Page 101 sur 211

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 20, 2011 12:02 am
par saintluc
911
20 juillet
Traité de Saint-Clair-sur-Epte
Alors que depuis un siècle les Normands allaient de victoire en victoire et occupaient une partie de la Neustrie, ils subissent une défaite près de Chartres face à Charles le Simple. Cette nouvelle situation permet à ce dernier d’affirmer son pouvoir mais aussi d’ouvrir des négociations avec les « envahisseurs ». Il en résulte la création d’un nouveau duché : la Normandie. Le normand Rollon obtient le pouvoir sur cette région en échange de la reconnaissance du roi de France dont il dépend. Il promet aussi de se convertir au catholicisme. Dotés d’un territoire qui recouvre approximativement l’actuelle Haute-Normandie, les Normands se franciseront et étendront leurs frontières rapidement.
Voir aussi : Traité - Dossier histoire du duché de Normandie - Charles III le Simple - Rollon - Histoire du Moyen-Âge



1031
20 juillet
Mort de Robert II Le Pieux
Le roi de France Robert II Le Pieux meurt à Melun à 61 ans. Fils d'Hugues Capet, il est le deuxième roi capétien de France. Son règne, long de 35 ans, restera marqué par l'annexion de la Bourgogne. Robert II est inhumé à côté de son père devant l'autel de la Trinité de la basilique Saint-Denis. Son fils, Henri Ier lui succède.
Voir aussi : Décès - Histoire des Capétiens



1796
20 juillet
Exploration du fleuve Niger
Le voyageur écossais Mungo Park parti en Afrique pour le compte de l'African Association atteint le fleuve Niger à Segou (Mali). Son exploration de la vallée du fleuve démontrera que le Niger n'est pas affluent du Nil. Mungo Park et ses compagnons retourneront explorer la région en 1805 mais ils seront tués par des Africains.
Voir aussi : Histoire des Explorations



1921
20 juillet
La bataille d’Anoual
Abd el-Krim, à la tête de la rébellion rifaine contre la colonisation, inflige une cuisante défaite aux troupes espagnoles. Cette victoire marque le début de la guerre du Rif, qui durera cinq années. Les attaques contre les Français auront lieu dès 1924. Le maréchal Pétain prendra alors la place du général Lyautey et enverra une armée franco-espagnole rétablir la situation. Toutefois, la pacification de la totalité du pays n’aboutira qu’en 1934.
Voir aussi : Pétain - Lyautey - Histoire de la Colonisation



1944
20 juillet
Tentative d'assassinat contre Hitler
Assistant à une réunion au quartier général de Rastenburg, le "Führer" échappe à une tentative d'assassinat fomentée par la noblesse militaire allemande. Le comte Claus von Stauffenberg, chef d'état-major des armées de l'Intérieur, organise l'attentat dans le but de restaurer la monarchie ou du moins de mettre en place une dictature conservatrice. Il dépose lui-même une valise piégée sous la table de réunion et quitte la salle. Mais la valise est fortuitement déplacée. Elle explose vers midi, loin d'Hitler. Il n'est que légèrement blessé. Stauffenberg sera exécuté le soir même et remplacé par Himmler.
Voir aussi : Assassinat - Hitler - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1951
20 juillet
Assassinat du roi Abdallah de Jordanie
Abdallah ibn Hussein souverain du Royaume hachémite de Jordanie est assassiné par un Palestinien au moment où il pénètre dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. Suite à la guerre israélo-arabe, Abdallah avait annexé la Cisjordanie en avril 1950 occupant ainsi un territoire revendiqué par la Palestine. Le roi était depuis lors considéré comme un traite à la cause palestinienne.
Voir aussi : Assassinat - Dossier histoire de l' Etat d'Israël - Histoire des Assassinats



1975
20 juillet
Merckx perd le maillot jaune contre Thevenet
Cinq fois vainqueur du Tour de France, le belge Eddy Merckx se voit devancer par Bernard Thevenet. Il était pourtant bien parti mais l’étape du Pra-Loup lui a été fatale. De plus, il a reçu dans la montée du Puy de Dôme un violent coup de poing au foie de la part d’un spectateur favorable à Thevenet. Quant à Poulidor, qui tentait en vain de remporter son maillot doré, il a souffert d’une bronchite durant toute la course.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Eddy Merckx - Poulidor - Histoire du Cyclisme

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 20, 2011 12:21 am
par saintluc
Mungo Park (11 septembre 1771 -1806) était un explorateur écossais. Il aurait été le premier occidental à explorer le fleuve Niger.
Image
Mungo Park est né à Fowlshiels dans le Selkirkshire le 11 septembre 1771. Après avoir fait des études de médecine, il devient chirurgien. Passionné de voyages il se porte volontaire pour trouver les sources du Niger, à la Société Africaine de Londres. À cette époque, comme pour le Nil en Afrique orientale, la principale énigme géographique de l'Afrique de l’Ouest est le cours du Niger. Un fleuve qui, en raison du relief, prend sa source à quelques centaines de kilomètres de la côte mais fait une boucle de 4 000 km à l'intérieur, avant de regagner le golfe de Guinée. Les géographes européens ne connaissent de ce grand fleuve que ce qu'en avait dit Pline qui avait parlé de Niger, puis Al Idrissi et Léon l'Africain. Or ce dernier avait embrouillé les choses en prétendant que le Niger coulait vers l'Ouest. Les hypothèses les plus fantaisistes se heurtent.

Image
Les voyages de Mungo Park
Mungo Park propose de reprendre les explorations de Houghton et part le 22 mai 1795 pour la Gambie. Le 21 juin 1795, il atteint l'embouchure de la Gambie et il remonte le fleuve jusqu'au comptoir de Pisania. Il apprend le dialecte local grâce au médecin du comptoir et commence son périple dans les terres en décembre 1795. Il traverse le lit du Sénégal, visite le Moullé, le Bondou, le Kaarta et est arrêté par les maures et fait prisonnier pendant quatre mois, par leur chef Ali qui le traite en esclave. Il arrive à s'échapper dans le désert seul sans presque rien à boire et à manger. Après trois semaines de souffrances, il atteint la ville de Ségou, où il peut enfin voir le Niger. Il remonte le fleuve sur 110 km, mais étant épuisé et malade il décide de rejoindre Ségou. Averti par des indigènes, il apprit que la ville était tombée aux mains de son ancien geôlier. Il décide alors de rallier la ville de Kamalia. La saison des pluies ayant commencé, le voyage est alors encore plus pénible que dans le désert. Il arrive épuisé à Kamalia et reste plusieurs jours entre la vie et la mort. Remis sur pied, il décide de se joindre à une caravane d'esclaves qui rejoint la côte. Six mois plus tard de retour au Royaume-Uni, il publie le récit de son voyage.

En 1803, à la demande de son gouvernement, il accepte de mener une nouvelle expédition sur le Niger. Il repart le 30 janvier 1805, à Gorée, puis rallie Bamako. Il construit un bateau pour descendre le Niger. La maladie et les embuscades des autochtones déciment l'expédition : il perd 33 de ses compagnons. Malgré ses difficultés, il descend le Niger sur 1600 km, avant d'être attaqué par les Haoussas. Sur le point d'être submergé, il se retire vers le fleuve où il se noie avec ses compagnons restants, à proximité de Boussa. Un guide et un porteur rescapés ont rapporté sa fin tragique.

Isaaco, et plus tard Lander, récupérèrent certains des effets de Park, mais son journal ne fut jamais retrouvé. En 1827, son second fils, Thomas, débarqua sur la Côte de Guinée, dans l'intention de rallier Boussa, où il pensait que son père aurait pu être retenu prisonnier ; mais après avoir pénétré d'une courte distance à l'intérieur des terres, il fut frappé de fièvres et mourut. La veuve de Park, Allison, mourut en 1840.

Image
Localisation de Boussa (territoire du « Borgu-Bussanga ») sur une carte allemande de 1889 (noter la mention M.Park † 1806). Souligné ajouté.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. juil. 21, 2011 12:25 am
par saintluc
-357
21 juillet
Incendie du temple d'Artemis
Dans la nuit, Herostratus, un jeune homme de la cité antique d'Ephèse (Asie mineure) met le feu au temple d'Artémis, l'une des sept merveilles du monde. Herostratus commet ce geste dans le seul but de se rendre immortel. Il sera exécuté par les Ephisiens qui condamneront à mort toute personne de la cité qui prononcera son nom. Chef d'oeuvre de l'art ionien, le temple dédié à la déesse de la chasse a été construit vers 550 avant Jésus-Christ. Il était entouré de 127 colonnes.
Voir aussi : Incendie - Temple - Histoire de l'Antiquité



1542
21 juillet
Le Saint-Office succède à l'Inquisition médiévale
Face à la diffusion du protestantisme, Paul III décide de mettre en place la congrégation de la Suprême et Universelle Inquisition. Le Saint-Office naît sur les cendres d’une Inquisition médiévale qui n’a pas résisté au XVème siècle. Sa mission est de veiller au respect de la doctrine et de la foi catholiques, même chez les évêques. Cette nouvelle Inquisition, moins virulente et moins puissante que son ancêtre médiéval, marquera les esprits avec quelques procès, comme celui de Galilée et grâce aussi à l'Index, repertoire de livres interdits.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Inquisition - Paul III - Saint-Office - Histoire de l'Art



1798
21 juillet
Bataille des pyramides
Le général Napoléon Bonaparte qui conduit la campagne d'Égypte, bat les cavaliers mamelouks non loin des pyramides de Gizeh. Les troupes de Mourad Bey, surprises par les tirs d'infanterie se retirent rapidement et l'affrontement ne dure pas plus de deux heures. Victorieux, Bonaparte va régner sur l'Égypte tel un vizir jusqu'à l'intervention de la flotte britannique en 1801, qui le chassera définitivement de la région.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Dossier histoire des grandes batailles - Bonaparte - Pyramide - Histoire de la Révolution



1861
21 juillet
Première bataille organisée à Bull Run
Les troupes nordistes et sudistes s’affrontent à Bull Run pour ce qui semble être la dernière bataille de la guerre de Sécession. Confiants en leurs forces armées, les nordistes sont en effet convaincus de leur victoire. Mais ils sous-estiment les troupes du Sud, certes minoritaires mais composées de soldats aguerris. La bataille éclate et les nordistes parviennent à briser la ligne de front ennemie mais ne peuvent faire face aux renforts sudistes, qui ne tardent pas à intervenir sous le commandement de Beauregard. La défaite du Nord, aussi rapide que surprenante, ne manque pas de faire naître la confusion au sein du gouvernement de Lincoln mais aussi dans celui de Davis, qui ne s’attendait pas à une telle victoire. La guerre de Sécession est donc loin de se terminer.
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Lincoln - Jefferson Davis - Histoire des Guerres



1921
21 juillet
Première réunion du PCC
Les militants de divers groupes marxistes chinois se réunissent à Shanghai pour militer à la première réunion du Parti communiste chinois (PCC). Né des aspirations estudiantines et populaires pour une Chine indépendante et moderne, les mouvements révolutionnaires se sont multipliés depuis le début du XXème siècle. Le PCC s’alliera dans un premier temps avec les nationalistes du Guomindang avant de l’affronter jusqu’à la victoire d’octobre 1949. Parmi les participants, on retrouve l’homme qui mènera le PCC au pouvoir : le jeune Mao Zedong. Il représente alors un groupe de Changsha et n’est qu’un intervenant mineur.
Voir aussi : PCC - Zedong - Histoire des Partis



1954
21 juillet
Fin de la guerre d'Indochine
Ouverte le 26 avril, la Conférence de Genève rassemble les représentants de 19 puissances, dont la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’URSS, la Chine, la Corée et le Viêt-Nam. Elle se clôt avec la signature d’accords mettant un terme à la guerre d’Indochine. Outre le cessez-le-feu au Viêt-Nam adopté sous l’impulsion de Mendès France, ces accords divisent le pays en deux États, avec une frontière fixée au 17e parallèle. Par ailleurs, ils reconnaissent l’indépendance du Laos et du Cambodge.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Histoire de la Guerre d'Indochine - Histoire des Guerres



1958
21 juillet
Première production de plutonium à Marcoule
Le centre de Marcoule, à proximité d’Orange, produit pour la première fois du plutonium. Sous la direction du CEA, l’établissement aura la double fonction de produire du plutonium pour le programme de Défense nationale et de retraiter les déchets produits dans les centrales nucléaires d’EDF.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire d'EDF - CEA - Histoire des Grands travaux



1969
21 juillet
Premier pas sur la Lune
A 3H56 (heure française), l'astronaute Neil Armstrong qui participe à la mission spatiale Apollo 11 sort du module lunaire "Eagle" et pose pour la première fois le pied sur la lune. Il prononce alors une phrase qui restera gravée dans l'histoire: "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité." L'événement est retransmis dans le monde entier. Des millions de téléspectateurs écoutent ébahis les premières impressions d'Armstrong. Un quart d'heure plus tard, il sera rejoint par son camarade Edwin "Buzz" Aldrin. Pour les Etats-Unis, c'est une victoire décisive dans la course à l'espace engagée avec l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la conquête spatiale dans la guerre froide - Histoire de la Lune - Histoire d'Apollo - Aldrin - Histoire d'Apollo 11 - Histoire de l'Espace



1974
21 juillet
Eddy Merckx remporte le Tour pour la 5e fois
Déjà vainqueur en 1969, 1970, 1971 et 1972, Eddy Merckx termine une fois de plus en tête du classement général. Il réalise ainsi le même exploit que Jacques Anquetil : remporter cinq Tours de France. Après lui, Hinault, Indurain et Lance Armstrong atteindront ce record. Multipliant les victoires en cyclisme depuis 1965, Merckx est considéré comme l’un des plus grands coureurs de son temps.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Anquetil - Eddy Merckx - Lance Armstrong - Indurain - Histoire du Cyclisme



1985
21 juillet
Cinquième Tour de France pour Bernard Hinault
Le coureur français Bernard Hinault remporte à 31 ans son cinquième Tour de France. Après avoir parcouru 4127 kilomètres à une moyenne de 39km/heure, il se place premier au classement général à son arrivée sur les Champs-Elysées. Avec cette cinquième victoire, Bernard Hinault déjà vainqueur en 1978, 1979, 1981 et 1982 égale les records de Jacques Anquetil et d'Eddy Merckx.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Hinault - Histoire du Cyclisme



2007
21 juillet
sortie mondiale du dernier Harry Potter
Le plus grand phénomène d’édition des dix dernières années connaît son dernier épisode avec la sortie mondiale de "Harry Potter et les Reliques de la Mort". Le dernier tome du best-seller de Joanne Kathleen Rowling est disponible dès 0h01. Grain de sable dans les rouages de cette opération, des extraits ont été rendus publiques auparavant sur le web, suscitant la colère de l’auteur et de la maison d’édition. La version française sera présente dans les rayons le 26 octobre suivant.
Voir aussi : Sortie - Histoire des Romans

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. juil. 21, 2011 12:43 am
par saintluc
La Première bataille de Bull Run, dite aussi Première bataille de Manassas (ainsi nommé par les forces sudistes, ce nom est encore fréquemment employé dans les États du Sud) fut le premier affrontement majeur de la guerre de Sécession entre l'Union (Nord) et la Confédération (Sud).

La bataille se déroula le 21 juillet 1861 près de la petite ville de Manassas, en Virginie, à 60 km au sud-ouest de Washington. Alors qu'elles sont persuadées d'obtenir une victoire facile, les forces nordistes, non aguerries, sous les ordres du brigadier general Irvin McDowell traversent la rivière Bull Run pour affronter l'armée sudiste guère plus aguerrie sous les ordres des généraux Joseph E. Johnston et Pierre Gustave Toutant de Beauregard. Malgré un engagement de la bataille qui leur est d'abord favorable, les forces nordistes subissent un échec cuisant et, mises en déroute, doivent se replier sur Washington DC.
Forces de l'Union
Les forces de l'Union, fortes de 35 000 soldats dont environ 28 000 combattant effectifs, sont commandées par le brigadier général Irvin McDowell et composées de 4 divisions.
Forces de la Confédération
Les forces de la Confédération, fortes de 34 000 soldats dont 18 000 à 32 000 combattants effectifs, sont commandées par le brigadier général Joseph Eggleston Johnston et composées de 11 brigades.
La Guerre de Secession commence le 12 avril 1861 par la Bataille de fort Sumter. Aucun des deux camps n'avait préparé ses effectifs, ne voulant pas paraître comme l'agresseur. La mobilisation commence donc à partir de la deuxième quinzaine d'avril 1861. Les deux camps prévoient une guerre de courte durée, le premier appel à volontaires porte donc pour un engagement de trois mois. Une partie des troupes doit théoriquement être démobilisée fin juillet, alors qu'aucune bataille importante n'a été livrée.

Les premiers appels à volontaires ont été couverts sans problème par la population des deux adversaires. Paradoxalement, il y avait parfois trop d'hommes pour les capacités logistiques des deux camps (voir plus loin équipements).

Image
Les restes du pont sur la Cub Run près de Centreville, Virginie.
Depuis la prise de Fort Sumter, l'armée de l'Union n'est pas restés inactive, ses effectifs ont quintuplé (passant de 16 000 hommes en 1860 à environ 90 000 hommes (sur tous les théâtres d'opérations) à la veille de la bataille. Toutefois si les effectifs de l'union sont corrects en quantité, ils sont loin de l'être en qualité, en particulier il manque beaucoup de bons officiers, un certain nombre (dont le colonel Robert E. Lee) ont quitté l'Union pour rejoindre la Confédération. L'armée de l'Union rappelle donc des anciens de West Point revenus à la vie civile.

Les confédérés possèdent plus de bons officiers, beaucoup d'entre eux sont diplômés de West Point et ont une tradition de milice. Les hommes des unités confédérées sont généralement plus habitués à la vie de plein air que les nordistes, ce qui constituera un avantage dans les premières campagnes de la guerre.

Les unités sont levées État par État, chaque État devant assurer l'équipement de ses régiments en armes et en uniformes.

Les industries d'armements sont majoritairement au nord, les unionistes n'ont donc pas de mal à se fournir en fusils et canons, alors que la seule usine d'Augusta en Géorgie a beaucoup de mal à suivre la demande (dans les premiers temps de la guerre, certains régiments ne sont pas levés faute de fusils). Certains hommes de troupe confédérés commencent la guerre avec leurs fusils de chasse, par la suite ils utiliseront les fusils pris aux nordistes.

Les uniformes ne sont pas normalisés au début de la guerre, certaines unités de zouaves unionistes combattent en gris. Dans d'autres unités, il n'y a pas d'uniforme, les hommes combattent en tenue civile. Les deux partis cherchèrent à standardiser leurs tenues réglementaires dans les mois qui suivirent.

Par ailleurs, et jusqu'au 1er mai 1863 les drapeaux fédéraux et confédérés sont très semblables.

Les unionistes ont pour objectif une bataille décisive qui entraînerait la capitulation des États confédérés et leur retour dans l'union. Au fur et à mesure que l'espoir d'une bataille décisive s'éloigne, il devient clair que seule la prise de Richmond peut mettre fin à la guerre.

Le plan de McDowell était de séparer son armée en trois colonnes, la colonne de droite devait faire diversion, celle du milieu lancerait le gros de l'attaque, pendant que la colonne de gauche encerclerait l'ennemi et couperait le chemin de Richmond.

Les confédérés ont pour objectif d'obtenir un arrêt des combats qui leur permettrait de facto de gouverner les territoires qu'ils contrôlent. Au début de la guerre la prise de la capitale fédérale parait possible, ou du moins son encerclement.

Le plan de Beauregard était d'attendre que l'armée du Potomac fasse mouvement, puis par un mouvement tournant de la couper de ses arrières. Informé de ce plan, Jefferson Davis, Président de la Confédération y mit son veto. Le plan demandait en effet des effectifs importants, et en particulier le rappel de Jackson de la Shenandoah, ce qui signifiait d'abandonner cette vallée et ses ressources aux unionistes. Les confédérés, devaient retenir les unionistes à Manassas, puis se replier sur la rivière Rappahannock jugée plus facile à défendre et plus près de la capitale confédérée.
Chez les unionistes, la pression est grande pour livrer une bataille décisive, la presse et les milieux politiques harcèlent les généraux. Les militaires de carrière souhaitent prendre le temps afin de former les troupes. Le président Abraham Lincoln tente de rassurer McDowell à ce sujet: « Vos troupes ne sont pas aguerries, mais celles de l'ennemi non plus, personne n'est aguerri »
Image
Malgré ses réticences McDowell part de Washington le 16 juillet 1861 avec une armée de 35 000 hommes. Suite à des désertions (principalement les hommes dont l'engagement arrive à expiration), les effectifs Unionistes ne sont plus que de 28 452 combattants. McDowell pensait arriver à Centreville le 17 juillet 1861 grâce à une marche forcée, mais les troupes n'était pas habituées à ce régime de marche dans une chaleur étouffante, les hommes s'arrêtaient fréquemment pour prendre de l'eau ou manger des mûres. Ce ne fut que le 18 juillet 1861 que l'avant garde commandé par le brigadier général Daniel Tyler arriva à Centreville. Ses ordres étaient d'observer la route de Warenton et les abords de la Bull Run, mais Tyler s'engagea plus avant et eut une escarmouche (connue sous le nom de la bataille du Gué de Blackburn) avec des éléments avancés du général James Longstreet, les unionistes perdant 81 hommes tués, blessés ou porté disparu, tandis que les confédérés eurent 15 tués et 33 blessés dont certains moururent plus tard . Le général Tyler fut sermoné par McDowell en personne qui lui rappela qu'il avait pour mission d'observer et de ne pas se lancer dans des combats hasardeux.

À la suite du Général McDowell, un certain nombre de députés et sénateurs, ainsi que des civils partent de Washington pour le site de la bataille afin d'assister à la confrontation qui semblait être perdue d'avance pour les Confédérés.

McDowel avait prévu d'immobiliser l'armée du Général Johnston dans la vallée de la Shenandoah par une attaque de Robert Patterson et des 18 000 hommes de la première armée de la Shenandoah. Il avait informé le général Scott que le plan d'attaque ne pouvait réussir que si Johnston était bloqué dans la vallée de la Shenandoah.

Grâce à des informateurs, Beauregard est informé du mouvement de McDowell vers 20h dans la soirée du 16 juillet 1861 , il peut donc se préparer, il demande au général Jackson d'emmener l'armée de la Shenandoah par le col de Blue Ridge. Il doit ensuite attaquer McDowel sur son aile droite.
Image
Situation le 21 juillet au matin.
À 2h30, le matin du 21 juillet, McDowell envoie les divisions de Hunter et Heintzelman (environ 12 000 hommes) depuis Centreville en direction du sud-ouest vers Warrenton Turnpike, puis vers le nord ouest en direction de Sudley Springs. La division de Tyler (environ 12 000 hommes) avançant avec précaution, le général, n'ayant pas digéré l'affront qui lui avait été fait la veille, bloqua l'avance des colonnes latérales. Les unités qui avaient pu passer le pont trouvèrent la route vers Sudley Springs impraticable, et ne purent passer à gué la Bull Run que vers 9h30. Les hommes de Tyler ne passèrent le pont que vers 6h30.

Vers 5h15 la brigade de Richardson tira quelques coups de canon vers le gué de Mitchell sur le flanc droit des Confédérés. Certains de ses tirs atteignirent le quartier général du général Beauregard, ce qui lui indiqua que l'ennemi avait attaqué avant lui. Il ordonna toutefois une attaque de diversion sur le flanc nord. Toutefois, celle-ci n'eut jamais lieu à cause de la défaillance des moyens de communications. Alors qu'il souhaitait voir le général Richard S. Ewell lancer une attaque, les ordres que celui-ci reçut disaient simplement « de se tenir prêt à faire mouvement immédiatement ». Le Brigadier Général Jones devait attaquer en soutien d'Ewell, mais ne reçut aucun ordre du tout.

Tout ce qui restait sur le chemin des 20 000 soldats de l'Union sur le flanc gauche des confédérés était le colonel Evans et sa brigade réduite de 1 100 hommes. Evans avait envoyé des hommes pour parer la menace directe de Tyler au pont de pierre de la route de Warrenton, mais il commençait à suspecter que les faibles attaques du général Schenck n'étaient que des feintes. Il en fut informé via le quartier général de Sudley Spring par le capitaine Edward Porter Alexander, officier de transmission de Beauregard, qui observait la scène depuis une distance de 8 km. C'est le premier exemple d'utilisation de signalisation par fanions pour transmettre des ordres pendant une bataille durant cette guerre, Alexander envoya le message: « Regardez à gauche, votre position est encerclée » Shank envoya alors 900 hommes depuis le pont de pierre vers les pentes de Matthews Hill, au nord de leur précédente position.

Evans reçut bientôt en renfort les deux brigades du brigadier Général Barnard Eliot Bee Junior et du colonel Francis S. Bartow, amenant le total des forces du flanc nord à 2 800 hommes. Ils parvinrent à ralentir la brigade de tête de Hunter (commandée par le brigadier général Ambrose E. Burnside) qui tentait de passer à gué la rivière Bull Run et d'avancer vers la rivière Young Branch au nord de la colline Henry House. L'un des chefs de la brigade de Tyler (le colonel William Tecumseh Sherman), traversa un gué non protégé et chargea le flanc droit des confédérés. Cette attaque surprise, combinée à la pression de Burnside et du major George Sykes, provoqua une rupture de la ligne confédérée peu après 11h30, les confédérés se replièrent en déroute vers Henry Hill.

Alors qu'ils se repliaient depuis leur position de Matthews Hill, les restes des unités de Evans, Bee et Bartow reçurent un peu de soutien du capitaine John D. Imboden et de sa batterie de quatre canons qui parvinrent à retenir les fédéraux pendant que les sudistes se regroupaient sur la colline de Henry House. Ils furent rejoints par les généraux Johnston et Beauregard qui arrivaient juste du quartier général de Johnston à la ferme de Lewis "Portici". Heureusement pour les confédérés, McDowell ne pressa pas son avantage en essayant de saisir des positions stratégiques, préférant bombarder la colline avec les batteries des capitaines James B. Ricketts (batterie I, 1er Artillerie Fédérale) et Charles Griffin (Batterie D, 5e Fédérale) depuis la crête de Dogan.

La brigade virginienne du colonel Thomas J. Jackson arriva au secours des confédérés désorganisés vers midi, accompagnée du colonel Wade Hampton et de sa légion d'Hampton et de la cavalerie du colonel J.E.B. Stuart. Jackson positionna ses cinq régiments sur la partie de la colline opposée à l'ennemi, les protégeant ainsi des tirs directs. Il put positionner 13 canons sur le sommet de la colline, le recul des armes les amenant en position de sécurité, les artilleurs pouvaient recharger en sûreté. Pendant ce temps McDowell déplaçait les batteries de Rickett et Griffin depuis Dogan's Ridge vers la colline Henry House pour un soutien au plus près de son infanterie. Les 11 canons fédéraux engagèrent un intense duel d'artillerie contre les 13 canons confédérés à une distance de 270 m. Contrairement à de nombreux autres engagements de la guerre, l'artillerie sudiste eût ici l'avantage.

L'une des victimes de ces tirs fut Judith Carter Henry, une veuve de 85 ans, qui, invalide, ne fut pas en état de quitter son lit. Lorsque Rickett se fit tirer dessus, il en conclut que les tirs devaient venir de la maison Henry et donna l'ordre de tirer sur ce bâtiment. Un obus traversa le mur et emportât le pied de la vieille dame qui mourut par la suite de blessures multiples.

« L'ennemi nous repousse ! » s'exclama Bee à Jackson. Jackson, ancien de West Point, professeur à l'Institut Militaire de Virginie aurait répondu « Alors monsieur, nous leur donnerons de la baïonnette ! », Bee exhorta ses propres hommes à se remettre en position en criant: « Il y a Jackson qui tient comme un mur de pierre », soyez prêt à mourir ici et nous vaincrons, suivez-moi!" Les sens des propos de Bee ne fit pas l'unanimité, il fut mortellement blessé immédiatement après et aucun de ses subordonnés n'a écrit de rapport sur la bataille. Le major Burnet Rhett, chef de l'état-major du général Johnston affirme que Bee était en colère par la passivité de Jackson à secourir les unités de Bee et Bartow alors qu'elles étaient soumises à une pression intense. Ceux qui adoptent ce point de vue pensent que ce commentaire était plutôt malveillant : « Regarder Jackon immobile comme un mur de pierre! ». Il y a d'autres opinions, certains pensent que Bee n'aurait rien dit du tout
Image
Attaque sur la colline Henry House Hill, 12h-14h
Le commandant de la batterie Griffin décide de déplacer deux de ses canons vers le sud de sa ligne, espérant pouvoir prendre en enfilade les rangs confédérés. Vers 15h ces canons seront pris d'assaut par les troupes du 33e de Virginie dont les hommes portaient des uniformes bleus, ce qui trompa la vigilance du supérieur de Griffin, Willian F. Barry, qui lui ordonna de ne pas tirer. Un tir à courte portée du 33e de Viriginie et l'assaut de la cavalerie de Jeb Stuart sur le flanc du 11e régiment volontaire d'infanterie de New York (les zouaves d'Elmer E. Ellsworth) qui assistait l'artillerie tua de nombreux servants et dispersa l'infanterie. Profitant de ce succès, Jackson ordonna à deux de ses régiments de charger les canons de Rickett et ils furent capturés aussi. D'autres unités de cavalerie Fédérale furent engagées, les canons changèrent de mains plusieurs fois.

La capture des canons de l'union changea le cours de la bataille, Bien que McDowell ait amené 15 régiments pour la prise de la colline, surpassant les confédérés à deux contre un, au maximum seul deux régiments étaient engagés simultanément. Jackson a continué ses attaques ordonnant aux soldat du 4e d'infanterie de Virginie : « ne tirez que lorsqu'il seront à 50 yards! Puis tirez et chargez à la baïonnette! Quand vous chargerez criez comme des furies! ». Pour la première fois, les troupes de l'union entendirent le cri de guerre des "rebelles". Les dernières troupes nordistes furent poussées hors de la coline Henry House vers 16h par la charge de deux régiments de la brigade du colonel Philip St. George Cocke[
À l'ouest, la crète Chinn avait été occupée par la brigade du colonel Oliver O. Howard de la division Heintzelman. Vers 16h deux brigades confédérées qui venaient d'arriver de la vallée de la Shenandoah (celles du colonel Jubal A. Early et du brigadier général Kirby Smith commandées par le colonel Arnold Elzey après que Smith fut blessé) écrasèrent la brigade d'Howard. Beauregard ordonna à toute sa ligne d'avancer. Les forces de McDowell s'écroulèrent et battirent en retraite.

La retraite fut relativement ordonnée jusqu'à la traversée du Bull Run, mais elle fut mal coordonnée par les officiers de l'union. Un véhicule avait été renversé par un tir d'artillerie et bloquait le passage sur un pont enjambant le ruisseau Cub Run, provoquant un début de panique parmi les troupes de McDowell. Alors que les soldats affluaient vers Centreville, en jetant leurs armes, McDoweel a ordonné à la division du colonel Dixon S. Miles d'établir une arrière garde, mais il fut impossible de réorganiser l'armée avant d'atteindre les faubourgs de Washington. Dans le désordre qui suivit des centaines de soldats nordistes furent faits prisonniers. Les élites de Washington, députés et sénateurs compris, s'attendant à une victoire facile, étaient venu pique-niquer en regardant la bataille. Quand l'armée fut repoussée et acculée à la retraite les routes menant à Washington furent encombrées par les calèches des civils qui voulait regagner la capitale.

Beauregard et Johnston ne profitèrent pas de l'avantage, malgré l'insistance pressante du président confédéré Jefferson Davis qui arrivant sur le champ de bataille vit la déroute des armées nordistes, les troupes sudistes étant elles-mêmes assez désorganisées. Une tentative de Johnston pour intercepter les troupes de l'Union depuis son flanc droit, en utilisant les brigades des généraux Milledge L. Bonham et James Longstreet se solda par un échec. Les deux généraux se disputaient après avoir reçu des tirs d'artillerie de l'arrière garde nordiste. De plus la brigade de Richardson bloquait la route de Centreville, Johnston donna, alors, l'ordre d'arrêter la poursuite.
Image
Retraite de l'Union vers 16h
La défaite renforce la détermination du Nord; à contrario, le Sud se croit dans un premier temps invincible.

Le Sud qui n'était pas préparé à un tel résultat, aurait manqué de peu de prendre Washington. À l'époque, beaucoup de contemporains pensèrent qu'on leur avait volé la victoire. Toutefois, les historiens modernes pensent que les troupes sudistes n'auraient pas pu prendre Washington qui était de l'autre côté du Potomac.

Ce premier engagement majeur commence à dissiper l'idée d'une victoire rapide après une bataille décisive. Les politiciens des deux camps réalisent que la guerre risque d'être longue et coûteuse, le 22 juillet 1861 le président Lincoln signe un décret pour enrôler 500 000 hommes pour 3 ans de service.

La confusion possible entre les drapeaux fédéraux et confédérés amène les confédérés à adopter un drapeau de combat connu sous le nom de dixie flag

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. juil. 22, 2011 12:14 am
par saintluc
1209
22 juillet
Massacre de Béziers
L'armée des croisés chargée d'éradiquer les cathares à la demande du pape Innocent III s'empare de Béziers. Sous la direction du légat du pape Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric) et du chef Simon de Monfort, la ville est mise à sac et la population massacrée. Bien qu'en majorité catholique, Béziers ne voulait pas livrer les cathares qu'elle protégeait. Avant de donner l'assaut, les croisés demandent au légat comment reconnaître les hérétiques des vrais chrétiens. Celui-ci leur aurait répondu : "Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !". Pendant vingt ans, les combats feront rage dans la région. Les albigeois, dans un premier temps dépassés, organiseront une reconquête avant de se heurter à l’armée royale française. Bien que glorieuse pour les catholiques, la croisade des albigeois n’élimine pas complètement le catharisme. C’est une des raisons de la création de l’Inquisition quelques années plus tard.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire des Cathares - Dossier histoire de l' Inquisition - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté



1808
22 juillet
Les Français chassés d'Espagne
Encerclés par 17 000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes napoléoniennes commandées par Dupont capitulent à Bailen en Andalousie. Pour la première fois, une junte insurrectionnelle s'est soulevée contre l'occupant français et les armées de l'empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte devra quitter Madrid précipitamment le 30 et se réfugiera derrière l'Ebre. La nouvelle de la déroute française en Espagne fait grand bruit dans toute l'Europe.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Capitulation - Joseph Bonaparte - Histoire de l'Empire



1894
22 juillet
Première course automobile en France
A 8 heures du matin, la première course automobile sur route entre Paris et Rouen s'élance. Organisée par Pierre Giffart, rédacteur en chef du "Petit journal", elle est réservée aux voitures sans chevaux. A 17H40, le comte Dion sur son tracteur à vapeur est le premier à atteindre Rouen devant les voitures à pétrole. Mais les qualités d'économie et de sécurité de son véhicule sont jugées insuffisantes par le jury du concours. Le comte ne remporte pas la course et le premier prix est partagé entre Peugeot et Panhard et Levassor.
Voir aussi : Histoire de Paris - Histoire de Rouen - Course automobile - Histoire des Sports mécaniques



1933
22 juillet
Premier vol autour du monde en solitaire
L'Aviateur américain Wiley Post boucle en 7 jours 18 heures et 49 minutes le premier tour du monde en solitaire. Le pilote automatique installé sur son appareil, un Loockheed Vega 5B surnommé le "Winnie Mae", ainsi que d'autres équipements novateurs pour l'époque, lui permirent d'effectuer ce tour de la planète en solo.
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Tour du monde - Histoire de l'Aéronautique



1946
22 juillet
Fondation de l'OMS
L'ONU, crée en juin 1945, fonde l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une institution spécifique à vocation médicale et humanitaire. L'OMS a pour mission d'améliorer le niveau de santé des nations. Ses bureaux sont installés à Genève.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Histoire de l'OMS - Histoire de la Médecine


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. juil. 22, 2011 12:25 am
par saintluc
L’Espagne était, après le traité de San Ildefonso signé par le prince Manuel Godoy en 1796, une fidèle alliée de la France et c’est avec elle qu’elle subit la terrible défaite de Trafalgar en 1805. La perte de toutes communications avec ses colonies d’outre-mer lui fit rechercher des compensations territoriales sur le royaume voisin du Portugal, ceci avec le soutien de Napoléon; en effet, la monarchie était un fidèle allié du Royaume-Uni et refusait de fermer ces ports aux navires anglais. Ce fut la guerre dite des oranges qui se conclut le 6 juin 1801 par le Traité de Badajoz (1801)).

En 1807, le Portugal refusant d'appliquer le Blocus Continental, Napoléon décida d'envoyer ses troupes dans la péninsule, officiellement pour envahir le Portugal qui représentait une faille notable dans son dispositif. Avec le Traité de Fontainebleau signé avec Charles IV, il obtint l'autorisation pour ses troupes, commandées par le général français Jean-Andoche Junot, de traverser l'Espagne pour châtier les Portugais. Ainsi débute la première tentative d'invasion du Portugal (18 octobre 1807).
Image
La défense du parc d'artillerie de Montéléon par Joaquín Sorolla y Bastida
Napoléon commença alors à se mêler des affaires espagnoles. Sous prétexte d’envoyer des renforts à Junot, il fit entrer en Espagne une armée commandée par Murat comme l'y autorisait le traité de Fontainebleau.

A ce moment, un coup d’État dirigé en sous-main par l’infant Ferdinand, renversa le roi Charles IV. Ferdinand, devenu Ferdinand VII, prit le pouvoir. Le roi déchu en appela à l’arbitrage de Napoléon. Celui-ci convoqua le père et le fils à la conférence de Bayonne (avril-mai 1808). Voyant l’état de décrépitude de la monarchie espagnole, l’empereur tenta de profiter de la situation pour mettre la main sur l’Espagne. Ses conseillers le poussaient : le ministre Champagny écrivait par exemple : « il est nécessaire qu’une main ferme vienne rétablir l’ordre dans son administration [celle de l’Espagne] et prévienne la ruine vers laquelle elle [l’Espagne] marche à grands pas ». Habitué à sa popularité et à la docilité de l’Italie et des Polonais, Napoléon crut bien sincèrement que les afrancesados (les partisans des Français) constituaient la majorité des Espagnols ; il se trompa grandement.
À Madrid, des rumeurs affirmaient que la famille royale espagnole était retenue en otage par Napoléon à Bayonne.
Le 2 mai 1808, appréhendant l’enlèvement de l’infant de la famille royale par la France, la population madrilène se souleva contre les troupes françaises, au moment même où Ferdinand et Charles se disputaient le trône d'Espagne devant l'Empereur. La rébellion fut écrasée dans le sang par Murat. Le célèbre tableau de Goya, Tres de mayo, rappelle les fusillades nées de cette répression. Napoléon crut pouvoir poursuivre son objectif : il força les deux souverains à abdiquer puis offrit la couronne vacante à son frère Joseph. C’était une grave erreur d’appréciation. L’Empire s’engageait dans une guerre contre toute la péninsule qui allait miner ses forces pendant près de 6 ans.
Image
El Tres de Mayo par Francisco Goya
Le guet-apens de Bayonne déclencha l’embrasement de l’Espagne. Malgré sa rapide répression, le soulèvement de Madrid inspira d’autres villes du pays : Carthagène, León, Santiago, Séville, Lérida et Saragosse. L’armée française était partout attaquée. Le 18 juillet 1808, le général Pierre Dupont de l'Étang et ses 20 000 hommes furent vaincus près de la petite ville andalouse de Bailén. Ce fut la première défaite retentissante de l’armée impériale en Europe continentale. En soi la défaite ne rendait pas la situation militaire des Français catastrophique mais elle eut un énorme impact psychologique pour leurs ennemis : les soldats de Napoléon pouvaient être battus.
Deux jours plus tard, malgré cet échec, Joseph Bonaparte, le nouveau roi d’Espagne, parvint à entrer à Madrid. Mais il ne put y rester longtemps.

De son côté, le général Junot dut évacuer le Portugal face à l’offensive des Britanniques du futur duc de Wellington. La dégradation de la situation inquiétait Napoléon.

L’empereur se rendit en personne en Espagne, à la tête de 80 000 soldats qu’il avait tirés d’Allemagne. Il ne resta que quelques mois (novembre 1808-janvier 1809) en Espagne mais son intervention assura la reprise en main des villes par les Français. Madrid, menacé d’un assaut, ouvrit ses portes au conquérant. Le 4 décembre 1808, dans une proclamation qu’il adressa aux habitants, il menaça de traiter l’Espagne en pays conquis, si elle persistait à ne pas reconnaître Joseph Napoléon pour roi. À regret, les Madrilènes virent une nouvelle fois le frère de l’empereur s’installer au palais royal.

Malgré la brillante campagne napoléonienne et les réformes mises en place (abolition des droits féodaux et de l’Inquisition), le pays était loin d’être soumis. Le contrôle des campagnes restait difficile. Les prêtres espagnols appelaient leurs fidèles à la croisade contre les Français. Les difficultés de l’occupant résidaient surtout dans la particularité du combat : les Espagnols pratiquaient la guérilla. Si les Français remportaient régulièrement des victoires contre l’armée régulière espagnole et prenaient d’assaut les villes, ils peinaient contre les petits groupes de résistants embusqués qui les harcelaient.

C'est aussi à cette époque (février 1809) que débuta la seconde tentative d'invasion française au Portugal commandée par le maréchal Soult. Elle se traduit par un nouvel échec français (mai 1809).
Image
La reddition de Bailén par José Casado del Alisal

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 23, 2011 12:21 am
par saintluc
1875
23 juillet
Création du premier office de tourisme français
Le "Comité des Promenades" naît à Gérardmer, dans les Vosges et constitue le premier office de tourisme de France. Depuis des années, la ville accueille une foule de visiteurs estivaux. Hôtels et loisirs se sont développés à vive allure, conduisant à la création de l’office. Cette dernière avait pour but d’augmenter encore le flux de touristes et d’organiser au mieux leur séjour. Des sentiers seront donc tracés au cœur de la nature et autour des lacs vosgiens.
Voir aussi : Dossier histoire des vacances estivales - Histoire du Tourisme - Histoire des Loisirs



1904
23 juillet
Apparition du cône glacé
Lors de la foire-exposition de Saint Louis (Missouri), l'américain Charles E. Menches présente sa nouvelle invention, le "cornucopia". C'est un biscuit en forme de cône fourré de deux cuillerées de crème glacée.
Voir aussi : Glace - Histoire de l'Alimentation



1945
23 juillet
Ouverture du procès Pétain
Inculpé de crime de haute trahison pour avoir collaboré avec l'Allemagne de 1940 à 1945, le maréchal Philippe Pétain comparaît devant la Haute Cour de justice de Paris. Il se contente de donner lecture d'une déclaration liminaire et refusera de prendre la parole durant toute la durée de son procès. La confusion des débats ne permet pas de lever le voile sur les vraies responsabilités du maréchal et des institutions de la IIIème République pendant la collaboration. Pétain sera condamné à mort le 15 août, radié de l'Académie française et démuni de tous ses biens. Le général De Gaulle lui accordera la grâce présidentielle en commuant sa peine en détention à perpétuité. Incarcéré sur l'île d'Yeu, il y mourra six ans plus tard.
Voir aussi : Procès - Pétain - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1952
23 juillet
Renversement de la monarchie égyptienne
Dans la nuit, l'organisation clandestine "les officiers libres" s'empare du pouvoir et renverse le roi Farouk. La République est proclamée et le général Mohamed Neguib est porté à la tête du pouvoir. L'Égypte vit une crise importante depuis la fin de la première guerre israélo-arabe (1948-1949) : le roi est tenu pour responsable de la défaite face à Israël et sa soumission aux Britanniques, installés sur le canal de Suez, choque les différents courants politiques du pays. Le mouvement progressiste qui l'évince est fondé par le jeune colonel Gamal Abdel Nasser qui deviendra bientôt Premier ministre adjoint. Le roi Farouk abdiquera le 26 juillet et s'exilera à Monaco. Le général Mohamed Néguib sera alors choisi comme président de la République.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Coup d'Etat - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Neguib - Histoire des Coups d'Etat



1986
23 juillet
Le prince Andrew épouse Sarah Ferguson
Le prince d'York, Andrew (26 ans), troisième enfant de la reine Elizabeth II, épouse Sarah Ferguson (27 ans) à l'Abbaye de Westminster. Sarah n'est pas une inconnue de la famille royale puisque son père n'est autre que l’entraîneur de polo du prince Charles. La Grande-Bretagne conquise par la spontanéité et la bonne humeur de la nouvelle duchesse d'York se réjouit de cette union. Le couple princier aura deux enfants. Il se séparera en 1992.
Voir aussi : Dossier histoire Mariage - Histoire du Mariage



1995
23 juillet
Indurain, Indurain, Indurain
Le cycliste espagnol de 31 ans, Miguel Indurain Larraya, entre dans la légende de la "petite reine" en devenant le premier coureur à remporter cinq Tours de France consécutifs. Il fait une arrivée triomphale sur les Champs-Elysées à Paris. Anquetil, Merckx et Hinault ont également remporté cinq victoires mais aucun n'avait gagné l'épreuve cinq années de suite. Lance Armstrong égalera ce record en 2003 avant de le porter à sept victoires consécutives.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Indurain - Histoire du Cyclisme



1999
23 juillet
Décès de Hassan II
Le roi marocain décède après près de quarante ans de règne. Son fils, Sidi Mohammed, lui succède et porte à son tour le flambeau de la dynastie alaouite. Sous le nom de Mohammed VI, il travaillera sur l’établissement d’un gouvernement démocratique, qui débutera avec le limogeage de Driss Basri (ministre de l'Intérieur). Des élections législatives auront lieu en 2002 pour élire les nouveaux représentants de la Chambre du parlement. L’USFP remportera une fois de plus la majorité des sièges. Mohammed VI tournera également sa politique vers le social et la modernité afin de mettre fin aux inégalités de son pays.
Voir aussi : Hassan II - USFP - Histoire des Décès



2005
23 juillet
Serie d'attentats meutriers à Charm el-Cheikh
Deux semaines après l’attaque des transports Londoniens, un groupe terroriste se réclamant d’Al-Qaïda fait sauter trois bombes à Charm el-Cheikh. Déclenchée vers une heure du matin, l’attaque de la station balnéaire tue 88 personnes. Après les attentats du Louxor en 1997 et ceux de Taba en 2004, le tourisme égyptien, une des principales ressources du pays, est à nouveau mis à mal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte : la république - Histoire d'Al-Qaïda - Histoire de Louxor - Histoire du Terrorisme


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. juil. 23, 2011 12:25 am
par saintluc
Farouk Ier d'Égypte (11 février 1920 – 18 mars 1965) (arabe : فاروق الاول) est l'avant-dernier roi d'Égypte et le dixième souverain de la dynastie de Méhémet Ali. Il succéda à son père Fouad Ier le 28 avril 1936 et régna jusqu'au 26 juillet 1952, date à laquelle il fut renversé, puis remplacé par son fils Fouad II. Il mourut treize ans plus tard en exil en Italie. Sa sœur, Fawzia Shirin, fut la première épouse et la reine consort (Maleke) du dernier Shah d'Iran.
Image
L'arrière arrière petit-fils de Méhémet Ali était d'origine albanaise par son père et égyptienne par sa mère. Avant la mort de son père, il fut éduqué à l'Académie militaire royale de Woolwich, au Royaume-Uni. Lors de son couronnement, le roi Farouk, âgé de seize ans et extrêmement populaire, s'adressa à son peuple à la radio, une première pour un souverain égyptien. Son accession au trône fut encouragée tant par la population que par la noblesse.

Farouk aimait beaucoup le style de vie royal. Bien que possédant déjà des milliers d'hectares de terres, des douzaines de palais et des centaines de voitures, le jeune roi se rendit souvent en Europe pour de grandes tournées d'achats, suscitant la colère de nombre de ses sujets.

Durant les épreuves de la Seconde Guerre mondiale, des critiques furent exprimées contre son style de vie fastueux. Sa décision de garder toutes les lumières allumées dans son palais d'Alexandrie à un moment où la ville était plongée dans l'obscurité en raison des bombardements allemands et italiens fut jugée particulièrement offensante par certains. En raison de l'occupation durable de l'Égypte par les Britanniques, de nombreux Égyptiens, y compris Farouk, étaient bien disposés vis-à-vis de l'Allemagne et de l'Italie. Ainsi, malgré la présence de troupes britanniques, l'Égypte reste officiellement neutre jusqu'à la dernière année de la guerre. Les fonctionnaires italiens en place en Égypte ne furent pas inquiétés.

Des soupçons de corruption, la poursuite de l'occupation militaire britannique et la défaite égyptienne lors de la guerre israélo-arabe de 1948, amenèrent un coup d'État militaire et le 23 juillet 1952, Farouk fut détrôné par le conseil révolutionnaire emmené par Gamal Abdel Nasser et Mohammed Naguib, et remplacé par son fils, nouveau-né, Fouad II. La monarchie étant déjà de facto abolie, la République fut proclamée l'année suivante.

Farouk dut s’exiler, d’abord à Monaco, puis en Italie. En 1959, il reçut la nationalité monégasque.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juil. 24, 2011 12:03 am
par saintluc
1534
24 juillet
Jacque Cartier prend possession du Canada
Partie le 20 avril de Saint-Malo en direction des côtes du Labrador, l'expédition de Jacques Cartier atteint le golfe du Saint-Laurent et débarque à Gaspé. Le navigateur français prend possession de la nouvelle terre devant une assemblée d’Indiens en y plantant une immense croix, au nom du roi de France, François Ier. Toutefois, les premiers colons ne s'installeront dans la baie qu'un siècle plus tard. Jacques Cartier entreprendra ensuite d’autres voyages, où il découvrira le village d’Hochelaga, non loin duquel sera érigée, plus tard, la ville de Montréal.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Conquête - Jacques Cartier - Histoire du Labrador - Histoire des Explorations



1712
24 juillet
Trève franco-hollandaise
Les troupes françaises commandées par le maréchal-duc de Villars, remportent la bataille de Denain (Nord) face aux Austro-Hollandais du Prince Eugène. Cette victoire est une étape décisive dans le règlement de la guerre de Succession d'Espagne où le petit-fils de Louis XIV, Philippe V et l'empereur Charles VI se disputent le trône.
Voir aussi : Bataille - Prince Eugène - Histoire des Guerres



1749
24 juillet
Diderot est emprisonné à Vincennes
Pour avoir publié "Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient", Diderot est emprisonné à Vincennes. Il y exposait que la connaissance et la perception des choses émanent d’une sensibilité propre à chacun. Aussi, les aveugles ont-ils une conception autre du monde qui les entoure. Dans cet ouvrage, l’auteur montrait alors clairement une vision matérialiste et athée, qui ne pouvait que le conduire en prison. Cette expérience à Vincennes sera très marquante pour Diderot, qui prendra soin de ne pas toujours publier la totalité de ses ouvrages.
Voir aussi : Diderot - Matérialisme - Histoire de la Philosophie



1911
24 juillet
Découverte du Machu Picchu
Grâce à l'aide des jeunes Indiens, Enrique Porres et Alegria, l'explorateur américain Hiram Bingham (36 ans) fait la découverte d'une cité inca perdue dans les hauteurs du Pérou. Construite autour de deux pics, le Machu Picchu (Vieux Pic) à 3 140 mètres et le Huayana Picchu (Jeune Pic) à 2 700 m, la ville est perchée à 2400 mètres d'altitude. Bingham y découvre plus de 260 constructions très élaborées, recouvertes par la végétation, oubliées depuis trois siècles. Machu Picchu était certainement une cité de villégiature pour la classe dirigeante Inca établie à Cuzco. Le site a été construit au XIVème siècle puis abandonné à l'arrivée des conquérants espagnols au milieu du XVIème siècle.
Voir aussi : Dossier histoire des découvertes archéologiques - Histoire de l'Archéologie



1922
24 juillet
L'Acte de Londres confirme la tutelle française sur le Liban
Suite au Traité de Sèvres qui a démantelé l’Empire Ottoman, le Liban espère acquérir son indépendance. Toutefois, le mandat français établi par ce même traité est confirmé par l’Acte de Londres. Après s’être mobilisé pour que la France établisse les frontières d’un Grand Liban, les Libanais, et notamment les Maronites, militeront pour une indépendance qu’ils n’obtiendront véritablement qu’en 1946. Toutefois, le Liban est immédiatement doté d'un conseil représentatif puis d'une constitution en 1926.
Voir aussi : Traité de Sèvres - Histoire de la Colonisation



1923
24 juillet
Signature du traité de Lausanne
Le traité de Lausanne est ratifié par la Turquie et les puissances alliées qui ont remporté la Première Guerre mondiale. Cet accord se substitue alors au traité de Sèvres, qui donnait à la Grèce une partie des territoires turcs, dont la Thrace, Smyrne et les îles égéennes. Finalement, les acteurs de ce traité s’accordent à rendre une partie de la Thrace à la Turquie, ainsi que quelques îles de la mer Égée. La Grèce perd également Smyrne et doit évacuer militairement toutes les îles proches du littoral turc. Par ailleurs, plus d’un million de Grecs quitteront l’Asie mineure pour rentrer au pays, tandis que des centaines de milliers de Turcs feront le trajet inverse.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Histoire des Turcs - Histoire des Traités



1938
24 juillet
La face nord de l’Eiger
Les alpinistes allemands Anderl Heckmair et Ludwig Vörg, ainsi que les Autrichiens Heinrich Harrer et Fritz Kasparek, gravissent la face nord de l’Eiger. Situé dans les Alpes suisses, ce sommet culmine à 3 970 mètres et présente un versant nord particulièrement dangereux. Il est considéré comme l’une des plus grandes difficultés des Alpes, au même titre que le mont Cervin. Situé également en Suisse, cet autre « problème » fut réglé plus tôt par les frères allemands Schmid, en 1931.
Voir aussi : Ascension - Alpes - Cervin - Histoire de l'Alpinisme



1943
24 juillet
Arrestation de Mussolini
Le Grand Conseil fasciste contraint Mussolini à démissionner et charge le maréchal Badoglio de constituer un nouveau gouvernement. La situation militaire des armées du "Duce" est catastrophique depuis le débarquement allié en Sicile : Rome est pilonnée régulièrement et la colère gronde dans tout le pays. Mussolini qui ne cesse de prôner un rapprochement plus étroit avec Hitler est arrêté le lendemain et transféré sur l'île de Ponza. L'Italie signera l'armistice avec les forces alliées le 3 septembre 1943.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Arrestation - Badoglio - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1967
24 juillet
"Vive le Québec libre"
En visite officielle au Canada, le général de Gaulle lance depuis le balcon de l'hôtel de ville de Montréal un vibrant : "Vive Montréal ! Vive le Québec! Vive le Québec libre! Vive le Canada français! Vive la France!". Les 500 000 Montréalais massés devant le chef de l'État français sont en liesse. Pour la grande majorité de Québécois francophone, la déclaration du général De Gaulle résonne comme un encouragement aux revendications indépendantistes. Mais le gouvernement d'Ottawa, la capitale fédérale du Canada, est profondément choqué et regrette "certaines déclarations faites par le président." De Gaulle devra écourter son voyage.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire du Québec - Discours - Histoire de la Cinquième République



1974
24 juillet
Caramanlis, de retour en Grèce
Constantin Caramanlis rejoint la Grèce, appelé par Gizikis pour prendre la direction d’un nouveau gouvernement. En effet, celui des colonels, qui avait soutenu un coup d’état contre Makarios, président de Chypre, s’était heurté à l’invasion immédiate de l’île par les Turcs. Cet événement fut à l’origine de leur chute. Dès son retour en tant que Premier ministre, Caramanlis réinstaure un régime démocratique et met en place son parti, la Nouvelle Démocratie. Il fera approuver une nouvelle Constitution républicaine avant d’être porté à la présidence en 1980. Finalement, Caramanlis démissionnera en mars 1985, laissant sa place à Sarzetakis, avant de la réintégrer en 1990.
Voir aussi : Constitution - Président - Histoire de la Grèce indépendante - République - Caramanlis - Histoire de l'Etat



2005
24 juillet
Armstrong domine le Tour une dernière fois
Lance Armstrong achève sa carrière sur une septième victoire consécutive au Tour de France. Il assoit ainsi son record du nombre de victoires dans cette compétition. Tout comme son prédécesseur Miguel Indurain, celle-ci était son seul véritable objectif sportif. Ce palmarès est d’autant plus impressionnant que le sportif avait subi un cancer des testicules en 1996. Mais il est également terni par des suspicions de dopage qui persistent après son départ.
Voir aussi : Record - Histoire du Tour de France - Lance Armstrong - Histoire du Cyclisme



2007
24 juillet
Libération des infirmières Bulgares
Après huit ans d’emprisonnement en Libye, les infirmières bulgares sont libérées, notamment grâce à l’intervention du Président de la République Française Nicolas Sarkozy et de son épouse Cécilia. Les cinq infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne étaient accusées d’avoir comploté contre l’Etat libyen en ayant volontairement inoculé le virus du sida à près de 400 enfants. On les accuse également d’adultère, de consommation d’alcool ou encore de luxure. Depuis plusieurs mois, de nombreuses organisations demandaient la libération de prisonniers qu’elles considéraient comme des otages politiques. Le dénouement est permis par la médiation de l’Europe et de la France. En toile de fond, d’autres enjeux traversent cette diplomatie : d’une part, la volonté de solidarité envers un nouveau membre de l’UE et d’autre part, celle de se rapprocher de la Libye en vue des négociations sur le Darfour. En France, des voix s’élèveront toutefois pour connaître le rôle joué par la femme du Président et exprimer des doutes sur l’absence véritable de contrepartie à cette libération. Le principe même d’un rapprochement avec l’Etat libyen, concrétisé à l’automne suivant avec le visite officielle de Kadhafi en France, est l’objet de contestations.
Voir aussi : Sarkozy - Histoire de la Diplomatie

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. juil. 24, 2011 12:14 am
par saintluc
« Vive le Québec libre ! » est une phrase prononcée par le président de la République française Charles de Gaulle, en visite officielle au Canada en 1967, à la fin d'un discours à Montréal le 24 juillet. Celui-ci déclencha la plus grave crise politique à ce jour entre le Canada et la France, car il semblait démontrer le soutien du président français aux indépendantistes québécois dont le parti, le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN), avait justement pour slogan « Vive le Québec libre ! ». Incidemment, cet événement fit connaître le Québec à travers le monde.
Avant même son arrivée au Canada, le gouvernement fédéral canadien était préoccupé par la visite de Charles de Gaulle. Un an plus tôt, le gouvernement français avait rabroué le service funèbre du gouverneur général Georges Vanier. Vanier et sa femme Pauline étaient des amis personnels de Charles de Gaulle depuis 1940, quand il était en exil à Londres. Pauline Vanier avait dit avoir envoyé une note sur laquelle était écrit simplement « 1940 ». Le gouvernement de Lester Pearson était si préoccupé au sujet de l'intrusion de la France dans les affaires intérieures du Canada que le ministre du Conseil Paul Joseph James Martin a été envoyé pour rendre visite à De Gaulle à Paris.

Image
Après une brève escale à Saint-Pierre-et-Miquelon le 20 juillet 1967, le général Charles de Gaulle débarqua à Québec du croiseur français Colbert, le 23 juillet pour un voyage de quelques jours au Québec et une journée prévue à Ottawa. À l'exception d'un bref passage du général de Gaulle à Montréal d'un retour d'un voyage aux États-Unis en 1960, c'est la première visite officielle d'un chef d'État français dans l'ancienne colonie. Ces retrouvailles symboliques franco-québécoises sont hautement importantes pour les deux pays, bien qu'avec de grandes réserves de la part du gouvernement fédéral canadien.

De Gaulle prononce un premier discours dans la ville de Québec, dans lequel il insiste sur l'identité commune des Français et des Québécois. Le lendemain, il emprunte le Chemin du Roy qui relie la ville de Québec à celle de Montréal. À chaque étape, il est salué comme un libérateur par une foule qui agite des pancartes sur lesquelles est inscrit : « France libre », « Québec libre », « Vive le Canada français ! ». Arrivé à Montréal, il est reçu par le maire Jean Drapeau et s'adresse du balcon de l'hôtel de ville à une foule débordante d'enthousiasme, terminant son discours par les mots célèbres : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec… libre ! Vive le Canada français et vive la France ! ».

Selon l'anecdote, rapportée dans les mémoires de ses principaux collaborateurs, mais également de son fils (l'amiral Philippe de Gaulle), il n'était alors pas prévu par les autorités montréalaises que le Général s'adressât à la foule ; au contraire le maire avait prévu une très conventionnelle adresse aux notables dans une simple salle de réception. Quelque peu étonné par le caractère étroit de ce programme, alors que la population réclame que le général puisse s'adresser à elle, De Gaulle voit un micro du balcon qui n'a pas été débranché. Il prend alors l'initiative de s'adresser directement aux Montréalais rassemblés devant l'hôtel de ville.

La célèbre phrase « Vive le Québec libre ! » prononcée à cette occasion par le général à la fin de son discours, n'est en fait pas, contrairement à une lecture étroite qui en est alors faite, un appel au soulèvement du Québec ou à l'indépendance politique. Il s'agit, de l'aveu même du général de Gaulle quelques mois plus tard, d'un geste plus destiné à saluer l'effort immense de modernisation économique et sociale que le gouvernement de l'Union nationale de son ami le premier ministre Daniel Johnson (et son prédécesseur du gouvernement libéral Jean Lesage) lors de la Révolution tranquille est en train entreprendre. D'autre part, le général de Gaulle, expert en politique internationale et fort de sa propre expérience, a pleinement conscience du fait qu'un appel de ce genre va contribuer à faire connaître le Québec hors du Canada et en particulier le caractère francophone de cette province canadienne, alors négligé par les autorités fédérales. « Cela fit gagner dix ans au Québec » écrivit-il plus tard. Au Québec même, personne ne s'y trompe, puisqu'autant les opposants que les soutiens de cette déclaration sont d'accord pour reconnaître son impact immense, à commencer par le rédacteur en chef fédéraliste du quotidien montréalais Le Devoir, Claude Ryan, qui dans un célèbre éditorial écrit que le général de Gaulle vient d'inscrire le Québec sur la carte du monde. En revanche, les Canadiens anglophones, et notamment le gouvernement fédéral d'Ottawa, sont choqués par cette déclaration prise au premier degré, pensant que le général de Gaulle a appelé à l'indépendance du Québec. Le général décide donc de quitter directement le Québec après ce voyage, sans passer par Ottawa qui était normalement l'étape finale de son séjour canadien. Plus symboliquement, le général de Gaulle a reconnu que cette déclaration, par son impact indéniable sur la reconnaissance internationale du Québec comme une entité linguistique et sociologique distincte, venait effacer la dette de la France à l'égard du Québec qui était représentée par l'abandon de la Nouvelle-France par la mère patrie en 1760.

Image
Lorsque Daniel Johnson devient premier ministre du Québec en 1966, l'un de ses objectifs est de faire renouveler la Constitution canadienne dans un sens qui serait favorable au Québec et à ses intérêts. Sa victoire fragile à l'élection de juin 1966 (il l'a emporté de peu, avec moins de votes que le Parti libéral) est cependant un handicap pour plaider sa cause. L'appui d'un personnage international aussi prestigieux que de Gaulle pourrait lui être d'un précieux atout et c'est pourquoi, le 13 septembre 1966, il lui envoie officiellement une invitation à venir visiter l'Exposition universelle de 1967 (« Expo 67 ») qui doit avoir lieu à Montréal l'été suivant.

De Gaulle, qui avait déjà été invité par le gouvernement fédéral, a songé d'abord à refuser, car il ne voulait pas cautionner la Confédération canadienne dont on fêtait le centenaire la même année. Après quelque hésitation, il finit tout de même par accepter en février 1967. Comme il ne veut pas commencer sa visite par la capitale fédérale Ottawa, les gouvernements canadien et québécois acceptent qu'il remonte le fleuve Saint-Laurent à bord du croiseur français Colbert et qu'il débarque à Québec. Ce n'était pas une première, car le gouvernement canadien avait également accepté que le premier ministre du Japon débarque à Vancouver avant de se rendre dans la capitale fédérale.

Le 18 mai 1967, de Gaulle reçoit Johnson en visite officielle à l'Élysée. Le premier ministre du Québec lui demande alors son appui dans sa démarche pour renouveler la Constitution canadienne qui donnerait plus de pouvoirs au Québec. Ravi, de Gaulle accepte. Il y voit un moyen de donner un coup de main aux Canadiens français que la France a abandonnés au XVIIIe siècle.

L'itinéraire prévu est annoncé quelques semaines plus tard. De Gaulle débarquera à Québec le 23 juillet où il sera reçu par le gouverneur général Roland Michener et par Daniel Johnson. Le 24, il empruntera le Chemin du Roy en limousine pour faire le trajet Québec-Montréal. Six arrêts sont prévus : Donnacona, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Trois-Rivières, Louiseville, Berthierville et Repentigny. À Montréal, il sera reçu officiellement à l'Hôtel de ville par le maire Jean Drapeau. La journée du 25 sera consacrée à la visite d'Expo 67. Ce n'est que le 26 qu'il doit se rendre à Ottawa où il rencontrera le premier ministre canadien Lester B. Pearson.

Image
Le 15 juillet, de Gaulle embarque à bord du croiseur Colbert à Brest ; ce moyen de transport fut délibérément choisi pour lui permettre d'éviter le protocole qui commandait l'arrivée via la capitale fédérale, Ottawa, chose qu'il ne pouvait se résoudre à faire, ayant été invité par le premier ministre du Québec, Daniel Johnson, plutôt que par le gouvernement canadien.

Durant la traversée, il confie à son gendre : « Je compte frapper un grand coup. Ça bardera, mais il le faut. C'est la dernière occasion de réparer la lâcheté de la France. »

C'est le dimanche matin, 23 juillet, que de Gaulle débarque à l'Anse-aux-Foulons, à Québec. Le Colbert bat pavillons français et québécois. Sur le quai, il est reçu de façon protocolaire par le gouverneur général Roland Michener et par le premier ministre Daniel Johnson. Après une courte escale à la citadelle, Johnson et lui se rendent à l'Hôtel de ville où le président prend son premier bain de foule. Il déclare alors : « Nous sommes liés par notre avenir. Mais on est chez soi, ici, après tout ! Ce que nous faisons ici et là-bas, nous le faisons toujours un peu plus ensemble... Toute la France, en ce moment, regarde par ici. Elle vous voit. Elle vous entend. Elle vous aime. ».

De Gaulle et Johnson empruntent ensuite la route 138 (à l'époque, route n°2) en limousine jusqu'à Sainte-Anne-de-Beaupré où les deux hommes d'État assistent à la messe dite par l'archevêque de Québec, Maurice Roy. Après un nouveau bain de foule, ils dînent au Château Frontenac en compagnie de dignitaires fédéraux et québécois. Après le repas, de Gaulle déclare : « On assiste ici comme dans maintes régions du monde à l'avènement d'un peuple qui, dans tous les domaines, veut disposer de lui-même et prendre en main ses destinées. Qui donc pourrait s'étonner d'un tel mouvement aussi conforme aux conditions modernes de l'équilibre de notre univers et à l'esprit de notre temps ? En tout cas, cet avènement, c'est de toute son âme que la France le salue. ».
Le lendemain, 24 juillet, à 9 heures du matin, de Gaulle et Johnson empruntent le Chemin du Roy à bord d'une limousine Lincoln Continental et commencent le trajet devant les mener à Montréal. Tout le long de la route, de Gaulle est acclamé par les habitants des villages bordant le fleuve. D'abord clairsemée, la foule devient plus dense à mesure que l'on se rapproche de la métropole.

À chacune des six étapes, le président est reçu par le maire et les dignitaires de l'endroit. À chaque fois, également, il se permet une courte allocution. À Donnacona, il déclare : « Je vois le présent du Canada français, c'est-à-dire un pays vivant au possible, un pays qui prend en main ses destinées. Vous êtes un morceau du peuple français. Votre peuple canadien-français, français-canadien, ne doit dépendre que de lui-même. ».

Son discours de Trois-Rivières va dans le même sens : « Quoiqu'il ait pu arriver, nous sommes maintenant à l'époque où le Québec, le Canada français, devient maître de lui-même. Il le devient pour le bien des communautés voisines du Canada tout entier. ».
Image
Le 24 juillet 1967, à 19 heures 30, 15 000 personnes attendent de Gaulle devant l'hôtel de ville de Montréal où il arrive avec un peu de retard. Jean Drapeau l'accueille à l'entrée puis, après les hymnes nationaux, les dignitaires entrent dans le bâtiment. Il est prévu que le président français aille saluer la foule au balcon, mais aucun discours ne doit y être prononcé même si la foule le réclame. Le général demande tout de même à dire quelques mots. Les micros, déjà installés, sont branchés et Charles de Gaulle prononce son discours historique.
« C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. (ovation du public) Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répèterez pas, (rires) ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. (longue ovation)

Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement (ovation) vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise, (ovation) parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! (ovation) Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre. (ovation)

Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada, (ovation) et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson (ovation) des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française. (ovation)

Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France. (ovation)

Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.

Vive Montréal ! Vive le Québec ! (ovation)
Vive le Québec... libre ! (très longue ovation)
Vive le Canada français ! Et vive la France ! (ovation) »
Image
De Gaulle est longuement ovationné par la foule présente. Son discours ébahit à peu près tout le monde, y compris Daniel Johnson, et choque Ottawa qui ne désire plus sa visite. Pearson réagit le lendemain matin par un communiqué de presse : « Certaines déclarations faites par le président ont tendance à encourager la faible minorité de notre population qui cherche à détruire le Canada et, comme telles, elles sont inacceptables pour le peuple canadien et son gouvernement. Les habitants du Canada sont libres. Toutes les provinces du Canada sont libres. Les Canadiens n'ont pas besoin d'être libérés. Le Canada restera uni et rejettera toutes les tentatives visant à détruire son unité. ».

De Gaulle passe la journée du 25 juillet à visiter l'exposition universelle Terre des Hommes et le tout nouveau réseau du Métro de Montréal : « Je n'ai pas pris le métro depuis 1936 ! ». Lors du souper, de Gaulle et Johnson en profitent pour s'échanger des toasts. De Gaulle déclare : « Ni vous ni moi n'avons perdu nos heures. Peut-être se sera-t-il passé quelque chose ? » Johnson répond : « La langue et la culture ne sont pas les seuls dons que nous a légués la France. Il en est un autre auquel nous attachons le plus grand prix : c'est le culte de la liberté. Nous ne serions plus français si nous n'étions épris de libertés, pas seulement individuelles mais aussi collectives. ».

Le lendemain matin, 26 juillet, le président annonce qu'il ne se rendra pas à Ottawa. Jean Drapeau le reçoit lors d'un banquet donné en son honneur en fin d'avant-midi. Le maire de Montréal déclare alors : « Nous avons appris à vivre seuls depuis deux siècles. Rien de ce que je dis ne doit prendre la teinte de reproches. L'Histoire a ses exigences et, depuis l'Antiquité, il a fallu que les peuples acceptent les exigences glorieuses comme les vicissitudes. » De Gaulle lui répond : « Ensemble, nous avons été au fond des choses et nous en recueillons, les uns et les autres, des leçons capitales. Et, quant au reste, tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n'a pas de conséquences historiques dans ces grandes circonstances, pas plus qu'elle n'en eut jamais jamais dans d'autres. ».

Quelques heures plus tard, le président repart pour la France à bord de son avion DC-8 présidentiel, laissant le Canada et le Québec sous le choc.

Ce voyage et le discours de De Gaulle ont déclenché la plus grande crise franco-canadienne de l'histoire. Le gouvernement fédéral accuse le président français de s'être ingéré dans ses affaires internes. Les relations entre les deux pays ne s'amélioreront qu'après la démission de De Gaulle en 1969.

Les relations entre la France et le Canada seront longtemps marquées par ce discours, d'autant que le Général de Gaulle disait de P. E. Trudeau, premier ministre du Canada à partir du 20 avril 1968 et jusqu'en 1979, « Nous n'avons aucune concession, ni même aucune amabilité, à faire à M. Trudeau, qui est l'adversaire de la chose française au Canada. ».

Au Québec, Jean Lesage accuse Daniel Johnson d'avoir inspiré de Gaulle pour ses « propos séparatistes ». Le 3 août, le député libéral François Aquin se dissocie de son parti et devient le premier député indépendantiste du Québec. À l'automne, René Lévesque quitte à son tour le Parti libéral et fonde le Mouvement Souveraineté-Association qui deviendra le Parti québécois un an plus tard. De 1966 à 1970, le vote souverainiste passe de 8% à 23%, mais il est difficile de savoir quel est l'impact de la phrase du Général dans la montée de ce vote.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juil. 25, 2011 12:26 am
par saintluc
1139
25 juillet
Victoire portugaise sur les musulmans
Le comte du Portugal Alphonse Enriquez remporte une victoire décisive sur les Maures à Ourique. Fort de cette victoire, il prend le titre d'Alphonse Ier, roi du Portugal et déclare son royaume indépendant de celui de Léon. Le premier souverain du Portugal poursuivra la reconquête chrétienne des terres portugaises vers le Sud.
Voir aussi : Bataille - Histoire des Maures - Histoire du Moyen-Âge



1261
25 juillet
Michel VIII Paléologue prend Constantinople aux croisés
Alors capitale de l’Empire latin d’Orient fondé par les croisés, Constantinople ne résiste pas à l’armée de Michel VIII Paléologue. Après avoir subi des années de ravages et de pillages en tout genre, la cité n’est plus qu’un amas de ruines presque sans valeur. Difficile, dans ce cas, de faire retrouver à l’ancienne capitale byzantine son rayonnement et sa puissance d’autrefois. Michel VIII sera proclamé empereur et fondera la dynastie des Paléologues mais ne pourra enrayer le déclin de la ville.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire des Croisades - Dossier histoire de Constantinople - Empire latin d'Orient - Histoire du Moyen-Âge



1593
25 juillet
Henri IV se convertit
En présence de l'archevêque de Bourges, Henri de Navarre prétendant au trône de France, abjure solennellement la confession protestante et se convertit au catholicisme pour faire valoir ses droits sur la couronne. C’est aussi une façon de mettre un terme à l’opposition des Guise contre son accession au trône et qu’il ne parvient pas à vaincre. En effet, ceux-ci bénéficient de l’aide du roi d’Espagne, Philippe II. Après sa conversion, le futur roi se serait ensuite rendu sur la butte Montmartre pour contempler la capitale et se serait exclamé : "Paris vaut bien une messe." Il se fera sacrer à Chartres le 27 février 1594 sous le nom d'Henri IV puis parviendra enfin à faire son entrée à Paris en mars. Mais le roi doit encore rassembler toute la France derrière lui pour s’assurer le pouvoir. Dans cette optique, le roi ira jusqu’à demander l’absolution du pape, qu’il obtiendra en septembre 1595.
Voir aussi : Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Henri IV - Histoire des Bourbons



1830
25 juillet
Les "ordonnances scélérates" de Charles X
Désapprouvé par les élections qui se sont tenues en juillet, Charles X refuse de se soumettre et décide d’affirmer son pouvoir. Sur les conseils de Polignac, et selon l’article 14 de la Charte, il rédige quatre ordonnances. La deuxième et la quatrième s’attaquent directement aux députés en proclamant la dissolution de la Chambre élue il y a moins d’un mois et en fixant la date des nouvelles élections. Quant aux deux autres, elles s’attardent sur deux phénomènes cruciaux dans les régimes du XIXème siècle : la première abolit la liberté de la presse en rétablissant la censure et l’autorisation préalable. La troisième réforme le cens électoral pour exclure la bourgeoisie du suffrage. Moins de dix jours après la publication de ces ordonnances, Charles X sera contraint d'abdiquer.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Histoire de la Liberté de la presse - Dissolution - Suffrage censitaire - Histoire de la Politique



1869
25 juillet
Jean-Baptiste Carpeaux présente "la Danse" à Garnier
Destinée à embellir la façade de l’opéra Garnier, la sculpture de "la Danse" fut commencée dès 1866. Il fallut un certain temps avant que l'artiste et l'architecte Charles Garnier trouvent un terrain d’entente quant à cette représentation. Le premier projet sculptural fut d’ailleurs modifié. Lorsque Carpeaux dévoile sa réalisation, les réactions sont immédiates et particulièrement virulentes. En effet, on accuse l’artiste d’atteinte aux bonnes mœurs par ses représentations de nus. En août, la sculpture sera même bombardée d’encre. Des années plus tard, le groupe de "la Danse" échappera aux méfaits de la pollution et sera remplacé par une copie. L’œuvre sera alors exposée au musée d’Orsay.
Voir aussi : Orsay - Garnier - Histoire de l'Architecture



1888
25 juillet
Jean Dupuy prend la direction du "Petit parisien"
Paul Piégut, le propriétaire du « Petit parisien », décède et Jean Dupuy en prend la direction. Il offre alors un nouveau souffle au quotidien, qui voit ses tirages augmenter considérablement. Il sera classé parmi les quatre principaux journaux français de la fin du siècle (avec "le Matin", "le Journal", "le Petit Journal"). Sa notoriété est telle, qu’elle aboutira à la création d’un important groupe de presse. Comme ses grands concurrents, il disparaîtra à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Voir aussi : Journal - Quotidien - Histoire de la Presse



1909
25 juillet
Blériot traverse la Manche
L'aviateur français Louis Blériot (37 ans) traverse la Manche de Calais à Douvres à bord de son "Blériot XI" en 38 minutes et à une vitesse de 75 km/h. A son arrivée sur l'aérodrome de North Fal Meadow, son hélice et son train d'atterrissage se brisent. Louis Blériot reçoit la récompense de 1 000 livres offerte par le journal le "Daily Mail".
Voir aussi : Avion - Histoire de l'Aviation - Traversée - Manche - Histoire de Calais - Histoire de l'Aéronautique



1957
25 juillet
La République de Tunisie est proclamée
Au lendemain de la fin du protectorat français, la monarchie des beys est abolie et la République établie. Bourguiba devient alors le premier président de la Tunisie et conservera le pouvoir jusqu’en 1987. Ses premiers objectifs consisteront à libérer son pays de toute présence française, ce qui engendrera de nombreux conflits, parfois sanglants, entre les deux états.
Voir aussi : République - Bourguiba - Histoire des Elections



1978
25 juillet
Premier bébé éprouvette
La petite Louise Brown voit le jour à l'hôpital d'Oldham en Angleterre. Cette petite fille de 2,688 kg est le premier bébé au monde né par fécondation in vitro grâce à la méthode mise au point par le docteur Robert Edwards. La technique consiste à provoquer une fécondation entre un ovule et un spermatozoïde dans un milieu de culture favorable. L'embryon qui en résulte est alors introduit dans l'utérus de la mère et se développe normalement. La fécondation in vitro permettra à des milliers de couples souffrant de stérilité d'avoir des enfants. Près de quatre ans après Louise Brown naîtra le premier bébé éprouvette français, Amandine.
Voir aussi : Embryon - Histoire de la Médecine



2000
25 juillet
Le Concorde s'écrase sur Gonesse
A 16h44, un Concorde à destination de New York s'écrase sur un hôtel de Gonesse dans le Val d'Oise deux minutes seulement après son décollage de l'aéroport de Roissy. Les 109 passagers décèdent dans l'accident ainsi que 4 employés de l'hôtel. L'enquête technique révèle qu'une roue de l'appareil a été endommagée au décollage par un lamelle métallique tombée d'une autre avion sur la piste. Les débris du pneu ont provoqué la rupture d'un réservoir où le feu s'est déclaré. Les vols des 12 Concorde navigants sous pavillon français et britannique seront suspendus. Ils ne reprendront que le 7 novembre 2001. L'accident de Gonesse est le premier crash d'un Concorde depuis le vol inaugural le 2 mars 1969.
Voir aussi : Histoire du Concorde - Catastrophe aérienne - Crash - Histoire des Faits divers



2004
25 juillet
Richard Virenque remporte son 7e maillot à pois
Virenque entre définitivement dans la légende du Tour en sortant premier du classement des meilleurs grimpeurs, récompensé par le maillot à pois. C’est là un véritable record. Il avait déjà remporté ce prix en 1994, 1995, 1997, 2000, 2002 et 2003.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Richard Virenque - Maillot à pois - Histoire du Cyclisme



2007
25 juillet
Le Tour rattrapé par le dopage
Le maillot jaune est chassé du Tour de France pour des soupçons de dopage. Michael Rasmussen est en effet accusé d’avoir menti sur son emploi du temps du mois de juin pour échapper à des contrôles inopinés. Après l’exclusion d’Alexandre Vinokourov, convaincu de dopage et qui s’était distingué en gagnant deux étapes, le Tour continue à être dans la tourmente. C’est finalement Alberto Contador, jeune coureur espagnol, qui remportera l’édition 2007.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Histoire du Dopage - Histoire du Cyclisme


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. juil. 25, 2011 12:39 am
par saintluc
Michel VIII Paléologue (grec : Μιχαήλ Η΄ Παλαιολόγος) (v. 1224 - 11 décembre 1282) est un empereur byzantin du XIIIe siècle qui règne entre 1261 et 1282.

Michel VIII est empereur de Nicée de 1258 à 1261, puis empereur byzantin de 1261 à 1282. Il usurpe le trône de Nicée au souverain légitime Jean IV Lascaris. Son passage au pouvoir est souvent considéré comme le dernier grand règne de l’empire byzantin. Il reprend Constantinople et rénove la Cité Impériale. Ensuite, grâce à une diplomatie habile, il évite une croisade contre la Romanie (autre nom de l’Empire byzantin d’alors). Il utilise d’ailleurs bien plus la diplomatie pour régler ses différends que la manière forte à l’image des Vêpres siciliennes dont il est un facteur déclenchant important mais auquel il ne participe pas directement.

Cependant Michel VIII commet plusieurs erreurs, par exemple en supprimant les colons militaires sur la frontière turque pour épargner aux finances byzantines déjà bien mal-en-point une dépense supplémentaire . À l’intérieur de l’Empire, il rénove certes Constantinople mais contribue par le renvoi du patriarche Arsène à créer une grave crise religieuse qui perdure bien après la mort des deux protagonistes. De plus, son alliance avec Gênes, en octroyant à la cité italienne de grands privilèges commerciaux dans l’empire byzantin, empêche le relèvement économique de ce dernier et participe ainsi à sa future chute.

Image
Hyperpérion représentant Michel VIII Paléologue à l’arrière gauche, le Christ à gauche et l’Archange Michel à droite.
Michel VIII est le fils du général Andronic Paléologue et de Théodora Doukas. Issu d’une famille illustre, descendante des Comnènes (Ange et Doukas), Michel fait partie de l’aristocratie byzantine et reçoit son éducation à la cour de Jean III Doukas Vatatzès. Brillant général, il est cependant emprisonné en 1253 dans une prison de Nicée par l’empereur byzantin Jean III qui l’accuse de conspiration. Il s’agit en réalité d’un malentendu et l’année suivante, Jean le libère et le nomme Grand Connétable (il est le subordonnant de tous les marchands italiens présents sur le territoire de l’empire). La même année, Michel devient gouverneur de Thessalonique puis stratège de Bithynie. À cette occasion il se marie avec Théodora Doukas la petite nièce de l’empereur. La mort de Jean III et l’avènement de son fils Théodore II le 3 novembre 1254 marque un changement dans la vie de Michel : le nouvel empereur a peu confiance en lui. En 1256, c’est Michel VIII Paléologue qui mène la guerre face à Michel II d’Epire. Néanmoins, il est de nouveau accusé de conspiration par l’empereur et il s’enfuit chez le sultan seldjoukide de Roum qui le met à la tête de ses soldats combattant les Mongols.

En 1258, Michel est pardonné par l’empereur Théodore II. Il revient à Nicée où il reçoit le commandement militaire des unités nicéennes en Europe. Il prend donc une nouvelle fois part aux combats contre les Épirotes qu’il repousse jusqu’à Dyrrachium avant de perdre l’avantage. Il est contraint de battre en retraite. Cet échec est mal perçu par l’empereur qui l’emprisonne malgré l’opposition d’une partie de l’aristocratie.

Le 18 août 1258, à la mort de Théodore, Georges Muzalon assure la régence. Jean IV, fils du défunt empereur, est encore trop jeune. Cependant, le régent, se sachant impopulaire, tente de nommer une autre personne à ce titre mais la noblesse de l’Empire le confirme dans ses fonctions. Neuf jours plus tard, alors qu’à Magnésie sont célébrées les funérailles de l’empereur défunt, des mercenaires francs entrent dans l’église et tuent Georges Muzalon et ses frères. Georges Acropolite considère que les nobles tombés en disgrâce lors du règne précédent sont coupables. Mais il paraît bien plus probable que le véritable instigateur de cette opération soit Michel Paléologue. En effet, il semble qu’il soit le chef des mercenaires et il apparaît clairement que c’est peu après la mort du régent qu’il commence à devenir un personnage important dans la politique de l’empire de Nicée. Peu après le meurtre du régent, Michel VIII est libéré et les hauts dignitaires de l’État se voient dans l’obligation de nommer un nouveau régent. C’est Michel qui remporte le suffrage avec de plus le titre de mégaduc. Le nouveau régent obtient en plus de l’assemblée la possibilité de piocher à sa guise dans les caisses de l’Empire. Continuant son ascension, Michel Paléologue se retrouve avec le titre de despote, le plus élevé de la hiérarchie byzantine. Possédant autant de pouvoir qu’un empereur il tient cependant à en prendre les attributs et arrive à convaincre le patriarche Arsène Autoriannos (tuteur du jeune Jean IV) de le couronner empereur avec le jeune basileus pour préserver le trône du fils de Théodore II.

Le 1er décembre 1258, Michel devient officiellement le nouvel empereur de Nicée sous le nom de Michel VIII et le 1er janvier de l’année suivante se fait couronner empereur conjointement avec sa femme et Jean IV dans la cathédrale de Nicée par le patriarche Arsène. Cependant, Jean IV Lascaris est relégué dans un château du Bosphore. Le patriarche, comprenant qu’il a été trompé, décide de se retirer dans un monastère. Il est remplacé contre l’avis des hauts dignitaires ecclésiastiques par le métropolite d’Éphèse, Nicéphore.

Image
L’empire byzantin sous Michel VIII en 1265.
Dès son avènement Michel VIII doit lutter contre les États francs. L’empire latin de Constantinople après avoir perdu la Thrace, une grande partie de la Macédoine et Thessalonique n’est plus une menace de taille. Michel VIII signe la paix avec Baudouin II de Courtenay. Toutefois, il doit très vite lutter contre un ennemi plus coriace : le despote d’Épire Michel II Doukas qui reprend la Macédoine jusqu’au Vardar et forme une coalition composée de Manfred Ier de Sicile ainsi que de Guillaume II de Villehardouin. Michel VIII agit promptement et envoie son frère, le sébastokrator Jean Paléologue, en Grèce avec une armée. De là, ce dernier réussit à vaincre l’armée du despote à Edessa. Continuant sa progression, le frère de l’empereur prend Ohrid. Désireux de prendre sa revanche, Michel II rassemble son armée avec celle de Guillaume de Villehardouin et des chevaliers siciliens de Manfred. Cependant ces derniers sont une nouvelle fois battus à la bataille de Pélagonie et le prince de Morée est capturé. Suite à cela, Jean Paléologue occupe Arta, la capitale du despote, et mène une expédition en Grèce jusqu’à Thèbes. Le despote récupère cependant rapidement une grande partie du territoire perdu et fait prisonnier le général byzantin Alexis Strategopoulos. Ce dernier fut délivré au terme d’un accord entre Michel VIII et Michel II.

Ces événements permettent à Michel Paléologue de pacifier ses possessions en Europe. Pour pouvoir reprendre Constantinople, il signe un traité avec les Mongols qui lui permet de consolider ses positions en Asie, abandonnant de fait son ancien allié, le sultan d’Iconium. Le basileus signe de même un traité avec l’empereur de Trébizonde Manuel Comnène pour s’assurer le soutien de la plupart des forces helléniques.

Suite ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_VII ... 3%A9ologue

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 26, 2011 12:00 am
par saintluc
657
26 juillet
Bataille de Siffin
Ali, le gendre du prophète Mahomet, est nommé quatrième calife, c'est-à-dire remplaçant du prophète. En désaccord avec cette décision, le gouverneur de Damas, Moawiya, prend les armes contre le nouveau calife à Siffin sur les bords de l'Euphrate (Irak actuel). Pendant la bataille, Moawiya a l'idée de brandir des versets du Coran au bout des lances de ses soldats. Ali se retrouve alors dans l'incapacité de poursuivre le combat et accepte l'arbitrage qui lui est proposé. Mais ce compromis lui sera fatal : une partie de ses partisans, les kharidjites, considérera l'arbitrage humain comme un outrage à la justice divine. Ali sera assassiné le 24 janvier 661.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Mahomet - Ali - Histoire de l'Islam



1847
26 juillet
Proclamation de la République du Liberia
Les colons afro-américains qui dirigent le Liberia proclament l'indépendance et font de ce petit pays africain la première république indépendante d'Afrique noire. Le Liberia doit son existence à une société philanthropique américaine qui à partir de 1822 entreprit de peupler le pays avec d'anciens esclaves noirs libérés. Les immigrés, encouragés par les États-Unis, établissent une Constitution calquée sur le texte américain. Mais très vite les antagonismes entre la minorité américano-libérienne qui détient l'essentiel des richesses du pays et la majorité de libériens pauvres, entraîneront des heurts violents entre les deux groupes.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - République - Histoire de la Décolonisation



1952
26 juillet
L'Argentine pleure Evita
Eva Duarte Peron, l'épouse du président argentin Juan Domingo Peron, meurt à 33 ans d'un cancer de l'utérus. Ancienne vedette de la radio et du cinéma, elle s'était faite connaître pour son soutien aux pauvres lors d'une grande manifestation des "descamisados" (les sans-chemise) à Buenos-Aires en 1945. A l'arrivée au pouvoir de Peron, elle devient sa plus proche collaboratrice et son charisme joue un rôle primordial dans le succès politique de son mari. Il ira même jusqu'à lui donner le titre de "Chef spirituel de la nation". Lorsque la radio annonce la mort d'Evita, les Argentins, sous le choc, descendent dans la rue en masse pour manifester leur douleur.
Voir aussi : Décès - Peron - Histoire des Décès



1956
26 juillet
Nasser nationalise le Canal de Suez
En visite à Alexandrie pour célébrer le cinquième anniversaire de la révolution, le président égyptien Gamal Abdel Nasser, annonce son intention de nationaliser le canal de Suez et de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle du canal de Suez. Sa décision survient après le refus de la Grande-Bretagne et des États-Unis de participer au financement de la construction du barrage d'Assouan. La réaction du "Raïs" provoque une crise internationale car la France et l'Angleterre perçoivent des droits de péage sur cette voie maritime qui relie la Méditerranée à la mer Rouge. La riposte viendra d'abord d'Israël qui attaquera l'Égypte le 29 octobre, puis de la France et du Royaume-Uni qui enverront des troupes. L'ONU mettra fin au conflit en obtenant le retrait des troupes occidentales des rives du canal. Nasser ressortira grandi de cette crise politique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Dossier histoire de l' Egypte : la république - Nasser - Dossier histoire de la Crise du canal de Suez - Histoire de la Politique


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. juil. 26, 2011 12:05 am
par saintluc
La bataille de Siffin se produisit en juin/juillet 657 (moharram 37 AH). Le plus fort de la bataille se produisit du 19 ou 20 juillet (1 et 2 Çafar 37 AH) sur les rives de l'Euphrate près de la ville syrienne actuelle de Ar-Raqqa. Ce fut le dernier combat entre Mu`awîya et `Alî.
L'armée de Mu`awîya venant de Damas comptait 80 000 hommes, celle d'`Alî 50 000 hommes. L'armée d'`Alî arriva à Raqqa et fit construire un pont pour traverser le fleuve. Une première bataille eut lieu entre les deux avant-gardes qui se replièrent chacune dans son camp. L'armée de Mu`awîya prit position sur les rives du fleuve, ce qui empêcha les troupes d'`Alî d'accéder à l'eau. Après une courte négociation, Mu`awîya permit aux troupes d'`Alî de se rendre au fleuve. Les deux armées se reposèrent pendant deux jours. `Alî envoya des émissaires demandant de le reconnaître comme seul souverain légitime mais Mu`awîya refusa prétextant qu'il était là pour venger `Othman.

Au début du mois de mouharram, `Alî déclara qu'il voulait que l'on cesse les combats pendant le mois sacré. Durant ce mois, les deux armées se firent face, sans réel combat et dans l'espoir d'une conciliation. À la fin du mois, `Alî dit à ses hommes : « préparez vous à combattre demain ». Un assaut général qui dura deux jours vit l'armée de Mu`âwîya reculer. Les deux camps comptèrent de nombreux blessés et tués. À la fin de cet assaut l'armée de Mu`âwîya et celle d'`Alî comptèrent 40 000 tués sans compter ceux qui moururent de leurs blessures dans les jours suivants. `Amr ben al-`As, le général de Mu`âwîya utilisa alors une ruse : il fit mettre au bout des lances de ses soldats une page du Coran. Les soldats de l'armée d'`Ali arrêtèrent le combat ne voulant pas combattre contre le livre saint.

Les deux adversaires convinrent alors d'un arbitrage. `Alî signa, plutôt contraint, un traité qui devait durer huit mois, laissant à `Amr et à Abû Musa al-Ach`arî le soin de trancher le conflit. Un certain nombre de partisans d'`Alî refusèrent cette solution, arguant qu'`Alî avait été désigné par Allah comme calife et qu'il n'a donc pas le droit de revenir sur cette décision divine. Ces réfractaires formèrent ensuite le courant kharidjite. `Alî retourna vers Koufa.

Les deux arbitres désignés à Siffin devaient examiner le Coran chacun de son côté. Mu`âwîya et `Alî devaient envoyer quatre cents hommes parmi les mieux qualifiés pour devenir calife pour assister aux débats. Abû Musa dit que le futur calife ne pouvait être ni Mu`âwîya ni `Alî, `Amr lui répondit qu'il ne voyait pas pourquoi exclure Mu`âwîya, alors qu'`Alî, au contraire devait être exclu comme responsable de la mort de `Uthman. Finalement ils semblèrent tomber d'accord de soumettre le califat à l'élection et d'en exclure Mu`âwîya et `Alî. Tout le monde se sépara et les Syriens nommèrent Mu`âwîya prince des croyants.
Image

Les kharidjites dirent alors à `Alî « maintenant que tu as accepté cette conciliation, tu es hérétique et il nous est permis de te tuer »(point sombre a vérifié). `Alî remporta une victoire contre les kharidjites à la bataille de Nahrawân (en) et voulut se diriger vers Damas pour affronter de nouveau Mu`âwîya(point sombre a vérifié), mais ses troupes demandèrent un repos à Koufa (658).
Dans les mois qui suivirent, `Alî perdit un grand nombre de ses partisans : même son frère `Aqil rallia Mu`âwîya.

Trois ans plus tard des kharijites organisèrent le triple meurtre des protagonistes de cet arbitrage. Mu`âwîya à Damas, `Alî à Koufa et l'arbitre du conflit `Amr en Égypte devaient être assassinés le même jour. `Alî est mort de ses blessures, Mu`âwîya fut blessé et survécut et `Amr échappa complètement à l'attentat (661).

Hasan, fils aîné d'`Alî renonça à toute prétention. Il se retira alors à Médine avec sa famille (662). Aux termes de la conciliation de Siffin, Mu`âwîya devenait le seul candidat au titre de calife et il fut alors généralement accepté comme calife. Hasan (670). Husayn, second fils d'`Alî se rendit à La Mecque avec toute sa famille pour y rester.

Re: EPHEMERIDE: La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. juil. 27, 2011 12:27 am
par saintluc
1214
27 juillet
Victoire française à Bouvines
Philippe Auguste bat l'empereur Otton IV de Brunswick, allié du roi d'Angleterre Jean sans Terre, et les coalisés flamands à Bouvines (Nord). Contre toute attente, la bataille se déroule un dimanche, jour du Seigneur, car Otton est l'ennemi du pape. Il a été excommunié et déposé par le souverain pontife au profit de son rival, Frédéric II. Les deux camps s'affrontent de midi jusqu'au coucher du soleil et face à la débâcle des ses troupes, Otton préfère fuir plutôt que d'être capturé. Ses alliés, les comtes de Flandres, de Boulogne et de Salisbury sont faits prisonniers. Pour la France la victoire est totale : elle écarte définitivement la coalition et confère au règne de Philippe Auguste une justification divine.
Voir aussi : Bataille - Philippe Auguste - Jean sans Terre - Brunswick - Histoire du Moyen-Âge



1656
27 juillet
Spinoza est excommunié
S’intéressant aux philosophies de Descartes et Hobbes et fréquentant des Chrétiens, le jeune Baruch de Spinoza s’attire les foudres des fanatiques juifs. Les rabbins d’Amsterdam décident de l’excommunier. Libre penseur ne se souciant guère des traditions, Spinoza poursuivra sa route et développera seul son système philosophique panthéiste, à côté de son travail alimentaire : le polissage du verre. Toutefois, il subit également une tentative de meurtre et ne pourra jamais diffuser librement son savoir. Son œuvre majeure, "l’Ethique", ne sera publiée qu’après sa mort sans mention de son nom et il faudra attendre un siècle pour qu’un apaisement religieux permette de lire ses œuvres.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Histoire d'Amsterdam - Histoire de la Philosophie



1794
27 juillet
Fin de la Terreur
A la tribune de la Convention, Maximilien Robespierre se fait huer du haut des gradins aux cris de "A bas le tyran !". Ses opposants lui reprochent d'avoir instauré la loi du 22 prairial (10 juin) qui met en place la "Grande Terreur" et d'avoir organisé un système d'espionnage des députés. La grande majorité des conventionnels rejoint le mouvement. Robespierre "l'Incorruptible" et Saint-Just "l'Archange de la Terreur", Couthon, Robespierre jeune, frère de Maximilien, ainsi qu'une vingtaine d'autres jacobins seront exécutés le lendemain sans avoir été jugés. La Convention fait fermer le club des Jacobins et instaure la République thermidorienne.
Voir aussi : Histoire de la Convention - Robespierre - Histoire de la Terreur - Histoire de la Révolution



1830
27 juillet
Début de la révolution de Juillet
Face aux ordonnances de Charles X, la réaction de la bourgeoisie et de la population s’est avérée très vive. Dès le lendemain, sous l’influence de Thiers, les journalistes rédigent des appels à l’insurrection. Le 27, les boutiques et ateliers sont fermés tandis que les rues se remplissent et que les barricades bloquent les petites rues.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Thiers - Histoire des Barricades - Trois glorieuses - Histoire de la Politique



1884
27 juillet
Le divorce est rétabli
Supprimé en 1816 pour incompatibilité avec le catholicisme, le divorce est à nouveau en vigueur grâce à la loi Naquet. Dorénavant, il est possible de se séparer, mais uniquement pour fautes, et à condition d’en apporter les preuves. De plus, chaque faute fait l’objet d’une sanction, qui peut aller jusqu’à l’emprisonnement. Il faudra attendre la loi de 1975 pour que le divorce par consentement mutuel soit autorisé.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Divorce - Histoire des Femmes



1890
27 juillet
Suicide de Van Gogh
Souffrant de crise de démence et rongé par l'angoisse, le peintre hollandais Vincent Van Gogh se tire une balle en pleine poitrine dans un champs de blé à Auvers-sur-Oise. Soigné par le docteur Gachet, Vincent ne meurt pas sur le coup. Il s'éteindra deux jours plus tard. Son frère Théo, avec lequel il entretient une correspondance assidue depuis 1872, trouvera dans sa poche son ultime lettre. Vincent Van Gogh n'aura vendu qu'un seul tableau de son vivant.
Voir aussi : Suicide - Van Gogh - Histoire de la Peinture



1921
27 juillet
Découverte de l'insuline
A l'université de Toronto, le docteur Frederick Grant Banting et son assistant Charles Herbert Best isolent une hormone pancréatique appelée l'insuline. Testée sur un chien auquel les chercheurs ont enlevé le pancréas, l'insuline permet de recréer artificiellement les échanges de sucre dans l'organisme de l'animal. Cette découverte va constituer une révolution médicale dans le traitement du diabète. Frederick Grant Banting, Charles Herbert Best et leurs collaborateurs James Richard Mac Leod, chef de laboratoire, et James Bertram Collip, chimiste, recevront le Nobel de médecine en 1923.
Voir aussi : Découverte - Histoire du Prix Nobel - Histoire de la Médecine



1943
27 juillet
Création du Comité de libération nationale italien
Au lendemain de l’arrestation de Mussolini, une organisation est fondée pour réunir les différents partis antifascistes, à savoir les communistes, les démocrates-chrétiens, les socialistes, les libéraux, le parti d’action et le parti démocrate du travail. Le Comité prendra plus de poids lorsque les troupes allemandes fuiront Rome, le 5 juin 1944.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
27 juillet
Charlie Parker troublé par la drogue
La consommation d’héroïne perturbe l’enregistrement de « Lover Man ». Payant ses excès, et en proie à la dépression, Charlie Parker n’enregistrera plus pendant quelques mois. Il fait notamment un séjour dans l’hôpital psychiatrique de Camarillo pour une cure de désintoxication.
Voir aussi : Charlie Parker - Drogue - Histoire du Jazz



1952
27 juillet
Emil Zatopek héros des jeux d'Helsinki
En remportant le marathon, Emil Zatopek devient le premier et le seul homme de l’histoire des jeux Olympiques à obtenir la médaille d’or dans cette épreuve ainsi que dans le 5 000 et le 10 000 mètres dans les mêmes jeux. Le tchèque établira 18 records du monde dans sa carrière. A noter, la médaille d’or de sa femme Dana le jour où il remporte le 5 000 mètres à Helsinki.
Voir aussi : Record - Histoire des Jeux Olympiques d'été - Histoire de Marathon - Histoire d'Helsinki - Histoire de l'Athlétisme



1953
27 juillet
Fin de la guerre de Corée
Les belligérants de la guerre de Corée, à savoir la Corée du Sud, les forces des Nations Unies, la Corée du Nord et la Chine signent l'armistice de Pan Mun Jom. L'accord prévoit la division de la Corée en deux zones à la hauteur du 38e parallèle, où une zone démilitarisée sera installée. Durant les trois ans de guerre, on dénombrera entre un et trois millions de morts et de disparus, le tout pour revenir au statu quo ante bellum.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : l'apogée (1949-1953) - Histoire de la Guerre de Corée - Pan Mun Jom - Histoire des Guerres



1982
27 juillet
L'homosexualité n'est plus un délit en France
Sur une proposition de ministre de la Justice, Robert Badinter, l'Assemblée Nationale vote la dépénalisation de l'homosexualité. Avec l'abrogation de l'article 332-1 du code pénal, l'homosexualité n'est plus considérée comme un délit. Elle sera retirée de la liste des maladies mentales de l'OMS. (Organisation Mondiale de la Santé) neuf ans plus tard, en 1991.
Voir aussi : Loi - Homosexualité - Badinter - Histoire des Mœurs



1986
27 juillet
Hinault et Lemond franchissent la ligne ensemble
Avec cinq victoires au Tour de France, le français Bernard Hinault franchit la ligne d’arrivée main dans la main avec l’américain Greg LeMond. Dès la première étape dans les Pyrénées, il était monté en puissance et avait remporté le maillot jaune. Finalement, la dernière étape mènera les deux hommes en tête de peloton et Hinault respectera son engagement de laisser la victoire à l'Américain.
Voir aussi : Histoire du Tour de France - Maillot jaune - Hinault - Histoire du Cyclisme



1990
27 juillet
Fin de carrière pour la 2 CV
Après quarante années de bons et loyaux services, la dernière "deuche" est produite dans l'usine de Mangualde au Portugal. C'est la fin d'une époque... En effet, avec 3,7 millions d'exemplaires vendus dans le monde, la 2 CV est devenue un mythe et symbolise un certain art de vivre. Mais elle est désormais dépassée tandis que son adaptation aux normes de sécurité modernes est devenue trop problématique.
Voir aussi : Histoire de Citroën - 2CV - Histoire de l'Automobile



1996
27 juillet
9ème médaille d'or pour Lewis
Carl Lewis, éliminé des épreuves du sprint, prend sa revanche en empochant la médaille d'or du saut en longueur. Il est ainsi l'un des quatres athlètes de l'histoire des jeux à posséder neuf médailles d'or. Il possède également huit premières places aux championnats du monde.
Voir aussi : Record - Histoire d'Atlanta - Saut - Histoire de l'Athlétisme





http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml



Pas le temps de mettre l'analyse d'un évènement, Orchidée je puis compter sur toi? Merci. Pour la nouvelle du jour aussi...
Journée très chargée aujourd'hui.
Bonne journée à toustes :bye