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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. août 17, 2013 12:07 am
par saintluc
AFP: Un fossile de 160 millions d'années explique l'avènement des mammifères
La découverte en Chine d'un fossile de rongeur de 160 millions d'années, dévoilée jeudi dans la revue américaine Science, contribue à expliquer comment les petits mammifères préhistoriques ont prospéré au temps des dinosaures.
Ce fossile est celui du plus ancien des mammifères multituberculés, des petits rongeurs qui ont disparu il y a plus de 60 millions d'années. Il appartient à une nouvelle espèce, baptisée Rugosodon eurasiaticus.

Selon les chercheurs, le squelette presque complet de ce spécimen d'environ 17 cm de long fournit des indices clé sur les traits anatomiques qui ont permis aux multituberculés de s'adapter avec succès à leur environnement, à l'instar des dents servant à ronger des plantes mais aussi de la chair animale. L'articulation de ses chevilles lui permettait également de pivoter sur lui-même.

Les scientifiques, dont Chong-Xi Yuan de l'Académie des sciences géologiques à Pékin et l'un des principaux auteurs de la découverte, relèvent que le Rugosodon a ouvert la voie à l'émergence de mammifères friands de végétaux et vivant dans les arbres.

Les multituberculés ont prospéré durant le Crétacé (-145 à -65,5 millions d'années), qui correspond à l'ère des dinosaures.
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Comme les rongeurs d'aujourd'hui, les multituberculés occupaient une très grande variété de niches écologiques, que ce soit en surface, en sous-sol ou dans les arbres. Ce nouveau fossile, qui ressemble à un rat, possédait un grand nombre de traits dont les espèces apparues ultérieurement ont hérités, précisent les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue Science datée du 16 août.

"Les espèces de multituberculés qui vivaient à la fin du Crétacé étaient extrêmement fonctionnelles et diversifiées. Certains spécimens pouvaient sauter, d'autres creuser des galeries, d'autres encore grimper aux arbres. Enfin, beaucoup vivaient en surface", indique Zhe-Xi Luo, coauteur de l'étude.

"Ce qui est surprenant quant à la découverte du Rugosodon, ce sont les caractéristiques de ses chevilles. Elles permettaient des rotations importantes adaptées à la vie dans les arbres, or cet animal vivait au niveau du sol", note-t-il.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 18, 2013 11:43 pm
par saintluc
AFP:Canada: 40 pythons trouvés dans une chambre d'hôtel
Un couple expulsé de son logement a trouvé refuge dans une chambre d'hôtel de Brantford, dans l'Ontario accompagné de ses 40 pythons, a annoncé vendredi la police canadienne
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"(Nous avons) trouvé jeudi plusieurs caisses en plastique contenant des pythons", a indiqué la police dans un communiqué.

Les 40 reptiles, "allant de 30 centimètres à 1,40 mètre", ont été confiés à la Société de protection canadienne des animaux (SPCA) car ils semblaient maltraités, a-t-elle ajouté, précisant qu'un vétérinaire serait chargé de les suivre.

Les serpents sont de type Python boule d'Afrique, réputés non dangereux.

La police de l'Ontario a rappelé que la possession de pythons était illégale et qu'une enquête était en cours pour déterminer la façon dont le couple a pu se procurer autant de serpents.

Le 5 août dernier au Canada, deux frères de 5 et 7 ans avaient péri étouffés dans leur sommeil par un python de 4 mètres de long et de 45 kilos.

Dans plusieurs provinces du pays, les autorités ont entamé une révision de leur législation sur la détention d'animaux sauvages.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 19, 2013 11:40 pm
par saintluc
AFP: Controverse sur le rôle du cuivre dans la maladie d'Alzheimer
Une étude américaine a conclu lundi que l'accumulation de cuivre dans les vaisseaux sanguins contribuait à la maladie d'Alzheimer, suscitant la controverse après une recherche britannique qui estime à l'inverse que ce nutriment prévient cette dégénérescence cérébrale.
Il est clair qu'avec le temps, l'effet cumulé du cuivre affecte le système permettant d'éliminer du cerveau la protéine bêta-amyloïde" qui est toxique et joue un rôle clé dans Alzheimer, explique le Dr Rashid Deane, professeur de médecine au centre de neurochirurgie du centre médical universitaire de Rochester (Etat de New York, nord-est des Etats-Unis), principal auteur de l'étude.

"Ce dysfonctionnement est l'un des facteurs environnementaux clé qui provoque l'accumulation de cette protéine dans le cerveau, où elle forme des plaques caractéristiques de la maladie d'Alzheimer", ajoute ce chercheur, qui a effectué ses travaux sur des souris et des cellules cérébrales humaines. La recherche paraît dans les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Ces conclusions vont à l'encontre de celles de travaux effectués par des chercheurs britanniques de l'université de Keele, au Royaume-uni, publiés dans la revue Nature en février.
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"La quantité de cuivre dans le cerveau de personnes âgées et plus particulièrement celles atteintes d'Alzheimer est plus faible que chez les sujets normaux", a expliqué à l'AFP le chercheur Christopher Exley.

"Des recherches y compris la nôtre montrent que le cuivre empêche la formation des plaques de bêta-amyloïde", ajoute-t-il, soulignant avoir mené ces travaux sur 60 cerveaux humains de personnes décédées d'Alzheimer ou d'une pathologie proche.

A cela le Dr Rashid Deane répond que les deux études n'ont pas porté sur les mêmes mécanismes et que "le problème est de toute façon complexe".

La recherche britannique conclut que le cuivre devrait prévenir Alzheimer car les cerveaux des personnes étudiées avaient des niveaux de ce métal plus faibles que la normale, mais cela n'est pas concluant, estime M. Deane.

Tuyauteries en cuivre

Ce chercheur explique que ses travaux se sont concentrés sur les vaisseaux sanguins cérébraux où l'accumulation de cuivre, un puissant oxydant, affecte avec l'âge le mécanisme permettant d'empêcher que des toxines n'entrent dans le cerveau et d'éliminer les bêta-amyloïdes avant qu'elles ne forment des plaques séniles.

Il souligne que "ces plaques chez les malades atteints d'Alzheimer ont également des teneurs élevées en cuivre" comme l'ont déjà montré d'autres études.

Selon le professeur George J Brewer, retraité de l'université du Michigan (nord des Etats-Unis), "les travaux du Dr Deane aident à clarifier le rôle du cuivre comme facteur majeur de toxicité cérébrale observé avec la maladie d'Alzheimer".

Ce chercheur a fait des études montrant, selon lui, "le lien entre l'épidémie de la maladie d'Alzheimer dans les pays industrialisés et l'utilisation de tuyauteries en cuivre".

Il souligne que le cuivre provenant de l'alimentation, qui est organique, est essentiel pour la santé et ne provoque aucun dommage à l'organisme, tandis que le cuivre inorganique se trouvant dans l'eau du robinet est toxique.

Le cuivre organique est essentiel pour la conduction nerveuse, la croissance osseuse et la sécrétion hormonale, précisent ces chercheurs.

Dans sa recherche, le Dr Deane a injecté pendant trois mois à des souris des doses de cuivre correspondant aux quantités de ce métal absorbées par les humains consommant normalement de l'eau du robinet.

Les chercheurs ont constaté que ce cuivre entrait rapidement dans le sang et s'accumulait dans les cellules formant les parois de ces vaisseaux capillaires alimentant le cerveau.

Ces cellules sont des éléments essentiels du système de défense du cerveau et règlent le passage des molécules vers et depuis le cerveau dans la circulation sanguine.

L'équipe du Dr Deane a en outre observé que le cuivre stimulait l'activité des neurones, qui accroît la production de bêta-amyloïde.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. août 20, 2013 11:31 pm
par saintluc
AFP: Australie: une fourchette retirée du pénis d'un patient
Des médecins en Australie ont opéré d'urgence un homme qui avait introduit dans son pénis une fourchette en métal, une intervention médicale si peu habituelle qu'elle a fait l'objet d'un long article dans une revue professionnelle très respectée destinée aux chirurgiens.
Selon l'article "Un corps étranger inhabituel dans l'urètre" publié dans l'International Journal of Surgery, l'homme de 70 ans s'est présenté aux urgences de l'hôpital de Canberra avec un pénis en sang, "après s'être introduit une fourchette dans l'urètre pour stimuler le plaisir sexuel".

L'homme avait introduit la fourchette de 10 cm, en métal, douze heures auparavant, mais ne parvenait plus à la retirer, poursuit l'article, qui ne précise pas la date des faits.

Les docteurs, confrontés pour la première fois à un cas pareil, "ont discuté de plusieurs opérations possibles", avant de retirer l'objet avec un forceps et beaucoup de lubrifiant, alors que le patient était sous anesthésie générale.
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"Ce cas méritait discussion étant donné le défi présenté par une affaire aussi inhabituelle, d'une fourchette coincée dans l'urètre d'un pénis", note cette très sérieuse revue professionnelle. Elle détaille ensuite quelques --rares-- cas d'objets étrangers retrouvés dans l'urètre du pénis au cours des neuf dernières années.

"La stimulation auto-érotique à l'aide d'objets insérés dans l'urètre existe depuis les temps immémoriaux et sont des cas peu fréquents, mais connus, pour les urologues", souligne-t-elle. Elle rappelle que si le patient tarde à consulter, car trop embarrassé, il risque de mourir à la suite d'une infection.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. août 21, 2013 11:30 pm
par saintluc
AFP: Les oiseaux s'adaptent aux limitations de vitesse
Les oiseaux adaptent leur envol aux bords des routes plus en fonction des limitations de vitesse qu'à la vitesse réelle du véhicule à l'approche, selon une étude publiée mercredi.
Comme face à tout risque prédateur, les oiseaux ont donc pris la mesure, dans leur environnement, de la vitesse généralement respectée par les véhicules, selon deux chercheurs qui ont publié leurs travaux dans les lettres de la biologie de la revue britannique Royal Society.

Un tel comportement plaide pour l'application stricte des limitations de vitesse afin de préserver les espèces d'oiseaux menacées, plus particulièrement dans les zones habitées, a estimé Pierre Legagneux, un chercheur spécialisé dans le comportement écologiste à l'Université du Québec à Rimouski.

Avec son confrère Simon Ducatez de l'Université McGill à Montréal, Pierre Legagneux a sillonné au volant de sa petite voiture blanche les routes de campagne, à travers les bois et les villages, dans l'ouest de la France pendant un an.
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Les deux chercheurs ont observé le comportement de 21 espèces d'oiseaux dans des zones de vitesse de 20, 50, 90 et 110 k,/heure. Leur calcul commence au moment où l'oiseau s'envole pour éviter le véhicule à l'approche, jusqu'au moment où le véhicule atteint la dernière position du volatile au sol.

Les chercheurs ont conclu que "les oiseaux ne réagissaient pas à la vitesse de la voiture mais à la vitesse moyenne autorisée sur la route", a indiqué Pierre Legagneux à l'AFP.

Les oiseaux "associent les intersections avec des vitesses limitées comme un moyen d'abaisser le risque de collision" et donc de mise en danger, écrivent les chercheurs.

"Il existe des espèces en danger et vulnérables aux collisions" et le respect des limitations de vitesse permettrait d'abaisser la mortalité des oiseaux. "Quand on dépasse la limite de vitesse, cela devient plus dangereux pour les oiseaux qui n'adaptent pas leurs réponses aux dangers qui arrivent", a-t-il ajouté.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. août 23, 2013 12:01 am
par saintluc
AFP: La modélisation pour détecter de l'arsenic dans les nappes d'eau
Des chercheurs européens et chinois ont créé un modèle informatique qui permet de déterminer le taux de pollution à l'arsenic des nappes phréatiques en Chine où des millions de personnes sont menacées d'intoxication, selon leurs travaux publiés jeudi aux Etats-Unis.
Cette technique peut aussi s'appliquer à d'autres régions du globe où ce problème de santé publique affecte une population importante, soulignent ces experts dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science.

Le modèle de prédiction sur la Chine a été élaboré à partir de données géologiques, pédologiques (évolution des sols, ndlr) et topographiques ainsi que des relevés des taux d'arsenic déjà existants.

Les résultats indiquent une bonne corrélation entre les projections et le recensement des zones contaminées établi par les régistres officiels chinois.

"L'intoxication à l'arsenic dans l'eau potable est un problème majeur dans de nombreux pays", relève Luis Rodriguez-Lado, un chercheur de l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies aquatiques de Dubendorf en Suisse, un des principaux auteurs de l'étude.
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Ce problème est endémique dans le Sud-Est asiatique notamment au Bangladesh. Dans les années 1990, des études ont mis en évidence le risque de contamination des eaux du sous-sol en Europe centrale, Amérique du Sud, Mongolie et dans le sud-ouest des États-Unis.

La première pollution à l'arsenic des nappes phréatiques a été pour la première fois observée à la fin des années 70 dans une région aride où la population dépendait des aquifères profonds.

Dans ces nappes souterraines, des dépôts sédimentaires de roches volcaniques notamment contiennent de fortes teneurs en arsenic et contaminent l'eau.

Absorber sur une période prolongée des quantités même minimes d'arsenic présente un risque majeur pour les reins et le foie et peut provoquer divers cancers.

Dans une dernière étude effectuée de 2001 à 2005, les autorités chinoises avaient testé près de 445.000 puits et captages et constaté que le seuil de 0,05 milligrammes par litre était dépassé dans plus de 5% de ces points d'eau.

Quinze millions de Chinois boivent de l'eau du robinet dont le taux d'arsenir dépasse 0,01 mg/l, seuil maximal fixé par l'Organisation mondiale de la Santé. Six millions d'entre eux boivent de l'eau contaminée à hauteur de 0,05 mg/litre d'arsenic.

Au vu de l'étendue de la Chine, du temps et des moyens nécessaires pour conduire les analyses, il faudrait encore plusieurs décennies pour tester tous les puits, raison pour laquelle ces chercheurs ont réalisé ce modèle informatique.

Ce modèle a permis d'identifier des régions qui pourraient présenter un risque comme les bassins du Tarim (Xinjiang), de l'Ejina (Mongolie intérieure) et du Hai He (Gansu) où vivent près de 20 millions de Chinois, fait valoir Annette Johnson, une géologue de l'Institut suisse des sciences et technologies aquatiques, une des co-auteurs.

"Notre méthode permet de mieux cibler les analyses et donc de réaliser d'importantes économies de temps et de moyens pour identifier les populations menacées", ajoute-t-elle notant que "le gouvernement chinois utilise déjà nos cartes dans son programme de surveillance".

Selon elle, ce modèle sera utile dans d'autres régions confrontées au même problème notamment en Afrique ou en Asie centrale où aucune analyse des risques n'a encore été faites.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. août 23, 2013 11:43 pm
par saintluc
La musique s'écoute aussi avec les yeux
Lors des concours internationaux de musique classique, l'impression visuelle différencie les meilleurs musiciens (ici Yeol Eum Son au XIVe concours Tchaïkovski).
Selon une étude anglaise, les jurys de grands concours de musique classique récompenseraient plus la performance scénique que la qualité intrinsèque de la musique.


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Les novices comme les mélomanes les plus avertis jugeraient une performance musicale en utilisant leur vue plus que leur ouïe. C'est ce que laisse penser une étude de l'équipe de Chia-Jung Tsay, du département de management de la science et de l'innovation de l'UCL (University College London), publiée cette semaine dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS) .
La Dr Tsay, qui a participé à des concours de musique en tant que pianiste de talent, s'est aperçue qu'elle obtenait plus de sélections lorsque les castings nécessitaient un enregistrement vidéo ou une performance en direct que lorsqu'ils se limitaient à un enregistrement audio. «L'entraînement en musique classique se concentre sur l'amélioration de la qualité du son, mais cette étude a été mise en place pour aller au fond de ce qui est réellement évalué aux plus hauts niveaux de concours», explique-t-elle.

L'étude a rassemblé 886 participants, parmi lesquels figuraient novices, experts musicaux et musiciens professionnels. Plus de 80 % des musiciens et des novices, et plus de 95 % des experts musicaux ont affirmé que lorsqu'ils jugeaient la musique, le son était plus important que l'image. Les résultats des expériences les ont pourtant fait mentir. La chercheuse américaine d'origine chinoise leur a présenté les performances des trois finalistes de dix grands concours internationaux, en leur demandant de retrouver le vainqueur soit avec le son seulement, soit avec le son et l'image, soit avec l'image uniquement. Et contre toute attente, seulement 20 à 25 % des participants retrouvaient les vainqueurs grâce au son seul, soit un score inférieur à ce qu'ils auraient obtenu s'ils s'en étaient remis au hasard. À l'inverse, ils étaient 45 à 50 % à choisir le bon candidat grâce aux vidéos muettes. Plus étonnant encore, les professionnels de la musique ne s'en sortaient pas mieux que les novices.
Ce résultat, dur à accepter pour les mélomanes avertis, aurait pu être anticipé. Lors d'une représentation musicale, qu'elle soit classique, jazz, pop ou rock, le public est autant spectateur qu'auditeur, et la qualité de la performance sur scène dépend autant de ce que les artistes montrent que de ce qu'ils jouent.
«La musique n'est pas seulement l'oreille»
Claude Samuel, responsable des concours internationaux de la Ville de Paris
La vision est un sens qui domine tous les autres, et les juges de concours ne font pas exception à la règle. Lorsqu'il s'agit de départager des musiciens classiques à la technique impeccable, la tâche est encore plus compliquée. «La musique n'est pas seulement l'oreille. Dans les concours, la vision est importante également. On juge un tout, confirme Claude Samuel, responsable des concours internationaux de la Ville de Paris. On essaie de reproduire dans les concours la vraie vie de la musique, comme elle est présentée dans les concerts.»
Certains organisent des concours de musique classique dans lesquels le jury ne voit pas l'artiste, comme au premier tour de l'émission «The Voice». Ils peuvent ainsi limiter leur jugement à la qualité du son. «À mon avis, il manque une dimension, il est important de voir comment l'artiste se comporte, sa présence», estime Claude Samuel.
«Il y a un réel fossé entre ce que les gens prétendent valoriser - ce qu'ils pensent valoriser - et ce qui est réellement jugé lors de ces importantes évaluations», souligne Chia-Jung Tsay. «Je ne dirais pas nécessairement que cela révèle un jugement superficiel. Il y a quelque chose dans l'information visuelle qui permet de transmettre plus efficacement des signaux comme la passion, l'implication ou la créativité. Ces éléments sont essentiels à une performance de grande qualité.»
L'habit fait le moine

L'étude s'intéresse au domaine très particulier des concours de musique classique. Mais elle nous rappelle que nous devons être plus attentifs à notre tendance à dépendre des informations visuelles au détriment du contenu, que nous pensons pourtant plus pertinent dans nos prises de décisions.
«Finalement, on se fie aux apparences. On préfère les cadeaux bien emballés, tomber amoureux au premier regard, et voter pour les politiques qui ont l'air les plus compétents. La vie quotidienne est pleine d'exemples montrant comment les informations visuelles peuvent avoir un effet puissant sur la cognition, de la perception que nous avons de nous-mêmes au jugement en tant que consommateur», rappelle l'auteur de l'étude, qui souhaiterait poursuivre ses recherches sur l'influence de la perception visuelle sur le recrutement professionnel et sur la politique.
source: Le Figaro fr

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. août 24, 2013 11:24 pm
par saintluc
AFP: Au Conservatoire de la Tomate, des vertes et des bien mûres
Elles ont des noms de grand large, d'aventures et de mystère: Livingston's Magnus, Magellan Burgess Purple, Egyptian Tomb... Au Conservatoire de la Tomate, en Touraine, les 652 variétés choisies par le Prince de Broglie en voient de vertes et de bien mûres.
Rouges et rondes pour la plupart, jaunes d'or, vert anisette, noires tirant sur le mauve, zébrées, striées: le jardinier du Château de la Bourdaisière près de Montlouis, Nicolas Toutain, les a ordonnées par couleur entre les lys et les lavandes - même si les pluies abondantes du printemps ont décalé cette saison le mûrissement de ces "pommes d'or", comme les appelaient les Conquistadors qui rapportèrent ces fruits nouveaux d'Amérique.
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Au Conservatoire, les tomates qui célèbrent leur "Festival" le premier week-end de septembre, proviennent d'une trentaine de pays. "Mais pour les trois quarts d'entre elles, on n'a d'autre information que le nom: il n'existe aucun répertoire ni lexique des variétés" regrette ce jeune passionné (29 ans) qui veille aux destins des fruits depuis 2007.
Pour créer cet endroit unique en France, ouvert au public, le Prince Louis-Albert de Broglie - ex-banquier qui préfère aujourd'hui cultiver ses jardins (en bio évidemment) - et son chef jardinier se sont tournés vers des réseaux de collectionneurs privés: d'une quarantaine de variétés en 1992, il dépassait déjà les 300 en 95. "L'idée n'était pas de jouer les gentlemen farmers mais de réfléchir à sauvegarder une diversité en plein champ qui favorise le vivant" explique-t-il aujourd'hui en revendiquant avec ce potager aux mille saveurs un "acte politique qui dit comment la société veut vivre".
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Car "c'est le mode de culture qui fait la différence" insiste Nicolas Toutain. "Prenez n'importe quelle tomate et faites la pousser sous serre en ajoutant de l'engrais et de l'eau pour accélérer sa croissance et son murissement, ça donne un fruit gonflé qui n'a pas eu le temps de produire ses vitamines et du sucre". Tandis qu'à ses pieds, Orange Banana, Tennessee Sweet, Chocolate Cherokee et quelque 22 variétés rien qu'en "coeur de boeuf" poussent entre les basilics pourpres et la menthe chocolat, sous les seuls rayons du soleil.

Une démarche contre la perte des repères gustatifs

Face au développement de fruits gonflés, calibrés, sans goût mais à longue conservation, la tomate est devenue le marqueur d'une société en perte de repères gustatifs. Le consommateur a commencé à redécouvrir les variétés anciennes en même temps que le bio, résume-t-il. Sans renoncer cependant aux tomates partout en toutes saisons, si possible à petit prix. Surfant sur l'engouement pour les tomates anciennes, les producteurs se sont mis à quelques variétés ... Mais produites sous serre à grande vitesse, ces Noires de Crimée, Green Zebra, Cornue des Andes et même coeur de boeuf y ont perdu leur âme.

Mais pour Nicolas le Jardinier, "la plus belle arnaque de ces dernières années, c'est la tomate grappe: c'est le pédoncule qui parfume l'étal, les fruits ne sentent rien".

C'est là que ce jardin, tout enchanté qu'il soit, devient (aussi) une affaire politique.
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L'écrasante majorité des variétés anciennes a disparu du catalogue officiel des semenciers, avec une érosion vertigineuse depuis la fin de la seconde Guerre mondiale et l'exigence de produire beaucoup et vite. "Restent les seules variétés récentes et enregistrées qui peuvent être commercialisées" rappelle Nicolas Toutain. L'entrée au catalogue, payante, limite la diversité et seules les grands producteurs s'y collent, comme ils l'ont fait récemment pour récupérer le marché des tomates de couleur, désormais disponibles en supermarché. Belles mais sans goût.

Le Conservatoire se garde de violer la loi puisqu'il ne vend pas ses tomates, mais frôle l'illégalité tout de même en vendant quelques graines aux curieux et gourmands. C'est d'ailleurs tout le dilemme de l'association Kokopelli, l'un de ses fournisseurs, au coeur de nombreux procès pour commercialiser des semences dont plus de la moitié sont "illégales".

Pourtant, "il suffit d'un +accroc+ quelque part pour conserver une variété", insiste Nicolas Toutain, qui rappelle que 12 à 14.000 variétés sont connues à travers le monde.

Le jeune jardinier a fait de la tomate un mètre-étalon de son art: "Sa culture est délicate, technique, elle demande du soin. Mais si vous lui en donnez, elle vous récompense" jure-t-il.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 25, 2013 11:39 pm
par saintluc
AFP: Un million de cafards s'échappent d'une ferme en Chine
Au moins un million de blattes se sont échappées d'un centre d'élevage dans l'est de la Chine, où un expert sanitaire a demandé aux habitants alentour de conserver leur calme, a rapporté la presse.
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Ces cancrelats devaient servir à la fabrication de produits de la médecine traditionnelle chinoise, a précisé le journal Xiandai Kuaibao.

Les cafards se sont disséminés après qu'un "individu non identifié" a détruit la serre de reproduction de la ferme d'élevage où ils étaient conservés, dans la commune de Dafeng, a ajouté le quotidien basé à Nankin.

Les autorités sanitaires de la province du Jiangsu ont dépêché cinq spécialistes chargés de concevoir une vaste opération de désinfection pour éliminer les insectes. Un expert a demandé à la population de "ne pas paniquer".

Le propriétaire de la ferme, Wang Pengsheng, avait investi plus tôt cette année plus de 100.000 yuans (12.200 euros) pour acquérir 102 kilos d'oeufs de periplaneta americana, une espèce de blattes.

Les oeufs une fois éclos, M. Wang s'était retrouvé avec plus de 1,5 million de larves, qu'il avait nourries avec des fruits et des biscuits.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 26, 2013 11:15 pm
par saintluc
AFP:Des cours d'eau américains deviennent alcalins à cause des pluies acides
Héritage des pluies acides, les deux tiers des cours d'eau du nord-est américain sont aujourd'hui nettement alcalins, ce qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l'approvisionnement en eau potable des grands centres urbains ainsi que sur les écosystèmes aquatiques.
Une étude parue lundi dans la revue Environnemental Science and Technology a été la première à étudier l'évolution sur une période prolongée (25 à 60 ans) de l'alcalinité de 97 grands cours d'eau, de la Floride (sud-est) au New Hampshire (nord-est).

Une eau plus alcaline complique le traitement des eaux potables et usées, favorise la croissance des algues et peut accélérer la corrosion des canalisations, explique Sujay Kaushal, un géologue de l'Université du Maryland (est), un des principaux auteurs de cette recherche.

"La plus grande inquiétude c'est que des niveaux élevés d'alcalinité ne provoque une toxicité de l?ammoniac dans l'eau, ce qui peut être néfaste aux récoltes irriguées avec ces eaux ainsi qu'aux populations de poissons dans les fleuves et rivières", précise-t-il à l'AFP.
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Aucun de ces cours d'eau n'est devenu plus acide mais paradoxalement, des niveaux plus élevés de pluies acides dans le sol et les eaux résultant de l'activité humaine, sont la plus grande cause de cette alcalinité grandissante, déplore ce géologue.

Selon ces scientifiques, les pluies acides qui se forment avec la pollution produite par la combustion du charbon et du pétrole, ainsi que par les activités minières, précipitent la dissolution des roches carbonatées ainsi que des revêtements de surface naturellement riches en minéraux alcalins.

"Sources majeures d'eau potable"

L'acide dans les eaux ronge le calcaire et les autres roches carbonatées, dissolvant les particules alcalines qui se retrouvent dans les cours d'eau et rivières.

"C'est un peu comme si les fleuves et rivières étaient traités avec du Rolaids", un médicament antiacide, ironise Sujay Kaushal.

Jusqu'alors les scientifiques s'étaient seulement penchés sur les effets de la dissolution chimique des roches carbonatées dans de petits cours d'eau de montagne affectés par les pluies acides où ce processus peut en fait aider à rééquilibrer leur pH (potentiel hydrogène). Avec une valeur de 7 le pH est neutre, à moins de sept un liquide est acide, à plus de 7 il est alcalin.

"La découverte de la forte alcalinité des grandes rivières et fleuves de l'est des Etats-Unis parmi les plus importants du pays a été une surprise totale", dit à l'AFP Sujay Kaushal, ajoutant que "cela montre que ces grands systèmes d'eau sont plus sensibles qu'on ne le pensait".

Les rivières affectées sont des sources majeures d'eau potable pour entre autres Washington D.C., Philadelphie, Baltimore et Atlanta et d'autres de ces cours d'eau se jettent dans la baie du Chesapeake, le plus grand estuaire des Etats-Unis, déjà affecté par une croissance excessive des algues, précise-t-il.

Le géologue relève aussi que les pluies acides continuent à diminuer depuis plusieurs années grâce au renforcement des réglementations de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) voté par le Congrès américain dans les années 1990, mais "on ignore combien de temps il faudra pour que ce phénomène d?alcalinité cesse et si cela est possible".

"Il s'agit d'un autre exemple de l'impact très étendu des activités humaines sur des systèmes naturels, ce qui est de plus en plus préoccupant", juge Gene Likens, un écologiste de l'Université du Connecticut (nord-est), co-découvreur des pluies acides en 1963, qui a collaboré à cette dernière recherche.

"Les décideurs et le public pensent que les pluies acides sont une affaire du passé mais ce n'est pas du tout le cas", commente-t-il.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. oct. 13, 2013 11:03 pm
par saintluc
Une invasion de frelons tue 28 personnes en Chine
La menace s'appelle "vespa mandarinia". Des frelons géants asiatiques, mesurant jusqu'à 5 cm, ont causé la mort de 28 personnes ces dernières semaines dans la province de Shaanxi, dans le centre de la Chine. Si les vagues d'attaques ne sont pas rares dans le pays, cette dernière se montre "particulièrement meurtrière", note le site 20 minutes.fr qui relaie cette information publiée dans la presse locale jeudi 26 février.
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"Le venin de ces frelons, l'un des plus puissants du monde, attaque le système nerveux. Sans traitement, il peut provoquer des arrêts respiratoires ou des insuffisances rénales, qui peuvent entraîner un coma ou la mort", rapporte le site. Ainsi, les autorités locales recommandent aux personnes ayant été piquées dix fois de se signaler auprès d'un médecin. Au delà de trente piqûres, elles recommandent de se rendre immédiatement à l'hôpital, précise le site du South China Morning Post (en anglais).

Selon le site, les frelons sont particulièrement agressifs : une femme de 55 ans, hospitalisée depuis un mois, a raconté avoir été piquée au moins 200 fois, tandis qu'un autre patient a dit avoir été pourchassé par les insectes sur plus de 200 mètres. Pour tenter de limiter le danger, les pompiers tentent d'ôter les nids qui s'implantent jusque dans les zones résidentielles très peuplées de la ville d'Ankang. Depuis juillet, ils en ont retiré 300.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. oct. 14, 2013 11:44 pm
par saintluc
Le réchauffement climatique pourrait être fatal au koala australien
Une étude montre que la hausse des températures va nécessiter de planter des arbres pour permettre au petit marsupial de survivre.
Par Francetv info avec AFP

C'est un cri d'alarme qu'ont lancé des scientifiques australiens, jeudi 3 octobre. Le koala, l'un des symboles de leur pays, pourrait s'éteindre, victime du réchauffement climatique si rien n'est fait "en urgence" pour planter des eucalyptus, dont il se nourrit, et des arbres le protégeant de la canicule. Mathew Crowther, de l'université de Sydney, a suivi 40 koalas par satellite pendant trois ans dans la province de Nouvelle-Galles du Sud afin d'étudier leur habitat et leur alimentation.
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Le koala se réfugie dans les arbres, seule façon de faire face à un réchauffement climatique selon une étude australienne. (GREG WOOD / AFP)
Il a en particulier montré comment le koala se réfugiait la journée dans de grands arbres dont la frondaison le protège du soleil et des feux de brousse. "Notre recherche confirme que les koalas s'abritent pendant le jour dans différents types d'arbres avant d'aller se nourrir dans les eucalyptus la nuit", a expliqué le chercheur. "Nous avons également montré que plus il faisait chaud dans la journée, plus les koalas avaient tendance à rechercher des arbres dotés d'un feuillage dense pour échapper aux températures élevées."

10 millions de koalas sauvages en 1788, 43 000 aujourd'hui
Un quart de la population étudiée a été éradiquée par la canicule de 2009, un chiffre alarmant pour les scientifiques "compte tenu de la fréquence grandissante des événements climatiques extrêmes", alors que le mois de septembre 2013 a été le plus chaud jamais constaté en Australie.

Emblème de l'Australie, le koala a été classé l'an dernier parmi les espèces à protéger dans plusieurs régions du pays. Sa survie est menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies. Alors qu'ils étaient quelque 10 millions avant l'arrivée des colons britanniques en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920 et leur population a drastiquement diminué. Elle est aujourd'hui estimée à 43 000 individus vivant à l'état sauvage.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. oct. 15, 2013 11:24 pm
par saintluc
Gastronomie: des chocolats aux vers et grillons
Après la surprise, la curiosité, la perplexité, voire le dégoût: les clients hésitent devant les chocolats aux insectes, ver de farine ou grillon, concoctés par un chocolatier de Nancy (est) qui entend initier les palais aux saveurs des petites bêtes ignorées en Europe mais familières en Asie.
Il ne faut pas trop les regarder dans les yeux, ne pas s'attacher, sinon on n'arrive pas à les manger", sourit Sylvain Musquar, chocolatier, dont l'idée des carrés noirs aux ailes de grillon a germé après avoir travaillé au Japon et en Corée du Sud.

"Là-bas, je mangeais des insectes bouillis, comme un tiers de l'humanité. J'ai eu envie d'associer mon métier et les insectes", résume-t-il dans son laboratoire, où il a tâtonné plusieurs semaines pour trouver le praliné idéal à marier avec ses grillons grillés.
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Il a finalement opté pour une recette à base d'amandes, noisettes, cacahuètes et sucre. Sur le rocher chocolaté, l'insecte est posé à la pince à épiler, après avoir été recouvert d'une fine feuille d'or, "pour rendre le tout un peu sexy", se sent-il tout de même obligé de préciser.

Le croquant de l'animal, aux notes de noisette, voire de sous-bois, décontenance autant qu'il séduit ses clients, "dont beaucoup achètent une boîte? pour offrir", raconte le chocolatier.
Les familiers de la boutique, qui ont récemment découvert la nouveauté, lui prédisent un joli succès.

"Je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'ai envie de goûter, en famille? ça ne doit pas être si mauvais", explique une mère de famille repartie avec une boîte. Elle se dit "plutôt tentée par ceux avec les vers, moins par les grillons".

Mais le ver de farine, tout doré soit-il, ne fait pas l'unanimité: certains habitués promettent de "ne jamais toucher à une telle chose". Et une cliente s'interroge sur les risques de "contracter le ver solitaire". La crainte est infondée: les insectes sont ébouillantés puis déshydratés par une entreprise spécialisée du sud-ouest, MicroNutris.
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Des qualités nutritives

"Nous nous sommes lancés dans la production d'insectes en 2011, après un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture qui préconisait cette consommation contre la faim dans le monde", explique son fondateur, Cédric Auriol.

La FAO a lancé en mai un programme pour encourager l'élevage à grande échelle des insectes, élément nutritionnel écologique riche en protéines, pour nourrir une population mondiale en plein essor sans épuiser les ressources de la planète.

La jeune start-up, qui respecte un référentiel biologique, élève vers et grillons, les premiers pendant 8 semaines, les seconds pendant 12, selon un protocole qui respecte "les qualités nutritives" de l'aliment, riche en vitamines, minéraux et acides gras saturés.

"C'est d'ailleurs pour cela que nous avons opté pour l'ébouillantement-déshydratation plutôt que pour la friture, qui altère ces qualités", argue Cédric Auriol.

MicroNutris fournit désormais plusieurs restaurateurs pionniers, du chef d'un établissement étoilé de Nice (sud-est) à un gérant fast-food de tacos, ainsi que les particuliers via Internet.
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A Noël dernier, elle avait fourni un chocolatier de Mazamet, Guy Roux, qui avait commercialisé pour les fêtes des ballotins de douceurs aux insectes.

"Nous produisons une tonne d'insectes par mois: on en commercialise un tiers, un deuxième tiers part en recherche et développement, le dernier sert à alimenter le parc des reproducteurs", explique M. Auriol.

Ce sont également autant les qualités nutritives qu'écologiques qui ont séduit le chocolatier nancéien. Il souligne que l'élevage d'insectes rejette dix fois moins de gaz à effet de serre que celui des bovins.

"C'est la nourriture de demain. Je veux faire venir les insectes à mes clients, être un agitateur de goûts", proclame-t-il, cherchant à "faire oublier l'image de saleté, de nuisible".

Reste que le chocolatier n'a pas réussi à convaincre tout le monde: l'une de ses vendeuses "refuse même de les toucher", au motif que "ça la dégoûte".

Et l'originalité a un coût: 22 euros la boîte de 9 chocolats. Et un kilo d'insectes est vendu? 1.800 euros.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. oct. 16, 2013 11:12 pm
par saintluc
AFP: Maladie de la vache folle: un Britannique sur 2.000 porteur du prion
Un Britannique sur 2.000 environ serait porteur de l'agent de la forme humaine de la maladie de la vache folle, selon une étude publiée mardi.
Mais il est impossible de prédire combien de porteurs de la protéine prion anormale sont réellement susceptibles de développer un jour cette maladie neurodégénérative incurable et toujours fatale, soulignent les auteurs de l'étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ).

Ce travail représente la plus solide mesure de la fréquence de l'"infection" par l'agent du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vCJD), forme humaine de la maladie bovine qui a émergée en Grande-Bretagne via l'alimentation contaminée par des animaux malades entre la fin des années 1980 et le début des années 1990.

Le pays compte 177 cas de VCJD (tous décédés), un chiffre faible en regard des millions de Britanniques qui ont vraisemblablement été exposés à ce prion anormal ("PrP").

51 autres cas ont été recensés ailleurs dans le monde, dont 27 en France. En France, tous, sauf le dernier cas signalé en 2012, sont décédés, selon le dernier bilan du 30 septembre 2013.

Des mesures de précaution ont déjà été prises pour éviter une transmission par transfusion sanguine ou par des instruments de chirurgie, mais la vigilance reste de mise, selon les auteurs.

Pour réaliser l'étude, Sebastian Brandner (Londres) et ses collègues ont examiné plus de 32.000 appendices prélevés sur des patients de tous âges, entre 2000 et 2012, dans 41 hôpitaux du pays. Au total, 16 échantillons étaient positifs pour le prion anormal. Un chiffre dont les chercheurs ont tiré l'extrapolation d'une personne sur 2.000 vraisemblablement porteuse de cet agent au Royaume-Uni.
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Ce type d'étude est menée de façon anonyme, l'identité des personnes prélevées étant préservée.

Une estimation précédente avait suggéré une prévalence de l'ordre 1/4.000, mais on ne peut en déduire directement que cette fréquence a doublé, compte tenu du haut et du bas des fourchettes d'estimations.

Selon l'étude, la présence du prion anormal ne différait pas significativement selon l'âge. De même, il n'y avait pas de différence apparente dans la répartition géographique des cas positifs, ni dans le profil génétique.

Les cas confirmés de la maladie, plutôt jeunes, présentent le même profil génétique dit "MM" (pour méthionine). Cette variante du gène qui commande la production de la protéine prion est retrouvée chez 43% de la population.

Mais, selon l'étude, les cas positifs concernent aussi les autres profils génétiques, "VV" (pour valine) ou "MV", concernant respectivement 13% et 45% de la population.

Les chercheurs ignorent si les sujets ayant la composante "V" développeront un jour la maladie après une très longue incubation ou si ils en sont protégés, pas plus qu'ils ne savent pourquoi si peu de sujets "MM" porteurs, considérés comme plus vulnérables vis-à-vis de la maladie, l'ont développée.

L'espérance de vie des porteurs de ce prion pourraient aussi être plus courte que la durée de l'incubation.

La recherche pour mettre au point des tests sanguins est essentielle, selon les chercheurs.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. oct. 17, 2013 10:17 pm
par saintluc
AFP: Le mystère du yéti enfin percé? La légendaire créature pourrait être un ours hybride
L'énigme de l'"Abominable homme des neiges" a-t-elle été résolue? Selon un chercheur britannique de l'université d'Oxford, le légendaire "yéti" pourrait être le résultat d'un croisement entre un ours polaire et un ours brun.
Le généticien Bryan Sykes a expliqué jeudi avoir soumis à des tests ADN une série d'échantillons de poils d'animaux trouvés dans l'Himalaya.

"Nous avons trouvé une correspondance génétique totale entre deux échantillons provenant de l'Himalaya et un ancêtre de l'ours polaire", a-t-il dit sur la BBC.

L'ADN de deux créatures non identifiées provenant de la région de Ladakh en Inde et du Bhoutan correspondaient à 100% avec un échantillon prélevé sur la mâchoire d'un ours polaire trouvée sur l'archipel norvégien de Svalbard où il a vécu à une période remontant à au moins 40.000 ans et jusqu'à 120.000 ans.

"C'est un résultat passionnant et complètement inattendu, qui a été une surprise pour nous tous", a déclaré le scientifique dans un communiqué.
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"Il y a encore du travail à faire pour interpréter les résultats, a-t-il poursuivi. Mais nous pouvons nous interroger sur les explications possibles. Cela pourrait dire qu'il y a une sous-espèce d'ours brun dans l'Himalaya qui descend de l'ancêtre de l'ours polaire".

"Ou alors cela veut dire qu'il y a eu une hybridation plus récente entre l'ours brun et le descendant de l'ours polaire ancestral", a-t-il ajouté.

"Si son comportement est différent des ours classiques, comme le rapportent des témoins, cela (son caractère hybride) peut être la source du mystère et de la légende", a estimé le scientifique.

Le mythe du "yéti", souvent décrit comme une bête mi-homme, mi-singe, a été nourri par des photographies d'empreintes géantes dans la neige, prises par l'alpiniste britannique Eric Shipton lors de son expédition dans l'Everest en 1951.

L'alpiniste Reinhold Messner, qui a gravi à de nombreuses reprises des sommets de l'Himalaya et a cru en 1986 avoir aperçu la bête, avait conclu en 1998 dans son livre "Ma quête du yéti" que l'animal n'existait que dans l'imagination des gens qui le confondent avec l'ours brun de l'Himalaya.