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Publié : jeu. juin 17, 2010 2:28 pm
par orchidee
Liz.22 a écrit :Merci pour l'invitation ;)



ouiiii... merci pleinplein :)) ...et si vrais ces vers sur l'amitie :love

Publié : ven. juin 18, 2010 3:11 am
par saintluc
La mer est là, au bout de mes pas...

De longs rubans doucement se déroulent

Sans ordre apparent; bave blanche...

Le vent bêle de peur et de colère.





La mer est là, au bout de mes pas...

Le vent hardi me soûl

Je cherche en vain la voile blanche

Pureté de mort, drap blanc de ma mer





L'oiseau des tempêtes est là

Il monte et descend selon la houle

Noir comme le désespoir,

blanc comme le linceul





La Manche est-elle ici? Est-elle là?

je ressens dans mon corps ta houle

Dans mes veines mon sang est noir

Dans ma tête? Toujours seul





Mer, maîtresse de toujours,

Mer, toi qui a su me faire l'amour

Tantôt douce, tantôt furie

Un jour je voudrai revenir dans ton lit...

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Publié : ven. juin 18, 2010 8:19 pm
par Liz.22
Poême de marin ....c'est vraiment beau ;)

Publié : dim. juin 20, 2010 12:34 pm
par orchidee
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressé une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée, est-il dieu?

Quand mes yeux vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

LE CHAT-CH. BAUDELAIRE
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Publié : lun. juin 21, 2010 2:20 am
par orchidee
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,

Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,

Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,

S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,

Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,

S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,

Voilà du papillon le destin enchanté!

Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,

Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,

Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
PAPILLON-LAMARTINE
...et une nebuleuse qui m'a apporte pleins de plaisirs...faites de jolis reves :))
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Publié : lun. juin 21, 2010 2:23 am
par administration
Bravo!
Et moi je vais faire un beau dodo sur ces jolis mots!

Publié : lun. juin 21, 2010 3:54 am
par orchidee
calimero a écrit :Bravo!
Et moi je vais faire un beau dodo sur ces jolis mots!


... :)) bien bonne nuit...
..e pur si muove...moi, je bosse deja :zz

Publié : lun. juin 21, 2010 4:50 am
par saintluc
Vous me lisez tous les jours,

Vous pensez me connaître?

Je suis comme la noix: enveloppe.

Je viens de tellement loin,

Trop loin pour vos yeux me chercher,

Je viens du fin fond du possible

Derrière toutes choses,

Là où les choses sont comme on le souhaite.

Tout ce qui est là bas, je l'aime...

Une mer rose, un ciel blanc,

Des moutons bleus, un soleil d'argent,

Des montagnes de fleurs sous une lune verte.

Pas l'ombre d'une empreinte....

Tout est teinté de bleu,

Les nuages-oiseaux s'amusent,

Là, j'y ai retrouvé l'enfant qui parle aux étoiles,

Celui qui a un renard pour ami...

Là où le temps a si peu d'importance

Que les horloges n'égrènent que les siècles.

Je vais là où l'on peut dire:

"Oui" Où l'on peut dire n'importe quoi,

Et surtout! Etre écouté...

Les questions ne servent qu'à ceux qui les posent

Je vais là où la folie est une pierre précieuse,

Là où l'on a rit et couru ensemble...

Plus de souvenirs?

C'était hier?

C'était surement ailleurs?
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Publié : lun. juin 21, 2010 6:13 am
par orchidee
[quote="saintluc62"][/quote]

...j'ose meme pas dire superbe...il me parrait plat ce mot...mais je peux chuchoter, merci saintluc, de nous faire partager ton ame, a travers tes poemes :))

Publié : lun. juin 21, 2010 10:10 am
par orchidee
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre,il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise, Mais enivrez-vous, Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé , dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; Enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Charles Baudelaire

..bon, c'est l'anniv de quelqu'un qui m'est bien cher :love ...alors je buverais bien avec vous tous... :thumb

Publié : mar. juin 22, 2010 12:07 am
par saintluc
Pas de compliments, merci ça me gène :red


Noir le deuil, le désespoir

Quand la vie part comme la clarté du soir

Et que mon âme se perd dans d'horribles couloirs

Cherchant la bonne issue, il faut y croire...



Ira-t-elle au mouroir, fin de l'histoire?

Enfermé ici, baignant dans l'illusoire?

Trop souvent carressant ces exécutoires,

Ce ne sont que mauvaises échappatoires.



Un jour... Un soir... Couloirs...Même trajectoire

J'ai eu la chance de te voir...

D'un coup, d'un seul, l'espoir,

Le gris, le blanc remplacent le noir...



J'espère longtemps pouvoir, près de toi m'assoir

Partager toutes nos joies, tous nos déboires,

C'est un de mes plus grand espoir...



S'il m'était donné un absolu pouvoir

Je remplirai ta vie comme le bonheur d'une belle histoire,

Que ce lien qui nous unit ne soit pas transitoire?



Jamais d'adieux, toujours des au revoir...

Comment ferai-je pour te voir?

Moi qui ne parle qu'à mon miroir?



Mais, tiens, doucement vient le soir...

Poursuivre ma métamorphose dans le noir

Vers le blanc, par le gris et l'ivoire
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Publié : mar. juin 22, 2010 6:05 am
par orchidee
saintluc62 a écrit :Pas de compliments, merci ça me gène :red


....ikiii :snif ...chuuuttt... :))

D'or à foison éclatent les grains.
Gouttes rouges de coquelicots éparsement
et dans le champs
une fille
aux cils longs comme épis d'orge.
Elle embrasse du regard gerbes de ciel pur
et elle chante.

Je suis couché à l'ombre des coquelicots,
sans désir, sans rancoeurs, sans remords,
sans élans, juste un corps,
juste un peu de glaise.
Elle chante
et je l'écoute.
Sur ses lèvres chaudes mon âme ouvre sa corolle.
LE CHAMP-L. BLAGA
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Publié : mar. juin 22, 2010 10:29 am
par caminde
Je peux? De la poésie en live

www.wideo.fr/video/iLyROoaf8roW.html

Publié : mar. juin 22, 2010 10:43 am
par caminde
L'ïle aux fleurs

Voyage au Brésil

http://video.google.com/videoplay?docid ... 765032709#

Publié : mar. juin 22, 2010 11:02 am
par Lebanni
Ho!

Une petite section merveilleuse!

Je savourerai en silence :thumb