- Je sais mère, je sais. Tu as eu une dure journée, tu es fatiguée. Je vais te mettre au lit bien chaud et te border gentiment. Je dirai même tes prières à ta place. Tu es contente ?
- Je n'ai pas sommeil. Assieds-moi dans mon fauteuil.
- Oui mère.
- Maintenant, tourne-moi vers la fenêtre que je puisse te surveiller, tu en as besoin ! Sans ça tu recommencerais à fréquenter ces sales créatures qui te montent contre moi.
- Très bien mère.
- À la bonne heure ! Mais alors qu'est-ce que tu as à rester là planté comme un clou ? Descends ! Et ouvre le motel ! Tu crois peut-être que nous pouvons vivre... de l'air du temps ?
- Non mère.
- Souviens-toi, Norman. Je suis la seule qui t'aime ici bas ! Il n'y a que ta mère, que ta mère seule, qui t'aime.