Re: FAUNE DU CANADA PAR LES TIMBRES
Publié : jeu. nov. 04, 2010 3:01 am
L'Autour des palombes (Accipiter gentilis) est une espèce de rapaces de taille moyenne de la famille des accipitridés, qui comprend aussi les aigles et les busards. C'est une espèce proche de l'épervier d'Europe.
Il porte de nombreux autres noms vernaculaires où il est selon les cas qualifié d'autour, épervier ou encore d'émouchet. Entre autres : épervier autour, autour commun, gros épervier, émouchet des pigeons, épervier bleu, aigle chasseur, gros ratier
L'Autour des palombes est le plus grand des oiseaux du genre Accipiter. C'est un rapace qui possède de courtes et larges ailes et une longue queue bien adaptées au vol en forêt, habitat où il vit et fait son nid.
Le mâle est bleu-gris sur le dessus et strié de gris sur le dessous. Il mesure entre 49 et 57 cm et possède une envergure allant de 93 à 105 cm.
La femelle est plus grande, elle mesure entre 58 et 64 cm avec une envergure entre 108 et 127 cm. Elle est bleue ardoise au-dessus et grise en dessous. Les mâles les plus petits pèse environ 630 grammes tandis que les femelles les plus grandes peuvent peser jusqu'à 2 kg. Les jeunes sont bruns au-dessus et striés de brun par dessous. Le vol est caractéristique « cinq lents battements d'ailes-puis il plane ».
En Eurasie, le mâle est parfois confondu avec la femelle de l'épervier d'Europe, mais il est plus large, plus épais et possède de plus longues ailes que celui-ci. En Amérique du Nord, les jeunes sont parfois confondu avec l'épervier brun ou avec l'épervier de Cooper, mais la taille permet à nouveau de les différencier.
N°1770 (1999)
L'Autour des palombes niche dans l'extrême nord du Maroc, dans presque toute l'Europe (à l'exception notable de l'Islande), en Turquie, dans le nord et le centre de l'Asie ainsi que dans le nord de l'Amérique du Nord.
Une fraction des populations est sédentaire tandis qu'une autre, surtout composée de jeunes, est migratrice.
Cet oiseau peuple les forêts et les grands bois notamment de conifères avec de grandes clairières et des milieux ouverts voisins, biotopes dans lesquels il chasse préférentiellement. Son activité s'étend aux champs et prairies bordés de haies, aux marais et aux étangs aux berges boisées. Par contre, il évite les grands espaces découverts.
Dans certains pays, l'Autour des palombes s'est adapté au milieu urbain : Russie (en hiver près de Moscou dès la fin de la première moitié du 20ème siècle), Pays-Bas (Amsterdam), Lettonie (Riga) et Allemagne (Cologne).
Le Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Icteridae.
Le carouge à épaulettes a un dimorphisme sexuel, le mâle est tout noir (y compris le bec et les pattes) avec des épaulettes d'un rouge vif souligné de jaune pâle. On ne voit pas toujours ses épaulettes rouges lorsqu'il est perché, et alors seule la fine bordure jaune dépasse. La femelle est brun foncé quelconque.
Les graines et les insectes constituent l'essentiel de son alimentation.
N°1771 (1999)
On le trouve dans la plus grande partie de l'Amérique du Nord et de l'Amérique Centrale. Il niche de l'Alaska et de Terre-Neuve au sud de la Floride, au golfe du Mexique, au Mexique et au Guatemala, avec des populations isolées dans l'ouest du Salvador, au nord-ouest du Honduras et du Costa Rica. Il peut hiverner au nord jusqu'en Pennsylvanie et en Colombie-Britannique, mais les populations nordiques sont généralement migratrices, se déplaçant vers le Mexique et le sud des États-Unis.
Le Chardonneret jaune (Carduelis tristis), appelé aussi « canari sauvage », est une espèce présente en Amérique du Nord ainsi qu'aux Bahamas et dans les îles Turques et Caïques. Il appartient à la famille des pinsons. Oiseau migrateur, on le trouve du sud du Canada à la Caroline du Nord pendant la saison de reproduction et de la frontière canadienne au Mexique pendant l'hiver. Il a pour caractéristique de muer complètement et un dimorphisme sexuel : le mâle arbore un plumage jaune vif pendant l'été et vert olive pendant l'hiver, alors que la femelle a une couleur jaune brunâtre terne qui devient plus éclatant en été. Les plumes du mâle deviennent plus colorées pendant la saison des amours afin d'attirer les femelles.
Le Chardonneret jaune est granivore et adapté à la consommation de graines grâce à un bec de forme conique et à des pattes agiles qui lui permettent de saisir les tiges dont il a besoin pour s'alimenter. Il s'agit d'un oiseau social qui se déplace en groupe lorsqu'il migre et se nourrit. Il défend un territoire pendant qu'il construit son nid. Il se reproduit à partir de la fin du mois de juillet, ce qui est relativement tard pour un pinson. Il est généralement monogame et a une seule nichée chaque année.
Le Chardonneret jaune vit au contact de l'homme, dans les banlieues des villes, attirés par la nourriture mise à sa disposition qui accroît le taux de survie de l'animal. La déforestation laisse des prairies ouvertes qui constitue l'habitat privilégié de l'oiseau.
N°1772 (1999)
Le Chardonneret jaune est un petit pinson de 11 à 13 cm de longueur et d'une envergure de 19 à 22 cm. Il pèse entre 11 et 20 grammes. Son bec est petit, conique et rose la plus grande partie de l'année, mais il devient orange avec la mue du printemps pour les deux sexes. La forme et la taille du bec correspondent à sa capacité d'extraire les graines des chardons, des tournesols et d'autres plantes qui composent son régime alimentaire.
Le Chardonneret jaune connaît deux phases de mue, l'une au printemps, l'autre en automne. Le dimorphisme sexuel qui affecte la couleur du plumage est particulièrement visible après la mur du printemps, lorsque le mâle se couvre de plumes aux couleurs vives pour attirer les femelles. Il s'agit du seul pinson qui mue complètement, les autres oiseaux changeant la couleur de leurs plumes de façon progressive par la chute de celles-ci. Il perd toutes ses plumes à chaque mue sauf celles des ailes et de la queue qui ont une couleur vert olive pour les femelles et noire pour les mâles. Les marques de ces endroits restent identiques avec de larges bandes blanches sur les ailes et des plumes blanches sur les bords de la courte queue.
La Grue du Canada (Grus canadensis) est un grand échassier de la famille des gruidae.
Les adultes sont presque entièrement gris; en période de reproduction, le plumage est généralement beaucoup taché, en particulier dans les populations migratrices, et devient presque ocre. Elle a le front rouge, les joues blanches et une longbec pointu foncé. Ses longues pattes sombres traînent en vol et son long cou est maintenu droit en vol. Les immatures ont le dessus roux et le ventre gris. Les deux sexes se ressemblent. La taille varie selon les différentes sous-espèces. Cette grue lance souvent un appel claironné qui rappelle un R roulé français et que l'on peut entendre à grande distance.
Les couples de grues se livrent à des appels à l'unisson. Elles se tiennent l'une contre l'autre, se livrant à un duo synchronisé complexe. La femelle lance deux appels à chaque appel unique du mâle.
C'est le seul grand oiseau gris d'Amérique du Nord en dehors du Grand Héron. Ce héron est de dimension similaires à la grue du Canada et est parfois appelé à tort une grue, même s'il est très différent dans les détails de son plumage et de son allure. Comme autres hérons, il vole avec le cou rentré dans le corps.
N°1773 (1999)
À l'âge adulte, elle a une envergure de 2 à 2,5 m ce quien fait un oiseau capable de planer comme les faucons et les aigles. Utilisant les thermiques comme ascenseur, elles peuvent rester en l'air pendant plusieurs heures, ne nécessitant que des battements d'ailes occasionnels et par conséquent ne dépensant que peu d'énergie.
On a dit que les grues du Canada dévoraient leurs petits si les parents les sentaient trop faibles. Cela semble peu probable. Ils dévorent les jeunes d'autres espèces, comme les canetons, surtout quand ils élèvent leurs petits. Cependant, les grues sont douces vis-à-vis de leurs petits blesséss blessés et à respectent les cadavres de leurs jeunes.
La grue du Canada migre vers le sud pour l'hiver. Dans les aires d'hivernage, elles forment des troupeaux de plus de 10 000 oiseaux. Un bon endroit pour les observer est à Bosque del Apache National Wildlife Refuge, à 150 km au sud d'Albuquerque, au Nouveau Mexique où se tient chaque année un festival de la grue en novembre.
On la trouve en Amérique du Nord, à Cuba et dans l'extrême nord-est de la Sibérie.
Lorsqu'il a achevé sa mue de printemps, le mâle arbore un plumage jaune citron vif, une couleur qui vient des pigments de caroténoïde des plantes qu'il ingère. Son capuchon est noir et son postérieur, visible pendant le vol, est blanc. La femelle est d'un jaune tirant sur le vert olive. Après la mue d'automne, les plumes d'un jaune vif deviennent ternes. L'oiseau prend une couleur chamois sur le ventre et brun-olive sur le dessus, avec une tête jaune pâle. Le plumage d'automne est quasiment le même pour les deux sexes. La seule différence tient aux marques jaune sur les épaules du mâle
Il porte de nombreux autres noms vernaculaires où il est selon les cas qualifié d'autour, épervier ou encore d'émouchet. Entre autres : épervier autour, autour commun, gros épervier, émouchet des pigeons, épervier bleu, aigle chasseur, gros ratier
L'Autour des palombes est le plus grand des oiseaux du genre Accipiter. C'est un rapace qui possède de courtes et larges ailes et une longue queue bien adaptées au vol en forêt, habitat où il vit et fait son nid.
Le mâle est bleu-gris sur le dessus et strié de gris sur le dessous. Il mesure entre 49 et 57 cm et possède une envergure allant de 93 à 105 cm.
La femelle est plus grande, elle mesure entre 58 et 64 cm avec une envergure entre 108 et 127 cm. Elle est bleue ardoise au-dessus et grise en dessous. Les mâles les plus petits pèse environ 630 grammes tandis que les femelles les plus grandes peuvent peser jusqu'à 2 kg. Les jeunes sont bruns au-dessus et striés de brun par dessous. Le vol est caractéristique « cinq lents battements d'ailes-puis il plane ».
En Eurasie, le mâle est parfois confondu avec la femelle de l'épervier d'Europe, mais il est plus large, plus épais et possède de plus longues ailes que celui-ci. En Amérique du Nord, les jeunes sont parfois confondu avec l'épervier brun ou avec l'épervier de Cooper, mais la taille permet à nouveau de les différencier.
N°1770 (1999)
L'Autour des palombes niche dans l'extrême nord du Maroc, dans presque toute l'Europe (à l'exception notable de l'Islande), en Turquie, dans le nord et le centre de l'Asie ainsi que dans le nord de l'Amérique du Nord.
Une fraction des populations est sédentaire tandis qu'une autre, surtout composée de jeunes, est migratrice.
Cet oiseau peuple les forêts et les grands bois notamment de conifères avec de grandes clairières et des milieux ouverts voisins, biotopes dans lesquels il chasse préférentiellement. Son activité s'étend aux champs et prairies bordés de haies, aux marais et aux étangs aux berges boisées. Par contre, il évite les grands espaces découverts.
Dans certains pays, l'Autour des palombes s'est adapté au milieu urbain : Russie (en hiver près de Moscou dès la fin de la première moitié du 20ème siècle), Pays-Bas (Amsterdam), Lettonie (Riga) et Allemagne (Cologne).
Le Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Icteridae.
Le carouge à épaulettes a un dimorphisme sexuel, le mâle est tout noir (y compris le bec et les pattes) avec des épaulettes d'un rouge vif souligné de jaune pâle. On ne voit pas toujours ses épaulettes rouges lorsqu'il est perché, et alors seule la fine bordure jaune dépasse. La femelle est brun foncé quelconque.
Les graines et les insectes constituent l'essentiel de son alimentation.
N°1771 (1999)
On le trouve dans la plus grande partie de l'Amérique du Nord et de l'Amérique Centrale. Il niche de l'Alaska et de Terre-Neuve au sud de la Floride, au golfe du Mexique, au Mexique et au Guatemala, avec des populations isolées dans l'ouest du Salvador, au nord-ouest du Honduras et du Costa Rica. Il peut hiverner au nord jusqu'en Pennsylvanie et en Colombie-Britannique, mais les populations nordiques sont généralement migratrices, se déplaçant vers le Mexique et le sud des États-Unis.
Le Chardonneret jaune (Carduelis tristis), appelé aussi « canari sauvage », est une espèce présente en Amérique du Nord ainsi qu'aux Bahamas et dans les îles Turques et Caïques. Il appartient à la famille des pinsons. Oiseau migrateur, on le trouve du sud du Canada à la Caroline du Nord pendant la saison de reproduction et de la frontière canadienne au Mexique pendant l'hiver. Il a pour caractéristique de muer complètement et un dimorphisme sexuel : le mâle arbore un plumage jaune vif pendant l'été et vert olive pendant l'hiver, alors que la femelle a une couleur jaune brunâtre terne qui devient plus éclatant en été. Les plumes du mâle deviennent plus colorées pendant la saison des amours afin d'attirer les femelles.
Le Chardonneret jaune est granivore et adapté à la consommation de graines grâce à un bec de forme conique et à des pattes agiles qui lui permettent de saisir les tiges dont il a besoin pour s'alimenter. Il s'agit d'un oiseau social qui se déplace en groupe lorsqu'il migre et se nourrit. Il défend un territoire pendant qu'il construit son nid. Il se reproduit à partir de la fin du mois de juillet, ce qui est relativement tard pour un pinson. Il est généralement monogame et a une seule nichée chaque année.
Le Chardonneret jaune vit au contact de l'homme, dans les banlieues des villes, attirés par la nourriture mise à sa disposition qui accroît le taux de survie de l'animal. La déforestation laisse des prairies ouvertes qui constitue l'habitat privilégié de l'oiseau.
N°1772 (1999)
Le Chardonneret jaune est un petit pinson de 11 à 13 cm de longueur et d'une envergure de 19 à 22 cm. Il pèse entre 11 et 20 grammes. Son bec est petit, conique et rose la plus grande partie de l'année, mais il devient orange avec la mue du printemps pour les deux sexes. La forme et la taille du bec correspondent à sa capacité d'extraire les graines des chardons, des tournesols et d'autres plantes qui composent son régime alimentaire.
Le Chardonneret jaune connaît deux phases de mue, l'une au printemps, l'autre en automne. Le dimorphisme sexuel qui affecte la couleur du plumage est particulièrement visible après la mur du printemps, lorsque le mâle se couvre de plumes aux couleurs vives pour attirer les femelles. Il s'agit du seul pinson qui mue complètement, les autres oiseaux changeant la couleur de leurs plumes de façon progressive par la chute de celles-ci. Il perd toutes ses plumes à chaque mue sauf celles des ailes et de la queue qui ont une couleur vert olive pour les femelles et noire pour les mâles. Les marques de ces endroits restent identiques avec de larges bandes blanches sur les ailes et des plumes blanches sur les bords de la courte queue.
La Grue du Canada (Grus canadensis) est un grand échassier de la famille des gruidae.
Les adultes sont presque entièrement gris; en période de reproduction, le plumage est généralement beaucoup taché, en particulier dans les populations migratrices, et devient presque ocre. Elle a le front rouge, les joues blanches et une longbec pointu foncé. Ses longues pattes sombres traînent en vol et son long cou est maintenu droit en vol. Les immatures ont le dessus roux et le ventre gris. Les deux sexes se ressemblent. La taille varie selon les différentes sous-espèces. Cette grue lance souvent un appel claironné qui rappelle un R roulé français et que l'on peut entendre à grande distance.
Les couples de grues se livrent à des appels à l'unisson. Elles se tiennent l'une contre l'autre, se livrant à un duo synchronisé complexe. La femelle lance deux appels à chaque appel unique du mâle.
C'est le seul grand oiseau gris d'Amérique du Nord en dehors du Grand Héron. Ce héron est de dimension similaires à la grue du Canada et est parfois appelé à tort une grue, même s'il est très différent dans les détails de son plumage et de son allure. Comme autres hérons, il vole avec le cou rentré dans le corps.
N°1773 (1999)
À l'âge adulte, elle a une envergure de 2 à 2,5 m ce quien fait un oiseau capable de planer comme les faucons et les aigles. Utilisant les thermiques comme ascenseur, elles peuvent rester en l'air pendant plusieurs heures, ne nécessitant que des battements d'ailes occasionnels et par conséquent ne dépensant que peu d'énergie.
On a dit que les grues du Canada dévoraient leurs petits si les parents les sentaient trop faibles. Cela semble peu probable. Ils dévorent les jeunes d'autres espèces, comme les canetons, surtout quand ils élèvent leurs petits. Cependant, les grues sont douces vis-à-vis de leurs petits blesséss blessés et à respectent les cadavres de leurs jeunes.
La grue du Canada migre vers le sud pour l'hiver. Dans les aires d'hivernage, elles forment des troupeaux de plus de 10 000 oiseaux. Un bon endroit pour les observer est à Bosque del Apache National Wildlife Refuge, à 150 km au sud d'Albuquerque, au Nouveau Mexique où se tient chaque année un festival de la grue en novembre.
On la trouve en Amérique du Nord, à Cuba et dans l'extrême nord-est de la Sibérie.
Lorsqu'il a achevé sa mue de printemps, le mâle arbore un plumage jaune citron vif, une couleur qui vient des pigments de caroténoïde des plantes qu'il ingère. Son capuchon est noir et son postérieur, visible pendant le vol, est blanc. La femelle est d'un jaune tirant sur le vert olive. Après la mue d'automne, les plumes d'un jaune vif deviennent ternes. L'oiseau prend une couleur chamois sur le ventre et brun-olive sur le dessus, avec une tête jaune pâle. Le plumage d'automne est quasiment le même pour les deux sexes. La seule différence tient aux marques jaune sur les épaules du mâle