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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. oct. 22, 2011 12:01 am
par saintluc
741
22 octobre
Mort de Charles Martel
Le maire du palais d'Austrasie et de Neustrie est inhumé dans la basilique Saint Denis, parmi les rois. Pourtant Charles Martel n'a jamais été roi des Francs. Il réussit à s'imposer face à la monarchie mérovingienne en déclin depuis la fin du VII° siècle. Grâce à plusieurs victoires militaires, il put asseoir son pouvoir sur le royaume et, profitant de la faiblesse du roi Thierry IV, il s'installa peu à peu à la place. A sa mort il cède le royaume franc à ses deux fils: Carloman et Pépin le Bref.
Voir aussi : Décès - Charles Martel - Histoire du Moyen-Âge



1629
22 octobre
Lois sur les maisons militaires au Japon
L'ère Tokugawa, ou période d'Edo, continue de structurer le Japon. Sous la plume du shogun Tokugawa Hidetada sont rédigées les lois sur les maisons militaires (Buke shohattô). Le code de l'honneur des samouraïs est défini par ces lois pour veiller pleinement aux intérêts du shogun (gouverneur militaire). En près de deux générations, sous l'effet de ces nouvelles lois, la caste guerrière (bushi) devient ordonnée, structurée et loyale au seigneur. Les samouraïs, toujours sous l'impulsion du code édicté, deviennent pour les plus avisés des lettrés développant écrits, jugements et les arts du bushido. Toutefois, certaines lois seront adoucies en 1663 pour interdire notamment les suicides d'accompagnement qui dépeuplèrent cette noblesse d'arme. En 1683, ces lois sont définitivement fixées.
Voir aussi : Japon - Samouraï - Histoire de la Politique



1641
22 octobre
Révolte des catholiques d'Irlande.
Le 22 Octobre 1641 a été marqué par la révolte des catholiques d'Irlande contre les protestants de la province d'Ulster commandés par Owen Roe O'Neill, Maguire et Mac Mahon. Durant ce combat, plus de 8 000 colons de nationalité anglaise sont tués et des catholiques sont abattus par des protestants dans la ville irlandaise d'Antrim. La commune de Kilkenny se transforme en base de la contestation irlandaise.
Voir aussi : Kilkenny - Histoire de la Chrétienté



1721
22 octobre
Pierre le Grand devient Tsar de toutes les Russies
A l'instar de son ancêtre, Ivan III en 1480, Pierre Ier prend le titre de "Tsar de toutes les Russies". Cherchant à se rapprocher au maximum des grandes puissances européennes, il va "occidentaliser" la Russie. Il ne se fera donc plus appeler Tsar, mais Empereur. Tous les hommes devront avoir la barbe coupée, l'usage du calendrier chrétien devient obligatoire. La capitale sera désormais installée sur le port de Petersbourg, au bord de la Neva. La ville deviendra plus tard Saint Petersbourg en souvenir de l'homme qui l'a fondée, l'empereur Pierre Ier. .
Voir aussi : Sacre - Tsar - Pierre Ier - Pierre le Grand - Histoire des Sacres



1725
22 octobre
Mort du compositeur italien Alessandro Scarlatti
Alessandro Scarlatti (1660-1725) est un compositeur italien de musique baroque. Il excelle tout particulièrement dans l'opéra et est perçu comme le fondateur de l'école de Naples. Maître de Chapelle de Christine de Suède puis du vice-roi de Naples en 1684, il composera de nombreux opéras et des musiques pour des cérémonies officielles. Il quitte Naples mais y reviendra en 1707 où il décèdera. "Mitridate Eupatore" (1707), œuvre très novatrice, est considérée comme sa composition maîtresse.
Voir aussi : Compositeur - Italie - Dossier histoire de la musique baroque - Opéra - Histoire de la Musique classique



1746
22 octobre
Fondation du collège de Princeton
Fondé à Princeton dans l'Etat du New Jersey, l'université privée de Princeton fait partie de l'Ivy league qui regroupe des établissements nord-américains très réputés tels que Yale, Harvard ou Columbia. Cet établissement américain jouit d'une notoriété mondiale et d'une longue liste d'étudiants et de professeurs célèbres : des hommes politiques (Woodrow Wilson, John F. Kennedy ou Donald Rumsfeld), des hommes d'affaires (Steve Forbes ou le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos) des scientifiques (Albert Einstein, Alan Turing) ou des artistes l'écrivain Francis Scott Fitzgerald, le cinéaste Ethan Coen).
Voir aussi : Fondation - Université - Histoire de la Politique



1751
22 octobre
Guillaume V d'Orange-Nassau devient stathouder des Provinces-Unies
Guillaume V d'Orange-Nassau est le fils de Guillaume IV d'Orange-Nassau et d'Anne de Hanovre. Il devient stadhouder de Hollande le 22 octobre 1751, alors qu'il est âgé de 3 ans. Sa mère, qui est la fille de George II de Grande-Bretagne, reste régente de Hollande jusqu'en 1759. Il est le dernier stathouder des Provinces-Unies. Durant son règne, il doit faire face à la montée des révolutionnaires et doit reconnaître l'indépendance des Etats-Unis en 1782. En 1795, il se heurte au mouvement révolutionnaire des Patriotes, qui l'oblige à s'exiler et à abdiquer en 1795.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Hollande - Stathouder - Guillaume V d'Orange-Nassau - Histoire des Sacres



1835
22 octobre
Création de l'AFP
La français Charles-Louis Havas crée la première agence d'information mondiale sous le nom: "Agence des feuilles politiques, correspondance générale." Les nouvelles en provenance des journaux étrangers sont envoyées par pigeon voyageur et traduites dès leur arrivées à Paris.
Voir aussi : Création - Histoire de l'AFP - Histoire de la Presse



1885
22 octobre
Début de la troisième guerre anglo-birmane
La troisième guerre anglo-birmane débute le 22 octobre 1885. Elle fait suite à l'ultimatum lancé par les Britanniques à l'actuel souverain de Haute-Birmanie, après que ce dernier ait confisqué les biens de la Bombay Birma Company. Les Français, cette fois-ci, refusent de prêter main-forte à la Birmanie. Cette guerre aura pour conséquences de voir la chute de la monarchie locale en place depuis des siècles, et l'occupation totale du pays par l'Empire britannique.
Voir aussi : Empire britannique - Histoire des Guerres



1938
22 octobre
Invention de la photocopie
L'américain Chester F. Carlson invente la photocopie. Avec l'aide de son assistant Otto Kornei, il réussit à imprimer ces mots: "10-22-38 ASTORIA". La première machine sera commercialisée en 1954 sous le nom: Xerox 914.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques



1941
22 octobre
Exécution de Guy Môquet
A Châteaubriant, en Loire-atlantique, 27 prisonniers de guerre Français (pour la plupart communistes) sont fusillés par des soldats allemands. Parmi eux un jeune homme de seize ans appelé Guy Môquet. Cette exécution survient en représailles de l'assassinat d'un officier allemand à Nantes.
Voir aussi : Exécution - Nazi - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1952
22 octobre
L'Iran rompt ses relations diplomatiques avec l'Angleterre
La compagnie pétrolière anglo-iranienne, Oil Company impose à l'Iran un doublement des redevances sur le pétrole. l'Iran refuse et décide de nationaliser son pétrole. La Grande-Bretagne accepte la loi de nationalisation, mais exige une compensation. Cette persistance conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. En août 1953, le premier ministre Mossadegh sera démis de ses fonctions et arrêté. L'Iran pourra alors instaurer un nouveau dialogue avec Angleterre.
Voir aussi : Relations diplomatiques - Histoire de la Diplomatie



1956
22 octobre
Arrestation de Ben Bella
Ahmed Ben Bella et cinq autres représentants du FLN (Front de Libération National) sont arrêtés à Alger par la police française. L'avion de la compagnie Air Atlas qui les conduisait à Tunis est détourné en plein vol. L'opération est menée par le ministre-résident en Algérie, Robert Lacoste, avec l'aval de Guy Mollet alors président du conseil. Une horde de CRS et de gendarmes attend les leaders de la révolution algérienne à leur arrivée. Ben Bella comprend tout de suite et s'écrit: "Je n'aurais jamais cru les Français capables d'un coup pareil." Il sera emprisonné jusqu'en mars 1962 et deviendra après la proclamation de l'indépendance le premier président de la République algérienne.
Voir aussi : Arrestation - Histoire du FLN - Ben Bella - Histoire de la Quatrième république



1956
22 octobre
Une alliance se forme contre l’Égypte
En réaction à la nationalisation du canal de Suez décrétée par le président égypien Nasser, la Grande-Bretagne, la France et Israël se réunissent secrètement à Sèvres. Les divers représentants concluent un accord d’intervention commune en Égypte afin de s’emparer du canal. Chacun des trois États a des intérêts différents. La Grande-Bretagne, qui domine et contrôle Suez depuis des décennies, craint que la nationalisation affecte son économie. La France, de son côté, intervient afin de renverser le président égyptien, lequel soutient les nationalistes algériens contre le colonialisme français. Quant à Israël, elle espère mettre fin à l’occupation égyptienne dans la bande de Gaza. Après deux jours de discussion, une opération d’attaque est mise au point et débutera le 29 octobre. Il est convenu qu’Israël attaque le Sinaï. La France et la Grande-Bretagne enverront alors leurs troupes sous prétexte de défendre les zones phares du canal.
Voir aussi : Nasser - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire des Guerres



1989
22 octobre
Le duel au sommet finit dans le bac à sable
Un an après avoir doublé Prost sur le même circuit pour remporter la couronne mondiale, Senna tente à nouveau de faire le forcing sur le circuit japonais. Mais il n’est pas question pour Prost de céder : les deux monoplaces entrent en collision et finissent dans le décor. Mais alors que le Français quitte sa monoplace et abandonne, Senna profite de sa position dangereuse pour se faire pousser par des commissaires et repartir. Toutefois, cette aide étant contraire au règlement, le Brésilien est disqualifié. Prost devient alors champion du monde.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - McLaren - Prost - Senna - Suzuka - Histoire des Sports mécaniques



1990
22 octobre
Prost et Senna, amateurs des bacs à sables de Suzuka
Avant dernier grand prix de la saison à Suzuka, et pour la troisième année consécutive, le titre peut se jouer sur cette épreuve. Depuis un an et demi le climat est très tendu entre les deux leaders. Senna, en pôle position, sait qu’il sera sacré si aucun des deux pilotes ne marque de point. Il décide donc de mettre rapidement fin au suspense : dès le premier virage il rentre à pleine vitesse dans la Ferrari de Prost. Les deux hommes sont hors course, Senna est champion mais discrédité par ce geste pas véritablement fair-play. Sept ans plus tard, Schumacher perdra le titre et sera disqualifié du championnat pour avoir tenter la même manœuvre sur Villeneuve.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Ferrari - McLaren - Schumacher - Prost - Histoire des Sports mécaniques


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : sam. oct. 22, 2011 12:16 am
par saintluc
L’Agence France-Presse (AFP) est la plus ancienne des trois agences de presse mondiale et généraliste, dotées d'un réseau mondial de recherche de l'information, les deux autres étant l'AP et Reuters), avec des milliers de clients dans plus d'une centaine de pays.
L'Agence France-Presse fut le 20 août 1944 le premier bâtiment pris par les résistants lors de la Libération de Paris, avant de naître officiellement par une ordonnance du 30 septembre 1944. Le groupe de journalistes clandestins qui s'emparent de l'immeuble diffuse la première dépêche de l'AFP le 20 août 1944, cinq jours avant l'entrée dans Paris de la colonne blindée du général Leclerc.

« Grâce à l’action des Forces Françaises de l’Intérieur, les premiers journaux libres vont paraître », révèle la dépêche.

L'AFP récupère les locaux de l'Office français d'information (OFI) créé par le gouvernement de Vichy à partir de la branche de l'Agence Havas spécialisée dans l'information, qui avait été transformée par l’occupant allemand en officine de propagande. Du fait de cette filiation, l’AFP revendique une histoire qui remonte à 1835, date de création de l’agence Havas. Mais par ses journalistes, l'AFP est l'héritière des agences résistantes nées sous l'occupation allemande, comme l'Agence française d'information (AFI) lancée à Londres en 1940, l'Agence France-Afrique à Alger en 1942, et l'Agence d'information et de documentation (AID), créée dans la clandestinité en zone occupée en 1944.

Les années d'après-guerre sont consacrées à la refondation d'un réseau international aussi dense que celui de l'ex-agence Havas. Les efforts paient : l'AFP est le premier média occidental à annoncer la mort en Russie de Joseph Staline, le 6 mars 1953 après avoir appris la nouvelle grâce à son service d'écoute des radios de Moscou et des autres capitales d'Europe de l'Est.

L'AFP souhaitait alors devenir autonome, plutôt qu'une agence semi-gouvernementale. Ce voeu est exaucé le 10 janvier 1957, grâce au vote à l'unanimité par le parlement d'une loi spécifique définissant son statut. L'ancien résistant Jean Marin, premier président élu selon cette loi, dirige l'AFP jusqu'en 1975, développant le réseau, les moyens techniques et une clientèle toujours plus large.
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Dès 1971, l'AFP utilise la transmission par satellite pour ses dépêches puis ses photos. En 1973, le conseil d'administration décide d'informatiser la rédaction, mission accomplie dès 1975.

Dans les années 1980, l'AFP investit dans de nouveaux produits: la photographie en 1985 et l'infographie en 1988. Si bien qu'en 1991, le chiffre d'affaires dépasse le milliard de francs, la part de l'État revenant pour l apremière fois à moins de 50%. En 1996, l'AFP livre un journal internet clés en main, puis en 2000 des infographies animées pour Internet. L'AFP se décentralise, ouvrant des directions régionales indépendantes à Hong Kong en 1982 ou Montevideo en 1997, puis développe un service vidéo à partir de 2001.

L'AFP signe le 27 mai 2008 un Pacte PME, pour gagner en compétitivité, via la collaboration avec des PME innovantes.

Le PDG Pierre Louette a révélé en mars 2008, dans un entretien au quotidien Le Monde, son intention de « toiletter » le statut d'indépendance de l'AFP, protégé par une loi adoptée à l'unanimité par le parlement en 1957. En octobre 2008, le gouvernement français lui demande d'aller plus loin, en étudiant des modifications aboutissant à la création d'une société par actions.

Le 27 novembre 2008, les cinq principaux syndicats de l'AFP, le SNJ, l'union syndicale des journalistes CFDT, le Syndicat national des journalistes CGT, la Force ouvrière et SUD lancent une pétition électronique pour dénoncer le double risque d'étatisation et de privatisation, visant à remettre en cause l'indépendance de l'AFP. Ils sont rejoints par la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres.


Cette pétition avait recueilli près de 19 000 signatures au 20 septembre, dont celles de nombreux intellectuels et personnalités, comme Rony Brauman, Edgar Morin, Jacques Delors, Noam Chomsky, Jean Ziegler, Axel Kahn, Danielle Mitterrand ou Jean Peyrelevade.

Les cinq syndicats rassemblés autour de cette pétition ont recueilli 100% des voix aux élections professionnelles de 2009 chez les journalistes de l'AFP, avec une participation de 63,7% (61,7% pour les exprimés) des inscrits, en hausse de 8 points par rapport à 2007.

L'intersyndicale a lancé un site internet s'opposant au changement de statut de l'AFP, qui avait recueilli fin 2009 plus de 20 000 signatures.

L'AFP est l'une des quatre agences mondiales d'information avec les américaines Bloomberg, Associated Press (AP) et la britannique Reuters.

Basée à Paris, l'AFP couvre 165 pays, grâce à 115 bureaux et 50 correspondants locaux, à travers cinq centres régionaux :

1.Washington, D.C. (Amérique du Nord)
2.Hong Kong (Asie-Pacifique)
3.Montevideo (Amérique latine)
4.Nicosie (Moyen-Orient)
5.Paris (Europe et Afrique)
Selon son site officiel, l’AFP emploie 2.900 collaborateurs, de 80 nationalités différentes, répartis dans 165 pays, et diffuse de l'information en six langues (français, anglais, espagnol, allemand, portugais et arabe), 24 heures sur 24, en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie.

Depuis la percée sur Internet de la fin des années 1990, les abonnements aux ministères, préfectures, ambassades, agences et services publics pèsent pour 40 % du chiffre d'affaires contre plus de 60 % jusqu'en 1975. Au début du XXIe siècle, l'étranger représente la moitié des ventes commerciales.

En 2010, l'Agence France-Presse a lancé des pages officielles sur Facebook, en français et en anglais
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Siège de l'AFP place de la Bourse à Paris
Le statut particulier de l'AFP fut créé par la loi du 10 janvier 1957, votée à l'unanimité par le parlement français, suite à une mission de réflexion de 18 mois, souhaitée par Jean Marin (président de l'AFP de 1954 à 1975), et lancée par le premier ministre Pierre Mendès France.

L'AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile » au « fonctionnement assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher, tant en France qu’à l’étranger, les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ».

Le spécialiste de droit public Jean Waline y voit une personne de droit public sui generis ou innommée. Mais le Conseil d'État l'a qualifiée d'organe de droit privé sui generis dans un avis d'assemblée du 10 juin 2004 relatif au statut juridique du siège de l’AFP.

L'AFP est gérée par un conseil d'administration de 16 membres :

8 représentants des directeurs de journaux quotidiens
2 représentants du personnel de l'AFP élus à bulletins secrets
2 représentants de la radio et de la télévision française
3 représentants des services publics : le premier ministre, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et le ministre des affaires étrangères nommant chacun un représentant.
le président directeur général (PDG), choisi par le conseil d'administration en dehors de ses membres, élu par au moins 12 voix sur 16, pour un mandat de 3 ans renouvelable.
La loi de 1957 a également institué un conseil supérieur de 8 membres, qui veille au respect par l’AFP de la mission impartie par ses statuts, et reçoit les plaintes des usagers ou des professionnels. Généralement qualifié de juridiction administrative spéciale (Jean Waline) ou d'autorité administrative indépendante (Rapport 2001 du Conseil d'État), il peut sanctionner le PDG.

Une commission financière composée de deux membres de la Cour des comptes française et d'un expert désigné par le ministre de l’économie et des finances surveille sa gestion financière.

Ses journalistes sont astreints aux règles strictes regroupées dans un « manuel de l'agencier », mais l'AFP ne fait pas partie des entreprises de presse qui appliquent la charte de Munich.

La ligne éditoriale a été plusieurs fois contestée. Ainsi le député UMP Frédéric Lefebvre se plaignant en 2008 que sa réaction à une condamnation de Ségolène Royal n'ait pas été reprise. « Je conteste à l'AFP le droit d'avoir une ligne éditoriale sur les dépêches factuelles, ce qui n'est pas le cas pour les papiers d'angle de l'agence. » . L'AFP a répliqué que « L'affaire de la condamnation de Mme Royal a été largement traitée sur les fils de l'AFP, qui ne saurait par ailleurs répercuter systématiquement les très nombreux communiqués qu'elle reçoit. Le choix de traiter ou pas un communiqué dépend de sa valeur informative». À l'inverse, des associations de la gauche radicale déplorent la trop grande couverture accordée à Nicolas Sarkozy ; tandis que l'intersyndicale s'alarme de l'insuffisante protection des sources des journalistes.

En septembre 2010, le syndicat SNJ-CGT de l'AFP évoque à nouveau le manque d'indépendance politique de l'agence dans un communiqué.
L'AFP ne dispose pas d'actionnaires, seulement de dotations de fonds propres. Son statut lui interdit d'être subventionnée directement par l'État, ce qui mettrait en doute son indépendance. L'AFP dépend donc de ses seules ressources commerciales.

Son statut, défini par une loi de 1957 votée à l'unanimité par le parlement, prévoit une indexation des abonnements des services publics (40% du chiffre d'affaires en 2004) sur le coût des transmissions télégraphiques et sur le montant des abonnements des clients privés, dans le cadre d'une convention pluriannuelle, afin de limiter les rendez-vous avec l'État.

Avec ce statut, les journalistes revendiquent l'indépendance absolue de la ligne éditoriale, en soulignant que le montant des abonnements est fixé à l'avance, ce qui assure à l'entreprise une visibilité à moyen terme.

La pérennité de ce mode de financement est garantie par la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes, via l'Arrêt Altmark, qui autorise le financement d'entreprises privées comme l'AFP, ou comme les écoles privées, à condition de respecter quatre critères, dont l'accomplissement d'une mission d'intérêt général.

L'article 14 de la loi de 1957 sur le nouveau statut prévoit que l'AFP ne peut être dissoute, avec interdiction de liquider ses actifs, même en cas de pertes, pour éviter tout chantage à la faillite.

Après les pertes financières apparues lors des crises monétaires et pétrolières de la période 1979-1982, l'Etat a proposé en 1982 à l'AFP d'éponger ces pertes par un prêt, en échange d'un plan à dix ans. Mais l'Etat transforme ce plan en contrat d'objectifs et de moyens sur cinq ans, qui n'inclut pas de développement international ou de la photo, et les restructurations nécessaires sont repoussées. Les administrateurs issus de la presse s'inquiétent des hésitations de l'Etat et montent au créneau: l'AFP est contrainte en 1986-1987 à une restructuration tardive et brutale, le plan Pigeat, qui supprime 150 postes.
L'AFP ne diffuse normalement pas ses informations, photos et vidéos auprès du grand public. Ses centaines d'abonnés médias paient en fonction de leur taille, un système imaginé pour favoriser la création de nouveaux médias et encourager la diversité de la presse magazine et régionale, deux industries très développées en France. Mais s'ils rediffusent gratuitement sur Internet des dépêches, l'AFP les leur facture plus cher.

L'information rediffusée gratuitement par les sites Internet de grands abonnés de l'AFP fragilise en effet la presse écrite dans son ensemble, même quand elle dispose de ses propres sites gratuits, car les lecteurs quittant le papier pour Internet rapportent dix fois moins de publicité et souvent aucun abonnement. Sur 2 milliards d’euros de dépenses publicitaires en France sur Internet, 800 millions vont à Google et 420 millions aux PagesJaunes.

L'AFP a gagné en 2006 un procès contre Google, qui diffusait gratuitement les informations de l'AFP sur Internet.


Les dix premières années de son existence, l'AFP n'avait qu'un directeur. À partir de 1957, un président est élu pour trois ans.

Trois des seize patrons de l'AFP sont restés plus de 4 ans en poste : Bertrand Eveno (5 ans), Henri Pigeat (7 ans) et Jean Marin (21 ans), le président à l'origine du statut d'indépendance et de neutralité. Trois d'entre eux, Martial Bourgeon, Roger Bouzinac et Eric Giuly, sont restés un an en poste.

1944 - 1945 : Martial Bourgeon
1945 : François Crucy
1945 - 1947 : Maurice Nègre
1947 - 1950 : Paul Louis Bret
1950 - 1954 : Maurice Nègre
1954 - 1975 : Jean Marin
1975 - 1978 : Claude Roussel
1978 - 1979 : Roger Bouzinac
1979 - 1986 : Henri Pigeat
1987 - 1990 : Jean-Louis Guillaud
1990 - 1993 : Claude Moisy
1993 - 1996 : Lionel Fleury
1996 - 1999 : Jean Miot
1999 - 2000 : Éric Giuily
2000 - 2005 : Bertrand Eveno
2005 - 2010 : Pierre Louette
depuis le 15 avril 2010 : Emmanuel Hoog

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Publié : sam. oct. 22, 2011 11:56 pm
par saintluc
1702
23 octobre
Bataille de Vigo
Durant la guerre de Succession d'Espagne, George Rooke est chargé de s'emparer du port de Cadix, avec la flotte anglo-hollandaise. Ayant échoué, il décide de s'attaquer à la flotte espagnole, le 23 octobre 1702. Celle-ci est en train de décharger les marchandises d'Amérique dans le port de Vigo, sous la protection des vaisseaux français de Châteaurenault. C'est un succès pour Rooke qui parvient à forcer le barrage bloquant l'accès au port. Il détruit quarante vaisseaux français et espagnols et s'empare d'un butin de 14 000 livres.
Voir aussi : Bataille - Guerre de succession d'Espagne - Flotte - Histoire des Guerres



1812
23 octobre
Le général Mallet rate son Coup d'Etat
A quatre heures du matin, Mallet informe le commandant de la caserne Popincourt à Paris de la mort de l'Empereur. Le général aristocrate profite de l'interminable campagne de Russie et de la difficulté de communication avec la Grande armée pour évincer Napoléon Ier du trône. Dans la matinée il forme un gouvernement provisoire et annonce la fin de la guerre. A 9 heures du matin il est le maître de la capitale. A midi le préfet de police de Paris, Dubois est tenu informé du complot et arrête Mallet. Ce dernier sera fusillé le 29 octobre avec treize autres conspirateurs.
Voir aussi : Napoléon - Coup d'Etat - Histoire de l'Empire



1814
23 octobre
Première chirurgie esthétique
C'est à Chelsea en Angleterre, qu'est pratiquée la première chirurgie plastique moderne.
Voir aussi : Histoire de la Médecine



1834
23 octobre
Mort de Fath Ali Shah Qajar, shah de Perse
Régnant sur la Perse depuis 1797, Fath Ali Shah Qajar mourut 23 octobre 1834, après un règne marqué par plus de dix ans de guerre contre la Russie. Réputé pour son grand harem et son goût pour les arts persans, Fath Ali Shah Qajar avait une centaine de femmes et plus de 200 enfants. Mohammad Shah Qajar, gouverneur d'Azerbaïdjan, lui succéda et privilégia les relations avec la Russie au détriment de la Grande-Bretagne.
Voir aussi : Russie - Histoire de la Perse - Shah - Histoire des Décès



1867
23 octobre
Garibaldi envahit le Vatican
Giuseppe Garibaldi tente de s'emparer de l'état pontifical protégé par Napoléon III depuis le décret du 15 septembre 1864 signé avec le roi Victor-Emannuel II. Les troupes françaises interviennent et le Pape Pie IX obtient la protection de la France pour encore trois ans. Garibaldi échoue dans sa tentative de rallier le Vatican à l'unité italienne. Il sera définitivement battu à Montana le 3 novembre par les troupes du général de Failly et renoncera aux états pontificaux.
Voir aussi : Pape - Invasion - Napoléon III - Pie IX - Garibaldi - Histoire des Guerres



1872
23 octobre
Mort de Théophile Gautier
Le poète et critique d'art français Théophile Gautier meurt à Neuilly-sur-scène (né à Tarbes, 1811). Bien qu'admirateur précoce de Nerval ou d'Hugo, il se détache du carcan romantique pour s'attacher à une recherche exigeante du beau par la perfection technique, selon l'idée de l'« art pour l'art », qui en fait l'un des annonciateurs de la poésie parnassienne. Son œuvre, dont "Le Roman de la momie" (1858) ou "Le Capitaine Fracasse" (1863), lui valut les éloges de Baudelaire : le chantre du « spleen » lui dédicaça ainsi ses "Fleurs du Mal", à lui le « poète impeccable, le parfait magicien ».
Voir aussi : Poésie - Histoire du Romantisme - Baudelaire - Parnasse - Histoire de la Littérature



1923
23 octobre
Proclamation de la République de Turquie
Suite aux accords de Lausanne, la République de Turquie, avec à sa tête Atatürk, est proclamée. Après la décomposition de l’Empire Ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres découpa la région et prévit un contrôle militaire des Alliés. Mais l’armée montée par Mustafa Kemal, dit Atatürk, avait engagé des guerres pour récupérer certains territoires et parvint à faire naître son nouvel Etat, la Turquie.
Voir aussi : Histoire de l'Empire ottoman - Dossier histoire fête nationale - Traité de Sèvres - Ataturk - Histoire de l'Etat



1942
23 octobre
Bataille de El-Alamein
Les Anglais, emmenés par le général Montgomery, lancent une vaste contre-offensive contre les Allemands présents depuis le 30 juin à l'ouest d'Alexandrie. Le maréchal Rommel est obligé de reculer face à la percée de la VIII° armée britannique. Cette bataille marque un coup d'arrêt à la progression de "l'Afrikakorps" en Afrique du Nord. Après une victoire décisive des Alliés en novembre, les troupes allemandes et italiennes reculeront jusqu’à se retirer d'Egypte et de Libye. Au printemps 1943, les forces de l’Axe auront quitté l’Afrique du Nord.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Rommel - Histoire de l'Afrikakorps - Montgomery - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1956
23 octobre
Soulèvement anti-communiste en Hongrie
Budapest se soulève contre l'URSS qui occupe le pays depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les Hongrois réclament le retour à la présidence du communiste modéré Imre Nagy. Les Soviétiques accepteront. Mais le nouvel homme fort de la Hongrie insufflera un élan démocratique à tout le pays et il ne tardera pas à prôner la séparation avec l'URSS. Les troupes soviétiques envahiront Budapest dès le 4 novembre pour mettre fin à l'insurrection hongroise. La rébellion fera 25 000 victimes et Imre Nagy sera exécuté en juin 1958.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Soulèvement - Histoire du Parti Communiste - Histoire du PC - Histoire de l'Opposition



1966
23 octobre
Jimi Hendrix enregistre "Hey Joe"
"The Jimi Hendrix Experience" sort son premier 45 tours dont le titre "Hey Joe" devient numéro un des charts britanniques. Jimi Hendrix a rencontré Chas Chandler cette même année. Ils sont partis pour Londres fonder le groupe avec Noel Redding à la basse et Mitch Mitchel à la batterie.
Voir aussi : Hendrix - Histoire du Rock n'roll



1983
23 octobre
Attentats à Beyrouth
A 6h20 du matin un camion-suicide palestinien frappe le quartier général des forces américaines à Beyrouth, tuant 241 soldats américains. Deux minutes plus tard c'est au tour de l'immeuble abritant des parachutistes français le Drakkar, d'exploser: Bilan: 58 morts. Mandatés par l'ONU, les marines américains et les parachutistes français devaient faire respecter la paix civile au Liban. Devant les difficultés à remplir leur mission ils quitteront la pays en févier 1984.
Voir aussi : Attentat - Histoire de Beyrouth - Histoire du Terrorisme



1989
23 octobre
Accord de Taëf
Les députés libanais signent en Arabie Saoudite l’accord de Taëf qui doit mettre fin à la guerre civile qui fait rage depuis 1975. Les diplomaties Syrienne, Jordanienne et américaine supervisent cet accord qui redéfinit en partie la répartition des pouvoirs entre les différentes communautés du Liban. Toutefois, chiites et druzes ne sont pas convaincus, pas plus que Michel Aoun qui poursuit sa guerre de libération contre la Syrie. Toutefois les deux communautés minoritaires accepteront cet accord, tandis que Michel Aoun sera battu un an plus tard. Le Liban retrouve la paix, même s’il reste occupé par la Syrie et par Israël tandis que le Hezbollah et l’ALS ne sont pas désarmés.
Voir aussi : Guerre du Liban - Hezbollah - ALS - Michel Aoun - Histoire des Guerres


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Publié : dim. oct. 23, 2011 12:03 am
par saintluc
La bataille navale de la baie de Vigo, parfois appelée bataille de Rande, eut lieu le 23 octobre 1702 (nouveau style) ou le 12 octobre (selon le calendrier julien encore utilisé en Angleterre à cette date) dans la baie de Vigo, au large des côtes de la Galice en Espagne. Elle mit aux prises une flotte anglo-hollandaise dirigée par l'amiral George Rooke, secondé par les amiraux hollandais Philips van Almonde et van der Goes, avec un convoi franco-espagnol commandé par les amiraux François Louis Rousselet de Châteaurenault et Manuel de Velasco.

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Rooke avait été envoyé en mission avec une flotte anglo-hollandaise de 49 navires pour s'emparer du port de Cadix, mais le 29 septembre 1702, tenu en échec, il se décide à retourner en Angleterre et fait relâche à Lagos (Portugal). Là, il apprend qu'un convoi espagnol, chargé de ramener en une fois toute la production des colonies américaines de l'année précédente, a quitté La Havane le 24 juillet mais, alerté du raid anglais, avait reçu ordre de détourner sa route de Cadix vers Vigo, qu'il avait atteint le 23 septembre.

Décidé à rendre un peu de lustre à sa mission, Rooke fait voile immédiatement vers Vigo, où il tombe sur une escadre de 40 vaisseaux français et espagnols en train de décharger le fret. La flotte espagnole est composée de 20 vaisseaux ramenant leurs riches cargaisons des Indes Occidentales commandée par Velasco, et de son escorte de 20 navires de la Marine royale française.

Chateau-Renault avait déjà organisé la protection du port en refermant la darse par des herses de mâts de navire qu'il avait donné l'ordre d'abattre ; l'entrée du port était couverte par des pièces d'artillerie en batterie depuis les forts de la ville et de l'île San Simón, non loin de Redondela.

Pourtant, le 23 octobre, Rooke donne l'ordre d'attaquer, chargeant l'amiral Thomas Hopsonn commandant le Torbay de forcer le barrage de mâts entassés, et de faire débarquer le corps expéditionnaire du duc d'Ormonde afin qu'il s'empare des redoutes.

L'affrontement se déroule dans la baie de San Simón où les Franco-Espagnols se sont abrités, pensant ainsi pouvoir se garder de toute tentative d'attaque de la part des Anglais.

L'assaut est un succès total pour Rooke. Le Torbay parvint à forcer l'entrée du port, les batteries d'artillerie sont capturées, et finalement les vaisseaux français et espagnols sont incendiés sur place ou échoués : 12 des vaisseaux français sont détruits. Les Anglo-hollandais s'emparant du reste de l'escadre (6 vaisseaux et deux frégates).

De la flotte espagnole, 11 navires sont détruits et 9 sont capturés. La flotte anglo-hollandaise ne perd aucun bâtiment. En revanche, le combat fait de nombreuses victimes de part et d'autre : on estime qu'il y a 2 000 morts et autant de blessés du côté franco-espagnol, et 800 morts et 500 blessés du côté anglo-hollandais. Les vainqueurs récupérent 14 000 livres de butin (près de 3 millions de livres avaient déjà été déchargés par les Espagnols avant l'assaut). En reconnaissance des services rendus, Rooke est nommé gouverneur de Gibraltar (1704).

Cette bataille est souvent mentionnée pour illustrer l'inefficacité de la Royale sous le règne de Louis XIV.

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La bataille de Vigo coute 18 vaisseaux à la France et 11 à l'Espagne. Au premier plan, les vaisseaux anglais et hollandais. Anonyme.
La légende suivant laquelle une partie du butin de Vigo serait encore sous les eaux, dans les épaves de certains navires, eut longtemps la vie dure. On en trouve un écho dans le célèbre roman de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers, où le capitaine Nemo montre à ses hôtes l'épave d'un navire espagnol. On y fait référence également dans le roman La Bataille invisible, de Gaston Leroux, où alliés, commandés par le capitaine Hyx, et allemands tentent de s'emparer des richesses englouties en faisant une véritable guerre de tranchées au fond de la baie de Vigo (action se passant pendant la Première Guerre Mondiale).

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Publié : lun. oct. 24, 2011 12:30 am
par saintluc
996
24 octobre
Mort de Hugues Capet
Le fondateur de la dynastie des Capétiens meurt près de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Il laisse à son fils Robert le Pieux, la succession de son trône. C'est ainsi que pendant près de 200 ans les Capétiens vont régner sur la France en appliquant au trône de France l'hérédité masculine par primogéniture.
Voir aussi : Décès - Hugues Capet - Histoire des Capétiens



1599
24 octobre
Henri IV répudie la Reine Margot
Parce qu'elle ne lui a pas donné d'héritier, le roi de France Henri IV décide de se séparer de sa première épouse, Marguerite de Valois, surnommée la reine Margot. En 1587, elle avait été chassée de la cour par Henri III, son frère. Depuis ce jour, elle est retenue en Auvergne et s’entoure de livres, d’hommes de lettres et d’amants. Peu de temps après le divorce, Henri IV épousera Marie de Médicis avec laquelle il aura six enfants, dont le futur Louis XIII.
Voir aussi : Henri IV - Marie de Médicis - Reine Margot - Histoire des Bourbons



1648
24 octobre
Publication des traités de Westphalie
Les Catholiques et les Protestants signent les traités de Westphalie. Les premiers à Münster le 8 septembre et les seconds à Osnabrück le 6 août. La guerre de trente ans prend ainsi fin, la France obtient une partie de l’Alsace, la Suède et l’Allemagne acquièrent également des territoires tandis que les Pays-Bas et la Suisse gagnent leurs indépendances.
Voir aussi : Catholiques - Histoire des Protestants - Histoire de l'Alsace - Traités de Westphalie - Histoire des Traités



1674
24 octobre
Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil, comte de Verdun, cardinal et prince du Saint Empire
Charles-François d'Hallencourt de Dromesnil est le fils du marquis de Dromesnil. Il se marie en 1699 avec Dame Louis Césarie de Conflant qui est marquise de Marfontaine. En 1711, il devient évêque d'Autun. En 1721, il laisse Autun pour devenir évêque de Verdun et remplacer Hippolyte de Béthune. Il fait construire le palais épiscopal dont les travaux sont pris en charge par l'architecte du roi Louis XV, Robert de Cotte.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1790
24 octobre
La France adopte le drapeau tricolore
L'assemblée constituante décrète officiellement le drapeau tricolore, drapeau français, en substitution au drapeau blanc. Le drapeau tricolore apparaît dans la toute jeune république française. Il est largement inspiré par la cocarde que les révolutionnaires arborent depuis 1789. Il reprend le bleu et le rouge, couleurs de la ville de Paris, et le blanc, couleur royale.
Voir aussi : Drapeau - Tricolore - Histoire de la Révolution



1795
24 octobre
Troisième partage de la Pologne
L'Autriche, la Prusse et la Russie divisent le pays en trois zones, chaque puissance occupant une partie bien déterminée. Les frontières sont fixées selon les cours des trois rivières polonaises, la Pilica, la moyenne Vistule et la Bug. Les trois puissances s'engagent aussi à faire disparaître le nom "Pologne" du droit international. Après le partage de 1772 avec la Russie et celui de 1793 avec la Prusse, la Pologne subit son dernier partage. Elle est cette fois-ci totalement réduite à néant.
Voir aussi : Partage - Vistule - Histoire de l'Etat



1822
24 octobre
Début du congrès de Vérone.
Le congrès de Vérone se déroula en 1822. C'est en réalité une conférence à visée internationale instituée par la Sainte-Alliance dans le cadre de la "politique des congrès".
Il fait suite au congrès de Vienne, instauré pour la politique de gestion, qualifiée d'anti-libérale, de l'Europe.
Côté français, c'est l'écrivain Chateaubriand qui représenta la France.
A l'issue de ce congrès, il a été décidé que la France interviendrait dans la lutte des libéraux espagnols et que la guerre d'indépendance grecque serait abolie.
Voir aussi : Histoire de la Politique



1838
24 octobre
Oribe est renversé.
Manuel Oribe, de son vrai nom Manuel Ceferino Oribe y Viana, est connu pour avoir été le second président de l'Uruguay.
Il a respectivement été élu en 1835 et 1838. Il est membre du parti National et succède à Carlos Anaya.
La première fois qu'il est élu, l'Assemblée Législative lui accorde toute sa confiance afin de maîtriser les dettes du pays et de stabiliser les comptes de ce dernier. A cette occasion, il créa le "Grand Livre de Dettes". dès lors il met en place un système assurant les pensions et les retraites.
Le 19 septembre 1836, Oribe ordonne à ses hommes de se battre lors de la bataille de Carpinteria. Le combat se déroule mal et il perd le combat le 22 octobre. Le 15 juin de la même année, il est à nouveau battu à Palmar. Le 24 octobre, le président démissionne de toutes ses fonctions.
Voir aussi : Manuel Oribe - Histoire de la Politique



1844
24 octobre
Signature du traité de Whampoa
L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
Voir aussi : Histoire des Traités



1844
24 octobre
Traité de commerce de Huangpu entre la France et la Chine.
Le traité de Huangpu est signé entre la France et la Chine en 1844. Grâce à cet accord, la Chine donne à la France les mêmes droits qu'elle a octroyé au Royaume-Uni auparavant. Le pays asiatique ouvre cinq de ses ports aux produits venant de France ainsi que des droits de douane fixes. La France est également autorisée à mettre en place des consuls et les citoyens français installés en Chine se voient dotés de privilèges extraterritoriaux.
Voir aussi : France - Traité - Chine - Commerce - Port - Histoire des Traités



1870
24 octobre
Décret Crémieux : les juifs d'Algérie sont Français
Par le décret Crémieux, la nationalité française est accordée aux 37 000 Juifs d'Algérie. Il s'agit de l'une des premières décisions d'importance de la IIIe République. Du nom d'Isaac Adolphe Crémieux (de confession israélite), chef du Parti républicain et ministre de la Justice dans le gouvernement de Défense nationale, qui a succédé au Second Empire, le décret marque les prémices de la fracture entre les deux communautés algériennes, juive et musulmane, ces derniers conservant leur statut d'indigènes.
Voir aussi : Colonisation - Histoire des Institutions



1901
24 octobre
Une femme dans les chutes du Niagara
A 43 ans, Anna Edson Taylor est la première femme à relever le défit de s'élancer du haut des chutes de Niagara dans un tonneau de bois. Elle ressort indemne de sa chute de plus de 50 mètres.
Voir aussi : Chutes du Niagara - Histoire des Sports



1902
24 octobre
Le Santa Maria, au Guatemala, sort de sa torpeur
Le volcan Santa Maria se réveille et ne se rendormira que 20 jours plus tard. Une explosion libère un mélange de cendres, de gaz, de ponces et de lave à plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur. C’est ce que l’on appelle une éruption plinienne. Le flanc ouest du volcan éclate. Les écoulements et débris qui s’en échappent causeront la mort de près de 6000 personnes. Dix ans plus tard, une nouvelle éruption ravagera les lieux.
Voir aussi : Histoire des Eruptions - Volcan - Santa Maria - Histoire des Catastrophes naturelles



1916
24 octobre
Avancée française décisive à Verdun
Les Français, dotés de l’initiative depuis le mois d’août, lancent une vaste offensive pour reprendre les forts de Vaux et de Douaumont. Le front s’étend sur sept kilomètres et s’avère efficace. Les Allemands doivent reculer et, après avoir perdu Thiaumont, voient les Français s’emparer du fort de Douaumont sans véritable combat. Toutefois, ceux-ci devront patienter jusqu’au 3 novembre pour atteindre le fort de Vaux. Les Allemands sont définitivement dépassés et ne pourront pas revenir dans la bataille qui diminuera d'intensité dès la fin de l'année.
Voir aussi : Histoire de Verdun - Bataille de Verdun - Histoire de la Première Guerre mondiale



1929
24 octobre
Jeudi noir à Wall Street
La bourse de New York s'effondre. En quelques heures, 12 millions de titres sont vendus sur la marché. Constatant la baisse des cours, les spéculateurs cherchent à se débarrasser au plus vite de toutes leurs actions. Les cours chutent de 30%. Le "krach" se confirmera le mardi 29. Le "black Thursday" est le commencement de ce qui sera la plus grave crise économique de l'Histoire. Les Etats-Unis seront ruinés. Et le monde entier souffrira, tant au niveau économique que politique.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire de la bourse - Dossier histoire de la révolution industrielle - Dossier histoire de la crise de 1929 - Histoire de Wall Street - Histoire de la Finance



1940
24 octobre
Poignée de main entre Pétain et Hitler
Le maréchal Philippe Pétain rencontre Adolf Hitler dans son train blindé près de la gare de Montoire-sur-le-Loir. Pétain accepte de devenir l'allié des forces de l'Axe et s'oppose désormais à l'Angleterre. Leur pacte est scellé devant le monde entier par une lourde poignée de main. Le gouvernement de Vichy sera reconnu comme étant le seul gouvernement légal de la France. Cette entrevue a été organisée par Pierre Laval qui avait déjà rencontré le Führer le 22 octobre. Dans une allocution à la radio le 30 octobre, Pétain appellera tous les Français à la "collaboration".
Voir aussi : Hitler - Pétain - Histoire du Régime de Vichy - Histoire de la Politique



1957
24 octobre
Mort de Christian Dior
L'inventeur du "new-look" meurt à Montecatini en Toscane d'une crise cardiaque. Christian Dior avait révolutionné la mode en imposant dès la fin des années quarante des formes de vêtements radicalement différentes de celle de l'époque. Son disciple Yves Saint-Laurent reprendra les rennes de sa maison de couture jusqu'en 1962.
Voir aussi : Décès - Dior - Histoire de l'Art



1999
24 octobre
L’UDC remporte la majorité des voix au Conseil national Suisse
Lors des élections législatives, l’Union démocratique du centre devient le parti majoritaire de Suisse, suivi par le Parti socialiste. Nationalistes de droite, les membres de l’UDC s’opposeront fortement à l’adhésion de la Suisse dans quelconque organisation internationale ou européenne.
Voir aussi : UDC - Histoire des Elections


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Publié : lun. oct. 24, 2011 12:41 am
par saintluc
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement marque le début de la Grande dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est le mardi noir, dates-clés de l'Histoire des bourses de valeurs.
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Graphe du Dow Jones, octobre 1928 –octobre 1930
Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, dont la genèse remonte à 1927. La bulle est amplifiée par le nouveau système d'achat à crédit d'actions, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement 10 %: pour dix dollar achetés, ils ne déposent qu'un dollar. Le taux d'emprunt dépend du taux d'intérêt à court terme ; la pérennité de ce système dépend donc de la différence entre le taux d'appréciation des actions et ce taux d'emprunt.

Pour Charles Kindleberger, la cause immédiate réside dans le fait que dans les « deux semaines avant la chute du 24 octobre, les prêts de brokers pour les titres "autres" diminuèrent de $ 120 Mns, en grande partie à cause des retraits étrangers ». D'un point de vue technique (il y a aussi, pour cet auteur, des causes plus politiques) c'est le dernier maillon d'une série qui court de la hausse du taux d'escompte à New York en août, à la faillite de l'entreprise Hatry à Londres qui à son tour provoque une hausse des taux en Angleterre le 20 septembre (la veille, la bourse de New York avait atteint son maximum) qui, à son tour, conduit à des retraits de capitaux de New York.
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Indice Dow Jones de 1921 à septembre 1929
Les années 1920 marquent une période de forte croissance aux États-Unis. Ainsi, entre 1921 et 1929, la production industrielle augmente de 50 %. Le « boom » boursier n'apparaît donc pas ex nihilo. Toutefois, la hausse annuelle des cours pendant la même période est de 18 %, soit une hausse totale de plus de 300 %. Selon Jacques Brasseul, « le cours des titres augmente aussi plus que les profits des entreprises, qui eux-mêmes augmentent plus que la production, la productivité, et enfin plus que les salaires, bons derniers dans cette course. » Un élément spéculatif se développe, puis devient prépondérant à partir de 1928, date où le cabinet Charles Merrill (aujourd'hui Merrill Lynch) recommande de ne plus s'endetter davantage pour acheter des actions, et indique : « Sans que cela constitue une recommandation de vente, le moment est opportun pour se libérer de ses crédits ». Ce ne sont en effet plus les dividendes qui attirent les investisseurs, mais la possibilité de revendre avec une importante plus-value, beaucoup de titres sont achetés à crédit à cette fin.

L'économie, elle, montre des signes de faiblesse dès le début 1929 : ainsi, la production automobile chute de 622 000 véhicules à 416 000 entre mars et septembre. La production industrielle, elle, recule de 7 % entre mai et octobre. Ce ralentissement est en partie dû à un phénomène d'asphyxie : les capitaux disponibles accourent à la bourse plutôt que vers l'économie « réelle ».

Entre mars 1926 et octobre 1929, le cours des actions augmente de 120 %. Le 3 septembre, l'indice Dow Jones atteint 381,17, son plus haut niveau avant 1954. Le 16 octobre, l'économiste Irving Fisher déclare : « Stock prices have reached what looks like a permanently high plateau » (« Les cours ont atteint ce qui semble être un plateau perpétuellement élevé »).

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Scène de liesse devant un téléimprimeur
Quelques jours avant le krach (les 18, 19 et 23 octobre), les premières ventes massives ont lieu. Ce sont encore des prises de bénéfices, mais elles commencent à entraîner les cours à la baisse.

Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) marque la première vraie panique. Le matin, il ne se trouve presque pas d'acheteurs, quel que soit le prix, et les cours s'effondrent. À midi, l'indice Dow Jones a perdu 22,6 %. Une émeute éclate à l'extérieur du New York Stock Exchange, après que les gardes du bâtiment et la police ont empêché des actionnaires d'entrer. La galerie des visiteurs est fermée. Les rumeurs les plus folles circulent : onze spéculateurs se seraient suicidés, les bourses de Chicago et Buffalo auraient déjà fermé, celle de New York serait sur le point de le faire. Une réunion d'urgence entre cinq des principaux banquiers de New York se tient au siège de J.P. Morgan & Co. pendant une vingtaine de minutes. À son issue, Thomas Lamont, un des dirigeants de J.P. Morgan, déclare : « Il y a eu une petite quantité de vente à perte à la Bourse (…) en raison de conditions techniques sur le marché. (…) Le consensus de notre groupe est que la plupart des cotations de la Bourse ne représentent pas fidèlement la situation. (…) [La situation est] susceptible de s'améliorer ». Le marché rebondit légèrement à la nouvelle que les banques vont intervenir pour soutenir les cours. En effet, vers 13h30, des investisseurs institutionnels menés par Richard Whitney, vice-président du NYSE, interviennent directement : Whitney s'approche du poste de cotation de U.S. Steel, demande le cours en vigueur (195), et annonce « J'achète 25 000 parts à 205 ». Dès que les premiers titres s'échangent, il recommence l'opération pour une autre action, et fait ainsi le tour d'une douzaine de postes. Les cours se redressent rapidement, et la baisse pour la journée est limitée à 2,1% (indice Dow Jones: 299,47). Par exemple, le titre Montgomery Ward vaut 83 dollars à l'ouverture, 50 en milieu de journée, 74 à la clôture. Deux titres enregistrent leur plus haut niveau de l'année, tandis que 441 atteignent leur plus bas niveau. Les volumes échangés atteignent 12,9 millions d'actions pour la journée — un record, le volume normal étant de 2-3 millions, et le précédent record de seulement 8,3 millions. Les téléimprimeurs ont jusqu'à une heure et demie de retard sur les cours ; ainsi les vendeurs paniqués ne savent pas encore à quel prix ils ont cédé leurs titres.

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Indice Dow Jones pendant le krach de 1929
Les nombreux investisseurs qui ont emprunté pour spéculer sont contraints de liquider leurs positions (appels de marge ou margin calls) à partir du lendemain. Les cours restent stables le vendredi 25 (Dow Jones : 301,22) et samedi 26 (avant guerre, il y avait une demi-session le samedi).

Le cycle s'emballe le lundi 28 qui restera dans les mémoires comme le « lundi noir » (Black Monday), où 9,25 millions de titres sont échangés. Les banques n'interviennent pas, contrairement au jeudi précédent. L'indice Dow Jones perd 13 % (260,64), un record qui ne sera battu que lors du krach d'octobre 1987. Certains titres sont massacrés : General Electric perd 48 points, Eastman Kodak 42, AT&T et Westinghouse 34, U.S. Steel, 18.

Le 29 octobre, le mardi noir (Black Tuesday), le volume échangé atteint 16,4 millions de titres. Les téléimprimeurs ont jusqu'à deux heures et demie de retard sur les cours. L'indice Dow Jones perd encore 12 % (230,07) et les gains d'une année de hausse disparaissent. John Kenneth Galbraith écrit qu'il s'agit du « jour le plus dévastateur dans l'histoire de la Bourse de New York, et peut-être aussi dans toute l'histoire des Bourses. » Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d'un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. L'événement n'a jamais été confirmé, et il est à l'origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défenestrés (en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d'acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine). Entre le 22 octobre et le 13 novembre, l'indice Dow Jones passe de 326,51 à 198,69 (-39 %), ce qui correspond à une perte virtuelle de 30 milliards de dollars, dix fois le budget de l'État fédéral américain et plus que ce que les États-Unis avaient dépensé pendant toute la Première Guerre mondiale.
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La foule se presse devant la Bourse après le krach
Par un effet de dominos, c'est l'ensemble de la Bourse qui s'effondre, et la chute de 1930 à 1932 est supérieure à celle de l'année 1929. Le 8 juillet 1932, le Dow Jones tombe à 41,22, son plus bas niveau depuis sa création en 1896.

Parmi les effondrements spectaculaires, Goldman Sachs passe de 104 dollars en 1929 à 1,75 en 1932, American Founders Group (société d'investissement) passe de 75 dollars à 0,75 en 1935, U.S. Steel passe de 262 dollars à 22 le 8 juillet 1932, General Motors passe de 1 075 dollars à 40 en 1932 et General Electric de 1 612 dollars à 154 en 1932. Le Dow Jones perd, dans cet intervalle, 89% de sa valeur. La valeur virtuelle de l'ensemble des titres perd en fin de compte, quant à elle, 72 milliards de dollars.

Parmi les perdants célèbres, avec leurs pertes en dollars de l'époque citons : J. P. Morgan, Jr qui perd entre 20 et 60 millions de dollars, la famille Vanderbilt (40 millions), la famille Rockefeller qui voit fondre environ 80% de son patrimoine, Eddie Cantor perd 2 millions, Winston Churchill est appauvri de 500 000 et Groucho Marx de 240 000.

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La salle des échanges de la bourse de New York peu après le krach
La perte de confiance due à la crise boursière affecte la consommation et les investissements lors des mois suivant le krach. Les investisseurs qui ont spéculé en empruntant ne peuvent plus rembourser et causent des pertes sèches, ce qui conduit les banques à restreindre leur crédit. Les grandes entreprises connaissent alors des difficultés de trésorerie croissantes. Les plus faibles font faillite, ce qui accroît la fragilité des banques. Les épargnants paniquent et se précipitent auprès de leur banque pour retirer leur argent. Sans mécanismes de stabilisation, les banques les plus faibles sont dévastées par l'hémorragie de fonds et doivent faire faillite à leur tour : la crise devient alors une crise bancaire à partir de 1930.

Les crédits se tarissent, la consommation, l'investissement et la production continuent de chuter, le chômage explose (de 1,5 millions à 15 millions en 1933), et la crise bancaire devient une crise économique en 1931.

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L'American Union Bank ferme ses portes le 30 juin 1931
Les crédits se tarissent, la consommation, l'investissement et la production continuent de chuter, le chômage explose (de 1,5 millions à 15 millions en 1933), et la crise bancaire devient une crise économique en 1931.

Les mesures protectionnistes telles que la loi Hawley-Smoot de 1930 sur les droits de douane, favorisent la propagation de la crise à toutes les économies occidentales à partir de 1931.

Une tentative de redressement de l'économie américaine sera amorcée par le New Deal et en particulier le National Industrial Recovery Act de 1933, mais une rechute se produit en 1937. Ce n'est qu'avec l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale fin 1941 que le pays se redresse durablement.

Les indices boursiers ne reprendront des valeurs comparables à celles précédant la crise de 1929 que vingt-cinq ans plus tard (le pic du 3 septembre 1929 est dépassé le 23 novembre 1954).

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Publié : mar. oct. 25, 2011 12:21 am
par saintluc
732
25 octobre
Charles Martel arrête les arabes à Poitiers
Le Duc des Francs, Charles Martel, vient au secours de Eudes, le Duc d'Aquitaine, en arrêtant l'avancée des Sarrasins en France. Partis de Pampelune durant l'été, les arabes emmenés par Abd al-Rahman ont envahi le territoire basque et dévasté Bordeaux en quelques mois. Après avoir rassemblé une armée à la hâte, Charles Martel rejoint les troupes musulmanes à proximité d'une voie romaine reliant Châtellerault à Poitiers et met un terme à leur percée fulgurante. Leur chef est tué pendant la bataille.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Charles Martel - Histoire de Poitiers - Histoire du Moyen-Âge



1415
25 octobre
Bataille d'Azincourt
L'armée française est écrasée par les troupes anglaises du roi Henri V à Azincourt, au nord de la Somme. Embourbés, les chevaux de la noblesse française ne parviennent pas à contrer les archers anglais. De nombreux chevaliers sont faits prisonniers. Bien qu'en supériorité numérique (50 000 contre 15 000 anglais) les Français sont trop désorganisés. Azincourt est l'une des batailles les plus meurtrières du moyen-âge. Suite à cette victoire, Henri V s'emparera de la Normandie.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Henri V - Paquebot Normandie - Histoire de la Bataille d'Azincourt - Histoire de la Guerre de Cent Ans



1586
25 octobre
Marie Stuart condamnée à mort
Au terme de 18 ans de prison, la reine d'Ecosse est reconnue coupable de conspiration contre la reine d'Angleterre, Elizabeth Iere et condamnée à mort. La reine mettra plusieurs mois avant de signer son acte d'exécution qui aura finalement lieu le 8 février 1587. Epouse du roi de France François II, Marie Stuart est rentrée en Ecosse à la mort de son mari en 1560. Profondément catholique, elle ne peut accepter que le protestantisme devienne la religion d'état en Ecosse. Prétendante au trône d'Angleterre, elle complota un assassinat contre la reine avec son page, Anthony Babington.
Voir aussi : Exécution - Procès - Ecosse - Marie Stuart - Histoire de la Renaissance



1647
25 octobre
Décès du physicien Evangelista Torricelli
Evangelista Torricelli, physicien italien du XVIIe siècle connut une fin précoce le 25 octobre 1647, à l'âge de 39 ans. C'est grâce à son maître Benedetto Castelli qu'il est mis en contact avec Galilée, qui juge ses travaux très intéressants et le prie de le rejoindre. Evangelista Torricelli sera présent auprès de Galilée pendant les trois derniers mois de sa vie et sera considéré comme son héritier en prenant possession de sa chaire professorale à Florence.
Voir aussi : Physicien - Histoire de Florence - Galilée - Torricelli - Histoire des Sciences et techniques



1653
25 octobre
Mort de Théophraste Renaudot
Théophraste Renaudot meurt le 25 octobre 1653 à Paris. Médecin et journaliste, il est célèbre pour avoir développé la presse en France, en créant notamment le périodique "La Gazette" en 1631. En 1628, il crée le « bureau d'adresse » où sont déposées les offres et les demandes d'emploi, devenant ainsi le pionnier des petites annonces. Il s'investit également dans l'aide aux miséreux en tant que « commissaire aux pauvres du royaume ». Le prix littéraire Renaudot porte son nom depuis 1925.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Médecin - Journaliste - Théophraste Renaudot - Histoire de la Presse



1657
25 octobre
Abandon du pouvoir par Georges II Rákóczy
Suite à l'invasion turque sur la Transylvanie, Georges II Rákóczy abandonne le pouvoir le 25 octobre 1657. Né le 30 janvier 1621, le prince de Transylvanie est couronné le 11 octobre 1648. Après son départ, il tente de reconquérir son trône entre 1658 et 1659, mais il est rapidement défait par les Turcs, au profit de leur favori. Georges II Rákóczy meurt de ses blessures le 7 juin 1660.
Voir aussi : Histoire des Turcs - Transylvanie - Georges II Rákóczy - Histoire des Guerres



1743
25 octobre
2ème pacte des familles entre l'Espagne et la France
Dix ans après le premier Pacte de famille élaboré lors du traité d'Escurial, la dynastie des Bourbons signent le traité de Fontainebleau. Il visait à relier par un accord d'union et d'alliance perpétuelle, l'Espagne et la France, et ainsi à contrer l'influence de George II de Grande-Bretagne. Il fut conclu par M. Amelot, ministre secrétaire d'Etat du roi de France, et le prince de Campoflorido. En 1761, un nouveau Pacte de famille reliera la France à l'Espagne ainsi qu'au duc de Parme.
Voir aussi : France - Espagne - Traité - Bourbons - Histoire des Traités



1760
25 octobre
Début du règne de Georges III
Le 25 octobre 1760, Georges III, roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (de Royaume-Uni à partir de 1801), succède à son père Georges II, sur le trône. Né le 4 juin 1738, il fut un souverain très populaire auprès du peuple en raison de son implication dans les affaires publiques. Eduqué par Lord Butte, un tory, il reste proche de cette tendance tout au long de son règne. Il meurt le 29 janvier 1820.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Royaume-Uni - Irlande - Georges II - Georges III - Histoire de la Politique



1760
25 octobre
Décès de Georges II
Georges II, roi de Grande-Bretagne et d'Irlande, meurt le 25 octobre 1760. Né le 10 novembre 1683, il devient souverain à la mort de son père, Georges Ier, le 11 juin 1727. En raison de leurs rapports violents et tourmentés, Georges II était très heureux de cette mort. Au cours de son règne, il participa à la guerre de Succession d'Autriche, avant de mourir et de laisser la place à Georges III.
Voir aussi : Guerre de Succession d'Autriche - Georges II - Georges Ier - Georges III - Histoire de la Politique



1765
25 octobre
Fin du congrès américain contre le Stamp Act
Ouvert à New York le 7 octobre, le congrès contre le Stamp Act se clôt sur les résolutions de protestations des représentants de neuf colonies. À cette assemblée s’ajoutent les quelques émeutes qui éclatent ça et là au sein des territoires nord-américains. Les représentants insistent sur le fait qu’aucun colon ne souhaite rompre avec la Couronne mais que chacun d’eux désire simplement être considéré comme citoyen britannique à part entière. Finalement, la loi du Stamp Act sera abrogée en mars 1766, grâce, notamment, aux efforts de Benjamin Franklin.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Stamp Act - Histoire de la Colonisation



1825
25 octobre
Naissance de Johann Strauss fils, compositeur
Johann Strauss II prend des cours de piano et de violon lors de sa jeunesse. Son père était également compositeur. En 1842, il part étudier sérieusement la musique et fait ses débuts en 1844 en formant un orchestre et en jouant au casino de Dommayer à Hietzing. En 1848, il devient chef de la musique municipale de Vienne. Il voyage alors dans le monde entier et va de succès en succès. Sa plus grande composition est "Le Beau Danube bleu".
Voir aussi : Musique - Composition - Histoire de la Musique classique



1836
25 octobre
Erection de l'Obélisque du Louxor
Il est environ quinze heures et c’est sous les applaudissements de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs que l’Obélisque du Louxor atteint la verticale et trône enfin au milieu de la place de la Concorde. Il a fallu pas moins de quatre heures, trois cents personnes et l’aide d’une petite machine à vapeur pour dresser les 230 tonnes de granit. L’aventure remonte en fait à 1832, lorsque le Pacha Muhammad Ali offre à Louis-Philippe un des deux obélisques du temple de Thèbes, vieux de trois milles ans et dédié à Ramsès II. Il faut tout le talent de l’ingénieur Philippe LeBas, pour permettre au monument de passer de Louxor à Paris, descendant le Nil, traversant la Méditerranée et remontant la Seine sur un parcours de 12000 kilomètres.
Voir aussi : Louis-Philippe - Histoire de la Place de la Concorde - Histoire de l'Architecture



1838
25 octobre
Naissance de Georges Bizet.
Alexandre-César-Léopold Bizet, plus connu sous le nom de Georges Bizet, est une figure de la musique française. Il naît à Paris le 25 octobre 1838. Son père enseigne le chant et sa mère est pianiste. Dès sa naissance, le compositeur baigne déjà dans l'univers musical.
A 9 ans, il intègre le conservatoire national supérieur de musique dans de Paris. En 1851, toujours dans cette même école, il reçoit le second prix de piano, l'année suivante, il sera premier.
Dès 1855, à tout juste 17 ans, il compose sa première symphonie inspirée de Gounod.
En 1857, il obtient le grand prix de Rome grâce à "Clovis et Clotilde", une cantale. Il entre alors à l'académie de France à Rome, conçue par Napoléon Bonaparte.
En 1875, il s'installe en France, et termine l'orchestration du célèbre opéra "Carmen".
Le 3 mars 1875, on le nomme chevalier de la Légion d'honneur.
Il décède le 3 juin 1875 à l'âge de 36 ans, après avoir composé des oeuvres devenues internationales.
Voir aussi : Histoire de l'Opéra



1839
25 octobre
Mort d'Aimé Casimir Marie Picquet, chevalier du Boisguy
Né en 1776 à Fougères, Aimé Casimir Marie Picquet, chevalier du Boisguy est surnommé « le petit général ». Il s'engage en effet dans les rangs royalistes durant la Révolution française, alors qu'il'n'a que 15 ans. Deux ans plus tard, il commande les chouans de l'Ille-et-Vilaine et devient général en 1795. Il est l'un des derniers généraux chouans à se rendre. En 1797, il est jeté en prison sans explication. Il reprend les armes en 1800 avant de se soumettre définitivement. Après la chute de l'Empire, Boisguy retrouve ses grades et intègre l'armée française durant la Première et la Seconde Restauration et se bat pour Charles X. Réformé durant la Monarchie de Juillet, il perd sa femme en 1837 et meurt de la goutte le 25 octobre 1839, à Paris.
Voir aussi : Histoire de Paris - Mort - Général - Chouan - Histoire de la Révolution



1854
25 octobre
Charge de la brigade légère à Sébastopol
Les cavaliers britanniques de Lord Cardigan repoussent une contre-attaque russe devant Sébastopol pendant la guerre de Crimée. Les cosaques ne réussissent pas à s'emparer de la base anglaise de Balaklava. Le siège durera jusqu'au 10 septembre 1855.
Voir aussi : Histoire des Cosaques - Histoire de Sébastopol - Histoire des Guerres



1860
25 octobre
Les conventions de Pékin : fin de la seconde guerre de l’Opium
Au terme de la seconde guerre de l’Opium, les Chinois signent les conventions de Pékin. Pour ne pas avoir respecté les clauses du traité de Tianjin, la Chine avait subi de nouvelles attaques occidentales. Tianjin, puis Pékin avaient été envahies par les Britanniques et les Français. Ceux-ci avaient même incendié le palais d’Été en octobre. Face aux hostilités, le gouvernement impérial n’a pas d’autres choix que de se soumettre aux exigences occidentales. Ainsi, en plus d’appliquer les clauses du traité de Tianjin, il devra abandonner aux Britanniques le nord de l’île de Hong-Kong et verser des indemnités de guerre.
Voir aussi : Histoire de Pékin - Histoire des Guerres de l'Opium - Histoire du Traité de Tianjin - Histoire des Guerres



1936
25 octobre
Mussolini se rapproche d’Hitler
Ayant annexé l’Ethiopie le 9 mai 1936, Mussolini s’était heurté à la désapprobation de la France et du Royaume-Uni, ainsi qu’à la condamnation de la Société des Nations. Lorsque Hitler reconnaît officiellement la souveraineté italienne sur l’Ethiopie, Mussolini se rapproche davantage du chef nazi. D’autres événements sont à l’origine de cette nouvelle entente : les deux nations partagent une idéologie commune de plus en plus forte et l’ampleur de l’armement allemand effraie quelque peu le chef d’État italien. Après la visite à Berlin du ministre italien Galeazzo Ciano, au cours de laquelle sont signés des protocoles de coopération, les deux pays entameront une profonde collaboration au travers de l’"axe Rome-Berlin".
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Hitler - Mussolini - Histoire de l'Axe - Guerre d'Ethiopie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1949
25 octobre
Premier vol d'un avion à réaction destiné au transport de passagers
Le "De Havilland Comet" est le premier avion à réaction destiné au transports de passagers. Il fait un vol d'essai d'une durée de 6 heures et 36 minutes, ralliant Londres à Tripoli, aller-retour. Le Comet est une révolution dans le monde de l'aviation. Il se révèle être deux fois plus rapide que les autres avions et a l'avantage de toujours voler au-dessus des nuages, ce qui réduit considérablement les risques d'accidents dus au mauvais temps.
Voir aussi : Avion - Avion à réaction - Histoire de l'Aéronautique



1955
25 octobre
Le micro-ondes arrive sur le marché américain
Le premier four à micro-ondes domestique est mis en vente par la société Tappan au prix de 1 300 dollars. Inventé par l'américain Percy Le Baron Spencer, il porte à ses débuts le nom de "Radarange". Le micro-ondes deviendra l'appareil de cuisson incontournable de tous les ménages des Etats-Unis à partir des années 70.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation



1972
25 octobre
Eddy Merckx recordman de l'heure
Le cycliste belge bat le record du monde de l'heure sur le vélodrome de Mexico en parcourant 49,432 kilomètres. Il faudra attendre 29 ans pour que sa performance soit améliorée, le 27 octobre 2001, par Chris Boardman à Manchester. Le coureur anglais fera 49,441 km en une heure sur un vélo classique.
Voir aussi : Record du monde - Eddy Merckx - Histoire du Cyclisme



1976
25 octobre
Décès de Raymond Queneau
Raymond Queneau s’éteint à Paris, la capitale qu’il a tant représentée dans ses œuvres. Il avait alors 73 ans. Après sa mort, quelques textes seront publiés à titre posthume.
Voir aussi : Queneau - Histoire des Romans



2007
25 octobre
Premier vol commercial pour l’A 380
La compagnie Singapore Airlines réalise le premier vol commercial de l’A 380 en reliant Singapour à Sydney. Capable de transporter jusqu’à 853 passagers, l’A 380 est le plus gros avion civil jamais construit et le plus grand avion de l’histoire à être produit en série. Seul le Hughes H-4 Hercules, qui n’a jamais véritablement volé, et l’Antonov An-225, dont il n’existe qu’un exemplaire, affichent des dimensions encore plus démesurées. Ce succès fait oublier un temps chez Airbus les difficultés dues aux retards de livraison et la grogne de ses employés suite au plan social Power8.
Voir aussi : Histoire d'Airbus - A380 - Histoire de l'Aéronautique



2007
25 octobre
Le plan d’action du Grenelle de l’environnement
Annoncé dès les premières semaines du mandat présidentiel, le "Grenelle de l’environnement", qui se tient depuis le début du mois, donne son rapport. Les principales mesures annoncées sont l’instauration d’une écopastille pour les automobiles, la réduction des constructions autoroutières, la construction de tramway, la promotion des constructions écologiques dans le bâtiment…
Voir aussi : Accord - Histoire de l'Environnement


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 12:50 am
par saintluc
Marie Ire d'Écosse (Marie Stuart, ou Mairi Ire en gaélique écossais) (8 décembre 1542 - 8 février 1587), aussi connue comme Mary, Queen of Scots, (Marie, reine des Écossais), était souveraine du royaume d'Écosse et fut emprisonnée en Angleterre par sa cousine, la reine Élisabeth. Après avoir été condamnée pour trahison, elle fut exécutée en 1587.

Fille de Marie de Guise et de Jacques V d'Écosse, elle doit son nom de Stuart à la francisation de Stewart, nom de la branche dynastique de son père.

Marie Stuart fut reine d'Écosse à la mort de son père, quasiment dès sa naissance (elle n'a alors que six jours) du 14 décembre 1542 au 24 juillet 1567. Elle est probablement la plus connue des souverains écossais, en grande partie à cause de son destin tragique qui inspira écrivains, compositeurs et cinéastes. Elle fut aussi reine de France à dix-sept ans, après l'accession au trône de son mari François II, du 10 juillet 1559 au 5 décembre 1560. De fait, en Europe, elle fait partie des rares reines régnantes d'un Etat donné à avoir été reines consorts d'un autre Etat, à l'instar de Marie Ire d'Angleterre qui fut juste avant elle reine consort de l'Espagne dirigée par Philippe II.

Marie se maria trois fois. Elle épousa tout d'abord le 24 avril 1558, à Paris, François de France qui devint le 10 juillet 1559 roi de France sous le nom de François II. Elle épousa en secondes noces le 29 juillet 1565, à Édimbourg, Henry Stuart, dit Lord Darnley et comte de Lennox qui devint par ce mariage duc d'Albany et roi consort d'Écosse. Enfin le 14 mai 1567, elle s'unit à James Hepburn, comte de Bothwell qui devint duc d'Orkney et prince consort d'Ecosse.

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Marie Stuart, reine d'Écosse et reine douairière de France, huile sur toile de Rowland Lockley, 1610-1620, 57,3 x 43,2 cm, Londres, British Museum.
Le cardinal Beaton fut transféré à son propre château de St-Andrews, où il restait en théorie confiné ; son pouvoir sur la scène politique demeura malgré tout intact sinon renforcé. Avec l'appui du parti français, il fit rentrer le comte de Lennox de France, le présentant comme l'héritier de la couronne face à Arran, et disposant ainsi d'un moyen de pression supplémentaire. Arran, n'ayant aucune confiance en Beaton, se trouva dans une position délicate ; il ne pouvait plus en effet continuer de soutenir le protestantisme sans dépendre pleinement de l'aide d'Henri, dont les vues sur l'Écosse étaient claires, et ne pouvait non plus appeler la France à son secours sans l'aide du cardinal.

Cependant, Beaton ne fit aucune objection ouverte aux négociations de mariage entre Marie Stuart et le fils d'Henri. Ainsi, le 1er juillet 1543 le traité de Greenwich, qui promettait Marie à Édouard, fut signé, Henri y étant invité sur les conseils de son secrétaire d'État Ralph Sadler. Ce traité satisfaisait l'essentiel des demandes des Écossais, au premier plan desquelles figuraient le fait que Marie resterait en Écosse jusqu'à son dixième anniversaire et que son pays conserverait ses lois propres. Cependant, Henri n'entendait pas respecter ce traité, pas plus qu'il ne pouvait s'accommoder du cardinal.

Beaton rassembla donc six à sept mille de ses partisans à Stirling le 26 juillet, et marcha le jour suivant sur Linlithgow où se trouvait Marie. Le cardinal ne souhaitait pas une révolte, ni renverser le régent ou s'opposer à la ratification du traité : il demandait que la sécurité de l'enfant (et de sa mère) soit assurée en la transférant au château de Stirling, sous la protection de quatre gardiens (les lords Graham, Lindsay, Erskine et Livingstone. La position d'Arran devenant intenable face à Henri qui entendait prendre l'enfant de force, Arran sortit à cheval d'Édimbourg et rencontra Beaton. Ensemble, ils se rendirent à Stirling, où Marie de Guise et sa fille furent transférées sous l'escorte de 2 500 cavaliers et d'un millier de fantassins. Le 8 septembre, Arran retourna au sein de l'Église catholique, recevant l'absolution du cardinal. Le lendemain, Marie Stuart fut couronnée dans la chapelle du château de Stirling par le cardinal Beaton ; Arran portait la couronne, Lennox le sceptre et le comte d'Argyll l'épée de l'État
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Le cardinal David Beaton, meneur du parti catholique en Écosse, et principal opposant à Henri VIII d'Angleterre.
Apprenant la réconciliation d'Arran avec le Cardinal, Henri commença alors une politique guerrière connue sous le nom de rough wooing. Il suggéra tout d'abord un raid sur Édimbourg au duc de Suffolk, mais ce projet fut reporté à l'automne par George Douglas. Le 23 septembre, le Cardinal se plaignit à Sadler d'une violation du traité puisque Henri avait, quelques mois plus tôt, saisi des navires écossais naviguant vers la France. De plus, le Cardinal déclara que par le refus d'Henri de ratifier le traité, celui-ci cessait de prendre effet sur l'Écosse. Ces deux raisons ne signifient pas qu'il y avait une faute exclusive de l'Angleterre dans ses engagements, puisque les Écossais n'avaient pas non plus respecté leur part en ne renvoyant pas les otages promis à Henri : cela marque une rupture volontaire du traité, et un changement de politique.

Ce changement se traduisit de façon immédiate sur l'Écosse : le parlement renouvela l'alliance avec la France, le Cardinal fut confirmé dans sa charge de Lord High Chancellor, et les nobles Angus et Cassilis, qui soutenaient auparavant Henri, signèrent un document dans lequel ils soutenaient Arran contre l'Angleterre et défendaient l'église catholique. Par ailleurs, ces évènements marquent un tournant dans ce qui allaient être les éléments essentiels de la vie de Marie : elle serait sous l'influence française et catholique au lieu d'anglaise et protestante.

Lennox et Glencairn furent poussés par Henri à prendre les armes contre Arran mais furent défaits le 26 mai vers Glasgow ; Glencairn se réfugia au château de Dumbarton tandis que Lennox fuyait en Angleterre. Cependant, George Douglas continuait de mener double jeu ; afin de pacifier Henri, il se vanta d'être l'instigateur de la convention des nobles ayant abouti à retirer à Arran sa charge de régent. La raison invoquée fut qu'Arran, sur les conseils du Cardinal, avait brisé la paix et le contrat de mariage, aboutissant donc à la situation délicate dans laquelle le pays se trouvait. Cette convention renversait également le Cardinal, qui avait perdu la confiance de la reine-douairière. En effet, celle-ci comptait sur le Cardinal pour défendre les intérêts de Marie, contrairement à Arran qui tentait de la marier à son fils, mais, suite à la réconciliation du Cardinal et d'Arran, ils se trouvèrent tous deux d'accord afin de marier Marie au fils d'Arran.
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James Hamilton, comte d'Arran et régent d'Écosse, portant autour du cou la distinction de l'Ordre de Saint-Michel.
La reine-douairière s'engagea ainsi dans une nouvelle alliance avec Angus, qui fut promu lieutenant-général au sud du Forth. Le 12 décembre, Angus et son frère Sir George furent pardonnés de leurs trahisons passées : Henri perdit alors foi en eux comme agents de l'Angleterre, et accorda à Ralph Eure toutes les terres qu'il pourraitconquérir sur Angus, ce qui conduit à la bataille d'Ancrum Moor le 27 février 1545. Par la suite, l'Écosse reçut des renforts français (3000 fantassins et 500 cavaliers), mais les Douglas tentèrent de renouer avec leur double jeu et laissèrent Henri dévaster le sud de l'Écosse (soit 43 villages et 16 places fortes en ruine), pensant que cela effrayerait les Écossais et qu'ils se montreraient plus favorables à un traité de mariage.

Finalement, les principaux acteurs sont renouvelés : le cardinal fut assassiné le 29 mai 1546, et Henri mourut le 28 juin 1547. François Ier de France décéda le 31 mars, laissant le trône à son fils Henri II de France. Opposant plus vigoureux que son père aux Anglais, Henri II se trouvait en outre sous l'influence des frères François, et Charles de Guise. Leur nièce Marie Stuart devint un objet de mariage clair avec le dauphin de France, François II. Henri Clutin, seigneur d'Oysel et de Villeparisis fut dépêché en Écosse en tant qu'ambassadeur de France pour confirmer l'alliance entre les deux pays et, comme signe de bonne volonté du roi de France, des galères furent envoyées pour capturer le château de St Andrews, où les meurtriers du cardinal Beaton s'étaient retranchés. Un résultat inattendu de la prise du château fut le registre d'Henry Balnaves : ancien secrétaire du gouvernement de Marie, Balnaves était un agent payé pour la cause de l'Angleterre, et son registre contenait les noms de nombreux nobles en faveur de l'Angleterre, parmi lesquels Gray, Cassilis, Lennox et Glencairn mais aussi Patrick Hepburn, Comte de Bothwell (père de celui qui serait le 3e époux de Marie Stuart).
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Les oncles de Marie Stuart, le duc François (ici peint par François Clouet) et le cardinal Charles auront une influence décisive sur le nouveau roi de France, Henri II.
Les incursions anglaises en territoire écossais ne prirent pas fin avec la mort d'Henri VIII d'Angleterre, et furent maintenues par son successeur, le régent Somerset. Après leur victoire à la bataille de Pinkie Cleugh le 10 septembre 1547, les Anglais avancèrent jusqu'à Leith sur le Firth of Forth : la reine-douairière et Marie se retirèrent discrètement du château de Stirling pour le monastère de l'île d'Inchmahome, puis rentrèrent à Stirling après le retrait des Anglais.

Devant la poursuite des invasions anglaises, en 1548, Marie est transférée au Château de Dumbarton et, le 7 juillet 1548, des envoyés français et écossais signent au couvent d'Haddington un traité qui promet de marier Marie Stuart au dauphin de France et place l'Écosse sous la protection du roi de France.

Deux éléments permirent de lever les objections initiales à l'envoi de Marie en France. D'une part, l'aide de la France était devenue nécessaire à l'Écosse lorsque Haddington, importante ville écossaise, fut occupée par les Anglais. D'autre part, des titres français furent offerts à plusieurs nobles écossais : Arran reçut le titre et les bénéfices du Duché de Châtellerault, tandis que les comtes de Huntly, Argyll et Angus furent faits chevaliers de Saint-Michel.

En août 1548, Marie embarqua à Dumbarton à bord de la flotte envoyée par Henri II de France (comprenant le navire royal d'Henri) sous le commandement de Nicolas Durand de Villegagnon. Naviguant le long des côtes d'Irlande pour éviter la flotte anglaise, elle accosta en France à Roscoff[note 6] puis à Morlaix. Elle rencontre ensuite sa grand-mère maternelle, Antoinette de Bourbon-Vendôme (duchesse douairière de Guise), sur ses terres de Joinville, puis arrive à Carrières-sur-Seine le 16 octobre. La reine douairière, Marie de Guise, ne s'embarqua pas avec sa fille. Elle continuait en effet de représenter le parti pro-français en Écosse et jouissait de la faveur politique, utilisant ses propres finances pour la guerre et se montrant plus impartiale qu'Arran

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 1:01 am
par saintluc
2è partie


Marie Stuart fut éduquée à la cour de France, où elle partageait sa chambre avec Élisabeth, fille de l'actuel roi Henri II. Les nombreux Écossais qui accompagnaient Marie furent renvoyés, excepté, sur l'insistance de Marie de Guise, sa gouvernante, Lady Fleming, et sa nurse, Jean Sinclair. Henri préférait en effet l'entourer de Français pour lui faciliter l'apprentissage de la langue, et la cour considérait que « les compatriotes de Marie étaient assez laids, frustes et mal lavés et, ainsi, des compagnons inadaptés pour la future femme du Dauphin ». Les quatre Marie furent ainsi envoyées dans un couvent dominicain.

Marie fut instruite dans les matières importantes pour les divertissements en vogue à la cour de France, tels que la fauconnerie et l'équitation, où elle apprend à monter à la mode française (à califourchon, i.e. une jambe de chaque côté) plutôt qu'en amazone à la mode anglaise (i.e. les deux jambes du côté gauche). Elle fut également versée dans la broderie, enseignée par le brodeur personnel du roi, et la musique, pour laquelle l'écrivain Pierre de Bourdeille, dit Brantôme, rapporta qu'elle chantait en s'accompagnant du luth. D'autres auteurs décrivirent qu'elle jouait également de la cithare, de la harpe et du virginal. Henri II montrera son habilité de danseur à la fin d'avril 1548 en la faisant parader devant l'ambassadeur d'Angleterre aux festivités du mariage de François de Guise avec Anne d'Este. Pour ces occasions, Marie dispose d'une garde-robe conséquente contenant des « [robes] damassées dorée et satin vénitien pourpre sur de la soie pourpre et un riche taffetas noir, tandis que les coiffes sont brodées minutieusement, ses gants faits du meilleur cuir » et ses trois coffres en cuivre pouvaient à peine contenir tous ses bijoux.
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La famille royale de France, avec en haut à gauche, Marie Stuart et François II.
Marie Stuart compta parmi ses tuteurs mademoiselle de Curel, Claude Millot et Antoine Fouquelin. Ce dernier lui enseigna la rhétorique, tandis que Pierre de Ronsard la formait à la poésie. D'après Michel de Castelnau, Marie appréciait particulièrement les œuvres de Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay et Étienne de Maisonfleur. Elle lut Plutarque, Plaute et Cicéron en latin, ainsi qu'Érasme et des extraits de La République de Platon traduit en français ; bien qu'elle ait possédé les œuvres complètes en grec, sa maitrise de cette langue était insuffisante pour en permettre l'étude.

En mai 1555, elle donna un discours en latin devant la Cour dans le grand hall du Louvre, où elle affirma qu'une éducation dans les lettres et les sciences humaines est adéquate pour une femme. Enfin, Marie reçut des cours de littérature française, géographie et histoire, et fut versée dans plusieurs langues vivantes (espagnol, anglais, italien) qui viennent compléter sa langue maternelle, le scots, et le français.

Selon Joseph Stevenson, l'éducation religieuse de Marie aurait été assurée par sa grand-mère maternelle, Antoinette de Bourbon-Vendôme; l'étude plus récente de Henderson conclut cependant que, quel qu'ait été le personnage prodiguant l'éducation religieuse, elle était un intérêt majeur en arrière-plan de son oncle, le cardinal de Guise.

L'intendance de l'éducation des enfants royaux, c'est-à-dire la gestion des gouvernantes et le choix des précepteurs, était la charge de Diane de Poitiers. La gestion du personnel de Marie fut dévolue à Jean de Humières puis, après sa mort en juillet 1550, à Claude d'Urfé jusqu'en 1553.

Henri II ne payant que pour l'éducation de Marie, les fonds destinés aux domestiques et à l'intendance provenaient de sa mère et étaient limités. La grand-mère de Marie s'alarma ainsi du faible nombre de domestiques, qui quittaient fréquemment leur poste pour des emplois mieux rémunérés. Le Cardinal suggéra des économies sur le train de vie, mais Marie refusa, afin de ne pas se couper de la mode.

Lady Fleming devint la maîtresse du roi et tomba enceinte. Elle lui donna un fils, Henri d'Angoulême puis fut renvoyée en Écosse. Marie devenant alors une jeune femme, ses oncles décidèrent de lui donner comme nouvelle gouvernante une catholique fervente, Françoise d'Estamville, de bonne réputation.

L'opposition à Françoise d'Estamville est le seul acte d'autorité dont Marie ait fait preuve dans sa jeunesse. À la fin de 1555, Marie donna des robes qui n'étaient plus à sa taille à ses tantes abbesses, qui souhaitaient utiliser le tissu pour leurs autels. Françoise d'Estamville s'y opposa, demandant les robes pour elle-même, et devant la querelle retourna à Paris avant de démissionner, ou d'être renvoyée, en 1557.
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Marie Stuart en 1555, âgée de treize ans, par le portraitiste français François Clouet.
En septembre 1550, la reine-douairière d'Écosse, Marie de Guise, se rendit en France accompagnée d'un grand nombre de nobles, après deux ans de séparation d'avec sa fille, qu'elle retrouva vers le 25 septembre. Elles assistèrent ensemble, en octobre, à l'entrée royale de Henri II à Rouen.

Le but du voyage de Marie de Guise était essentiellement d'impressionner ses nobles ; la mise en scène du pouvoir politique lors de l'entrée à Rouen était probablement l'évènement le plus coûteux organisé en France en 1550, tandis que des comtés et présents variés étaient offerts aux nobles écossais. L'ensemble fut qualifié de « lavage de cerveau » par Gordon Donaldson, professeur d'histoire écossaise à l'Université d'Édimbourg, tandis que l'ambassadeur vénitien déclara que « le roi acheta [les nobles] complètement, de sorte qu'il n'y avait en France pas un duc, Lord, ou prélat écossais qui ne soit pas manifestement soudoyé ». À Rouen, le roi se posa également en sauveur de l'Écosse, et un groupe portait des bannières représentant les endroits où l'armée française était intervenue en Écosse :

« Voici Dundee, Haddington, Broughty Craig,
Où Thermes, avec Essé, reçu l'honneur
De devenir chevalier de ton ordre.
Tout le pays où la nation anglaise
Avait osé occuper le territoire écossais
A été rendu par la force française. »

Durant sa visite, Marie de Guise découvrit un complot mené par Robert Stuart, qui visait à éliminer Marie Stuart en soudoyant un cuisinier pour empoisonner son mets favori, les beignets aux poires.

En 1551, la question de la régence d'Écosse fut débattue. Initialement utilisée pendant la minorité de Marie, la régence était appelée à devenir un poste permanent puisque Marie resterait auprès de son époux en France. De plus, le parlement français déclara que la majorité de Marie daterait du commencement et non de la fin de l'année de sa majorité, ce qui la rendrait effective le 8 décembre 1553 ; ce changement faisait suite à l'attitude instable d'Arran, prêt à abandonner l'alliance française, et dont la régence devait en conséquence se terminer aussi vite que possible. Le choix du régent était ainsi crucial. Marie de Guise était fortement appuyée par les Écossais, et ses frères De Guise, ce qui lui permit d'obtenir la régence. La réticence d'Arran fut vaincue grâce aux offres d'Henri II (telles que la jouissance du duché de Châtellerault) et par des lettres envoyées par des nobles, tels que le comte de Huntly; Marie de Guise fut officiellement investie dans ses fonctions le 12 avril 1554. Elle perdit son seul fils, François III d'Orléans et duc de Longueville, le 22 septembre 1551 avant son voyage de retour en Écosse ; issu de son premier mariage, il était le demi-frère de Marie Stuart.

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Spectacle nautique lors de l'entrée royale de Henri II de France à Rouen.
Le 30 octobre 1557, Henri invita les Écossais à envoyer des représentants afin de discuter des termes du mariage. Le 14 décembre, le parlement écossais dépêcha neuf députés, demandant des conditions avantageuses pour son indépendance nationale : si Marie Stuart venait à décéder sans descendance, la France devrait aider à la succession du trône d'Écosse par l'héritier le plus proche par le sang. Henri accepta les conditions, et le parlement français naturalisa tous les sujets écossais comme français le 8 juillet 1558. En réponse, les Écossais naturalisèrent tous les sujets français. Les conditions furent ensuite changées en secret entre Marie Stuart et Henri II le 4 avril 1558 : si elle venait à mourir, tous les droits de Marie à la couronne d'Angleterre seraient transférés à la France sans contrepartie, et la France se rembourserait par les revenus écossais de ses investissements dans la défense de l'Écosse. Elle scella également le contrat en renonçant à tout autre arrangement qui ne respecte pas ces conditions. Selon Susan Doran, historienne à Christ Church (Université d'Oxford), il n'est pas certain que Marie ait lu ces documents puisqu'elle signait déjà des documents vierges transmis à sa mère pour des actes officiels.

Le 19 avril 1558, la cérémonie du handfasting entre Marie et François eu lieu dans le grand hall du Louvre. Le mariage se tint le 24 à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'évènement revêtait une importance particulière pour la ville, car c'était en deux cents ans la première fois que le dauphin se mariait à Paris. Les époux furent reçus à la porte ouest par le cardinal de Bourbon, puis l'évêque de Paris délivra un discours sous une voûte en fleurs de lis et continua la messe à l'intérieur. Plusieurs observateurs firent part d'une grande différence entre le physique des deux époux, considérant parfois que cela conférait un côté « grotesque » à la cérémonie. En effet, Marie fit forte impression aux côtés de François, de santé fragile et de stature plus légère que son épouse, dont la tenue était particulièrement riche :

« Sa robe blanche était couverte de bijoux et décorée avec des broderies blanches, tandis que sa longue traîne de velours gris était tenue par deux jeunes filles. A son cou se trouvait un pendant étincelant orné de bijoux, un cadeau de son beau-père, et sur sa tête une couronne en or spécialement commissionnée, émaillée de rubis, saphirs et perles ; la rumeur disait que la pierre imposante au centre avait coûté la somme énorme de plus d'un-demi million de couronnes. »

Après la cérémonie, la procession traversa les rues de Paris jusqu'au Palais de Justice, où un grand banquet fut tenu. Celui-ci se termina avec six galions parés de draps d'or qui traversèrent la salle de bal : chacun avait un prince masqué à son bord, et ils embarquèrent les six femmes de plus haut rang.

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François II et Marie Stuart
Livre d'heures de Catherine de Médicis

Après le décès d'Henri VIII, Édouard VI d'Angleterre, le nouveau souverain était mineur et l'Angleterre était donc dirigée par un Lord Protecteur, Edward Seymour. Tombant en disgrâce, il fut décapité le 22 janvier 1552 ; Édouard VI décéda un an plus tard. La suivante dans la succession était sa demi-sœur Marie Tudor : comme Édouard était protestant et Marie Tudor catholique, il avait tenté de l'empêcher d'hériter en désignant Jeanne Grey pour lui succéder, mais celle-ci fut renversée par Marie Tudor qui la fit décapiter le 12 février 1554. Pour les catholiques, Marie Tudor était la dernière héritière d'Henri VIII d'Angleterre ; le divorce entre Henri et Catherine d'Aragon (mère de Marie Tudor) n'ayant jamais été reconnu par le pape, son remariage avec Anne Boleyn, dont était issue Élisabeth, était considéré comme illégitime.

Ainsi, l'héritière après Marie Tudor à la couronne d'Angleterre devait venir de la sœur aînée d'Henri VIII, Marguerite Tudor, dont la descendante directe était Marie Stuart. Aussi, lorsque Marie Tudor mourut le 17 novembre 1558, Marie Stuart pouvait prétendre à la couronne d'Angleterre. Par ordre de son beau-père Henri II, elle fut alors proclamée à Paris reine d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse ; elle prit, avec son mari, les armes d'Angleterre. Cette proclamation se situe dans la rivalité entre la France et l'Espagne, pour qui l'Angleterre et l'Écosse n'étaient alors que deux pions de leurs vues impériales. Le pape, bien que poussé par les agents français, refusa de prendre parti pour Marie car il ne désirait pas offenser Philippe II d'Espagne, déterminé à ne pas laisser l'Angleterre tomber sous le contrôle de la France.

Toutefois, Élisabeth monta sur le trône d'Angleterre ; la situation entre la France et l'Espagne changea rapidement, leurs finances ne permettant plus de supporter des politiques impérialistes. La paix du Cateau-Cambrésis entre l'Espagne et la France fut signée au début du mois d'avril 1559, et Philippe II d'Espagne épousa Élisabeth de France. Un tournoi fut donné le 30 juin en l'honneur de ce mariage, et de celui devant suivre peu après entre Marguerite de France et le duc de Savoie : Henri II y fut blessé accidentellement et mourut le 10 juillet, ce qui mit définitivement fin à la politique française d'extension sur les îles britanniques.

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Henri II sur son lit de mort. De profil, à côté du barreau du lit, Marie Stuart et à gauche son époux, François II.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 1:11 am
par saintluc
3è partie



Après le mariage, Marie et son époux habitèrent aux appartements royaux de Saint-Germain. Conformément à la coutume, Marie demanda à Diane de Poitiers un inventaire des bijoux que cette dernière avait reçu de Henri II et les récupèra.

Le tempérament du roi et sa santé ne lui permettant pas de faire face aux nécessités de la vie quotidienne, il pouvait encore moins gouverner. Ainsi, son couronnement, initialement prévu le dimanche 17 septembre 1559, dut être exceptionnellement reporté d'un jour en raison de sa maladie. De ce fait, François II fut le premier roi à ne pas être couronné ni un dimanche, ni un jour serein. Écoutant les conseils de son épouse, il confia le pouvoir à ses oncles de Guise. François indiqua au parlement qu'il donnait au duc de Guise le contrôle de l'armée tandis que le cardinal prenait en charge l'administration et les finances. En théorie, sa mère, Catherine de Médicis, devait toujours être consultée, mais l'autorité réelle revenait aux frères de Guise, devenus les dirigeants du royaume. Catherine ne supporta pas d'être ainsi écartée du pouvoir, et commença à nourrir sa rancœur contre Marie.

La situation était donc excellente pour les Guise, mais ils savaient qu'elle était fragile : la mauvaise santé de François ne devant pas lui permettre de vivre longtemps, tous leurs espoirs étaient qu'il ait un enfant avec Marie. Toutefois la santé de Marie était altérée en raison de l'anxiété que lui causait la situation délicate de sa mère en Écosse. Cependant les dames d'honneur de la cour mirent les symptômes de Marie sur le compte d'une grossesse. Les Guise ne souhaitant que trop qu'elle soit enceinte, ils répandirent ces rumeurs, et Marie finit par y adhérer en adoptant les vêtements flottants portés par les dames enceintes.

Elle comprend toutefois à la fin septembre 1560 qu'il n'en est rien. Le 16 novembre, après une chasse vers Orléans, François prend froid et se plaint de douleurs à la tête. La santé déclinante du roi ne pouvait être officialisée pour les Guise, en raison d'une situation intérieure avec les huguenots et ils la dissimulèrent à la cour et aux ambassadeurs. Cependant, la maladie de François, localisée dans l'oreille gauche, commença à s'étendre au cerveau et lui causa de fréquentes crises de délire. Les Guise firent tout leur possible pour sauver le roi, leur succès étant lié à son éventuelle descendance avec Marie. Sous l'influence du cardinal, des processions partent de toutes les églises de la ville tandis que la cour entière prie, mais François décède le 5 décembre 1560.

Devenue veuve, Marie céda la couronne au jeune Charles IX, dont la mère, Catherine de Médicis prit le pouvoir en tant que régente et demanda l'inventaire des bijoux. Marie se retira ensuite pour mener le deuil, en suivant la tradition de rester dans une chambre noire pour quarante jours. Elle choisit pour cela l’abbaye Saint-Pierre-les-Dames dont sa tante, Renée de Lorraine était abbesse. C'est aussi dans cette région, la Champagne-Ardenne, qu'elle reçut en douaire la ville et seigneurie d’Épernay. L'ensemble de ses propriétés par le contrat de mariage lui rapportait 60 000 livres tournois par an, ce qui permettait de vivre confortablement, mais Marie et ses oncles poursuivirent leurs ambitions.L'Écosse était divisée sur la question religieuse. Du fait des troubles religieux en France, il devenait plus difficile pour les Guise de secourir les partisans écossais de Marie. Selon les termes du traité d'Édimbourg signé par les représentants de Marie le 6 juillet 1560, suivant la mort de Marie de Guise, la France décida de retirer ses troupes d'Écosse et de reconnaître les droits d'Élisabeth sur l'Angleterre. Marie refusa de ratifier ce traité.

Elle portait alors les deuils successifs de son mari et de sa mère, dont les restes venaient d’être apportés d’Édimbourg à Reims. C’est de là, enfin, qu’elle partit pour s’embarquer à Calais et quitter définitivement la France, le 14 août 1561.

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Marie Stuart en tenue de deuil blanc
Bien que des nobles protestants fissent partie du gouvernement écossais formé par Marie de Guise, un petit nombre d'entre eux ne lui faisaient pas confiance et se rassemblèrent comme Lords de la Congrégation en décembre 1557. En 1559, John Knox, figure de la réforme écossaise rentra en Écosse, recherchant le soutien des nobles pour promouvoir sa cause, et entreprit donc un tour du pays. Chez James Sandilands, il arriva à rallier deux personnages importants : Archibald Campbell et James Stuart, le demi-frère de Marie Stuart. Il continua son tour, gagnant d'autres nobles comme John Erskine, et séjourna à Édimbourg, Ochiltree (demeure de Lord Ochiltree) et chez le Comte de Glencairn. Galvanisés, les Lords de la Congrégation émirent des revendications pour un changement religieux ; Marie de Guise dut faire appel à l'aide militaire de la France, recevant à la fin août 1 800 soldats.

Dans le même temps, Marie de Guise enregistra des défections dans son gouvernement. William Maitland of Lethington, son secrétaire d'état, réalisa qu'elle œuvrait pour l'annexion de l'Écosse à la France, menaçant ainsi la souveraineté nationale. Alors que les Lords de la Congrégation occupaient Édimbourg à la fin octobre, il y vit l'occasion idéale pour déserter de Leith (port d'Édimbourg où la reine douairière était réfugiée) : quelques jours plus tard, apprenant que Marie de Guise désirait l'annexion de l'Écosse, les Lords la déposèrent.

Marie de Guise parvint à revenir brièvement à Édimbourg, mais Élisabeth d'Angleterre s'impliqua dans le conflit : pensant que la présence de l'armée française et la défaite des protestants pouvait être un plan pour installer Marie Stuart sur le trône d'Angleterre, elle décida d'envoyer des fonds aux Lords et demanda à l'Amiral Winter de bloquer Leith. Fin février, Maitland fut envoyé en émissaire auprès d'Élisabeth, et ils signèrent le traité de Berwick par lequel Élisabeth envoyait des troupes pour soutenir les protestants. L'armée conduite par Lord Grey assiègea Leith en mars. La situation en France ne permettait plus par ailleurs l'envoi de renforts militaires.

Les efforts diplomatiques de Maitland conduisirent à la ratification, par un grand nombre de nobles, d'un document signant l'expulsion des troupes françaises et la défense de la réforme religieuse. Parmi les signataires figuraient Huntly, Morton, Borthwick, et les Kerr.

Marie de Guise mourut le 12 juin 1560.
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John Knox, figure importante de la réforme écossaise
La jeune veuve retourna en Écosse l'année suivante. Malgré son éducation, elle n'était pas préparée aux intrigues de la cour d'Écosse de cette époque. La religion divisait le peuple et le frère illégitime de Marie, Jacques Stuart, comte de Moray était le meneur de la faction protestante. Marie, en catholique fervente, était vue avec soupçon par une grande partie de ses sujets. Son goût pour la danse et les robes sophistiquées étaient dénoncés par des réformateurs protestants comme John Knox.

Marie ne prit pas la tête du parti catholique, ce qui en déçut les partisans. Au contraire, tolérant les protestants, elle avait gardé Jacques Stuart, son demi-frère protestant comme plus proche conseiller et prenait acte de son manque de forces militaires face aux seigneurs protestants. Elle réduisit encore sa marge de manœuvre en se joignant à Jacques Stuart dans l'anéantissement du chef catholique Lord Huntly en 1562.

En 1561, Marie invita Élisabeth Ire en Écosse afin de réchauffer leurs relations diplomatiques ; Élisabeth refusa et le désaccord se creusa encore entre elles.

Le 29 juillet 1565, Marie épousa sans préavis Henry Stuart, lord Darnley, un petit neveu du roi Henri VIII, et son cousin germain. Ce mariage avec un meneur catholique précipita son demi-frère Jacques dans le parti protestant en rébellion. Ils furent mis en déroute lors du raid de Chaseabout.

Avant longtemps, Marie tomba enceinte, mais Darnley devint arrogant, insistant sur ce que son titre de roi lui donnait du pouvoir. Il était jaloux de l'amitié de Marie avec son secrétaire privé David Rizzio et, en mars 1566, Darnley entra dans une conspiration secrète avec les nobles qui s'étaient rebellés précédemment. Le 9 mars, un groupe de seigneurs accompagné par Darnley assassina Rizzio pendant qu'il était en conférence avec la reine dans le palais de Holyrood. Cette action précipita la fin de leur mariage. Darnley changea d'allégeance et peu après attaqua Marie et tenta sans succès de provoquer un avortement.

En juin 1566, Marie commença une liaison avec Jacques Hepburn, 4e comte de Bothwell, un aventurier qui devint son troisième époux. Un complot fut mis en place pour éliminer Darnley, déjà malade (peut-être de la syphilis), mais à qui Marie rendait régulièrement visite, ce qui pouvait laisser penser qu’une réconciliation était possible. En février 1567, alors qu'il était en convalescence dans une maison d'Édimbourg, une explosion survint dans la maison et Darnley fut retrouvé mort dans le jardin, apparemment étranglé. Cet événement qui aurait dû sauver Marie ne fit que salir sa réputation. Bothwell fut généralement considéré comme coupable mais un tribunal de complaisance l'acquitta. Peu après, il abusa de Marie ; la nouvelle qu’elle l'avait épousé scella son destin.

Arrêtée par une confédération de nobles écossais, Marie fut emprisonnée au château de Loch Leven, situé sur une île au milieu du loch, en juin 1567. Entre les 18 et 24 juillet 1567, Marie avorta de jumeaux. Le 24 juillet, elle abdiqua le trône d’Écosse en faveur de son fils Jacques, alors âgé d'un an.

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Jacques, le fils de Marie et Lord Darnley Henry Stuart, roi consort d'Écosse
Le 2 mai 1568, Marie Stuart s'évada et leva une petite armée. Trois jours après sa défaite à la bataille de Langside le 13 mai, elle s'enfuit en Angleterre, où elle fut emprisonnée par les officiers d'Élisabeth à Carlisle le 19 mai. Elle prononça alors cette phrase célèbre « En ma Fin gît mon Commencement », qu'elle broda sur sa robe.

Après quelques hésitations sur l'accusation du meurtre de Darnley, Élisabeth ordonna une enquête plutôt qu'un procès. Marie fut détenue à York d'octobre 1568 à janvier 1569. L'enquête était sous influence politique - Élisabeth ne souhaitait pas la condamner pour meurtre et Marie refusait de reconnaître l'autorité de quelque cour que ce soit. Il suffisait de la garder hors d'Écosse et de contrôler ses partisans.

Le cas tenait dans les huit lettres du coffret qui auraient été écrites par Marie à Bothwell et découvertes par le comte de Morton. Marie ne fut pas autorisée à les voir ni à parler pour sa défense. Elle refusa d'offrir une défense écrite à moins qu'un verdict de non culpabilité lui soit assuré, ce que refusa Élisabeth.

Bien qu'une analyse graphologique attribuât ces lettres à Marie, le tribunal ne put conclure à la culpabilité. Les lettres originales furent perdues en 1584 et les copies ne sont pas complètes.

Comme Élisabeth considérait les prétentions de Marie au trône comme un complot, elle l'assigna à résidence pendant dix-huit ans sous la garde de Georges Talbot, 6e comte de Shrewsbury et sa redoutable épouse Bess of Hardwick, dont la fille épousa le frère du deuxième époux de Marie et eut un enfant, Arbella Stuart. Bothwell fut emprisonné au Danemark, devint fou et mourut en 1578 encore en prison.

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Marie Stuart exilée en Angleterre
Marie devint finalement une charge qu'Élisabeth ne pouvait plus tolérer en raison de nombreux rapports de complots projetant de la tuer ; certains historiens suspectent qu'ils étaient fomentés par les ennemis de Marie.

Marie Stuart était experte dans l'art du Chiffre. En France, ses intérêts avaient été défendus dès 1565 par le mathématicien et cryptologue François Viète avec qui elle partageait ce talent. Les lettres codées qu'elle échangeait avec ses partisans dans sa prison furent interceptées puis déchiffrées et probablement truquées par les services d'Elisabeth ; elles servirent de prétexte à sa condamnation.

Marie Stuart fut exécutée au château Fotheringhay le 8 février 1587 à dix heures du matin, comme suspecte dans la participation du complot d'Anthony Babington. Elle choisit de porter une robe rouge, se déclarant elle-même une martyre catholique. Son crucifix fut écrasé au sol. Les témoignages confirment que son bourreau était saoul le jour de son exécution, et qu'il eut besoin de trois coups de hache (le glaive, symbole de la justice divine, commun en France, lui avait été refusé) pour exécuter la sentence. Lorsque ses servantes s'avancèrent pour la déshabiller, les bourreaux se précipitèrent, car la coutume voulait qu'ils récupèrent pour eux les vêtements des condamnés. Marie s'offusqua, disant qu'elle ne s'était jamais déshabillée devant autant d'hommes. Mais elle finit par se résigner, refusant cependant qu'ils la touchent et enlevant elle-même son dernier jupon. Voyant alors sa détresse de se trouver nue, une de ses servantes s'avança et lui noua un foulard sur les yeux. Elle se mit alors en place, et le premier coup lui fit juste une entaille sur l'occiput. Puis le deuxième tomba sur la nuque sans complètement couper le cou, et ce ne fut qu'au troisième que la tête se décolla. Le bourreau la ramassa pour la présenter au peuple mais il ne s'était pas rendu compte que la perruque était encore sur le crâne. Elle lui resta dans les mains, la tête tombant sur le sol. Le bourreau la mit en exposition sur un balcon proche où elle resta exposée une journée.

Marie Stuart, victime des passions religieuses qui divisèrent l’Écosse, souhaitait être inhumée à Reims, à côté de sa mère, de son oncle le cardinal, de sa tante l’abbesse. Elle fut toutefois initialement enterrée à la cathédrale de Peterborough ; son corps fut exhumé en 1612 lorsque son fils Jacques VI d'Écosse ordonna qu'il fût placé à l'Abbaye de Westminster où il repose depuis, à dix mètres du tombeau de sa cousine Élisabeth. Marie Stuart est l'ancêtre de tous les rois qui succédèrent à Élisabeth.

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Exécution de Marie Stuart
par Alexandre-Denis Abel de Pujol (1787-1861)

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 2:50 pm
par orchidee
Michel Ier de Roumanie
Michel Ier (en roumain : Mihai I) (né le 25 octobre 1921), a régné comme roi de Roumanie du 20 juillet 1927 au 8 juin 1930, et du 6 septembre 1940 jusqu'à sa déposition le 30 décembre 1947.
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Monarques de Roumanie

Il est arrière-arrière-petit-fils de la reine Victoria, et cousin au troisième degré de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, du roi Juan Carlos Ier d'Espagne, du roi Carl XVI Gustaf de Suède, de la reine Margrethe II de Danemark et du roi Harald V de Norvège et sa grand-mère paternelle est la cousine germaine de Nicolas II par son arrière grand-mère Maria Alexandrovna de Russie.

Sa jeunesse (1921–1940)
Michel Ier est né à Sinaïa en Roumanie, fils du prince héritier Carol et de la princesse née Hélène de Grèce, et petit-fils du roi Ferdinand Ier, qui règne à l'époque. C'est un des descendants de Christian IX de Danemark surnommé le « beau-père de l'Europe », son arrière-grand-père maternel.

Lorsque le prince Carol s'enfuit avec sa maîtresse Magda Lupescu et renonce à ses droits à la Couronne le 28 décembre 1925, les autorités désignent comme héritier le petit Michel qui n'a que 4 ans.

Il monte à 5 ans sur le trône de Roumanie le 20 juillet 1927, à la mort de Ferdinand Ier, sous une régence composée de son oncle, le prince Nicolae, du patriarche Miron Cristea et de Gheorghe Buzdugan, président de la Cour de cassation. La régence fonctionne jusqu'au 8 juin 1930, quand son père Carol revient soudainement en Roumanie, à l'invitation de politiciens insatisfaits. Carol II se proclame lui-même roi en désignant Michel comme prince héritier. Le 5 septembre 1940, le gouvernement pro-nazi du maréchal Ion Antonescu monte un coup d'État contre le roi Carol II qu'il considère comme anti-allemand. Antonescu proclame Michel roi, et Carol II abdique en faveur de son fils le 6 septembre 1940.

Son second règne (1940–1947)
Michel Ier monte donc sur le trône de Roumanie pour la seconde fois, il a 18 ans, mais ne peut pas exercer de pouvoir réel. Il sert de vitrine au régime d'Antonescu. Il aurait dit une fois à sa grand-mère : « J'ai appris à ne pas dire ce que je pense et à sourire à ceux que je hais le plus ».

Le 23 août 1944, alors que les armées de l'Union soviétique sont déjà entrées en Roumanie orientale, le roi rejoint les politiciens pro-alliés en montant un coup d'État contre Antonescu, qu'il jette en prison. Michel Ier proclame alors la loyauté de la Roumanie vis-à-vis des Alliés et déclare la guerre à l'Allemagne nazie, mais cela n'empêche pas l'occupation par les Soviétiques.

Le 6 mars 1945, les pressions soviétiques forcent le roi à nommer un gouvernement pro-soviétique dominé par le Parti communiste roumain.

Le 30 décembre 1947, les communistes forcent le roi à abdiquer (...1000 etudiants devraient mourrir s'il abdiquait pas :angry :angry :angry ) et abolissent la monarchie en Roumanie. Il doit quitter le pays en janvier 1948 pour l'exil en Angleterre, puis en Suisse.

Positions politiques
Depuis 1997, Michel Ier et sa famille ont préféré se rapprocher du gouvernement roumain. L'ancien roi a pris en charge quelques actions quasi-diplomatiques : par exemple, en 1997, il fit le tour des pays européens pour promouvoir l'admission de la Roumanie dans l'OTAN et dans l'Union européenne, et fut reçu officiellement par les représentants des gouvernements. Son épouse et ses filles ont organisé et financé des fondations humanitaires. En retour, le gouvernement leur a rétrocédé une partie des anciennes propriétés royales (châteaux de Săvârșin et de Peleș), ce qui a d'ailleurs provoqué les protestations des dizaines de milliers de petits propriétaires qui, depuis 1990, attendent toujours la rétrocession de leurs terrains ou immeubles, en se ruinant en frais de justice. Michel Ier pense que la restauration de la monarchie en Roumanie ne peut se faire qu'en accord avec le peuple roumain, or entre-temps celui-ci a mis ses espoirs de démocratisation et de retour à la prospérité, dans l'intégration de la Roumanie dans l'Union européenne, accomplie en 2007.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Ier_de_Roumanie

...une remarquable page d'histoire aujourd'hui...de nouveau, pour ses 90 ans dans un discours historique prononcé devant le Parlement.

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"Le roi Michel s'était adressé pour la dernière fois au Parlement en décembre 1946, après les élections de novembre", a déclaré à l'AFP l'historien et ancien ministre des Affaires étrangères Adrian Cioroianu.


L'ex-roi Michel de Roumanie, dernier survivant des chefs d'Etat de la Seconde Guerre mondiale, a appelé mardi la classe politique à oeuvrer pour que ce pays retrouve "dignité et respect" sur la scène internationale.
"Unis et ensemble avec nos voisins et nos frères, nous devons continuer l'effort pour redevenir dignes et respectés", a déclaré Michel 1er devant les deux chambres du Parlement dans une allocution marquant son 90e anniversaire.

Il s'exprimait pour la première fois dans cette enceinte depuis son abdication forcée en décembre 1947.

"Les élites roumaines ont ici une grande responsabilité", a-t-il souligné.

L'ancien souverain, qui avait été interdit de rentrer dans son pays natal pendant 45 ans, a vanté les progrès réalisés par la Roumanie depuis la chute du régime communiste en 1989, citant "la démocratie, les libertés et un début de prospérité".

Mais il a dénoncé le "mépris de l'éthique et du rôle primordial des institutions de l'Etat ainsi que la personnalisation du pouvoir", des critiques à peine voilées à l'encontre du président Traian Basescu, accusé d'"autoritarisme" par ses adversaires.

"Le moment est venu de rompre définitivement avec les mauvaises habitudes du passé. La démagogie (...) et le souhait de s'accrocher au pouvoir n'ont plus leur place dans les institutions roumaines de 2011, elles rappellent trop les années d'avant 1989", a-t-il dit.

Evoquant une vie "longue et pleine d'événements, certains heureux, beaucoup malheureux", l'ex-roi a souligné l'importance de la monarchie dans l'histoire de la Roumanie et assuré qu'il continuerait à "soutenir les intérêts fondamentaux de ce pays".

Les élus présents dans le gigantesque palais du Parlement, datant des années 80, ont applaudi son discours, salué par une ovation debout.

"Je suis heureux que le Parlement ait su rendre hommage à un tel moment historique", a déclaré l'écrivain et sénateur du parti démocrate-libéral (PDL, au pouvoir) Radu F.Alexandru.

"C'était un moment constructif et utile", a pour sa part dit l'ex-président Ion Iliescu, qui avait dans les années 1990 empêché Michel de revenir en Roumanie et dont le parti social-démocrate avait proposé de déclarer l'ex-souverain "persona non grata".

M. Iliescu a rappelé qu'en 2001 il s'était "réconcilié" avec l'ex-roi, ce qui a permis à ce dernier de s'installer définitivement à Bucarest.

Le président Traian Basescu qui ne cache pas son hostilité envers l'ex-roi, et le Premier ministre Emil Boc étaient absents, préférant assister aux céremonies marquant le "jour de l'armée".

Le discours au parlement a représenté le point d'orgue des festivités marquant le "Jubilé 90" de l'ex-roi.

Dans la soirée, plusieurs têtes couronnées et membres d'anciennes familles royales d'Europe devaioent assister à un concert de gala et un dîner privé.

Parmi ces personnalités figurent la reine Sofia d'Espagne, le roi Carl XVI Gustaf de Suède, le grand-duc Henri de Luxembourg, la princesse Alexandre de Belgique, la princesse Mouna de Jordanie et l'ancien roi des Bulgares Siméon, selon le secrétariat de Michel.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10 ... spect.html
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...une seule remarque je veux faire...quelle betise de dire ex-roi...un roi, c'est pour la vie :love :love :love
...je vous souhaite de tout coeur, longue vie , votre majeste :thumb

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 11:41 pm
par saintluc
1524
26 octobre
François Ier prend Milan
L'armée française emmenée par le Roi de France, François Ier s'empare de Milan qui appartenait à Charles Quint. Le lendemain les Français mettront le siège devant Pavie. François Ier y sera fait prisonnier le 24 févier 1525.
Voir aussi : Bataille - François Ier - Charles Quint - Histoire de Milan - Histoire des Valois



1656
26 octobre
Couronnement de Narai, roi du Siam
Le 26 octobre 1656, Narai est couronné roi du Siam sous le titre de Ramathibodi III. Il prend le pouvoir après avoir déposé son frère aîné Chai, puis son oncle, Sanpet IV. Narai est aujourd'hui considéré comme l'un des plus importants souverains de l'actuelle Thaïlande, et a été honoré du titre posthume de Grand. Très ouvert au monde, il développa une politique diplomatique importante, arrêtée par ses successeurs. Il meurt en 1688.
Voir aussi : Thaïlande - Narai - Histoire du Siam - Histoire de la Politique



1759
26 octobre
Naissance de Georges Jacques Danton
Georges Jacques Danton, l'une des figures les plus importantes de la Révolution française, naît en Champagne le 26 octobre 1759. Cet avocat, exceptionnel orateur, est souvent représenté, à tort, comme le grand rival de Robespierre. Vivement attaqué par les Girondins, Danton prôna la paix et la solidarité à une époque où les nouveaux dirigeants de la France préféraient la Terreur. Il meurt guillotiné à Paris le 5 avril 1794.
Voir aussi : Révolution française - Robespierre - Histoire de la Terreur - Danton - Girondins - Histoire de la Politique



1793
26 octobre
Couthon commence la destruction de Lyon
Le Montagnard, Georges Couthon, ami fidèle de Robespierre, entame la démolition d'une maison de la place Bellecour à Lyon. La ville était devenue le foyer de l'agitation jacobine et selon la Convention devait être détruite. En tant que membre du Comité de salut public, Couthon fut chargé d'organiser la répression. Mais il ne put se résoudre à appliquer le décret de la Convention et fut remplacer par Collot d'Herbois et Fouché pour terminer cette tâche.
Voir aussi : Histoire de Lyon - Comité de Salut public - Destruction - Histoire de la Révolution



1795
26 octobre
Début du Directoire
La Constitution de l'an III est votée par les thermidoriens. Elle met fin à la Convention et instaure le Directoire. Le nouveau pouvoir exécutif est composé de deux assemblées: les Cinq-cent et les Anciens. Cependant les deux tiers des députés sont choisis parmi les conventionnels. Le général Bonaparte prend la place de Barras et devient commandant en chef de l'armée de l'intérieur.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Histoire du Directoire - Barras - Histoire de la Révolution



1862
26 octobre
Othon, destitué par un coup d’état militaire
La garnison de Nauplie s’insurge contre le roi de Grèce, Othon Ier. Ce dernier fut installé sur le trône par la triple alliance française, britannique et russe en 1832. Plusieurs événements durant son règne contribuèrent à la faire baisser dans l’estime de la population. D’origine allemande, il s’entoura d’abord de Bavarois, ce qui déplut fortement aux Grecs. Il essuya une première révolte en 1843 et fut contraint de promulguer une Constitution l’année suivante. Dès 1854, les Britanniques envahirent Pirée, ce qui aggrava encore les tensions entre le roi et la population. Suite au soulèvement militaire de Nauplie, appuyé par les Britanniques, le roi est renversé. Il sera remplacé par Georges Ier.
Voir aussi : Constitution - Soulèvement - Histoire de la Grèce indépendante - Georges Ier - Othon - Histoire des Coups d'Etat



1909
26 octobre
Assasinat du prince du Japon
Le président du conseil japonais, Itô Hirobumi et prince du Japon est tué par un nationaliste coréen à 68 ans. Ce meurtre conduira à l'annexion totale de la Corée par le Japon en août 1910. Le pays deviendra une colonie japonaise jusqu'en 1945.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Assassinats



1965
26 octobre
Le reine d'Angleterre décore les Beatles
La reine Elizabeth II remet aux quatre chanteurs anglais l'Ordre de l'Empire Britannique.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll



1967
26 octobre
Couronnement du Shah d'Iran
Mohammad-Réza Pahlavi se couronne lui-même shah d'Iran à Téhéran. Il devient le "chahanchah et aryamehr", le "soleil des aryens". Son épouse Farah Diba devient l'impératrice d'Iran. Le shah règnera sur le pays jusqu'à ce qu'il soit renversé par les intégristes religieux chïte en février 1979.
Voir aussi : Sacre - Couronnement - Shah - Histoire des Sacres



1974
26 octobre
Reconnaissance de l'OLP
Au 8ème sommet arabe de Rabat, Yasser Arafat obtient la reconnaissance de l'OLP (organisation de libération de la Palestine) comme le "seul et légitime représentant du peuple palestinien". Cette résolution implique également "l'obligation de tous les pays arabes de préserver l'unité palestinienne et de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires palestiniennes." L'ONU avait déjà reconnu l'OLP le 14 mai par 105 voix contre 4. L'organisation est désormais aux yeux du monde entier le représentant du peuple palestinien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'OLP - Reconnaissance - Histoire de l'Etat



1976
26 octobre
Yellowstone est déclaré reserve de la biosphère par l'UNESCO
Le programme sur l’homme et la biosphère de l’UNESCO érige le parc national de Yellowstone au rang de réserve de biosphère. Ce concept permet de protéger des sites identifiés comme des écosystèmes fondamentaux pour la planète et de gérer leur intégration aux zones peuplées environnantes. Ainsi le statut de réserve de biosphère ne se limite pas au parc de Yellowstone mais inclus les zones alentour dans la volonté de promouvoir le développement durable.
Voir aussi : Histoire des Parcs Nationaux naturels - Histoire de l'UNESCO - Développement durable - Yellowstone - Histoire de l'Environnement



1976
26 octobre
Indépendance du Transkei
Dans le cadre de la politique des bantoustans, le Transkei obtient son indépendance. Depuis le début des années 1960, le territoire possédait déjà son autonomie avec la mise en place d’un gouvernement et d’une Assemblée législative. Mais en donnant l’indépendance aux Bantoustans, l’objectif du gouvernement de la République sud-africaine consiste à priver les Bantous de leur nationalité sud-africaine. Après lui, trois autres bantoustans obtiendront leur indépendance : le Venda, le Bophuthatswana et le Ciskei. L’ONU et la communauté internationale, en désaccord total avec le régime de l’apartheid, ne reconnaîtront jamais l’indépendance de ces territoires, qui seront réintégrés à l’Afrique du Sud en 1994.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Apartheid - République sud-africaine - Bantoustans - Histoire de la Politique



1988
26 octobre
Suspention de la fabrication du RU 486
Le laboratoire franco-allemand Roussel-Uclaf décide de retirer de la vente la pilule avortive RU 486. La pression des groupes anti-avortement est trop forte, plusieurs membres du personnel de l'entreprise pharmaceutique ont même été menacés de mort. Dès le 28 octobre le gouvernement français ordonnera le retour du RU 486. Le ministre de la santé Claude Evin déclarera: "Le RU 486 est devenu la propriété morale des femmes, pas seulement la propriété de la société pharmaceutique".
Voir aussi : Histoire de la Contraception - Pilule - Histoire des Femmes



1997
26 octobre
Schumacher victime de son mauvais geste
En difficulté face à Jacques Villeneuve et espérant obtenir enfin son troisième titre de champion du monde, Schumacher opte pour la même stratégie que Senna sept années plus tôt. Sur le circuit de Jerez, il donne un coup de volant pour sortir le Canadien, sachant que si les deux pilotes sortent, l’Allemand remporte le championnat. Mais s'ils se retrouvent tous les deux sur le bas côté, Villeneuve est en mesure de repartir. Avec une voiture endommagée, il décide de ne pas prendre le risque et se contente d’une troisième place, suffisante pour empocher le titre. Quant à la FIA, qui avait été prise de court par le geste de Senna, elle décide cette fois de ne pas laisser passer ce manque de fair-play dangereux. Michael Schumacher conserve ses victoires mais est disqualifié du classement final au championnat.
Voir aussi : Dossier histoire de la Formule 1 - Schumacher - Senna - Histoire des Sports mécaniques


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. oct. 25, 2011 11:54 pm
par saintluc
Hirobumi Itō (伊藤博文, Itō Hirobumi?, 16 octobre 1841 - 26 octobre 1909) est un homme politique japonais.
Né Hayashi Risuke (林利助) puis renommé en 1857 Mizui Shunsuke (水井春輔[), issu d'une famille paysanne adoptée par des samouraïs du Suō, appauvris depuis et retournés à la terre. Son grand-père adoptif étant adopté au sein de la puissante famille Itō du Chōshū, il prend définitivement ce patronyme.
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Itō Hirobumi à l'époque de son activisme légitimiste, vers 1862
Enfant très brillant, vite remarqué par les autorités du Chōshū, il intègre en 1857, sur la recommandation de Kurihara Ryōzō et malgré son bas rang social, l'école de Matsumoto, alors dirigée par Yoshida Torajirō, école dont il sort en 1859, fortement influencé par les thèses légitimistes et xénophobes de son professeur.

A l'annonce de l'exécution de son maître par les Autorités shogounales lors de la répression d'Ansei (安政の大獄 (1858-1859)), il s'engage définitivement dans la politique (1862) avec son condisciple Katsura Kogorō (桂小五郎) aux côtés des partisans du mouvement isolationniste, devenu depuis le 25 juin 1863 la doctrine impériale du Sonnō jōi (尊皇攘夷), et devient un activiste du mouvement pour l'abolition du Bakufu (倒幕運動).

Patriote légitimiste convaincu, il participe tout d'abord au complot (avorté) contre le principal rival (intellectuel) de Yoshida dans le Chōshū, Nagai Uta (長井雅楽), ainsi qu'à diverses actions violentes et spectaculaires, notamment l'incendie de la légation britannique (31 janvier) et l'agression du 10 février contre Hanawa Tadatomi(塙忠宝).
Il est ensuite missionné par le clan de Chōshū avec quatre autres intellectuels (les cinq du Chōshū (長州五傑)[5]) au Royaume-Uni pour y étudier les sciences et les mœurs des Européens.

Les cinq du Chōshū étudièrent à l'University College de Londres (1863-1864), sous la houlette du professeur Williamson.

Tous prirent alors conscience du retard accumulé par le Japon tant au niveau politique, économique et militaire que scientifique et technologique ; Le jeune Hirobumi, autrefois adversaire acharné des Occidentaux et partisan de l'isolement du Japon, appris beaucoup à leur contact et se transforma rapidement en fervent soutien de l'établissement de relations diplomatiques et de l'ouverture générale du pays au commerce international.
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Les cinq du Chôshû ; Hirobumi est assis sur la balustrade, à droite
En 1864, Itō Hirobumi et Inoue Kaoru rentrèrent précipitamment au Japon pour convaincre le clan de ne pas attaquer l'Angleterre : c'est au cours des négociations avec les représentants du Royaume-Uni qu'il fit la connaissance du diplomate britannique Ernest Satow, lui-même issu de l'University College et avec lequel il resta ami.

Sa connaissance de l'Europe et son anglophilie lui ouvrent les portes de la nouvelle administration (Restauration Meiji) ; il obtient rapidement une place de conseiller (参与員) en charge des affaires internationales. En 1870, il est missionné avec Yoshikawa Akimasa (芳川顕正) et Fukuchi Gen'ichirō (福地源一郎) aux Etats-Unis pour y étudier le système monétaire occidental ; à son retour au Japon (1871), il est appointé directeur du service des impôts et des taxes, puis est nommé vice-ministre des travaux publics.

En 1872, il participe, en tant que vice-ambassadeur, à la mission Iwakura aux Etats-Unis et en Europe. En 1873, il est nommé conseiller (参議員) et ministre des Travaux publics.

En 1875, il préside la 1ère Assemblée des gouverneurs préfectoraux, en tant qu'élu du Hyōgo (兵庫県).

Le décès de Kido Takayoshi en 1877 suivi de l'assassinat de son supérieur en 1878, le ministre de l'Intérieur Okubo Toshimichi, lui permet d'effectuer son remplacement. Dès ce moment, plus rien n'entrave son cursus honorum. Il est, jusqu'en 1888 Premier ministre du Japon, poste qu'il occupe quatre fois, notamment durant la guerre sino-japonaise. Il participe au projet de la constitution de 1889 et à la mise en place d'un parlement bicaméral. En 1889, il fonde l'un des premiers partis japonais, le Seiyūkai (政友会, Seiyūkai?). Il est l'un des représentants du Japon durant la signature du traité de Shimonoseki, qui marque la fin de la guerre sino-japonaise et permet au Japon d'annexer nombre de territoires jusque là sous autorité chinoise.

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Prince Itō Hirobumi
Ses tentatives pour éviter la guerre avec la Russie suscitent le mécontentement des militaires.

Sous leur pression, il est remercié et devint Résident général en Corée où il est assassiné par le nationaliste coréen An Jung-geun. Sa mort conduit à l'annexion totale de l'empire coréen par le Japon en 1910.

Son portrait, avec barbe et moustache grisonnantes, était imprimé sur les anciens billets de banque japonais de mille yens.

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Publié : mer. oct. 26, 2011 11:27 pm
par saintluc
1430
27 octobre
Mort de Vytautas le Grand de Lituanie
Vytautas (ou Vitold) le Grand de Lituanie (né en 1344 ou 1350), meurt d'une chute de cheval, au château de Loutsk. A la tête du grand-duché de Lituanie depuis 1392, il participa activement, avec son cousin, Ladislas II Jagellon, roi de Pologne, à l'union entre les deux pays (Krewo, 1385). Laquelle se concrétisa lors des campagnes de reconquête contre l'Ordre monastique des chevaliers teutoniques, la Lituanie récupérant notamment la province de Samogitie (paix de Thorn, 1411). Grand-père de Vassili II l'Aveugle, il veilla à lui assurer son trône contre les prétentions de son oncle, Georges de Galitch.
Voir aussi : Pologne - Chevaliers teutoniques - Ladislas ii jagellon - Lituanie - Vytautas le grand - Histoire de la Politique



1438
27 octobre
Début du règne de Christophe III du Danemark
Afin de garantir l'application de l'Union de Kalmar suite à la déposition d'Erik VII du Danemark (1382-1459), Christophe de Bavière (1418-1448) est nommé régent par l'assemblée danoise du Rigsråd. Fils de Jean de Wittelsbach, comte du Palatinat Neumarkt, et de Catherine de Poméranie, il était le neveu d'Erik de Poméranie, parti, quant à lui, se réfugier sur l'île de Gotland après sa disgrâce.
Voir aussi : Erik de poméranie - Diète de kalmar - Christophe III du danemark - Histoire de la Politique



1439
27 octobre
Mort d'Albert II du Saint-Empire
Albert II de Habsbourg meurt lors d'une campagne contre les Turcs. Son fils unique, Ladislas Ier dit « le Posthume » (1440-1457), ne naît que quatre mois plus tard. Tuteur du jeune garçon, fait archiduc d'Autriche et roi de Bohême dès sa naissance, Frédéric III de Habsbourg en confie la régence, en 1453, à son gouverneur, l'ancien chef hussite Georges de Pod?brady (1420-1471), lequel accéda au trône de Bohême en 1457, à la mort de Ladislas.
Voir aussi : Bohême - Hongrie - Frédéric III de habsbourg - Albert ii de habsbourg - Ladislas V - Histoire de la Politique



1614
27 octobre
Réunion des états généraux à Paris
La réunion des états généraux témoigne de l'affaiblissement de la monarchie française. Depuis l'assassinat d'Henri IV (14 mai 1610) c'est sa veuve, Marie de Médicis, qui assure la régence. Mais les rivalités entre clergé, noblesse et tiers-état empêchent toute avancée. Les états généraux, discrédités, ne seront plus réunis avant 1789. Entre temps, Richelieu, principal ministre de Louis XIII de 1624 à 1642, permettra à la monarchie de reprendre le dessus sur l'aristocratie.
Voir aussi : Histoire de Paris - Marie de Médicis - Histoire des Etats généraux - Histoire des Bourbons



1662
27 octobre
Rachat de Dunkerque et Mardyck par Louis XIV
Le 27 octobre 1662, Louis XIV rachète Dunkerque et Mardyck, dans le Nord, pour 400 000 £ au roi d'Angleterre Charles II. L'opération se fait suite à la victoire de Turenne à la bataille des Dunes, contre l'armée espagnole des Flandres dirigée par Condé, en juin 1658. Plus tard, Colbert, alors ministre de la Marine, installe une colonie de marins venus de Picardie sur l'ancien fort de Mardyck.
Voir aussi : Louis XIV - Colbert - Histoire de Dunkerque - Charles II d'Angleterre - Histoire de la Politique



1682
27 octobre
William Penn fonde Philadelphie.
Fils d'un amiral célèbre, William Penn est un acteur important dans la découverte des Etats-Unis.
En 1682, il fonde la ville de Philadelphie, y faisant régner une politique libérale qui correspond à sa philosophie. Il fonde sa ville sur les terres des Amérindiens, afin de nouer avec eux des relations plus pacifiques.
Deux ans plus tard, il donne son nom à l'Etat d'Amérique, la Pennsylvanie.
Pour tous ses travaux, il est décoré peu de temps après sa mort du titre de "citoyen d'honneur des États-Unis d'Amérique".
Voir aussi : Histoire des Explorations



1728
27 octobre
Naissance du navigateur, explorateur et cartographe britannique James Cook
James Cook (1728-1779) est un navigateur, explorateur et cartographe de nationalité britannique. Il intègre la marine royale en 1755 durant la Guerre de Sept Ans (1756-1763) et facilite la prise du Québec par sa cartographie du fleuve Saint-Laurent. A partir de 1766, il réalisera trois expéditions maritimes dans l'océan Pacifique. Il est le premier à faire le tour de l'Antarctique et à cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle Zélande. Son héritage a été considérable.
Voir aussi : Grande-Bretagne - Explorateur - Navigateur - James Cook - Cartographe - Histoire des Explorations



1751
27 octobre
Début de l'Ere H?reki au Japon
L'Ere H?reki commence le 27 octobre 1751 au Japon. Elle se termine en 1764, date à laquelle débute l'ère Meiwa. Elle est marquée par les règnes de Momozono-tenn? et Go-Sakuramachi-tenn?. D'autre part, Ieharu succède à son père Iesshige et devient le dixième shogun du shogunat Tokugawa.
Voir aussi : Japon - Début - Histoire de l'Etat



1782
27 octobre
Naissance de Niccolò Paganini, violoniste et compositeur italien
Niccolò Paganini, né le 27 octobre 1782 à Gênes, était un compositeur et violoniste italien. Considéré comme l'un des plus grands violonistes de l'histoire, son talent précoce lui fit changer souvent de professeur, la plupart ne pouvant se mettre à son niveau. Inventeur des techniques modernes du jeu de violon, il fut aussi un compositeur remarquable, comptant des dizaines d'œuvres à son répertoire. Jouant également de l'alto, du violoncelle et de la guitare, il mourut à Nice en 1840.
Voir aussi : Compositeur - Violoniste - Italien - Histoire de la Musique classique



1858
27 octobre
Naissance de Theodore Roosevelt
Theodore Roosevelt naît à New-York. Il a été le vingt-sixième président des États-Unis entre 1901 et 1907. Il occupa également les fonctions de de vice-président, de chef de la police de New York et de gouverneur de l'État de New York. Son mandat fut marqué par sa politique du " Big stick ", son rôle de médiateur dans la guerre russo-japonaise et la prise de contrôle du canal de Panama. Il est décédé à Oyster Bay le 6 janvier 1919.
Voir aussi : Naissance - Etats-Unis - Politique - Histoire de la Politique



1870
27 octobre
Bazaine défait à Metz
Le maréchal François Achille Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180 000 hommes. La guerre entre la France et la Prusse a aboutit deux mois plus tôt à la capture de Napoléon III à Sedan. L'armée de Bazaine était le dernier espoir de la France. Trois ans plus tard, Bazaine passera en Conseil de guerre. Condamné à mort, il sera gracié par le maréchal-président Mac-Mahon.
Voir aussi : Bataille - Histoire de la Prusse - Dossier histoire des grandes batailles - Napoléon III - Bazaine - Histoire de la Guerre de 1870



1904
27 octobre
Première ligne de métro à New-York
La ville de New-York inaugure son premier métro. Elle suit ainsi l'exemple de Londres qui s'est dotée du tout premier métro au monde en 1863, suivie ensuite de Paris en 1900 et de Berlin en 1902. Aujourd'hui, le métro new-yorkais compte 28 lignes différentes et près de 400 kilomètres de voies ferrées (en comparaison, le métro parisien compte 14 lignes et près de 200 kilomètres de voies ferrées).
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Inauguration - Métro - Histoire des Chemins de fer



1938
27 octobre
L'invention du nylon
La firme Du Pont de Nemours donne le nom de "nylon" à la fibre synthétique élaborée dans les années 30 par l'équipe de recherche dirigée par le chimiste Wallace Carothers. Ce sera la première fibre synthétique commercialisée à grande échelle. Le nylon fera ses preuves dans la confection des parachutes des GI puis il révolutionnera l'industrie du textile après guerre.
Voir aussi : Nylon - Histoire de l'Economie



1944
27 octobre
La marine nippone brisée dans Golfe de Leyte
La plus grande bataille navale de l’histoire se termine par la quasi-destruction de la marine Japonaise dans le Pacifique. En l’espace de cinq jours, les nippons ont perdu la moitié de leur tonnage face à une marine américaine supérieure en nombre. Désormais, celle-ci maîtrise en grande partie l’océan Pacifique et peut faire route vers Okinawa avant de s’attaquer directement au Japon.
Voir aussi : Bataille navale - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
27 octobre
Les droits sociaux inscrits dans la constitution de la Quatrième République
L’avènement de la Quatrième République transforme à sa manière le droit du travail en France. Désormais, par leur inscription dans le préambule, certains droits et libertés deviennent constitutionnels. Le texte affirme ainsi que « Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. », instaure le droit de grève et l’interdiction de la discrimination au travail. Il s’engage aussi sur le respect du droit international. L’attachement à ce préambule et à la déclaration universelle des droits de l’homme sera réaffirmé dans la constitution de 1958.
Voir aussi : Constitution - Dossier histoire du droit du travail - Syndicat - Histoire du Droit de grève - Histoire du Travail



1949
27 octobre
La génèse de "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf
Edith Piaf rencontre le boxeur français Marcel Cerdan, en 1947, à New York. Marcel Cerdan est marié mais leur rencontre est telle qu'ils deviendront amants. Marcel Cerdan meurt le 27 octobre 1949, lors d'un accident d'avion, alors qu'il venait rejoindre Edith à New York. Sa mort anéantira Edith Piaf, qui lui dédiera l'un de ses plus beaux succès "L'Hymne à L'amour".
Voir aussi : Succès - Edith Piaf - Octobre - Cerdan - Marcel Cerdan - Histoire de la Chanson



1966
27 octobre
L’ONU intervient en Afrique du Sud
L’Assemblée générale de l’ONU décide de retirer à l’Afrique du Sud le mandat qui lui permettait jusqu’alors d’administrer le Sud-Ouest africain. Deux ans plus tard, elle donnera à cette région le nom de Namibie. L’Organisation reconnaît alors la SWAPO comme unique représentant du pays. L’intervention de l’ONU se solde toutefois par un échec, puisque le gouvernement sud-africain refuse d’en tenir compte. Il faudra attendre 1990 pour que la Namibie accède à l’Indépendance.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la Diplomatie



1971
27 octobre
Le Congo est rebaptisé Zaïre
Le président-général Joseph-Désiré Mobutu décide de changer le nom du fleuve et du pays, le Congo, par celui de Zaïre. En 1966, la capitale Léopoldville avait déjà été renommée Kinshasa. En 1972, la politique de l'"authenticité" amènera à l'africanisation de tous les noms d'origine européenne. En 1997, Laurent-Désiré Kabila renversera Mobutu et rebaptisera le pays République démocratique du Congo.
Voir aussi : Mobutu - Nom - Histoire de l'Etat



1976
27 octobre
L'aille ou la cuisse dans les salles
Louis de Funès et Coluche se côtoient dans le film de Claude Zidi "L’aile ou la cuisse". De Funès incarne un guide gastronomique en guerre contre un géant industriel et en complet décalage avec son fils. Ce dernier préfère en effet le cirque à l’excellence du palais. Avec Coluche dans le rôle du fils, la comédie joue sur le conflit entre deux générations incarnées par des acteurs qui en sont le symbole. Les deux stars en assureront le succès.
Voir aussi : Coluche - Histoire du Cinéma



2005
27 octobre
La mort de deux adolescents déclenche trois semaines d'émeutes dans les banlieues
Deux adolescents qui tentaient d’échapper à la police pour une raison indéterminée se cachent dans un transformateur d’EDF et meurent électrocutés. La nuit qui suit va alors être le théâtre de quelques incidents. C’est la début de « la crise des banlieues ».
Voir aussi : Emeutes - Crise des banlieues - Histoire du Social


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. oct. 26, 2011 11:32 pm
par saintluc
Le 20 août 1297, Dunkerque devient française pour la première fois de son histoire. Cinq ans plus tard, elle redevient flamande. À cette époque, la ville dispose déjà d'un « corps échevinal » (l'ancêtre du conseil municipal), composé d'un mayeur et de neuf échevins.

Le 13 juillet 1338 éclate la guerre de Cent Ans, Louis de Nevers reste fidèle au trône de France, et décrète donc l'arrêt du commerce avec l'Angleterre. Les villes flamandes, y compris Dunkerque, vivant du commerce avec les Anglais, se soulèvent alors contre le comte de Flandre. La Flandre ralliée à l'Angleterre, les bateaux accostent à Dunkerque, le port prend l'importance jour après jour.

En 1395, Robert de Bar autorise la construction d'une nouvelle muraille autour de Dunkerque. La seule trace qui nous reste aujourd'hui est le Leughenaer. Au milieu du XVe siècle, les Dunkerquois construisent un amer, c'est la naissance de l'actuel Beffroi. Dix ans après, l'église Saint-Éloi l'utilise comme clocher. La ville de Dunkerque est, à cette époque, entièrement tournée vers la mer et le commerce, la ville hérite des traditions festives des gens de la mer et des Flamands, c'est d'ailleurs à cette époque que nait l'ancêtre du carnaval de Dunkerque.

En 1520, Charles Quint est reçu triomphalement dans la ville en tant que trente-et-unième comte de Flandre. Dunkerque est impliquée dans la guerre que le Habsbourg mène contre le roi de France, François Ier. En représailles, les pêcheurs dunkerquois sont attaqués par les corsaires français. Le magistrat de Dunkerque prend la décision d'armer des bateaux en course afin de protéger ses bateaux de pêche.
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La Bataille des Dunes

Dunkerque connut également des chambres de rhétorique, abolies en mai 1584 par le duc de Parme ; de celles-ci, celle des Carsonniers fut reconstituée plus tard et donna naissance à, du moins, un illustre représentant : Michel de Swaen.

Le 25 mai 1658, le maréchal Turenne fait le siège de la ville. Dix-neuf jours plus tard, le 14 juin 1658, une coalition franco-anglaise menée par Turenne et Lockhart attaque la ville, c'est la bataille des Dunes[a 8]. Le 25 juin 1658 est une date symbolique de l'histoire de la ville, soumise à de multiples convoitises. Au cours de la « folle journée », la ville est espagnole le matin, française au cours de la journée et enfin anglaise le soir.

Le 27 octobre 1662, Dunkerque devient définitivement française. Le 2 décembre, le Roi Soleil fait une entrée triomphale dans Dunkerque. Vauban entreprend alors de fortifier la ville et développe son port, qui devient le plus grand port de guerre du royaume.

Dès 1670, Louis XIV encourage la course à Dunkerque. C'est à cette époque que Dunkerque va connaître le plus célèbre de ses corsaires : Jean Bart. Le 29 juin 1694, celui-ci sauve la France de la famine lors de la bataille du Texel.

En 1700 apparaît à Dunkerque la chambre de commerce qui fait prospérer les commerçants, la ville est alors une puissante place commerciale. Grâce aux fortifications de Vauban et à ses corsaires, la ville est imprenable par la mer.

Au XVIIIe siècle, le port de Dunkerque est une des plaques tournantes de la fraude avec les Anglais (smogglage), associé à Boulogne-sur-mer. Les contrebandiers viennent alors, par centaines, chercher des alcools et des produits de luxe. Le smogglage perdure jusqu'à la Révolution française, pour être ensuite mis en veille avec la guerre maritime contre l'Angleterre.

À la fin de la guerre de Sept Ans, la ville et son port furent le lieu de garnison d'une unité de soldats de marine, l'éphémère Régiment des Étrangers de Dunkerque.