EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Le 23 Décembre 2008
Dracula rock’n’roll
Iggy Pop, Moby et Alice Cooper vont jouer... dans un film de vampires. Ils apporteront sans mal quelques gouttes de punk à leurs personnages buveurs de sang dans le premier long métrage du Canadien Rob Stefaniuk. Prévu pour la fin 2009, 'Suck' compte déjà au casting le très charismatique Malcolm McDowell (’Orange mécanique’). Teneur en hémoglobine garantie…
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=23&m=12
Les Winners, un groupe de rock, galèrent pour décrocher un contrat d'enfer avec une boîte de production. Jusque au jour où ils tombent sur la solution miracle, et s'ils devenaient vampires ?
Comme bon nombre de musiciens, le groupe a le plus grand mal à vivre de sa passion. Exploité par un manager un peu fumiste, ils se produisent dans de petits clubs canadiens, devant des parterres de consommateurs ivres ou indifférents. La situation est si calamiteuse que Joey, le leader, est même obligé d'aller mendier quelques pièces à Susan, son ex-petite amie. Au bord de la dépression, il envisage même de jeter l'éponge. Puis, un soir, Jennifer, la jolie bassiste du groupe est entrainée dans l'antre d'un maître vampire...
Nous suivons donc la tournée du groupe de Rock « The Winners » au Canada au sein duquel se trouve une bassiste très sexy qui, grâce à sa transformation, permettra au groupe d’attirer les producteurs. Le magnétisme vampirique légendaire attirera également tout autour du groupe de nouveaux fans. Malheureusement, elle leur apportera également quelques soucis de part son nouveau régime alimentaire ! Les scènes d’agression sont présentées de manière humoristique faisant des vampires des êtres sympathiques et ainsi nous présentant le chasseur de vampires pour le méchant du film.
Ici, pas de mythe vampirique réinventé mais de bonnes références basées notamment sur le mythe de Faust, les musiciens vendront leurs âmes pour accéder à la célébrité. Par exemple, le pieu dans le cœur est d'une grande efficacité contre les vampires et le soleil les affaiblit. On y rencontre le seigneur des vampires qui, tout comme dans Lestat le vampire d’Anne Rice, permet aux vampires qu’il a engendrés de se maintenir comme tel grâce au seul fait qu’il soit lui aussi en vie. On se rend compte à la fin du film que certaines personnes, pouvant paraître de simple nosferatu, nous cachent bien leur réelle identité (amenant la possibilité d’une suite).
Réalisé par Rob Stefaniuk, qui joue également Joey le leader du groupe, Suck est une comédie d’horreur des plus divertissante et esthétiquement très agréable à regarder. On y trouve de très bonnes prestations musicales rock entre deux effets spéciaux et scènes d'animation très réussis. Ce film est classé aux Etats-Unis dans les « semi-musical movie » car même si nous avons de nombreux passages musicaux, ces derniers n’apportent rien à la narration (sauf une fois, quand Jennifer est dans le manoir du vampire). Cette production canadienne originale tournée à Toronto bénéficie d'une très belle liste de guest-stars : Alice Cooper, Iggy Pop, Moby, Henry Rollins, Alex Lifeson de Rush et Carol Pope de Rough Trade. Un film rafraîchissant, franchement drôle et bien réalisé qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré. Tout y est tourné à la dérision: le look 70-80 du ténébreux vampire, les prises de vue ralenties, les scènes d’agression… Une relecture humoristique réjouissante à la sauce rock n’ roll des films de vampires.
http://blog.vampirisme.com/vampire/?808 ... -suck-2009
Dracula rock’n’roll
Iggy Pop, Moby et Alice Cooper vont jouer... dans un film de vampires. Ils apporteront sans mal quelques gouttes de punk à leurs personnages buveurs de sang dans le premier long métrage du Canadien Rob Stefaniuk. Prévu pour la fin 2009, 'Suck' compte déjà au casting le très charismatique Malcolm McDowell (’Orange mécanique’). Teneur en hémoglobine garantie…
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=23&m=12
Les Winners, un groupe de rock, galèrent pour décrocher un contrat d'enfer avec une boîte de production. Jusque au jour où ils tombent sur la solution miracle, et s'ils devenaient vampires ?
Comme bon nombre de musiciens, le groupe a le plus grand mal à vivre de sa passion. Exploité par un manager un peu fumiste, ils se produisent dans de petits clubs canadiens, devant des parterres de consommateurs ivres ou indifférents. La situation est si calamiteuse que Joey, le leader, est même obligé d'aller mendier quelques pièces à Susan, son ex-petite amie. Au bord de la dépression, il envisage même de jeter l'éponge. Puis, un soir, Jennifer, la jolie bassiste du groupe est entrainée dans l'antre d'un maître vampire...
Nous suivons donc la tournée du groupe de Rock « The Winners » au Canada au sein duquel se trouve une bassiste très sexy qui, grâce à sa transformation, permettra au groupe d’attirer les producteurs. Le magnétisme vampirique légendaire attirera également tout autour du groupe de nouveaux fans. Malheureusement, elle leur apportera également quelques soucis de part son nouveau régime alimentaire ! Les scènes d’agression sont présentées de manière humoristique faisant des vampires des êtres sympathiques et ainsi nous présentant le chasseur de vampires pour le méchant du film.
Ici, pas de mythe vampirique réinventé mais de bonnes références basées notamment sur le mythe de Faust, les musiciens vendront leurs âmes pour accéder à la célébrité. Par exemple, le pieu dans le cœur est d'une grande efficacité contre les vampires et le soleil les affaiblit. On y rencontre le seigneur des vampires qui, tout comme dans Lestat le vampire d’Anne Rice, permet aux vampires qu’il a engendrés de se maintenir comme tel grâce au seul fait qu’il soit lui aussi en vie. On se rend compte à la fin du film que certaines personnes, pouvant paraître de simple nosferatu, nous cachent bien leur réelle identité (amenant la possibilité d’une suite).
Réalisé par Rob Stefaniuk, qui joue également Joey le leader du groupe, Suck est une comédie d’horreur des plus divertissante et esthétiquement très agréable à regarder. On y trouve de très bonnes prestations musicales rock entre deux effets spéciaux et scènes d'animation très réussis. Ce film est classé aux Etats-Unis dans les « semi-musical movie » car même si nous avons de nombreux passages musicaux, ces derniers n’apportent rien à la narration (sauf une fois, quand Jennifer est dans le manoir du vampire). Cette production canadienne originale tournée à Toronto bénéficie d'une très belle liste de guest-stars : Alice Cooper, Iggy Pop, Moby, Henry Rollins, Alex Lifeson de Rush et Carol Pope de Rough Trade. Un film rafraîchissant, franchement drôle et bien réalisé qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré. Tout y est tourné à la dérision: le look 70-80 du ténébreux vampire, les prises de vue ralenties, les scènes d’agression… Une relecture humoristique réjouissante à la sauce rock n’ roll des films de vampires.
http://blog.vampirisme.com/vampire/?808 ... -suck-2009
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1726
24 décembre
Fondation de la ville Montevideo par les Espagnols
La ville de Montevideo (capitale actuelle d'Uruguay) a été fondée en 1726 par les Espagnols pour contrer les velléités d'expansion des Portugais. Ces derniers avaient fondé Colonia del Sacremento au XVIIe siècle sur des terres attribuées par le Traité de Tordesillas (1494), qui établissait le partage du Nouveau Monde suite aux découvertes de Christophe Colomb. Les Espagnols considéraient ces terres comme les leurs. Cette ville devait servir de rempart contre les incursions portugaises.
Voir aussi : Espagne - Colonie - Portugal - Fondation - Histoire de la Colonisation
1789
24 décembre
Amélioration du droit au travail
L'Assemblée adopte un nouveau décret reconnaissant les non-catholiques (les protestants) et les comédiens aptes à tous les emplois civils et militaires. Le texte leur accorde également le droit de vote et d'éligibilité. Les juifs ne bénéficient pas de ces améliorations et restent soumis à des restrictions en matière d'égalité d'emploi.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Histoire du Travail
1800
24 décembre
Attentat manqué contre Napoléon
Une machine infernale explose au passage de la voiture de Napoléon Bonaparte, rue Saint-Nicaise à Paris. Le Premier Consul est épargné, mais les tonneaux remplis de poudre tuent quatre passants et en blessent soixante autres. Après avoir fait arrêter et déporter 130 jacobins, l'enquête révèlera que l'attentat a été perpétré par des Chouans groupés autour du comte d'Artois d'Angleterre.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Attentat - Histoire du Consulat - Histoire de la Révolution
1845
24 décembre
Naissance de Fernand Cormon, peintre naturaliste français.
Fernand Cormon étudie l'art au côté de Jean-François Portaels dans la ville de Bruxelles. Il se rend ensuite à Paris pour suivre des cours complémentaires et commence sa carrière au Salon à la fin des années 1860. Il gagne un prix en 1875 avec la toile "La mort de Ravana". Il devient professeur aux Beaux-Arts. En 1882, il crée l'atelier Cormon à Paris. En 1898, il entre à l'académie des Beaux-Arts.
Voir aussi : Peinture - Beaux-Arts - Salon - Histoire de la Peinture
1851
24 décembre
Naissance d'Édouard de Castelnau, général français.
Edouard de Castelnau étudie à Saint-Cyr puis intègre le 31e régiment d'infanterie. Il participe à la guerre franco-prussienne en tant que sous-lieutenant. Petit à petit, il monte les échelons et en 1911, il est nommé premier sous-chef d'état-major général sur ordre du maréchal Joffre. Il s'illustre durant la Première Guerre mondiale en remportant de grandes batailles. Il devient ensuite député de l'Aveyron et préside la Fédération nationale catholique jusqu'à sa mort en 1944.
Voir aussi : Militaire - Première Guerre mondiale - Histoire de la Politique
1863
24 décembre
Début de la guerre des Duchés
Les Saxons et les Hanovriens franchissent la frontière du Holstein, après que le roi du Danemark a entrepris de s'emparer des duchés d'Holstein, de Lauenburg, violant ainsi le protocole de Londres. La Prusse s'associe avec l'Empire d'Autriche afin de repousser les Danois, ce qui mène au début de la Guerre des Duchés. En 1866 et après le départ des Autrichiens de la Confédération Germanique, la Prusse devient propriétaire de ces territoires qui sont regroupés sous le nom de Province du Schleswig-Holstein.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Dannemark - Guerre des Duchés - Histoire des Guerres
1865
24 décembre
Fondation du Ku Klux Klan
Suite à la défaite des troupes confédérées sudistes lors de la guerre de Sécession, six jeunes officiers sudistes (J. Calvin Jones, Frank O. McCord, Richard R. Reed, John B. Kennedy, John C. Lester, James R. Crowe) donnent naissance au Ku Klux Klan (KKK). L'organisation suprématiste blanche protestante entreprend divers actes de violence (raids, lynchages, agressions physiques et incendies). Dès 1971, la loi Ku Klux est votée au Congrès des États-Unis afin d'abolir le KKK.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Politique
1898
24 décembre
Louis Renault construit sa propre automobile
Louis Renault démontre l’efficacité de sa Voiturette en montant la côte de la rue Lepic, à Montmartre. Quelques mois plus tôt, il avait conçu le véhicule en transformant un tricycle de Dion. Il y avait ajouté une roue et la toute première boîte de vitesse. Suite à cet essai, on lui passera une dizaine de commandes. L’année suivante, il fondera sa société, en compagnie de son frère et deviendra l’un des plus grands constructeurs automobiles français.
Voir aussi : Histoire de Renault - Histoire de l'Automobile
1921
24 décembre
Première émission radiophonique en France
Après des essais en novembre, la Station Tour Eiffel émet la première émission française de radio. Mise en place sous l’impulsion du Général Ferrié, elle dure une demi-heure avec au programme une revue de presse, un bulletin météo et un morceau de musique au violon.
Voir aussi : Histoire de la Tour Eiffel - Histoire de la Radio
1942
24 décembre
Assassinat de l'Amiral Darlan
Le monarchiste Fernand Bonnier La Chapelle tue le haut-commissaire en Afrique française, l'amiral Darlan, dans sa résidence privée d'Alger. Surnommé Morand, l'assassin avait demandé à être reçu urgemment par l'amiral. Lorsqu'il entre dans la villa Arthur, il porte un parapluie sous son bras cachant un revolver automatique. L'amiral est blessé par plusieurs balles et s'éteint un heure après la fusillade. Il a 61 ans. Le jeune royaliste sera exécuté le 26 au terme d'un procès expéditif.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1943
24 décembre
Eisenhower chef des forces alliées
Le général américain Dwight Eisenhower est nommé commandant en chef des forces armées par le président Roosevelt. Sa mission est de diriger les forces terrestres, navales et aériennes alliées chargées de libérer l'Europe occidentale de l'occupation allemande lors du débarquement prévu en Normandie (opération Overlord), en juin 1944. Le chef des forces alliées recevra la capitulation allemande à Reims le 7 mai 1945. Après une brillante carrière militaire, Eisenhower accèdera à la présidence de la République des Etats-Unis en 1952.
Voir aussi : Histoire de Reims - Eisenhower - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1968
24 décembre
Premier équipage en orbite lunaire
Trois jours après son décollage de Cap Canaveral, l’équipage de la mission Apollo-8 survole la Lune. C’est la première fois que des hommes sortent de l’orbite terrestre pour s’approcher de la Lune : Frank Borman, James A. Lowell Jr. et William A. Anders font dix fois le tour de l’astre afin de réaliser des tests en vue du futur alunissage. Pour leur retour sur la Terre, ils amerrissent le 27 décembre sans encombre, au terme d’une mission de six jours. Les Etats-Unis sont presque prêts pour envoyer un homme sur la Lune. Pour la première fois, leur avance sur l’URSS est significative.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace
1970
24 décembre
Sortie des Aristochats
« Les Aristochats » est le premier long métrage d’animation de la compagnie à paraître après la mort de Walt Disney. Situant l’intrigue dans le Paris du début du siècle tout en le superposant à des musiques jazz des amis de O’Malley, le film évoque le sort d’une chatte aristocratique et ses trois chatons destinés à la mort par un majordome cupide. Mais ils seront sauvés par un vulgaire chat de gouttière. La chanson « Ev'rybody Wants to Be a Cat » sera un tube.
Voir aussi : Histoire de Paris - Disney - Histoire des Dessins animés
1976
24 décembre
Assassinat du prince de Broglie
L’ancien ministre et député de l’Eure, Jean de Broglie, est assassiné alors qu’il revient de chez Pierre de Varga. Membre du parti des Républicains indépendants et négociateur des accords d’Evian, le prince de Broglie était alors le trésorier de son parti. Avec en toile de fond le scandale politico-financier espagnol de Matesa, ce meurtre soulève de nombreuses questions et la presse met en cause des hommes politiques en place. Finalement, c’est Pierre de Varga qui, malgré ses protestations, sera reconnu comme le commanditaire et condamné en même temps que le tireur.
Voir aussi : Histoire des Scandales politiques
1979
24 décembre
Naissance de la fusée Ariane
La première fusée Ariane est lancée pour la première fois depuis le ciel du Centre spatial guyanais de Kourou. La réussite de ce lancement marque l'entrée de l'Europe dans la course aux étoiles aux côtés des américains et des soviétiques. Le programme européen Ariane s'orientera vers les lancements commerciaux à partir de décembre 1981.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
1994
24 décembre
Le GIA détourne un Paris-Alger
Quatre algériens membres du Groupe Islamique Armée (GIA) s'emparent de l'Airbus A-300 d'Air France, assurant la liaison Alger-¨Paris, sur l'aéroport Houari Boumediène d'Alger. Sur les 240 passagers, trois seront exécutés par le commando entre le 24 et le 25 décembre. Le 26, l'avion décollera vers l'aéroport de Marseille- Marignane où les terroristes seront tués par les gendarmes du GIGN. La compagnie Air France suspendra ses vols vers l'Algérie.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
24 décembre
Fondation de la ville Montevideo par les Espagnols
La ville de Montevideo (capitale actuelle d'Uruguay) a été fondée en 1726 par les Espagnols pour contrer les velléités d'expansion des Portugais. Ces derniers avaient fondé Colonia del Sacremento au XVIIe siècle sur des terres attribuées par le Traité de Tordesillas (1494), qui établissait le partage du Nouveau Monde suite aux découvertes de Christophe Colomb. Les Espagnols considéraient ces terres comme les leurs. Cette ville devait servir de rempart contre les incursions portugaises.
Voir aussi : Espagne - Colonie - Portugal - Fondation - Histoire de la Colonisation
1789
24 décembre
Amélioration du droit au travail
L'Assemblée adopte un nouveau décret reconnaissant les non-catholiques (les protestants) et les comédiens aptes à tous les emplois civils et militaires. Le texte leur accorde également le droit de vote et d'éligibilité. Les juifs ne bénéficient pas de ces améliorations et restent soumis à des restrictions en matière d'égalité d'emploi.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Histoire du Travail
1800
24 décembre
Attentat manqué contre Napoléon
Une machine infernale explose au passage de la voiture de Napoléon Bonaparte, rue Saint-Nicaise à Paris. Le Premier Consul est épargné, mais les tonneaux remplis de poudre tuent quatre passants et en blessent soixante autres. Après avoir fait arrêter et déporter 130 jacobins, l'enquête révèlera que l'attentat a été perpétré par des Chouans groupés autour du comte d'Artois d'Angleterre.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Attentat - Histoire du Consulat - Histoire de la Révolution
1845
24 décembre
Naissance de Fernand Cormon, peintre naturaliste français.
Fernand Cormon étudie l'art au côté de Jean-François Portaels dans la ville de Bruxelles. Il se rend ensuite à Paris pour suivre des cours complémentaires et commence sa carrière au Salon à la fin des années 1860. Il gagne un prix en 1875 avec la toile "La mort de Ravana". Il devient professeur aux Beaux-Arts. En 1882, il crée l'atelier Cormon à Paris. En 1898, il entre à l'académie des Beaux-Arts.
Voir aussi : Peinture - Beaux-Arts - Salon - Histoire de la Peinture
1851
24 décembre
Naissance d'Édouard de Castelnau, général français.
Edouard de Castelnau étudie à Saint-Cyr puis intègre le 31e régiment d'infanterie. Il participe à la guerre franco-prussienne en tant que sous-lieutenant. Petit à petit, il monte les échelons et en 1911, il est nommé premier sous-chef d'état-major général sur ordre du maréchal Joffre. Il s'illustre durant la Première Guerre mondiale en remportant de grandes batailles. Il devient ensuite député de l'Aveyron et préside la Fédération nationale catholique jusqu'à sa mort en 1944.
Voir aussi : Militaire - Première Guerre mondiale - Histoire de la Politique
1863
24 décembre
Début de la guerre des Duchés
Les Saxons et les Hanovriens franchissent la frontière du Holstein, après que le roi du Danemark a entrepris de s'emparer des duchés d'Holstein, de Lauenburg, violant ainsi le protocole de Londres. La Prusse s'associe avec l'Empire d'Autriche afin de repousser les Danois, ce qui mène au début de la Guerre des Duchés. En 1866 et après le départ des Autrichiens de la Confédération Germanique, la Prusse devient propriétaire de ces territoires qui sont regroupés sous le nom de Province du Schleswig-Holstein.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Dannemark - Guerre des Duchés - Histoire des Guerres
1865
24 décembre
Fondation du Ku Klux Klan
Suite à la défaite des troupes confédérées sudistes lors de la guerre de Sécession, six jeunes officiers sudistes (J. Calvin Jones, Frank O. McCord, Richard R. Reed, John B. Kennedy, John C. Lester, James R. Crowe) donnent naissance au Ku Klux Klan (KKK). L'organisation suprématiste blanche protestante entreprend divers actes de violence (raids, lynchages, agressions physiques et incendies). Dès 1971, la loi Ku Klux est votée au Congrès des États-Unis afin d'abolir le KKK.
Voir aussi : Fondation - Histoire de la Politique
1898
24 décembre
Louis Renault construit sa propre automobile
Louis Renault démontre l’efficacité de sa Voiturette en montant la côte de la rue Lepic, à Montmartre. Quelques mois plus tôt, il avait conçu le véhicule en transformant un tricycle de Dion. Il y avait ajouté une roue et la toute première boîte de vitesse. Suite à cet essai, on lui passera une dizaine de commandes. L’année suivante, il fondera sa société, en compagnie de son frère et deviendra l’un des plus grands constructeurs automobiles français.
Voir aussi : Histoire de Renault - Histoire de l'Automobile
1921
24 décembre
Première émission radiophonique en France
Après des essais en novembre, la Station Tour Eiffel émet la première émission française de radio. Mise en place sous l’impulsion du Général Ferrié, elle dure une demi-heure avec au programme une revue de presse, un bulletin météo et un morceau de musique au violon.
Voir aussi : Histoire de la Tour Eiffel - Histoire de la Radio
1942
24 décembre
Assassinat de l'Amiral Darlan
Le monarchiste Fernand Bonnier La Chapelle tue le haut-commissaire en Afrique française, l'amiral Darlan, dans sa résidence privée d'Alger. Surnommé Morand, l'assassin avait demandé à être reçu urgemment par l'amiral. Lorsqu'il entre dans la villa Arthur, il porte un parapluie sous son bras cachant un revolver automatique. L'amiral est blessé par plusieurs balles et s'éteint un heure après la fusillade. Il a 61 ans. Le jeune royaliste sera exécuté le 26 au terme d'un procès expéditif.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1943
24 décembre
Eisenhower chef des forces alliées
Le général américain Dwight Eisenhower est nommé commandant en chef des forces armées par le président Roosevelt. Sa mission est de diriger les forces terrestres, navales et aériennes alliées chargées de libérer l'Europe occidentale de l'occupation allemande lors du débarquement prévu en Normandie (opération Overlord), en juin 1944. Le chef des forces alliées recevra la capitulation allemande à Reims le 7 mai 1945. Après une brillante carrière militaire, Eisenhower accèdera à la présidence de la République des Etats-Unis en 1952.
Voir aussi : Histoire de Reims - Eisenhower - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1968
24 décembre
Premier équipage en orbite lunaire
Trois jours après son décollage de Cap Canaveral, l’équipage de la mission Apollo-8 survole la Lune. C’est la première fois que des hommes sortent de l’orbite terrestre pour s’approcher de la Lune : Frank Borman, James A. Lowell Jr. et William A. Anders font dix fois le tour de l’astre afin de réaliser des tests en vue du futur alunissage. Pour leur retour sur la Terre, ils amerrissent le 27 décembre sans encombre, au terme d’une mission de six jours. Les Etats-Unis sont presque prêts pour envoyer un homme sur la Lune. Pour la première fois, leur avance sur l’URSS est significative.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace
1970
24 décembre
Sortie des Aristochats
« Les Aristochats » est le premier long métrage d’animation de la compagnie à paraître après la mort de Walt Disney. Situant l’intrigue dans le Paris du début du siècle tout en le superposant à des musiques jazz des amis de O’Malley, le film évoque le sort d’une chatte aristocratique et ses trois chatons destinés à la mort par un majordome cupide. Mais ils seront sauvés par un vulgaire chat de gouttière. La chanson « Ev'rybody Wants to Be a Cat » sera un tube.
Voir aussi : Histoire de Paris - Disney - Histoire des Dessins animés
1976
24 décembre
Assassinat du prince de Broglie
L’ancien ministre et député de l’Eure, Jean de Broglie, est assassiné alors qu’il revient de chez Pierre de Varga. Membre du parti des Républicains indépendants et négociateur des accords d’Evian, le prince de Broglie était alors le trésorier de son parti. Avec en toile de fond le scandale politico-financier espagnol de Matesa, ce meurtre soulève de nombreuses questions et la presse met en cause des hommes politiques en place. Finalement, c’est Pierre de Varga qui, malgré ses protestations, sera reconnu comme le commanditaire et condamné en même temps que le tireur.
Voir aussi : Histoire des Scandales politiques
1979
24 décembre
Naissance de la fusée Ariane
La première fusée Ariane est lancée pour la première fois depuis le ciel du Centre spatial guyanais de Kourou. La réussite de ce lancement marque l'entrée de l'Europe dans la course aux étoiles aux côtés des américains et des soviétiques. Le programme européen Ariane s'orientera vers les lancements commerciaux à partir de décembre 1981.
Voir aussi : Fusée - Histoire de l'Aéronautique
1994
24 décembre
Le GIA détourne un Paris-Alger
Quatre algériens membres du Groupe Islamique Armée (GIA) s'emparent de l'Airbus A-300 d'Air France, assurant la liaison Alger-¨Paris, sur l'aéroport Houari Boumediène d'Alger. Sur les 240 passagers, trois seront exécutés par le commando entre le 24 et le 25 décembre. Le 26, l'avion décollera vers l'aéroport de Marseille- Marignane où les terroristes seront tués par les gendarmes du GIGN. La compagnie Air France suspendra ses vols vers l'Algérie.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
PIERRE LAPOINTE,
QUÉBÉCOIS LIBRE
Portrait
Par Valentin Portier
Le Québec est un vivier de « voix » pour notre variétoche à la française. Dans la France de Garou et de Natasha St-Pier, on gagnerait davantage à écouter Pierre Lapointe, déjà prophète en son pays. Il clôt sa tournée française 2011 ce samedi 19 novembre à Beauvais, dans un spectacle très intimiste où il chante seul avec son piano. L'occasion de revenir avec lui sur un parcours fulgurant.
Un sacré puzzle, ce Pierre Lapointe. Très sûr de son talent mais qui s'étonne avec joie quand on lui dit qu'il est le coup de cœur de l'Express. Un peu Pierrot lunaire, qui serait passé chez un coiffeur manga. Un chanteur mélancolique habillé comme dans 'Matrix'. Quand Pierre Lapointe parle, c'est avec l'accent de la Belle Province. Accent qu'il perd en chantant. Quand Pierre Lapointe pense, ça fuse de partout, au point qu'il se reproche souvent d'avoir perdu le fil de ses idées. Il dit beaucoup « extrêmement », frôlant parfois la dizaine en une seule réponse. Parce que Pierre Lapointe voit tout en grand, et à 30 ans, n'a pas peur de ses ambitions.
Chanteur populaire
Quand on lui parle de sa carrière française, il explique : « depuis 2005, depuis la 'Forêt des Mal-aimés', je viens régulièrement en France, c'est un peu étrange et ça ne l'est pas en même temps, parce qu'au Québec je suis déjà bien établi, c'est solide. Je continue à persévérer, même si c'est un peu plus difficile que ce que j'ai connu au Québec. » Parce que si en France, Pierre Lapointe est un relatif anonyme, on oublie que le jeune chanteur a une carrière de dix ans derrière lui, sept albums, une pluie de récompenses. Une vraie star populaire. « Alors que je fais toujours tout pour que ça ne marche pas » s'amuse-t-il, à moitié.
À dire vrai, Pierre Lapointe est arrivé dans la chanson à reculons. « J'ai toujours fait de la musique de façon autodidacte, et à dix-sept ans, j'ai décidé de mettre des mots sur la musique que j'avais composée, mais ça ne m'intéressait pas. Je trouvais que c'était un domaine plutôt limité. Je me suis laissé prendre, à chaque fois que je sortais une nouvelle œuvre, je recevais un prix, on m'offrait des tournées, et ça a fini par être ma vie, un peu sans le vouloir». Quand il parle des raisons de son succès, il préfère évoquer le bon timing : « Quand je suis arrivé, c'était la montée de Star Academy au Québec, moi, j'étais l'opposé de ce que ça représentait. Du coup, les gens me suivaient presque en réaction, par choix politique. J'ai été connu du jour au lendemain, ce qui m'a énormément troublé parce que je n'étais pas du tout dans cette dynamique-là.»
n'étais pas du tout dans cette dynamique-là.»
Univers lucide
Mais Pierre Lapointe voyait déjà grand à l'époque et, dit-il avec fierté, s'est arrangé « pour faire exploser ce média-là. » « Depuis 2004, j'ai fait 15 shows différents, pour la plupart éphémères. J'en ai profité pour faire connaître des designers, des architectes, des chorégraphes qui m'ont bouleversé profondément. » Le dernier, c'était en mai dernier, avec David Altmejd, un sculpteur montréalais de 25 ans, à qui le Guggenheim a déjà acheté deux œuvres. La performance s'appelait 'Contes crépusculaires'. Un titre qui lui sied bien au teint.
Il est certain que l'univers de Pierre Lapointe tire vers la mélancolie. Il acquiesce mais préfère parler de lucidité ludique. « Pour moi la vie ne servait pas à grand-chose jusqu'à mes 19-20 ans. J'ai toujours dit qu'il fallait vivre le plus possible pour écrire le plus possible. Ma vie n'est pas intéressante à mon avis. Elle devient intéressante quand je la magnifie, quand je la trafique. Mon travail est comme celui d'un réalisateur de cinéma, proche de Fellini. Je ne fais pas de la chanson réaliste, c'est certain. Je fais de la poésie, même si je ne me considère pas comme un poète». On lui parle influences et il avoue que sa dyslexie l'a préservé de toute référence littéraire. « Ce qui m'a aidé à avoir une forme d'imagination surprenante, je pense. Avec un regard innocent, sans aucune prétention. »
Seul au piano
Au début de l'année 2011, il a sorti un nouvel album, captation d'un spectacle où il joue seul avec son piano. Un pari audacieux pour cet habitué des spectacles hors-normes et transgenres. « Maintenant quoiqu'il arrive, si je me retrouve à la rue, je sais qu'avec un piano je suis capable de garder des gens avec moi. Le show solo m'a fait réaliser tout le chemin que j'avais fait en 10 ans. » Il avoue que 'Seul au Piano' n'est qu'un disque intermédiaire, avant un autre projet d'ampleur d'ici un an ou deux. « La pire chose qui pourrait m'arriver, ce serait de ne créer que l'indifférence. » Ce qui, « ostie de tabernacle », n'est certainement pas près de lui arriver.
À Beauvais le 19/11, à Surgères le 3/02/2012, à Chateaubriand le 04/02/2012, Amiens le 09/02/2012 et Compiègne le 10/02/2012.
http://www.evene.fr/musique/actualite/p ... c-3519.php
QUÉBÉCOIS LIBRE
Portrait
Par Valentin Portier
Le Québec est un vivier de « voix » pour notre variétoche à la française. Dans la France de Garou et de Natasha St-Pier, on gagnerait davantage à écouter Pierre Lapointe, déjà prophète en son pays. Il clôt sa tournée française 2011 ce samedi 19 novembre à Beauvais, dans un spectacle très intimiste où il chante seul avec son piano. L'occasion de revenir avec lui sur un parcours fulgurant.
Un sacré puzzle, ce Pierre Lapointe. Très sûr de son talent mais qui s'étonne avec joie quand on lui dit qu'il est le coup de cœur de l'Express. Un peu Pierrot lunaire, qui serait passé chez un coiffeur manga. Un chanteur mélancolique habillé comme dans 'Matrix'. Quand Pierre Lapointe parle, c'est avec l'accent de la Belle Province. Accent qu'il perd en chantant. Quand Pierre Lapointe pense, ça fuse de partout, au point qu'il se reproche souvent d'avoir perdu le fil de ses idées. Il dit beaucoup « extrêmement », frôlant parfois la dizaine en une seule réponse. Parce que Pierre Lapointe voit tout en grand, et à 30 ans, n'a pas peur de ses ambitions.
Chanteur populaire
Quand on lui parle de sa carrière française, il explique : « depuis 2005, depuis la 'Forêt des Mal-aimés', je viens régulièrement en France, c'est un peu étrange et ça ne l'est pas en même temps, parce qu'au Québec je suis déjà bien établi, c'est solide. Je continue à persévérer, même si c'est un peu plus difficile que ce que j'ai connu au Québec. » Parce que si en France, Pierre Lapointe est un relatif anonyme, on oublie que le jeune chanteur a une carrière de dix ans derrière lui, sept albums, une pluie de récompenses. Une vraie star populaire. « Alors que je fais toujours tout pour que ça ne marche pas » s'amuse-t-il, à moitié.
À dire vrai, Pierre Lapointe est arrivé dans la chanson à reculons. « J'ai toujours fait de la musique de façon autodidacte, et à dix-sept ans, j'ai décidé de mettre des mots sur la musique que j'avais composée, mais ça ne m'intéressait pas. Je trouvais que c'était un domaine plutôt limité. Je me suis laissé prendre, à chaque fois que je sortais une nouvelle œuvre, je recevais un prix, on m'offrait des tournées, et ça a fini par être ma vie, un peu sans le vouloir». Quand il parle des raisons de son succès, il préfère évoquer le bon timing : « Quand je suis arrivé, c'était la montée de Star Academy au Québec, moi, j'étais l'opposé de ce que ça représentait. Du coup, les gens me suivaient presque en réaction, par choix politique. J'ai été connu du jour au lendemain, ce qui m'a énormément troublé parce que je n'étais pas du tout dans cette dynamique-là.»
n'étais pas du tout dans cette dynamique-là.»
Univers lucide
Mais Pierre Lapointe voyait déjà grand à l'époque et, dit-il avec fierté, s'est arrangé « pour faire exploser ce média-là. » « Depuis 2004, j'ai fait 15 shows différents, pour la plupart éphémères. J'en ai profité pour faire connaître des designers, des architectes, des chorégraphes qui m'ont bouleversé profondément. » Le dernier, c'était en mai dernier, avec David Altmejd, un sculpteur montréalais de 25 ans, à qui le Guggenheim a déjà acheté deux œuvres. La performance s'appelait 'Contes crépusculaires'. Un titre qui lui sied bien au teint.
Il est certain que l'univers de Pierre Lapointe tire vers la mélancolie. Il acquiesce mais préfère parler de lucidité ludique. « Pour moi la vie ne servait pas à grand-chose jusqu'à mes 19-20 ans. J'ai toujours dit qu'il fallait vivre le plus possible pour écrire le plus possible. Ma vie n'est pas intéressante à mon avis. Elle devient intéressante quand je la magnifie, quand je la trafique. Mon travail est comme celui d'un réalisateur de cinéma, proche de Fellini. Je ne fais pas de la chanson réaliste, c'est certain. Je fais de la poésie, même si je ne me considère pas comme un poète». On lui parle influences et il avoue que sa dyslexie l'a préservé de toute référence littéraire. « Ce qui m'a aidé à avoir une forme d'imagination surprenante, je pense. Avec un regard innocent, sans aucune prétention. »
Seul au piano
Au début de l'année 2011, il a sorti un nouvel album, captation d'un spectacle où il joue seul avec son piano. Un pari audacieux pour cet habitué des spectacles hors-normes et transgenres. « Maintenant quoiqu'il arrive, si je me retrouve à la rue, je sais qu'avec un piano je suis capable de garder des gens avec moi. Le show solo m'a fait réaliser tout le chemin que j'avais fait en 10 ans. » Il avoue que 'Seul au Piano' n'est qu'un disque intermédiaire, avant un autre projet d'ampleur d'ici un an ou deux. « La pire chose qui pourrait m'arriver, ce serait de ne créer que l'indifférence. » Ce qui, « ostie de tabernacle », n'est certainement pas près de lui arriver.
À Beauvais le 19/11, à Surgères le 3/02/2012, à Chateaubriand le 04/02/2012, Amiens le 09/02/2012 et Compiègne le 10/02/2012.
http://www.evene.fr/musique/actualite/p ... c-3519.php
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
496
25 décembre
Baptême de Clovis
Le roi des Francs saliens est baptisé à Reims par l'évêque Rémi à 32 ans. La conversion de Clovis à la religion chrétienne est due à l'insistance de son épouse Clothilde, princesse burgonde et catholique. Clovis devient le premier et unique souverain catholique d'Occident, les rois Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths et Vandales sont eux ariens. Il choisi pour capitale Paris.
Voir aussi : Histoire de Reims - Clovis - Histoire des Mérovingiens
800
25 décembre
Sacre de Charlemagne
Le pape Léon III sacre Charlemagne "Empereur des Romains" dans la basilique Saint-Pierre de Rome selon le rite byzantin. A 53 ans le roi des Francs et des Lombards devient empereur d'Occident sur un empire qui s'étend de la mer du nord à l'Italie et de l'Atlantique aux Carpates.
Voir aussi : Sacre - Charlemagne - Histoire des Carolingiens
1066
25 décembre
Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre
Suite à la victoire d’Hasting, Guillaume le Conquérant accède au pouvoir suprême en Angleterre en se faisant couronner à l’abbaye de Westminster. Il introduit ainsi un geste qui va devenir une tradition monarchique anglaise. Cependant, le nouveau royaume anglo-normand doit encore faire face à des difficultés : la conquête de l’Angleterre ne sera achevée qu’en 1070. La situation de ce royaume est de surcroît très particulière : roi d’Angleterre, Guillaume n’en reste pas moins un vassal du roi de France pour les territoires normands. Ce dernier, Philippe Ier, devient alors l’adversaire le plus important de Guillaume, d’autant plus que les Capétiens n’apprécient guère l’avènement du puissant royaume anglo-normand.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Westminster - Guillaume le Conquérant - Philippe Ier - Histoire du Moyen-Âge
1406
25 décembre
Mort de Henri III, roi de Castille et Léon
Henri III (né à Burgos, le 4 octobre 1379), roi de Castille et Léon depuis 1390, dit parfois « le maladif » ou « l'infirme », meurt à Tolède. Aussitôt lui succède son fils, Jean II (1405-1454), mais âgé de un an et dix mois, la régence fut assurée par sa mère, Catherine de Lancastre, jusqu'à sa mort en 1418, roi qui ne laissa pas grande trace dans l'histoire, jugé faible, incapable et influençable.
Voir aussi : Henri III - Jean II - Histoire de Tolède - Histoire de la Politique
1541
25 décembre
Inauguration de la fresque du Jugement dernier de la chapelle Sixtine
La Fresque du « Jugement dernier » de la chapelle Sixtine est inaugurée. Mesurant environ 13 mètres sur 12 et réalisée par Michel-Ange, l’œuvre tourmentée donne une vision dramatique et douloureuse du jugement dernier et rompt ainsi avec la tradition. La représentation de plus de quatre cents personnages, tous nus, provoque de vives critiques. Certains personnages seront même « habillés » en 1566.
Voir aussi : Inauguration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Peinture
1683
25 décembre
Exécution du grand vizir Kara Mustafa
Kara Mustafa, grand vizir de l'Empire ottoman, est à la tête de l'armée ottomane durant la guerre austro-turque (1683-1699). Il est vaincu par les Austro-hongrois et les Polonais lors du siège de Vienne, ce qui oblige son armée à refluer vers la Hongrie. Furieux de cet échec, le sultan Mehmed IV fait étrangler Kara Mustafa à Belgrade, le 25 décembre 1683.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Exécution - Histoire de Belgrade - Grand vizir - Kara Mustafa - Histoire des Décès
1741
25 décembre
Invention des degrés Celsius
Le physicien et astronome suédois Anders Celsius met au point une échelle thermométrique centésimale à Uppsala en Suède. En divisant la balance de Fahrenheit en 100 divisions égales il établit une graduation renversée et désigne par 0 le point d'ébullition de l'eau et par 100 le point de congélation. Cette graduation renversée sera changée après la mort de Celsius pour s'accorder avec les autres balances de température.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1761
25 décembre
Décès d'Elisabeth Ire de Russie selon le calendrier julien.
Venue au monde le 29 décembre 1709 (18 décembre selon le calendrier julien), Ielizaveta Petrovna, alias Elisabeth la Clémente, monta sur le trône de Russie le 6 décembre 1741 (25 novembre du calendrier julien), mettant ainsi un terme à la dictature de Biron, régent d'Ivan VI. Elle prit alors le nom d'Elisabeth Ire de Russie et régna pendant plus de 20 ans jusqu'à sa mort, survenue le 5 janvier 1762 (25 décembre 1761 selon le calendrier julien).
Voir aussi : Mort - Histoire des Décès
1818
25 décembre
Douce nuit chanté pour la première fois
Joseph Mohr, vicaire du village d'Oberndorff en Autriche, fait jouer pour la première fois le chant de Noël lors de la messe de minuit dans l'église Saint Nicolas. Il avait écrit " O Douce nuit, O Sainte nuit" à Mariapfarr en 1816.
Voir aussi : Histoire de la Chanson
1878
25 décembre
Naissance de Louis Chevrolet
Louis Chevrolet naît le 25 décembre 1878 en Suisse. Après avoir été coureur cycliste en France, il part pour les Etats-Unis en 1900, et devient mécanicien, puis pilote de course, à New York. Il fonde en 1911, l'une des plus célèbres marques de voitures américaines, Chevrolet. Il travaillera à l'élévation de cette entreprise avec ses deux frères, jusqu'à sa mort le 6 juin 1941, à Detroit, des suites d'une attaque cérébrale.
Voir aussi : Détroit - Mécanicien - Histoire des Sciences et techniques
1920
25 décembre
Naissance du PCF
Le XVIIIème Congrès du Parti socialiste ouvre ses portes à Tours jusqu'au 30 décembre. La majorité des membres de la SFIO (Section française de l'Internationale Ouvrière) se montre favorable à une adhésion à la IIIe Internationale. Elle décide alors de créer la SFIC (Section française de l'Internationale communiste). Durant l'été, elle avait déjà accepté les 21 conditions d'adhésion posées par Lénine. Les instigateurs du mouvement, Marcel Cachin et Ludovic Frossard, acceptent ainsi d'aligner leur politique sur celle décidée à Moscou. Marcel Sembat, Léon Blum et Albert Thomas, refusent. C'est la raison pour laquelle la SFIO se scinde entre une majorité communiste, et la minorité restante, qui continuera le Parti socialiste SFIO.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du SFIO - Léon Blum - Histoire du PCF - Histoire de Tours - Histoire des Partis
1941
25 décembre
Reddition de Hong Kong aux Japonais
Après 18 jours de combat, les troupes britanniques de Hong Kong se rendent aux forces japonaises. Le gouverneur de la colonie anglaise Sir Mark Young présente sa reddition au général japonais Taikaisi Sakai. Hong Kong sera rendu à la Grande-Bretagne après la fin de la guerre et la défaite du Japon, en 1945.
Voir aussi : Reddition - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1991
25 décembre
Démission de Mikhaïl Gorbatchev
Le président de l'URSS et secrétaire général du Parti communiste démissionne en début de soirée après que des soldats ont hissé le drapeau russe aux couleurs bleu, blanc et rouge de l'avant révolution communiste de 1917. L'Union Soviétique n'est plus. Boris Eltsine élu président de la fédération de Russie au mois de juin reprend les rênes du pays. Depuis la signature des accords d'Alma-Ata et la création de la Communauté des États indépendants (CEI) le 8, l'empire soviétique est moribond. C'est sans heurt qu'à 60 ans le dernier président de l'URSS remet sa démission au Congrès. Le territoire de l'ex-URSS se compose désormais de 15 Etats indépendants.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Démission - Gorbatchev - Histoire des Elections
2006
25 décembre
Mort de James Brown
Le chanteur et musicien américain James Brown décède à l’âge de 73 ans, au terme d’une carrière riche et particulièrement marquante. D’abord porté sur la soul et le Rhythm and blues, il a bouleversé le monde de la musique en créant le funk. Son influence s’est portée sur de nombreux artistes, tels que Michael Jackson ou Prince.
Voir aussi : Michael Jackson - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
25 décembre
Baptême de Clovis
Le roi des Francs saliens est baptisé à Reims par l'évêque Rémi à 32 ans. La conversion de Clovis à la religion chrétienne est due à l'insistance de son épouse Clothilde, princesse burgonde et catholique. Clovis devient le premier et unique souverain catholique d'Occident, les rois Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths et Vandales sont eux ariens. Il choisi pour capitale Paris.
Voir aussi : Histoire de Reims - Clovis - Histoire des Mérovingiens
800
25 décembre
Sacre de Charlemagne
Le pape Léon III sacre Charlemagne "Empereur des Romains" dans la basilique Saint-Pierre de Rome selon le rite byzantin. A 53 ans le roi des Francs et des Lombards devient empereur d'Occident sur un empire qui s'étend de la mer du nord à l'Italie et de l'Atlantique aux Carpates.
Voir aussi : Sacre - Charlemagne - Histoire des Carolingiens
1066
25 décembre
Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre
Suite à la victoire d’Hasting, Guillaume le Conquérant accède au pouvoir suprême en Angleterre en se faisant couronner à l’abbaye de Westminster. Il introduit ainsi un geste qui va devenir une tradition monarchique anglaise. Cependant, le nouveau royaume anglo-normand doit encore faire face à des difficultés : la conquête de l’Angleterre ne sera achevée qu’en 1070. La situation de ce royaume est de surcroît très particulière : roi d’Angleterre, Guillaume n’en reste pas moins un vassal du roi de France pour les territoires normands. Ce dernier, Philippe Ier, devient alors l’adversaire le plus important de Guillaume, d’autant plus que les Capétiens n’apprécient guère l’avènement du puissant royaume anglo-normand.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Westminster - Guillaume le Conquérant - Philippe Ier - Histoire du Moyen-Âge
1406
25 décembre
Mort de Henri III, roi de Castille et Léon
Henri III (né à Burgos, le 4 octobre 1379), roi de Castille et Léon depuis 1390, dit parfois « le maladif » ou « l'infirme », meurt à Tolède. Aussitôt lui succède son fils, Jean II (1405-1454), mais âgé de un an et dix mois, la régence fut assurée par sa mère, Catherine de Lancastre, jusqu'à sa mort en 1418, roi qui ne laissa pas grande trace dans l'histoire, jugé faible, incapable et influençable.
Voir aussi : Henri III - Jean II - Histoire de Tolède - Histoire de la Politique
1541
25 décembre
Inauguration de la fresque du Jugement dernier de la chapelle Sixtine
La Fresque du « Jugement dernier » de la chapelle Sixtine est inaugurée. Mesurant environ 13 mètres sur 12 et réalisée par Michel-Ange, l’œuvre tourmentée donne une vision dramatique et douloureuse du jugement dernier et rompt ainsi avec la tradition. La représentation de plus de quatre cents personnages, tous nus, provoque de vives critiques. Certains personnages seront même « habillés » en 1566.
Voir aussi : Inauguration - Michel-Ange - Histoire de la Chapelle Sixtine - Fresque - Histoire de la Peinture
1683
25 décembre
Exécution du grand vizir Kara Mustafa
Kara Mustafa, grand vizir de l'Empire ottoman, est à la tête de l'armée ottomane durant la guerre austro-turque (1683-1699). Il est vaincu par les Austro-hongrois et les Polonais lors du siège de Vienne, ce qui oblige son armée à refluer vers la Hongrie. Furieux de cet échec, le sultan Mehmed IV fait étrangler Kara Mustafa à Belgrade, le 25 décembre 1683.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Exécution - Histoire de Belgrade - Grand vizir - Kara Mustafa - Histoire des Décès
1741
25 décembre
Invention des degrés Celsius
Le physicien et astronome suédois Anders Celsius met au point une échelle thermométrique centésimale à Uppsala en Suède. En divisant la balance de Fahrenheit en 100 divisions égales il établit une graduation renversée et désigne par 0 le point d'ébullition de l'eau et par 100 le point de congélation. Cette graduation renversée sera changée après la mort de Celsius pour s'accorder avec les autres balances de température.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de la Physique
1761
25 décembre
Décès d'Elisabeth Ire de Russie selon le calendrier julien.
Venue au monde le 29 décembre 1709 (18 décembre selon le calendrier julien), Ielizaveta Petrovna, alias Elisabeth la Clémente, monta sur le trône de Russie le 6 décembre 1741 (25 novembre du calendrier julien), mettant ainsi un terme à la dictature de Biron, régent d'Ivan VI. Elle prit alors le nom d'Elisabeth Ire de Russie et régna pendant plus de 20 ans jusqu'à sa mort, survenue le 5 janvier 1762 (25 décembre 1761 selon le calendrier julien).
Voir aussi : Mort - Histoire des Décès
1818
25 décembre
Douce nuit chanté pour la première fois
Joseph Mohr, vicaire du village d'Oberndorff en Autriche, fait jouer pour la première fois le chant de Noël lors de la messe de minuit dans l'église Saint Nicolas. Il avait écrit " O Douce nuit, O Sainte nuit" à Mariapfarr en 1816.
Voir aussi : Histoire de la Chanson
1878
25 décembre
Naissance de Louis Chevrolet
Louis Chevrolet naît le 25 décembre 1878 en Suisse. Après avoir été coureur cycliste en France, il part pour les Etats-Unis en 1900, et devient mécanicien, puis pilote de course, à New York. Il fonde en 1911, l'une des plus célèbres marques de voitures américaines, Chevrolet. Il travaillera à l'élévation de cette entreprise avec ses deux frères, jusqu'à sa mort le 6 juin 1941, à Detroit, des suites d'une attaque cérébrale.
Voir aussi : Détroit - Mécanicien - Histoire des Sciences et techniques
1920
25 décembre
Naissance du PCF
Le XVIIIème Congrès du Parti socialiste ouvre ses portes à Tours jusqu'au 30 décembre. La majorité des membres de la SFIO (Section française de l'Internationale Ouvrière) se montre favorable à une adhésion à la IIIe Internationale. Elle décide alors de créer la SFIC (Section française de l'Internationale communiste). Durant l'été, elle avait déjà accepté les 21 conditions d'adhésion posées par Lénine. Les instigateurs du mouvement, Marcel Cachin et Ludovic Frossard, acceptent ainsi d'aligner leur politique sur celle décidée à Moscou. Marcel Sembat, Léon Blum et Albert Thomas, refusent. C'est la raison pour laquelle la SFIO se scinde entre une majorité communiste, et la minorité restante, qui continuera le Parti socialiste SFIO.
Voir aussi : Histoire du Parti Communiste - Histoire du SFIO - Léon Blum - Histoire du PCF - Histoire de Tours - Histoire des Partis
1941
25 décembre
Reddition de Hong Kong aux Japonais
Après 18 jours de combat, les troupes britanniques de Hong Kong se rendent aux forces japonaises. Le gouverneur de la colonie anglaise Sir Mark Young présente sa reddition au général japonais Taikaisi Sakai. Hong Kong sera rendu à la Grande-Bretagne après la fin de la guerre et la défaite du Japon, en 1945.
Voir aussi : Reddition - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale
1991
25 décembre
Démission de Mikhaïl Gorbatchev
Le président de l'URSS et secrétaire général du Parti communiste démissionne en début de soirée après que des soldats ont hissé le drapeau russe aux couleurs bleu, blanc et rouge de l'avant révolution communiste de 1917. L'Union Soviétique n'est plus. Boris Eltsine élu président de la fédération de Russie au mois de juin reprend les rênes du pays. Depuis la signature des accords d'Alma-Ata et la création de la Communauté des États indépendants (CEI) le 8, l'empire soviétique est moribond. C'est sans heurt qu'à 60 ans le dernier président de l'URSS remet sa démission au Congrès. Le territoire de l'ex-URSS se compose désormais de 15 Etats indépendants.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Démission - Gorbatchev - Histoire des Elections
2006
25 décembre
Mort de James Brown
Le chanteur et musicien américain James Brown décède à l’âge de 73 ans, au terme d’une carrière riche et particulièrement marquante. D’abord porté sur la soul et le Rhythm and blues, il a bouleversé le monde de la musique en créant le funk. Son influence s’est portée sur de nombreux artistes, tels que Michael Jackson ou Prince.
Voir aussi : Michael Jackson - Histoire de la Chanson
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Pacha Kara Mustafa de Merzifon (Merzifon 1634 – Belgrade 1683), ou Merzifonlu Kara Mustafa Pacha, est un militaire ottoman, qui se distingua en Europe orientale.
Né en 1634, dans la ville de Merzifon (en Turquie actuelle, non loin de la Mer Noire), Mustafa Köprülü est le fils d’un sipahi (soldat ottoman). Son caractère taciturne lui aurait valu le surnom de "Kara" (sombre). Adopté dans son jeune âge par la famille Köprülü (d'où son nom), il devient le messager d’Ahmed Köprülü, vizir de Damas. Après plusieurs distinctions, il est nommé commandant des troupes de la Djézireh des îles ("Cezayir-i bahr-i Sefid adaları Akdeniz") en 1663.
En 1672, lors de la guerre contre la Pologne, il remporte une victoire décisive, permettant à l'Empire d’annexer la région de Podolie. Plus tard, d’autres victoires permettent de prendre la région des Cosaques dans le sud de l’Ukraine. En 1676, à la mort du grand vizir, Kara Mustafa lui succède.
Situation géostratégique de l'Empire ottoman en 1683.
Dès 1681, les événements tournent au désavantage du nouveau grand vizir. Les Cosaques se révoltent et la région est bientôt abandonnée au profit de la Russie. En 1683, la bataille contre les Habsbourg tourne, malgré le long siège de Vienne, au profit des autrichiens et de leurs alliés polonais. Les Ottomans se retirent en Hongrie et renoncent définitivement à prendre la capitale de l’Empire d'Autriche.
Cette défaite coûte la vie au grand vizir, qui est décapité le 25 décembre 1683, à Belgrade, par les janissaires sur ordre du Sultan Ottoman. Sa tête est apportée à Andrinople où elle repose toujours.
Pierre tombale de Kara Mustafa, Edirne, Turquie
Né en 1634, dans la ville de Merzifon (en Turquie actuelle, non loin de la Mer Noire), Mustafa Köprülü est le fils d’un sipahi (soldat ottoman). Son caractère taciturne lui aurait valu le surnom de "Kara" (sombre). Adopté dans son jeune âge par la famille Köprülü (d'où son nom), il devient le messager d’Ahmed Köprülü, vizir de Damas. Après plusieurs distinctions, il est nommé commandant des troupes de la Djézireh des îles ("Cezayir-i bahr-i Sefid adaları Akdeniz") en 1663.
En 1672, lors de la guerre contre la Pologne, il remporte une victoire décisive, permettant à l'Empire d’annexer la région de Podolie. Plus tard, d’autres victoires permettent de prendre la région des Cosaques dans le sud de l’Ukraine. En 1676, à la mort du grand vizir, Kara Mustafa lui succède.
Situation géostratégique de l'Empire ottoman en 1683.
Dès 1681, les événements tournent au désavantage du nouveau grand vizir. Les Cosaques se révoltent et la région est bientôt abandonnée au profit de la Russie. En 1683, la bataille contre les Habsbourg tourne, malgré le long siège de Vienne, au profit des autrichiens et de leurs alliés polonais. Les Ottomans se retirent en Hongrie et renoncent définitivement à prendre la capitale de l’Empire d'Autriche.
Cette défaite coûte la vie au grand vizir, qui est décapité le 25 décembre 1683, à Belgrade, par les janissaires sur ordre du Sultan Ottoman. Sa tête est apportée à Andrinople où elle repose toujours.
Pierre tombale de Kara Mustafa, Edirne, Turquie
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Merci orchidee et saintluc pour ces lectures quotidiennes toujours intéressantes et bien montées.
C'est du travail. Je le reconnais et je l'apprécie.
C'est du travail. Je le reconnais et je l'apprécie.
-
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
merci aussi Jazz ...si l'on penserait pas qu'il y a ceux qui aiment lire, ce poste serait pure folie.........une petite gym pour la memoire fait bien bon chaque jour ,moi-j'adore ce moment de la journee, aux choses qu'on sait deja, c'est bon d'en mettre encore une goutte, merciJazz a écrit :Merci orchidee et saintluc pour ces lectures quotidiennes toujours intéressantes et bien montées.
C'est du travail. Je le reconnais et je l'apprécie.
1646
26 décembre
Décès d'Henri II de Bourbon-Condé
Le 26 décembre 1646 décède Henri II de Bourbon-Condé, dont l'illégitimité de sa filiation le poursuivit toute sa vie durant. Cette situation le rend un peu trublion, de telle manière qu'il est mis au cachot en 1616 par Richelieu qui n'a pas confiance en lui et le fait enfermer durant 3 ans à la Bastille puis au Château de Vincennes où il sera rejoint par sa femme Charlotte de Montmorency.
Voir aussi : Henri II - Montmorency - Duc d'Enghien - Histoire de la Politique
1647
26 décembre
Charles Ier s’allie aux Écossais
Alors qu’il s’est enfuit d’Angleterre pour échapper aux exigences du Parlement, le roi Charles Ier conclut une alliance secrète avec les Covenantaires, presbytériens écossais. Pour obtenir leur soutien, il accepte en effet les principes du Covenant, qui assurent à ces derniers leur liberté religieuse. Les Écossais, alliés jusqu’alors au Parlement anglais, changent de camp et se rangent aux côtés du roi contre Oliver Cromwell. Mais le souverain anglais sera à nouveau arrêté, puis condamné à mort par le Parlement anglais, dit Parlement croupion. Les Écossais décideront alors de reconnaître son fils, Charles II, comme leur souverain.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Ecosse - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres
1662
26 décembre
Molière crée "L'Ecole des Femmes"
Jean-Baptiste Poquelin achève la création de sa dernière comédie en 5 actes au Palais-Royal à Paris. "L'Ecole des femmes" remportera un immense succès et sera vite considérée comme la première comédie de la maturité pour Molière. Cependant, la morale et le comique de la pièce agaceront ses rivaux tels que Corneille et les consciences traditionnelles. Molière devra faire face à une vague de critiques qui alimenteront la polémique jusqu'en 1663.
Voir aussi : Pièce - Molière - Histoire du Théâtre
1771
26 décembre
Décès de Claude-Adrien Helvétius
Claude-Adrien Helvétius, philosophe français, meurt le 26 décembre 1771. Issu d'une grande famille de médecins, il est voué à une carrière financière, et commence comme fermier général, avant de devenir maître d'hôtel de la reine. Passionné de poésie, il se rapproche de la philosophie, oscillant entre le matérialisme et le sensualisme. Antichrétien, il rédige "De l'Esprit" en 1758, qui fut censuré, ainsi que "De l'Homme", œuvre posthume de 1773.
Voir aussi : Philosophe - Matérialisme - Histoire de l'Art
1776
26 décembre
Bataille de Trenton
Le 26 décembre 1776, l'Armée continentale américaine, menée par le général George Washington, attaqua par surprise la garnison allemande mercenaire de l'armée britannique à Trenton, dans le New-Jersey. Cette attaque, menée après une traversée du fleuve Delaware par George Washington et ses troupes, prit les Britanniques à défaut et se conclut par une victoire écrasante des Américains. Ce succès redonna confiance au Congrès continental, en pleine guerre pour l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Etats-Unis d'Amérique - George Washington - Histoire des Guerres
1795
26 décembre
Madame Royale monnaie d'échange
Surnommée Madame Royale, Marie-Thérèse Charlotte, la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, est rendue aux Autrichiens à Bâle après avoir été détenue par les révolutionnaires du Directoire. En échange, l'Autriche libère Camus, Beurnonville, Lamarque, Quinette, Bancal et Drouet, tous capturés par l'armée autrichienne en octobre 1793 lors de la bataille de Maubeuge. Madame Royale rejoint sa famille. En 1799 elle épousera celui qui sera le dernier dauphin de France, Louis-Antoine de Bourbon, fils de Charles X.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Histoire de la Révolution
1805
26 décembre
Signature de la paix de Presbourg
Suite à la campagne d'Autriche et l'écrasante victoire française à Austerlitz, les autrichiens signent la paix de Presbourg avec la France. Par ce traité l'Autriche cède la Vénétie, l'Istrie et la Dalmatie à l'Italie. Elle est également contrainte de céder ses possessions allemandes à la Bavière et au Wurtemberg et doit payer une indemnité de guerre de 50 millions de florins. Empereur François II. Une clause secrète de l'accord stipule que l'empereur autrichien, François II, renonce à son titre d'empereur du Saint Empire romain germanique.
Voir aussi : Napoléon - Paix - Histoire de la Bataille d'Austerlitz - Histoire de l'Empire
1838
26 décembre
Stendhal termine "La Chartreuse de Parme"
Au numéro 4 de la rue Caumartin à Paris, Stendhal fini de dicter à un secrétaire son dernier roman, "La Chartreuse de Parme". Il ne lui aura fallu que 7 semaines pour transcrire une idée qui germait déjà depuis plusieurs mois dans son esprit. Dans "La Chartreuse de Parme", Stendhal donne une vision idéalisée de l'Italie, représenté comme un pays de bonheur et de passion. Le roman, publié en deux volumes en mars 1839, aura peu de succès à sa sortie.
Voir aussi : Stendhal - Chartreuse de Parme - Histoire des Romans
1853
26 décembre
Naissance de René Bazin, écrivain français.
René Bazin étudie le droit et devient professeur à la faculté catholique d'Angers. Il est ensuite rédacteur au journal "L'Étoile" puis édite son premier roman qui rencontre un grand succès auprès du milieu littéraire. Il publie de nombreux livres qui sont couronné par l'Académie française dont il devient membre en 1903. Ses romans décrivent souvent le milieu rural. En 1904, il devient conseiller municipal de la ville de Saint-Barthélemy-d'Anjou. Il meurt en 1932.
Voir aussi : Littérature - Journal - écriture - Histoire de l'Art
1891
26 décembre
Naissance de Henry Miller
Henry Miller naît le 26 décembre 1891, à New York. Abandonnant tout ce qu'il possède, il part en France où il vit de mendicité. Grâce à quelques contacts, il trouve du travail au journal "La Tribune" et se remet à l'écriture. Son roman "Tropique du Cancer" lui vaut des diatribes enflammées de l'Amérique puritaine. Accusé de pornographie, il est le précurseur de la révolution sexuelle. Ses œuvres font progresser les lois morales aux Etats-Unis où il s'éteint en 1980.
Voir aussi : Etats-Unis - écrivain - Histoire de l'Art
1893
26 décembre
Naissance de Mao Zedong
Mao Zedong naît le 26 décembre 1893. Il fonde la République populaire de Chine après avoir combattu les nationalistes du Kuomintang de Tchang Kaï-Chek, et les invasions japonaises. Célèbre pour sa Longue marche, l'Armée populaire de libération remporte la guerre civile en 1949. Mao impose le collectivisme communiste et la dictature du parti unique, et se distancie de l'URSS. Lors de la Révolution culturelle, il élimine ses rivaux pour établir un régime totalitaire jusqu'à sa mort, en 1976.
Voir aussi : Histoire du Communisme - Tchang Kaï-Chek - Kuomintang - Histoire de la Longue marche - Mao Zedong - Histoire de la Politique
1898
26 décembre
Pierre et Marie Curie découvrent le radium
Devant l'auditoire de l'Académie des Sciences, Pierre et Marie Curie, en collaboration avec Gustave Bémont, annoncent qu'ils ont réussi à extraire un élément radioactif dans une pechblende : le radium. Ils soulignent que la radioactivité dégagée par le radium est nettement supérieure à celle du polonium, qu’ils avaient également découvert en juillet. Les époux Curie recevront le Prix Nobel de physique avec Henri Becquerel en 1903 pour leurs études sur les rayonnements émis spontanément par les sels d'uranium et pour la découverte des minéraux actifs. Toutefois, ce n’est qu’en 1910 que Marie Curie parviendra à isoler cette substance à l’état pur.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire du Prix Nobel - Radioactivité - Marie Curie - Pierre Curie - Histoire de la Physique
1978
26 décembre
Départ de la première édition du Paris-Dakar
Le premier Paris-Dakar part de la Place du Trocadéro à Paris. Son organisateur, Thierry Sabine, a eu cette idée un an plus tôt alors qu’en participant à un rallye, il s’était perdu dans le désert de Libye. La course de 10 000 km repousse les limites des concurrents et devient vite très médiatique.
Voir aussi : Histoire de Paris - Course - Histoire du Paris-Dakar - Histoire de Dakar - Histoire des Sports mécaniques
1999
26 décembre
Une tempête exceptionnelle en France
Le 26 décembre 1999 au nord et le 27 au sud, une tempête passe sur la France, causant la mort de 88 personnes et un préjudice naturel et économique considérable. 500000 ha de forêts sont détruites, et trois millions et demi de foyers privés d’électricité ou de chauffage. Les rafales ont soufflé à plus de 200 km/h par endroits.
Voir aussi : Electricité - Tempête - Histoire des Catastrophes naturelles
2003
26 décembre
Un séisme détruit Bam, en Iran
Un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle de Richter touche l'Iran. A l’épicentre du séisme , Bam, une ville de près de 100.000 habitants, est détruite à 70 %. La citadelle historique, joyau de l’architecture iranienne, est elle aussi quasiment rasée. Le bilan humain s ‘établira à plus de 40 000 morts, 30.000 blessés, et des dizaines de milliers de sans-abris.
Voir aussi : Tremblement de terre - Destruction - Histoire des Catastrophes naturelles
2004
26 décembre
Un tsunami gigantesque ravage les côtes de l'Océan Indien
Un tremblement de terre d’une amplitude exceptionnelle de 9 sur l’échelle de Richter secoue les fonds marins au large de Sumatra. Quelques heures plus tard des vagues géantes, atteignant 10 mètres de haut, s’abattent sur l’Indonésie, la Thaïlande, le Sri Lanka, l’Inde et la Malaisie. Elles tuent plus de 220 000 personnes et font plus d’un million de réfugiés. Située en zone hautement touristique, la catastrophe prend une ampleur mondiale et suscite l’émoi et la solidarité dans le monde entier.
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
les fetes peuvent etre un temps de calme ...quelques beaux livres, pour cadeaux ou pour soi
Le dandysme, la création de soi de Daniel Salvatore Schiffer
Un gentilhomme s’exhibe sur la couverture, redingote, gants blancs, moustache taillée, avec dans la main une canne célèbre, qui fit parler en son temps. C’est Robert de Montesquiou, poète et esthète, l’un des grands dandys de son époque. Mais qu’est-ce qu’un dandy ? Vaste question, qui commence avec l’essai de Barbey d’Aurevilly sur George Brummell et qui continue de se poser aujourd’hui, puisque tous les artistes se réclament du dandysme. Daniel Salvatore Schiffer y revient dans ce beau-livre et propose un tour de la question, des origines à nos jours. Tout commence au début du XIXespan> siècle : Byron, Lassalle, Musset, les grands romantiques français et anglais posent les pierres fondatrices de ce qui deviendra le dandysme. Puis vient le carré d’as historique : Brummell, Barbey, Baudelaire et Wilde, à quoi s’ajoutent toutes sortes de rois et de valets, symbolistes, décadents, artistes, philosophes, de Lorrain à Huysmans et de Barrès à… David Bowie. C’est que l’auteur ne se contente pas d’une histoire du dandysme : son approche est philosophique et littéraire, ettente de discerner les suites du phénomène dans le rock, l’art, la mode ou la littérature, avec Warhol, Klaus Nomi, Yves Saint-Laurent ou même… Houellebecq, qui a droit à sa photo au même titre que Wilde, Proust ou Rimbaud. Une somme, précieuse et passionnante.
Histoire de la Crim’ de Matthieu Frachon
C’est une adresse mythique, connue des amateurs de polars (Maigret y avait son bureau) et de cinéma, mais aussi de tous les Français : le 36, quai des Orfèvres, siège depuis 1912 de la « brigade spéciale », plus connue sous le nom de « la Crim’ ». À l’occasion du centenaire, Matthieu Frachon propose une plongée dans le 36 à travers les âges, comme un reportage en immersion. Ce n’est pas un livre d’histoire : plutôt une promenade amoureuse, qui part des débuts (200 hommes équipés de Browning pour lutter contre la « bande à Bonnot ») et va jusqu’aux dossiers retentissants de notre époque (les affaires Guy Georges ou Thierry Paulin). Entre les deux, on découvre des personnages (le commissaire Marcel Guillaume, inspirateur de Maigret), on visite l’immeuble jusque sous les combles, on découvre ses modes de fonctionnement (l’étrange système de rotation des équipes, baptisé « la doublure ») et on revient sur des dossiers légendaires, du docteur Petiot à Joseph Joanovici. Bourré d’images d’archives et d’encadrés du style « le saviez-vous », ce beau-livre à la mise en page attrayante malgré des coquilles et des images pixellisées) est une mine d’anecdotes.Vous y découvrirez entre autres l’origine des trois photos d’Alphonse Bertillon pour améliorer l’identification, et apprendrez la signification de l’expression « passer à tabac »…
Jarry en Ymages de Collectif
Voici une autre manière de découvrir Jarry : les images et illustrations, ce qui après tout n’a rien d’illégitime puisqu’il avait lui-même fondé avec Gourmont la revue ‘L’Ymagier'. Mijoté par le Collège de ’Pataphysique, ce ‘Jarry en Ymages’ propose 300 images rangéespar thèmes : animaux, blasons, Laval (ville natale), Mercure de France (l’éditeur historique),science ou, bien sûr, les incontournables jarrysmes du type « Phynance », « Merdre » ou« Armerdre ». Certains documents sont inédits : par exemple, la marionnette de Mère Ubu, créées par Bonnard et aujourd’hui conservée par un collectionneur, qui la montre pour la première fois. D’autres sont peu connus, comme cette couverture d’un hebdomadaire de la fin du XIXe siècle, qui avait enchanté Jarry parce qu’elle brocardait la bêtise des gradés de l’armée. C’est un mérite de ce travail : outre les dessins et manuscrits, les auteurs donnent à voir des documents reliés à Jarry, tableaux aimés, lieux où il a vécus, contemporains qu’il a fréquentés (ou détestés), etc. D’où un beau-livre qui fonctionne comme une introduction amusante à l’inventeur de la ’Pataphysique, du décervelage comme politique et du « voiturin à phynances ». Merdre !
Les enfants fichus d'Edward Gorey
Attention : il n’a l’air de rien, mais c’est un livre-culte dans les pays anglo-saxons. Paru en 1963, ‘Les enfants fichus’ l’une des œuvres les plus célèbres d’Edward Gorey (1925-2000), illustrateur américain à l’univers macabre, proche du gothique et d’un certain fantastique, bourré d’humour noir (il adorait Alphonse Allais et Charles Cros), influencé par le nonsense de Lewis Carroll et d’Edward Lear. Et adulé aujourd’hui, entre autres, par un certain Tim Burton ! Il s’agit d’un abécédaire, mais d’un genre spécial : à chaque lettre, il associe un alexandrin et un dessin qui évoquent… la mort d’un enfant. « A pour Amy tombée au bas des escaliers », « G pour Georges étouffé sous le tapis », etc. Certaines entrées sont violentes, d’autres plus absurdes, comme celle du petit Norman qui meurt d’ennui… Tel est le monde inquiétant de Gorey, fasciné par l’ambiguïté de l’enfance, mélange d’innocence et de cruauté, de bonté et de folie. Mais quand on lui demandait pourquoi il détestait les enfants, il répondait, impassible : « Vous vous trompez. D’ailleurs, je ne connais pas d’enfants ».
Jardins, les vrais et les autres d'Umberto Pasti & Pierre Le Tan
Voici un petit ouvrage à cheval sur l’essai et le beau-livre, qu’on pourrait rapprocher des ‘Caractères’ de La Bruyère : l’auteur, Umberto Pasti, amoureux fou des jardins, y passe en revue les divers styles de jardins et en tire des enseignements sur leurs propriétaires. C’est que « l’histoire du jardin reflète celle de l’homme qui le crée et le cultive », de sorte qu’on peut comprendre un homme en regardant son jardin… D’où d’une énumération hilarante des différents jardins possibles : le jardin de collectionneur truffé de plantes rares, le jardin de milliardaire (bling-bling), l’adorable jardin ouvrier ou encore le jardin design, attrape-couillons dessiné par les paysagistes à la mode. Pour illustrer son propos, Pasti s’est attaché les services de Pierre Le Tan, célèbre pour ses couvertures de Vogue ou du New Yorker. Ainsi ‘Jardins’ tient-il à la fois du petit essai et du beau-livre à part entière, et ravira aussi bien les spécialistes de curiosités que les amateurs de beaux objets.
http://www.evene.fr/arts/actualite/sele ... 699676.php
Le dandysme, la création de soi de Daniel Salvatore Schiffer
Un gentilhomme s’exhibe sur la couverture, redingote, gants blancs, moustache taillée, avec dans la main une canne célèbre, qui fit parler en son temps. C’est Robert de Montesquiou, poète et esthète, l’un des grands dandys de son époque. Mais qu’est-ce qu’un dandy ? Vaste question, qui commence avec l’essai de Barbey d’Aurevilly sur George Brummell et qui continue de se poser aujourd’hui, puisque tous les artistes se réclament du dandysme. Daniel Salvatore Schiffer y revient dans ce beau-livre et propose un tour de la question, des origines à nos jours. Tout commence au début du XIXespan> siècle : Byron, Lassalle, Musset, les grands romantiques français et anglais posent les pierres fondatrices de ce qui deviendra le dandysme. Puis vient le carré d’as historique : Brummell, Barbey, Baudelaire et Wilde, à quoi s’ajoutent toutes sortes de rois et de valets, symbolistes, décadents, artistes, philosophes, de Lorrain à Huysmans et de Barrès à… David Bowie. C’est que l’auteur ne se contente pas d’une histoire du dandysme : son approche est philosophique et littéraire, ettente de discerner les suites du phénomène dans le rock, l’art, la mode ou la littérature, avec Warhol, Klaus Nomi, Yves Saint-Laurent ou même… Houellebecq, qui a droit à sa photo au même titre que Wilde, Proust ou Rimbaud. Une somme, précieuse et passionnante.
Histoire de la Crim’ de Matthieu Frachon
C’est une adresse mythique, connue des amateurs de polars (Maigret y avait son bureau) et de cinéma, mais aussi de tous les Français : le 36, quai des Orfèvres, siège depuis 1912 de la « brigade spéciale », plus connue sous le nom de « la Crim’ ». À l’occasion du centenaire, Matthieu Frachon propose une plongée dans le 36 à travers les âges, comme un reportage en immersion. Ce n’est pas un livre d’histoire : plutôt une promenade amoureuse, qui part des débuts (200 hommes équipés de Browning pour lutter contre la « bande à Bonnot ») et va jusqu’aux dossiers retentissants de notre époque (les affaires Guy Georges ou Thierry Paulin). Entre les deux, on découvre des personnages (le commissaire Marcel Guillaume, inspirateur de Maigret), on visite l’immeuble jusque sous les combles, on découvre ses modes de fonctionnement (l’étrange système de rotation des équipes, baptisé « la doublure ») et on revient sur des dossiers légendaires, du docteur Petiot à Joseph Joanovici. Bourré d’images d’archives et d’encadrés du style « le saviez-vous », ce beau-livre à la mise en page attrayante malgré des coquilles et des images pixellisées) est une mine d’anecdotes.Vous y découvrirez entre autres l’origine des trois photos d’Alphonse Bertillon pour améliorer l’identification, et apprendrez la signification de l’expression « passer à tabac »…
Jarry en Ymages de Collectif
Voici une autre manière de découvrir Jarry : les images et illustrations, ce qui après tout n’a rien d’illégitime puisqu’il avait lui-même fondé avec Gourmont la revue ‘L’Ymagier'. Mijoté par le Collège de ’Pataphysique, ce ‘Jarry en Ymages’ propose 300 images rangéespar thèmes : animaux, blasons, Laval (ville natale), Mercure de France (l’éditeur historique),science ou, bien sûr, les incontournables jarrysmes du type « Phynance », « Merdre » ou« Armerdre ». Certains documents sont inédits : par exemple, la marionnette de Mère Ubu, créées par Bonnard et aujourd’hui conservée par un collectionneur, qui la montre pour la première fois. D’autres sont peu connus, comme cette couverture d’un hebdomadaire de la fin du XIXe siècle, qui avait enchanté Jarry parce qu’elle brocardait la bêtise des gradés de l’armée. C’est un mérite de ce travail : outre les dessins et manuscrits, les auteurs donnent à voir des documents reliés à Jarry, tableaux aimés, lieux où il a vécus, contemporains qu’il a fréquentés (ou détestés), etc. D’où un beau-livre qui fonctionne comme une introduction amusante à l’inventeur de la ’Pataphysique, du décervelage comme politique et du « voiturin à phynances ». Merdre !
Les enfants fichus d'Edward Gorey
Attention : il n’a l’air de rien, mais c’est un livre-culte dans les pays anglo-saxons. Paru en 1963, ‘Les enfants fichus’ l’une des œuvres les plus célèbres d’Edward Gorey (1925-2000), illustrateur américain à l’univers macabre, proche du gothique et d’un certain fantastique, bourré d’humour noir (il adorait Alphonse Allais et Charles Cros), influencé par le nonsense de Lewis Carroll et d’Edward Lear. Et adulé aujourd’hui, entre autres, par un certain Tim Burton ! Il s’agit d’un abécédaire, mais d’un genre spécial : à chaque lettre, il associe un alexandrin et un dessin qui évoquent… la mort d’un enfant. « A pour Amy tombée au bas des escaliers », « G pour Georges étouffé sous le tapis », etc. Certaines entrées sont violentes, d’autres plus absurdes, comme celle du petit Norman qui meurt d’ennui… Tel est le monde inquiétant de Gorey, fasciné par l’ambiguïté de l’enfance, mélange d’innocence et de cruauté, de bonté et de folie. Mais quand on lui demandait pourquoi il détestait les enfants, il répondait, impassible : « Vous vous trompez. D’ailleurs, je ne connais pas d’enfants ».
Jardins, les vrais et les autres d'Umberto Pasti & Pierre Le Tan
Voici un petit ouvrage à cheval sur l’essai et le beau-livre, qu’on pourrait rapprocher des ‘Caractères’ de La Bruyère : l’auteur, Umberto Pasti, amoureux fou des jardins, y passe en revue les divers styles de jardins et en tire des enseignements sur leurs propriétaires. C’est que « l’histoire du jardin reflète celle de l’homme qui le crée et le cultive », de sorte qu’on peut comprendre un homme en regardant son jardin… D’où d’une énumération hilarante des différents jardins possibles : le jardin de collectionneur truffé de plantes rares, le jardin de milliardaire (bling-bling), l’adorable jardin ouvrier ou encore le jardin design, attrape-couillons dessiné par les paysagistes à la mode. Pour illustrer son propos, Pasti s’est attaché les services de Pierre Le Tan, célèbre pour ses couvertures de Vogue ou du New Yorker. Ainsi ‘Jardins’ tient-il à la fois du petit essai et du beau-livre à part entière, et ravira aussi bien les spécialistes de curiosités que les amateurs de beaux objets.
http://www.evene.fr/arts/actualite/sele ... 699676.php
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Jazz a écrit :Merci orchidee et saintluc pour ces lectures quotidiennes toujours intéressantes et bien montées.
C'est du travail. Je le reconnais et je l'apprécie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
537
27 décembre
Inauguration de la basilique Sainte Sophie
L'Empereur Justinien inaugure à Constantinople (actuelle Istanbul) la basilique Sainte-Sophie construite par les architectes Anthémios de Tralles et Isidore de Milet. Chef d'œuvre de l'architecture byzantine elle est élaborée avec des matériaux précieux et des éléments pris aux temples de Grèce ou d'Egypte. Sainte-Sophie deviendra une mosquée quand les Ottomans du sultan Mehmet II prendront Constantinople en 1453.
Voir aussi : Dossier histoire de Constantinople - Consécration - Histoire de la Chrétienté
1422
27 décembre
Nouveau traité de de paix entre l'Ordre teutonique et l'alliance polono-lituanienne
Est signée la paix dite « du lac de Melno » entre l'Ordre teutonique, porté par son vingt-neuvième Grand-maître, Paul von Rusdorf (1385-1441), et l'alliance du royaume de Pologne de Ladislas II Jagellon et le grand-duché de Lituanie de Vytautas le Grand, sur les bords du lac Melno, près du village de Graudenz (nord-ouest de la Pologne). Attendant le secours des troupes impériales lors d'une offensive polonaise d'envergure sur ses territoires de Prusse (30 juillet), l'Ordre, déjà affaibli par la déroute de Tannenberg (1410), préfère négocier, laissant à Ladislas ses possessions sur la commanderie de Nessau ainsi que ses droits de passage sur la Vistule.
Voir aussi : Ladislas ii jagellon - Vytautas le grand - Ordre des chevaliers teutoniques - Histoire de la Diplomatie
1594
27 décembre
Assassinat manqué sur Henri IV
Rue Saint-Honoré à Paris : Chez Gabrielle d'Estrées, la maîtresse du roi, Jean Châtel tente de poignarder Henri IV. Le roi qui s'est relevé au dernier moment est seulement blessé à la bouche, au lieu du cou, et perd une dent. Jean Châtel, ancien élève du collège jésuite, sera condamné à mort le 29 et écartelé place de Grève. Le même jour le Parlement accusera la confrérie d'avoir commandité l'assassinat et expulsera les jésuites de France.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire des Bourbons
1703
27 décembre
Signature du traité de Methuen
Le 27 décembre 1703, l'Angleterre et le Portugal signent le traité de Methuen, à Lisbonne. Ce traité commercial, négocié par John Methuen, prévoit que l'Angleterre a le droit d'exporter son textile vers le Portugal, et que celui-ci peut exporter du vin vers l'Angleterre. L'économiste David Ricardo utilisera ce traité comme exemple pour illustrer sa théorie des avantages comparatifs.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Traité - Portugal - Signature - Histoire des Traités
1822
27 décembre
Naissance de Louis Pasteur.
Louis Pasteur naît le 27 décembre 1822 à Dole. Il est très célèbre pour ses activités de scientifique, de chimiste, de physicien mais aussi de microbiologiste.
Il est détenteur de deux baccalauréats, un en lettres et un second en sciences mathématiques. Admis en quatrième position à l'Ecole normale, il poursuit ses études au Conservatoire national des arts et métiers.
En 1853, il est chevalier de la Légion d'honneur. Trois ans plus tard, il est chargé de la direction des études de l'Ecole normale supérieure.
En 1878, il est nommé grand-officier de la Légion d'honneur. S'en suit alors, en 1881, le premier vaccin contre la maladie du charbon pour le mouton. Une grande partie de ses recherches se déroulera sur les maladies touchant les moutons, les poules et les cochons. En 1881, il trouve un vaccin pour lutter contre la rage.
Ce n'est qu'en 1885 qu'il débute ses premiers tests sur des êtres humains.
Le 14 novembre 1888, le célèbre Institut Pasteur ouvre ses portes. Après une carrière très remarquée, Louis Pasteur meurt le 28 septembre 1895, à l'âge de 72 ans.
Voir aussi : Louis Pasteur - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1831
27 décembre
Darwin embarque à bord du Beagle pour une expédition de 5 ans
Grâce à son professeur de botanique, John Stevens Henslow, le Britannique Charles Darwin s'embarque à 22 ans sur un bateau d'exploration scientifique de la Marine Royale britannique, le "Beagle". Le jeune naturaliste voyagera pendant 5 ans à bord du navire, prélevant une énorme quantité d’informations, d’observations et de spécimens. Les îles du cap Vert, le Brésil, les côtes sud de l’Amérique, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, le Pérou, Tahiti, les îles Galapagos, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Tasmanie, l’île Maurice, et les Açores seront autant de destinations sur lesquelles il pourra poser le pied. Le travail de naturaliste qu’il effectue à bord lui permettra de réaliser les observations (notamment sur les îles de l'archipel des Galapagos) à partir desquelles, plus tard, il mettra au point la théorie de l’évolution des espèces et de la sélection naturelle. Darwin rentrera en Angleterre le 2 octobre 1836.
Voir aussi : Darwin - Beagle - Histoire de la Mer
1893
27 décembre
Première rencontre de Basket en France
Imaginé en décembre 1891 par le docteur James Naismith au collège de Springfield dans le Massachusetts, la basket-ball fait son arrivé en France. De retour de stage du collège de Springfield, un professeur d'éducation physique français organise le premier match à l'université UCJG (Unions Chrétiennes de Jeunes Gens) rue de Trévise à Paris. Le basket deviendra sport officiel en France à partir de 1920.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des inventions - Histoire du Basket-ball
1945
27 décembre
Création du FMI
Suite à la conférence monétaire et financière des Nations Unies de Bretton Woods en juillet 1944, le Fonds Monétaire International est créé pour reconstruire l'Europe dans un premier temps, puis pour assurer un développement harmonieux dans le monde. L'Organisation internationale sera homologuée par l'ONU en novembre 1947. Son siège sera établit à Washington. Elle est composée de 182 pays membres qui veillent à la stabilité et la liberté des échanges en accordant des prêts aux pays se trouvant dans l'obligation d'assainir ou de relever leur économie. Dans le même temps une autre organisation voit le jour, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) également appelée Banque Mondiale. Elle fonctionnera en binôme avec le FMI.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la BIRD - Histoire de Bretton Woods - Histoire du FMI - Fonds Monétaire International - Histoire de l'Economie
1958
27 décembre
Adoption du nouveau franc
Le Conseil des ministres adopte le Plan Rueff-Pinay qui prévoit la création du nouveau franc. L'ancien franc sera divisé par 100. Cette mesure vise à assainir le budget et à assurer l'intégration économique de la France dans l'aventure européenne. Le nouveau franc sera mis en circulation à partir du 1er janvier 1960. Désormais 494 anciens francs vaudront 4,94 nouveaux.
Voir aussi : Monnaie - Franc - Histoire de la Finance
1979
27 décembre
Invasion soviétique en Afghanistan
5 000 soldats soviétiques font leur entrée dans la capitale afghane tandis que Hafizullah Amin, le président du Conseil Révolutionnaire, accusé d'être un agent américain, est exécuté. Prétextant venir en aide au pouvoir central au nom d'une "aide fraternelle" entre les deux pays, la 105ème division aéroportée soviétique est entrée en Afghanistan le 24. Près de 40 000 russes se massent dans tous le pays. Dans le même temps la résistance à ce qui ressemble de plus en plus à une occupation se développe dans le zones montagneuses. Pour l'URSS et l'Afghanistan c'est une guerre de 10 ans qui vient de commencer.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Invasion - Dossier histoire des Talibans - Histoire des Guerres
1985
27 décembre
Assassinat de Dian Fossey
La zoologue américaine est retrouvée morte dans son campement d'études "Karisoke" au coeur du parc national des volcans au Rwanda. Symbole de la lutte pour la protection des gorilles d'Afrique, Dian Fossey s'est passionné pour les grands singes à la fin des années soixante. Ennemie jurée des braconniers, sa mort a été provoquée par six coups de machette assénés sur sa tête. Mais aucune preuve ne prouvera que ce son eux qui l'ont assassiné. La vie de Dian Fossey sera adaptée au cinéma en 1988 par le réalisateur Michael Apted dans le film "Gorilles dans la brume" avec Sigourney Weaver.
Voir aussi : Décès - Histoire des Sciences et techniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
27 décembre
Inauguration de la basilique Sainte Sophie
L'Empereur Justinien inaugure à Constantinople (actuelle Istanbul) la basilique Sainte-Sophie construite par les architectes Anthémios de Tralles et Isidore de Milet. Chef d'œuvre de l'architecture byzantine elle est élaborée avec des matériaux précieux et des éléments pris aux temples de Grèce ou d'Egypte. Sainte-Sophie deviendra une mosquée quand les Ottomans du sultan Mehmet II prendront Constantinople en 1453.
Voir aussi : Dossier histoire de Constantinople - Consécration - Histoire de la Chrétienté
1422
27 décembre
Nouveau traité de de paix entre l'Ordre teutonique et l'alliance polono-lituanienne
Est signée la paix dite « du lac de Melno » entre l'Ordre teutonique, porté par son vingt-neuvième Grand-maître, Paul von Rusdorf (1385-1441), et l'alliance du royaume de Pologne de Ladislas II Jagellon et le grand-duché de Lituanie de Vytautas le Grand, sur les bords du lac Melno, près du village de Graudenz (nord-ouest de la Pologne). Attendant le secours des troupes impériales lors d'une offensive polonaise d'envergure sur ses territoires de Prusse (30 juillet), l'Ordre, déjà affaibli par la déroute de Tannenberg (1410), préfère négocier, laissant à Ladislas ses possessions sur la commanderie de Nessau ainsi que ses droits de passage sur la Vistule.
Voir aussi : Ladislas ii jagellon - Vytautas le grand - Ordre des chevaliers teutoniques - Histoire de la Diplomatie
1594
27 décembre
Assassinat manqué sur Henri IV
Rue Saint-Honoré à Paris : Chez Gabrielle d'Estrées, la maîtresse du roi, Jean Châtel tente de poignarder Henri IV. Le roi qui s'est relevé au dernier moment est seulement blessé à la bouche, au lieu du cou, et perd une dent. Jean Châtel, ancien élève du collège jésuite, sera condamné à mort le 29 et écartelé place de Grève. Le même jour le Parlement accusera la confrérie d'avoir commandité l'assassinat et expulsera les jésuites de France.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire des Bourbons
1703
27 décembre
Signature du traité de Methuen
Le 27 décembre 1703, l'Angleterre et le Portugal signent le traité de Methuen, à Lisbonne. Ce traité commercial, négocié par John Methuen, prévoit que l'Angleterre a le droit d'exporter son textile vers le Portugal, et que celui-ci peut exporter du vin vers l'Angleterre. L'économiste David Ricardo utilisera ce traité comme exemple pour illustrer sa théorie des avantages comparatifs.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Traité - Portugal - Signature - Histoire des Traités
1822
27 décembre
Naissance de Louis Pasteur.
Louis Pasteur naît le 27 décembre 1822 à Dole. Il est très célèbre pour ses activités de scientifique, de chimiste, de physicien mais aussi de microbiologiste.
Il est détenteur de deux baccalauréats, un en lettres et un second en sciences mathématiques. Admis en quatrième position à l'Ecole normale, il poursuit ses études au Conservatoire national des arts et métiers.
En 1853, il est chevalier de la Légion d'honneur. Trois ans plus tard, il est chargé de la direction des études de l'Ecole normale supérieure.
En 1878, il est nommé grand-officier de la Légion d'honneur. S'en suit alors, en 1881, le premier vaccin contre la maladie du charbon pour le mouton. Une grande partie de ses recherches se déroulera sur les maladies touchant les moutons, les poules et les cochons. En 1881, il trouve un vaccin pour lutter contre la rage.
Ce n'est qu'en 1885 qu'il débute ses premiers tests sur des êtres humains.
Le 14 novembre 1888, le célèbre Institut Pasteur ouvre ses portes. Après une carrière très remarquée, Louis Pasteur meurt le 28 septembre 1895, à l'âge de 72 ans.
Voir aussi : Louis Pasteur - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1831
27 décembre
Darwin embarque à bord du Beagle pour une expédition de 5 ans
Grâce à son professeur de botanique, John Stevens Henslow, le Britannique Charles Darwin s'embarque à 22 ans sur un bateau d'exploration scientifique de la Marine Royale britannique, le "Beagle". Le jeune naturaliste voyagera pendant 5 ans à bord du navire, prélevant une énorme quantité d’informations, d’observations et de spécimens. Les îles du cap Vert, le Brésil, les côtes sud de l’Amérique, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, le Pérou, Tahiti, les îles Galapagos, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Tasmanie, l’île Maurice, et les Açores seront autant de destinations sur lesquelles il pourra poser le pied. Le travail de naturaliste qu’il effectue à bord lui permettra de réaliser les observations (notamment sur les îles de l'archipel des Galapagos) à partir desquelles, plus tard, il mettra au point la théorie de l’évolution des espèces et de la sélection naturelle. Darwin rentrera en Angleterre le 2 octobre 1836.
Voir aussi : Darwin - Beagle - Histoire de la Mer
1893
27 décembre
Première rencontre de Basket en France
Imaginé en décembre 1891 par le docteur James Naismith au collège de Springfield dans le Massachusetts, la basket-ball fait son arrivé en France. De retour de stage du collège de Springfield, un professeur d'éducation physique français organise le premier match à l'université UCJG (Unions Chrétiennes de Jeunes Gens) rue de Trévise à Paris. Le basket deviendra sport officiel en France à partir de 1920.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des inventions - Histoire du Basket-ball
1945
27 décembre
Création du FMI
Suite à la conférence monétaire et financière des Nations Unies de Bretton Woods en juillet 1944, le Fonds Monétaire International est créé pour reconstruire l'Europe dans un premier temps, puis pour assurer un développement harmonieux dans le monde. L'Organisation internationale sera homologuée par l'ONU en novembre 1947. Son siège sera établit à Washington. Elle est composée de 182 pays membres qui veillent à la stabilité et la liberté des échanges en accordant des prêts aux pays se trouvant dans l'obligation d'assainir ou de relever leur économie. Dans le même temps une autre organisation voit le jour, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) également appelée Banque Mondiale. Elle fonctionnera en binôme avec le FMI.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la BIRD - Histoire de Bretton Woods - Histoire du FMI - Fonds Monétaire International - Histoire de l'Economie
1958
27 décembre
Adoption du nouveau franc
Le Conseil des ministres adopte le Plan Rueff-Pinay qui prévoit la création du nouveau franc. L'ancien franc sera divisé par 100. Cette mesure vise à assainir le budget et à assurer l'intégration économique de la France dans l'aventure européenne. Le nouveau franc sera mis en circulation à partir du 1er janvier 1960. Désormais 494 anciens francs vaudront 4,94 nouveaux.
Voir aussi : Monnaie - Franc - Histoire de la Finance
1979
27 décembre
Invasion soviétique en Afghanistan
5 000 soldats soviétiques font leur entrée dans la capitale afghane tandis que Hafizullah Amin, le président du Conseil Révolutionnaire, accusé d'être un agent américain, est exécuté. Prétextant venir en aide au pouvoir central au nom d'une "aide fraternelle" entre les deux pays, la 105ème division aéroportée soviétique est entrée en Afghanistan le 24. Près de 40 000 russes se massent dans tous le pays. Dans le même temps la résistance à ce qui ressemble de plus en plus à une occupation se développe dans le zones montagneuses. Pour l'URSS et l'Afghanistan c'est une guerre de 10 ans qui vient de commencer.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Invasion - Dossier histoire des Talibans - Histoire des Guerres
1985
27 décembre
Assassinat de Dian Fossey
La zoologue américaine est retrouvée morte dans son campement d'études "Karisoke" au coeur du parc national des volcans au Rwanda. Symbole de la lutte pour la protection des gorilles d'Afrique, Dian Fossey s'est passionné pour les grands singes à la fin des années soixante. Ennemie jurée des braconniers, sa mort a été provoquée par six coups de machette assénés sur sa tête. Mais aucune preuve ne prouvera que ce son eux qui l'ont assassiné. La vie de Dian Fossey sera adaptée au cinéma en 1988 par le réalisateur Michael Apted dans le film "Gorilles dans la brume" avec Sigourney Weaver.
Voir aussi : Décès - Histoire des Sciences et techniques
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1422
27 décembre
Nouveau traité de de paix entre l'Ordre teutonique et l'alliance polono-lituanienne
Est signée la paix dite « du lac de Melno » entre l'Ordre teutonique, porté par son vingt-neuvième Grand-maître, Paul von Rusdorf (1385-1441), et l'alliance du royaume de Pologne de Ladislas II Jagellon et le grand-duché de Lituanie de Vytautas le Grand, sur les bords du lac Melno, près du village de Graudenz (nord-ouest de la Pologne). Attendant le secours des troupes impériales lors d'une offensive polonaise d'envergure sur ses territoires de Prusse (30 juillet), l'Ordre, déjà affaibli par la déroute de Tannenberg (1410), préfère négocier, laissant à Ladislas ses possessions sur la commanderie de Nessau ainsi que ses droits de passage sur la Vistule.
Voir aussi : Ladislas ii jagellon - Vytautas le grand - Ordre des chevaliers teutoniques - Histoire de la Diplomatie
Ce n'était pas le 27 décembre, mais le 27 septembre
27 décembre
Nouveau traité de de paix entre l'Ordre teutonique et l'alliance polono-lituanienne
Est signée la paix dite « du lac de Melno » entre l'Ordre teutonique, porté par son vingt-neuvième Grand-maître, Paul von Rusdorf (1385-1441), et l'alliance du royaume de Pologne de Ladislas II Jagellon et le grand-duché de Lituanie de Vytautas le Grand, sur les bords du lac Melno, près du village de Graudenz (nord-ouest de la Pologne). Attendant le secours des troupes impériales lors d'une offensive polonaise d'envergure sur ses territoires de Prusse (30 juillet), l'Ordre, déjà affaibli par la déroute de Tannenberg (1410), préfère négocier, laissant à Ladislas ses possessions sur la commanderie de Nessau ainsi que ses droits de passage sur la Vistule.
Voir aussi : Ladislas ii jagellon - Vytautas le grand - Ordre des chevaliers teutoniques - Histoire de la Diplomatie
Ce n'était pas le 27 décembre, mais le 27 septembre
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La première guerre d'Afghanistan de l'histoire contemporaine a opposé, du 27 décembre 1979 au 15 février 1989, l'armée de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), aux moudjahidines (« guerriers saints »). Durant dix ans, cette guerre a ravagé l'Afghanistan. Du fait de l'implication des États-Unis et de l'URSS, cette guerre est considérée comme une des dernières crises de la guerre froide.
Carte de l'invasion par l'armée soviétique de l'Afghanistan en 1979
L'invasion soviétique s’inscrit dans le contexte de la guerre froide : puisque les États-Unis soutiennent le Pakistan face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés, l’URSS soutient l’Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtoune du Pakistan dont l'acquisition aurait permis à l’Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès à la mer d’Oman.
À la suite d'un coup d’État fomenté en 1973 par le prince Mohammed Daoud Khan, l’État afghan s’éloigne de plus en plus de Moscou. Pour éviter sa perte d’influence dans la région, l'URSS décide d’intervenir en Afghanistan, dès 1978, pour y placer un régime à ses ordres. Celui-ci entretient des relations privilégiées avec l’URSS et met en place une série de réformes collectivistes et sociales (imposition d'un athéisme d'État, alphabétisation, droit des femmes, réformes agraires...) qui contrarient les coutumes conservatrices afghanes, ainsi qu'une politique répressive envers les élites et classes moyennes du pays. L’opposition grandissante menace le régime communiste de Kaboul, ce qui pousse Brejnev à intervenir en Afghanistan en décembre 1979.
Moscou envoie l'Armée rouge en Afghanistan. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1979 à 3h du matin, 2 divisions de l'armée de l'air soviétique atterrissent à Kaboul et à Shinband, dans l'ouest de l'Afghanistan. Au même moment des unités motorisées stationneés en Ouzbékistan franchissent la frontière. Deux jours plus tard, le président du conseil révolutionnaire, Hafizullah Amin, est exécuté par les Spetznaz et remplacé par son rival au sein du Parti Communiste afghan, Babrak Karmal.
L'URSS justifie son intervention par la volonté de préserver le régime en place et de maintenir le calme en Asie centrale.
Le plan « Chtorm 333 » (baptisé également « Opération Prague ») prévoit l'entrée en force de la 40e armée soviétique commandé par le général Borissov. Un pont aérien est établi entre Tachkent, en Ouzbékistan et les principaux aéroports d’Afghanistan. Les troupes d’élites s’emparent des lieux stratégiques, à commencer par la capitale, tandis que le reste des forces emprunte la « route des invasions » à partir des deux villes frontalières de Kuska (à l’ouest) et Termez (à l’est).
La force d'invasion déploie 3 divisions d'infanterie équipées de nombreux blindés, une division aéroportée et différentes unités autonomes, soit un total de 55 000 hommes.
En décembre 1979, les hommes du général Serguei Sokolov prennent plusieurs villes afghanes après que les renseignement soviétiques (GRU) ont commandité la mort de Hafizullah Amin. Dans le même temps, des troupes aéroportées soviétiques occupent des villes du centre.
Une vive résistance nationale se met en place face à un occupant soviétique qui ne s’attendait pas à une telle réaction. De plus cette agression soulève une grande émotion dans l’ensemble de la résistance afghane moudjahidine, soutenue et financée entre autres par la CIA.
Durant les trois premières années, les Soviétiques étendent leur contrôle sur le pays et augmentent leurs effectifs sur place, passant de 85 000 hommes en mars 1980 à 108 000 et 118 000 hommes selon que l'on compte les détachements KGB ou non.
Mais ils font ensuite face à la désertion des deux tiers de leur alliée l'armée afghane (120 000 hommes), et les moudjahidines, soutenus et armés par les États-Unis, prennent progressivement le contrôle de la majorité du territoire (80%) à l'exception des villes principales. Les Soviétiques sont réduits à des opérations ponctuelles comme la protection de leurs convois ou le largage de millions de mines antipersonnelles.
Soldats soviétiques en Afghanistan. 1988.
En 1986, Mohammed Nadjibullah remplace Babrak Karmal à la tête de l'État afghan et veut négocier avec les rebelles en suivant un processus de réconciliation nationale sur le principe d'une perestroïka afghane. Les Soviétiques envoient des raids d'hélicoptères MI-24 Hind et des chasseurs bombardiers vers les places fortes afghanes, les Spetsnaz subissant de lourdes pertes au sol.
En 1986, les moudjahidines commencent à recevoir des missiles sol-air FIM-92 Stinger, ce qui fait perdre aux Russes le contrôle du ciel, bouleversant l'équilibre des forces. En février 1988, Mikhaïl Gorbatchev décide de retirer les troupes, appuyé par la trêve négociée avec Ahmed Chah Massoud.
La trêve devient effective un an plus tard, le 15 février 1989, date de la fin du retrait soviétique d'Afghanistan.
Rapidement, la guerre civile s'installe entre les différents groupes armés moudjahidines et l'armée du gouvernement communiste fidèle au président Mohammed Nadjibullah.
Dans les années 1990, la guerre civile fait suite à la lutte contre l’URSS. Dès la chute du régime prosoviétique, des dissensions ont commencé à apparaître entre moudjahidines afghans et volontaires islamistes étrangers (des arabophones le plus souvent) qui entendent désormais faire de l’Afghanistan une base pour l’entraînement à la guerre sainte (jihad) contre l’Occident et un État respectant la charia. En 1996, les talibans, soutenus par le Pakistan et les États-Unis, prennent le pouvoir et contrôlent, avec l’aide des islamistes étrangers, la majeure partie du pays en repoussant progressivement les moudjahidines du commandant Massoud dans les confins du nord-est du pays. Durant cette période de trouble, le Mollah Omar, chef militaire et religieux des talibans, impose la loi islamique à l'ensemble du pays. L'Afghanistan deviendra effectivement un camp d'entraînement pour les terroristes islamistes. Il est en effet assez largement reconnu que c'est en Afghanistan qu'ont été formés les personnes accusées d'avoir causé les attentats du 11 septembre 2001.
Afghans passant la ligne Durand au Pakistan en 1985.
Au cours de la guerre froide, les États-Unis, via en autre l'Opération Cyclone de la CIA, ont dépensé 3,3 milliards de dollars américains et l'Arabie saoudite presque autant durant les dix ans de la guerre d'Afghanistan, pour alimenter la résistance antisoviétique et anticommuniste incarnée par, entre autres, les moudjahidines de Hekmatyar et de Oussama Ben Laden.
Cela se fera en collaboration plus ou moins étroite avec l'Inter-Services Intelligence pakistanaise, l'Arabie Saoudite finançant à hauteur du budget américain, les services de renseignement de la république populaire de Chine et de l'Égypte apportant des armes de conception soviétiques et divers autres services secrets occidentaux.
Les armes sont d'abord transportées au Pakistan puis distribuées par les services pakistanais.
L'aide, discrète les premières années, s'amplifie lorsque le Sénat triple, malgré l'hostilité de la CIA qui ne voulait pas provoquer une escalade avec l'URSS, le budget passant de 40 millions de dollars pour l'année fiscale 1983, à 120 millions de dollars pour 1984, 250 millions de dollars en 1985, 470 millions de dollars en 1986, 630 millions en 1987 et 584 millions en 1988.
L'amateurisme règne, Ben Laden coordonne l'arrivée des militants à Peshawar via une organisation appelée « Bureau des services ». Il met en place une véritable organisation et assure la formation militaire et idéologique des combattants ainsi que l'approvisionnement en armes. Peu à peu, il prend en charge les familles. Il s'occupe des veuves et de l'éducation religieuse des enfants. L'organisation devient alors une véritable fraternité et une nouvelle force politique dans un Afghanistan déjà morcelé.
Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller pour la sécurité de Jimmy Carter, a déclaré en janvier 1998, que c'est suite au coup d'état communiste à Kaboul d'avril 1978, « le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul », six mois avant l'intervention des Soviétiques avec pour objectif d'entrainer l'Armée rouge dans le « piège afghan ».
En janvier 1989, John Glassman, le chargé d'affaires américain à Kaboul, avait annoncé au moment de l'évacuation de son ambassade : « Je rouvrirai la boutique en septembre ». De son côté, Marin Strmecki expliquait : « Il y aura une guerre et une victoire rapide des rebelles dans les régions du Sud et de l'Est Puis le siège et la prise de la capitale. Enfin, la conquête du Nord. Le régime devrait ainsi s'effondrer, six mois après le départ du dernier soldat soviétique ».
Cette déclaration de John Glassman a été contredite par les faits, le régime ayant tenu plus de trois ans après le départ des Soviétiques, en effet Kaboul ne tombera aux mains des rebelles que le 28 avril 1992 suite à la résistance des troupes du président Nadjibullah.
Les commandants Massoud et Amin Wardak et d'autres témoignent dans leurs livres de la situation très difficile des résistants afghans qui ont dû se battre quasiment toujours avec des armes dépassées ou dérobées aux Soviétiques lors de leurs victoires. Ceci laisse à penser que plusieurs groupes Afghans n'ont bénéficié que peu de l'aide américaine et saoudienne, l'essentiel de l'argent étant détourné par l'État pakistanais pour ses propres besoins.
Au total, durant leurs 110 mois de présence militaire, plus de 900 000 Soviétiques servirent en Afghanistan. 800 hélicoptères et avions, 1 500 blindés et plusieurs milliers de véhicules ont été détruits. Le coût financier pour l’URSS est estimé entre 2 et 3 milliards de dollars américains par an.
Les pertes humaines Soviétiques selon Grigoriy Krivosheyev dans son ouvrage Russia and USSR In The Wars Of The 20es Century. Losses in Armed Forces, Statistical paru en 2001 sont les suivantes :
11 897 morts au combat ou de blessures au combat
2 556 morts de maladie ou par accident
53 753 blessés au combat ou par accident dont :
44 056 retournés au combat
7 311 déchargés
2 386 morts de leurs blessures (déjà comptés dans les morts)
415 932 malades :
411 015 retournés au combat
4 343 déchargés
574 morts (comptés ci-dessus)
La moyenne de "pertes" par mois était de 4 366 en comptant les malades dont 126 morts.
Les pertes afghanes (tous bords confondus) sont estimées à 1 242 000 morts dont 80 % de civils. La guerre (1979-1989) aura provoqué l'exil de 4 millions d'Afghans pour une population de 15 millions. On estime que 30 % de la population avait quitté le pays ou s’était déplacée à l’intérieur des frontières. Depuis 1992, sur les 6 millions d’expatriés afghans, environ 3 millions étaient revenus en 1998.
L'invasion de l'Afghanistan par l'URSS a provoqué un vaste mouvement de protestation parmi les gouvernements pro-occidentaux. L'une des conséquences fut le boycott des Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou par de nombreux pays pro-occidentaux et le gel de la ratification des accords de limitation des armements SALT II.
Carte de l'invasion par l'armée soviétique de l'Afghanistan en 1979
L'invasion soviétique s’inscrit dans le contexte de la guerre froide : puisque les États-Unis soutiennent le Pakistan face à une Inde qui se voulait le fer de lance des pays non-alignés, l’URSS soutient l’Afghanistan qui avait, depuis 1919, des revendications territoriales sur les régions à majorité pachtoune du Pakistan dont l'acquisition aurait permis à l’Afghanistan de se désenclaver en possédant un accès à la mer d’Oman.
À la suite d'un coup d’État fomenté en 1973 par le prince Mohammed Daoud Khan, l’État afghan s’éloigne de plus en plus de Moscou. Pour éviter sa perte d’influence dans la région, l'URSS décide d’intervenir en Afghanistan, dès 1978, pour y placer un régime à ses ordres. Celui-ci entretient des relations privilégiées avec l’URSS et met en place une série de réformes collectivistes et sociales (imposition d'un athéisme d'État, alphabétisation, droit des femmes, réformes agraires...) qui contrarient les coutumes conservatrices afghanes, ainsi qu'une politique répressive envers les élites et classes moyennes du pays. L’opposition grandissante menace le régime communiste de Kaboul, ce qui pousse Brejnev à intervenir en Afghanistan en décembre 1979.
Moscou envoie l'Armée rouge en Afghanistan. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1979 à 3h du matin, 2 divisions de l'armée de l'air soviétique atterrissent à Kaboul et à Shinband, dans l'ouest de l'Afghanistan. Au même moment des unités motorisées stationneés en Ouzbékistan franchissent la frontière. Deux jours plus tard, le président du conseil révolutionnaire, Hafizullah Amin, est exécuté par les Spetznaz et remplacé par son rival au sein du Parti Communiste afghan, Babrak Karmal.
L'URSS justifie son intervention par la volonté de préserver le régime en place et de maintenir le calme en Asie centrale.
Le plan « Chtorm 333 » (baptisé également « Opération Prague ») prévoit l'entrée en force de la 40e armée soviétique commandé par le général Borissov. Un pont aérien est établi entre Tachkent, en Ouzbékistan et les principaux aéroports d’Afghanistan. Les troupes d’élites s’emparent des lieux stratégiques, à commencer par la capitale, tandis que le reste des forces emprunte la « route des invasions » à partir des deux villes frontalières de Kuska (à l’ouest) et Termez (à l’est).
La force d'invasion déploie 3 divisions d'infanterie équipées de nombreux blindés, une division aéroportée et différentes unités autonomes, soit un total de 55 000 hommes.
En décembre 1979, les hommes du général Serguei Sokolov prennent plusieurs villes afghanes après que les renseignement soviétiques (GRU) ont commandité la mort de Hafizullah Amin. Dans le même temps, des troupes aéroportées soviétiques occupent des villes du centre.
Une vive résistance nationale se met en place face à un occupant soviétique qui ne s’attendait pas à une telle réaction. De plus cette agression soulève une grande émotion dans l’ensemble de la résistance afghane moudjahidine, soutenue et financée entre autres par la CIA.
Durant les trois premières années, les Soviétiques étendent leur contrôle sur le pays et augmentent leurs effectifs sur place, passant de 85 000 hommes en mars 1980 à 108 000 et 118 000 hommes selon que l'on compte les détachements KGB ou non.
Mais ils font ensuite face à la désertion des deux tiers de leur alliée l'armée afghane (120 000 hommes), et les moudjahidines, soutenus et armés par les États-Unis, prennent progressivement le contrôle de la majorité du territoire (80%) à l'exception des villes principales. Les Soviétiques sont réduits à des opérations ponctuelles comme la protection de leurs convois ou le largage de millions de mines antipersonnelles.
Soldats soviétiques en Afghanistan. 1988.
En 1986, Mohammed Nadjibullah remplace Babrak Karmal à la tête de l'État afghan et veut négocier avec les rebelles en suivant un processus de réconciliation nationale sur le principe d'une perestroïka afghane. Les Soviétiques envoient des raids d'hélicoptères MI-24 Hind et des chasseurs bombardiers vers les places fortes afghanes, les Spetsnaz subissant de lourdes pertes au sol.
En 1986, les moudjahidines commencent à recevoir des missiles sol-air FIM-92 Stinger, ce qui fait perdre aux Russes le contrôle du ciel, bouleversant l'équilibre des forces. En février 1988, Mikhaïl Gorbatchev décide de retirer les troupes, appuyé par la trêve négociée avec Ahmed Chah Massoud.
La trêve devient effective un an plus tard, le 15 février 1989, date de la fin du retrait soviétique d'Afghanistan.
Rapidement, la guerre civile s'installe entre les différents groupes armés moudjahidines et l'armée du gouvernement communiste fidèle au président Mohammed Nadjibullah.
Dans les années 1990, la guerre civile fait suite à la lutte contre l’URSS. Dès la chute du régime prosoviétique, des dissensions ont commencé à apparaître entre moudjahidines afghans et volontaires islamistes étrangers (des arabophones le plus souvent) qui entendent désormais faire de l’Afghanistan une base pour l’entraînement à la guerre sainte (jihad) contre l’Occident et un État respectant la charia. En 1996, les talibans, soutenus par le Pakistan et les États-Unis, prennent le pouvoir et contrôlent, avec l’aide des islamistes étrangers, la majeure partie du pays en repoussant progressivement les moudjahidines du commandant Massoud dans les confins du nord-est du pays. Durant cette période de trouble, le Mollah Omar, chef militaire et religieux des talibans, impose la loi islamique à l'ensemble du pays. L'Afghanistan deviendra effectivement un camp d'entraînement pour les terroristes islamistes. Il est en effet assez largement reconnu que c'est en Afghanistan qu'ont été formés les personnes accusées d'avoir causé les attentats du 11 septembre 2001.
Afghans passant la ligne Durand au Pakistan en 1985.
Au cours de la guerre froide, les États-Unis, via en autre l'Opération Cyclone de la CIA, ont dépensé 3,3 milliards de dollars américains et l'Arabie saoudite presque autant durant les dix ans de la guerre d'Afghanistan, pour alimenter la résistance antisoviétique et anticommuniste incarnée par, entre autres, les moudjahidines de Hekmatyar et de Oussama Ben Laden.
Cela se fera en collaboration plus ou moins étroite avec l'Inter-Services Intelligence pakistanaise, l'Arabie Saoudite finançant à hauteur du budget américain, les services de renseignement de la république populaire de Chine et de l'Égypte apportant des armes de conception soviétiques et divers autres services secrets occidentaux.
Les armes sont d'abord transportées au Pakistan puis distribuées par les services pakistanais.
L'aide, discrète les premières années, s'amplifie lorsque le Sénat triple, malgré l'hostilité de la CIA qui ne voulait pas provoquer une escalade avec l'URSS, le budget passant de 40 millions de dollars pour l'année fiscale 1983, à 120 millions de dollars pour 1984, 250 millions de dollars en 1985, 470 millions de dollars en 1986, 630 millions en 1987 et 584 millions en 1988.
L'amateurisme règne, Ben Laden coordonne l'arrivée des militants à Peshawar via une organisation appelée « Bureau des services ». Il met en place une véritable organisation et assure la formation militaire et idéologique des combattants ainsi que l'approvisionnement en armes. Peu à peu, il prend en charge les familles. Il s'occupe des veuves et de l'éducation religieuse des enfants. L'organisation devient alors une véritable fraternité et une nouvelle force politique dans un Afghanistan déjà morcelé.
Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller pour la sécurité de Jimmy Carter, a déclaré en janvier 1998, que c'est suite au coup d'état communiste à Kaboul d'avril 1978, « le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l'assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul », six mois avant l'intervention des Soviétiques avec pour objectif d'entrainer l'Armée rouge dans le « piège afghan ».
En janvier 1989, John Glassman, le chargé d'affaires américain à Kaboul, avait annoncé au moment de l'évacuation de son ambassade : « Je rouvrirai la boutique en septembre ». De son côté, Marin Strmecki expliquait : « Il y aura une guerre et une victoire rapide des rebelles dans les régions du Sud et de l'Est Puis le siège et la prise de la capitale. Enfin, la conquête du Nord. Le régime devrait ainsi s'effondrer, six mois après le départ du dernier soldat soviétique ».
Cette déclaration de John Glassman a été contredite par les faits, le régime ayant tenu plus de trois ans après le départ des Soviétiques, en effet Kaboul ne tombera aux mains des rebelles que le 28 avril 1992 suite à la résistance des troupes du président Nadjibullah.
Les commandants Massoud et Amin Wardak et d'autres témoignent dans leurs livres de la situation très difficile des résistants afghans qui ont dû se battre quasiment toujours avec des armes dépassées ou dérobées aux Soviétiques lors de leurs victoires. Ceci laisse à penser que plusieurs groupes Afghans n'ont bénéficié que peu de l'aide américaine et saoudienne, l'essentiel de l'argent étant détourné par l'État pakistanais pour ses propres besoins.
Au total, durant leurs 110 mois de présence militaire, plus de 900 000 Soviétiques servirent en Afghanistan. 800 hélicoptères et avions, 1 500 blindés et plusieurs milliers de véhicules ont été détruits. Le coût financier pour l’URSS est estimé entre 2 et 3 milliards de dollars américains par an.
Les pertes humaines Soviétiques selon Grigoriy Krivosheyev dans son ouvrage Russia and USSR In The Wars Of The 20es Century. Losses in Armed Forces, Statistical paru en 2001 sont les suivantes :
11 897 morts au combat ou de blessures au combat
2 556 morts de maladie ou par accident
53 753 blessés au combat ou par accident dont :
44 056 retournés au combat
7 311 déchargés
2 386 morts de leurs blessures (déjà comptés dans les morts)
415 932 malades :
411 015 retournés au combat
4 343 déchargés
574 morts (comptés ci-dessus)
La moyenne de "pertes" par mois était de 4 366 en comptant les malades dont 126 morts.
Les pertes afghanes (tous bords confondus) sont estimées à 1 242 000 morts dont 80 % de civils. La guerre (1979-1989) aura provoqué l'exil de 4 millions d'Afghans pour une population de 15 millions. On estime que 30 % de la population avait quitté le pays ou s’était déplacée à l’intérieur des frontières. Depuis 1992, sur les 6 millions d’expatriés afghans, environ 3 millions étaient revenus en 1998.
L'invasion de l'Afghanistan par l'URSS a provoqué un vaste mouvement de protestation parmi les gouvernements pro-occidentaux. L'une des conséquences fut le boycott des Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou par de nombreux pays pro-occidentaux et le gel de la ratification des accords de limitation des armements SALT II.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1646
28 décembre
Décès de François Maynard
C'est le 28 décembre 1646 que meurt le poète français et Académicien, François Maynard. Avant d'être désigné comme poète, il était avocat ainsi que conseiller d'État. En 1642, il part se ressourcer à Saint-Céré, où il reçoit de jeunes poètes comme La Fontaine, et est anobli deux ans plus tard. En 1646, sentant son heure venir, il décide de faire publier l'intégralité de ses poèmes. Sa correspondance fut également publiée, à titre posthume, en 1655.
Voir aussi : Poète - Académicien - Histoire de la Politique
1656
28 décembre
Mort de Laurent de la Hyre
Laurent de la Hyre, grand peintre français né en 1606 à Paris, meurt le 28 décembre 1656. Ancien élève de Georges Lallemant, il fut l'un des maîtres de l'atticisme parisien. Cette peinture qui tire son nom de la région grecque de l'Attique, est un art qui s'oppose au baroque italien par sa retenue. On lui doit une "Adoration des bergers". Il fut le père du célèbre mathématicien et astronome français Philippe de la Hyre.
Voir aussi : Peinture - Histoire de l'Art
1694
28 décembre
Décès de Marie II d'Angleterre
Marie II d'Angleterre épouse son cousin germain, Guillaume III, en 1677, devenant reine d'Angleterre en 1689. Elle gouverne le royaume en l'absence de son époux, lorsque celui-ci est occupé à faire la guerre. Elle meurt à Londres de la variole, le 28 décembre 1694, et est enterrée à l'abbaye de Westminster.
Voir aussi : Décès - Histoire de Londres - Reine - Histoire des Décès
1706
28 décembre
Décès de Pierre Bayle
Pierre Bayle voit le jour le 18 novembre 1647 à Carla-le-Comte. Jeune, il reçoit une éducation protestante puis se convertit au catholicisme avant d'abjurer. Il adopte alors le métier de précepteur dans les années 1670 et devient professeur de philosophie à l'école de Rotterdam en 1681. Un an après, il publie sa fameuse "Lettre sur la comète" dans laquelle il dénonce les superstitions. En 1684, il se lance dans l'écriture d'un journal de critique littéraire qu'il publie mensuellement, mais il est contraint d'abandonner à cause de la maladie trois plus tard. Il rédige également un commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus Christ : "Contrains-les d'entrer", un "Dictionnaire historique et critique" puis décède le 28 décembre 1706 à Rotterdam des suites de la tuberculose.
Voir aussi : Histoire des Décès
1768
28 décembre
Couronnement de Taksin
Le 28 décembre 1768, Taksin est couronné roi du Siam. Considéré comme l'un des plus grands souverains thaïs, il est aujou d'hui célébré tous les 28 décembre, journée nationale. Militaire exceptionnel, il parvint à réunifier le pays en seulement quinze ans et apporta l'un de ses âges d'or au Siam. Il est renversé en 1782 par le futur fondateur de la nouvelle dynastie Chakri, et meurt exécuté, le 6 avril 1782.
Voir aussi : Taksin - Histoire de la Politique
1849
28 décembre
Naissance d'Herbert von Bismarck.
Herbert von Bismarck combat dans la guerre franco-prussienne en tant que cavalier et il est blessé durant la bataille de Mars-la-Tour. A partir de 1874, il travaille comme diplomate pour l'Allemagne. Il s'intéresse également à la politique et devient en 1886, secrétaire d'État. En 1890, il décide de démissionner de son poste, tout comme son père, le chancelier Otto von Bismarck. Deux ans plus tard, il se marie avec Marguerite Hoyos et décède en 1904.
Voir aussi : Politique - Allemagne - Diplomatie - Otto von Bismarck - Histoire de la Politique
1856
28 décembre
Naissance de Woodrow Wilson, 28e président des États-Unis.
Thomas Woodrow Wilson étudie le droit puis devient avocat avant de se tourner vers les sciences politiques. En 1910, il devient gouverneur démocrate du New-Jersey et met en place des réformes qui lui permettent de devenir candidat aux élections présidentielles en 1912. Il devient président et tente d'éviter l'entrée en guerre des États-Unis durant la Première Guerre mondiale. Il propose la mise en place Société des Nations et gagne le prix Nobel de la paix en 1919.
Voir aussi : Politique - états-unis - Réformes - élections présidentielles - Prix Nobel de la Paix - Histoire de la Politique
1864
28 décembre
Coup d'Etat en Bolivie
Mariano Melgarejo Valencia fomente un coup d'Etat contre le président José María Achá, avec qui il s'était précédemment allié. Il doit également combattre les forces de l'ancien président Belzu, qui tente lui aussi de reprendre le pouvoir. Après avoir remporté la victoire, il se proclame président de la République de Bolivie, et instaure une dictature qui prendra fin à sa mort en janvier 1871. Il sera remplacé par Agustín Morales Hernández au poste de président de la République.
Voir aussi : Coup d'Etat - Bolivie - Histoire de la Politique
1869
28 décembre
Brevet du chewing-gum
L'Américain William Finley Semple dépose pour la première fois le brevet du chewing-gum, une gomme à mâcher produite avec la sève caoutchoutée du sapotier. Finley ne commercialisera pas son invention. C'est le new-yorkais Thomas Adams qui en aura l'idée vers 1870 en mettant au point une machine à produire du chewing-gum.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1888
28 décembre
Naissance de Friedrich Murnau
Le réalisateur allemand Friedrich Murnau est né le 28 décembre 1888, à Bielefeld. Issu d'une famille bourgeoise, il poursuit des études en histoire de l'art, l'amenant à la réalisation cinématographique. Ancré dans le courant romantique allemand, il parfait un style vif et tourmenté qui fait son succès, dès 1922, avec "Nosferatu le vampire". Repéré aux Etats-Unis, il y réalise "L'aurore" en 1927, le chef d'œuvre d'une carrière, stoppée le 11 mars 1931, dans un accident de la route.
Voir aussi : Etats-Unis - Allemagne - Histoire du Romantisme - Réalisateur - Histoire de l'Art
1895
28 décembre
Séance publique du cinématographe
Le cinématographe, l'invention des frères Louis et Auguste Lumière est présenté au public lors d'une projection payante au Salon indien, dans le sous-sol du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris. 33 spectateurs sont présents dans la salle pour assistés médusés à la diffusion de d'un dizaine de courts-métrages dont, "La sortie des usines Lumière", "L'Arroseur arrosé" et "Entrée en gare du train de la Ciotat". Ils ont payé 1,02 franc pour pouvoir participer à ce spectacle inédit.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des inventions - Cinématographe - Frères Lumière - Histoire du Cinéma
1898
28 décembre
Première de Cyrano de Bergerac
Edmond Rostand triomphe au théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris lors de la première représentation de sa comédie en 5 actes, "Cyrano de Bergerac". Le public apprécie tout particulièrement le romantisme de la pièce qui contraste avec les conventions réalistes de rigueur. L'auteur renouera avec le succès en 1900 avec "L'Aiglon".
Voir aussi : Première - Edmond Rostand - Histoire de Bergerac - Cyrano - Histoire du Théâtre
1908
28 décembre
Terrible tremblement de terre en Italie
Le plus gros tremblement de terre jamais enregistré en Europe a totalement dévasté les villes de Messine en Sicile et Reggio de Calabre au Sud de l'Italie. Le port de Messine n'existe plus. Le séisme a provoqué la mort de plus de 100 000 personnes sur les deux sites de la catastrophe.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de la Sicile - Messine - Histoire des Catastrophes naturelles
1954
28 décembre
Le groupe de Colombo se retrouve à Bogor
Les cinq pays rassemblés à Colombo au mois d’avril se réunissent à nouveau pour mettre au point une conférence afro-asiatique. Ensemble, ils établissent une liste des pays conviés afin de mettre en place une coexistence pacifique. Les leaders de ces cinq pays espèrent ainsi former un troisième bloc face à la puissance des Etats-Unis et de l’URSS. Au final, la conférence se déroulera à Bandung et réunira 29 pays.
Voir aussi : Tiers-monde - Dossier histoire de la conférence de Bandung - Histoire de la Diplomatie
1963
28 décembre
L'année britannique de la Formule 1
Au volant de sa voiture britannique Lotus-Climaxe, le britannique Jim Clark remporte sa septième victoire d'une saison qui a compté dix courses. Cette domination véritablement exceptionnelle de Clark ne fut donc ternie que par les trois grands prix perdus : deux furent empochés par Graham Hill, au volant d’une BRM, le tout estampillé "british" évidemment. Enfin, pour démontrer que l’on n’assistait pas à une compétition nationale, Ferrari parvint à enlever le grand prix d’Allemagne. L’honneur de la Scuderia était donc sauf grâce au talent de John Surtees, son pilote… britannique.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - Graham Hill - Jim Clarke - Lotus - Histoire des Sports mécaniques
1967
28 décembre
Vote de la loi Neuwirth
Après des débats passionnés, l'Assemblée vote enfin le projet de loi dit "Neuwirth" du nom du député qui l'a proposée, Lucien Neuwirth. Elle abroge la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute contraception. Celle-ci est désormais autorisée mais n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. L'avortement reste, lui, interdit jusqu'à l'adoption de la loi Veil en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de l'Avortement - Histoire de la Contraception - Pilule - Neuwirth - Histoire des Femmes
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
28 décembre
Décès de François Maynard
C'est le 28 décembre 1646 que meurt le poète français et Académicien, François Maynard. Avant d'être désigné comme poète, il était avocat ainsi que conseiller d'État. En 1642, il part se ressourcer à Saint-Céré, où il reçoit de jeunes poètes comme La Fontaine, et est anobli deux ans plus tard. En 1646, sentant son heure venir, il décide de faire publier l'intégralité de ses poèmes. Sa correspondance fut également publiée, à titre posthume, en 1655.
Voir aussi : Poète - Académicien - Histoire de la Politique
1656
28 décembre
Mort de Laurent de la Hyre
Laurent de la Hyre, grand peintre français né en 1606 à Paris, meurt le 28 décembre 1656. Ancien élève de Georges Lallemant, il fut l'un des maîtres de l'atticisme parisien. Cette peinture qui tire son nom de la région grecque de l'Attique, est un art qui s'oppose au baroque italien par sa retenue. On lui doit une "Adoration des bergers". Il fut le père du célèbre mathématicien et astronome français Philippe de la Hyre.
Voir aussi : Peinture - Histoire de l'Art
1694
28 décembre
Décès de Marie II d'Angleterre
Marie II d'Angleterre épouse son cousin germain, Guillaume III, en 1677, devenant reine d'Angleterre en 1689. Elle gouverne le royaume en l'absence de son époux, lorsque celui-ci est occupé à faire la guerre. Elle meurt à Londres de la variole, le 28 décembre 1694, et est enterrée à l'abbaye de Westminster.
Voir aussi : Décès - Histoire de Londres - Reine - Histoire des Décès
1706
28 décembre
Décès de Pierre Bayle
Pierre Bayle voit le jour le 18 novembre 1647 à Carla-le-Comte. Jeune, il reçoit une éducation protestante puis se convertit au catholicisme avant d'abjurer. Il adopte alors le métier de précepteur dans les années 1670 et devient professeur de philosophie à l'école de Rotterdam en 1681. Un an après, il publie sa fameuse "Lettre sur la comète" dans laquelle il dénonce les superstitions. En 1684, il se lance dans l'écriture d'un journal de critique littéraire qu'il publie mensuellement, mais il est contraint d'abandonner à cause de la maladie trois plus tard. Il rédige également un commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus Christ : "Contrains-les d'entrer", un "Dictionnaire historique et critique" puis décède le 28 décembre 1706 à Rotterdam des suites de la tuberculose.
Voir aussi : Histoire des Décès
1768
28 décembre
Couronnement de Taksin
Le 28 décembre 1768, Taksin est couronné roi du Siam. Considéré comme l'un des plus grands souverains thaïs, il est aujou d'hui célébré tous les 28 décembre, journée nationale. Militaire exceptionnel, il parvint à réunifier le pays en seulement quinze ans et apporta l'un de ses âges d'or au Siam. Il est renversé en 1782 par le futur fondateur de la nouvelle dynastie Chakri, et meurt exécuté, le 6 avril 1782.
Voir aussi : Taksin - Histoire de la Politique
1849
28 décembre
Naissance d'Herbert von Bismarck.
Herbert von Bismarck combat dans la guerre franco-prussienne en tant que cavalier et il est blessé durant la bataille de Mars-la-Tour. A partir de 1874, il travaille comme diplomate pour l'Allemagne. Il s'intéresse également à la politique et devient en 1886, secrétaire d'État. En 1890, il décide de démissionner de son poste, tout comme son père, le chancelier Otto von Bismarck. Deux ans plus tard, il se marie avec Marguerite Hoyos et décède en 1904.
Voir aussi : Politique - Allemagne - Diplomatie - Otto von Bismarck - Histoire de la Politique
1856
28 décembre
Naissance de Woodrow Wilson, 28e président des États-Unis.
Thomas Woodrow Wilson étudie le droit puis devient avocat avant de se tourner vers les sciences politiques. En 1910, il devient gouverneur démocrate du New-Jersey et met en place des réformes qui lui permettent de devenir candidat aux élections présidentielles en 1912. Il devient président et tente d'éviter l'entrée en guerre des États-Unis durant la Première Guerre mondiale. Il propose la mise en place Société des Nations et gagne le prix Nobel de la paix en 1919.
Voir aussi : Politique - états-unis - Réformes - élections présidentielles - Prix Nobel de la Paix - Histoire de la Politique
1864
28 décembre
Coup d'Etat en Bolivie
Mariano Melgarejo Valencia fomente un coup d'Etat contre le président José María Achá, avec qui il s'était précédemment allié. Il doit également combattre les forces de l'ancien président Belzu, qui tente lui aussi de reprendre le pouvoir. Après avoir remporté la victoire, il se proclame président de la République de Bolivie, et instaure une dictature qui prendra fin à sa mort en janvier 1871. Il sera remplacé par Agustín Morales Hernández au poste de président de la République.
Voir aussi : Coup d'Etat - Bolivie - Histoire de la Politique
1869
28 décembre
Brevet du chewing-gum
L'Américain William Finley Semple dépose pour la première fois le brevet du chewing-gum, une gomme à mâcher produite avec la sève caoutchoutée du sapotier. Finley ne commercialisera pas son invention. C'est le new-yorkais Thomas Adams qui en aura l'idée vers 1870 en mettant au point une machine à produire du chewing-gum.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation
1888
28 décembre
Naissance de Friedrich Murnau
Le réalisateur allemand Friedrich Murnau est né le 28 décembre 1888, à Bielefeld. Issu d'une famille bourgeoise, il poursuit des études en histoire de l'art, l'amenant à la réalisation cinématographique. Ancré dans le courant romantique allemand, il parfait un style vif et tourmenté qui fait son succès, dès 1922, avec "Nosferatu le vampire". Repéré aux Etats-Unis, il y réalise "L'aurore" en 1927, le chef d'œuvre d'une carrière, stoppée le 11 mars 1931, dans un accident de la route.
Voir aussi : Etats-Unis - Allemagne - Histoire du Romantisme - Réalisateur - Histoire de l'Art
1895
28 décembre
Séance publique du cinématographe
Le cinématographe, l'invention des frères Louis et Auguste Lumière est présenté au public lors d'une projection payante au Salon indien, dans le sous-sol du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris. 33 spectateurs sont présents dans la salle pour assistés médusés à la diffusion de d'un dizaine de courts-métrages dont, "La sortie des usines Lumière", "L'Arroseur arrosé" et "Entrée en gare du train de la Ciotat". Ils ont payé 1,02 franc pour pouvoir participer à ce spectacle inédit.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire des inventions - Cinématographe - Frères Lumière - Histoire du Cinéma
1898
28 décembre
Première de Cyrano de Bergerac
Edmond Rostand triomphe au théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris lors de la première représentation de sa comédie en 5 actes, "Cyrano de Bergerac". Le public apprécie tout particulièrement le romantisme de la pièce qui contraste avec les conventions réalistes de rigueur. L'auteur renouera avec le succès en 1900 avec "L'Aiglon".
Voir aussi : Première - Edmond Rostand - Histoire de Bergerac - Cyrano - Histoire du Théâtre
1908
28 décembre
Terrible tremblement de terre en Italie
Le plus gros tremblement de terre jamais enregistré en Europe a totalement dévasté les villes de Messine en Sicile et Reggio de Calabre au Sud de l'Italie. Le port de Messine n'existe plus. Le séisme a provoqué la mort de plus de 100 000 personnes sur les deux sites de la catastrophe.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire de la Sicile - Messine - Histoire des Catastrophes naturelles
1954
28 décembre
Le groupe de Colombo se retrouve à Bogor
Les cinq pays rassemblés à Colombo au mois d’avril se réunissent à nouveau pour mettre au point une conférence afro-asiatique. Ensemble, ils établissent une liste des pays conviés afin de mettre en place une coexistence pacifique. Les leaders de ces cinq pays espèrent ainsi former un troisième bloc face à la puissance des Etats-Unis et de l’URSS. Au final, la conférence se déroulera à Bandung et réunira 29 pays.
Voir aussi : Tiers-monde - Dossier histoire de la conférence de Bandung - Histoire de la Diplomatie
1963
28 décembre
L'année britannique de la Formule 1
Au volant de sa voiture britannique Lotus-Climaxe, le britannique Jim Clark remporte sa septième victoire d'une saison qui a compté dix courses. Cette domination véritablement exceptionnelle de Clark ne fut donc ternie que par les trois grands prix perdus : deux furent empochés par Graham Hill, au volant d’une BRM, le tout estampillé "british" évidemment. Enfin, pour démontrer que l’on n’assistait pas à une compétition nationale, Ferrari parvint à enlever le grand prix d’Allemagne. L’honneur de la Scuderia était donc sauf grâce au talent de John Surtees, son pilote… britannique.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - Graham Hill - Jim Clarke - Lotus - Histoire des Sports mécaniques
1967
28 décembre
Vote de la loi Neuwirth
Après des débats passionnés, l'Assemblée vote enfin le projet de loi dit "Neuwirth" du nom du député qui l'a proposée, Lucien Neuwirth. Elle abroge la loi du 31 juillet 1920 qui interdisait toute contraception. Celle-ci est désormais autorisée mais n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. L'avortement reste, lui, interdit jusqu'à l'adoption de la loi Veil en 1975.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire de l'Avortement - Histoire de la Contraception - Pilule - Neuwirth - Histoire des Femmes
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Taksin le Grand 17 avril 1734 - 6 avril 1782, est un roi de Thaïlande, qui régna à Thonburi (ouest de Bangkok) après la destruction du Royaume d'Ayutthaya par les Birmans en 1767. Seul roi de Thonburi, il fut renversé et exécuté en 1782 par un de ses généraux (fondateur de la nouvelle dynastie Chakri sous le nom de Rama Ier). Il est considéré comme un des plus grands souverains thaïs, pour ses prouesses militaires et sa capacité à réunifier le pays en seulement quinze ans.
Le gouvernement thaï a déclaré le 28 décembre jour de son couronnement, jour national d'hommage à sa mémoire. Depuis 1954, une cérémonie en son honneur a lieu annuellement à cette date place Wongwian Yai à Bangkok. Le 27 octobre 1981, le gouvernement a passé une résolution pour l'honorer sous le nom de « roi Taksin le Grand ».
Statue de Taksin à Thonburi.
Taksin est né dans la capitale Ayutthaya sous le règne de Maha Tammaratchathirat II (Boromma Kot). Il reçut le nom de Sin (Trésor). Son père Hai-Hong, qui était collecteur d'impôts, était un sino-thaïlandais originaire de Chaozhou avec des racines dans le district de Chenghai, et sa mère Nok-lang était thaï. À sept ans, Sin commença son éducation dans un monastère bouddhiste. C'est là, selon la légende, qu'un chiromancien chinois lui aurait annoncé, ainsi qu'à son ami Thong Duang, qu'ils avaient des lignes de la main favorables et qu'ils deviendraient tous deux rois (Thong Duang succéda à Taksin sous le nom de Rama Ier). Après sept ans au monastère, il fut envoyé par son père pour servir comme page royal.
Sin fut d'abord vice-gouverneur, puis gouverneur de la province de Tak, où il gagna le surnom de Tak-Sin, "Trésor de Tak," (ou Trésor Exposé, dans la mesure où Tak (exposé) est exposée au danger venu de la Birmanie frontalière) ; son titre officiel était Phraya Tak.
À partir de 1764, il participa à la défense du Royaume d'Ayutthaya contre les Birmans du roi Hsinbyushin. Il reçut le titre de Phraya Wachira Prakan et fut promu gouverneur de la province de Kamphaeng Phet. Les Birmans finirent par mettre le siège devant Ayutthaya. Taksin joua un rôle majeur dans la défense de la ville, qu'il réussit à quitter à la tête d'une petite armée peu avant sa chute le 7 avril 1767. Cette action ne fut jamais bien expliquée, dans la mesure où Ayutthaya se trouve sur une île : la manière dont Taksin et ses partisans échappèrent à l'encerclement birman reste un mystère.
Après la destruction d'Ayutthaya et la mort du roi Suriyamarin, le pays se trouva divisé en six, Taksin contrôlant la côte est avec Thong Duang, maintenant appelé le général Chao Phraya Chakri.
Parmi ses rivaux se trouvait le prince de Chanthaburi, qui lui avait promis son amitié mais se voyait maintenant en chef d'État. Le 15 juin 1767, Taksin s'empara de Chanthaburi, dont il fit son quartier général et son arsenal. Il obtint ensuite la soumission de Trat (près du Cambodge actuel) ; une bataille navale lui permit de s'emparer des jonques chinoises présentes dans la baie. D'autres commandants vinrent alors le rejoindre. Le plus important était Nai Sudchinda, un autre officier des Pages Royaux, qui devint Khrom Phra Ratchawang Bawon Sathan Monkon sous le règne de Rama Ier.
Après la saison des pluies, Taksin mena sa flotte dans le delta de la Chao Phraya. Il s'empara de Thonburi, puis attaqua les Birmans du camp de Pho Sam Ton à Ayutthaya, qu'il conquit après deux jours de combat, le 7 novembre 1767. Cette victoire représentait un symbole de la libération du pays. Taksin se consacra ensuite à la remise en ordre de celui-ci. Il établit sa capitale à Thonburi, à la fois proche de l'ancienne capitale et de la mer (pour s'échapper vers l'est en cas de besoin). La ville reçut le nom de Krung Thon Buri Si Mahasamut, Thonburi Gloire de l'Océan. Taksin s'y fit construire un palais (à proximité du fort Wichaiprasit) et y fut couronné roi le 28 décembre 1768.
Couronnement de Taksin
En 1770, Taksin attaqua les seigneurs Nguyễn pour le contrôle du Cambodge. Après des défaites initiales, l'armée siamoise-cambodgienne réussit à vaincre l'armée vietnamienne en 1771 et 1772. En 1773, les Nguyen conclurent un traité de paix avec Taksin, par lequel il lui abandonnaient une partie de leurs territoires du Cambodge[8] (Ces événements provoquèrent la rébellion des Tay Son, qui finirent par renverser les Nguyen).
Taksin prit ensuite le contrôle de la région de Chiang Mai en 1774.
En 1776, ses territoires s'étendirent dans le sud de l'actuel Laos, et les villes khmères de Surin, Sangkha et Khukhan devinrent ses vassales.
En 1778, Vientiane fut prises par le général Chakri et le Bouddha d'Émeraude transporté à Thonburi. Sa rivale Luang Prabang prêta serment d'allégeance à la royauté thaï.
L'ensemble du Cambodge devint enfin un État vassal du Siam en 1779.
Le royaume atteignait ainsi un développement qu'il n'avait jamais connu lors de la période d'Ayutthaya. Il comprenait l'ancien royaume de Lanna, les anciens royaumes de Vientiane et de Luang Prabang, le royaume de Champasak, le Cambodge, s'étendait largement sur la péninsule malaise et avait accès à l'océan indien par Mergui et le Tenasserim.
Expansion du royaume à la fin du règne de Taksin
Lors du règne de Taksin, les relations avec les États voisins furent les suivantes :
Birmanie
Elle fut l'ennemie jurée de Thonburi, qu'elle affronta huit fois durant les dix premières années du règne de Taksin.
Cambodge
Le Cambodge avait été vassal du royaume d'Ayutthaya. Après la chute de celui-ci, il chercha à regagner son indépendance. L'ayant à nouveau soumis, Taksin envisagea en 1781 de l'annexer purement et simplement. Sa mort ne lui permit pas de réaliser ce projet.
Chine
Les relations de la dynastie Qing avec Taksin peuvent être divisées en trois périodes :
1767-1770 : les Qing refusent d'admettre sa légitimité, sur la foi d'un rapport du prince de Chanthaburi.
1770-1771 : les Qing commencent à douter de la véracité du rapport du prince et changent d'attitude vis-à-vis de Taksin, dont le pouvoir s'est affermi dans l'intervalle.
1771-1772 : l'ambassadeur de Thonburi est chaleureusement accueilli à la cour de l'empereur Qianlong, qui reconnaît Taksin comme souverain légitime du Siam.
Laos
Les trois royaumes laotiens passèrent successivement sous influence thaï : en 1776, le royaume de Champasak fut conquis avec le sud du pays, puis en 1778 Vientiane, tandis que Luang Prabang prêtait serment d'allégeance. Le Laos resta vassal du Siam jusqu'à la fin du règne.
Lanna : Chiang Mai, Lampang, Lamphun, Phrae et Nan, gouvernés par leurs propres princes, étaient importants pour le Siam comme pour la Birmanie. Sous Taksin, l'influence Thaï prit le dessus.
Nakhon Si Thammarat : Après avoir pris la ville en 1769, Taksin lui rendit son autonomie en tant qu'État vassal. Son gouverneur prit le titre de Chao Nakhon Si Thammarat, ce qui en faisait l'équivalent d'un roi. Nakhon Si Thammarat resta en excellents termes avec Thonburi jusqu'à la fin du règne.
États malais
Plusieurs États malais, le Sultanat de Pattani, le Kelantan, et Trengganu étaient vassaux de la Thaïlande depuis l'époque de Sukhothaï. À la chute d'Ayutthaya, ils redevinrent indépendants. Taksin étant occupé ailleurs, ils le restèrent jusqu'à la fin de son règne.
Viêt Nam
Les relations avec le Vietnam connaissent deux phases. Les Tay Son sont d'abord favorables à la Thaïlande, qui les a aidés à se débarrasser des Nguyen. Dans un second temps, l'insistance de Taksin à récupérer le Cambodge fait renaître des tensions et à la fin de son règne, les deux États se retrouvent pratiquement en guerre.
Reste des murailles de Nakhon Si Thammarat.
Thonburi reprit les structures administratives d'Ayutthaya ; l'administration du pays formait trois ensembles :
Administration centrale : Elle était sous la responsabilité des ministres des quatre départements des affaires civiles, palatiales, financières et agricoles.
Administration provinciale : Les provinces pouvaient avoir deux statuts : certaines étaient gouvernées par des officiers du pouvoir central à rang de phraya (comme l'avait été Taksin lui-même), d'autres constituaient des États-vassaux.
Main-d'œuvre (Phrai) : le contrôle de la main-d'œuvre était vital pour l'administration. Le système s'effondra avec la chute d'Ayutthaya : les officiels en charge profitèrent de l'occasion pour faire passer les hommes du roi (phrai luang) à leur service exclusif, ce qui privait le royaume de la corvée et des impôts que ceux-ci devaient. Taksin remit en place le système du phrai, mais réduisit la durée de la corvée annuelle de six à quatre mois. Il ordonna que tous les hommes libres (phrai luang) et les nouvelles recrues (phrai som) soient tatoués sur le poignet (1773). Pour la première fois, les hommes de toutes les divisions et de tous les départements durent être tatoués.
Bien que le pays ait été presque constamment en guerre, Taksin se montra désireux de redonner au bouddhisme son lustre de l'époque d'Ayutthaya : La renaissance politique devait aller de pair avec une renaissance religieuse.
Réorganisation des monastères
Dès l'établissement de Thonburi comme capitale, le roi réorganisa les monastères. Quand il se rendit dans le nord pour combattre la faction de Phra Fang à Uttaradit (1770), il observa le relâchement des bonzes locaux. Il fit venir des dignitaires de la capitale pour les remettre dans la droite ligne des enseignements du Bouddha.
Reconstitution du canon bouddhique
Taksin fit rechercher les manuscrits du Tipitaka (canon bouddhique pâli) qui auraient pu survivre à la chute d'Ayutthaya pour les faire copier pour sa nouvelle capitale. Quand il soumit Nakhon Si Thammarat en 1769, il demanda qu'on lui prête un Tipitaka, qu'il fit transporter par bateau pour être copié à Thonburi. De son expédition contre Uttaradit, il ramena à une autre version du Tipitaka, pour la comparer avec celle de Nakhon Si Thammarat, ce qui fut très utile lors de la révision du texte au cours du règne suivant.
Réception du Bouddha d'Émeraude
Après la prise de Vientiane par le général Chakri (1778), le Bouddha d'Émeraude et le Phra Bang furent transportés à Thonburi. Taksin les accueillit à la tête d'une procession de 246 embarcations. Ils furent déposés au Wat Arun Ratchawararam (temple de l'Aube). Le Bouddha d'Émeraude est depuis devenu l'emblème religieux de la Thaïlande.
Restauration de temples
Taksin fit restaurer à ses frais de nombreux monastères, qu'il nomma temples royaux, comme le Wat Intharam, le Wat Hong Ratanaram, et le Wat Arun Ratchawaram.
Promulgation de la discipline monastique
En 1773, Taksin promulgua une loi sur la vie monastique en accord avec la doctrine et avec la discipline bouddhiques ; elle est considérée comme la première loi thaïlandaise sur les moines. Il utilisa aussi des concepts bouddhiques pour définir l'ordre social de l'époque.
Le Wat Arun accueillit le Bouddha d'Émeraude entre 1778 et 1784.
Les troubles de la période n'ont pas permis une production littéraire abondante ; celle qui existe est cependant de grande valeur.
Arts de cour
Après la prise de Nakhon Si Thammarat en 1769, Taksin ramena dans sa capitale la troupe de danseuses du chef rebelle. Avec des danseurs d'autres origines, elles constituèrent la troupe royale de Thonburi, sur le modèle de celle d'Ayuttaya. Taksin écrivit quatre épisodes du Ramakien pour elle.
Art
La plus importante œuvre d'art de la période est un ouvrage manuscrit illustré qui présente les trois mondes : celui du Bouddha, le Ciel et l'Enfer. Taksin le fit dessiner en 1776, suivant d'anciennes croyances religieuses rapportées dans un ancien manuscrit thaï, le Tri Poom. C'est un des plus grands ouvrages manuscrits illustrés de Thaïlande, atteignant 34,72 m déplié. Les deux côtés portant des peintures en couleur de la main de quatre artistes. Il se trouve à présent à la Bibliothèque nationale, Tha Wasuki, à Bangkok.
Artisanat
Taksin découvrit qu'il restait peu d'artisans de valeur à Thonburi. Il en rassembla et chercha à ranimer l'art et l'artisanat, notamment la construction navale, l'architecture, la décoration et la peinture. La plupart de ces artisans étaient des apprentis et leur production est généralement peu remarquable. On trouve cependant quelques œuvres exceptionnelles, parmi lesquelles :
Le lit de Taksin, qui se trouve aujourd'hui au Wat Intharam à Thonburi.
Un siège de méditation, actuellement dans le petit vihara devant le prang du Wat Arun.
Un coffret laqué noir et or, daté de la période de Thonburi et conservé dans la section Vajirayan de la Bibliothèque Nationale de Bangkok.
Phra Racha Wang Derm : la salle de trône de Taksin. Elle se trouve dans l'actuel quartier-général de la marine royale thaïlandaise, près du Wat Arun.
Taksin encouragea les chinois à s'installer au Siam, surtout ceux de Chaozhou, dans l'intention de ranimer l'économie et pour améliorer le niveau des ouvriers locaux. À mesure que l'influence économique de ces immigrants se faisait sentir, de nombreux aristocrates issus de la noblesse d'Ayutthaya commencèrent à se tourner contre lui. Cette opposition fut menée principalement par les Bunnags, une famille d'aristocrates-marchands d'origine persane.
En 1775, le Siam se trouva dans une situation économique périlleuse et Taksin dut puiser dans son trésor pour nourrir et habiller le peuple. L'économie connut ensuite une période d'expansion.
Taksin fit construire ou rénover des routes, ainsi que des canaux.
La période de Thonburi est considérée comme un âge d'or du commerce extérieur, aussi bien celui du Roi que celui des particuliers. Taksin le considérait comme un moyen d'augmenter les ressources du royaume et de réduire la pression fiscale sur le peuple. De nombreux navires royaux y furent affectés.
Commerce avec la Chine
Tout au long du règne de Taksin, des jonques chinoises se rendirent à Thonburi, tandis que des navires royaux partaient pour la Chine, considérée comme le partenaire commercial le plus important.
Les échanges commerciaux commencèrent par le riz et inclurent ensuite des biens produits par le clan de Chaozhou comme des céramiques, de la soie, des fruits au vinaigre (pickles) et des nattes. Au retour, les chinois chargeaient leurs navires de produits thaïs comme du riz, des épices, du bois, de l'étain et du plomb.
Les registres de la dynastie Qing pour la quarante-deuxième année du règne de l'empereur Qianlong (1777) indiquent : « Les produits importants de Thaïlande sont l'ambre, l'or, les pierres de couleur, les pépites d'or, la poudre d'or, les pierres semi-précieuse et le plomb dur. »
Commerce avec le Portugal
Les navires thaïs se rendirent à Goa, colonie portugaise de la côte ouest de l'Inde. Néanmoins, il n'y eut pas de relations diplomatiques officielles.
Commerce avec la Grande-Bretagne
Le plus important fournisseur d'armes de Thonburi fut la Grande-Bretagne, dont le centre d'opération était l'Inde. En 1776, Francis Light, qui était basé près de Phuket, envoya à Taksin un cadeau comportant notamment 1400 fusils à pierre. Plus tard, Thonburi commanda directement des fusils à la Grande-Bretagne.
Des lettres royales furent échangées et en 1777, George Stratton, vice-roi de Madras, envoya un fourreau d'or décoré de pierreries à Taksin.
Commerce avec les Pays-Bas
En 1770, des habitants de Terengganu et Jakarta (alors sous contrôle hollandais) offrirent à Taksin 2200 fusils.
Durant la période de Thonburi, les pièces "en balle" (Pod Duang) sont d'argent pur et de même poids et valeur que celles des périodes précédentes (pré-Sukhothaï, Sukhothaï et Ayutthaya). Elles restèrent en usage jusque sous Rama IV (1851-1868). L'emblème du règne était imprimé devant : c'était le Trisul ou Tri, un trident arme du dieu Issawara, associé au Tawiwuth-a, une fourche à deux dents. Le symbole de souveraineté, qui était encore le Chakra, représentant le dieu hindouiste Narai, était imprimé sur le dessus.
statue de Chao Phraya Chakri, ou Rama Ier, successeur de Taksin
Les historiens thaïlandais indiquent que Taksin commença à se comporter en fanatique religieux. En 1781, il montra des signes croissants de folie, se considérant comme un futur Bouddha et faisant fouetter les moines qui refusaient de le vénérer comme tel. Plusieurs historiens suggèrent que ces anecdotes ont pu être inventées pour justifier son renversement. Cependant les lettres d'un prêtre français présent à Thonburi à cette époque semblent confirmer les récits du comportement étrange du monarque.
Selon certaines sources, Taksin punit aussi de façon excessive certains abus des membres de son administration : de hauts personnages furent torturés et exécutés, sévérité qui a pu contribuer au mécontentement général. Quoi qu'il en soit, en mars 1782, il fut déclaré fou et renversé par un coup d'État conduit par Phraya San.
Bien qu'il eût demandé à se faire bonze, il fut exécuté peu après, le 6 avril 1782 : il fut enfermé dans un sac en velours et battu à mort avec un bâton de bois de santal parfumé, de manière à respecter la tradition qui voulait qu'aucune goutte de sang royal ne touchât le sol. Cette exécution fut jugée nécessaire pour éviter qu'il ne devînt le centre d'une révolte contre son successeur, comme cela était arrivé fréquemment à l'époque d'Ayutthaya. Plusieurs de ses loyalistes furent mis à mort les jours suivants.
Selon une version populaire, Taksin fut envoyé en secret dans les montagnes de Nakhon Si Thammarat, où il aurait vécu jusqu'en 1825, un sosie étant exécuté à sa place.
Au moment du coup d'État, le général Chao Phraya Chakri combattait au Cambodge. Il revint rapidement à la capitale, où les rebelles se soumirent et lui offrirent le trône. Selon une autre version des événements, désirant monter sur le trône, il avait accusé Taksin d'être chinois ; cependant ceci ne prend pas en compte le fait qu'il était lui-même en partie d'origine chinoise, et qu'il avait épousé une des filles de Taksin. Toujours est-il qu'avant de revenir à Thonburi il avait convoqué le fils de Taksin au Cambodge, où il l'avait fait exécuter.
Les restes de Taksin furent enterrés au Wat Bang Yireua Tai, puis déterrés et brûlés sous l'ordre de Rama Ier en 1785. En 1921, une tombe contenant ses vêtements et un sanctuaire familial furent découverts dans le District de Chenghai, dans la préfecture chinoise de Shantou. On suppose qu'un de ses descendants y aurait envoyé ces vêtements pour qu'ils y soient brûlés selon la coutume chinoise. Cela accrédite la tradition selon laquelle cet endroit serait la ville natale de son père.
Entrée du sanctuaire des vêtements de Taksin
Le gouvernement thaï a déclaré le 28 décembre jour de son couronnement, jour national d'hommage à sa mémoire. Depuis 1954, une cérémonie en son honneur a lieu annuellement à cette date place Wongwian Yai à Bangkok. Le 27 octobre 1981, le gouvernement a passé une résolution pour l'honorer sous le nom de « roi Taksin le Grand ».
Statue de Taksin à Thonburi.
Taksin est né dans la capitale Ayutthaya sous le règne de Maha Tammaratchathirat II (Boromma Kot). Il reçut le nom de Sin (Trésor). Son père Hai-Hong, qui était collecteur d'impôts, était un sino-thaïlandais originaire de Chaozhou avec des racines dans le district de Chenghai, et sa mère Nok-lang était thaï. À sept ans, Sin commença son éducation dans un monastère bouddhiste. C'est là, selon la légende, qu'un chiromancien chinois lui aurait annoncé, ainsi qu'à son ami Thong Duang, qu'ils avaient des lignes de la main favorables et qu'ils deviendraient tous deux rois (Thong Duang succéda à Taksin sous le nom de Rama Ier). Après sept ans au monastère, il fut envoyé par son père pour servir comme page royal.
Sin fut d'abord vice-gouverneur, puis gouverneur de la province de Tak, où il gagna le surnom de Tak-Sin, "Trésor de Tak," (ou Trésor Exposé, dans la mesure où Tak (exposé) est exposée au danger venu de la Birmanie frontalière) ; son titre officiel était Phraya Tak.
À partir de 1764, il participa à la défense du Royaume d'Ayutthaya contre les Birmans du roi Hsinbyushin. Il reçut le titre de Phraya Wachira Prakan et fut promu gouverneur de la province de Kamphaeng Phet. Les Birmans finirent par mettre le siège devant Ayutthaya. Taksin joua un rôle majeur dans la défense de la ville, qu'il réussit à quitter à la tête d'une petite armée peu avant sa chute le 7 avril 1767. Cette action ne fut jamais bien expliquée, dans la mesure où Ayutthaya se trouve sur une île : la manière dont Taksin et ses partisans échappèrent à l'encerclement birman reste un mystère.
Après la destruction d'Ayutthaya et la mort du roi Suriyamarin, le pays se trouva divisé en six, Taksin contrôlant la côte est avec Thong Duang, maintenant appelé le général Chao Phraya Chakri.
Parmi ses rivaux se trouvait le prince de Chanthaburi, qui lui avait promis son amitié mais se voyait maintenant en chef d'État. Le 15 juin 1767, Taksin s'empara de Chanthaburi, dont il fit son quartier général et son arsenal. Il obtint ensuite la soumission de Trat (près du Cambodge actuel) ; une bataille navale lui permit de s'emparer des jonques chinoises présentes dans la baie. D'autres commandants vinrent alors le rejoindre. Le plus important était Nai Sudchinda, un autre officier des Pages Royaux, qui devint Khrom Phra Ratchawang Bawon Sathan Monkon sous le règne de Rama Ier.
Après la saison des pluies, Taksin mena sa flotte dans le delta de la Chao Phraya. Il s'empara de Thonburi, puis attaqua les Birmans du camp de Pho Sam Ton à Ayutthaya, qu'il conquit après deux jours de combat, le 7 novembre 1767. Cette victoire représentait un symbole de la libération du pays. Taksin se consacra ensuite à la remise en ordre de celui-ci. Il établit sa capitale à Thonburi, à la fois proche de l'ancienne capitale et de la mer (pour s'échapper vers l'est en cas de besoin). La ville reçut le nom de Krung Thon Buri Si Mahasamut, Thonburi Gloire de l'Océan. Taksin s'y fit construire un palais (à proximité du fort Wichaiprasit) et y fut couronné roi le 28 décembre 1768.
Couronnement de Taksin
En 1770, Taksin attaqua les seigneurs Nguyễn pour le contrôle du Cambodge. Après des défaites initiales, l'armée siamoise-cambodgienne réussit à vaincre l'armée vietnamienne en 1771 et 1772. En 1773, les Nguyen conclurent un traité de paix avec Taksin, par lequel il lui abandonnaient une partie de leurs territoires du Cambodge[8] (Ces événements provoquèrent la rébellion des Tay Son, qui finirent par renverser les Nguyen).
Taksin prit ensuite le contrôle de la région de Chiang Mai en 1774.
En 1776, ses territoires s'étendirent dans le sud de l'actuel Laos, et les villes khmères de Surin, Sangkha et Khukhan devinrent ses vassales.
En 1778, Vientiane fut prises par le général Chakri et le Bouddha d'Émeraude transporté à Thonburi. Sa rivale Luang Prabang prêta serment d'allégeance à la royauté thaï.
L'ensemble du Cambodge devint enfin un État vassal du Siam en 1779.
Le royaume atteignait ainsi un développement qu'il n'avait jamais connu lors de la période d'Ayutthaya. Il comprenait l'ancien royaume de Lanna, les anciens royaumes de Vientiane et de Luang Prabang, le royaume de Champasak, le Cambodge, s'étendait largement sur la péninsule malaise et avait accès à l'océan indien par Mergui et le Tenasserim.
Expansion du royaume à la fin du règne de Taksin
Lors du règne de Taksin, les relations avec les États voisins furent les suivantes :
Birmanie
Elle fut l'ennemie jurée de Thonburi, qu'elle affronta huit fois durant les dix premières années du règne de Taksin.
Cambodge
Le Cambodge avait été vassal du royaume d'Ayutthaya. Après la chute de celui-ci, il chercha à regagner son indépendance. L'ayant à nouveau soumis, Taksin envisagea en 1781 de l'annexer purement et simplement. Sa mort ne lui permit pas de réaliser ce projet.
Chine
Les relations de la dynastie Qing avec Taksin peuvent être divisées en trois périodes :
1767-1770 : les Qing refusent d'admettre sa légitimité, sur la foi d'un rapport du prince de Chanthaburi.
1770-1771 : les Qing commencent à douter de la véracité du rapport du prince et changent d'attitude vis-à-vis de Taksin, dont le pouvoir s'est affermi dans l'intervalle.
1771-1772 : l'ambassadeur de Thonburi est chaleureusement accueilli à la cour de l'empereur Qianlong, qui reconnaît Taksin comme souverain légitime du Siam.
Laos
Les trois royaumes laotiens passèrent successivement sous influence thaï : en 1776, le royaume de Champasak fut conquis avec le sud du pays, puis en 1778 Vientiane, tandis que Luang Prabang prêtait serment d'allégeance. Le Laos resta vassal du Siam jusqu'à la fin du règne.
Lanna : Chiang Mai, Lampang, Lamphun, Phrae et Nan, gouvernés par leurs propres princes, étaient importants pour le Siam comme pour la Birmanie. Sous Taksin, l'influence Thaï prit le dessus.
Nakhon Si Thammarat : Après avoir pris la ville en 1769, Taksin lui rendit son autonomie en tant qu'État vassal. Son gouverneur prit le titre de Chao Nakhon Si Thammarat, ce qui en faisait l'équivalent d'un roi. Nakhon Si Thammarat resta en excellents termes avec Thonburi jusqu'à la fin du règne.
États malais
Plusieurs États malais, le Sultanat de Pattani, le Kelantan, et Trengganu étaient vassaux de la Thaïlande depuis l'époque de Sukhothaï. À la chute d'Ayutthaya, ils redevinrent indépendants. Taksin étant occupé ailleurs, ils le restèrent jusqu'à la fin de son règne.
Viêt Nam
Les relations avec le Vietnam connaissent deux phases. Les Tay Son sont d'abord favorables à la Thaïlande, qui les a aidés à se débarrasser des Nguyen. Dans un second temps, l'insistance de Taksin à récupérer le Cambodge fait renaître des tensions et à la fin de son règne, les deux États se retrouvent pratiquement en guerre.
Reste des murailles de Nakhon Si Thammarat.
Thonburi reprit les structures administratives d'Ayutthaya ; l'administration du pays formait trois ensembles :
Administration centrale : Elle était sous la responsabilité des ministres des quatre départements des affaires civiles, palatiales, financières et agricoles.
Administration provinciale : Les provinces pouvaient avoir deux statuts : certaines étaient gouvernées par des officiers du pouvoir central à rang de phraya (comme l'avait été Taksin lui-même), d'autres constituaient des États-vassaux.
Main-d'œuvre (Phrai) : le contrôle de la main-d'œuvre était vital pour l'administration. Le système s'effondra avec la chute d'Ayutthaya : les officiels en charge profitèrent de l'occasion pour faire passer les hommes du roi (phrai luang) à leur service exclusif, ce qui privait le royaume de la corvée et des impôts que ceux-ci devaient. Taksin remit en place le système du phrai, mais réduisit la durée de la corvée annuelle de six à quatre mois. Il ordonna que tous les hommes libres (phrai luang) et les nouvelles recrues (phrai som) soient tatoués sur le poignet (1773). Pour la première fois, les hommes de toutes les divisions et de tous les départements durent être tatoués.
Bien que le pays ait été presque constamment en guerre, Taksin se montra désireux de redonner au bouddhisme son lustre de l'époque d'Ayutthaya : La renaissance politique devait aller de pair avec une renaissance religieuse.
Réorganisation des monastères
Dès l'établissement de Thonburi comme capitale, le roi réorganisa les monastères. Quand il se rendit dans le nord pour combattre la faction de Phra Fang à Uttaradit (1770), il observa le relâchement des bonzes locaux. Il fit venir des dignitaires de la capitale pour les remettre dans la droite ligne des enseignements du Bouddha.
Reconstitution du canon bouddhique
Taksin fit rechercher les manuscrits du Tipitaka (canon bouddhique pâli) qui auraient pu survivre à la chute d'Ayutthaya pour les faire copier pour sa nouvelle capitale. Quand il soumit Nakhon Si Thammarat en 1769, il demanda qu'on lui prête un Tipitaka, qu'il fit transporter par bateau pour être copié à Thonburi. De son expédition contre Uttaradit, il ramena à une autre version du Tipitaka, pour la comparer avec celle de Nakhon Si Thammarat, ce qui fut très utile lors de la révision du texte au cours du règne suivant.
Réception du Bouddha d'Émeraude
Après la prise de Vientiane par le général Chakri (1778), le Bouddha d'Émeraude et le Phra Bang furent transportés à Thonburi. Taksin les accueillit à la tête d'une procession de 246 embarcations. Ils furent déposés au Wat Arun Ratchawararam (temple de l'Aube). Le Bouddha d'Émeraude est depuis devenu l'emblème religieux de la Thaïlande.
Restauration de temples
Taksin fit restaurer à ses frais de nombreux monastères, qu'il nomma temples royaux, comme le Wat Intharam, le Wat Hong Ratanaram, et le Wat Arun Ratchawaram.
Promulgation de la discipline monastique
En 1773, Taksin promulgua une loi sur la vie monastique en accord avec la doctrine et avec la discipline bouddhiques ; elle est considérée comme la première loi thaïlandaise sur les moines. Il utilisa aussi des concepts bouddhiques pour définir l'ordre social de l'époque.
Le Wat Arun accueillit le Bouddha d'Émeraude entre 1778 et 1784.
Les troubles de la période n'ont pas permis une production littéraire abondante ; celle qui existe est cependant de grande valeur.
Arts de cour
Après la prise de Nakhon Si Thammarat en 1769, Taksin ramena dans sa capitale la troupe de danseuses du chef rebelle. Avec des danseurs d'autres origines, elles constituèrent la troupe royale de Thonburi, sur le modèle de celle d'Ayuttaya. Taksin écrivit quatre épisodes du Ramakien pour elle.
Art
La plus importante œuvre d'art de la période est un ouvrage manuscrit illustré qui présente les trois mondes : celui du Bouddha, le Ciel et l'Enfer. Taksin le fit dessiner en 1776, suivant d'anciennes croyances religieuses rapportées dans un ancien manuscrit thaï, le Tri Poom. C'est un des plus grands ouvrages manuscrits illustrés de Thaïlande, atteignant 34,72 m déplié. Les deux côtés portant des peintures en couleur de la main de quatre artistes. Il se trouve à présent à la Bibliothèque nationale, Tha Wasuki, à Bangkok.
Artisanat
Taksin découvrit qu'il restait peu d'artisans de valeur à Thonburi. Il en rassembla et chercha à ranimer l'art et l'artisanat, notamment la construction navale, l'architecture, la décoration et la peinture. La plupart de ces artisans étaient des apprentis et leur production est généralement peu remarquable. On trouve cependant quelques œuvres exceptionnelles, parmi lesquelles :
Le lit de Taksin, qui se trouve aujourd'hui au Wat Intharam à Thonburi.
Un siège de méditation, actuellement dans le petit vihara devant le prang du Wat Arun.
Un coffret laqué noir et or, daté de la période de Thonburi et conservé dans la section Vajirayan de la Bibliothèque Nationale de Bangkok.
Phra Racha Wang Derm : la salle de trône de Taksin. Elle se trouve dans l'actuel quartier-général de la marine royale thaïlandaise, près du Wat Arun.
Taksin encouragea les chinois à s'installer au Siam, surtout ceux de Chaozhou, dans l'intention de ranimer l'économie et pour améliorer le niveau des ouvriers locaux. À mesure que l'influence économique de ces immigrants se faisait sentir, de nombreux aristocrates issus de la noblesse d'Ayutthaya commencèrent à se tourner contre lui. Cette opposition fut menée principalement par les Bunnags, une famille d'aristocrates-marchands d'origine persane.
En 1775, le Siam se trouva dans une situation économique périlleuse et Taksin dut puiser dans son trésor pour nourrir et habiller le peuple. L'économie connut ensuite une période d'expansion.
Taksin fit construire ou rénover des routes, ainsi que des canaux.
La période de Thonburi est considérée comme un âge d'or du commerce extérieur, aussi bien celui du Roi que celui des particuliers. Taksin le considérait comme un moyen d'augmenter les ressources du royaume et de réduire la pression fiscale sur le peuple. De nombreux navires royaux y furent affectés.
Commerce avec la Chine
Tout au long du règne de Taksin, des jonques chinoises se rendirent à Thonburi, tandis que des navires royaux partaient pour la Chine, considérée comme le partenaire commercial le plus important.
Les échanges commerciaux commencèrent par le riz et inclurent ensuite des biens produits par le clan de Chaozhou comme des céramiques, de la soie, des fruits au vinaigre (pickles) et des nattes. Au retour, les chinois chargeaient leurs navires de produits thaïs comme du riz, des épices, du bois, de l'étain et du plomb.
Les registres de la dynastie Qing pour la quarante-deuxième année du règne de l'empereur Qianlong (1777) indiquent : « Les produits importants de Thaïlande sont l'ambre, l'or, les pierres de couleur, les pépites d'or, la poudre d'or, les pierres semi-précieuse et le plomb dur. »
Commerce avec le Portugal
Les navires thaïs se rendirent à Goa, colonie portugaise de la côte ouest de l'Inde. Néanmoins, il n'y eut pas de relations diplomatiques officielles.
Commerce avec la Grande-Bretagne
Le plus important fournisseur d'armes de Thonburi fut la Grande-Bretagne, dont le centre d'opération était l'Inde. En 1776, Francis Light, qui était basé près de Phuket, envoya à Taksin un cadeau comportant notamment 1400 fusils à pierre. Plus tard, Thonburi commanda directement des fusils à la Grande-Bretagne.
Des lettres royales furent échangées et en 1777, George Stratton, vice-roi de Madras, envoya un fourreau d'or décoré de pierreries à Taksin.
Commerce avec les Pays-Bas
En 1770, des habitants de Terengganu et Jakarta (alors sous contrôle hollandais) offrirent à Taksin 2200 fusils.
Durant la période de Thonburi, les pièces "en balle" (Pod Duang) sont d'argent pur et de même poids et valeur que celles des périodes précédentes (pré-Sukhothaï, Sukhothaï et Ayutthaya). Elles restèrent en usage jusque sous Rama IV (1851-1868). L'emblème du règne était imprimé devant : c'était le Trisul ou Tri, un trident arme du dieu Issawara, associé au Tawiwuth-a, une fourche à deux dents. Le symbole de souveraineté, qui était encore le Chakra, représentant le dieu hindouiste Narai, était imprimé sur le dessus.
statue de Chao Phraya Chakri, ou Rama Ier, successeur de Taksin
Les historiens thaïlandais indiquent que Taksin commença à se comporter en fanatique religieux. En 1781, il montra des signes croissants de folie, se considérant comme un futur Bouddha et faisant fouetter les moines qui refusaient de le vénérer comme tel. Plusieurs historiens suggèrent que ces anecdotes ont pu être inventées pour justifier son renversement. Cependant les lettres d'un prêtre français présent à Thonburi à cette époque semblent confirmer les récits du comportement étrange du monarque.
Selon certaines sources, Taksin punit aussi de façon excessive certains abus des membres de son administration : de hauts personnages furent torturés et exécutés, sévérité qui a pu contribuer au mécontentement général. Quoi qu'il en soit, en mars 1782, il fut déclaré fou et renversé par un coup d'État conduit par Phraya San.
Bien qu'il eût demandé à se faire bonze, il fut exécuté peu après, le 6 avril 1782 : il fut enfermé dans un sac en velours et battu à mort avec un bâton de bois de santal parfumé, de manière à respecter la tradition qui voulait qu'aucune goutte de sang royal ne touchât le sol. Cette exécution fut jugée nécessaire pour éviter qu'il ne devînt le centre d'une révolte contre son successeur, comme cela était arrivé fréquemment à l'époque d'Ayutthaya. Plusieurs de ses loyalistes furent mis à mort les jours suivants.
Selon une version populaire, Taksin fut envoyé en secret dans les montagnes de Nakhon Si Thammarat, où il aurait vécu jusqu'en 1825, un sosie étant exécuté à sa place.
Au moment du coup d'État, le général Chao Phraya Chakri combattait au Cambodge. Il revint rapidement à la capitale, où les rebelles se soumirent et lui offrirent le trône. Selon une autre version des événements, désirant monter sur le trône, il avait accusé Taksin d'être chinois ; cependant ceci ne prend pas en compte le fait qu'il était lui-même en partie d'origine chinoise, et qu'il avait épousé une des filles de Taksin. Toujours est-il qu'avant de revenir à Thonburi il avait convoqué le fils de Taksin au Cambodge, où il l'avait fait exécuter.
Les restes de Taksin furent enterrés au Wat Bang Yireua Tai, puis déterrés et brûlés sous l'ordre de Rama Ier en 1785. En 1921, une tombe contenant ses vêtements et un sanctuaire familial furent découverts dans le District de Chenghai, dans la préfecture chinoise de Shantou. On suppose qu'un de ses descendants y aurait envoyé ces vêtements pour qu'ils y soient brûlés selon la coutume chinoise. Cela accrédite la tradition selon laquelle cet endroit serait la ville natale de son père.
Entrée du sanctuaire des vêtements de Taksin
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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François Maynard (ou Mainard ou Menard ou Meinard), né à Toulouse le 21 novembre 1582 et mort à Aurillac le 28 décembre 1646, est un poète français, membre de Académie française.
Biographie
Né le 21 novembre 1582 à Toulouse où son père était conseiller au parlement. Il devient avocat puis secrétaire de Marguerite de Valois dont il fréquenta le cercle littéraire de l'hôtel de Sens.
En 1606-1607, il rencontre le poète François de Malherbe, dont il devient l'élève et conquiert vite une réputation que consacre sa participation aux Délices de la poésie françoise de 1615.
Il épouse le 10 novembre 1611 Gailharde de Boyer (-1643), devient président au présidial d'Aurillac (1611-1628) où son hôtel peut toujours être visité et séjourne habituellement dans son domaine de Saint-Céré, mais fait de fréquents séjours à Paris où il fréquente l'hôtel de Rambouillet. Il a pour amis des poètes tels que Honorat de Bueil de Racan, Philippe Desportes, Mathurin Régnier, Théophile de Viau, Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, Guillaume Colletet et Flotte.
Il devient conseiller d'État et fut chargé de quelques missions diplomatiques. Assez en faveur auprès de quelques grands personnages qui devinrent ses protecteurs, Cramail, François de Bassompierre et Henri II de Montmorency. Il est dédaigné par le cardinal de Richelieu même s'il cherche sa protection. Il est tout de même anobli en 1644.
Paul Pellisson donne son nom parmi les premiers académiciens, avant le 13 mars 1634 mais il semble ressortir d’une lettre de Maynard à Flotte qu’il ne fit partie de l’Académie que plus tard : « Je vois bien que sur la fin de vos jours vous serez déclaré auteur et canonisé par messieurs de l’Académie. Si j’ai quelque jour l’honneur d’y entrer, je leur en ferai la proposition ». Il semble même qu’il fut un de ceux qui attaquèrent l’Académie naissante, si l’on en juge par ce passage d’une autre lettre à Flotte : « Je serai bien aise que vous supprimiez l’épigramme de l’Académie, si vous croyez qu’il y ait quelque chose qui puisse être désagréable aux puissances supérieures ». Quelle que soit l’époque à laquelle il y fut admis, il est certain qu’il fréquenta peu l’Académie où il avait au quatrième siège et fut dispensé de la résidence.
Après la mort de Richelieu, il se retire à Saint-Céré, où il aime à recevoir les visites de jeunes poètes tel Jean de La Fontaine et Paul Pellisson. En 1646, conscient de la valeur de son œuvre et peut-être mû par un pressentiment : « Je, François Mainard, misérable pécheur, averti par la commune condition des hommes et par l'âge de soixante ans, me prépare à quitter la vie... ». Il fait publier un volume de ses poésies. Il mourut alors le 28 décembre 1646 à Aurillac et fut inhumé dans l’église de Saint-Céré où est placé une plaque.
Œuvre
Il pratiqua tous les genres de poésie de cette époque: sonnets, épigrammes, odes, chansons, élégies, stances, etc. Ses vers harmonieux ont une mélancolie rêveuse, allant parfois jusqu'à la tristesse (« À La Belle Vieille », « En attendant la mort », etc.). Il réussit le mieux dans l'épigramme et perfectionna la versification des stances dont il établit la règle, dans les stances de dix vers, de la suspension après le 4e et le 7e vers, et, dans celles de six, du repos du milieu. Il fut un poète sérieux proche des jésuites, même s'il écrivit également des poèmes libertins, voire blasphématoires ainsi que des chansons à boire.
Avis sur son oeuvre
« C’est de ses vers qu’il a tiré sa plus grande gloire, comme il le prétendait bien aussi ; et véritablement il faut avouer qu’ils ont une facilité, une clarté, une élégance et un certain tour que peu de personnes sont capables d’imiter. » (Paul Pellisson).
« Esprit sur tout autre éclatant, / Tes doctes vers qui valent tant, / À faire ne te coûtent guères : / Au lieu que nos Rimeurs vulgaires / Se mettent pour en faire un peu / La cervelle et la tête en feu... » (Paul Scarron)
« On peut le compter parmi ceux qui ont annoncé le siècle de Louis XIV. Il reste de lui un assez grand nombre de vers heureux. » (Voltaire).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Maynard
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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