Page 119 sur 211

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 12:36 am
par saintluc
1650
14 novembre
Naissance de Guillaume III.
Guillaume III, prince d'Orange est né le 14 novembre 1650. On le nomme aussi roi Guillaume III d'Angleterre, Guillaume II d'Écosse et d'Irlande.
Il a été couronné le 11 avril 1689 à l'Abbaye de Westminster, il succède alors au roi Jacques II.
Il est reconnu pour avoir mené la conquête néerlandaise à bien lors de la Glorieuse Révolution.
Il a aussi instauré de nombreuses réformes en Angleterre comme la liberté d'expression pour la presse.
Il décède le 8 mars 1702 à l'âge de 51 ans dans le palais de Kensington, à Londres.
Voir aussi : Guillaume III - Histoire de la Politique



1719
14 novembre
Naissance de Leopold Mozart
Leopold Mozart naît le 14 novembre 1719 à Augsbourg. Passionné de musique, il devient violoniste et entre au service du comte Thurn und Taxis en 1740 puis du prince-archevêque de Salzbourg en 1743. Il épouse Anna Maria Pertl en 1747, avec qui il a sept enfants, dont Maria Anna Wallburga Ignatia et Wolfgang Amadeus. Il se consacre à l'éducation musicale de ses deux enfants, dont il découvre les capacités exceptionnelles, en particulier Wolfgang Amadeus, qui deviendra un virtuose. Leopold Mozart publie "Traité en vue d'une méthode fondamentale pour le violon" en 1756, qui est l'un des premiers ouvrages de référence pour l'apprentissage du violon. Il décède en 1787.
Voir aussi : Naissance - Violoniste - Augsbourg - Histoire de la Musique classique



1771
14 novembre
Naissance de Marie François Xavier Bichat
Marie François Xavier Bichat, biologiste français, naît le 14 novembre 1771. Professeur dès 1797, il devient médecin à l'Hôtel-Dieu de Paris où il lance des recherches sur les tissus comme unités anatomiques fondamentales. On donne son nom aux boules graisseuses de Bichat, qui forment l'arrondie des joues. Mort le 22 juillet 1802 suite à une chute dans un escalier, on lui doit "Anatomie générale appliquée à la physiologie et à la médecine".
Voir aussi : Biologiste - Histoire des Sciences et techniques



1805
14 novembre
Napoléon entre dans Vienne
La grande armée conduite par le général Masséna entre dans la capitale autrichienne. Napoléon trouve la ville désertée par son souverain. L'empereur François II de Habsbourg est parti se réfugier auprès de son allié le tsar Alexandre de Russie.
Voir aussi : Napoléon - Histoire de Vienne - François II d'Autriche - Histoire de l'Empire



1831
14 novembre
Mort de Georg Wilhelm Friedrich Hegel, philosophe allemand
Georg Wilhelm Friedrich Hegel fut un philosophe allemand qui eut une forte influence sur la philosophie contemporaine. Né en 1770, il se destina d'abord à la théologie, puis se tourna vers la philosophie et se rallia au point de vue des Girondins pendant la Révolution française. Sa philosophie fut une philosophie systématique et encyclopédique, développée à partir d'une idée logique, fortement représentative de l'idéalisme allemand. Hegel mourut à Berlin le 14 novembre 1831.
Voir aussi : Idéalisme allemand - Théologie - Histoire des Décès



1840
14 novembre
Naissance de Claude Monet
Né à Paris le 14 novembre 1840, Oscar-Claude Monet, dit Claude Monet, est un peintre impressionniste. Il commence par réaliser des caricatures puis intègre l'armée. Il en sort pour s'inscrire à l'académie. En 1862, il rencontre Pierre-Auguste Renoir et fréquente Frédéric Bazille et Alfred Sisley. C'est en 1872 qu'il peint Impression soleil levant, l'œuvre qui donne son nom au mouvement impressionniste et dont il est l'un des plus célèbres représentants. Monet obtient la consécration dans les années 1890 et meurt en 1926. "Les Nymphéas" (1903), la "Cathédrale de Rouen" (1892) ou encore "Les Coquelicots" (1873) font partie de ses œuvres les plus célèbres.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Peintre - Histoire de l'Impressionnisme - Histoire de la Peinture



1851
14 novembre
Parution de "Moby Dick"
Le plus célèbre roman de l'écrivain américain Herman Melville paraît pour la première fois aux Etats-Unis sous le titre original "Moby Dick or the white Whale".
Voir aussi : Publication - Histoire des Romans



1860
14 novembre
Les Russes poussent leurs frontières en Mandchourie
Les Russes profitent de la situation en Chine au lendemain de la seconde guerre de l’Opium pour faire signer au gouvernement impérial un nouveau traité. Ils obtiennent ainsi toute la partie située à l’Est de l’Oussouri. En 1858, ils avaient déjà réussi à pousser leurs frontières sur toute la rive gauche du fleuve de l’Amour.
Voir aussi : Histoire des Guerres de l'Opium - Fleuve Amour - Histoire de la Politique



1885
14 novembre
Début de la guerre serbo-bulgare
La guerre serbo-bulgare suite à l'annexion de la Roumélie orientale par la Bulgarie, commence le 14 novembre 1885. A cette date, la Serbie envahit son voisin, mais ne connaît que la défaite. Sous la menace d'une intervention autrichienne, Alexandre Ier de Bulgarie accepte de signer un armistice, puis le traité de Bucarest, le 3 mars 1886. Avec cet accord, les nouvelles frontières de la Bulgarie sont avalidées.
Voir aussi : Histoire de la Serbie - Armistice - Bulgarie - Alexandre Ier - Guerre serbo-bulgare - Histoire des Guerres



1888
14 novembre
Inauguration de l'Institut Pasteur
Le président de la république, Sadi Carnot, inaugure à Paris un centre de recherche sur les virus. Désiré par le savant français Louis Pasteur, l'institut est financé par une souscription internationale. Pasteur le dirigera jusqu'à sa mort en septembre 1895 et il y sera inhumé. Grâce à l'Institut Pasteur de nombreux vaccins seront mis au point et plusieurs virus tels que le virus du Sida réussiront à être isolés.
Voir aussi : Histoire de Paris - Pasteur - Sadi Carnot - Histoire de la Médecine



1913
14 novembre
Proust publie le premier tome de "A la recherche du temps perdu
Marcel Proust publie à compte d'auteur "Du côté de chez Swann". Ce roman est le premier d'une série de sept tomes. L'œuvre complète sera achevé 17 ans plus tard et prendra la nom de "A la recherche du temps perdu". Il s'agit du roman le plus long de la langue française.
Voir aussi : Proust - A la recherche du temps perdu - Histoire des Romans



1922
14 novembre
Première émission de la BBC
La BBC (British Broadcasting Company puis British Broadcasting Corporation) diffuse sa première émission. Fondée par plusieurs fabricants de radio qui perçoivent une redevance sur les postes, elle sera en situation de monopole jusqu’en 1955. Elle aura pendant la Seconde Guerre mondiale le statut de radio de la résistance en Europe et celui de soutien pour les troupes et la population du Royaume-Uni.
Voir aussi : Histoire de la Résistance - Histoire de la BBC - Histoire de la Radio



1925
14 novembre
Les surréalistes exposent à Paris
La galerie Loeb à Paris accueille pour la première fois une exposition collective de peintres surréalistes. Les œuvres de Paul Klee, Man Ray, Juan Miro, Max Ernst et Pablo Picasso sont présentés au grand public. Le fondateur du mouvement, André Breton, et le poète Robert Desnos sont à l'origine de l'évènement.
Voir aussi : Picasso - Histoire du Surréalisme - Miro - Histoire de la Peinture



1971
14 novembre
Mariner 9 en orbite
La sonde américaine Mariner 9 se place en orbite autour de la planète Mars après un voyage de 167 jours. Elle a pour but de prendre des clichés de la surface de la planète et de transmettre des données météorologiques. Jusqu'en janvier 1972, une terrible tempête de poussière empêche la réalisation d'images et la sonde se lance alors dans l'observation des satellites de Mars, Phobos et Deimos. Quand le manteau poussiéreux disparaîtra, Mariner 9 pourra collecter plus de 7000 clichés jusqu'à la fin de sa mission, le 27 octobre 1972. La sonde, toujours en orbite, se désagrègera en 2022 lorsqu'elle rentrera dans l'atmosphère martienne.
Voir aussi : Sonde - Mars - Histoire de l'Astronomie



1992
14 novembre
Les coqs croqués à domicile par les Pumas
L’Argentine est en bonne voie pour s’imposer dans le cercle fermé des nations de rugby. Et elle le prouve au détriment des Français, leur imposant une défaite à domicile à la Beaujoire à Nantes. Si l’efficacité des Pumas qui donnent fréquemment du fil à retordre aux Français à Buenos Aires n’était plus à prouver, cette victoire à l’extérieur est plutôt de bon augure pour les Argentins. Toutefois, malgré des victoires dans des matches amicaux, ils ne parviendront pas de sitôt à concurrencer les grandes équipes lors de la Coupe du Monde. Et surtout, ils souffriront encore longtemps de l’absence de compétition, ne participant ni au Tri-nations, ni au Tournoi des Cinq Nations.
Voir aussi : Histoire de Nantes - Histoire du Rugby



1994
14 novembre
Casio présente l'appareil photo numérique
Casio révolutionne la photographie en présentant le premier appareil photo numérique. Ce n’est pas le premier essai utilisant cette technologie mais le premier appareil grand public, ce qui révolutionnera bientôt la photographie de loisir. En effet, l’abandon de la pellicule pour la mémoire numérique permet de visualiser immédiatement les photos sur l’écran de l’appareil et de les garder ou de les supprimer à sa guise, et sans surcoût. Le développement rapide de la résolution à la fin des années 90 accompagnera le boom de ce produit.
Voir aussi : Histoire de la Photographie - Histoire des Loisirs



1994
14 novembre
Première parution de Lanfeust
Tarquin et Arleston publient leur premier album de « Lanfeust de Troy ». Le forgeron un peu naïf qui donne son nom a cette bande dessiné d’heroic fantasy est doté de pouvoirs extraordinaires qui sont révélés au cours des huits albums de la série. Le monde de Troy verra par la suite naître « Trolls de Troy », « Gnomes de Troy » puis la série « Lanfeust des étoiles ».
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées



1997
14 novembre
Première élection au suffrage universel direct au Maroc
Le parti de l’USFP (Union socialiste des forces populaires) sort vainqueur des premières élections législatives au suffrage universel. Fondé en 1975, ce parti est dirigé par Abderrahmane Youssoufi, qui sera Premier ministre l’année suivante. Ces élections n’auraient pas abouti sans l’adoption d’une nouvelle constitution par référendum en 1992.
Voir aussi : Constitution - Référendum - Socialiste - USFP - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 12:40 am
par saintluc
La guerre serbo-bulgare est un conflit qui dura du 14 novembre 1885 au 3 mars 1886 entre la Principauté de Serbie et la Principauté de Bulgarie. Cette guerre révélait l'instabilité des règlement de paix imposés dans les Balkans par le traité de Berlin du 13 juillet 1878.

Lors des négociations de ce traité, les deux États avaient l'intention de récupérer plus de territoires de l'Empire ottoman. La Roumélie orientale fut séparée de la Bulgarie et resta dans l'Empire ottoman. Le 18 septembre 1885, des nationalistes bulgares tentèrent de rattacher la Roumélie à la Bulgarie. La Serbie était opposée à ce rattachement. Contre l'opinion publique de son royaume et contre l'avis de l'armée, le roi de Serbie Milan Ier réclama une partie du territoire à la Bulgarie et se lança dans une politique étrangère offensive pour tenter de masquer les conflits intérieurs de la Serbie. Il déclara la guerre à la Bulgarie le 14 novembre 1885 et fut battu par les Bulgares à la bataille de Slivnitsa le 19 novembre 1885. Les troupes bulgares envahirent alors la Serbie, et Alexandre Ier n'accepta l'armistice que sous la menace de l'intervention militaire de l'Empire austro-hongrois.

Par le traité de Bucarest du 3 mars 1886, les frontières furent de nouveau reconnues, mais la Bulgarie conservait la Roumélie orientale.

Affaibli par cette défaite, Milan Ier abdiqua en 1889 et laissa le pouvoir à son fils Alexandre.

Image
Monument de la guerre serbo-bulgare à Tran, en Bulgarie

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 3:30 am
par orchidee
Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny), dit Claude Monet, est un artiste-peintre français lié au mouvement impressionniste, peintre de paysages et de portraits.
Enfance et adolescence
Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 au 45, rue Laffitte dans le 9e arrondissement. Il est le second fils d'Adolphe et Louise-Justine Monet, née Aubrée après Léon (1836-1917). Baptisé sous le nom d'Oscar-Claude à Notre-Dame de Lorette, il est appelé Oscar par ses parents. Il aime à dire plus tard qu'il est un vrai Parisien comme ses grands-parents et ses parents, tous quatre nés à Paris. La famille, grands-parents paternels compris, s'installe au Havre en Normandie vers 1845, l'année de ses cinq ans. C'est probablement un déménagement décidé sous l'influence de sa tante Marie-Jeanne Lecadre, épouse d'un commerçant havrais qui accueille son beau-frère dans sa maison. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux.
Le jeune Oscar n'est pas un élève très appliqué selon ses propres dires, mais il apparaît dans les annales du collège havrais qu'il fréquente comme « une excellente nature très sympathique à ses condisciples ». De manière précoce, il développe un goût pour le dessin et il suit avec intérêt le cours d'Ochard, un ancien élève de David. Ses premiers dessins sont des caricatures (appelées « portraits-charges ») de personnages (professeurs, hommes politiques) dont Monet « enguirlande la marge de ses livres... en déformant le plus possible la face ou le profil de ses maîtres » selon ses propres termes. Il fait déjà des croquis de bateau et des paysages en « plein air » sur le motif.

En 1857, sa mère décède et il abandonne ses études. Sa tante Lecadre l'accueille et l'encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures signées O. Monet chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, où expose également Eugène Boudin, ancien associé du propriétaire. C'est là qu'il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique : « Si je suis devenu un peintre, c'est à Eugène Boudin que je le dois ». Il conseille aussi à son jeune comparse à quitter Le Havre pour Paris dans le but d'y prendre des cours et d'y rencontrer d'autres artistes.

Image
En 1861 et 1862, Monet sert dans l'armée en Algérie. Sa tante havraise, Mme Lecadre, accepte de l'en faire sortir s'il prend des cours d'art à l'université. Il quitte donc l'armée, mais n'aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l'académie. En 1862, il se lie d'amitié avec Johan Barthold Jongkind, lors de son séjour à Sainte-Adresse et à Honfleur. De sa période honfleuraise en compagnie de ces deux peintres, Monet conservera un attachement et ils auront une influence essentielle dans la genèse de son art.
La même année, il commence à étudier l'art dans l'atelier de l'École impériale des Beaux-Arts dirigé par Charles Gleyre à Paris, où il rencontre Pierre-Auguste Renoir avec qui il fonde un mouvement artistique qui s'appellera plus tard impressionniste. Ils ont peint ensemble et ont maintenu une amitié durant toute leur vie. Il se lie également avec le peintre Frédéric Bazille avec qui il entretient une importante correspondance et qui mourra au champ d'honneur en 1870. Le peintre Alfred Sisley fréquente aussi l'atelier de Gleyre. Impécunieux, il se fait souvent prêter de l'argent par ses amis mais ses tableaux sont souvent saisis au point qu'il fait une tentative de suicide au printemps 1868. La rencontre en 1873 avec le marchand d'art Paul Durand-Ruel qui devient son vendeur attitré et lui verse une rente mensuelle, lui permet de sortir de ses déboires financiers.
Image

Un de ses modèles, Camille Doncieux, deviendra quelques années plus tard son épouse. Elle lui servit plusieurs fois de modèle, notamment pour La dame à la robe verte et surtout Femmes au jardin, peint initialement dans le jardin de Monet vers la fin des années 1860 et acheté 2 500 francs par Frédéric Bazille, toile montrant pour la première fois la lumière naturelle et changeante. Ils emménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine, après la naissance de leur premier enfant. Ils vivent ensuite à Vétheuil où Camille décède le 5 septembre 1879 ; il l'a peinte sur son lit de mort. Trois ans plus tard, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny près de Vernon (Eure) et s'y installe alors définitivement. Il a exactement 43 ans et n'est encore qu'au milieu de son existence. Il aménage la grande maison et un vaste jardin floral qu'il ne pourra acheter qu'en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée. En 1893, soit dix ans après son emménagement dans la maison, il crée le jardin d'eau avec son étang aux nymphéas. Il lui inspirera quelques-unes de ses toiles les plus connues, dont les toutes dernières.
La même année, il commence à étudier l'art dans l'atelier de l'École impériale des Beaux-Arts dirigé par Charles Gleyre à Paris, où il rencontre Pierre-Auguste Renoir avec qui il fonde un mouvement artistique qui s'appellera plus tard impressionniste. Ils ont peint ensemble et ont maintenu une amitié durant toute leur vie. Il se lie également avec le peintre Frédéric Bazille avec qui il entretient une importante correspondance et qui mourra au champ d'honneur en 1870. Le peintre Alfred Sisley fréquente aussi l'atelier de Gleyre. Impécunieux, il se fait souvent prêter de l'argent par ses amis mais ses tableaux sont souvent saisis au point qu'il fait une tentative de suicide au printemps 1868. La rencontre en 1873 avec le marchand d'art Paul Durand-Ruel qui devient son vendeur attitré et lui verse une rente mensuelle, lui permet de sortir de ses déboires financiers.
Image
C'est en 1872 qu'il avait peint un paysage du port du Havre : Impression soleil levant (actuellement au musée Marmottan à Paris). Cette œuvre avait été présentée au public lors de la première exposition impressionniste en 1874. La manifestation n'avait pas eu le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus avaient été assez hostiles, particulièrement celui provenant du critique Louis Leroy du Charivari qui, inspiré par l'intitulé de ce tableau, s'était servi du mot « impression » pour se moquer du style des exposants. Lors de la troisième exposition impressionniste, en 1877, les peintres reprirent à leur compte le terme d'« impressionnisme » pour identifier leur style. Cette première exposition était organisée par un groupe de peintres dont Monet avait pris la tête, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en réaction contre le « Salon » officiel.
Image
En 1884, commence sa longue amitié avec l'écrivain Octave Mirbeau, qui est désormais son chantre attitré et contribua à sa reconnaissance. En 1886, Paul Durand-Ruel lui ouvre les portes du marché américain : la reconnaissance officielle qu'il obtient outre-atlantique a pour contrecoup de développer le marché de l'art impressionniste en France dans les années 18902.En 1892, Monet épouse Alice Hoschedé qui était sa maîtresse sans doute depuis 1875 ou 1876, et avec qui il vivait depuis l'été 1878. Ce n'est qu'après le décès d'Ernest Hoschedé que Monet peut enfin épouser Alice. Elle a eu six enfants nés de son mariage avec Ernest : cinq filles et un garçon, Jean-Pierre († 1960), qui se plaît à dire qu'il est le fils de Claude. Monet a eu deux garçons Jean (1867-1914) et Michel (1878-1966) de sa première union avec Camille, l'un et l'autre décèdent sans laisser de descendance, de sorte que Monet n'a eu aucune postérité directe. Cette grande famille nécessite l'aménagement d'une grande maison, comme ce fut le cas avec Giverny. En 1889, Auguste Rodin et Claude Monet exposent conjointement « Rien que vous et moi » dans la galerie parisienne de Georges Petit. Cette exposition consacre les deux artistes.
Image
À partir de 1890 vient le temps des séries, initié en 1877, alors qu'il n'habitait pas encore Giverny, avec les gares Saint-Lazare, et reprise par exemple en 1886 avec les deux Essais de figure en plein-air (la Femme à l'ombrelle tournée vers la droite et la Femme à l'ombrelle tournée vers la gauche). Cette période commence à proprement parler par deux séries s'attachant à des éléments de décor naturels, Les Meules (de la fin 1890 au début 1891) et Les Peupliers (dans le courant de l'année 1891), avant de revenir à un motif humanisé, la cathédrale de Rouen, peinte sur le motif entre 1892 et 1894, selon trois emplacements distincts en face de l'édifice, et à différentes heures du jour. Cette Série des Cathédrales de Rouen, achevée en atelier en 1894, constitue, selon le titre de l'article que lui consacre son ami Georges Clemenceau en 1895 à l'occasion de l'exposition à la galerie Durand-Ruel de vingt de ces vues, une véritable révolution en peinture.
Image

Lors de son premier déplacement au Royaume-Uni pour fuir la guerre franco-allemande de 1870, il avait eu l'occasion d'admirer les œuvres du peintre britannique Turner (1775-1851) et avait été impressionné par sa manière de traiter la lumière, notamment dans les œuvres présentant le brouillard de la Tamise. Il avait rencontré, à cette occasion, le peintre américain James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), également influencé par Turner, avec lequel il s'était lié d'amitié.

Ce qu'il avait vu à Londres l'incita à y revenir plusieurs fois. Lors de séjours de 1899 à 1901, prolongés par son travail en atelier jusqu'en 1904, il peint une autre série de tableaux, près d'une centaine, sur le thème du brouillard de Londres sur la Tamise. Un de ceux-ci a été vendu 15,8 millions € (21,1 millions de dollars canadiens) (frais compris) en novembre 2004 chez Christie's à New York.

Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont, que le passionné des plantes qu'il était avait patiemment aménagés au fil des années. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, Monet commence une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, sur la suggestion de Clemenceau.

Image
À la fin de sa vie, Monet souffrait d'une cataracte qui altéra notablement sa vue. Sous les conseils de son ami Georges Clemenceau (qui a exercé la médecine pendant 20 ans)8, il fut opéré de l'œil droit dans les difficiles conditions de l'époque. Affecté par les modifications de ses perceptions visuelles consécutives à l'opération, il renonça à toute intervention sur son œil gauche. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux.

Claude Monet est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny. Accouru au chevet du peintre, Clemenceau aurait insisté pour qu'on ne recouvre pas le corps d'un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n'est pas une couleur ! ». Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.
Image
Image
http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Monet

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 3:34 am
par saintluc
Un grand merci Orchidée de compléter l'éphéméride ;) :))

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 3:39 am
par orchidee
saintluc a écrit :Un grand merci Orchidée de compléter l'éphéméride ;) :))

:)) ...c'est moi qui doit dire merci, j'adore ce ptit moment de la journee pour fouiller de
belles choses, qu'autrement je ne me donne pas souvent :red :love

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. nov. 14, 2011 5:14 am
par Cynyhia
Merci à tous les deux pour tout ce qu'on apprend tous les jours :thumb
j'adore Monnet :love

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. nov. 15, 2011 12:30 am
par saintluc
1315
15 novembre
La bataille de Morgarten
Se sentant menacé par la Confédération suisse, Léopold Ier de Habsbourg tente de réaffirmer son autorité, accompagné d’une importante armée. Les confédérés n’ont cependant aucun mal à remporter la victoire à Morgarten. Cet événement consolidera le pacte signé en 1291 et permettra d’enrichir l’union avec l’adhésion des cantons de Zurich, Lucerne, Glaris, Zoug et Berne. Multipliant les défaites, les Habsbourgs finiront par reconnaître l’indépendance de la Confédération et établiront un traité de paix en 1389.
Voir aussi : Habsbourg - Léopold Ier - Histoire du Moyen-Âge



1533
15 novembre
Prise de Cuzco par les Espagnols
Francisco Pizarro fait son entrée dans la capitale de l'Empire inca. La ville est mise à sac, le temple du soleil est entièrement détruit pour son or et les tombes des souverains incas sont profanées. La capitale de l'immense et majestueux empire n'est plus. Les espagnols construiront Lima et en feront la nouvelle capitale de la vice-royauté du Pérou.
Voir aussi : Invasion - Dossier histoire des conquistadores - Dossier histoire de l' Empire inca - Pizarro - Histoire des Inca - Histoire des Explorations



1630
15 novembre
Décès de l'astronome Johannes Kepler
Johannes Kepler est une astronome et mathématicien allemand connu pour ses études sur l'héliocentrisme, l'hypothèse selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil formulée par Copernic. Il est également célèbre pour avoir démontré par les mathématiques que les orbites des planètes sont elliptiques et non circulaires à partir des mesures très précises effectuées par Tycho Brahe. Ses observations sur les mouvements des planètes seront nommées « Lois de Kepler ». Plus tard, Isaac Newton s'en servira pour énoncer la loi de l'attraction gravitationnelle ou « gravitation ». Enfin, Kepler découvrira les principes fondamentaux de l'optique moderne comme la réfraction de la lumière, avant de mourir le 15 novembre 1630.
Voir aussi : Héliocentrisme - Histoire de l'astronomie - Isaac Newton - Histoire des Sciences et techniques



1671
15 novembre
Antoine V de Grammont, duc de Grammont, maréchal de France. (décès le 16 septembre 1725).
A peine entré dans l'adolescence, Antoine V de Grammont devient mousquetaire. Il combat dans de nombreux conflits armés. Il se marie avec Marie-Christine de Noailles en 1687 et devient brigadier en 1694. Grâce à ses capacités militaires il accède au poste de lieutenant général de Bayonne. En 1715, il fait partie du conseil de Guerre de la Régence. Devenu duc de Gramont en 1720, il est également fait maréchal en 1724 mais il meurt quelques mois plus tard.
Voir aussi : Mousquetaire - Histoire de la Politique



1708
15 novembre
Naissance de William Pitt l'Ancien
William Pitt, dit l'Ancien, naît le 15 novembre 1708 à Londres. Après avoir étudié et voyagé en France, en Italie et dans les Provinces-Unies, il se lance dans une carrière militaire qu'il ne peut concrétiser par le combat. Il rejoint alors le parti whig, au sein duquel il devient de plus en plus influent. En 1746, il devient Paymaster of the Forces. Ministre de la guerre durant la Guerre de Sept ans, il est partisan d'attaquer les colonies françaises pour affaiblir la France. En 1766, il accède au poste de premier ministre.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Londres - Ministre - William Pitt l'Ancien - Histoire de l'Etat



1715
15 novembre
Troisième traité de la Barrière.
Le troisième traité de la Barrière est signe le 15 novembre 1715 à Angers. Les signataires de cet écrit sont les Pays-Bas et l'empereur possesseur des Pays-Bas espagnols.
Ce traité fait suite à celui d'Utrecht signé en 1713 qui délivrait aux Hollandais le droit de tenir garnison dans les Pays-Bas méridionaux (respectivement, Furnes, Ypres, Menin, Tournai, Mons, Charleroi et Namur).
Voir aussi : Histoire des Traités



1738
15 novembre
Naissance de William Herschel.
William Herschel est né le 15 novembre 1738 en Allemagne. Après une enfance passée à Hanovre, il est appelé à servir l'Angleterre en 1756 pour la défendre contre une attaque française. Ainsi, il détient les nationalités allemande et britannique.
Une fois sa mission accomplie, il se découvre une passion pour la musique, puis pour l'astronomie.
Plus tard, il sera reconnu pour sa découverte de la planète Uranus ainsi que pour celle des rayons infrarouges.
En 1781, il reçoit la médaille de Copley.
Il décède le 25 août 1822 à l'âge de 83 ans dans son pays d'adoption, l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire de l'Art



1781
15 novembre
Exécution de Túpac Katari
Túpac Katari, de son vrai nom Julián Apasa Nina, était le chef des révoltés du peuple aymara du Haut-Pérou et l'un des leaders de la révolte indienne face à l'occupation espagnole en Bolivie. En 1781, il rassembla 40 000 hommes qui firent le siège de la Paz avant d'être repoussés par les troupes espagnoles. Túpac Katari tenta à nouveau de prendre la ville quelques mois plus tard, mais il fut capturé par les Espagnols, qui l'exécutèrent par écartèlement le 15 novembre 1781.
Voir aussi : Exécution - Bolivie - Histoire de la Politique



1787
15 novembre
Décès de Christoph Willibald Gluck
Christoph Willibald Gluck est un compositeur d'opéra allemand qui naît le 2 juillet 1714 à Erasbach, en Bavière. Il se révèle en impulsant une réforme cherchant à apporter du naturel et de la vérité dramatique aux opéras classiques. Cette volonté l'opposera à l'Italien Piccini dans une célèbre querelle d'artistes. Il disparaît en Autriche, à Vienne, le 15 novembre 1787, après avoir mené sa réforme à Paris, avec un succès relatif, entre 1774 et 1779.
Voir aussi : Compositeur - Opéra - Réforme - Histoire des Décès



1853
15 novembre
Pierre V devient roi du Portugal.
A la mort de sa mère Marie II, Pierre V monte sur le trône du royaume du Portugal et y reste jusqu'à son décès en 1861. Durant son règne, il procède à une modernisation du pays en développant l'enseignement et l'équipement technique du Portugal. Il fait construire des routes, des chemins de fer ainsi que des télégraphes. Intègre et dévoué, il devient rapidement un roi très apprécié du peuple portugais.
Voir aussi : Modernisation - Histoire de la Politique



1863
15 novembre
Début du règne de Christian IX de Danemark
Après le décès de Frédéric VII, Christian IX devient roi du Danemark. Il a été choisi par Christian VIII car son fils Frédéric VII n'avait pas descendance. Il va tenter de limiter la diffusion de la démocratie sans succès. En 1900, le parlement danois est créé, mettant fin au régime absolutiste. Il va également mettre en place une série de réformes sociales à l'instar de la retraite et de l'assurance chômage. A sa mort, il est remplacé par son fils aîné, Frédéric VIII.
Voir aussi : Règne - Dannemark - Histoire de la Politique



1866
15 novembre
Naissance de la Ligue française de l’enseignement
La Ligue française de l’enseignement naît grâce à la volonté de Jean Macé. Ce dernier avait en effet lancé un appel dans le journal l’ "Opinion nationale", afin de réunir un maximum de volontaires pour améliorer l’instruction en France. Beaucoup s’enthousiasment pour le projet et y prennent part. Avec un nombre d’adhérents toujours croissant dans toute la France, la Ligue se battra pour l’éducation populaire et publique. Elle lancera également une pétition pour une instruction gratuite, obligatoire et laïque. Lorsque les lois Ferry seront promulguées, elle se donnera un statut juridique, s’organisera en fédérations et ne cessera de lutter contre les inégalités et pour le développement culturel.
Voir aussi : Dossier histoire de l' enseignement - Jules Ferry - Histoire des Institutions



1872
15 novembre
Ulysses Simpson Grant est réelu président des Etats-Unis
Réélection du républicain Ulysses Simpson Grant (1822-1885) à la présidence des Etats-Unis. Déjà fort critiqué lors de ses quatre premières années en fonction, son second mandat lui vaut l'ostracisme de son propre parti. Incapable d'empêcher le développement des abus et scandales dans son gouvernement, poursuivant une politique controversée de rude répression contre les Etats du Sud (carpetbaggers), mais également attaqué pour ses décisions en vue de consolider le capitalisme industriel, le général victorieux de la guerre de Sécession ne put briguer de troisième mandat.
Voir aussi : Parti républicain - Histoire des Institutions



1884
15 novembre
Début de la conférence de Berlin
Le 15 novembre 1884 s'ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays, dont la France, l'Italie ou la Russie. Durant cette réunion qui se déroula jusqu'au 15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le Belgique au Congo. La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves Niger et Congo.
Voir aussi : France - Russie - Italie - Colonisation - Histoire du Congo - Histoire de la Colonisation



1886
15 novembre
Naissance de René Guénon
René Guénon, métaphysicien français, naît à Blois le 15 novembre 1886. Après des études de mathématiques, il se passionne rapidement pour la métaphysique, et notamment la métaphysique d'Orient. Durant sa vie, il rédigera de nombreux ouvrages exposant les rapports que les civilisations occidentales devraient avoir avec l'Orient, qui influenceront André Breton. Il part pour l'Egypte en 1930 afin d'obtenir des sources pour un ouvrage sur l'ésotérisme. Il meurt au Caire le 7 janvier 1951.
Voir aussi : Egypte - André Breton - Métaphysique - Histoire des Sciences et techniques



1889
15 novembre
Dom Pedro II abdique au Brésil
Un Coup d'Etat militaire dirigé par le maréchal Manuel Deodoro Da Fonseca renverse l'empereur du Brésil Dom Pedro II. La révolution est conduite par la bourgeoisie créole et les grands propriétaires terriens qui reprochent au souverain d'avoir abuser des réformes libérales et l'abolition de l'esclavage. Dom Pedro est contraint d'abdiquer et la république est proclamée. Les idées positivistes du philosophe français Auguste Comte influenceront énormément la Constitution des "Etats-Unis du Brésil" de 1891 et la devise du pays: "Ordre, amour et progrès.
Voir aussi : Abdication - Histoire de la Politique



1891
15 novembre
Naissance d'Erwin Rommel
Erwin Rommel naît le 15 novembre 1891, à Heidenheim. Militaire, général puis maréchal au sein de l'armée allemande, il participe à l'extension territoriale nazie. Adorateur d'Adolph Hitler, il remporte la Bataille de la Meuse, en 1940, grâce aux blindés panzers. De 1941 à 1943, il dirige l'Afrika Korps, en Afrique du Nord, lui octroyant son surnom de Renard du désert. Impliqué dans le coup d'état raté contre Hitler, en 1944, il se suicide le 14 octobre.
Voir aussi : Maréchal - Adolph Hitler - Histoire des Guerres



1897
15 novembre
Matthieu Dreyfus accuse Esterhazy
Alors que la mobilisation des Dreyfusards augmente notamment dans les milieux intellectuels de gauche, le frère d’Alfred Dreyfus envoie une lettre au ministre de la guerre. Celle-ci reprend les conclusions du sénateur Scheurer-Kestner qui s’est joint à Lazare et au "Figaro" dans la défense de Dreyfus. Une enquête est alors ouverte, elle aboutira au procès d’Esterhazy au mois de janvier suivant.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Le Figaro - Esterhazy - Histoire de la Justice



1900
15 novembre
Le jeune Churchill défraie la chronique
Parti en Afrique du Sud couvrir la guerre des Boers pour le Morning Post, Churchill est fait prisonnier par les troupes de Louis Botha lorsque le train blindé qu’il emprunte déraille. Agé de 26 ans, le futur Premier ministre anglais ne met même pas un mois avant de trouver la faille et de s’évader. Il rejoint alors l’ambassade anglaise du Mozambique alors que sa tête est mise à prix. Faisant la une des journaux, il profite de sa popularité pour être élu député dans les mois qui suivent.
Voir aussi : Churchill - Histoire des Faits divers



1908
15 novembre
Le Congo devient une colonie belge
Propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II, depuis 1885, l'état indépendant du Congo devient la colonie du Congo Belge. Léopold II choisit de remettre ce territoire à son pays car il s'est fortement discrédité auprès de ses sujets avec la révélation des atrocités commises sous son autorité par les compagnies coloniales. Entre 1875 et 1879, l'explorateur anglais Sir Henry Morton Stanley avait pris possession au nom de la Belgique de la rive gauche du fleuve Congo. C'est en hommage au roi des Belges qu'il fonde Léopoldville près du village de pêcheurs de Kinshasa. Après 75 ans de domination Belge, le Congo accèdera officiellement à l'indépendance en 1960 et prendra le nom de Zaïre en 1971.
Voir aussi : Colonie - Léopold II - Histoire de la Colonisation



1908
15 novembre
Puyi devient empereur de Chine
L'Impératrice de Chine Ts'eu-hi meurt à Pékin. Son arrière-neveu, Puyi, âgé de 2 ans monte sur le trône. Puyi sera le dernier empereur de Chine et abdiquera le 12 février 1912 lorsque la république sera proclamée par les révolutionnaires.
Voir aussi : Sacre - Empereur - Puyi - Dernier empereur - Histoire des Sacres



1927
15 novembre
Trotski exclu du PC
L'ancien collaborateur de Lénine, Léon Trotski, est exclu du parti communiste soviétique par le premier secrétaire du parti, Staline. Déporté en Asie centrale, il sera expulsé d'URSS vers la Turquie en Février 1929 et déchu de sa nationalité. Trotski, avait été l'un des principaux acteurs de la révolution d'octobre en 1917. Il sera assassiné au Mexique par un agent stalinien le 20 août 1941.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire du PC - Lénine - Trotski - Histoire des Partis



1951
15 novembre
Première sortie en mer pour "la Calypso"
L'ancien dragueur des mines acheté par le commandant Cousteau en 1950, effectue sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagé en bateau océonographique de haute technologie, "la Calypso" partira pour sa première expédition en Mer Rouge le 25 novembre.
Voir aussi : Cousteau - Histoire des Sciences et techniques



1971
15 novembre
Mise en vente du premier microprocesseur
La société américaine "Intel" lance sur le marché informatique l'invention de Marcian Hoff, le microprocesseur. Baptisé "Intel 4004", il coûte 200 dollars. Le processeur 4 bits permettra le développement des micro-ordinateurs.
Voir aussi : Histoire de l'Informatique



1999
15 novembre
Adoption du PACS
Le Pacte civil de solidarité (PACS) est adopté par l’Assemblée Nationale malgré les protestations d’une partie de la population. Permettant aux personnes de s’associer sans pour autant vivre en concubinage ou répondre aux contraintes légales demandées pour le mariage, il a été avant tout conçu comme une étape vers le mariage homosexuel. Mais c’est justement ce point qui fait débat, la droite et les associations traditionalistes et catholiques ne souhaitant pas cautionner un texte qui reconnaît le couple homosexuel en lui ouvrant un statut. Cependant le PACS connaîtra un rapide succès pour les couples hétérosexuels et homosexuels.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Parti Socialiste - Jospin - Histoire des Mœurs



2000
15 novembre
Pétillon publie l'Enquête corse
L’auteur de bande dessinée René Pétillon envoie son enquêteur Jack Palmer en Corse. Cette caricature suscite un véritable intérêt et se voit décerner le prix du meilleur album au Festival d’Angoulême en 2001 avant qu’ Alain Berbérian ne la transpose au cinéma avec Christian Clavier et Jean Reno en 2004. Oeuvrant dans le milieu de la BD depuis 1968 et diffusant les aventures de Jack Palmer depuis 1974, Pétillon avait déjà obtenu le grand prix de la ville du Festival d’Angoulême en 1987.
Voir aussi : Histoire du Festival d'Angoulême - Histoire des Bandes dessinées



2003
15 novembre
Drame lors d'une visite du Queen Mary 2
Quelques semaines avant sa livraison et alors qu’il est au stade des essais et finitions, le Queen Mary 2 est ouvert aux visites pour les employés et leur famille. C’est alors qu’une passerelle qui relie la cale sèche, où le navire est en cours d’armement, au quai s’effondre. Les victimes tombent de plusieurs dizaines de mètres et on compte alors 15 morts et 37 blessés.
Voir aussi : Paquebot - Chantiers de l’Atlantique - Queen Mary 2 - Histoire des Faits divers


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. nov. 15, 2011 12:41 am
par saintluc
Machu Picchu (du quechua machu, vieille, et picchu, montagne) est une ancienne cité inca (llaqta) du XVe siècle au Pérou, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu sur le versant oriental des Andes centrales. Son nom aurait été Picchu ou Picho.

Selon des documents du XVIe siècle, Machu Picchu aurait été une des résidences de l’empereur Pachacutec. Cependant, quelques-unes des plus grandes constructions et le caractère cérémonial de la principale voie d’accès au llaqta démontreraient que le lieu fut utilisé comme un sanctuaire religieux. Les deux usages ne s’excluent pas forcément. En revanche, les experts ont écarté l’idée d’un ouvrage militaire.

La ville sacrée Machu Picchu, oubliée pendant des siècles, est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca. Elle fut dévoilée au monde par l’archéologue américain Hiram Bingham, professeur assistant d'histoire de l'Amérique latine à l’Université Yale, qui écrivit un ouvrage de référence à ce sujet. Ses caractéristiques architecturales et le voile de mystère que la littérature a tissé sur le site en ont fait une des destinations touristiques les plus prisées de la planète. Depuis 1983, le site est sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[5]. Le 7 juillet 2007, Machu Picchu a été désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde par la NewOpenWorld Foundation, un organisme non officiel et à caractère commercial. Enfin le site fait partie de tout un ensemble culturel et écologique connu sous le nom de « Sanctuaire historique de Machu Picchu ».
Image
Vue du secteur urbain de Machu Picchu depuis son sommet sud.
Le site se trouve à l'est de la Cordillère des Andes, aux débuts de la forêt amazonienne. Il est situé au Pérou (province d'Urubamba), à cent trente kilomètres de Cuzco.

Les ruines sont à cheval entre deux élévations de terrain, à 2 438 mètres d'altitude. L'une est le Huayna Picchu, signifiant « jeune montagne ». C'est cette montagne qui surplombe le site sur la plupart des images de la cité. Selon certains angles de vue, il est possible d'y déceler la forme d'un visage humain regardant vers le ciel, le sommet du Huayna Picchu étant le nez. L'autre montagne est le Machu Picchu, signifiant « vieux sommet ». C'est cette montagne, à l'opposé du Huayna Picchu, qui a donné son nom au site archéologique. Autour du Huayna Picchu et sur les deux côtés de la cité coule la rivière Vilcanota-Urubamba qui décrit un grand arc en contrebas d'une falaise de 600 mètres.

Les 172 constructions s'étendent approximativement sur 530 mètres de long sur 200 mètres de large. Elles font partie d'un territoire du Sistema Nacional De Areas Naturales Protegidas (SINANPE) appelé « Sanctuaire historique de Machu Picchu » qui s'étend sur 32 592 hectares. Le but est de protéger certaines espèces biologiques menacées d'extinction et des sites incas, Machu Picchu étant le plus important.

Image
Situation des ruines de Machu Picchu, dans le Cañón del Urubamba
On peut accéder au Machu Picchu via différents chemins de randonnée. Le plus emprunté, le chemin de l'Inca, est soumis à un contrôle strict et ne peut être effectué qu'avec une agence de voyage.

Le village le plus proche du Machu Picchu est Aguas Calientes, à 400 mètres en contrebas. Depuis ce village, un service de bus emprunte régulièrement la route « Hiram Bingham » vers le Machu Picchu, que coupe un sentier piéton plus direct. Aucune route ne dessert Aguas Calientes : les visiteurs du Machu Picchu doivent donc utiliser la ligne de chemin de fer qui traverse le village, au départ d'Ollantaytambo ou de la centrale hydroélectrique de Santa Teresa.
Chaleur et humidité règnent le jour, tandis que les nuits sont fraîches. La température oscille entre 12 et 24 degrés Celsius. Les pluies sont abondantes (environ 1 955 mm par an), tout particulièrement entre novembre et mars : ces précipitations souvent fortes alternent avec de très belles éclaircies.

La région du Picchu, située à mi-chemin entre les Andes et la forêt amazonienne fut une région colonisée par des populations issues des montagnes, des régions de Vilcabamba et de Cusco. Ces groupes étaient certainement à la recherche de nouvelles terres cultivables. Les archéologues indiquent que l'agriculture se pratiquait déjà dans la région au VIIIe siècle av. J.‑C.. Dans les années 900, il y a une explosion démographique de groupes liés à l'ethnie Tampu del Urubamba. Il est possible que ces peuples aient fait partie de la fédération Ayarmaca, rivale, des premiers incas de Cusco. Cependant, l'emplacement spécifique de la ville ne présente aucune trace de constructions avant le XVe siècle.

Image
Pachacútec selon la chronique de Martín de Murúa (1615).
La ville a dû être construite sous le règne de l’empereur Pachacutec peut-être en 1440. L'emplacement de Machu-Picchu dut impressionner le monarque par ses particularités spécifiques à l'intérieur de l'aire géographique sacrée de Cuzco.

Machu Picchu dut avoir une population variable comme la majorité des llactas incas : entre 300 et 1000 habitants appartenant vraisemblablement à une élite. Le travail agricole était effectué par des colons mitmaqkuna qui venaient de différents lieux de l'empire.

La ville ne peut justifier le mythe de la « cité perdue » (mythé développé par le livre d'Hiram Bingham, La Fabuleuse découverte de la cité perdue des Incas) ou du « refuge secret des empereurs incas ». Les vallées avoisinantes formaient une région densément peuplée et qui avait augmenté de façon spectaculaire sa production agricole à partir de l'occupation inca en 1440. Les Incas construisirent là de nombreux centres administratifs, les plus importants étant Patallacta et Quente, et des complexes agricoles avec des cultures en terrasses. Machu Picchu dépendait de ces complexes pour son alimentation mais ceux-ci étaient insuffisants. La communication entre les régions était rendue possible grâce au réseau formé par les huit chemins incas qui allaient à Machu Picchu (voir Chemin de l'inca). La petite cité se différenciait des populations voisines par la singulière qualité de ses grands édifices.

À la mort de Pachacutec, et selon les coutumes royales incas, Machu Picchu passa à son panaca, qui devait destiner les rentes produites au culte de la momie du défunt roi. Cette situation se serait poursuivie sous les règnes de Tupac Yupanqui (1470-1493) et Huayna Capac (1493-1529).

Machu Picchu dut perdre en partie son importance à cause du désintérêt des empereurs successifs et aussi à cause de l'ouverture d'un chemin plus sûr et plus large entre Ollantaytambo et Vilcabamba (vallée de Amaybamba).
Image
Reconstruction d'un bâtiment inca sur le site.



Fin de la 1ère partie

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. nov. 15, 2011 12:52 am
par saintluc
La guerre civile inca (1531-1532) et l'arrivée des Espagnols à Cuzco en 1534 durent bouleverser considérablement les activités de Machu Picchu. Les paysans de la région étaient composés essentiellement de mitmas, issus des différentes nations conquises par les Incas et déplacés de force sur ces terres. Ceux-ci favorisèrent la chute du système économique inca afin de retourner sur leurs terres natales.

La résistance inca dirigée par Manco Inca en 1536 appela les nobles des régions proches à rejoindre la cour en exil de Vilcabamba, et il est fort probable que les principaux nobles de Picchu aient abandonné à cette époque la ville. Des documents contemporains mentionnent une dépopulation de ces régions. Picchu et sa région deviennent tributaires de l'encomienda espagnole de Ollantaytambo : le premier chef en fut le conquistador Francisco Pizarro. Ceci ne signifie pas que les Espagnols visitèrent fréquemment Machu Picchu, mais ils connaissaient le lieu, bien qu'il n'y ait aucun indice qui puisse montrer qu'ils connaissaient sa puissance passée.

Un autre document indique que l'Inca Titu Cusi Yupanqui, qui régnait à Vilcabamba, demanda que des frères augustins viennent évangéliser « Piocho » vers 1570. Mais il n'y a pas de lieu qui se nomme ainsi et le seul nom qui s'en rapproche est « Picchu ». Ce qui fait dire à Lumbreras que les fameux « extirpeurs de l'idolâtrie » ont peut-être à voir avec la destruction et l'incendie du Temple du Soleil.

Le soldat espagnol Baltasar de Ocampo écrivit à la fin du XVIe siècle sur une cité « au sommet d'une montagne », avec des constructions « extrêmement somptueuses » et une grande acllahuasi dans les dernières années de la résistance inca. La brève description qu'il en fait rappelle Picchu. D'ailleurs, Ocama affirme que le lieu s'appelle « Pitcos ». Le seul lieu dont le nom se rapproche est « Vitcos », un site inca à Vilcabamba, complètement différent de celui décrit par Ocampo. Ocampo indique que dans ce lieu a grandi Tupac Amaru, successeur de Titu Cusi et dernier Inca de Vilcabamba.
Image
Le Pont de l'Inca, contrôlant l'accès au Machu Picchu depuis l'ouest.
Après la chute du royaume de Vilcabamba en 1572 et la consolidation du pouvoir espagnol dans les Andes centrales, Machu Picchu demeura dans la juridiction de différentes haciendas coloniales qui changèrent plusieurs fois de mains jusqu'à la création de la république (1821). Elle devint un lieu à part, éloigné des nouvelles routes et axes économiques du Pérou. La région fut pratiquement ignorée par le régime colonial qui ne fit édifier ni église ni cité importante dans la zone.

La population andine ne semble pas avoir eu la même attitude ; le secteur agricole de Machu Picchu ne paraît pas avoir été abandonné. Par contre, les constructions de la zone urbaine n'ont pas été occupées et furent envahies rapidement par la végétation.

En 1865, le naturaliste italien Antonio Raimondi passa au pied des ruines sans les voir et mentionna la population clairsemée de la région. En 1870, l'Américain Harry Singer indiqua pour la première fois sur une carte le Cerro Machu Picchu et le Huayna Picchu pour lequel il précisa que c'était le Huaca de l'Inca : ce qui était preuve d'une certaine connaissance de l'histoire inca. Sur la carte de 1874, de l'Allemand Herman Gohring, les deux sites sont mentionnés avec exactitude. Le voyageur français Charles Wiener affirmait en 1880 qu'il y avait « des ruines à Machu Picchu », mais sans pouvoir se rendre sur le lieu. Ce sont plusieurs indices qui portent à croire que l'existence des ruines n'avait pas été oubliée.

Des recherches, publiées en 2008 par l’historien Paolo Greer, suggèrent que c’est le prospecteur de mines allemand Augusto R. Berns qui aurait redécouvert le site vers 1860. Il aurait même commencé le pillage des artefacts avec l'aval des autorités péruviennes de l'époque. Ces affirmations, publiées en juin 2008, sont à prendre avec précaution. Il avait en effet reçu l'autorisation de « prospecter des Huacas del Inca », le terme huaca (en) pouvant aussi bien décrire le lieu sacré de Machu Picchu qu'une mine.

Les premières références directes, actuellement connues sur le site, indiquent que Augustin Lizarraga, originaire de Cuzco, arriva dans la ville le 14 juillet 1902 guidant Gabino Sanchez, Enrique Palma et Justo Ochoa. Les visiteurs laissèrent un graffiti avec leurs noms sur les murs du Templo de las Tres Ventanas ; Hiram Bingham trouva le graffiti en 1911 comme il l'affirme dans son livre de 1922. Certains affirment que Lizarraga aurait déjà visité Machu Picchu en 1894.

Hiram Bingham, un historien américain de l'Université Yale qui effectuait des recherches sur la ville perdue de Vilcabamba, le dernier refuge de l'Inca, entend parler de Lizagarra. Accompagné par ses guides, le sergent de la garde civile Carrasco et le paysan Melchor Arteaga, il se rend à Machu Picchu le 24 juillet 1911. Ils rencontrèrent deux familles de paysans vivant là : les Recharte et les Alvarez qui utilisaient encore les constructions pour se ravitailler en eau. C'est un des fils Recharte qui conduisit Bingham jusqu'à la zone urbaine en friche. Bingham fut très impressionné par ce qu'il vit et sollicita l'Université Yale, la National Geographic Society et le gouvernement péruvien pour pouvoir commencer rapidement l'étude scientifique du site . Il participa aux premières fouilles sur le site avec l'ingénieur Ellwood Erdis, l'ostéologue George Eaton, la participation de Toribio Recharte et Anacleto Alvarez et un groupe de travailleurs anonymes de la région. Son livre, Lost City of the Incas, rendit ce lieu célèbre dans le monde. En 1913, la National Geographic Society consacra entièrement le numéro d'avril de son magazine au Machu Picchu.

Au sens strict, Bingham n'a pas découvert Machu Picchu, mais il a le mérite d'être le premier à reconnaître l'importance des ruines, de les étudier avec une équipe multidisciplinaire et de divulguer les résultats. Les critères archéologiques n'ont pas toujours été pertinents et la sortie du Pérou des objets découverts a beaucoup contribué à la polémique : la législation péruvienne ayant été purement et simplement détournée. Le Pérou tente depuis des années de récupérer, auprès de différents musées et collectionneurs, des centaines d'objets
Image
Un des aides de Hiram Bingham dans la cave sous le Temple du Soleil. Photo prise en 1911.
Entre 1924 et 1928, Martín Chambi et Juan Manuel Figueroa prirent une série de photographies à Machu Picchu qui furent publiées dans différents magazines du Pérou, augmentant ainsi l'intérêt local pour les ruines et les transformant en symbole national. Depuis l'ouverture en 1948 d'une route qui permet d'aller de la gare aux ruines, Machu Picchu est devenue le principal lieu touristique du Pérou. Durant les deux premiers tiers du XXe siècle, l'intérêt pour l'exploitation du site fut plus grand que celui pour la conservation ou l'étude des ruines ; ceci n'a tout de même pas empêché quelques recherches importantes sur le site. Rappelons les travaux de la Viking Found dirigée par Paul Fejos sur les sites incas aux alentours de Machu Picchu , ceux de Luis E. Valcarcel qui lia le site à Pachacutec. C'est à partir de 1970 que de nouvelles générations d'archéologues (Chavez Ballon, Lorenzo, Ramos Condori, Zapata, Sanchez, Valencia, Gibaja), d'historiens (Glave et Remy, Rowe, Angles), d'astronomes (Deaborn, White, Thomson) et d'anthropologues (Reinhard, Urton) fouillèrent les ruines et leur passé.

L'établissement d'une zone de protection écologique autour des ruines en 1981, l'inscription de Machu Picchu sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983 et l'adoption d'un plan majeur pour le développement soutenu de la région en 2005 ont été les points forts d'une action visant à conserver Machu Picchu et ses alentours. Mais les mauvaises restaurations, les incendies de forêt (comme celui de 1997) et les conflits politiques ont entaché cet effort de l'État pour gérer au mieux les ruines.

En 2004, quelque 400 000 touristes visitèrent le Machu Picchu, et l'UNESCO a depuis exprimé ses craintes que leur nombre trop important ne dégrade le site. Selon les autorités péruviennes, l'éloignement et la difficulté d'accès au site imposent d'eux-mêmes des limites naturelles à l'expansion du tourisme. Régulièrement, des propositions sont faites pour installer un téléphérique pour rejoindre le site, mais elles ont toutes été rejetées jusqu'à présent.

Le 12 juillet 2006, le Congrès du Pérou vota la loi 28778 concernant le retour des objets archéologiques formant l'essentiel de la collection Machu Picchu du musée Peabody (abrité par l'Université Yale) ; ceux qui avaient été autorisés à sortir du pays par le décret suprême 1529 du 31 octobre 1912 et le décret suprême 31 du 27 janvier 1916.

Le 7 juillet 2007, le site du Machu Picchu était désigné comme étant l'« une des sept nouvelles merveilles du monde », d'après un concours controversé ayant mobilisé 100 millions de personnes sur Internet.

En septembre 2007, l'Université Yale promit de rendre les 4 000 pièces archéologiques trouvées par Hiram Bingham : elles seront montrées dans un musée itinérant avant d'être confiées à un musée de Cusco
Image
D’après les archéologues, le Machu Picchu est divisé en deux grands secteurs : la zone agricole formée par un ensemble de terrasses de cultures qui se trouve au sud ; et la zone urbaine qui est celle, on le suppose, dans laquelle vivait ses occupants et où se déroulaient les principales activités civiles et religieuses. Cette zone urbaine comprenait le quartier sacré, le quartier populaire et le quartier des nobles et des ecclésiastiques.

Les terrasses de cultures de Machu Picchu apparaissent comme de grands escaliers sur le flanc de la montagne. Ce sont des constructions formées par un mur de pierre et un empilement de couches de matériaux divers (grandes pierres, pierres plus petites, fragments de roches, argile et terre de culture) qui facilite le drainage en évitant que l'eau puisse miner la structure (la région subit une forte pluviosité). Ce type de construction a permis que les cultures se poursuivent jusqu'au XXe siècle sans problème. D'autres terrasses de moindre largeur se trouvent dans la partie basse de Machu Picchu, tout autour de la cité. Ce sont des murs de soutien.

Cinq grandes constructions se trouvent sur les terrasses à l'est de la route inca qui conduit à Machu Picchu depuis le sud. Elles servaient de magasins. La ville était alimentée grâce à ces cultures en terrasse, qui permettaient de récolter maïs, pomme de terre et divers légumes. Ces champs pouvaient nourrir jusqu'à 10 000 personnes.

Un mur de 400 mètres de long sépare la ville de la zone agricole. La zone urbaine a été divisée par les archéologues en groupes d'édifices numérotés de 1 à 18, mais Chavez Ballon en 1961 l'a divisée en deux secteurs : un haut (hanan) et un bas (hurin). Cette répartition est plus en accord avec l'organisation de la société et le système andin de la hiérarchie.

Deux axes découpent la ville : le premier est matérialisé par une place large, construite sur des terrasses à plusieurs niveaux. Le deuxième est un large escalier qui fait office de rue principale, avec une série de fontaines d'eau. À l'intersection de ces deux axes se trouve la résidence de l'inca, le temple-observatoire du torreon et la plus grande des fontaines.

La zone sacrée est principalement dédiée à Inti, le dieu soleil, divinité principale du panthéon inca, après Huiracocha le dieu créateur. C’est ici que se trouvent les trésors archéologiques les plus importants : le cadran solaire ou astronomique (Intihuatana) et le temple du Soleil.

Dans le quartier des nobles se situe le Torréon (que Bingham appelait « Tombeau royal »), sorte de tour conique composée de blocs finement travaillés. À l'intérieur, les traces d'un grand incendie sont visibles. Le Torréon est construit sur une grande roche en dessous de laquelle se trouve une petite cavité : c'était peut-être un mausolée pour les momies. Dans la tour se trouvent plusieurs autels sacrificiels. À proximité se trouvaient 142 squelettes, parfois présumés majoritairement féminins. L'hypothèse la plus commune est qu'il s'agirait d'acclas, jeunes filles sacrifiées pour célébrer le culte du Soleil. Cependant, selon l’anthropologue américain John Verano de la Tulane University de la Nouvelle-Orléans, après réexamen des restes humains du Peabody Museum de Yale, ces squelettes trouvés sur le site du Machu Picchu seraient répartis équitablement entre les deux sexes et auraient appartenu à des personnes de tous âges.

Toutes les constructions du Machu Picchu sont de style classique inca, c'est-à-dire avec les constructions ayant une surface légèrement plus importante à la base qu'au sommet, ce qui leur confère une bonne résistance aux séismes. Quelques rares murs sur le site sont composés de pierres parfaitement ajustées, mais l'ensemble des constructions est constitué, contrairement aux autres sites de la région, de pierres non ajustées. Les Incas ne faisaient pas usage de ciment sur leurs sites mais sur celui du Machu Picchu, la majorité des murs et des édifices sont constitués de pierres très irrégulières, disjointes et remplies de terre entre elles. Le granit des pierres utilisées pour la construction du site provenait de carrières éloignées, ce qui demandait une ingénierie très évoluée pour faire monter des blocs de pierre pouvant peser plusieurs tonnes jusqu'au sommet de la montagne.

Le plan des constructions semble avoir la forme d'un animal. Il est parfois admis que les Incas donnaient à leurs cités la forme d'animaux sacrés (puma, condor...) Au Machu Picchu, plusieurs formes sont distinguées. La plus fréquente est celle d'un condor, les ailes déployées. Aussi une autre étude, ayant mis en place une règle d'observation fonctionnant sur de nombreux sites incas, accorde à la cité la forme d'un oiseau vu de profil, mais également la séparation en deux zones ayant chacune une forme animale, un caïman et un serpent.
Image
Entrée fortifiée vers la zone urbaine.
Image
Source d'eau canalisée serpentant les vestiges.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. nov. 15, 2011 4:18 am
par orchidee
William Herschel (né Friedrich Wilhelm Herschel) est un compositeur et astronome germano-britannique, né à Hanovre le 15 novembre 1738 et décédé le 25 août 1822 (à 83 ans).

Premières années à Hanovre
Il passe son enfance à Hanovre, une ville du nord-ouest de l'Allemagne qui est sous la protection de la couronne de Grande-Bretagne et de son roi George II, où il reçoit une éducation musicale de la part de son père violoniste et hautboïste. Garde de régiment, il est appelé en Grande-Bretagne en 1756 afin de parer à une invasion française (guerre de Sept Ans).
Image

Une vie de musicien
Libéré de ses obligations militaires, il gagne sa vie comme copiste musical à Londres puis directeur de la milice de Durham. En 1758, il obtient la direction des concerts d'Édimbourg avant de devenir organiste à Halifax en 1766, puis à Bath l'année suivante. Il demeure au centre de la vie musicale de cette ville pendant 10 ans tout en s'intéressant de plus en plus à l'astronomie.

Sa musique, assez largement oubliée aujourd'hui, a été redécouverte avec bonheur en 2003 par les London Mozart Players, dans un disque consacré aux symphonies. Les œuvres "galantes" d'Herschel ont été composées entre 1759 et 1770 : 24 symphonies, une douzaine de concertos (violon, alto, hautbois, orgue), des sonates pour clavecin et de la musique religieuse.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=I9ULLM32At0&feature=related[/youtube]

L'astronome
En 1776 Herschel construit un télescope de sept pieds de foyer.
En 1781, il découvre par hasard, au cours d'une observations, la planète Uranus.
Aidé par sa sœur Caroline qui l'a rejoint à Bath, il devient un observateur hors pair, construisant lui-même ses lunettes et télescopes. Le Roi George III, passionné d'astronomie, lui offre son soutien, notamment en 1782 avec l'allocation d'un traitement annuel afin qu'il puisse se consacrer entièrement à ses recherches scientifiques et astronomiques .

En 1787 Il montre son télescope de 6 m de focale (20 pieds).

En 1789 Il construit un télescope de 12 m de long et de 1,22 m d'ouverture.
Image
Gravure représentant le télescope d'Herschel de 40 pieds (12 m) de focale et de 48 pouces (122 cm) d'ouverture
On lui doit, entre autres, la découverte :
de la planète Uranus (13 mars 1781),
du mouvement du soleil vers ce qu'il nomma l'apex. (1783),1
Il dessine un modèle d'univers lenticulaire et semble avoir eu l'intuition des nébuleuses extragalactiques (1785),1
de deux satellites d'Uranus : Titania et Obéron (1787),
des satellites Mimas et Encelade de Saturne (1789),
des rayons calorifiques (rayonnement infrarouge) (1800),
des étoiles binaires (1802),
de la forme (approximative) de notre Galaxie à partir du comptage d'étoiles (1785).
Il a également publié plusieurs Catalogues d'étoiles doubles (1782, 1785) et de nébuleuses (1786, 1789, 1802).

La Royal Society lui décerne la médaille Copley en 1781. En 1821 il devient le premier président de la Royal Astronomical Society.

Le cratère martien Herschel (14,9°S 230,3°O, 304 km de diamètre) a été nommé en son honneur et celui de son fils, John Frederick William Herschel.

L'Agence spatiale européenne (ASE ou ESA) a nommé Herschel un satellite d'observation astronomique en infrarouge et submillimétrique qui a été lancé en 2009 par une fusée Ariane V depuis leur poste en Guyanne .

Son fils Sir John Herschel est également astronome.

Image d’Uranus prise avec le télescope spatial Hubble.
On distingue les nuages, les anneaux et plusieurs lunes.
Image

http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Herschel

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. nov. 16, 2011 12:18 am
par saintluc
-414
16 novembre
Désastre de l'Assinaros
Le stratège Nicias, qui conduit un des deux contingents de l’armée athénienne présente en Sicile, ne parvient pas à traverser l’Assinaros et se fait prendre au piège par l’armée de Syracuse. Ses troupes sont massacrées et lui exécuté. Quant à Démosthène, à la tête de l’autre contingent, il s’est fait encercler : exécuté lui aussi, ses soldats sont enfermés dans des carrières, les Latomies. Les conditions de captivité sont extrêmes et les survivants seront vendus comme esclaves. L’expédition à Syracuse est un désastre sur toute la ligne pour Athènes : la cité a perdu des milliers d’hommes, des dizaines de trières tandis que Sparte reprenait les armes et occupait à nouveau l’Attique.
Voir aussi : Histoire d'Athènes - Histoire de Sparte - Dossier histoire de la Guerre du Péloponnèse - Syracuse - Histoire de l'Antiquité



1414
16 novembre
Ouverture du Concile de Constance
Le XVIe concile œcuménique s'ouvre à Constance, convoqué selon le désir de son protecteur, Sigismond Ier de Luxembourg, par l'antipape Jean XXIII, afin de résoudre le Grand schisme d'Occident. L'empereur romain germanique décida ainsi de s'affranchir du Sacré Collège afin de réguler le chaos qui paralysait l'Eglise. Depuis le concile de Pise (1409), trois prétendants se disputent le Saint-Siège : l'antipape d'Avignon, Benoît XIII, celui de Rome, Grégoire XII et le « Pisan » Alexandre V (mort en 1410), à qui succéda Jean XXIII.
Voir aussi : Sigismond de Luxembourg - Benoît xiii - Grand schisme d'occident - Concile de constance - Jean XXIII - Histoire des Affaires religieuses



1532
16 novembre
Pizarro capture le dernier empereur Inca
Invité par l'espagnol Francisco Pizarro, l'empereur Inca Atahualpa se rend à Cajamarca au nord du Pérou. Atahualpa, à qui l’on présente les livres sacrés, refuse de se convertir au christianisme. Il aurait même lancé l’Ouvrage par terre. Les Espagnols utilisent ce prétexte pour massacrer l’escorte de l’empereur et le village. Le souverain inca est fait prisonnier. Ses sujets feront amasser une quantité extraordinaire d'or et d'argent pour obtenir sa libération, mais en vain. Pizarro condamnera Atahualpa à mort et le fera garrotter dans sa cellule le 29 août 1533. L'empire Inca est anéanti, les Espagnols en seront les maîtres pendant 3 siècles.
Voir aussi : Bataille - Invasion - Dossier histoire des conquistadores - Dossier histoire de l' Empire inca - Pizarro - Histoire des Explorations



1620
16 novembre
Les colons européens découvrent le maïs
Non loin de Provincetown dans le Massachusetts, des colons britanniques font une surprenante découverte: l'épis de maïs. Les populations indigènes leur apprendront à en faire la culture et le maïs deviendra la céréale américaine par excellence.
Voir aussi : Découverte - Colonie - Histoire de l'Alimentation



1632
16 novembre
Mort de Gustave II Adolphe de Suède à la bataille de Lützen
Lors de la guerre de Trente ans, les armées protestantes menées par Gustave II Adolphe roi de Suède affrontent l'armée du Saint-Empire romain germanique conduite par le généralissime Wallenstein près de Leipzig dans la Saxe-Anhalt. La bataille de Lützen sera l'une des plus importantes car le roi de Suède y trouvera la mort. Dès que Wallenstein apprend l'approche des Suédois, il envoie un message au général Pappenheim pour lui demander de le rejoindre avec ses troupes. Ces dernières partent immédiatement mais 40km les séparent de Wallenstein. Au lendemain, le combat s'engage en faveur des Suédois mais Pappenheim arrive en renfort avec 3000 cavaliers. Celui-ci succombe au cours de la première charge et peu après midi, le roi Gustave Adolphe est lui aussi mortellement blessé au cours d'une autre charge. Cela n'empêcha pas les protestants de continuer et de gagner cette bataille qui allait protéger définitivement la Saxe de l'Empereur.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Gustave II Adolphe de Suède - Général Wallenstein - Bataille de Lützen - Histoire des Guerres



1700
16 novembre
Louis XIV désigne son petit-fils roi d'Espagne
Le Roi-Soleil annonce à sa cour et à l'ambassadeur d'Espagne, Castel dos Rios, qu'il autorise son petit-fils le Duc d'Anjou à coiffer la couronne espagnole. Charles II, le défunt roi d'Espagne, l'avait désigné pour successeur sur son testament. Castel dos Rios s'exclame: "Quelle joie Sire ! Il n'y a plus de Pyrénées!". Philippe d'Anjou prendra le nom de Philippe V et sera le premier souverain de la maison des Bourbons à faire son entrée en Espagne au début de l'année 1701. Mais son accession au trône déclanchera une guerre de succession en Espagne avec l'archiduc d'Autriche qui revendiquera son droit à devenir souverain d'Espagne et des Amériques.
Voir aussi : Louis XIV - Duc d'Anjou - Roi d'Espagne - Histoire des Bourbons



1717
16 novembre
Naissance de Jean le Rond d'Alembert
Philosophe et mathématicien, Jean le Rond d'Alembert naît le 16 novembre 1717 à Paris. Il travaille en 1739 à l'Académie des sciences où il effectue des travaux en mathématiques et en physique. Il publie notamment le "Traité de Dynamique" en 1743. Sa rencontre avec Voltaire et Diderot l'amène à devenir l'un des principaux rédacteurs de "L'Encyclopédie" en 1747, mais il se retire du projet en 1757. Il continue de mener des recherches scientifiques jusqu'à sa mort, le 29 octobre 1783.
Voir aussi : Histoire de Paris - Naissance - Philosophe - Mathématicien - Histoire de l'Encyclopédie - Histoire des Sciences et techniques



1779
16 novembre
Mort de Pehr Kalm, botaniste suédois
Pehr Kalm était un explorateur et botaniste suédois né en 1716. Ayant grandi en Finlande, il devint tout d'abord professeur d'histoire naturelle, avant d'effectuer un voyage scientifique en Amérique du Nord. Il y resta plusieurs années, exerçant comme pasteur et voyageant jusqu'aux chutes du Niagara, qu'il sera le premier à décrire. A son retour, il fonda un jardin botanique à Turku en Finlande et occupa à nouveau son poste de professeur, jusqu'à sa mort en 1779.
Voir aussi : Suède - Explorateur - Botaniste - Chutes du Niagara - Histoire des Sciences et techniques



1866
16 novembre
L'hebdomadaire le Figaro devient un quotidien
Repris en 1854 par Hippolyte de Willemessant après des débuts difficiles, Le Figaro se porte plutôt bien et décide de passer au format quotidien. Il accueille à cette période des écrivains et des chroniqueurs célèbres tels que Zola, Vallès ou Dumas père, et a fortement innové avec des brèves, une rubrique nécrologie… Soutenant l’Empire, puis réclamant la Restauration, le journal est orienté plutôt à droite.
Voir aussi : Quotidien - Zola - Le Figaro - Histoire de la Presse



1870
16 novembre
Amédée de Savoie devient Ier d'Espagne
Election par les Cortès – à l'initiative du général Prim – d'Amédée de Savoie (1845-1905) en tant que roi d'Espagne, précipitée par la défection de l'autre prétendant, Léopold de Hohenzollern Sigmaringen. Mais l'incapacité d'Amédée Ier d'Espagne à gouverner face à la lutte des partis le poussa à abdiquer le 11 février 1873. Il repartit alors pour l'Italie, où il demeure duc d'Aoste (titre octroyé dès sa naissance), et s'essaie à la franc-maçonnerie.
Voir aussi : Amédée de savoie - Hohenzollern - Cortès espagnols - Roi d'Espagne - Général prim - Histoire de la Politique



1878
16 novembre
Assassinat de Manuel Pardo
Manuel Pardo, le chef du parti civiliste du Pérou, est assassiné le 16 novembre 1878 à Lima. Né le 9 août 1834, il fut président de la République de 1872 à 1876, ainsi que le ministre de l'Economie. A sa mort, il laisse le pays dans un grand chaos. Le gouvernement songe à prendre le contrôle de l'exploitation de nitrate dans la région de Tarapaca, au cœur du Chili.
Voir aussi : Président de la République - Pérou - Histoire de Lima - Manuel Pardo - Tarapac - Histoire des Assassinats



1888
16 novembre
Naissance de Henri Bosco
L'écrivain français, Henri Bosco, naît en Avignon le 16 novembre 1888. Il s'engage dans des études littéraires et devient professeur à Bourg-en-Bresse et à Philippeville. Il profite de son affectation, durant la mobilisation de 1914-1918, pour décrypter des inscriptions antiques en Méditerranée. Détaché ensuite à l'institut français de Naples, il écrit son premier livre, en 1924, "Pierre Lampedouze". Il reçoit de nombreux prix dont celui du roman de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre en 1968.
Voir aussi : France - écrivain - Romancier - Histoire de l'Art



1907
16 novembre
l'Oklahoma devient le 46ème état des Etats-Unis
Alors que depuis 90 ans le gouvernement fédéral y déplace en masse les populations indiennes des états voisins, l’Oklahoma entre finalement dans l’Union. Depuis des années, les « blancs » réclamaient l’ouverture de ce territoire et la possibilité de s’y installer. Après l’annexion d’une partie du territoire dès la guerre de Sécession, l’obtention de cette autorisation en 1889 et l’installation de dizaines de milliers de colons, ces derniers pourront profiter de la découverte de gisements minéraux pour prospérer.
Voir aussi : Colons - Indien - Histoire de l'Oklahoma - Histoire de l'Etat



1920
16 novembre
Fin de la guerre civile en Russie
Le général Russe Wrangel à la tête de "l'armée blanche" s'incline à Sébastopol face aux bolcheviks "L'armée rouge" qui a forcé l'isthme de Pérékop, s'est emparé de la ville et a contraint Wrangel et ses alliés de battre en retraite. La victoire des bolcheviks met fin à la guerre civile qui enflammait la Russie depuis la révolution d'Octobre 1917 et consacre Lénine.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Lénine - Histoire de l'Armée rouge - Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres



1945
16 novembre
Création de l'UNESCO
L’Unesco, c’est-à-dire l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, est créée. La mission de cette branche de l’ONU est de promouvoir la paix dans le monde via la valorisation de l’éducation, des sciences exactes, sociales et humaines, de la culture, de la communication et de l’information. Sa première cession se tiendra en fait près d’un an plus tard. Son siège sera établi à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'UNESCO - Histoire de la Diplomatie



1977
16 novembre
Spielberg présente "Rencontre du troisième type"
Steven Spielberg se lance véritablement dans la science-fiction avec la réalisation de "Rencontre du troisième type". Une multitude d’événements étranges ont lieu dans le monde entier. Il semblerait qu’une présence extra-terrestre en soit à l’origine. Plusieurs personnages tenteront d’élucider ces mystères, peut-être jusqu’à cette fameuse rencontre du troisième type. Spielberg présente ici une nouvelle facette de l’homme face à une éventuelle invasion. Les êtres humains semblent l’espérer, semblent s’y soumettre, à défaut d'être présentés comme les maîtres absolus de l’univers.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Extra-terrestre - Spielberg - Histoire du Cinéma



1978
16 novembre
Disparition d'Alain Colas
Le navigateur français Alain Colas disparaît dans l'océan atlantique alors qu'il participe à la première édition de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire. Au large des Açores, la tempête fait rage et son bateau, le "Manureva", ne répond plus. Dans son dernier message radio du 16 novembre, Alain Colas disait pourtant : "Le bateau marche à merveille. J'ai retrouvé le contact avec Manureva."
Voir aussi : Décès - Navigateur - Disparition - Alain Colas - Histoire de la Route du Rhum - Histoire de la Voile



1993
16 novembre
Privatisation de Rhône-Poulenc
L’entreprise d’industrie pharmaceutique Rhône-Poulenc, crée en 1928, redevient privée. Décidée par Edouard Balladur, cette privatisation intervient onze ans après la nationalisation, alors impulsée par François Mitterrand.
Voir aussi : Mitterrand - Balladur - Privatisation - Histoire de l'Entreprise



2002
16 novembre
Conflit religieux autour de Miss Monde
Le journal nigérian « This Day » publie un article d’une jeune journaliste, Isomia Daniel, prenant la défense du concours Miss Monde à Abuja. Les fondamentalistes ont en effet manifesté leur mécontentement et pour y répondre la journaliste affirme que Mahomet lui-même n’aurait pas renié cette manifestation, il aurait même pu y choisir une femme. Cette association du prophète avec Miss Monde met le feu aux poudres et les émeutes qui suivront feront plus de deux cents morts. La jeune femme s’est exilée suite à une condamnation à mort par les fondamentalistes.
Voir aussi : Emeutes - Histoire des Femmes



2002
16 novembre
Apparition du SRAS
Le premier cas connu de Syndrome respiratoire aigu (SRAS) ou pneumonie atypique se déclare dans la région de Guangdong. Au cours du mois de février 2003, la maladie se répandra hors des frontières chinoises, par l’intermédiaire de touristes et d’hommes d’affaire en voyage.
Voir aussi : Dossier histoire des Epidémies - SRAS - Histoire des Catastrophes naturelles


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. nov. 16, 2011 12:24 am
par saintluc
Pehr (Pietari) Kalm (6 mars 1716 - 16 novembre 1779) est un explorateur et un botaniste né en Suède de parents finlandais. Kalm est célèbre pour avoir le premier décrit les chutes du Niagara et avoir fourni la première étude détaillée d'histoire naturelle de l'Amérique du Nord.
Image
Pehr Kalm ? Quelques chercheurs croient que c'est un ami de Pehr Kalm qui s'appelle Pehr Gadd.
Fils d'un pasteur luthérien, Kalm grandit en Finlande. Il débute ses études à l'académie d'Åbo vers Turku et les poursuit, à partir 1735 à l'université d'Uppsala. À partir de 1740, il suit les cours de Carl von Linné.

En 1746, Kalm devient professeur assistant d'histoire naturelle et d'économie à l'académie d'Åbo, poste qu'il occupe à plein-temps à partir de 1747.

L'Académie royale des sciences de Suède, le choisit pour faire un voyage en Amérique de Nord afin d'y rapporter toutes semences et plantes nouvelles qui pourraient se révéler utiles pour l'agriculture et l'industrie. Kalm a particulièrement la charge de collecter des pieds de mûrier rouge (Morus rubra) afin de permettre le développement de la production de soie en Suède.

Kalm arrive en Pennsylvanie en 1748 et installe son camp de base dans la communauté finno-suédoise installée dans le sud du New Jersey. Il y officie comme pasteur et s'y marie en 1750. Il voyage jusqu'aux chutes du Niagara et au nord du Québec avant de retourner en Suède en 1751. Il retrouve son poste de professeur, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort.

Il fonde un jardin botanique à Turku (Finlande).

Le journal de voyage de Kalm, En Resa til Norra America (Stockholm) paraît entre 1753 et 1761 et est traduit en anglais en 1770 sous le titre de Travels into North America.

Linné, dans sa Species Plantarum, cite 90 espèces de plantes rapportées par Kalm, dont 60 sont nouvelles pour la science.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. nov. 17, 2011 12:22 am
par saintluc
1558
17 novembre
Elisabeth 1re accède au trône
Après la mort de sa demi-sœur Marie 1re Tudor, Elisabeth arrive sur le trône et fait rentrer l’Angleterre dans une nouvelle ère. Anglicane et prônant la tolérance religieuse au début de son règne, elle devient progressivement un monarque absolu et s’attire les foudres des pays catholiques, ce qui amène notamment l’épisode de « l’Invincible Armada ». Dernière des Tudor, son règne coïncidera avec une prospérité économique ainsi qu’une littérature et un théâtre resplendissant, dont la meilleure illustration reste Shakespeare.
Voir aussi : Théâtre - Shakespeare - Histoire de l'Invincible armada - Grandes périodes historiques



1667
17 novembre
Racine présente "Andromaque"
Le poète Jean Racine offre à la Cour de Louis XIV la première représentation "d'Andromaque". Il enlève à Molière l'une de ses meilleures actrices, la Du Parc, pour lui offrir le rôle-titre. La pièce est caractéristique de son œuvre par la modification d'une trame narrative connue (ici l'Andromaque d'Euripide) pour décrire les passions malheureuses qui atteignent leur paroxysme dans le dénouement tragique. Il entrera à l'Académie française en 1773.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Pièce - Racine - Histoire du Théâtre



1673
17 novembre
Micha? Wi?niowiecki, roi de Pologne, (Né le 31 juillet 1640)
Michal Wi?niowiecki naît en 1640 et devient roi de Pologne en 1669 jusqu'à sa mort en 1673. La noblesse, ayant eu des problèmes avec les rois étrangers antérieurs, décide de choisir un monarque polonais. Il gagne donc face à son concurrent français, le duc d'Enghien. Il épouse Eléonore de Habsbourg en 1670. Son règne est marqué par la décentralisation du pouvoir. Il combat également les Turcs qui envahissent la Pologne durant son court règne.
Voir aussi : Pologne - Duc d'Enghien - Histoire de la Politique



1747
17 novembre
Décès du romancier Alain-René Lesage
Le romancier et auteur dramatique français, Alain-René Lesage, décède à Boulogne-sur-Mer. Né à Sarzeau le 6 mai 1668, Alain-René Lesage traduisit d'abord sans grand succès plusieurs œuvres tels que les "Lettres galantes" d'Aristénète ou "Don Félix de Mendoce" de Lope de Vega. En 1707, il se fit remarquer pour sa première pièce "Crispin rival de son maître". La même année sort son premier roman, "le Diable boiteux", qui connait un grand succès. Dès lors, il fut gratifié d'une certaine reconnaissance comme écrivain, ce qui lui permit de publier d'autre travaux comme les célèbres "Histoire de Gil Blas".
Voir aussi : Décès - Littérature - Histoire des Décès



1749
17 novembre
Naissance de Nicolas Appert, père de la conserve
Nicolas Appert naît à Châlons-en-Champagne. Alors grossiste et président de la Section des Lombards , il met au point un procédé permettant la mise en conserve des aliments en 1795. Fort de sa découverte, il lance à Massy la première usine de conserves au monde. En 1809, il publie "L'Art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales". En hommage à sa découverte, le procédé de mise en conserve porte le nom d'appertisation.

Voir aussi : Naissance - Nicolas Appert - Histoire des Sciences et techniques



1755
17 novembre
Naissance de Louis XVIII
Le 17 novembre 1755 naît Louis Stanislas Xavier de France, frère de Louis XVI. Suite à l'exécution de son frère et à la mort de son neveu, Louis XVII, le futur Louis XVIII sera couronné roi de France en 1814, après la chute de l'Empire et de Napoléon, sous la Restauration. Il meurt sans descendance le 16 septembre 1824, et C'est son frère qui le remplace sous le titre de Charles X.
Voir aussi : Napoléon - Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Empire - Louis XVIII - Histoire de la Politique



1796
17 novembre
Bonaparte victorieux à Arcole
Bonaparte, commandant en chef de l'armée d'Italie, vainc les Autrichiens commandés par le maréchal Alvinczy à Arcole (Italie). Après deux jours de combats indécis, Bonaparte entraîne ses troupes et franchit le pont d'Arcole sous une grêle de balles. La campagne d'Italie s'achèvera avec la capitulation de l'armée autrichienne à Mantoue (2 février 1797) et le traité de Campoformio entre la France et l'Autriche (18 octobre 1797).
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Bonaparte - Histoire du Traité de Campo Formio - Histoire de la Révolution



1839
17 novembre
Le premier opéra de Verdi
Le musicien romantique italien, Giuseppe Verdi, présente au théâtre lyrique de la Scala (Milan) son premier opéra, "Oberto, conte di San Bonifacio", qui obtient un succès honorable. Verdi créera 26 opéras dont les plus célèbres sont "La Traviata" en 1853 et "Othello" en 1887. Il mourra en 1901, a l'âge de 88 ans, à Milan.
Voir aussi : Histoire de Milan - Histoire de la Scala - Verdi - Histoire de l'Opéra



1854
17 novembre
Naissance d'Hubert Lyautey, maréchal de France.
Hubert Lyautey étudie à l'école militaire de Saint-Cyr. Au début de sa carrière, Il s'illustre durant les guerres coloniales. Il sert en Algérie et en Indochine. En 1912, il devient le premier résident général du Protectorat français dans l'Empire chérifien. En 1916, il est nommé ministre de guerre et en 1921, il devient maréchal de France. Dix ans plus tard, il acquiert la fonction de commissaire général de l'Exposition coloniale internationale. Il meurt en 1934.
Voir aussi : Militaire - Protectorat - Algérie - Maréchal de France - Histoire de l'Indochine - Histoire de la Politique



1855
17 novembre
Livingstone découvre les chutes Victoria
Pour la première fois, un européen assiste à l’impressionnant spectacle naturel qu’offre les chutes Victoria. Livingstone les renomme en l’honneur de la Reine d’Angleterre, bien qu’elles portaient déjà le nom de « Mosi-oa-Tunya » (la fumée qui tonne). Appartenant au fleuve Zambèze, en Afrique, elles tombent de plus de 100 mètres de haut. Bien plus tard, les chutes seront classées par l’Unesco.
Voir aussi : Livingstone - Histoire des Explorations



1869
17 novembre
Flaubert publie l'Education sentimentale
Flaubert désirait écrire un livre sur rien, maintenu uniquement par « la force de son style ». L’illustration de ce désir d’écriture se révèle avec L’Education sentimentale, superbe roman d’apprentissage où Frédéric Moreau perd progressivement ses illusions en côtoyant dans l’indécision la réalité du monde du XIXème siècle. L'écriture et le parcours de ce personnage irrésolu qui ne vivra qu’un instant, et bien tard, sa passion pour Madame Arnoux bouleversent le genre par leur modernité.
Voir aussi : Flaubert - Histoire des Romans



1869
17 novembre
Ouverture du canal de Suez
Le canal de Suez, réalisé par la compagnie de Ferdinand de Lesseps, est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph. Il mesure 162 kilomètres de long, 54 mètres de large et 8 mètres de profondeur. Il relie la mer Rouge à la mer Méditerranée et permet à Londres de rallier Bombay sans contourner le continent africain. Aussi, les Britanniques prendront le contrôle du canal et le conserveront jusqu'à la nationalisation imposée par Nasser en 1956.
Voir aussi : Histoire du Canal de Suez - Ferdinand de Lesseps - Suez - Histoire des Grands travaux



1917
17 novembre
Clémenceau rappelé au gouvernement
Georges Clémenceau, 76 ans, est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le Président de la République Raymond Poincaré. Il forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Celui-ci comprend essentiellement des ministres radicaux et seulement deux membres rescapés du cabinet Painlevé. Dans son discours d'investiture Clémenceau annonce son intention de traquer les défaitistes et les traîtres de l'arrière. Sa détermination vaut au Président du Conseil d'être surnommé le "Tigre".
Voir aussi : Gouvernement - Président du conseil - Clemenceau - Poincaré - Histoire de la Première Guerre mondiale



1933
17 novembre
Les Etats-Unis reconnaissent l'URSS
Les Etats-Unis, par un échange de lettres, reconnaissent officiellement l'URSS après avoir condamné des années sa naissance dans la violence et son intolérance religieuse. Mais s’il était en 1918 difficile d’admettre la paix séparée avec la l’Allemagne signée par le nouveau régime russe, un nouvel ennemi commun apparaît : le Japon. Par ailleurs, toutes les grandes puissances avaient reconnus l’URSS, sans pour autant afficher de quelconques affinités. Toutefois, s’il annonce la coopération des deux super-puissances lors de la Seconde Guerre mondiale, ce geste ne cache pas l’opposition idéologique qui pourra se réaffirmer dès que l'axe sera à terre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Roosevelt - Histoire de la Diplomatie



1969
17 novembre
Début des négociations sur la limitation des armes stratégiques
Alors que la Guerre Froide est dans un contexte de « Détente », les Etats-Unis et l’URSS entreprennent des négociations sur la limitation des armes stratégiques. Elles aboutiront au traité SALT qui limite le nombre d’équipements anti-balistiques et les armements offensifs stratégiques.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Traité - Limitation - SALT - Histoire de la Guerre froide



1970
17 novembre
Hara-Kiri disparaît des kiosques
Le journal créé dix ans plus tôt par le professeur Choron subit une énième interdiction. Misant sur la provocation, ce dernier s’est encore illustré dernièrement en titrant « Bal tragique à Colombey : 1 mort ». Cette approche ironique de la mort de De Gaulle et du traitement journalistique de la tragédie du dancing de Saint-Laurent-du-Pont dépasse les bornes aux yeux de la censure. Hara-Kiri disparaît ainsi en tant que quotidien, mais il paraîtra encore jusqu’en 1985 en tant que mensuel.
Voir aussi : Histoire de la Censure - Histoire de Hara-Kiri - Colombey - Histoire de la Presse



1986
17 novembre
Action directe abat Georges Besse
La formation terroriste Action directe assassine le PDG de la Régie Renault, Georges Besse, au nom de la lutte contre l’impérialisme capitaliste. Les attaques s’opèrent contre des symboles de la puissance de l’Etat et le grand patronat. C’est donc en tant que représentant d’une entreprise à vocation internationale que Georges Besse est abattu.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de Renault - Histoire d'Action Directe - Histoire du Terrorisme



1993
17 novembre
Le Congrès américain ratifie l'ALENA
Après des débats assez rudes, une division interne au sein des partis et une vive opposition des syndicats, le Congrès américain ratifie l’ALENA. Les craintes portent sur les emplois dans les grands secteurs industriels tels que le textile ou l’automobile. Cet accord, qui lie le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, instaure une zone de libre échange entre ces pays, tout en aménageant certaines restrictions.
Voir aussi : Accord - Histoire de l'ALENA - Histoire du Commerce



1993
17 novembre
La Bulgarie interdit à la France de participer à la Coupe du monde
Quelques secondes avant la fin du match, et alors que les deux équipes sont à égalité les Bulgares s’emparent du ballon et vont marquer le but de la victoire. Après cette défaite (2-1), la France n’ira pas en Coupe du monde aux Etats-Unis… C’était en effet leur dernière occasion de se qualifier.
Voir aussi : Dossier histoire de la Coupe du monde - Equipe de France - Histoire du Football



1994
17 novembre
L'Eurostar prend du service
Le trafic dans le tunnel sous la manche est ouvert aux TGV Eurostar. Ils permettent de rallier le centre de Paris au centre de Londres en trois heures. La liaison Bruxelles-Londres est plus rapide: 2h40. Construit avec les compagnies ferroviaires belge (SNCB), française (SNCF) et anglaise (BR); l'Eurostar est le premier train véritablement européen. Il peut accueillir 766 passagers et compter 24 départs pour jours depuis Paris.
Voir aussi : Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Manche - Tunnel - Histoire des Chemins de fer



1997
17 novembre
Un attentat perpétré à Louxor
Des extrémistes la Jamaa islamiya – groupe islamiste – ouvrent le feu sur des touristes au temple d'Hatshepsout de Louxor (Egypte), faisant une soixantaine de victimes. Les six terroristes seront arrêtés par la police égyptienne. Les conséquences de cette action sur l'économie du pays se révéleront dramatiques puisque le tourisme fait vivre près du tiers des Egyptiens.
Voir aussi : Attentat - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Histoire de Louxor - Histoire du Terrorisme



2002
17 novembre
Création de l'UMP
Le congrès fondateur de l’UMP (Union pour un mouvement populaire) crée un nouveau parti politique. L’UMP, d’abord appelé Union pour la majorité présidentielle, succède au RPR. Il a pour objectif de créer un parti unique de droite, et comprend également Démocratie libérale et des anciens membres de l’UDF. Alain Juppé en sera le premier président jusqu’en 2004.
Voir aussi : Création - Congrès - Parti - Histoire de l'UMP - Histoire des Partis


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. nov. 17, 2011 12:34 am
par saintluc
Action Directe
20 ans après

En février 1987, le groupe terroriste français d'extrême gauche Action Directe était démantelé par la police, à l'initiative de Charles Pasqua alors ministre de l'Intérieur. Le groupe, qui ne comptait plus qu'une dizaine de membres, est alors mis hors d'état de nuire.

Après une période "soixante-huitarde," au cours de laquelle leurs actions n'avaient causé que des dégâts matériels, le groupe s'était radicalisé dans les années 80 pour tuer à deux reprises.

Des questions se posent : Pourquoi cette dérive meurtrière quand, à l'époque, l'extrême-gauche se décompose ? Comment le groupe a-t-il choisi ces cibles ? Et surtout, dans quel but a-t-il commis ces crimes ?



1. La dérive d'un groupuscule
anarcho-violent
Le groupe Action Directe nait dans la seconde moitié des années 70. Rencontre de tendances activistes diverses, Action Directe regroupe les militants les plus intransigeants de la mouvance dite "autonome". Les "autonomes" sont des anarchistes en rupture avec les organisations historiques de leur tendance. Refusant l'organisation politique de type "parti", ils sont connus, encore aujourd'hui, pour leur volonté de confrontation avec les forces de l'ordre.
Image
De 1977 à 1979, le groupe passe à la " guérilla urbaine ". Les premières actions violentes ont lieu (mitraillage du siège du patronat, de ministères, de bâtiments de l'armée française, etc...) dirigées contre les symboles du pouvoir politique ou économique. Néanmoins, aucune victime n'est à déplorer malgré les dizaines d'actions menées. Dans l'atmosphère de l'après 68, Action Directe n'est pas seule à s'inscrire dans cette logique de " sabotage du capitalisme " et quelques grouscules n'hésitent pas à se servir des cocktails Molotov. La plupart se contente dans les faits de débats théoriques abscons, associés parfois à des actions plus proches du vandalisme que du terrorisme.

A cette époque, en France, des membres de ces mouvances d'extrême gauche, seules les "Brigades Internationales" (groupe d'inspiration maoïste) ont assassiné : un colonel uruguayen en 1975 et l'ambassadeur de Bolivie à Paris en 1976.

L'année 1981 marque cependant un tournant. La plupart des chefs de l'organisation ayant été arrêtés, Action Directe décide de suspendre ses actions le temps des élections présidentielles. Une fois élu, François Mitterrand gracie ces prisonniers dits politiques en échange d'un arrêt de la lutte armée. La majorité des militants accepte l'offre du pouvoir, mais quelques uns restent néanmoins actifs et décident de coordonner leurs actions avec d'autres organisations d'extrême-gauche et des groupes de militants étrangers (essentiellement européens et turcs).

Ainsi dans la première moitié des années 80, Action Directe s'internationalise et va jusqu'à passer un accord avec la Fraction Armée Rouge ouest-allemande (1985). Puis, en 1985, le groupe tue pour la première fois, assassinant le général Audran, responsable des ventes d'armes française à l'étranger. L'année suivante, le PDG de Renault, Georges Besse, est assassiné devant chez lui.
Un an plus tard, les chefs d'Action Directe sont arrêtés ensemble dans une ferme du Loiret, sans doute à la suite d'une trahison de militants du FLNC corse. Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, et Georges Cipriani sont plusieurs fois condamnés à perpétuité en vertu de lois antiterroristes parfois qualifiées de justice d'exception.
Image


2. Les cibles

Il faut se replacer dans le contexte pour comprendre le choix des cibles.

D'une part, le groupe comptant de moins en moins de militants, il en est venu à radicaliser ses méthodes pour se faire entendre. Les dynamitages et autres actions de "sabotage" n'ayant jamais rien donné, les derniers activistes d'Action Directe ont, de toute évidence, décidé de frapper plus fort afin d'occulter la faiblesse de leurs effectifs et, comme le dit Jean-Marc Rouillan lui-même, pousser les ouvriers français à l'affrontement avec le pouvoir. En effet, depuis sa prison, le chef d'Action Directe ne cache pas que le choix de Georges Besse comme cible s'inscrivait dans une problématique "sociale". L'entreprise Renault, que dirigeait Besse, licenciait alors des milliers d'employés.

Néanmoins, pourquoi Georges Besse et non pas un autre capitaine d'industrie confronté au problème du licenciement d'une partie de ses employés ? Nous pensons à une piste iranienne.

Au milieu des années 80, loin du folklore de Mai 68, des agents iraniens frappent la France. On sait, à l'époque, le soutien de la France à l'Irak de Saddam Hussein, en guerre contre l'Iran, la cause de ces tentatives de déstabilisation.
Image
Joëlle Aubron
A la même période, la jeune république islamique cherche aussi à pousser Paris à honorer un contrat nucléaire signé entre l'Iran du Shah et la France. En effet, la France s'était engagée en décembre 1974 à aider le monarque à mettre sur pied son programme nucléaire. Jacques Chirac, alors premier ministre de Giscard d'Estaing, s'était rendu en Iran et avait engagé notre pays à livrer 10 % de son uranium enrichi à ce pays. En échange, ce dernier entrait dans Eurodif, consortium européen chargé de l'enrichissement de l'uranium. Or, Georges Besse était alors président d'Eurodif.

Cet accord était unilatéralement dénoncé par la France à la suite de la révolution islamique de 1979.

L'Iran n'en cessait pas pour autant de faire valoir ses droits. Notre pays faisant la sourde oreille, en 1986, Paris était la cible de plusieurs attentats. La même année, Georges Besse était assassiné, alors que, dans le même temps, il s'opposait à la reprise des livraisons d'uranium à l'Iran. Mais dès la fin de l'année 1986, la France et l'Iran renouaient des relations. En 1991, l'Iran redeviendra même pleinement actionnaire d'Eurodif. Entre temps les attentats cessaient et les otages français au Liban retrouvaient la liberté.

Dès lors, que faut-il penser de la mort de Georges Besse ?

Les prisonniers d'Action Directe ont toujours nié l'interprétation des faits suggérée plus haut. Ils peuvent cependant avoir été manipulés. Les Iraniens sont experts en la matière. En outre, Action Directe coopérait déjà depuis des années avec d'autres groupes armés sévissant au Moyen-Orient, dont certains étaient en relation avec l'Iran.

Denis Gorteau

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. nov. 17, 2011 2:45 am
par orchidee
Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique de la France de Louis XIV.

Issu d'une famille de petits notables et vite orphelin, il est élevé par sa grand-mère puis par sa tante et reçoit une solide éducation littéraire marquée par le jansénisme. Il choisit ensuite de se consacrer à la littérature et particulièrement au théâtre en faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV mais il se brouille avec Molière.

Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Auteur à succès mais ébranlé par les cabales et ayant renoué avec le jansénisme, Racine abandonne le théâtre, devient Historiographe du Roi et entre à l'Académie française en 1672. C'est pour répondre à la demande de Madame de Maintenon qu'il revient à l'écriture théâtrale et donne deux tragédies aux sujets bibliques aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (en 1689) et Athalie (en 1691).

Privilégiant les sujets grecs, Racine, cherchant à rivaliser avec Pierre Corneille, a néanmoins traité trois sujets romains, et un sujet moderne, Bajazet (1672), mais décalé dans l'espace puisque se déroulant dans l'Empire ottoman. On a pu lui reprocher le manque de vérité historique (dans Britannicus ou Mithridate par exemple) et le manque d'action (particulièrement dans Bérénice), mais on a salué la musique de ses vers, son respect assez strict des unités de temps, de lieu et d'action qui renforcent la densité et le sentiment tragique, ainsi que de la vraisemblance psychologique : les passions de chacun deviennent en effet les instruments du destin. Parmi ces passions, l'amour tient la première place et Racine l'analyse avec ses manifestations physiologiques (ex. : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;// Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue, Phèdre, v.272-273). La passion anime et détruit les personnages pourtant tout-puissants (rois, empereurs, princesses...) qui ne peuvent rien sur leur propre destin. Associant la prédestination janséniste et le fatum des tragédies de l'Antiquité, Racine montre ce cheminement inexorable propre à faire naître la terreur et la pitié de la catharsis d'Aristote.

L'économie des moyens (densité du propos avec un nombre restreint de mots pour toutes ses œuvres, utilisation du confident pour rendre plus naturelle l'expression des personnages), la rigueur de la construction (situation de crise menée à son acmé), la maîtrise de l'alexandrin et la profondeur de l'analyse psychologique font des œuvres de Jean Racine un modèle de la tragédie classique française.
Image

Le théâtre racinien
Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. On retrouve ici les théories jansénistes : soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, le théâtre racinien présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages.

Les tragédies profanes (c'est-à-dire Esther et Athalie exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu'elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d'une rivalité politique, sur laquelle Racine n'insiste guère.

Dans ce cadre aristocratique qui, à partir de Bajazet, devient un lieu commun prétexte à la naissance d'une crise, les personnages apprennent que le roi est mort ou vaincu : ils se sentent alors libres de déchaîner leurs passions. Or, l'information est rapidement démentie. Le retour du roi met les personnages devant leurs fautes et les pousse, selon leur nature intérieure, à se repentir ou à aller jusqu'au bout de leur rébellion.
Œuvres de Racine, édition bruxelloise de 1700.Gravure de J. Harrewyn
Image
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Racine