![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
Charles Baudelaire
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- Harry Tuttle
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Qu'est-ce que ça fait de se retrouver en sandwich entre deux quatrains de Baudelaire?PAROLIER a écrit :Harry Tuttle a écrit :Quand la terre est changée en un cachot humide,grumpythedwarf a écrit : "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle,
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle,
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Derrière les carreaux un horrible ciel gris,
verse un poison dans mon cœur : l’ennui ...
Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
Comme les anges à l'œil fauve
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
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J'aime l'entrée en matière. Le lecteur des Fleurs du Mal est prévenu !
AU LECTEUR
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaîment dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Dans nos cerveaux malsains, comme un million d'helminthes,
Grouille, chante et ripaille un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
S'engouffre, comme un fleuve, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lyces,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne fasse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C'est l'Ennui ! — l'œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
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Cela démontre que je ne me contente pas uniquementHarry Tuttle a écrit :Qu'est-ce que ça fait de se retrouver en sandwich entre deux quatrains de Baudelaire?PAROLIER a écrit :Harry Tuttle a écrit :Quand la terre est changée en un cachot humide,grumpythedwarf a écrit : "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle,
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle,
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits"
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Derrière les carreaux un horrible ciel gris,
verse un poison dans mon cœur : l’ennui ...
Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
de lire les écrits des autres ...
mais que je suis capable,par moi-même, d'écrire mes propres textes ...
J’écoute doucement tomber les gouttes de pluie,
elles entrent dans mon cœur, s’installent sans bruit.
La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir
ce monde irréel, cet étrange cauchemar.
![:roll :roll](./images/smilies/rolleyes.gif)
Tout ce qui chante en moi enfante des poèmes, où rime ce que j’aime.
J’écoute doucement tomber les gouttes de pluie,
elles entrent dans mon cœur, s’installent sans bruit.
La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir
ce monde irréel, cet étrange cauchemar.
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elles entrent dans mon cœur, s’installent sans bruit.
La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir
ce monde irréel, cet étrange cauchemar.
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Autre très grand poète que ce Jim Morrison, mais dans un tout autre style.
J'ajouterais encore, dans les merveilleux poètes-chanteurs, le plus baudelairien de tous (à ma connaissance):
HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE !
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mais c'est Charles Baudelaire le vrai, l'unique, l'inimitable et le sujet !
J'ajouterais encore, dans les merveilleux poètes-chanteurs, le plus baudelairien de tous (à ma connaissance):
HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE !
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<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/XlxB62iGs40&hl=en&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/XlxB62iGs40&hl=en&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>
mais c'est Charles Baudelaire le vrai, l'unique, l'inimitable et le sujet !
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle."
Thomas Jefferson
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- Harry Tuttle
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Alors je repose la question en enlevant mes gants blancs.PAROLIER a écrit :
Cela démontre que je ne me contente pas uniquement
de lire les écrits des autres ...
mais que je suis capable,par moi-même, d'écrire mes propres textes ...
Qu'est-ce que ça fait de se retrouver en sandwich entre deux quatrains de génie?
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Derrière les carreaux un horrible ciel gris,
verse un poison dans mon cœur : l’ennui ...
Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Même réponse, j'imagine.
Comme les anges à l'œil fauve
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
- Harry Tuttle
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Et effet, ça commence bien.Mark a écrit :J'aime l'entrée en matière. Le lecteur des Fleurs du Mal est prévenu !
Et que dire du vrai début, après l'intro.
BÉNÉDICTION
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes,
Le poète apparaît dans ce monde ennuyé,
Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes
Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié :
- " Ah ! Que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères,
Plutôt que de nourrir cette dérision !
Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères
Où mon ventre a conçu mon expiation !
Puisque tu m'as choisie entre toutes les femmes
Pour être le dégoût de mon triste mari,
Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes,
Comme un billet d'amour, ce monstre rabougri,
Je ferai rejaillir la haine qui m'accable
Sur l'instrument maudit de tes méchancetés,
Et je tordrai si bien cet arbre misérable,
Qu'il ne pourra pousser ses boutons empestés ! "
[...]
- Charles Baudelaire
Comme les anges à l'œil fauve
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit
- PAROLIER
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Alors je repose la question en enlevant mes gants blancs.Harry Tuttle a écrit :PAROLIER a écrit :
Cela démontre que je ne me contente pas uniquement
de lire les écrits des autres ...
mais que je suis capable,par moi-même, d'écrire mes propres textes ...
Qu'est-ce que ça fait de se retrouver en sandwich entre deux quatrains de génie?
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Derrière les carreaux un horrible ciel gris,
verse un poison dans mon cœur : l’ennui ...
Quand la pluie étalant ses immenses traînées,
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Cela évidemment rends humble...
mais c'est aussi,pour moi, une sorte d'aiguillon
qui m'encourage à continuer à écrire et aussi à persévérer dans cette forme d'écriture où la mélancolique se complaît sans raisons,
à se bercer de rêves en écoutant ces rimes d'antan.
![:love :love](./images/smilies/wub.gif)
Tout ce qui chante en moi enfante des poèmes, où rime ce que j’aime.
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- Inscription : ven. avr. 10, 2009 9:40 am
- Localisation : Québec
Voici, pour le plaisir, la fin de Spleen, en cette pluvieuse et froide journée qui s'abat sur la ville de Québec.
[...]
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
- Charles Baudelaire
[...]
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
- Charles Baudelaire
Comme les anges à l'œil fauve
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- séphie
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- Inscription : jeu. janv. 08, 2009 3:20 pm
- Localisation : le Sud
Enivrez-vous
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! de vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Charles Baudelaire : Enivrez-vous (Petits poèmes en prose, 1862)
j'aime beaucoup ce texte de Baudelaire...peut-être parce-qu'il me renvoie à Mignonne allons voir si la rose....de Ronsard....Fichu temps qui passe !!!
![:)) :))](./images/smilies/smile.gif)
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! de vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Charles Baudelaire : Enivrez-vous (Petits poèmes en prose, 1862)
j'aime beaucoup ce texte de Baudelaire...peut-être parce-qu'il me renvoie à Mignonne allons voir si la rose....de Ronsard....Fichu temps qui passe !!!
![:)) :))](./images/smilies/smile.gif)
Rien ne console parce que rien ne remplace...
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
La plus grande tragédie de la vie n'est pas que les hommes périssent,
mais qu'ils cessent d'aimer.
W. Somerset Maugham
- Harry Tuttle
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- Inscription : ven. avr. 10, 2009 9:40 am
- Localisation : Québec
Daniel LavoieHarry Tuttle a écrit :C'est le "tout est là" qui est génial.
Et c'est tellement vrai qu'il faut toujours s'enivrer.
La foi, selon moi, est une forme d'ivresse.
TENSION ATTENTION
Assis tout seul au fond d'un bar d'une ville lointaine
Tu fuis les gens et les regards, mais un chasseur t'as vu
Un caïd à gueule de star, qui veut te mettre à l'aise
Avant qu'il ne soit trop tard, t'es mieux de filer à l'anglaise
Nanan hanané, nanan hanané
Le grand patron va parler, les petits patrons se taisent
Il a des plans et des idées, des millions sous sa chaise
Toute sa vie est une affaire et tu en fait partie
Si tu ne veut pas manqué d'air, garde un oeil sur la sortie
Tension attention! Y'a un plu fou qui te pique ta folie
Tension attention! Y'a un chauffard qui sniffe ta ligne de vie
Un orateur fait son discours, à ses pieds la foule se presse
Il manie bien le calembour, autant que ses promesses
Comme il veut refaire le monde, c'est à toi qu'il s'adresse
Mais malgré tout ce qu'il raconte, t'entends comme un SOS
Tension attention! Y'a un plus fou qui te pique ta folie
Tension attention! Y'a un chauffard qui sniffe ta ligne de vie
- Harry Tuttle
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- Inscription : ven. avr. 10, 2009 9:40 am
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- Inscription : ven. juil. 04, 2008 8:27 pm
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