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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 29, 2011 4:01 am
par saintluc
super!!!!
Je vais pouvoir prendre ma retraite :ahah :ahah
Tes docs sont bien montés, photos là où il faut.
merci Orchidée.
pour la musique je ne puis l'écouter...
Pas d'accès à Youtube et Cie.
C'est aussi pour cela que je ne post aucune musique depuis trois semaines.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 29, 2011 4:59 am
par orchidee
saintluc a écrit : Je vais pouvoir prendre ma retraite :ahah :ahah
...n'y penses meme pas touaaa, des lundi je vais pouvoir lire tranquilloux, en buvant le cafe :P
tu auras la bonne forme apres ces vacances :D :))

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 30, 2011 3:24 am
par saintluc
-48
30 septembre
Assassinat de Pompée
Le général romain Pompée, rival de César, est assassiné par les hommes du Pharaon Ptolémée XIII, époux de Cléopâtre. Le souverain égyptien voulait, par ce meurtre, s'attirer les faveurs de César. L'empereur romain ne lui sera guère reconnaissant pour ce geste. Il finira par évincer le pharaon du trône pour y faire monter Cléopâtre, avant d'en devenir l'amant.
Voir aussi : Assassinat - Pompée - Histoire de la Rome antique



1679
30 septembre
Naissance de Jacques Cassard
Jacques Cassard naît à Nantes le 30 septembre 1679. Issu d'une famille de marchands nantais, il effectue une brillante carrière dans la marine. Capitaine de navire marchand dès 1700, il se fait corsaire et capture de nombreux navires. En 1709, il est fait commandant et montre ses talents de marin en protégeant avec succès des navires marchands contre les Anglais en Méditerranée et dans le Golfe du Mexique. Sa bravoure lui vaut d'être décoré de l'Ordre de Saint Louis en 1719.
Voir aussi : Naissance - Histoire de Nantes - Marin - Corsaire - Histoire de la Mer



1681
30 septembre
Bataille du cap Saint-Vincent.
La bataille du cap Saint-Vincent s'est déroulée le 30 septembre 1681 au large du Portugal. C'est une bataille navale qui oppose les Espagnols aux Brandebourgeois.
L'armée d'Espagne est dirigée par le Marquis de Villafiel. Elle est représentée par 15 navires.
La flotte du Brandebourg, commandée par Thomas Alders, est composée de 6 navires.
C'est la première bataille navale que mènent les Brandebourgeois, ils manquent d'expériences, ce qui les oblige à se retirer sur les côtes du Portugal.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1715
30 septembre
Naissance d'Étienne Bonnot de Condillac.
Étienne Bonnot de Condillac aussi appelé l'abbé de Mureau, est né le 30 septembre 1715.
Il est connu pour être un philosophe et un économiste, que l'on peut qualifer de contemporain d'Adam Smith.
Durant sa carrière, il réalise plusieurs ouvrages comme "traité des Sensations", "Commerce et le gouvernement considérés relativement l'un à l'autre" ou encore "Cours d'études".
Il meurt le 3 août 1780 en France, laissant un long héritage biblique derrière lui.
Voir aussi : Histoire de l'Economie



1732
30 septembre
Naissance du Suisse Jacques Necker futur ministre de Louis XVI
Jacques Necker (1732-1804) est un homme politique genevois. Il fait fortune dans la banque en France et acquiert une notoriété par ses écrits de politique économique. En 1776, Louis XVI le nomme directeur général du Trésor royal, puis des Finances. Il s'opposera au libéralisme et réorganisera l'économie. Il est renvoyé en 1781 mais rappelé en 1788 où il devient ministre des Finances, mais démissionnera en 1789 pour revenir et démissionner en 1790.
Voir aussi : France - Naissance - Ministre - Histoire de la Politique



1744
30 septembre
Bataille de la Madonne de l'Olmo
Durant la guerre de Succession d'Autriche, les armées franco-espagnoles assiègent la ville de Coni dans le Piémont. Charles-Emmanuel III du royaume de Sardaigne rassemble une armée pour repousser l'envahisseur en vain. Il perdra près de 5 000 hommes contre seulement 2 100 pertes pour l'armée franco-espagnole. Le commandant de cette dernière fut blessé à deux reprises. Toutefois, les épidémies, les difficultés de ravitaillement et la fragilité des lignes de communication contraindront l'assiégeant à quitter Coni le 22 octobre.
Voir aussi : Bataille - France - Espagne - Histoire du Piémont - Histoire de la Sardaigne - Histoire des Guerres



1745
30 septembre
Bataille de Soor
Les forces prussiennes commandées par Frédéric II de Prusse s'opposent aux armées austro-saxonnes dirigées par Charles-Alexandre de Lorraine à Soor. Ce dernier souhaite attaquer par surprise le camp prusse, qui campe à Staudenz, afin de profiter de son effectif réduit à un peu plus de 22 000 hommes. Toutefois, les Prusses repèrent l'attaque à temps et passent directement à l'offensive. Les Autrichiens abandonnent le champ de bataille, laissant la victoire à un Fréderic-le-Grand dans une situation délicate.
Voir aussi : Bataille - Autriche - Histoire de la Prusse - Histoire des Guerres



1791
30 septembre
La flûte enchantée
Mozart achève La flûte enchantée qui est considérée comme l'opéra maçonnique par excellence. Cet opéra en deux actes et en allemand reçoit un bel accueil lors de sa première à Vienne. Les représentations dans les mois et les années qui suivirent furent nombreuses. Malheureusement, Mozart meurt en décembre 1791 avant d'avoir pu goûter tout le succès de son oeuvre.
Voir aussi : Mozart - Histoire de l'Opéra



1853
30 septembre
Rencontre de Brahms et du couple Schumann
Joseph Joachim introduit le pianiste Johannes Brahms auprès de Robert Schumann. Face aux interprétations du jeune homme, Schumann, exalté, prie Clara de venir écouter ce « génie ». Une amitié se lie entre ces trois personnages : Schumann parle du jeune homme avec passion dans la sphère musicale qui l’entoure, écrit un article élogieux tandis que Clara le conseillera pour son jeu. Cet événement sera déterminant pour la carrière de Brahms. C’est par ailleurs certainement la dernière illumination pour Schumann, déjà aux portes de la folie.
Voir aussi : Histoire du Romantisme - Brahms - Schumann - Histoire de la Musique classique



1864
30 septembre
Fondation de la première Internationale socialiste
Au cours d'une réunion au Saint Martin's Hall à Londres, des leaders ouvriers européens fondent l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) ou "Première internationale ouvrière". L'association est issue d'un vaste mouvement de protestation en faveur des Polonais, victimes en 1863 d'une féroce répression russe. Son objectif est de coordonner les luttes de tous les pays. C'est l'allemand Karl Marx, réfugié à Londres depuis 1848, qui rédige la chartre de l'AIT.
Voir aussi : Socialiste - Marx - Histoire de l'Internationale - Histoire des Partis



1921
30 septembre
Le Printemps détruit par un incendie
L'immeuble des célèbres magasins parisiens situés boulevard Haussmann s'embrase à 7h15 du matin. Le magasin est intégralement détruit mais les réserves et les ateliers sont épargnés. Les employés du magasin réussissent à sauver de nombreuses marchandises.
Voir aussi : Incendie - Histoire des Faits divers



1924
30 septembre
Premier tour du monde en avion
Le"Chicago" et le "New Orleans" pilotés par Lowel H.Smith et Leslie.P.Arnold bouclent le premier tour du monde aérien. Il aura fallu cinq mois et demi aux deux aviateurs américains pour parcourir les 44 345 kilomètres les ramenant jusqu'à Seattle, leur point de départ.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Tour du monde - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1935
30 septembre
Première de "Porgy and Bess"
L'Opéra en trois actes du compositeur George Gershwin est présenté pour la première fois, aux Etats-Unis, à Boston. Adapté du roman d'Edwin Du Bose Heyward, "Porgy and Bess" est la première oeuvre lyrique à avoir fait appel à une troupe entièrement noire. L'action se déroule dans un quartier noir de Caroline du Nord, au coeur du quotidien de l'Amérique de la dépression. Le public américain accueille avec enthousiasme cette composition qui traite pourtant de la difficulté des minorités à s'intégrer dans la société américaine.
Voir aussi : Gershwin - Histoire de l'Opéra



1938
30 septembre
Signature du traité de Munich
Dans la nuit, Hitler, Mussolini et les deux Premiers ministres anglais et français, Chamberlain et Daladier, signent à Munich un accord sur le statut de la Tchécoslovaquie. Après douze heures de négociation et dans le but d'éviter un nouveau conflit européen, la France et la Grande-Bretagne cèdent aux ambitions allemandes. Le gouvernement tchécoslovaque, peu enclin à admettre cette rupture du traité de Versailles et de Saint-Germain-en-Laye, a dû se soumettre aux volontés des grandes puissances. L'Allemagne est la grande gagnante de cette rencontre. Hitler envahira les Sudètes dès le lendemain, commençant ainsi le démantèlement de la seule démocratie d’Europe centrale. Les accords de Munich deviendront par la suite le symbole de la faiblesse des démocraties européennes face à la montée des fascismes.
Voir aussi : Hitler - Mussolini - Histoire des Accords de Munich - Daladier - Histoire des Traités



1946
30 septembre
Verdict du procès de Nuremberg
Le tribunal militaire international de Nuremberg en Allemagne déclare 22 dirigeants nazis coupables de crime de guerre et en condamne 12 à la peine capitale pour "crime contre l'humanité". Parmi eux, l'ancien commandant en chef de la Luftwaffe, Hermann Goering qui se donnera la mort le 15 octobre, à la veille de son exécution.
Voir aussi : Procès - Histoire de Nuremberg - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1955
30 septembre
Mort de James Dean
L'acteur américain James Byron Dean meurt dans un accident de la route en Californie à 24 ans. Passionné de vitesse, il avait fait l'acquisition d'une Porsche 550. Un seul film aura réussi à faire de lui une star, "A l'est d'Eden" d'Elia Kazan. Symbole de la jeunesse américaine inquiète et rebelle, sa carrière s'achève en pleine gloire.
Voir aussi : Décès - Histoire du Cinéma



1985
30 septembre
Casque d'Or disparaît à jamais
L'actrice française d'origine allemande Simone Signoret décède à l'âge de 64 ans en Normandie. Après avoir commencé à travailler à Paris pendant l'occupation comme traductrice et professeur d'anglais, elle démarre sa carrière cinématographique dans les années 40 grâce à son premier mari, le réalisateur Yves Allégret. Après son second mariage avec Yves Montand en 1951, elle tournera "Casque d'or" de Jacques Becker (1952) et "Les Sorcières de Salem" de Raymond Rouleau (1957). Elle reçoit l'Oscar de la meilleure actrice à Hollywood pour son rôle dans le film "Les chemins de la haute ville".
Voir aussi : Décès - Simone Signoret - Histoire du Cinéma



1986
30 septembre
La Haute autorité devient la CNCL
La Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) remplace la Haute autorité. Créée en 1982, cette dernière veillait au respect des libertés attribuées notamment aux radios libres. La CNCL hérite de ce même rôle de régularisation de l’audiovisuel. Les membres en seront élus dès le mois de novembre et chacun provient d’un des grands groupes de l’audiovisuel. Elle sera finalement à son tour remplacée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en 1989.
Voir aussi : Haute Autorité - Histoire de la Radio



2005
30 septembre
Le scandale des caricatures de Mahomet
Le journal danois « Jyllands-Posten » publie douze caricatures qui représentent Mahomet. Les réactions des musulmans sont immédiates et ces derniers se sentent bafoués dans leurs croyances. Selon la religion islamique, toute représentation du prophète est interdite. La controverse deviendra rapidement internationale, les manifestations plus ou moins violentes perdureront pour finalement aboutir aux excuses formulées par le journal danois pour avoir offensé les Musulmans.
Voir aussi : Mahomet - Histoire de l'Islam


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 30, 2011 3:35 am
par saintluc
Jacques Cassard, né à Nantes le 30 septembre 1679 et mort dans la Forteresse de Ham (Somme) le 21 janvier 1740, après quatre ans de détention, est un marin et un corsaire français des XVIIe et XVIIIe siècles. Moins connu que son ami René Duguay-Trouin et que son célèbre cousin Robert Surcouf, Jacques Cassard se distingue par l'audace avec laquelle il capture les navires marchands sur les côtes de l'Angleterre; il s'illustrera également en escortant des convois en Méditerranée et dans les Antilles. Ruiné et souffrant du manque de reconnaissance dont il était victime, il s'emporte contre le cardinal de Fleury à qui il était venu réclamer justice; il termine sa vie en prison.
Né le 30 septembre 1679 dans une famille de « marchands à la Fosse », des négociants armateurs nantais, Jacques Cassard est huitième enfant de Guillaume Cassard, marchand ou négociant armateur, et de Jeanne Drouard. Il perd son père alors qu'il est jeune. Il entre dans la marine à l'âge de 14 ans sur l'un des navires marchands (caboteur côtier) appartenant à son oncle, le Dauphin de Cayenne. En janvier 1697, à l'âge de dix-sept ans, il rejoint la marine française sur la canonnière L'Éclatante et prend part à l'expédition de Carthagène sous les ordres du chef d'escadre de Pointis. Isolé du reste de la flotte française, partie de Brest, lors de la traversée de l'Atlantique. Il parvient à rejoindre les navires de Pointis et les flibustiers de Saint-Domingue, commandés par Jean-Baptiste du Casse. Au cours de cette expédition, il se distingue particulièrement. Il commande les galiotes de bombardement qui font taire l'artillerie de la place, et, quand une brèche est ouverte, on le voit monter le premier à l'assaut, à la tête d'un corps de flibustiers de Saint-Domingue.
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Le 25 mai 1700, Cassard accède au rang de capitaine de corvette et à bord du Laurier, armé de six canons par son beau-frère Drouard, il part faire du cabotage aux Antilles. L'année suivante, la guerre de succession d'Espagne éclate. Louis XIV, informé des exploits passés du marin lui octroi le grade de lieutenant et une gratification de 2 000 livres. Il se convertit alors à la guerre de course. En 1705, il devient capitaine du navire corsaire Le Saint-Guillaume. Sa première sortie est un échec et il doit rentrer à Brest pour ravitailler, mais les suivantes seront couronnées de succès. D'abord avec de petites prises au sud des côtes de l'Irlande, avant de connaitre des succès plus importants. Dans les mois qui suivent, il capture douze navires marchands dans le port de Cork en Irlande et pille la ville . Deux ans après, il avait capturé treize navires marchands supplémentaires avec Le Duchesse Anne.

Redoutable manœuvrier, le nombre et l'abondance de ses prises finissent par le rendre célèbre, autant que son respect des lois. Son oncle janséniste, l'abbé Nicolas Cassard, lui aurait enseigné, très jeune, le sens du devoir. Lorsqu'il est condamné à payer des amendes, il les paye sans discuter. Il est vrai que ses activités lui rapportent alors beaucoup d'argent et sa famille, d'origine modeste, connait à l'époque une certaine aisance.

Envoyé à Versailles en 1708, Cassard est nommé lieutenant de frégate par le Roi Louis XIV qui lui dit : « Monsieur, vous faites beaucoup parler de vous; j'ai besoin, dans ma marine, d'un officier de votre mérite, et je vous ai nommé lieutenant de frégate. ». Il reçoit, à Dunkerque, le commandement du Jersey, un vaisseau du roi, avec lequel il prend six navires de commerce et en pille trente-trois autres.
Mais le roi de France a besoin de corsaires en mer Méditerranée pour escorter les convois de blé en provenance d'Afrique, harcelés par les Anglais. La Provence étant, à l'époque, proche de la famine. Promu commandant en 1709, Cassard se rend en Méditerranée avec seulement deux navires, L'Éclatant (68 cannons) et le Le Sérieux. La municipalité de Marseille le charge d'escorter un convoi de nourriture de 25 bateaux depuis l'île de Tabarca, en Espagne. Malgré le peu d'attrait que présente pour lui ce genre de missions, il s'y rend, évite les barbaresques, mais pas la marine anglaise. Le 29 avril, à hauteur de Bizerte, il est assailli par quinze navires anglaise. Aux commandes de L'Éclatant, et avec le soutien du Sérieux, il prend l'initiative et attaque l'escadre au canon. Il coule cinq des quinze navires et contraint les autres à se replier sur Malte pour réparations, permettant au convoi d'atteindre sans risque Marseille.

Cependant, L'Éclatant ne sort pas indemne de l'accrochage et il doit faire face à huit voix d'eau. Pendant qu'il répare, les 25 navires destinés au ravitaillement de Marseille poursuivent leur route et arrivent à bon port. Deux jours plus tard, il atteint Marseille et réclame son « droit d'escorte ». En vain, les échevins de la ville lui refusent au prétexte que les navires sont arrivés seuls. Pour obtenir son dû, il intente un procès, mais c'est là encore peine perdue. Il finit par être reçu par le ministre qui le félicite et lui octroi le brevet de capitaine de brûlot (juin 1709). Il refuse une première fois la Croix de Saint-Louis, qu'il estime ne pas mériter.

Malgré cette mésaventure, il accepte l'année suivante, d'escorter un nouveau convoi en Méditerranée. À la tête d'une escadre comportant Le Parfait (74 canons), Le Toulouse, Le Sérieux (58 canons), La Sirène (60 canons) et Le Phoenix, il est chargé d'escorter un convoi de 84 bateaux de Smyrna, en Turquie, qui était bloqué à Syracuse par une flotte britannique. Au cours de la bataille de Syracuse du 9 novembre 1710, il capture le HMS Pembroke (en), commandé par le capitaine Charles Constable, alors que Le Sérieux obtient la capitulation du HMS Falcon. Le convoi peut alors atteindre Toulon, le 15 novembre. Cassard est nommé capitaine de frégate en janvier 1710, mais ses ennuis avec les commanditaires marseillais continuent et il est mal payé pour les risques qu'il prend.
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Appelé à l'aide par le duc de Vendôme, en Catalogne où il est soumis à un blocus, Cassard s'y rend en rompt le blocus et avance pour ce faire 200 000 livres de sa poche. Reconnaissant, le duc de Vendôme le remercie, mais ne lui paye ni les 200 000 livres ni les 15 jours d'escorte. Cassard ne reverra jamais cette somme, qui sera par la suite la cause de son emprisonnement.

En 1711, Cassard escorte un dernier convoi de 43 bateaux de ravitaillement pour la ville espagnole de Peñíscola. Mais, il rêve de nouveaux horizons, de gloire et de mers chaudes, d'autant plus que Duguay-Trouin s'est couvert de gloire en prenant Rio de Janeiro, cette année là.
Le 2 décembre 1711, il obtient du roi le commandement d'une escadre de trois vaisseaux et de cinq frégates et embarque une expédition durant laquelle il pille des colonies anglaises, hollandaises et portugaises au Cap Vert et dans les Caraïbes. Pendant vingt-sept mois, il pille et rançonne des navires ennemis. Il s'empare notamment du fort de Praia sur l'île de Santiago au Cap-vert

« Il ruina complètement Santiago, entrepôt du commerce des Portugais avec la côte occidentale d'Afrique. Il y fit un si grand butin, à ce que disent les Mémoires du temps, que, pour ne pas surcharger son escadre, il dut en abandonner une partie, qu'on évalua à plus d'un million de francs. »
Il fait escale à la Martinique pour réparations, et dépose les butins enlevés au Cap-Vert. Les flibustiers de Saint-Domingue qui n'avaient pas oublié ses actions pendant le siège de Carthagène viennent le trouver et demandent à se joindre à lui. À la tête d'une petite flotte, il s'empare des îles anglaises de Montserrat et d'Antigua avant de se diriger vers les possessions hollandaises de Surinam[Note 16] qu'il assiège et qu'il prend.. Le gouverneur de la place lui propose de racheter l'établissement, ce que Cassard accepte et fixe le montant de la rançon à 2 400 000 livres.

Après avoir également mis à contribution Berbice et Askebe (ou Essequibo), deux autres établissements de la Guyane hollandaise, Cassard rentre encore une fois à la Martinique, sous les acclamations des colons français, émerveillés de voir s'accumuler dans leur port tant de richesses enlevées aux ennemis de la patrie. Mais Cassard ne devait pas s'en arrêter là et il met les voiles vers l'île de Saint-Eustache, appartenant également aux Hollandais, qu'il rançonne de la même manière que les établissements du Surinam.

Enfin, il se met en tête d'attaquer Paramaribo et Curaçao. Curaçao, était un établissement plus considérable et plus riche, que les précédents, mais également bien mieux défendu. Cette expédition dans les Antilles est un succès total; et, après une nouvelle escale à la Martinique, il rentre en France avec un butin estimé à dix millions de livres.
Il est promu capitaine de vaisseau en novembre 1712 mais la paix d'Utrecht, signée entre les royaumes de France, de Grande-Bretagne et d'Espagne en avril et juillet 1713, l'oblige à mettre fin à cette vie de corsaire. En 1718, il est fait chevalier de l'Ordre de Saint Louis.

Mais, sur le butins considérable qu'il a ramené des Antilles Jacques Cassard n'a pratiquement rien touché; et ces promotions, symboliques, lui permettent à peine de subsister. Aussi, il se met en tête de demandé réparation pour les frais qu'il a engendré lors de ses expéditions au service du Roi et des armateurs marseillais. Peut-être y serait-il parvenu sans l'orgueil et le mauvais tempérament qui le caractérisaient. Dans son Histoire des marins illustres, Louis-Nicolas Bescherelle écrit :

« On prétend qu'il fut lui-même l'artisan de son infortune par la dureté et la sauvagerie de son caractère; c'est-à-dire qu'on donne pour excuse de l'injustice dont il fut victime le résultat même de cette injustice. On avait rendu à cet homme, dont la carrière avait été pleine de dévouement, l'humanité haïssable, et on lui faisait un crime de sa misanthropie! Le ministre Maurepas, pour mettre un terme à ses incessantes et légitimes réclamations, s'avise un jour de lui offrir une maigre pension sur je ne sais quel produit des fermes. « Gardez votre aumône, répondit-il fièrement à une offre si peu généreuse et si peu décente; je n'en veux pas. Je ne veux pas que,' sous titre de faveur ou de rémunération, on me donne des dépouilles du peuple. Je me suis ruiné pour le service du roi; je demande seulement que le roi me rembourse les trois millions que j'ai avancés pour lui. » Le ministre le congédia comme un ingrat ou un maniaque. »
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René Duguay-Trouin et Jacques Cassard chez le cardinal de Fleury
Ruiné et fatigué par le manque de reconnaissance dont il est victime, il se rend tous les jours dans l'antichambre du cardinal de Fleury pour plaider sa cause. À cette époque, il vit misérablement à Paris avec l'argent que lui envoient ses deux sœurs restées à Saint-Malo.

En plus de devoir affronter cette situation humiliante, il doit faire face aux regards moqueurs des courtisans. Un matin du mois de mars 1728, alors que Cassard patiente à son habitude dans l'antichambre du ministre, il rencontre le non moins célèbre corsaire Duguay-Trouin, qui sentant l'injustice vécue par Cassard, s'exclame devant l'assistance :

« Vous ne connaissez pas cet homme, messieurs? Tant pis pour vous! C'est le plus grand homme que la France ait à présent : c'est Cassard! Je donnerais toutes les actions de ma vie pour une des siennes. Il n'est pas connu ici, mais il est craint et redouté chez les Portugais, chez les Anglais, chez les Hollandais dont il a ravagé les possessions en Afrique et en Amérique. Avec un seul vaisseau il faisait plus qu'une escadre entière. »
Jacques Cassard se retire définitivement en 1731.
En 1736, Jacques Cassard va réclamer justice au Cardinal de Fleury, précepteur et principal ministre du roi Louis XV, ainsi que les sommes qui lui étaient dues. Mais son caractère fier n'arrange en rien la situation. Il se heurte à l'attitude hautaine du diplomate. Hors de lui, il insulte (et bouscule ?) le ministre. Déclaré fou, il est interné dans la Forteresse de Ham dans la Somme, où il meurt après quatre ans de détention.

Il décède le 21 janvier 1740, à l'âge de 60 ans. Quatre ans après la mort de Duguay-Trouin.
Neuf bâtiments de la Marine nationale ont été nommés en l'honneur de Jacques Cassard :

La frégate antiaérienne Cassard D614, est une frégate français de la classe Cassard
Ainsi qu'un lycée naval et une chanson folklorique:

Lycée professionnel maritime Jacques Cassard à Nantes.
L'épopée de Monsieur Cassard, du groupe Tri Yann
Un monument à sa mémoire est inauguré le 13 octobre 1979 rue de l'Hermitage à Nantes pour célébrer le tricentenaire de la naissance de ce marin nantais.
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Frégate anti-aérienne Cassard

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. oct. 01, 2011 2:29 am
par orchidee
-331
1 octobre
Victoire d'Alexandre le Grand à Gaugamèles

Le roi de Macédoine bat le roi de Perse, Darius III, en Mésopotamie. Agé de 25 ans à peine, Alexandre le Grand a déjà vaincu les Perses par deux fois. Cette troisième victoire lui permet d'asseoir son pouvoir sur le Proche-Orient et l'Egypte. Après cette défaite définitive, Darius III, dit "le Roi des Rois" s'enfuit dans les montagnes tandis que son vainqueur entre à Persépolis et Ecbatane. Alexandre s’empare des trésors de la dynastie achéménide et se fait proclamer roi d’Asie.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Alexandre le Grand - Histoire de la Macédoine - Histoire de la Grèce antique


1680
1 octobre
Décès de Pierre-Paul Riquet.

Pierre-Paul Riquet est né le 29 juin 1609 dans la ville de Béziers, en France, on lui reconnaît le titre de baron de Bonrepos. C'est un ingénieur ainsi qu'un entrepreneur.
Il est célèbre pour avoir réalisé la construction du canal du Midi, qui relie la Garonne à la mer Méditerranée.
Il meurt le 1 octobre 1680 à Toulouse en Haute-Garonne, avant même d'avoir vu la fin de sa construction.
Voir aussi : Histoire des Décès


1684
1 octobre
Mort de Pierre Corneille

Le poète et dramaturge français meurt à Paris à 78 ans. D'abord avocat à Rouen, sa ville natale, il écrit sa première comédie, "Mélite", en 1629. Il vient s'installer à Paris pour y écrire. Richelieu le remarque et l'intègre dans un groupe de cinq auteurs chargés de rédiger des tragédies et des comédies imaginées par le cardinal lui-même. Grâce à lui, Corneille perçoit une pension. Son oeuvre la plus connue est la tragi-comédie "Le Cid", écrite en 1637.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de la tragédie - Corneille - Histoire du Théâtre


1685
1 octobre
Naissance de Charles VI du Saint-Empire

Charles VI du Saint-Empire naît le 1er octobre 1685 à Vienne. Il est couronné Empereur romain germanique en 1711. Dernier héritier de la dynastie des Habsbourg, il est également archiduc d'Autriche, roi de Hongrie, roi de Bohême, roi de Naples, roi de Sicile et roi de Sardaigne. Durant son règne, il parvient à vaincre les Turcs et se lance dans une guerre contre Philippe V d'Espagne.
Voir aussi : Naissance - Saint-Empire romain germanique - Histoire de Vienne - Habsbourg - Charles VI - Histoire de l'Etat


1756
1 octobre
Victoire prussienne à la bataille de Lobositz

Le 1er octobre 1756, la Prusse, menée par Frédéric II, remporte une victoire capitale contre l'Autriche, lors de la bataille de Lobositz, en Bohême. Cet affrontement, qui vit intervenir la France, la Russie, et la Suède, marque le début de la fameuse Guerre de Sept ans. Les troupes de Frédéric II profitent du fait de la non-préparation à la guerre des troupes d'Autriche, et obtiennent une reddition totale le 14 octobre.
Voir aussi : Autriche - Histoire de la Prusse - Bohême - Guerre des Sept ans - Frédéric II - Histoire des Guerres


1777
1 octobre
Signature du traité de Saint-Ildefonse

Le traité de Saint-Ildefonse est un accord signé le 1er octobre 1777 entre l'Espagne et le Portugal. Ce traité a marqué un avancement certain dans le rapprochement des deux pays, dont la mésentente durait depuis l'indépendance du Portugal en 1640. En vertu de ce traité, l'Espagne a récupéré la ville de Colonia del Sacramento (Uruguay) et les îles d'Annobón et de Fernando Póo dans les eaux du golfe de Guinée. En contrepartie, elle a cédé au Portugal des zones conquises au Sud du Brésil.
Voir aussi : Espagne - Traité - Portugal - Histoire des Traités


1800
1 octobre
La Louisiane devient française

Le traité de San Idefonso signé entre l'Espagne et la France restitue le territoire espagnol de la Louisiane aux Français. La France possédait la Louisiane depuis 1683. Mais elle l'avait abandonnée en 1763 à la suite de la guerre de sept ans. La Louisiane fut alors partagée entre l'Angleterre et l'Espagne. En 1803, Napoléon Ier vendra cette terre aux Etats-Unis. En 1812, La Louisiane deviendra le 18ème état des Etats-Unis.
Voir aussi : Napoléon - Traité - Bonaparte - Histoire de la Louisiane - Histoire de la Révolution


1842
1 octobre
Naissance de Charles Cros, poète et inventeur français.

Charles Cros enseigne la chimie puis décide de consacrer son temps à la recherche scientifique. Il invente un procédé photographique qui permettra de mettre au point la trichromie moderne. En 1867, il invente un télégraphe automatique. En 1877, il commence à inventer un appareil de reproduction des sons qu'il appelle paléophone mais Thomas Edison le devance en achevant son premier phonographe. Parallèlement à ses travaux, Charles Cros s'adonne à l'écriture de poésie.
Voir aussi : Poésie - Télégraphe - Recherche scientifique - Histoire des Sciences et techniques


1869
1 octobre
Vienne invente la carte postale

La carte postale fait son apparition à Vienne, en Autriche. Ce jour-là en effet, sa circulation est réglementée par le directeur des Postes. Dans les quinze années précédentes, des exemplaires de cartes postales avaient été expérimentés, notamment en Allemagne. De fait, dans plusieurs pays d’Europe, l’époque donne naissance à des formats qui s’approchent de ce que l’on appelle maintenant la carte postale. Cependant, leur diffusion reste confidentielle et elles ne disposent pas d’un statut propre au sein des postes.
Voir aussi : Histoire de Vienne - Carte postale - Histoire des Loisirs


1895
1 octobre
Intervention française à Madagascar

La France organise à Madagascar une première expédition de 1881 à 1882, aboutissant à un protectorat flou. En 1890, la France signe une convention avec l'Angleterre et l'Allemagne pour la reconnaissance réciproque de certains territoires. Désormais, les Français agissent plus librement à Madagascar et envoient une seconde expédition en 1894. Sans résistance malgache organisée, la reine Ranavalona III se soumet à la France par un traité de protectorat. Le général Gallieni parvient à calmer la révolte populaire.
Voir aussi : France - Expédition - Madagascar - Ranavalona III - Gallieni - Histoire des Guerres


1897
1 octobre
Louis Lépine est nommé gouverneur général de l'Algérie

Après avoir été préfet de police de la Seine en 1893, Louis Lépine est nommé Gouverneur général de l'Algérie le 1er octobre 1897. L'administration de l'Algérie dépend en effet du ministère de l'Intérieur depuis 1896. Lépine reste en poste jusqu'en 1899. Il doit faire face aux émeutes antijuives de 1898.
Voir aussi : Algérie - Gouverneur général - Histoire de la Colonisation


1936
1 octobre
Franco s'auto-proclame "caudillo"

Le général Franco, chef des nationalistes rebelles espagnols, est proclamé "generalissimo" et chef d'état à Burgos. Il prend alors le nom de "Caudillo" en souvenir des chevaliers espagnols ayant repoussé les Arabes hors d'Espagne au Moyen Âge. Franco vaincra les républicains trois ans plus tard, en 1939, au terme d'une sanglante guerre civile. Il gouvernera l'Espagne en dictateur jusqu'à sa mort en 1975.
Voir aussi : Exécution - Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Caudillo - Histoire des Guerres


1949
1 octobre
Fondation de la République Populaire de Chine

Du haut du balcon de la Cité Interdite à Pékin, Mao Zedong proclame la République Populaire de Chine. Mao, chef du parti communiste chinois, met fin à des années de guerre civile, opposant nationalistes et communistes. Le "grand Timonier" devient président du comité central du gouvernement. Cet événement étend par ailleurs la Guerre froide au continent asiatique. Mao dirigera la Chine d'une main de fer jusqu'à sa mort, le 9 septembre 1976.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Dossier histoire de la Chine : la révolution communiste - Histoire du Communisme - Histoire de l'Etat


1955
1 octobre
La DS présentée à Paris

Une véritable révolution de l'automobile s'opère sous les yeux des visiteurs du salon de l'automobile de Paris : la Citroën DS. Dessinée par Flaminio Bertoni dans un souci d'aérodynamisme, son design rompt radicalement avec la Traction qu'elle remplace. Mais les innovations technologiques sont également impressionnantes : suspension hydraulique, feins à disques, direction assistée... Le mythe s'amplifiera grâce à son rôle protecteur lors de l'attentat du Petit-Clamart, et comme en témoigne l'article que Roland Barthes lui consacre dans "Mythologies".
Voir aussi : Histoire de Citroën - Petit-Clamart - Histoire de la Traction - Roland Barthes - Histoire de l'Automobile


1962
1 octobre
Premier étudiant noir à l’université d’Ole Miss

Le Mississipi, l’un des État les plus ségrégationnistes du pays, refuse d’inscrire l’étudiant noir James Meredith dans une université jusqu’alors réservée aux Blancs, s’opposant ainsi à une décision fédérale. Finalement, après une émeute sanglante, le jeune homme entre dans l’établissement sous la protection d’une escorte fédérale envoyée par JF Kennedy. Premier étudiant noir à intégrer l’université du Mississippi, James Meredith se fera l’un des combattants pour l’égalité civique dans son pays.
Voir aussi : Kennedy - Histoire du Mississippi - Histoire du Racisme


1967
1 octobre
La couleur arrive sur les écrans de télévision français

A 14h15, la télévision en couleurs fait ses débuts officiels en France. Le premier reportage diffusé pour cette inauguration est réalisé par Alexandre Tarta et commenté par Pierre Tchernia : il montre un largage de parachutistes. Le procédé SECAM (Séquentiel Couleur A Mémoire) dû à l'inventeur Henri de France fut présenté officiellement en 1959. Aux Etats-Unis, les premières émissions de télévision couleur sont diffusées depuis 1954. En Europe, c'est l'Allemagne de l'ouest qui a ouvert la voie à partir du mois d'août. Lorsque la couleur est mise en service en France, seuls 1 500 téléviseurs couleurs sont en service.
Voir aussi : Couleur - Histoire de la Télévision


1969
1 octobre
Le Concorde franchit le mur du son

Le Concorde 001 réussit son premier vol supersonique à une vitesse de 1 062 km/h, soit Mach 1,05. Aux commandes de l'appareil, encore à l'état de prototype, André Turcat et Jean Pinet. Le premier vol avec passagers reliera Washington à Orly le 26 septembre 1973, en 3 heures et 33 minutes.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire du Concorde - Mur du son - Histoire de l'Aéronautique


1977
1 octobre
Pelé fait ses adieux au football en marquant son 1281ème but

Edson Arantes Do Nascimento, alias Pelé, tire sa révérence au Giant Stadium de New York. Engagé par le "Cosmos" de New York afin de populariser le football aux Etats-Unis, il dispute son ultime match lors d'une rencontre amicale contre son ancienne formation brésilienne, le club de Santos. Pelé compte à son palmarès : 1 281 buts en 1 363 matchs officiels ; une partie de huit buts ; cinq de cinq ; 31 de quatre ; 89 coups du chapeau et 186 doublés.
Voir aussi : Pelé - Histoire du Football


1997
1 octobre
Décès de l'homme le plus petit du monde

Gul Mohammed, né le 15 février 1957, meurt à Ballimaran près de Delhi, en Inde. Agé de 40 ans, il mesurait 57,16 cm pour 17 kg,
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : dim. oct. 02, 2011 1:05 am
par saintluc
1187
2 octobre
Saladin s’empare de Jérusalem
Après avoir vaincu l’armée latine à Hattin, le sultan ayyubide Saladin parvient à prendre la ville de Jérusalem. Quelques mois plus tôt, alors à la tête de l’Égypte et de la Syrie, Saladin avait lancé une terrible armée à la reconquête de tout le royaume latin de Jérusalem. Le résultat pour les Chrétiens est catastrophique. La réaction du pape Grégoire VIII ne se fera pas attendre : dès 1187, il appellera à une nouvelle croisade.
Voir aussi : Histoire de Jérusalem - Dossier histoire des Croisades - Saladin - Histoire de la Chrétienté



1369
2 octobre
Du Guesclin est nommé connétable
Le roi Charles V le Sage décerne au chevalier Bertrand du Guesclin le titre de connétable. Il devient ainsi commandant suprême de l'armée française. Le roi de France récompense ainsi les services rendus pendant la guerre menée contre les Anglais. Du Guesclin sera fidèle au roi et combattra pour le Royaume de France jusqu'à sa mort en 1380.
Voir aussi : Charles V - Du Guesclin - Histoire de la Guerre de Cent Ans



1535
2 octobre
Jacques Cartier découvre Montréal
Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, le Français Jacques Cartier trouve une île peuplée par des Indiens Hurons. Appelée "Hochelaga" par ses habitants, il l'a baptisera " Mons realis", "Mont royal" en latin. Cette île deviendra le 17 mai 1642, la ville de Montréal.
Voir aussi : Découverte - Histoire de Montréal - Jacques Cartier - Histoire des Explorations



1799
2 octobre
L'armée anglo-russe remporte la bataille de Alkmaar
La bataille d'Alkmaar a lieu aux Pays-Bas le 2 octobre 1799. Elle oppose les troupes franco-néerlandaises dirigées par le général Brune et le général Daendels à l'armée russo-britannique qui est dirigée par le duc d'York. Même si tactiquement les deux armées se valent, la stratégie utilisée est favorable au duc d'York, qui oblige l'autre camp à se replier vers Castricum. Le 6 octobre, le combat final a lieu donnant la victoire aux russo-britanniques.
Voir aussi : Bataille - Pays-Bas - Duc d'York - Histoire des Guerres



1835
2 octobre
Bataille de Gonzales
La bataille de Gonzales a eu lieu le 2 octobre 1835 à Gonzales au Texas. Cet affrontement opposa des soldats de l'armée mexicaine à des colons texans. L'issue de la bataille fut indécise mais elle accentua les tensions entre le gouvernement mexicain et les colons américains. Les combats furent mineurs d'un point de vue militaire, mais cet incident eut une grande importance puisqu'il marqua le début de la Révolution texane.
Voir aussi : Mexique - Histoire du Texas - Histoire des Guerres



1847
2 octobre
Naissance de Paul von Hindenburg, militaire et président de la République de Weimar.
Paul Von Hindenburg s'engage dans une carrière militaire et prend part à la guerre franco-allemande de 1870. Il devient l'un des militaires les plus importants de la Première Guerre mondiale en devenant chef de l'état-major allemand. En 1925, il est élu président du Reich et le restera jusqu'à sa mort. A la fin de sa vie, il tombe gravement malade. En 1933, il fait d'Adolph Hitler le nouveau chancelier d'Allemagne et décède en 1934.
Voir aussi : Allemagne - Première Guerre mondiale - Adolph Hitler - Histoire de la Politique



1853
2 octobre
Décès de François Arago, astronome et physicien français
François Arago étudie à l'École polytechnique. Il travaille ensuite en tant que secrétaire-bibliothécaire de l'observatoire de Paris. Après avoir été fait prisonnier durant la guerre d'Espagne, Il s'échappe et devient un héros. Il entre à l'Académie des sciences à l'âge de 23 ans. Il enseigne à l'École polytechnique et prend la direction de l'observatoire de Paris. A partir de 1829, il débute une carrière politique et devient député des Pyrénées-Orientales en 1831.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre d'Espagne - Politique - École polytechnique - Observatoire de Paris - Histoire des Sciences et techniques



1869
2 octobre
Naissance de Gandhi
int au monde le « Mahatma » (« grande âme ») Gandhi, l'un des pères de l'indépendance de l'Inde, à Porbandar (Etat indien du Gujarat). d'abord avocat, il exerce à Bombay puis en Afrique du Sud (1893) avant de prendre fait et cause, à son retour, pour le boycott des produits britanniques. Maintes fois emprisonné, prônant la désobéissance civile et la fameuse doctrine Ahimsa (« non violence active »), il prit part aux pourparlers en faveur de l'indépendance (1947). Il est assassiné par un brahmane fanatique à New Delhi le 30 janvier 1948.
Voir aussi : Indépendance - Inde - Assassinat politique - Gandhi - Empire colonial britannique - Histoire de la Politique



1870
2 octobre
Libération de Rome
Les Romains se prononcent en faveur de l’intégration de la ville au sein du royaume d’Italie. Les États pontificaux sont donc démantelés, mais le pape Pie IX s’y oppose catégoriquement et se déclare prisonnier du Vatican, tout comme ses successeurs. Malgré tout, Rome deviendra la capitale de l'Italie unifiée à l'issue d'un référendum, en mai 1871. Les tensions entre le gouvernement et la papauté ne s’apaiseront qu’avec les accords du Latran, signés le 11 février 1929.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats pontificaux - Napoléon III - Histoire des Accords du Latran - Unification - Histoire de l'Etat



1896
2 octobre
Naissance de Jacques Duclos
Jacques Duclos est né le 2 octobre 1896, dans les Hautes-Pyrénées. Il s'engage en politique au sein du parti communiste français. Il reste durant trente-cinq ans comme membre de l'équipe dirigeante, aux cotés de Benoît Frachon et Maurice Thorez. Il s'implique dans le mouvement communiste international comme le Komintern puis le Kominform. Elu député en 1926, il entre en résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Candidat valeureux à la présidentielle de 1969, il décède en 1975.
Voir aussi : Communiste - Histoire de la Politique



1950
2 octobre
Naissance de la bande dessinée "Peanuts"
Les personnages de Charles Schultz paraissent pour la première fois dans sept quotidiens américains. On y retrouve d'abord Charlie Brown, Peppermint Patty et Shermy. Le chien Snoopy fera son apparition le 4 octobre. Le succès sera tel que beaucoup de lecteurs appelleront dès lors la bande dessinée "Snoopy" et non plus "The Peanuts".
Voir aussi : Histoire des Bandes dessinées



1985
2 octobre
Création du réseau Fun radio
Jean-Baptiste Blanchemain, Éric Pechadre et Pierre Lattès s’emparent de six stations locales appartenant au groupe NRJ afin de créer le réseau Fun Radio. L’événement se prépare à l’insu de tous et apparaît comme un véritable putsch à l'encontre d’NRJ. Le réseau devra rapidement faire face aux problèmes financiers et les directeurs et les animateurs se succèderont aux rythme des aléas de l’audimat. Visant un jeune public, les styles musicaux diffusés varieront, passant du rock au groove ou du groove au RnB.
Voir aussi : Histoire de NRJ - Histoire de la Radio



2002
2 octobre
Spielberg realise "Minority Report"
Steven Spielberg s’inspire de la nouvelle de Philip K. Dick pour réaliser "Minority Report". En 2054, les hommes sont parvenus à mettre au point un système d’anticipation des crimes. Grâce à la technologie et à trois êtres doués de capacités visionnaires, les meurtriers sont arrêtés avant même de commettre l’acte. Mais la science et le progrès présentent toujours certaines failles. En alliant psychologie et technologie, Spielberg marque un certain renouveau dans sa carrière cinématographique.
Voir aussi : Dossier histoire de la science-fiction - Spielberg - Histoire du Cinéma



2005
2 octobre
Nouveau titre pour Sébastien Loeb
Le français Sebastien Loeb, son coéquipier Daniel Elena et son écurie Citroën sont sacrés champions du monde des rallyes pour la deuxième années consécutive. Courant sur une Xsara WRC, il a battu deux records avec 10 victoires dans la saison, dont 6 consécutives et s’est attribué un exploit unique lors du Tour de Corse : remporter toutes les spéciales d’un rallye. Toutefois, face au désengagement de Citroën, le pilote devra courir en 2007 dans une écurie privée.
Voir aussi : Histoire de Citroën - Rallye - Sébastien Loeb - Histoire des Sports mécaniques

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. oct. 02, 2011 1:20 am
par saintluc
Bertrand Du Guesclin (né en 1320 au château de la Motte-Broons, près de Dinan, mort le 13 juillet 1380 devant Châteauneuf-de-Randon) est un noble breton, connétable de France et de Castille.
Fils aîné de Robert II Du Guesclin (v. 1300-1353), seigneur de la Motte-Broons, et de son épouse Jeanne de Malesmains (morte en 1350), dame de Sens.
Le portrait peu flatteur qui nous est laissé par les historiens le décrit « petit », « les jambes courtes » et « noueuses », « les épaules démesurément larges », « les bras longs », « une grosse tête ronde et ingrate », « la peau noire comme celle d'un sanglier ». Sa laideur (une chronique contemporaine dit de lui qu'il fut « l'enfant le plus laid qu'il y eût de Rennes à Dinan ») et sa brutalité lui valent l'opprobre paternel. Bien que l'aîné d'une fratrie de six enfants, sa mère donne la préférence à ses deux frères cadet et puîné, et son père le traite assez mal, refusant de le former à la chevalerie. Il doit gagner le respect de la noblesse à la pointe de son épée et se fait remarquer dès son enfance par sa force, son habileté dans les exercices du corps et ses goûts belliqueux. Lors d'un tournoi sur la Place des Lices à Rennes, où il a interdiction de participer, il défait, masqué, tous ses adversaires, avant de refuser de combattre son père en inclinant sa lance par respect au moment de la joute (à la grande surprise de l'assemblée). Il a 15 ans.

Bertrand Du Guesclin se fait connaître en 1357 en participant à la défense de Rennes assiégée par Henry de Grosmont, duc de Lancastre. Le chevalier Alacres de Marès, dépendant du bailliage de Caux, l'adoube chevalier au château de Montmuran dans les Iffs et le nomme capitaine de Pontorson et du mont Saint-Michel sur recommandation de Pierre de Villiers. Il commence à signaler sa bravoure dans les guerres que se livrent Charles de Blois et Jean de Montfort pour l'héritage du duché de Bretagne. Soutenant Charles de Blois, imposé par le roi de France, c'est en guerroyant plusieurs années dans la forêt de Paimpont et ses alentours qu'il devient celui que les Anglais vont craindre : Le Dogue noir de Brocéliande.

En 1360, il est lieutenant de Normandie, d'Anjou et du Maine puis, en 1364, capitaine général pour les pays entre Seine et Loire et chambellan de France.

Il passe en 1361 au service de la France et célèbre l'avènement de Charles V en avril 1364, en remportant la bataille de Cocherel contre l'armée du roi de Navarre. Il reçoit le duché de Longueville en Normandie.
Image
Gisant de Bertrand Du Guesclin à la Basilique Saint-Denis
Après cette victoire, il vole de nouveau au secours de Charles de Blois en Bretagne ; mais, en septembre 1364, à la bataille d'Auray, malgré tous ses efforts, son parti est battu : il est fait prisonnier par John Chandos, chef de l'armée anglaise. Le roi de France paie sa rançon de 100 000 livres. En 1365, à la demande du roi de France, il délivre le royaume des Grandes compagnies, amas de soldats indisciplinés qui ravageaient les provinces. Il les persuade de participer à la première guerre civile de Castille au côté d'Henri de Trastamare qui dispute à Pierre le Cruel le trône de Castille. Il s'y couvre de gloire, et déjà il a anéanti le parti de Pierre le Cruel, lorsque celui-ci appelle à son secours deux vaillants capitaines anglais, Chandos et le Prince Noir.

Du Guesclin est défait et pris après des prodiges de valeur à la bataille de Nájera, livrée contre son avis (1367). Il est fait prisonnier et n'est libéré que contre une forte rançon, à nouveau payée par Charles V. Il participe et venge sa défaite à la bataille de Montiel, en 1369. Il rétablit Henri sur le trône et, en récompense de ses actions en Espagne, il est fait duc de Molina.

En octobre 1370, revenu en France, il est fait connétable par Charles V. Sa grande entreprise va être d'expulser les Anglais. Contrairement aux habitudes de la chevalerie française, il ne procède pas par grandes campagnes avec tout l'ost français, mais préfère reconquérir méthodiquement des provinces entières, assiégeant château après château. Il va chasser les Anglais de la Normandie, de la Guyenne, de la Saintonge et du Poitou.

Bien souvent, le siège ne dure pas, l'issue en étant accélérée par un assaut victorieux ou plus souvent encore par une ruse. Pour libérer Niort de la domination anglaise, il utilise un subterfuge : il fait revêtir ses soldats de l'uniforme anglais. L'ennemi, confiant, ouvre les portes de la ville et l'armée de Du Guesclin s'en empare.

Georges Minois, historien du Moyen âge, qualifie ainsi les victoires et la reconquête menées par Bertrand du Guesclin : « Certes, il ne conduit qu'une petite troupe de quelques centaines d'hommes, mais il obtient avec eux des résultats plus importants qu'avec une grosse armée, coûteuse, lourde, encombrante et lente. » Cette tactique victorieuse est menée pour trois raisons majeures :
- Premièrement, Charles V est avare de son argent, le connétable doit se contenter de peu de moyens ;
- Deuxièmement, cela lui permet de tirer le maximum de ses maigres effectifs : il a obtenu plus de résultats en un mois de campagne (décembre 1370) que Robert Knollys, le meilleur capitaine d'Édouard III, en six ;
- Troisièmement, ce type de guerre, guerre d'embuscades, autrement dit, guérilla avant l'heure, est la mieux adaptée aux circonstances, puisqu'il s'agit de reprendre des châteaux dispersés, qui commandent routes et carrefours ; son petit groupe, mobile, souple, avec un noyau d'élite breton, bien soudé, anticipe les actions des « commandos » du XXème siècle en frappant vite, à l'improviste, en restant insaisissable, en entretenant l'insécurité chez l'ennemi et en le décourageant petit à petit. Cette stratégie s'avère très payante.

en 1374, il combat à La Réole. La même année il se marie avec Jeanne de Laval qui lui apporte en dot le château de Montsabert en Anjou.
en 1376, il reçoit la seigneurie de Pontorson en Normandie ;
Charles V, ayant en 1378 fait prononcer la confiscation du duché de Bretagne, occupé par ses officiers depuis 1373, le duc Jean IV étant en exil à Londres, provoque une fronde nobiliaire bretonne et le rappel du duc Jean IV de Bretagne exilé en Angleterre. L'inaction de Du Guesclin lors du débarquement de Jean IV à Dinard le fait soupçonner de trahison. Il est indigné d'un tel soupçon, selon la version non établie de la chronique de Jean Cabaret d'Orville il aurait même renvoyé aussitôt au roi son épée de connétable et voulu passer en Espagne auprès d'Henri de Trastamare. Ayant retrouvé la confiance du roi grâce à l'entremise du Duc d'Anjou, il retourne dans le Midi pour combattre encore les Anglais ;
en 1378, il participe à la campagne contre la Bretagne, avec son cousin Olivier de Mauny — chevalier banneret, seigneur de Lesnen et pair de France, qui fut nommé capitaine général de Normandie et chambellan de Charles V en 1372.
En 1380, il combat contre les Grandes compagnies en Auvergne et le sud du Massif central, et il met le siège devant Châteauneuf-de-Randon (Gévaudan) : après plusieurs assauts terribles, la place promet de se rendre au connétable lui-même, si elle n'est pas secourue dans 15 jours. Mais Du Guesclin meurt dans cet intervalle (sans doute soudainement malade pour avoir bu trop d'eau glacée après avoir combattu en plein soleil), le 13 juillet 1380, et le gouverneur vient, la trêve expirée, déposer les clefs de la place sur son cercueil. Son corps est déposé à Saint-Denis.
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La bataille d'Auray, d'après la Chronique de Bertrand Du Guesclin par Cuvelier
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Du Guesclin est fait connétable par le roi
1320 :
Naissance de Bertrand Du Guesclin au château de la Motte-Broons, près de Dinan.
1337 :
Il participe à un tournoi à Rennes, remporte plusieurs combat et est reconnu par son père.
1356 :
Lors du siège de Rennes (1356-1357), il ravitaille la ville et effectue plusieurs coups de main.
1359 :
Il défend Dinan, avec succès, assiègée par les troupes anglaises.
1363 :
Il capture plusieurs villes occupées par les anglais et attaque leurs bateaux à partir de Saint Pol de Léon
1364 :
Avril : Il capture Mantes le 7 avril, Meulan le 13 avril puis Vernon, Vetheuil et Rosny sur Seine.
16 mai : Victoire de Cocherel
29 septembre : Il est fait prisonnier lors de la bataille d'Auray.
1365 :
Il est libéré après le paiement d'une rançon de 100 000 livres.
Septembre : Sur demande de Charles V de France, il part à la tête des Grandes Compagnies aider Henri de Trastamare pour devenir roi de Castille.
Décembre : Il franchit les Pyrénées au col du Perthus, et arrive le 20 à Barcelonne.
1366 :
Février, il arrive à Saragosse et entre en Navarre. Il reçoit le comté de Borjà
Mars, il pénètre en Castille et marche contre Pierre le Cruel alors à Burgos.
Mai, il entre à Tolède puis Séville.
Juin, il est à Cordoue.
1367 :
Février : L'armée de Du Guesclin est Santo Domingo de la Calzada.
Avril : Il est fait prisonnier lors de la bataille de Najera et emmené en captivité à Bordeaux.
1368:
17 janvier : Bertrand Du Guesclin, est libéré contre une rançon de 100 000 doublons d'or de Castille
Mai : Sur demande du Duc d'Anjou, frère du roi de France il attaque et prend Tarascon le 22 mai puis Arles.
Décembre : Il est envoyé en Castille pour aider Henri de Trastamare, à garder son trône.
1369 :
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Statue équestre de Bertrand Du Guesclin à Dinan

14 mars : Il est à la tête des troupes à la bataille de Montiel
1370 :
2 octobre : Bertrand Du Guesclin est fait connétable de France
23 octobre : il signe un accord d'alliance avec Olivier V de Clisson à Pontorson
1er décembre : Du Guesclin quitte Caen et se dirige vers les troupes de Robert Knowles et Thomas Granson positionnées entre Vendôme et Château-du-Loir sur le Loir.
4 décembre : Il bat les troupes anglaises à la bataille de Pontvallain
8 décembre : Poursuivant les anglais, il les défait devant Bressuire
15 décembre : Il continue sa poussée et fait tomber Saumur.
1371 :
Avril : Olivier V de Clisson et Du Guesclin mettent le siège devant Bécherel
1372 :
Février : Il prend Conches.
Juin-juillet : Ses troupes prennent Montmorillon, Chauvigny, Lussac, Moncontour, Sainte-Sévère
18 septembre : Du Guesclin signe le traité de Surgères avec la noblesse du Poitou et de la Saintonge.
1373 :
Mars : Il met le siège devant Chizé. La ville est prise après la bataille de Chizé
Avril : Le connétable prend Niort, Lusignan, La Roche-sur-Yon, Cognac, Mortemer. Après le débaquement anglais à Saint Malo, il se dirige sur la Bretagne.
Juin : Du Guesclin assiège Brest tenue par les anglais.
14 juillet : il attaque Jersey.
Aout-décembre : Lors de la chevauchée de Lancastre (1373), il harcèle avec d'autres capitaines les troupes anglaises de la chevauchée.
1374 :
Aout-Septembre : Du Guesclin et le duc d'Anjou lancent une offensive en Guyenne et prennent Penne-d'Agenais, Saint-Sever, Lourdes, Mauléon, Condom, Moissac, Sainte-Foy-la-Grande, Castillon, Langon, Saint-Macaire, Sainte-Bazeille, La Réole
1375 :
17 février : Il prend Gencay
1378 :
Avril-juin : Du Guesclin et Philippe II de Bourgogne lancent une campagne contre les possessions normandes du roi de Navarre Charles le Mauvais allié des anglais. Bernay, Carentan, Valognes, Avranches, Remerville, Beaumont, Breteuil, Saint-Lô, Evreux, Pacy-sur-Eure, Gavray, Nogent-le-Roi, Anet, Mortain et Pont-Audemer sont conquises.
Novembre-décembre : Le siège qu'il met devant Cherbourg est un échec.
1380
Juin-juillet : Il combat les Grandes compagnies qui sévissent dans le Bourbonnais et l'Auvergne et met le siège devant Chaliers du 20 au 26 juin.
13 juillet 1380 : Bertrand Du Guesclin meurt, malade, lors du siège Châteauneuf-de-Randon.
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Statue de Bertrand Du Guesclin au Château de Versailles
Du Guesclin laisse une image partagée et même contradictoire : il est ainsi considéré selon les sources soit comme un héros à la loyauté absolue, soit comme un traître.

Il doit son statut de héros à la fois au fait qu'il ait de son vivant soigné son image et travaillé à faire, et faire connaître, sa propre réputation (en comptant notamment dans son entourage Cuvellier, un trouvère qui compose sur lui une biographie rimée), et à la propagande nationaliste française du XIXe siècle.

Son image de traître a elle aussi une double origine : d'une part, de son vivant, il subit l’opprobre des Bretons lors de l'épisode du retour d'exil de Jean IV de Bretagne en 1379 (la chanson An Alarc'h le qualifie expressément de traître), d'autre part, il est considéré par les nationalistes bretons du XXe siècle comme un traître à la fois en raison de cet événement, mais aussi plus généralement pour son engagement auprès de la France.

L'historien Louis Élégoët fait cependant remarquer à ce sujet qu'il s'agit de la transposition, par les nationalistes, de leur vision moderne du concept de nation, alors que Du Guesclin vit à une époque où un système féodal est en place : ayant pris le parti de Charles de Blois lors de la guerre de succession de Bretagne, il se positionne en vassal du seigneur de celui-ci, le roi de France Charles V, et, contrairement à nombre d'autres seigneurs de l'époque, ne changera jamais d'allégeance au cours de sa vie en ayant fait une question de principe.

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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. oct. 02, 2011 4:21 am
par orchidee
...puisque c'est tristounet porter un topic tout seul, je vais te seconder...comme dit cali :)) ...un ptit peu chaque jour ;) ...quand je peux :)) :love

Mohandas Karamchand Gandhi (en gujarâtî : મોહનદાસ કરમચંદ ગાંધી ; romanisé : mohandās karamcaṃd gāndhī, API : /moːhənd̪aːs kərəmtʃənd̪ gaːnd̪ʱiː/), né à Porbandar, Goujarat le 2 octobre 1869 - mort à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit, Mahatma : grande âme) – « Mahâtma » étant un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne –, voire simplement Gandhi, Gandhiji, ou Bapu (Père dans plusieurs des langues de l'Inde).

La pensée de Gandhi
Gandhi était né hindouiste et pratiqua l'hindouisme toute sa vie, qui inspira la plupart de ses principes. Comme tout hindou traditionnel, il voyait dans toutes les religions autant de chemins possibles pour atteindre la Vérité, et refusait de se convertir à une autre foi.

C'était un théologien avide et il lut beaucoup sur toutes les grandes religions. Il dit sur sa religion :

« L'hindouisme tel que je le connais satisfait complètement mon âme, remplit mon être entier... Quand le doute m'assaille, quand le découragement me regarde en face, quand je ne vois plus aucune lueur d'espoir à l'horizon, je me tourne vers la Bhagavad Gita, et je trouve un vers pour me consoler; et je commence à sourire immédiatement au milieu d'un écrasant chagrin. Ma vie a été remplie de tragédies et si elles n'ont pas laissé d'effet indélébile sur moi, je le dois aux enseignements de la Bhagavad Gita. »
Gandhi écrivit un commentaire sur la Bhagavad Gita en Gujarati.

Gandhi croyait que le cœur de toutes les religions était la vérité et l'amour (compassion, non-violence et éthique de réciprocité). Il critiquait l'hypocrisie, les mauvaises pratiques et les dogmes de toutes les religions et fut un réformateur social infatigable. Ses commentaires sur les différentes religions furent :

« Ainsi, si je ne pourrais pas accepter le christianisme comme parfait ou comme la plus grande des religions, je ne pourrais pas non plus considérer l'hindouisme comme tel. Les défauts de l'hindouisme me sont bien visibles. Si l'intouchabilité pouvait être une partie de l'hindouisme, ce serait une partie pourrie ou une excroissance. Je ne pourrais pas comprendre la « raison d'être » d'une multitude de sectes ou de castes. Quel serait le sens de dire que les Vedas sont des textes sacrés inspirés par Dieu ? S'ils ont été inspirés par Dieu, pourquoi pas la Bible ou le Coran également ? Mes amis chrétiens ont été aussi entreprenants pour me convertir que mes amis musulmans. Abdullah Sheth m'a continuellement incité à étudier l'islam, et évidemment avait toujours quelque chose à dire concernant sa beauté. »

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« Dès que nous perdons la base morale, nous cessons d'être religieux. Il n'y a pas de choses telle qu'une religion effaçant la moralité. L'homme donc, ne peut être menteur, cruel ou dépravé et clamer qu'il a Dieu de son côté. »

« Les paroles de Mahomet sont un trésor de sagesse, pas seulement pour les musulmans mais pour l'humanité entière. »

Plus tard dans sa vie, quand on lui demandait s'il était hindouiste, il répondait :

« Oui je le suis. Je suis aussi un chrétien, un musulman, un bouddhiste et un juif. »

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_Karamchand_Gandhi

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 1:00 am
par saintluc
610
3 octobre
Héraclius empereur byzantin
Le général Héraclius, fondateur de la dynastie des Héraclides, prend le pouvoir à Constantinople en renversant le tyran Phocas. Alors que son royaume est menacé de toutes part, Héraclius assurera sa défense avec brio, évinçant au nord les Avars, et au sud les Perses sassanides. Il imposera le grec comme langue officielle et inaugura l'hellénisation de son empire en se donnant le titre de "Basileus" qui en grec signifie "roi".
Voir aussi : Sacre - Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Héraclius - Histoire du Moyen-Âge



1569
3 octobre
Victoire de Moncontour
Le duc d'Anjou l'emporte face aux hommes de Coligny. Avec la bataille de Jarnac, qu'il a également remporté sur les protestants quelques mois plus tôt, on attribue au futur Henri III des mérites militaires personnels. Pourtant il n'avait fait que suivre les ordres des vieux généraux expérimentés Cossé et Tavannes. Il deviendra roi de France à la mort de son frère Charles IX en 1574.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Histoire du Protestantisme - Henri III - Histoire des Huguenots - Histoire des Guerres de religion



1633
3 octobre
Levée du siège de Smolensk, ville polonaise, et défaite de l'armée russe du Tsar Michel III
Le tsar Fedor Romanov et son fils Michel III, assez peu intéressé par les affaires de l'Etat, forment une diarchie, gouvernant tous les deux la Russie. Fedor entreprend la conquête d'une partie de la Sibérie jusqu'au fleuve Amour entre 1630 et 1636. Sur le front ouest, les Polonais possèdent l'ancienne ville russe de Smolensk depuis presque 15 ans. En 1632, le roi de Pologne Sigismond III Vasa décède et son fils Ladislas IV lui succède et prétend au trône de Russie. Fedor Romanov va envoyer une armée pour reprendre Smolensk et l'assiéger pendant 7 mois. La Russie n'a alors pas les moyens de mener une guerre sur deux fronts et son armée divisée subit plusieurs défaites. Le 3 octobre 1633, l'armée russe lève le siège de Smolensk. En 1635, les Russes signeront la Paix de Polionovska par laquelle ils acceptent de redonner « pour toujours » les territoires de Smolensk, Iaroslav et, du côté sibérien, de Novgorod-Severski et Tchernihiv.
Voir aussi : Histoire des Guerres



1691
3 octobre
Signature du traité de Limerick
Au lendemain de la bataille de la Boyne, les Irlandais ont essuyé une cuisante défaite à Aughrim, provoquant la chute de Limerick. Un traité est alors signé et assure aux Catholiques une certaine liberté. Des terres leurs sont à nouveaux attribuées mais pour peu de temps. Quelques années plus tard, Guillaume III sera contraint d’annuler le traité tandis que le gouvernement irlandais instaurera de sévères lois pénales. Ces dernières interdiront aux Catholiques de circuler librement, d'occuper un poste dans les fonctions publiques et d’acquérir des terres. Elles s’accompagneront également d’un boycott des produits irlandais de la part de l’Angleterre, afin que le développement économique de l’Irlande ne vienne pas concurrencer la puissance économique anglaise.
Voir aussi : Catholiques - Guillaume III - Traité de Limerick - Histoire de la Chrétienté



1867
3 octobre
Naissance de Pierre Bonnard
Le peintre français Pierre Bonnard voit le jour à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Participant dans sa prime jeunesse au mouvement nabi au côté de son ami Edouard Vuillard, rencontré à l'Ecole des beaux-arts de Paris, ou Félix Valloton, s'étant essayé à la gravure, nature morte, aux intérieurs, portraits ou paysages animés, Bonnard, que l'on tenta parfois de qualifier d'artiste « postimpressioniste », est connu pour ses nombreux nus de sa femme, Marthe, réalisés à la fin de sa vie. Il meurt le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), qui lui consacrera un musée, ouvert le 25 juin 2011.
Voir aussi : Histoire de l'Impressionnisme - Peinture française - Histoire de l'Art pictural



1880
3 octobre
Création de Brazzaville
Le 3 octobre 1880, Pierre Savognan de Brazza, un explorateur français, fonde Brazzaville, la capitale du Congo. Grand initiateur du colonialisme français en Afrique, Brazza part pour une mission de découverte du continent africain entre 1879 et 1882. En 1880, il rencontre le roi des Tékés, Illoy Ier, et lui propose de mettre son royaume sous protection française. Il crée un établissement français à Nkuna, sur le Congo, qui deviendra plus tard Brazzaville.
Voir aussi : Afrique - Histoire du Congo - Colonialisme - Histoire de Brazzaville - Histoire des Grandes aventures et découvertes



1886
3 octobre
Naissance d'Alain-Fournier
Alain-Fournier, écrivain français, naît le 3 octobre 1886 dans le Cher. Après des études de lettres, il devient secrétaire de Claude Casimir-Périer, avant de rédiger son unique roman en 1913, le "Grand Meaulnes". Lieutenant de réserve, il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, et meurt lors d'une mission de reconnaissance le 22 septembre 1914. Un recueil de plusieurs de ses poèmes, "Miracles", sera publié à titre posthume en 1924.
Voir aussi : écrivain - Première Guerre mondiale - Histoire de l'Art



1897
3 octobre
Naissance de Louis Aragon
Le romancier, poète et journaliste Louis Aragon naît le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine. Adhérent au Parti communiste français, il travaille pour des journaux comme " l'Humanité" en 1933 mais aussi "Commune", "Ce soir" et "Les Lettres françaises". Inspiré du dadaïsme, il crée le mouvement surréaliste dans les années 1920 avec notamment André Breton et Paul Eluard. Il s'engage dans la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses œuvres célèbres, on peut citer la suite romanesque "Le Monde Réel", " l'Honneur des poètes" (1943) ou encore "Le Fou d'Elsa" (1963). Aragon décède en 1982.
Voir aussi : Naissance - Poète - Romancier - Communiste - Neuilly-sur-Seine - Histoire des Romans



1929
3 octobre
Naissance de la Yougoslavie
Dans l'espoir de mettre un terme aux divisions ethniques, le Roi Alexandre Ier change le nom de son royaume serbe, croate et slovène pour le baptiser, Yougoslavie. il en devient le dictateur. Après l'invasion allemande en 1941, le nouveau dirigeant du pays, Tito, proclamera l'abolition de la monarchie. Le 29 novembre 1945, la république sera instaurée. marquant ainsi la fin du royaume de Yougoslavie.
Voir aussi : Fondation - Alexandre Ier - Histoire de l'Etat



1935
3 octobre
L'Italie envahit l'Ethiopie
Sur les ordres du chef de l'Italie fasciste, Benito Mussolini, 400 000 hommes débarquent en Abyssinie et prennent le pays à partir des colonies italiennes de Somalie et d'Erythrée. Après plusieurs mois d'affrontements, les troupes éthiopiennes emmenées par le souverain Hailé Sélassié, capitulent. Le 9 mai 1936 le roi d'Italie, Victor-Emanuel III deviendra empereur d'Ethiopie. Le "roi des rois", Hailé Sélassié, retrouvera son empire en mai 1941 avec l'appui des Britanniques.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Colonie - Invasion - Mussolini - Haïlé Sélassié - Histoire de la Colonisation



1940
3 octobre
Statut des juifs en zone libre
Sans avoir reçu aucune pression de la part du régime nazi, le gouvernement de Vichy promulgue une nouvelle loi sur le statut des juifs. L'article 1er stipule: "Est regardé comme juif […] toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif." Cette mesure est la première d'une série qui iront en s'aggravant. De nombreuses professions seront interdites aux juifs. La collaboration, présidée par le Maréchal Pétain, entraînera la déportation de 75 721 personnes, dont 6012 enfants.
Voir aussi : Pétain - Religion - Juifs - Histoire du Régime de Vichy - Antisémitisme - Histoire de la Politique



1971
3 octobre
Sortie de "The Big Boss" à Hong Kong
La première du film est un véritable succès. Il remet au goût du jour les arts martiaux et lance la carrière internationale de Bruce Lee qui devient alors une véritable star. Premier film d'une série de cinq, il sort un an plus tard aux Etats-Unis sous le nom "Fist of fury".
Voir aussi : Film - Histoire du Cinéma



1990
3 octobre
Réunification de l'Allemagne
A minuit l'Allemagne en liesse, fête sa réunification. Un traité d'union, bientôt ratifié par l'ensemble de la communauté internationale, met fin à la division. A Berlin, des centaines de milliers de personnes ont entonné "l'Hymne à la joie" de Beethoven en agitant des drapeaux rouge, or et noir. Après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, une nouvelle Allemagne est née.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de Berlin - Histoire du Mur de Berlin - Réunification - Histoire de l'Etat



1990
3 octobre
Mort de Stefano Casiraghi
Le deuxième époux de la princesse Caroline de Monaco, meurt à 30 ans dans un accident de off-shore au large de Saint-Jean Cap Ferrat. Passionné de mécanique, de vitesse et de mer, il s'adonnait à la compétition depuis 1983. Il fut couronné champion du monde en 1989. Lors de le deuxième journée du grand prix de off-shore de Monaco, son bateau le "Pinot di Pinot" se retourne alors que la houle s'est levée brusquement. Son co-équipier, Patrice Innocenti, réussit à s'éjecter, Stefano n'aura pas la même chance. Il courrait sa 80° course à bord d'un bolide capable de dépasser les 200 km/h sur mer plate.
Voir aussi : Décès - Caroline de Monaco - Stefano Casiraghi - Histoire des Faits divers


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 1:08 am
par saintluc
Alain-Fournier, demi-pseudonyme d'Henri-Alban Fournier (3 octobre 1886 - 22 septembre 1914) est un écrivain français, mort pour la France dans les premières semaines de la Grande Guerre, sur le front de Lorraine, à la fin de de sa vingt-huitième année, dix mois après avoir publié un unique roman, Le Grand Meaulnes.
Henri-Alban Fournier est né le 3 octobre 1886 à La Chapelle-d'Angillon, chef-lieu de canton du Cher,à 32 km au nord de Bourges. Son père, Augustin Fournier, habituellement appelé Auguste, jeune instituteur, vient d'être nommé à Marçais, près de Saint Amand-Montrond, où le petit Henri vit ses cinq premières années. Mais l'essentiel de son enfance se passe à Épineuil-le-Fleuriel, tout au sud du département Il y sera, sept ans durant, l'élève de son père et aura pour compagne de jeux et de lectures sa soeur Isabelle, de quatre ans sa cadette. Dans une lettre à ses parents du 20 mars 1905, évoquant « la classe où entraient […] tout le soleil doux et tiède de cinq heures, toute la bonne odeur de la terre bêchée », il ajoute : « Tout cela, voyez-vous, pour moi c’est le monde entier ». Les trois quarts des chapitres de son futur roman auront pour cadre « Sainte-Agathe » et ses environs qui ressemblent à s’y méprendre au petit village de son enfance heureuse.
À douze ans, Henri part pour Paris, où il commence ses études secondaires au lycée Voltaire, récoltant presque tous les prix. Rêvant d’« être marin pour faire des voyages », il convainc ses parents, en septembre 1901, d’aller à Brest préparer le concours d'entrée à l'École navale : l’expérience sera trop rude et il y renonce quinze mois plus tard. C’est à Bourges qu’il prépare le baccalauréat qu'il obtient, sans mention, en juillet 1903. Comme beaucoup de jeunes provinciaux, comme Péguy et Giraudoux avant lui, il va poursuivre des études supérieures de lettres au lycée Lakanal, à Sceaux – « l’internat des champs » –, puis au lycée Louis-le-Grand de Paris, où il prépare le concours d'entrée à l'École normale supérieure. C'est au lycée Lakanal qu'il rencontre Jacques Rivière avec lequel il se lie d'une amitié profonde. Celui-ci étant reparti à Bordeaux en 1905, il entretient avec lui une correspondance presque quotidienne qui sera publiée en 1928. Jacques Rivière épousera sa jeune sœur, Isabelle, en 1909.

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Le 1er juin 1905, jour de l'Ascension — il a dix-huit ans —, il croise, à la sortie d'une exposition de peinture au Grand Palais, une grande et belle jeune fille, qui lui dira son nom dix jours plus tard : Yvonne de Quiévrecourt. Mais cet amour est impossible : Yvonne épousera, l'année suivante, un médecin de marine, Amédée Brochet. Bouleversé par cette brève rencontre, Fournier ne cessera, huit années durant, de penser à la jeune femme et de l’évoquer dans sa correspondance. Il s'en inspirera pour le personnage d’Yvonne de Galais dans Le Grand Meaulnes.
Après son échec à l'oral de Normale en juillet 1907, il effectue son service militaire d'octobre 1907 à septembre 1909, d'abord à Vincennes et dans diverses casernes de Paris, de Vanves et de Laval, puis comme sous-lieutenant de réserve au 88e Régiment d'Infanterie à Mirande (Gers). Libéré à l'automne de 1909, il ne reprend pas ses études, mais est engagé comme chroniqueur littéraire à Paris-Journal en 1910. Il commence à publier quelques poèmes, essais, ou contes, qui connaissent quelque succès. Il rencontre alors plusieurs grands peintres et écrivains de son temps : Maurice Denis, André Gide, Paul Claudel et Jacques Copeau, et se lie d'une grande amitié avec Charles Péguy et Marguerite Audoux. Mais surtout il élabore lentement l'œuvre qui le rendra célèbre : Le Grand Meaulnes, paru en novembre 1913 chez Émile-Paul. Ce roman manquera de peu le prix Goncourt, mais sera salué presque unanimement par la critique de l'époque.
Le 5 mai 1912, présenté par Charles Péguy, il devient secrétaire de Claude Casimir-Perier, fils de l'ancien président de la République et l'aide à mettre au point un gros ouvrage Brest, port transatlantique qui sera publié en avril 1914 chez Hachette. Il fréquente dès lors l'épouse de celui-ci, Pauline Benda, célèbre au théâtre sous le nom de Madame Simone et lui rend de multiples services. Simone révèlera en 1957 la liaison passionnée, souvent orageuse, qu'elle a eue, à partir de juin 1913, avec le jeune écrivain, de neuf ans son cadet, dans son livre Sous de nouveaux soleils (Gallimard). Alain-Fournier est fréquemment reçu dans leur propriété de Trie-la-Ville, où sont également accueillis Charles Péguy ou Jean Cocteau. C'est sous les arbres du parc du château de Trie que Fournier écrira, en 1914, plusieurs chapitres de son second roman qu’il appelle alors « Colombe Blanchet », mais qu'il ne pourra achever avant la déclaration de guerre. La correspondance des deux amants a été publiée en 1992, présentée et annotée par Claude Sicard.

Durant cette même année 1913, qui voit, en juin, le début de sa liaison avec Pauline Benda-Perier - Madame Simone -, Fournier rencontre pour la seconde fois Yvonne de Quiévrecourt. Les chastes retrouvailles ont lieu au cours de l’été, sans doute du 1er au 4 août 1913, à Rochefort-sur-Mer, où la jeune femme, mère de deux enfants, est de passage chez ses parents. Le jeune homme est bouleversé — des notes sur un petit carnet noir en témoignent — mais sa vie sentimentale a pris désormais irrévocablement une direction nouvelle. Il échangera encore quelques lettres avec Yvonne de Quiévrecourt, mais ne la reverra pas.
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Lieutenant de réserve, mobilisé le 2 août 1914, Alain-Fournier part de Cambo dans le Pays Basque, où il était en vacances avec Simone, pour rejoindre son régiment, le 288e régiment d'infanterie à Mirande ; il est affecté à la 23e compagnie. Partis d'Auch en train jusqu'au camp de Suippes, lui et ses hommes rejoignent le front après une semaine de marche jusqu'aux environs d'Étain. Avec sa compagnie, il participe ensuite à plusieurs combats meurtriers autour de Verdun. Le 22 septembre, un détachement de deux compagnies, la 22e, commandée par le lieutenant Paul Marien et la 23e, commandée par le lieutenant Fournier reçoit l'ordre d'effectuer une reconnaissance offensive sur les Hauts-de Meuse, en direction de Dommartin-la-Montagne, à vingt-cinq kilomètres au sud-est de Verdun. Si l'on doit en croire les témoignages postérieurs, assez divergents, du sergent Zacharie Baqué et du soldat Laurent Angla, Fournier et ses hommes parviennent jusqu'à la Tranchée de Calonne où ils sont rejoints par le capitaine de Gramont qui prend la direction des opérations et décide d'attaquer l'ennemi. Entendant des coups de feu, ils veulent rejoindre la 22e compagnie de Marien qui s'est trouvée face à un poste de secours allemand et a ouvert le feu. Après avoir fait quelques prisonniers, ils sont pris à revers par une compagnie prussienne à la lisière du bois de Saint-Remy et décimés par la mitraille. Trois officiers (dont Alain-Fournier) et dix-huit de leurs hommes sont tués ou grièvement blessés, tandis que Marien et le reste du détachement parviennent à se replier. Sur le "Journal de marche et d'opérations" du 288e R.I., trois officiers, un sergent et dix-huit soldats des 22e et 23e compagnies sont portés "disparus" au "combat de Saint-Remy, du 21 au 30 septembre".
Cette disparition, rapportée par la presse, impressionna fortement ses contemporains, bien que le lieutenant Fournier n'ait été officiellement déclaré « mort pour la France » qu’en juin 1920. Il fut ensuite décoré de la Croix de guerre avec palme, et nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.

Le lieu exact de sa sépulture demeura inconnu pendant plus de trois quarts de siècle : son corps et ceux de ses vingt compagnons d'arme, originaires, pour la plupart, de la région de Mirande, ne furent retrouvés et identifiés que le 2 mai 1991, par un habitant du pays, Jean Louis, dans une clairière du Bois de Saint-Remy. Ils avaient été enterrés dans une fosse commune creusée par l'armée allemande, tout près sans doute du lieu du combat. Après une fouille archéologique méthodique et un examen approfondi des squelettes en laboratoire, ils furent réinhumés solennellement dans la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Calonne.
La légende d'un écrivain mort pour la France en pleine jeunesse, après avoir écrit un seul roman, a sans doute contribué à assurer la fortune littéraire d'Alain-Fournier. Son nom figure sur les murs du Panthéon de Paris dans la liste des écrivains morts au champ d'honneur pendant la guerre 1914-1918.
Les circonstances de la mort d'Alain-Fournier, telles qu'elles peuvent être reconstituées aujourd'hui d'après les documents officiels et privés, ainsi que les polémiques qui ont suivi la découverte de la fosse commune du Bois de Saint-Remy en 1991, feront prochainement l'objet d'un article spécifique.

Alain-Fournier est généralement considéré comme l’auteur d’un seul livre : son roman Le Grand Meaulnes publié en 1913, alors qu’il avait vingt-sept ans, n’est pourtant pas son seul écrit. C’est d’abord par des poèmes en vers libres qu’Henri Fournier manifeste à partir de l’été 1904 – il a dix-sept ans – son désir de devenir écrivain. Quelques-uns de ces premiers poèmes et nouvelles ont été publiés de son vivant dans diverses revues, connaissant un certain succès ; avec la plupart des autres, ils furent rassemblés en 1924, par son beau-frère Jacques Rivière chez Gallimard, sous le titre Miracles. Dès le 13 août 1905, au cours de son séjour à Londres, Henri Fournier déclarait, dans une lettre à son ami Jacques, former un autre projet, celui d’être romancier, à la manière de Dickens. Et sans doute peut-on dater de cette époque les toutes premières ébauches du Grand Meaulnes.

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Tombe d'Henri-Alban Fournier, dit Alain-Fournier dans la nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 2:33 am
par orchidee
Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes ont été mis en musique et chantés (Jean Ferrat, Léo Ferré, etc.), contribuant à faire connaître son œuvre poétique. La première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 : elle est composée et chantée par Georges Brassens et a pour paroles le poème paru dans La Diane française en 1944, Il n'y a pas d'amour heureux.
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Biographie
Fils naturel de Louis Andrieux (préfet de police, ancien sénateur de Forcalquier) et de Marguerite Toucas, en 1924, il fut, après avoir participé au dadaïsme, l'un des créateurs du mouvement surréaliste avec André Breton, Paul Éluard et Philippe Soupault. Avec Breton et Éluard, entre autres membres du groupe surréaliste, il adhère au Parti communiste français. Certains de ses textes montrent sans conteste une approbation de la terreur organisée par l'URSS bolchévique et stalinienne1, il écrit notamment en 1931 Vive le Guépéou2 (Guépéou), dans le recueil Persécuté persécuteur. Il ne devient critique à l'égard de l'URSS qu'après la mort de Staline, à la suite des révélations par Khrouchtchev des crimes du stalinisme.

Sa poésie est largement inspirée, depuis les années 1940, par l'amour qu'il voue à sa compagne, Elsa Triolet, écrivain elle aussi, et belle-sœur de Vladimir Maïakovski.

Son œuvre porte en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, Louis Andrieux, de 33 ans plus âgé que sa mère, Marguerite Toucas. Celle-ci, afin de préserver l'honneur de sa famille et de son amant, le fait passer pour le fils adoptif de sa mère et Andrieux, pour son parrain. Il évoque ce qui fut le drame secret de sa vie dans un petit recueil de poèmes intitulé Domaine Privé. Il est aussi, avec Robert Desnos, Paul Éluard, Jean Prévost, Jean-Pierre Rosnay et quelques autres, parmi les poètes qui prirent résolument parti, durant la Seconde Guerre mondiale, pour la résistance contre le nazisme. C'est là le sujet d'une autre blessure profonde : la rupture avec son ami Pierre Drieu La Rochelle qui, après avoir « hésité entre communisme et fascisme » (voir Une femme à sa fenêtre), s'est tourné vers le nazisme. Sorte de suicide, qui le poussera à se donner vraiment la mort à la Libération. Il existe aussi des « œuvres croisées » entre ces deux amis : Gilles et Aurélien.
Après le décès de son épouse en 1970, Aragon affiche ses préférences homosexuelles3, que Drieu La Rochelle avait évoquées dès les années 1930, dans Gilles notamment. Roger Nimier disait d'ailleurs, à son propos : « C'est le seul homme capable d'assister à une réunion du Comité Central du PCF en smoking rose ». Il meurt le 24 décembre 1982, veillé par son ami Jean Ristat. Il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés de sa compagne Elsa Triolet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Aragon

Les Yeux d'Elsa


Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Louis Aragon

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 2:50 am
par Opaline

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 11:38 pm
par saintluc
1636
4 octobre
Bataille de Wittstock et victoire des Suédois sur l'Empereur
La guerre de Trente ans oppose le Saint-Empire romain germanique aux Suédois protestants et leurs alliés pour la domination de l'Allemagne du nord. En 1636, les deux armées sont postées de part et d'autre du fleuve de l'Elbe. Le général suédois Johan Banér fait traverser son armée et rencontre les impériaux près des collines du Scharfenberg au sud de Wittstock. Les troupes saxonnes sont moins expérimentées et l'artillerie suédoise plus importante. L'armée de Johan Banér remporte la victoire mais celle-ci n'entraîne aucune conséquence stratégique. En effet, le Brandebourg refuse de rejoindre les Suédois qui essaient, sans succès, de poser le siège devant la ville de Leipzig car une nouvelle armée impériale conduite par Matthias Gallas (le successeur du général Wallenstein) les force à se retirer à leur position antérieure.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire des Guerres



1669
4 octobre
Mort de Rembrandt
Rembrandt Harmenszoon van Rijn, dit Rembrandt, meurt le 4 octobre 1669 à Amsterdam. Il est l'un des plus grands peintres hollandais du XVIIe siècle et l'une des figures de l'art baroque en Europe. Auteur de 400 peintures, il réalise notamment des portraits en utilisant la technique du clair-obscur. Parmi ses ½uvres les plus célèbres figurent "La Leçon d'anatomie du docteur Tulp" (1632), "La Ronde de nuit" (1642) ou encore "Les Pèlerins d'Emmaüs" (1648).
Voir aussi : Peintre - Mort - Histoire d'Amsterdam - Rembrandt - Histoire de la Peinture



1693
4 octobre
Bataille de La Marsaille
Durant la guerre de Neuf Ans, la France est en guerre contre l'Espagne. Forte de 35 000 soldats, l'armée française, commandée par Nicolas de Catinat, affronte les troupes espagnoles et piémontaises de Victor-Amédée de Savoie à la bataille de La Marsaille. Il s'agit pour Catinat de protéger les villes de Pignerol et de Casal. le 4 octobre 1693, les Français parviennent à enfoncer les lignes ennemies, causant la mort de 8 000 soldats alliés ce qui constitue une victoire pour la France.
Voir aussi : Bataille - France - Espagne - Histoire du Piémont - Guerre de Neuf Ans - Histoire des Guerres



1777
4 octobre
Bataille de Germantown
La bataille de Germantown a eu lieu le 4 octobre 1777. Elle a opposé les indépendantistes américains à l'armée britannique pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Après avoir perdu le contrôle de Philadelphie, les Américains, menés par le général George Washington, ont tenté de reprendre la ville en attaquant la garnison britannique à Germantown, au nord de Philadelphie. Mais l'attaque échoua et les indépendantistes furent forcés de battre en retraite, poursuivis par les Britanniques.
Voir aussi : Bataille - Indépendance - Guerre - Etats-Unis d'Amérique - George Washington - Histoire des Guerres



1787
4 octobre
Naissance de François Guizot
François Pierre Guillaume Guizot est un historien et un homme politique français. Né le 4 octobre 1787, à Nîmes, au sein d'une famille huguenote, il doit fuir à Genève durant la Terreur, son père étant guillotiné en 1794. Il débute une carrière politique durant la Restauration. Pacifiste, il soutient le régime de monarchie parlementaire ce qui l'amène à des postes au gouvernement après la révolution de Juillet. Il s'opposera systématiquement à Thiers, souhaitant apaiser les conflits latents franco-britanniques.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Politique - Thiers - François Guizot - Histoire de la Politique



1816
4 octobre
Une chambre des députés plus modérée
Elue au suffrage censitaire, la nouvelle chambre des députés voit la victoire des Libéraux. Sur quatre cents sièges, les Ultras n’en obtiennent que 150 contre 350 lors de la "Chambre introuvable". Cette élection ouvre une période de relative stabilité pour le régime. Decazes, conseiller du roi et membre du gouvernement, tente d’appliquer une politique de réconciliation. Selon ses propres termes, il souhaite "royaliser la nation et nationaliser le royalisme". Mais cette politique conforme aux vœux de Louis XVIII connaîtra un coup d’arrêt avec l’assassinat du duc de Berry en 1820 et la dégradation de la santé du roi.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Ultraroyalistes - Libéraux - Decazes - Histoire des Elections



1884
4 octobre
Naissance de Félix Grouin
Félix Gouin, homme politique français, naît le 4 octobre 1884. Il se lance très jeune dans la politique, rejoignant la SFIO en 1902. Avocat, il devient conseiller général des Bouches-du-Rhône en 1920. Après la guerre, il est nommé président du gouvernement provisoire en 1946, puis ministre de la Défense. Son mandat vit la création d'EDF et de GDF, ainsi que la nationalisation de l'électricité et du gaz. Il meurt le 25 octobre 1977.
Voir aussi : Histoire du SFIO - Histoire d'EDF - Nationalisation - électricité - Histoire de GDF - Histoire de la Politique



1892
4 octobre
Une remise en question totale de Paul Valéry
Durant cette nuit à Gênes, Paul Valéry traverse une grave crise passionnelle. S’étant lancé dans la poésie sous l’influence des œuvres de Verlaine, Rimbaud et d’André Gide, il décide alors de rompre avec ce genre. Son but est désormais de se consacrer au raisonnement. Quotidiennement, il écrira dans ses "Cahiers" toutes les réflexions qui lui traverseront l’esprit sur des sujets divers et variés. Il ne reprendra sa plume de poète qu’en 1917, avec "la Jeune Parque".
Voir aussi : Rimbaud - Verlaine - André Gide - Paul Valéry - Histoire de la Poésie



1898
4 octobre
Premier coup de pioche pour le métro parisien
La Compagne du chemin de fer métropolitain de Paris présidée par Edouard Empain, commence les travaux de construction du futur métro parisien. 2000 ouvriers travaillent nuit et jour pour pouvoir inaugurer la première rame pour l'exposition universelle de 1900. La CMP réussira son pari et le 19 juillet 1900, la première ligne s'élancera depuis la Porte Maillot jusqu'à la Porte de Vincennes.
Voir aussi : Histoire de Paris - Métro - Histoire des Chemins de fer



1910
4 octobre
Le roi Manuel II s'enfuit en Angleterre
La révolution républicaine éclate au Portugal. Le roi est évincé du trône et se réfugie en Grande-Bretagne avec sa famille. Le république sera proclamée dès le lendemain. Manuel II sera le dernier roi du Portugal, après un règne très court, de 1908 à 1910. Il meurt à Twickenham en 1932.
Voir aussi : Révolution - Fuite - Manuel II - Histoire des Coups d'Etat



1941
4 octobre
Interdiction de faire grève en France
La loi du 4 octobre 1941 dite «Charte du travail», est votée par le régime de Vichy. Elle interdit la grève et pose le principe des syndicats uniques et obligatoires.
Voir aussi : Dossier histoire du droit du travail - Histoire du Régime de Vichy - Histoire du Droit de grève - Grève - Histoire du Travail



1945
4 octobre
Ouverture du procès de Pierre Laval
L'ancien vice-président du gouvernement de Vichy doit s'expliquer devant la haute cour pour expliquer son rôle pendant la collaboration et son alliance avec le régime nazi. Le procès se déroule à la hâte et Laval doit souffrir les insultes des jurés. Il est condamné à mort le 9 octobre et exécuté le 15 à la prison de Fresnes après avoir tenté de se suicider.
Voir aussi : Procès - Laval - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1945
4 octobre
Création de la sécurité sociale
Le gouvernement provisoire signe une ordonnance créant la Sécurité sociale obligatoire pour tous les salariés. Le 22 mai 1946, une loi établira le principe d'une généralisation de la sécurité sociale à tous les Français, salariés ou non salariés. La France comble ainsi son retard en matière de protection sociale face aux autres pays industrialisés, Angleterre, Allemagne et Etats-Unis. .
Voir aussi : Histoire du Social



1957
4 octobre
Lancement de Spoutnik
La fusée soviétique R-7 envoie le premier satellite artificiel dans l'espace. Spoutnik, qui signifie "compagnon de voyage" en russe, mesure 58 centimètres et pèse 83,6 kg. Il est mis en orbite autour de la Terre à une altitude de 900 km. Cet exploit technologique est dû aux travaux de Sergueï Korolev, qui oeuvre à la conception d’un missile balistique intercontinental. Il s’appuie sur les travaux allemands ayant permis la construction des V2. En pleine guerre froide, cet évènement constitue un affront pour les Etats-Unis. Le lancement du petit satellite Spoutnik 1 provoque "la course aux étoiles" entre les deux puissances mondiales. Spoutnik 1 se désintégrera en rentrant dans l’atmosphère le 4 janvier 1958.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Spoutnik - Histoire de l'Espace



1961
4 octobre
La 4L prête à succéder à la 4CV
Après le succès de la 4CV, Renault fait face à la concurrence féroce de la 2CV de Citroën et se doit de réagir. La Régie présente alors un modèle citadin et populaire initié dès 1956 par Pierre Dreyfus, alors président de l’entreprise. Abandonnant la propulsion au profit de la traction, la 4L, renommée ensuite Renault 4, est également robuste et s’affirme même dans le domaine sportif. Produite pendant trente ans, elle sera la voiture française la plus vendue de tous les temps avec 8 millions d’exemplaires.
Voir aussi : Histoire de Renault - Voiture - 2CV - 4L - 4CV - Histoire de l'Automobile



1970
4 octobre
Mort de Janis Joplin
Deux semaines après la disparition de Jimi Hendrix, la chanteuse américaine Janis Joplin meurt d'une overdose à 27 ans. Symbole de la culture hippie, elle fut révélée lors du festival de Monterrey aux Etats-Unis en 1967. Janis Joplin est considérée comme la plus grande chanteuse que la rock musique ait produite. Son album "Cheap trills" est l'un des meilleurs disques de l'histoire du rock.
Voir aussi : Décès - Joplin - Histoire du Rock n'roll



1994
4 octobre
Course folle pour Florence Rey et Audry Maupin
Agée de 20 et 21 ans, les deux jeunes gens s'élancent dans une course-poursuite avec la police après avoir voler des armes à la fourrière de Pantin en banlieue parisienne. Un fusillade éclate entre les forces de l'ordre et les deux malfaiteurs. Le bilan est lourd: 5 morts. Trois policiers, un chauffeur de taxi (Amadou Diallo) et Audry Maupin lui-même. Florence Rey, ancienne étudiante en médecine, sera condamnée à 20 ans de réclusion criminelle.
Voir aussi : Assassinat - Histoire des Faits divers


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Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. oct. 03, 2011 11:43 pm
par saintluc
La bataille de Germantown est une bataille de la guerre d'indépendance américaine qui a eu lieu le 4 octobre 1777.
La guerre d’indépendance américaine opposait les insurgents, organisés en milices et une armée continentale dirigée par George Washington, aux Britanniques aidés par des mercenaires hessiens. À partir de 1775, les Américains remportent quelques batailles (Lexington et Concord, siège de Boston, bataille de Trenton, bataille de Princeton) mais essuient également des revers (campagne d’invasion du Canada, bataille de Long Island). Ils perdent en 1776 la ville de New York, qui sert alors de base arrière aux les Britanniques et aux loyalistes. L'année suivante, les insurgés sont défaits par Charles Cornwallis à la bataille de Brandywine et perdent le contrôle de Philadelphie.

Le général George Washington attaque les 9 000 hommes de William Howe en garnison à Germantown, à 8 kilomètres au nord de Philadelphie.

Le plan de Washington est d'attaquer simultanément les Britanniques avec quatre colonnes dans différentes directions pendant la nuit, dans le but de créer un double enveloppement. Du fait de la faiblesse de la synchronisation et des maigres ressources, le plan de Washington échoue, et il est forcé de battre en retraite vers Whitemarsh, poursuivi par les Britanniques.
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Germantown est alors un hameau d'environ trois kilomètres de long de maisons en pierres, de Mount Airy au nord à l'intersection appelée Market Square. Le général William Howe a installé une garnison juste au sud de Germantown. Le côté ouest du camp, sous le commandement du général hessois Wilhelm Knyphausan a une sentinelle de deux bataillons de chasseurs. Une brigade de Hesse et deux brigades britanniques campent le long de Market Square. À l'est sont deux brigades britanniques sous le commandement du général James Grand, aussi bien que deux escadrons de dragons et le 1er bataillon du régiment d'infanterie légère. Sur le flanc droit, il y a une unité de loyalistes de New York, les Queen's Rangers. Le total des troupes britanniques et hessoises du camp représente environ 9 000 hommes, tandis qu'environ 3 000 hommes ont été laissés en garnison à Philadelphie.

Ayant étudié le campement britannique, Washington décide de lancer une attaque surprise contre les Britanniques en dépit du fait que l'armée américaine est mal nourrie, mal entraînée et sous-équipée. Malgré les défaites et les pertes de plus d'un millier d'hommes, Washington a rapidement comblé ses pertes, ce que Howe ne peut faire. Avec 11 000 hommes, Washington pense que le moment est favorable pour lancer une attaque pour détruire l'armée britannique. Au lieu d'avancer en une vague massive contre les Britanniques, Washington divise son armée en quatre colonnes d'assaut. Chaque colonne se met en mouvement à travers Germantown par des routes différentes et encercle les Britanniques, attaquant les deux flancs et le centre en un mouvement en tenailles pour détruire le camp.

L'armée américaine quitte le camp juste après la tombée de la nuit le 3 octobre 1777. La première unité à être engagée est la milice de Pennsylvanie sous les ordres du général John Armstrong, qui s'arrête sur les bords de la crique du Wissahicon, tirant de là avec leurs canons sur le camp de Knyphausan, avant de se retirer. Pour les trois autres colonnes, l'une, sous le commandement du général John Sullivan, avance le long de Germantown Road ; une autre colonne de la milice du New Jersey, sous le commandement du général William Smallwood, monte de Skippack Road vers Old York Road pour attaquer le flanc droit britannique ; la troisième colonne, sous le commandement du général Nathaniel Greene, comprenant les divisions de Greene et du général Adam Stephen et la brigade du général Alexander McDougall, avance le long de Limpkin Road pour attaquer le camp britannique.

Les éléments principaux de la colonne de Sullivan bousculent les sentinelles britanniques de l'infanterie légère à Mount Airy, juste comme le soleil se lève, vers cinq heures. La seule unité britannique dans Germantown est le 40e régiment à pied sous le commandement du colonel Thomas Musgrave. Les troupes britanniques, en infériorité numérique, se battent jusqu'à ce qu'elles soient accablées sous le nombre et contraintes de retraiter. Coupé du reste de la colonne, Musgrave et ses six compagnies, environ 120 hommes, se barricadent dans un grand hôtel particulier en pierres inoccupé, appelé la Chew House. Le propriétaire, le juge Benjamin Chew, est en prison en Virginie comme suspect de loyalisme. Les brigades américaines, sous les ordres de Sullivan, Conway et Anthony Wayne, s'écarte de Musgrave et continuent leur avancée jusque vers un kilomètre du camp britannique.

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Dans le camp britannique, surpris par l'attaque américaine, Howe tente de rallier ses hommes. Il tente d'organiser la défense, mais l'attaque américaine commence à chanceler. Comme Washington suit l'arrière de l'armée, il remarque la Chew House, où Musgrave tient toujours bon ; le commandant de son artillerie, le général Henry Knox, le convainc de prendre d'assaut la maison. La brigade du général William Maxwell, qui sert de réserve, est alors appelée vers l'avant pour s'emparer de la maison, tandis que Knox installe ses canons de l'autre côté de Germantown road, hors de portée du feu des mousquets britanniques de la Chew House, pour la pilonner. Mais les épais murs de pierre de la Chew House résistent à la canonnade américaine, et les assauts de l'infanterie sont repoussés. Les rares coloniaux américains qui atteignent la Chew House sont abattus ou tués à la baïonnette, alors qu'ils tentent de forcer de passage à travers les portes et les fenêtres, barricadées. Au moins 70 soldats américains sont tués, et de nombreux autres sont blessés dans une vaine offensive. Musgrave encourage ses hommes à résister jusqu'au dernier homme, dans la Chew House, affirmant que les Américains ne feront probablement pas de prisonniers.

Pendant ce temps, la colonne de Greene sur Limpkin Road parvient à atteindre les sentinelles britanniques à Luken's Mill et les chasse. Mais, alors qu'un épais brouillard se forme, dans la matinée, les tirs de canons et de mousquets rendent la vision plus difficile, et l'offensive de la colonne sombre dans la confusion. L'une des brigades de Greene, sous le commandement du général Stephen, change de route et passe sur Meetinghouse Road, au lieu de converger vers le reste des forces de Greene sur Market Square, heurtant l'arrière de la brigade de Wayne. Les troupes de Stephen, prenant les hommes de Wayne pour les Britanniques, dans le brouillard et la fumée, tirent sur eux. Plongés ans la confusion, les hommes de Wayne se débandent et sont contraints de retraiter. La retraite de Wayne laisse le flanc gauche de Conway sans soutien. Au nord, la brigade de McDougall subit une attaque des Queen's Rangers et des Gardes de la réserve britannique, les contraignant à battre en retraite. Une ultime attaque, lancée par la 9e brigade coloniale de Virginie de la colonne de Greene, tente de sauver la journée, mais elle est bientôt encerclée par deux brigades britanniques, emmenées par le général Cornwallis, à peine arrivé de Philadelphie avec des renforts, qui contre-attaquent. Isolée, la 9e de Virginie est contrainte de se rendre. Greene, apprenant que la colonne de Sullivan retraite, le laissant seul face à une contre-attaque de l'ensemble du camp britannique, décide à son tour de se retirer.

Avec la plupart des colonnes qui retraitent, Washington ordonne à Armstrong et aux hommes de Smallwood de se retirer dans de bonnes conditions. La brigade de Maxwell, échouant à capturer la Chew House, est contrainte de reculer elle aussi. Engageant une poursuite, une partie de l'armée britannique se déplace vers le nord sur environ quatorze kilomètres et demi, mais est isolée vers de mauvaises routes. Les actions d'arrière-garde de l'infanterie de Greene, les artilleurs de Wayne, un détachement de cavalerie sous le commandement d'un volontaire polonais, le comte Kazimierz Pułaski, et le coucher du soleil arrêtent la poursuite britannique.
152 Américains sont tués, 521 blessés et 400 capturés. Les pertes britanniques s'élèvent à 71 tués, 450 blessés et 14 disparus. Les Américains n'ont pas réussi à infliger de réels dommages à l'armée britannique. De manière inattendue, le moral des Américains n'est pas altéré et il reste élevé parce que leurs forces, sous les ordres de Greene et de Wayne, ont contraint les Britanniques à battre en retraite et que la victoire n'a changé de camp que quand les hommes de Wayne ont été attaqués par erreur par ceux de Stephen. Stephen est passé par la suite en cour martiale et a été destitué quand il a été découvert qu'il avait bu pendant la marche de sa colonne. Le commandement de cette division a été donné à un jeune Français prometteur, le marquis de La Fayette.

Le plan de Washington d'attaquer le camp britannique échoue en raison de sa trop grande complexité, nécessitant une grande coordination entre les quatre groupes attaquants. Par la suite, les chefs militaires les plus complétents ont dit à Washington qu'ils n'auraient jamais planifié une manœuvre compliquée à cause de ses nombreux défauts, mais le fait qu'ils aient manqué de peu de gagner, à un moment, a donné aux hommes de Washington et au reste de l'armée américaine une plus grande confiance en eux.


unités américaines : 1er régiment du Maryland, 9e régiment de Virginie.
unités britanniques : Queen's Rangers, brigade hessoise, deux bataillons de chasseurs, 40e régiment à pied.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. oct. 05, 2011 12:10 am
par saintluc
1465
5 octobre
Paix de Conflans
Avec la signature de la paix de Conflans (aujourd'hui Conflans Sainte-Honorine), le roi de France Louis XI renouvelle la donation des villes de Somme au duc de Bourgogne, Philippe III le Bon. Il met fin à la guerre de la Ligue du Bien public, qui l'opposait à la noblesse depuis 4 ans.
Voir aussi : Paix - Louis XI - Philippe III le Bon - Histoire des Valois



1733
5 octobre
Auguste III devient roi de Pologne
Auguste III de Saxe (1696-1763) accède au trône de Pologne soutenu par la Russie et l'Autriche. Face à lui Stanislas Ier (1677-1766) soutenu lui par la France et l'Espagne. Après un bref passage sur le trône, Stanislas Ier est destitué et Auguste III le remplace. Suit la Guerre de Succession de Pologne (1733-1738). La signature du traité de Vienne marque la fin des conflits et la renonciation de Stanislas Ier à la succession.
Voir aussi : Pologne - Succession - Guerre de Succession - Stanislas Ier - Histoire des Coups d'Etat



1789
5 octobre
Les Parisiennes réclament du pain
Quelques milliers de femmes se rendent au château de Versailles en fin d'après-midi. Lassées de la disette et du coût de la vie trop élevé, elles exigent des changements de la part du roi Louis XVI. Dans la nuit du 5 au 6 octobre, il accepte les décrets qu'il avait refusés jusqu'alors. Les parisiens veulent ramener la famille royale à Paris et ils envahissent le château. Le roi et la reine contraints d'obtempérer, s'installeront dans le Palais des Tuileries où ils deviendront prisonniers des Français.
Voir aussi : Histoire de Paris - Louis XVI - Dossier histoire des Tuileries - Marie-Antoinette - Histoire de Versailles - Histoire de la Révolution



1791
5 octobre
Décès de Grigori Aleksandrovitch Potemkine
Grigori Aleksandrovitch Potemkine naît le 14 septembre 1739, à Tchijôvo. Il embrasse une carrière de militaire, puis participe au coup d'état contre Pierre III, en 1762, installant Catherine II sur le trône de Russie. Il devient l'amant de l'impératrice et accède aux postes les plus importants du gouvernement. Tenté par l'absolutisme comme par les idées des Lumières, Potemkine commande la colonisation des steppes ukrainiennes et fonde quelques villes russes comme Sébastopol ou Iekaterinoslav. Il meurt le 5 octobre 1791.
Voir aussi : Gouvernement - Catherine II - Pierre III - Potemkine - Histoire des Décès



1795
5 octobre
Première intervention de Bonaparte
Le commandant en chef de l'armée de l'intérieur, Paul Barras, fait appel au jeune et inconnu général Napoléon Bonaparte pour réprimer une insurrection royaliste à Paris. Mécontents des dispositions prises par la Convention "thermidorienne", qui visent à empêcher une restauration de la monarchie, les royalistes se révoltent. Une partie de la garde nationale et un groupe de sans-culottes prennent les armes. Mais la répression et trop forte ce 13 vendémiaire de l'an IV, Bonaparte mitraille les insurgés royalistes sur les marches de l'église Saint Roch, au coeur de Paris. Choisi par Barras sur les conseils de sa maîtresse, Joséphine de Beauharnais, l'action du futur empereur ce jour-là lui vaudra la main de la belle Joséphine en mars 1796 et le commandement de l'armée d'Italie.
Voir aussi : Histoire de Paris - Napoléon - Bonaparte - Insurrection - Barras - Histoire de la Révolution



1880
5 octobre
Mort d'Offenbach
Le compositeur Jacques Offenbach meurt à Paris après avoir inventé un nouveau genre : l’opérette. Ses œuvres, usant souvent de la mythologie grecque, sont des satires de l’esprit et de la société du Second Empire. Mais Offenbach est aussi l’auteur des contes d’Hoffmann, opéra fantastique inspiré par l’écrivain allemand.
Voir aussi : Histoire de Paris - Compositeur - Histoire de l'Opéra



1882
5 octobre
Naissance de Robert Goddard
Robert Goddard, ingénieur et physicien américain, naît le 5 octobre 1882. Rapidement passionné par le domaine des sciences, Goddard suit des études de physique à l'Institut Polytechnique de Worcester. Il fut l'un des précurseurs de l'astronautique, et mit au point l'un des premiers prototypes de fusées à ergols liquides au monde, ainsi que la première chambre à combustion à liquides en novembre 1923. Ce grand inventeur meurt le 10 août 1945.
Voir aussi : Physicien - Ingénieur - Histoire des Sciences et techniques



1887
5 octobre
Naissance de René Cassin
Homme politique, diplomate et juriste, René Samuel Cassin naît le 5 octobre 1887, à Bayonne. Il occupe un poste de membre du gouvernement de la France libre entre 1940 et 1943. En 1948, il participe grandement à la rédaction de la déclaration universelle des droits de l'homme. Vice-président du Conseil d'état entre 1944 et 1959, puis Président de la Cour européenne des droits de l'homme de 1965 à 1968, il reçoit le prix Nobel de la paix en 1968.
Voir aussi : Homme politique - Histoire des Droits de l'homme - Juriste - René Cassin - Histoire de la Politique



1914
5 octobre
Premier combat aérien
Pendant la première guerre mondiale, l'Aviatik du lieutenant allemand Von Zangen est abattu, près de Reims, par le Voisin III du sergent Frantz et du caporal Quénault. Ce combat est considéré comme étant le premier à s'être déroulé dans les airs. Avant le premier conflit international, les avions militaires étaient utilisés pour photographier les positions des belligérants. Ils servaient donc d'informateurs et n'étaient pas armés.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Histoire de Reims - Histoire de la Première Guerre mondiale



1947
5 octobre
Création du Kominform
Après une réunion organisée en Pologne réunissant neuf PC européens, le Kominform est créé. Présenté comme une réformation du Komintern, ce bureau d’information a en réalité des objectifs bien différents d’une Internationale communiste. De fait, il réduit son champ d’action à l’Europe et c’est à cette occasion que le rapport Jdanov est rendu. Son rédacteur critique d’ailleurs les PC français et italiens pour leur participation dans des gouvernements socialistes qui sont invités à rejoindre l’opposition contre les "socialistes de droite". Opérant jusqu’à la mort de Staline, le Komintern aura avant tout pour fonction de vérifier que les communistes européens s’alignent bien sur la politique de Moscou. Ainsi, les Yougoslaves seront bientôt exclus et tous les PC devront chasser les titistes, accusés de déviance idéologique.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire du PCF - Histoire de l'Internationale - Rapport Jdanov - Kominform - Histoire de la Guerre froide



1952
5 octobre
Ouverture du XIXème Congrès du Parti communiste
Le XIXème Congrès du Parti communiste s’ouvre à Moscou plus de treize ans après le précédent. Six mois avant sa mort, Staline ne fait qu’une brève intervention. C’est pourtant lui qui dispose à présent de la majorité des pouvoirs qu’il a su concentrer et conserver pendant la guerre. D’ailleurs, ce Congrès n’est pas l’occasion de présenter de grandes ambitions pour l’avenir sinon par le doublement des membres du Comité central et la suppression du Politburo au profit d’un praesidium
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Staline - Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de Moscou - Histoire du Parti Communiste - Histoire des Partis



1962
5 octobre
Sorti du premier tube des Beatles
Le premier single des Beatles, "Love me do" sort en Grande-Bretagne. Enregistré à Londres sous la direction du chef d'orchestre George Martin, le disque monte à la 17ème place du hit-parade. En février 1963, il atteindra le première place, la carrière des Beatles est lancée.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll



1968
5 octobre
Première émission de « Radioscopie »
Jacques Chancel présente sa première émission intitulée « Radioscopie » et diffusée sur France Inter. Chaque jour de la semaine, il accueillera de nombreux invités issus de divers domaines et avec lesquels il s’entretiendra durant une heure. Les personnalités les plus en vogue telles que Barthes, Malraux, Sartre, Giscard d’Estaing ou Mendès-France seront ainsi reçues et l’émission remportera un véritable succès auprès des auditeurs. Elle sera diffusée jusqu’en 1982 avant d’être à nouveau sur les ondes de 1988 à 1990.
Voir aussi : France Inter - Histoire de la Radio



1970
5 octobre
Sadate succède à Nasser à la présidence de l'Egypte
Le vice-président Anouar El-Sadate est désigné candidat unique à la présidence de la République par l'Union Socialiste Arabe, après le décès brutal du président Nasser. Son investiture est approuvée par référendum à 90% de "oui". Sadate, ami très proche de Nasser, devient à son tour président de l'Egypte.
Voir aussi : Président - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Election - Nasser - Sadate - Histoire des Elections



1972
5 octobre
Création du FN
Jean-Marie le Pen, ancien plus jeune député de France en 1956, fonde un parti d'extrême droite nommé: Front National. Il est soutenu par le mouvement "Ordre Nouveau", dont il a été le directeur de campagne pour les élections présidentielles de 1965 en appuyant l'ancien secrétaire d'état du gouvernement de Vichy, Tixier-Vignancour. "Odre Nouveau" sera dissous en 1973 par le Conseil des ministres. Resté inaperçu à sa création, le FN s'affirmera dans le paysage politique français après les présidentielles de 1981. Jean-Marie Le Pen en est le président depuis sa création.
Voir aussi : Front National - Le Pen - Histoire des Partis



1983
5 octobre
Prix Nobel de la paix pour Lech Walesa
Le parlement norvégien, le "Storting", décerne le prix Nobel de la paix au Polonais Leszek Walesa "Lech" pour son action au sein du syndicat "Solidarnosc" qui contribua à l'établissement de la démocratie parlementaire en Pologne et à l'arrêt de la guerre froide. Emprisonné en 1981 par le gouvernement polonais il est relâché en 1982, mais les autorités polonaises, craignant son exil, le retiennent en Pologne. C'est sa femme, Danuta Walesa, qui ira chercher le prix en son nom le 10 décembre 1983.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Lech Walesa - Histoire de la Guerre froide



1989
5 octobre
Le Dalaï-lama reçoit le prix Nobel de la paix
Le 14ème Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso, chef spirituel et temporel du peuple tibétain se voit décerner le prix Nobel de la Paix. En exil en Inde depuis 1959 pour fuir la répression chinoise sévissant au Tibet, le Dalaï-Lama est récompensé pour son action diplomatique en faveur du Tibet dans le monde entier. Lorsque le prix lui sera remis le 10 décembre il dira: "Il n'importe guère qu'un être soit croyant ou non, il est beaucoup plus important qu'il soit bon."
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Dalaï-Lama - Histoire des Religions



1997
5 octobre
L'Equipe de France de tennis remporte la Fed Cup
Alexandra Fusai, Julie Halard, Mary Pierce, Nathalie Tauziat et Sandrine Testud entraînées par Yannick Noah remportent le premier titre en Fed Cup pour la France. Organisée chaque année depuis 1963 et considère comme l'équivalent féminin de la Coupe Davis, la Fed cup s'est déroulée à Hertogenbosch en Hollande. Les matches (5 au total) se disputent sur deux jours : deux simples le 1er jour, suivis de deux simples et d'un double le 2e jour. La France a battu les Pays-Bas 4 à 1.
Voir aussi : Histoire du Tennis


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