Giles a écrit :Léo a écrit :C'est un bon argument Giles, les médias en sont pour beaucoup.
Certes, mais les cotes d'écoute des émissions culturelles et scientifiques sont basses… Je pense que la cause est que ces émissions sont faites par des réalisateurs qui souvent ne connaissent pas le sujet ou pire, craignent d'ennuyer les auditeurs ; exemple, l'émission scientifique de Radio-Canada le dimanche midi,
Les Années-limière ; le contenu est dilué de plus en plus chaque année par les plaisanteries de l'animateur et par des « pauses » musicales et par les aspects les plus spectaculaires ou superficiels de la science.
Même chose en ce qui concerne la musique ; une de nos grandes cantatrices croyait intéresser les gens à l'opéra en s'habillant en clown et en chantant assise sous le piano… Je ne suis pas sûr que c'était la meilleure pédagogie. Une autre tentative malheureuse d'émission sur Marie-Nicole Lemieux, une des grandes contralto de notre époque ; l'émission a consiste aux trois-quarts à nous montrer son conjoint, son jardin, des trains et des avions (les cantatrices se déplacent beaucoup et souvent, quelle surprise !), et ce qu'elle mange au petit déjeuner.
Bref, il n'y a pas de manière facile de faire des choses difficiles et je parie que les gens seraient plus intéressés par la réalité du travail des artistes et des scientifiques que par les à-côtés amusants.
Apprendre l'histoire à l'école au Québec, au Canada et aux États-Unis, cela n'intéresse personne.
Et la philosophie, le civisme ou la moral, ça commence au Cégep et c'est pas mal trop tard pour y prendre gout, je dirais.
On dirait que le monde ne s'intéresse pas sur ce qui ce passe dans le monde, le conflit en Irak ça va, c'est comme regarder un jeu vidéo rempli de violence, mais de là à savoir les tenants et les aboutissement, j'entends trop souvent et malheureusement, qu'ils n'ont que ce qu'ils méritent les Irakiens.
Les journaux dans l'ensemble ont un parti pris et même chose pour les autres médias. Ou bien le monde ne retiennent que ce qu'ils font leur affaire.