Mark a écrit :Jules César était bi en effet, comme Néron et Caligula, plus réputés pour leurs penchants pervers ces deux-là.
À Rome, avant que l'Empire Romain ne tombe sous le joug du catholicisme, les moeurs étaient très libertines chez les nantis.
La religion est passée par là et la fête fut finie... 2000 ans plus tard, on n'en est même pas encore complètement sortis.
En réalité, la sexualité à Rome était beaucoup plus complexe (et la société était loin d'être aussi libertine que tu le prétends).
En ce qui a trait l'homosexualité, seuls les citoyens romains en règle pouvaient être "actifs" et les étrangers/esclaves ne pouvaient être que des "passifs". Qui plus est, un citoyen romain qui "se faisait mettre" pouvait être emprisonné.
Donc détrompes-toi: on est beaucoup plus libertins que les Romains.
Mark a écrit :Jules César était bi en effet, comme Néron et Caligula, plus réputés pour leurs penchants pervers ces deux-là.
À Rome, avant que l'Empire Romain ne tombe sous le joug du catholicisme, les moeurs étaient très libertines chez les nantis.
La religion est passée par là et la fête fut finie... 2000 ans plus tard, on n'en est même pas encore complètement sortis.
En réalité, la sexualité à Rome était beaucoup plus complexe (et la société était loin d'être aussi libertine que tu le prétends).
En ce qui a trait l'homosexualité, seuls les citoyens romains en règle pouvaient être "actifs" et les étrangers/esclaves ne pouvaient être que des "passifs". Qui plus est, un citoyen romain qui "se faisait mettre" pouvait être emprisonné.
Donc détrompes-toi: on est beaucoup plus libertins que les Romains.
Voilà pourquoi je parle des nantis Agent.
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle." Thomas Jefferson
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
Ils n'ont aucun désir physique et commencent à le dire haut et fort. Qui sont les asexuels?
FREUD AUSSI EN ÉTAIT UN
Préférant ne pas se trouver dans l'obligation d'expliquer leur cas, les asexuels osent rarement s'identifier comme tels. D'où l'énorme succès du site de David Jay -qui compte aujourd'hui plus de 3 500 membres et que des dizaines de personnes, en provenance des quatre coins de la planète, visitent chaque jour. «J'ai créé ce site car je trouvais peu d'information sur le sujet et je souhaitais aider ceux qui sont dans ma situation», précise-t-il. Le forum de discussion de David semble avoir fait sortir de l'ombre toute une population. «Bien sûr, reconnaît-il, beaucoup de jeunes viennent sur le site et se disent asexuels juste pour appartenir à une communauté, alors qu'ils s'interrogent tout simplement sur leur orientation sexuelle. Mais le succès de mon site prouve surtout que nous sommes plus nombreux qu'on le croit et qu'il est temps qu'on s'en rende compte!» David préfère néanmoins ne pas parler de mouvement, comme celui des gais, mais plutôt de construction d'une communauté. Dans le but de la développer, il souhaite d'ailleurs créer des organisations locales pour prendre le relais de son site. Il ne revendique aucune loi, juste le droit aux asexuels d'être reconnus comme tels.
Selon Elizabeth Abbott et Michel Dorais, le phénomène des asexuels ne daterait pas d'hier. L'historienne raconte dans son livre l'histoire d'Isaac Newton, le célèbre scientifique, vierge de toute expérience sexuelle, malgré une histoire d'amour avec un jeune mathématicien. Ou encore celle de l'écrivain britannique du 19e siècle John Ruskin, mort puceau après que son mariage, jamais consommé, eut été annulé. «Certes, il se peut que chez le premier, il y ait eu une homosexualité latente, et chez le deuxième, une tendance à la pédophilie (à la vue des poils pubiens de son épouse, John Ruskin conclut "qu'elle n'est pas formée pour susciter la passion"), mais tous deux n'avaient manifestement pas beaucoup de besoins sexuels.» Il en va de même du grand psychanalyste Sigmund Freud, qui cessa toute activité sexuelle dans la trentaine, ou du chantre du pacifisme, l'Indien Gandhi, qui parlait ouvertement de son peu d'intérêt pour la chose. David Jay, lui, espère cependant tomber un jour vraiment amoureux d'une partenaire asexuelle (ou d'un partenaire asexuel) comme lui. Et s'il souhaite un enfant, il optera pour l'insémination artificielle ou l'adoption. «Je ne suis pas malheureux, vous savez...», dit-il.
«On peut se passer de sexe, mais pas d'amour et d'affection, conclut Michel Dorais. Alors, en l'absence d'explications médicales ou psychologiques, il n'est peut-être pas très utile de chercher à comprendre une asexualité bien vécue. Je ferais une analogie entre le sexe et la nourriture: certains dévorent comme des ogres, tandis que d'autres n'ont pas d'appétit!»
Mark a écrit :On va se faire un petit jeu de rôle pour que tu me prouves le contraire Agent: je ferai le citoyen romain, et toi l'étranger... Qu'en dis-tu ?
c'est son côté pym roooo j'ai lu des trucs pas gentil sur cette immonde crevure de pym, qu'il était obsessionnel, que passé 10 minutes d'un entretien avec un sourire figé il piquait une crise et faisait peur, que c'était un sociologue à deux balles, des musulmans sans doute.
Par contre, hormis le fait que je ne connaisse pas Pym, j'imagine que tu parles de Wilhelmus Simon Petrus Fortuijn, plus connu sous le nom de Pim Fortuyn.
Il était parfois expansif, il croyait au bien-fondé de sa cause, et c'est tout à son honneur !
Un jour, en direct à la TV, alors qu'il était invité à une émission avec un imam, il fit étalage de son homosexualité. L'imam ne put se retenir et dit qu'il était "pire qu'un porc". Pim se retourna très calmement vers la caméra et dit la citation que j'ai mise en signature, ajoutant que si l'imam avait le droit de l'insulter de la sorte, lui avait tout à fait le droit aussi de dire que sa culture était arriérée.
Une autre fois, un imam lui reprocha, toujours à la TV, de ne pas côtoyer de musulmans et d'être, dès lors, mal placé pour parler d'eux. Pim rétorqua, toujours avec un calme désarmant: "Je ne fais pas que côtoyer des musulmans, je couche même avec certains d'entre eux.". Il savait très bien comme la vie était difficile et dangereuse pour les gays d'origine marocaine.
Pim Fortuyn n'était ni un messie ni un homme parfait, mais il croyait en ce qu'il faisait. Il était millionnaire et n'avait aucune descendance, il aurait pu se reposer sur ses lauriers en se moquant de l'avenir promis à la Hollande, mais il préféra se battre au point de mettre sa vie en danger. Je respecte cela.
EDIT: je me demande si la passe du couchage avec les musulmans n'était pas le point de départ de l'insulte venant de l'imam... sais plus.
"Le prix de la liberté, c'est la vigilance éternelle." Thomas Jefferson