SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
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- saintluc
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Récapitulatif par ordre alphabétique page 1
Carte des provinces
Château d’Almansa
Spectaculairement élevé sur le profil de la ville, le Château d’Almansa est l’un des mieux conservés de la province d’Albacete.
Il s’agit d’une forteresse édifiée au XIVème siècle par l’infant Juan Manuel, possiblement sur des fortifications antérieurs, dont l’intérieur conserve d’intéressants et de beaux ouvrages en pierre de taille de style gothique.
Sans doute sur des fortifications antérieures, M. Juan Manuel dressa sa forteresse au XIVème siècle. C’est ainsi que l’indiquent certains documents publiés par Aurelio Pretel. Dans l’un d’entre eux, de 1338, sur l’exploitation des eaux d’Alpera, sont établies plusieurs peines qui, en tout ou en partie, devaient être destinées "au château d’Almansa" ou "aux murs du château d’Almansa".
Ensuite, en 1346, lorsque don Juan Manuel fait grâce au conseil municipal d’Almansa de terres irrigables en sa possession et de l’eau qui leurs correspond, il demande en échange "que vous me donniez pour aider á cultiver mon château d’Almansa trois mille maravédis. Et que vous les donniez á Ruy Martinez mon domestique et votre voisin qui doit les réclamer pour ladite œuvre dudit château..."
En comparant ces deux textes, il apparait que le premier se réfère á des fortifications existantes antérieurement et qui par la suite, en 1346, furent le socle des travaux d’un nouveau château. Cependant, son aspect actuel correspond á l’époque de M. Juan Pacheco, Marquis de Villena, dont les armes apparaissent sur les clés de voute de la tour du Donjon.
Le Château d’Almansa est formé par deux enceintes échelonnées, toutes deux défendues par des tours semi-circulaires et des pans crénelés.
L’enceinte inférieure du château possède deux portes d’accès; celle du côté Ouest, par laquelle on entrait á pied et á cheval, au travers de son imposante barbacane, c’est encore celle que l’on utilise actuellement. En continuant le parcours vous arrivez á l’actuel patio des armes, en le traversant vous trouverez la porte du côté Est á laquelle on accédait en carrosse ou en charrue.
Depuis le patio, en montant par un escalier, on accède á la seconde enceinte , au centre de laquelle se dresse le majestueux Donjon. Cette tour est de forme carrée, faite de maçonnerie et de pierres de taille. Des deux étages ayant existés seul l’inférieur est encore conservé. Sa voute présente une couverture intérieure d’ogives croisées gothique avec des nervures de pierre et des éléments de brique, sur la clé de voute apparaissent les armes de Juan Pacheco, Marquis de Villena.
Dans la zone supérieure de la tour se trouve une terrasse crénelée, á laquelle on accède par un escalier en colimaçon taillé dans la roche avec des éléments de pierre de taille, considérés comme de véritables merveilles au sein du gothique de la zone.
N°1400
Carte des provinces
Château d’Almansa
Spectaculairement élevé sur le profil de la ville, le Château d’Almansa est l’un des mieux conservés de la province d’Albacete.
Il s’agit d’une forteresse édifiée au XIVème siècle par l’infant Juan Manuel, possiblement sur des fortifications antérieurs, dont l’intérieur conserve d’intéressants et de beaux ouvrages en pierre de taille de style gothique.
Sans doute sur des fortifications antérieures, M. Juan Manuel dressa sa forteresse au XIVème siècle. C’est ainsi que l’indiquent certains documents publiés par Aurelio Pretel. Dans l’un d’entre eux, de 1338, sur l’exploitation des eaux d’Alpera, sont établies plusieurs peines qui, en tout ou en partie, devaient être destinées "au château d’Almansa" ou "aux murs du château d’Almansa".
Ensuite, en 1346, lorsque don Juan Manuel fait grâce au conseil municipal d’Almansa de terres irrigables en sa possession et de l’eau qui leurs correspond, il demande en échange "que vous me donniez pour aider á cultiver mon château d’Almansa trois mille maravédis. Et que vous les donniez á Ruy Martinez mon domestique et votre voisin qui doit les réclamer pour ladite œuvre dudit château..."
En comparant ces deux textes, il apparait que le premier se réfère á des fortifications existantes antérieurement et qui par la suite, en 1346, furent le socle des travaux d’un nouveau château. Cependant, son aspect actuel correspond á l’époque de M. Juan Pacheco, Marquis de Villena, dont les armes apparaissent sur les clés de voute de la tour du Donjon.
Le Château d’Almansa est formé par deux enceintes échelonnées, toutes deux défendues par des tours semi-circulaires et des pans crénelés.
L’enceinte inférieure du château possède deux portes d’accès; celle du côté Ouest, par laquelle on entrait á pied et á cheval, au travers de son imposante barbacane, c’est encore celle que l’on utilise actuellement. En continuant le parcours vous arrivez á l’actuel patio des armes, en le traversant vous trouverez la porte du côté Est á laquelle on accédait en carrosse ou en charrue.
Depuis le patio, en montant par un escalier, on accède á la seconde enceinte , au centre de laquelle se dresse le majestueux Donjon. Cette tour est de forme carrée, faite de maçonnerie et de pierres de taille. Des deux étages ayant existés seul l’inférieur est encore conservé. Sa voute présente une couverture intérieure d’ogives croisées gothique avec des nervures de pierre et des éléments de brique, sur la clé de voute apparaissent les armes de Juan Pacheco, Marquis de Villena.
Dans la zone supérieure de la tour se trouve une terrasse crénelée, á laquelle on accède par un escalier en colimaçon taillé dans la roche avec des éléments de pierre de taille, considérés comme de véritables merveilles au sein du gothique de la zone.
N°1400
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le monastère de Yuste est un couvent espagnol situé sur le territoire de la commune de Cuacos de Yuste, dans la province de Cáceres en Extrémadure. Niché dans le massif de Tormantos et sur la colline du Salvador, il se trouve éloigné de quelques kilomètres de la ville, implantée plus à l'est. Il est célèbre pour avoir servi de résidence à l'empereur Charles Quint, de 1557 à sa mort en 1558.
Le monastère est classé Monument national depuis 1931 , et a intégré le Patrimoine national en 2004. Il est ainsi devenu un monastère royal, dont la couronne a l'usage
Le monastère fut fondé au début du XVe siècle par deux ermites originaires de Plasencia, Pedro Brañes et Domingo Castellanos. Ces derniers occupaient jusqu'alors un ermitage consacré à saint Christophe à Plasencia, et décidèrent de s'établir dans la contrée vers 1401, dans un ermitage situé au nord de l'actuel monastère. C'est en 1402 qu'ils s'établirent sur l'emplacement actuel du couvent, sur un terrain cédé par un riverain du village, un certain Sancho Martín. D'autres ermites décidèrent de se joindre à eux, et formèrent la Communauté des Frères de la Pauvre Vie (Hermanos de la Pobre Vida) : un petit monastère commença alors à voir le jour, élevé par la maigre communauté occupée par ailleurs à son œuvre spirituelle et à ses travaux manuels.
Dès 1407, les moines obtinrent une bulle du pape Benoît XIII, qui les autorisa à élever une chapelle en l'honneur de saint Paul et les exempta de dîme. Le décision papale souleva l'ire de l'évêque de Plasencia, Arias de Balboa, qui se vit priver de quelques rentes, et menaça d'expulser la jeune communauté. Les moines poursuivirent l'extension du monastère et décidèrent de s'en remettre à la protection de l'ordre de saint Jérôme (les Hiéronymites) qui respectait la Règle de saint Augustin. La demande leur fut accordée par une nouvelle bulle de Grégoire XIII en 1408. La fondation d'un monastère dédié au saint fut également accordée. La construction du monastère débuta sous la protection de García Álvarez de Toledo, seigneur d'Oropesa et de Jarandilla.
Cloître
N°1349
Le conflit avec l'évêque de Plasencia se durcit un peu plus encore : le prélat fit expulser les religieux, qui obtinrent gain de cause après en avoir appelé au Pape, à l'archevêque de Compostelle et à l'infant Ferdinand, leur protecteur. Ils furent dorénavant placés sous l'autorité du supérieur du Monastère de San Jerónimo de Guisando (Province d'Ávila). Le monastère connut alors un développement spectaculaire au cours du XVe siècle, qui vit l'érection du cloître gothique. Les travaux d'agrandissement et d'embellissement se poursuivent au XVIe siècle, avec la construction du nouveau cloître (claustro nuevo), bâti en style plateresque et achevé en 1554 .
En 1556, Charles Quint choisit ce lieu pour sa retraite après son abdication du trône d'Espagne. On édifia alors contre l'église un petit palais destiné à héberger le monarque et sa suite d'une soixantaine de personnes. Charles Quint prit pour modèle sa maison natale de Gand. L'empereur y demeura du 7 février 1557, jusqu'à sa mort, survenue le 21 septembre 1558, des suites de fièvres paludiques. Son corps fut enterré au monastère, jusqu'à ce que son fils, Philippe II, decide de le transférer au panthéon de sa grandiose construction, l'Escorial .
Le couvent fut saccagé en 1809, par les troupes françaises durant la Guerre d'indépendance, et les Hiéronymites en furent chassés. La confiscation des biens ecclésiastiques à la suite des lois de desamortización de Mendizábal précipitèrent encore l'abandon du monastère. Il fut alors acquis par un certain Tarrius, qui le vendit au marquis de Mirabel, après avoir envisagé de le céder à Napoléon III. Malgré les quelques travaux de reconstruction, le monument demeura dans un quasi état de ruines jusqu'en 1949. À cette date, la Direction des Beaux-arts, agissant au nom de l'État auquel avait été cédé l'ensemble par la maison de Mirabel en 1941, entama sa restauration complète, dans le respect des plans originaux
Antichambre de Charles Quint
N°1350
Le monastère s'organise autour d'une église, autour de laquelle ont été bâtis deux cloîtres, ainsi que la résidence de Charles Quint.
L'église fut construite au XVe siècle. De style gothique tardif, son architecture traduit une influence de la Renaissance, notamment sur sa façade principale, exécutée au milieu du XVIe siècle. La porte, en plein cintre est flanquée de deux pilastres et surmontée de trois niches, d'un fronton triangulaire et d'un oculus, le tout d'une facture assez rudimentaire. L'emprunt au registre classique italianisant est patent. L'intérieur est conçu selon un plan très simple à nef unique, dont les doubleaux définissent quatre travées. Cette nef est voûtée d'ogives aux nervures complexes formant des motifs géométriques étoilés, et aboutit sur un chevet polygonal. L'autel fut terminé en 1587, par Juan de Segura.
Le cloître gothique fut élevé à la fin du XVe siècle. De plan rectangulaire, il est structuré en deux registres superposés sur lesquelles il s'ouvre au travers de galeries fermées par une série d'arcs en anse de panier soutenus par des colonnes cylindriques. Les arcs du deuxième niveau sont plus abaissés, et sont liés par une balustrade aveugle. L'absence d'ornementation enveloppe ce cloître d'une certaine sévérité qui n'enlève rien à son élégance.
Le cloître plateresque, ou nouveau cloître (claustro nuevo) fut pour sa part érigé au XVIe siècle, en adoptant le style qui s'imposait partout en Espagne (le chef-d'œuvre en étant sans doute la façade de l'Université de Salamanque). Il s'organise lui aussi selon un plan rectangulaire, plus vaste toutefois, et s'élève sur deux niveaux. Le premier niveau se distingue par sa galerie à arcs en plein cintre retombant sur des colonnes dotées de splendides chapiteaux sculptés de volutes et de guirlandes. La galerie du second étage est caractérisée par une succession d'arcs en anse de panier, liées par une belle balustrade aveugle décorée de motifs héraldiques.
Aux côtés de ces bâtiments monastiques figure le palais que Charles Quint fit construire pour lui-même et pour sa suite. L'édifice reprend le caractère d'austérité marquée de l'ensemble conventuel. Très simple et d'humble facture, il n'emploie pour matériaux que la brique, seules quelques parties utilisant la pierre de taille.
L'étage principal rassemble les appartements personnels, modestes, de Charles Quint. Il est structuré selon un simple plan rectangulaire, divisé par un couloir central. Du côté du couloir donnant vers le jardin intérieur se trouvent la chambre et l'antichambre de l'empereur. De l'autre côté, vers le jardin extérieur, sont aménagées une salle à manger et une salle d'audience. Une porte offrait au monarque un accès direct à l'église du monastère, qui lui permettait d'assister aux offices depuis sa propre chambre
Cloître du noviciat
N°1351
Le monastère est classé Monument national depuis 1931 , et a intégré le Patrimoine national en 2004. Il est ainsi devenu un monastère royal, dont la couronne a l'usage
Le monastère fut fondé au début du XVe siècle par deux ermites originaires de Plasencia, Pedro Brañes et Domingo Castellanos. Ces derniers occupaient jusqu'alors un ermitage consacré à saint Christophe à Plasencia, et décidèrent de s'établir dans la contrée vers 1401, dans un ermitage situé au nord de l'actuel monastère. C'est en 1402 qu'ils s'établirent sur l'emplacement actuel du couvent, sur un terrain cédé par un riverain du village, un certain Sancho Martín. D'autres ermites décidèrent de se joindre à eux, et formèrent la Communauté des Frères de la Pauvre Vie (Hermanos de la Pobre Vida) : un petit monastère commença alors à voir le jour, élevé par la maigre communauté occupée par ailleurs à son œuvre spirituelle et à ses travaux manuels.
Dès 1407, les moines obtinrent une bulle du pape Benoît XIII, qui les autorisa à élever une chapelle en l'honneur de saint Paul et les exempta de dîme. Le décision papale souleva l'ire de l'évêque de Plasencia, Arias de Balboa, qui se vit priver de quelques rentes, et menaça d'expulser la jeune communauté. Les moines poursuivirent l'extension du monastère et décidèrent de s'en remettre à la protection de l'ordre de saint Jérôme (les Hiéronymites) qui respectait la Règle de saint Augustin. La demande leur fut accordée par une nouvelle bulle de Grégoire XIII en 1408. La fondation d'un monastère dédié au saint fut également accordée. La construction du monastère débuta sous la protection de García Álvarez de Toledo, seigneur d'Oropesa et de Jarandilla.
Cloître
N°1349
Le conflit avec l'évêque de Plasencia se durcit un peu plus encore : le prélat fit expulser les religieux, qui obtinrent gain de cause après en avoir appelé au Pape, à l'archevêque de Compostelle et à l'infant Ferdinand, leur protecteur. Ils furent dorénavant placés sous l'autorité du supérieur du Monastère de San Jerónimo de Guisando (Province d'Ávila). Le monastère connut alors un développement spectaculaire au cours du XVe siècle, qui vit l'érection du cloître gothique. Les travaux d'agrandissement et d'embellissement se poursuivent au XVIe siècle, avec la construction du nouveau cloître (claustro nuevo), bâti en style plateresque et achevé en 1554 .
En 1556, Charles Quint choisit ce lieu pour sa retraite après son abdication du trône d'Espagne. On édifia alors contre l'église un petit palais destiné à héberger le monarque et sa suite d'une soixantaine de personnes. Charles Quint prit pour modèle sa maison natale de Gand. L'empereur y demeura du 7 février 1557, jusqu'à sa mort, survenue le 21 septembre 1558, des suites de fièvres paludiques. Son corps fut enterré au monastère, jusqu'à ce que son fils, Philippe II, decide de le transférer au panthéon de sa grandiose construction, l'Escorial .
Le couvent fut saccagé en 1809, par les troupes françaises durant la Guerre d'indépendance, et les Hiéronymites en furent chassés. La confiscation des biens ecclésiastiques à la suite des lois de desamortización de Mendizábal précipitèrent encore l'abandon du monastère. Il fut alors acquis par un certain Tarrius, qui le vendit au marquis de Mirabel, après avoir envisagé de le céder à Napoléon III. Malgré les quelques travaux de reconstruction, le monument demeura dans un quasi état de ruines jusqu'en 1949. À cette date, la Direction des Beaux-arts, agissant au nom de l'État auquel avait été cédé l'ensemble par la maison de Mirabel en 1941, entama sa restauration complète, dans le respect des plans originaux
Antichambre de Charles Quint
N°1350
Le monastère s'organise autour d'une église, autour de laquelle ont été bâtis deux cloîtres, ainsi que la résidence de Charles Quint.
L'église fut construite au XVe siècle. De style gothique tardif, son architecture traduit une influence de la Renaissance, notamment sur sa façade principale, exécutée au milieu du XVIe siècle. La porte, en plein cintre est flanquée de deux pilastres et surmontée de trois niches, d'un fronton triangulaire et d'un oculus, le tout d'une facture assez rudimentaire. L'emprunt au registre classique italianisant est patent. L'intérieur est conçu selon un plan très simple à nef unique, dont les doubleaux définissent quatre travées. Cette nef est voûtée d'ogives aux nervures complexes formant des motifs géométriques étoilés, et aboutit sur un chevet polygonal. L'autel fut terminé en 1587, par Juan de Segura.
Le cloître gothique fut élevé à la fin du XVe siècle. De plan rectangulaire, il est structuré en deux registres superposés sur lesquelles il s'ouvre au travers de galeries fermées par une série d'arcs en anse de panier soutenus par des colonnes cylindriques. Les arcs du deuxième niveau sont plus abaissés, et sont liés par une balustrade aveugle. L'absence d'ornementation enveloppe ce cloître d'une certaine sévérité qui n'enlève rien à son élégance.
Le cloître plateresque, ou nouveau cloître (claustro nuevo) fut pour sa part érigé au XVIe siècle, en adoptant le style qui s'imposait partout en Espagne (le chef-d'œuvre en étant sans doute la façade de l'Université de Salamanque). Il s'organise lui aussi selon un plan rectangulaire, plus vaste toutefois, et s'élève sur deux niveaux. Le premier niveau se distingue par sa galerie à arcs en plein cintre retombant sur des colonnes dotées de splendides chapiteaux sculptés de volutes et de guirlandes. La galerie du second étage est caractérisée par une succession d'arcs en anse de panier, liées par une belle balustrade aveugle décorée de motifs héraldiques.
Aux côtés de ces bâtiments monastiques figure le palais que Charles Quint fit construire pour lui-même et pour sa suite. L'édifice reprend le caractère d'austérité marquée de l'ensemble conventuel. Très simple et d'humble facture, il n'emploie pour matériaux que la brique, seules quelques parties utilisant la pierre de taille.
L'étage principal rassemble les appartements personnels, modestes, de Charles Quint. Il est structuré selon un simple plan rectangulaire, divisé par un couloir central. Du côté du couloir donnant vers le jardin intérieur se trouvent la chambre et l'antichambre de l'empereur. De l'autre côté, vers le jardin extérieur, sont aménagées une salle à manger et une salle d'audience. Une porte offrait au monarque un accès direct à l'église du monastère, qui lui permettait d'assister aux offices depuis sa propre chambre
Cloître du noviciat
N°1351
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Burgos: la porte de Sainte Marie
El Arco de Santa Maria. Parure très populaire de la cité, c'est une porte des murailles du XIVe siècle, dont la façade fut modifiée au XVIe siècle, comme arc de triomphe pour l'empereur Charles Quint. Elle présente les grands personnages de Burgos : en bas, Diego Rodríguez Porcelos est encadré par les deux juges mi-légendaires qui auraient dirigé les affaires de Castille au Xe siècle ; en haut, le comte Fernán González et le Cid (à droite) tiennent compagnie à Charles Quint.
N°1273
El Arco de Santa Maria. Parure très populaire de la cité, c'est une porte des murailles du XIVe siècle, dont la façade fut modifiée au XVIe siècle, comme arc de triomphe pour l'empereur Charles Quint. Elle présente les grands personnages de Burgos : en bas, Diego Rodríguez Porcelos est encadré par les deux juges mi-légendaires qui auraient dirigé les affaires de Castille au Xe siècle ; en haut, le comte Fernán González et le Cid (à droite) tiennent compagnie à Charles Quint.
N°1273
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Potes
Il n'y a que peu de traces d'occupation préhistorique dans la région, mais on sait que les Romains, qui connaissaient le pouvoir stratégique du site, le nommèrent Pontes. Un village ne se forma réellement qu'au VIIIe siècle, sous Alphonse Ier.
Potes apparaît pour la première fois dans un document écrit en 847, ce document mentionne l'église paroissiale et le bourg. Plus tard, au Xe siècle, Potes devient, grâce à son essor économique, le centre administratif de la Comarque de Liébana. Potes est considérée comme une Ville à partir du XIIIe siècle et reçoit donc des faveurs royales.
Potes est alors convoitée par de nombreuses familles nobles, pour son emplacement stratégique et sa puissante tour, qui contrôlait tout le commerce de la Liébana. Au XVe siècle, Potes est convoitée par le marquis de Santillana del Mar qui s'oppose au roi Jean II jusqu'à ce que ce dernier lui cède le territoire. Diego Hurtado de Mendoza de Santillana, victorieux, crée alors le titre de duc de l'Infantado, qui sera finalement cédé aux Rois Catholiques en 1475.
Au XIXe siècle, après avoir été en grande partie détruite pendant la Guerre d'indépendance contre Napoléon Ier, la ville est reconstruite et dotée d'un conseil municipal en 1822.
La ville ancienne est classée Conjunto Histórico en 1983, alors qu'elle est déjà un grand centre touristique de la Cantabrie
La vieille ville, aujourd'hui monument historique, est un dédale de ruelles et d'escaliers à l'ambiance médiévale et ensoleillée.
Elle est dominée par la Torre del Infantado, symbole incontestable de Potes, construite au XVe siècle. Elle compte quatre étages et forme un cube de pierre imposant, seulement allégé par des tourelles d'angle. La tour est aujourd'hui le siège du Conseil Municipal.
La vielle église gothique San Vicente fut élevée au XVème siècle et reconstruite à la fin des XVe siècle et XVIIe siècle, elle fut remplacée au XIXe siècle par la nouvelle église paroissiale San Vicente. Celle-ci conserve des retables du XVIIIe siècle provenant du Couvent de San Raimundo et une sculpture de Saint Vincent, Saint Patron de la ville. Sur le parvis, le Monument à Jesús de Monasterio rend hommage au grand violoniste, natif de Potes.
Non loin, le pont de San Cayetano surplombe le río Quiviesa depuis le XIIIe siècle. A une extrémité se trouve l'Ermita de San Cayetano, chapelle qui conserve de belles portes en bois et un retable du XVIIIe siècle présentant un portrait de San Cayetano et la Torre de Orejón de la Lama, bâtie du XVe siècle au XVIe siècle et présente sur sa façade les blasons de Bedoya et Celis. Elle sert aujourd'hui de centre d'expositions et d'animations culturelles.
Autres maisons illustres, la Casona de la Canal, du XVIIIe siècle, la Torre de la Familia Osorio, construite durant les XVIIe siècle et XVIIIe siècle rue San Marcial, porte les armes de la famille Campillo et la maison natale de Jesús de Monasterio, datant de la même époque.
L'Ermita de la Virgen del Camino est une chapelle du XVIIIe siècle du quartier de la Serna, elle garde un beau retable du même siècle. Plus ancien, le Couvent San Raimundo fut construit au début du XVIIe siècle par des bénédictins. Il ne reste aujourd'hui que le cloître qui abrite une exposition sur les Pics d'Europe et la Comarque de Liébana.
L'Ermita de la Virgen de Valmayor, située en dehors du village, sur la route de Vega de Liébana est une chapelle édifiée au XVIe siècle. Elle renferme un retable du XVIIIe siècle présentant l'image de la Vierge de Valmayor. Cette image est portée tous les quinze août durant une procession
N°1274
Il n'y a que peu de traces d'occupation préhistorique dans la région, mais on sait que les Romains, qui connaissaient le pouvoir stratégique du site, le nommèrent Pontes. Un village ne se forma réellement qu'au VIIIe siècle, sous Alphonse Ier.
Potes apparaît pour la première fois dans un document écrit en 847, ce document mentionne l'église paroissiale et le bourg. Plus tard, au Xe siècle, Potes devient, grâce à son essor économique, le centre administratif de la Comarque de Liébana. Potes est considérée comme une Ville à partir du XIIIe siècle et reçoit donc des faveurs royales.
Potes est alors convoitée par de nombreuses familles nobles, pour son emplacement stratégique et sa puissante tour, qui contrôlait tout le commerce de la Liébana. Au XVe siècle, Potes est convoitée par le marquis de Santillana del Mar qui s'oppose au roi Jean II jusqu'à ce que ce dernier lui cède le territoire. Diego Hurtado de Mendoza de Santillana, victorieux, crée alors le titre de duc de l'Infantado, qui sera finalement cédé aux Rois Catholiques en 1475.
Au XIXe siècle, après avoir été en grande partie détruite pendant la Guerre d'indépendance contre Napoléon Ier, la ville est reconstruite et dotée d'un conseil municipal en 1822.
La ville ancienne est classée Conjunto Histórico en 1983, alors qu'elle est déjà un grand centre touristique de la Cantabrie
La vieille ville, aujourd'hui monument historique, est un dédale de ruelles et d'escaliers à l'ambiance médiévale et ensoleillée.
Elle est dominée par la Torre del Infantado, symbole incontestable de Potes, construite au XVe siècle. Elle compte quatre étages et forme un cube de pierre imposant, seulement allégé par des tourelles d'angle. La tour est aujourd'hui le siège du Conseil Municipal.
La vielle église gothique San Vicente fut élevée au XVème siècle et reconstruite à la fin des XVe siècle et XVIIe siècle, elle fut remplacée au XIXe siècle par la nouvelle église paroissiale San Vicente. Celle-ci conserve des retables du XVIIIe siècle provenant du Couvent de San Raimundo et une sculpture de Saint Vincent, Saint Patron de la ville. Sur le parvis, le Monument à Jesús de Monasterio rend hommage au grand violoniste, natif de Potes.
Non loin, le pont de San Cayetano surplombe le río Quiviesa depuis le XIIIe siècle. A une extrémité se trouve l'Ermita de San Cayetano, chapelle qui conserve de belles portes en bois et un retable du XVIIIe siècle présentant un portrait de San Cayetano et la Torre de Orejón de la Lama, bâtie du XVe siècle au XVIe siècle et présente sur sa façade les blasons de Bedoya et Celis. Elle sert aujourd'hui de centre d'expositions et d'animations culturelles.
Autres maisons illustres, la Casona de la Canal, du XVIIIe siècle, la Torre de la Familia Osorio, construite durant les XVIIe siècle et XVIIIe siècle rue San Marcial, porte les armes de la famille Campillo et la maison natale de Jesús de Monasterio, datant de la même époque.
L'Ermita de la Virgen del Camino est une chapelle du XVIIIe siècle du quartier de la Serna, elle garde un beau retable du même siècle. Plus ancien, le Couvent San Raimundo fut construit au début du XVIIe siècle par des bénédictins. Il ne reste aujourd'hui que le cloître qui abrite une exposition sur les Pics d'Europe et la Comarque de Liébana.
L'Ermita de la Virgen de Valmayor, située en dehors du village, sur la route de Vega de Liébana est une chapelle édifiée au XVIe siècle. Elle renferme un retable du XVIIIe siècle présentant l'image de la Vierge de Valmayor. Cette image est portée tous les quinze août durant une procession
N°1274
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Chartreuse de Sainte Marie de la Défense
Cet édifice fait partie des chefs-d'œuvre de la province de Cadix.
Portail d'entrée
N°1422
Il fut construit au cours de la seconde moitié du XVe siècle sur l'initiative du chevalier Don Álvaro Obertos de Valeto. Parmi ses éléments les plus remarquables, nous pouvons citer le portique gréco-romain, la chapelle Santa María de la Defensión, le cloître qui est de style gothique, ainsi que la cour des Arrayanes. Les tableaux de Roelas ornant le maître-autel à l'intérieur de l'église sont d'une beauté incomparable.
Le cloître gothique
N°1423
Porte extérieure
N°1424
Cet édifice fait partie des chefs-d'œuvre de la province de Cadix.
Portail d'entrée
N°1422
Il fut construit au cours de la seconde moitié du XVe siècle sur l'initiative du chevalier Don Álvaro Obertos de Valeto. Parmi ses éléments les plus remarquables, nous pouvons citer le portique gréco-romain, la chapelle Santa María de la Defensión, le cloître qui est de style gothique, ainsi que la cour des Arrayanes. Les tableaux de Roelas ornant le maître-autel à l'intérieur de l'église sont d'une beauté incomparable.
Le cloître gothique
N°1423
Porte extérieure
N°1424
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Tossa de Mar est une commune de la province de Gérone, en Catalogne, en Espagne, de la comarque de La Selva.
Tossa de Mar, parfois abrégé Tossa, est une station balnéaire célèbre pour ses maisons blanches et ses nombreuses plages comme la Playa Grande, la Playa El Codolar et la Playa de Mar Menuda. C’est un des quelques villages maritimes où la forêt arrive encore jusqu’à la mer. Il est divisé en deux parties différentes : la Vielle ville (Vila Vella) aussi appelée Ville Haute, aux murailles médiévales célèbres et la ville basse dont la superficie est plus importante et qui est plus urbanisée, plus moderne.
Tossa de Mar est situé sur les bords de la Méditerranée en Catalogne, à l’extrémité sud de la costa brava, à 15 km de l’embouchure du riu Tordera qui marque la frontière entre la Costa Brava et la Costa Daurada.
Le village de Tossa est une des stations balnéaires les plus connues de la Costa Brava, blottie au creux de montagnes en grande partie recouvertes de forêts. Au sud de Sant Feliu de Guixols et au nord de Lloret de Mar, Tossa est l’exemple type d’une ville côtière catalane.
Tossa est une cité d’origine pré-romaine. Des traces archéologiques ont permis de retrouver son nom originel, Turissa, donné par les Ibères qui l’ont occupé avant les Romains. C’est une zone classée car elle est entourée d’une enceinte très bien conservée datant du XIIe siècle. Celle-ci est pourvue de plusieurs petites tours fortifiées. A l’époque de sa plus grande splendeur au XVe siècle, la ville était constituée d’à peu près 80 maisons.
Les murailles d’enceinte de la Vila Vella sont incontournables. Elles ont été classées comme monument historique et artistique national. C’est le seul exemple de cité médiévale fortifiée qui existe aujourd’hui sur la côte de Catalogne. Elles ont subi des restaurations aux XIVe et XVIIIe siècles. Les murailles comprennent quatre donjons et trois tours cylindriques couronnées de Mâchicoulis. Ces tours très renommées sont : la tour d’en Joanás, qui domine la baie, la tour des Heures qui doit son nom au fait que c’était le seul endroit où il y avait une horloge publique, il y avait aussi la tour d’es Codolar ou tour de l’hommage qui préside la plage de Codolar.
- Le musée municipal (Museu municipal de Tossa) est installé dans une maison médiévale restaurée au-dessus de la crique rocheuse. S’y trouvent une collection d’œuvre d’art moderne régionale, des œuvres de Chagall (dont le passage à Tossa en 1933 est resté dans les mémoires) , d’Olga Sacharof et Oskar Zügel, des mosaïques qui viennent de l’ancienne cité romaine , des objets divers du néolithique, des outils de pierre, des céramiques ainsi que des pièces de monnaies qui sont autant de découvertes archéologiques provenant de fouilles. Le musée fut ouvert au public en 1935 comme étant le premier musée d’art moderne en Espagne.
- Le phare, construit en 1917 sur le point le plus élevé de la Vila Vella à l’endroit d’un ancien château, est aujourd’hui un centre d’interprétation des phares de la Méditerranée.
- La villa des Ametllers, découverte en 1914 par le docteur Ignasi Melé, date du Ier siècle aCn. Elle est composée d’une partie urbaine (pars urbana) et d’une partie rurale (pars fructuaria) bien distinctes l’une de l’autre. Elle se situe sur le versant oriental de la colline Can Magí. La pars urbana, zone noble, se situe au niveau le plus élevé et démontre l’importance de cette villa. Elle comprend un ensemble thermal, une mosaïque, une piscine avec des sculptures en marbre de Carrare et une salle à manger pour l’hiver ainsi qu’une fontaine « ninfeo » . Dans la pars fructuaria, zone industrielle située au niveau le plus bas, se trouvaient les dépôts et les salles où on travaillait les produits agricoles comme le vin, l’huile et le poisson salé. De plus on y conservait des céréales. La majorité des structures qui ont été conservées et qui sont visibles au musée municipal datent de la période d’Auguste (fin Ier siècle av. J.-C. et Ier siècle après).
N°1276
- La tour des Maures ou tour de Can Magí , bâtie au XVIe siècle sur ordre de Philippe II servait de tour de guêt pour protéger la population contre les pillages et les rafles des pirates d’Afrique du Nord. Ce type de tour était construit à des endroits stratégiques pour pouvoir communiquer entre elles. De jour la communication se faisait grâce à des signaux de fumée alors que de nuit elle se faisait grâce à des signaux de lumière. Il y avait en permanence un gardien dans la tour afin de prévenir les citadins d’aller se réfugier à l’intérieur des murs en cas de danger d’attaque barbaresque. La tour est constituée de deux étages avec boiserie, arbalétrières et une barbacane.
- La croix en pierre qui indique les limites de la ville, dans un style gothique populaire, date des XIVe et XVe siècles, ses branches sont ornées de fleurs de lys et d’images du Christ crucifié (au revers) et de la Vierge Marie (sur le devant).
- Les calanques Juste au-dessus de Tossa, à seulement 4 km par la route cotière en direction de San Feliu de Guixols, la route des calanques, dont les magnifiques Cala Futadera et Cala Giverola.
Tossa de Mar, parfois abrégé Tossa, est une station balnéaire célèbre pour ses maisons blanches et ses nombreuses plages comme la Playa Grande, la Playa El Codolar et la Playa de Mar Menuda. C’est un des quelques villages maritimes où la forêt arrive encore jusqu’à la mer. Il est divisé en deux parties différentes : la Vielle ville (Vila Vella) aussi appelée Ville Haute, aux murailles médiévales célèbres et la ville basse dont la superficie est plus importante et qui est plus urbanisée, plus moderne.
Tossa de Mar est situé sur les bords de la Méditerranée en Catalogne, à l’extrémité sud de la costa brava, à 15 km de l’embouchure du riu Tordera qui marque la frontière entre la Costa Brava et la Costa Daurada.
Le village de Tossa est une des stations balnéaires les plus connues de la Costa Brava, blottie au creux de montagnes en grande partie recouvertes de forêts. Au sud de Sant Feliu de Guixols et au nord de Lloret de Mar, Tossa est l’exemple type d’une ville côtière catalane.
Tossa est une cité d’origine pré-romaine. Des traces archéologiques ont permis de retrouver son nom originel, Turissa, donné par les Ibères qui l’ont occupé avant les Romains. C’est une zone classée car elle est entourée d’une enceinte très bien conservée datant du XIIe siècle. Celle-ci est pourvue de plusieurs petites tours fortifiées. A l’époque de sa plus grande splendeur au XVe siècle, la ville était constituée d’à peu près 80 maisons.
Les murailles d’enceinte de la Vila Vella sont incontournables. Elles ont été classées comme monument historique et artistique national. C’est le seul exemple de cité médiévale fortifiée qui existe aujourd’hui sur la côte de Catalogne. Elles ont subi des restaurations aux XIVe et XVIIIe siècles. Les murailles comprennent quatre donjons et trois tours cylindriques couronnées de Mâchicoulis. Ces tours très renommées sont : la tour d’en Joanás, qui domine la baie, la tour des Heures qui doit son nom au fait que c’était le seul endroit où il y avait une horloge publique, il y avait aussi la tour d’es Codolar ou tour de l’hommage qui préside la plage de Codolar.
- Le musée municipal (Museu municipal de Tossa) est installé dans une maison médiévale restaurée au-dessus de la crique rocheuse. S’y trouvent une collection d’œuvre d’art moderne régionale, des œuvres de Chagall (dont le passage à Tossa en 1933 est resté dans les mémoires) , d’Olga Sacharof et Oskar Zügel, des mosaïques qui viennent de l’ancienne cité romaine , des objets divers du néolithique, des outils de pierre, des céramiques ainsi que des pièces de monnaies qui sont autant de découvertes archéologiques provenant de fouilles. Le musée fut ouvert au public en 1935 comme étant le premier musée d’art moderne en Espagne.
- Le phare, construit en 1917 sur le point le plus élevé de la Vila Vella à l’endroit d’un ancien château, est aujourd’hui un centre d’interprétation des phares de la Méditerranée.
- La villa des Ametllers, découverte en 1914 par le docteur Ignasi Melé, date du Ier siècle aCn. Elle est composée d’une partie urbaine (pars urbana) et d’une partie rurale (pars fructuaria) bien distinctes l’une de l’autre. Elle se situe sur le versant oriental de la colline Can Magí. La pars urbana, zone noble, se situe au niveau le plus élevé et démontre l’importance de cette villa. Elle comprend un ensemble thermal, une mosaïque, une piscine avec des sculptures en marbre de Carrare et une salle à manger pour l’hiver ainsi qu’une fontaine « ninfeo » . Dans la pars fructuaria, zone industrielle située au niveau le plus bas, se trouvaient les dépôts et les salles où on travaillait les produits agricoles comme le vin, l’huile et le poisson salé. De plus on y conservait des céréales. La majorité des structures qui ont été conservées et qui sont visibles au musée municipal datent de la période d’Auguste (fin Ier siècle av. J.-C. et Ier siècle après).
N°1276
- La tour des Maures ou tour de Can Magí , bâtie au XVIe siècle sur ordre de Philippe II servait de tour de guêt pour protéger la population contre les pillages et les rafles des pirates d’Afrique du Nord. Ce type de tour était construit à des endroits stratégiques pour pouvoir communiquer entre elles. De jour la communication se faisait grâce à des signaux de fumée alors que de nuit elle se faisait grâce à des signaux de lumière. Il y avait en permanence un gardien dans la tour afin de prévenir les citadins d’aller se réfugier à l’intérieur des murs en cas de danger d’attaque barbaresque. La tour est constituée de deux étages avec boiserie, arbalétrières et une barbacane.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le pont romain de Salmantica, le nom de Salamanque durant l´occupation romaine, est construit sur le fleuve Tormes. On ne sais pas exactement quelle est la date de sa construction, on en parle des l´époque d´Auguste et de Trajan, qui avait développé la route de l´argent, que l´on extrayait dans la région, raison pour laquelle il a sans doute fait agrandir le pont, afin de faciliter les échanges commerciaux. On estime que le pont a été construit au premier siecle, sans pouvoir donner une date exacte.
Les 15 premiers arcs du pont sont originaux, le reste est une reconstruction, car le pont a été détruit durant les invasions et les guerres. La partie originale est celle qui est du coté de la vieille ville, ell fait 200 m environ, et les arcs sont de 6,50 m chacun. Il y en a 26 en tout.
C´est un monument historique classé en 1931
N°1277
Les 15 premiers arcs du pont sont originaux, le reste est une reconstruction, car le pont a été détruit durant les invasions et les guerres. La partie originale est celle qui est du coté de la vieille ville, ell fait 200 m environ, et les arcs sont de 6,50 m chacun. Il y en a 26 en tout.
C´est un monument historique classé en 1931
N°1277
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Monastère de Veruela
Le Monastère de Veruela a été construit entre 1145 et 1146 et il a été déclaré Monument National en 1919. Il se trouve dans la vallée de la rivière Huecha, à côté de la localité de Vera de Moncayo et à l’entrée du massif du même nom.
Il s’agit du premier monastère cistercien en Aragon. Il a été construit d’une manière sobre et avec peu d’ornements sculpturaux mais avec des proportions de cathédrale, ce qui donne une idée de ses ressources économiques abondantes.
En 1617 et en 1664 on agrandit l’ancien édifice en construisant le nouveau monastère. En 1835, le Désamortissement de Mendizábal provoqua l’abandon du monastère par les moines, ce qui était déjà arrivé entre 1808 et 1814, pendant le gouvernement napoléonien.
Calvaire et entrée
N°1493
La «Comisión de Conservación de Monumentos Artísticos» évite en 1844 que le monastère soit vendu aux enchères au plus offrant et en 1845 et il passe aux mains de la Compagnie de Jésus qui y installe un noviciat.
Le monastère a été abandonné à nouveau de 1932 à 1939, pendant la Guerre Civile espagnole.
Vue générale
N°1494
Depuis 1998 il appartient à la « Diputación Provincial de Zaragoza » (gouvernement provincial).
Des personnages illustres comme le poète Gustavo Adolfo Bécquer et le peintre Valeriano Bécquer ont visité cet endroit. Les beaux alentours mystérieux du monastère ont inspiré au poète les "Cartas desde mi celda" et certaines de ses légendes comme "La corza blanca" ou "El monte de las ánimas" ainsi que quelques oeuvres au peintre.
Cloître
N°1495
Le Monastère de Veruela a été construit entre 1145 et 1146 et il a été déclaré Monument National en 1919. Il se trouve dans la vallée de la rivière Huecha, à côté de la localité de Vera de Moncayo et à l’entrée du massif du même nom.
Il s’agit du premier monastère cistercien en Aragon. Il a été construit d’une manière sobre et avec peu d’ornements sculpturaux mais avec des proportions de cathédrale, ce qui donne une idée de ses ressources économiques abondantes.
En 1617 et en 1664 on agrandit l’ancien édifice en construisant le nouveau monastère. En 1835, le Désamortissement de Mendizábal provoqua l’abandon du monastère par les moines, ce qui était déjà arrivé entre 1808 et 1814, pendant le gouvernement napoléonien.
Calvaire et entrée
N°1493
La «Comisión de Conservación de Monumentos Artísticos» évite en 1844 que le monastère soit vendu aux enchères au plus offrant et en 1845 et il passe aux mains de la Compagnie de Jésus qui y installe un noviciat.
Le monastère a été abandonné à nouveau de 1932 à 1939, pendant la Guerre Civile espagnole.
Vue générale
N°1494
Depuis 1998 il appartient à la « Diputación Provincial de Zaragoza » (gouvernement provincial).
Des personnages illustres comme le poète Gustavo Adolfo Bécquer et le peintre Valeriano Bécquer ont visité cet endroit. Les beaux alentours mystérieux du monastère ont inspiré au poète les "Cartas desde mi celda" et certaines de ses légendes comme "La corza blanca" ou "El monte de las ánimas" ainsi que quelques oeuvres au peintre.
Cloître
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Mogrovejo est une ville dans la municipalité de Camaleño ( Cantabrie , Espagne ). Dans l'année 2008 était de 44 habitants ( INE ). La ville est située à 460 mètres d'altitude au dessus du niveau de la mer, perché sur un niveau avec le Massif Andara derrière.
Mogrovejo est déclaré d'intérêt culturel et historique . maisons de maçonnerie et de maisons en briques, avec des balcons en fer forgé, des siècles XVI-XVIII, certains dans de grandes parcelles entourées de hauts murs et les entrées monumentales.
Faits saillants:
tour Mogrovejo .
Vue de l'église. église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption de ( XVII siècle ), avec autel baroque, un crucifix de XVIe siècle et un tableau intitulé La Milagrosa, gothique flamand du XVe siècle .
des maisons du XVIe siècle , et plusieurs autres maisons baroques.
N°1381
Mogrovejo est déclaré d'intérêt culturel et historique . maisons de maçonnerie et de maisons en briques, avec des balcons en fer forgé, des siècles XVI-XVIII, certains dans de grandes parcelles entourées de hauts murs et les entrées monumentales.
Faits saillants:
tour Mogrovejo .
Vue de l'église. église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption de ( XVII siècle ), avec autel baroque, un crucifix de XVIe siècle et un tableau intitulé La Milagrosa, gothique flamand du XVe siècle .
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
La commune de Balsareny est située dans la vallée de la rivière Llobregat, dans le Nord de la région du Bages, sur un terrain ondulé où prédominent les forêts de pins blancs.
Proche de la ville, le château gothique en bon état de conservation, érigé sur un monticule bien visible ainsi que la chapelle romane de la Virgen del Castell sont à noter. Sous le château se trouve la vanne du canal d`irrigation de Manresa, datant du XIVème siècle
N°1468
Proche de la ville, le château gothique en bon état de conservation, érigé sur un monticule bien visible ainsi que la chapelle romane de la Virgen del Castell sont à noter. Sous le château se trouve la vanne du canal d`irrigation de Manresa, datant du XIVème siècle
N°1468
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le palais de Jarandilla, construit au XVe siècle, fut la résidence de Charles-Quint pendant la période d'aménagement de Yuste.
De nos jours, ce palais abrite le Parador de Tourisme.Parmi les constructions civiles de Jarandilla, se distingue la Casa de Don Luis de Quijada - précepteur de Don Juan d'Autriche - et le pilori. Mais aussi différents ponts médiévaux de plan romain, construits avec des pierres de taille provenant d'un voisin mausolée romain.
N°1469
De nos jours, ce palais abrite le Parador de Tourisme.Parmi les constructions civiles de Jarandilla, se distingue la Casa de Don Luis de Quijada - précepteur de Don Juan d'Autriche - et le pilori. Mais aussi différents ponts médiévaux de plan romain, construits avec des pierres de taille provenant d'un voisin mausolée romain.
N°1469
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le château d’Almodóvar del Rio est situé à 22 KM de Cordoue, dans la commune de la Vega del Guadalquivir.
Il se dresse sur le sommet d’une colline avec une hauteur de 252 mètres et la superficies totale de la forteresse occupe auqlques 5628 m2. C’est une forteresse d’origine ibérique et postérieurement Castro-romaine, édifié par les arabes en l’an 760. Il a subi de nombreuses reconstructions, la plus importante en 1902 par le Comte de Torralva.
L’Empreintes des cultures, musulmane et chrétienne ont doté l’édifice d’un style incomparable. Il faut découvrir la beauté de ses remparts, de ses tours carrés, ronde et de l’homenaje, del patio de Armas et le mystère de ses oubliettes et souterrains.
N°1470
Il se dresse sur le sommet d’une colline avec une hauteur de 252 mètres et la superficies totale de la forteresse occupe auqlques 5628 m2. C’est une forteresse d’origine ibérique et postérieurement Castro-romaine, édifié par les arabes en l’an 760. Il a subi de nombreuses reconstructions, la plus importante en 1902 par le Comte de Torralva.
L’Empreintes des cultures, musulmane et chrétienne ont doté l’édifice d’un style incomparable. Il faut découvrir la beauté de ses remparts, de ses tours carrés, ronde et de l’homenaje, del patio de Armas et le mystère de ses oubliettes et souterrains.
N°1470
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le château de Ponferrada est une forteresse qui surplombe la ville de Ponferrada, dans la province de León (nord-ouest de l'Espagne). Elle a été construite par les Templiers sur une colline située à l'endroit où la rivière Boeza rejoint la Sil.
Bien que des preuves irréfutables manquent, on suppose que l'origine du château remonte à un castro primitif celte, notamment en raison de sa situation qui est comparable à celle des autres castros du comarque de Bierzo (partie occidentale du León).
Les templiers s'installent le long du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dès 1178, sur concession des rois du León, et la forteresse de Ponferrada est l'une de leurs principales implantations. Elle participa aux actions militaires et de colonisation de l'ordre du Temple lors de la Reconquista. À la suppression de l'Ordre du Temple, en 1312, le château passe sous la propriété de la Couronne de León et Castille. Tout au long des années suivantes, le château de Ponferrada sera cédé à plusieurs reprises à des familles nobles comme les Osorio ou les Castro, et récupéré en d'autres occasions par la Couronne lorsque la fortune se montrait défavorable à la famille propriétaire.
Durant le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, le château est géré par un "corrégidor" (fonctionnaire représentant les rois catholiques dans les municipalités) au nom de la Couronne. Les murs du château primitif sont détruits à la fin de la Guerre d'indépendance espagnole (1808-1814), sur ordre de la Régence.
À partir de 1850, commence une période de fort déclin pour le château : la mairie vend les murs, loue l'intérieur comme zone de pâture et y autorise même l'installation d'un terrain de football. Finalement, en 1924, le château de Ponferrada est inscrit comme monument national, ce qui permet de freiner sa détérioration.
Suite à d'importantes modifications, le château de Ponferrada aujourd'hui n'a plus rien de templier.
L'enceinte du château a la forme d'un polygone irrégulier. On y distingue deux parties différentes : la partie nord, qui remonte au XIIe siècle, et le reste, qui a été construit principalement durant le XVe siècle mais dont certains ouvrages datent du XIXe et du XXe siècles. En des temps anciens, le château était entouré de douves, à l'exception du côté nord-ouest, où la rivière remplissait cette fonction.
À l'intérieur de l'enceinte, s'élève un ensemble de fortifications datant du XIIe siècle et d'origines templières : les restes d'une barbacane à l'entrée d'une cour fermée par la tour elliptique, une partie du chemin de ronde, une tour de trois étages, la tour du "Malvecino" ainsi qu'une autre tour caractérisée par une porte en arc brisé, de grande valeur artistique.
La façade nord-est comporte un parapet courant qui se termine à la tour du "Monclín" dont la base forme un hexagone irrégulier. Au dessous, une nouvelle ronde défendait le souterrain qui reliait le château à une citerne située dans une tour de guet.
La porte principale, en maçonnerie, se composait de deux grandes tours flanquées d'un arc de grande amplitude. Derrière cet arc se dressaient des portes donnant accès à la cour dans laquelle, à gauche, se trouvait le donjon, à partir duquel on accédait à la place d'armes désormais couverte de décombres.
Avant d'entrer dans la cour, se dresse une enceinte défensive qui conduit à la tour "Cabrera" (du chevrier), située au sud et communicant avec la première ligne défensive du côté est. En son centre s'élève une tour semi-circulaire, où étaient situés les magasins et qui faisait le lien avec la deuxième ligne défensive. Le chemin de ronde continue jusqu'au nord, traversant une autre tour carrée, avant d'accéder à la tour de Malvecino (qui date du XVe siècle).
Autour de la place d'armes, se trouvent de nouvelles dépendances adossées à une autre ligne défensive, comme la galerie dite "des carreaux de faïence", détruites et couvertes de décombres depuis que leurs murs ont été volés pour la construction d'un terrain sportif.
N°1471
Bien que des preuves irréfutables manquent, on suppose que l'origine du château remonte à un castro primitif celte, notamment en raison de sa situation qui est comparable à celle des autres castros du comarque de Bierzo (partie occidentale du León).
Les templiers s'installent le long du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, dès 1178, sur concession des rois du León, et la forteresse de Ponferrada est l'une de leurs principales implantations. Elle participa aux actions militaires et de colonisation de l'ordre du Temple lors de la Reconquista. À la suppression de l'Ordre du Temple, en 1312, le château passe sous la propriété de la Couronne de León et Castille. Tout au long des années suivantes, le château de Ponferrada sera cédé à plusieurs reprises à des familles nobles comme les Osorio ou les Castro, et récupéré en d'autres occasions par la Couronne lorsque la fortune se montrait défavorable à la famille propriétaire.
Durant le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, le château est géré par un "corrégidor" (fonctionnaire représentant les rois catholiques dans les municipalités) au nom de la Couronne. Les murs du château primitif sont détruits à la fin de la Guerre d'indépendance espagnole (1808-1814), sur ordre de la Régence.
À partir de 1850, commence une période de fort déclin pour le château : la mairie vend les murs, loue l'intérieur comme zone de pâture et y autorise même l'installation d'un terrain de football. Finalement, en 1924, le château de Ponferrada est inscrit comme monument national, ce qui permet de freiner sa détérioration.
Suite à d'importantes modifications, le château de Ponferrada aujourd'hui n'a plus rien de templier.
L'enceinte du château a la forme d'un polygone irrégulier. On y distingue deux parties différentes : la partie nord, qui remonte au XIIe siècle, et le reste, qui a été construit principalement durant le XVe siècle mais dont certains ouvrages datent du XIXe et du XXe siècles. En des temps anciens, le château était entouré de douves, à l'exception du côté nord-ouest, où la rivière remplissait cette fonction.
À l'intérieur de l'enceinte, s'élève un ensemble de fortifications datant du XIIe siècle et d'origines templières : les restes d'une barbacane à l'entrée d'une cour fermée par la tour elliptique, une partie du chemin de ronde, une tour de trois étages, la tour du "Malvecino" ainsi qu'une autre tour caractérisée par une porte en arc brisé, de grande valeur artistique.
La façade nord-est comporte un parapet courant qui se termine à la tour du "Monclín" dont la base forme un hexagone irrégulier. Au dessous, une nouvelle ronde défendait le souterrain qui reliait le château à une citerne située dans une tour de guet.
La porte principale, en maçonnerie, se composait de deux grandes tours flanquées d'un arc de grande amplitude. Derrière cet arc se dressaient des portes donnant accès à la cour dans laquelle, à gauche, se trouvait le donjon, à partir duquel on accédait à la place d'armes désormais couverte de décombres.
Avant d'entrer dans la cour, se dresse une enceinte défensive qui conduit à la tour "Cabrera" (du chevrier), située au sud et communicant avec la première ligne défensive du côté est. En son centre s'élève une tour semi-circulaire, où étaient situés les magasins et qui faisait le lien avec la deuxième ligne défensive. Le chemin de ronde continue jusqu'au nord, traversant une autre tour carrée, avant d'accéder à la tour de Malvecino (qui date du XVe siècle).
Autour de la place d'armes, se trouvent de nouvelles dépendances adossées à une autre ligne défensive, comme la galerie dite "des carreaux de faïence", détruites et couvertes de décombres depuis que leurs murs ont été volés pour la construction d'un terrain sportif.
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Château de Peñíscola
Le château de Peñiscola est une forteresse du royaume de Valence
Le 27 août 1294, frère Bérenger de Cardona, qui était le maître de l'Ordre du Temple en Aragon et en Catalogne convient avec Jacques II d'Aragon l'échange de la ville de Tortosa contre les châteaux de Peñíscola, Ares, Coves et autres lieux. Le maître de l'ordre, Jacques de Molay alors en déplacement en Occident, paraphe l'acte. Cette transaction a été faite dans le contexte de la Reconquista.
C'est donc entre 1294 et 1307 que fut construit l'actuel château templier sur les restes de l'alcazar arabe. Les promoteurs furent le frère Bérenger de Cardona, et le frère Arnauld de Banyuls qui était le commandeur de Peñíscola. Leurs deux écus se retrouvent sculptés sur une frise au-dessus de la porte d'entrée du château ainsi qu'au-dessus de la porte de la basilique. Après la dissolution de l'Ordre du Temple, fut créé en Espagne en 1317, l'Ordre de Montesa pour protéger les terres chrétiennes. Le château de Peñíscola, ainsi que toutes les autres possessions du Temple dans la région du Levant, furent confiés à ce nouvel ordre.
Dans cette région côtière, les Templiers possédaient des marais salants.
N°1472
Le château de Peñiscola est une forteresse du royaume de Valence
Le 27 août 1294, frère Bérenger de Cardona, qui était le maître de l'Ordre du Temple en Aragon et en Catalogne convient avec Jacques II d'Aragon l'échange de la ville de Tortosa contre les châteaux de Peñíscola, Ares, Coves et autres lieux. Le maître de l'ordre, Jacques de Molay alors en déplacement en Occident, paraphe l'acte. Cette transaction a été faite dans le contexte de la Reconquista.
C'est donc entre 1294 et 1307 que fut construit l'actuel château templier sur les restes de l'alcazar arabe. Les promoteurs furent le frère Bérenger de Cardona, et le frère Arnauld de Banyuls qui était le commandeur de Peñíscola. Leurs deux écus se retrouvent sculptés sur une frise au-dessus de la porte d'entrée du château ainsi qu'au-dessus de la porte de la basilique. Après la dissolution de l'Ordre du Temple, fut créé en Espagne en 1317, l'Ordre de Montesa pour protéger les terres chrétiennes. Le château de Peñíscola, ainsi que toutes les autres possessions du Temple dans la région du Levant, furent confiés à ce nouvel ordre.
Dans cette région côtière, les Templiers possédaient des marais salants.
N°1472
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)
Le Château de Coca est une forteresse située à Coca dans la province de Ségovie en Espagne. Il fut construit au XVe siècle et est considéré comme une œuvre majeures du gothique mudéjar espagnol.
Situé aux environs de la ville, près de la rivière Voltoya, il est l'une des rares forteresses espagnoles non placée sur un coteau, mais sur une pente assez raide. Une large fosse profonde entoure l'édifice.
Sa construction, attribuée aux maîtres-d'œuvres sévillans, a été réalisée au XVe siècle principalement en brique, utilisé non seulement comme matériau de construction, mais aussi comme élément décoratif; la pierre calcaire apparaît dans les meurtrières, les colonnes de la cour d'armes et d'autres éléments décoratifs.
Son système défensif se compose de trois parties : le fossé et deux enceintes entourées de murailles avec tourelles. De plus, il dispose d'un pont défensif sur le fossé qui conduit à la première enceinte entourée de murailles; une barbacane mène jusqu'à la cour d'armes. L'enceinte inférieure est carrée, et dotée de quatre tours dans les coins, la plus grande étant le donjon. Cette tour est desservie par un étroit escalier en colimaçon, qui permet l'accès aux divers étages, et notamment à la chapelle et à la salle d'armes. La Salle d'armes possède une voûte avec des nervures gothiques et est décorée avec des mosaïques colorées à motifs géométriques. Du haut de la tour on distingue les châteaux de Cuéllar et d'Íscar.
La tour de Pierre Mata est la deuxième plus importante après celle de l'hommage, parce qu'elle protège la porte d'accès de la salle d'armes. Les deux tours restantes sont celles de la Muraille et des Poissons. À l'intérieur de l'enceinte on trouve d'autres salles, décorées avec du stuc et des fresques. Il y a également un cachot.
La ville a appartenu à la Couronne de Castille jusqu'en 1439 où elle a été cédée à Iñigo López de Mendoza, marquis de Santillana. Elle est ensuite passée aux mains d'Alonso I de Fonseca, évêque d'Avila et archevêque de Séville, qui a obtenu en 1453 la permission réelle d'édifier le château. Il nomma pour successeur Alonso de Fonseca y Acevedo qui construisit le château en 1473 et en fit une résidence seigneuriale où il donna de grandes fêtes. Ces fêtes étaient fréquentées par différentes personnalités, entre autres le cardinal français Jean Jouffroy, qui venait en Castille pour proposer le mariage entre l'infante Isabelle (qui régna ensuite) et le duc de Berry de Guyenne, frère de Louis XI de France. Beatriz de Bobadilla, marquise de Moya, a aussi visité le château.
En 1504 le château, alors propriété d'Antonio de Fonseca, a été agrandi notamment au niveau des éléments défensifs. Cela a permis de repousser l'attaque du marquis de Cenete, qui essayait de s'emparer de sa promise, Marie de Fonseca, qui était retenue par son oncle. En 1521 il a été attaqué par les troupes de comuneros en guise de représailles pour l'incendie de Medina del Campo, déclenché par Antonio de Fonseca; n'ayant pas réussi à accéder au château, ils détruisirent la forteresse voisine d'Alaejos.
Au XVIIe siècle Gaspar Pérez de Guzmán, duc de Medina-Sidonia, y fut emprisonné, condamné pour s'être déclaré roi de l'Andalousie. La propriété de l'édifice est passée des Fonseca à la Maison d'Albe. En 1931 il a été déclaré Monument Historique National et en 1954 il a été cédé au Ministère de l'Agriculture, avant d'être restauré entre 1956 et 1958 pour héberger l'École de Qualification Forestière.
N°1473
Situé aux environs de la ville, près de la rivière Voltoya, il est l'une des rares forteresses espagnoles non placée sur un coteau, mais sur une pente assez raide. Une large fosse profonde entoure l'édifice.
Sa construction, attribuée aux maîtres-d'œuvres sévillans, a été réalisée au XVe siècle principalement en brique, utilisé non seulement comme matériau de construction, mais aussi comme élément décoratif; la pierre calcaire apparaît dans les meurtrières, les colonnes de la cour d'armes et d'autres éléments décoratifs.
Son système défensif se compose de trois parties : le fossé et deux enceintes entourées de murailles avec tourelles. De plus, il dispose d'un pont défensif sur le fossé qui conduit à la première enceinte entourée de murailles; une barbacane mène jusqu'à la cour d'armes. L'enceinte inférieure est carrée, et dotée de quatre tours dans les coins, la plus grande étant le donjon. Cette tour est desservie par un étroit escalier en colimaçon, qui permet l'accès aux divers étages, et notamment à la chapelle et à la salle d'armes. La Salle d'armes possède une voûte avec des nervures gothiques et est décorée avec des mosaïques colorées à motifs géométriques. Du haut de la tour on distingue les châteaux de Cuéllar et d'Íscar.
La tour de Pierre Mata est la deuxième plus importante après celle de l'hommage, parce qu'elle protège la porte d'accès de la salle d'armes. Les deux tours restantes sont celles de la Muraille et des Poissons. À l'intérieur de l'enceinte on trouve d'autres salles, décorées avec du stuc et des fresques. Il y a également un cachot.
La ville a appartenu à la Couronne de Castille jusqu'en 1439 où elle a été cédée à Iñigo López de Mendoza, marquis de Santillana. Elle est ensuite passée aux mains d'Alonso I de Fonseca, évêque d'Avila et archevêque de Séville, qui a obtenu en 1453 la permission réelle d'édifier le château. Il nomma pour successeur Alonso de Fonseca y Acevedo qui construisit le château en 1473 et en fit une résidence seigneuriale où il donna de grandes fêtes. Ces fêtes étaient fréquentées par différentes personnalités, entre autres le cardinal français Jean Jouffroy, qui venait en Castille pour proposer le mariage entre l'infante Isabelle (qui régna ensuite) et le duc de Berry de Guyenne, frère de Louis XI de France. Beatriz de Bobadilla, marquise de Moya, a aussi visité le château.
En 1504 le château, alors propriété d'Antonio de Fonseca, a été agrandi notamment au niveau des éléments défensifs. Cela a permis de repousser l'attaque du marquis de Cenete, qui essayait de s'emparer de sa promise, Marie de Fonseca, qui était retenue par son oncle. En 1521 il a été attaqué par les troupes de comuneros en guise de représailles pour l'incendie de Medina del Campo, déclenché par Antonio de Fonseca; n'ayant pas réussi à accéder au château, ils détruisirent la forteresse voisine d'Alaejos.
Au XVIIe siècle Gaspar Pérez de Guzmán, duc de Medina-Sidonia, y fut emprisonné, condamné pour s'être déclaré roi de l'Andalousie. La propriété de l'édifice est passée des Fonseca à la Maison d'Albe. En 1931 il a été déclaré Monument Historique National et en 1954 il a été cédé au Ministère de l'Agriculture, avant d'être restauré entre 1956 et 1958 pour héberger l'École de Qualification Forestière.
N°1473
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine