lam129 a écrit :Et je ne me souviens pas avoir jamais joué avec une croix.
C'était pour les chasses aux vampires (au même tire que le fléau d'armes en forme de crâne) et aux ennemis du Christ (que voulez-vous, on m'envoyait dans des camps de vacances évangéliques chaque été...).
Il faut dire que j'avais (j'ai ?) une imagination galopante.
Non Specteur, ce n'est qu'une tache de beaujolais nouveau, juste un peu vieille sur le tapis.
Bon, ce n'est qu'une tache.
Là, ils ont tout prévu...
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
J'avais des jouets en plastique comme ça, mais il m'arrivait très souvent d'en confectionner dans une planche de contre-plaqué d'environ un quart de pouce d'épais. Je me souviens que j'avais économisé de l'argent pour acheter une scie-sauteuse. Crayon mine, contre-plaqué, scie-sauteuse en main, je dessinais des modèles de fusils et je les coupais dans le bois après. J'en faisais pour tout le monde, et on jouait au drapeau (c'est relativement simple: tu dois tuer tout le monde et aller chercher le drapeau dans le camp adverse).
Ça donnait des choses comme ça (sans la gachette):
J'en faisais pour du monde, des fois mes amis me donnaient 25 cents (une fortune) et quand ils avaient leur fusil, ils le peinturaient comme ils voulaient.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
killerguitar a écrit :J'avais des jouets en plastique comme ça, mais il m'arrivait très souvent d'en confectionner dans une planche de contre-plaqué d'environ un quart de pouce d'épais. Je me souviens que j'avais économisé de l'argent pour acheter une scie-sauteuse. Crayon mine, contre-plaqué, scie-sauteuse en main, je dessinais des modèles de fusils et je les coupais dans le bois après. J'en faisais pour tout le monde, et on jouait au drapeau (c'est relativement simple: tu dois tuer tout le monde et aller chercher le drapeau dans le camp adverse).
Ça donnait des choses comme ça (sans la gachette):
J'en faisais pour du monde, des fois mes amis me donnaient 25 cents (une fortune) et quand ils avaient leur fusil, ils le peinturaient comme ils voulaient.
Quel talent d'ébénisterie mon cher Killer. Je suis impressionné. Un autre bel exemple qu'un garçon peut jouer avec des fusils sans devenir un tueur en série.
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Depuis six mille ans, la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Me félicitez pas trop vite ; ce fusil n'est pas le mien, c'est pris sur Google images ! Mais c'était presque pareil.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
Nous on se faisait des fouets avec des bouts de fil de téléphone d'environ 10', ( Une ancienne ligne désafectée trainait aux abords du village),et pour le manche, on coupait un vieux hochey en bouts d'environ un pied.
On faisait des combats à deux, l'un en face de l'autre, en faisant tournoyer les fouets, et c'était à celui qui arracherait le fouet des mains de l'autre.
On se faisait aussi des arcs avec des branches d'arbres et des arbaletes avec des planches.
On avait la forêt publique à côté donc on ne manquait pas de matériaux et de place pour s'amuser.