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Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:05 am
par Juliette D.
caminde a écrit :
Juliette D. a écrit :Donc, je précise à notre ami amateur de poésie que la lettre de Faber est un faux: une copie d'élève de Lycée.


Clap.Clap. :ahah
:P :P :P
v'là c'que c'est les mauvais élèves! Ceux qui font pas de zèle :ahah :P

Sais-tu ce que Talleyrand pensait du zèle? Mouarf.

Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:27 am
par grumpythedwarf
Ah oui, les zélateurs...

Publié : jeu. juil. 22, 2010 9:50 am
par caminde
Juliette D. a écrit :
caminde a écrit :
Juliette D. a écrit :Donc, je précise à notre ami amateur de poésie que la lettre de Faber est un faux: une copie d'élève de Lycée.


Clap.Clap. :ahah
:P :P :P
v'là c'que c'est les mauvais élèves! Ceux qui font pas de zèle :ahah :P

Sais-tu ce que Talleyrand pensait du zèle? Mouarf.


J'ai lu à peine, mais je préfère de loin ce que disait Shakespeare

"Il est dangereux d'être trop zélé."

Hii

Publié : jeu. juil. 22, 2010 10:08 am
par saintluc
Dis Grumpy, tu sais que ma science infuse, alors dis moi qui sont Talle et Rand?
Je pense que ce sont deux petits brigands...
L'un boite du pied à la droite de sa gauche,
L'autre juste du pied gauche.

Oui oui, bin ça bon Dieu, je sais?
Nos ancetres n'avaient qu'un trou pour laisser passer la fumée.
l'histoire de France je la connais, pourtant j'sors pas de science po.
Les ostrogoths, les visigoths et les saligoths.

Pas besoin de me faire un roman photos
ça marche bien dans mon cerveau.
Quand la mer monte, elle ne descend pas?
Quand elle descend, elle monte pas?


Tout est vraiment simple dans la vie, alors pourquoi se la compliquer?
Je me souviens, il n'y a pas si longtemps;
Les fans de Dylan, dans ses poubelles fouillaient.
Cherchaient les couches, avec la merde dedans.

Ils voulaient simplement savoir ce que le bébé
De la grande star avait mangé.
Et ils collectionnaient en fouillant dans les poubelles.
En rentrant chez eux: "Tiens j'ai encore retrouvé de la merde ma belle."


Pitaing, je me sens une âme de poête.
Ou une âme de poet pouet?
Tout va dépendre , qui me lira?
Comme pour l'Italie: "Ah ça lira, ah sa lira..."

J'suis content d'mon poème.
Bon je sais que 98% vont l'aimer
Les deux pour cent, comme pour les sondages, faut pas en parler.
C'est normal, c'est pas possible de mettre cent pour cent
On dirait ensuite que le sondage est truqué.

Publié : jeu. juil. 22, 2010 2:40 pm
par Cynyhia
:thumb :thumb :ahah :ahah

On aime ce que tu nous écrit
Tous les matins , on apprécie
Ton talent, ta simplicité, ta modestie
Ta gentillesse et toute ta rêverie
On voyage avec toi sur les mers
On découvre un homme du Nord
Et le soleil qu'il n'y a pas dehors

(certains n'ont pas cette intélligence d'esprit
beaucoup ont le cerveau de travers )

Publié : jeu. juil. 22, 2010 2:55 pm
par orchidee
Les ajoncs éclatants, parures de granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer commence sans fin là où la terre finit.

A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume ;
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.

Alors, comme du fond de l'abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur le ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.

José María DE HEREDIA

Publié : ven. juil. 23, 2010 12:25 am
par orchidee
Moi je déplace un jour blanc
Lui, il déplace un jour noir
Moi j’avance d’un rêve,
Lui, il me le prend à la guerre,
Lui, il attaque mes poumons,
Moi, je pense une année dans l’hôpital,
Je fais une combinaison brillante
Et je lui gagne un jour noir.
Il déplace un malheur
Et me menace du cancer
(qui va pour le moment en forme de croix),
Mais je mets devant lui un livre
Et l’oblige à se retirer.
Je lui gagne quelques pièces de plus,
Mais, voila, une moitie de ma vie
Est mise en marge.
- Je te fais échecs et tu perdras l’optimisme,
Qu’il me dit.
Derrière moi, ma femme, mes enfants,
Le soleil, la lune et les autres comparses
Tremblent pour chaque pièce que j’avance.
Moi, j’allume une cigarette
Et continue la partie.

M.SORESCU

Publié : ven. juil. 23, 2010 12:32 am
par orchidee
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine (Poèmes saturniens)

Publié : ven. juil. 23, 2010 5:14 pm
par caminde
Ils sont des mots autorisés
Ils sont des mots interdits
Ils sont des maux autorisés
Ils sont des maux
Interdits de parole
Moqués
Déniés
Et celles
Qui vont avec.

La littérature aujourd'hui,
Reste plus masculine encore
Que féminine.

Publié : sam. juil. 24, 2010 2:27 am
par orchidee
La croissance est l'un des besoin les plus urgents.L'arbre perce la terre,la larve se transforme en papillon,l'enfant devient adolecent.On se doit de grandir et de repondre a ses besoins changeants si l'on veut se sentir pleinement vivant.Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croitre et de prendre des risques pour vivre en fonction de leur valeurs.Et meme si rire, c'est risquer d'etre ridicule.Pleurer, c'est risquer d'etre sentimental.Tendre la main vers l'autre, c'est risquer l'engagement.Exprimer ses sentiments,c'est risquer de reveler sa propre nature.Exposer ses reves et ses ideaux aux autres,c'est risquer de les perdre.Aimer, c'est risquer ne pas etre aime en retour.Vivre, c'est risquer la mort.Esperer,c'est risquer la deception.On doit risquer, car le plus grand danger est de ne pas prendre des risques.La personne qui ne risque rien,ne fait rien, n'est rien.Elle evite peut-etre la souffrance et le chagrin,mais elle ne peut rien apprendre, rien sentir,elle ne peut ni vivre, ni croitre.Enchainee par ses propre certitudes,elle en est esclave et elle perd sa liberte.Seule une personne qui prend des risques est libre.-Rudyard Kipling

Je crois en l'homme, cette ordure,
je crois en l'homme, ce fumier,
ce sable mouvant, cette eau morte ;

je crois en l'homme, ce tordu,
cette vessie de vanité ;
je crois en l'homme, cette pommade,
ce grelot, cette plume au vent,
ce boutefeu, ce fouille-merde ;
je crois en l'homme, ce lèche-sang.

Malgré tout ce qu'il a pu faire
de mortel et d'irréparable,
je crois en lui,
pour la sûreté de sa main,
pour son goût de la liberté,
pour le jeu de sa fantaisie,

pour son vertige devant l'étoile,
je crois en lui
pour le sel de son amitié,
pour l'eau de ses yeux, pour son rire,
pour son élan et ses faiblesses.

Je crois à tout jamais en lui
pour une main qui s'est tendue.
Pour un regard qui s'est offert.
Et puis surtout et avant tout
pour le simple accueil d'un berger.

L.Jacques

Publié : sam. juil. 24, 2010 5:10 am
par saintluc
Je vis dans un petit mirage

Une espèce de vie sauvage

Oui, j'ai perdu tous mes repères

Où je trouve la tristesse, la colère

Je vis dans ce grand monde

Que les saletés de mensonges innondent

Assis en bordure de la plage

J'assiste impuissant au dépecage

Mes narines respirent cette atmosphère

Pourrie, grise au nez, senteur de terre.

Toujours sur moi cette pression constante

Toujours sur moi cette souffrance lente

Toujours en moi cette rage qui me ronge

Toujours en moi cette folie qui me saisit

Toujours en moi cette passion qui me prends

Toujours en moi un désespoir cruel et profond...

Oui, mais je suis le roi de l'illusion...

Rêve, ou tout simplement songe d'un sommeil?

Ici pas besoin de réveil,

Car le jour où je me réveillerai

J'ai bien peur que la vie soit passée?

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Publié : sam. juil. 24, 2010 5:34 am
par Cynyhia
De l'autre coté

De l'autre coté de la Méditerranée
Vague mon coeur déraciné
Pour retrouver les moments du passé
Qui se sont envolés à jamais

De l'autre coté de la Méditérranée
Mon âme d'enfant y est restée
Mes petits amis jamais retrouvés
Mon vague à l'âme sans cesse intériorisé

De l'autre coté de la Méditérranée
Mes racines sont toujours implantées
Mes goûts, mes gestes sont imprégnés
Et ont façonné ma personnalité ....


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Publié : dim. juil. 25, 2010 4:49 am
par orchidee
Désolée, ma porte est refermée,
Je fais silence pour me consoler,
Mon jardin secret est piétiné,
J’y vois mes fleurs tristement penchées.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.

Bien souvent, je vous expliquai
Comme j’aime les parfums discrets,
L’amitié de quelques mots tracés
Au dos d’une image que je gardais.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.

Loin de moi l’art du grand secret,
Ou de la solitude obstinée,
Je partage des moments très doux,
Mais j’évite ceux où l’on dit tout.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée.

Et comment, comment vous faire entendre
Qu’au jardin de mes souvenirs,
Mes amis ne sont pas à cueillir ?
Mes pas sont les seuls à y conduire.
Désolée, Désolée,
Ma porte est refermée…

Anne Vanderlove

Publié : dim. juil. 25, 2010 12:54 pm
par orchidee
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe,
Loin du noir océan de l'immonde cité,
Vers un autre océan où la splendeur éclate,
Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité?
Dis-moi, ton cœur parfois s'envole-t-il, Agathe?

La mer, la vaste mer, console nos labeurs!
Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse
Qu'accompagne l'immense orgue des vents grondeurs,
De cette fonction sublime de berceuse?
La mer, la vaste mer, console nos labeurs!...

Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le cœur se noie!
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!

Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines;
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
Mais le vert paradis des amours enfantines,

L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut -on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?

Baudelaire

Publié : dim. juil. 25, 2010 4:36 pm
par Cynyhia
L'Amour

Il suffit d'un mot ou d'un regard
L'amour se donne, se prend , se vole
S'offre, se sème, se cultive
Celui qui le néglige, ne sait pas
Qu'il tourne le dos à la lumière
A la chaleur, au ciel et à la terre

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