art
1825
29 décembre
Décès de Jacques-Louis David, peintre néoclassique français
Jacques-Louis David étudie à l'Académie Royale de peinture et de sculpture. En 1785, il devient célèbre grâce à son œuvre "Le Serment des Horaces". Parallèlement à sa carrière artistique, il est élu député à la Convention. Il est fait prisonnier lorsque Robespierre chute. Il crée ensuite pour Bonaparte, qu'il admire profondément, l'œuvre "Le Sacre de Napoléon". Lorsque la Restauration arrive, il est condamné à l'exil et s'installe à Bruxelles où il meurt en 1825.
Voir aussi : Bonaparte - Académie royale de peinture et de sculpture - Histoire des Décès
1840
29 décembre
Le général Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie
Le 29 décembre 1840, le général Thomas Robert Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie. Il se rend à son poste en 1841 et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens. Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla et pratique la politique de la terre brûlée. Ses méthodes expéditives sont parfois décriées, comme les « enfumades », et choquent l'opinion. Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.
Voir aussi : Général - Algérie - Gouverneur - Histoire de la Colonisation
1845
29 décembre
Le Texas devient le vingt-huitième État de l'Union américaine et la guerre américano-mexicaine débute.
Sam Houston, président de la République du Texas, demande à être uni aux États-Unis. Le rattachement est donc voté par le Congrès américain en décembre 1845 et le Texas devient le vingt-huitième état du pays. Les États-Unis souhaitent également annexer le Californie mexicaine, ce qui ne plaît pas du tout au Mexique qui, après avoir perdu le Texas, décide de déclarer la guerre aux États-Unis. C'est le début de la guerre américano-mexicaine qui se terminera en 1848.
Voir aussi : Guerre - états-unis - Mexique - Histoire du Texas - Histoire de la Politique
1874
29 décembre
Alphonse XII "le pacificateur" devient roi d'Espagne
Après avoir déclenché « le pronunciamiento », qui renverse la première République (janvier 1874), le Maréchal Arsenio Martínez Campos place le jeune fils d'Isabelle II, Alphonse XII, âgé de 17 ans, sur le trône d'Espagne. Instaurant une monarchie constitutionnelle, le souverain s'attacha à rétablir l'apaisement dans la péninsule, déchirée par les rébellions carlistes, jusqu'à sa mort, le 25 novembre 1885, emporté par la tuberculose. Il en hérita du titre de « pacificateur ».
Voir aussi : Espagne - Carlisme - Isabelle ii - Alphonse XII - Histoire des Institutions
1890
29 décembre
Massacre de Wounded Knee
Dans le Dakota du Sud, près de 400 indiens sioux, principalement des femmes et des enfants, sont exterminés par les troupes nord-américaines. Le massacre de Wounded Knee met un terme aux guerres indiennes qui sévissent en Amérique du Nord depuis le début de la colonisation blanche au XVIIème siècle. Les Blancs déclarent dès lors la conquête des territoires de l'Ouest terminée.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Massacre - Histoire des Sioux - Wounded Knee - Histoire des Guerres
1934
29 décembre
Lorca met en scène Yerma
Après le succès de "Noces de sang" crée en 1933, le poète et dramaturge andalou Federico Garcia Lorca crée le deuxième volet de sa "trilogie rurale", Yerma. Yerma ne peut pas avoir d'enfant et doit faire face aux préjugés et aux tabous d'une société espagnole rongée par la morale religieuse. La pièce, bien que conspuée par la droite conservatrice, remportera un succès retentissant dans les milieux littéraires. Après l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936, Lorca achèvera sa trilogie avec "la Maison de Bernarda Alba", peu de temps avant d'être fusillé par des troupes rebelles opposées à la coalition de gauche récemment élue. Il mourra peu de temps après le début de la guerre civile espagnole.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Pièce - Histoire du Théâtre
1937
29 décembre
L'Irlande se déclare indépendante
L'indépendantiste irlandais Eamon De Valera, leader du Fianna Fáil ( Les soldats du destin), promulgue une constitution républicaine pour l'Eire. Il déclare le pays souverain et indépendant et ne reconnaît plus la souveraineté du roi d'Angleterre. Le plébiscite organisé le 1er juillet adoptera définitivement la nouvelle constitution. La république d'Irlande sera officiellement proclamée en avril 1949.
Voir aussi : Indépendance - Constitution - Histoire de l'Etat
1971
29 décembre
Chiens de Paille fait scandale
Sortie de Chiens de Paille de Sam Peckinpah. Le film crée le scandale pour son ultra-violence (une scène de viol choque tout particulièrement). En Angleterre, le film sera interdit en vidéo et DVD de 1984 à 2002. Dustin Hoffman, qui n'aime pas particulièrement les films violents, avoue avoir accepté le rôle principal pour de pures raisons financières...
1983
29 décembre
Deuxième mariage pour Caroline de Monaco
A 26 ans, la princesse Caroline de Monaco épouse, lors d'une cérémonie civile au Palais princier de Monaco, le jeune homme d'affaires italien, Stefano Casiraghi. Leur union ne peut pas être célébrée religieusement puisque Caroline s'est déjà mariée à l'église en 1978, avec le français Philippe Junot. Annoncée depuis seulement 10 jours, le deuxième mariage de l'aînée de la famille Grimaldi semble précipité. Quand cinq mois plus tard, Caroline mettra au monde un petit Andrea, on connaîtra la cause d'un tel empressement.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Caroline de Monaco - Histoire du Mariage
1983
29 décembre
« Émeutes du pain » en Tunisie
Afin de rétablir une situation économique stable et solide, le président Bourguiba mit en place une forte augmentation des denrées alimentaires de base. Suite à cette décision, des émeutes ont lieu dans le pays, et notamment à Sfax et à Tunis. Plus de 70 tunisiens perdront la vie. L’état d’urgence sera décrété et Bourguiba sera contraint d’annuler les hausses établies.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire de Tunis - Histoire du Social
1989
29 décembre
Election de Vaclav Havel
Le parlement de la République socialiste fédérative tchécoslovaque élit a l'unanimité le dramaturge et homme politique Vaclav Havel, président de la République. Ancien dissident, Vaclav Havel a été emprisonné de 1979 à 1983 pour avoir créer le comité VOST, pour la défense des personnes injustement poursuivies. Les premières élections libres tchécoslovaques organisées le 5 juillet 1990, après le désintégration du régime communiste, confirmeront le choix du parlement. Le président Havel sera massivement élu par le peuple à bulletin secret.
Voir aussi : Président - Election - Vaclav Havel - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
29 décembre
Assassinat de Thomas Becket
L’archevêque de Cantorbéry Thomas Becket est assassiné au sein même de sa cathédrale par quatre chevaliers anglo-normands fidèles d’Henri II. Bien que ceux-ci agissent sans ordre royal, l’histoire veut qu’ils aient pris cette initiative après qu’Henri II ait prononcé de colère la phrase : « N'y aura-t-il donc personne pour me débarrasser de ce clerc outrecuidant ? ». Nommé par son ancien ami le roi, Thomas Becket s’aliéna ce dernier lorsqu’il commença à opposer une résistance intransigeante aux Constitutions de Clarendon. Celles-ci prévoyaient en fait de réduire le pouvoir de l’Eglise et de la faire dépendre du pouvoir royal. Après un exil en France et une série d’excommunications contre les prêtres qui ne le soutenaient pas, Thomas Becket avait pu revenir en Angleterre. Cet assassinat provoqua la colère de l’Eglise et des croyants, forçant Henri II à faire pénitence publiquement. Thomas Becket sera sanctifié trois ans plus tard.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire du duché de Normandie - Henri II d'Angleterre - Histoire du Moyen-Âge
1709
29 décembre
Naissance d'Elisabeth Ière de Russie
Ielizaveta Petrovna naît le 29 décembre 1709 à Kolomenskoïe. Fille de Pierre Ier et de Catherine Ière, elle prend le pouvoir en organisant un coup d'Etat et devient tsarine de Russie le 6 décembre 1741. Son règne durera jusqu'en 1762. Durant son règne, elle lutte contre l'influence germanique au profit de l'influence française et mène une guerre contre la Suède. Elle sera également impliquée dans la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans.
Voir aussi : Naissance - Russie - Histoire de l'Etat
1721
29 décembre
Naissance de Madame de Pompadour
Née le 29 décembre 1721 à Paris, Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, épouse Charles-Guillaume Le Normant d'Etiolles. Elle est remarquée par le roi Louis XV qui en fait sa favorite et la fait venir au château de Versailles. Le roi lui offre le domaine de Pompadour, lui donnant ainsi le titre de marquise de Pompadour. Elle est délaissée suite aux pressions de la reine et du Dauphin sur Louis XV. Elle meurt en 1764.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Louis XV - Madame de Pompadour - Maîtresse - Histoire des Bourbons
1743
29 décembre
Naissance de Hyacinthe Rigaud
Né à Perpignan le 18 juillet 1659, le peintre Hyacinthe Rigaud meurt à Paris le 29 décembre 1743. Il est surtout célèbre pour ses portraits et plus particulièrement ceux de la dynastie Bourbon tels que le portrait de Louix XIV en costume de sacre. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture et vainqueur du prix de Rome, il a essentiellement peint des bourgeois, des financiers, des nobles, des industriels et des ministres.
Voir aussi : Louis XIV - Bourbons - Portraitiste - Histoire de l'Art
1825
29 décembre
Décès de Jacques-Louis David, peintre néoclassique français
Jacques-Louis David étudie à l'Académie Royale de peinture et de sculpture. En 1785, il devient célèbre grâce à son œuvre "Le Serment des Horaces". Parallèlement à sa carrière artistique, il est élu député à la Convention. Il est fait prisonnier lorsque Robespierre chute. Il crée ensuite pour Bonaparte, qu'il admire profondément, l'œuvre "Le Sacre de Napoléon". Lorsque la Restauration arrive, il est condamné à l'exil et s'installe à Bruxelles où il meurt en 1825.
Voir aussi : Bonaparte - Académie royale de peinture et de sculpture - Histoire des Décès
1840
29 décembre
Le général Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie
Le 29 décembre 1840, le général Thomas Robert Bugeaud est nommé gouverneur général de l'Algérie. Il se rend à son poste en 1841 et prend de nouvelles mesures pour soumettre les Algériens. Il adapte l'armée à une guerre de contre-guérilla et pratique la politique de la terre brûlée. Ses méthodes expéditives sont parfois décriées, comme les « enfumades », et choquent l'opinion. Malgré la soumission d'Abd el-Kader en 1847, il est remplacé par le duc d'Aumale.
Voir aussi : Général - Algérie - Gouverneur - Histoire de la Colonisation
1845
29 décembre
Le Texas devient le vingt-huitième État de l'Union américaine et la guerre américano-mexicaine débute.
Sam Houston, président de la République du Texas, demande à être uni aux États-Unis. Le rattachement est donc voté par le Congrès américain en décembre 1845 et le Texas devient le vingt-huitième état du pays. Les États-Unis souhaitent également annexer le Californie mexicaine, ce qui ne plaît pas du tout au Mexique qui, après avoir perdu le Texas, décide de déclarer la guerre aux États-Unis. C'est le début de la guerre américano-mexicaine qui se terminera en 1848.
Voir aussi : Guerre - états-unis - Mexique - Histoire du Texas - Histoire de la Politique
1874
29 décembre
Alphonse XII "le pacificateur" devient roi d'Espagne
Après avoir déclenché « le pronunciamiento », qui renverse la première République (janvier 1874), le Maréchal Arsenio Martínez Campos place le jeune fils d'Isabelle II, Alphonse XII, âgé de 17 ans, sur le trône d'Espagne. Instaurant une monarchie constitutionnelle, le souverain s'attacha à rétablir l'apaisement dans la péninsule, déchirée par les rébellions carlistes, jusqu'à sa mort, le 25 novembre 1885, emporté par la tuberculose. Il en hérita du titre de « pacificateur ».
Voir aussi : Espagne - Carlisme - Isabelle ii - Alphonse XII - Histoire des Institutions
1890
29 décembre
Massacre de Wounded Knee
Dans le Dakota du Sud, près de 400 indiens sioux, principalement des femmes et des enfants, sont exterminés par les troupes nord-américaines. Le massacre de Wounded Knee met un terme aux guerres indiennes qui sévissent en Amérique du Nord depuis le début de la colonisation blanche au XVIIème siècle. Les Blancs déclarent dès lors la conquête des territoires de l'Ouest terminée.
Voir aussi : Dossier histoire des Indiens d'Amérique du Nord - Massacre - Histoire des Sioux - Wounded Knee - Histoire des Guerres
1934
29 décembre
Lorca met en scène Yerma
Après le succès de "Noces de sang" crée en 1933, le poète et dramaturge andalou Federico Garcia Lorca crée le deuxième volet de sa "trilogie rurale", Yerma. Yerma ne peut pas avoir d'enfant et doit faire face aux préjugés et aux tabous d'une société espagnole rongée par la morale religieuse. La pièce, bien que conspuée par la droite conservatrice, remportera un succès retentissant dans les milieux littéraires. Après l'arrivée au pouvoir du Front populaire en 1936, Lorca achèvera sa trilogie avec "la Maison de Bernarda Alba", peu de temps avant d'être fusillé par des troupes rebelles opposées à la coalition de gauche récemment élue. Il mourra peu de temps après le début de la guerre civile espagnole.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Pièce - Histoire du Théâtre
1937
29 décembre
L'Irlande se déclare indépendante
L'indépendantiste irlandais Eamon De Valera, leader du Fianna Fáil ( Les soldats du destin), promulgue une constitution républicaine pour l'Eire. Il déclare le pays souverain et indépendant et ne reconnaît plus la souveraineté du roi d'Angleterre. Le plébiscite organisé le 1er juillet adoptera définitivement la nouvelle constitution. La république d'Irlande sera officiellement proclamée en avril 1949.
Voir aussi : Indépendance - Constitution - Histoire de l'Etat
1971
29 décembre
Chiens de Paille fait scandale
Sortie de Chiens de Paille de Sam Peckinpah. Le film crée le scandale pour son ultra-violence (une scène de viol choque tout particulièrement). En Angleterre, le film sera interdit en vidéo et DVD de 1984 à 2002. Dustin Hoffman, qui n'aime pas particulièrement les films violents, avoue avoir accepté le rôle principal pour de pures raisons financières...
1983
29 décembre
Deuxième mariage pour Caroline de Monaco
A 26 ans, la princesse Caroline de Monaco épouse, lors d'une cérémonie civile au Palais princier de Monaco, le jeune homme d'affaires italien, Stefano Casiraghi. Leur union ne peut pas être célébrée religieusement puisque Caroline s'est déjà mariée à l'église en 1978, avec le français Philippe Junot. Annoncée depuis seulement 10 jours, le deuxième mariage de l'aînée de la famille Grimaldi semble précipité. Quand cinq mois plus tard, Caroline mettra au monde un petit Andrea, on connaîtra la cause d'un tel empressement.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Caroline de Monaco - Histoire du Mariage
1983
29 décembre
« Émeutes du pain » en Tunisie
Afin de rétablir une situation économique stable et solide, le président Bourguiba mit en place une forte augmentation des denrées alimentaires de base. Suite à cette décision, des émeutes ont lieu dans le pays, et notamment à Sfax et à Tunis. Plus de 70 tunisiens perdront la vie. L’état d’urgence sera décrété et Bourguiba sera contraint d’annuler les hausses établies.
Voir aussi : Bourguiba - Histoire de Tunis - Histoire du Social
1989
29 décembre
Election de Vaclav Havel
Le parlement de la République socialiste fédérative tchécoslovaque élit a l'unanimité le dramaturge et homme politique Vaclav Havel, président de la République. Ancien dissident, Vaclav Havel a été emprisonné de 1979 à 1983 pour avoir créer le comité VOST, pour la défense des personnes injustement poursuivies. Les premières élections libres tchécoslovaques organisées le 5 juillet 1990, après le désintégration du régime communiste, confirmeront le choix du parlement. Le président Havel sera massivement élu par le peuple à bulletin secret.
Voir aussi : Président - Election - Vaclav Havel - Histoire des Elections
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Henry Miller est un romancier américain né le 26 décembre 1891 à New York où se déroule son enfance, et décédé le 7 juin 1980 à Pacific Palisades (Californie).
Son œuvre est marquée par des romans largement autobiographiques, dont le ton cru et sensuel a suscité une série de controverses dans une Amérique puritaine dont Miller a voulu stigmatiser l'hypocrisie morale. Son écriture virulente et scandaleuse a profondément marqué les écrivains de la Beat Generation.
Biographie
Henry Miller est né d'Heinrich Miller, un modeste tailleur et de Louise Marie Neiting, à Manhattan, New York où il grandit dans un environnement allemand catholique. La jeunesse de Miller est marquée par l'errance : il enchaîne les petits boulots, entame de brèves études au City College of New York. Il devient directeur du personnel d'une importante société télégraphique, la Western Union Telegraph. En 1924, il abandonne tout et décide de se consacrer totalement à la littérature.
En 1928, délaissant femme et enfant, Henry Miller se rend en Europe et en 1930 s'installe en France où il vit jusqu'à ce qu'éclate la Seconde Guerre mondiale. Ses premières années de bohème à Paris sont misérables, Miller devant lutter contre le froid et la faim alors qu'il vit à la cloche. Dormant chaque soir sous un porche différent, courant après les repas offerts, la chance se présentera en la personne de Richard Osborn, un avocat américain, qui lui offre une chambre de son propre appartement. Chaque matin, Osborn laissait un billet de 10 francs à son intention sur la table de la cuisine.
À l'automne 1931, Miller obtient un premier emploi de correcteur d'épreuves au journal La Tribune grâce à son ami Alfred Perlès. Il en profite pour soumettre des articles signés sous le nom de Perlès (puisque seuls les membres de l'équipe éditoriale pouvaient proposer un papier). Il écrit la même année son Tropique du Cancer à la Villa Seurat située à proximité du Parc Montsouris dans le 14e arrondissement, qui sera publié en 1934. C'est ce roman qui entraîna aux États-Unis des procès pour obscénité, selon les lois contre la pornographie en vigueur à l'époque.
Ce choix de Miller de lutter contre le puritanisme fit beaucoup pour libérer les tabous sexuels dans la littérature américaine, à la fois d'un point de vue moral, social, et légal. Il continue à écrire des romans, tous censurés aux États-Unis pour obscénité. Il publie Printemps noir (1936), puis Tropique du capricorne (1939) qui parviennent à se diffuser aux États-Unis, vendus sous le manteau, contribuant à forger sa réputation d'écrivain underground.
Il retourne à New York en 1940, puis s'installe à Big Sur (Californie) en 1944 où il continue à produire une littérature puissante, colorée et socialement critique.
La publication de son livre Tropique du Cancer en 1961 lui coûte toute une série de procès pour obscénité, tant son livre mettait à l'épreuve les lois et la morale américaines sur la pornographie. En 1964, la Cour Suprême casse le jugement de la Cour d'État en affirmant la valeur littéraire de l'œuvre de Miller. Ce jugement représenta une avancée majeure dans la naissance de ce qui serait plus tard connu sous le nom de révolution sexuelle. Elmer Gertz, l'avocat qui avait brillamment défendu le cas Miller lors de la parution du livre en Illinois, est par la suite devenu un des plus proches amis d'Henry Miller. Des volumes entiers de leurs correspondances ont été publiés.
Henry Miller est décédé le 7 juin 1980 à Pacific Palisades en Californie. À sa mort, il fut incinéré et ses cendres dispersées à Big Sur.
À la périphérie de son œuvre littéraire
Sur la fin de sa vie, Miller s'adonnait également à la peinture. Une activité créatrice et artistique qu'il considérait comme le direct prolongement de son œuvre littéraire. Il était notamment très proche du peintre français Grégoire Michonze. Sa passion tardive pour la peinture trouve de nombreux échos dans ses écrits, notamment dans son essai Peindre, c'est aimer à nouveau. À propos de la peinture, Miller disait : « Ma définition de la peinture, c’est qu’elle est une recherche, comme n’importe quel travail créateur. En musique, on frappe une note qui en entraîne une autre. Une chose détermine la suivante. D’un point de vue philosophique, l’idée est que l’on vit d’instant en instant. Ce faisant chaque instant décide du suivant. On ne doit pas être cinq pas en avant, rien qu’un seul, le suivant. Et si l’on s’en tient à cela, on est toujours dans la bonne voie. »
Miller était également un honorable pianiste amateur.
Blue Face
Œuvres
L'œuvre d'Henry Miller est proprement inclassable. Ni roman, ni « nouveau roman », ni autobiographie proprement dite, ni journal personnel, elle est l'expression d'une impossibilité d'un écrivain à exister dans une société hyperpositiviste et fonctionnaliste. Elle peut se définir comme un « roman de formation » qui ne trouvera sa réalisation et sa reconnaissance sociale qu'à partir de la publication de Miller à Paris. Ses écrits retracent l'itinéraire d'un homme en marge du système, cherchant une réalisation de soi par un idéal de culture autodidacte et qui doit sans cesse lutter pour obtenir les moyens de poursuivre l'écriture de son œuvre. En ce sens, sa trilogie majeure (La Crucifixion en rose : Sexus, Nexus, Plexus) est l'expression d'une littérature postmoderne, de l'écrivain maudit ayant pour compagnon de route des femmes en quête d'un même idéal antimatérialiste, et des hommes qui acceptent de le soutenir dans sa recherche solipsiste. C'est la raison aussi pour laquelle il est devenu tant aux États-Unis qu'en France dans les années 1950-70, une sorte d'écrivain générationnel, surtout de la Beat Generation, comme Jack Kerouac et William S. Burroughs, qui refusaient de « reproduire le système » par conformisme social. De cette errance et cette odyssée, on ne retient souvent que l'apologie d'une sexualité à la Wilhelm Reich, qui s'est heurté à l'establishment judiciaire américain qui a longtemps empêché la publication de ses livres pour « pornographie » (bien légère au regard des standards de notre temps). En ce sens, son œuvre et sa personnalité ont été les précurseurs de la révolution sexuelle des années 1960. Dans la seconde partie de sa vie, il mène une vie d'ermite californien, dans une maison au large de la côte pacifique, à Big Sur, devenant une sorte d'antimodèle de la société américaine poursuivant ses rêves effrénés de consommation et de domination.
En dehors de l'écriture romanesque proprement dite, Miller entretint d'abondantes correspondances avec nombre d'écrivains, artistes et autres personnalités de son temps. De multiples recueils de ces lettres ont été publiés après sa mort et proposent autant de « clés » permettant de comprendre les multiples facettes de la personnalité d'Henry Miller.
La correspondance la plus connue, la plus caractéristique mais aussi la plus évocatrice, est celle échangée avec Anaïs Nin. Une correspondance nourrie qui débute dans les années 1930 et durera plus d'une vingtaine d'années ; ces échanges épistolaires ont fait notamment l'objet d'une publication sous le titre Correspondance passionnée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Miller
Son œuvre est marquée par des romans largement autobiographiques, dont le ton cru et sensuel a suscité une série de controverses dans une Amérique puritaine dont Miller a voulu stigmatiser l'hypocrisie morale. Son écriture virulente et scandaleuse a profondément marqué les écrivains de la Beat Generation.
Biographie
Henry Miller est né d'Heinrich Miller, un modeste tailleur et de Louise Marie Neiting, à Manhattan, New York où il grandit dans un environnement allemand catholique. La jeunesse de Miller est marquée par l'errance : il enchaîne les petits boulots, entame de brèves études au City College of New York. Il devient directeur du personnel d'une importante société télégraphique, la Western Union Telegraph. En 1924, il abandonne tout et décide de se consacrer totalement à la littérature.
En 1928, délaissant femme et enfant, Henry Miller se rend en Europe et en 1930 s'installe en France où il vit jusqu'à ce qu'éclate la Seconde Guerre mondiale. Ses premières années de bohème à Paris sont misérables, Miller devant lutter contre le froid et la faim alors qu'il vit à la cloche. Dormant chaque soir sous un porche différent, courant après les repas offerts, la chance se présentera en la personne de Richard Osborn, un avocat américain, qui lui offre une chambre de son propre appartement. Chaque matin, Osborn laissait un billet de 10 francs à son intention sur la table de la cuisine.
À l'automne 1931, Miller obtient un premier emploi de correcteur d'épreuves au journal La Tribune grâce à son ami Alfred Perlès. Il en profite pour soumettre des articles signés sous le nom de Perlès (puisque seuls les membres de l'équipe éditoriale pouvaient proposer un papier). Il écrit la même année son Tropique du Cancer à la Villa Seurat située à proximité du Parc Montsouris dans le 14e arrondissement, qui sera publié en 1934. C'est ce roman qui entraîna aux États-Unis des procès pour obscénité, selon les lois contre la pornographie en vigueur à l'époque.
Ce choix de Miller de lutter contre le puritanisme fit beaucoup pour libérer les tabous sexuels dans la littérature américaine, à la fois d'un point de vue moral, social, et légal. Il continue à écrire des romans, tous censurés aux États-Unis pour obscénité. Il publie Printemps noir (1936), puis Tropique du capricorne (1939) qui parviennent à se diffuser aux États-Unis, vendus sous le manteau, contribuant à forger sa réputation d'écrivain underground.
Il retourne à New York en 1940, puis s'installe à Big Sur (Californie) en 1944 où il continue à produire une littérature puissante, colorée et socialement critique.
La publication de son livre Tropique du Cancer en 1961 lui coûte toute une série de procès pour obscénité, tant son livre mettait à l'épreuve les lois et la morale américaines sur la pornographie. En 1964, la Cour Suprême casse le jugement de la Cour d'État en affirmant la valeur littéraire de l'œuvre de Miller. Ce jugement représenta une avancée majeure dans la naissance de ce qui serait plus tard connu sous le nom de révolution sexuelle. Elmer Gertz, l'avocat qui avait brillamment défendu le cas Miller lors de la parution du livre en Illinois, est par la suite devenu un des plus proches amis d'Henry Miller. Des volumes entiers de leurs correspondances ont été publiés.
Henry Miller est décédé le 7 juin 1980 à Pacific Palisades en Californie. À sa mort, il fut incinéré et ses cendres dispersées à Big Sur.
À la périphérie de son œuvre littéraire
Sur la fin de sa vie, Miller s'adonnait également à la peinture. Une activité créatrice et artistique qu'il considérait comme le direct prolongement de son œuvre littéraire. Il était notamment très proche du peintre français Grégoire Michonze. Sa passion tardive pour la peinture trouve de nombreux échos dans ses écrits, notamment dans son essai Peindre, c'est aimer à nouveau. À propos de la peinture, Miller disait : « Ma définition de la peinture, c’est qu’elle est une recherche, comme n’importe quel travail créateur. En musique, on frappe une note qui en entraîne une autre. Une chose détermine la suivante. D’un point de vue philosophique, l’idée est que l’on vit d’instant en instant. Ce faisant chaque instant décide du suivant. On ne doit pas être cinq pas en avant, rien qu’un seul, le suivant. Et si l’on s’en tient à cela, on est toujours dans la bonne voie. »
Miller était également un honorable pianiste amateur.
Blue Face
Œuvres
L'œuvre d'Henry Miller est proprement inclassable. Ni roman, ni « nouveau roman », ni autobiographie proprement dite, ni journal personnel, elle est l'expression d'une impossibilité d'un écrivain à exister dans une société hyperpositiviste et fonctionnaliste. Elle peut se définir comme un « roman de formation » qui ne trouvera sa réalisation et sa reconnaissance sociale qu'à partir de la publication de Miller à Paris. Ses écrits retracent l'itinéraire d'un homme en marge du système, cherchant une réalisation de soi par un idéal de culture autodidacte et qui doit sans cesse lutter pour obtenir les moyens de poursuivre l'écriture de son œuvre. En ce sens, sa trilogie majeure (La Crucifixion en rose : Sexus, Nexus, Plexus) est l'expression d'une littérature postmoderne, de l'écrivain maudit ayant pour compagnon de route des femmes en quête d'un même idéal antimatérialiste, et des hommes qui acceptent de le soutenir dans sa recherche solipsiste. C'est la raison aussi pour laquelle il est devenu tant aux États-Unis qu'en France dans les années 1950-70, une sorte d'écrivain générationnel, surtout de la Beat Generation, comme Jack Kerouac et William S. Burroughs, qui refusaient de « reproduire le système » par conformisme social. De cette errance et cette odyssée, on ne retient souvent que l'apologie d'une sexualité à la Wilhelm Reich, qui s'est heurté à l'establishment judiciaire américain qui a longtemps empêché la publication de ses livres pour « pornographie » (bien légère au regard des standards de notre temps). En ce sens, son œuvre et sa personnalité ont été les précurseurs de la révolution sexuelle des années 1960. Dans la seconde partie de sa vie, il mène une vie d'ermite californien, dans une maison au large de la côte pacifique, à Big Sur, devenant une sorte d'antimodèle de la société américaine poursuivant ses rêves effrénés de consommation et de domination.
En dehors de l'écriture romanesque proprement dite, Miller entretint d'abondantes correspondances avec nombre d'écrivains, artistes et autres personnalités de son temps. De multiples recueils de ces lettres ont été publiés après sa mort et proposent autant de « clés » permettant de comprendre les multiples facettes de la personnalité d'Henry Miller.
La correspondance la plus connue, la plus caractéristique mais aussi la plus évocatrice, est celle échangée avec Anaïs Nin. Une correspondance nourrie qui débute dans les années 1930 et durera plus d'une vingtaine d'années ; ces échanges épistolaires ont fait notamment l'objet d'une publication sous le titre Correspondance passionnée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Miller
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1691
30 décembre
Décès de Robert Boyle
Robert Boyle meurt le 30 décembre 1691 à Londres. Physicien et chimiste d'origine irlandaise, il contribue à l'évolution des sciences naturelles mais défend aussi la religion chrétienne. Il effectue des recherches importantes en physique, en démontrant notamment l'absorption d'air dans la combustion. On lui doit aussi la loi de Boyle-Mariotte sur la composition de la matière.
Voir aussi : Décès - Histoire de Londres - Physicien - Chimiste - Histoire de la Physique
1752
30 décembre
Anne-Robert Turgot devient conseiller au Parlement de Paris
Le 30 décembre 1752, Anne-Robert Turgot est nommé conseiller au Parlement de Paris. Né en 1727, l'homme d'Etat français voué à rentrer dans les ordres, y renonce en 1750 pour se tourner vers l'économie. Après son intendance de la généralité, il rentre au gouvernement en 1774, où il tente de développer une politique de libéralisme économique. Après sa démission en 1776, il se retire à Paris, et meurt 18 mars 1781.
Voir aussi : Gouvernement - Libéralisme économique - Turgot - Histoire de la Politique
1777
30 décembre
Mort de Maximilien III Joseph de Bavière
Maximilien III Joseph de Bavière fut prince-électeur de Bavière de 1745 à 1777. Fils de Charles VII du Saint-Empire, il hérita du trône à la mort de ce dernier. Il commença par faire la paix avec l'Autriche et s'efforça ensuite de faire le bien dans son pays. Il fit notamment construire la salle de spectacle rococo le Théâtre Cuvilliés dans la Résidence de Munich et, en grand amateur de musique, reçut Wolfgang Amadeus Mozart. Il mourut de la variole sans laisser d'héritier.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Bavière - Mozart - Maximilien III Joseph de Bavière - Histoire des Décès
1805
30 décembre
Napoléon change de nom
Après l'éclatante victoire des armées napoléoniennes à Austerlitz le 2 décembre, le Tribunat soumet une proposition à l'empereur pour que ce dernier se fasse désormais appeler "Le Grand". Napoléon 1er accepte et devient Napoléon le Grand.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Bataille d'Austerlitz - Histoire de l'Empire
1838
30 décembre
Naissance d'Émile Loubet.
Emile Loubet naît le 30 décembre 1838. C'est un homme d'Etat français sous la Troisième République.
Sa carrière débute réellement lorsqu'il intègre l'hémicycle de l'Assemblée nationale française, le 20 février 1876.
A partir de 1885 il devient un acteur incontournable de la gauche républicaine. Dès lors, il sera nommé secrétaire de la Chambre haute et intègrera par la suite la Commission des Finances.
Le 1er janvier 1896, il est élu président du Sénat.
Trois ans plus tard, sa carrière prend un véritable tournant : il est élu président de la République le 18 février 1899. Il succède à Armand Fallières et agit sous la constitution nommée "lois consitutionnelles de 1875". Il restera ainsi 7 ans au pouvoir.
Il meurt le 20 décembre 1929 dans sa région natale, la Drôme.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1865
30 décembre
Naissance de Rudyard Kipling
Rudyard Kipling naît à Bombay (Inde britannique). Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de la littérature jeunesse. On lui doit notamment "Le Livre de la jungle", "Le Second Livre de la jungle" et "Puck, lutin de la colline". Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1907. Décédé à Londres, le 18 janvier 1936, ses cendres reposent dans le Poets' Corner de l'abbaye de Westminster.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Rudyard Kipling - Histoire de l'Art
1922
30 décembre
Fondation de l'URSS
La Russie récemment sortie de la révolution de 1921 change de nom pour s'appeler Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Les délégués du Parti communiste optent pour une constitution de type fédéral qui sera définitivement adoptée le 1er janvier 1924. L'Union comprend la Russie et l'Asie centrale, l'Ukraine, la Biélorussie et la Transcaucasie. Le pouvoir central établi à Moscou régit tous les organes de l'immense nation soviétique. Le gouvernement socialiste instaure "la dictature du prolétariat" et se donne pour mission de détruire les anciennes classes dominantes; la bourgeoisie et l'aristocratie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Création - Histoire de l'Etat
1924
30 décembre
Découverte d'une autre galaxie
Depuis l'observatoire de Mont Wilson en Californie où est installé le plus grand télescope du monde, l'astronome américain Edwin Hubble annonce la découverte d'un autre système galactique en dehors de notre voie lactée. En mesurant la distance de cette galaxie par rapport à la grande nébuleuse d'Andromède il affirme que ce système stellaire immense est aussi grand que la voie lactée mais bien plus éloignée. Le cosmos est donc plus vaste que ne l'imaginait les scientifiques.
Voir aussi : Découverte - Hubble - Galaxie - Histoire de l'Astronomie
1927
30 décembre
Inauguration du premier métro d'Asie
La première ligne de métro du continent asiatique est ouverte à Tokyo au Japon. Sur une distance de 2, 2 kilomètres elle rallie Ueno à Asakusa dans le centre de Tokyo. L'inauguration du métro japonais en fait le premier d'Orient.
Voir aussi : Métro - Histoire de Tokyo - Histoire des Chemins de fer
1959
30 décembre
Première radio pour Johnny Hallyday
A 16 ans, le jeune chanteur Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday, participe à l'émission de radio"Paris-Cocktail" animée par Pierre Mendelshon. Suite à son passage sur les écrans français il est remarqué par Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui l'engage immédiatement. En Juin 1960, Johnny connaîtra son premier grand succès avec la chanson "Souvenirs, souvenirs".
Voir aussi : Johnny Hallyday - Histoire du Rock n'roll
1973
30 décembre
Dernier concert de Mahavishnu Orchestra
Le groupe Mahavishnu Orchestra produit sa dernière prestation scénique. Formé par John McLaughlin après son expérience avec Miles Davis, il était un des principaux représentants du jazz-rock. Un des acteurs de ce projet fut le violoniste Jean-Luc Ponty qui rejoint ensuite Franck Zappa.
Voir aussi : Miles Davis - Concert - Frank Zappa - Histoire du Jazz-rock - Histoire du Jazz
2006
30 décembre
Saddam Hussein est pendu
Condamné à mort par le Tribunal pénal irakien début novembre, Saddam Hussein est pendu à Bagdad, aux alentours de 6h du matin, heure locale. L’ancien dictateur irakien avait répondu de l’accusation du massacre de près de 150 chiites du village de Doujaïl. L’exécution est filmée et les images sont diffusées dans le monde entier.
Voir aussi : Exécution - Saddam Hussein - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
30 décembre
Décès de Robert Boyle
Robert Boyle meurt le 30 décembre 1691 à Londres. Physicien et chimiste d'origine irlandaise, il contribue à l'évolution des sciences naturelles mais défend aussi la religion chrétienne. Il effectue des recherches importantes en physique, en démontrant notamment l'absorption d'air dans la combustion. On lui doit aussi la loi de Boyle-Mariotte sur la composition de la matière.
Voir aussi : Décès - Histoire de Londres - Physicien - Chimiste - Histoire de la Physique
1752
30 décembre
Anne-Robert Turgot devient conseiller au Parlement de Paris
Le 30 décembre 1752, Anne-Robert Turgot est nommé conseiller au Parlement de Paris. Né en 1727, l'homme d'Etat français voué à rentrer dans les ordres, y renonce en 1750 pour se tourner vers l'économie. Après son intendance de la généralité, il rentre au gouvernement en 1774, où il tente de développer une politique de libéralisme économique. Après sa démission en 1776, il se retire à Paris, et meurt 18 mars 1781.
Voir aussi : Gouvernement - Libéralisme économique - Turgot - Histoire de la Politique
1777
30 décembre
Mort de Maximilien III Joseph de Bavière
Maximilien III Joseph de Bavière fut prince-électeur de Bavière de 1745 à 1777. Fils de Charles VII du Saint-Empire, il hérita du trône à la mort de ce dernier. Il commença par faire la paix avec l'Autriche et s'efforça ensuite de faire le bien dans son pays. Il fit notamment construire la salle de spectacle rococo le Théâtre Cuvilliés dans la Résidence de Munich et, en grand amateur de musique, reçut Wolfgang Amadeus Mozart. Il mourut de la variole sans laisser d'héritier.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Bavière - Mozart - Maximilien III Joseph de Bavière - Histoire des Décès
1805
30 décembre
Napoléon change de nom
Après l'éclatante victoire des armées napoléoniennes à Austerlitz le 2 décembre, le Tribunat soumet une proposition à l'empereur pour que ce dernier se fasse désormais appeler "Le Grand". Napoléon 1er accepte et devient Napoléon le Grand.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de la Bataille d'Austerlitz - Histoire de l'Empire
1838
30 décembre
Naissance d'Émile Loubet.
Emile Loubet naît le 30 décembre 1838. C'est un homme d'Etat français sous la Troisième République.
Sa carrière débute réellement lorsqu'il intègre l'hémicycle de l'Assemblée nationale française, le 20 février 1876.
A partir de 1885 il devient un acteur incontournable de la gauche républicaine. Dès lors, il sera nommé secrétaire de la Chambre haute et intègrera par la suite la Commission des Finances.
Le 1er janvier 1896, il est élu président du Sénat.
Trois ans plus tard, sa carrière prend un véritable tournant : il est élu président de la République le 18 février 1899. Il succède à Armand Fallières et agit sous la constitution nommée "lois consitutionnelles de 1875". Il restera ainsi 7 ans au pouvoir.
Il meurt le 20 décembre 1929 dans sa région natale, la Drôme.
Voir aussi : Histoire de la Politique
1865
30 décembre
Naissance de Rudyard Kipling
Rudyard Kipling naît à Bombay (Inde britannique). Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs de la littérature jeunesse. On lui doit notamment "Le Livre de la jungle", "Le Second Livre de la jungle" et "Puck, lutin de la colline". Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1907. Décédé à Londres, le 18 janvier 1936, ses cendres reposent dans le Poets' Corner de l'abbaye de Westminster.
Voir aussi : Naissance - Littérature - Rudyard Kipling - Histoire de l'Art
1922
30 décembre
Fondation de l'URSS
La Russie récemment sortie de la révolution de 1921 change de nom pour s'appeler Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Les délégués du Parti communiste optent pour une constitution de type fédéral qui sera définitivement adoptée le 1er janvier 1924. L'Union comprend la Russie et l'Asie centrale, l'Ukraine, la Biélorussie et la Transcaucasie. Le pouvoir central établi à Moscou régit tous les organes de l'immense nation soviétique. Le gouvernement socialiste instaure "la dictature du prolétariat" et se donne pour mission de détruire les anciennes classes dominantes; la bourgeoisie et l'aristocratie.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Création - Histoire de l'Etat
1924
30 décembre
Découverte d'une autre galaxie
Depuis l'observatoire de Mont Wilson en Californie où est installé le plus grand télescope du monde, l'astronome américain Edwin Hubble annonce la découverte d'un autre système galactique en dehors de notre voie lactée. En mesurant la distance de cette galaxie par rapport à la grande nébuleuse d'Andromède il affirme que ce système stellaire immense est aussi grand que la voie lactée mais bien plus éloignée. Le cosmos est donc plus vaste que ne l'imaginait les scientifiques.
Voir aussi : Découverte - Hubble - Galaxie - Histoire de l'Astronomie
1927
30 décembre
Inauguration du premier métro d'Asie
La première ligne de métro du continent asiatique est ouverte à Tokyo au Japon. Sur une distance de 2, 2 kilomètres elle rallie Ueno à Asakusa dans le centre de Tokyo. L'inauguration du métro japonais en fait le premier d'Orient.
Voir aussi : Métro - Histoire de Tokyo - Histoire des Chemins de fer
1959
30 décembre
Première radio pour Johnny Hallyday
A 16 ans, le jeune chanteur Jean-Philippe Smet alias Johnny Hallyday, participe à l'émission de radio"Paris-Cocktail" animée par Pierre Mendelshon. Suite à son passage sur les écrans français il est remarqué par Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui l'engage immédiatement. En Juin 1960, Johnny connaîtra son premier grand succès avec la chanson "Souvenirs, souvenirs".
Voir aussi : Johnny Hallyday - Histoire du Rock n'roll
1973
30 décembre
Dernier concert de Mahavishnu Orchestra
Le groupe Mahavishnu Orchestra produit sa dernière prestation scénique. Formé par John McLaughlin après son expérience avec Miles Davis, il était un des principaux représentants du jazz-rock. Un des acteurs de ce projet fut le violoniste Jean-Luc Ponty qui rejoint ensuite Franck Zappa.
Voir aussi : Miles Davis - Concert - Frank Zappa - Histoire du Jazz-rock - Histoire du Jazz
2006
30 décembre
Saddam Hussein est pendu
Condamné à mort par le Tribunal pénal irakien début novembre, Saddam Hussein est pendu à Bagdad, aux alentours de 6h du matin, heure locale. L’ancien dictateur irakien avait répondu de l’accusation du massacre de près de 150 chiites du village de Doujaïl. L’exécution est filmée et les images sont diffusées dans le monde entier.
Voir aussi : Exécution - Saddam Hussein - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Émile Loubet, né le 30 décembre 1838 à Marsanne (Drôme), mort le 20 décembre 1929 à Montélimar (Drôme), est un homme d'État français, président de la République française (18 février 1899 - 18 février 1906) sous la Troisième République.
Émile Loubet est le fils cadet d'Augustin Loubet (1808-1882) et de Marie-Marguerite Nicolet (1812-1905), d'une famille de cultivateurs et d'édiles de la Drôme (le père du futur président sera maire de Marsanne). Il a donc un frère aîné, Joseph-Auguste Loubet (1837-1916), médecin, et une sœur, Félicie Loubet (+ 1892).
Il épouse à Montélimar, le 18 août 1869, Marie-Louise Picard (1843-1925) qui lui donnera quatre enfants (Marguerite, Denis, Paul et Philibert-Émile) et dont seule la postérité de sa fille, les Soubeyran de Saint-Prix, subsiste.
Portrait officiel du président Loubet
par Eugène Pirou
Émile Loubet est un républicain modéré. Pendant ses études de droit (il est, plus tard, avocat au barreau de Montélimar), il fait la connaissance de Léon Gambetta et entre à sa suite en politique. Après avoir été élu maire de Montélimar et conseiller général ,il est élu député de la Drôme le 20 février 1876.il siège à gauche de l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du 20 février 1876.
Le 18 juin 1877, il fait partie des 363 députés du « Bloc des Gauches » qui votent la défiance au gouvernement d'ordre moral du duc de Broglie. La Chambre est alors dissoute par le président de la République, le maréchal de Mac-Mahon. Loubet, comme ses confrères, est sanctionné et perd (momentanément) sa charge de maire.il demeure député jusqu’en janvier 1885, date à laquelle il est élu sénateur de la Drôme.
Au Sénat, Émile Loubet fait la plus grande part de sa longue carrière politique. Il y est élu en 1885 et devient rapidement un acteur majeur de la gauche républicaine. Il est nommé Secrétaire de la Chambre haute, puis intègre la Commission des Finances en tant que rapporteur général du Budget. la Chambre haute, il s’inscrit au groupe de la gauche républicaine. Elu secrétaire en janvier 1887, il est rapporteur général du budget, à la commission des finances, lorsque, dans le premier ministère constitué après l’élection du président de la République Sadi Carnot, dans le cabinet de Pierre Tirard, il est chargé du portefeuille des Travaux publics. De retour au Palais du Luxembourg en avril 1888, il est appelé par le président Carnot à la présidence du Conseil, responsabilité qu’il exerce de février à novembre 1892. Ministre de l’intérieur dans le cabinet Ribot, l’affaire du Panama conduit à son remplacement le 1er janvier 1893. Emile Loubet reprend son siège au Sénat et redevient président de la commission des finances.
Le 1er janvier 1896, Émile Loubet devient le président du Sénat après la démission de Paul-Armand Challemel-Lacour. À ce titre, c'est lui qui annonce le 17 février 1899 la mort du président Félix Faure.
La mort subite de Félix Faure ouvre la course à la présidence de la République. L'élection oppose le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. Jusqu'ici, Félix Faure aurait appuyé les adversaires de la révision du procès de Dreyfus.
Deux candidats se dégagent rapidement : Émile Loubet et Jules Méline, Méline étant l'antidreyfusard (il a déclaré en 1897 : « il n'y a pas d'affaire Dreyfus »).
Très vite, le nom de Loubet s'impose. Pourtant Loubet n'a jamais exprimé d'avis sur l'Affaire. Il est resté systématiquement neutre sur la question. C'est sa non-compromission avec les antidreyfusards qui en fait petit à petit le champion des dreyfusards : Georges Clemenceau en fait son favori. Les républicains souhaitent un candidat commun, mais non radical. Loubet a déjà été pressenti pour succéder à Sadi Carnot. En apprenant la candidature du président du Sénat, Jules Méline retire la sienne.
Émile Loubet est élu président de la République par le Congrès réuni à Versailles le 18 février 1899 par 483 voix contre 279 à Jules Méline (qui, malgré le retrait de sa candidature, obtint des voix). L'élection a deux répercussions immédiates : Paul Déroulède tente sans succès de faire un coup d'État pour renverser la Troisième République et Loubet est personnellement agressé à coups de canne par le baron Christiani à la tribune de l'Hippodrome de Longchamp. Le baron est écroué et condamné à 10 ans de prison ferme.
Le président Loubet
La présidence de Loubet est l'une des plus stables de la Troisième République. Seuls 4 présidents du Conseil se succèdent à Matignon : Charles Dupuy, Pierre Waldeck-Rousseau, Émile Combes et Maurice Rouvier.
Du point de vue de la politique intérieure, le septennat d'Émile Loubet se passe dans le strict respect de la tradition républicaine : le président a un rôle de représentation officielle. Son autorité, réduite au minimum, ne s'exerce sur la politique intérieure de l'État que par influence, par persuasion et par conseil.
Le septennat d'Émile Loubet est le théâtre de décisions marquantes dans l'histoire de la République française : grâce du Capitaine Dreyfus, promulgation de la loi sur les associations et, surtout, de la loi sur la séparation des Églises et de l'État.
C'est à son sujet que Le Figaro écrit un article le 5 novembre 1901, décrivant le dépôt d'une gerbe de chrysanthèmes lors de l'inauguration d'un monument. Cet épisode, peut-être lu par le jeune Charles de Gaulle ou commenté par son père, est déformé par le Général pour créer l'expression « inaugurer les chrysanthèmes » soulignant l'absence de pouvoirs réels du président des IIIe et IVe Républiques.
C'est dans le cadre de la politique étrangère que le président est le plus impliqué. Il conseille et oriente dans ses grandes lignes cette politique.
Le septennat est aussi marqué par une intense activité diplomatique avec d'une part l'alliance franco-russe—il reçoit Nicolas II en septembre 1901, avec les fameuses manœuvres de Bétheny, et se rend en visite officielle en Russie en 1902 - et d'autre part le Royaume-Uni.
À la fin de son mandat présidentiel, il est le premier président de la IIIe République à quitter l'Élysée après avoir accompli un mandat complet (avant lui, Jules Grévy a déjà terminé un premier septennat mais, réélu, il n'a pas été au bout du deuxième, devant démissionner suite au scandale des décorations.
Émile Loubet se retire ensuite de la vie politique et décède le 20 décembre 1929, âgé de 90 ans et 11 mois (il est, encore aujourd'hui, le président de la République française ayant vécu le plus longtemps). Il est enterré au cimetière Saint-Martin à Montelimar.
1870 - 1877 puis 1878 - 1899 : maire de Montélimar
1876 - 1885 : député républicain de gauche de la Drôme
1885 - 1899 : sénateur, puis président du Sénat à partir du 11 janvier 1896
18 février 1899 - 18 février 1906 : président de la République
12 décembre 1887 - 3 avril 1888 : ministre des Travaux Publics dans le Gouvernement Tirard.
27 février 1892 - 28 novembre 1892 : président du Conseil et Ministre de l'Intérieur
6 décembre 1892 - 11 janvier 1893 : ministre de l'Intérieur du Gouvernement Ribot
C'est sous sa présidence que fut instituée la présence du portrait du président de la République à bord des vaisseaux de la Marine nationale. Ce portrait porte depuis ce temps là le nom de " Loubet". C'est aussi lui qui imposa à ces mêmes navires une vaisselle frappée de l'ancre de marine. Il avait été en effet choqué lors du séjour à bord d'un de ces navires d'avoir à déjeuner dans une vaisselle aux armes d'une famille de vieille noblesse, tout comme il avait été choqué par la présence d'un crucifix dans la chambre de l'Amiral.
À l'occasion de l'exposition universelle de 1900 organisée à Paris, Émile Loubet convia l'ensemble des maires de France à un gigantesque banquet qui réunit 22 965 convives dans le jardin des Tuileries.
Le beau-père de sa fille, Camille de Soubeyran de Saint-Prix, Magistrat et descendant d'Hector de Soubeyran de Saint-Prix, député à la Convention, était un peintre renommé de la région de la Drôme.
Il lègue à sa mort, le château de La Bégude de Mazenc à la famille de Saint-Prix, ses descendants directs.
Décédé à l'âge de 90 ans, 11 mois et 20 jours, Émile Loubet détient, encore à ce jour, le record de longévité des présidents de la République française.
Émile Loubet est le fils cadet d'Augustin Loubet (1808-1882) et de Marie-Marguerite Nicolet (1812-1905), d'une famille de cultivateurs et d'édiles de la Drôme (le père du futur président sera maire de Marsanne). Il a donc un frère aîné, Joseph-Auguste Loubet (1837-1916), médecin, et une sœur, Félicie Loubet (+ 1892).
Il épouse à Montélimar, le 18 août 1869, Marie-Louise Picard (1843-1925) qui lui donnera quatre enfants (Marguerite, Denis, Paul et Philibert-Émile) et dont seule la postérité de sa fille, les Soubeyran de Saint-Prix, subsiste.
Portrait officiel du président Loubet
par Eugène Pirou
Émile Loubet est un républicain modéré. Pendant ses études de droit (il est, plus tard, avocat au barreau de Montélimar), il fait la connaissance de Léon Gambetta et entre à sa suite en politique. Après avoir été élu maire de Montélimar et conseiller général ,il est élu député de la Drôme le 20 février 1876.il siège à gauche de l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du 20 février 1876.
Le 18 juin 1877, il fait partie des 363 députés du « Bloc des Gauches » qui votent la défiance au gouvernement d'ordre moral du duc de Broglie. La Chambre est alors dissoute par le président de la République, le maréchal de Mac-Mahon. Loubet, comme ses confrères, est sanctionné et perd (momentanément) sa charge de maire.il demeure député jusqu’en janvier 1885, date à laquelle il est élu sénateur de la Drôme.
Au Sénat, Émile Loubet fait la plus grande part de sa longue carrière politique. Il y est élu en 1885 et devient rapidement un acteur majeur de la gauche républicaine. Il est nommé Secrétaire de la Chambre haute, puis intègre la Commission des Finances en tant que rapporteur général du Budget. la Chambre haute, il s’inscrit au groupe de la gauche républicaine. Elu secrétaire en janvier 1887, il est rapporteur général du budget, à la commission des finances, lorsque, dans le premier ministère constitué après l’élection du président de la République Sadi Carnot, dans le cabinet de Pierre Tirard, il est chargé du portefeuille des Travaux publics. De retour au Palais du Luxembourg en avril 1888, il est appelé par le président Carnot à la présidence du Conseil, responsabilité qu’il exerce de février à novembre 1892. Ministre de l’intérieur dans le cabinet Ribot, l’affaire du Panama conduit à son remplacement le 1er janvier 1893. Emile Loubet reprend son siège au Sénat et redevient président de la commission des finances.
Le 1er janvier 1896, Émile Loubet devient le président du Sénat après la démission de Paul-Armand Challemel-Lacour. À ce titre, c'est lui qui annonce le 17 février 1899 la mort du président Félix Faure.
La mort subite de Félix Faure ouvre la course à la présidence de la République. L'élection oppose le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. Jusqu'ici, Félix Faure aurait appuyé les adversaires de la révision du procès de Dreyfus.
Deux candidats se dégagent rapidement : Émile Loubet et Jules Méline, Méline étant l'antidreyfusard (il a déclaré en 1897 : « il n'y a pas d'affaire Dreyfus »).
Très vite, le nom de Loubet s'impose. Pourtant Loubet n'a jamais exprimé d'avis sur l'Affaire. Il est resté systématiquement neutre sur la question. C'est sa non-compromission avec les antidreyfusards qui en fait petit à petit le champion des dreyfusards : Georges Clemenceau en fait son favori. Les républicains souhaitent un candidat commun, mais non radical. Loubet a déjà été pressenti pour succéder à Sadi Carnot. En apprenant la candidature du président du Sénat, Jules Méline retire la sienne.
Émile Loubet est élu président de la République par le Congrès réuni à Versailles le 18 février 1899 par 483 voix contre 279 à Jules Méline (qui, malgré le retrait de sa candidature, obtint des voix). L'élection a deux répercussions immédiates : Paul Déroulède tente sans succès de faire un coup d'État pour renverser la Troisième République et Loubet est personnellement agressé à coups de canne par le baron Christiani à la tribune de l'Hippodrome de Longchamp. Le baron est écroué et condamné à 10 ans de prison ferme.
Le président Loubet
La présidence de Loubet est l'une des plus stables de la Troisième République. Seuls 4 présidents du Conseil se succèdent à Matignon : Charles Dupuy, Pierre Waldeck-Rousseau, Émile Combes et Maurice Rouvier.
Du point de vue de la politique intérieure, le septennat d'Émile Loubet se passe dans le strict respect de la tradition républicaine : le président a un rôle de représentation officielle. Son autorité, réduite au minimum, ne s'exerce sur la politique intérieure de l'État que par influence, par persuasion et par conseil.
Le septennat d'Émile Loubet est le théâtre de décisions marquantes dans l'histoire de la République française : grâce du Capitaine Dreyfus, promulgation de la loi sur les associations et, surtout, de la loi sur la séparation des Églises et de l'État.
C'est à son sujet que Le Figaro écrit un article le 5 novembre 1901, décrivant le dépôt d'une gerbe de chrysanthèmes lors de l'inauguration d'un monument. Cet épisode, peut-être lu par le jeune Charles de Gaulle ou commenté par son père, est déformé par le Général pour créer l'expression « inaugurer les chrysanthèmes » soulignant l'absence de pouvoirs réels du président des IIIe et IVe Républiques.
C'est dans le cadre de la politique étrangère que le président est le plus impliqué. Il conseille et oriente dans ses grandes lignes cette politique.
Le septennat est aussi marqué par une intense activité diplomatique avec d'une part l'alliance franco-russe—il reçoit Nicolas II en septembre 1901, avec les fameuses manœuvres de Bétheny, et se rend en visite officielle en Russie en 1902 - et d'autre part le Royaume-Uni.
À la fin de son mandat présidentiel, il est le premier président de la IIIe République à quitter l'Élysée après avoir accompli un mandat complet (avant lui, Jules Grévy a déjà terminé un premier septennat mais, réélu, il n'a pas été au bout du deuxième, devant démissionner suite au scandale des décorations.
Émile Loubet se retire ensuite de la vie politique et décède le 20 décembre 1929, âgé de 90 ans et 11 mois (il est, encore aujourd'hui, le président de la République française ayant vécu le plus longtemps). Il est enterré au cimetière Saint-Martin à Montelimar.
1870 - 1877 puis 1878 - 1899 : maire de Montélimar
1876 - 1885 : député républicain de gauche de la Drôme
1885 - 1899 : sénateur, puis président du Sénat à partir du 11 janvier 1896
18 février 1899 - 18 février 1906 : président de la République
12 décembre 1887 - 3 avril 1888 : ministre des Travaux Publics dans le Gouvernement Tirard.
27 février 1892 - 28 novembre 1892 : président du Conseil et Ministre de l'Intérieur
6 décembre 1892 - 11 janvier 1893 : ministre de l'Intérieur du Gouvernement Ribot
C'est sous sa présidence que fut instituée la présence du portrait du président de la République à bord des vaisseaux de la Marine nationale. Ce portrait porte depuis ce temps là le nom de " Loubet". C'est aussi lui qui imposa à ces mêmes navires une vaisselle frappée de l'ancre de marine. Il avait été en effet choqué lors du séjour à bord d'un de ces navires d'avoir à déjeuner dans une vaisselle aux armes d'une famille de vieille noblesse, tout comme il avait été choqué par la présence d'un crucifix dans la chambre de l'Amiral.
À l'occasion de l'exposition universelle de 1900 organisée à Paris, Émile Loubet convia l'ensemble des maires de France à un gigantesque banquet qui réunit 22 965 convives dans le jardin des Tuileries.
Le beau-père de sa fille, Camille de Soubeyran de Saint-Prix, Magistrat et descendant d'Hector de Soubeyran de Saint-Prix, député à la Convention, était un peintre renommé de la région de la Drôme.
Il lègue à sa mort, le château de La Bégude de Mazenc à la famille de Saint-Prix, ses descendants directs.
Décédé à l'âge de 90 ans, 11 mois et 20 jours, Émile Loubet détient, encore à ce jour, le record de longévité des présidents de la République française.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Rudyard Kipling (Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 – Londres, le 18 janvier 1936) est un écrivain britannique.
Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et Si (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888). Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle », un précurseur de la science-fiction et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées.
De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise. L'écrivain Henry James écrit à son sujet : « Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'ai jamais connu ». En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l'avoir reçu. Par la suite, il a refusé d'être anobli.
Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un « prophète de l'impérialisme britannique », selon l'expression de George Orwell. La controverse au sujet des préjugés et du militarisme qui seraient présents dans son œuvre a traversé tout le XXe siècle. Selon le critique littéraire Douglas Kerr : « Il reste un auteur qui inspire des réactions de rejet passionnées, et sa place dans l'histoire littéraire et culturelle est loin d'être solidement établie. Cependant, à l'heure où les empires européens sont en repli, il est reconnu comme un interprète incomparable, sinon controversé, de la manière dont l'empire était vécu. Cela, ajouté à son extraordinaire génie narratif, lui donne une force qu'on ne peut que reconnaître. »
L'apogée de la carrière littéraire
Kipling fut au sommet de sa gloire dans la première décennie du XXe siècle. En 1907, il reçut le prix Nobel de littérature « en raison de la puissance d'observation, de l'originalité d'invention, de la vigueur des idées et du remarquable talent narratif qui caractérisent les œuvres de cet écrivain mondialement célèbre. » L'attribution des différents prix Nobel date de 1901 et Kipling en fut le premier lauréat anglophone. Lors de la cérémonie qui eut lieu à Stockholm le 10 décembre 1907, le secrétaire permanent de l'académie suédoise, C.D. af Wirsén, associa dans un vibrant hommage Kipling et trois siècles de littérature anglaise.
« L'académie de Suède, en attribuant cette année le prix Nobel de littérature à Rudyard Kipling, souhaite rendre hommage à la littérature anglaise si riche de gloires diverses, ainsi qu'au plus grand génie que ce pays ait jamais produit dans le domaine de la narration. »
Le couronnement littéraire de ce succès fut la publication de deux recueils, l'un de poésies et l'autre de récits Puck of Pook's Hill en 1906 et Rewards and Fairies en 1910. Ce dernier contient le poème If, (Si dans la traduction d'André Maurois). En 1995, une enquête de la BBC le donnait comme le poème préféré des britanniques. Cette exhortation au contrôle de soi et au stoïcisme est indéniablement le plus célèbre poème de Kipling.
Kipling sympathisa avec les positions des unionistes irlandais qui s'opposaient à l'autonomie, la Home Rule. Il fréquenta Edward Carson, chef des unionistes de l'Ulster né à Dublin, qui forma une milice de volontaires unionistes, les Ulster Volunteers, pour combattre ce qu'il appelait par dérision Rome Rule (la dictature de Rome, allusion à l'église catholique) en Irlande. Kipling composa le poème Ulster vers 1912, où il expose ce point de vue. Le poème évoque la journée du 28 septembre 1912 en Irlande du nord, au cours de laquelle 500 000 personnes signèrent le covenant de l'Ulster.
La Première Guerre mondiale[modifier]
La réputation de Kipling était si étroitement liée aux idées optimistes qui caractérisent la civilisation européenne de la fin du XIXe siècle qu'elle pâtit inévitablement du discrédit dans lequel ces idées tombèrent pendant la Première Guerre mondiale et dans les années d'après-guerre. Kipling fut lui-même durement frappé par la guerre lorsqu'il perdit son fils, le lieutenant John Kipling, tué à la bataille de Loos en 1915. Il écrivit ces lignes « Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, / Dites-leur : parce que nos pères ont menti ».
Il est possible que Kipling ait éprouvé un sentiment de culpabilité pour avoir contribué à faire entrer son fils dans la garde irlandaise de la British Army, alors que le jeune homme avait été réformé à cause de sa myopie.
Cette tragédie est une des raisons qui poussèrent Kipling à rejoindre la commission créée par Sir Fabian Ware (en), l'Imperial War Graves Commission (Commission impériale des sépultures militaires) aujourd'hui Commonwealth War Graves Commission, responsable des cimetières de guerre anglais qui jalonnent la ligne du front ouest et que l'on retrouve dans tous les lieux où des soldats du Commonwealth ont été inhumés. Kipling choisit notamment la phrase célèbre, « Leur nom vivra à jamais », tirée de la Bible et inscrite sur les pierres du souvenir des sépultures les plus importantes. C'est également à Kipling que l'on doit l'inscription « Connu de Dieu » sur la tombe des soldats inconnus. Kipling rédigea aussi l'histoire de la garde irlandaise, le régiment où servit son fils. Paru en 1923, l'ouvrage est considéré comme un des exemples les plus admirables de l'histoire régimentaire. Enfin il composa une nouvelle émouvante intitulée Le Jardinier qui raconte des visites dans les cimetières de guerre.
La voiture étant devenue entretemps extrêmement populaire, Kipling devint chroniqueur automobile pour la presse écrite, rédigeant des comptes-rendus enthousiastes de ses voyages en Angleterre et à l'étranger, généralement en compagnie d'un chauffeur.
En 1922, un professeur de génie civil de l'université de Toronto demanda à Kipling, dont l'œuvre en prose et l'œuvre poétique contenaient plusieurs références aux ingénieurs, de l'aider à concevoir les détails d'une prestation de serment et d'une cérémonie de remise des diplômes pour les écoles d'ingénieur. Kipling accepta avec enthousiasme et proposa ce qui allait devenir les Rites d'Engagement de l'Ingénieur, cérémonie qui se déroule aujourd'hui sur l'ensemble du territoire canadien ; les nouveaux diplômés se voient notamment remettre un anneau de fer qui symbolise leurs devoirs vis-à-vis de la société civile25.
La même année, Kipling fut élu recteur de l'université de St Andrews, en Écosse, où il succéda à J. M. Barrie. Cette fonction prit fin en 1925.
La fin
Kipling continua à écrire jusqu'au début des années 1930, mais à un rythme moins soutenu et avec un succès moindre. Il mourut des suites d'une hémorragie causée par un ulcère gastro-duodénal le 18 janvier 1936, deux jours avant la mort de George V, à l'âge de 70 ans. Son décès avait d'ailleurs été annoncé de façon prématurée dans les colonnes d'une revue à laquelle il écrivit : « Je viens de lire que j'étais décédé. N'oubliez pas de me rayer de la liste des abonnés. »
Les cendres de Kipling reposent dans le Poets' Corner de l'abbaye de Westminster, aux côtés d'autres personnalités littéraires britanniques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling
Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et Si (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples contes des collines (1888). Il a été considéré comme un « innovateur dans l'art de la nouvelle », un précurseur de la science-fiction et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées.
De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise. L'écrivain Henry James écrit à son sujet : « Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'ai jamais connu ». En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l'avoir reçu. Par la suite, il a refusé d'être anobli.
Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un « prophète de l'impérialisme britannique », selon l'expression de George Orwell. La controverse au sujet des préjugés et du militarisme qui seraient présents dans son œuvre a traversé tout le XXe siècle. Selon le critique littéraire Douglas Kerr : « Il reste un auteur qui inspire des réactions de rejet passionnées, et sa place dans l'histoire littéraire et culturelle est loin d'être solidement établie. Cependant, à l'heure où les empires européens sont en repli, il est reconnu comme un interprète incomparable, sinon controversé, de la manière dont l'empire était vécu. Cela, ajouté à son extraordinaire génie narratif, lui donne une force qu'on ne peut que reconnaître. »
L'apogée de la carrière littéraire
Kipling fut au sommet de sa gloire dans la première décennie du XXe siècle. En 1907, il reçut le prix Nobel de littérature « en raison de la puissance d'observation, de l'originalité d'invention, de la vigueur des idées et du remarquable talent narratif qui caractérisent les œuvres de cet écrivain mondialement célèbre. » L'attribution des différents prix Nobel date de 1901 et Kipling en fut le premier lauréat anglophone. Lors de la cérémonie qui eut lieu à Stockholm le 10 décembre 1907, le secrétaire permanent de l'académie suédoise, C.D. af Wirsén, associa dans un vibrant hommage Kipling et trois siècles de littérature anglaise.
« L'académie de Suède, en attribuant cette année le prix Nobel de littérature à Rudyard Kipling, souhaite rendre hommage à la littérature anglaise si riche de gloires diverses, ainsi qu'au plus grand génie que ce pays ait jamais produit dans le domaine de la narration. »
Le couronnement littéraire de ce succès fut la publication de deux recueils, l'un de poésies et l'autre de récits Puck of Pook's Hill en 1906 et Rewards and Fairies en 1910. Ce dernier contient le poème If, (Si dans la traduction d'André Maurois). En 1995, une enquête de la BBC le donnait comme le poème préféré des britanniques. Cette exhortation au contrôle de soi et au stoïcisme est indéniablement le plus célèbre poème de Kipling.
Kipling sympathisa avec les positions des unionistes irlandais qui s'opposaient à l'autonomie, la Home Rule. Il fréquenta Edward Carson, chef des unionistes de l'Ulster né à Dublin, qui forma une milice de volontaires unionistes, les Ulster Volunteers, pour combattre ce qu'il appelait par dérision Rome Rule (la dictature de Rome, allusion à l'église catholique) en Irlande. Kipling composa le poème Ulster vers 1912, où il expose ce point de vue. Le poème évoque la journée du 28 septembre 1912 en Irlande du nord, au cours de laquelle 500 000 personnes signèrent le covenant de l'Ulster.
La Première Guerre mondiale[modifier]
La réputation de Kipling était si étroitement liée aux idées optimistes qui caractérisent la civilisation européenne de la fin du XIXe siècle qu'elle pâtit inévitablement du discrédit dans lequel ces idées tombèrent pendant la Première Guerre mondiale et dans les années d'après-guerre. Kipling fut lui-même durement frappé par la guerre lorsqu'il perdit son fils, le lieutenant John Kipling, tué à la bataille de Loos en 1915. Il écrivit ces lignes « Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, / Dites-leur : parce que nos pères ont menti ».
Il est possible que Kipling ait éprouvé un sentiment de culpabilité pour avoir contribué à faire entrer son fils dans la garde irlandaise de la British Army, alors que le jeune homme avait été réformé à cause de sa myopie.
Cette tragédie est une des raisons qui poussèrent Kipling à rejoindre la commission créée par Sir Fabian Ware (en), l'Imperial War Graves Commission (Commission impériale des sépultures militaires) aujourd'hui Commonwealth War Graves Commission, responsable des cimetières de guerre anglais qui jalonnent la ligne du front ouest et que l'on retrouve dans tous les lieux où des soldats du Commonwealth ont été inhumés. Kipling choisit notamment la phrase célèbre, « Leur nom vivra à jamais », tirée de la Bible et inscrite sur les pierres du souvenir des sépultures les plus importantes. C'est également à Kipling que l'on doit l'inscription « Connu de Dieu » sur la tombe des soldats inconnus. Kipling rédigea aussi l'histoire de la garde irlandaise, le régiment où servit son fils. Paru en 1923, l'ouvrage est considéré comme un des exemples les plus admirables de l'histoire régimentaire. Enfin il composa une nouvelle émouvante intitulée Le Jardinier qui raconte des visites dans les cimetières de guerre.
La voiture étant devenue entretemps extrêmement populaire, Kipling devint chroniqueur automobile pour la presse écrite, rédigeant des comptes-rendus enthousiastes de ses voyages en Angleterre et à l'étranger, généralement en compagnie d'un chauffeur.
En 1922, un professeur de génie civil de l'université de Toronto demanda à Kipling, dont l'œuvre en prose et l'œuvre poétique contenaient plusieurs références aux ingénieurs, de l'aider à concevoir les détails d'une prestation de serment et d'une cérémonie de remise des diplômes pour les écoles d'ingénieur. Kipling accepta avec enthousiasme et proposa ce qui allait devenir les Rites d'Engagement de l'Ingénieur, cérémonie qui se déroule aujourd'hui sur l'ensemble du territoire canadien ; les nouveaux diplômés se voient notamment remettre un anneau de fer qui symbolise leurs devoirs vis-à-vis de la société civile25.
La même année, Kipling fut élu recteur de l'université de St Andrews, en Écosse, où il succéda à J. M. Barrie. Cette fonction prit fin en 1925.
La fin
Kipling continua à écrire jusqu'au début des années 1930, mais à un rythme moins soutenu et avec un succès moindre. Il mourut des suites d'une hémorragie causée par un ulcère gastro-duodénal le 18 janvier 1936, deux jours avant la mort de George V, à l'âge de 70 ans. Son décès avait d'ailleurs été annoncé de façon prématurée dans les colonnes d'une revue à laquelle il écrivit : « Je viens de lire que j'étais décédé. N'oubliez pas de me rayer de la liste des abonnés. »
Les cendres de Kipling reposent dans le Poets' Corner de l'abbaye de Westminster, aux côtés d'autres personnalités littéraires britanniques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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192
31 décembre
Mort de Commode
L'empereur de Rome, Commode est étranglé dans son bain à l'âge de 31 ans après 12 ans de règne. Le meurtre est organisé par sa concubine, Marcia, et par le préfet du Prétoire, Aemilius Laetus, qui ne supportaient plus ses extravagances et sa cruauté. Marc Aurelius Commodus était le fils de l'empereur Marc Aurèle.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Rome - Histoire de la Rome antique
406
31 décembre
Invasions barbares
Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain vieillissant est incapable de réagir. Bientôt ils occuperont l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahiront l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes et les Francs. L'Europe devient une mosaïque de royaumes barbares.
Voir aussi : Histoire des Vandales - Histoire de la Rome antique
1703
31 décembre
Décès de Mustafa II
Mustafa II meurt le 31 décembre 1703, à Istanbul. Sultan de l'Empire ottoman de 1664 à sa mort, il subit une défaite importante à la bataille de Zenta, en 1697, contre les Autrichiens. Il est renversé par un coup d'Etat et est obligé d'abdiquer en faveur de son frère, Ahmet III.
Voir aussi : Décès - Sultan - Histoire d'Istanbul - Mustafa II - Histoire des Décès
1756
31 décembre
La Russie signe le traité de Versailles
Le 31 décembre 1756, la Russie intègre le traité de Versailles. Ce traité, créé lors de la guerre de Succession d'Autriche, et modifié lors de la Guerre de Sept ans, fait évoluer les alliances diplomatiques d'autrefois. Désormais, depuis mai 1756, la France et l'Autriche sont alliées contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Le 31 décembre, l'alliance franco-autrichienne est renforcée par la Russie, la Saxe et la Suède.
Voir aussi : France - Russie - Autriche - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Histoire des Traités
1775
31 décembre
Bataille de Québec
La bataille de Québec s'est tenue pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Le 31 décembre 1775, les Américains ont tenté d'envahir la ville de Québec, afin de ranger à leur cause les Canadiens, également sous domination britannique. Mais cette attaque s'est soldée par un échec : les forces britanniques ont repoussé les assaillants et tué le général Richard Montgomery. Cette défaite a mis fin aux espoirs américains d'obtenir le soutien des Canadiens.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Histoire du Québec - Histoire des Guerres
1839
31 décembre
Mort de Hyacinthe-Louis de Quélen
Né à Paris en 1778, Hyacinthe-Louis de Quélen est ordonné prêtre en 1807. Après avoir été fait archevêque de Paris en 1821, il entre à l'Académie française en 1824 et s'oppose à l'expulsion des Jésuites en 1828. Il meurt le 31 décembre 1839 à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Archevêque - Histoire de la Chrétienté
1869
31 décembre
Naissance de Matisse
Naissance du peintre, dessinateur et sculpteur français Henri Matisse à Le Cateau-Cambrésis (Pas-de-Calais). C'est après un voyage en Bretagne (Belle-Ile-en-mer, 1896) qu'il se prend de passion pour l'impressionnisme, où l'influence des Cézanne, Lautrec ou Gauguin caractérisent ses premières œuvres. Un été à Collioure (1905) parachève son nouveau goût, abstraction de l'espace, explosion des couleurs, formes à peine esquissées, style auquel on donna le nom de « fauvisme » ("La Femme au chapeau" par exemple). Multipliant les expériences plastiques vers la fin de sa vie, qu'il passa à Nice (mort en 1954, à 84 ans), Matisse fera tendre ses représentations vers une simplification toujours plus radicale, ce qu'il qualifiera lui-même d'« art d'équilibre, d'épure et de tranquillité ».
Voir aussi : Matisse - Fauvisme - Gauguin - Art abstrait - épure - Histoire de l'Art
1877
31 décembre
Décès de Gustave Courbet
Gustave Courbet meurt exilé en Suisse, le 31 décembre 1877. Ce grand peintre français né le 10 juin 1819 était reconnu pour son style très réaliste, qui ne lui valu pas toujours des admirateurs de son vivant. Très engagé politiquement, il fut élu à la Commune de 1871, puis accusé d'avoir renversé la colonne Vendôme. Il est condamné à la faire redresser, et finit en prison, d'où il s'échappe pour rejoindre la Suisse.
Voir aussi : Peintre - Histoire des Décès
1882
31 décembre
Décès de Léon Gambetta
Léon Gambetta meurt à Sèvres le 31 décembre 1882, d'une blessure qu'il s'inflige alors qu'il est en train de nettoyer l'un de ses pistolets. Ce célèbre homme politique français fut l'un des plus importants de la Troisième République. Il fut notamment élu de la Chambre des députés de 1879 à 1881, président du Conseil des Ministres sous Jules Grévy, ainsi que ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1882.
Voir aussi : Homme politique - Chambre des députés - Jules Grévy - Troisième République - Ministre des Affaires étrangères. - Histoire des Décès
1968
31 décembre
Premier vol du Tupolev
Le supersonique russe, Tupolev Tu-144, copie conforme du Concorde effectue son premier vol d'essai. Le Tupolev 144 restera à l'état de prototype et ne sera jamais exploité commercialement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Concorde - Histoire de l'Aéronautique
1972
31 décembre
Lancement de la troisième chaîne
La société nationale française de programmes de télévision lance la "troisième chaîne" française. Elle n'est reçue que par un quart de la population à ses débuts. La chaîne deviendra FR3 le 1er janvier 1975 après la dissolution de l'ORTF.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Chaîne - Histoire de FR3 - Histoire de la Télévision
1992
31 décembre
La Tchécoslovaquie n'est plus
La Tchécoslovaquie vit sa dernière heure avant sa scission en deux Etats indépendants. A l’image de la Révolution de velours de décembre 1989, le pays a réalisé un divorce en douceur entre les entités tchèques et slovaques. Si l’éclatement des nations de l’est après l’effondrement de l’URSS ne peut se faire sans douleur, cette solution négociée pendant que l’ex-Yougoslavie se déchire dans le sang est saluée comme un acte de paix. Toutefois, malgré des dettes qui ont été soigneusement partagées, la République tchèque prend son envol plus vite face à une Slovaquie encore à la peine.
Voir aussi : Vaclav Havel - Histoire de l'Etat
1999
31 décembre
Restitution du canal de Panama
Conformément au traité Carter-Torrijos signé en 1979 entre le Panama et les Etats-Unis, l'administration de la zone du canal est rétrocédée à l'administration panaméenne. Les derniers des 10 000 G.I déployés dans la zone quittent le pays. Construit entre 1903 et 1914 selon les voeux du président américain Theodore Roosevelt, le canal de Panama était sous le contrôle des Etats-Unis depuis sa création. Le 18 novembre 1903 le Panama concéda à perpétuité "L' usage, l'occupation et le contrôle d'une zone de terrains pour la construction, l'entretien, l'exploitation, l'assainissement et la protection du dit canal" aux Etats-Unis. Ce n'est qu'en 1979 que le protocole d'accord a été renégocié pour permettre le transfert de la zone
Voir aussi : Histoire du Canal de Panama - Histoire de la Politique
2000
31 décembre
Premier départ de « The Race »
Six équipages prennent le départ de Barcelone pour effectuer un tour du monde sans escale et sans limite concernant les bateaux. Ils devront rejoindre Marseille en passant par le détroit de Gibraltar, le cap de Bonne-Espérance et le cap Horn. Grant Dalton, skipper néo-zélandais du catamaran Club Med atteint le premier la ligne d’arrivée, après 62 jours en mer.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Histoire de Barcelone - Histoire de la Voile
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
31 décembre
Mort de Commode
L'empereur de Rome, Commode est étranglé dans son bain à l'âge de 31 ans après 12 ans de règne. Le meurtre est organisé par sa concubine, Marcia, et par le préfet du Prétoire, Aemilius Laetus, qui ne supportaient plus ses extravagances et sa cruauté. Marc Aurelius Commodus était le fils de l'empereur Marc Aurèle.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Rome - Histoire de la Rome antique
406
31 décembre
Invasions barbares
Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin gelé près de Mayence. Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain vieillissant est incapable de réagir. Bientôt ils occuperont l'Espagne et le nord de l'Afrique. Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahiront l'Europe occidentale: les Alamans, les Burgondes et les Francs. L'Europe devient une mosaïque de royaumes barbares.
Voir aussi : Histoire des Vandales - Histoire de la Rome antique
1703
31 décembre
Décès de Mustafa II
Mustafa II meurt le 31 décembre 1703, à Istanbul. Sultan de l'Empire ottoman de 1664 à sa mort, il subit une défaite importante à la bataille de Zenta, en 1697, contre les Autrichiens. Il est renversé par un coup d'Etat et est obligé d'abdiquer en faveur de son frère, Ahmet III.
Voir aussi : Décès - Sultan - Histoire d'Istanbul - Mustafa II - Histoire des Décès
1756
31 décembre
La Russie signe le traité de Versailles
Le 31 décembre 1756, la Russie intègre le traité de Versailles. Ce traité, créé lors de la guerre de Succession d'Autriche, et modifié lors de la Guerre de Sept ans, fait évoluer les alliances diplomatiques d'autrefois. Désormais, depuis mai 1756, la France et l'Autriche sont alliées contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Le 31 décembre, l'alliance franco-autrichienne est renforcée par la Russie, la Saxe et la Suède.
Voir aussi : France - Russie - Autriche - Grande-Bretagne - Histoire de la Prusse - Histoire des Traités
1775
31 décembre
Bataille de Québec
La bataille de Québec s'est tenue pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Le 31 décembre 1775, les Américains ont tenté d'envahir la ville de Québec, afin de ranger à leur cause les Canadiens, également sous domination britannique. Mais cette attaque s'est soldée par un échec : les forces britanniques ont repoussé les assaillants et tué le général Richard Montgomery. Cette défaite a mis fin aux espoirs américains d'obtenir le soutien des Canadiens.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Grande-Bretagne - Histoire du Québec - Histoire des Guerres
1839
31 décembre
Mort de Hyacinthe-Louis de Quélen
Né à Paris en 1778, Hyacinthe-Louis de Quélen est ordonné prêtre en 1807. Après avoir été fait archevêque de Paris en 1821, il entre à l'Académie française en 1824 et s'oppose à l'expulsion des Jésuites en 1828. Il meurt le 31 décembre 1839 à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Archevêque - Histoire de la Chrétienté
1869
31 décembre
Naissance de Matisse
Naissance du peintre, dessinateur et sculpteur français Henri Matisse à Le Cateau-Cambrésis (Pas-de-Calais). C'est après un voyage en Bretagne (Belle-Ile-en-mer, 1896) qu'il se prend de passion pour l'impressionnisme, où l'influence des Cézanne, Lautrec ou Gauguin caractérisent ses premières œuvres. Un été à Collioure (1905) parachève son nouveau goût, abstraction de l'espace, explosion des couleurs, formes à peine esquissées, style auquel on donna le nom de « fauvisme » ("La Femme au chapeau" par exemple). Multipliant les expériences plastiques vers la fin de sa vie, qu'il passa à Nice (mort en 1954, à 84 ans), Matisse fera tendre ses représentations vers une simplification toujours plus radicale, ce qu'il qualifiera lui-même d'« art d'équilibre, d'épure et de tranquillité ».
Voir aussi : Matisse - Fauvisme - Gauguin - Art abstrait - épure - Histoire de l'Art
1877
31 décembre
Décès de Gustave Courbet
Gustave Courbet meurt exilé en Suisse, le 31 décembre 1877. Ce grand peintre français né le 10 juin 1819 était reconnu pour son style très réaliste, qui ne lui valu pas toujours des admirateurs de son vivant. Très engagé politiquement, il fut élu à la Commune de 1871, puis accusé d'avoir renversé la colonne Vendôme. Il est condamné à la faire redresser, et finit en prison, d'où il s'échappe pour rejoindre la Suisse.
Voir aussi : Peintre - Histoire des Décès
1882
31 décembre
Décès de Léon Gambetta
Léon Gambetta meurt à Sèvres le 31 décembre 1882, d'une blessure qu'il s'inflige alors qu'il est en train de nettoyer l'un de ses pistolets. Ce célèbre homme politique français fut l'un des plus importants de la Troisième République. Il fut notamment élu de la Chambre des députés de 1879 à 1881, président du Conseil des Ministres sous Jules Grévy, ainsi que ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1882.
Voir aussi : Homme politique - Chambre des députés - Jules Grévy - Troisième République - Ministre des Affaires étrangères. - Histoire des Décès
1968
31 décembre
Premier vol du Tupolev
Le supersonique russe, Tupolev Tu-144, copie conforme du Concorde effectue son premier vol d'essai. Le Tupolev 144 restera à l'état de prototype et ne sera jamais exploité commercialement.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Concorde - Histoire de l'Aéronautique
1972
31 décembre
Lancement de la troisième chaîne
La société nationale française de programmes de télévision lance la "troisième chaîne" française. Elle n'est reçue que par un quart de la population à ses débuts. La chaîne deviendra FR3 le 1er janvier 1975 après la dissolution de l'ORTF.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Chaîne - Histoire de FR3 - Histoire de la Télévision
1992
31 décembre
La Tchécoslovaquie n'est plus
La Tchécoslovaquie vit sa dernière heure avant sa scission en deux Etats indépendants. A l’image de la Révolution de velours de décembre 1989, le pays a réalisé un divorce en douceur entre les entités tchèques et slovaques. Si l’éclatement des nations de l’est après l’effondrement de l’URSS ne peut se faire sans douleur, cette solution négociée pendant que l’ex-Yougoslavie se déchire dans le sang est saluée comme un acte de paix. Toutefois, malgré des dettes qui ont été soigneusement partagées, la République tchèque prend son envol plus vite face à une Slovaquie encore à la peine.
Voir aussi : Vaclav Havel - Histoire de l'Etat
1999
31 décembre
Restitution du canal de Panama
Conformément au traité Carter-Torrijos signé en 1979 entre le Panama et les Etats-Unis, l'administration de la zone du canal est rétrocédée à l'administration panaméenne. Les derniers des 10 000 G.I déployés dans la zone quittent le pays. Construit entre 1903 et 1914 selon les voeux du président américain Theodore Roosevelt, le canal de Panama était sous le contrôle des Etats-Unis depuis sa création. Le 18 novembre 1903 le Panama concéda à perpétuité "L' usage, l'occupation et le contrôle d'une zone de terrains pour la construction, l'entretien, l'exploitation, l'assainissement et la protection du dit canal" aux Etats-Unis. Ce n'est qu'en 1979 que le protocole d'accord a été renégocié pour permettre le transfert de la zone
Voir aussi : Histoire du Canal de Panama - Histoire de la Politique
2000
31 décembre
Premier départ de « The Race »
Six équipages prennent le départ de Barcelone pour effectuer un tour du monde sans escale et sans limite concernant les bateaux. Ils devront rejoindre Marseille en passant par le détroit de Gibraltar, le cap de Bonne-Espérance et le cap Horn. Grant Dalton, skipper néo-zélandais du catamaran Club Med atteint le premier la ligne d’arrivée, après 62 jours en mer.
Voir aussi : Histoire de Marseille - Histoire de Barcelone - Histoire de la Voile
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La bataille de Québec (31 décembre 1775) est une tentative américaine de s'emparer de la ville de Québec et de gagner le soutien des Canadiens dans le cadre de la Guerre d'Indépendance. L'attaque, menée par Benedict Arnold et Richard Montgomery, se solde par un échec. Cette bataille marque le paroxysme de l'invasion américaine du Canada, et met fin à tout espoir de voir les Canadiens se soulever aux côtés des Américains
Charge britannique durant la bataille de Québec, par Allan Daniel. Les hommes d'Arnold sont correctement dépeints avec leurs uniformes d'été, tandis que les Anglais portent de lourds manteaux.
Cherchant à attirer le Canada dans la révolution, les chefs américains se préparent à prendre la ville de Québec, tenue par une petite garnison de 100 soldats britanniques sous le commandement de Guy Carleton, gouverneur du Canada, et du colonel Allen Maclean. Les Britanniques ont à leur disposition une milice de plusieurs milliers d'hommes mal armés, maniant principalement le mousquet et quelques baïonettes ; les fortifications de la ville, délabrées, sont soutenues par des barricades en bois érigées à l'intérieur des districts urbains.
Deux expéditions sont lancées en direction de Québec. Le général de brigade Richard Montgomery passe par le lac Champlain, tandis que le colonel Benedict Arnold mène ses troupes à travers l'arrière-pays du Maine. Pendant ce temps, le général Washington manœuvre pour empêcher les Anglais d'envoyer des renforts au nord. À la fin du mois d'octobre 1775, les troupes américaines arrivent en vue de Québec. En novembre, Arnold traverse le Saint-Laurent et campe dans les plaines d'Abraham, où il somme la garnison de la ville de sortir et de se battre (durant la guerre de Sept Ans, Montcalm avait agi ainsi et a été vaincu) N'obtenant pas de réponse, Arnold décide d'attaquer.
Routes suivies par Arnold (trait plein) et Montgomery (tiretés) vers Québec.
L'attaque débute à 4 heures du matin, le 31 décembre 1775. Arnold divise ses troupes en deux colonnes d'attaque. Il mène son propre groupe, fort de 600 hommes, à l'assaut de la partie nord de la ville, tandis qu'une seconde colonne, composée de 300 hommes menés par Montgomery, attaque au sud. Les deux colonnes doivent se retrouver à la pointe du Saint-Laurent, avant d'entrer à l'intérieur des murs de la ville. Mais les fortifications se révèlent trop fortes pour être prises. Cela, en plus de la tempête de neige qui commence avant l'aube, condamne l'attaque dès le début. La colonne de Montgomery avance le long du fleuve jusqu'au bastion du cap Diamant, où ils arrivent devant une barricade à Près-de-Ville tenue par environ 30 miliciens canadiens, qui ouvrent le feu. Montgomery est tué par la première salve, qui tue ou blesse également une douzaine d'hommes. Incapables de riposter avec leurs mousquets, inutiles au cœur de la tempête, les Américains battent en retraite le long du fleuve.
Ignorant l'échec de l'attaque de Montgomery et sa mort, Arnold avance avec ses troupes en direction des barricades au nord, où ils sont pris pour cible par les Anglais et la milice locale qui tiennent les murs de la ville. En atteignant une barricade dans la rue appelée Sault au Matelot, Arnold reçoit une balle de mousquet dans la cheville gauche et est rapatrié à l'arrière. Arnold étant hors d'état de combat, son second, Daniel Morgan, prend le commandement et s'empare de la première barricade. Mais, dans l'attente de nouveaux ordres, les Américains sont attaqués par des milliers de miliciens dans les rues et les maisons à proximité. Une contre-attaque britannique reprend la première barricade, piégeant Morgan et ses hommes dans les rues étroites de la ville. Privés de tout moyen de fuir et sous le feu des balles, la totalité des troupes de Morgan se rendent. À dix heures du matin, la bataille s'achève avec la reddition de Morgan et des dernières poches de résistance américaines en ville.Morgan refuse de remettre son épée à un officier britannique. Il la remettra à un membre du clergé.
Parmi les troupes d'Arnold, plus de trente soldats sont tués (vingt autres sont retrouvés au moment du dégel et plusieurs autres se noient en tentant de traverser les eaux glacées du fleuve) et 426 sont faits prisonniers, dont Morgan. Au moins douze autres Américains sont tués ou blessés sur la rive sud avec Montgomery après l'attaque. Le commandant anglais, Guy Carleton, déclare avoir perdu un officier naval anglais et cinq miliciens canadiens, avec quatre soldats anglais et quinze miliciens blessés.
La mort de Montgomery selon John Trumbull.
Bien que ses troupes soient inférieures à un contre trois, Arnold refuse d'abandonner et assiège Québec, en dépit des températures hivernales et des désertions massives de ses hommes après l'expiration de leurs engagements, le 1er janvier 1776. Les premiers renforts américains arrivent en mars 1776, portant le total des troupes à 2 000 hommes. Mais, incapables de lancer un nouvel assaut contre la ville, le siège se poursuit jusqu'à l'arrivée de plus de 8 000 soldats anglais en renfort, le 6 mai 1776, ce qui force l'armée américaine désormais commandée par John Thomas à battre en retraite vers le sud et à rentrer dans la colonie de New York.
Après la victoire anglaise à Québec et le retrait américain du Canada, aucune autre tentative sérieuse d'impliquer les Canadiens dans la révolution américaine contre les Anglais n'aura lieu.
Vue de la ville de Québec après l'attaque américaine de 1775. À l'avant-plan, on voit les restes de maisons incendiées.
Charge britannique durant la bataille de Québec, par Allan Daniel. Les hommes d'Arnold sont correctement dépeints avec leurs uniformes d'été, tandis que les Anglais portent de lourds manteaux.
Cherchant à attirer le Canada dans la révolution, les chefs américains se préparent à prendre la ville de Québec, tenue par une petite garnison de 100 soldats britanniques sous le commandement de Guy Carleton, gouverneur du Canada, et du colonel Allen Maclean. Les Britanniques ont à leur disposition une milice de plusieurs milliers d'hommes mal armés, maniant principalement le mousquet et quelques baïonettes ; les fortifications de la ville, délabrées, sont soutenues par des barricades en bois érigées à l'intérieur des districts urbains.
Deux expéditions sont lancées en direction de Québec. Le général de brigade Richard Montgomery passe par le lac Champlain, tandis que le colonel Benedict Arnold mène ses troupes à travers l'arrière-pays du Maine. Pendant ce temps, le général Washington manœuvre pour empêcher les Anglais d'envoyer des renforts au nord. À la fin du mois d'octobre 1775, les troupes américaines arrivent en vue de Québec. En novembre, Arnold traverse le Saint-Laurent et campe dans les plaines d'Abraham, où il somme la garnison de la ville de sortir et de se battre (durant la guerre de Sept Ans, Montcalm avait agi ainsi et a été vaincu) N'obtenant pas de réponse, Arnold décide d'attaquer.
Routes suivies par Arnold (trait plein) et Montgomery (tiretés) vers Québec.
L'attaque débute à 4 heures du matin, le 31 décembre 1775. Arnold divise ses troupes en deux colonnes d'attaque. Il mène son propre groupe, fort de 600 hommes, à l'assaut de la partie nord de la ville, tandis qu'une seconde colonne, composée de 300 hommes menés par Montgomery, attaque au sud. Les deux colonnes doivent se retrouver à la pointe du Saint-Laurent, avant d'entrer à l'intérieur des murs de la ville. Mais les fortifications se révèlent trop fortes pour être prises. Cela, en plus de la tempête de neige qui commence avant l'aube, condamne l'attaque dès le début. La colonne de Montgomery avance le long du fleuve jusqu'au bastion du cap Diamant, où ils arrivent devant une barricade à Près-de-Ville tenue par environ 30 miliciens canadiens, qui ouvrent le feu. Montgomery est tué par la première salve, qui tue ou blesse également une douzaine d'hommes. Incapables de riposter avec leurs mousquets, inutiles au cœur de la tempête, les Américains battent en retraite le long du fleuve.
Ignorant l'échec de l'attaque de Montgomery et sa mort, Arnold avance avec ses troupes en direction des barricades au nord, où ils sont pris pour cible par les Anglais et la milice locale qui tiennent les murs de la ville. En atteignant une barricade dans la rue appelée Sault au Matelot, Arnold reçoit une balle de mousquet dans la cheville gauche et est rapatrié à l'arrière. Arnold étant hors d'état de combat, son second, Daniel Morgan, prend le commandement et s'empare de la première barricade. Mais, dans l'attente de nouveaux ordres, les Américains sont attaqués par des milliers de miliciens dans les rues et les maisons à proximité. Une contre-attaque britannique reprend la première barricade, piégeant Morgan et ses hommes dans les rues étroites de la ville. Privés de tout moyen de fuir et sous le feu des balles, la totalité des troupes de Morgan se rendent. À dix heures du matin, la bataille s'achève avec la reddition de Morgan et des dernières poches de résistance américaines en ville.Morgan refuse de remettre son épée à un officier britannique. Il la remettra à un membre du clergé.
Parmi les troupes d'Arnold, plus de trente soldats sont tués (vingt autres sont retrouvés au moment du dégel et plusieurs autres se noient en tentant de traverser les eaux glacées du fleuve) et 426 sont faits prisonniers, dont Morgan. Au moins douze autres Américains sont tués ou blessés sur la rive sud avec Montgomery après l'attaque. Le commandant anglais, Guy Carleton, déclare avoir perdu un officier naval anglais et cinq miliciens canadiens, avec quatre soldats anglais et quinze miliciens blessés.
La mort de Montgomery selon John Trumbull.
Bien que ses troupes soient inférieures à un contre trois, Arnold refuse d'abandonner et assiège Québec, en dépit des températures hivernales et des désertions massives de ses hommes après l'expiration de leurs engagements, le 1er janvier 1776. Les premiers renforts américains arrivent en mars 1776, portant le total des troupes à 2 000 hommes. Mais, incapables de lancer un nouvel assaut contre la ville, le siège se poursuit jusqu'à l'arrivée de plus de 8 000 soldats anglais en renfort, le 6 mai 1776, ce qui force l'armée américaine désormais commandée par John Thomas à battre en retraite vers le sud et à rentrer dans la colonie de New York.
Après la victoire anglaise à Québec et le retrait américain du Canada, aucune autre tentative sérieuse d'impliquer les Canadiens dans la révolution américaine contre les Anglais n'aura lieu.
Vue de la ville de Québec après l'attaque américaine de 1775. À l'avant-plan, on voit les restes de maisons incendiées.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
-47
1 janvier
Jules César rencontre Cléopâtre
Jules César poursuit Pompée en Egypte et apprend son assassinat. L'événement le rend amère vis-à-vis du pharaon, Ptolémée XIII, alors en conflit avec sa sœur-épouse Cléopâtre. Lorsqu'il la rencontre, le général romain est tout de suite séduit par la reine égyptienne. Après que ses armées ont vaincu celles du pharaon, César donne le trône d'Egypte à Cléopâtre. Ils auront un fils.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte antique - Jules César - Cléopâtre - César - Histoire de la Rome antique
-1
1 janvier
Révolte nationale bulgare contre l'Empire ottoman
Insurrection bulgare contre le joug ottoman, occupant cette région des Balkans depuis son annexion à l'Empire en 1396. Due en partie au mouvement de « Renaissance nationale bulgare », qui fait suite au rétablissement de l‘indépendance du « patriarcat de Bulgarie » (1870), la révolte est matée dans le sang par l'armée turque et ses unités irrégulières de bachi-bouzouks. Suit une condamnation sans fard de ces atrocités – notamment en Europe et aux Etats-Unis – et l'intervention russe (1877-8), qui mena à l'indépendance du pays, accordée par le traité de San Stefano (3 mars 1878).
Voir aussi : Indépendance - Révolte - Ottomans - Guerre russo-turque - Bulgarie - Histoire des Guerres
1
1 janvier
Election de Jean Kemény validée par la Diète
Le 1er janvier 1661, l'élection de Jean Kemény III au poste de voïevode (prince) de Transylvanie est confirmée par la Diète. Cet ancien diplomate né le 14 décembre 1607, fut le chef de guerre du prince précédent, Georges II Rákóczy, avant de se retourner contre ce dernier. Il devient prince en décembre 1660, avant de perdre la vie le 23 janvier 1662, durant une lutte acharnée contre les Turcs.
Voir aussi : Transylvanie - Diète - Voïevode - Georges II Rákóczy - Kemény - Histoire de la Politique
1
1 janvier
Elections de Jean Kemény validée par la Diète
Le 1er janvier 1661, l'élection de Jean Kemény III au poste de voïevode (prince) de Transylvanie est confirmée par la Diète. Cet ancien diplomate né le 14 décembre 1607, fut le chef de guerre du prince précédent, Georges II Rákóczy, avant de se retourner contre ce dernier. Il devient prince en décembre 1660, avant de perdre la vie le 23 janvier 1662, durant une lutte acharnée contre les Turcs.
Voir aussi : Transylvanie - Diète - Voïevode - Georges II Rákóczy - Kemény - Histoire de la Politique
2
1 janvier
Naissance de Jakob Roggeveen
C'est le 1er février 1659 à Middlebourg que naît l'explorateur hollandais Jakob Roggeveen. Après avoir exercé le métier de notaire, puis celui de seigneur du Conseil de la justice dans l'actuelle Jakarta, Jakob décide de poursuivre les recherches de son père en partant à la découverte de la Terra Australis. Se trompant dans les routes, il fut pourtant le découvreur de l'Ile de Pâques, ainsi que de Samoa. Il meurt le 31 janvier 1729.
Voir aussi : Explorateur - Histoire de l'Ile de Pâques - Jakob Roggeveen - Terra Australis - Histoire des Grandes aventures et découvertes
7
1 janvier
Naissance de Leibniz
Le 1er juillet 1646 nait un enfant prodige nommé Gottfried Wilhelm Leibniz. En effet, ce jeune garçon allemand, orphelin de père très tôt, passe son baccalauréat à 17 ans et gravit les échelons des études à une vitesse fulgurante, puisqu'il n'est pas seulement connu pour être mathématicien et philosophe, mais également juriste ou encore diplomate. Il écrit en latin, en français et en allemand. Il est rapidement reconnu comme étant le plus grand intellectuel d'Europe.
Voir aussi : Philosophe - Diplomate - Juriste - Histoire des Sciences et techniques
8
1 janvier
Couronnement de Léopold Ier, empereur romain germanique
Après avoir été couronné roi de Bohême et de Hongrie, Léopold Ier de Habsbourg est couronné empereur du Saint-Empire romain germanique le 1er août 1658 à Francfort. Il succède à son père, Ferdinand III de Habsbourg. Cet excellent musicien passa une grande partie de son règne à combattre ses voisins comme les Ottomans, les Suédois ou encore les Français. Il meurt en 1705 après son entrée dans la guerre de Succession pour le trône d'Espagne.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Habsbourg - Léopold Ier - Ferdinand III - Histoire de la Politique
1430
1 janvier
Fin de la guerre de "la hotée de pomme
La proclamation de la paix de Metz met un terme à la guerre de la hottée de pommes, qui opposa de 1428 à 1429 les seigneuries de Charles II (1364-1431), duc de Lorraine, à la cité messine, laquelle refusa de lui payer un tribut sur ses fruits. Malgré son alliance avec ses gendres, les ducs de Bar, de Bavière et de Bade, nanti d'une supériorité en nombre – 20 000 fantassins et 10 000 cavaliers –, Charles II dut se résoudre à lever le siège de Metz, ardemment défendue par les mercenaires d'un certain Guillaume de Château Villain.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1515
1 janvier
Mort de Louis XII
Le roi de France Louis XII, alité depuis le mois de décembre, meurt peu avant minuit à l'âge de 53 ans. Il sera inhumé à Saint-Denis aux côtés de son épouse Anne de Bretagne. Louis XII mort sans héritier mâle, la loi Salique désigne son arrière-cousin et gendre, François de Valois comte d'Angoulême, issu de la branche des Valois-Angoulême. Ce dernier monte sur le trône de France et devient François 1er.
Voir aussi : Décès - Louis XII - Histoire des Valois
1651
1 janvier
Couronnement de Charles II, roi d'Ecosse
Après l'exécution de son père, le roi Charles Ier d'Angleterre, Charles II revient d'exil en Ecosse où il est soutenu par le mouvement religieux du Covenant. Il est couronné roi d'Ecosse à Scone le 1er janvier 1651. Il décide alors d'envahir l'Angleterre mais il est battu à la bataille de Worcester et doit s'exiler à nouveau.
Voir aussi : Roi - Ecosse - Charles II - Couronnement - Scone - Histoire des Sacres
1677
1 janvier
Racine présente "Phèdre"
Racine présente sa dernière tragédie profane : "Phèdre". L'histoire s’inspire d’Euripide pour traiter du destin tragique de Phèdre, amoureuse d’Hyppolite et qui le fait condamner par le roi. Extrêmement aboutie d’un point de vue formel, cette pièce est connue pour la musicalité de ses vers. Mêlant cette perfection du vers aux grands thèmes de la tragédie, elle est une des plus grandes réussites du classicisme. Elle a pourtant souffert de sa concurrence avec la pièce de Nicolas Pradon qui respectait absolument les règles instituées par l’Académie.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Racine - Histoire du Théâtre
1683
1 janvier
Fondation de la Côte de l'Or brandebourgeoise
Le 1er janvier 1683, le Brandebourg fonde une colonie sur la Côte de l'Or, dans le Golfe de Guinée. Deux établissements voient le jour, Gross Friedrichsburg, la capitale, et Fort Dorothea. En 1701, la colonie prend le nom de « Colonies de la Côte d'Or prussienne » lors de la création du royaume de Prusse. Ce territoire est vendu à la Hollande en 1721.
Voir aussi : Colonie - Fondation - Brandebourg - Histoire de la Colonisation
1743
1 janvier
Pierre Gaultier de Varennes atteint les montagnes rocheuses
L'explorateur canadien Pierre Gaultier de Varennes et de la Vérendrye ainsi que ses fils Louis-Joseph et François remontent la partie haute du Missouri jusqu'à un de ses affluents, la rivière du Yellowstone. Lâchés par leurs guides aborigènes, ils s'arrêteront devant les montagnes Rocheuses, dans la partie occidentale du Wyoming. Leur exploration leur permettra tout de même de revendiquer l'ouest américain au nom de la France. Un canton de vallée de la Matapédia porte le nom de la famille d'explorateurs.
Voir aussi : France - Etats-Unis - Canada - Exploration - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1766
1 janvier
Naissance d'Antoine-Vincent Arnault
Antoine-Vincent Arnault, homme politique et écrivain français, naît le 1er janvier 1766 à Paris. Après des études de droit, il se passionne pour la poésie. Exilé en Angleterre sous la Terreur, il rentre en France un peu après et se lie d'amitié avec Napoléon. Radié de l'Académie française en 1816, il retrouve son poste en 1829. Mort le 16 septembre 1834, on lui doit "Blanche et Montcassin, ou Les Vénitiens".
Voir aussi : Napoléon - écrivain - Histoire de l'Académie Française - Histoire de la Terreur - Histoire de la Politique
1766
1 janvier
Décès de Jacques François Stuart
Jacques François Stuart meurt le 1er janvier 1766 à Rome. Né en 1688, il fut prince de Galles jusqu'en 1689. Proclamé roi Jacques III d'Angleterre et d'Irlande et VIII d'Ecosse en 1701, à Saint-Germain-en-Laye, il tenta plusieurs soulèvements jacobites, toujours infructueux, pour récupérer son trône, en 1708, 1713 et 1719. Son fils, Bonnie Prince Charlie, héritier du trône d'Angleterre à la mort de son père, tenta un dernier soulèvement en 1745.
Voir aussi : Histoire de Rome - Soulèvement - Histoire de la Politique
1771
1 janvier
Naissance de Georges Cadoudal
Georges Cadoudal, général chouan, naît le 1er janvier 1771. Grande figure de la contre-révolution, il fut commandant de l'Armée catholique et royale de Bretagne, porté par ses convictions religieuses et sa confiance en la monarchie. Charismatique, il fut très apprécié du peuple vendéen. Emprisonné par le pouvoir en place, il meurt guillotiné le 25 juin 1804 à Paris, puis sera nommé Maréchal de France à titre posthume, à la Restauration.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Maréchal de France - Cadoudal - Chouan - Histoire des Guerres
1777
1 janvier
Le premier quotidien paraît en France
Imprimé sur quatre pages, « le Journal de Paris » est publié pour la première fois. Il est fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux et traite principalement d’événements culturels et de faits divers. Il remportera un succès important auprès de la population parisienne et suivra assidûment les événements de la Révolution.
Voir aussi : Histoire de Paris - Journal - Quotidien - Histoire de la Presse
1778
1 janvier
Naissance de Charles Alexandre Lesueur, naturaliste, artiste et explorateur français
Charles Alexandre Lesueur était un naturaliste, artiste et explorateur. Sous-officier dans la garde nationale du Havre, il participe à l'expédition Baudouin en Australie, où il est chargé d'illustrer les journaux de bord. Il devient ensuite naturaliste à la mort du zoologiste de l'expédition. Pendant l'expédition, son nom est donné à l'île Lesueur et au Cap Lesueur. Il passe la deuxième partie de sa vie aux Etats-Unis puis revient en France en 1845, devenant conservateur du Muséum d'histoire naturelle du Havre. Il meurt en 1846.
Voir aussi : Naturaliste - Artiste - Aventurier - Le Havre - Histoire de l'Art
1782
1 janvier
Mort de Johann Christian Bach, compositeur et organiste allemand
Johann Christian Bach était un compositeur et organiste allemand né en 1735. Après avoir effectué sa formation musicale à Berlin chez son demi-frère, il se rendit à Milan étudier le style musical italien. Il y écrivit seize opéras avant de s'établir à Londres où il rencontra Mozart. Il fut l'un des premiers à jouer et composer sur un piano-forte. Il connut une fin de vie difficile, mourant le 1er janvier 1782 à Londres, croulant sous les dettes, qui furent réglées par la reine d'Angleterre.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Londres - Histoire de Milan - Organiste - Allemand - Histoire des Décès
1788
1 janvier
La naissance du « Times »
Fondé quelques années plus tôt par John Walter, « The London Daily Universal Register » devient « The Times ». Ce quotidien d’information britannique dispose d’une influence considérable sur le pays et dans les domaines politiques, économiques et culturels. Il rencontrera quelques difficultés dans la deuxième moitié du XIXe siècle mais sera rapidement relancé par Lord Northcliffe, son nouveau propriétaire. Il devra faire face à une nouvelle crise dans les années 1960, avant d’être racheté par Rupert Murdoch.
Voir aussi : Quotidien - Rupert Murdoch - The Times - Histoire de la Presse
1796
1 janvier
Création du ministère de la Police
Le Directoire remplace les différents comités chargés de surveiller le territoire français par un ministère de la Police générale. Merlin de Douai démissionne de son poste de ministre de la Justice pour prendre en charge le nouveau ministère. La Police générale a pour mission de démanteler les "entreprises subversives", sous-entendues les organisations jacobines.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Police - Histoire de la Révolution
1801
1 janvier
Mise en vigueur de l’Acte d’union en Irlande
Le premier ministre anglais William Pitt proclame l’Acte d’union. Soucieux de mettre fin aux conflits religieux et aux troubles économiques d’Irlande, il le fit voter par le Parlement irlandais quelques mois plus tôt. Cette loi rassemble l’Angleterre et l’Irlande sous une même entité législative et anéantit le Parlement de Dublin. Elle ne permettra pas à l’Irlande de prospérer, ni aux Catholiques d’être libérés. L’opposition de George III à l’émancipation catholique envisagée par Pitt obligea même ce dernier à démissionner.
Voir aussi : Catholiques - George III - William Pitt - Histoire de la Diplomatie
1804
1 janvier
Indépendance d'Haïti
Sous le commandement du général Jean-Jacques Dessalines, les esclaves insurgés de la possession française de Saint-Domingue, proclament l'indépendance de la partie occidentale de l'île. Ils lui redonnent le nom de "Haïti", ancien nom donné à l'île par ses premiers habitants, les indiens Arawak. Haïti devient la première république noire du monde et le premier état indépendant du sous-continent américain. Au mois de septembre Dessalines s'autoproclamera empereur.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de Saint-Domingue - Dessalines - Histoire de la Décolonisation
1826
1 janvier
Antonio José de Sucre est élu président à vie de la Bolivie
Antonio José de Sucre était un des leaders indépendantistes lors de la lutte pour l'indépendance des colonies espagnoles en Amérique du Sud. Né en 1795, il devint général et combattit au côté de Simon Bolivar, remportant de nombreuses victoires face aux forces espagnoles. Le Ier janvier 1826, il fut élu président à vie de Bolivie, mais abdiqua deux ans plus tard et devint président de la Colombie, peu avant d'être assassiné, en 1830.
Voir aussi : Indépendance - Espagne - Président - Amérique du Sud - Bolivie - Histoire de la Politique
1834
1 janvier
Naissance de Ludovic Halévy, auteur français
Ludovic Halévy était un auteur d'opérettes né en 1834. Il travailla dans l'administration à partir de 1852, mais le succès de ses opérettes lui permit de quitter rapidement la fonction publique. Coopérant avec Henri Meilhac, il écrivit les livrets des opérettes de Jacques Offenbach et fut également l'auteur de plusieurs romans à succès et de nombreuses pièces de théâtre. En 1884, il fut admis à l'Académie française et mourut en 1908.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Théâtre - Romans - Auteur - Histoire de l'Art
1862
1 janvier
Verne rencontre son éditeur, Pierre-Jules Hetzel
En 1862, Jules Verne fait la connaissance d'Hetzel qui devient son éditeur. C'est le début d'une longue collaboration.
Voir aussi : Verne - Histoire des Romans
1863
1 janvier
Proclamation d'émancipaiton d'Abraham Licoln
La proclamation d'émancipation est une décision prise par le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln, sous forme de deux décrets publiés durant la guerre de Sécession. Le 22 septembre 1862, un texte déclare que tous les esclaves résidant en territoires sudistes sont libres. Le 1er janvier de l'année suivante arrive un second décret qui désigne les Etats en question. L'armée de l'Union s'ouvre aux Noirs, tandis que les esclaves qui combattent contre l'Union sont affranchis. L'abolition complète de l'esclavage sera garantie par le 13ème amendement mis en place en 1865.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire de l'Esclavage - Histoire de la Politique
1863
1 janvier
Naissance de Pierre de Coubertin
Pierre de Coubertin naît à Paris. Il est célèbre pour son engagement dans le domaine du sport. En 1894, il crée le Comité International Olympique (CIO) afin de rétablir les anciens Jeux olympiques antiques. Il dirigera cette institution entre 1896 et 1925. Il est également le fondateur des Éclaireurs français. Il décède d'une crise cardiaque le 2 septembre 1937 à Genève. Une médaille portant son nom récompense les athlètes ayant fait preuve d'esprit sportif lors des Jeux olympiques.
Voir aussi : Naissance - Histoire du CIO - Pierre de Coubertin - Jeux Olympiques - Histoire des Sports
1877
1 janvier
La reine Victoria de vient impératrice des Indes
Le 1er janvier 1877, la reine Victoria du Royaume-Uni est officiellement proclamée impératrice des Indes par l'assemblée de Delhi, menée par lord Lytton. Avec cette officialisation, tous les princes d'Inde deviennent les vassaux de l'Angleterre, et la colonie est dirigée par un vice-roi, implanté à Calcutta, qui nomme et gère des gouverneurs de province. Ce système deviendra bientôt une administration très conservatrice, et peu apprécié des Indiens.
Voir aussi : Vice-roi - Histoire de Calcutta - Victoria du Royaume-Uni - Histoire de la Politique
1879
1 janvier
Naissance de William Fox
Fuchs Vilmos naît en Hongrie le 1er janvier 1879. Il arrive en Amérique encore bébé, et ses parents lui donnent alors le nom plus américain de William Fox. Entrepreneur de génie, il est surtout célèbre pour avoir fondé le studio Fox Film Corporation en 1915, qui deviendra plus tard la très connue Twentieth Century Fox. Il meurt le 8 mai 1952. Sa fille, Virginia Fox, épousera son successeur, le producteur Darryl F. Zanuck.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1880
1 janvier
Lancement du projet de construction du canal de Panama
Le projet de la construction du canal de Panama, qui relierait l'océan Pacifique à l'océan Atlantique, est lancé le 1er janvier 1880 par l'ingénieur français, Ferdinand de Lesseps. Les travaux ne débuteront cependant qu'en 1882. Suite à l'échec de la France, le canal sera achevé en 1887, par les Etats-Unis, et ouvert en 1914. Depuis 2007, des travaux d'élargissement sont effectués sur le canal, ils devraient s'achever en 2014.
Voir aussi : Etats-Unis - Ingénieur - Histoire du Canal de Panama - Ferdinand de Lesseps - Océan Pacifique - Histoire des Sciences et techniques
1892
1 janvier
Ouverture du camp d'immigrants d'Ellis Island
Le 1er janvier 1892 est ouvert, à Ellis Island, un vaste centre d'accueil des immigrants. L'objectif des Etats-Unis est de mieux contrôler les arrivants puisque cinq millions d'étrangers ont été comptabilisés, comme population entrante, entre 1881 et 1890. Cette île située à l'embouchure de l'Hudson est administrée par le gouvernement fédéral jusqu'en 1954. L'île a ainsi accueilli plus de douze millions de personnes durant son activité, en grande majorité des Européens.
Voir aussi : Etats-Unis - Histoire de la Politique
1910
1 janvier
Premier tournoi des Cinq nations
La France rejoint les pays anglo-saxons qui se rencontrent tous les ans depuis 1884. C'est ainsi que le Tournoi des quatres nations prend une nouvelle dimension. Lors de la première rencontre du plus prestigieux tournoi de rugby, la France rencontre le pays de Galles au stade gallois de Swansea. Elle perd 49 à 14. Elle s'inclinera également face aux trois autres participants du tournoi: l'Ecosse 27 à 0, l'Irlande 11 à 3 et l'Angleterre 8 à 3. Le tournoi des cinq nations sera interrompu durant la première guerre mondiale entre 1915 et 1920. Au début de l'année 2000 il deviendra le tournoi des "Six nations" avec l'entrée en compétition de l'Italie.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Histoire du Rugby
1938
1 janvier
Création de la SNCF
Suite au protocole d'accord signé le 31 août 1937 entre l'Etat et les 5 grandes compagnies de chemin de fer, la Société Nationale de Chemin de Fer est officiellement constituée. L'Etat est actionnaire à 51% et les compagnies privées (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée et Midi) à 49 %. Ces dernières ont pour mission d'apporter les lignes et le matériel nécessaires au réseau ferré. Le président de la Cour des comptes, M.Guinand, est nommé président de la SNCF.
Voir aussi : Histoire de la SNCF - Train - Histoire de l'Entreprise
1942
1 janvier
Naissance de la Déclaration des Nations Unies
Les représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’URSS et de la Chine se rencontrent à Washington et décident de s’allier contre les puissances de l’Axe. Tous s’engagent en signant la Déclaration des Nations unies. Très vite, 22 autres États les rejoindront dans cet effort de guerre commun. Quelques mois plus tôt, le président américain Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill signaient la Charte de l’Atlantique, qui posait les bases d’une nouvelle politique mondiale commune et préparait déjà une éventuelle coalition face au nazisme. Au cœur du document apparaît pour la première fois le terme de "Nations Unies".
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Churchill - Histoire de Washington - Roosevelt - Charte de l'Atlantique - Histoire de la Diplomatie
1948
1 janvier
Le GATT entre en vigueur
Le General Agreement on Tariffs and Trade (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) entre en vigueur. Signé le 30 octobre 1947 par vingt-trois pays, il a pour objectif la relance du commerce mondial par l’abaissement et l’harmonisation des barrières douanières tarifaires et quantitatives. Par la suite, le GATT fera l’objet de plusieurs négociations multilatérales, communément appelées "rounds", alors que ses membres seront de plus en plus nombreux. Les principaux cycles de négociations, comme le Kennedy Round ou le Tokyo Round, auront pour conséquence l’abaissement radical des droits de douane. Un autre, primordiale, l’Uruguay Round, portera sur les domaines de l’agriculture et des services et, au terme des discussions, aboutira à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1955
1 janvier
Lancement d'Europe 1
C’est sous le nom d’Europe numéro 1, que Charles Michelson et Louis Merlin lancent leur projet de radio « périphérique » basée dans la Sarre. Mais faute de fréquence propre, ils font face à de fortes difficultés et à des conflits avec leurs concurrents. Récupérant en avril la fréquence de Radio Paris, ils développent un ton nouveau en rupture avec la radio d’état ou RTL, et leurs émissions critiques ou proches de l’auditeur connaissent un rapide succès.
Voir aussi : Radio - Histoire de RTL - Histoire d'Europe 1 - Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1958
1 janvier
Première diffusion "Des cinq dernières minutes"
A 20h15 précises et en direct, les téléspectateurs de la seule chaîne de télévision française, découvrent l'émission policière "Les cinq dernières minutes". C'est au départ un jeu tourné en studio où les candidats doivent trouver le coupable. L'acteur Raymond Souplex joue le rôle de l'inspecteur Bourrel et son vieux compère Jean Daurand, l'inspecteur Dupuis. Les 56 épisodes de la série tiendront en haleine des générations de français jusqu'en 1975.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1967
1 janvier
Premier album du Velvet Underground
Produit par Andy Warhol et enregistré avec la participation de Nico, un mannequin germano-américain reconverti en chanteuse, le premier album du Velvet Undergroud illustré de la fameuse banane jaune est un des albums mythiques du rock'n'roll.
Voir aussi : Histoire du Rock n'roll
1976
1 janvier
Naissance du Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France
Le Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France voit le jour. Il fut créé en 1937 sous le nom d’Orchestre radio-symphonique, puis fut rebaptisé en 1964 l’Orchestre philharmonique de l’ORTF. L’Orchestre aura pour premier directeur musical Gilbert Amy et s’appuiera sur la musique contemporaine sans négliger le lyrique et le symphonique. Il deviendra l’Orchestre philharmonique de Radio France en 1989 et multipliera les tournées à l’étranger.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio
1979
1 janvier
Un nouveau canton suisse est créé
Le canton du Jura s’ajoute à la Confédération suisse. Dépendants du canton de Berne depuis 1815, les habitants jurassiens souhaitaient obtenir une plus grande autonomie. Parlant le français et de foi catholique, ils ne se sentaient pas en accord avec le reste du territoire. Après un référendum sur la question, le nord du Jura (catholique) devient un canton à part entière. Protestant, le sud demeure attaché au canton de Berne.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de Berne - Cantons - Histoire du Jura - Histoire de l'Etat
1981
1 janvier
Jacques Chirac échoue aux élections présidentielles
Jacques Chirac se présente aux élections présidentielles de 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing. C'est finalement François Mitterrand qui accède au poste suprême.
Voir aussi : Chirac - Elections - Giscard d'Estaing - Histoire de la Cinquième République
1981
1 janvier
La Grèce adhère à la CEE
Sous l’impulsion du président Caramanlis et de Georges Rallis, la Grèce intègre la Communauté économique européenne (CEE). Mais Caramanlis devra faire face, dès le mois d’octobre, à la victoire du PASOK, parti socialiste, aux élections. Dès lors, Andreas Papandréou prendra la tête du gouvernement de l’un des pays les plus pauvres de la CEE, avec une inflation et un chômage catastrophiques.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la Grèce indépendante - Histoire de la CEE - Parti - Papandréou - Histoire de la Construction européenne
1983
1 janvier
Arpanet bascule vers le protocole TCP/IP
Le réseau Arpanet adopte définitivement un mode de fonctionnement qui sera la base d’Internet, le TCP/IP. Ce système, développé notamment sous l’impulsion de Vinton Cerf dès 1973, permet d’interconnecter des réseaux différents contrairement à la solution NCP utilisée jusqu’ici par Arpanet. Le protocole TCP/IP est intervenu progressivement sur le réseau et avait connu une mutation importante en 1978, lorsque le protocole inter-réseaux avait été séparé du protocole de transmission des données. Dorénavant Arpanet est avant tout un projet universitaire et se nomme Arpa-Internet, le volet militaire étant désormais indépendant et nommé MILNET.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1995
1 janvier
L'Europe passe à 15
L’Autriche, la Suède et la Finlande intégrent l’Union Européenne. Cet engagemant fait suite au traité de Corfou, signé en juin 1994 et qui prévoyait l’élargissement de l’Union à quatre pays. Le peuple Norvégien ayant refusé l’adhésion lors d’un référendum, trois pays rejoignent les rangs. On parle alors d’Europe des 15.
1996
1 janvier
Quota des musiques françaises sur les ondes radios
Afin de promouvoir la musique francophone, une loi est mise en vigueur. Elle oblige les stations privées à diffuser au moins 40 % de musique française dans la journée. Parmi ces 40 %, 20 % des œuvres musicales émises doivent être consacrées aux jeunes talents.
1999
1 janvier
L'Euro entre en vigueur
La monnaie unique européenne adoptée par onze des quinze pays de l'Union fait son entrée officielle sur les marchés financiers. Dans le quotidien des européens l'entrée en vigueur de l'Euro ne vient pas troubler leurs habitudes de consommation. Ils voient seulement apparaître le double étiquetage des prix et une colonne en euros sur leurs relevés bancaire. Ce n'est qu'à partir du 1er janvier 2002 que la monnaie européenne fera son apparition dans les portefeuilles européens. Elle sera très bien accueillie par les bourses européennes et asiatiques à partir, à tel point que les spécialistes parleront d'"europhorie".
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Construction européenne
2001
1 janvier
La Grèce intègre la zone euro
Sous l’impulsion du Premier ministre Costas Simitis, la Grèce entre dans la zone euro et se prépare ainsi à adopter la nouvelle monnaie européenne. Pour cela, elle est parvenue à réduire considérablement son déficit budgétaire et son inflation, alors beaucoup trop importante. Un an plus tard, l’euro circulera dans le pays. Dès le début 2003, ce sera au tour de la Grèce de prendre la présidence de l’Union européenne.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Monnaie - Euro - Simitis - Histoire de la Construction européenne
2002
1 janvier
L'euro devient la monnaie officielle pour 12 pays
L’euro entre en circulation comme monnaie de paiement dans 12 pays européens (France, Allemagne, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, Autriche, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Finlande, Grèce). Un euro est égal à environ 6,56 francs français. Au total, plus de 6 milliards de pièces seront mises en circulation le 1er janvier. La double-circulation francs-euros durera 6 mois.
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Finance
2006
1 janvier
Interruption des livraisons de gaz naturel en Ukraine
Refusant de payer le gaz au prix en vigueur sur le marché mondial, l’Ukraine se voit privée de cette énergie naturelle par la société russe Gazprom. Le pays bénéficiait jusqu’à présent d’un tarif préférentiel et désirait simplement une période transitoire afin de s’adapter à la hausse des tarifs. Après plusieurs jours de privation, un accord sera finalement signé le 4 janvier et mettra fin à la crise.
Voir aussi : Ukraine - Histoire de l'Economie
2007
1 janvier
La Roumanie et la Bulgarie intègrent l’UE
Après avoir signé le traité d’adhésion en avril 2005, la Bulgarie et la Roumanie font leur entrée au sein de l’Union européenne. Parallèlement, la Turquie, la Croatie et la Macédoine sont encore en négociations.
2007
1 janvier
La Slovénie adopte l’euro
Entrée au sein de l’Union européenne en 2004, la Slovénie intègre la zone euro, abandonnant le tolar, son ancienne monnaie. Elle est le treizième pays à adopter la monnaie européenne.
Voir aussi : Euro - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
1 janvier
Jules César rencontre Cléopâtre
Jules César poursuit Pompée en Egypte et apprend son assassinat. L'événement le rend amère vis-à-vis du pharaon, Ptolémée XIII, alors en conflit avec sa sœur-épouse Cléopâtre. Lorsqu'il la rencontre, le général romain est tout de suite séduit par la reine égyptienne. Après que ses armées ont vaincu celles du pharaon, César donne le trône d'Egypte à Cléopâtre. Ils auront un fils.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte antique - Jules César - Cléopâtre - César - Histoire de la Rome antique
-1
1 janvier
Révolte nationale bulgare contre l'Empire ottoman
Insurrection bulgare contre le joug ottoman, occupant cette région des Balkans depuis son annexion à l'Empire en 1396. Due en partie au mouvement de « Renaissance nationale bulgare », qui fait suite au rétablissement de l‘indépendance du « patriarcat de Bulgarie » (1870), la révolte est matée dans le sang par l'armée turque et ses unités irrégulières de bachi-bouzouks. Suit une condamnation sans fard de ces atrocités – notamment en Europe et aux Etats-Unis – et l'intervention russe (1877-8), qui mena à l'indépendance du pays, accordée par le traité de San Stefano (3 mars 1878).
Voir aussi : Indépendance - Révolte - Ottomans - Guerre russo-turque - Bulgarie - Histoire des Guerres
1
1 janvier
Election de Jean Kemény validée par la Diète
Le 1er janvier 1661, l'élection de Jean Kemény III au poste de voïevode (prince) de Transylvanie est confirmée par la Diète. Cet ancien diplomate né le 14 décembre 1607, fut le chef de guerre du prince précédent, Georges II Rákóczy, avant de se retourner contre ce dernier. Il devient prince en décembre 1660, avant de perdre la vie le 23 janvier 1662, durant une lutte acharnée contre les Turcs.
Voir aussi : Transylvanie - Diète - Voïevode - Georges II Rákóczy - Kemény - Histoire de la Politique
1
1 janvier
Elections de Jean Kemény validée par la Diète
Le 1er janvier 1661, l'élection de Jean Kemény III au poste de voïevode (prince) de Transylvanie est confirmée par la Diète. Cet ancien diplomate né le 14 décembre 1607, fut le chef de guerre du prince précédent, Georges II Rákóczy, avant de se retourner contre ce dernier. Il devient prince en décembre 1660, avant de perdre la vie le 23 janvier 1662, durant une lutte acharnée contre les Turcs.
Voir aussi : Transylvanie - Diète - Voïevode - Georges II Rákóczy - Kemény - Histoire de la Politique
2
1 janvier
Naissance de Jakob Roggeveen
C'est le 1er février 1659 à Middlebourg que naît l'explorateur hollandais Jakob Roggeveen. Après avoir exercé le métier de notaire, puis celui de seigneur du Conseil de la justice dans l'actuelle Jakarta, Jakob décide de poursuivre les recherches de son père en partant à la découverte de la Terra Australis. Se trompant dans les routes, il fut pourtant le découvreur de l'Ile de Pâques, ainsi que de Samoa. Il meurt le 31 janvier 1729.
Voir aussi : Explorateur - Histoire de l'Ile de Pâques - Jakob Roggeveen - Terra Australis - Histoire des Grandes aventures et découvertes
7
1 janvier
Naissance de Leibniz
Le 1er juillet 1646 nait un enfant prodige nommé Gottfried Wilhelm Leibniz. En effet, ce jeune garçon allemand, orphelin de père très tôt, passe son baccalauréat à 17 ans et gravit les échelons des études à une vitesse fulgurante, puisqu'il n'est pas seulement connu pour être mathématicien et philosophe, mais également juriste ou encore diplomate. Il écrit en latin, en français et en allemand. Il est rapidement reconnu comme étant le plus grand intellectuel d'Europe.
Voir aussi : Philosophe - Diplomate - Juriste - Histoire des Sciences et techniques
8
1 janvier
Couronnement de Léopold Ier, empereur romain germanique
Après avoir été couronné roi de Bohême et de Hongrie, Léopold Ier de Habsbourg est couronné empereur du Saint-Empire romain germanique le 1er août 1658 à Francfort. Il succède à son père, Ferdinand III de Habsbourg. Cet excellent musicien passa une grande partie de son règne à combattre ses voisins comme les Ottomans, les Suédois ou encore les Français. Il meurt en 1705 après son entrée dans la guerre de Succession pour le trône d'Espagne.
Voir aussi : Saint-Empire romain germanique - Habsbourg - Léopold Ier - Ferdinand III - Histoire de la Politique
1430
1 janvier
Fin de la guerre de "la hotée de pomme
La proclamation de la paix de Metz met un terme à la guerre de la hottée de pommes, qui opposa de 1428 à 1429 les seigneuries de Charles II (1364-1431), duc de Lorraine, à la cité messine, laquelle refusa de lui payer un tribut sur ses fruits. Malgré son alliance avec ses gendres, les ducs de Bar, de Bavière et de Bade, nanti d'une supériorité en nombre – 20 000 fantassins et 10 000 cavaliers –, Charles II dut se résoudre à lever le siège de Metz, ardemment défendue par les mercenaires d'un certain Guillaume de Château Villain.
Voir aussi : Histoire des Guerres
1515
1 janvier
Mort de Louis XII
Le roi de France Louis XII, alité depuis le mois de décembre, meurt peu avant minuit à l'âge de 53 ans. Il sera inhumé à Saint-Denis aux côtés de son épouse Anne de Bretagne. Louis XII mort sans héritier mâle, la loi Salique désigne son arrière-cousin et gendre, François de Valois comte d'Angoulême, issu de la branche des Valois-Angoulême. Ce dernier monte sur le trône de France et devient François 1er.
Voir aussi : Décès - Louis XII - Histoire des Valois
1651
1 janvier
Couronnement de Charles II, roi d'Ecosse
Après l'exécution de son père, le roi Charles Ier d'Angleterre, Charles II revient d'exil en Ecosse où il est soutenu par le mouvement religieux du Covenant. Il est couronné roi d'Ecosse à Scone le 1er janvier 1651. Il décide alors d'envahir l'Angleterre mais il est battu à la bataille de Worcester et doit s'exiler à nouveau.
Voir aussi : Roi - Ecosse - Charles II - Couronnement - Scone - Histoire des Sacres
1677
1 janvier
Racine présente "Phèdre"
Racine présente sa dernière tragédie profane : "Phèdre". L'histoire s’inspire d’Euripide pour traiter du destin tragique de Phèdre, amoureuse d’Hyppolite et qui le fait condamner par le roi. Extrêmement aboutie d’un point de vue formel, cette pièce est connue pour la musicalité de ses vers. Mêlant cette perfection du vers aux grands thèmes de la tragédie, elle est une des plus grandes réussites du classicisme. Elle a pourtant souffert de sa concurrence avec la pièce de Nicolas Pradon qui respectait absolument les règles instituées par l’Académie.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Racine - Histoire du Théâtre
1683
1 janvier
Fondation de la Côte de l'Or brandebourgeoise
Le 1er janvier 1683, le Brandebourg fonde une colonie sur la Côte de l'Or, dans le Golfe de Guinée. Deux établissements voient le jour, Gross Friedrichsburg, la capitale, et Fort Dorothea. En 1701, la colonie prend le nom de « Colonies de la Côte d'Or prussienne » lors de la création du royaume de Prusse. Ce territoire est vendu à la Hollande en 1721.
Voir aussi : Colonie - Fondation - Brandebourg - Histoire de la Colonisation
1743
1 janvier
Pierre Gaultier de Varennes atteint les montagnes rocheuses
L'explorateur canadien Pierre Gaultier de Varennes et de la Vérendrye ainsi que ses fils Louis-Joseph et François remontent la partie haute du Missouri jusqu'à un de ses affluents, la rivière du Yellowstone. Lâchés par leurs guides aborigènes, ils s'arrêteront devant les montagnes Rocheuses, dans la partie occidentale du Wyoming. Leur exploration leur permettra tout de même de revendiquer l'ouest américain au nom de la France. Un canton de vallée de la Matapédia porte le nom de la famille d'explorateurs.
Voir aussi : France - Etats-Unis - Canada - Exploration - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1766
1 janvier
Naissance d'Antoine-Vincent Arnault
Antoine-Vincent Arnault, homme politique et écrivain français, naît le 1er janvier 1766 à Paris. Après des études de droit, il se passionne pour la poésie. Exilé en Angleterre sous la Terreur, il rentre en France un peu après et se lie d'amitié avec Napoléon. Radié de l'Académie française en 1816, il retrouve son poste en 1829. Mort le 16 septembre 1834, on lui doit "Blanche et Montcassin, ou Les Vénitiens".
Voir aussi : Napoléon - écrivain - Histoire de l'Académie Française - Histoire de la Terreur - Histoire de la Politique
1766
1 janvier
Décès de Jacques François Stuart
Jacques François Stuart meurt le 1er janvier 1766 à Rome. Né en 1688, il fut prince de Galles jusqu'en 1689. Proclamé roi Jacques III d'Angleterre et d'Irlande et VIII d'Ecosse en 1701, à Saint-Germain-en-Laye, il tenta plusieurs soulèvements jacobites, toujours infructueux, pour récupérer son trône, en 1708, 1713 et 1719. Son fils, Bonnie Prince Charlie, héritier du trône d'Angleterre à la mort de son père, tenta un dernier soulèvement en 1745.
Voir aussi : Histoire de Rome - Soulèvement - Histoire de la Politique
1771
1 janvier
Naissance de Georges Cadoudal
Georges Cadoudal, général chouan, naît le 1er janvier 1771. Grande figure de la contre-révolution, il fut commandant de l'Armée catholique et royale de Bretagne, porté par ses convictions religieuses et sa confiance en la monarchie. Charismatique, il fut très apprécié du peuple vendéen. Emprisonné par le pouvoir en place, il meurt guillotiné le 25 juin 1804 à Paris, puis sera nommé Maréchal de France à titre posthume, à la Restauration.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Maréchal de France - Cadoudal - Chouan - Histoire des Guerres
1777
1 janvier
Le premier quotidien paraît en France
Imprimé sur quatre pages, « le Journal de Paris » est publié pour la première fois. Il est fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux et traite principalement d’événements culturels et de faits divers. Il remportera un succès important auprès de la population parisienne et suivra assidûment les événements de la Révolution.
Voir aussi : Histoire de Paris - Journal - Quotidien - Histoire de la Presse
1778
1 janvier
Naissance de Charles Alexandre Lesueur, naturaliste, artiste et explorateur français
Charles Alexandre Lesueur était un naturaliste, artiste et explorateur. Sous-officier dans la garde nationale du Havre, il participe à l'expédition Baudouin en Australie, où il est chargé d'illustrer les journaux de bord. Il devient ensuite naturaliste à la mort du zoologiste de l'expédition. Pendant l'expédition, son nom est donné à l'île Lesueur et au Cap Lesueur. Il passe la deuxième partie de sa vie aux Etats-Unis puis revient en France en 1845, devenant conservateur du Muséum d'histoire naturelle du Havre. Il meurt en 1846.
Voir aussi : Naturaliste - Artiste - Aventurier - Le Havre - Histoire de l'Art
1782
1 janvier
Mort de Johann Christian Bach, compositeur et organiste allemand
Johann Christian Bach était un compositeur et organiste allemand né en 1735. Après avoir effectué sa formation musicale à Berlin chez son demi-frère, il se rendit à Milan étudier le style musical italien. Il y écrivit seize opéras avant de s'établir à Londres où il rencontra Mozart. Il fut l'un des premiers à jouer et composer sur un piano-forte. Il connut une fin de vie difficile, mourant le 1er janvier 1782 à Londres, croulant sous les dettes, qui furent réglées par la reine d'Angleterre.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Londres - Histoire de Milan - Organiste - Allemand - Histoire des Décès
1788
1 janvier
La naissance du « Times »
Fondé quelques années plus tôt par John Walter, « The London Daily Universal Register » devient « The Times ». Ce quotidien d’information britannique dispose d’une influence considérable sur le pays et dans les domaines politiques, économiques et culturels. Il rencontrera quelques difficultés dans la deuxième moitié du XIXe siècle mais sera rapidement relancé par Lord Northcliffe, son nouveau propriétaire. Il devra faire face à une nouvelle crise dans les années 1960, avant d’être racheté par Rupert Murdoch.
Voir aussi : Quotidien - Rupert Murdoch - The Times - Histoire de la Presse
1796
1 janvier
Création du ministère de la Police
Le Directoire remplace les différents comités chargés de surveiller le territoire français par un ministère de la Police générale. Merlin de Douai démissionne de son poste de ministre de la Justice pour prendre en charge le nouveau ministère. La Police générale a pour mission de démanteler les "entreprises subversives", sous-entendues les organisations jacobines.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Police - Histoire de la Révolution
1801
1 janvier
Mise en vigueur de l’Acte d’union en Irlande
Le premier ministre anglais William Pitt proclame l’Acte d’union. Soucieux de mettre fin aux conflits religieux et aux troubles économiques d’Irlande, il le fit voter par le Parlement irlandais quelques mois plus tôt. Cette loi rassemble l’Angleterre et l’Irlande sous une même entité législative et anéantit le Parlement de Dublin. Elle ne permettra pas à l’Irlande de prospérer, ni aux Catholiques d’être libérés. L’opposition de George III à l’émancipation catholique envisagée par Pitt obligea même ce dernier à démissionner.
Voir aussi : Catholiques - George III - William Pitt - Histoire de la Diplomatie
1804
1 janvier
Indépendance d'Haïti
Sous le commandement du général Jean-Jacques Dessalines, les esclaves insurgés de la possession française de Saint-Domingue, proclament l'indépendance de la partie occidentale de l'île. Ils lui redonnent le nom de "Haïti", ancien nom donné à l'île par ses premiers habitants, les indiens Arawak. Haïti devient la première république noire du monde et le premier état indépendant du sous-continent américain. Au mois de septembre Dessalines s'autoproclamera empereur.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de Saint-Domingue - Dessalines - Histoire de la Décolonisation
1826
1 janvier
Antonio José de Sucre est élu président à vie de la Bolivie
Antonio José de Sucre était un des leaders indépendantistes lors de la lutte pour l'indépendance des colonies espagnoles en Amérique du Sud. Né en 1795, il devint général et combattit au côté de Simon Bolivar, remportant de nombreuses victoires face aux forces espagnoles. Le Ier janvier 1826, il fut élu président à vie de Bolivie, mais abdiqua deux ans plus tard et devint président de la Colombie, peu avant d'être assassiné, en 1830.
Voir aussi : Indépendance - Espagne - Président - Amérique du Sud - Bolivie - Histoire de la Politique
1834
1 janvier
Naissance de Ludovic Halévy, auteur français
Ludovic Halévy était un auteur d'opérettes né en 1834. Il travailla dans l'administration à partir de 1852, mais le succès de ses opérettes lui permit de quitter rapidement la fonction publique. Coopérant avec Henri Meilhac, il écrivit les livrets des opérettes de Jacques Offenbach et fut également l'auteur de plusieurs romans à succès et de nombreuses pièces de théâtre. En 1884, il fut admis à l'Académie française et mourut en 1908.
Voir aussi : Histoire de l'Académie Française - Théâtre - Romans - Auteur - Histoire de l'Art
1862
1 janvier
Verne rencontre son éditeur, Pierre-Jules Hetzel
En 1862, Jules Verne fait la connaissance d'Hetzel qui devient son éditeur. C'est le début d'une longue collaboration.
Voir aussi : Verne - Histoire des Romans
1863
1 janvier
Proclamation d'émancipaiton d'Abraham Licoln
La proclamation d'émancipation est une décision prise par le président des Etats-Unis, Abraham Lincoln, sous forme de deux décrets publiés durant la guerre de Sécession. Le 22 septembre 1862, un texte déclare que tous les esclaves résidant en territoires sudistes sont libres. Le 1er janvier de l'année suivante arrive un second décret qui désigne les Etats en question. L'armée de l'Union s'ouvre aux Noirs, tandis que les esclaves qui combattent contre l'Union sont affranchis. L'abolition complète de l'esclavage sera garantie par le 13ème amendement mis en place en 1865.
Voir aussi : Etats-Unis - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Histoire de l'Esclavage - Histoire de la Politique
1863
1 janvier
Naissance de Pierre de Coubertin
Pierre de Coubertin naît à Paris. Il est célèbre pour son engagement dans le domaine du sport. En 1894, il crée le Comité International Olympique (CIO) afin de rétablir les anciens Jeux olympiques antiques. Il dirigera cette institution entre 1896 et 1925. Il est également le fondateur des Éclaireurs français. Il décède d'une crise cardiaque le 2 septembre 1937 à Genève. Une médaille portant son nom récompense les athlètes ayant fait preuve d'esprit sportif lors des Jeux olympiques.
Voir aussi : Naissance - Histoire du CIO - Pierre de Coubertin - Jeux Olympiques - Histoire des Sports
1877
1 janvier
La reine Victoria de vient impératrice des Indes
Le 1er janvier 1877, la reine Victoria du Royaume-Uni est officiellement proclamée impératrice des Indes par l'assemblée de Delhi, menée par lord Lytton. Avec cette officialisation, tous les princes d'Inde deviennent les vassaux de l'Angleterre, et la colonie est dirigée par un vice-roi, implanté à Calcutta, qui nomme et gère des gouverneurs de province. Ce système deviendra bientôt une administration très conservatrice, et peu apprécié des Indiens.
Voir aussi : Vice-roi - Histoire de Calcutta - Victoria du Royaume-Uni - Histoire de la Politique
1879
1 janvier
Naissance de William Fox
Fuchs Vilmos naît en Hongrie le 1er janvier 1879. Il arrive en Amérique encore bébé, et ses parents lui donnent alors le nom plus américain de William Fox. Entrepreneur de génie, il est surtout célèbre pour avoir fondé le studio Fox Film Corporation en 1915, qui deviendra plus tard la très connue Twentieth Century Fox. Il meurt le 8 mai 1952. Sa fille, Virginia Fox, épousera son successeur, le producteur Darryl F. Zanuck.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1880
1 janvier
Lancement du projet de construction du canal de Panama
Le projet de la construction du canal de Panama, qui relierait l'océan Pacifique à l'océan Atlantique, est lancé le 1er janvier 1880 par l'ingénieur français, Ferdinand de Lesseps. Les travaux ne débuteront cependant qu'en 1882. Suite à l'échec de la France, le canal sera achevé en 1887, par les Etats-Unis, et ouvert en 1914. Depuis 2007, des travaux d'élargissement sont effectués sur le canal, ils devraient s'achever en 2014.
Voir aussi : Etats-Unis - Ingénieur - Histoire du Canal de Panama - Ferdinand de Lesseps - Océan Pacifique - Histoire des Sciences et techniques
1892
1 janvier
Ouverture du camp d'immigrants d'Ellis Island
Le 1er janvier 1892 est ouvert, à Ellis Island, un vaste centre d'accueil des immigrants. L'objectif des Etats-Unis est de mieux contrôler les arrivants puisque cinq millions d'étrangers ont été comptabilisés, comme population entrante, entre 1881 et 1890. Cette île située à l'embouchure de l'Hudson est administrée par le gouvernement fédéral jusqu'en 1954. L'île a ainsi accueilli plus de douze millions de personnes durant son activité, en grande majorité des Européens.
Voir aussi : Etats-Unis - Histoire de la Politique
1910
1 janvier
Premier tournoi des Cinq nations
La France rejoint les pays anglo-saxons qui se rencontrent tous les ans depuis 1884. C'est ainsi que le Tournoi des quatres nations prend une nouvelle dimension. Lors de la première rencontre du plus prestigieux tournoi de rugby, la France rencontre le pays de Galles au stade gallois de Swansea. Elle perd 49 à 14. Elle s'inclinera également face aux trois autres participants du tournoi: l'Ecosse 27 à 0, l'Irlande 11 à 3 et l'Angleterre 8 à 3. Le tournoi des cinq nations sera interrompu durant la première guerre mondiale entre 1915 et 1920. Au début de l'année 2000 il deviendra le tournoi des "Six nations" avec l'entrée en compétition de l'Italie.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Histoire du Rugby
1938
1 janvier
Création de la SNCF
Suite au protocole d'accord signé le 31 août 1937 entre l'Etat et les 5 grandes compagnies de chemin de fer, la Société Nationale de Chemin de Fer est officiellement constituée. L'Etat est actionnaire à 51% et les compagnies privées (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée et Midi) à 49 %. Ces dernières ont pour mission d'apporter les lignes et le matériel nécessaires au réseau ferré. Le président de la Cour des comptes, M.Guinand, est nommé président de la SNCF.
Voir aussi : Histoire de la SNCF - Train - Histoire de l'Entreprise
1942
1 janvier
Naissance de la Déclaration des Nations Unies
Les représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’URSS et de la Chine se rencontrent à Washington et décident de s’allier contre les puissances de l’Axe. Tous s’engagent en signant la Déclaration des Nations unies. Très vite, 22 autres États les rejoindront dans cet effort de guerre commun. Quelques mois plus tôt, le président américain Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill signaient la Charte de l’Atlantique, qui posait les bases d’une nouvelle politique mondiale commune et préparait déjà une éventuelle coalition face au nazisme. Au cœur du document apparaît pour la première fois le terme de "Nations Unies".
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Churchill - Histoire de Washington - Roosevelt - Charte de l'Atlantique - Histoire de la Diplomatie
1948
1 janvier
Le GATT entre en vigueur
Le General Agreement on Tariffs and Trade (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) entre en vigueur. Signé le 30 octobre 1947 par vingt-trois pays, il a pour objectif la relance du commerce mondial par l’abaissement et l’harmonisation des barrières douanières tarifaires et quantitatives. Par la suite, le GATT fera l’objet de plusieurs négociations multilatérales, communément appelées "rounds", alors que ses membres seront de plus en plus nombreux. Les principaux cycles de négociations, comme le Kennedy Round ou le Tokyo Round, auront pour conséquence l’abaissement radical des droits de douane. Un autre, primordiale, l’Uruguay Round, portera sur les domaines de l’agriculture et des services et, au terme des discussions, aboutira à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce
1955
1 janvier
Lancement d'Europe 1
C’est sous le nom d’Europe numéro 1, que Charles Michelson et Louis Merlin lancent leur projet de radio « périphérique » basée dans la Sarre. Mais faute de fréquence propre, ils font face à de fortes difficultés et à des conflits avec leurs concurrents. Récupérant en avril la fréquence de Radio Paris, ils développent un ton nouveau en rupture avec la radio d’état ou RTL, et leurs émissions critiques ou proches de l’auditeur connaissent un rapide succès.
Voir aussi : Radio - Histoire de RTL - Histoire d'Europe 1 - Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio
1958
1 janvier
Première diffusion "Des cinq dernières minutes"
A 20h15 précises et en direct, les téléspectateurs de la seule chaîne de télévision française, découvrent l'émission policière "Les cinq dernières minutes". C'est au départ un jeu tourné en studio où les candidats doivent trouver le coupable. L'acteur Raymond Souplex joue le rôle de l'inspecteur Bourrel et son vieux compère Jean Daurand, l'inspecteur Dupuis. Les 56 épisodes de la série tiendront en haleine des générations de français jusqu'en 1975.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision
1967
1 janvier
Premier album du Velvet Underground
Produit par Andy Warhol et enregistré avec la participation de Nico, un mannequin germano-américain reconverti en chanteuse, le premier album du Velvet Undergroud illustré de la fameuse banane jaune est un des albums mythiques du rock'n'roll.
Voir aussi : Histoire du Rock n'roll
1976
1 janvier
Naissance du Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France
Le Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France voit le jour. Il fut créé en 1937 sous le nom d’Orchestre radio-symphonique, puis fut rebaptisé en 1964 l’Orchestre philharmonique de l’ORTF. L’Orchestre aura pour premier directeur musical Gilbert Amy et s’appuiera sur la musique contemporaine sans négliger le lyrique et le symphonique. Il deviendra l’Orchestre philharmonique de Radio France en 1989 et multipliera les tournées à l’étranger.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio
1979
1 janvier
Un nouveau canton suisse est créé
Le canton du Jura s’ajoute à la Confédération suisse. Dépendants du canton de Berne depuis 1815, les habitants jurassiens souhaitaient obtenir une plus grande autonomie. Parlant le français et de foi catholique, ils ne se sentaient pas en accord avec le reste du territoire. Après un référendum sur la question, le nord du Jura (catholique) devient un canton à part entière. Protestant, le sud demeure attaché au canton de Berne.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de Berne - Cantons - Histoire du Jura - Histoire de l'Etat
1981
1 janvier
Jacques Chirac échoue aux élections présidentielles
Jacques Chirac se présente aux élections présidentielles de 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing. C'est finalement François Mitterrand qui accède au poste suprême.
Voir aussi : Chirac - Elections - Giscard d'Estaing - Histoire de la Cinquième République
1981
1 janvier
La Grèce adhère à la CEE
Sous l’impulsion du président Caramanlis et de Georges Rallis, la Grèce intègre la Communauté économique européenne (CEE). Mais Caramanlis devra faire face, dès le mois d’octobre, à la victoire du PASOK, parti socialiste, aux élections. Dès lors, Andreas Papandréou prendra la tête du gouvernement de l’un des pays les plus pauvres de la CEE, avec une inflation et un chômage catastrophiques.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la Grèce indépendante - Histoire de la CEE - Parti - Papandréou - Histoire de la Construction européenne
1983
1 janvier
Arpanet bascule vers le protocole TCP/IP
Le réseau Arpanet adopte définitivement un mode de fonctionnement qui sera la base d’Internet, le TCP/IP. Ce système, développé notamment sous l’impulsion de Vinton Cerf dès 1973, permet d’interconnecter des réseaux différents contrairement à la solution NCP utilisée jusqu’ici par Arpanet. Le protocole TCP/IP est intervenu progressivement sur le réseau et avait connu une mutation importante en 1978, lorsque le protocole inter-réseaux avait été séparé du protocole de transmission des données. Dorénavant Arpanet est avant tout un projet universitaire et se nomme Arpa-Internet, le volet militaire étant désormais indépendant et nommé MILNET.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet
1995
1 janvier
L'Europe passe à 15
L’Autriche, la Suède et la Finlande intégrent l’Union Européenne. Cet engagemant fait suite au traité de Corfou, signé en juin 1994 et qui prévoyait l’élargissement de l’Union à quatre pays. Le peuple Norvégien ayant refusé l’adhésion lors d’un référendum, trois pays rejoignent les rangs. On parle alors d’Europe des 15.
1996
1 janvier
Quota des musiques françaises sur les ondes radios
Afin de promouvoir la musique francophone, une loi est mise en vigueur. Elle oblige les stations privées à diffuser au moins 40 % de musique française dans la journée. Parmi ces 40 %, 20 % des œuvres musicales émises doivent être consacrées aux jeunes talents.
1999
1 janvier
L'Euro entre en vigueur
La monnaie unique européenne adoptée par onze des quinze pays de l'Union fait son entrée officielle sur les marchés financiers. Dans le quotidien des européens l'entrée en vigueur de l'Euro ne vient pas troubler leurs habitudes de consommation. Ils voient seulement apparaître le double étiquetage des prix et une colonne en euros sur leurs relevés bancaire. Ce n'est qu'à partir du 1er janvier 2002 que la monnaie européenne fera son apparition dans les portefeuilles européens. Elle sera très bien accueillie par les bourses européennes et asiatiques à partir, à tel point que les spécialistes parleront d'"europhorie".
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Construction européenne
2001
1 janvier
La Grèce intègre la zone euro
Sous l’impulsion du Premier ministre Costas Simitis, la Grèce entre dans la zone euro et se prépare ainsi à adopter la nouvelle monnaie européenne. Pour cela, elle est parvenue à réduire considérablement son déficit budgétaire et son inflation, alors beaucoup trop importante. Un an plus tard, l’euro circulera dans le pays. Dès le début 2003, ce sera au tour de la Grèce de prendre la présidence de l’Union européenne.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Monnaie - Euro - Simitis - Histoire de la Construction européenne
2002
1 janvier
L'euro devient la monnaie officielle pour 12 pays
L’euro entre en circulation comme monnaie de paiement dans 12 pays européens (France, Allemagne, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, Autriche, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Finlande, Grèce). Un euro est égal à environ 6,56 francs français. Au total, plus de 6 milliards de pièces seront mises en circulation le 1er janvier. La double-circulation francs-euros durera 6 mois.
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Finance
2006
1 janvier
Interruption des livraisons de gaz naturel en Ukraine
Refusant de payer le gaz au prix en vigueur sur le marché mondial, l’Ukraine se voit privée de cette énergie naturelle par la société russe Gazprom. Le pays bénéficiait jusqu’à présent d’un tarif préférentiel et désirait simplement une période transitoire afin de s’adapter à la hausse des tarifs. Après plusieurs jours de privation, un accord sera finalement signé le 4 janvier et mettra fin à la crise.
Voir aussi : Ukraine - Histoire de l'Economie
2007
1 janvier
La Roumanie et la Bulgarie intègrent l’UE
Après avoir signé le traité d’adhésion en avril 2005, la Bulgarie et la Roumanie font leur entrée au sein de l’Union européenne. Parallèlement, la Turquie, la Croatie et la Macédoine sont encore en négociations.
2007
1 janvier
La Slovénie adopte l’euro
Entrée au sein de l’Union européenne en 2004, la Slovénie intègre la zone euro, abandonnant le tolar, son ancienne monnaie. Elle est le treizième pays à adopter la monnaie européenne.
Voir aussi : Euro - Histoire de la Construction européenne
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Pierre Gaultier de Varennes, seigneur de la Vérendrye (né le 17 novembre 1685 à Trois-Rivières, décédé le 5 décembre 1749 à Montréal) est un explorateur canadien.
Les Gaultier étaient originaires de l'Anjou et plus précisément de la région d’Angers en France, où leur nom figure pour la première fois vers le milieu du XVIe siècle. Ils occupaient un rang important parmi les notables de la région. Son arrière-grand-père, Pierre Gaultier de La Vérendrye, né en 1576, fut greffier de la Sénéchaussée d'Angers et receveur des Consignations à Angers. C'était une famille de riches propriétaires terriens ; Varennes et La Vérendrye étaient les noms de deux de leurs domaines. Ses membres occupèrent des postes dans l’armée, la magistrature et l’administration.
René Gaultier, de Varennes, père de Pierre, vint au Canada en septembre 1665 comme lieutenant dans le régiment de Carignan-Salières. Sa compagnie fut stationnée dans le gouvernement de Trois-Rivières, au cours de l’hiver qui suivit son arrivée. Il épousa Marie Boucher, la fille du gouverneur du lieu, Pierre Boucher, qui appartenait à une des familles les plus distinguées de la région de l’époque.
Treize enfants sont nés de son mariage dont huit, quatre garçons et quatre filles, atteignirent l’âge adulte. Avec ses frères et sœurs, il vit dans la seigneurie de son grand-père maternel. René Gaultier décède le 4 juin 1689.
Pierre est éduqué par sa mère, puis au petit séminaire de Québec en 1699. Il commence sa vie de soldat à 12 ans comme cadet à l'académie navale. Il apprend les manœuvres militaires, les techniques de survie en forêt, la cartographie, la rédaction d'un journal et les premiers soins. En 1704, il fait sa première campagne sous la direction d'Hertel de Rouville. Il en fait d'autres avec Monsieur de Subercase en Terre-Neuve qui voit l'élimination des établissements anglais de ces côtes. Dès 1706, il est nommé enseigne en second.
Il s'enrôle avec les troupes coloniales à l'âge de 20 ans et part pour la France en 1707. Il entre dans le régiment de Bretagne. Durant la Guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les Flandres, est blessé et fait prisonnier lors de la bataille de Malplaquet en 1709. Il obtient le grade de lieutenant.
À la mort de son frère Louis, sous-lieutenant au même régiment, Pierre adopte le surnom que portait le défunt : La Vérendrye. L'autorisation de revenir en Nouvelle-France lui est accordée le 24 mai 1712. À l'automne, il épouse Marie-Anne Dandonneau du Sablé, la fiancée qui l'attend depuis cinq ans. C'est une des filles du Louis Dandonneau, seigneur de l'Île Dupas. Elle amène à l'union 2000 livres, une terre qui consiste en la moitié de l'Île aux Vaches, plusieurs autres terres de plusieurs arpents. En quelques années, ils furent les parents de quatre fils et de deux filles.
Jean-Baptiste né le 18 août 1713 ;
Pierre né le 7 novembre 1685 ;
François né le 29 septembre 1715 ;
Louis-Joseph né le 9 novembre 1717 ;
Marie-Anne née le 12 juin 1721 ;
Marie-Catherine baptisée le 26 mai 1724.
Pendant 14 ans, La Vérendrye pratique la culture de la terre, l'élevage et remplit ses fonctions militaires.
En 1731, Pierre commence ses expéditions. Parti pour découvrir la mer de l’Ouest, les expéditions poursuivent des fins commerciales dans les fourrures. La Vérendrye organise des expéditions à partir de Fort Caministigoyan et fait édifier une dizaine de postes de traite fortifiés, notamment Fort Saint-Pierre, puis Fort Saint-Charles.
Au printemps de 1742, Pierre, se dirige vers le nord pour établir le fort Dauphin sur le lac Manitoba et le fort Bourbon à la pointe nord du lac Winnipeg. Le 9 avril 1742, les deux autres fils de La Vérendrye, Louis-Joseph et François quittent le fort La Reine avec la mission d'aller aussi loin que possible vers l'ouest. Ils se dirigent dans une direction sud-ouest. Le 1er janvier 1743, ils remontent le Haut Missouri jusqu'à la rivière Yellowstone. Un écran de pierre leur barre la route et la vue sur l'Ouest. Ils sont au pied des montagnes Rocheuses, dans la partie occidentale du Wyoming. Les garçons sont certains que, s'ils traversent ces montagnes, ils verront la mer. Malheureusement, leurs guides aborigènes refusent de poursuivre leur chemin, disant qu'il est dangereux de continuer dans les territoires de leurs ennemis. Déçus, les frères La Vérendrye rebroussent chemin.
Le père et ses fils retournent à Montréal en 1744. La reconnaissance pour leur contribution à l'exploration de la Nouvelle-France ne vint que cinq ans plus tard. Le roi de France les honore en accordant au père la Croix de Saint-Louis, la distinction la plus prestigieuse de l'époque, ainsi qu'une seigneurie pour lui et sa famille.
Pierre Gaultier de La Vérendrye est promu capitaine pour ses services. Il est à préparer une expédition sur la rivière Saskatchewan quand il décède à Montréal, le 5 décembre 1749. Il a 64 ans.
Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, devant l'hôtel du Parlement, Québec
Il a fait reculer les frontières de la Nouvelle-France jusqu’au Manitoba ; au cours de ses rencontres avec les Amérindiens, il a inscrit la fidélité à la monarchie française au cœur d’importantes nouvelles tribus ; les postes qu’il a bâtis à l’ouest des Grands Lacs ont transformé le lac La Pluie, le lac des Bois et le lac Winnipeg en mers intérieures françaises et ont détourné vers le Saint-Laurent, au profit des Français, une bonne part du commerce des fourrures des régions de la Saskatchewan et de l’Assiniboine (Fort La Reine) qui se faisait à la baie d'Hudson. Ce vaillant fils de la Nouvelle-France a été reconnu comme un pionnier de ce territoire.
La ville de Varennes (Québec) a été fondé par René Gaultier, père de Pierre.
Le canton de La Vérendrye dans la vallée de la Matapédia est nommé en son honneur de même que le Parc provincial La Vérendrye en Ontario et la Réserve faunique La Vérendrye au Québec.
Les Gaultier étaient originaires de l'Anjou et plus précisément de la région d’Angers en France, où leur nom figure pour la première fois vers le milieu du XVIe siècle. Ils occupaient un rang important parmi les notables de la région. Son arrière-grand-père, Pierre Gaultier de La Vérendrye, né en 1576, fut greffier de la Sénéchaussée d'Angers et receveur des Consignations à Angers. C'était une famille de riches propriétaires terriens ; Varennes et La Vérendrye étaient les noms de deux de leurs domaines. Ses membres occupèrent des postes dans l’armée, la magistrature et l’administration.
René Gaultier, de Varennes, père de Pierre, vint au Canada en septembre 1665 comme lieutenant dans le régiment de Carignan-Salières. Sa compagnie fut stationnée dans le gouvernement de Trois-Rivières, au cours de l’hiver qui suivit son arrivée. Il épousa Marie Boucher, la fille du gouverneur du lieu, Pierre Boucher, qui appartenait à une des familles les plus distinguées de la région de l’époque.
Treize enfants sont nés de son mariage dont huit, quatre garçons et quatre filles, atteignirent l’âge adulte. Avec ses frères et sœurs, il vit dans la seigneurie de son grand-père maternel. René Gaultier décède le 4 juin 1689.
Pierre est éduqué par sa mère, puis au petit séminaire de Québec en 1699. Il commence sa vie de soldat à 12 ans comme cadet à l'académie navale. Il apprend les manœuvres militaires, les techniques de survie en forêt, la cartographie, la rédaction d'un journal et les premiers soins. En 1704, il fait sa première campagne sous la direction d'Hertel de Rouville. Il en fait d'autres avec Monsieur de Subercase en Terre-Neuve qui voit l'élimination des établissements anglais de ces côtes. Dès 1706, il est nommé enseigne en second.
Il s'enrôle avec les troupes coloniales à l'âge de 20 ans et part pour la France en 1707. Il entre dans le régiment de Bretagne. Durant la Guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les Flandres, est blessé et fait prisonnier lors de la bataille de Malplaquet en 1709. Il obtient le grade de lieutenant.
À la mort de son frère Louis, sous-lieutenant au même régiment, Pierre adopte le surnom que portait le défunt : La Vérendrye. L'autorisation de revenir en Nouvelle-France lui est accordée le 24 mai 1712. À l'automne, il épouse Marie-Anne Dandonneau du Sablé, la fiancée qui l'attend depuis cinq ans. C'est une des filles du Louis Dandonneau, seigneur de l'Île Dupas. Elle amène à l'union 2000 livres, une terre qui consiste en la moitié de l'Île aux Vaches, plusieurs autres terres de plusieurs arpents. En quelques années, ils furent les parents de quatre fils et de deux filles.
Jean-Baptiste né le 18 août 1713 ;
Pierre né le 7 novembre 1685 ;
François né le 29 septembre 1715 ;
Louis-Joseph né le 9 novembre 1717 ;
Marie-Anne née le 12 juin 1721 ;
Marie-Catherine baptisée le 26 mai 1724.
Pendant 14 ans, La Vérendrye pratique la culture de la terre, l'élevage et remplit ses fonctions militaires.
En 1731, Pierre commence ses expéditions. Parti pour découvrir la mer de l’Ouest, les expéditions poursuivent des fins commerciales dans les fourrures. La Vérendrye organise des expéditions à partir de Fort Caministigoyan et fait édifier une dizaine de postes de traite fortifiés, notamment Fort Saint-Pierre, puis Fort Saint-Charles.
Au printemps de 1742, Pierre, se dirige vers le nord pour établir le fort Dauphin sur le lac Manitoba et le fort Bourbon à la pointe nord du lac Winnipeg. Le 9 avril 1742, les deux autres fils de La Vérendrye, Louis-Joseph et François quittent le fort La Reine avec la mission d'aller aussi loin que possible vers l'ouest. Ils se dirigent dans une direction sud-ouest. Le 1er janvier 1743, ils remontent le Haut Missouri jusqu'à la rivière Yellowstone. Un écran de pierre leur barre la route et la vue sur l'Ouest. Ils sont au pied des montagnes Rocheuses, dans la partie occidentale du Wyoming. Les garçons sont certains que, s'ils traversent ces montagnes, ils verront la mer. Malheureusement, leurs guides aborigènes refusent de poursuivre leur chemin, disant qu'il est dangereux de continuer dans les territoires de leurs ennemis. Déçus, les frères La Vérendrye rebroussent chemin.
Le père et ses fils retournent à Montréal en 1744. La reconnaissance pour leur contribution à l'exploration de la Nouvelle-France ne vint que cinq ans plus tard. Le roi de France les honore en accordant au père la Croix de Saint-Louis, la distinction la plus prestigieuse de l'époque, ainsi qu'une seigneurie pour lui et sa famille.
Pierre Gaultier de La Vérendrye est promu capitaine pour ses services. Il est à préparer une expédition sur la rivière Saskatchewan quand il décède à Montréal, le 5 décembre 1749. Il a 64 ans.
Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, devant l'hôtel du Parlement, Québec
Il a fait reculer les frontières de la Nouvelle-France jusqu’au Manitoba ; au cours de ses rencontres avec les Amérindiens, il a inscrit la fidélité à la monarchie française au cœur d’importantes nouvelles tribus ; les postes qu’il a bâtis à l’ouest des Grands Lacs ont transformé le lac La Pluie, le lac des Bois et le lac Winnipeg en mers intérieures françaises et ont détourné vers le Saint-Laurent, au profit des Français, une bonne part du commerce des fourrures des régions de la Saskatchewan et de l’Assiniboine (Fort La Reine) qui se faisait à la baie d'Hudson. Ce vaillant fils de la Nouvelle-France a été reconnu comme un pionnier de ce territoire.
La ville de Varennes (Québec) a été fondé par René Gaultier, père de Pierre.
Le canton de La Vérendrye dans la vallée de la Matapédia est nommé en son honneur de même que le Parc provincial La Vérendrye en Ontario et la Réserve faunique La Vérendrye au Québec.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
13
2 janvier
Naissance de Charles-Maurice de Talleryand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, connu comme Talleyrand, naît à Paris le 2 ou le 13 février 1754. Destiné à une carrière ecclésiastique, l'enfant boiteux devient prêtre, puis évêque d'Autun. Ambitieux, Talleyrand quittera le clergé au moment de la Révolution française. Cet homme d'Etat décoré lors de la première promotion de la Légion d'honneur, occupera de hautes fonctions sous tous les régimes, de la monarchie à l'Empire. Il meurt à Paris le 17 mai 1838.
Voir aussi : Révolution française - Empire - Histoire de la Légion d'honneur - Monarchie - Talleyrand - Histoire de la Politique
1492
2 janvier
Fin du royaume maure de Grenade
Le royaume de Grenade, dernier bastion musulman d'Espagne, tombe aux mains des Rois Catholiques. L’abdication du sultan Boabdil met fin à sept siècles de présence musulmane en Espagne. Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille font alors leur entrée dans la ville. Les combats menés depuis le VIIIe siècle contre les musulmans en vue de reconquérir les terres catholiques espagnoles, la "Reconquista", s’achève avec cette victoire. Les nouvelles frontières du pays définissent une Espagne à présent unifiée. A partir du mois de mars, l'unité se fera religieuse. Après les musulmans, la reine expulsera tous les juifs d'Espagne.
Voir aussi : Invasion - Dossier histoire de la Reconquista - Aragon - Castille - Histoire des Maures - Histoire des Guerres
1664
2 janvier
Colbert est nommé surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures.
Colbert est nommé surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures le 2 janvier 1664.
Ce poste consiste à créer de nouveaux palais, bâtiments, et entretenir ceux qui existent déjà.
Cette fonction a été conçue sous le règne de François Ier. Ainsi de nombreuses personnalités de l'époque ont occupé cette activité, comme Androuet du Cerceau, Sully et Mazarin.
Colbert restera à ce poste jusqu'en 1683.
Voir aussi : Colbert - Histoire de la Politique
1727
2 janvier
Naissance du général britannique James Wolfe
James Wolfe (1727-1759) est un militaire britannique. Sa carrière débute à 15 ans et il fait preuve de courage. Il grimpe rapidement les échelons. En 1757, après plusieurs combats, il est promu colonel. Il est tout particulièrement réputé pour avoir remporté la bataille des plaines d'Abraham (1759), qui marque la fin de la colonisation française au Canada et la chute de la ville du Québec. Il décède au cours de ce combat victorieux.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Militaire - Général - James Wolfe - Histoire des Guerres
1836
2 janvier
Naissance de Mendele-Mokher-Sefarim.
Mendele Moïkher Sforim, de son vrai nom Cholem Yakov Abramovich, naît le 2 janvier 1836. Il est le père fondateur de la littérature moderne yiddish et hébreuse.
Il voyage énormément en Biélorussie, en Lituanie ainsi qu'en Ukraine.
Il écrit dès ses débuts en hébreu, langue peu répandue, ce qui lui permet d'enrichir de manière considérable le vocabulaire de celle-ci. Il se permet ainsi de développer l'hébreu en inventant de nouveaux mots.
Sa dernière œuvre, et pas des moindres, c'est son autobiographie qu'il nomme "Shlome Reb Chaims", qu'il termine peu de temps avant sa mort.
Il décède le 8 décembre 1917.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1861
2 janvier
Guillaume 1er devient empereur de Prusse
A la mort de Frédéric-Guillaume IV, Guillaume 1er lui succède, devenant ainsi le cinquième empereur de Prusse. Celui-ci fait appel à Otto Von Bismarck pour devenir ministre-président de Prusse. Cette nomination amènera une série de conflit qui agrandiront considérablement le territoire de la Prusse. En 1971, Guillaume 1er deviendra également le premier empereur allemand. Il occupera ces deux fonctions jusqu'à sa mort le 9 mars 1888, à Berlin. C'est son fils, Frédéric III, qui le remplacera sur le trône.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Empereur - Histoire de la Politique
1905
2 janvier
Capitulation russe à Port-Arthur
Le général russe Anatoli Stoessel doit capituler devant les troupes japonaises après avoir été assiégé pendant 10 mois et 20 jours autour de la ville de Port-Arthur (Lu-Shun en chinois). L'ultime bataille du siège de Port-Arthur entraînera la mort de près de 8 000 soldats russes. Le port, qui commande l'accès à la province chinoise de Mandchourie, passe sous contrôle japonais. Pour s'être rendu à l'ennemi, Anatoli Stoessel sera condamné à 10 ans de prison. La guerre russo-japonaise qui sévit depuis 1904 pour le contrôle du Nord-Est de la Chine, prendra fin avec la victoire des japonais aux îles Tsushima au mois de mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Siège - Histoire de Port-Arthur - Histoire des Guerres
1939
2 janvier
Enrico Fermi émigre au Etats-Unis
Face au nazisme, au fascisme et à l’imminence de la guerre en Europe, le physicien italien Enrico Fermi quitte son pays pour les États-Unis. Prix Nobel de physique en 1938 pour ses travaux sur le nucléaire, il part enseigner à Columbia et sera impliqué dans une mission fondamentale pour la recherche nucléaire et la réalisation de la première bombe atomique. C’est lui en effet qui dirigera l’équipe qui fera fonctionner la première pile atomique en 1942.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire du Prix Nobel - Projet Manhattan - Enrico Fermi - Pile atomique - Histoire de la Physique
1942
2 janvier
Jean Moulin parachuté en France
Après sa rencontre avec le général de Gaulle, Jean Moulin est parachuté en Provence, dans la nuit du 1er au 2 janvier, pour accomplir la lourde mission qu’on lui a confiée : unifier la résistance sous l’autorité du général de Gaulle. Il met à profit sa longue expérience administrative pour réorganiser la Résistance. Il mettra en place plusieurs services de communication et d’études après avoir fondé l’Armée secrète, dirigée par le général Delestraint.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire de la Résistance - Jean Moulin - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1958
2 janvier
La Callas fait scandale à Rome
A la fin du premier acte de "Norma", la cantatrice Maria Callas quitte définitivement la scène de l'Opéra de Rome. Prétextant une indisposition elle n'achèvera pas sa représentation. Le public est stupéfait. Les médias ne manqueront pas de critiquer la diva dès le lendemain. Il se murmure dans les rues de Rome que La Callas aurait passé une nuit de la Saint-Sylvestre très arrosée et qu'elle se serait réveillée quelques heures avant de chanter sans voix. Contre l'avis de ses médecins elle serait montée sur scène alors qu'elle pouvait à peine chuchoter. Cette rumeur expliquerait sa piètre prestation.
Voir aussi : Opéra - Histoire de l'Opéra
1959
2 janvier
Lancement de la première sonde spatiale
Après plusieurs tentatives infructueuses autant du côté américain que du côté russe, les soviétiques sont les premiers à faire sortir un objet fabriqué par l'homme hors du champs d'attraction terrestre. La sonde spatiale Lunik 1 s'est approché à 6 000 km de la lune et a poursuivi sa route dans l'espace après avoir transmis des données scientifiques. Deux mois plus tard, la sonde américaine Pioneer effectuera le même parcours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Sonde - Histoire de l'Astronomie
1959
2 janvier
Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba
Les 82 guérilleros du mouvement révolutionnaire cubain "Movimiento del 26 de julio" emmenés par Fidel Castro (31 ans) prennent La Havane et libèrent Cuba de la dictature de Fulgencio Batista. Fidel Castro prend les rênes du pouvoir et ses compagnons d'armes, Ernesto "Che" Guevara et Camilo Cienfuegos appellent à la grève générale. Batista et sa famille ont quitté le pays la veille pour se réfugier en République Dominicaine sous la protection d'un autre dictateur, Rafael Leonidas Trujillo.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Histoire de La Havane - Histoire de la Guerre froide
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
2 janvier
Naissance de Charles-Maurice de Talleryand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, connu comme Talleyrand, naît à Paris le 2 ou le 13 février 1754. Destiné à une carrière ecclésiastique, l'enfant boiteux devient prêtre, puis évêque d'Autun. Ambitieux, Talleyrand quittera le clergé au moment de la Révolution française. Cet homme d'Etat décoré lors de la première promotion de la Légion d'honneur, occupera de hautes fonctions sous tous les régimes, de la monarchie à l'Empire. Il meurt à Paris le 17 mai 1838.
Voir aussi : Révolution française - Empire - Histoire de la Légion d'honneur - Monarchie - Talleyrand - Histoire de la Politique
1492
2 janvier
Fin du royaume maure de Grenade
Le royaume de Grenade, dernier bastion musulman d'Espagne, tombe aux mains des Rois Catholiques. L’abdication du sultan Boabdil met fin à sept siècles de présence musulmane en Espagne. Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille font alors leur entrée dans la ville. Les combats menés depuis le VIIIe siècle contre les musulmans en vue de reconquérir les terres catholiques espagnoles, la "Reconquista", s’achève avec cette victoire. Les nouvelles frontières du pays définissent une Espagne à présent unifiée. A partir du mois de mars, l'unité se fera religieuse. Après les musulmans, la reine expulsera tous les juifs d'Espagne.
Voir aussi : Invasion - Dossier histoire de la Reconquista - Aragon - Castille - Histoire des Maures - Histoire des Guerres
1664
2 janvier
Colbert est nommé surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures.
Colbert est nommé surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures le 2 janvier 1664.
Ce poste consiste à créer de nouveaux palais, bâtiments, et entretenir ceux qui existent déjà.
Cette fonction a été conçue sous le règne de François Ier. Ainsi de nombreuses personnalités de l'époque ont occupé cette activité, comme Androuet du Cerceau, Sully et Mazarin.
Colbert restera à ce poste jusqu'en 1683.
Voir aussi : Colbert - Histoire de la Politique
1727
2 janvier
Naissance du général britannique James Wolfe
James Wolfe (1727-1759) est un militaire britannique. Sa carrière débute à 15 ans et il fait preuve de courage. Il grimpe rapidement les échelons. En 1757, après plusieurs combats, il est promu colonel. Il est tout particulièrement réputé pour avoir remporté la bataille des plaines d'Abraham (1759), qui marque la fin de la colonisation française au Canada et la chute de la ville du Québec. Il décède au cours de ce combat victorieux.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Militaire - Général - James Wolfe - Histoire des Guerres
1836
2 janvier
Naissance de Mendele-Mokher-Sefarim.
Mendele Moïkher Sforim, de son vrai nom Cholem Yakov Abramovich, naît le 2 janvier 1836. Il est le père fondateur de la littérature moderne yiddish et hébreuse.
Il voyage énormément en Biélorussie, en Lituanie ainsi qu'en Ukraine.
Il écrit dès ses débuts en hébreu, langue peu répandue, ce qui lui permet d'enrichir de manière considérable le vocabulaire de celle-ci. Il se permet ainsi de développer l'hébreu en inventant de nouveaux mots.
Sa dernière œuvre, et pas des moindres, c'est son autobiographie qu'il nomme "Shlome Reb Chaims", qu'il termine peu de temps avant sa mort.
Il décède le 8 décembre 1917.
Voir aussi : Histoire de l'Art
1861
2 janvier
Guillaume 1er devient empereur de Prusse
A la mort de Frédéric-Guillaume IV, Guillaume 1er lui succède, devenant ainsi le cinquième empereur de Prusse. Celui-ci fait appel à Otto Von Bismarck pour devenir ministre-président de Prusse. Cette nomination amènera une série de conflit qui agrandiront considérablement le territoire de la Prusse. En 1971, Guillaume 1er deviendra également le premier empereur allemand. Il occupera ces deux fonctions jusqu'à sa mort le 9 mars 1888, à Berlin. C'est son fils, Frédéric III, qui le remplacera sur le trône.
Voir aussi : Histoire de la Prusse - Empereur - Histoire de la Politique
1905
2 janvier
Capitulation russe à Port-Arthur
Le général russe Anatoli Stoessel doit capituler devant les troupes japonaises après avoir été assiégé pendant 10 mois et 20 jours autour de la ville de Port-Arthur (Lu-Shun en chinois). L'ultime bataille du siège de Port-Arthur entraînera la mort de près de 8 000 soldats russes. Le port, qui commande l'accès à la province chinoise de Mandchourie, passe sous contrôle japonais. Pour s'être rendu à l'ennemi, Anatoli Stoessel sera condamné à 10 ans de prison. La guerre russo-japonaise qui sévit depuis 1904 pour le contrôle du Nord-Est de la Chine, prendra fin avec la victoire des japonais aux îles Tsushima au mois de mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Siège - Histoire de Port-Arthur - Histoire des Guerres
1939
2 janvier
Enrico Fermi émigre au Etats-Unis
Face au nazisme, au fascisme et à l’imminence de la guerre en Europe, le physicien italien Enrico Fermi quitte son pays pour les États-Unis. Prix Nobel de physique en 1938 pour ses travaux sur le nucléaire, il part enseigner à Columbia et sera impliqué dans une mission fondamentale pour la recherche nucléaire et la réalisation de la première bombe atomique. C’est lui en effet qui dirigera l’équipe qui fera fonctionner la première pile atomique en 1942.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire du Prix Nobel - Projet Manhattan - Enrico Fermi - Pile atomique - Histoire de la Physique
1942
2 janvier
Jean Moulin parachuté en France
Après sa rencontre avec le général de Gaulle, Jean Moulin est parachuté en Provence, dans la nuit du 1er au 2 janvier, pour accomplir la lourde mission qu’on lui a confiée : unifier la résistance sous l’autorité du général de Gaulle. Il met à profit sa longue expérience administrative pour réorganiser la Résistance. Il mettra en place plusieurs services de communication et d’études après avoir fondé l’Armée secrète, dirigée par le général Delestraint.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire de la Résistance - Jean Moulin - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1958
2 janvier
La Callas fait scandale à Rome
A la fin du premier acte de "Norma", la cantatrice Maria Callas quitte définitivement la scène de l'Opéra de Rome. Prétextant une indisposition elle n'achèvera pas sa représentation. Le public est stupéfait. Les médias ne manqueront pas de critiquer la diva dès le lendemain. Il se murmure dans les rues de Rome que La Callas aurait passé une nuit de la Saint-Sylvestre très arrosée et qu'elle se serait réveillée quelques heures avant de chanter sans voix. Contre l'avis de ses médecins elle serait montée sur scène alors qu'elle pouvait à peine chuchoter. Cette rumeur expliquerait sa piètre prestation.
Voir aussi : Opéra - Histoire de l'Opéra
1959
2 janvier
Lancement de la première sonde spatiale
Après plusieurs tentatives infructueuses autant du côté américain que du côté russe, les soviétiques sont les premiers à faire sortir un objet fabriqué par l'homme hors du champs d'attraction terrestre. La sonde spatiale Lunik 1 s'est approché à 6 000 km de la lune et a poursuivi sa route dans l'espace après avoir transmis des données scientifiques. Deux mois plus tard, la sonde américaine Pioneer effectuera le même parcours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Sonde - Histoire de l'Astronomie
1959
2 janvier
Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba
Les 82 guérilleros du mouvement révolutionnaire cubain "Movimiento del 26 de julio" emmenés par Fidel Castro (31 ans) prennent La Havane et libèrent Cuba de la dictature de Fulgencio Batista. Fidel Castro prend les rênes du pouvoir et ses compagnons d'armes, Ernesto "Che" Guevara et Camilo Cienfuegos appellent à la grève générale. Batista et sa famille ont quitté le pays la veille pour se réfugier en République Dominicaine sous la protection d'un autre dictateur, Rafael Leonidas Trujillo.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Histoire de La Havane - Histoire de la Guerre froide
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le siège de Port-Arthur par les Japonais commence fin mai 1904. Port-Arthur capitule au début de 1905 (selon le calendrier grégorien).
Le petit port de pêcheurs du village de Liouchoun (aujourd'hui Lüshunkou) fut modernisé par des ingénieurs allemands à partir de 1884.
Il avait reçu le nom de Port-Arthur depuis l'établissement en 1860 de liens douaniers par un navire anglais, commandé par le lieutenant William K. Arthur et ce nom fut adopté par les puissances européennes qui, quant à elles, obtenaient ou réaménageaient en les fortifiant des concessions commerciales en Chine.
En 1894, le port et la péninsule de Liao-Dong furent attaqués par le Japon qui en obtint la concession en 1895 par le traité de Shimonoseki ; mais sous la pression des puissances européennes choquées par les massacres commis et surtout soucieuses de ne pas limiter leur influence, la Chine en reprit l'administration (accord dit de la « triple intervention » ou de « l'intervention tripartite du 23 avril 1895 », après ce premier conflit sino-japonais, entre la Russie, l' Allemagne et la France).
À cette époque, la Russie était en pleine construction du Transsibérien et un tronçon était envisagé vers le sud pour raccourcir la distance vers Vladivostok. D'autre part les Allemands étaient de plus en plus présents à Tsing-Tao (aujourd'hui Qingdao, dont ils obtiendront la concession pour 99 ans, en 1898) et les Anglais faisaient de même à Hong Kong (obtenue en 1897) et à Port-Edward.
Afin de ne pas être absente du jeu des puissances européennes en Chine et de faciliter l'accès vers l'océan Pacifique, la Russie, sur la proposition du ministre des Affaires étrangères, le comte Mouraviev, se décida à renforcer son influence. Une escadre russe entra à Port-Arthur en décembre 1897, tandis que des discussions diplomatiques se tenaient à Pékin. Contre versement important, La Russie obtint alors pour vingt-cinq ans la concession du port et de la presqu'île, en mars 1898. De plus après la révolte des Boxers en 1900, la Russie obtint comme les autres puissances européennes des compensations. Pour la Russie, ce fut le protectorat commercial sur la Mandchourie. De quoi irriter le Japon, armé par l'Allemagne, qui visait à augmenter son influence dans la région.
De 1895 à 1904, le Japon multiplia par cinq son budget militaire, convaincu qu'il reprendrait pied en Mandchourie.
L'Empire britannique, par son traité du 30 janvier 1902 avec le Japon, était fidèle à sa politique de première grande puissance maritime. Elle promettait d'intervenir contre la Russie, si la France attaquait le Japon. En attendant, elle ferma ses ports aux Russes, ainsi que le canal de Suez, rendant extrêmement long et difficile l'intervention de la flotte russe (essentiellement basée en Europe) en Extrême-Orient.
La décision en avril 1903, de Nicolas II, à l'instigation du gouverneur de Sibérie Bezobrazov, de suspendre l'évacuation par étapes des troupes russes, tel que l'accord sino-russe de 1902 le stipulait, allait provoquer la réaction des Japonais, ceux-ci attaquant par surprise la flotte russe d'Extrême-orient le 8 février 1904.
Port-Arthur en 1912
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20% du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Le siège fut d'abord précédé d'une bataille navale en février 1904 qui marqua le déclenchement de la guerre russo-japonaise.
Puis le 7 août 1904, les Japonais attaquent, sur le front oriental, des redoutes russes et cela aboutit à un combat qui va durer deux jours. Les Japonais perdent plus de 1 200 hommes et les Russes 450.
Au cours de ce siège, le commandement militaire japonais emploiera des tactiques de « mission-suicide », tactiques réemployées au cours de la Seconde Guerre mondiale avec les attaques aériennes de Kamikaze contre les flottes de guerre américaines « lorsque la mission-suicide arriva à la ligne de barbelés.Ce fut à 20h40, une heure après l'ouverture des hostilités, que les trois mille hommes de troupes « à l'écharpe blanche » furent anéantis (Il s'agit du nom des troupes de mission suicide »
Afin de riposter à cette défaite, les Japonais – en surnombre – commencent à bombarder le front oriental et le front septentrional, le 19 août. Dans les deux jours qui suivent, ils arrivent à prendre deux redoutes et à tenir la colline Longue (ou Dlinnaïa). À partir du 21, le général Nogi attaque le front occidental et avance près des premiers forts. Les pertes sont considérables des deux côtés, les Japonais sont toutefois maintenus à distance.
Le général Nogi obtient des renforts et se décide alors à assiéger la forteresse, le 19 septembre, tandis que du côté russe, les renforts partis trop tard (il fallait plus de six mois aux navires russes pour atteindre le Pacifique) laissent supposer une fin rapide.
Le lendemain matin, les Japonais commencent à tenir les hauteurs ; mais ne prennent pas la colline Haute, dite aussi cote 203, héroïquement défendue par le colonel Irman, le lieutenant Podgoursky et le 5e régiment.
Les Japonais se décident alors à des travaux de sape et à construire jour et nuit des tranchées et des fortifications, afin d'intensifier le siège à partir d'octobre. Les réserves de nourriture commencent à manquer du côté russe et le scorbut fait ses premières victimes.
Le 30 octobre, après trois jours d'actions menées par les artilleurs japonais, Nogi ordonne une attaque générale.
L' infanterie japonaise appuyée par l'artillerie ne parvient pas en deux jours à prendre le fort N°II et essuie de lourdes pertes.
Le général Nogi obtient dans les premiers jours de novembre le renfort de la 7e division d'infanterie et attaque le front oriental et la colline Haute, le 26 novembre. Cela lui coûte la perte de 10% de ses hommes. Aussi décide-t-il de changer de tactique et de mettre toutes ses forces à l'assaut de la colline Haute, du haut de laquelle on peut apercevoir le port même de Port-Arthur distant de cinq kilomètres.
les combats acharnés vont durer neuf jours, jusqu'à la prise de la colline par les Japonais le 5 décembre. Les pertes japonaises s'élèvent à plus de dix mille soldats et officiers pendant ces combats.
les Russes quant à eux, perdent 4 500 hommes sur la colline Haute et 6 000 en tout. Dès le lendemain les Japonais profitent de la prise de la colline pour corriger leurs tirs d'artillerie vers le port. Ils visent les navires russes de l'escadre du Pacifique et les détruisent.
Le cuirassé Poltava coule le 5 décembre,
Le cuirassé Retvizan coule le 7 décembre,
Le cuirassé Pobiéda (Victoire coule le 9 décembre, le Peresviet est capturé, le croiseur Pallada et le Boyarine sont coulés.
124 torpilles japonaises frappent le cuirassé Sébastopol. Le commandant du navire, Nicolas von Essen, ordonnera lui-même de saborder le Sébastopol, le 2 janvier, lors de la capitulation.
Le Petropavlovsk, fleuron de la flotte, est miné.
Les Japonais perdent deux destroyers, ainsi que le croiseur Takasago qui est détruit par une mine.
Le 2 janvier 1905 (ou 20 décembre 1904, selon l'ancien calendrier julien), le général Stössel fait part à l 'État-major japonais de son intention de commencer des négociations en vue de la capitulation, contre l'avis du conseil de guerre de la base navale.
Le 5 janvier 1905, la capitulation est acceptée par les Japonais qui ont perdu 57 780 hommes. Les 23 491 soldats survivants russes (y compris les 16 000 blessés et malades), les 868 officiers et les 9 000 marins civils et leurs familles deviennent prisonniers de guerre et emmenés pour la plupart au camp de Nagazaki.
Libéré en 1906, le général Stössel fut traduit devant le tribunal militaire et condamné à mort, peine commuée ensuite en dix ans d'emprisonnement. Il fut gracié par Nicolas II en 1909.
Le gouvernement français et la majorité de la presse de l'époque étaient favorables aux Russes, toutefois le gouvernement français détachera en Mandchourie quelques officiers observateurs auprès des Japonais.
Les Français, admiratifs devant l'héroïsme des défenseurs de la base navale russe, lancèrent une souscription à l'initiative de L'Écho de Paris pour faire frapper une médaille commémorative en l'honneur des Russes.
Le petit port de pêcheurs du village de Liouchoun (aujourd'hui Lüshunkou) fut modernisé par des ingénieurs allemands à partir de 1884.
Il avait reçu le nom de Port-Arthur depuis l'établissement en 1860 de liens douaniers par un navire anglais, commandé par le lieutenant William K. Arthur et ce nom fut adopté par les puissances européennes qui, quant à elles, obtenaient ou réaménageaient en les fortifiant des concessions commerciales en Chine.
En 1894, le port et la péninsule de Liao-Dong furent attaqués par le Japon qui en obtint la concession en 1895 par le traité de Shimonoseki ; mais sous la pression des puissances européennes choquées par les massacres commis et surtout soucieuses de ne pas limiter leur influence, la Chine en reprit l'administration (accord dit de la « triple intervention » ou de « l'intervention tripartite du 23 avril 1895 », après ce premier conflit sino-japonais, entre la Russie, l' Allemagne et la France).
À cette époque, la Russie était en pleine construction du Transsibérien et un tronçon était envisagé vers le sud pour raccourcir la distance vers Vladivostok. D'autre part les Allemands étaient de plus en plus présents à Tsing-Tao (aujourd'hui Qingdao, dont ils obtiendront la concession pour 99 ans, en 1898) et les Anglais faisaient de même à Hong Kong (obtenue en 1897) et à Port-Edward.
Afin de ne pas être absente du jeu des puissances européennes en Chine et de faciliter l'accès vers l'océan Pacifique, la Russie, sur la proposition du ministre des Affaires étrangères, le comte Mouraviev, se décida à renforcer son influence. Une escadre russe entra à Port-Arthur en décembre 1897, tandis que des discussions diplomatiques se tenaient à Pékin. Contre versement important, La Russie obtint alors pour vingt-cinq ans la concession du port et de la presqu'île, en mars 1898. De plus après la révolte des Boxers en 1900, la Russie obtint comme les autres puissances européennes des compensations. Pour la Russie, ce fut le protectorat commercial sur la Mandchourie. De quoi irriter le Japon, armé par l'Allemagne, qui visait à augmenter son influence dans la région.
De 1895 à 1904, le Japon multiplia par cinq son budget militaire, convaincu qu'il reprendrait pied en Mandchourie.
L'Empire britannique, par son traité du 30 janvier 1902 avec le Japon, était fidèle à sa politique de première grande puissance maritime. Elle promettait d'intervenir contre la Russie, si la France attaquait le Japon. En attendant, elle ferma ses ports aux Russes, ainsi que le canal de Suez, rendant extrêmement long et difficile l'intervention de la flotte russe (essentiellement basée en Europe) en Extrême-Orient.
La décision en avril 1903, de Nicolas II, à l'instigation du gouverneur de Sibérie Bezobrazov, de suspendre l'évacuation par étapes des troupes russes, tel que l'accord sino-russe de 1902 le stipulait, allait provoquer la réaction des Japonais, ceux-ci attaquant par surprise la flotte russe d'Extrême-orient le 8 février 1904.
Port-Arthur en 1912
Afin d'appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20% du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.
Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillons en 1900.
Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan.
La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.
La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.
Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.
Le siège fut d'abord précédé d'une bataille navale en février 1904 qui marqua le déclenchement de la guerre russo-japonaise.
Puis le 7 août 1904, les Japonais attaquent, sur le front oriental, des redoutes russes et cela aboutit à un combat qui va durer deux jours. Les Japonais perdent plus de 1 200 hommes et les Russes 450.
Au cours de ce siège, le commandement militaire japonais emploiera des tactiques de « mission-suicide », tactiques réemployées au cours de la Seconde Guerre mondiale avec les attaques aériennes de Kamikaze contre les flottes de guerre américaines « lorsque la mission-suicide arriva à la ligne de barbelés.Ce fut à 20h40, une heure après l'ouverture des hostilités, que les trois mille hommes de troupes « à l'écharpe blanche » furent anéantis (Il s'agit du nom des troupes de mission suicide »
Afin de riposter à cette défaite, les Japonais – en surnombre – commencent à bombarder le front oriental et le front septentrional, le 19 août. Dans les deux jours qui suivent, ils arrivent à prendre deux redoutes et à tenir la colline Longue (ou Dlinnaïa). À partir du 21, le général Nogi attaque le front occidental et avance près des premiers forts. Les pertes sont considérables des deux côtés, les Japonais sont toutefois maintenus à distance.
Le général Nogi obtient des renforts et se décide alors à assiéger la forteresse, le 19 septembre, tandis que du côté russe, les renforts partis trop tard (il fallait plus de six mois aux navires russes pour atteindre le Pacifique) laissent supposer une fin rapide.
Le lendemain matin, les Japonais commencent à tenir les hauteurs ; mais ne prennent pas la colline Haute, dite aussi cote 203, héroïquement défendue par le colonel Irman, le lieutenant Podgoursky et le 5e régiment.
Les Japonais se décident alors à des travaux de sape et à construire jour et nuit des tranchées et des fortifications, afin d'intensifier le siège à partir d'octobre. Les réserves de nourriture commencent à manquer du côté russe et le scorbut fait ses premières victimes.
Le 30 octobre, après trois jours d'actions menées par les artilleurs japonais, Nogi ordonne une attaque générale.
L' infanterie japonaise appuyée par l'artillerie ne parvient pas en deux jours à prendre le fort N°II et essuie de lourdes pertes.
Le général Nogi obtient dans les premiers jours de novembre le renfort de la 7e division d'infanterie et attaque le front oriental et la colline Haute, le 26 novembre. Cela lui coûte la perte de 10% de ses hommes. Aussi décide-t-il de changer de tactique et de mettre toutes ses forces à l'assaut de la colline Haute, du haut de laquelle on peut apercevoir le port même de Port-Arthur distant de cinq kilomètres.
les combats acharnés vont durer neuf jours, jusqu'à la prise de la colline par les Japonais le 5 décembre. Les pertes japonaises s'élèvent à plus de dix mille soldats et officiers pendant ces combats.
les Russes quant à eux, perdent 4 500 hommes sur la colline Haute et 6 000 en tout. Dès le lendemain les Japonais profitent de la prise de la colline pour corriger leurs tirs d'artillerie vers le port. Ils visent les navires russes de l'escadre du Pacifique et les détruisent.
Le cuirassé Poltava coule le 5 décembre,
Le cuirassé Retvizan coule le 7 décembre,
Le cuirassé Pobiéda (Victoire coule le 9 décembre, le Peresviet est capturé, le croiseur Pallada et le Boyarine sont coulés.
124 torpilles japonaises frappent le cuirassé Sébastopol. Le commandant du navire, Nicolas von Essen, ordonnera lui-même de saborder le Sébastopol, le 2 janvier, lors de la capitulation.
Le Petropavlovsk, fleuron de la flotte, est miné.
Les Japonais perdent deux destroyers, ainsi que le croiseur Takasago qui est détruit par une mine.
Le 2 janvier 1905 (ou 20 décembre 1904, selon l'ancien calendrier julien), le général Stössel fait part à l 'État-major japonais de son intention de commencer des négociations en vue de la capitulation, contre l'avis du conseil de guerre de la base navale.
Le 5 janvier 1905, la capitulation est acceptée par les Japonais qui ont perdu 57 780 hommes. Les 23 491 soldats survivants russes (y compris les 16 000 blessés et malades), les 868 officiers et les 9 000 marins civils et leurs familles deviennent prisonniers de guerre et emmenés pour la plupart au camp de Nagazaki.
Libéré en 1906, le général Stössel fut traduit devant le tribunal militaire et condamné à mort, peine commuée ensuite en dix ans d'emprisonnement. Il fut gracié par Nicolas II en 1909.
Le gouvernement français et la majorité de la presse de l'époque étaient favorables aux Russes, toutefois le gouvernement français détachera en Mandchourie quelques officiers observateurs auprès des Japonais.
Les Français, admiratifs devant l'héroïsme des défenseurs de la base navale russe, lancèrent une souscription à l'initiative de L'Écho de Paris pour faire frapper une médaille commémorative en l'honneur des Russes.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1322
3 janvier
Mort de Philippe V
Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V le Long meurt à 28 ans. Il n'a aucun héritier mâle. Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.
Voir aussi : Décès - Philippe V - Histoire des Capétiens
1521
3 janvier
Excommunication de Martin Luther
La bulle papale "Decet romanum pontificem" excommunie le réformateur allemand Luther et ses partisans jugés hérétiques. Martin Luther continuera à soutenir sa doctrine devant la Diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint au mois d'Avril. Il ne sera pas condamné à mort mais banni. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, dès le jour de son excommunication, des traductions en langues populaires de ses "95 thèses" circulent déjà partout en Europe.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Excommunication - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1868
3 janvier
Restauration de l'empire au Japon
Le régime du shogunat est tombé après trois siècles de domination. Le dernier shogun de la dynastie Tokugawa renonce à ses fonctions et rend le pouvoir à l'empereur du Japon, Mutsuhito âgé de 15 ans. Son règne sera marqué par une très grande ouverture du pays vers l'Occident et une série de réformes relatives au quotidien de ses sujets. A la tête du pays jusqu'en 1912, Mutsuhito donnera à son empire le nom d'ère "Meiji" qui signifie "éclairé".
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de l'Etat
1874
3 janvier
Le putsch de Pavia achève la première République espagnole
Coup d'Etat du général Manuel Pavía (1829-1895), qui met un terme à la première République espagnole, renversant son président, Emilio Castelar (1832-1899). Hostile aux divisions séparatistes qui ruinaient la péninsule, il s'acharna à réprimer les mouvements carlistes en Navarre puis « cantonaliste » en Andalousie, fait d'armes pour lesquels il fut fait capitaine général de Nouvelle-Castille. Au lendemain de sa prise de pouvoir, il en appela à la création d'un gouvernement d'union nationale, qui institua le général Francisco Serrano (1810-1885) en tant que président.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Carlisme - Cantonalisme - Première république - Histoire des Institutions
1875
3 janvier
Disparition de Pierre Larousse
L'encyclopédiste, pédagogue, lexicographe et éditeur Pierre Larousse meurt à Paris (né en 1817 à Toucy). Directeur d'école frustré par les manuels mis à disposition, il élabore les siens, en vue de rénover l'apprentissage de la langue française. Créant sa propre maison d'édition, la Librairie Larousse, avec Augustin Boyer, en 1852 , il s'attaque, nanti de multiples collaborateurs férus, comme lui, d'innovations, à la thésaurisation d'une somme folle de savoir (Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle), savoir qui se déclina en de multiples précis, dictionnaires et ouvrages de références depuis.
Voir aussi : Histoire de l'Encyclopédie - Dictionnaire - Pédagogie - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1892
3 janvier
Naissance de John Ronald Reuel Tolkien
John Ronald Reuel Tolkien est né en Angleterre, le 3 janvier 1892. Passionné par l'étude des langues, notamment germanique, il fait une carrière universitaire à Oxford puis à Leeds. Ses talents d'écrivain se forgent à partir de 1910, encouragé par les membres du cercle littéraire des Inklings. Il fonde toute une mythologie et devient populaire avec "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des anneaux". Symbole de la littérature fantastique moderne, il s'éteint le 2 septembre 1973.
Voir aussi : écrivain - Tolkien - Histoire de l'Art
1925
3 janvier
L'Italie entre dans la dictature
Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti. Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés. Le parti fasciste deviendra parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du "Duce". Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique
1957
3 janvier
Invention de la montre électrique
Une nouvelle génération de montre est présentée à Lancaster en Pennsylvanie par la firme Hamilton. Son mécanisme électrique lui permet de fonctionner sans avoir besoin d'être remontée. Le succès est immédiat. 10 ans de recherches auront été nécessaires à la compagnie Hamilton pour la mettre au point. Mais à la fin des années soixante, le fabricant ne résistera pas à la concurrence des montres électroniques.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1984
3 janvier
Premier calcul du "Footsie"
Le "Financial Stock Exchange Index", connu sous le nom de "Footsie" ou FTSE 100 est calculé pour la première fois. Il comprend les 100 premiers titres de la Bourse de Londres et sera calculé et publié quotidiennement dans le journal "Financial Times". Ce dernier publia son premier indice, le "Financial Times Industrial Ordinary", en 1935.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Histoire de la Finance
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
3 janvier
Mort de Philippe V
Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V le Long meurt à 28 ans. Il n'a aucun héritier mâle. Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.
Voir aussi : Décès - Philippe V - Histoire des Capétiens
1521
3 janvier
Excommunication de Martin Luther
La bulle papale "Decet romanum pontificem" excommunie le réformateur allemand Luther et ses partisans jugés hérétiques. Martin Luther continuera à soutenir sa doctrine devant la Diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint au mois d'Avril. Il ne sera pas condamné à mort mais banni. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, dès le jour de son excommunication, des traductions en langues populaires de ses "95 thèses" circulent déjà partout en Europe.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Excommunication - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté
1868
3 janvier
Restauration de l'empire au Japon
Le régime du shogunat est tombé après trois siècles de domination. Le dernier shogun de la dynastie Tokugawa renonce à ses fonctions et rend le pouvoir à l'empereur du Japon, Mutsuhito âgé de 15 ans. Son règne sera marqué par une très grande ouverture du pays vers l'Occident et une série de réformes relatives au quotidien de ses sujets. A la tête du pays jusqu'en 1912, Mutsuhito donnera à son empire le nom d'ère "Meiji" qui signifie "éclairé".
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de l'Etat
1874
3 janvier
Le putsch de Pavia achève la première République espagnole
Coup d'Etat du général Manuel Pavía (1829-1895), qui met un terme à la première République espagnole, renversant son président, Emilio Castelar (1832-1899). Hostile aux divisions séparatistes qui ruinaient la péninsule, il s'acharna à réprimer les mouvements carlistes en Navarre puis « cantonaliste » en Andalousie, fait d'armes pour lesquels il fut fait capitaine général de Nouvelle-Castille. Au lendemain de sa prise de pouvoir, il en appela à la création d'un gouvernement d'union nationale, qui institua le général Francisco Serrano (1810-1885) en tant que président.
Voir aussi : Espagne - Coup d'état - Carlisme - Cantonalisme - Première république - Histoire des Institutions
1875
3 janvier
Disparition de Pierre Larousse
L'encyclopédiste, pédagogue, lexicographe et éditeur Pierre Larousse meurt à Paris (né en 1817 à Toucy). Directeur d'école frustré par les manuels mis à disposition, il élabore les siens, en vue de rénover l'apprentissage de la langue française. Créant sa propre maison d'édition, la Librairie Larousse, avec Augustin Boyer, en 1852 , il s'attaque, nanti de multiples collaborateurs férus, comme lui, d'innovations, à la thésaurisation d'une somme folle de savoir (Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle), savoir qui se déclina en de multiples précis, dictionnaires et ouvrages de références depuis.
Voir aussi : Histoire de l'Encyclopédie - Dictionnaire - Pédagogie - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1892
3 janvier
Naissance de John Ronald Reuel Tolkien
John Ronald Reuel Tolkien est né en Angleterre, le 3 janvier 1892. Passionné par l'étude des langues, notamment germanique, il fait une carrière universitaire à Oxford puis à Leeds. Ses talents d'écrivain se forgent à partir de 1910, encouragé par les membres du cercle littéraire des Inklings. Il fonde toute une mythologie et devient populaire avec "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des anneaux". Symbole de la littérature fantastique moderne, il s'éteint le 2 septembre 1973.
Voir aussi : écrivain - Tolkien - Histoire de l'Art
1925
3 janvier
L'Italie entre dans la dictature
Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti. Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés. Le parti fasciste deviendra parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du "Duce". Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique
1957
3 janvier
Invention de la montre électrique
Une nouvelle génération de montre est présentée à Lancaster en Pennsylvanie par la firme Hamilton. Son mécanisme électrique lui permet de fonctionner sans avoir besoin d'être remontée. Le succès est immédiat. 10 ans de recherches auront été nécessaires à la compagnie Hamilton pour la mettre au point. Mais à la fin des années soixante, le fabricant ne résistera pas à la concurrence des montres électroniques.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques
1984
3 janvier
Premier calcul du "Footsie"
Le "Financial Stock Exchange Index", connu sous le nom de "Footsie" ou FTSE 100 est calculé pour la première fois. Il comprend les 100 premiers titres de la Bourse de Londres et sera calculé et publié quotidiennement dans le journal "Financial Times". Ce dernier publia son premier indice, le "Financial Times Industrial Ordinary", en 1935.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Histoire de la Finance
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Manuel Pavía y Rodríguez de Alburquerque (Cadix, 2 août 1827 - Madrid, 4 janvier 1895). Général espagnol, il est l'instigateur du coup d'État qui mit fin à la Première République espagnole.
Il participa au soulèvement de Villarejo (1866) sous le commandement de Joan Prim. Suite à l'échec de ce pronunciamiento, il prit l'exil et revint en Espagne après la Révolution de 1868 qui renversa Isabelle II.
Opposé à tout type de séparatisme, il combattit durant la première république contre les carlistes en Navarre et contre le cantonalisme en Andalousie, nommé capitaine général de Nouvelle-Castille durant la présidence de Castelar.
Le 3 janvier 1874, alors que Castelar perd une motion de confiance, il envoie une escouade aux Cortès, amenant leur dissolution et mettant ainsi fin au régime républicain.
Après le coup d'État, Pavía convoqua tous les partis politiques, à l'exception des cantonalistes et des carlistes, afin de former un gouvernement d'union nationale, qui donna le pouvoir au général Francisco Serrano.
En 1880, Pavia est nommé capitaine général de Catalogne (es).
Il participa au soulèvement de Villarejo (1866) sous le commandement de Joan Prim. Suite à l'échec de ce pronunciamiento, il prit l'exil et revint en Espagne après la Révolution de 1868 qui renversa Isabelle II.
Opposé à tout type de séparatisme, il combattit durant la première république contre les carlistes en Navarre et contre le cantonalisme en Andalousie, nommé capitaine général de Nouvelle-Castille durant la présidence de Castelar.
Le 3 janvier 1874, alors que Castelar perd une motion de confiance, il envoie une escouade aux Cortès, amenant leur dissolution et mettant ainsi fin au régime républicain.
Après le coup d'État, Pavía convoqua tous les partis politiques, à l'exception des cantonalistes et des carlistes, afin de former un gouvernement d'union nationale, qui donna le pouvoir au général Francisco Serrano.
En 1880, Pavia est nommé capitaine général de Catalogne (es).
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
John Ronald Reuel Tolkien ([dʒɒn ˈɹʷɒnld ˈɹʷuːəl ˈtʰɒlkiːn]N 1) est un écrivain, poète, philologue et professeur d'université anglais, né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein et mort le 2 septembre 1973 à Bornemouth. Il est principalement connu pour ses romans Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux.
Après des études à Birmingham et à Oxford et l'expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale, Tolkien devient professeur assistant (reader) de langue anglaise à l'université de Leeds en 1920, puis professeur de vieil anglais à l'université d'Oxford en 1925 et professeur de langue et de littérature anglaises en 1945, toujours à Oxford. Il prend sa retraite en 1959. Durant sa carrière universitaire, il défend l'apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l'étude du poème anglo-saxon Beowulf avec sa conférence Beowulf : Les Monstres et les Critiques (1936). Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial dans l'étude de ce genre littéraire.
Tolkien commence à écrire pour son plaisir dans les années 1910, élaborant toute une mythologie autour de langues qu'il invente. L'univers ainsi créé, la Terre du Milieu, prend forme au fil des réécritures et compositions. Son ami C. S. Lewis l'encourage dans cette voie, de même que les autres membres de leur cercle littéraire informel, les Inklings. En 1937, la publication de Bilbo le Hobbit fait de Tolkien un auteur pour enfants estimé. Sa suite longtemps attendue, Le Seigneur des anneaux, est d'une tonalité plus sombre. Elle paraît en 1954-1955 et devient un véritable phénomène de société dans les années 1960, notamment sur les campus américains. Tolkien travaille sur sa mythologie jusqu'à sa mort, mais ne parvient pas à donner une forme achevée au Silmarillion. Ce recueil de légendes des premiers âges de la Terre du Milieu est finalement mis en forme et publié à titre posthume en 1977 par son fils et exécuteur littéraire Christopher, en collaboration avec Guy Gavriel Kay. Depuis, Christopher Tolkien publie régulièrement des textes inédits de son père.
De nombreux auteurs ont publié des romans de fantasy avant Tolkien, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis est à l'origine d'une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi souvent considéré comme le « père » de la fantasy moderne, et son œuvre a eu une influence majeure sur les auteurs ultérieurs de ce genre, en particulier par la rigueur avec laquelle il a construit son monde secondaire.
Œuvres
Poèmes
Tolkien commence à rédiger des poèmes dans les années 1910. Il s'agit alors de sa principale forme d'expression, loin devant la prose. Ses vers sont le plus souvent inspirés par la nature, ou bien par des ouvrages qu'il étudie et apprécie, comme les Contes de Cantorbéry de Chaucer ou Piers Plowman de Langland. Un trait caractéristique de ses poèmes de jeunesse est leur représentation des fées, d'inspiration victorienne : de petits êtres ailés vivant dans les prés et les bois. Par la suite, Tolkien renie cette image traditionnelle de la fée, et ses Elfes s'en détachent. Néanmoins, le poème Goblin Feet (publié en 1915) connaît un succès honorable et est réédité dans plusieurs anthologies, au grand désespoir de son auteur. Encouragé par ses amis du T.C.B.S., notamment par le « concile de Londres » de 1914, Tolkien envoie en 1916 un recueil de poèmes intitulé The Trumpets of Faery à la maison d'édition londonienne Sidgwick & Jackson, mais il est refusé.
Après son retour de la guerre, Tolkien délaisse quelque peu les vers pour se consacrer à la rédaction des Contes perdus, en prose. Il continue toutefois à publier des poèmes dans diverses revues au cours des années 1920 et 1930. Durant son séjour à Leeds, il entreprend de relater en vers allitératifs l'histoire de Túrin Turambar. Cet effort reste inachevé : Tolkien l'abandonne en 1925, après avoir rédigé un peu plus de 800 vers, pour se consacrer au Lai de Leithian, qui relate l'histoire d'amour de Beren et Lúthien en distiques octosyllabiques. Tolkien travaille sur le Lai pendant sept ans avant de l'abandonner à son tour en 1931, au vers 4 175, malgré les commentaires approbateurs de son ami C. S. Lewis. Les années 1930 le voient s'essayer à de longs poèmes sur la mythologie nordique (les deux lais publiés en 2009 sous le titre La Légende de Sigurd et Gudrún) ou la légende arthurienne (l'inédit The Fall of Arthur, abandonné au vers 954).
Les œuvres les plus connues de Tolkien, Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux, contiennent de nombreux poèmes, décrits par Tolkien comme « partie intégrante du récit (et de la représentation des personnages) », mais qui laissent souvent les critiques circonspects. Le recueil de poèmes Les Aventures de Tom Bombadil (1962), composé en grande partie de versions remaniées de poèmes écrits et publiés dans les années 1920-1930, n'attire guère l'attention, mais il est dans l'ensemble bien accueilli par la presse et par le public.
Livres pour enfants
Dans les années 1920, Tolkien commence à inventer des histoires pour distraire ses enfants. Bon nombre d'entre elles, comme celles du bandit Bill Stickers (littéralement « colleurs d'affiches ») et son ennemi juré, le Major Road Ahead (littéralement « croisement avec une grande route »), dont les noms s'inspirent de panneaux croisés dans la rue, ne sont cependant jamais couchées sur le papier. D'autres le sont, notamment Roverandom, écrit pour consoler le petit Michael qui avait perdu son jouet préféré, Monsieur Merveille, qui relate les mésaventures du héros avec son automobile, ou Le Fermier Gilles de Ham, qui acquiert toutefois un ton plus adulte au fil des relectures. En outre, Tolkien écrit chaque année entre 1920 et 1942 une lettre illustrée censée venir du père Noël ; un recueil de ces Lettres du Père Noël a été édité en 1976.
Le plus célèbre des livres pour la jeunesse de Tolkien, Bilbo le Hobbit, est également issu d'un conte imaginé par Tolkien pour ses enfants. À sa publication, en 1937, il reçoit un excellent accueil de la critique comme du public, est nommé pour la Carnegie Medal et remporte un prix décerné par le New York Herald Tribune. Il est toujours considéré comme un classique de la littérature enfantine. Toutefois, quelques années plus tard, Tolkien pose un regard critique sur son livre, regrettant de s'être parfois laissé aller à un ton trop puéril. « Les enfants intelligents possédant un goût sûr (il semble y en avoir un certain nombre) ont toujours distingué comme des faiblesses, je suis heureux de le dire, les moments où le récit s'adresse directement aux enfants. »
Le Seigneur des anneaux et Le Silmarillion
Après le succès de Bilbo le Hobbit, l'éditeur de Tolkien, Stanley Unwin, le presse d'écrire une suite. Incertain, Tolkien commence par lui proposer un ouvrage très différent : Le Silmarillion, un recueil de légendes mythologiques imaginaires sur lequel il travaille depuis près de vingt années.
En effet, c'est vers 1916-1917 que débute la rédaction de la première mouture des légendes du Silmarillion, Le Livre des contes perdus. Il s'agit alors d'un ensemble d'histoires racontées à Eriol, un marin danois du Ve siècle de notre ère, par les elfes de l'île de Tol Eressëa, située loin à l'Ouest. L'idée de Tolkien est alors de créer « une mythologie pour l'Angleterre » : la fin des Contes perdus, jamais rédigée, devait voir l'île de Tol Eressëa, brisée en deux, devenir la Grande-Bretagne et l'Irlande. Les elfes auraient progressivement disparu de leur ancien pays, et les chefs semi-légendaires Hengist et Horsa se seraient avérés être les fils d'Eriol. Tolkien abandonne assez tôt ce projet ambitieux de « mythologie anglaise », mais il retient l'idée du marin humain servant de moyen de transmission des légendes elfiques : ce rôle est par la suite attribué à Ælfwine, un marin anglo-saxon du XIe siècle.
Dans les années 1920, les légendes du Silmarillion sont délaissées au profit du Lai des Enfants de Húrin, puis du Lai de Leithian. Tolkien retourne à la prose dans les années 1930 et rédige plusieurs textes liés : le mythe cosmogonique de l'Ainulindalë, deux ensembles d'annales, des précis sur l'histoire des langues (Lhammas) et la géographie du monde (Ambarkanta). Au cœur de l'ensemble se trouve la Quenta Noldorinwa ou « Histoire des Noldoli », qui prend ensuite le nom de Quenta Silmarillion.
Cet ensemble de textes reçoit un accueil pour le moins circonspect de la part d'Allen & Unwin, et dès décembre 1937, Tolkien entreprend la rédaction d'une suite de Bilbo le Hobbit. Il lui faut près de douze années pour terminer Le Seigneur des anneaux, un roman qui a perdu presque totalement le ton enfantin de son prédécesseur en se rapprochant davantage du monde ancien et noble du Silmarillion. À sa publication, en 1954-1955, le roman reçoit un accueil varié de la part de la critique, mais le public le plébiscite, notamment aux États-Unis après sa parution au format poche dans les années 1960. Sa popularité n'a jamais failli depuis : traduit dans une quarantaine de langues, il a été le sujet d'innombrables articles et ouvrages d'analyse et est sorti vainqueur de nombreux sondages réalisés auprès du public.
Le succès du Seigneur des anneaux assure à Tolkien que son Silmarillion, désormais très attendu, sera publié ; mais reste encore à l'achever. L'auteur passe les vingt dernières années de sa vie à travailler en ce sens, mais la tâche se révèle ardue et il ne parvient pas à l'accomplir, victime de ses hésitations et de la simple quantité de travail de réécriture et de correction à fournir pour le rendre cohérent avec les profondes modifications apportées par Le Seigneur des anneaux. Qui plus est, il se laisse fréquemment distraire en rédigeant des textes sur des points de détail en négligeant la trame principale : « La sous-création en elle-même était devenue un passe-temps qui apportait sa propre récompense, indépendamment du désir d'être édité »
Illustrations
Tolkien commence à dessiner et à peindre des aquarelles dans son enfance, une activité qu'il ne délaisse jamais totalement, bien que ses autres obligations ne lui laissent guère le loisir de s'y consacrer et qu'il se considère lui-même comme un artiste médiocre. Dessiner des personnages n'est pas son point fort, et la plupart de ses œuvres représentent ainsi des paysages, réels ou (à partir des années 1920) imaginaires, inspirés par ses lectures (le Kalevala, Beowulf) ou la mythologie naissante du Silmarillion. Par la suite, il délaisse en partie l'art figuratif au profit de motifs ornementaux, où l'on retrouve fréquemment la figure de l'arbre, qu'il griffonne sur des enveloppes ou des journaux.
Les récits qu'il imagine pour ses enfants sont également abondamment illustrés, qu'il s'agisse des Lettres du Père Noël, de Roverandom ou de Bilbo le Hobbit. Lorsque ce dernier est publié, il inclut quinze illustrations en noir et blanc de Tolkien (dont deux cartes), et il réalise également la jaquette du livre. L'édition américaine comprend cinq illustrations supplémentaires en couleur. En revanche, Le Seigneur des anneaux, livre coûteux à produire, n'inclut aucune illustration de Tolkien. Trois recueils d'illustrations de Tolkien ont été publiés après sa mort : Peintures et aquarelles de J. R. R. Tolkien (1979), édité par Christopher Tolkien, le plus complet J. R. R. Tolkien : artiste et illustrateur (1995), édité par Wayne G. Hammond et Christina Scullet enfin The Art of the Hobbit (2011), reprenant des illustrations relatives à Bilbo le Hobbit déjà publiées dans les deux ouvrages précédents, ainsi que plusieurs dessins et esquisses inédits.
http://fr.wikipedia.org/wiki/J._R._R._Tolkien
Après des études à Birmingham et à Oxford et l'expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale, Tolkien devient professeur assistant (reader) de langue anglaise à l'université de Leeds en 1920, puis professeur de vieil anglais à l'université d'Oxford en 1925 et professeur de langue et de littérature anglaises en 1945, toujours à Oxford. Il prend sa retraite en 1959. Durant sa carrière universitaire, il défend l'apprentissage des langues, surtout germaniques, et bouleverse l'étude du poème anglo-saxon Beowulf avec sa conférence Beowulf : Les Monstres et les Critiques (1936). Son essai Du conte de fées (1939) est également considéré comme un texte crucial dans l'étude de ce genre littéraire.
Tolkien commence à écrire pour son plaisir dans les années 1910, élaborant toute une mythologie autour de langues qu'il invente. L'univers ainsi créé, la Terre du Milieu, prend forme au fil des réécritures et compositions. Son ami C. S. Lewis l'encourage dans cette voie, de même que les autres membres de leur cercle littéraire informel, les Inklings. En 1937, la publication de Bilbo le Hobbit fait de Tolkien un auteur pour enfants estimé. Sa suite longtemps attendue, Le Seigneur des anneaux, est d'une tonalité plus sombre. Elle paraît en 1954-1955 et devient un véritable phénomène de société dans les années 1960, notamment sur les campus américains. Tolkien travaille sur sa mythologie jusqu'à sa mort, mais ne parvient pas à donner une forme achevée au Silmarillion. Ce recueil de légendes des premiers âges de la Terre du Milieu est finalement mis en forme et publié à titre posthume en 1977 par son fils et exécuteur littéraire Christopher, en collaboration avec Guy Gavriel Kay. Depuis, Christopher Tolkien publie régulièrement des textes inédits de son père.
De nombreux auteurs ont publié des romans de fantasy avant Tolkien, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis est à l'origine d'une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi souvent considéré comme le « père » de la fantasy moderne, et son œuvre a eu une influence majeure sur les auteurs ultérieurs de ce genre, en particulier par la rigueur avec laquelle il a construit son monde secondaire.
Œuvres
Poèmes
Tolkien commence à rédiger des poèmes dans les années 1910. Il s'agit alors de sa principale forme d'expression, loin devant la prose. Ses vers sont le plus souvent inspirés par la nature, ou bien par des ouvrages qu'il étudie et apprécie, comme les Contes de Cantorbéry de Chaucer ou Piers Plowman de Langland. Un trait caractéristique de ses poèmes de jeunesse est leur représentation des fées, d'inspiration victorienne : de petits êtres ailés vivant dans les prés et les bois. Par la suite, Tolkien renie cette image traditionnelle de la fée, et ses Elfes s'en détachent. Néanmoins, le poème Goblin Feet (publié en 1915) connaît un succès honorable et est réédité dans plusieurs anthologies, au grand désespoir de son auteur. Encouragé par ses amis du T.C.B.S., notamment par le « concile de Londres » de 1914, Tolkien envoie en 1916 un recueil de poèmes intitulé The Trumpets of Faery à la maison d'édition londonienne Sidgwick & Jackson, mais il est refusé.
Après son retour de la guerre, Tolkien délaisse quelque peu les vers pour se consacrer à la rédaction des Contes perdus, en prose. Il continue toutefois à publier des poèmes dans diverses revues au cours des années 1920 et 1930. Durant son séjour à Leeds, il entreprend de relater en vers allitératifs l'histoire de Túrin Turambar. Cet effort reste inachevé : Tolkien l'abandonne en 1925, après avoir rédigé un peu plus de 800 vers, pour se consacrer au Lai de Leithian, qui relate l'histoire d'amour de Beren et Lúthien en distiques octosyllabiques. Tolkien travaille sur le Lai pendant sept ans avant de l'abandonner à son tour en 1931, au vers 4 175, malgré les commentaires approbateurs de son ami C. S. Lewis. Les années 1930 le voient s'essayer à de longs poèmes sur la mythologie nordique (les deux lais publiés en 2009 sous le titre La Légende de Sigurd et Gudrún) ou la légende arthurienne (l'inédit The Fall of Arthur, abandonné au vers 954).
Les œuvres les plus connues de Tolkien, Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux, contiennent de nombreux poèmes, décrits par Tolkien comme « partie intégrante du récit (et de la représentation des personnages) », mais qui laissent souvent les critiques circonspects. Le recueil de poèmes Les Aventures de Tom Bombadil (1962), composé en grande partie de versions remaniées de poèmes écrits et publiés dans les années 1920-1930, n'attire guère l'attention, mais il est dans l'ensemble bien accueilli par la presse et par le public.
Livres pour enfants
Dans les années 1920, Tolkien commence à inventer des histoires pour distraire ses enfants. Bon nombre d'entre elles, comme celles du bandit Bill Stickers (littéralement « colleurs d'affiches ») et son ennemi juré, le Major Road Ahead (littéralement « croisement avec une grande route »), dont les noms s'inspirent de panneaux croisés dans la rue, ne sont cependant jamais couchées sur le papier. D'autres le sont, notamment Roverandom, écrit pour consoler le petit Michael qui avait perdu son jouet préféré, Monsieur Merveille, qui relate les mésaventures du héros avec son automobile, ou Le Fermier Gilles de Ham, qui acquiert toutefois un ton plus adulte au fil des relectures. En outre, Tolkien écrit chaque année entre 1920 et 1942 une lettre illustrée censée venir du père Noël ; un recueil de ces Lettres du Père Noël a été édité en 1976.
Le plus célèbre des livres pour la jeunesse de Tolkien, Bilbo le Hobbit, est également issu d'un conte imaginé par Tolkien pour ses enfants. À sa publication, en 1937, il reçoit un excellent accueil de la critique comme du public, est nommé pour la Carnegie Medal et remporte un prix décerné par le New York Herald Tribune. Il est toujours considéré comme un classique de la littérature enfantine. Toutefois, quelques années plus tard, Tolkien pose un regard critique sur son livre, regrettant de s'être parfois laissé aller à un ton trop puéril. « Les enfants intelligents possédant un goût sûr (il semble y en avoir un certain nombre) ont toujours distingué comme des faiblesses, je suis heureux de le dire, les moments où le récit s'adresse directement aux enfants. »
Le Seigneur des anneaux et Le Silmarillion
Après le succès de Bilbo le Hobbit, l'éditeur de Tolkien, Stanley Unwin, le presse d'écrire une suite. Incertain, Tolkien commence par lui proposer un ouvrage très différent : Le Silmarillion, un recueil de légendes mythologiques imaginaires sur lequel il travaille depuis près de vingt années.
En effet, c'est vers 1916-1917 que débute la rédaction de la première mouture des légendes du Silmarillion, Le Livre des contes perdus. Il s'agit alors d'un ensemble d'histoires racontées à Eriol, un marin danois du Ve siècle de notre ère, par les elfes de l'île de Tol Eressëa, située loin à l'Ouest. L'idée de Tolkien est alors de créer « une mythologie pour l'Angleterre » : la fin des Contes perdus, jamais rédigée, devait voir l'île de Tol Eressëa, brisée en deux, devenir la Grande-Bretagne et l'Irlande. Les elfes auraient progressivement disparu de leur ancien pays, et les chefs semi-légendaires Hengist et Horsa se seraient avérés être les fils d'Eriol. Tolkien abandonne assez tôt ce projet ambitieux de « mythologie anglaise », mais il retient l'idée du marin humain servant de moyen de transmission des légendes elfiques : ce rôle est par la suite attribué à Ælfwine, un marin anglo-saxon du XIe siècle.
Dans les années 1920, les légendes du Silmarillion sont délaissées au profit du Lai des Enfants de Húrin, puis du Lai de Leithian. Tolkien retourne à la prose dans les années 1930 et rédige plusieurs textes liés : le mythe cosmogonique de l'Ainulindalë, deux ensembles d'annales, des précis sur l'histoire des langues (Lhammas) et la géographie du monde (Ambarkanta). Au cœur de l'ensemble se trouve la Quenta Noldorinwa ou « Histoire des Noldoli », qui prend ensuite le nom de Quenta Silmarillion.
Cet ensemble de textes reçoit un accueil pour le moins circonspect de la part d'Allen & Unwin, et dès décembre 1937, Tolkien entreprend la rédaction d'une suite de Bilbo le Hobbit. Il lui faut près de douze années pour terminer Le Seigneur des anneaux, un roman qui a perdu presque totalement le ton enfantin de son prédécesseur en se rapprochant davantage du monde ancien et noble du Silmarillion. À sa publication, en 1954-1955, le roman reçoit un accueil varié de la part de la critique, mais le public le plébiscite, notamment aux États-Unis après sa parution au format poche dans les années 1960. Sa popularité n'a jamais failli depuis : traduit dans une quarantaine de langues, il a été le sujet d'innombrables articles et ouvrages d'analyse et est sorti vainqueur de nombreux sondages réalisés auprès du public.
Le succès du Seigneur des anneaux assure à Tolkien que son Silmarillion, désormais très attendu, sera publié ; mais reste encore à l'achever. L'auteur passe les vingt dernières années de sa vie à travailler en ce sens, mais la tâche se révèle ardue et il ne parvient pas à l'accomplir, victime de ses hésitations et de la simple quantité de travail de réécriture et de correction à fournir pour le rendre cohérent avec les profondes modifications apportées par Le Seigneur des anneaux. Qui plus est, il se laisse fréquemment distraire en rédigeant des textes sur des points de détail en négligeant la trame principale : « La sous-création en elle-même était devenue un passe-temps qui apportait sa propre récompense, indépendamment du désir d'être édité »
Illustrations
Tolkien commence à dessiner et à peindre des aquarelles dans son enfance, une activité qu'il ne délaisse jamais totalement, bien que ses autres obligations ne lui laissent guère le loisir de s'y consacrer et qu'il se considère lui-même comme un artiste médiocre. Dessiner des personnages n'est pas son point fort, et la plupart de ses œuvres représentent ainsi des paysages, réels ou (à partir des années 1920) imaginaires, inspirés par ses lectures (le Kalevala, Beowulf) ou la mythologie naissante du Silmarillion. Par la suite, il délaisse en partie l'art figuratif au profit de motifs ornementaux, où l'on retrouve fréquemment la figure de l'arbre, qu'il griffonne sur des enveloppes ou des journaux.
Les récits qu'il imagine pour ses enfants sont également abondamment illustrés, qu'il s'agisse des Lettres du Père Noël, de Roverandom ou de Bilbo le Hobbit. Lorsque ce dernier est publié, il inclut quinze illustrations en noir et blanc de Tolkien (dont deux cartes), et il réalise également la jaquette du livre. L'édition américaine comprend cinq illustrations supplémentaires en couleur. En revanche, Le Seigneur des anneaux, livre coûteux à produire, n'inclut aucune illustration de Tolkien. Trois recueils d'illustrations de Tolkien ont été publiés après sa mort : Peintures et aquarelles de J. R. R. Tolkien (1979), édité par Christopher Tolkien, le plus complet J. R. R. Tolkien : artiste et illustrateur (1995), édité par Wayne G. Hammond et Christina Scullet enfin The Art of the Hobbit (2011), reprenant des illustrations relatives à Bilbo le Hobbit déjà publiées dans les deux ouvrages précédents, ainsi que plusieurs dessins et esquisses inédits.
http://fr.wikipedia.org/wiki/J._R._R._Tolkien
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois