EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
La grotte Chauvet, grotte Chauvet-Pont-d'Arc ou encore grotte de la Combe d'Arc est une grotte ornée paléolithique située en Ardèche (France).
Le site comporte 420 représentations d'animaux (peintures, gravures). De nombreuses datations directes par la méthode du carbone 14 ont donné des résultats cohérents proches de 31 000 ans BP. La communauté scientifique admet quasi unanimement que les œuvres de la grotte Chauvet datent de l'Aurignacien et comptent parmi les plus anciennes au monde. La diversité et la maîtrise des techniques dont elles témoignent ont profondément remis en cause l'idée d'un art préhistorique évoluant très lentement et de manière linéaire et ascendante.
La grotte est située en France dans le département de l'Ardèche, Région Rhône-Alpes, sur la commune de Vallon-Pont-d'Arc. Elle se trouve au lieu-dit de la Combe d'Arc, qui constitue l'ancien méandre de la rivière Ardèche, avant l'érosion du pont d'Arc.
La grotte a été découverte le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire.
Avec Lascaux (1940), Cosquer (1991) et Cussac (2000), la grotte Chauvet est l'une des grottes françaises majeures par les qualités esthétiques de ses œuvres.
Elle présente également un très grand intérêt scientifique, tant d'un point de vue paléontologique que de celui de l'art pariétal. Elle est l'une des plus anciennes grottes ornées au monde et date de l'Aurignacien (environ - 35 000 ans BP). Les inventeurs et l'équipe qui, depuis la découverte, y mène les recherches sous la direction de Jean-Michel Geneste et Jean Clottes, ont pris toutes les précautions indispensables pour préserver non seulement les parois mais aussi les traces d'activité humaine. L'Etat, propriétaire de la grotte, a fait installer un réseau de passerelles en inox pour assurer la conservation et l'intégrité des sols.
Les peintures de l'époque aurignacienne témoignent de la maîtrise de techniques très diversifiées (préparation des parois, gravures, tracés digités, mains positives, peintures, estompes, recherche de la perspective, etc.). Les thèmes abordés sont essentiellement animaliers, comme c'est généralement le cas dans l'art paléolithique. Toutefois, les animaux dits dangereux sont ici exceptionnellement fréquents (lions, rhinocéros, mammouths) au détriment des animaux plus ordinaires tels que cheval et bison, davantage représentés dans les grottes aux dessins et peintures solutréens et magdaléniens. Mis en scène, un crâne d'ours trône sur un bloc rocheux, entouré par d'autres à terre. Sur un bout de roche, on trouve un couple mi-humain mi-animal : l'homme à droite a la jambe et un bras humains mais une tête bison, et la femme, à gauche, humaine en bas, se termine en haut par une lionne. Entre les deux jambes se trouve un triangle pubien avec une vulve. Très souvent, d'ailleurs, on trouve la représentation de couples d'animaux. Sur le panneau des lions, tout près du couple cité, on découvre un couple de lions en caresses, un autre cheminant ensemble, et la joute amoureuse de deux rhinocéros. Les artistes ont gravé une scène de chasse figurant deux lions et un bison. L'un des félins, la tête posée sur celle du bison, y semble en pleine prédation. Autre technique graphique à l'œuvre à Chauvet, la superposition d'images similaires - générant l'illusion du mouvement de l'animal.
Hyène (ou ours tacheté ?) et panthère dans la galerie des mains.
La grotte est d'autant plus remarquable qu'elle a été occupée par les hommes à deux périodes très anciennes, l’Aurignacien et le Gravettien, selon le préhistorien Jean Clottes. Selon les scientifiques en charge de l'étude, les œuvres pariétales auraient été réalisées au cours de la première seulement. Pour d'autres auteurs, seuls les dessins réalisés avec des charbons dateraient de la période la plus ancienne, les dessins faits avec de l'ocre datant du Gravettien.
Les premières datations par le carbone 14 ont créé la surprise par leur ancienneté (31 000 ans). Elles ont été mises en doute en 2003 puis 2010 par certains archéologues, Christian Züchner, Paul Pettitt et Paul Bahn notamment, qui estimaient ces peintures plus récentes sur la base de critères stylistiques. La grotte Chauvet a toutefois bénéficié d'un nombre exceptionnel de datations directes pour lesquelles les échantillons furent confiés à plusieurs laboratoires, difficilement contestables et acceptées aujourd'hui par la majorité des préhistoriens. Des parallèles stylistiques ont été établis avec certaines statuettes découvertes en contexte aurignacien indubitable, telles que l'homme lion de Hohlenstein-Stadel.
Des recherches menées sur le style évoquent le cas de quelques gravures peut-être gravettiennes recouvrant certaines peintures noires aurignaciennes et attestant ainsi de leur plus grande ancienneté.
J.M. Elalouf et son équipe ont montré que les restes d'ursidé présents dans la grotte étaient bien ceux de l'ours des cavernes, représenté dans la galerie du cactus. Or cette espèce d'ours végétarien a disparu vers 28 000 ans BP, confirmant ainsi l'ancienneté de cette œuvre pariétale.
Les œuvres de la grotte Chauvet démontrent qu'il existait déjà, au début du Paléolithique supérieur, des artistes capables d'abstraction intellectuelle pour préparer la paroi calcaire et penser le dessin. La grotte Chauvet est un site majeur dans l'histoire de l'humanité, où l'on voit que les hommes maîtrisaient parfaitement des techniques très complexes comme l'estompe et la perspective capables de donner du volume aux représentations pariétales mais également d'y figurer un véritable dynamisme. Grâce à la grotte Chauvet, les historiens et les scientifiques admettent dorénavant que l'art ne doit plus être lu comme un mouvement historique linéaire durant lequel les hommes auraient acquis des connaissances et des techniques de représentations pariétales de plus en plus complexes leur permettant de dessiner des objets de plus en plus complexes. L'art peut être vu comme une suite d'apogées et de déclins dont la grotte Chauvet est déjà un sommet de réussite esthétique et technique.
Rhinocéros à grande corne
Afin d'éviter les erreurs qui ont détérioré les peintures de Lascaux, la grotte Chauvet ne sera jamais ouverte au grand public. Seuls les scientifiques, les préhistoriens, certaines personnalités et des particuliers faisant une demande motivée peuvent y pénétrer. L'entrée de la grotte est protégée par un dispositif extrêmement sécurisé avec une surveillance électronique et humaine constante. L'État a décidé de réduire le nombre de visites annuelles pour préserver un patrimoine unique. Actuellement, la grotte Chauvet ne peut être visitée dans sa totalité que lorsque la quantité de CO2 (dioxyde de carbone) est en deçà de 3 % de l'air ambiant de la grotte. Cette situation ne se produit que quatre à cinq mois par an. Le reste du temps, la grotte est fermée ou accessible seulement dans sa première partie. Enfin, les visites ne comportent que cinq personnes encadrées par deux guides du Service de la conservation de la grotte Chauvet.
La grotte Chauvet fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 octobre 1995.
La grotte fait l'objet d'un projet porté par l'État, la région Rhône-Alpes et le conseil général de l'Ardèche, visant d'une part, à construire un espace de restitution de la cavité dont l'ouverture est prévue en 2014 et, d'autre part, à faire inscrire la cavité sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le futur espace de restitution, grand projet culturel actuel en France, offrira la possibilité de visiter un fac-similé de la grotte Chauvet sur une surface de 3000 m² dans lequel les représentations pariétales, le décor géologique, le patrimoine archéologique et paléontologique seront restitués. En outre, une atmosphère fidèle à celle de la grotte (température, humidité et odeurs) sera injectée dans ce fac-similé qui sera le plus grand au monde. À cette restitution physique sera adjoint un centre de découverte où il sera possible de se familiariser avec le Paléolithique, la faune, la flore et l'humanité d'il y a 35 000 ans. Un espace pédagogique, un restaurant et un espace événementiel constitueront les autres lieux de ce projet doté d'un budget de 30 millions d'euros.
D'autre part, les collectivités locales souhaitent faire inscrire la grotte Chauvet sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Un comité de soutien à cette candidature a été créé en juin 2010 à Vallon-Pont-d'Arc. La rédaction du dossier est en cours et sera soumis à l'État français toute l'année 2011 pour une instruction début 2012. Si le ministère français de la Culture choisit le dossier de la grotte Chauvet, l'Unesco examinera durant 18 mois cette candidature et rendra sa décision finale l'été 2013.
La propriété de la grotte a donné lieu à une longue bataille judiciaire. En effet, les propriétaires des terrains environnants et de l'entrée de la grotte (dont le maire de Vallon-Pont-d'Arc lui-même) souhaitaient être indemnisés. L'État leur a initialement accordé une indemnité correspondant à la valeur d'un terrain non constructible, soit environ 25 centimes de franc le mètre carré. L'affaire s'est terminée en 2001, lorsque le Conseil d'État a décidé d'indemniser les propriétaires à la hauteur des richesses inestimables de la grotte. Un procès en appel, à Toulouse, a débouché sur une décision plus favorable aux propriétaires (1777 fois plus que les 25 centimes par mètre carré) mais cette décision a été cassée en cassation.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Yts_gr01ldE[/youtube]
Et un petit doc découverte de l'Ardeche
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CRWOsmqjHjQ&feature=related[/youtube]
Le site comporte 420 représentations d'animaux (peintures, gravures). De nombreuses datations directes par la méthode du carbone 14 ont donné des résultats cohérents proches de 31 000 ans BP. La communauté scientifique admet quasi unanimement que les œuvres de la grotte Chauvet datent de l'Aurignacien et comptent parmi les plus anciennes au monde. La diversité et la maîtrise des techniques dont elles témoignent ont profondément remis en cause l'idée d'un art préhistorique évoluant très lentement et de manière linéaire et ascendante.
La grotte est située en France dans le département de l'Ardèche, Région Rhône-Alpes, sur la commune de Vallon-Pont-d'Arc. Elle se trouve au lieu-dit de la Combe d'Arc, qui constitue l'ancien méandre de la rivière Ardèche, avant l'érosion du pont d'Arc.
La grotte a été découverte le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire.
Avec Lascaux (1940), Cosquer (1991) et Cussac (2000), la grotte Chauvet est l'une des grottes françaises majeures par les qualités esthétiques de ses œuvres.
Elle présente également un très grand intérêt scientifique, tant d'un point de vue paléontologique que de celui de l'art pariétal. Elle est l'une des plus anciennes grottes ornées au monde et date de l'Aurignacien (environ - 35 000 ans BP). Les inventeurs et l'équipe qui, depuis la découverte, y mène les recherches sous la direction de Jean-Michel Geneste et Jean Clottes, ont pris toutes les précautions indispensables pour préserver non seulement les parois mais aussi les traces d'activité humaine. L'Etat, propriétaire de la grotte, a fait installer un réseau de passerelles en inox pour assurer la conservation et l'intégrité des sols.
Les peintures de l'époque aurignacienne témoignent de la maîtrise de techniques très diversifiées (préparation des parois, gravures, tracés digités, mains positives, peintures, estompes, recherche de la perspective, etc.). Les thèmes abordés sont essentiellement animaliers, comme c'est généralement le cas dans l'art paléolithique. Toutefois, les animaux dits dangereux sont ici exceptionnellement fréquents (lions, rhinocéros, mammouths) au détriment des animaux plus ordinaires tels que cheval et bison, davantage représentés dans les grottes aux dessins et peintures solutréens et magdaléniens. Mis en scène, un crâne d'ours trône sur un bloc rocheux, entouré par d'autres à terre. Sur un bout de roche, on trouve un couple mi-humain mi-animal : l'homme à droite a la jambe et un bras humains mais une tête bison, et la femme, à gauche, humaine en bas, se termine en haut par une lionne. Entre les deux jambes se trouve un triangle pubien avec une vulve. Très souvent, d'ailleurs, on trouve la représentation de couples d'animaux. Sur le panneau des lions, tout près du couple cité, on découvre un couple de lions en caresses, un autre cheminant ensemble, et la joute amoureuse de deux rhinocéros. Les artistes ont gravé une scène de chasse figurant deux lions et un bison. L'un des félins, la tête posée sur celle du bison, y semble en pleine prédation. Autre technique graphique à l'œuvre à Chauvet, la superposition d'images similaires - générant l'illusion du mouvement de l'animal.
Hyène (ou ours tacheté ?) et panthère dans la galerie des mains.
La grotte est d'autant plus remarquable qu'elle a été occupée par les hommes à deux périodes très anciennes, l’Aurignacien et le Gravettien, selon le préhistorien Jean Clottes. Selon les scientifiques en charge de l'étude, les œuvres pariétales auraient été réalisées au cours de la première seulement. Pour d'autres auteurs, seuls les dessins réalisés avec des charbons dateraient de la période la plus ancienne, les dessins faits avec de l'ocre datant du Gravettien.
Les premières datations par le carbone 14 ont créé la surprise par leur ancienneté (31 000 ans). Elles ont été mises en doute en 2003 puis 2010 par certains archéologues, Christian Züchner, Paul Pettitt et Paul Bahn notamment, qui estimaient ces peintures plus récentes sur la base de critères stylistiques. La grotte Chauvet a toutefois bénéficié d'un nombre exceptionnel de datations directes pour lesquelles les échantillons furent confiés à plusieurs laboratoires, difficilement contestables et acceptées aujourd'hui par la majorité des préhistoriens. Des parallèles stylistiques ont été établis avec certaines statuettes découvertes en contexte aurignacien indubitable, telles que l'homme lion de Hohlenstein-Stadel.
Des recherches menées sur le style évoquent le cas de quelques gravures peut-être gravettiennes recouvrant certaines peintures noires aurignaciennes et attestant ainsi de leur plus grande ancienneté.
J.M. Elalouf et son équipe ont montré que les restes d'ursidé présents dans la grotte étaient bien ceux de l'ours des cavernes, représenté dans la galerie du cactus. Or cette espèce d'ours végétarien a disparu vers 28 000 ans BP, confirmant ainsi l'ancienneté de cette œuvre pariétale.
Les œuvres de la grotte Chauvet démontrent qu'il existait déjà, au début du Paléolithique supérieur, des artistes capables d'abstraction intellectuelle pour préparer la paroi calcaire et penser le dessin. La grotte Chauvet est un site majeur dans l'histoire de l'humanité, où l'on voit que les hommes maîtrisaient parfaitement des techniques très complexes comme l'estompe et la perspective capables de donner du volume aux représentations pariétales mais également d'y figurer un véritable dynamisme. Grâce à la grotte Chauvet, les historiens et les scientifiques admettent dorénavant que l'art ne doit plus être lu comme un mouvement historique linéaire durant lequel les hommes auraient acquis des connaissances et des techniques de représentations pariétales de plus en plus complexes leur permettant de dessiner des objets de plus en plus complexes. L'art peut être vu comme une suite d'apogées et de déclins dont la grotte Chauvet est déjà un sommet de réussite esthétique et technique.
Rhinocéros à grande corne
Afin d'éviter les erreurs qui ont détérioré les peintures de Lascaux, la grotte Chauvet ne sera jamais ouverte au grand public. Seuls les scientifiques, les préhistoriens, certaines personnalités et des particuliers faisant une demande motivée peuvent y pénétrer. L'entrée de la grotte est protégée par un dispositif extrêmement sécurisé avec une surveillance électronique et humaine constante. L'État a décidé de réduire le nombre de visites annuelles pour préserver un patrimoine unique. Actuellement, la grotte Chauvet ne peut être visitée dans sa totalité que lorsque la quantité de CO2 (dioxyde de carbone) est en deçà de 3 % de l'air ambiant de la grotte. Cette situation ne se produit que quatre à cinq mois par an. Le reste du temps, la grotte est fermée ou accessible seulement dans sa première partie. Enfin, les visites ne comportent que cinq personnes encadrées par deux guides du Service de la conservation de la grotte Chauvet.
La grotte Chauvet fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 13 octobre 1995.
La grotte fait l'objet d'un projet porté par l'État, la région Rhône-Alpes et le conseil général de l'Ardèche, visant d'une part, à construire un espace de restitution de la cavité dont l'ouverture est prévue en 2014 et, d'autre part, à faire inscrire la cavité sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le futur espace de restitution, grand projet culturel actuel en France, offrira la possibilité de visiter un fac-similé de la grotte Chauvet sur une surface de 3000 m² dans lequel les représentations pariétales, le décor géologique, le patrimoine archéologique et paléontologique seront restitués. En outre, une atmosphère fidèle à celle de la grotte (température, humidité et odeurs) sera injectée dans ce fac-similé qui sera le plus grand au monde. À cette restitution physique sera adjoint un centre de découverte où il sera possible de se familiariser avec le Paléolithique, la faune, la flore et l'humanité d'il y a 35 000 ans. Un espace pédagogique, un restaurant et un espace événementiel constitueront les autres lieux de ce projet doté d'un budget de 30 millions d'euros.
D'autre part, les collectivités locales souhaitent faire inscrire la grotte Chauvet sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Un comité de soutien à cette candidature a été créé en juin 2010 à Vallon-Pont-d'Arc. La rédaction du dossier est en cours et sera soumis à l'État français toute l'année 2011 pour une instruction début 2012. Si le ministère français de la Culture choisit le dossier de la grotte Chauvet, l'Unesco examinera durant 18 mois cette candidature et rendra sa décision finale l'été 2013.
La propriété de la grotte a donné lieu à une longue bataille judiciaire. En effet, les propriétaires des terrains environnants et de l'entrée de la grotte (dont le maire de Vallon-Pont-d'Arc lui-même) souhaitaient être indemnisés. L'État leur a initialement accordé une indemnité correspondant à la valeur d'un terrain non constructible, soit environ 25 centimes de franc le mètre carré. L'affaire s'est terminée en 2001, lorsque le Conseil d'État a décidé d'indemniser les propriétaires à la hauteur des richesses inestimables de la grotte. Un procès en appel, à Toulouse, a débouché sur une décision plus favorable aux propriétaires (1777 fois plus que les 25 centimes par mètre carré) mais cette décision a été cassée en cassation.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Yts_gr01ldE[/youtube]
Et un petit doc découverte de l'Ardeche
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CRWOsmqjHjQ&feature=related[/youtube]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Václav Havel (API : /ˈva:ʦlaf ˈɦavɛl/) (né le 5 octobre 1936 à Prague et mort le 18 décembre 2011) est un écrivain, intellectuel et homme d'État tchécoslovaque puis tchèque.
Durant la période communiste, il est l'une des figures de l'opposition à la République socialiste tchécoslovaque. Il est président de la République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992, puis président de la République tchèque de 1993 à 2003. Politicien atypique, généralement estimé comme une « personnalité extraordinaire » dans son pays, souvent appelé le « président-philosophe », sa vie a été qualifiée d'« œuvre d'art» par Milan Kundera.
Biographie
Jeunesse sous le pouvoir communiste
Václav Havel naît à Prague le 5 octobre 1936 ; il termine sa scolarité obligatoire en 1951. Issu d'une famille établie d'entrepreneurs et d'humanistes de Prague, accusée par les communistes d'avoir collaboré avec les Allemands, le jeune Havel se trouve, comme la plupart des membres de l'élite, taxé d'« ennemi de classe » et donc interdit d'études par le régime ; cette marginalisation sociale lui est d'ailleurs imposée alors qu'il refusait déjà lui-même d'être reconnu plus pour sa « position sociale favorable » que pour son esprit. Pendant quatre ans, alors qu'il est apprenti-technicien dans un laboratoire de chimie, Havel assiste à des cours du soir dans un lycée, préparant ainsi le baccalauréat qui lui permet d'entreprendre des études d'économie à l'École technique supérieure de Prague (České vysoké učení technické v Praze). Encouragé par tradition familiale à s'intéresser aux valeurs humaines de la République tchécoslovaque réprimées ou détruites par les communistes dans les années 1950, Václav Havel commence dès l'âge de dix-neuf ans à publier articles et nouvelles, en particulier dans des revues liées au théâtre.
Théâtre
Après son service militaire, il travaille comme stagiaire au théâtre ABC, puis plus tard, dès 1960, au théâtre « sur la balustrade » (Divadlo na zábradlí). Ce deuxième théâtre produit sa première pièce, la Fête en plein air (Zahradní slavnost) (1963), une pièce présentant d'une remarquable manière la forte régénération des tendances qui prévalaient dans la culture et la société tchèque dans les années 1960 et qui a culminé lors du Printemps de Prague de 1968. Pour lui, son action dans la vie publique et culturelle est un moyen de promouvoir son idéal démocratique.
Václav Havel est d'abord inspiré par le théâtre de l'absurde, puis sa parole dissidente prend le dessus.
Représentant de l'opposition tchécoslovaque
Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968, qui marque la fin du processus de libéralisation du Printemps de Prague, Václav Havel n'a pas abandonné ses convictions, dont il trouvait inspiration dans les écrits de Jan Patočka et Martin Heidegger4,5, comme de nombreux dissidents tchèques de son époque. Il a été président du Cercle des écrivains indépendants, puis membre actif au sein du club des Sans-parti engagés. Son engagement lui coûte une censure de ses pièces (En 1974, il travaille dans une brasserie). Par la suite, Václav Havel commence à être connu par la communauté internationale comme un représentant de l'opposition intellectuelle tchécoslovaque. En tant que citoyen, il proteste contre l'oppression intense qui marque la Normalisation en Tchécoslovaquie. Sa lettre ouverte adressée en 1975 au président tchécoslovaque Gustáv Husák, dans laquelle il dénonce la situation critique de la société et la responsabilité du régime politique, connaît un large retentissement. En 1977, il est l'un des co-fondateurs, et l'un des trois porte-paroles de la Charte 77, une organisation de défense des droits de l'homme en Tchécoslovaquie. Son action le mène en prison à trois reprises où il passe près de cinq ans, entre 1977 et 1989. C'est alors qu'il écrit en 1978 un remarquable essai : Le Pouvoir des sans-pouvoir, dans lequel il analyse l'essence de l'oppression totalitaire des communistes. Il décrit les mécanismes utilisés par le régime communiste dont le but est de créer une société sans pouvoir, résignée composée d'individus craintifs et moralement corrompus. Derrière cette analyse, il démontre la force de la résistance morale et de la vie. Son essai a un impact non seulement chez les dissidents tchécoslovaques, mais aussi dans les mouvements d'opposition des autres pays « socialistes ».
Révolution de velours
En novembre 1989, à cause de ses séjours en prison, Václav Havel est un dissident très connu de l'opinion publique et est spontanément placé par la foule à la tête du mouvement « forum civique », une association unie des mouvements d'opposition et d'initiative démocratique. Sa présence et ses interventions dans les manifestations attirent des foules de plus en plus nombreuses. Il devient alors un personnage clé de la Révolution de velours.
Président de la République
En décembre 1989, Václav Havel est investi par un courant d'opinion unanime et n'a aucune difficulté à évincer l'ancien secrétaire général du PC Alexander Dubček, qui devra se contenter de la présidence de l'Assemblée fédérale. Après la démission du président Gustáv Husák, Havel est alors élu président intérimaire de la Tchécoslovaquie, par l'Assemblée fédérale, composée pourtant à 80% de députés communistes, en attendant les élections parlementaires. Le nouveau président n'envisageait pas du tout l'accès à ce poste les jours précédant la chute du régime et dût se faire un peu prier. Il finit par accepter cette fonction à titre intérimaire : aussi, son mandat devait expirer 40 jours après les premières élections parlementaires libres qui devaient suivre. Mais comme Havel l'a lui-même rappelé : « l'intérim a duré 13 ans » : les parlementaires élus démocratiquement le reconduisent à la présidence de la république en juillet 1990. Václav Havel est ainsi l'un des très rares hommes d'État à avoir accédé au pouvoir sans l'avoir voulu.
Comme président de la République fédérale tchèque et slovaque, il rencontre très vite tous les chefs des États européens, ainsi que les présidents des États-Unis, de l'URSS et de nombreux autres pays. Son action sur la scène internationale permet au pays d'avoir de nouvelles relations avec l'extérieur. En politique intérieure, Václav Havel a conduit les changements démocratiques dans l'administration du pays et dans la démocratisation de la société. Il est reconnu comme un président non partisan et comme une autorité essentielle sur la scène politique ainsi que dans les relations entre Tchèques et Slovaques. Le 20 juillet 1992, il démissionne de sa fonction de président lorsque la partition entre Tchèques et Slovaques devient inéluctable. Après son retrait, il délaisse la vie publique pendant deux mois. En septembre 1992, il tombe d'accord avec la suggestion du gouvernement, que le président soit élu par les deux chambres du Parlement, qu'il ne puisse pas être révoqué par celui-ci, et qu'il ait le droit de le dissoudre. En janvier 1993, Václav Havel est élu premier président de la République tchèque indépendante. Il est réélu en 1998. En 2003, Václav Klaus lui succède.
Après la présidence
En novembre et décembre 2006, Havel passe huit semaines aux États-Unis pendant lesquelles il donne des conférences et des cours magistraux à l'université Columbia et participe à un entretien public avec l'ancien président Bill Clinton. À la suite de ce séjour, il publie un recueil d'entretiens avec Karel Hvížďala, qui s'intitule À vrai dire (prosím stručně) et qui se présente comme ses mémoires.
En 2007, il publie Partir (Odcházení), une pièce sur l'abandon du pouvoir. Tout d'abord prévue pour le Théâtre national, elle est finalement proposée au théâtre de Vinohrady où joue Dagmar Havlová, la femme de l'ancien président.
En octobre 2010, après l'attribution du prix Nobel de la paix au Chinois Liu Xiaobo, Václav Havel déclare : « Liu Xiaobo est exactement ce citoyen engagé à qui une telle récompense appartient à juste titre... Je suis très satisfait qu'il soit le premier Chinois de l'Histoire à le recevoir... Je voudrais à nouveau saluer la naissance de la Charte 08 et tous ses signataires et leurs familles6 ».
Il meurt le 18 décembre 2011.
Affiliations
Il est membre honoraire du Club de Rome8 et membre d'honneur du Club de Budapest dont il fut le premier à recevoir le prix Conscience planétaire en 1996.
Anecdotes
L'une des premières décisions du président Havel au printemps 1990, fut de nommer comme ambassadeur à Moscou, le fils de l'ancien secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque, Rudolf Slánský, pendu en 1952, sur pression de Staline, le dissident Rudolf Slánský fils. La presse de Prague qualifia cette décision de meilleur exemple de l'humour tchèque.
Quand le pape Jean-Paul II vint en visite officielle à Prague, juste après la Révolution de Velours, le président Havel, pourtant catholique non-pratiquant, se confessa à lui et cette démarche, très personnelle, fut révélée par le communiqué officiel.
Le groupe Toy Matinee avec Kevin Gilbert et Patrick Leonard lui ont dédié une chanson dans leur premier album sorti en 1991 : "Remember My name".
Samuel Beckett lui dédie sa pièce Catastrophe.
Il fut proche de Frank Zappa.
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Havel
...ce n'est pas un homme qui meurt, mais un symbole...il fait de plus en plus noir dans ce coin de monde
Durant la période communiste, il est l'une des figures de l'opposition à la République socialiste tchécoslovaque. Il est président de la République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992, puis président de la République tchèque de 1993 à 2003. Politicien atypique, généralement estimé comme une « personnalité extraordinaire » dans son pays, souvent appelé le « président-philosophe », sa vie a été qualifiée d'« œuvre d'art» par Milan Kundera.
Biographie
Jeunesse sous le pouvoir communiste
Václav Havel naît à Prague le 5 octobre 1936 ; il termine sa scolarité obligatoire en 1951. Issu d'une famille établie d'entrepreneurs et d'humanistes de Prague, accusée par les communistes d'avoir collaboré avec les Allemands, le jeune Havel se trouve, comme la plupart des membres de l'élite, taxé d'« ennemi de classe » et donc interdit d'études par le régime ; cette marginalisation sociale lui est d'ailleurs imposée alors qu'il refusait déjà lui-même d'être reconnu plus pour sa « position sociale favorable » que pour son esprit. Pendant quatre ans, alors qu'il est apprenti-technicien dans un laboratoire de chimie, Havel assiste à des cours du soir dans un lycée, préparant ainsi le baccalauréat qui lui permet d'entreprendre des études d'économie à l'École technique supérieure de Prague (České vysoké učení technické v Praze). Encouragé par tradition familiale à s'intéresser aux valeurs humaines de la République tchécoslovaque réprimées ou détruites par les communistes dans les années 1950, Václav Havel commence dès l'âge de dix-neuf ans à publier articles et nouvelles, en particulier dans des revues liées au théâtre.
Théâtre
Après son service militaire, il travaille comme stagiaire au théâtre ABC, puis plus tard, dès 1960, au théâtre « sur la balustrade » (Divadlo na zábradlí). Ce deuxième théâtre produit sa première pièce, la Fête en plein air (Zahradní slavnost) (1963), une pièce présentant d'une remarquable manière la forte régénération des tendances qui prévalaient dans la culture et la société tchèque dans les années 1960 et qui a culminé lors du Printemps de Prague de 1968. Pour lui, son action dans la vie publique et culturelle est un moyen de promouvoir son idéal démocratique.
Václav Havel est d'abord inspiré par le théâtre de l'absurde, puis sa parole dissidente prend le dessus.
Représentant de l'opposition tchécoslovaque
Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968, qui marque la fin du processus de libéralisation du Printemps de Prague, Václav Havel n'a pas abandonné ses convictions, dont il trouvait inspiration dans les écrits de Jan Patočka et Martin Heidegger4,5, comme de nombreux dissidents tchèques de son époque. Il a été président du Cercle des écrivains indépendants, puis membre actif au sein du club des Sans-parti engagés. Son engagement lui coûte une censure de ses pièces (En 1974, il travaille dans une brasserie). Par la suite, Václav Havel commence à être connu par la communauté internationale comme un représentant de l'opposition intellectuelle tchécoslovaque. En tant que citoyen, il proteste contre l'oppression intense qui marque la Normalisation en Tchécoslovaquie. Sa lettre ouverte adressée en 1975 au président tchécoslovaque Gustáv Husák, dans laquelle il dénonce la situation critique de la société et la responsabilité du régime politique, connaît un large retentissement. En 1977, il est l'un des co-fondateurs, et l'un des trois porte-paroles de la Charte 77, une organisation de défense des droits de l'homme en Tchécoslovaquie. Son action le mène en prison à trois reprises où il passe près de cinq ans, entre 1977 et 1989. C'est alors qu'il écrit en 1978 un remarquable essai : Le Pouvoir des sans-pouvoir, dans lequel il analyse l'essence de l'oppression totalitaire des communistes. Il décrit les mécanismes utilisés par le régime communiste dont le but est de créer une société sans pouvoir, résignée composée d'individus craintifs et moralement corrompus. Derrière cette analyse, il démontre la force de la résistance morale et de la vie. Son essai a un impact non seulement chez les dissidents tchécoslovaques, mais aussi dans les mouvements d'opposition des autres pays « socialistes ».
Révolution de velours
En novembre 1989, à cause de ses séjours en prison, Václav Havel est un dissident très connu de l'opinion publique et est spontanément placé par la foule à la tête du mouvement « forum civique », une association unie des mouvements d'opposition et d'initiative démocratique. Sa présence et ses interventions dans les manifestations attirent des foules de plus en plus nombreuses. Il devient alors un personnage clé de la Révolution de velours.
Président de la République
En décembre 1989, Václav Havel est investi par un courant d'opinion unanime et n'a aucune difficulté à évincer l'ancien secrétaire général du PC Alexander Dubček, qui devra se contenter de la présidence de l'Assemblée fédérale. Après la démission du président Gustáv Husák, Havel est alors élu président intérimaire de la Tchécoslovaquie, par l'Assemblée fédérale, composée pourtant à 80% de députés communistes, en attendant les élections parlementaires. Le nouveau président n'envisageait pas du tout l'accès à ce poste les jours précédant la chute du régime et dût se faire un peu prier. Il finit par accepter cette fonction à titre intérimaire : aussi, son mandat devait expirer 40 jours après les premières élections parlementaires libres qui devaient suivre. Mais comme Havel l'a lui-même rappelé : « l'intérim a duré 13 ans » : les parlementaires élus démocratiquement le reconduisent à la présidence de la république en juillet 1990. Václav Havel est ainsi l'un des très rares hommes d'État à avoir accédé au pouvoir sans l'avoir voulu.
Comme président de la République fédérale tchèque et slovaque, il rencontre très vite tous les chefs des États européens, ainsi que les présidents des États-Unis, de l'URSS et de nombreux autres pays. Son action sur la scène internationale permet au pays d'avoir de nouvelles relations avec l'extérieur. En politique intérieure, Václav Havel a conduit les changements démocratiques dans l'administration du pays et dans la démocratisation de la société. Il est reconnu comme un président non partisan et comme une autorité essentielle sur la scène politique ainsi que dans les relations entre Tchèques et Slovaques. Le 20 juillet 1992, il démissionne de sa fonction de président lorsque la partition entre Tchèques et Slovaques devient inéluctable. Après son retrait, il délaisse la vie publique pendant deux mois. En septembre 1992, il tombe d'accord avec la suggestion du gouvernement, que le président soit élu par les deux chambres du Parlement, qu'il ne puisse pas être révoqué par celui-ci, et qu'il ait le droit de le dissoudre. En janvier 1993, Václav Havel est élu premier président de la République tchèque indépendante. Il est réélu en 1998. En 2003, Václav Klaus lui succède.
Après la présidence
En novembre et décembre 2006, Havel passe huit semaines aux États-Unis pendant lesquelles il donne des conférences et des cours magistraux à l'université Columbia et participe à un entretien public avec l'ancien président Bill Clinton. À la suite de ce séjour, il publie un recueil d'entretiens avec Karel Hvížďala, qui s'intitule À vrai dire (prosím stručně) et qui se présente comme ses mémoires.
En 2007, il publie Partir (Odcházení), une pièce sur l'abandon du pouvoir. Tout d'abord prévue pour le Théâtre national, elle est finalement proposée au théâtre de Vinohrady où joue Dagmar Havlová, la femme de l'ancien président.
En octobre 2010, après l'attribution du prix Nobel de la paix au Chinois Liu Xiaobo, Václav Havel déclare : « Liu Xiaobo est exactement ce citoyen engagé à qui une telle récompense appartient à juste titre... Je suis très satisfait qu'il soit le premier Chinois de l'Histoire à le recevoir... Je voudrais à nouveau saluer la naissance de la Charte 08 et tous ses signataires et leurs familles6 ».
Il meurt le 18 décembre 2011.
Affiliations
Il est membre honoraire du Club de Rome8 et membre d'honneur du Club de Budapest dont il fut le premier à recevoir le prix Conscience planétaire en 1996.
Anecdotes
L'une des premières décisions du président Havel au printemps 1990, fut de nommer comme ambassadeur à Moscou, le fils de l'ancien secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque, Rudolf Slánský, pendu en 1952, sur pression de Staline, le dissident Rudolf Slánský fils. La presse de Prague qualifia cette décision de meilleur exemple de l'humour tchèque.
Quand le pape Jean-Paul II vint en visite officielle à Prague, juste après la Révolution de Velours, le président Havel, pourtant catholique non-pratiquant, se confessa à lui et cette démarche, très personnelle, fut révélée par le communiqué officiel.
Le groupe Toy Matinee avec Kevin Gilbert et Patrick Leonard lui ont dédié une chanson dans leur premier album sorti en 1991 : "Remember My name".
Samuel Beckett lui dédie sa pièce Catastrophe.
Il fut proche de Frank Zappa.
http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Havel
...ce n'est pas un homme qui meurt, mais un symbole...il fait de plus en plus noir dans ce coin de monde
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1154
19 décembre
Henri Plantagenêt roi d'Angleterre
A 21 ans, Henri d'Anjou Plantagenêt est couronné roi d'Angleterre à Westminster. Il prend le nom d'Henri II. Son épouse, Aliénor d'Aquitaine devient reine d'Angleterre et apporte au royaume ses terres du Poitou, de Gascogne et de Guyenne. Henri II réunit ses propres terres de Normandie, les comtés d'Anjou et du Maine aux possessions de son épouse pour former un royaume d'Angleterre puissant. Le monarque français règnera sur l'Angleterre jusqu'à son éviction du pouvoir par ses fils en 1181, 8 ans avant sa mort.
Voir aussi : Sacre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Westminster - Henri II - Plantagenêt - Histoire du Moyen-Âge
1437
19 décembre
Election d'Albert de Habsbourg au titre de roi de Hongrie
Réunis à Pozsony (actuelle Bratislava), les nobles de Hongrie élisent Albert de Habsbourg (1397-1439), duc d'Autriche, au titre de roi de Hongrie sous le nom d'Albert Ier. Il est couronné le 1er janvier 1438. Ayant épousé la fille de Sigismond Ier (1368-1437), Elisabeth de Luxembourg (1421), il succéda également à son beau-père en tant que roi de Bohême, mort sans avoir pu assurer sa descendance, le 24 décembre 1437.
Voir aussi : Bohême - Hongrie - Elisabeth de Luxembourg - Sigismond Ier du saint-empire - Albert de habsbourg - Histoire de la Politique
1562
19 décembre
Victoire catholique à Dreux
Alors que la guerre de religion fait rage, catholiques et protestants s'affrontent en pleine campagne à Dreux. Le chef des huguenots, le prince Louis de Condé, est fait prisonnier par le duc de Guise tandis que le connétable Montmorency est, de son côté, capturé par les protestants. Les catholiques, supérieurs en nombre, l'emportent. La signature de la paix d'Amboise le 19 mars 1563 mettra un terme à la première guerre de religion et permettra au prince de Condé d'être libéré.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Condé - Histoire des Huguenots - Montmorency - Histoire des Guerres de religion
1644
19 décembre
Self-denying Ordinance
Le 19 décembre 1644 est votée à la Chambre des communes britannique, une loi empêchant les membres du Parlement d'être à des postes de commandement dans l'armée ou la marine britannique lors de la première révolution anglaise. Ceci dans le but de conserver au Parlement son rôle de modérateur et de contrôle de la monarchie. Cette loi se nomme le Self-denying Ordinance et est également votée à la Chambre des Lords le 3 avril 1945.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Loi - Parlement - Chambre des communes - Vote - Histoire de la Politique
1741
19 décembre
Décès de l'explorateur dannois Vitus Bering
Né le 12 aout 1681, l'explorateur danois Virtus Bering est décédé le 16 décembre 1741 dans les Iles Béring. On lui doit la découverte du détroit de Béring, qui sépare le continent asiatique et le continent américain ainsi que de l'Alaska, de la péninsule du Kamtchatka et des Îles Aléoutiennes. Il s'est engagé dès 1703 dans la marine du tsar. Il a dirigé les deux célèbres expéditions du Kamtchatka.
Voir aussi : Décès - Dannemark - Détroit de Béring - Histoire des Décès
1741
19 décembre
Charles Albert est courronné roi de Bohême
L'électeur de Bavière Charles Albert devient roi de Bohème à Prague. Malgré la Pragmatique Sanction rédigée en 1713 par l'empereur Charles V, il refuse de reconnaître Marie-Thérèse comme reine de Bohème, prétendant que le testament de l'empereur Ferdinand Ier légitime son droit à la couronne. Il est soutenu dans son entreprise par la France de Louis XV. L'année suivante, il est couronné empereur du Saint-Empire romain germanique, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1745.
Voir aussi : Charles VII - Bohême - Courronnement - Marie-Thérèse d'Autriche - Histoire de la Politique
1745
19 décembre
Décès du peintre Jean-Baptiste van Loo
Né à Aix-en-Provence le 11 janvier 1684, le peintre Jean-Baptiste van Loo décède dans la même ville. Il est célèbre pour avoir peint de nombreux plafonds ("Le Triomphe des dieux" au "Pavillon de Lenfant", deux plafonds au château de Rivoli) et réaliser de nombreux portraits notamment dans le Sud de la France et à Monaco. Il participera également à la restauration de la galerie François-Ier, à Fontainebleau. Son fils, Louis-Michel van Loo, fut le peintre officiel de la cour de Philippe V d'Espagne à Madrid.
Voir aussi : Décès - Peinture - Jean-Baptiste van Loo - Histoire des Décès
1851
19 décembre
Décès de Joseph Turner, peintre britannique.
William Turner commence à s'intéresser à la peinture dès son adolescence. Il étudie à la Royal Academy of Arts. C'est en 1796 qu'est exposée sa première peinture à l'huile. Il peint des paysages et montre un côté très romantique. Il devient très doué pour la représentation de paysages à l'aquarelle. Il devient membre de la Royal Academy et enseigne la perspective. En 1804, il ouvre sa propre galerie d'art. Ses nombreux voyages sont une grande source d'inspiration.
Voir aussi : Peinture - Aquarelle - Histoire de la Peinture
1877
19 décembre
Edison invente le phonographe
L'inventeur américain Thomas Edison dépose le brevet du premier phonographe. Son dispositif permet d'enregistrer des sons grâce à un stylet qui grave les sonorités sur un cylindre d'étain en fonction des vibrations. Une fois l'enregistrement terminé, les inscriptions gravées sont lues par le stylet et transformées en sons par un diaphragme. Seule ombre au tableau: l'invention d'Edison ne reproduit pas clairement les voyelles.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Edison - Phonographe - Histoire des Sciences et techniques
1946
19 décembre
Début de la guerre d'Indochine
Après plus d’un an de négociations entre les troupes françaises du Viêt-Nam et les représentants du parti Viêt-minh, aucune solution concrète n’a encore été trouvée. Les troupes du Viêt-minh, sous l’autorité d’Hô Chi Minh, luttent pour l’indépendance de leur pays, tandis que les Français veulent y maintenir leur souveraineté. Lorsque les forces du Viêt-minh envahissent la ville d’Hanoï et massacrent des Français, la guerre éclate. Le mois précédent, plusieurs Français avaient été tués à Haiphong. Cette dernière avait aussitôt été bombardée. Le conflit ne s’achèvera qu’en 1954, avec la défaite française de Diên Biên Phu.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de l'Indochine - Ho Chi Minh - Histoire de la Guerre d'Indochine - Histoire des Guerres
1947
19 décembre
Création de FO
Les syndicalistes fondateurs de la tendance Force ouvrière au sein de la CGT décident de quitter la confédération au nom de l'indépendance syndicale. Léon Jouhaux, Robert Bothereau, Albert Bouzanquet, Georges Delamarre et Pierre Neumeyer remettent leur démission en dénonçant la trop étroite dépendance de la CGT avec le parti communiste. La nouvelle confédération prend le nom de l'hebdomadaire crée pour la CGT en 1945, Force Ouvrière. Les dirigeants de F.O désirent préserver leur neutralité vis à vis du gouvernement, du patronat et surtout du parti communiste.
Voir aussi : Syndicat - Histoire du Social
1964
19 décembre
Jean Moulin au Panthéon
A l'initiative du général de Gaulle et du ministre des Affaires culturelles, André Malraux, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon en présence de la famille du défunt et de nombreux anciens résistants. Malraux, dans un formidable discours, rendra hommage à l'ancien chef du Conseil national de la Résistance ainsi qu'à tous les hommes qui ont lutté contre l'occupation allemande. En entrant dans la demeure des grands hommes de France, Jean Moulin devient un héro national.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Panthéon - Jean Moulin - Histoire de la Cinquième République
1965
19 décembre
De Gaulle premier président élu au suffrage universel
De Gaulle devient le premier président de la République élu au suffrage universel. Cependant, il aura dû attendre le deuxième tour, un score de seulement 55 % et une confrontation avec un des ses ennemis les plus virulents, à savoir François Mitterrand. Celui-ci a en effet réussi à réunir la gauche autour de sa candidature au deuxième tour. Partisan de la IVème République, il s’était opposé à l’action de De Gaulle, avait rédigé le pamphlet « Coup d’Etat permanent » et qualifié le nouveau régime de « dictature ».
Voir aussi : De Gaulle - Mitterrand - Président de la République - Histoire des Elections
1999
19 décembre
Restitution de Macao à la Chine
Le comptoir de Macao, appelé Aomen en Chinois, est rétrocédé à la Chine populaire à minuit après plus de 400 ans de présence portugaise. Le Portugal avait fait de ce petit territoire de Chine du Sud une colonie d'outre-mer en 1557.
Voir aussi : Histoire de la Décolonisation
2005
19 décembre
Premier mariage gay au Royaume-Uni
Deux femmes fêtent en Irlande du nord, région très conservatrice, la première union civile homosexuelle du Royaume-Uni. Donnant des droits très proches du mariage, cette union aura un retentissement médiatique mondial avec les noces d’Elton John quelques jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire de l'Irlande du Nord - Homosexualité - Histoire des Mœurs
2006
19 décembre
Les infirmières bulgares condamnées à mort
Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien, emprisonnés depuis 1999, sont condamnés à mort en Libye pour avoir délibérément inoculé le virus du sida à 400 enfants. La décision du tribunal est en parfaite contradiction avec les études scientifiques qui certifient que seule la mauvaise hygiène de l’hôpital est responsable de l’épidémie. Déjà condamnés à mort en 2004, les accusés vont faire appel, alors que la communauté internationale s’indigne profondément.
Voir aussi : Sida - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
19 décembre
Henri Plantagenêt roi d'Angleterre
A 21 ans, Henri d'Anjou Plantagenêt est couronné roi d'Angleterre à Westminster. Il prend le nom d'Henri II. Son épouse, Aliénor d'Aquitaine devient reine d'Angleterre et apporte au royaume ses terres du Poitou, de Gascogne et de Guyenne. Henri II réunit ses propres terres de Normandie, les comtés d'Anjou et du Maine aux possessions de son épouse pour former un royaume d'Angleterre puissant. Le monarque français règnera sur l'Angleterre jusqu'à son éviction du pouvoir par ses fils en 1181, 8 ans avant sa mort.
Voir aussi : Sacre - Dossier histoire du duché de Normandie - Histoire de Westminster - Henri II - Plantagenêt - Histoire du Moyen-Âge
1437
19 décembre
Election d'Albert de Habsbourg au titre de roi de Hongrie
Réunis à Pozsony (actuelle Bratislava), les nobles de Hongrie élisent Albert de Habsbourg (1397-1439), duc d'Autriche, au titre de roi de Hongrie sous le nom d'Albert Ier. Il est couronné le 1er janvier 1438. Ayant épousé la fille de Sigismond Ier (1368-1437), Elisabeth de Luxembourg (1421), il succéda également à son beau-père en tant que roi de Bohême, mort sans avoir pu assurer sa descendance, le 24 décembre 1437.
Voir aussi : Bohême - Hongrie - Elisabeth de Luxembourg - Sigismond Ier du saint-empire - Albert de habsbourg - Histoire de la Politique
1562
19 décembre
Victoire catholique à Dreux
Alors que la guerre de religion fait rage, catholiques et protestants s'affrontent en pleine campagne à Dreux. Le chef des huguenots, le prince Louis de Condé, est fait prisonnier par le duc de Guise tandis que le connétable Montmorency est, de son côté, capturé par les protestants. Les catholiques, supérieurs en nombre, l'emportent. La signature de la paix d'Amboise le 19 mars 1563 mettra un terme à la première guerre de religion et permettra au prince de Condé d'être libéré.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Condé - Histoire des Huguenots - Montmorency - Histoire des Guerres de religion
1644
19 décembre
Self-denying Ordinance
Le 19 décembre 1644 est votée à la Chambre des communes britannique, une loi empêchant les membres du Parlement d'être à des postes de commandement dans l'armée ou la marine britannique lors de la première révolution anglaise. Ceci dans le but de conserver au Parlement son rôle de modérateur et de contrôle de la monarchie. Cette loi se nomme le Self-denying Ordinance et est également votée à la Chambre des Lords le 3 avril 1945.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Loi - Parlement - Chambre des communes - Vote - Histoire de la Politique
1741
19 décembre
Décès de l'explorateur dannois Vitus Bering
Né le 12 aout 1681, l'explorateur danois Virtus Bering est décédé le 16 décembre 1741 dans les Iles Béring. On lui doit la découverte du détroit de Béring, qui sépare le continent asiatique et le continent américain ainsi que de l'Alaska, de la péninsule du Kamtchatka et des Îles Aléoutiennes. Il s'est engagé dès 1703 dans la marine du tsar. Il a dirigé les deux célèbres expéditions du Kamtchatka.
Voir aussi : Décès - Dannemark - Détroit de Béring - Histoire des Décès
1741
19 décembre
Charles Albert est courronné roi de Bohême
L'électeur de Bavière Charles Albert devient roi de Bohème à Prague. Malgré la Pragmatique Sanction rédigée en 1713 par l'empereur Charles V, il refuse de reconnaître Marie-Thérèse comme reine de Bohème, prétendant que le testament de l'empereur Ferdinand Ier légitime son droit à la couronne. Il est soutenu dans son entreprise par la France de Louis XV. L'année suivante, il est couronné empereur du Saint-Empire romain germanique, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1745.
Voir aussi : Charles VII - Bohême - Courronnement - Marie-Thérèse d'Autriche - Histoire de la Politique
1745
19 décembre
Décès du peintre Jean-Baptiste van Loo
Né à Aix-en-Provence le 11 janvier 1684, le peintre Jean-Baptiste van Loo décède dans la même ville. Il est célèbre pour avoir peint de nombreux plafonds ("Le Triomphe des dieux" au "Pavillon de Lenfant", deux plafonds au château de Rivoli) et réaliser de nombreux portraits notamment dans le Sud de la France et à Monaco. Il participera également à la restauration de la galerie François-Ier, à Fontainebleau. Son fils, Louis-Michel van Loo, fut le peintre officiel de la cour de Philippe V d'Espagne à Madrid.
Voir aussi : Décès - Peinture - Jean-Baptiste van Loo - Histoire des Décès
1851
19 décembre
Décès de Joseph Turner, peintre britannique.
William Turner commence à s'intéresser à la peinture dès son adolescence. Il étudie à la Royal Academy of Arts. C'est en 1796 qu'est exposée sa première peinture à l'huile. Il peint des paysages et montre un côté très romantique. Il devient très doué pour la représentation de paysages à l'aquarelle. Il devient membre de la Royal Academy et enseigne la perspective. En 1804, il ouvre sa propre galerie d'art. Ses nombreux voyages sont une grande source d'inspiration.
Voir aussi : Peinture - Aquarelle - Histoire de la Peinture
1877
19 décembre
Edison invente le phonographe
L'inventeur américain Thomas Edison dépose le brevet du premier phonographe. Son dispositif permet d'enregistrer des sons grâce à un stylet qui grave les sonorités sur un cylindre d'étain en fonction des vibrations. Une fois l'enregistrement terminé, les inscriptions gravées sont lues par le stylet et transformées en sons par un diaphragme. Seule ombre au tableau: l'invention d'Edison ne reproduit pas clairement les voyelles.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Edison - Phonographe - Histoire des Sciences et techniques
1946
19 décembre
Début de la guerre d'Indochine
Après plus d’un an de négociations entre les troupes françaises du Viêt-Nam et les représentants du parti Viêt-minh, aucune solution concrète n’a encore été trouvée. Les troupes du Viêt-minh, sous l’autorité d’Hô Chi Minh, luttent pour l’indépendance de leur pays, tandis que les Français veulent y maintenir leur souveraineté. Lorsque les forces du Viêt-minh envahissent la ville d’Hanoï et massacrent des Français, la guerre éclate. Le mois précédent, plusieurs Français avaient été tués à Haiphong. Cette dernière avait aussitôt été bombardée. Le conflit ne s’achèvera qu’en 1954, avec la défaite française de Diên Biên Phu.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de l'Indochine - Ho Chi Minh - Histoire de la Guerre d'Indochine - Histoire des Guerres
1947
19 décembre
Création de FO
Les syndicalistes fondateurs de la tendance Force ouvrière au sein de la CGT décident de quitter la confédération au nom de l'indépendance syndicale. Léon Jouhaux, Robert Bothereau, Albert Bouzanquet, Georges Delamarre et Pierre Neumeyer remettent leur démission en dénonçant la trop étroite dépendance de la CGT avec le parti communiste. La nouvelle confédération prend le nom de l'hebdomadaire crée pour la CGT en 1945, Force Ouvrière. Les dirigeants de F.O désirent préserver leur neutralité vis à vis du gouvernement, du patronat et surtout du parti communiste.
Voir aussi : Syndicat - Histoire du Social
1964
19 décembre
Jean Moulin au Panthéon
A l'initiative du général de Gaulle et du ministre des Affaires culturelles, André Malraux, les cendres de Jean Moulin sont transférées au Panthéon en présence de la famille du défunt et de nombreux anciens résistants. Malraux, dans un formidable discours, rendra hommage à l'ancien chef du Conseil national de la Résistance ainsi qu'à tous les hommes qui ont lutté contre l'occupation allemande. En entrant dans la demeure des grands hommes de France, Jean Moulin devient un héro national.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Panthéon - Jean Moulin - Histoire de la Cinquième République
1965
19 décembre
De Gaulle premier président élu au suffrage universel
De Gaulle devient le premier président de la République élu au suffrage universel. Cependant, il aura dû attendre le deuxième tour, un score de seulement 55 % et une confrontation avec un des ses ennemis les plus virulents, à savoir François Mitterrand. Celui-ci a en effet réussi à réunir la gauche autour de sa candidature au deuxième tour. Partisan de la IVème République, il s’était opposé à l’action de De Gaulle, avait rédigé le pamphlet « Coup d’Etat permanent » et qualifié le nouveau régime de « dictature ».
Voir aussi : De Gaulle - Mitterrand - Président de la République - Histoire des Elections
1999
19 décembre
Restitution de Macao à la Chine
Le comptoir de Macao, appelé Aomen en Chinois, est rétrocédé à la Chine populaire à minuit après plus de 400 ans de présence portugaise. Le Portugal avait fait de ce petit territoire de Chine du Sud une colonie d'outre-mer en 1557.
Voir aussi : Histoire de la Décolonisation
2005
19 décembre
Premier mariage gay au Royaume-Uni
Deux femmes fêtent en Irlande du nord, région très conservatrice, la première union civile homosexuelle du Royaume-Uni. Donnant des droits très proches du mariage, cette union aura un retentissement médiatique mondial avec les noces d’Elton John quelques jours plus tard.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire de l'Irlande du Nord - Homosexualité - Histoire des Mœurs
2006
19 décembre
Les infirmières bulgares condamnées à mort
Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien, emprisonnés depuis 1999, sont condamnés à mort en Libye pour avoir délibérément inoculé le virus du sida à 400 enfants. La décision du tribunal est en parfaite contradiction avec les études scientifiques qui certifient que seule la mauvaise hygiène de l’hôpital est responsable de l’épidémie. Déjà condamnés à mort en 2004, les accusés vont faire appel, alors que la communauté internationale s’indigne profondément.
Voir aussi : Sida - Histoire de la Justice
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Vitus Jonassen Béring (parfois écrit Behring) (né le 12 août 1681, à Horsens dans le Jutland – mort le 19 décembre 1741 sur l'île Béring, près de la péninsule du Kamtchatka) était un explorateur danois au service de la marine russe, un capitaine-komandor connu parmi les marins russes sous le nom d' Ivan Ivanovitch Bering.
Il découvrit le détroit, à qui son nom a été donné, qui sépare le continent asiatique et le continent américain, ainsi que les côtes de la région (Alaska, Kamtchatka, Îles Aléoutiennes etc.)
Après un voyage aux Indes, il s'engagea dans la marine du tsar, puis empereur Pierre Ier en 1703, servant dans la flotte de la Baltique durant la guerre du Nord. De 1710 à 1712, il servit dans celle de la mer d'Azov et prit part à la Guerre russo-turque de 1710-1711. Il se maria à une Russe et en 1715, il fit une brève visite dans sa ville natale qu'il n'allait jamais revoir. Une série d'explorations sur la côte septentrionale de l'Asie le mena à son premier voyage au Kamtchatka.
En 1725, sous les auspices du gouvernement russe et de Pierre le Grand, il alla par voie terrestre à Okhotsk, traversa la mer d'Okhotsk vers le Kamtchatka et construisit le navire Sviatoi Gavriil (Saint-Gabriel). En 1728, à bord de ce bateau, Béring navigua vers le nord jusqu'à ce qu'il ne vit plus de terre dans cette direction (c'est-à-dire qu'il emprunta le détroit de Béring), prouvant ainsi que les continents eurasien et américain étaient séparés par de l'eau. Il fut néanmoins critiqué à son retour car il n'avait pas vu le continent américain que le brouillard cachait.
L'année suivante, il entreprit une recherche afin de trouver le continent américain à l'est de la Russie, mais échoua et ne fit que redécouvrir l'île Ratmanov, la plus occidentale des îles Diomède, déjà découvertes par Dejnev. À l'été 1730, Béring retourna à Saint-Pétersbourg. Durant le long voyage en Sibérie qui l'amena à traverser tout le continent asiatique, Béring tomba gravement malade. Cinq de ses enfants moururent pendant le voyage.
Béring fut chargé de mener une nouvelle expédition et retourna à Okhotsk en 1735. Des artisans locaux, Makar Rogatchev et Andreï Kozmine, construisirent deux vaisseaux, les Sviatoï Piotr (Saint-Pierre) et Sviatoï Pavel (Saint- Paul), à bord desquels il appareilla. En 1740, il établit le peuplement de Petropavlovsk au Kamtchatka.
À partir de là, il mena une expédition en Amérique du Nord en 1741. Une tempête sépara les deux bateaux, mais Béring aperçut la côte sud de l'Alaska, et un débarquement fut effectué sur l'île Kayak (en) ou dans le voisinage. Sous le commandement d'Alexei Tchirikov, le second bateau découvrit les côtes nord-ouest de l'Amérique du Nord (l'archipel Alexandre c'est-à-dire l'Alaska du Sud-est actuel). Ces voyages de Béring et Tchirikov occupèrent une place centrale dans les efforts russes d'exploration du Pacifique Nord.
Béring fut bientôt forcé de faire demi-tour en raison des mauvaises conditions rencontrées. Sur le chemin du retour, il découvrit certaines des îles Aléoutiennes. Un de ses marins mourut et fut enterré sur une de ces îles. Le groupe d'îles correspondant fut baptisé en son honneur (îles Shumagin). Béring tomba malade et ne fut bientôt plus en mesure de commander son navire, qui se réfugia sur une île inhabitée des îles du Commandeur (Komandorskiye Ostrova), au sud-ouest de la mer de Béring. Béring et vingt-huit de ses marins y moururent. L'île porte son nom. Une tempête provoqua le naufrage du Sviatoï Piotr, mais le seul charpentier survivant, S. Starodoubtsev, parvint avec l'aide de l'équipage à construire un petit vaisseau à partir de ce qui avait pu être récupéré au moment du naufrage. Le nouveau bateau mesurait seulement 12,2 mètres et fut aussi nommé Sviatoï Piotr. Des soixante-dix-sept hommes du Sviatoï Piotr, seuls quanrante-six parvinrent à survivre aux difficultés de l'expédition. La dernière victime mourut la veille de l'arrivée. Le Sviatoï Piotr fut en service pendant douze ans, naviguant entre le Kamtchatka et Okhotsk jusqu'en 1755. Son constructeur, Starodoubtsev, retourna chez lui couvert d'honneurs et construisit plus tard plusieurs autres navires.
La valeur des expéditions que mena Béring fut sous-évaluée pendant très longtemps, mais James Cook prouva l'exactitude de ses observations. De nos jours, le détroit de Béring, la mer de Béring, l'île Béring et le pont de glace du détroit de Béring portent son nom.
En août 1991, les dépouilles de Béring et de cinq de ses marins furent découvertes par une expédition russo-danoise. Les corps furent transportés à Moscou où des médecins parvinrent à reconstituer son apparence. Ses dents ne portaient pas de signe apparent de scorbut, conduisant à la conclusion qu'il mourut d'une autre maladie. En 1992, les corps de Béring et des autres marins furent inhumés sur l'île Béring.
Il découvrit le détroit, à qui son nom a été donné, qui sépare le continent asiatique et le continent américain, ainsi que les côtes de la région (Alaska, Kamtchatka, Îles Aléoutiennes etc.)
Après un voyage aux Indes, il s'engagea dans la marine du tsar, puis empereur Pierre Ier en 1703, servant dans la flotte de la Baltique durant la guerre du Nord. De 1710 à 1712, il servit dans celle de la mer d'Azov et prit part à la Guerre russo-turque de 1710-1711. Il se maria à une Russe et en 1715, il fit une brève visite dans sa ville natale qu'il n'allait jamais revoir. Une série d'explorations sur la côte septentrionale de l'Asie le mena à son premier voyage au Kamtchatka.
En 1725, sous les auspices du gouvernement russe et de Pierre le Grand, il alla par voie terrestre à Okhotsk, traversa la mer d'Okhotsk vers le Kamtchatka et construisit le navire Sviatoi Gavriil (Saint-Gabriel). En 1728, à bord de ce bateau, Béring navigua vers le nord jusqu'à ce qu'il ne vit plus de terre dans cette direction (c'est-à-dire qu'il emprunta le détroit de Béring), prouvant ainsi que les continents eurasien et américain étaient séparés par de l'eau. Il fut néanmoins critiqué à son retour car il n'avait pas vu le continent américain que le brouillard cachait.
L'année suivante, il entreprit une recherche afin de trouver le continent américain à l'est de la Russie, mais échoua et ne fit que redécouvrir l'île Ratmanov, la plus occidentale des îles Diomède, déjà découvertes par Dejnev. À l'été 1730, Béring retourna à Saint-Pétersbourg. Durant le long voyage en Sibérie qui l'amena à traverser tout le continent asiatique, Béring tomba gravement malade. Cinq de ses enfants moururent pendant le voyage.
Béring fut chargé de mener une nouvelle expédition et retourna à Okhotsk en 1735. Des artisans locaux, Makar Rogatchev et Andreï Kozmine, construisirent deux vaisseaux, les Sviatoï Piotr (Saint-Pierre) et Sviatoï Pavel (Saint- Paul), à bord desquels il appareilla. En 1740, il établit le peuplement de Petropavlovsk au Kamtchatka.
À partir de là, il mena une expédition en Amérique du Nord en 1741. Une tempête sépara les deux bateaux, mais Béring aperçut la côte sud de l'Alaska, et un débarquement fut effectué sur l'île Kayak (en) ou dans le voisinage. Sous le commandement d'Alexei Tchirikov, le second bateau découvrit les côtes nord-ouest de l'Amérique du Nord (l'archipel Alexandre c'est-à-dire l'Alaska du Sud-est actuel). Ces voyages de Béring et Tchirikov occupèrent une place centrale dans les efforts russes d'exploration du Pacifique Nord.
Béring fut bientôt forcé de faire demi-tour en raison des mauvaises conditions rencontrées. Sur le chemin du retour, il découvrit certaines des îles Aléoutiennes. Un de ses marins mourut et fut enterré sur une de ces îles. Le groupe d'îles correspondant fut baptisé en son honneur (îles Shumagin). Béring tomba malade et ne fut bientôt plus en mesure de commander son navire, qui se réfugia sur une île inhabitée des îles du Commandeur (Komandorskiye Ostrova), au sud-ouest de la mer de Béring. Béring et vingt-huit de ses marins y moururent. L'île porte son nom. Une tempête provoqua le naufrage du Sviatoï Piotr, mais le seul charpentier survivant, S. Starodoubtsev, parvint avec l'aide de l'équipage à construire un petit vaisseau à partir de ce qui avait pu être récupéré au moment du naufrage. Le nouveau bateau mesurait seulement 12,2 mètres et fut aussi nommé Sviatoï Piotr. Des soixante-dix-sept hommes du Sviatoï Piotr, seuls quanrante-six parvinrent à survivre aux difficultés de l'expédition. La dernière victime mourut la veille de l'arrivée. Le Sviatoï Piotr fut en service pendant douze ans, naviguant entre le Kamtchatka et Okhotsk jusqu'en 1755. Son constructeur, Starodoubtsev, retourna chez lui couvert d'honneurs et construisit plus tard plusieurs autres navires.
La valeur des expéditions que mena Béring fut sous-évaluée pendant très longtemps, mais James Cook prouva l'exactitude de ses observations. De nos jours, le détroit de Béring, la mer de Béring, l'île Béring et le pont de glace du détroit de Béring portent son nom.
En août 1991, les dépouilles de Béring et de cinq de ses marins furent découvertes par une expédition russo-danoise. Les corps furent transportés à Moscou où des médecins parvinrent à reconstituer son apparence. Ses dents ne portaient pas de signe apparent de scorbut, conduisant à la conclusion qu'il mourut d'une autre maladie. En 1992, les corps de Béring et des autres marins furent inhumés sur l'île Béring.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Joseph Mallord William Turner est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, né le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 à Chelsea. Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui fait considérer celui que l'on surnomme le « peintre de la lumière » comme un précurseur de l'impressionnisme, avec son contemporain John Constable.
Biographie
Le début
Né à Covent Garden à Londres, William Turner est le fils d'un barbier et fabricant de perruques, William Gay Turner. Sa mère, Mary Marshall, perd progressivement la raison, probablement à cause du décès de la jeune sœur de William, Mary Ann, morte en 1783 et meurt dans un asile, en 1804.
Le jeune Turner est envoyé en 1785 chez un de ses oncles maternels à Brentford, petite ville à l'ouest de Londres, sur les rives de la Tamise. C'est là que son intérêt pour la peinture s'éveille. Un an plus tard, il se rend à l'école à Margate, dans le Kent, à l'estuaire de la Tamise. À partir de cette époque, il commence à produire des dessins que son père expose à la vitrine de son commerce.
Il a seulement 14 ans lorsqu'il entre à l'école de la Royal Academy of Arts (11 décembre 1789) puis est admis à la Royal Academy elle-même un an plus tard. Turner marque un vif intérêt pour l'architecture, suivant notamment des cours de perspective et de topographie avec le dessinateur en architecture Thomas Malton, avant que l'architecte Thomas Hardwick ne lui conseille de persévérer dans la peinture. Une première aquarelle de Turner est acceptée à l'exposition d'été de la Royal Academy alors qu'il n'y est élève que depuis un an.
Il subit l'influence d'artistes tels que Guillaume Van de Velde, Aelbert Cuyp, John Robert Cozens, Wilson, Claude Gellée dit Claude le Lorrain ou encore Nicolas Poussin. Il est remarqué par un amateur d'art de l'époque qui lui permet de rencontrer divers artistes comme Thomas Girtin avec qui il se liera d'amitié. Il travaille d'abord la gravure.
Autoportrait, 1798
Sa carrière
D'un style alors plutôt rigoureux, il expose sa première huile, Pêcheurs en mer, en 1796, année à partir de laquelle il exposera chaque année à la Royal Academy, jusqu'à la fin de sa vie, à de très rare exceptions près. Son caractère romantique est alors révélé par ses représentations de paysages pittoresques de la Grande-Bretagne, mettant la technique au service de sa propre esthétique ; ses paysages maritimes se prêtent aisément aux jeux de reflets de lumière qu'il affectionne.
Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière ». Ses tableaux, paysages et marines d'Angleterre, lui vaudront rapidement une grande réputation si bien qu'il devient membre titulaire de la Royal Academy à l'âge de 27 ans. De 1807 à 1828, il y enseigne la perspective et, en 1845, obtient un poste de professeur suppléant. Son talent lui apporte reconnaissance et confort et lui permet de posséder sa propre galerie à partir de 1804.
Turner voyagera beaucoup tout au long de sa carrière, d'abord en Angleterre et en Écosse, puis, après la paix d'Amiens en 1802, en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Italie, particulièrement à Venise, ville où il séjournera à trois reprises (en 1819, 1829 et 1840) qui lui sera une importante source d'inspiration. En Angleterre, Turner est souvent l'hôte de Lord Lamont à Petworth House dans le Sussex, ce qui donnera naissance à une célèbre série de peintures.
Avec l'âge, Turner devient de plus en plus excentrique et taciturne. Il a peu d'amis et de proches, à l'exception de son père qui habitera avec lui jusqu'à sa mort en 1829, travaillant pour son fils comme assistant. La mort de son père affectera beaucoup Turner qui sera dès lors sujet à des accès de dépression. Turner ne se mariera pas, mais aura deux filles avec Sarah Danby, puis aura pour compagne la veuve Sophia Caroline Booths à partir de 1833, avec laquelle il vivra comme mari et femme.
En 1846, il se retire de la vie publique, vivant sous le pseudonyme de Mr Booth. Il expose une dernière fois à la Royal Academy en 1850 et, le 19 décembre 1851, Turner meurt au domicile de sa compagne à Chelsea. À sa demande, il est enterré à la Cathédrale Saint-Paul de Londres où il repose aux côtés du peintre Joshua Reynolds. Dans son testament (rédigé en 1829) Turner lègue une grande partie de ses œuvres à la National Gallery. Aujourd'hui la majorité de ses réalisations sont conservées à la Tate Gallery de Londres.
Pêcheurs en mer, 1796, huile sur toile, 91 x 122 cm, Tate Gallery
Œuvre
Ses influences
À partir de 1802, l'envie de voyager l'emmène sur le continent européen , principalement en France et en Suisse, d'où il rapporte, évidemment, des aquarelles mais aussi le goût pour certains artistes, comme Claude Lorrain et ses représentations de la mythologie. Turner peint ainsi des fresques antiques comme Didon construisant Carthage en 1815. Il s'inspire aussi du Liber Veritatis de Lorrain en ce qui concerne son ouvrage, Liber Studiorum, établissant ainsi une classification des différents types de paysages.
Sa technique, ses répercussions
Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire (Tempête de neige en mer, 1842), se fit après un voyage en Italie en 1819 (Campo Santo de Venise). Turner nous montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place comme un précurseur de l'impressionnisme jusqu'à devenir « le peintre des incendies » ; d'autres préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de support descriptif dans les œuvres de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique.
http://ibiblio.org/wm/paint/auth/turner/i/temeraire.jpg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Mal ... iam_Turner
Biographie
Le début
Né à Covent Garden à Londres, William Turner est le fils d'un barbier et fabricant de perruques, William Gay Turner. Sa mère, Mary Marshall, perd progressivement la raison, probablement à cause du décès de la jeune sœur de William, Mary Ann, morte en 1783 et meurt dans un asile, en 1804.
Le jeune Turner est envoyé en 1785 chez un de ses oncles maternels à Brentford, petite ville à l'ouest de Londres, sur les rives de la Tamise. C'est là que son intérêt pour la peinture s'éveille. Un an plus tard, il se rend à l'école à Margate, dans le Kent, à l'estuaire de la Tamise. À partir de cette époque, il commence à produire des dessins que son père expose à la vitrine de son commerce.
Il a seulement 14 ans lorsqu'il entre à l'école de la Royal Academy of Arts (11 décembre 1789) puis est admis à la Royal Academy elle-même un an plus tard. Turner marque un vif intérêt pour l'architecture, suivant notamment des cours de perspective et de topographie avec le dessinateur en architecture Thomas Malton, avant que l'architecte Thomas Hardwick ne lui conseille de persévérer dans la peinture. Une première aquarelle de Turner est acceptée à l'exposition d'été de la Royal Academy alors qu'il n'y est élève que depuis un an.
Il subit l'influence d'artistes tels que Guillaume Van de Velde, Aelbert Cuyp, John Robert Cozens, Wilson, Claude Gellée dit Claude le Lorrain ou encore Nicolas Poussin. Il est remarqué par un amateur d'art de l'époque qui lui permet de rencontrer divers artistes comme Thomas Girtin avec qui il se liera d'amitié. Il travaille d'abord la gravure.
Autoportrait, 1798
Sa carrière
D'un style alors plutôt rigoureux, il expose sa première huile, Pêcheurs en mer, en 1796, année à partir de laquelle il exposera chaque année à la Royal Academy, jusqu'à la fin de sa vie, à de très rare exceptions près. Son caractère romantique est alors révélé par ses représentations de paysages pittoresques de la Grande-Bretagne, mettant la technique au service de sa propre esthétique ; ses paysages maritimes se prêtent aisément aux jeux de reflets de lumière qu'il affectionne.
Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière ». Ses tableaux, paysages et marines d'Angleterre, lui vaudront rapidement une grande réputation si bien qu'il devient membre titulaire de la Royal Academy à l'âge de 27 ans. De 1807 à 1828, il y enseigne la perspective et, en 1845, obtient un poste de professeur suppléant. Son talent lui apporte reconnaissance et confort et lui permet de posséder sa propre galerie à partir de 1804.
Turner voyagera beaucoup tout au long de sa carrière, d'abord en Angleterre et en Écosse, puis, après la paix d'Amiens en 1802, en France, en Suisse, aux Pays-Bas et en Italie, particulièrement à Venise, ville où il séjournera à trois reprises (en 1819, 1829 et 1840) qui lui sera une importante source d'inspiration. En Angleterre, Turner est souvent l'hôte de Lord Lamont à Petworth House dans le Sussex, ce qui donnera naissance à une célèbre série de peintures.
Avec l'âge, Turner devient de plus en plus excentrique et taciturne. Il a peu d'amis et de proches, à l'exception de son père qui habitera avec lui jusqu'à sa mort en 1829, travaillant pour son fils comme assistant. La mort de son père affectera beaucoup Turner qui sera dès lors sujet à des accès de dépression. Turner ne se mariera pas, mais aura deux filles avec Sarah Danby, puis aura pour compagne la veuve Sophia Caroline Booths à partir de 1833, avec laquelle il vivra comme mari et femme.
En 1846, il se retire de la vie publique, vivant sous le pseudonyme de Mr Booth. Il expose une dernière fois à la Royal Academy en 1850 et, le 19 décembre 1851, Turner meurt au domicile de sa compagne à Chelsea. À sa demande, il est enterré à la Cathédrale Saint-Paul de Londres où il repose aux côtés du peintre Joshua Reynolds. Dans son testament (rédigé en 1829) Turner lègue une grande partie de ses œuvres à la National Gallery. Aujourd'hui la majorité de ses réalisations sont conservées à la Tate Gallery de Londres.
Pêcheurs en mer, 1796, huile sur toile, 91 x 122 cm, Tate Gallery
Œuvre
Ses influences
À partir de 1802, l'envie de voyager l'emmène sur le continent européen , principalement en France et en Suisse, d'où il rapporte, évidemment, des aquarelles mais aussi le goût pour certains artistes, comme Claude Lorrain et ses représentations de la mythologie. Turner peint ainsi des fresques antiques comme Didon construisant Carthage en 1815. Il s'inspire aussi du Liber Veritatis de Lorrain en ce qui concerne son ouvrage, Liber Studiorum, établissant ainsi une classification des différents types de paysages.
Sa technique, ses répercussions
Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire (Tempête de neige en mer, 1842), se fit après un voyage en Italie en 1819 (Campo Santo de Venise). Turner nous montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place comme un précurseur de l'impressionnisme jusqu'à devenir « le peintre des incendies » ; d'autres préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de support descriptif dans les œuvres de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique.
http://ibiblio.org/wm/paint/auth/turner/i/temeraire.jpg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Mal ... iam_Turner
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1522
20 décembre
Soliman le magnifique s'empare de Rhodes
Les soldats Ottomans emmenés par Soliman II dit le Magnifique, prennent la forteresse de Rhodes après cinq mois de siège. Les chevaliers de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sont chassés de la battisse qui les abritait depuis deux siècles. L'île restera sous domination turque jusqu'en 1912.
Voir aussi : Invasion - Soliman le Magnifique - Histoire de Rhodes - Histoire de l'Islam
1769
20 décembre
La mort du Dauphin de France
Louis de France est plus communément appelé le Dauphin Louis. Fils de Louis XV, il se tient à l’écart de la politique. Son décès, intervenu le 20 décembre 1769, proclame son fils Louis Auguste comme l’héritier du trône de France à la succession de Louis XV. Sous le nom de Louis XVI, ce dernier accédera au trône de France le 10 mai 1774
1848
20 décembre
Louis-Napoléon Bonaparte prête serment
Elu le 11 décembre à la présidence de la République avec 74% des suffrages, Louis-Napoléon Bonaparte prête serment devant la tribune et jure "en présence de Dieu et du peuple français, représenté par l'Assemblée nationale, de rester fidèle à la République démocratique, une et indivisible et de remplir tous les devoirs que (lui) impose la Constitution." Peu après son discours le prince-président s'établira dans sa nouvelle résidence du palais de l'Elysée. En décembre 1851 le neveu de Napoléon Ier organisera un Coup d'Etat qui lui permettra de se faire sacrer empereur sous le titre de Napoléon III en 1852.
Voir aussi : Election - Président de la République - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire de la Deuxième République
1860
20 décembre
La Caroline du Sud fait sécession
Suite à l'élection d'Abraham Lincoln à la présidence des Etats-Unis, la Caroline du Sud, farouchement opposée à l'abolition de l'esclavage, est le premier Etat des Etats-Unis à se rebeller contre le pouvoir fédéral et à se retirer de l'Union. Bientôt la Géorgie, l'Alabama, la Floride, le Mississipi, la Louisiane et le Texas rejoindront le mouvement sécessionniste et formeront les Etats confédérés. Le pays divisé entre les nordistes, partisans de l'abolition de l'esclavage et les sudistes, qui craignent que la libération des Noirs entraîne la ruine de l'économie, sombrera dans la guerre civile en avril 1861.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Histoire de la Caroline du Sud - Histoire des Guerres
1880
20 décembre
Début de la première guerre des Boers
Le 20 décembre 1880 voit le début de la première guerre des Boers, avec la bataille de Bronkhorstspruit. Les Boers mécontents du désir britannique d'annexer le Transvaal afin de récupérer les gisements de diamants nouvellement découverts, attaquent un convoi militaire non loin de la ville de Bronkhorstspruit. Les soldats britanniques subiront une sévère défaite, avec de nombreuses pertes. La guerre ne s'achève que le 23 mars 1881.
Voir aussi : Histoire du Transvaal - Première guerre des Boers - Histoire des Guerres
1886
20 décembre
Joseph Gallieni est nommé gouverneur général du Soudan français
Le 20 décembre 1886, Joseph Gallieni est nommé gouverneur général du Soudan français, qui correspond aujourd'hui au Mali. Ce militaire né le 24 avril 1849 revient d'une mission de trois ans en Martinique, et vient d'être nommé lieutenant-colonel. Durant son mandat, il parviendra à obtenir la rive gauche du Niger, en signant un traité avec Samori. Il quitte l'Afrique en 1891. Il meurt le 27 mai 1916 durant la Première Guerre mondiale.
Voir aussi : Afrique - Histoire de la Martinique - Première Guerre mondiale. - Gallieni - Mali - Histoire de la Politique
1946
20 décembre
Ray "Sugar" Robinson champion du monde
A 26 ans, le boxeur Smith Walker Junior, alias Ray "Sugar" Robinson, est sacré champion du monde des poids moyens à New-York en battant Tommy Bell en quinze rounds. Robinson, qui doit son surnom "Sugar" à son élégance et son charme, défendra son titre mondial à cinq reprises. A la fin de sa carrière en 1965, Ray "Sugar" Robinson comptera 175 victoires pour 202 combats.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire de la Boxe
1971
20 décembre
Orange Mécanique déchaîne les passions
Adapté du roman d'Anthony Burgess le neuvième film de Stanley Kubrick est projeté pour la première fois à New-York. Les critiques de cinéma sont divisées. Certaines voient plus dans l'histoire d'Alex, interprété par Malcolm McDowell, une apologie de la violence qu'une dénonciation et pour beaucoup "Orange mécanique" n'est rien moins qu'une incitation à la délinquance juvénile. D'autres au contraire estiment que le film de Kubrick est un véritable chef-d'oeuvre. La très grande couverture médiatique et la polémique dont il fait l'objet feront "d'Orange mécanique" une immense succès de cinéma.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Kubrick - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
20 décembre
Soliman le magnifique s'empare de Rhodes
Les soldats Ottomans emmenés par Soliman II dit le Magnifique, prennent la forteresse de Rhodes après cinq mois de siège. Les chevaliers de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sont chassés de la battisse qui les abritait depuis deux siècles. L'île restera sous domination turque jusqu'en 1912.
Voir aussi : Invasion - Soliman le Magnifique - Histoire de Rhodes - Histoire de l'Islam
1769
20 décembre
La mort du Dauphin de France
Louis de France est plus communément appelé le Dauphin Louis. Fils de Louis XV, il se tient à l’écart de la politique. Son décès, intervenu le 20 décembre 1769, proclame son fils Louis Auguste comme l’héritier du trône de France à la succession de Louis XV. Sous le nom de Louis XVI, ce dernier accédera au trône de France le 10 mai 1774
1848
20 décembre
Louis-Napoléon Bonaparte prête serment
Elu le 11 décembre à la présidence de la République avec 74% des suffrages, Louis-Napoléon Bonaparte prête serment devant la tribune et jure "en présence de Dieu et du peuple français, représenté par l'Assemblée nationale, de rester fidèle à la République démocratique, une et indivisible et de remplir tous les devoirs que (lui) impose la Constitution." Peu après son discours le prince-président s'établira dans sa nouvelle résidence du palais de l'Elysée. En décembre 1851 le neveu de Napoléon Ier organisera un Coup d'Etat qui lui permettra de se faire sacrer empereur sous le titre de Napoléon III en 1852.
Voir aussi : Election - Président de la République - Louis-Napoléon Bonaparte - Histoire de la Deuxième République
1860
20 décembre
La Caroline du Sud fait sécession
Suite à l'élection d'Abraham Lincoln à la présidence des Etats-Unis, la Caroline du Sud, farouchement opposée à l'abolition de l'esclavage, est le premier Etat des Etats-Unis à se rebeller contre le pouvoir fédéral et à se retirer de l'Union. Bientôt la Géorgie, l'Alabama, la Floride, le Mississipi, la Louisiane et le Texas rejoindront le mouvement sécessionniste et formeront les Etats confédérés. Le pays divisé entre les nordistes, partisans de l'abolition de l'esclavage et les sudistes, qui craignent que la libération des Noirs entraîne la ruine de l'économie, sombrera dans la guerre civile en avril 1861.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Histoire de la Caroline du Sud - Histoire des Guerres
1880
20 décembre
Début de la première guerre des Boers
Le 20 décembre 1880 voit le début de la première guerre des Boers, avec la bataille de Bronkhorstspruit. Les Boers mécontents du désir britannique d'annexer le Transvaal afin de récupérer les gisements de diamants nouvellement découverts, attaquent un convoi militaire non loin de la ville de Bronkhorstspruit. Les soldats britanniques subiront une sévère défaite, avec de nombreuses pertes. La guerre ne s'achève que le 23 mars 1881.
Voir aussi : Histoire du Transvaal - Première guerre des Boers - Histoire des Guerres
1886
20 décembre
Joseph Gallieni est nommé gouverneur général du Soudan français
Le 20 décembre 1886, Joseph Gallieni est nommé gouverneur général du Soudan français, qui correspond aujourd'hui au Mali. Ce militaire né le 24 avril 1849 revient d'une mission de trois ans en Martinique, et vient d'être nommé lieutenant-colonel. Durant son mandat, il parviendra à obtenir la rive gauche du Niger, en signant un traité avec Samori. Il quitte l'Afrique en 1891. Il meurt le 27 mai 1916 durant la Première Guerre mondiale.
Voir aussi : Afrique - Histoire de la Martinique - Première Guerre mondiale. - Gallieni - Mali - Histoire de la Politique
1946
20 décembre
Ray "Sugar" Robinson champion du monde
A 26 ans, le boxeur Smith Walker Junior, alias Ray "Sugar" Robinson, est sacré champion du monde des poids moyens à New-York en battant Tommy Bell en quinze rounds. Robinson, qui doit son surnom "Sugar" à son élégance et son charme, défendra son titre mondial à cinq reprises. A la fin de sa carrière en 1965, Ray "Sugar" Robinson comptera 175 victoires pour 202 combats.
Voir aussi : Champion du monde - Histoire de la Boxe
1971
20 décembre
Orange Mécanique déchaîne les passions
Adapté du roman d'Anthony Burgess le neuvième film de Stanley Kubrick est projeté pour la première fois à New-York. Les critiques de cinéma sont divisées. Certaines voient plus dans l'histoire d'Alex, interprété par Malcolm McDowell, une apologie de la violence qu'une dénonciation et pour beaucoup "Orange mécanique" n'est rien moins qu'une incitation à la délinquance juvénile. D'autres au contraire estiment que le film de Kubrick est un véritable chef-d'oeuvre. La très grande couverture médiatique et la polémique dont il fait l'objet feront "d'Orange mécanique" une immense succès de cinéma.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Kubrick - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Orange mécanique (A Clockwork Orange) est un film britannique de Stanley Kubrick, sorti sur les écrans en 1971.
Adapté du roman d'Anthony Burgess, L'Orange mécanique (A Clockwork Orange dans son édition originale britannique publié en 1962, ce film est à classer dans les films d'anticipation, mais peut également se voir comme une satire de la société moderne. Ici, c'est une vision d'une cité urbaine où les jeunes ont pris le pouvoir qui est présentée au spectateur. Le film est aussi un peu futuriste, très violent, très psychologique, avec un côté drôle et parfois dramatique. Dans ce film, Stanley Kubrick semble surtout privilégier le climat malsain et dérangeant qui se dégage, ainsi que le côté viscéral, plutôt que la violence graphique visuelle.
En Angleterre, dans un futur pas forcément éloigné mais à l'ambiance très futuriste (décors, mobiliers), Alex DeLarge, jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van ») est obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).
Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+ (lait en russe), un lait « dopé » (speed, crack et mescaline synthétique). Ils errent dans la ville en enchaînant passages à tabac, viols et affrontements avec bandes ennemies.
Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses « fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance. Le traitement est basé sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, consistant en un conditionnement classique. Il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli (des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est forcé de regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours de ce traitement. Lors d'une des séances est projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven, ce qui va paradoxalement transformer son admiration pour ce chef d'œuvre en une profonde aversion, montrant l'évidente efficacité du traitement. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté et sans défense face au reste de la société.
En effet, par un concours de circonstances, il rencontre successivement un vagabond qu'il avait auparavant passé à tabac, puis deux de ses anciens droogies, reconvertis en policiers depuis son arrestation, qui vont tous profiter de son impuissance pour le violenter. À bout de force, il se réfugie chez un homme, qui s'avère encore être une de ses anciennes victimes. Celui-ci, désireux d'affaiblir le gouvernement en place en dénonçant ses procédés totalitaires, décide de « faire d'une pierre deux coups » en utilisant la sensibilité d'Alex à la Neuvième Symphonie pour le pousser au suicide : de cette manière, il compte venger l'agression qu'il avait subie tout en faisant ensuite attribuer cet acte à la cure critiquée. Mais la tentative de suicide échoue et Alex est finalement sauvé et pris en charge par le ministre de l'Intérieur. Celui-ci décide d'instrumentaliser les penchants d'Alex pour en tirer profit.
Tant l'« ultra-violence » qui sous-tend tout le film que la dernière réplique d'Alex, disant « Je suis guéri », simplement parce que le lavage de cerveau n'agit plus, peuvent conduire à une mauvaise interprétation du film.
Ce sont sans doute les paroles de l'aumônier qui résument au mieux le sens du film : « Quand un Homme cesse de choisir, il cesse d'être un Homme ». Kubrick entendait démontrer que la société ne prône pas le bien, mais force l'individu à se conformer extérieurement au bien. Celui-ci n'est donc pas choisi mais adopté sous la contrainte de l'éducation, de la loi et de la répression. Ces thèses behavioristes sont illustrées par le terrifiant traitement « Ludovico » qui impose à un criminel de faire le bien contre sa volonté, alors que le for intérieur reste identique. Il n'y a aucune rédemption dans ce comportement artificiel. Un individu forcé à « bien » agir n'est donc pas nécessairement « bon » pour autant. Le film, montrant une société cynique et des pouvoirs publics maniant la dernière démagogie, critique un ordre social où le bien, la morale, ont fait place à un simple utilitarisme policier et technocratique. Ainsi, dit Kubrick, très pessimiste, citant Aaron Stern, psychiatre : « Alex représente l'homme dans son état naturel ; lorsqu'on le « traite », cela correspond au processus même de la civilisation. ».
Cette critique virulente de l'immoralisme de la société se retrouve dans de nombreuses œuvres d'anticipation. Torturé pour avoir voulu braver le système (et Big Brother), le Winston de 1984 parvient lui aussi à surmonter sa « maladie » et à aimer Big Brother. Le système « Ludovico » employé pour rendre Alex non-violent s'inscrit dans le même processus : le droit chemin, autrement dit le conformisme social doit être imposé ; faute de quoi l'individu ne doit plus avoir le choix de refuser. D'où l'humiliation subie par Alex ou les aberrations finalement acceptées par Winston : « 2 et 2 font 5 ou tout autre résultat décidé par Big Brother ». Ces thèmes sont toujours d'actualité. Au fil des pérégrinations d'Alex et de sa bande, on s'aperçoit qu'ils ne sont que de purs produits de la société et que, lorsque le vernis craque, les citoyens honnêtes leur ressemblent plus que ce que l'on aurait pu croire.
Après la sortie du film, plusieurs délinquants britanniques ayant perpétré des actes de violence gratuite ont déclaré avoir pris exemple sur le film. Les lettres de protestation, voire de menaces, envahissent alors la boîte aux lettres de Stanley Kubrick (qui avait quitté les États-Unis pour l'Angleterre) et des mécontents se groupent devant chez lui. Pour protéger sa famille, il demande à Warner Bros. de retirer le film des salles de cinéma britanniques en dépit du grand succès du film. Fait unique, la société de production obtempère et le film est retiré après tout de même 61 semaines de projection en salles. Ce n'est qu'en 2000, c'est-à-dire après la mort de Kubrick (le 7 mars 1999), que le film est à nouveau projeté au Royaume-Uni. À la sortie du film en 1972, l'opinion publique s'était dite extrêmement choquée que la violence du film soit représentée de manière esthétique, lui donnant des ambiances de fêtes notamment dans les actes commis par Alex et sa bande au début du film, ce qui entraîna une censure. Dans les bonus du DVD du film, il est dit que les censeurs n'ont au final rien trouvé à redire sur le film et se sont même déclarés étonnés de sa réputation sulfureuse au vu de son contenu réel qui justifiait selon eux la violence gratuite du début du film.
La bande originale d'Orange mécanique est très particulière, voire « expérimentale » pour l'époque.
Kubrick préférait généralement utiliser de la musique classique existante plutôt que de faire appel à des compositeurs hollywoodiens, incapables selon lui de rivaliser avec les grands classiques (la partition prévue pour 2001, l'Odyssée de l'espace, achevée, avait par exemple été finalement refusée et remplacée par Richard et Johannes Strauss, Ligeti et Khatchaturian).
Il réfléchissait alors, le film étant en cours de montage, à un moyen d'accommoder Beethoven, nécessairement présent dans la bande originale en raison du culte que lui voue le jeune voyou protagoniste, lorsqu'il reçut une proposition d'un ingénieur du son et compositeur, alors auréolé du succès immense de l'une des productions classiques les plus hardies de l'époque : Wendy Carlos (anciennement Walter Carlos) et son Switched on Bach, l'album de musique baroque jouée avec un instrument alors révolutionnaire, le synthétiseur modulaire de Robert Moog. En effet, Carlos avait eu vent de ce que Kubrick travaillait sur une adaptation de Clockwork Orange. Il parut évident à Carlos que la musique de Beethoven ne pouvait, sur un tel projet, être adaptée que par elle.
Elle fit donc parvenir quelques maquettes à Kubrick, qui fut séduit. À la fin des années 1960, les synthétiseurs sont des instruments d'avant-garde, aux sons inédits, nouveaux, qui créent une atmosphère étrange. Wendy Carlos adapte notamment la Symphonie nº 9 de Beethoven en utilisant les premiers vocoders, l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini, le film s'ouvrant sur un morceau particulièrement sinistre, mettant immédiatement le spectateur dans l'ambiance d'un monde futur inquiétant : Musique pour les Funérailles de la Reine Mary (Music for the Funeral of Queen Mary) de Henry Purcell, transformée par le recours à des flangers et autres effets modernes.
Kubrick avait à l'époque demandé au groupe Pink Floyd d'utiliser les chansons de leur album Atom Heart Mother. Roger Waters a décliné cette proposition.
Titre original : A Clockwork Orange
Titre français : Orange mécanique
Réalisation : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick d'après le roman d'Anthony Burgess L'Orange mécanique
Décors : John Barry
Costumes : Milena Canonero
Photographie : John Alcott
Montage : Bill Butler
Musique : Wendy Carlos
Production : Stanley Kubrick ; Si Litvinoff et Max L. Raab (exécutifs) ; Bernard Williams (associé)
Sociétés de production : Warner Bros. (États-Unis), Polaris Productions et Hawk Films (Royaume-Uni)
Société de distribution : Warner Bros.
Pays d'origine : Grande-Bretagne
Langue : anglais
Genre cinématographique : science-fiction, drame, anticipation
Format : Couleurs - 35 mm - 1.66:1 - Son monophonique
Durée : 136 minutes
Interdit en France aux moins de 16 ans
Dates de sortie : 19 décembre 1971 ; France : 15 mai 1972
Box-office : France : 7 600 000 entrées
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... m=260.html
Adapté du roman d'Anthony Burgess, L'Orange mécanique (A Clockwork Orange dans son édition originale britannique publié en 1962, ce film est à classer dans les films d'anticipation, mais peut également se voir comme une satire de la société moderne. Ici, c'est une vision d'une cité urbaine où les jeunes ont pris le pouvoir qui est présentée au spectateur. Le film est aussi un peu futuriste, très violent, très psychologique, avec un côté drôle et parfois dramatique. Dans ce film, Stanley Kubrick semble surtout privilégier le climat malsain et dérangeant qui se dégage, ainsi que le côté viscéral, plutôt que la violence graphique visuelle.
En Angleterre, dans un futur pas forcément éloigné mais à l'ambiance très futuriste (décors, mobiliers), Alex DeLarge, jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van ») est obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).
Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+ (lait en russe), un lait « dopé » (speed, crack et mescaline synthétique). Ils errent dans la ville en enchaînant passages à tabac, viols et affrontements avec bandes ennemies.
Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses « fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance. Le traitement est basé sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, consistant en un conditionnement classique. Il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli (des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est forcé de regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours de ce traitement. Lors d'une des séances est projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven, ce qui va paradoxalement transformer son admiration pour ce chef d'œuvre en une profonde aversion, montrant l'évidente efficacité du traitement. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté et sans défense face au reste de la société.
En effet, par un concours de circonstances, il rencontre successivement un vagabond qu'il avait auparavant passé à tabac, puis deux de ses anciens droogies, reconvertis en policiers depuis son arrestation, qui vont tous profiter de son impuissance pour le violenter. À bout de force, il se réfugie chez un homme, qui s'avère encore être une de ses anciennes victimes. Celui-ci, désireux d'affaiblir le gouvernement en place en dénonçant ses procédés totalitaires, décide de « faire d'une pierre deux coups » en utilisant la sensibilité d'Alex à la Neuvième Symphonie pour le pousser au suicide : de cette manière, il compte venger l'agression qu'il avait subie tout en faisant ensuite attribuer cet acte à la cure critiquée. Mais la tentative de suicide échoue et Alex est finalement sauvé et pris en charge par le ministre de l'Intérieur. Celui-ci décide d'instrumentaliser les penchants d'Alex pour en tirer profit.
Tant l'« ultra-violence » qui sous-tend tout le film que la dernière réplique d'Alex, disant « Je suis guéri », simplement parce que le lavage de cerveau n'agit plus, peuvent conduire à une mauvaise interprétation du film.
Ce sont sans doute les paroles de l'aumônier qui résument au mieux le sens du film : « Quand un Homme cesse de choisir, il cesse d'être un Homme ». Kubrick entendait démontrer que la société ne prône pas le bien, mais force l'individu à se conformer extérieurement au bien. Celui-ci n'est donc pas choisi mais adopté sous la contrainte de l'éducation, de la loi et de la répression. Ces thèses behavioristes sont illustrées par le terrifiant traitement « Ludovico » qui impose à un criminel de faire le bien contre sa volonté, alors que le for intérieur reste identique. Il n'y a aucune rédemption dans ce comportement artificiel. Un individu forcé à « bien » agir n'est donc pas nécessairement « bon » pour autant. Le film, montrant une société cynique et des pouvoirs publics maniant la dernière démagogie, critique un ordre social où le bien, la morale, ont fait place à un simple utilitarisme policier et technocratique. Ainsi, dit Kubrick, très pessimiste, citant Aaron Stern, psychiatre : « Alex représente l'homme dans son état naturel ; lorsqu'on le « traite », cela correspond au processus même de la civilisation. ».
Cette critique virulente de l'immoralisme de la société se retrouve dans de nombreuses œuvres d'anticipation. Torturé pour avoir voulu braver le système (et Big Brother), le Winston de 1984 parvient lui aussi à surmonter sa « maladie » et à aimer Big Brother. Le système « Ludovico » employé pour rendre Alex non-violent s'inscrit dans le même processus : le droit chemin, autrement dit le conformisme social doit être imposé ; faute de quoi l'individu ne doit plus avoir le choix de refuser. D'où l'humiliation subie par Alex ou les aberrations finalement acceptées par Winston : « 2 et 2 font 5 ou tout autre résultat décidé par Big Brother ». Ces thèmes sont toujours d'actualité. Au fil des pérégrinations d'Alex et de sa bande, on s'aperçoit qu'ils ne sont que de purs produits de la société et que, lorsque le vernis craque, les citoyens honnêtes leur ressemblent plus que ce que l'on aurait pu croire.
Après la sortie du film, plusieurs délinquants britanniques ayant perpétré des actes de violence gratuite ont déclaré avoir pris exemple sur le film. Les lettres de protestation, voire de menaces, envahissent alors la boîte aux lettres de Stanley Kubrick (qui avait quitté les États-Unis pour l'Angleterre) et des mécontents se groupent devant chez lui. Pour protéger sa famille, il demande à Warner Bros. de retirer le film des salles de cinéma britanniques en dépit du grand succès du film. Fait unique, la société de production obtempère et le film est retiré après tout de même 61 semaines de projection en salles. Ce n'est qu'en 2000, c'est-à-dire après la mort de Kubrick (le 7 mars 1999), que le film est à nouveau projeté au Royaume-Uni. À la sortie du film en 1972, l'opinion publique s'était dite extrêmement choquée que la violence du film soit représentée de manière esthétique, lui donnant des ambiances de fêtes notamment dans les actes commis par Alex et sa bande au début du film, ce qui entraîna une censure. Dans les bonus du DVD du film, il est dit que les censeurs n'ont au final rien trouvé à redire sur le film et se sont même déclarés étonnés de sa réputation sulfureuse au vu de son contenu réel qui justifiait selon eux la violence gratuite du début du film.
La bande originale d'Orange mécanique est très particulière, voire « expérimentale » pour l'époque.
Kubrick préférait généralement utiliser de la musique classique existante plutôt que de faire appel à des compositeurs hollywoodiens, incapables selon lui de rivaliser avec les grands classiques (la partition prévue pour 2001, l'Odyssée de l'espace, achevée, avait par exemple été finalement refusée et remplacée par Richard et Johannes Strauss, Ligeti et Khatchaturian).
Il réfléchissait alors, le film étant en cours de montage, à un moyen d'accommoder Beethoven, nécessairement présent dans la bande originale en raison du culte que lui voue le jeune voyou protagoniste, lorsqu'il reçut une proposition d'un ingénieur du son et compositeur, alors auréolé du succès immense de l'une des productions classiques les plus hardies de l'époque : Wendy Carlos (anciennement Walter Carlos) et son Switched on Bach, l'album de musique baroque jouée avec un instrument alors révolutionnaire, le synthétiseur modulaire de Robert Moog. En effet, Carlos avait eu vent de ce que Kubrick travaillait sur une adaptation de Clockwork Orange. Il parut évident à Carlos que la musique de Beethoven ne pouvait, sur un tel projet, être adaptée que par elle.
Elle fit donc parvenir quelques maquettes à Kubrick, qui fut séduit. À la fin des années 1960, les synthétiseurs sont des instruments d'avant-garde, aux sons inédits, nouveaux, qui créent une atmosphère étrange. Wendy Carlos adapte notamment la Symphonie nº 9 de Beethoven en utilisant les premiers vocoders, l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini, le film s'ouvrant sur un morceau particulièrement sinistre, mettant immédiatement le spectateur dans l'ambiance d'un monde futur inquiétant : Musique pour les Funérailles de la Reine Mary (Music for the Funeral of Queen Mary) de Henry Purcell, transformée par le recours à des flangers et autres effets modernes.
Kubrick avait à l'époque demandé au groupe Pink Floyd d'utiliser les chansons de leur album Atom Heart Mother. Roger Waters a décliné cette proposition.
Titre original : A Clockwork Orange
Titre français : Orange mécanique
Réalisation : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick d'après le roman d'Anthony Burgess L'Orange mécanique
Décors : John Barry
Costumes : Milena Canonero
Photographie : John Alcott
Montage : Bill Butler
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Société de distribution : Warner Bros.
Pays d'origine : Grande-Bretagne
Langue : anglais
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Format : Couleurs - 35 mm - 1.66:1 - Son monophonique
Durée : 136 minutes
Interdit en France aux moins de 16 ans
Dates de sortie : 19 décembre 1971 ; France : 15 mai 1972
Box-office : France : 7 600 000 entrées
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... m=260.html
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
encore une toute petite...
Le 20 Décembre 2008-Une reprise évidente
''But this feels so unnatural / Peter Gabriel too'' chantaient les Vampire Weekend dans leur chanson 'Cape Cod Kwassa Kwassa'. Des paroles devenues aujourd'hui réalité puisque les Anglais de Hot Chip ont invité Peter Gabriel à jouer son propre rôle en reprenant avec eux ce titre. La boucle est bouclée en somme…
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=20&m=12
Le 20 Décembre 2008-Une reprise évidente
''But this feels so unnatural / Peter Gabriel too'' chantaient les Vampire Weekend dans leur chanson 'Cape Cod Kwassa Kwassa'. Des paroles devenues aujourd'hui réalité puisque les Anglais de Hot Chip ont invité Peter Gabriel à jouer son propre rôle en reprenant avec eux ce titre. La boucle est bouclée en somme…
http://www.evene.fr/culture/chroniques.php?j=20&m=12
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1744
21 décembre
Naissance du peintre Anne Vallayer-Coster
Anne Vallayer-Coster naît à Paris. Elève de Madeleine Basseporte et de Claude Joseph Vernet, elle est admise à admise à l'Académie royale de peinture et de sculpture à 26 ans pour ses représentations de natures mortes. En mai 1781, elle se marie à l'avocat au parlement et receveur général, Jean-Pierre Sylvestre Coster. Elle accèdera plus tard au titre de chef du cabinet de peinture de la reine Marie-Antoinette. Elle décèdera à Paris le 28 février 1818.
Voir aussi : France - Peinture - Histoire de la Peinture
1880
21 décembre
Création de lycées pour filles
Le député de gauche et proche de Jules Ferry, Camille Sée fait de l'enseignement supérieure des jeunes filles une affaire d'état en créant des institutions publiques. Il décrète: "Les filles sont aussi aptes que les garçons à recevoir l'éducation secondaire".Grâce à la loi Sée, l'instruction des filles ne sera plus dispensée que par les seules écoles privées ou religieuses. Des externats sont institués laissant aux municipalités la possibilité de créer des internats. L'enseignement de la religion disparaît au profit de la morale. Il faudra toutefois attendre 1925 pour que les programmes enseignés aux filles soient les mêmes que ceux destinés aux garçons. L'adoption de la loi Sée provoque un débat houleux à la chambre et au Sénat, notamment auprès de l'Eglise qui s'oppose à ce que l'on forme des "femmes libres penseurs".
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Dossier histoire de l' enseignement - Lycée - Histoire des Femmes
1898
21 décembre
Georges de Grèce arrive à Souda
Le traité de Constantinople, qui met fin à la Guerre des Trente Jours, prévoit l'accession de la Crète à l'autonomie. Les puissances européennes demandent au prince Georges de Grèce d'être le haut-commissaire de l'île. Ce dernier débarque à Souda le 21 décembre 1898. Il est acclamé par la foule en se rendant à La Canée. Georges reste haut-commissaire de la Crète jusqu'en 1906, mais il ne parvient pas à rattacher l'île à la Grèce et se heurte à l'opposition d'Elefthérios Venizélos.
Voir aussi : Histoire de la Crète - Histoire de la Politique
1925
21 décembre
Première du "Cuirassé Potemkine"
Le film du réalisateur russe Sergueï Eisenstein est présenté pour la première fois au théâtre du Bolchoï à Moscou. Commandé à Eisenstein par le Comité pour la commémoration de la révolution de 1905, le film raconte l'histoire de la mutinerie des marins du principal cuirassé de la flotte russe survenue le 27 juin 1905. Le "Cuirassé Potemkine", symbole des premiers évènements révolutionnaires, reçoit un accueil triomphal à travers toute l'Union Soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Film - Eisenstein - Histoire du Cinéma
1937
21 décembre
Sortie de "Blanche-neige et les sept nains"
Le premier long métrage d'animation parlant et en couleur est diffusé à Los Angeles. Produit par Walt Disney, la création de Blanche-Neige et les sept nains (Snow-white and the seven dwarfs) a nécessité trois ans de travail. Le film remporte un incroyable succès et consacre Disney qui prouve qu'un dessin animé de plus d'heure intéresse le public.
Voir aussi : Disney - Histoire des Dessins animés
1959
21 décembre
Le Shah d’Iran fait de Farah Diba son épouse
Muhammad Riza Pahlavi, Shah d’Iran depuis 1941, scelle son amour en se mariant à la belle Farah Diba. Sacrée impératrice, cette dernière contribuera à l’amélioration de son pays, notamment en favorisant l’émancipation féminine, et sera particulièrement appréciée par la population. Pour le Shah, il s’agit d’une troisième noce, qui le comblera par la naissance de quatre enfants, dont deux fils. Mais le rêve deviendra cauchemar lors des premières émeutes islamistes, à la fin des années 1970. À la chute de son époux, Farah Diba le suivra en exil et le soutiendra jusqu’à sa mort, en 1980.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Exil - Shah - Histoire des Faits divers
1960
21 décembre
Acte de naissance du Free Jazz
L’album au titre revendicateur « Free Jazz » du saxophoniste Ornette Coleman inaugure le mouvement musical qui en reprendra le nom. Inspiré par un contexte politisé et pénétré par les luttes « raciales », ce mouvement musical prône également des réformes esthétiques : retour à l’improvisation collective oubliée après la vague New Orleans et refus des contraintes du be-bop.
Voir aussi : Ségrégation - New Orleans - Histoire du Jazz
1983
21 décembre
Sortie de "Tchao Pantin"
Le film de Claude Berri, "Tchao Pantin", sort dans les salles françaises et offre un nouveau visage à Coluche. Interprétant un homme solitaire et rongé par l’alcool, Coluche est loin de ses rôles comiques de "L’aile ou la cuisse" ou de "l’Inspecteur La Bavure". Il recevra le césar du meilleur acteur pour cette interprétation.
Voir aussi : Coluche - Histoire du Cinéma
1983
21 décembre
Le "Canard enchaîné" titre sur les avions renifleurs
Le "Canard Enchaîné" révèle une escroquerie à peine croyable dont les victimes sont Elf et l’Etat français : l’affaire des avions renifleurs. Au milieu des années soixante-dix, deux hommes ont vendu aux français un contrat d’exclusivité autour d’une invention révolutionnaire : le projet Aix. Il s’agit d’une machine qui permet, à partir d’un vol au-dessus de territoires, de détecter les sources pétrolifères. Les résultats sont surprenants. Mais l’enthousiasme était vite retombé : les tests concluants étaient dus à la récupération de données connues.
Voir aussi : Histoire du Canard enchaîné - Elf - Histoire des Scandales politiques
1985
21 décembre
Première campagne pour les "Restos du cœur"
L'association de lutte contre la pauvreté fondée par le comique Coluche ouvre ses premiers centres de distribution de vivres dans toute la France. Cette première campagne, qui fait suite à une proposition de Coluche le 26 septembre 1985, prendra fin le 21 mars, au début du printemps. 5000 bénévoles y participeront et 805 millions de repas seront distribués durant tout l'hiver.
Voir aussi : Coluche - Histoire du Social
1988
21 décembre
Un boeing 747 s'écrase sur Lockerbie
Un Boeing 747 de la compagnie Pan American assurant le vol 103 Francfort/Londres/New York explose en vol au dessus du village écossais de Lockerbie. Les 259 occupants de l'appareil trouvent l'accident ainsi que 11 habitants du hameau. L'impact des débris du 747 provoque un trou béant de plusieurs mètres au milieu des habitations de Lockerbie. La thèse de l'attentat est avancée suite aux récentes menaces qu'avaient reçues la compagnie de la part de la Libye. Le 31 janvier 2001, l'ancien chef de la sécurité aérienne de la Libyan Arab Airlines, Abdel Basset Ali Megrahi, sera reconnu coupable de l'attentat. Il avait réussi à dissimuler la bombe dans un radiocassette.
Voir aussi : Attentat - Explosion - Histoire de Boeing - Bombe - Histoire du Terrorisme
2005
21 décembre
Noces d’Elton John et de David Furnish
Le célèbre chanteur pop Elton John se marie avec son compagnon canadien, David Furnish. Après douze ans de vie commune, le couple peut bénéficier de la nouvelle législation mise en place au Royaume-Uni sur le "partenariat civil". La cérémonie se déroulera en toute intimité à l’hôtel de ville de Windsor. La première union civile homosexuelle au Royaume-Uni eut lieu quelques jours plus tôt, entre deux femmes.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Homosexualité - Histoire des Mœurs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
21 décembre
Naissance du peintre Anne Vallayer-Coster
Anne Vallayer-Coster naît à Paris. Elève de Madeleine Basseporte et de Claude Joseph Vernet, elle est admise à admise à l'Académie royale de peinture et de sculpture à 26 ans pour ses représentations de natures mortes. En mai 1781, elle se marie à l'avocat au parlement et receveur général, Jean-Pierre Sylvestre Coster. Elle accèdera plus tard au titre de chef du cabinet de peinture de la reine Marie-Antoinette. Elle décèdera à Paris le 28 février 1818.
Voir aussi : France - Peinture - Histoire de la Peinture
1880
21 décembre
Création de lycées pour filles
Le député de gauche et proche de Jules Ferry, Camille Sée fait de l'enseignement supérieure des jeunes filles une affaire d'état en créant des institutions publiques. Il décrète: "Les filles sont aussi aptes que les garçons à recevoir l'éducation secondaire".Grâce à la loi Sée, l'instruction des filles ne sera plus dispensée que par les seules écoles privées ou religieuses. Des externats sont institués laissant aux municipalités la possibilité de créer des internats. L'enseignement de la religion disparaît au profit de la morale. Il faudra toutefois attendre 1925 pour que les programmes enseignés aux filles soient les mêmes que ceux destinés aux garçons. L'adoption de la loi Sée provoque un débat houleux à la chambre et au Sénat, notamment auprès de l'Eglise qui s'oppose à ce que l'on forme des "femmes libres penseurs".
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Dossier histoire de l' enseignement - Lycée - Histoire des Femmes
1898
21 décembre
Georges de Grèce arrive à Souda
Le traité de Constantinople, qui met fin à la Guerre des Trente Jours, prévoit l'accession de la Crète à l'autonomie. Les puissances européennes demandent au prince Georges de Grèce d'être le haut-commissaire de l'île. Ce dernier débarque à Souda le 21 décembre 1898. Il est acclamé par la foule en se rendant à La Canée. Georges reste haut-commissaire de la Crète jusqu'en 1906, mais il ne parvient pas à rattacher l'île à la Grèce et se heurte à l'opposition d'Elefthérios Venizélos.
Voir aussi : Histoire de la Crète - Histoire de la Politique
1925
21 décembre
Première du "Cuirassé Potemkine"
Le film du réalisateur russe Sergueï Eisenstein est présenté pour la première fois au théâtre du Bolchoï à Moscou. Commandé à Eisenstein par le Comité pour la commémoration de la révolution de 1905, le film raconte l'histoire de la mutinerie des marins du principal cuirassé de la flotte russe survenue le 27 juin 1905. Le "Cuirassé Potemkine", symbole des premiers évènements révolutionnaires, reçoit un accueil triomphal à travers toute l'Union Soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Film - Eisenstein - Histoire du Cinéma
1937
21 décembre
Sortie de "Blanche-neige et les sept nains"
Le premier long métrage d'animation parlant et en couleur est diffusé à Los Angeles. Produit par Walt Disney, la création de Blanche-Neige et les sept nains (Snow-white and the seven dwarfs) a nécessité trois ans de travail. Le film remporte un incroyable succès et consacre Disney qui prouve qu'un dessin animé de plus d'heure intéresse le public.
Voir aussi : Disney - Histoire des Dessins animés
1959
21 décembre
Le Shah d’Iran fait de Farah Diba son épouse
Muhammad Riza Pahlavi, Shah d’Iran depuis 1941, scelle son amour en se mariant à la belle Farah Diba. Sacrée impératrice, cette dernière contribuera à l’amélioration de son pays, notamment en favorisant l’émancipation féminine, et sera particulièrement appréciée par la population. Pour le Shah, il s’agit d’une troisième noce, qui le comblera par la naissance de quatre enfants, dont deux fils. Mais le rêve deviendra cauchemar lors des premières émeutes islamistes, à la fin des années 1970. À la chute de son époux, Farah Diba le suivra en exil et le soutiendra jusqu’à sa mort, en 1980.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Exil - Shah - Histoire des Faits divers
1960
21 décembre
Acte de naissance du Free Jazz
L’album au titre revendicateur « Free Jazz » du saxophoniste Ornette Coleman inaugure le mouvement musical qui en reprendra le nom. Inspiré par un contexte politisé et pénétré par les luttes « raciales », ce mouvement musical prône également des réformes esthétiques : retour à l’improvisation collective oubliée après la vague New Orleans et refus des contraintes du be-bop.
Voir aussi : Ségrégation - New Orleans - Histoire du Jazz
1983
21 décembre
Sortie de "Tchao Pantin"
Le film de Claude Berri, "Tchao Pantin", sort dans les salles françaises et offre un nouveau visage à Coluche. Interprétant un homme solitaire et rongé par l’alcool, Coluche est loin de ses rôles comiques de "L’aile ou la cuisse" ou de "l’Inspecteur La Bavure". Il recevra le césar du meilleur acteur pour cette interprétation.
Voir aussi : Coluche - Histoire du Cinéma
1983
21 décembre
Le "Canard enchaîné" titre sur les avions renifleurs
Le "Canard Enchaîné" révèle une escroquerie à peine croyable dont les victimes sont Elf et l’Etat français : l’affaire des avions renifleurs. Au milieu des années soixante-dix, deux hommes ont vendu aux français un contrat d’exclusivité autour d’une invention révolutionnaire : le projet Aix. Il s’agit d’une machine qui permet, à partir d’un vol au-dessus de territoires, de détecter les sources pétrolifères. Les résultats sont surprenants. Mais l’enthousiasme était vite retombé : les tests concluants étaient dus à la récupération de données connues.
Voir aussi : Histoire du Canard enchaîné - Elf - Histoire des Scandales politiques
1985
21 décembre
Première campagne pour les "Restos du cœur"
L'association de lutte contre la pauvreté fondée par le comique Coluche ouvre ses premiers centres de distribution de vivres dans toute la France. Cette première campagne, qui fait suite à une proposition de Coluche le 26 septembre 1985, prendra fin le 21 mars, au début du printemps. 5000 bénévoles y participeront et 805 millions de repas seront distribués durant tout l'hiver.
Voir aussi : Coluche - Histoire du Social
1988
21 décembre
Un boeing 747 s'écrase sur Lockerbie
Un Boeing 747 de la compagnie Pan American assurant le vol 103 Francfort/Londres/New York explose en vol au dessus du village écossais de Lockerbie. Les 259 occupants de l'appareil trouvent l'accident ainsi que 11 habitants du hameau. L'impact des débris du 747 provoque un trou béant de plusieurs mètres au milieu des habitations de Lockerbie. La thèse de l'attentat est avancée suite aux récentes menaces qu'avaient reçues la compagnie de la part de la Libye. Le 31 janvier 2001, l'ancien chef de la sécurité aérienne de la Libyan Arab Airlines, Abdel Basset Ali Megrahi, sera reconnu coupable de l'attentat. Il avait réussi à dissimuler la bombe dans un radiocassette.
Voir aussi : Attentat - Explosion - Histoire de Boeing - Bombe - Histoire du Terrorisme
2005
21 décembre
Noces d’Elton John et de David Furnish
Le célèbre chanteur pop Elton John se marie avec son compagnon canadien, David Furnish. Après douze ans de vie commune, le couple peut bénéficier de la nouvelle législation mise en place au Royaume-Uni sur le "partenariat civil". La cérémonie se déroulera en toute intimité à l’hôtel de ville de Windsor. La première union civile homosexuelle au Royaume-Uni eut lieu quelques jours plus tôt, entre deux femmes.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Homosexualité - Histoire des Mœurs
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- saintluc
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
L'affaire des avions renifleurs est une affaire majeure d'escroquerie au détriment d’Elf Aquitaine qui s’est déroulée entre 1975 et 1979 en France. Elle a débouché sur un scandale politico-financier en 1983. Il s’agit du financement très coûteux d’un appareil fantaisiste censé détecter les gisements de pétrole. Un dispositif étant embarqué à bord d'un avion, le simple survol d'une zone aurait suffi à localiser à coup sûr les gisements.
L’expression « avions renifleurs » a été lancée par les journalistes de l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné. Outre l'aspect cocasse de cette mystification et le montant des sommes engagées, c’est le fait que le nom de Valéry Giscard d'Estaing soit associé à cette affaire qui lui a donné un tel retentissement.
Deux personnages sont à l’origine de la pseudo-invention : Aldo Bonassoli, un agriculteur italien autodidacte et Alain De Villegas, un riche aristocrate vivant en Belgique. Ce dernier possède un diplôme d’ingénieur. Tous deux sont férus de science et avides de publicité.
À la fin des années 1960, les deux inventeurs prétendent déjà avoir fabriqué un appareil permettant la détection de nappes phréatiques. Le nouvel appareil est censé restituer sur un écran la composition du sous-sol, et donc déterminer l’emplacement de gisements de pétrole. C'est cette nouvelle version qui sera l'objet de la fraude.
Ils rencontrent dans des circonstances obscures un avocat français du nom de Jean Violet. Celui-ci a longtemps travaillé pour le SDECE, en collaboration avec certains responsables de l’Église catholique romaine afin de financer des opérations de déstabilisation dans les territoires satellites de l’Union soviétique via les communautés religieuses locales. C'est pourquoi il a pu développer un réseau de relations important, dont l'ancien président du Conseil Antoine Pinay et Philippe De Weck, un des patrons de l’Union des Banques Suisses (UBS).
Il est naturel que les promesses d'un tel appareil aient pu intéresser Elf. En effet, une détection aérienne des gisements de pétrole réduirait considérablement les frais engagés pour la prospection pétrolière.
Elf est à l’époque une entreprise publique. Cela implique que les décisions importantes doivent avoir le consentement des représentants de l’État. D’autre part, l’invention pouvait également avoir des implications militaires importantes, notamment dans le domaine de la détection des sous-marins. Enfin, de nombreux membres actifs ou anciens du SDECE (les services secrets français de l’époque) travaillaient au sein d'Elf. Ces trois facteurs expliquent pourquoi l’implication des pouvoirs publics est si importante dans cette affaire.
Ce sont ces particularités que vont exploiter les médiateurs. Jean Violet utilise ses connaissances dans les milieux politiques et des services de l’État pour persuader la direction d’Elf d’investir dans le développement de l’appareil. Avec l’aide d’Antoine Pinay, du dirigeant d’UBS, de ses contacts parmi les anciens fonctionnaires des services secrets recyclés chez Elf (dont Jean Tropel, responsable de la sécurité au sein de l’entreprise) et dans la hiérarchie catholique (notamment le révérend père Dubois, dominicain français), il persuade Pierre Guillaumat, président d’Elf à ce moment, de réaliser des expérimentations.
La manipulation devient alors une véritable mystification. En effet, des expériences ont lieu avec un avion équipé de l’appareil des inventeurs au-dessus de sites déjà connus des ingénieurs d’Elf. L’appareil détecte tous les gisements car des sources internes à l’entreprise avaient fourni aux inventeurs les données nécessaires.
Les responsables politiques, dont le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et le Premier ministre Raymond Barre donnent leur agrément.
L'expérience débouche en 1975 sur un premier contrat pour le perfectionnement et le développement de l’appareil miraculeux. Le premier contrat représente 400 millions de francs de l’époque. Un deuxième contrat est signé en 1977, puis un troisième de 600 millions de francs en 1978. Au total, 1 milliard de francs sont engagés. Une partie de la somme servira aux pseudo-recherches, en particulier pour acquérir une flotte aérienne (dont un Boeing 707).
Entre-temps, les inventeurs prétendent avoir développé un appareil plus perfectionné et d’autres expériences réussies sont menées. L’une d’elles se déroule au-dessus du golfe du Lion et conduit à la fausse détection de onze gisements, selon le procédé décrit plus haut. Au printemps 1979, une autre est conduite en présence de Valéry Giscard d'Estaing.
Il existe deux versions de la réaction de Giscard. Les inventeurs ont soutenu que celui-ci était enthousiasmé par l'appareil. L’intéressé affirme qu’il était circonspect. Plus tard, ll rendra publique une note dans laquelle il exprime ses doutes et son inquiétude d’être face à une escroquerie.
Albin Chalandon, président d'Elf à partir de 1977, diligente deux jeunes physiciens qui ne trouvent pas de trace de fraude. Cependant, la crédibilité des deux inventeurs s’effrite. Ils affirment en effet avoir découvert un gisement de pétrole en Afrique du Sud. Elf perd 100 millions de francs dans des forages qui ne révèlent aucune trace d’or noir.
Jules Horowitz, physicien au Commissariat à l'énergie atomique, dévoile l’escroquerie par une astuce très simple. Les inventeurs ont l’habitude de démontrer l’efficacité de leur appareil en faisant apparaître sur l’écran un objet placé derrière un mur. Le professeur y dispose une règle. L’image de celle-ci apparaît effectivement, mais Jules Horowitz avait pris soin au préalable de la plier. Or elle apparaît droite sur l’écran. Cela prouve que l’image était une simple photo préalablement rentrée dans l’appareil.
Enfin, la Cour des comptes s’intéresse de près à l’opération. Son rapport révèle des manipulations au sein d'Elf pour soutirer 800 millions de francs et pointe du doigt la légèreté des pouvoirs publics. Raymond Barre exige d’être l’unique destinataire du document.
Le 21 décembre 1983, Le Canard enchaîné révèle au grand public une partie de l’affaire. Il titre : « L’affaire des avions renifleurs ».
Dès le lendemain à l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, alors secrétaire d’État au Budget qualifie de « forfaiture » la destruction du dernier exemplaire du rapport de la Cour des comptes. Le même jour, Valéry Giscard d'Estaing présente au journal télévisé d’Antenne 2 l’exemplaire du rapport en sa possession et dénonce ceux qui prennent « le risque honteux de l'abaissement de la France ».
Gilbert Rutman, n°2 d’Elf de l’époque, donne le 27 décembre 1983 une conférence de presse où il s’explique sur les choix de la direction de l’entreprise. Il déclare notamment « si c'était à refaire, je le referais ». D’autre part, il confirme que l'utilisation militaire de l’appareil a été envisagée.
Le lendemain, Albin Chalandon qualifie l’affaire de « misérable querelle ».
Le Canard enchaîné, à l’occasion d'un autre article sur l’affaire, conclut : « dans ce milieu, il vaut mieux passer pour un JR [en référence à John Ross "J.R." Ewing du feuilleton Dallas] que pour un gogo ».
Plus tard, le journaliste d’investigation Pierre Péan parvient à se procurer un exemplaire du rapport de la Cour des comptes.
Raymond Barre parle d’« opération basse et indigne » et remet en 1981 à son successeur Pierre Mauroy un exemplaire du rapport.
Une commission d'enquête parlementaire rend un rapport de 650 pages qui laisse de nombreuses zones d’ombres. François Mitterrand intervient pour que son prédécesseur n’ait pas à être entendu par la commission.
Les responsabilités n’ont pas toutes été mises en lumière. Il semble que de nombreuses personnes au sein d’Elf aient eu connaissance de l’escroquerie et aient volontairement trompé leur direction.
Pierre Péan évoque des ramifications lointaines de l’affaire. Il révèle notamment que certains rendez-vous ont eu lieu en territoire suisse, afin de compliquer les investigations policières et les poursuites judiciaires.
Les crédits ont été versés principalement à Fisalma, une société implantée à Panama et dont le fondé de pouvoir est Jean Violet et le président Philippe de Weck, président de la banque suisse UBS. C'est cette société qui profitera des fonds détournés, et non les deux inventeurs.
Or cet individu se trouve lié à un cercle de conservateurs défendant les valeurs de l’Occident et ayant en Italie des liens étroits avec des membres de la hiérarchie catholique (comme le cardinal Marcinkus). La justice italienne a plus tard mis au jour une organisation qui ressemble plutôt à une entreprise mafieuse. Cette affaire a fait également scandale.
Il semble que les fonds détournés aient servi au financement de cette organisation. Cependant, le manque de sources sérieuses ne permet pas à ce jour de connaître toutes les dimensions de cette vaste escroquerie.
Dans son ouvrage Les Industriels de la fraude fiscale, Jean Cosson, ancien chef de la section financière du parquet de Paris, devenu conseiller à la Cour de cassation, démontre qu'il s'agit d'une fausse escroquerie. En effet, selon l'ouvrage (pp. 146/149), les escrocs n'étaient pas crédibles et la somme aurait pu être récupérée. S'appuyant sur le rapport parlementaire et sa propre enquête, Jean Cosson conclut que la décision d'accepter, en toute connaissance de cause, cette fausse escroquerie et ce vrai détournement, incombe au Premier ministre de l'époque, c'est-à-dire Jacques Chirac. Il conclut également que les sommes ont servi, au moins en partie, à constituer une caisse noire électorale pour la droite française (pp. 149/150).
L’expression « avions renifleurs » a été lancée par les journalistes de l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné. Outre l'aspect cocasse de cette mystification et le montant des sommes engagées, c’est le fait que le nom de Valéry Giscard d'Estaing soit associé à cette affaire qui lui a donné un tel retentissement.
Deux personnages sont à l’origine de la pseudo-invention : Aldo Bonassoli, un agriculteur italien autodidacte et Alain De Villegas, un riche aristocrate vivant en Belgique. Ce dernier possède un diplôme d’ingénieur. Tous deux sont férus de science et avides de publicité.
À la fin des années 1960, les deux inventeurs prétendent déjà avoir fabriqué un appareil permettant la détection de nappes phréatiques. Le nouvel appareil est censé restituer sur un écran la composition du sous-sol, et donc déterminer l’emplacement de gisements de pétrole. C'est cette nouvelle version qui sera l'objet de la fraude.
Ils rencontrent dans des circonstances obscures un avocat français du nom de Jean Violet. Celui-ci a longtemps travaillé pour le SDECE, en collaboration avec certains responsables de l’Église catholique romaine afin de financer des opérations de déstabilisation dans les territoires satellites de l’Union soviétique via les communautés religieuses locales. C'est pourquoi il a pu développer un réseau de relations important, dont l'ancien président du Conseil Antoine Pinay et Philippe De Weck, un des patrons de l’Union des Banques Suisses (UBS).
Il est naturel que les promesses d'un tel appareil aient pu intéresser Elf. En effet, une détection aérienne des gisements de pétrole réduirait considérablement les frais engagés pour la prospection pétrolière.
Elf est à l’époque une entreprise publique. Cela implique que les décisions importantes doivent avoir le consentement des représentants de l’État. D’autre part, l’invention pouvait également avoir des implications militaires importantes, notamment dans le domaine de la détection des sous-marins. Enfin, de nombreux membres actifs ou anciens du SDECE (les services secrets français de l’époque) travaillaient au sein d'Elf. Ces trois facteurs expliquent pourquoi l’implication des pouvoirs publics est si importante dans cette affaire.
Ce sont ces particularités que vont exploiter les médiateurs. Jean Violet utilise ses connaissances dans les milieux politiques et des services de l’État pour persuader la direction d’Elf d’investir dans le développement de l’appareil. Avec l’aide d’Antoine Pinay, du dirigeant d’UBS, de ses contacts parmi les anciens fonctionnaires des services secrets recyclés chez Elf (dont Jean Tropel, responsable de la sécurité au sein de l’entreprise) et dans la hiérarchie catholique (notamment le révérend père Dubois, dominicain français), il persuade Pierre Guillaumat, président d’Elf à ce moment, de réaliser des expérimentations.
La manipulation devient alors une véritable mystification. En effet, des expériences ont lieu avec un avion équipé de l’appareil des inventeurs au-dessus de sites déjà connus des ingénieurs d’Elf. L’appareil détecte tous les gisements car des sources internes à l’entreprise avaient fourni aux inventeurs les données nécessaires.
Les responsables politiques, dont le président de la République Valéry Giscard d'Estaing et le Premier ministre Raymond Barre donnent leur agrément.
L'expérience débouche en 1975 sur un premier contrat pour le perfectionnement et le développement de l’appareil miraculeux. Le premier contrat représente 400 millions de francs de l’époque. Un deuxième contrat est signé en 1977, puis un troisième de 600 millions de francs en 1978. Au total, 1 milliard de francs sont engagés. Une partie de la somme servira aux pseudo-recherches, en particulier pour acquérir une flotte aérienne (dont un Boeing 707).
Entre-temps, les inventeurs prétendent avoir développé un appareil plus perfectionné et d’autres expériences réussies sont menées. L’une d’elles se déroule au-dessus du golfe du Lion et conduit à la fausse détection de onze gisements, selon le procédé décrit plus haut. Au printemps 1979, une autre est conduite en présence de Valéry Giscard d'Estaing.
Il existe deux versions de la réaction de Giscard. Les inventeurs ont soutenu que celui-ci était enthousiasmé par l'appareil. L’intéressé affirme qu’il était circonspect. Plus tard, ll rendra publique une note dans laquelle il exprime ses doutes et son inquiétude d’être face à une escroquerie.
Albin Chalandon, président d'Elf à partir de 1977, diligente deux jeunes physiciens qui ne trouvent pas de trace de fraude. Cependant, la crédibilité des deux inventeurs s’effrite. Ils affirment en effet avoir découvert un gisement de pétrole en Afrique du Sud. Elf perd 100 millions de francs dans des forages qui ne révèlent aucune trace d’or noir.
Jules Horowitz, physicien au Commissariat à l'énergie atomique, dévoile l’escroquerie par une astuce très simple. Les inventeurs ont l’habitude de démontrer l’efficacité de leur appareil en faisant apparaître sur l’écran un objet placé derrière un mur. Le professeur y dispose une règle. L’image de celle-ci apparaît effectivement, mais Jules Horowitz avait pris soin au préalable de la plier. Or elle apparaît droite sur l’écran. Cela prouve que l’image était une simple photo préalablement rentrée dans l’appareil.
Enfin, la Cour des comptes s’intéresse de près à l’opération. Son rapport révèle des manipulations au sein d'Elf pour soutirer 800 millions de francs et pointe du doigt la légèreté des pouvoirs publics. Raymond Barre exige d’être l’unique destinataire du document.
Le 21 décembre 1983, Le Canard enchaîné révèle au grand public une partie de l’affaire. Il titre : « L’affaire des avions renifleurs ».
Dès le lendemain à l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, alors secrétaire d’État au Budget qualifie de « forfaiture » la destruction du dernier exemplaire du rapport de la Cour des comptes. Le même jour, Valéry Giscard d'Estaing présente au journal télévisé d’Antenne 2 l’exemplaire du rapport en sa possession et dénonce ceux qui prennent « le risque honteux de l'abaissement de la France ».
Gilbert Rutman, n°2 d’Elf de l’époque, donne le 27 décembre 1983 une conférence de presse où il s’explique sur les choix de la direction de l’entreprise. Il déclare notamment « si c'était à refaire, je le referais ». D’autre part, il confirme que l'utilisation militaire de l’appareil a été envisagée.
Le lendemain, Albin Chalandon qualifie l’affaire de « misérable querelle ».
Le Canard enchaîné, à l’occasion d'un autre article sur l’affaire, conclut : « dans ce milieu, il vaut mieux passer pour un JR [en référence à John Ross "J.R." Ewing du feuilleton Dallas] que pour un gogo ».
Plus tard, le journaliste d’investigation Pierre Péan parvient à se procurer un exemplaire du rapport de la Cour des comptes.
Raymond Barre parle d’« opération basse et indigne » et remet en 1981 à son successeur Pierre Mauroy un exemplaire du rapport.
Une commission d'enquête parlementaire rend un rapport de 650 pages qui laisse de nombreuses zones d’ombres. François Mitterrand intervient pour que son prédécesseur n’ait pas à être entendu par la commission.
Les responsabilités n’ont pas toutes été mises en lumière. Il semble que de nombreuses personnes au sein d’Elf aient eu connaissance de l’escroquerie et aient volontairement trompé leur direction.
Pierre Péan évoque des ramifications lointaines de l’affaire. Il révèle notamment que certains rendez-vous ont eu lieu en territoire suisse, afin de compliquer les investigations policières et les poursuites judiciaires.
Les crédits ont été versés principalement à Fisalma, une société implantée à Panama et dont le fondé de pouvoir est Jean Violet et le président Philippe de Weck, président de la banque suisse UBS. C'est cette société qui profitera des fonds détournés, et non les deux inventeurs.
Or cet individu se trouve lié à un cercle de conservateurs défendant les valeurs de l’Occident et ayant en Italie des liens étroits avec des membres de la hiérarchie catholique (comme le cardinal Marcinkus). La justice italienne a plus tard mis au jour une organisation qui ressemble plutôt à une entreprise mafieuse. Cette affaire a fait également scandale.
Il semble que les fonds détournés aient servi au financement de cette organisation. Cependant, le manque de sources sérieuses ne permet pas à ce jour de connaître toutes les dimensions de cette vaste escroquerie.
Dans son ouvrage Les Industriels de la fraude fiscale, Jean Cosson, ancien chef de la section financière du parquet de Paris, devenu conseiller à la Cour de cassation, démontre qu'il s'agit d'une fausse escroquerie. En effet, selon l'ouvrage (pp. 146/149), les escrocs n'étaient pas crédibles et la somme aurait pu être récupérée. S'appuyant sur le rapport parlementaire et sa propre enquête, Jean Cosson conclut que la décision d'accepter, en toute connaissance de cause, cette fausse escroquerie et ce vrai détournement, incombe au Premier ministre de l'époque, c'est-à-dire Jacques Chirac. Il conclut également que les sommes ont servi, au moins en partie, à constituer une caisse noire électorale pour la droite française (pp. 149/150).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Ornette Coleman est un saxophoniste ténor et alto, trompettiste, violoniste et compositeur, né à Fort Worth (Texas) le 9 mars 1930, précurseur majeur du free jazz.
Parcours
À quatorze ans, il étudie le saxophone alto puis, deux ans plus tard, le ténor. Il commence par jouer dans des orchestres de rhythm and blues dans le Sud des États-Unis. Il s'installe à Los Angeles où il est contraint de travailler comme liftier tout en étudiant l'harmonie, la théorie musicale (largement en autodidacte) et en élaborant ce qui deviendra l'essentiel de son style, tant sur le plan harmonique que rythmique (frôlant l'atonalité soutenue par un tempo fluctuant).
L'accueil parmi ses pairs est mitigé, mais déjà il reçoit l'appui de certains d'entre eux. C'est le bassiste Red Mitchell qui le découvre. Il enregistre en 1958 son premier disque pour la firme Contemporary de Lester Koenig (« Something else! The Music Of Ornette Coleman », avec Don Cherry, Walter Norris, Don Payne, Billy Higgins), puis en 1959 « Tomorrow is the question! » (avec un quartet sans piano incluant Don Cherry, Red Mitchell, Shelly Manne)... La même année, il obtient ses premiers engagements dans des clubs de jazz, à Los Angeles, puis New York où il utilise un saxophone alto en plastique.
Déjà il suscite de fortes oppositions, mais continue régulièrement à enregistrer, désormais pour la firme Atlantic, avec Charlie Haden, Billy Higgins, Ed Blackwell, Don Cherry, (« The shape of jazz to come » (1959), « Change of century » (1959), « This is our music » (1959)).
En 1960, l'album « Free Jazz: A Collective Improvisation » sonne comme un manifeste, bien que son auteur ait exprimé plus tard sa gêne devant ce concept. Dans ce disque, improvisé sans préparation par deux quartets (un sur chaque canal stéréo) : Don Cherry et Freddie Hubbard à la trompette, Ornette et Eric Dolphy, Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse, Higgins et Ed Blackwell à la batterie. C'est le premier exemple d'improvisation collective dans le jazz d'avant-garde.
En 1962, on le retrouve aussi à la trompette et au violon.
En 1965, il revient sur la scène musicale (après deux ans de relative inactivité), en Europe ou au cinéma (« Chappaqua suite ») souvent avec David Izenzon (b) Charles Moffett (d), puis avec son fils Denardo, batteur dès l'âge de douze ans (1966). Il obtient une certaine reconnaissance (il est couronné « Jazzman of the Year » en 1966 ; puis entre au « Hall of Fame » en 1969 par la revue « Down Beat »).
En 1972, il développe le concept d'harmolodie (« Skies of America » avec le London Symphony Orchestra, où les musiciens jouent simultanément la même mélodie à différentes hauteurs et dans différentes tonalités), et poursuit une carrière un peu chaotique, enregistrant cependant régulièrement dans de multiples contextes (intégrant musiques traditionnelles, free jazz, rock, funk), mais aussi avec un de ses anciens quartettes (Cherry, Haden, Higgins), avec le guitariste Pat Metheny et avec son groupe électro-acoustique Prime Time.
Gai, primesautier, timide, réservé, provocateur, voire scandaleux, dynamiteur tranquille, habile compositeur, instrumentiste discuté, admirateur de Charlie Parker dont il prolonge mais dynamite le style, même pas artiste maudit pourtant tant il se plaît à vivre dans une relative obscurité, il a longtemps suscité jugements contrastés, polémiques, voire agressions physiques. Son influence est diffuse et contrastée ; le free jazz perdure en partie sur les bases qu'il a énoncées, mais le funk le revendique également comme précurseur, témoignage du vivant paradoxe de son existence et de son art.
Coleman a rarement participé à des albums d'autres musiciens : Jackie McLean en 1967 (album sur lequel Coleman joue de la trompette), Claude Nougaro en 1976 (adaptation du "Gloria" de Don Byas sur l'album Femmes et famines), James Blood Ulmer en 1978, Joe Henry (Scar) en 2001 et Lou Reed en 2003 sont les rares exceptions.
Récompenses
National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 1984
(N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ornette_Coleman
Parcours
À quatorze ans, il étudie le saxophone alto puis, deux ans plus tard, le ténor. Il commence par jouer dans des orchestres de rhythm and blues dans le Sud des États-Unis. Il s'installe à Los Angeles où il est contraint de travailler comme liftier tout en étudiant l'harmonie, la théorie musicale (largement en autodidacte) et en élaborant ce qui deviendra l'essentiel de son style, tant sur le plan harmonique que rythmique (frôlant l'atonalité soutenue par un tempo fluctuant).
L'accueil parmi ses pairs est mitigé, mais déjà il reçoit l'appui de certains d'entre eux. C'est le bassiste Red Mitchell qui le découvre. Il enregistre en 1958 son premier disque pour la firme Contemporary de Lester Koenig (« Something else! The Music Of Ornette Coleman », avec Don Cherry, Walter Norris, Don Payne, Billy Higgins), puis en 1959 « Tomorrow is the question! » (avec un quartet sans piano incluant Don Cherry, Red Mitchell, Shelly Manne)... La même année, il obtient ses premiers engagements dans des clubs de jazz, à Los Angeles, puis New York où il utilise un saxophone alto en plastique.
Déjà il suscite de fortes oppositions, mais continue régulièrement à enregistrer, désormais pour la firme Atlantic, avec Charlie Haden, Billy Higgins, Ed Blackwell, Don Cherry, (« The shape of jazz to come » (1959), « Change of century » (1959), « This is our music » (1959)).
En 1960, l'album « Free Jazz: A Collective Improvisation » sonne comme un manifeste, bien que son auteur ait exprimé plus tard sa gêne devant ce concept. Dans ce disque, improvisé sans préparation par deux quartets (un sur chaque canal stéréo) : Don Cherry et Freddie Hubbard à la trompette, Ornette et Eric Dolphy, Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse, Higgins et Ed Blackwell à la batterie. C'est le premier exemple d'improvisation collective dans le jazz d'avant-garde.
En 1962, on le retrouve aussi à la trompette et au violon.
En 1965, il revient sur la scène musicale (après deux ans de relative inactivité), en Europe ou au cinéma (« Chappaqua suite ») souvent avec David Izenzon (b) Charles Moffett (d), puis avec son fils Denardo, batteur dès l'âge de douze ans (1966). Il obtient une certaine reconnaissance (il est couronné « Jazzman of the Year » en 1966 ; puis entre au « Hall of Fame » en 1969 par la revue « Down Beat »).
En 1972, il développe le concept d'harmolodie (« Skies of America » avec le London Symphony Orchestra, où les musiciens jouent simultanément la même mélodie à différentes hauteurs et dans différentes tonalités), et poursuit une carrière un peu chaotique, enregistrant cependant régulièrement dans de multiples contextes (intégrant musiques traditionnelles, free jazz, rock, funk), mais aussi avec un de ses anciens quartettes (Cherry, Haden, Higgins), avec le guitariste Pat Metheny et avec son groupe électro-acoustique Prime Time.
Gai, primesautier, timide, réservé, provocateur, voire scandaleux, dynamiteur tranquille, habile compositeur, instrumentiste discuté, admirateur de Charlie Parker dont il prolonge mais dynamite le style, même pas artiste maudit pourtant tant il se plaît à vivre dans une relative obscurité, il a longtemps suscité jugements contrastés, polémiques, voire agressions physiques. Son influence est diffuse et contrastée ; le free jazz perdure en partie sur les bases qu'il a énoncées, mais le funk le revendique également comme précurseur, témoignage du vivant paradoxe de son existence et de son art.
Coleman a rarement participé à des albums d'autres musiciens : Jackie McLean en 1967 (album sur lequel Coleman joue de la trompette), Claude Nougaro en 1976 (adaptation du "Gloria" de Don Byas sur l'album Femmes et famines), James Blood Ulmer en 1978, Joe Henry (Scar) en 2001 et Lou Reed en 2003 sont les rares exceptions.
Récompenses
National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 1984
(N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ornette_Coleman
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
69
22 décembre
Mort de Vitellius
L'Empereur Vitellius est égorgé en plein cœur de Rome par les partisans du général Titus Flavius Vespasien. Ce dernier avait été proclamé empereur par les légions du Danube et de l'Orient le 1er juillet avant l'assassinat de Vitellius. Vespasien fera une entrée triomphale dans Rome dix mois après la victoire de ses partisans. Le nouvel empereur mettra fin à la grave crise de succession ouverte par la mort de Néron en 68 et règnera sur l'empire pendant 10 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Rome - Histoire de la Rome antique
1641
22 décembre
Mort de Maximilien de Béthune, duc de Sully
Maximilien de Béthune, duc de Sully, est né le 13 décembre 1559 à Rosny-sur-Seine, près de Mantes. Fils de François de Béthune et de Charlotte Dauvet, il reprend le titre de Baron de Rosny à la mort de son frère aîné, Louis de Béthune, en 1578. Compagnon du roi Henri IV de Navarre, il le soutient dans toutes les guerres. En 1596, Henri IV l'affecte au Conseil des Finances et deux ans plus tard il le nomme surintendant des finances. En 1599, on lui attribue les fonctions de Grand maître de l'artillerie et Grand voyer de France. Après la mort d'Henri IV en 1610, il est peu à peu mis à l'écart du pouvoir et démissionne de son poste de surintendant des finances et de gouverneur de la Bastille. Il s'éteint le 22 décembre 1641 au château de Villebon.
Voir aussi : Histoire des Décès
1667
22 décembre
Fin de la construction de la Cathédrale Métropolitaine de Mexico
La Cathédrale Métropolitaine de Mexico, localisée sur la place centrale de Mexico, a été construite par Hernan Cortés. Charles Quint et le pape Clément VII transforment cette église en cathédrale et elle acquiert le titre de « métropolitaine » en 1547, sous ordre de Paul III. En 1571, cet édifice est démoli et sa reconstruction est ordonnée par le vice-roi Martín Enríquez de Almanza et l'archevêque Pedro Moya de Contreras. Le 22 décembre 1667, sa construction est achevée.
Voir aussi : Histoire de l'Architecture
1715
22 décembre
Arrivée de Giuseppe Castiglione à Pékin.
Giuseppe Castiglione est né le 19 juillet 1688 en Italie. Il est connu pour être un frère jésuite italien, un missionnaire en Chine et un peintre
Le 22 décembre 1715, il arrive à Pékin. Il devient un des peintres préférés du roi appartenant à la Dynastie Qing.
Il deviendra par la suite peintre à la cour impériale.
Il vivra à Pékin jusqu'à sa mort, en 1766.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté
1867
22 décembre
Décès de Théodore Rousseau de Barbizon
Le peintre français Théodore Rousseau s'éteint à Barbizon (Seine-et-Marne), où il s'était installé aux alentours de 1848 pour y fonder l'école des peintres du même nom, parmi lesquels Millet, Diaz, Dupré, Daubigny ou Chintreuil, et dont il devint le chef de file. Grandement influencé par les paysagistes hollandais, à l'instar d'un Ruysdael, Van Goyen ou Hobbema, il s'escrimait à reproduire le plus fidèlement – et naïvement – la nature, qu'il observa, bien souvent, dans la forêt de Fontainebleau, mais ne put jamais tout à fait se détacher d'une certaine sensibilité romantique, dans ses ressorts lyriques et pathétiques.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Millet - Peinture française - Histoire de l'Art pictural
1894
22 décembre
Dreyfus coupable
Le capitaine français Alfred Dreyfus est condamné au bagne à perpétuité pour espionnage au profit de l'Allemagne. Dégradé, il sera envoyé sur l'île du Diable en Guyane le 21 janvier 1895. Sa condamnation va plonger la France dans une bataille idéologique entre "Dreyfusards" et "antidreyfusards" quand le chef des renseignements, le commandant Picquart, demandera la révision du procès en 1898. La condamnation du capitaine Dreyfus deviendra alors "l'Affaire" Dreyfus.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1895
22 décembre
Première radiographie
Le physicien allemand Wilhelm Konrad Röntgen qui a fait la découverte des rayons X le 8 novembre, effectue la première radiographie sur la main de sa femme. La radiologie sera enseignée dans la plupart des facultés de médecine européennes à partir de 1897. Mais les radiologues ne connaissaient pas les risques de la radiodermite et ne se protégeaient pas contre les rayons.
Voir aussi : Rayons X - Histoire de la Médecine
1944
22 décembre
Première de "La Folle de Chaillot"
La pièce de Jean Giraudoux est présentée pour la première fois en public au théâtre de l'Athénée à Paris dans une mise en scène orchestrée par Louis Jouvet. Marguerite Moreno interprète le rôle titre d'Aurélie, la Folle de Chaillot. Louis Jouvet joue le rôle du chiffonnier. La pièce reçoit un accueil triomphal et les critiques voient en elle "un thème pour tous les délires".
Voir aussi : Louis Jouvet - Giraudoux - Histoire du Théâtre
1974
22 décembre
Les Comores choisissent l'indépendance
Avec 95% de "oui" les Comoriens se prononcent en faveur de l'indépendance, à l'exception de l'île de Mayotte qui elle reste française. L'archipel des Comores faisait partie des possessions française de l'Océan Indien depuis 1841, il avait acquis le statut de Territoire d'Outre-mer (TOM) en 1958.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation
1989
22 décembre
Nicolae Ceausescu fuit la Roumanie
Le dictateur roumain surnommé "le génie des Carpates" quitte précipitamment la Roumanie devant la vague révolutionnaire qui déferle sur son pays depuis mois d'une semaine. Au même moment les "révolutionnaires" s'emparent de la télévision roumaine. Le 16, les habitants de Timisoara s'étaient soulevés contre l'arrestation du pasteur Lazlo Toekes défenseur des droits des minorités hongroises. Le 21 une manifestation d'ouvriers a conspué le régime dictatorial devant le siège du PC à Bucarest. Les époux Ceausescu seront vite arrêtés sur le chemin de l'aéroport de Pitesti et fusillés après un simulacre de procès le 26. Nicolae et Elena seront reconnus coupables de génocide et de détournement de fonds. Les évènements de Roumanie seront les premiers à être intégralement retransmis par la télévision.
Voir aussi : Fuite - Histoire de Bucarest - Histoire des Coups d'Etat
2001
22 décembre
Hamid Karzaï devient président de l’Afghanistan
Quelques semaines après la chute du régime taliban, un gouvernement intérimaire multiethnique est installé en Afghanistan. Le Pachtoune modéré Hamid Karzaï est placé à sa tête. En juin, il sera désigné pour présider un gouvernement transitoire, en attendant les futures élections. Celles-ci se dérouleront le 9 octobre 2004 et le maintiendront dans ses fonctions présidentielles.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Hamid Karzaï - Kandahar - Histoire des Elections
2004
22 décembre
Sortie de Mon beau-père, mes parents et moi
Après plusieurs années d'inactivité, Dustin Hoffman fait un retour remarqué par le public dans Mon beau-père, mes parents et moi. Le film rapporte plus de 500 millions de dollars. C'est le plus grand succès de l'acteur au box-office.
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
22 décembre
Mort de Vitellius
L'Empereur Vitellius est égorgé en plein cœur de Rome par les partisans du général Titus Flavius Vespasien. Ce dernier avait été proclamé empereur par les légions du Danube et de l'Orient le 1er juillet avant l'assassinat de Vitellius. Vespasien fera une entrée triomphale dans Rome dix mois après la victoire de ses partisans. Le nouvel empereur mettra fin à la grave crise de succession ouverte par la mort de Néron en 68 et règnera sur l'empire pendant 10 ans.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Rome - Histoire de la Rome antique
1641
22 décembre
Mort de Maximilien de Béthune, duc de Sully
Maximilien de Béthune, duc de Sully, est né le 13 décembre 1559 à Rosny-sur-Seine, près de Mantes. Fils de François de Béthune et de Charlotte Dauvet, il reprend le titre de Baron de Rosny à la mort de son frère aîné, Louis de Béthune, en 1578. Compagnon du roi Henri IV de Navarre, il le soutient dans toutes les guerres. En 1596, Henri IV l'affecte au Conseil des Finances et deux ans plus tard il le nomme surintendant des finances. En 1599, on lui attribue les fonctions de Grand maître de l'artillerie et Grand voyer de France. Après la mort d'Henri IV en 1610, il est peu à peu mis à l'écart du pouvoir et démissionne de son poste de surintendant des finances et de gouverneur de la Bastille. Il s'éteint le 22 décembre 1641 au château de Villebon.
Voir aussi : Histoire des Décès
1667
22 décembre
Fin de la construction de la Cathédrale Métropolitaine de Mexico
La Cathédrale Métropolitaine de Mexico, localisée sur la place centrale de Mexico, a été construite par Hernan Cortés. Charles Quint et le pape Clément VII transforment cette église en cathédrale et elle acquiert le titre de « métropolitaine » en 1547, sous ordre de Paul III. En 1571, cet édifice est démoli et sa reconstruction est ordonnée par le vice-roi Martín Enríquez de Almanza et l'archevêque Pedro Moya de Contreras. Le 22 décembre 1667, sa construction est achevée.
Voir aussi : Histoire de l'Architecture
1715
22 décembre
Arrivée de Giuseppe Castiglione à Pékin.
Giuseppe Castiglione est né le 19 juillet 1688 en Italie. Il est connu pour être un frère jésuite italien, un missionnaire en Chine et un peintre
Le 22 décembre 1715, il arrive à Pékin. Il devient un des peintres préférés du roi appartenant à la Dynastie Qing.
Il deviendra par la suite peintre à la cour impériale.
Il vivra à Pékin jusqu'à sa mort, en 1766.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté
1867
22 décembre
Décès de Théodore Rousseau de Barbizon
Le peintre français Théodore Rousseau s'éteint à Barbizon (Seine-et-Marne), où il s'était installé aux alentours de 1848 pour y fonder l'école des peintres du même nom, parmi lesquels Millet, Diaz, Dupré, Daubigny ou Chintreuil, et dont il devint le chef de file. Grandement influencé par les paysagistes hollandais, à l'instar d'un Ruysdael, Van Goyen ou Hobbema, il s'escrimait à reproduire le plus fidèlement – et naïvement – la nature, qu'il observa, bien souvent, dans la forêt de Fontainebleau, mais ne put jamais tout à fait se détacher d'une certaine sensibilité romantique, dans ses ressorts lyriques et pathétiques.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Millet - Peinture française - Histoire de l'Art pictural
1894
22 décembre
Dreyfus coupable
Le capitaine français Alfred Dreyfus est condamné au bagne à perpétuité pour espionnage au profit de l'Allemagne. Dégradé, il sera envoyé sur l'île du Diable en Guyane le 21 janvier 1895. Sa condamnation va plonger la France dans une bataille idéologique entre "Dreyfusards" et "antidreyfusards" quand le chef des renseignements, le commandant Picquart, demandera la révision du procès en 1898. La condamnation du capitaine Dreyfus deviendra alors "l'Affaire" Dreyfus.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Condamnation - Dreyfus - Histoire de la Troisième République
1895
22 décembre
Première radiographie
Le physicien allemand Wilhelm Konrad Röntgen qui a fait la découverte des rayons X le 8 novembre, effectue la première radiographie sur la main de sa femme. La radiologie sera enseignée dans la plupart des facultés de médecine européennes à partir de 1897. Mais les radiologues ne connaissaient pas les risques de la radiodermite et ne se protégeaient pas contre les rayons.
Voir aussi : Rayons X - Histoire de la Médecine
1944
22 décembre
Première de "La Folle de Chaillot"
La pièce de Jean Giraudoux est présentée pour la première fois en public au théâtre de l'Athénée à Paris dans une mise en scène orchestrée par Louis Jouvet. Marguerite Moreno interprète le rôle titre d'Aurélie, la Folle de Chaillot. Louis Jouvet joue le rôle du chiffonnier. La pièce reçoit un accueil triomphal et les critiques voient en elle "un thème pour tous les délires".
Voir aussi : Louis Jouvet - Giraudoux - Histoire du Théâtre
1974
22 décembre
Les Comores choisissent l'indépendance
Avec 95% de "oui" les Comoriens se prononcent en faveur de l'indépendance, à l'exception de l'île de Mayotte qui elle reste française. L'archipel des Comores faisait partie des possessions française de l'Océan Indien depuis 1841, il avait acquis le statut de Territoire d'Outre-mer (TOM) en 1958.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation
1989
22 décembre
Nicolae Ceausescu fuit la Roumanie
Le dictateur roumain surnommé "le génie des Carpates" quitte précipitamment la Roumanie devant la vague révolutionnaire qui déferle sur son pays depuis mois d'une semaine. Au même moment les "révolutionnaires" s'emparent de la télévision roumaine. Le 16, les habitants de Timisoara s'étaient soulevés contre l'arrestation du pasteur Lazlo Toekes défenseur des droits des minorités hongroises. Le 21 une manifestation d'ouvriers a conspué le régime dictatorial devant le siège du PC à Bucarest. Les époux Ceausescu seront vite arrêtés sur le chemin de l'aéroport de Pitesti et fusillés après un simulacre de procès le 26. Nicolae et Elena seront reconnus coupables de génocide et de détournement de fonds. Les évènements de Roumanie seront les premiers à être intégralement retransmis par la télévision.
Voir aussi : Fuite - Histoire de Bucarest - Histoire des Coups d'Etat
2001
22 décembre
Hamid Karzaï devient président de l’Afghanistan
Quelques semaines après la chute du régime taliban, un gouvernement intérimaire multiethnique est installé en Afghanistan. Le Pachtoune modéré Hamid Karzaï est placé à sa tête. En juin, il sera désigné pour présider un gouvernement transitoire, en attendant les futures élections. Celles-ci se dérouleront le 9 octobre 2004 et le maintiendront dans ses fonctions présidentielles.
Voir aussi : Dossier histoire des Talibans - Hamid Karzaï - Kandahar - Histoire des Elections
2004
22 décembre
Sortie de Mon beau-père, mes parents et moi
Après plusieurs années d'inactivité, Dustin Hoffman fait un retour remarqué par le public dans Mon beau-père, mes parents et moi. Le film rapporte plus de 500 millions de dollars. C'est le plus grand succès de l'acteur au box-office.
Voir aussi : Hoffman - Histoire du Cinéma
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
Giuseppe Castiglione (19 juillet 1688, Milan, Italie - 16 juillet 1766, Pékin, Chine) est un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716 il prend le nom chinois de 郎世寧 Lang Shining,« Homme des mers occidentales ».
Giuseppe Castiglione entre comme novice-frère dans la Compagnie de Jésus à Gênes en 1707. Ses talents artistiques sont reconnus dès ses années de noviciat. Il commence à peindre des œuvres religieuses (Saint Ignace dans la grotte de Manrèse et L'Apparition du Christ à Saint Ignace). On retrouve dans ses premières œuvres des réminiscences d'Andrea Pozzo et des plus grands maîtres italiens du début du XVIIe siècle. Son talent était tel que Marie-Anne d'Autriche lui aurait demandé de faire le portrait de ses enfants.
Les jésuites de Chine ayant demandé qu’on leur envoie un artiste-peintre pour la cour impériale de Beijing, Castiglione se porte volontaire et fut accepté. En 1710 il est en route pour Lisbonne (point de départ obligé de tout navire pour l’Orient). Il passe par Coimbra au Portugal où on le retient plusieurs années pour en décorer la chapelle du noviciat. Il s’embarque finalement pour l’Orient le 12 avril 1714.
Passage à Goa en septembre 1714 et arrivée à Macao le 10 juillet 1715. Il continue son voyage et entre à Pékin le 22 décembre. Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’. Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. En fait Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine ! Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial. Après sa mort il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.
Les sujets préférés de Castiglione : l'Empereur Qianglong et le cheval...
Il est possible que dans sa jeunesse Castiglione ait subi l’influence indirecte d’artistes flamands. On sait qu’un disciple de Pierre-Paul Rubens, Jan Roos (1591-1638) avait fondé un atelier à Gênes.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale. Cette collaboration lui permet d’intégrer au mieux dans son art les approches orientale et occidentale. Il forme d’autres artistes jésuites à faire de même: Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignace Sickelpart. Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidentale et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.
L’œuvre la plus ancienne que l’on ait de lui est une peinture florale sur soie (1723) offerte à l’empereur Yongzheng lors de son avènement sur le trône. Il peint papillons, fleurs, arbres, animaux, de manière de plus en plus chinoise.
Son œuvre monumentale (et la mieux connue) fut peinte en 1728 : les cent coursiers. Sur un rouleau de soie de huit mètres de long et un mètre de hauteur une centaine de chevaux, tous différents, sont représentés en des postures toutes diverses.
Castiglione décore également deux églises de Pékin (il n’en reste rien) et les chapelles privées de certains riches convertis qui ne désirent pas pratiquer leur foi en public. Les faveurs dont il jouit à la cour alors que les chrétiens sont bannis de l’empire l’embarrassent. Il est d’ailleurs critiqué par ses confrères jésuites. Il tente plusieurs fois d’obtenir de Qianlong le rétablissement de la liberté religieuse, mais sans succès.
En 1729 Castiglione fait traduire en chinois et publie l'œuvre de son maitre italien Andrea Pozzo : Perspectiva pictorum et architectorum. L'ouvrage eut du succès et fut réimprimé en 1735.
Sous Qianlong, le plus artiste des trois empereurs qu’il connut, Castiglione devient également portraitiste: l’empereur et son épouse, ses concubines et enfants. Les chevaux impériaux préférés sont immortalisés (la série des Dix coursiers, en 1743). C’est l’époque également des grandes toiles décrivant des scènes de chasse (passe-temps préféré de l’empereur mandchou) ou de guerre. Les toiles sur soie sont grandes, mais l’approche est celle d’un miniaturiste : Castiglione soigne tous les détails.
En 1747 Castiglione est nommé architecte et responsable de la conception d’un parc de 400 hectares et construction d’un nouveau palais impérial. Il est un peu probable que Qianlong ait été influencé dans cette décision par des gravures reçues de France, car à cette période il était en contact avec le roi Louis XV. Un autre frère jésuite, le français Michel Benoist, spécialiste en hydraulique, est mis à contribution pour la construction des fontaines et des jets d’eaux. Ce sera le fameux ancien palais d'été, ou Palais des délices de l’harmonie dont la constructions dura 10 ans (1747-1757) et qui sera détruit en 1861 par les troupes franco-britanniques lors de la Seconde guerre de l'opium.
Jusqu’à la fin de sa vie le frère jésuite sera mis à contribution par l’empereur Qianlong. Les dernières peintures sur soie que l’on connaisse de lui (contenant des chevaux) datent de 1762. Castiglione a alors 74 ans… Il s’éteint le 16 juillet 1766. Ses funérailles sont financées par l’empereur : un insigne honneur et expression de grande estime. À titre posthume il est nommé vice-ministre. Sa pierre tombale disparue lors de la profanation du cimetière chrétien de Zhalan (par les Boxers) fut retrouvée et remise là où elle avait été installée.
Giuseppe Castiglione entre comme novice-frère dans la Compagnie de Jésus à Gênes en 1707. Ses talents artistiques sont reconnus dès ses années de noviciat. Il commence à peindre des œuvres religieuses (Saint Ignace dans la grotte de Manrèse et L'Apparition du Christ à Saint Ignace). On retrouve dans ses premières œuvres des réminiscences d'Andrea Pozzo et des plus grands maîtres italiens du début du XVIIe siècle. Son talent était tel que Marie-Anne d'Autriche lui aurait demandé de faire le portrait de ses enfants.
Les jésuites de Chine ayant demandé qu’on leur envoie un artiste-peintre pour la cour impériale de Beijing, Castiglione se porte volontaire et fut accepté. En 1710 il est en route pour Lisbonne (point de départ obligé de tout navire pour l’Orient). Il passe par Coimbra au Portugal où on le retient plusieurs années pour en décorer la chapelle du noviciat. Il s’embarque finalement pour l’Orient le 12 avril 1714.
Passage à Goa en septembre 1714 et arrivée à Macao le 10 juillet 1715. Il continue son voyage et entre à Pékin le 22 décembre. Presque aussitôt il est introduit par le père Matteo Ripa auprès de l’empereur Kangxi (1661-1722) et reçoit une charge comme ‘peintre de la Cour’. Les successeurs de Kangxi, Yongzheng (1723-1735) et Qianlong (1736-1797) lui garderont leur confiance. En fait Castiglione sera peintre de la cour durant ses 51 ans de vie en Chine ! Il y jouit sans interruption d’une grande considération et y reçoit des honneurs insignes, comme de pouvoir porter l’habit de fonctionnaire impérial. Après sa mort il reçut le titre de « Vice-ministre », c’est-à-dire fonctionnaire de premier rang.
Les sujets préférés de Castiglione : l'Empereur Qianglong et le cheval...
Il est possible que dans sa jeunesse Castiglione ait subi l’influence indirecte d’artistes flamands. On sait qu’un disciple de Pierre-Paul Rubens, Jan Roos (1591-1638) avait fondé un atelier à Gênes.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permet de s’assurer la collaboration des peintres de la cour impériale. Cette collaboration lui permet d’intégrer au mieux dans son art les approches orientale et occidentale. Il forme d’autres artistes jésuites à faire de même: Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignace Sickelpart. Il a également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidentale et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.
L’œuvre la plus ancienne que l’on ait de lui est une peinture florale sur soie (1723) offerte à l’empereur Yongzheng lors de son avènement sur le trône. Il peint papillons, fleurs, arbres, animaux, de manière de plus en plus chinoise.
Son œuvre monumentale (et la mieux connue) fut peinte en 1728 : les cent coursiers. Sur un rouleau de soie de huit mètres de long et un mètre de hauteur une centaine de chevaux, tous différents, sont représentés en des postures toutes diverses.
Castiglione décore également deux églises de Pékin (il n’en reste rien) et les chapelles privées de certains riches convertis qui ne désirent pas pratiquer leur foi en public. Les faveurs dont il jouit à la cour alors que les chrétiens sont bannis de l’empire l’embarrassent. Il est d’ailleurs critiqué par ses confrères jésuites. Il tente plusieurs fois d’obtenir de Qianlong le rétablissement de la liberté religieuse, mais sans succès.
En 1729 Castiglione fait traduire en chinois et publie l'œuvre de son maitre italien Andrea Pozzo : Perspectiva pictorum et architectorum. L'ouvrage eut du succès et fut réimprimé en 1735.
Sous Qianlong, le plus artiste des trois empereurs qu’il connut, Castiglione devient également portraitiste: l’empereur et son épouse, ses concubines et enfants. Les chevaux impériaux préférés sont immortalisés (la série des Dix coursiers, en 1743). C’est l’époque également des grandes toiles décrivant des scènes de chasse (passe-temps préféré de l’empereur mandchou) ou de guerre. Les toiles sur soie sont grandes, mais l’approche est celle d’un miniaturiste : Castiglione soigne tous les détails.
En 1747 Castiglione est nommé architecte et responsable de la conception d’un parc de 400 hectares et construction d’un nouveau palais impérial. Il est un peu probable que Qianlong ait été influencé dans cette décision par des gravures reçues de France, car à cette période il était en contact avec le roi Louis XV. Un autre frère jésuite, le français Michel Benoist, spécialiste en hydraulique, est mis à contribution pour la construction des fontaines et des jets d’eaux. Ce sera le fameux ancien palais d'été, ou Palais des délices de l’harmonie dont la constructions dura 10 ans (1747-1757) et qui sera détruit en 1861 par les troupes franco-britanniques lors de la Seconde guerre de l'opium.
Jusqu’à la fin de sa vie le frère jésuite sera mis à contribution par l’empereur Qianlong. Les dernières peintures sur soie que l’on connaisse de lui (contenant des chevaux) datent de 1762. Castiglione a alors 74 ans… Il s’éteint le 16 juillet 1766. Ses funérailles sont financées par l’empereur : un insigne honneur et expression de grande estime. À titre posthume il est nommé vice-ministre. Sa pierre tombale disparue lors de la profanation du cimetière chrétien de Zhalan (par les Boxers) fut retrouvée et remise là où elle avait été installée.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1989
22 décembre
Nicolae Ceausescu fuit la Roumanie, dans un helicoptere.........le "genie" n'aurait pu rien faire sans les autres,
qui sont restes.On a ce qu'on merite, quoi que...trop amere- no comment:
http://www.topito.com/top-9-des-pub-min ... y-in-brief
22 décembre
Nicolae Ceausescu fuit la Roumanie, dans un helicoptere.........le "genie" n'aurait pu rien faire sans les autres,
qui sont restes.On a ce qu'on merite, quoi que...trop amere- no comment:
http://www.topito.com/top-9-des-pub-min ... y-in-brief
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.
1482
23 décembre
La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises
Le roi de France et l'empereur d'Autriche signent le traité d'Arras. Il stipule que les duchés de Bourgogne et de Picardie reviennent à Louis XI et prévoit l'union du dauphin Charles VIII avec la fille de Maximilien de Habsbourg, Marguerite d'Autriche. Par cette union, l'Autriche apportera en dot la Franche-Comté et l'Artois.
Voir aussi : Traité - Louis XI - Histoire de la Bourgogne - Charles VIII - Histoire de la Picardie - Histoire des Valois
1588
23 décembre
Assassinat du duc de Guise
Henri III fait mettre un terme à l’ascension du duc de Guise en chargeant des membres de sa garde personnelle, "les quarante-cinq", de l’abattre. Depuis le début des états généraux de Blois, le catholique "Henri le balafré" ne cache pas ses ambitions de prétendant au trône. A la tête de la Sainte Ligue en pleine guerre de religion, le duc de Guise a profité des difficultés du roi pour se faire nommer lieutenant général. Il compte bien prendre la place d’héritier du trône puisque Henri III n’a pas d’enfant. Après cet assassinat, le roi travaillera à décapiter la Sainte Ligue avant d’être lui-même assassiné le 1er août 1589.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Duc de Guise - Histoire des Assassinats
1783
23 décembre
George Washington renonce à ses fonctions militaires
Plus de trois mois après la proclamation de l'indépendance des Etats-Unis, le héros de la guerre présente sa démission au Congrès. Il renonce à son poste de commandant en chef des armées et décide de se retirer dans sa propriété de Mount Vernon en Virginie. Mais la retraite de George Washington sera de courte durée, puisqu'il sera élu président de la jeune république des Etats-Unis par deux fois, en 1789 et en 1792.
Voir aussi : Démission - George Washington - Histoire de la Politique
1789
23 décembre
Décès de Charles-Michel Lespée
L'abbé de l'Epée, Charles-Michel Lespée, est né le 22 novembre 1712, à Versailles. Son objectif est d'élaborer un enseignement dédié aux sourds. Il est un réel précurseur dans le domaine de la langue des signes française. Il commit l'erreur d'appliquer la structure syntaxique du français aux gestes mais son institut lui a survécu. L'abbé de l'Epée est mort le 23 décembre 1789, à Paris, et a été reconnu par l'Assemblée nationale bienfaiteur de l'humanité.
Voir aussi : Histoire des Décès
1790
23 décembre
Naissance de Jean-François Champollion
Jean-François Champollion est né le 23 décembre 1790, à Figeac, dans le département du Lot. Il est considéré comme le père de l'égyptologie, grâce à ses travaux de déchiffrage des hiéroglyphes. Son don pour les langues le mène de Grenoble à Paris sur la piste du copte. Il faut attendre 1824 pour que le système de déchiffrement soit complet. Entre 1828 et 1830, il participe à une mission scientifique en Egypte, et décède, épuisé, le 4 mars 1832 à Paris.
Voir aussi : Hiéroglyphes - Champollion - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1793
23 décembre
La virée de Galerne prend fin à Savenay
Après la défaite au Mans, les 15 à 20 000 personnes qui restent de la virée de Galerne tentent de rentrer au pays. Pour cela, ils doivent traverser la Loire. C’est ce qu’ils commencent à faire à Savenay, à proximité de Nantes, lorsque l’armée républicaine les rattrape. Les hommes commandés par Kléber, Marceau et Westermann maîtrisent totalement la situation et ont pour mission de décimer les contre-révolutionnaires. Seulement 4 000 personnes parviennent à s’échapper alors que près de 15 000 corps vendéens joncheront Savenay et les bois environnants. La Guerre de Vendée n’est pas terminée, mais l’épisode des grands combats prend fin. L'épisode suivant sera particulièrement violent, fait de l'affrontement des colonnes infernales de Turreau aux troupes de Charrette et de Stofflet.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Charette - Virée de Galerne - Kléber - Stofflet - Histoire de la Révolution
1797
23 décembre
Naissance d'Adrien de Jussieu, botaniste français
Adrien Henri de Jussieu étudie la médecine dans la ville de Paris. Il devient botaniste et prend la place de son père en 1826 en récupérant la chaire de botanique du Jardin des Plantes. En 1831, il devient membre de l'Académie des Sciences puis la préside en 1853. Au cours de son existence, il dirige et publie de nombreux travaux sur les plantes monocotylédones et sur la botanique en général.
Voir aussi : Académie des sciences - Médecine - Botanique - Histoire des Sciences et techniques
1834
23 décembre
Mort de Thomas Malthus, économiste britannique
Economiste britannique né en 1766, Thomas Malthus publia, en 1798, la première version de son "Essai sur le principe de population". Cet essai connut quatre autres versions, chacune créant succès et polémique. Malthus y expose sa théorie selon laquelle la croissance de la population est plus rapide que la croissance de la production, provoquant un accroissement de la misère générale. Il fut également professeur d'économie politique et mourut en 1834.
Voir aussi : Politique - économiste - économie - Population - Production - Histoire des Décès
1847
23 décembre
Reddition d'Abd-El-Kader
Abd-el-Kader, l'émir de Mascara, se rend aux Français. Depuis le début de l'invasion française en Algérie (1830), le souverain s'oppose violemment aux colons en menant une guerre sainte appelée le "Jihâd". Chassé du Maroc, où il s'était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière. L'Emir sera emprisonné à Toulon puis libéré en 1852 par Napoléon III. Pour la France, la reddition du plus fervent opposant à la colonisation en Algérie marque le début de l'occupation totale du pays.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Reddition - Abd el-Kader - Smala - Histoire de la Colonisation
1871
23 décembre
Le Japon s'ouvre enfin au monde
Départ pour les Etats-Unis et l'Europe de la mission diplomatique « Iwakura », du nom de son chef, l'aristocrate Tomomi Iwakura, l'un des artisans de la restauration du pouvoir impérial et de l'instauration de l'ère Meiji (1868-1912). Selon l'idée du missionnaire hollandais Guido Verbeck (1830-1898), conseiller étranger au pays du Soleil-Levant, des experts et ambassadeurs furent chargés d'observer, de collecter et d'étudier les connaissances et avancées occidentales en matière scientifique, afin de les importer au Japon, en vue de consolider les bases d'un Etat moderne et de rattraper son retard, dû à un profond isolement.
Voir aussi : Ouverture - ère meiji - Occidentalisme - Japon impérial - Histoire de la Diplomatie
1876
23 décembre
Abdul Hamid II sultan ottoman libéral
A peine a-t-il succédé à son frère, Murat V, à la tête de l'actuelle Turquie que le sultan ottoman Abdülhamid II (1842-1918) promulgue une Constitution relativement libérale, accordant notamment les libertés d'expression et de réunion. Ceci pour « services rendus » au mouvement jeune-turc pro-occidental de Midhat Pacha, désireux de rénover des institutions ottomanes archaïques et obsolètes, et qu'il fait Premier ministre de son gouvernement. Lors des insurrections serbe et bulgare de 1876, la Jeune-Turquie avait ainsi contribué aux renversements successifs de ses rivaux, Abdulaziz et Murat V. Pour autant, Abdülhamid ajourna la dite Constitution dès janvier 1878, pour se diriger vers une politique autoritaire.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Constitution - Libéralisme - Occidentalisme - Histoire des Institutions
1888
23 décembre
Van Gogh se mutile l'oreille
Dans leur atelier d'Arles, le peintre Vincent Van Gogh tente de blesser son ami Gauguin avant de se trancher l'oreille avec une lame de rasoir. Il offrira le morceau de chair à une prostituée. Gauguin, est arrêté puis aussitôt relâché. Rapidement rétabli, Van Gogh peindra son autoportrait avec son pansement autour de la tête. Pour Paul Gauguin, cette nouvelle crise de folie marque la fin de la collaboration des deux peintres dans leur "atelier du Midi" installé à Arles.
Voir aussi : Van Gogh - Gauguin - Histoire de la Peinture
1947
23 décembre
Invention du transistor
Trois ingénieurs américains des laboratoires Bell, John Bardeen, Walter Brattain et William Schockley présentent leur nouvelle invention, le transistor. Le dispositif permet de détecter et d'amplifier les courants électriques. Le transistor est aussi capable de produire des ondes électromagnétiques à ultra-haute fréquence. Les trois inventeurs recevront le prix Nobel de physique pour leur invention en 1956.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de l'Informatique
1971
23 décembre
Sortie de l'Inspecteur Harry
Sortie américaine de L'Inspecteur Harry de Don Siegel. Le film, d'une extrême violence pour l'époque, fait scandale. On reproche à Harry Callahan, flic et héros de l'histoire, ses méthodes expéditives. Longtemps, Clint Eastwood traînera la réputation de ce rôle, le public l'assimilant à ce personnage charismatique mais moralement douteux. Ce qui ne l'empêchera pas de poursuivre sa collaboration avec Don Siegel (5 films en commun), près duquel il apprendra son métier de réalisateur.
Voir aussi : Eastwood - Histoire du Cinéma
1971
23 décembre
Libération de Régis Debray
L'universitaire français d'extrême-gauche est libéré en Bolivie après quatre ans de prison. Compagnon de "Che" Guevera dans la lutte contre l'impérialisme en Amérique Latine, il avait été condamné à 30 ans de prison en 1967 par le tribunal de Camiri pour sa participation à la guérilla bolivienne.
Voir aussi : Libération - Prison - Che Guevara - Histoire de l'Opposition
1986
23 décembre
Premier tour du monde sans escale et sans ravitaillement
Au terme de 9 jours et 4 minutes de vol, l'avion expérimental "Voyager" se pose sur la base aérienne d'Edwards en Californie après avoir effectué un tour du monde sans escale et sans recevoir aucun type de ravitaillement. Piloté par Dick Rutan et Jeana Yeager, "Voyager" est essentiellement construit en plastique et en papier et peut transporter trois fois son poids en carburant. Parti le 14 décembre, il a accompli les 41 000 kilomètres sans encombre à une vitesse moyenne de 186 km/heure.
Voir aussi : Tour du monde - Histoire de l'Aéronautique
2003
23 décembre
Le Queen Mary 2 quitte Saint-Nazaire
Le plus grand paquebot du monde quitte les Chantiers de l’Atlantique pour rejoindre son port d’attache : Southampton, en Angleterre. Ce navire de croisière de 345 mètres de long et capable d’accueillir jusqu’à 3 000 passagers fait la fierté des chantiers de Saint-Nazaire et d’un pays qui rêve encore du prestige d’un France promis à la casse.
Voir aussi : Paquebot - Chantiers de l’Atlantique - Queen Mary 2 - Histoire des Sciences et techniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
23 décembre
La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises
Le roi de France et l'empereur d'Autriche signent le traité d'Arras. Il stipule que les duchés de Bourgogne et de Picardie reviennent à Louis XI et prévoit l'union du dauphin Charles VIII avec la fille de Maximilien de Habsbourg, Marguerite d'Autriche. Par cette union, l'Autriche apportera en dot la Franche-Comté et l'Artois.
Voir aussi : Traité - Louis XI - Histoire de la Bourgogne - Charles VIII - Histoire de la Picardie - Histoire des Valois
1588
23 décembre
Assassinat du duc de Guise
Henri III fait mettre un terme à l’ascension du duc de Guise en chargeant des membres de sa garde personnelle, "les quarante-cinq", de l’abattre. Depuis le début des états généraux de Blois, le catholique "Henri le balafré" ne cache pas ses ambitions de prétendant au trône. A la tête de la Sainte Ligue en pleine guerre de religion, le duc de Guise a profité des difficultés du roi pour se faire nommer lieutenant général. Il compte bien prendre la place d’héritier du trône puisque Henri III n’a pas d’enfant. Après cet assassinat, le roi travaillera à décapiter la Sainte Ligue avant d’être lui-même assassiné le 1er août 1589.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Duc de Guise - Histoire des Assassinats
1783
23 décembre
George Washington renonce à ses fonctions militaires
Plus de trois mois après la proclamation de l'indépendance des Etats-Unis, le héros de la guerre présente sa démission au Congrès. Il renonce à son poste de commandant en chef des armées et décide de se retirer dans sa propriété de Mount Vernon en Virginie. Mais la retraite de George Washington sera de courte durée, puisqu'il sera élu président de la jeune république des Etats-Unis par deux fois, en 1789 et en 1792.
Voir aussi : Démission - George Washington - Histoire de la Politique
1789
23 décembre
Décès de Charles-Michel Lespée
L'abbé de l'Epée, Charles-Michel Lespée, est né le 22 novembre 1712, à Versailles. Son objectif est d'élaborer un enseignement dédié aux sourds. Il est un réel précurseur dans le domaine de la langue des signes française. Il commit l'erreur d'appliquer la structure syntaxique du français aux gestes mais son institut lui a survécu. L'abbé de l'Epée est mort le 23 décembre 1789, à Paris, et a été reconnu par l'Assemblée nationale bienfaiteur de l'humanité.
Voir aussi : Histoire des Décès
1790
23 décembre
Naissance de Jean-François Champollion
Jean-François Champollion est né le 23 décembre 1790, à Figeac, dans le département du Lot. Il est considéré comme le père de l'égyptologie, grâce à ses travaux de déchiffrage des hiéroglyphes. Son don pour les langues le mène de Grenoble à Paris sur la piste du copte. Il faut attendre 1824 pour que le système de déchiffrement soit complet. Entre 1828 et 1830, il participe à une mission scientifique en Egypte, et décède, épuisé, le 4 mars 1832 à Paris.
Voir aussi : Hiéroglyphes - Champollion - Histoire des Grandes aventures et découvertes
1793
23 décembre
La virée de Galerne prend fin à Savenay
Après la défaite au Mans, les 15 à 20 000 personnes qui restent de la virée de Galerne tentent de rentrer au pays. Pour cela, ils doivent traverser la Loire. C’est ce qu’ils commencent à faire à Savenay, à proximité de Nantes, lorsque l’armée républicaine les rattrape. Les hommes commandés par Kléber, Marceau et Westermann maîtrisent totalement la situation et ont pour mission de décimer les contre-révolutionnaires. Seulement 4 000 personnes parviennent à s’échapper alors que près de 15 000 corps vendéens joncheront Savenay et les bois environnants. La Guerre de Vendée n’est pas terminée, mais l’épisode des grands combats prend fin. L'épisode suivant sera particulièrement violent, fait de l'affrontement des colonnes infernales de Turreau aux troupes de Charrette et de Stofflet.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Charette - Virée de Galerne - Kléber - Stofflet - Histoire de la Révolution
1797
23 décembre
Naissance d'Adrien de Jussieu, botaniste français
Adrien Henri de Jussieu étudie la médecine dans la ville de Paris. Il devient botaniste et prend la place de son père en 1826 en récupérant la chaire de botanique du Jardin des Plantes. En 1831, il devient membre de l'Académie des Sciences puis la préside en 1853. Au cours de son existence, il dirige et publie de nombreux travaux sur les plantes monocotylédones et sur la botanique en général.
Voir aussi : Académie des sciences - Médecine - Botanique - Histoire des Sciences et techniques
1834
23 décembre
Mort de Thomas Malthus, économiste britannique
Economiste britannique né en 1766, Thomas Malthus publia, en 1798, la première version de son "Essai sur le principe de population". Cet essai connut quatre autres versions, chacune créant succès et polémique. Malthus y expose sa théorie selon laquelle la croissance de la population est plus rapide que la croissance de la production, provoquant un accroissement de la misère générale. Il fut également professeur d'économie politique et mourut en 1834.
Voir aussi : Politique - économiste - économie - Population - Production - Histoire des Décès
1847
23 décembre
Reddition d'Abd-El-Kader
Abd-el-Kader, l'émir de Mascara, se rend aux Français. Depuis le début de l'invasion française en Algérie (1830), le souverain s'oppose violemment aux colons en menant une guerre sainte appelée le "Jihâd". Chassé du Maroc, où il s'était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière. L'Emir sera emprisonné à Toulon puis libéré en 1852 par Napoléon III. Pour la France, la reddition du plus fervent opposant à la colonisation en Algérie marque le début de l'occupation totale du pays.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Reddition - Abd el-Kader - Smala - Histoire de la Colonisation
1871
23 décembre
Le Japon s'ouvre enfin au monde
Départ pour les Etats-Unis et l'Europe de la mission diplomatique « Iwakura », du nom de son chef, l'aristocrate Tomomi Iwakura, l'un des artisans de la restauration du pouvoir impérial et de l'instauration de l'ère Meiji (1868-1912). Selon l'idée du missionnaire hollandais Guido Verbeck (1830-1898), conseiller étranger au pays du Soleil-Levant, des experts et ambassadeurs furent chargés d'observer, de collecter et d'étudier les connaissances et avancées occidentales en matière scientifique, afin de les importer au Japon, en vue de consolider les bases d'un Etat moderne et de rattraper son retard, dû à un profond isolement.
Voir aussi : Ouverture - ère meiji - Occidentalisme - Japon impérial - Histoire de la Diplomatie
1876
23 décembre
Abdul Hamid II sultan ottoman libéral
A peine a-t-il succédé à son frère, Murat V, à la tête de l'actuelle Turquie que le sultan ottoman Abdülhamid II (1842-1918) promulgue une Constitution relativement libérale, accordant notamment les libertés d'expression et de réunion. Ceci pour « services rendus » au mouvement jeune-turc pro-occidental de Midhat Pacha, désireux de rénover des institutions ottomanes archaïques et obsolètes, et qu'il fait Premier ministre de son gouvernement. Lors des insurrections serbe et bulgare de 1876, la Jeune-Turquie avait ainsi contribué aux renversements successifs de ses rivaux, Abdulaziz et Murat V. Pour autant, Abdülhamid ajourna la dite Constitution dès janvier 1878, pour se diriger vers une politique autoritaire.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Constitution - Libéralisme - Occidentalisme - Histoire des Institutions
1888
23 décembre
Van Gogh se mutile l'oreille
Dans leur atelier d'Arles, le peintre Vincent Van Gogh tente de blesser son ami Gauguin avant de se trancher l'oreille avec une lame de rasoir. Il offrira le morceau de chair à une prostituée. Gauguin, est arrêté puis aussitôt relâché. Rapidement rétabli, Van Gogh peindra son autoportrait avec son pansement autour de la tête. Pour Paul Gauguin, cette nouvelle crise de folie marque la fin de la collaboration des deux peintres dans leur "atelier du Midi" installé à Arles.
Voir aussi : Van Gogh - Gauguin - Histoire de la Peinture
1947
23 décembre
Invention du transistor
Trois ingénieurs américains des laboratoires Bell, John Bardeen, Walter Brattain et William Schockley présentent leur nouvelle invention, le transistor. Le dispositif permet de détecter et d'amplifier les courants électriques. Le transistor est aussi capable de produire des ondes électromagnétiques à ultra-haute fréquence. Les trois inventeurs recevront le prix Nobel de physique pour leur invention en 1956.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire de l'Informatique
1971
23 décembre
Sortie de l'Inspecteur Harry
Sortie américaine de L'Inspecteur Harry de Don Siegel. Le film, d'une extrême violence pour l'époque, fait scandale. On reproche à Harry Callahan, flic et héros de l'histoire, ses méthodes expéditives. Longtemps, Clint Eastwood traînera la réputation de ce rôle, le public l'assimilant à ce personnage charismatique mais moralement douteux. Ce qui ne l'empêchera pas de poursuivre sa collaboration avec Don Siegel (5 films en commun), près duquel il apprendra son métier de réalisateur.
Voir aussi : Eastwood - Histoire du Cinéma
1971
23 décembre
Libération de Régis Debray
L'universitaire français d'extrême-gauche est libéré en Bolivie après quatre ans de prison. Compagnon de "Che" Guevera dans la lutte contre l'impérialisme en Amérique Latine, il avait été condamné à 30 ans de prison en 1967 par le tribunal de Camiri pour sa participation à la guérilla bolivienne.
Voir aussi : Libération - Prison - Che Guevara - Histoire de l'Opposition
1986
23 décembre
Premier tour du monde sans escale et sans ravitaillement
Au terme de 9 jours et 4 minutes de vol, l'avion expérimental "Voyager" se pose sur la base aérienne d'Edwards en Californie après avoir effectué un tour du monde sans escale et sans recevoir aucun type de ravitaillement. Piloté par Dick Rutan et Jeana Yeager, "Voyager" est essentiellement construit en plastique et en papier et peut transporter trois fois son poids en carburant. Parti le 14 décembre, il a accompli les 41 000 kilomètres sans encombre à une vitesse moyenne de 186 km/heure.
Voir aussi : Tour du monde - Histoire de l'Aéronautique
2003
23 décembre
Le Queen Mary 2 quitte Saint-Nazaire
Le plus grand paquebot du monde quitte les Chantiers de l’Atlantique pour rejoindre son port d’attache : Southampton, en Angleterre. Ce navire de croisière de 345 mètres de long et capable d’accueillir jusqu’à 3 000 passagers fait la fierté des chantiers de Saint-Nazaire et d’un pays qui rêve encore du prestige d’un France promis à la casse.
Voir aussi : Paquebot - Chantiers de l’Atlantique - Queen Mary 2 - Histoire des Sciences et techniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois