Forum Québec

Hyppolite a écrit :Le niveau de burn-out dans le secteur scolaire est aussi pire que dans le secteur de la santé, il frise les 30%. Mon ex était enseignante au primaire. Après deux ans, elle a démissionnée pour devenir animatrice télé. Dans un livre éclairant Quand plus rien ne va de soi, un anthropologue et psychanalyste français dénonce clairement le fait qu'il n'y a plus de figures d'autorité dans la société actuelle. Cela se répercute dans tous les milieux incluant les écoles.

Où je travaillait , les gars étaient gras dûrs , payés à rien faire et ayant des salaires de fous ,le tout sans aucun stress...
Pourtant c'est une des entreprises où il y a le plus de suicide...dans le monde!

Alors les burn out , les suicides, les maladies chroniques et les tennis elbow..je crois qu'on voit cela où l'employé est bien traité et pas dans une shop de soulier Nike...

Donc si on suit bien ta logique, c'est travailler comme un malade pour un salaire de misère qui rend le monde heureux.

Hyppolite a écrit :Le niveau de burn-out dans le secteur scolaire est aussi pire que dans le secteur de la santé, il frise les 30%. Mon ex était enseignante au primaire. Après deux ans, elle a démissionnée pour devenir animatrice télé. Dans un livre éclairant Quand plus rien ne va de soi, un anthropologue et psychanalyste français dénonce clairement le fait qu'il n'y a plus de figures d'autorité dans la société actuelle. Cela se répercute dans tous les milieux incluant les écoles.

Commentaire intéressant et instructif je trouve. J'ai et j'ai eu parmi mes amis des profs au primaire, au secondaire, au CEGEP et à l'université. De mon côté je n'ai jamais été professeur, mais j'ai dirigé des classes de travaux pratiques à l'École de Technologie Supérieure ainsi qu'au département de mathématiques et de statistique de l'UQÀM. J'étais chargé de donner les solutions des exercices au tableau et de corriger les cahiers de travaux pratiques et les examens. Même si je faisais affaire à de jeunes adultes qui sont sensés avoir complété leurs petites crises d'adolescence, j'ai eu affaire à quelques caractériels, ainsi qu'à des tricheurs et des turbulents.

Mais c'était le paradis comparé à ce que mes amis profs se sont tapés au primaire et au secondaire. J'ai entendu non seulement des histoires qui leur étaient personnellement arrivées, mais aussi celles qu'avaient connues certains de leurs collègues. Quand tu rencontres des parents qui ont encore moins d'éducation que leur petit monstre de troisième année, c'est assez difficile d'installer un dialogue...

Le seul côté positif dans tout ça, c'est que t'as pas à faire un gros effort pour comprendre pourquoi l'enfant en est là. C'est drôlement difficile pour un kid de se motiver en classe quand ses modèles parentaux n'ont jamais rien foutu à l'école. Et encore plus quand les parents se dressent contre le professeur... en s'improvisant experts en psychologie (et en pédagogie...) alors qu'ils ont de la difficulté à parler comme du monde et qu'ils ignorent même le sens des mots utilisés... On devrait faire un film sur ce sujet, ce ne sont pas les scénarios qui manquent...

Halpachino a écrit :Droguer est un bien gros mot, et je soupçonne que tu l'utilises pour donner un caractère honteux à la chose... Il n'y a pas de honte à donner ou à recevoir un médicament lorsque la situation est appropriée, ou justifiée.

Vous avez bien raison, j'utilise le mot drogué parce que ça démontre le ridicule de la chose et aussi parce que c'est le bon mot. il y a 30 quand j'étais à la petite école les groupe était beaucoup plus gros. Minimums 28 élèves par classe.
Je ne sais pas exactement où son a dérapé mais c'est partie en couille. Les hommes ont quitté ce secteur, plusieurs spécialistes sont arrivée en renfort dans les écoles. Les dépressions et burnout sont devenue a la mode. Puis noue somme passés champion dans les prescriptions de dérivé de drogue dure pour engourdir les gamins! En quoi jouer dans la chimie du cerveau de nos gamins avec des drogues fortes pourrait aider en quoi que ce soit une autre personne que le prof?

Je suis désolé si vous trouvez mes propos dure, moi sa me dégoute.

Halpachino a écrit :Quand tu rencontres des parents qui ont encore moins d'éducation que leur petit monstre de troisième année, c'est assez difficile d'installer un dialogue...

En même temps quand le dialogue s'amorce avec est-ce que votre garçon est médicamenté pour son trouble de l'attention?
Ça me donne pas confiance et me démontre plutôt que je fais avec affaire une... disons juste qu'elle serait peut-etre mieux caissièere au super marché ce serait moins dangereux pour les enfants.

Entab, mes propos sont de nature générale et ne visent ni toi ni ton enfant en particulier.

Par ailleurs, je ne veux pas insinuer non plus que si un enfant a des problèmes à l'école, c'est automatiquement la faute des parents. Parfois, un enfant peut être perturbé par une situation familiale ou par des conditions de vie qui échappent au contrôle et à la responsabilité des parents.

Ce que je déplore par contre, c'est qu'on veuille imputer de mauvaises intentions à un professeur qui cherche à apporter une solution à un problème. De nos jours, les enfants peuvent bénéficier de traitements nettement plus appropriés que les punitions ou les châtiments physiques. C'est quand même appréciable. Maintenant, si tu crois avoir une meilleure solution pour ton enfant, tu as toujours la possibilité d'en discuter avec les personnes concernées, et de faire valoir ton point de vue sans avoir à dénigrer tout le corps professoral.

Pas facile pour tous à l'école d'aujourd'hui. Les parents sont dépassés par les matières scolaires de leurs jeunes. Le tiers des classes est composé d'enfants provenant de parents séparés ou de familles dysfonctionnelles. Les enseignants ont de la difficulté à suivre les changements continuels de programmes.

Un nombre important d'enfants souffrent de dyslexie, de troubles de déficit d'attention avec ou sans hyperactivité, de trouble d'opposition avec provocation, de troubles de la conduite et de comportements ou tout simplement d'immaturité.

Les professionnels non enseignant que sont les psychologues, conseillers en orientation, psychoéducateurs et éducateurs spécialisés et autres orthopédagogues ne sont pas en nombre suffisant.

La loi de l'instruction publique oblique tous les jeunes ayant atteint l'âge de 16 ans durant l'année en cours d'aller à l'école malgré que plusieurs d'entre eux ont ni les capacités ni les intérêts dans ce sens.

La loi de la protection de la jeunesse peut considérer le développement d'un enfant comme compromis s'il ne fréquente pas l'école.

Il y a d'énormes contentieux entre les réseaux de l'éducation et celui de la santé et des services sociaux. Et ce, sans parler des coupures incessantes de ces deux réseaux qui doivent faire plus avec moins.

Un dialogue, cas par cas, entre les différents partenaires engagés doit être établi pour trouver une solution adaptée à chaque situation. La réponse n'est certainement pas une généralité du genre «les enseignants qui ont pourtant un baccalauréat de 4 ans sont tous des incapables ou les médicaments comme le Ritalin, le Concerta ou le Vyvance sont des drogues dures qu'ils ne faut pas absolument pas administrées à nos enfants».

Je n'aurais pas pu mieux dire.

''Un dialogue, cas par cas, entre les différents partenaires engagés doit être établi pour trouver une solution adaptée à chaque situation. La réponse n'est certainement pas une généralité du genre «les enseignants qui ont pourtant un baccalauréat de 4 ans sont tous des incapables ou les médicaments comme le Ritalin, le Concerta ou le Vyvance sont des drogues dures qu'ils ne faut pas absolument pas administrées à nos enfants».''

J'en reviens pas de voir le nombre de personnes convaincus qu'un diplôme garantisse la compétence d'un professionnel!

Il y a une expression qui explique assez bien la situation: Nivelage par le bas!

C'est facile de dire que tous les problèmes de nos jeunes viennent des parents et jamais du système ,des profs et des Logues à gogo...
C'est vrai...vaux mieux traiter les parents de crétins que de traiter les profs d'incompétents!
Ça nous évite de remettre en question nos convictions!

Ce propos agressif et vitriolique ne jette pas seulement de l'ombre sur la "nouvelle" ambiance de ce forum, qui semblait tellement te tenir à coeur dans un autre topic, mais il est totalement injustifié. Et je vais expliquer pourquoi (afin que mon propos ne soit pas perçu comme une accusation gratuite)...

Personne, à ce que je sache, n'a dit ni même insinué qu'un diplôme garantissait la compétence. Mais il ne garantit pas l'incompétence en tout cas. Et la majorité des diplômés sont compétents, sinon il faudrait fermer les écoles, les collèges et les universités.

Je m'inquiète beaucoup de ton aversion envers l'éducation, car ce n'est pas la première fois que tu nous balances ce genre de réflexions...

À propos, le nivelage par le bas n'a pas le sens que tu lui donnes. "Niveler par le bas" signifie "viser le minimum, favoriser la médiocrité au détriment de l'excellence". L'usage que tu fais de cette expression est donc inapproprié, car ce n'est pas en favorisant l'éducation et la diplomation qu'on favorise la médiocrité.

Et quand tu dis que c'est facile de dire tel truc, c'est aussi facile de dire le contraire. Il n'y a rien de plus facile que de balancer des affirmations agressives, insultantes et sans fondement. Ce qui est plus difficile, c'est de justifier ses propos...

Et le sujet est grave, car on discute quand même de choix importants à faire pour l'enfant. Tout le monde sait que les parents, en général, souhaitent le mieux pour leurs enfants. Et que pour obtenir le mieux, il faut s'asseoir et faire des choix intelligents, et non saboter le dialogue en traitant les diplômés d'imbéciles... C'est en plein le genre d'attitude qui est néfaste pour l'enfant, et qui lui donne un bien mauvais exemple de comportement...

Alors ou est le problèmes?

Comment expliquer que les jeunes sont de plus en plus médicamentés ?
Le vrai mot pour moi est droguer mais sa choque alors je vais éviter.

Le ritalin et autre semblent être acceptés comme une solution!
Sa me dépasse complètement!
Les prescriptions sont en augmentation constante!

Selon vous la presque disparition d'un parent a la maison peut expliquer ce phénomène?
Poupon confié a des éducatrice a partir de quelques mois.
Les enfants clef dans le cou qui rentrer et sont seul a la maison après l'école?

Je ne sais pas ou est le problème!
Mais je refuse de mettre le problème sur le dos des gamins!!!
Sommes nous vraiment plus dérangé mentalement depuis quelques décennies?
Sa augmente par millier les prescriptions!

Devrait-on alarmer la santé publique mondiale ?

Je suis très amère quand je pense au dizaines de millier de gamins qui ont l'équilibre chimique de leurs cerveaux modifiés
par des molécules et autre produits. Mais pour ce qui est de mon enfant ce sera... OVER MY DEAD BODY!

J'ai honte que le Québec soit champion du ritalin

Encore une fois, je ne connais pas toutes les composantes de ton problème particulier, mais il ne faut pas croire qu'en administrant un médicament à un enfant, on vise à détruire cet enfant... ou à le punir... ou à lui faire du mal...

Si tu t'inquiètes tant que ça des substances qui peuvent modifier la chimie du cerveau, eh ben t'as pas fini. Nous sommes entourés de telles substances. Ce n'est quand même pas de l'arsenic qu'on donne aux enfants...

Anyway, devant cette attitude et ce genre de discours, il n'y a pas grand chose à faire. Si un enfant -- et encore là, je ne parle pas spécifiquement de TON enfant -- présente un problème pour lui-même et pour son entourage, il faut trouver une solution pour corriger le problème, ou pour en atténuer les effets. Sinon l'enfant aura du mal à évoluer et son entourage s'en trouvera perturbé.

Quelle solution proposes-tu, toi ? On pourrait peut-être en discuter.

Sachant que la moitié des prescriptions du Canada sont données au Québec...
J'y vois un problème. J'aimerais en premier lieu que ce record soit considéré comme un problème et non une solution.

Je sais je rame a contre courant. Dans le milieu scolaire c'est la pilule magique du bonheur des prof et aussi des parents.

Des pistes de solution:

1: Reconnaître qu'il y a un sérieux problème.
2: Faire plus de place au garçon et leur testostérone plutôt que de vouloir les castrer.
3: Faire de la discrimination positive pour avoir plus de prof masculin.
4: Donner une meilleur formation aux enseignants.
5: Donner plus de l'attitude au prof... certain jeune on besoin de fermeté.
6: Doubler les périodes d'éducation physique au moins.
7: Donner des courts dynamique faire bouger les jeune.

...

J'ajouterais: réinstaurer la notion d'effort. Oser prononcer des mots bannis aujourd'hui, comme sacrifice, réussite, effort, travail, etc.

Oui l'école est nivelée par le bas. À force d'avoir intégré tout le monde ensemble, par souci d'équité, les meilleurs n'ont plus le goût de faire plus, puisqu'on n'a plus le temps de s'occuper d'eux. Ils s'emmerdent aussi.

Il y a le sport... Il faut, aujourd'hui, abolir le cours d'éducation physique mixte. Là, en matièr ede nivelage par le bas, c'est le top. Avec tout le respect que j'ai pour la gent féminine, une fille n'accotera jamais, à forme égale, un gars. C'est impossible. Les gars ne peuvent pas se défoncer si des filles sont avec eux.

Il y a de petites mesures qui aideraient, mais on préfère dénoncer l'accès soi-disait difficile des filles aux études post-secondaires, alors qu'elle y sont largement majoritaires déjà, plutôt que le taux de décrochage alarmant des garçons au secondaire.

Halpachino a écrit :Ce propos agressif et vitriolique ne jette pas seulement de l'ombre sur la "nouvelle" ambiance de ce forum, qui semblait tellement te tenir à coeur dans un autre topic, mais il est totalement injustifié. Et je vais expliquer pourquoi (afin que mon propos ne soit pas perçu comme une accusation gratuite)...

Personne, à ce que je sache, n'a dit ni même insinué qu'un diplôme garantissait la compétence. Mais il ne garantit pas l'incompétence en tout cas. Et la majorité des diplômés sont compétents, sinon il faudrait fermer les écoles, les collèges et les universités.

Je m'inquiète beaucoup de ton aversion envers l'éducation, car ce n'est pas la première fois que tu nous balances ce genre de réflexions...

À propos, le nivelage par le bas n'a pas le sens que tu lui donnes. "Niveler par le bas" signifie "viser le minimum, favoriser la médiocrité au détriment de l'excellence". L'usage que tu fais de cette expression est donc inapproprié, car ce n'est pas en favorisant l'éducation et la diplomation qu'on favorise la médiocrité.

Et quand tu dis que c'est facile de dire tel truc, c'est aussi facile de dire le contraire. Il n'y a rien de plus facile que de balancer des affirmations agressives, insultantes et sans fondement. Ce qui est plus difficile, c'est de justifier ses propos...

Et le sujet est grave, car on discute quand même de choix importants à faire pour l'enfant. Tout le monde sait que les parents, en général, souhaitent le mieux pour leurs enfants. Et que pour obtenir le mieux, il faut s'asseoir et faire des choix intelligents, et non saboter le dialogue en traitant les diplômés d'imbéciles... C'est en plein le genre d'attitude qui est néfaste pour l'enfant, et qui lui donne un bien mauvais exemple de comportement...

Tu reliera la réponse d'Hyppolite , c'est clair son message!