Publié : sam. janv. 10, 2009 6:32 pm
C'est en grande partie de l'Occident... Les Nazis et les Alliés ont contribué à la fondation d'Israel, sans la 2e guerre et le génocide Nazis, y'aurait jamais eux Israel
Wikipedia a écrit :De nombreux facteurs ont favorisé l'éclosion du conflit en Palestine :
L'antisémitisme qui régnait en Europe au xixe siècle (particulièrement en Pologne et en Russie, où des massacres de juifs se sont répétés, mais aussi en France avec l'affaire Dreyfus) a entraîné la naissance du sionisme (mouvement nationaliste juif qui prône le retour à Sion, c'est-à-dire à Jérusalem, pour y ressusciter l'antique État d'Israël, dont les Juifs avaient été chassés). Aussi, des philantropes juifs (entre autres, Sir Isaac Montefiore, dont on peut voir encore le moulin qu'il fit construire, près de Jerusalem) achetèrent au Sultan Turc de l'époque des terres, souvent incultes, sources de maladies (marais) pour ébaucher le futur territoire juif. À signaler aussi le rôle du JOINT Américain (organisme /"leveur" de fonds (fund raiser) ), visant à acheter de nouvelles terres aux Turcs, occupant la Palestine jusqu'en 1918. Le journaliste Théodore Herzl a joué un rôle déterminant dans le développement de ce mouvement, grâce à son livre L’État Juif. Ce mouvement s'est aussi étendu aux pays musulmans, où la situation des juifs, considérés comme sujets de seconde zone ("Dhimmis"), était parfois précaire. Le mouvement sioniste ne concernait qu'une partie des Juifs, ceux qui voyaient dans le judaïsme une nation. Quant aux autres Juifs, ils considèrent le judaïsme comme une religion, et leur pays natal (France, Allemagne, Royaume-Uni, etc.) comme leur seule patrie, cependant sans oublier la constante référence à Jérusalem et l'Israël "historique" (c'est-à-dire les anciens Royaumes de Juda et d'Israël).
La Déclaration Balfour de 1917 qui, pendant la Première Guerre mondiale, promet la création d'un « Foyer national juif » en Palestine. Cette notion qui n'impliquait pas nécessairement un État était extrêmement vague. Mais elle supposait nécessairement la possibilité pour les Juifs d'y trouver asile.
La désintégration de l'empire ottoman. Allié des puissances centrales durant la première guerre mondiale, cet empire fut vaincu et, conformément aux accords secrets Sykes-Picot de 1916, la France et le Royaume-Uni se partagèrent les dépouilles de l'empire ottoman. Le Royaume-Uni obtint la Palestine, la France obtint la Syrie-Liban, etc.
On peut voir dans ces trois facteurs les origines du conflit israélo-arabe. En effet, les accords de 1916 allaient permettre au Royaume-Uni et à la France d'étendre leurs empires coloniaux au Moyen-Orient, en 1920, par les différents traités de paix. De plus, conformément à la déclaration Balfour de 1917, les Juifs commencèrent à immigrer en plus grand nombre en Palestine, surtout dans les années 1930 à cause de la politique antisémite d'Hitler.
Le Royaume-Uni, fut chargé de régler cette question puisqu'il reçut le mandat palestinien de la Société des Nations (SDN), pour lui permettre d'appliquer la déclaration Balfour, sur le Foyer national. Mais il dut alors faire face d'une part au sionisme juif et donc à l'immigration des sionistes et d'autre part à la volonté d'indépendance des Arabes de Palestine (en effet on mentionnait déjà, dans la Charte de la Société des Nations, l'autodétermination des peuples). Si les premiers heurts sérieux entre le Yichouv (communauté juive implantée en Palestine, comprenant aussi bien les nouveaux arrivants que les Juifs installés de très longue date autour de Jérusalem, Jaffa et Safed) et les villageois arabes éclatent dès 1920, sous le mandat anglais, un certain nombre d'initiatives entre Juifs et Arabes éclosent afin de trouver un modus vivendi. Ainsi, les riches familles arabes damascènes ou jérusalémites n'hésitent guère, en général, à vendre leurs terres aux organisations sionistes (notamment le KKL), tandis que le souverain de Transjordanie entame des négociations avec l'Agence Juive.
Le problème devient si complexe après la Seconde Guerre mondiale, à la suite de la « Shoah », que le Royaume-Uni ne parvint pas à le résoudre et confia en 1947 la question palestinienne au Comité politique des Nations unies - la question palestinienne n'est d'ailleurs pas sans évoquer le problème contemporain de l'indépendance et de la partition des Indes. À la suite d'une enquête en Palestine et dans les camps, l'ONU adopta en 1947 un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un Juif et l'autre Arabe, et un territoire de Jérusalem sous controle de l'ONU. L'Agence juive accepta le plan de partage, mais celui-ci fut rejeté par les États arabes. Aussi, en 1948, à la fin du mandat britannique, lorsqu'Israël proclama son indépendance, ce pays fut immédiatement attaqué par plusieurs États arabes, ce qui entraîna la guerre israélo-arabe de 1948.
15 mai 1948 : reflet d'une société juive qui s'est organisée pendant le mandat, s'est dotée de toutes les fonctions d'État sauf la souveraineté. De l'autre côté : un peuple palestinien qui revendique son indépendence depuis le début des années 20 (comme le prévoit la Charte de la SDN). Les palestiniens ont demandé à plusieurs reprises la création d'une structure équivalente à l'agence juive. Ces demandes seront refusées par le Royaume-Uni qui exige qu'une telle structure soit sous l'autorité de l'agence juive. De plus, les britanniques affirment clairement qu'un état palestinien ne pourra être créé que si cette dernière donne son accord.1
Oui, des colons juifsJim a écrit :N'empêche que les juifs immigraient en Palestine de leur plein gré quand même.
donc les anglais et la dite société des nations sont fortement impliqués.Jim a écrit :Le conflit a de très nombreuses racines et ce n'est pas juste la seconde guerre mondiale et l'ONU. C'est énormément plus profond :
Wikipedia a écrit :De nombreux facteurs ont favorisé l'éclosion du conflit en Palestine :
L'antisémitisme qui régnait en Europe au xixe siècle (particulièrement en Pologne et en Russie, où des massacres de juifs se sont répétés, mais aussi en France avec l'affaire Dreyfus) a entraîné la naissance du sionisme (mouvement nationaliste juif qui prône le retour à Sion, c'est-à-dire à Jérusalem, pour y ressusciter l'antique État d'Israël, dont les Juifs avaient été chassés). Aussi, des philantropes juifs (entre autres, Sir Isaac Montefiore, dont on peut voir encore le moulin qu'il fit construire, près de Jerusalem) achetèrent au Sultan Turc de l'époque des terres, souvent incultes, sources de maladies (marais) pour ébaucher le futur territoire juif. À signaler aussi le rôle du JOINT Américain (organisme /"leveur" de fonds (fund raiser) ), visant à acheter de nouvelles terres aux Turcs, occupant la Palestine jusqu'en 1918. Le journaliste Théodore Herzl a joué un rôle déterminant dans le développement de ce mouvement, grâce à son livre L’État Juif. Ce mouvement s'est aussi étendu aux pays musulmans, où la situation des juifs, considérés comme sujets de seconde zone ("Dhimmis"), était parfois précaire. Le mouvement sioniste ne concernait qu'une partie des Juifs, ceux qui voyaient dans le judaïsme une nation. Quant aux autres Juifs, ils considèrent le judaïsme comme une religion, et leur pays natal (France, Allemagne, Royaume-Uni, etc.) comme leur seule patrie, cependant sans oublier la constante référence à Jérusalem et l'Israël "historique" (c'est-à-dire les anciens Royaumes de Juda et d'Israël).
La Déclaration Balfour de 1917 qui, pendant la Première Guerre mondiale, promet la création d'un « Foyer national juif » en Palestine. Cette notion qui n'impliquait pas nécessairement un État était extrêmement vague. Mais elle supposait nécessairement la possibilité pour les Juifs d'y trouver asile.
La désintégration de l'empire ottoman. Allié des puissances centrales durant la première guerre mondiale, cet empire fut vaincu et, conformément aux accords secrets Sykes-Picot de 1916, la France et le Royaume-Uni se partagèrent les dépouilles de l'empire ottoman. Le Royaume-Uni obtint la Palestine, la France obtint la Syrie-Liban, etc.
On peut voir dans ces trois facteurs les origines du conflit israélo-arabe. En effet, les accords de 1916 allaient permettre au Royaume-Uni et à la France d'étendre leurs empires coloniaux au Moyen-Orient, en 1920, par les différents traités de paix. De plus, conformément à la déclaration Balfour de 1917, les Juifs commencèrent à immigrer en plus grand nombre en Palestine, surtout dans les années 1930 à cause de la politique antisémite d'Hitler.
Le Royaume-Uni, fut chargé de régler cette question puisqu'il reçut le mandat palestinien de la Société des Nations (SDN), pour lui permettre d'appliquer la déclaration Balfour, sur le Foyer national. Mais il dut alors faire face d'une part au sionisme juif et donc à l'immigration des sionistes et d'autre part à la volonté d'indépendance des Arabes de Palestine (en effet on mentionnait déjà, dans la Charte de la Société des Nations, l'autodétermination des peuples). Si les premiers heurts sérieux entre le Yichouv (communauté juive implantée en Palestine, comprenant aussi bien les nouveaux arrivants que les Juifs installés de très longue date autour de Jérusalem, Jaffa et Safed) et les villageois arabes éclatent dès 1920, sous le mandat anglais, un certain nombre d'initiatives entre Juifs et Arabes éclosent afin de trouver un modus vivendi. Ainsi, les riches familles arabes damascènes ou jérusalémites n'hésitent guère, en général, à vendre leurs terres aux organisations sionistes (notamment le KKL), tandis que le souverain de Transjordanie entame des négociations avec l'Agence Juive.
Le problème devient si complexe après la Seconde Guerre mondiale, à la suite de la « Shoah », que le Royaume-Uni ne parvint pas à le résoudre et confia en 1947 la question palestinienne au Comité politique des Nations unies - la question palestinienne n'est d'ailleurs pas sans évoquer le problème contemporain de l'indépendance et de la partition des Indes. À la suite d'une enquête en Palestine et dans les camps, l'ONU adopta en 1947 un plan de partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un Juif et l'autre Arabe, et un territoire de Jérusalem sous controle de l'ONU. L'Agence juive accepta le plan de partage, mais celui-ci fut rejeté par les États arabes. Aussi, en 1948, à la fin du mandat britannique, lorsqu'Israël proclama son indépendance, ce pays fut immédiatement attaqué par plusieurs États arabes, ce qui entraîna la guerre israélo-arabe de 1948.
15 mai 1948 : reflet d'une société juive qui s'est organisée pendant le mandat, s'est dotée de toutes les fonctions d'État sauf la souveraineté. De l'autre côté : un peuple palestinien qui revendique son indépendence depuis le début des années 20 (comme le prévoit la Charte de la SDN). Les palestiniens ont demandé à plusieurs reprises la création d'une structure équivalente à l'agence juive. Ces demandes seront refusées par le Royaume-Uni qui exige qu'une telle structure soit sous l'autorité de l'agence juive. De plus, les britanniques affirment clairement qu'un état palestinien ne pourra être créé que si cette dernière donne son accord.1
apparament le lobying juif était déja puissant en angleterre au moment de La Déclaration Balfour de 1917Jim a écrit :Ben les anglais étaient dans la région principalement à cause qu'eux et la France étaient les principales puissances coloniales du monde et ils agissaient comme si tous les pays sous-développés leur appartenaient.
Sinon, ce ne sont pas vraiment des gens directement liés à l'élaboration du "complot" comme tu dis. Ceux qui en sont les véritables auteurs sont les groupes juifs qui ont déclaré le retour à Sion (Sion=Pays de Jérusalem). Donc ils ont commencé à immigrer là pacifiquement sans trop causer de problèmes (enfin au départ) puis en 1948 quand l'ONU a décidé qu'ils devaient avoir un état ben ça a foiré.
ça s'appelle de l'antésémitisme fils de puteNataradja a écrit :Les Américains aimes les Juifs parce qu'ils aiments l'argents.
Don Juan a écrit :ça s'appelle de l'antésémitisme fils de puteNataradja a écrit :Les Américains aimes les Juifs parce qu'ils aiments l'argents.
Pourquoi?Don Juan a écrit :ça s'appelle de l'antésémitisme fils de puteNataradja a écrit :Les Américains aimes les Juifs parce qu'ils aiments l'argents.