Page 108 sur 211

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. sept. 10, 2011 6:47 am
par orchidee
1419
10 septembre
Assassinat de Jean sans Peur

En pleine guerre de Cent ans, le duc de Bourgogne Jean sans Peur est assassiné à Montereau par un proche du dauphin Charles, héritier du trône de France. Ce dernier s'était fait convaincre, douze ans après, de venger l'assassinat de Louis d'Orléans. Le meurtre relance la querelle entre Armagnacs et Bourguignons, divisant des Français déjà affaiblis par la défaite d'Azincourt. Charles est déshérité par son père Charles VI le Fou. Il devra attendre dix ans pour qu'une certaine Jeanne d'Arc l'aide à retrouver le trône de France.
Voir aussi : Assassinat - Jean sans Peur - Histoire de la Guerre de Cent Ans


1659
10 septembre
Naissance de Henry Purcell

Le 10 septembre 1659 naît le plus grand compositeur anglais, Henry Purcell. L'artiste développe très rapidement des dons pour la musique, et devient choriste de la chapelle de Sa Majesté. Il compose sa première ½uvre en 1670, « Ode pour l'anniversaire du Roi ». Continuant sa carrière musicale, il devient organiste de l'abbaye de Westminster, et continue à composer de nombreuses partitions pour le théâtre. Il meurt le 21 novembre 1695 au sommet de sa gloire.
Voir aussi : Compositeur - Histoire de Westminster - Henry Purcell - Histoire de l'Art


1721
10 septembre
Signature du traité de Nystad

Le 10 septembre 1721, la Suède et la Russie signent le traité de Nystad, qui met fin à la Grande guerre du Nord. La France est présente en tant que médiatrice. La Suède est alors en position de faiblesse. Son roi Frédéric Ier doit céder l'Estonie, la Livonie, l'Ingrie et une partie de la Carélie à Pierre Ier. En échange, le tsar reconnaît le duché de Finlande comme territoire suédois. Il paye également deux millions de thalers d'indemnités à la Suède. Avec ce traité, la Russie accède au statut de puissance européenne.
Voir aussi : Traité - Suède - Russie - Signature - Pierre Ier - Histoire des Traités


1796
10 septembre
Le Directoire écrase les "babouvistes"

Les derniers partisans de Babeuf, théoricien français d'une forme de communisme agraire, soulèvent les soldats du camp de Grenelle contre le Directoire. Dénoncés et manipulés, les insurgés tombent dans un piège. L'extrême-gauche révolutionnaire est écrasée.
Voir aussi : Soulèvement - Histoire du Directoire - Histoire de la Révolution


1898
10 septembre
Sissi assassinée

Elisabeth de Wittelsbach, épouse de l'empereur d'Autriche-Hongrie François-Joseph 1er, est poignardée à Genève par un anarchiste italien, Luigi Lucheni.
Voir aussi : Assassinat - Anarchiste - Sissi - Histoire des Assassinats


1915
10 septembre
Création du "Canard Enchainé"

La propagande guerrière et la censure exaspèrent les pacifistes Maurice et Jeanne Maréchal qui fondent "Le Canard enchaîné". La parution sera interrompue en octobre mais reprendra à partir de juillet. Parmi les premiers collaborateurs du "Canard" : Anatole France, Tristan Bernard ou Jean Cocteau.
Voir aussi : Création - Histoire du Canard enchaîné - Histoire de la Presse


1931
10 septembre
La Micheline de Michelin….

Michelin adapte le pneu aux roues d'un autorail, la micheline, qui effectue le trajet Paris-Deauville à la vitesse moyenne de 107 km/h.
Voir aussi : Train - Histoire de Michelin - Histoire des Chemins de fer


1939
10 septembre
Le Canada en guerre

Sept jours après la Grande-Bretagne et plus de deux ans avant les Etats-Unis, le Canada entre dans la Seconde Guerre mondiale. La situation reste toutefois délicate, étant donné que les Canadiens français rejettent toute participation humaine au conflit. Au début des années 1940, le pays s’industrialisera très rapidement et fournira un renfort conséquent aux alliés.
Voir aussi : Déclaration de guerre - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale


1947
10 septembre
Clôture du premier festival d'Avignon

La première édition de ce qui sera le principal événement théâtral de France s'achève. Près de 3 000 spectateurs ont assisté à une des trois créations proposées par la "Semaine d¹art dramatique". La notoriété du festival sera décuplée en 1951 par la présence d'un Gérard Philipe qui campe un ""Cid" légendaire.
Voir aussi : Festival - Histoire d'Avignon - Histoire du Théâtre


1966
10 septembre
Johnny Hallyday tente de mettre fin à ses jours

Malgré la naissance de son fils David (le 14 août), le rocker, en pleine période psychédélique, est frappé par la déprime et tente de mettre fin à ses jours. Les fans sont effondrés. Une cure de sommeil en Suisse relancera la machine Johnny. C'est la première renaissance d'une star cyclique.
Voir aussi : Suicide - Johnny Hallyday - Histoire du Rock n'roll


1974
10 septembre
Indépendance de la Guinée-Bissau.

Après douze années de conflit armé et au lendemain de la "révolution des œillets" (avril), le nouveau Portugal démocratique reconnaît l'indépendance du pays et celle des Iles du Cap Vert.
Voir aussi : Indépendance - Histoire de la Décolonisation


1977
10 septembre
Dernière exécution capitale en France

Hamida Djandoubi est décapité à la prison des Baumettes à Marseille. Condamné à mort pour assassinat après tortures et viol, il sera la dernière personne guillotinée en France. La peine de mort sera abolie en France le 30 septembre 1981. La dernière exécution publique remontait à 1939.
Voir aussi : Exécution - Histoire de la Peine de mort - Histoire de la Justice


1981
10 septembre
New York rend Guernica à l'Espagne

Le plus célèbre des tableaux de Picasso, symbole des horreurs de la guerre, quitte le Muséum of Modern Art de new York et rentre au Prado, conformément aux dernières volontés du peintre, mort huit ans plus tôt. Picasso souhaitait que son chef d'oeuvre rejoigne son pays natal à la condition expresse que l'Espagne soit devenue une démocratie. "Guernica" a été peint au lendemain de la destruction, le 26 avril 1937, de la ville basque de Guernica par les bombardiers de la Légion Condor. 1 600 des 7 000 habitants avaient été tués.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire de Madrid - Musée - Picasso - Guernica - Histoire de la Peinture


1993
10 septembre
Première diffusion de "X-Files"

20th Century Fox Television diffuse aux Etats-Unis le premier épisode des aventures des agents Mulder et Scully. Le réalisateur, Chris Carter, ignore qu'il s'embarque alors pour de nombreuses saisons saisons et une moisson de Emmy Awards. Les Français attendront une petite année (juin 94) et M6 pour s'intéresser "aux frontières du réel". David Duchovny quittera la série après la septième saison.
Voir aussi : Série - Histoire de la Télévision

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. sept. 10, 2011 7:06 am
par orchidee
Le Canard enchaîné est un hebdomadaire satirique français, paraissant le mercredi. Fondé le 10 septembre 1915 par Maurice Maréchal, Jeanne Maréchal, et Henri-Paul Deyvaux-Gassier, c’est l’un des plus anciens titres de la presse française actuelle avec Le Figaro, Les Échos, L’Humanité et La Croix.
Son nom est une référence au journal L’Homme libre, édité par Georges Clemenceau6, qui critiquait ouvertement le gouvernement de l’époque. Ce « canard » dut alors subir la censure, et son nom fut changé en L’Homme enchaîné. Par parodie, Maurice et Jeanne Maréchal décidèrent donc d’appeler leur journal Le Canard enchaîné.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Canard_ ... %AEn%C3%A9

Le Canard enchaîné du 14/02/90 :red
Image

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. sept. 11, 2011 2:17 am
par orchidee
1609
11 septembre
Henry Hudson parcourt la baie de New York

Mandaté par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour trouver un passage du Nord-Est vers l’Asie, Hudson change les objectifs de sa mission et parcourt la côte orientale des futurs Etats-Unis. Il atteint la baie de New York, fait une escale à Manhattan avant de remonter le fleuve qui désormais porte son nom.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Histoire des Explorations


1709
11 septembre
Bataille de Malpaquet

Durant la guerre de Succession d'Espagne, la France affronte la Grande-Bretagne, l'Autriche et les Provinces-Unies à la bataille de Malpaquet, le 11 septembre 1709. Après avoir subi de graves défaites, la France est affaiblie et menacée d'invasion par la coalition. Louis XIV exhorte la population à participer à la défense du pays, car les conditions de paix proposées par les coalisés ne sont pas acceptables. Dans un dernier effort, une armée de 76 000 hommes commandée par Villars et Boufflers résiste aux assauts de l'armée alliée, qui est sous les ordres de Marlborough. Face à cette résistance acharnée, et malgré leur supériorité numérique, les alliés renoncent à envahir la France.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Provinces-Unies - France - Guerre de succession d'Espagne - Autriche - Histoire des Guerres


1802
11 septembre
Annexion du Piémont par la France

Contredisant les règles qu'il s'était lui même fixé, Napoléon annexe la riche région de Turin à la France en se basant sur un référendum remontant à 1799. Le Piémont est divisé en six départements. Cette annexion en dehors des frontières naturelles et historiques de la France provoque la fureur des grandes puissances européennes et met à mal l'image de libérateur de Napoléon auprès des patriotes du Piémont et d'ailleurs.
Voir aussi : Napoléon - Bonaparte - Consul - Annexion - Histoire du Piémont - Histoire de la Révolution


1917
11 septembre
Mort de Guynemer

Le pilote de chasse français est abattu aux commandes de son Spad près de Ypres en Belgique. Le corps de "l'as des as" qui compte 53 victoires à son actif et qui avait déjà été "descendu" sept fois auparavant ne sera jamais retrouvé.
Voir aussi : Décès - Pilote - Histoire d'Ypres - Histoire de la Première Guerre mondiale


1960
11 septembre
Fin des JO de Rome

L'URSS a nettement dominé les XVIIème jeux d'été avec 100 médailles contre 71 aux Etats-Unis et 42 à l'Allemagne. Les Jeux olympiques atteignent une nouvelle dimension avec la première retransmission en direct à la télévision. 83 nations, 5348 athlètes participent à ces Jeux où la France accumule les contre-performances. L'"Ethiopien aux pieds nus" Abebe Bikila offre sa première médaille d'or à l'Afrique dans le marathon. Et un jeune boxeur américain de 18 ans, Cassius Clay, décroche la médaille d'or des lourds.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Rome - Histoire des Jeux Olympiques


1961
11 septembre
Création du WWF

Le World Wildlife Fund (fond mondial pour la planète) est créé en Suisse, à Morges avec pour objectif la préservation de la diversité biologique. Sa mission sera aussi de lutter contre les différentes formes de pollution et de promouvoir le développement durable. Initialement orienté vers la protection des espèces sauvages, le WWF se concentrera ensuite sur les milieux naturels forestiers ou aquatiques ainsi que les changements climatiques.
Voir aussi : Pollution - Développement durable - Histoire de l'Environnement


1962
11 septembre
Les Beatles enregistrent leur premier disque

Le 45 tours "Love Me Do" sortira le 5 octobre et atteint la dix-septième place au hit-parade britannique. En février 1963, leur deuxième disque, "Please, Please Me" sera classé numéro un. La beatlemania s'étend de manière foudroyante.
Voir aussi : Histoire des Beatles - Histoire du Rock n'roll


1971
11 septembre
Nikita Khrouchtchev meurt à 77 ans

L'ancien numéro un soviétique, célèbre pour son coup de chaussure asséné sur un pupitre de la tribune de l'ONU mais aussi pour avoir fait ériger le mur de Berlin, avait quitté le pouvoir sept ans auparavant (1964). Né en 1894 à Kalinovka, dans la région de Koursk, Nikita Sergheïevitch Khrouchtchev, ouvrier d'usine et mineur, était devenu membre du parti bolchevik en 1918 et avait fait carrière dans l'appareil du parti. Il a été nommé premier secrétaire du PCUS et chef du gouvernement soviétique en 1953.
Voir aussi : Décès - Khrouchtchev - Histoire des Décès


1972
11 septembre
Clôture des JO tragiques de Munich

Au bilan des médailles, nouveau triomphe pour l'URSS qui récolte 50 médailles d'or devant les États-Unis (33), la RDA (20), la RFA et le Japon (13). La France se contente de deux médailles d'or avec Daniel Morelon en cyclisme et Serge Maury en yachting et de quatre médailles d'argent (Guy Drut sur 110 mètres haie, les frères Marc et Yves Pajot en yachting, Jacques Ladegaillarderies à l'épée et Michel Carrega au tir). Parmi les héros de ces jeux : le Soviétique Borsov qui domine le sprint en gagnant le 100 mètres et le 200 mètres, l'Américain Mark Spitz avec ses 7 médailles d'or historiques en natation et l'Allemande de l'Ouest Ulrike Meyfarth qui remporte à 16 ans le saut en hauteur. Malgré ces performances, Munich reste marqué par la mort de neuf athlètes israéliens, abattus lors d'une prise d'otages organisée par un commando palestinien, le 5 septembre.
Voir aussi : Histoire de Munich - Histoire des Jeux Olympiques


1973
11 septembre
Chili : putsch de Pinochet

Les militaires chiliens dirigés par le général Pinochet renversent par la force le gouvernement de Salvador Allende. Le président Allende est tué lors de l'assaut donné au palais Présidentiel, la Moneda.
Voir aussi : Coup d'Etat - Putsch - Pinochet - Histoire des Coups d'Etat


1984
11 septembre
A 16 ans, Céline Dion chante pour le Pape

Lors de la venue du Pape Jean-Paul II au stade olympique de Montréal, un jeune talent québécois est choisi pour représenter la jeunesse de son pays. Céline Dion chante "Une Colombe" devant 65 000 personnes.
Voir aussi : Histoire de Montréal - Jean-Paul II - Histoire de la Chanson


1998
11 septembre
Les Ecossais s'afranchissent

Les Écossais approuvent à 74% la création d¹un Parlement régional doté de pouvoirs en matière fiscale. Un pas en avant vers une plus grande autonomie régionale autorisée par le nouveau premier ministre britannique, Tony Blair.
Voir aussi : Ecosse - Parlement - Blair - Tony Blair - Histoire de l'Etat


2001
11 septembre
Attentats de New York

Quatre avions de ligne américains sont détournés par des pirates de l'air. Deux d'entre eux s'écrasent contre les tours du World Trade Center, orgueil de la "skyline" new-yorkaise, qui s'effondrent. Le troisième s'écrase sur le Pentagone et le quatrième au sol. Plus de 3 000 personnes sont tuées lors de ces attentats suicide qui plongent le monde dans une "nouvelle guerre" : un affrontement jusque-là inconnu entre des groupes terroristes intégristes puissamment armés et financés et les pays occidentaux au premier rang desquels la puissance américaine.
Voir aussi : Dossier histoire de New York - Attentat - Histoire d'Al-Qaïda - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml




Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. sept. 12, 2011 3:13 am
par saintluc
1494
12 septembre
Naissance de François Ier
François d'Angoulême, futur François Ier, naît à Cognac. Le fils de Charles de Valois, comte d'Angoulême, et de Louise de Savoie, accèdera au trône de France en 1515, succédant à Louis XII dont il a épousé la fille, Claude de France, le 7 avril 1514. Le vainqueur de la bataille de Marignan est aussi le symbole de la Renaissance française. Il attirera durant son règne de très nombreux artistes à la cour dont Leonard de Vinci. Il ordonnera notamment la construction du château de Chambord et fondera le Collège de France.
Voir aussi : Naissance - François Ier - Louis XII - Histoire du Collège de France - Histoire des Valois



1665
12 septembre
Daniel de Rémy de Courcelles devient gouverneur de la Nouvelle-France.
Daniel de Rémy de Courcelles, nommé plus simplement Daniel de Courcelles, était un gouverneur de la Nouvelle-France. Il est né en 1626, en France.
Très jeune, il fait partie de l'équipe désignée par Louis XIV pour se rendre au Canada et sauver la colonie française des attaques iroquoises.
Lorsqu'il arrive à destination, il n'a aucune connaissance du combat, et apprend sur le tas. Grâce à son ingéniosité et sa faculté d'apprentissage, il mène sa mission à bien.
De retour en France, il se marie et a trois enfants. En 1672, il devient gouverneur de la ville de Toulon.
Il trouve la mort en 1698.
Voir aussi : Gouverneur de la Nouvelle-France. - Histoire des Sacres



1683
12 septembre
Les Turcs repoussés devant Vienne
A Kahlenberg, près de Vienne, l'armée ottomane du grand vizir Kara Mustapha est mise en déroute par le Roi de Pologne Jean Sobieski, dit Jean III, allié à des troupes saxonnes et bavaroises.
Voir aussi : Bataille - Histoire de Vienne - Jean Sobieski - Histoire des Guerres



1683
12 septembre
Début du règne de Pierre II de Portugal
Pierre II de Portugal commence à régner le 12 septembre 1683 suite à la mort de son frère, Alphonse VI. Après avoir signé le traité de Lisbonne en 1668 qui reconnaît l'indépendance du Portugal. Il se range du côté de la Grande Alliance en 1703 lors de la guerre de Succession d'Espagne, luttant contre l'accession de Philippe V au trône espagnol.
Voir aussi : Roi - Règne - Pierre II de Portugal - Histoire des Sacres



1703
12 septembre
Couronnement de Charles III d'Espagne
Fils de Léopold Ier, Charles VI du Saint-Empire est désigné par son père pour succéder à Charles II sur le trône d'Espagne. Cependant, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, a déjà été couronné roi d'Espagne en 1700. Charles est tout de même couronné roi d'Espagne à Vienne, le 12 septembre 1703, sous le nom de Charles III. Les royaumes de Catalogne et d'Aragon le soutiennent, mais le reste de l'Espagne reste fidèle à Philippe V.
Voir aussi : Espagne - Histoire de Vienne - Couronnement - Histoire des Sacres



1733
12 septembre
Mort du compositeur François Couperin
Le musicien décède a Paris dans l'indifférence générale à 45 ans. Le claveciniste du roi Louis XV est un des compositeurs les plus prolixes pour cet instrument. Son oeuvre restera pourtant oubliée pendant près d'un siècle.
Voir aussi : Décès - Compositeur - Dossier histoire de la musique baroque - François Couperin - Histoire de la Musique classique



1789
12 septembre
Premier numéro de « l’Ami du peuple »
Le révolutionnaire Jean-Paul Marat fonde le journal « l’Ami du peuple ». Ces quelques pages sont particulièrement polémiques vis-à-vis du gouvernement français. Ses idées radicales encouragent souvent le recours à la violence. Beaucoup lui reprocheront, plus tard, d’être responsable de l’exécution des Girondins. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il sera assassiné. Son journal disparaîtra avec lui.
Voir aussi : Journal - Marat - Histoire de la Presse



1848
12 septembre
Nouvelle Constitution établie en Suisse
Les cantons suisses approuvent une nouvelle Constitution qui met en place un État fédératif. Un Conseil fédéral détient les pouvoirs exécutifs tandis que le pouvoir législatif se partage entre le Conseil national et le Conseil des États. Cette Constitution subira des modifications en 1874, appuyant d’avantage le pouvoir fédéral et instaurant le droit de référendum. Le gouvernement suisse conservera une totale neutralité dans les conflits extérieurs. Ce sera le cas durant la guerre de 1870 et durant les deux guerres mondiales.
Voir aussi : Constitution - Cantons - Histoire de l'Etat



1914
12 septembre
Victoire française sur la Marne
La bataille, qui aura duré six jours, marque l'arrêt de la progression des troupes allemandes. Les Français, menés par le maréchal Joffre, l'emportent face à une armée allemande épuisée qui décide de battre en retraite dès le 11 septembre. Les vignobles de Champagne ont été des alliés inattendus dans la victoire : de nombreux soldats allemands faits prisonniers ont été retrouvés saouls.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Marne - Histoire de la Première Guerre mondiale



1940
12 septembre
Découverte de la grotte de Lascaux
Grâce à leur chien qui s'était engouffré dans un trou, quatre jeunes périgourdins découvrent la grotte de Lascaux près de Montignac. Stupéfaits de trouver des peintures sur les parois, ils alertent leur instituteur Léon Laval. Quelques jours plus tard, le préhistorien Henri Breuil, au terme d'une étude approfondie, certifie scientifiquement qu'il s'agit de peintures rupestres. Il baptise alors la grotte: "La chapelle Sixtine du Périgordien". Le 27 décembre suivant, le site est classé monument historique.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Grotte - Histoire de l'Archéologie



1943
12 septembre
Un commando SS libère Mussolini
Hitler envoie les hommes du capitaine Otto Skorzeny libérer le "Duce" emprisonné dans les Abruzzes depuis le mois de juillet. Cette évasion spectaculaire permet à Mussolini de recréer un nouvel État fasciste à Salo, au nord de l'Italie, placé sous l'influence directe des autorités allemandes. Il fait alors exécuter plusieurs membres du Grand Conseil qui ont contribué à sa démission. La République fasciste italienne de Salo s'effondrera lors de la débâcle allemande du printemps 1945. Benito Mussolini lui-même sera arrêté et exécuté par des partisans italiens le 27 avril.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Enlèvement - SS - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1953
12 septembre
Mariage de JF Kennedy et Jacqueline Bouvier
Le futur président des Etats-Unis épouse Jaqueline Lee Bouvier à Newport. L'Amérique tombe tout de suite sous le charme de la belle "Jackie". Séduisant jeune couple moderne, John et Jackie entreront à la Maison-Blanche sept ans plus tard. Ils auront quatre enfants, mais perdront une petite fille morte-née et un petit garçon quelques jours après sa naissance.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Kennedy - JFK - Histoire du Mariage



1961
12 septembre
We choose to go to the Moon
JF Kennedy prononce son célèbre discours “We choose to go to the Moon” (nous choisissons d’aller sur la Lune) qui confirme les ambitions américaines déjà annoncées au mois de mai. C’est ainsi que le programme Apollo devient prioritaire et bénéficie d’un financement à la hauteur de ses ambitions. Les Etats-Unis espèrent parvenir à cet objectif avant l’URSS qui a envoyé le premier satellite puis le premier homme dans l’espace.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Kennedy - Discours - Histoire d'Apollo - Histoire de l'Espace



1970
12 septembre
Spectaculaires détournements d'avions
Des pirates de l'air palestiniens du FPLP font sauter sur l'aéroport de Zarka en Jordanie trois avions de ligne détournés après en avoir libéré les passagers. La crise, suivie heure par heure par les médias, aura duré six jours.
Voir aussi : Avion - Détournement - Histoire du Terrorisme



1974
12 septembre
Ethiopie : le "roi des rois" détrôné
A 82 ans, Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie depuis 1916, est déposé par les militaires.
Voir aussi : Coup d'Etat - Empereur - Putsch - Haïlé Sélassié - Histoire des Coups d'Etat



1977
12 septembre
Afrique du sud : mort de Steven Biko
A 31 ans, le leader du mouvement de la Conscience noire décède dans une prison de Pretoria après avoir subi de multiples sévices de la part des policiers sud-africains. Les autorités invoquent une grève de la faim pour expliquer le décès de Biko. Le scandale finit de convaincre la communauté internationale de mettre le régime de l'apartheid en quarantaine : un embargo sur les armes contre l'Afrique du sud est voté par l'ONU en novembre suivant.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Apartheid - Histoire des Assassinats



1992
12 septembre
Pérou : arrestation du chef du Sentier Lumineux
Abimaël Guzman tombe aux mains d'un commando anti-terroriste. Cette arrestation spectaculaire sonne le glas de la révolution marxiste dans les Andes. Condamné à la prison a vie, Guzman exhorte ses partisans à mettre un terme à l'action terroriste. Le Sentier lumineux est accusé d'être à l'origine de la mort d'environ 20 000 personnes, pour la plupart des paysans péruviens.
Voir aussi : Arrestation - Histoire du Terrorisme



2005
12 septembre
Fin du retrait Israélien de la bande de Gaza
Moins d’un mois après l’évacuation des derniers colons et après trente-huit ans de présence, l’armée israélienne quitte la Bande de Gaza. Le territoire rejoint alors les localités de Cisjordanie, administrées par l’Autorité palestinienne. Engagé par Ariel Sharon dès le 02 février 2004, le processus de démantèlement des colonies de Gaza et les tensions qui l’ont accompagné symbolisent à la fois l’espoir de paix suscité par la « feuille de route » mais aussi ses limites. La classe politique israélienne s'est révélée divisée tandis que les images d'évacuations ont choqué l'opinion publique. Côté palestinien, les conflits d'influence entre le Fatah et la Hamas s'amplifient. Par ailleurs, les frontières, les eaux territoriales et l’espace aérien de la bande de Gaza restent sous contrôle israélien.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de Gaza - Sharon - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. sept. 13, 2011 2:08 am
par orchidee
Grotte Lascaux

La grotte est située en France, dans le Périgord noir en vallée de la Vézère sur la commune de Montignac (Dordogne), à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Périgueux et à 25 kilomètres de Sarlat-la-Canéda.

Elle s'ouvre sur la rive gauche de la Vézère, dans une colline calcaire au sein de l'étage coniacien (Crétacé supérieur). Contrairement à de nombreuses autres grottes de la région, la grotte de Lascaux est relativement « sèche ». En effet, une couche de marne imperméable l’isole de toute infiltration d’eau, empêchant toute nouvelle formation de concrétion de calcite.

La grotte de Lascaux est relativement petite : l'ensemble des galeries n'excède pas 250 mètres de long pour un dénivelé d'environ 30 mètres. La partie décorée correspond à un réseau supérieur, le réseau inférieur étant difficilement pénétrable du fait de la présence de dioxyde de carbone.

L’entrée actuelle correspond à l’entrée préhistorique, même si elle a été aménagée et équipée d’un système de sas. L’entrée d’origine devait être un peu plus éloignée, mais son plafond s’est écroulé anciennement jusqu’à former le talus par lequel les inventeurs ont accédé à la grotte.

Pour faciliter les descriptions, la grotte est traditionnellement subdivisée en un certain nombre de zones correspondant à des salles ou des couloirs. Leurs noms imagés sont dus en partie à H. Breuil et font souvent référence à l’architecture religieuse :

la première salle est la salle des Taureaux ou Rotonde, longue de 17 mètres pour 6 mètres de large et 7 de haut ;
elle se prolonge par le Diverticule axial, une galerie plus étroite de même direction, à peu près de même longueur ;
depuis la salle des Taureaux, à droite du Diverticule axial, on accède au Passage, une galerie d’une quinzaine de mètres ;
dans le prolongement du Passage s’ouvre la Nef, un couloir plus élevé d’une vingtaine de mètres ;
la Nef elle-même se poursuit par une partie non décorée, les parois ne s'y prêtant pas, puis par le Diverticule des Félins (ou cabinet des Félins), un étroit couloir d’une vingtaine de mètres ;
l'Abside est une salle ronde s’ouvrant vers l’ouest à la jonction entre le Passage et la Nef ;
le Puits s'ouvre au fond de l'Abside. Son accès suppose une descente d'environ 4 à 5 mètres jusqu’au début du réseau inférieur.
Image
La salle des Taureaux, présente la composition la plus spectaculaire de Lascaux. Ses parois en calcite se prêtant mal à la gravure, elle est uniquement ornée de peintures, souvent de dimensions impressionnantes : certaines mesurent jusqu'à cinq mètres de long.

Image

Image
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Lascaux

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. sept. 13, 2011 2:12 am
par orchidee
-490
13 septembre
Bataille de Marathon

Sous la direction du stratège Miltiade, les 10 000 hoplites athéniens lancent une attaque contres les troupes Perses débarquées sur la plaine de Marathon. Largement supérieurs en nombre, les Perses subiront pourtant une déroute radicale. La légende affirme que seulement 192 grecs sont morts contre 6400 Perses. Toujours selon la légende, un soldat du nom de Philippidès court alors jusqu’à Athènes annoncer la victoire et meurt d’épuisement immédiatement après. L’épreuve du Marathon fera honneur à cette course glorieuse. Tandis que la première guerre médique prend fin dans cette plaine, l’apogée d’Athènes et de la démocratie s’amorce.
Voir aussi : Victoire - Histoire d'Athènes - Dossier histoire des grandes batailles - Dossier histoire de la Démocratie athénienne - Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Grèce antique


1515
13 septembre
François 1er victorieux à Marignan

Avide de gloire et de conquête, le jeune monarque décide de suivre les traces de ses prédécesseurs en marchant sur l’Italie. Dès le mois d’août, il franchit les Alpes avec son armée pour s’emparer du duché de Milan. Arrivé sur les lieux en septembre, il se heurte aux mercenaires suisses appelés en renfort par le pape. La bataille va se prolonger jusqu’au 14 septembre, se soldant par la victoire du roi de France. François Ier s’empressera alors de demander au seigneur Bayard d’être fait chevalier de ses mains. Ce triomphe conduira également à la signature d'un traité de "paix perpétuelle" avec les cantons helvétiques.
Voir aussi : Dossier histoire des grandes batailles - François Ier - Histoire des Guerres


1654
13 septembre
Accords de Perejaslav entre la Russie et les Cosaques Zaporogues

Le 13 septembre 1654, les accords de Perejaslav, une ville près de Kiev, sont signés entre la Russie et les Cosaques Zaporogues. Ils ont pour but d'unir l'Ukraine à la Moscovie, tout en laissant une indépendance quasi entière aux Cosaques. Ces derniers continuent à élire le chef de leur conseil de guerre, qui dont cependant prêter serment au tsar de Russie. Les Cosaques restent limités au nombre de 6 000.
Voir aussi : Russie - Ukraine - Histoire de la Politique


1955
13 septembre
Réconciliation entre la RFA et l'URSS

Des relations diplomatiques entre la République fédérale allemande et l'Union soviétique sont instaurées pour la première fois depuis la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la RFA - Histoire de la Diplomatie


1959
13 septembre
Une fusée soviétique atteint la lune

Deux ans après le lancement du premier satellite artificiel, le Spoutnik, l'Union soviétique réussit l'exploit d'envoyer la première sonde sur la Lune. Avant de s'y écraser, le module Luna II (ou Lunik) a pu déposer un blason aux armoiries soviétiques en forme de ballon de football. Mais Luna a aussi permis quelques observations scientifiques comme la confirmation de l’existence des vents solaires. L’URSS démontre ainsi son avance sur les Etats-Unis, avance qui sera oubliée dix ans plus tard, également sur la Lune...
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Luna - Fusée - Histoire de l'Espace


1964
13 septembre
Un français recordman du monde du 100 mètres nage libre

Déjà co-recordman du monde du 4 X 100 mètres en 1962, Alain Gottvallès améliore le record du monde du 100 mètres nage libre en 52,9 secondes.
Voir aussi : Record - Histoire de la Natation


1968
13 septembre
L'Albanie quitte le pacte de Varsovie

Tirana, après s'être rapproché de la Chine maoïste, rompt avec Moscou et décide de quitter le Pacte de Varsovie dont elle faisait partie depuis 1955. Enver Hodja enferme son pays, jusqu'à sa mort en 1985, dans un modèle collectiviste, autarcique et dictatorial, et rompt toute communication avec le monde extérieur.
Voir aussi : Histoire du Pacte de Varsovie - Histoire des Traités


1970
13 septembre
Le premier tie-break

L'US Open est le premier tournoi du grand Chelem à mettre en pratique le tie-break dans le troisième set lors de la finale qui oppose les deux australiens Ken Rosewall et Tony Roche. Rosewall l'emporte 2-6, 6-4, 7-6, 6-3. Le nouveau réglement a été pris sous la pression des télévisions, lassées des matches à rallonge.
Voir aussi : Histoire de l'US Open - Histoire du Tennis


1987
13 septembre
La Nouvelle-Calédonie reste française

Les calédoniens se prononcent contre l'indépendance lors d'un référendum organisé par le gouvernement de Michel Rocard. Les anti-indépendantistes ou "loyalistes" l'emportent avec un "oui" massif ( 98,3%).
Voir aussi : Référendum - Rocard - Histoire de la Nouvelle Calédonie - Histoire des Elections


1987
13 septembre
Jean-Marie Le Pen lache son "détail de l'histoire"

Au cours du Grand Jury RTL Le Monde, le président du Front National affirme que les chambres à gaz ne sont qu"un "point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale". En relativisant les crimes nazis, Jean-Marie Le Pen soulève un tollé.
Voir aussi : Le Pen - Histoire de la Cinquième République


1993
13 septembre
Poignée de main entre Israël et la Palestine

Les accords sur l'autonomie palestinienne à Jericho et à Gaza sont signés en présence du président Bill Clinton par le Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, et le chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat. Elaborée à Oslo et signée à Washington, cette déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de la Palestine et d'Israël.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire de l'OLP - Arafat - Histoire d'Oslo - Rabin - Histoire des Traités


2007
13 septembre
McLaren condamnée pour espionnage

Au terme d’une affaire à rebondissements, McLaren-Mercedes comparaît pour la seconde fois devant le Conseil mondial de la FIA. L’écurie britannique est accusée d’espionnage, pour avoir eu connaissance d’éléments techniques confidentiels et de réglages utilisés par Ferrari, sa principale concurrente. L’affaire est également marquée par le choix de Fernando Alonso de témoigner contre son écurie. Finalement, l’écurie perd tous ses points au championnat 2007. En revanche, ses pilotes, Alonso et Hamilton, n’écopent d’aucune sanction.
Voir aussi : McLaren - Alonso - Histoire des Sports mécaniques
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml
...j'espere que tu pourras passer, Saintluc,poster la Bataille de Marathon :)) ;)

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. sept. 13, 2011 4:23 am
par saintluc
Hello, bonjour à toustes.
Je passe en coup de vent pour poster cette fameuse bataille de Marathon.

La bataille de Marathon (en grec ancien : Μάχη τοῡ Μαραθῶνος) est un épisode majeur de la première guerre médique en 490 av. J.‑C., ayant opposé un débarquement perse aux hoplites athéniens et platéens qui remportèrent la victoire. Elle se déroule sur la plage de Marathon, sur la côte est de l'Attique, à proximité d'Athènes.

À la suite de la révolte de l'Ionie, Darius décide de châtier les cités grecques qui avaient apporté leur aide à ses sujets rebelles. Après avoir pris Naxos et Érétrie, l'expédition perse, sur les conseils d'Hippias qui espère reprendre le pouvoir à Athènes, débarque sur la plage de Marathon. Après cinq jours de face-à-face, la phalange athénienne et platéenne écrase l'infanterie perse qui prend la fuite et rembarque au prix de lourdes pertes. L'armée grecque se replie alors rapidement sur Athènes pour empêcher le débarquement de l'autre partie du corps expéditionnaire perse à Phalère.

Cette victoire met fin à la première guerre médique. Une nouvelle attaque a lieu dix ans plus tard sous la direction de Xerxès. La bataille de Marathon joue un rôle politique important avec l'affirmation du modèle démocratique athénien et le début de grandes carrières pour les chefs militaires athéniens tels Miltiade ou Aristide.

Marathon reste une des batailles les plus connues de l'Antiquité, notamment grâce aux commémorations qu'elle a suscitées, telle la course du marathon inventée à l'occasion des Jeux olympiques de 1896 à Athènes.
La principale source sur la bataille de Marathon est l'historien grec antique Hérodote qui dans ses Histoires (ou Enquête) datées de 445 av. J.‑C. entreprend de raconter les guerres médiques, des origines aux événements eux-mêmes afin de les « préserver de l'oubli ». Les historiens suivants, comme Thucydide, le critiquent en lui reprochant son manque de rigueur. Cette vision se perpétue jusqu'au XXe siècle. Puis, les découvertes archéologiques de ce siècle viennent confirmer la version des faits d'Hérodote, et aujourd'hui rares sont les historiens contemporains qui continuent à estimer qu'il a inventé la majorité de son récit.

La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile (Ier siècle de notre ère) est l'autre grande source antique sur la bataille. Il tire ses informations en partie d'un ouvrage antérieur, d'Éphore de Cumes. On trouve aussi des allusions dans les travaux de Plutarque, Ctésias, Eschyle, ou encore Cornélius Népos.
Image
Les auteurs antiques faisaient remonter les origines de la première guerre médique à la révolte de l'Ionie mais elle s'inscrit en fait dans le vaste mouvement expansionniste de l'empire perse. Darius a ainsi déjà mis le pied en Europe avec la conquête de la Thrace et la soumission du royaume de Macédoine qui est forcé de rallier l'alliance perse. Cependant, la révolte ionienne porte une menace directe sur l'intégrité de l'Empire et Darius est décidé à châtier tous ceux qui s'y sont trouvés impliqués, donc les cités de l'Égée et de la Grèce continentale. Athènes et Érétrie ont envoyé 25 trières aider les cités d'Asie mineure tandis qu'un corps expéditionnaire ravage Sardes avant de se replier et d'être vaincu à Éphèse par le satrape Artapherne, frère de Darius. En 494 av. J.‑C., après six ans de conflit, Darius finit d'écraser les cités rebelles. Puis, les Perses soumettent par la force ou la diplomatie les îles de la mer Égée. De nombreuses cités du continent ont reçu des ambassades de Darius Ier demandant leur soumission et s'y sont pliées. Athènes et Sparte ont refusé et même, selon Hérodote, mis à mort les émissaires.

Fin 491 av. J.‑C. ou début 490 av. J.‑C., une expédition navale de 600 trières, menée par Artapherne, fils du satrape de Lydie, et Datis est envoyée pour écraser les insoumis. Naxos est pillée et ses temples brûlés. Puis la flotte fait voile vers Érétrie qui est prise après sept jours de siège. Elle est incendiée et sa population réduite en esclavage. Les 4 000 clérouques athéniens envoyés à son secours ont dû prendre la fuite. L'expédition se tourne ensuite vers Athènes et suit les conseils d'Hippias, l'ancien tyran athénien déposé vingt ans auparavant et qui espère reprendre le pouvoir grâce à ses partisans au sein de la cité. Il conseille aux Perses d'aborder par la plage qui borde la plaine de Marathon à 38 kilomètres d'Athènes, longue de quatre kilomètres environ et adaptée aux manœuvres de cavalerie
Hérodote donne une date dans le calendrier luni-solaire dont chaque cité grecque utilisait une variante. Des calculs astronomiques permettent d’obtenir une date dans le calendrier julien proleptique. En 1855, August Böckh a déterminé la date du 12 septembre en 490 av. J.‑C., et c’est la date communément admise. Le 12 étant le jour du débarquement des troupes, l'affrontement en lui-même aurait donc eu lieu le 17 septembre. Selon un autre calcul, il est possible que le calendrier spartiate ait eu un mois d’avance sur le calendrier athénien, auquel cas il faudrait retenir la date du 12 août. Cependant, les Grecs ont choisi de faire commencer les célébrations du 2 500e anniversaire de la bataille dès le 1er août pour culminer en septembre.
Image
L'armée athénienne, sous le commandement de Miltiade le Jeune, le général athénien le plus expérimenté contre les Perses, est envoyée bloquer les sorties de la plaine de Marathon pour empêcher l'armée perse de s'avancer dans les terres. En parallèle, Phidippidès, un coureur messager, est envoyé demander des renforts à Sparte. Mais, la cité laconienne célèbre alors les Karneia qui impliquent une trêve militaire jusqu'à la pleine lune suivante. Les forces spartiates ne peuvent partir qu'après un délai de dix jours. Les Athéniens qui viennent de recevoir le renfort d'un petit contingent de Platées sont donc quasiment seuls.

Les deux armées se font face pendant cinq jours. L'attente joue en faveur d'Athènes car chaque jour qui passe rapproche l'arrivée des renforts spartiates.
Hérodote ne donne pas de chiffres pour les forces grecques. Cornélius Népos, Pausanias et Plutarque donnent tous 9 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Justin compte 10 000 Athéniens et 1 000 Platéens. Ces chiffres, équivalents à ceux donnés pour la bataille de Platées, semblent donc probables. Ils sont généralement acceptés par les historiens contemporains. L'armement des Grecs est celui d'une infanterie lourde : les hoplites athéniens et leurs alliés platéens sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain. S'y ajoutent une épée, une longue lance et un bouclier de peau et de lames de métal. Enfin les hoplites combattent en rangs serrés (selon la formation de la phalange), leurs boucliers formant devant eux une muraille. Des esclaves athéniens furent libérés peu avant la bataille pour servir d'infanterie légère, de frondeurs et de lanceurs de javelots. Leur nombre et leur rôle durant la bataille n'est pas connu car les faits et gestes d'esclaves n'étaient pas jugés dignes d'être rapportés par les auteurs anciens.

Les troupes athéniennes sont dirigées par dix stratèges (un pour chaque tribu) sous l'autorité militaire et religieuse d'un polémarque, Callimaque. Chaque stratège commande l'armée pendant une journée, à tour de rôle. Cependant, il semblerait qu'à chaque fois, les stratèges aient confié le commandement à un seul d'entre eux, Miltiade. Il connaît la faiblesse de l'armée perse pour avoir combattu avec eux lors de la campagne de Darius contre les Scythes.

L'armée perse est commandée par les généraux Artapherne, un neveu de Darius, à la tête de l'armée de terre, et Datis, amiral de la flotte. Selon Hérodote, la flotte perse est composée de 600 trières, mais il se contente de dire que l'infanterie est nombreuse. Simonide de Céos évalue le corps expéditionnaire perse à 200 000 hommes. Pour Cornélius Népos, les Perses ont 200 000 fantassins dont 100 000 ont été envoyés avec la flotte attaquer Athènes en contournant le cap Sounion et 10 000 cavaliers. Plutarque, Pausanias et la Souda estiment tous la force perse à 300 000 hommes. Platon et Lysias vont jusqu'à 500 000 hommes tandis que Justin monte à 600 000 soldats perses. Les historiens modernes proposent une fourchette entre 20 000 et 100 000 hommes avec plus ou moins un consensus pour 25 000 fantassins et 1 000 cavaliers. Pour l'historien de la Perse Pierre Briant, leurs effectifs sont impossibles à chiffrer mais l'armée de Datis était de toute façon « de faible ampleur ». Cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes langues et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. De plus l'armement perse, avec des boucliers en osier et des piques courtes, rend les fantassins perses vulnérables dans les combats au corps à corps.
Image
« Casque de Miltiade ». Ce casque, gravé au nom de ΜΙLTIAΔES, a été offert au temple de Zeus à Olympie par Miltiade pour consacrer la victoire de Marathon.
Les stratégies des armées grecque et perse ne sont pas connues avec certitude, les écrits des auteurs anciens étant parfois contradictoires, et plusieurs hypothèses sont possibles. Les mécanismes du déclenchement de la bataille découlant de ces différentes possibilités, ceux-ci ne sont également que des conjectures.

Les Athéniens n'ont pas attendu derrière les remparts de la cité mais se sont rendus à la rencontre de l'ennemi. Ils sont rejoints sur place par leurs alliés platéens. Ils sont en position défavorable à Marathon : ils ont dû mobiliser tous les hoplites disponibles et sont malgré tout en infériorité numérique (au moins à un contre deux). De plus, ils ont dû dégarnir la défense de la cité. S'ils sont pris à revers, ils en sont coupés tandis que toute attaque contre celle-ci ne rencontrerait aucune résistance. Toute défaite à Marathon signifierait aussi l'anéantissement total de l'armée athénienne. Les Athéniens doivent donc bloquer les Perses sur la plage de Marathon en les empêchant d'en sortir et éviter d'être débordés sur les flancs. Ils ont réalisé le premier objectif. Ils n'ont donc pas besoin de déclencher la bataille trop tôt. Par ailleurs, les hoplites étant vulnérables face à la cavalerie, dont disposent les Perses, toute attaque est risquée. Le camp grec est protégé sur les flancs par un petit bois ou par un abattis de pieux (selon les traductions), réalisant ainsi le second objectif. Cette hypothèse semble donc contredire la version d'Hérodote, selon laquelle Miltiade aurait souhaité attaquer le plus tôt possible.

La stratégie des Perses reste elle aussi hypothétique. Selon E. Lévy, ils souhaitent vider la cité de ses défenseurs, les fixer à Marathon en débarquant la moitié de leurs troupes et contourner les hoplites pour prendre Athènes par la mer, ses portes ouvertes par les hommes d'Hippias. C'est une des raisons pour lesquelles, bien qu'en supériorité numérique, les Perses n'auraient pas immédiatement attaqué. Une autre est qu'ils se méfient des hoplites, beaucoup plus puissants que leur infanterie légère. Une partie des troupes perses, y compris la cavalerie, pourrait donc avoir rembarqué, avec pour objectif Phalère afin d'atteindre rapidement l'Acropole d'Athènes. Les troupes restantes auraient alors franchi le Charadra, le petit ruisseau qui traverse la plaine de Marathon avant de se perdre dans des marais littoraux, afin d'empêcher le retour des forces grecques vers la cité.
Avant la bataille, les armées sont séparées d'au moins huit stades, soit autour de 1 500 mètres. Miltiade décide Callimaque le Polémarque à étendre la ligne des soldats grecs. Il dispose les troupes des deux tribus situées au centre du dispositif (les Léontides commandés par Thémistocle et les Antiochides commandés par Aristide) sur quatre rangs tandis que les autres tribus sur les flancs restent sur huit rangs. En effet, la grande force des phalanges grecques est leur impact frontal capable de disloquer les lignes de fantassins adverses ; par contre elles sont peu manœuvrantes et sont très vulnérables sur les flancs : il est donc crucial pour les grecs qui sont en infériorité numérique de ne pas se faire déborder en particulier par la cavalerie perse. Il est donc impératif d'une part d'élargir le front et d'autre part que les phalanges latérales soient plus puissantes pour faire reculer les ailes ennemies et ainsi envelopper le centre perse où se trouvent les meilleures troupes. Certains commentateurs ont même suggéré que le recul du centre grec était volontaire, pour faciliter cette manœuvre, mais Lazenby modère ces considérations car ce serait supposer que les stratèges grecs antiques pensaient comme les stratèges contemporains, mais aussi que cela suppose un niveau d'entraînement que n'avaient pas les hoplites.
Dans ces conditions, où chaque armée est sur la défensive, il est difficile de savoir ce qui déclenche la bataille. Dans toutes les hypothèses, un mouvement perse le cinquième jour après le débarquement aurait poussé les Grecs à passer à l'attaque.

D'après Hérodote, Miltiade veut attaquer les Perses le plus tôt possible. Cependant, alors que les autres stratèges lui donnent le commandement chaque jour, il attend malgré tout le jour que le sort lui a désigné. Ce passage d'Hérodote pose problème : pourquoi attaquer avant l'arrivée des Spartiates ? Et pourquoi dans ce cas attendre ? Selon Lazenby, Hérodote pourrait avoir cru que Miltiade était impatient d'attaquer et aurait imaginé le système du commandement tournant, dont on n'a pas de preuves réelles, pour justifier le délai entre l'arrivée des Athéniens et le début de la bataille.

Hérodote est cependant très clair : ce sont les Grecs qui chargent l'armée perse. Il est probable qu'un changement dans l'équilibre des forces les a poussés à passer à l'attaque. Ce changement peut avoir été le rembarquement de la cavalerie perse, qui fait disparaître leur principal désavantage[48], les phalanges grecques étant très vulnérables à une attaque de flanc par des unités de cavaleries qui les obligerait à se disloquer devenant ainsi vulnérables à une infanterie légère moins coordonnée mais très supérieure en nombre. Cette hypothèse s'appuie sur le fait qu'il n'y a aucune mention de cavalerie dans Hérodote, tandis que la Souda précise bien : « χωρίς ἰππεῖς » (« sans cavalerie »). Cette théorie est renforcée par l'hypothèse d'un rembarquement d'une partie de l'armée perse dont la cavalerie part pour attaquer Athènes tandis que le reste de l'infanterie fixe les hoplites à Marathon. Ce rembarquement est évoqué dans Hérodote, mais chronologiquement après la bataille. Si l'on considère qu'il aurait pu avoir lieu avant la bataille, alors, il pourrait l'avoir déclenchée.

Une autre hypothèse est que les Perses ont fini par prendre une position offensive (sur le plan stratégique), obligeant alors les Athéniens à quitter leur position défensive pour une position offensive (sur le plan tactique) et passer à l'attaque. En effet, les archers perses sont une menace pour une troupe statique sur la défensive. L'avantage des hoplites est la mêlée, qui prive les archers de la possibilité de tirer. Mais, dans ce cas, pourquoi les Perses passent-ils à l'attaque après avoir attendu plusieurs jours ? Deux hypothèses sont avancées : une rumeur aurait annoncé l'arrivée imminente de renforts grecs ; ou simplement, ils se sont lassés du statu quo et ont attaqué pour éviter de rester indéfiniment sur la plage.
Image
« Emplis d'un torrent de colère, nous sommes allés à leur rencontre en courant avec lance et bouclier, debout, homme contre homme, en nous mordant la lèvre de fureur. Sous la nuée des flèches, on ne pouvait plus voir le soleil. »

— Aristophane, Les Guêpes.
Lorsque la ligne grecque est en place, Miltiade donne un simple ordre : « À l'attaque ». D'après Hérodote, les Grecs courent toute la distance qui les sépare des Perses en hurlant leur cri de guerre : « Ελελευ ! Ελελευ ! ». C'est cependant douteux, l'armure complète, au moins 20 kg, est bien trop lourde. Cette course est donc une marche rapide, en rangs serrés, qui s'accélère en une charge sur les derniers 100 mètres afin d'arriver à pleine vitesse sur l'ennemi. Cette tactique présente l'avantage de subir moins longtemps les flèches des archers perses dont la limite de portée est estimée à 200 mètres. Hérodote suggère que c'est la première fois qu'une armée grecque court vers son adversaire. C'est peut-être parce que c'est la première fois qu'elle affronte un ennemi avec une telle puissance archère. Selon Hérodote, cela surprend les Perses pour qui cette charge des Grecs confine à la folie car ils n'ont ni cavalerie ni archers. Les Perses sont aussi habitués à ce que leurs adversaires grecs aient peur d'eux et s'enfuient plutôt qu'ils ne s'avancent.

Les Grecs traversent sans encombre les volées de flèches perses, protégés par leurs armures, et percutent la ligne ennemie. Les Perses sont surpris, ils s'attendaient à ce que leurs adversaires soient des cibles faciles et donc facilement arrêtés dans leur progression. Le choc de la phalange d'hoplites est dévastateur : les hoplites étant tous en contact via leurs lances et leurs épaules, il faut considérer la masse totale de la phalange et son énergie cinétique car elle arrive à pleine vitesse. L'énergie cumulée par la phalange est telle que l'impact renverse les fantassins adverses. Dans les combats entre Grecs, les boucliers s'entrechoquent et les lances rencontrent les armures de bronze. Là, les Perses n'ont ni véritable armure ni véritable bouclier. Ils n'ont pratiquement que leur peau à opposer au « blindage » grec et ils n'ont pas grand chose qui puisse pénétrer le mur de boucliers.

Les flancs grecs dispersent facilement les troupes qui leur sont opposées car elles sont constituées de troupes éparses levées dans l'empire ou d'Ioniens peu motivés et donc plus faibles que le centre. Elles se débandent et remontent dans la panique à bord des navires. Le centre résiste mieux car il est composé de troupes d'élite (les Immortels entre autres), voire enfonce à son tour le centre grec qui n'est qu'une ligne mince d'hoplites, jusqu'à ce que les flancs grecs réussissent à l'envelopper. En effet, les troupes grecques disposées sur les ailes renoncent à poursuivre les troupes perses en déroute et se rabattent sur le centre de l'armée perse en une parfaite manœuvre de tenaille. Là, il cède et se replie en désordre vers les navires, poursuivi par les Grecs. Les Grecs les massacrent jusque dans l'eau. Dans la confusion, les Athéniens perdent plus d'hommes qu'au moment du choc entre les deux armées. Des soldats perses fuient vers les marais où ils se noient. Les Athéniens réussissent à capturer sept navires perses tandis que les autres parviennent à s'enfuir. Hérodote raconte que Cynégire, frère d'Eschyle, aurait attrapé une trière perse et aurait essayé de la tirer sur la plage quand un membre d'équipage perse lui aurait coupé la main. Il serait mort de cette blessure.
Image
Dédicace d'une colonne par Callimaque le Polémarque, avant et après la bataille de Marathon, 490 av. J.‑C.
Après cette victoire, les Grecs doivent prévenir une seconde offensive perse avec l'attaque des meilleurs éléments de l'armée qui avaient rembarqué après la bataille selon Hérodote, avant celle-ci selon les historiens contemporains. Les Léontides et les Antiochides, les tribus placées au centre et qui ont le plus souffert, restent sur le champ de bataille, commandées par Aristide. La flotte perse a besoin d'une dizaine d'heures pour doubler le cap Sounion et atteindre Phalère. Par une marche forcée de sept ou huit heures, avec une bataille dans les jambes, les hoplites grecs arrivent juste avant la flotte ennemie. Les Perses, voyant l'échec de la manœuvre, renoncent à débarquer. Ce succès marque la fin de la première guerre médique.

Quelques jours plus tard, les renforts spartiates (2 000 hoplites) arrivent et ne peuvent que féliciter Athéniens et Platéens avant de rentrer chez eux
Hérodote estime que 6 400 corps perses ont été comptés sur le champ de bataille et que le nombre de disparus dans les marais n'est pas connu. Sept navires ont de plus été capturés. Il donne un bilan de 192 morts athéniens et 11 Platéens. Callimaque et Stésilaos font partie des morts grecs. Il semblerait que la tribu des Aiantides ait payé le plus lourd tribut. Datis est également tué selon Ctésia , en fuite d'après Hérodote. Une telle différence n'a rien d'extraordinaire, même si le chiffre des pertes perses est vraisemblablement exagéré. En effet on constate fréquemment, dans les diverses batailles les opposant aux peuples d'Asie, que les Grecs de l'époque ont un tué pour vingt à trente morts dans les armées orientales.
Le symbole des Athéniens peu nombreux sauvant la civilisation face à une horde de barbares a été repris à des fins politiques ou nationalistes dans l'histoire contemporaine. Les révolutionnaires français comparent la bataille de Valmy à Marathon, les Perses devenant les Prussiens et les Autrichiens, Hippias Louis XVI. Les Espagnols s'identifient aux Athéniens laissant le rôle de Darius à Napoléon. Les alliés de la Première Guerre mondiale comparent la bataille de la Marne à Marathon car elle a « sauvé la civilisation ».

Les Grecs modernes ont souvent eu recours à Marathon : les Turcs sont les Perses. D'abord au cours de la Guerre d'indépendance grecque puis par la propagande de la dictature des colonels qui organisa une reconstitution de la bataille filmée pour la télévision. Le nationalisme grec place régulièrement le conflit gréco-turc dans le cadre mythique d'un affrontement millénaire entre Europe et Asie.
Image
Peinture de l'arrivée de Phidippidès à Athènes par Luc-Olivier Merson, 1869.


La course du marathon a été inventée par l'académicien Michel Bréal pour les épreuves des Jeux olympiques de 1896 à Athènes. Cet ami de Pierre de Coubertin lui suggère, dès le congrès pour la restauration des Jeux Olympiques de 1894, d'organiser une « course de Marathon » comme il dit alors entre le site de la bataille au bord de la mer et la Pnyx. Il se propose même d'offrir une coupe en argent au vainqueur.

La course est fondée sur les légendes entourant la bataille de Marathon. La tradition rapporte deux exploits : celui d'Euclès, envoyé de Marathon à Athènes pour les prévenir de la victoire et qui serait mort d'épuisement à l'arrivée après quelques heures de course et celui de Phidippidès qui parcourut 240 kilomètres pour prévenir les Spartiates que les Perses avaient débarqué à Marathon. Quelle que soit l'historicité de ces épisodes, l'exploit sportif ici est collectif avec la marche forcée vers Athènes des hoplites athéniens, juste après leur victoire à Marathon, afin d'empêcher le débarquement perse à Phalère. C'est cette marche que Bréal décide de commémorer. Deux routes s'offrent alors pour le parcours, comme elles s'étaient offertes aux hoplites. La route directe passe par les montagnes, Kifissia et Maroussi. Elle est plus courte mais plus difficile. Une route plus longue longe la mer par Rafina et contourne le Pentélique. Cette dernière jugée plus probable pour les hoplites antiques est choisie pour la « course de Marathon » de 1896. C'est aussi celle du marathon d'Athènes annuel et des Jeux olympiques d'été de 2004.

En 1982, des officiers de la Royal Air Force décident de vérifier si l'affirmation hérodotéenne de la course de Phidippidès est plausible, principalement son arrivée à Sparte « le lendemain ». Cette année-là, la distance (150 miles ; 246 km) est couverte par John Foden en 37 heures et 37 minutes. L'année suivante, pour la première édition du spartathlon, le Grec Yánnis Koúros met 21 heures et 53 minutes (en 1984, il établit le record à 20 heures et 25 minutes). Le texte d'Hérodote est donc vérifié dans les faits.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 14, 2011 2:16 am
par orchidee
1641
14 septembre
Le Traité de Péronne

Le Traité de Péronne est conclu le 14 septembre 1641, entre le roi de France Louis XII et Honoré II Grimaldi de Monaco. Ce traité, constitué de 14 articles, fait cesser le protectorat espagnol et réintègre la principauté de Monaco dans la mouvance française. Le roi de France confisque les biens en Espagne appartenant à Honoré II et en contrepartie, il lui concède les fiefs du Valentinois, de Carladès, des Baux, de Saint-Rémy.
Voir aussi : Louis XII - Histoire des Traités


1656
14 septembre
Couronnement de Léopold Ier, roi de Bohême

Le 14 septembre 1656, Léopold Ier de Habsbourg est couronné roi de Bohême et roi de Hongrie. Il prendra l'année suivante les titres d'archiduc d'Autriche et d'empereur germanique. Bien que pacifique par nature, Léopold Ier passa une grande partie de son règne à faire la guerre avec ses nombreux voisins : turcs, suédois ou encore français. Il se lança également dans la guerre de Succession au trône d'Espagne. Il meurt en 1705.
Voir aussi : Guerre - Habsbourg - Léopold Ier - Hongrie - Bohême - Histoire de la Politique


1715
14 septembre
Décès de Dom Pérignon.

Pierre Pérignon, plus connu sous le nom de Dom Pérignon est né en 1638 à Sainte-Menehould. C'était un moine bénédictin.
Il s'assurait ainsi du contrôle des vignes de l'Abbaye d'Epernay. Il fait naître une nouvelle méthode de pression du vin : "la méthode champenoise".
Il meurt le 24 septembre 1715 dans l'Abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers.
Voir aussi : Histoire de la Chrétienté


1791
14 septembre
Louis XVI, roi des français

A la suite de la fuite de Varennes, Louis XVI est suspendu de ses fonctions un mois. Le 14 septembre 1791, il juge fidélité à la nation devant l’Assemblée Constituante. Désormais, il devient le « Roi des Français ».
Voir aussi : Roi - Louis XVI - Histoire de la Révolution


1812
14 septembre
Napoléon entre dans Moscou

Après avoir vaincu les Russes à Borodino le 7 septembre, l'Empereur pénètre sans aucune difficulté dans Moscou. Il trouve la capitale Russe déserte. Dès le lendemain, elle sera ravagée par un gigantesque incendie sans doute allumé à l'instigation du gouverneur de la ville.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Incendie - Histoire de Moscou - Histoire de l'Empire


1870
14 septembre
La première carte postale française

La première carte postale française a été envoyée de Strasbourg lors du siège de la ville en 1870. Les cartes postales permettaient à cette époque de donner des nouvelles des assiégés, et étaient acheminées en ballon. Plus petites que les cartes actuelles, elles se constituaient de l'adresse du destinataire au recto et de la correspondance au verso. Il faudra attendre 1899 et l'inauguration de la Tour Eiffel pour voir apparaître la première carte postale illustrée. Quant au concept de carte postale, il a été initié un an plus tôt en Autriche.
Voir aussi : Histoire de Strasbourg - Carte postale - Histoire des Loisirs


1882
14 septembre
Décès de l'inventeur de la pile Leclanché

Georges Leclanché met au point en 1866 la pile qui portera son nom. Connue dans la France entière grâce au fameux slogan: "Ne s'use que si l'on s'en sert", la pile Leclanché remportera un vif succès. Elle deviendra notamment indispensable à l'usage des télégraphes et des sonneries.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des inventions - Pile - Histoire des Sciences et techniques


1958
14 septembre
Naissance de l'amitié De Gaulle-Adenauer.

Le chancelier allemand et le président de la République française se rencontre pour la première fois à Colombey-les-deux-Églises, dans la demeure personnelle de Charles de Gaulle. Treize ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, cette entrevue marque le début d'une amitié franco-allemande qui ira bien plus loin que de simples relations diplomatiques. Les deux chefs d'Etat partageront une estime et une amitié réciproques qui faciliteront grandement le rapprochement entre les deux pays et la construction de la Communauté européenne.
Voir aussi : De Gaulle - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Adenauer - Colombey - Histoire de la Construction européenne


1982
14 septembre
Assassinat de Bachir Gemayel

Alors que les Etats-Unis ont obtenu un cessez-le-feu entre Israël et l’OLP et qu’une force multinationale contrôle le départ des Palestiniens, les Libanais voient leur nouveau président de la République assassiné trois semaines après son élection. Immédiatement, Israël réagit en occupant une partie de Beyrouth, rompant ainsi le cessez-le-feu. La responsabilité est certainement syrienne, mais les Palestiniens paieront cet acte lors du massacre de Sabra et Chatila. Bachir Gemayel, dirigeant phalangiste intransigeant, fils de Pierre Gemayel, mais aussi homme fort du pays qui a su négocier le départ des Palestiniens, est alors remplacé par son frère Amine, moins connu mais plus modéré.
Voir aussi : Guerre du Liban - Histoire de l'OLP - Histoire de Beyrouth - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien


1982
14 septembre
Décès de la princesse Grace de Monaco

Alors qu'elle conduisait sa voiture sur les hauteurs de Monaco, la princesse Grace semble avoir eu un malaise qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule. Elle quitta la route, descendit une pente à pic pour s'immobiliser 50 mètres en contre-bas. Elle décèdera des suites de ses blessures le 14 septembre 1982. Sa fille Stéphanie de Monaco, qui l'accompagnait, fut elle aussi sérieusement blessée. La population monégasque fut très affectée par l'annonce du décès de la princesse Grace.
Voir aussi : Décès - Voiture - Kelly - Grace Kelly - Histoire des Faits divers


2007
14 septembre
Décès de Jacques Martin

Jacques Martin, le célèbre présentateur du "Petit rapporteur", décède à Biarritz à l'âge de 74 ans. En 1998, un accident vasculaire célébral l'avait obligé à mettre un terme à sa carrière.
Voir aussi : Histoire de la Télévision

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 14, 2011 2:25 am
par orchidee
En 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, est le premier à pratiquer l'assemblage de raisins de différents crus, qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts. De plus, à l'occasion d'un pèlerinage à l'abbaye bénédictine de Saint-Hilaire en Languedoc, il découvre la méthode de vinification des vins effervescents de Limoux, qui existe depuis plus d'un siècle. Revenu dans son abbaye d'Hautvillers, Dom Pérignon expérimente la méthode sur les vins du vignoble champenois. C'est également lui qui introduit l'emploi du bouchon de liège, maintenu sur la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais, pour éviter qu'elle n'explose. Malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au XIXe siècle. Les crayères près de son abbaye étaient utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constantes. Par la suite, d'autres caves furent creusées en pleine craie.

Selon le chanoine Jean Godinot qui écrivit en 1718 que « depuis plus de vingt ans le goût des Français s'est déterminé au vin mousseux », le champagne effervescent aurait donc été commercialisé dans des bouteilles spécifiques, pour la première fois en France, vers 1695. D'autres archives attestent que, en l'an 1729, Nicolas Irénée Ruinart fonde à Reims le premier négoce en vin de Champagne effervescent, la maison Ruinart.

Durant le XVIIIe siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck ou Claude Moët puis, au XIXe siècle, grâce à Pierre-Nicolas-Marie Perrier-Jouët et à la famille Bollinger. De même, certaines femmes, après la mort de leur mari, continuent le travail de celui-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne »), contribuant elles aussi à la notoriété du champagne. Le champagne fut même décrit comme étant le « vin de la civilisation » par Talleyrand, et comme le symbole de l'amitié par Honoré de Balzac.
Image

Le service du champagne, dit « à la champenoise », suit un protocole particulier :

la bouteille n'est tenue que par le fond, le pouce enfoncé dans la cavité et les doigts alignés le long du corps : outre l'élégance du geste, cette façon de servir offre une plus grande souplesse de mouvement ;
le verre est rempli au maximum aux deux tiers ;
le goulot ne doit pas toucher le bord du verre, une petite rotation finale permet de se débarrasser de la dernière goutte ;
au-delà du magnum, les deux mains sont nécessaires.

pour ceux interresses, le lien...http://fr.wikipedia.org/wiki/Champagne_%28AOC%29

que vous fetez ou pas, bonne journee a toustes... et a la votre... :thumb
Image

Citations

En 1961, Elisabeth Bollinger répondit à un journaliste du London Daily Mail qui l'interrogeait sur sa consommation de champagne : « Je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire lorsque j'ai de la compagnie. Je joue avec quand je n'ai pas d'appétit, et j'en bois lorsque j'ai faim. Sinon je n'y touche jamais, à moins que je n'aie soif ».

« Le champagne : c'est le seul vin qui laisse la femme belle après boire », disait de lui Madame de Pompadour.

« Si je n'étais roi de France, je voudrais être prince d'Ay » aurait dit Henri IV.

« Je ne peux vivre sans Champagne, en cas de victoire, je le mérite ; en cas de défaite, j’en ai besoin. » Napoléon Bonaparte

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. sept. 14, 2011 3:29 am
par saintluc
Merci Orchidée.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 15, 2011 3:25 am
par orchidee
1644
15 septembre
Pontificat d'Innocent X

A la mort d'Urbain VIII, pape en fonction, Giovanni Battista Pamphili, alias Innocent X, est désigné pour lui succéder. Il bénéficie du soutien de cardinaux qui étaient contre son prédécesseur et ne poursuit donc pas son ½uvre. Mazarin est contre cette élection au Pontificat, car Innocent X est favorable aux Espagnols, alors que la France est en guerre depuis 1635 contre les Habsbourg d'Espagne. Il n'est pas arrivé à temps pour empêcher son couronnement.
Voir aussi : Mazarin - Espagnols - Innocent X - Succession - Histoire de la Politique


1655
15 septembre
Guerre du Pêcher

Le 15 septembre 1655, 500 guerriers andastes, des Amérindiens, lancent un raid contre Nouvelle-Amsterdam à la pointe de Manhattan, appelé la guerre du Pêcher. Cette attaque est effectuée en représailles de la conquête de la Nouvelle-Suède par Pieter Stuyvesant, qui mit un terme à l'entente cordiale entre les Andastes et les colons de la Nouvelle-Néerlande. Les défenses affaiblies des Néerlandais eurent pour répercussion la mort d'une cinquantaine de colons et l'enlèvement d'une centaine d'autres.
Voir aussi : Nouvelle-Amsterdam - Histoire des Guerres


1700
15 septembre
Décès d'André Le Nôtre

André Le Nôtre est le jardinier du roi Louis XIV. Durant ses fonctions, de 1645 à 1700, il est chargé d'aménager les parcs et jardins du château de Versailles, Vaux-le-Vicomte et Chantilly. Il est anobli en 1675 et intègre l'Académie royale d'architecture en 1681. Il décède le 15 septembre 1700.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Architecture


1777
15 septembre
Le Congrès américain adopte les "Articles de Confédération"

Ayant proclamé l’indépendance des treize colonies d’Amérique du Nord en juillet 1776, le Congrès continental s’efforce d’organiser le nouveau gouvernement. Il adopte ainsi les "Articles de Confédération", dans lesquels apparaît le terme d’"Etats-Unis d’Amérique". Chaque Etat dispose bel et bien de sa souveraineté pour tous les domaines à l’exception de la politique extérieure, confiée au Congrès. Ce dernier se compose d’un délégué par Etat et chaque décision doit obtenir au moins neuf voix. Les citoyens peuvent circuler comme ils l’entendent dans tout le territoire. Pour entrer en vigueur, les Articles doivent toutefois être ratifiés par la totalité des Etats, ce qui ne se produira qu’en mars 1781.
Voir aussi : Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Congrès continental - Histoire de la Politique


1821
15 septembre
Vague d'indépendance en Amérique centrale

Les colonies du Costa Rica, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Salvador proclament leur indépendance. Suivant le projet du général Agustín de Iturbide, ces nouveaux Etats sont d'abord intégrés dans l'Empire mexicain. Puis après la disparition rapide de celui-ci, en 1924, ils seront intégrés aux Provinces-Unies de l'Amérique centrale. Ils retrouveront leur indépendance en 1939. Tous célèbrent désormais la fête nationale à cette date.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de la Décolonisation


1830
15 septembre
Première ligne ferroviaire régulière

La ligne de chemin de fer reliant Liverpool à Manchester est ouverte grâce au travail de Georges Stephenson. Cet ingénieur anglais parvient ainsi à faire fonctionner la fusée, première locomotive à transporter rapidement aussi bien du charbon que des voyageurs. C’est là le point de départ du développement des chemins de fer pour passagers et, par la même occasion, du tourisme.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Liverpool - Manchester - Histoire des Chemins de fer


1916
15 septembre
L'arrivée des chars d'assaut

Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée britannique utilise pour la première fois des blindés à Flers (dans la Somme). La première véritable bataille entre blindés aura lieu que le 26 avril 1918 à Villers-Bretonneux. Les chars d'assaut joueront un rôle important dans la rupture des fronts en 1918.
Voir aussi : Char - Histoire de la Première Guerre mondiale


1935
15 septembre
Création des lois de Nuremberg

A Nuremberg, pendant le congrès du parti nazi, Hitler promulgue ses premières lois antisémites. Il prive les Juifs de la citoyenneté allemande et leur interdit aussi d'épouser ou de fréquenter des "Aryens". Trente mois après l'arrivée au pouvoir des nazis, ces lois inaugurent un processus d'exclusion qui débouchera sur la "solution finale".
Voir aussi : Hitler - Histoire du Nazisme - Antisémitisme - Histoire de Nuremberg - Histoire de la Politique


1940
15 septembre
Arrestation de Léon Blum

Le gouvernement de Vichy fait arrêter Léon Blum. Représentant du Front Populaire, mouvement envers lequel la droite nationaliste éprouve un certain ressentiment, et opposant ouvert à Pétain puisqu’il a voté contre son accession aux pleins pouvoirs, il est emprisonné à Chazeron. Contrairement à de nombreux socialistes, il n’a pas rejoint Londres mais tente d’organiser la résistance depuis sa détention. La Cour de Riom veut le condamner pour une supposée participation à la défaite militaire de la France. Mais face à la faiblesse de l’accusation et à la rigueur de la défense, le procès est suspendu et Blum remis aux Allemands. Il sera alors déporté à Buchenwald.
Voir aussi : Pétain - Arrestation - Histoire de la Résistance - Histoire du Régime de Vichy - Histoire du SFIO - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale


1949
15 septembre
Konrad Adenauer chancelier de la RFA

A 73 ans, le chrétien-démocrate Konrad Adenauer devient le premier président de la République fédérale d'Allemagne (RFA). Il gouvernera pendant quatorze ans avec autorité et sera le principal artisan de l'intégration de son pays au sein de l'Europe occidentale.
Voir aussi : Election - Chancelier - Adenauer - Histoire des Elections


1959
15 septembre
Khrouchtchev en visite aux Etats-Unis

Khrouchtchev est accueilli par le président américain Eisenhower sur le sol des Etats-Unis. Pendant quelques jours, les deux gouvernants évoquent les sujets importants tels que Berlin, le non recours à la violence, etc. Si ce voyage ne permet aucune avancée politique concrète, il est un signe fort de la détente entre les deux pays. A ce titre, c’est un symbole de la coexistence pacifique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Khrouchtchev - Eisenhower - Visite - Histoire de la Diplomatie


1971
15 septembre
Première action de Greenpeace

Des militants écologistes embarquent à Vancouver sur le Phyllis Cormack pour se rendre sur le site des essais nucléaires américains en Alaska. Nommant leur mouvement « ne faites pas de vague », leur action reflète alors autant un engagement pour la protection de la nature que contre les armes nucléaires. La stratégie développée est celle de se rapprocher du risque pour empêcher l’opération en cours. Cette pratique deviendra rapidement la signature d’une organisation qui prendra le nom de Greenpeace, « paix verte », dès 1971.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Essais nucléaires - Histoire de Greenpeace - Histoire de l'Alaska - Histoire de l'Environnement


1995
15 septembre
Fin du conflit gréco-macédonien

Un accord est signé entre la Grèce et la Macédoine, mettant ainsi fin au conflit qui sévissait entre les deux États depuis 1991. Il en résulte que la Grèce lève son embargo, qui handicapait le pays depuis 1994. La Macédoine, en contrepartie, accepte de modifier son drapeau, abandonnant l’utilisation du soleil de Vergina.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Accord - Histoire de la Diplomatie


1995
15 septembre
Les droits des femmes à l'ONU

La déclaration finale de la conférence de l'ONU consacrée aux femmes réaffirme que "les droits des femmes sont partie intégrante et indivisible des droits humains". Elle a été adoptée par les 181 délégations participants aux débats. Les Etats catholiques et musulmans ont essayé, en vain, d'exclure la notion de "sexualité" des textes.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Déclaration - Histoire des Femmes
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. sept. 15, 2011 3:54 am
par orchidee
André Le Nôtre (Paris, 12 mars 1613 - Paris, 15 septembre 1700) fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l'aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly. Il était un très fameux courtisan et réussit à s'acquérir une grande faveur auprès de Louis XIV. Sous une bonhomie probablement travaillée (en présence même du roi) qui lui valut le surnom de son vivant le « bonhomme Le Nôtre », il sut se placer à l'écart des intrigues de la Cour et s'attirer les bonnes grâces d'un roi passionné de jardins. Il fut l'auteur des plans de nombreux jardins à la française.

Image

Un avenir de jardinier

André Le Nôtre, fils de Jean Le Nôtre et de Marie Jacquelin, naît dans une famille de jardiniers le 12 mars 1613 et est baptisé le même jour à l'église Saint-Roch à Paris. Son père, Jean Le Nôtre, était jardinier du roi aux Tuileries ainsi que son grand-père maraîcher fournissant semences et fumier à la Cour de Marie de Médicis puis devenant jardinier du roi. Son parrain, André Berard, sieur de Maisoncelle, originaire de la commune de Montchamp en Normandie, est contrôleur des jardins et le mari de sa marraine, Claude Mollet, est un illustre jardinier. André vit donc dans une famille de jardiniers et acquiert rapidement un savoir-faire pratique qu'il complète de connaissances théoriques.
Image

Une adolescence studieuse

Il est d'abord attiré par des arts qui rentreront en jeu dans son futur métier de jardinier du Roi. Il apprend l’agronomie, l’hydrologie, les mathématiques, la peinture et l'Architecture. Il entre alors comme pupille dans l'atelier de Simon Vouet, peintre du roi Louis XIII. Il apprendra alors l'art du classicisme et des perspectives, et devient l'ami de Charles Le Brun rencontré dans l'atelier de Vouet. François Mansart lui permet d'étudier l'architecture pendant plusieurs années.

Les débuts de jardinier

En 1635, fort de toutes les compétences acquises durant ses expériences artistiques précédentes, il décide de devenir jardinier : il est est nommé premier jardinier du duc d'Orléans frère du roi qui lui confie ses jardins de Saint-Cloud et du Luxembourg. Le premier grand jardin français portant la marque distinctive de Le Nôtre fut le jardin du château de Wattignies (sud de Lille), terminé en 1640 et construit par le seigneur de Wattignies, Philippe de Kessel. On estime que le jardin fut dessiné vers 1635-1637, quand Le Nôtre avait entre 22 et 24 ans. On y retrouve les allées en angle aigus, l'exposition Sud Est (classique), le dégradé des essences d'arbres en perspective, les grands pots Médicis sculptés dans la pierre, le Théâtre de verdure. Cette première réalisation lui apportera ses premiers grands revenus et surtout la première référence qui lancera sa réputation.

Il succède à son père comme premier jardinier du roi aux Tuileries en 1637, son père ayant réussi à lui obtenir la survivance de sa charge.

Le 16 janvier 1640 à Paris, André Le Nôtre se marie avec Françoise Langlois, qui lui survivra et avec qui il aura trois enfants, tous morts jeunes. Trois ans plus tard, il est nommé "dessinateur des Plants et Parterres" d'Anne d'Autriche qui impose son goût baroque espagnol . En 1645-1646, il modernise les jardins du château de Fontainebleau.

André Le Nôtre exerce son métier avec le projet des jardins du château de Vaux-le-Vicomte, initié par Nicolas Fouquet. Il travaille alors en coordination avec Louis Le Vau et Charles Le Brun entre 1656 et 1661, réalisant parterres, plans d'eau, bosquets et un renversement de perspective. Ce chantier fait de lui un illustre jardinier mondial. En 1657 il achète la charge de conseiller du Roi et contrôleur général des bâtiments du Roi.

Après l'arrestation de Fouquet en 1661, André Le Nôtre est engagé par Louis XIV pour réhabiliter les jardins de Versailles qui sera son autre travail majeur entre 1662 - 1687, jouant avec les parterres de broderie, installant la statuaire et les multiples jeux d'eau.

Il dessine et réalise alors de nombreux projets à travers la France et aussi l'étranger : Greenwich pour Charles II d'Angleterre en 1662, 1662 - 1684 : Le Nôtre transforme pour le Grand Condé les jardins du château de Chantilly, jardins du château de Saint-Germain-en-Laye en 1663-1672 (son projet de perspective déviée l'emportant sur celui de Le Vau), jardins du château de Saint-Cloud pour Philippe d'Orléans en 1665 - 1693.

Par ailleurs, en construisant un pont traversant la Seine, il achève partiellement la voie royale dont Louis XIV avait besoin, entre Saint-Germain-en-Laye et Paris, notamment après la Fronde. Il s'agit de l'origine de l'Axe historique.

Image

La fin de sa vie

En 1666, Colbert charge Le Nôtre d'embellir le jardin des Tuileries qu'il transforme en profondeur, ouvrant plusieurs perspectives dont l'une servira de tracé à la future avenue des Champs-Élysées. Entre 1670 - 1683, il travaille sous les ordres du même Colbert au remaniement des jardins de son château de Sceaux.

Il conçoit un projet pour le château de Racconigi en Italie en 1670 et refait les jardins de Venaria Reale en Italie en 1674 - 1698.

Le Nôtre est anobli par Louis XIV en 1675 : il reçoit à cette occasion l'Ordre de Saint-Michel et l'Ordre de Saint-Lazare (1681). Quand Louis XIV lui impose le port des armoiries, il se moque en disant qu’il a déjà « trois limaçons couronnés d’un trognon de choux ». Le roi lui fait composer un blason « de sable à un chevron d'or accompagné de trois limaçons d'argent, les deux du chef adossés et celui de la pointe coutourné » et prendre pour armoiries « une pomme de choux avec une bèche et un râteau ». Il forme de nombreux disciples, dont son neveu, Claude Desgots.

En 1678, il visite l'Italie et juge que « les jardins ne s'approchent pas de ceux de son pays ». Il en profite pour rendre visite au Bernin, âgé de 81 ans, ainsi qu'au pape Innocent IX en 1679. L'anecdote est racontée par Saint-Simon : le pape fait appel à lui pour modifier le tracé des jardins pontificaux. À la fin de leur entrevue, Le Nôtre déclare « Je ne me soucie plus de mourir puisqu'à présent j'ai devisé familièrement avec les deux plus grands hommes du monde, Votre Sainteté et le Roi mon maître ». Le pape répond « Votre roi est un grand prince victorieux, moi je ne suis qu'un pauvre prêtre. Il est encore assez jeune, moi je suis vieux ». Le jardinier rétorque « Mon révérend Père, vous vous portez bien, vous enterrez tout le Sacré Collège ». Les deux hommes éclatent de rire et, sous le coup de l'émotion, il embrasse sur les deux joues le pape puis baise sa mule. Le duc de Créquy parie avec le roi Louis XIV mille louis que cette scène est une baliverne ; il perd son pari qui confirme le surnom du jardinier le « bonhomme Le Nôtre ». La véracité de cette anecdote est toutefois contestée par Voltaire, qui se fonde sur le témoignage d'un disciple de Le Nôtre.

Le Nôtre entre en 1681 à l'Académie royale d'architecture. Il intervient dans l'aménagement des jardins du château de Meudon pour Louvois en 1679-1691 et participe aux aménagements du château de Marly-le-Roi, dernière résidence voulue par Louis XIV, en 1692. Il est cependant agacé par les velléités du Roi-Soleil à vouloir concevoir ses propres jardins. Il cesse donc de travailler pour ce dernier tout en lui offrant ses plus belles œuvres d'art en 1693. Il fait encore des projets : il envoie par lettre ses instructions pour les château de Charlottenburg et château de Cassel en Allemagne en 1694 et adresse à Guillaume III d'Angleterre des plans pour le château de Windsor en 1698.

André Le Nôtre meurt à Paris dans le palais des Tuileries, auprès de sa femme et de ses nièces et neveux qu'il a adoptés, le 15 septembre 1700 à l'âge de 87 ans. Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois puis il est inhumé en l'église Saint-Roch. Selon ses désirs, il est inhumé sans cérémonie, le tableau d’autel de sa chapelle est orné d’une peinture de Jean Jouvenet et aucune armoirie ne figure sur sa pierre tombale. Sa sépulture est profanée lors de la Révolution.

Il n'a laissé cependant aucun écrit pédagogique, ni journal ni mémoires. Il reste quelques courriers adressés aux grands de son siècle. L'un des premiers à théoriser son apport est Antoine-Joseph Dézalliers d'Argenville qui écrit en 1709 la Théorie et la pratique du jardinage, reprenant ainsi ses principales œuvres. Ayant chiné depuis les années 1650 auprès de brocanteurs et antiquaires, il lègue les œuvres importants de sa collection (tableaux de peinture, sculptures, porcelaines, médailles modernes et estampes) au roi en 1693.

Il laisse derrière lui de nombreux jardins aménagés à la française reconnaissables par leurs perspectives et leurs géométries parfaites, connus et renommés partout dans le monde.
Image
http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Le_N%C3%B4tre

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. sept. 16, 2011 4:08 am
par saintluc
1544
16 septembre
Signature de la paix de Crépy-en-Laonnois
La guerre entre François Ier et Charles Quint s’achève avec la paix de Crépy-en-Laonnois. Le roi de France s’engage à renoncer aux conquêtes du Milanais, de l’Aragon, de Naples, de la Flandre et de l’Artois et l’empereur fait de même avec le duché de Bourgogne. Après des années de conflits, les deux belligérants commençaient à manquer sérieusement de moyens financiers.
Voir aussi : François Ier - Charles Quint - Histoire des Traités



1658
16 septembre
Signature du traité d'Hadiach
Le 16 septembre 1658, le traité d'Hadiach est signé entre les représentants de l'union Pologne-Lituanie et l'ataman des Cosaques, Ivan Vyhovsky, qui représente la Ruthénie. Suite à cet accord, près d'un tiers de l'Ukraine devient le grand-duché de Russie et s'associe aux Polonais pour devenir l'union Pologne-Lituanie-Ruthénie. Les Cosaques obtiennent le même statut que la Lituanie, avec une liberté pour le culte orthodoxe et la suppression de l'union Brest-Litvosk.
Voir aussi : Pologne - Histoire des Cosaques - Histoire de la Politique



1701
16 septembre
Décès de Jacques II d'Angleterre
Fils de Charles Ier, Jacques II succède à Charles II au trône d'Angleterre, en 1685. Malgré le soutien de Louis XIV, il est renversé en 1689, lors de la Glorieuse Révolution, en raison de sa confession catholique. Remplacé par Guillaume d'Orange, il s'exile en France. Après une tentative de reprise du pouvoir qui échoue en Irlande, il se retire définitivement à Saint-Germain-en-Laye, où il décède le 16 septembre 1701.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Angleterre - Roi - Jacques II - Histoire de Saint-Germain-en-Laye - Histoire des Décès



1782
16 septembre
Mort de Farinelli
Le célèbre castrat Farinelli s’éteint à Bologne après une longue et glorieuse carrière. Issu d’un milieu aisé, ce qui était alors rare pour les castrats, Farinelli était doté d’une voix exceptionnelle et d’une virtuosité qui s’accordait pleinement avec les exigences et le style de la musique baroque. Il passa notamment une partie de sa vie à réserver son talent au roi d’Espagne Philippe V. La beauté de sa voix contribuait alors à soigner la neurasthénie du souverain.
Voir aussi : Dossier histoire de la musique baroque - Philippe V d'Espagne - Histoire de la Musique classique



1791
16 septembre
Annexion d'Avignon
L'Assemblée constituante vote la réunion à la France d'Avignon et du Comtat venaissin. La "ville des Papes", industrielle et marchande, avait choisi dès les premiers évènements de la révolution française de s'opposer à la papauté, contrairement aux autres cités du Comtat, plus rurales et plus conservatrices. Le décret du 14 septembre met un terme au débat.
Voir aussi : Annexion - Histoire d'Avignon - Histoire de la Révolution



1824
16 septembre
Mort de Louis XVIII
A quatre heures du matin, le Roi de France s'éteint rongé, par une gangrène infectieuse aux jambes. Son frère, le Comte d'Artois, lui succède et devient Charles X.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire de la Restauration - Louis XVIII - Histoire des Bourbons



1873
16 septembre
Fin de la guerre de 1870
L'évacuation de Verdun par les troupes allemandes marque la fin de l'occupation militaire qui a suivi la défaite de 1871. Le territoire français, amputé de l'Alsace et de la Lorraine, retrouve sa complète autonomie.
Voir aussi : Paix - Histoire de Verdun - Histoire de l'Alsace - Histoire de la Lorraine - Histoire de la Guerre de 1870



1896
16 septembre
Le Général Gallieni gouverneur de Madagascar
A la suite d'une expédition française, la "Grande île" vient d’être annexée par la France. Le général Gallieni est alors chargé d’organiser la pacification politique et militaire du pays en abolissant la monarchie. La Reine nationaliste Ranavalona III est déposée avant d'être exilée. Il fait abolir l'esclavage et met fin au régime féodal. Figure incontournable de l'histoire malgache, Gallieni avait, jusqu'en 1972, sa statue équestre au beau milieu de la capitale malgache, Antananarivo.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Colonie - Histoire de la Colonisation



1936
16 septembre
Naufrage du "Pourquoi pas"
Le navire océanographique du Docteur Charcot sombre près des côtes islandaises, après une tempête qui aura duré douze heures. Jean Charcot et ses équipiers disparaissent dans le naufrage auquel un seul matelot réchappera. Les naufragés auront des obsèques nationales le 12 octobre.
Voir aussi : Naufrage - Charcot - Histoire des Faits divers



1959
16 septembre
Le Général de Gaulle affirme le droit à l'autodétermination de l'Algérie
Lors d'un discours télévisé, le président français s'engage à demander aux Algériens de "déterminer eux-mêmes ce qu'ils entendent être en définitive". Il envisage trois options pour l'Algérie : la sécession totale, la francisation et l'association. Pour les partisans de l'Algérie française, c'est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre et Georges Bidault, ancien président du Conseil, fonde le Rassemblement pour l'Algérie Française. L'Algérie accèdera à l'indépendance le 5 juillet 1962 après sept ans et demi de guerre.
Voir aussi : De Gaulle - Autodétermination - Histoire de la Décolonisation



1977
16 septembre
Décès de Maria Callas
La cantatrice américaine d'origine grecque s'éteint à Paris à l'âge de 54 ans. Reine incontestée de l'opéra et dotée d'une expressivité dramatique remarquable, elle avait fait ses premiers adieux à la scène en 1958. Ses admirateurs l'avaient applaudi lors d'une ultime apparition dans la Tosca en 1965, douze ans avant sa mort.
Voir aussi : Décès - Histoire de l'Opéra



1982
16 septembre
Massacre de Sabra et Chatila
Deux jours après l’assassinat de Béchir Gemayel, les phalanges chrétiennes pénètrent le 16 septembre dans les camps palestiniens et Sabra et Chatila. Pendant trois jours, les "forces libanaises" se livrent aux exactions sans être inquiétées. Le bilan s'élèvera à 3 000 morts. Le rôle de Tsahal est d’ailleurs ambigu : les soldats qui stationnaient à proximité ont laissé les mains libres aux phalangistes. L’armée se défendra d’avoir su ce qui se passait alors dans les camps mais beaucoup accuseront les chefs militaires, et notamment Ariel Charon, d’avoir facilité ces crimes.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Guerre du Liban - Tsahal - Sharon - Histoire du Conflit Israélo-Palestinien



1987
16 septembre
Signature du protocole de Montréal
Vingt neufs pays, ainsi que la CEE, signent un accord en vue de la réduction de la production de gaz nocifs pour la couche d’ozone. Le texte donne une ampleur internationale à des mesures qui avaient déjà été prises dans certains pays, à savoir l’interdiction de produire ou d’utiliser des chlorofluorocarbones. Cette décision fait suite à des constats de scientifiques : des trous sont apparus dans la couche d’ozone en Antarctique et des liens ont été établis avec les chlorofluorocarbones. Toutefois, par effet d’inertie, et à cause de la durée de vie des gaz en question, les trous continueront à s’agrandir après l’application du protocole.
Voir aussi : Pollution - Histoire de l'Antarctique - Histoire de l'Environnement

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. sept. 17, 2011 3:05 am
par orchidee
Le Protocole de Montréal est un accord international modifiant la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'Ozone adoptée le 22 mars 1985. Son nom complet est protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Il a pour objectif de réduire et à terme d'éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d'ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne le 16 septembre 1987 dans la ville de Montréal, au Québec1. En 2009, 196 pays sont signataires du Protocole de Montréal, lui permettant ainsi d'être le premier protocole environnemental à atteindre la ratification universelle.

Ce protocole impose la suppression de l'utilisation des CFC sauf pour des utilisations qualifiées de critiques ou essentielles, de halons, bromure de méthyle et autres substances appauvrissant la couche d'ozone (HCFC), tétrachlorométhane, bromochlorométhane, hydrobromofluorocarbone, méthylchloroforme). En 2009, les CFC sont définitivement supprimés, à l'exception de quantités très minimes et indispensables (utilisation en médecine).

Genèse
La convention sur la protection de la couche d'ozone de Vienne de 1985 était une convention cadre. Elle ne disposait donc d'aucun dispositif contraignant et avait pour objectif d'être complétée par des protocoles additionnels. Au moment de sa signature, les informations scientifiques s'intéressaient surtout aux dommages sur l'ozone stratosphérique résultant des activités humaines.

Seulement, en 1985, l'alerte est donnée sur la concentration d'ozone au dessus du continent antarctique. C'est en réponse à la découverte de ce "trou dans la couche d'ozone" que fut adopté le protocole de Montréal avec la volonté de poser cette fois-ci des règles précises et contraignantes pour les États membres.

Actualité
Les délégués de 190 pays réunis à Montréal le 12 septembre 2007 ont pu saluer, 20 ans après la signature du protocole, la réussite du projet, qui se concrétise par un arrêt total de la production des CFC prévu en 2010 et une estimation optimiste de la communauté scientifique : la couche d'ozone retrouvera normalement son état de 1980 entre 2055 et 2065.

La tâche n'est cependant pas achevée : il était prévu d'éliminer les HCFC, les principaux substituts des CFC, d'ici à 2020 pour les pays industrialisés et 2040 pour les pays en voie de développement. Des chercheurs ont établi récemment que l'élimination précoce (10 ans plus tôt, soit en 2030) des HCFC réduirait l'effet de serre2 dans une proportion supérieure à ce que doit permettre le Protocole de Kyoto sur le changement climatique.

Un accord a été conclu lors de la 19e réunion des parties qui permet une accélération de la sortie de l'utilisation des HCFC. En vertu de cette entente, la production de ces substances sera gelée en 2013 à son niveau moyen de 2009-2010. Les pays industrialisés arrêteront la production et la consommation en 2020, réduisant celles-ci à 75% en 2010 et 90% en 2015 (0,5% sont autorisés pour la maintenance). Les pays en développement réduiront de 10% en 2015, 35% en 2020, 67,5% en 2025, gardant 2,5% en moyenne sur les cinq dernières années pour la maintenance.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Montr%C3%A9al

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. sept. 17, 2011 3:08 am
par orchidee
-480
17 septembre
Début de la bataille du Cap d'Artémision

Trois cents trières grecques, dont une majorité athénienne, attendent l’immense flotte Perse au Cap d’Artémision. Les combats qui s’engagent seront alors indécis, mais le but pour les grecs est avant tout de retarder l’avancée des Perses. La flotte de ces derniers est trop imposante et force les grecs à se replier. Toutefois, un tournant s’opère quelques jours plus tard. Une partie de la flotte perse, s’étant éloignée de la côte, est décimée par une tempête.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres médiques - Histoire de la Perse - Flotte - Histoire de la Grèce antique


1577
17 septembre
Signature du traité de Bergerac

Les protestants et les catholiques signent le traité de Bergerac pour mettre un terme à la sixième guerre de Religion. Celle-ci a été déclenchée par la Ligue catholique, qui est parvenue à convaincre le roi d’annuler l’édit de Beaulieu. Vaincus à la bataille de la Charité-sur-Loire, puis à Issoire, les protestants n’ont d’autres choix que de signer un traité diminuant considérablement les avantages qu’ils avaient acquis. Ainsi, ils obtiennent la liberté de culte pour un bourg par bailliage et leurs huit places de sûreté ne sont valables que temporairement. En octobre, le traité sera confirmé par l’édit de Poitiers.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri III - Histoire de la Sainte Ligue - Histoire de Bergerac - Histoire des Guerres de religion


1630
17 septembre
Fondation de Boston par des colons puritains

La tribu des Algonquins occupe la région de la future Boston lorsque le père John Winthrop y installe une communauté de puritains. Ces puritains sont en réalité des protestants calvinistes dont le mouvement tend à « purifier » l'Eglise d'Angleterre du catholicisme. Ils fondent alors la ville de Boston, d'après le nom d'une ville du Nord-Est de l'Angleterre, dans le Lincolnshire. Dotée d'un statut officiel et d'institutions représentatives de ses habitants, elle deviendra le chef-lieu de la colonie du Massachusetts.
Voir aussi : Histoire de Boston - Colonie du Massachusetts - Histoire de la Politique


1631
17 septembre
Victoire des protestants à la Bataille de Breitenfeld

Durant la Guerre de Trente ans, la Bataille de Breitenfeld fut la première grande victoire des protestants, menés par Gustave II Adolphe de Suède, contre les catholiques, commandés par le général Tilly. Les deux armées s'affrontèrent le 17 septembre 1631 près de Breitenfeld au nord de Leipzig. Bien que la cavalerie légère du comte de Pappenheim ait chargé par sept fois, les escadrons de cavalerie intercalés avec les fantassins armés de mousquets de Gustave-Adolphe finirent par mettre en déroute l'armée catholique. Grâce à cette victoire, d'autres Etats protestants se joindront à la Suède car elle avait démontré que les armées de l'Empire, fortes et bien fournies en piques, pouvait être vaincues par des troupes mobiles et la puissance des armes à feu.
Voir aussi : Histoire de la Guerre de Trente Ans - Histoire du Protestantisme - Gustave II Adolphe de Suède - Général Tilly - Bataille de Breitenfeld - Histoire des Guerres


1665
17 septembre
Décès de Philippe IV.

Philippe IV né Felipe de Austria y Austria, dit Philippe IV d'Espagne naît le 8 avril 1605 à Valladolid.
Il est le fils de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie.
A partir du 31 mars 1621, il devient le roi d'Espagne, des Deux-Siciles, du Portugal et souverain des Pays-Bas, à l'âge de 21 ans.
Il est le pionnier de nombreuses réformes en Espagne. Il traverse la crise militaire de 1640.
Afin de trouver des accords, il se marie avec Élisabeth de France, mais celle-ci décède en 1644. Il s'unit alors à Marie-Anne d'Autriche en 1649, qui restera son épouse jusqu'à sa mort. De ses deux mariages sont issus quatre enfants, dont un qui deviendra roi.
Il meurt le 17 septembre 1665 à l'âge de 60 ans.
Voir aussi : Philippe IV - Histoire des Décès


1665
17 septembre
Début du règne de Charles II.

Charles II d'Espagne est né le 6 novembre 1661 à Madrid en Espagne. Après la mort de son père, Philippe IV d'Espagne, en 1665, il accède au trône à l'âge de 4 ans.
Le roi étant trop jeune pour régner, c'est sa mère Marie-Anne d'Autriche, qui occupe le poste de régente jusqu'en 1675, année où Charles II est jugé apte à gouverner,
Durant son règne il reçoit les titre de roi des Indes, de Naples, de Sardaigne, de Sicile, duc de Milan et de Bourgogne, ainsi que souverain des Pays-Bas.
Il trouve la mort le 1er novembre 1700, des suites de nombreuses maladies dues à la forte consanguinité au sein de sa famille.
Voir aussi : Philippe IV d'Espagne - Histoire des Sacres


1677
17 septembre
Stephen Hales, physiologiste, chimiste et inventeur anglais

Après avoir étudié la théologie, Stephen Hales devient recteur de Porlock et de Faringdon. La Royal Society lui décerne la médaille Copley pour ses recherches sur les calculs de la vessie. Il est nommé docteur en théologie, mais il préfère étudier les sciences. Il invente un ventilateur qui permet de renouveler l'air des hôpitaux et des prisons. C'est un succès et de nombreux établissements l'utilisent. On le nomme chanoine de Windsor puis en 1753 associé de l'Académie des Sciences de France. Il meurt en 1761.
Voir aussi : Royal Society - Histoire des Sciences et techniques


1679
17 septembre
Décès de Don Juan José d'Autriche

Don Juan José d'Autriche, comte d'Oñate, décède le 17 septembre 1679. Fils illégitime de Philippe IV d'Espagne, il est nommé vice-roi de Sicile en 1651 puis participe à la reconquête de la Catalogne. Il est vaincu à la bataille des Dunes en 1658. Ecarté du pouvoir par la régente Marie-Anne lors de la mort de son père, il entre dans l'opposition et obtient l'exil de Johann Eberhard Nithard, conseiller de la régente. Il accède alors au titre de vice-roi d'Aragon et devient premier ministre peu de temps avant son décès.
Voir aussi : Décès - Premier ministre - Histoire des Sacres


1787
17 septembre
Publication de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique

Quatre ans après la reconnaissance de l'indépendance américaine, les treize Etats qui forment le pays décident d'établir une Constitution afin de définir précisément les fonctions du Congrès. Les idées développées par le philosophe français Montesquieu dans "l'Esprit des Lois" et celles du Britannique John Locke ont largement inspiré le texte, rédigé, entre autres, par Benjamin Franklin. On y retrouve la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire ainsi que les principes d'un système fédéral moderne. La Constitution américaine est l'une des plus anciennes de toutes. Basée sur un modèle républicain, elle se centre en particulier sur la souveraineté du peuple.
Voir aussi : Constitution - Dossier histoire des Etats-Unis : la guerre d'Indépendance - Benjamin Franklin - Montesquieu - Histoire de l'Etat


1793
17 septembre
La Terreur vote la "Loi des suspects"

Suite à l'instauration de la Terreur le 5 septembre, les Montagnards mettent en place un système visant à arrêter le maximum de contre-révolutionnaires. Cette loi leur permet de rendre les procédures judiciaires plus expéditives et d'élargir les catégories de crimes contre-révolutionnaires. Sont ainsi désignés "suspects", "ceux qui par leur conduite, leurs relations, leurs propos ou leurs écrits se sont montrés partisans de la tyrannie, du fédéralisme et ennemis de la liberté ; ceux qui ne pourront justifier de leurs moyens d'existence et de l'acquit de leurs devoirs civiques ; ceux qui n'auront pu obtenir de certificat de civisme ; les ci-devant nobles qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, les émigrés, même s'ils sont rentrés, les prévenus de délits, même acquittés (...)". L'application de ce texte prendra fin après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Vendée - Robespierre - Histoire de la Terreur - Histoire de la Loi des suspects - Histoire des Montagnards - Histoire de la Révolution


1807
17 septembre
Création de la cour des comptes

Afin de remplacer les douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime mais surtout la "Commission de la comptabilité nationale" mise en place pendant la révolution et discréditée par les scandales, Napoléon Ier, grand réformateur de la fonction publique, crée cette nouvelle administration. Sa mission est de vérifier les comptes sans étudier la légalité des dépenses. Toujours en vigueur à l'heure actuelle, la Cour des comptes, dont le rapport annuel pointe du doigt les dérives financières des administrations et des entreprises publiques, exerce un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'Etat.
Voir aussi : Histoire de l'Empire


1810
17 septembre
Début de la révolution mexicaine

Le Père Hidalgo, curé de la paroisse de Dolores, s'insurge face aux conditions économiques et sociales dont sont victimes les populations indiennes et métisses du Mexique, alors colonie espagnole. Il lance son "cri de Dolores" et amorce ainsi un mouvement indigène et paysan qui s'oppose à la domination espagnole et créole. L'insurrection prend une telle ampleur que bientôt des milliers d'Indiens sont aux portes de Mexico. Manuel Hidalgo, considéré comme un rebelle, sera arrêté et fusillé par les espagnols. Il faudra attendre 1827 pour que le Mexique soit indépendant.
Voir aussi : Histoire des Coups d'Etat


1822
17 septembre
Champollion dévoile le secret des hiéroglyphes

L'Egyptologue français, Jean-François Champollion, présente devant l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris son mémoire sur l'écriture égyptienne, dévoilant ainsi les mystères des hiéroglyphes. Ses découvertes lui valent l'admiration de tous les scientifiques de l'époque. En 1824, il publiera son célèbre "Précis du système hiéroglyphique".
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Champollion - Hiéroglyphes - Pierre de rosette - Histoire de l'Archéologie


1908
17 septembre
Premier accident mortel en avion

Aux Etats-Unis, un appareil construit par les frères Wright et acheté par l'armée s'écrase lors d'un vol d'essai. Le pilote Orville Wright est grièvement blessé et le lieutenant Thomas Selfridge qui se trouvait à bord est tué.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Accident - Wright - Histoire de l'Aéronautique


1939
17 septembre
Les Soviétiques entrent en Pologne

Une clause secrète du pacte germano-soviétique signé en août 1939 entre Hitler et Staline, permet aux deux puissances d'envahir l'une après l'autre la Pologne. Deux semaines après l'entrée des allemands à l'Ouest, les soviétiques passent la frontière à l'Est. Dès le mois d'octobre, les juifs sont enfermés dans des ghettos.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Hitler - Invasion - Staline - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale


1948
17 septembre
Assasinat du Comte Folke Bernadotte

Nommé par l'ONU médiateur entre les pays arabes et le jeune état d'Israël, créé quatre mois plus tôt (mai 1948), le comte suédois est assassiné par des terroristes juifs à Jérusalem ouest. En février 1945, Folke Bernadotte, neveu du roi de Suède Gustave V, avait réussi à faire libérer 30 000 prisonniers des camps de concentration allemands.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Bernadotte - Comte - Histoire des Assassinats


1970
17 septembre
Début du "Septembre noir"

Le Roi Hussein de Jordanie décide de mettre un terme à la présence des fedayins palestiniens dans son pays. L'armée jordanienne entre dans les camps de réfugiés palestiniens et tire contre des civils faisant près de 3 500 morts et 11 000 blessés.
Voir aussi : Massacre - Histoire du Septembre noir - Histoire de l'Opposition


1978
17 septembre
Signature des accords de Camp David

Le président égyptien Anouar El Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin sont réunis par le président des Etats-Unis Jimmy Carter à Camp David, dans le Maryland. Après treize jours de négociation, les discussions débouchent sur la signature d'un "accord-cadre sur la conclusion de la paix entre l'Egypte et Israël". Les Israéliens se retirent du Sinaï trois mois plus tard permettant ainsi la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Sadate - Begin - Jimmy Carter - Histoire de la Diplomatie


1979
17 septembre
Mc Donald's arrive en France

Sous le regard curieux des alsaciens, le premier Mac Do ouvre à Strasbourg. En 2002, la société, créée en 1955 aux Etats-Unis, compte 940 restaurants en France.
Voir aussi : Ouverture - Consommation - Histoire de Mc Donald's - Histoire de l'Entreprise


1986
17 septembre
Attentat devant le magasin Tati de la rue de Rennes

Depuis le 4 septembre, une série d'actes meurtriers terrorisent la capitale. Le dernier et le plus tragique (6 morts) est celui perpétré en plein jour rue de Rennes devant le magasin "Tati". Revendiquée par le CSPPAC qui réclame la libération du chef libanais Georges Ibrahim Abdallah, cette série d'attentats a causé la mort de 11 personnes entre le 4 et le 17 septembre.
Voir aussi : Histoire de Paris - Attentat - Histoire du Terrorisme
http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml