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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. juil. 29, 2013 3:24 am
par saintluc
AFP: Recherche: de faux souvenirs créés chez des souris
Une équipe internationale de chercheurs est parvenue à créer pour la première fois de faux souvenirs dans le cerveau de souris, apportant un éclairage sur le mécanisme neurologique de ce phénomène mystérieux chez les humains.
La mémoire déformée d'événements ou d'expériences vécus ou n'ayant tout simplement jamais existé est bien connue.

Dans de nombreux procès, des accusés ultérieurement innocentés par des tests ADN, avaient été reconnus coupables sur la foi de témoins ou de victimes certains de leur mémoire pourtant défaillante.

Ainsi, les trois-quarts des 250 premiers accusés aux Etats-Unis blanchis par une analyse ADN avaient été victimes de témoins visuels dont la mémoire des faits était fausse, selon ces scientifiques.

"Des études sur les humains basées sur le comportement et les techniques d'imagerie par résonance magnétique n'ont pas permis de déterminer les régions de l'hippocampe et les circuits neuronaux responsables de la création de faux souvenirs", explique Susumu Tonegawa, professeur de biologie et de neuroscience au Massachusetts Institute of Technology (MIT), un des principaux auteurs de ces travaux publiés dans la revue américaine Science datée du 26 juillet.
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"Ces expériences sur ces souris représentent le premier modèle animal dans lequel la formation de faux et de vrais souvenirs peut être étudiée au niveau des engrammes, les traces laissées dans le cerveau par tout événement passé", précise-t-il.

L'équipe du professeur Tonegawa a pu créer des faux souvenirs dans la mémoire de souris génétiquement modifiées en manipulant les cellules cérébrales dans lesquelles ces engrammes sont "gravés" et situées dans l'hippocampe qui joue un rôle central dans la mémoire.

Ces chercheurs ont programmé ces cellules pour qu'elles puissent répondre à des pulsions lumineuses afin de pouvoir les manipuler.

Ils ont tout d'abord placé ces souris dans une boite "A" représentant une zone sans aucun danger.

Les rongeurs ont ensuite été mis dans un environnement totalement différent, la boite "B", où les auteurs de l'expérience ont réactivé la mémoire de la boite A avec des pulsions lumineuses sur les cellules de l'hippocampe de ces souris.

Ils ont en même temps provoqué un léger choc électrique sous leurs pattes créant un lien entre cette expérience désagréable et le souvenir réactivé de la boite A.

Quand ces animaux ont été replacés dans la boite A où rien de néfaste ne s'était réellement passé, les chercheurs ont constaté que ces animaux étaient effrayés.

"La mémoire est très dynamique"

De plus, quand ces souris ont été placées dans un autre environnement totalement nouveau, ces scientifiques ont pu réactiver à volonté les cellules de l'hippocampe associées à ce faux souvenir désagréable de la boite A.

"Les humains sont des animaux très imaginatifs et tout comme ces souris une expérience déplaisante peut être attachée à une autre expérience antérieure à laquelle la personne pense au même moment, créant ainsi un faux souvenir", commente le professeur Tonegawa, prix Nobel médecine en 1987.

"Le rappel de ce faux souvenir active les mêmes centres de la peur dans le cerveau, ce qui ne permet pas de le distinguer de la mémoire d'une expérience bien réelle de frayeur", note Xu Liu, un chercheur du MIT et un des co-auteurs de cette recherche.

Selon lui ce mécanisme de formation de faux souvenirs serait similaire quand un psychanalyste fait ressortir par la persuasion un souvenir enfoui d'une expérience traumatisante dans l'enfance qui est souvent fictive.

"Une des idées fausses les plus répandues quant à la mémoire c'est celle d'une image qui reste gravée pour toujours dans le cerveau sans être altérée", dit-il à l'AFP.

"La mémoire est en fait très dynamique et est modifiée à chaque fois que nous nous souvenons de quelque chose", poursuit-il.

"Quelquefois nous nous en rendons compte, mais la plupart du temps nous n'en sommes pas conscients, ce qui explique pourquoi les gens sont convaincus de l'exactitude de leur souvenir", ajoute le chercheur.

"La prochaine étape dans les recherches sur la mémoire se concentrera sur les mécanismes permettant d'effacer de mauvais souvenirs", indique Xu Liu et ce toujours avec des souris "de telles expériences sur des humains étant éthiquement inconcevables".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. juil. 30, 2013 3:36 am
par saintluc
AFP: Espagne: découverte d'un silex taillé de 1,4 million d'années
Les archéologues qui fouillent le site préhistorique d'Atapuerca, dans le nord de l'Espagne, ont annoncé mercredi la découverte d'un silex taillé datant de 1,4 million d'années, soit le vestige d'une présence humaine le plus ancien jamais mis au jour sur ce site.
Cette petite lame de silex mesurant trois centimètres a été découverte dans le Gouffre de l'Eléphant, environ deux mètres sous le niveau où avait été trouvée, en 2007, une mâchoire humaine datant de 1,2 million d'années, alors identifiée comme un vestige du "plus ancien Européen".

Le fragment découvert cette année, un silex "d'une grande valeur" qui était enfoui sous trois tonnes de sédiments, correspond à un couteau taillé il y a 1,4 million d'années, a expliqué l'un des trois directeurs des fouilles, Eduald Carbonell, en présentant les résultats de la campagne annuelle menée pendant le mois de juillet.

"Nous pensons qu'avec cette découverte nous nous approchons de la limite admise comme étant celle de la première occupation humaine en Europe occidentale, qui remonte à 1,5 million d'années", ont souligné les chercheurs dans un communiqué.
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D'une richesse exceptionnelle, les gisements de la Sierra d'Atapuerca, un site classé depuis 2000 au Patrimoine mondial de l'Unesco, près de la ville de Burgos, couvrent une période remontant jusqu'à 1,5 million d'années, mais aucun outil ni reste humain remontant aussi loin n'a jamais été découvert.

En revanche, des outils en pierre mis au jour lors de cette campagne, "datant d'il y a environ un million d'années, confirment la continuité du peuplement humain en Europe depuis ses origines il y a environ 1,5 million d'années jusqu'à l'apparition de l'Homo Antecessor il y a environ 850.000 ans", souligne le communiqué.

Ces découvertes, selon les chercheurs, "contredisent les hypothèses avancées par certains, qui expliquent le premier peuplement en Europe à partir de la succession de petites vagues d'humains, sans continuité dans le temps et condamnées à l'extinction en raison de leur incapacité à s'adapter aux nouveaux espaces".

"Bien qu'il s'agisse d'outils très archaïques, ceux-ci reflètent déjà des activités complexes, comme le fait de récupérer les animaux tombés dans les grottes", qui fonctionnaient alors comme des pièges, ajoute le communiqué.

De la même époque, ces fouilles ont permis de découvrir des restes de celui qui était alors "le roi des grottes d'Atapuerca il y a un million d'années, l'Ursus dolinensis", "un ours de grande taille ancêtre direct des futurs ours des cavernes et très proche de l'ancêtre commun des ours bruns actuels".

Divers restes de cette espèce ont été retrouvés sur le site, de même que ceux d'autres animaux comme "des rhinocéros, des cervidés géants, des daims, des bisons et des ânes sylvestres".

Au terme de cette campagne 2013, les archéologues ont aussi présenté une pièce très rare: une omoplate, fossilisée, identifiée comme celle d'un enfant, garçon ou fille, de quatre à six ans, datant d'il y a 800.000 ans. Découvert en 2005, ce fossile était prisonnier d'un bloc d'argile calcifiée et il a fallu sept ans de travail pour le dégager de son enveloppe.

L'ossement, une fois analysé, pourrait trouver sa place au Musée de l'évolution humaine de Burgos, où sont exposés les vestiges les plus remarquables mis au jour dans les gisements d'Atapuerca.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. août 01, 2013 3:29 am
par saintluc
AFP: Volcanologie: une "autoroute de l'enfer" provoque l'éruption
Les chercheurs l'appellent "l'autoroute de l'enfer" : c'est la voie souterraine permettant à certains volcans d'entrer en éruption extrêmement rapidement, déjouant les tentatives de prévision, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Les volcans crachent de la roche en fusion, le magma, produit dans le manteau terrestre, la couche intermédiaire entre le noyau de la Terre et la croûte terrestre.

Le magma venant du manteau se stocke sous le volcan dans ce que les géologues appellent une "chambre magmatique" qui joue le rôle de réservoir jusqu'à ce que la pression devienne trop importante. C'est alors que l'éruption se produit.

Normalement, le magma du manteau remonte lentement vers la chambre, s'attardant longuement dans une espèce de halte intermédiaire, plusieurs kilomètres sous le volcan.

Mais la nouvelle étude suggère qu'il peut exister des voies allant directement du manteau à la chambre magmatique. Le volcan peut alors être sous pression, c'est-à-dire prêt à exploser, en quelques mois, autant dire en un rien de temps pour les géologues.
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Une équipe dirigée par Philipp Ruprecht (Université Columbia, New York) a étudié ce scénario en analysant les traces de l'éruption du volcan Irazu, au Costa-Rica, survenue entre 1963 et 1965.

Dans des cristaux d'olivine, un minéral issu des laves volcaniques, ils ont ainsi découvert des éclats de nickel, un élément présent dans le manteau, qui témoignent d'une ascension extrêmement rapide du magma. Si l'ascension avait été plus lente, le nickel aurait en effet fondu et diffusé à travers les cristaux.

Les chercheurs ont calculé que le magma avait réalisé une ascension de 35 kilomètres à travers la croûte terrestre en quelques mois seulement.

"Il doit y avoir un conduit du manteau jusqu'à la chambre magmatique", a déclaré la géochimiste Terry Plank. "Nous aimons l'appeler l'autoroute de l'enfer", a-t-elle ajouté.

De l'olivine avec des éclats de nickel a également été retrouvée dans des volcans au Mexique, en Sibérie et dans le nord-ouest de l'Amérique, prouvant qu'il ne s'agit pas d'un phénomène local, souligne l'Université Columbia dans un communiqué.

Ces résultats peuvent expliquer pourquoi les sismologues ont parfois détecté de mystérieux tremblements de terre à de grandes profondeurs - 20 à 30 km - plusieurs mois avant de fortes éruptions. Ces séismes peuvent être le signe que le magma force sa route à travers les voies cachées.

Les chercheurs citent l'éruption du Pinatubo, aux Philippines, en 1991, ou encore celle du volcan islandais Eyjafjallajokull, en 2010.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 04, 2013 11:45 pm
par saintluc
AFP: Himalaya: la fonte des glaciers ne menace pas l'approvisionnement
Malgré le recul prévisible des glaciers de l'Himalaya au cours des prochaines décennies, l'approvisionnement en eau du sous-continent indien ne devrait pas être menacé, tout au moins d'ici la fin du siècle, selon une étude publiée dimanche dans Nature Geoscience.
Les auteurs, chercheurs à l'Université d'Utrecht, ont simulé ce qui pourrait se passer dans deux des principaux bassins hydrographiques de la région - l'un alimenté par l'Indus, l'autre par le Gange - à partir de deux scénarios différents de hausse des températures.

Les glaciers des deux bassins vont reculer de manière spectaculaire et d'ici 2100, avec le pire des scénarios, ils perdraient environ la moitié de leur volume.

Mais, tout au moins au cours du XXIe siècle, il ne devrait pas y avoir de pénurie d'eau, car la fonte additionnelle des glaces devrait notamment permettre de faire face à une hausse de la demande en eau dans une région du monde à forte croissance démographique.

"Dans les deux cas, les glaciers vont reculer, mais le volume des eaux de ruissellement issues de la fonte des glaces est sur une tendance à la hausse au moins jusqu'à 2050", selon les auteurs de l'étude.
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"Combinée à un changement favorable en terme de précipitations, la disponibilité de la ressource en eau ne devrait pas décroître au cours du siècle", estiment les chercheurs. Pour eux, "les bassins qui dépendent de la mousson et de la fonte des glaciers continueront à pouvoir faire face à une demande croissante en eau".

Cette nouvelle étude est basée sur des données hydrologiques régionales plus fines que celles utilisées lors de précédents travaux sur l'impact de la fonte des glaciers de l'Himalaya, précisent les scientifiques.

Ils notent également que 70% des précipitations qui alimentent le Gange et le Brahmapoutre surviennent pendant la saison de la mousson, qui correspond avec celle de la fonte des glaciers: cela signifie, selon eux, qu'une partie de l'eau qui afflue à ce moment-là peut être stockée dans des réservoirs pour être relâchée plus tard dans la saison.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 05, 2013 11:08 pm
par saintluc
AFP: Riz et sécheresse: une étude prend le problème à la racine
La culture du riz devra s'adapter à la sécheresse, une des conséquences du changement climatique : des chercheurs ont identifié un gène qui favorise la croissance des racines, permettant à la plante de puiser l'eau plus profondément dans le sol.
Ces résultats sont publiés dimanche dans la revue Nature Genetics.

Le riz est avec le maïs et le blé une des céréales les plus cultivées au monde. C'est actuellement l'aliment de base de trois milliards d'humains et les estimations de croissance démographique montrent la nécessité d'augmenter de 40% le rendement des cultures dans les zones sujettes à la sécheresse d'ici 2025.

Le riz est particulièrement sensible au "stress hydrique", le manque d'eau, en raison de son enracinement superficiel par rapport à d'autres cultures.

L'amélioration génétique de sa tolérance à la sécheresse, en favorisant la croissance des racines pour que la plante puisse accéder à des ressources d'eau plus profondes dans le sol, est donc l'une des stratégies les plus prometteuses.

L'équipe de Yusaku Uga, de l'Institut japonais des sciences agrobiologiques, a identifié un gène appelé DRO1 qui favorise la croissance des racines vers le bas, et donc un enracinement plus profond.
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Les chercheurs ont ensuite sélectionné deux variétés de riz, IR64, une des variétés les plus cultivées en Asie, mais dont l'enracinement est superficiel, et Kinandang Patong, une variété cultivée aux Philippines, qui s'enracine profondément dans le sol.

Ils ont développé une plante baptisée Dro1-NIL à partir du fond génétique du riz IR64, dans lequel ils ont transféré le gène DRO1 exprimé par Kinandang Patong.

Les chercheurs ont constaté que les plantes Dro1-NIL ainsi obtenues avaient un système racinaire plus profond (la profondeur maximale des racines était plus du double que celle du riz RI64), sans autres différences significatives.

Ils ont aussi étudié l'impact du gène DRO1 sur la résistance à la sècheresse, en comparant Dro1-NIL et IR64 dans différentes conditions de culture. Ils ont ainsi montré qu'une sécheresse modérée réduisait le rendement de la variété IR64 à seulement 42% du rendement en conditions de non-sécheresse, tandis qu'une sécheresse sévère conduisait à un rendement pratiquement nul.
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En revanche, le riz Dro1-NIL n'était pratiquement pas affecté par une sécheresse modérée, tandis que son rendement chutait d'environ 30% en cas de sécheresse sévère.

Enfin, dans des conditions de non-sécheresse, le rendement de la plante modifiée ne présentait pas de différence par rapport à celui du riz IR64, soulignent les chercheurs.

"Nos résultats ouvrent la voie à de nouvelles stratégies de sélection utilisant des gènes influençant l'architecture du système racinaire pour développer des variétés avec une forte capacité d'adaptation à la sécheresse", ont indiqué les chercheurs.

"Nous évaluons maintenant la performance de DRO1 avec l'Institut international de recherche sur le riz. Si nous pouvons obtenir des résultats positifs (...), nous espérons sortir cette variété pour les pays asiatiques", a précisé Yusaku Uga dans un échange de mails avec l'AFP.

"Nous essayons aussi d'introduire DRO1 dans les principales variétés d'Amérique latine, avec le Centre international pour l'agriculture tropicale (CIAT)", a-t-il ajouté.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. août 06, 2013 11:30 pm
par saintluc
AFP: 2012, année record de fonte des glaces et d'émissions de CO2
2012 a compté parmi les dix années les plus chaudes sur la planète avec une fonte record des glaces arctiques et des émissions sans précédent de dioxyde de carbone (CO2), selon le dernier rapport annuel sur le climat publié mardi par l'agence américaine NOAA.
"Notre planète continue à se réchauffer", a déclaré Kathryn Sullivan, l'administratrice par intérim de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), en présentant ce document lors d'une conférence de presse téléphonique.

"Un grand nombre d'observations faites en 2012 confirment les tendances à long terme comme l'accroissement inquiétant des émissions de gaz à effet de serre, la montée du niveau des océans et la fonte des glaces arctiques", a-t-elle dit.

Selon différentes mesures, 2012 a été la huitième ou la neuvième année la plus chaude à la surface du globe depuis 1850.

"L'année dernière, le thermomètre s'est situé de 0,14 à 0,17 degré Celsius au-dessus de la moyenne des températures enregistrées lors de la période 1981-2010", précise le texte.

Les dix années où le mercure est monté au plus haut ont toutes été enregistrées depuis 1998, année où le courant chaud du Pacifique El Niño a été particulièrement puissant, précisent les scientifiques.
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Et ce réchauffement continu de la planète a entraîné une fonte sans précédent des glaces arctiques l'an dernier.

L'étendue des glaces dans l'Océan arctique s'est ainsi réduite à un minimum d'été jamais enregistré depuis le début des observations par satellite il y a 34 ans. Elle est tombée à 3,41 millions de km2, soit 18% de moins que le précédent record en 2007.

Au Groenland, la calotte glaciaire s'est réduite à un niveau record en juillet 2012, alors que 97% de l'étendue de glace a montré des signes de fonte.

"La température globale dans l'Arctique augmente deux fois plus vite que dans le reste du monde", a souligné Jackie Ritcher-Menge, ingénieur du génie civil dans l'armée américaine qui a participé à ce rapport.

La couverture neigeuse dans l'hémisphère nord a également atteint des étendues minimales sans précédent.

Le niveau des océans a aussi atteint un record en 2012 après avoir enregistré de fortes baisses durant les six premiers mois de 2011 en raison du courant froid du Pacifique La Niña.

Les océans montent de 3,2 millimètres par an depuis vingt ans, soulignent les scientifiques.

Avec la montée des températures qui entraîne une plus forte évaporation, les eaux océaniques voient leur salinité augmenter, un phénomène qui a commencé en 2004, selon le rapport.

Augmentation des émissions de CO2

Le réchauffement continu du globe en 2012 a coïncidé avec une nouvelle augmentation des émissions de CO2 provenant des énergies fossiles et de la production de ciment. Elles ont atteint un nouveau record l'an dernier avec 9,7 milliards de tonnes.

Cela s'est traduit par un accroissement de la concentration de C02 dans l'atmosphère qui, au printemps 2012, a dépassé pour la première fois le seuil critique des 400 parts par million (ppm) dans sept des 13 observatoires arctiques.

Ce niveau est jugé dangereux par les scientifiques car il pourrait marquer le début d'un point de non-retour dans le réchauffement terrestre.

Le président Barack Obama avait dévoilé fin juin une vaste initiative pour lutter contre le réchauffement climatique en promettant de s'attaquer aux émissions de CO2 provenant surtout des centrales électrique au charbon aux Etats-Unis, deuxième plus gros pollueur après la Chine.

Nouvelle encourageante, le climat dans l'Antarctique a été stable en 2012. L'étendue maximum de glace a atteint un record en septembre 2012 depuis 1978, indique le rapport de la NOAA auquel ont participé 380 scientifiques de 52 pays.

2012 a aussi été une année qui n'a pas vu le nombre de tempêtes tropicales augmenter, avec 84 au total, soit moins que la moyenne annuelle de 89 entre 1981 et 2010.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. août 07, 2013 11:37 pm
par saintluc
AFP: Des médias chinois confondent vidéo porno et exécution capitale
Des médias d'Etat chinois souhaitant décrire les exécutions capitales pratiquées aux Etats-Unis ont diffusé des images montrant une femme attachée par des lanières sur un lit, une scène en fait tirée d'une vidéo pornographique intitulée "Injection létale".
Mercredi matin, les captures d'écran de cette vidéo étaient encore visibles sur le site de la très institutionnelle agence Chine nouvelle. Les images ont également été utilisées par le site du journal Global Times, directement contrôlé par le Parti communiste au pouvoir.

On y voit une femme simplement habillée d'une culotte et d'une blouse ouverte, semblant résister alors qu'une "gardienne" de prison la force à s'allonger sur un brancard, sous les yeux d'un "médecin" qui attend de lui donner la mort.

Ces images illustrent le "côté sombre du monde", affirme Chine nouvelle. En fait de quoi, la vidéo aux scènes fétichistes est tirée du site xxxrape.net, dont l'objet semble bien éloigné de la dénonciation de la peine de mort.

Washington accuse régulièrement la Chine de graves atteintes aux droits de l'homme, notamment dans son système judiciaire. Pékin répond à ces critiques en demandant à Washington de balayer devant sa porte.
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La Chine est le pays du monde qui pratique le plus d'exécutions capitales, tout en refusant d'en préciser leur nombre exact.

Ce n'est pas la première fois que des médias chinois, pourtant étroitement surveillés, se rendent coupables de telles erreurs.

L'an dernier le Quotidien du Peuple avait publié sur son site internet un article vantant le charme physique du leader nord-coréen Kim Jong-Un, après avoir pris pour argent comptant une information d'un journal satirique américain.

Et en 2011 la télévision publique chinoise avait diffusé un reportage sur des manoeuvres de l'armée de l'air chinoise qui contenait des extraits de "Top Gun", un film de 1986 à la gloire de l'armée américaine.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. août 08, 2013 11:45 pm
par saintluc
Les phoques de retour sur la côte d'Opale, bonne nouvelle?
Avant, on venait en vacances à Berck-sur-Mer pour sa vaste plage de sable fin, ses chars-à-voile, ses moules-frites, ses fameuses sucettes. Mais ça, c'était avant... que les phoques ne viennent leur voler la vedette! "A l'accueil, environ une demande sur cinq concerne désormais les phoques", confie Adrien, conseiller à l'office de tourisme de cette station balnéaire du Pas-de-Calais. Leur minois fait d'ailleurs la une du site Internet de promotion de la ville.

Car depuis quelques années, ces mammifères marins, qui avaient été décimés par la chasse, sont clairement de retour sur nos côtes septentrionales, de la Bretagne à la frontière belge. Ils sont désormais plusieurs centaines. Sur la côte d'Opale, l'office de tourisme de Berck organise chaque mardi une sortie pour les observer, un peu à l'écart de la station, dans la baie d'Authie. Visite toujours complète! Il faut dire qu'ici, on peut les voir de près: à marée basse, ils font la crêpe et jouent sur un banc de sable entre la mer et l'embouchure d'un fleuve, l'Authie. A une centaine de mètres d'une jetée facilement accessible à pied.

Ailleurs, en Picardie par exemple, on ne peut les voir qu'à minimum 300 mètres, pour ne pas les déranger, explique Marie-Hélène, de l'Association découverte nature. Avec son mari Jean-Louis, elle donne aux touristes de la visite des infos sur les phoques et leur permet de les observer dans des longues-vues. "Ici, ils se sentent protégés par l'Authie, ils savent qu'ils peuvent se sauver en nageant dans le chenal." Idéal pour se reposer au soleil, allaiter leurs petits et muer tout l'été...

"On pourrait rester des heures à les regarder"
Une proximité qui fait la joie des enfants, forcément. Du haut de leurs 10 et 8 ans, Simon et Roxane, qui n'avaient jamais vu de phoques avant, "sauf à la télé", savent désormais reconnaître les deux espèces que l'on croise ici - le phoque veau marin avec sa bouille ronde, et le phoque gris avec son nez allongé. "Ajoutez lui des oreilles et ça fait un cheval", ironise Marie-Hélène. Les enfants ne sont pas les seuls à se laisser attendrir par la cinquantaine de spécimens présents. Marie-Brigitte, de Paris, ne veut plus rendre la lunette... "On pourrait rester des heures à les regarder", s'exclame cette touriste parisienne.

Jean-Louis en profite pour donner un cours d'éducation sexuelle à Baptiste, un petit Corrézien de 8 ans. "Tu vois les deux points noirs sur le phoque, l'un correspond à ton zizi." "C'est tout petit", commente Baptiste. Pas vraiment. Il apprendra que le pénis de l'animal est rentré à l'intérieur, pour ne pas freiner l'hydrodynamisme - grâce à la forme de son corps, le phoque peut nager à une trentaine de km/h.

Les phoques sont ici une aubaine pour nombre d'acteurs du tourisme. "Nous profitons de la visite pour faire découvrir cette balade à la baie d'Authie et montrer aux vacanciers que Berck n'est pas qu'une station bétonnée", raconte par exemple François Goudeau, le directeur de l'office de tourisme.
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Quand Brigitte Bardot y met son grain de sable
N'empêche, les jolies moustaches des phoques font hérisser le poil de certains. Au point qu'un collectif contre leur prolifération a été créé. Les pêcheurs professionnels et de plaisance qui le constituent disent "ne plus pouvoir tolérer" les dégâts subis par leur matériel - les phoques détruisent notamment leurs filets. Et puis, ils "mangent en moyenne une tonne de poisson par an chacun", déplore Fabrice Gosselin, à l'origine du collectif.

Depuis que ce dernier a reçu le soutien d'un député, Daniel Fasquelles, le maire UMP de la ville voisine du Touquet, la polémique a pris une tournure nationale. "Si on devait définir succinctement ce qu'est la connerie, la lâcheté, la cruauté humaine, le collectif anti-phoques arriverait en tête de liste", a vivement réagi Brigitte Bardot. "Tant que je vivrai, personne ne touchera aux phoques de France."

"Nous ne voulons pas les tuer, nous demandons juste qu'un quota soit institué", rétorque Fabrice Gosselin. "On pourrait par exemple les déplacer à 600 kilomètres." Mauvaise idée, répond Laëtitia Dupuis, de l'association Picardie Nature: ces animaux voyagent. "Un phoque gris peut-être le lundi en baie de Somme et le mercredi en Ecosse", dit-elle.

Quid de l'impact sur les poissons? "Comme le disent les pêcheurs, le stock de soles de la Manche-Est a diminué ces dernières années, mais nous ne faisons pas le lien avec les phoques, indique Youen Vermard, chercheur à l'Ifremer. Certes, ils mangent des poissons (et a priori pas de crustacés, dit l'analyse de leurs crottes), mais cela reste a priori minoritaire par rapport aux quantités totales prélevées. C'est une pression qui s'ajoute à d'autres." Parmi ces "pressions" sur les stocks, il cite la pêche et la pollution de l'eau, qui nuit à la reproduction. Vous, qu'en pensez-vous?

Aurélie Blondel (Bazikpress)

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. août 09, 2013 11:33 pm
par saintluc
AFP: Une mémoire de dauphin
Les dauphins sont capables de reconnaître un congénère après 20 ans de séparation, montre une étude publiée mercredi, qui attribue à ce mammifère marin la plus longue mémoire sociale jamais enregistrée chez un animal.
Les éléphants ont bien la réputation de ne jamais oublier un des leurs, mais elle repose à ce jour uniquement sur "des preuves anecdotiques", souligne l'auteur de l'étude, Jason Bruck (Université de Chicago, Etats-Unis).

Ses travaux portent sur la reconnaissance à long terme par les dauphins de leur signature personnelle, un sifflement caractéristique qui fait en quelque sorte office de nom et qui rend chaque individu immédiatement identifiable par ses semblables.

Le biologiste a cherché à savoir si le dauphin gardait en mémoire la signature d'un congénère dont il est séparé de longue date.

Son étude a porté sur 43 dauphins hébergés dans 6 parcs zoologiques ou aquatiques différents, dont le zoo de Brookfield, près de Chicago. Ces six structures ont la particularité d'avoir échangé des animaux entre eux, tout en gardant la trace précise de leur histoire.
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L'expérience a ensuite consisté à faire entendre aux dauphins l'enregistrement de sifflements de leurs congénères. Elle a montré qu'ils réagissaient davantage à l'écoute de sifflements familiers, c'est-à-dire ceux de dauphins avec lesquels ils avaient été en contact, même des années auparavant.

"Lorsqu'ils entendent un dauphin qu'ils connaissent, ils s'approchent souvent rapidement du haut-parleur", a expliqué Jason Bruck. "Parfois ils tournent autour, sifflent, essaient d'obtenir une réponse", a-t-il ajouté.

Il cite le cas d'Allie et Bailey, âgées respectivement de 2 et 4 ans lorsqu'elles ont vécu ensemble au Dolphin Connection, dans l'archipel des Keys, en Floride. Allie vit aujourd'hui au zoo de Brookfield et Bailey au Dolphin Quest aux Bermudes. 20 ans et six mois après leur dernier contact, Bailey reconnaît toujours l'enregistrement d'Allie.

Selon le chercheur, dont les résultats sont publiés dans la revue Proceedings B de la Royal Society britannique, le dauphin montre un niveau de reconnaissance "très comparable à la mémoire sociale de l'homme".

Ce type de reconnaissance peut même être plus durable chez le dauphin que chez l'homme, souligne-t-il, car le sifflement du dauphin reste stable sur plusieurs décennies, alors qu'un visage humain change au fil du temps.

On ne sait cependant pas bien pourquoi les dauphins ont une aussi longue mémoire sociale.

Dans la nature, ils ont une espérance de vie moyenne de 20 ans, mais certains individus vivent jusqu'à 45 ans, voire davantage.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 11, 2013 12:07 am
par saintluc
AFP: Archéologie: des humains à Cuba depuis 8.000 à 10.000 ans
Les premiers humains ont débarqué à Cuba entre 8.000 et 10.000 ans, des millénaires après le début du peuplement de l'Amérique, selon des archéologues.
"Jusqu'à présent, plus de 3.200 sites archéologiques aborigènes ont été localisés" sur l'île, a indiqué samedi l'agence cubaine Prensa Latina, citant deux experts de l'Institut cubain d'anthropologie.

"La présence humaine aborigène à Cuba date potentiellement d'il y a 8.000 à 10.000 ans, avec un peuplement tardif et postérieur" à celui du continent américain, qui avait débuté "il y a approximativement 39.000 ans", a ajouté l'agence.

Les archéologues cubains avaient estimé il y a cinq ans que les premiers habitants de l'île étaient arrivés il y a environ 7.000 ans.

Les premiers hommes ont débarqué "après d'hasardeuses traversées maritimes depuis le continent", selon l'agence.
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"Parmi les sites archéologiques trouvés à Cuba, certains étaient des habitations, comme en témoignent des restes de nourriture et de four, des instruments de travail et des déchets, qui montrent que ces anciennes communautés se sont établies ici un certain temps", souligne l'archéologue José Jiménez Santander, chargé du recensement archéologique aborigène de Cuba.

"D'autres faisaient office de gîtes d'étape, on y trouve des vestiges, (...) issus surtout de communautés nomades qui se déplaçaient régulièrement. On retrouve des grottes habitées par exemple", note-t-il.

Il ajoute que l'île recèle "des vestiges de l'utilisation de grottes pour des cérémonies, des cimetières (...), des ateliers de coquillages pour faire des récipients et d'autres objets".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. août 11, 2013 11:27 pm
par saintluc
AFP: Préhistoire: quand les animaux géants fertilisaient l'Amazone
Durant des milliers d'années, des animaux géants ont fertilisé le bassin de l'Amazone en propageant azote, phosphore et autres nutriments dans leurs excréments, avant de disparaître brutalement, privant définitivement la région de cet apport massif d'engrais, révèle une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience.
A l'époque du Pléistocène, l'Amérique du Sud ressemblait beaucoup à la savane africaine actuelle. Et les dinosaures, depuis longtemps disparus, avaient cédé la place à une "mégafaune" impressionnante: des mastodontes proches des éléphants, des paresseux géants de cinq tonnes ou des glyptodons, sortes de tatous de la taille d'une petite voiture.

Majoritairement herbivores, ces mammifères géants consommaient des quantités importantes de végétaux, absorbant azote et phosphore pour les relâcher dans leurs crottes et leur urine au gré de leurs pérégrinations. Selon cette étude, ils ont ainsi contribué à redistribuer, sur de très grandes distances au fil du temps, ces engrais naturels vers des sols qui seraient autrement restés stériles, en particulier dans le bassin amazonien.

Mais que s'est-il donc passé lorsque cette mégafaune a disparu, il y a environ 12.000 ans, à la suite d'une extinction massive probablement liée à un changement climatique et aux activités humaines ?
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Selon les calculs des chercheurs, l'éparpillement des engrais a rapidement cessé, se limitant aux sédiments transportés depuis les Andes par le biais des rivières et des fleuves. D'après leur modèle mathématique, la dispersion du phosphore dans le bassin de l'Amazone aurait ainsi chuté de 98% !

"En d'autres termes, les grands animaux sont comme les artères de la planète pour ces engrais, et s'ils s'éteignent ça revient à trancher ces artères", résume le principal auteur de l'étude, Christopher Doughty, de l'université britannique d'Oxford.

"C'est parce que la plupart de ces animaux ont disparu que le monde compte autant de régions peu fertiles, beaucoup plus qu'il n'y en aurait eu dans le cas contraire", assure à l'AFP le chercheur.

L'étude s'est concentrée sur l'Amazonie mais il juge probable que de tels transferts d'engrais ont eu lieu dans tout le continent sud-américain, ainsi qu'en Australie et d'autres régions du globe. Et à chaque fois, ces transferts ont stoppé avec la disparition de la mégafaune.

"Même si 12.000 ans, c'est une échelle de temps qui n'a pas grand sens pour la plupart des gens, avec ce modèle nous montrons que les extinctions qui sont survenues à l'époque continuent d'affecter aujourd'hui la santé de notre planète", estime M. Doughty.

D'après lui, le modèle conçu pour l'étude est également adapté à notre monde moderne. "Nous pouvons à présent calculer l'effet que cela aurait sur la fertilité du sol à long terme si des animaux comme les éléphants disparaissaient", dit-il.

"Si les humains ont contribué à l'extinction de masse des animaux géants voici 12.000 ans, alors nous pouvons en conclure qu'ils ont commencé à affecter l'environnement bien avant l'émergence de l'agriculture", relève de son côté Adam Wolf, chercheur en écologie à l'université américaine de Princeton, qui a participé à l'étude.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. août 12, 2013 11:50 pm
par saintluc
AFP: L'Etat de New York enquête sur le bitcoin, monnaie virtuelle
Le régulateur des services financiers de l'Etat de New York (DFS) a demandé des informations à 22 sociétés ayant des activités liées au bitcoin, dans le cadre d'une enquête sur cette monnaie virtuelle d'Internet, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier.
Les assignations ont été envoyées la semaine dernière et portent sur "une large série d'informations, incluant les contrôles contre le blanchiment d'argent, les protections pour les consommateurs, les stratégies d'investissement, des documents de présentation (pour les investisseurs potentiels) et d'autres matériaux", a précisé la source.

Parmi les sociétés visées figurent des entreprises qui achètent et vendent des bitcoins ou organisent des paiements dans cette devise telles BitInstant, BitPay, Coinabul, Zipzap ou Coinbase par exemple, mais aussi des sociétés d'investissement comme Google Ventures (par l'intermédiaire duquel le géant de l'internet investit dans des start-ups), Winklevoss Capital Management (fondé par les frères du même nom qui se sont notamment fait connaître en accusant Mark Zuckerberg de leur avoir volé l'idée de Facebook) ou Andreessen Horowitz.
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Le DFS n'a pas confirmé la liste des sociétés, mais indique dans un mémo rendu public lundi avoir "lancé une enquête sur les mesures régulatoires appropriées qu'il devrait mettre en place pour les devises virtuelles".

Il précise avoir "déjà fait un important travail préliminaire pour cette enquête, dont des demandes d'informations auprès de sociétés de monnaie virtuelle".

Il en a conclu que le secteur devrait "au moins" être soumis aux autres règles que les changeurs de monnaie, et s'interroge en outre sur des règles supplémentaires spécifiques, explique encore le document.

"Nous avons vu des cas où le manteau de l'anonymat fourni par les monnaies virtuelles a soutenu de dangereuses activités criminelles, comme le trafic de drogue, le blanchiment d'argent, le trafic d'armes, et la pornographie infantile", rappelle le DFS.

"Si les devises virtuelles restent un Far-West virtuel pour les narco-trafiquants et d'autres criminels, cela ne menacerait pas seulement la sécurité de notre pays, mais aussi l'existence même du secteur de la monnaie virtuelle en tant que secteur d'activité légitime", juge-t-il.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. août 13, 2013 11:29 pm
par saintluc
AFP: "Hyperloop" promet un voyage supersonique en capsule
Voyager à une vitesse quasi-supersonique en toute sécurité et pour un prix modique ? L'entrepreneur visionnaire américano-sud-africain Elon Musk pense avoir trouvé la solution avec son "Hyperloop", dont le concept révolutionnaire a été dévoilé lundi.
Le milliardaire, fondateur du constructeur de voitures électriques Tesla Motors et de l'entreprise privée d'exploration spatiale SpaceX, a publié un document de 57 pages décrivant le projet, qui pourrait relier Los Angeles et San Francisco en 35 minutes.

"Hyperloop consiste en un tube à basse pression avec des capsules, transportées à faible et grande vitesses sur la longueur du tube", détaille le document.

"Les capsules sont posées sur coussins d'air pressurisé", ajoute le document.

Selon M. Musk, ce système de transport devrait pouvoir atteindre une vitesse de 1.220 km/h et serait économiquement viable pour toute liaison inférieure à 1.500 km.

Lors d'une conférence téléphonique, lundi, M. Musk a évoqué "une nouvelle forme de transport, différente du train traditionnel, qui transporterait les passagers et les marchandises dans ses capsules dans un tube monté sur pylônes".
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"C'est conçu pour être super léger, alors que les trains sont incroyablement lourds. C'est plus proche d'un avion", a-t-il dit. La sensation à bord serait proche de celle "d'un avion. Ce serait doux, comme voler sur l'air".

Le milliardaire assure que son système serait moins vulnérable aux séismes et moins exposé aux accidents que le train ou l'avion "car il ne peut pas s'écraser ou dérailler".

Un aller-simple pour 20 dollars

M. Musk, opposé au train à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco - dont la construction du premier tronçon a été approuvée par les autorités - estime que son projet est beaucoup plus économique.

Il évalue le coût de la liaison entre les deux villes à 6 milliards de dollars - contre 70 à 100 milliards pour le train - et anticipe le prix public d'un aller-simple à 20 dollars.

Elon Musk a indiqué à plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de développer le projet lui-même, mais pourrait revenir sur sa décision, au moins en partie.
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"Je suis tenté de créer au moins un prototype de démonstration", a-t-il reconnu lundi. "Je n'essaie pas de faire des tonnes d'argent avec ça, mais j'aimerais que (ce projet) devienne réalité et je pense que cela aiderait si je faisais un modèle".

Le concept dévoilé lundi a été mis au point par des équipes venues de Tesla et SpaceX et se base sur des technologies développées au sein des deux compagnies. Il prévoit notamment une version des moteurs électriques utilisés sur le modèle de voitures Tesla S, qui créerait un champ électromagnétique pour propulser la capsule.

Outre SpaceX et Tesla, Elon Musk dirige SolarCity, un fabricant de panneaux solaires pour les entreprises et les particuliers. Il a également créé une fondation oeuvrant dans les domaines de l'éducation, l'énergie propre et la santé des enfants.

Elon Musk, 42 ans, a fait fortune en revendant en 1999 au fabricant d'ordinateurs Compaq la société Zip2, qu'il avait créée, pour plus de 300 millions de dollars.

Une autre de ses créations, X.com, avait fusionné avec le site de paiements en ligne PayPal, racheté en 2002 par le site d'enchères eBay pour 1,5 milliard de dollars.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. août 14, 2013 11:19 pm
par saintluc
Deux espèces de ver mangeur d'os découvertes dans l'Antarctique
Alors que le bois immergé dans l'Antarctique reste intact, faute de micro-organismes capables de le dégrader dans ces eaux glaciales, les ossements de baleine y sont rapidement dévorés, révèle une étude, qui a identifié deux nouvelles espèces de vers nécrophages.
L'Antarctique est complètement dépourvu d'arbres depuis au moins 30 millions d'années, ce qui signifie qu'hormis des épaves de navire échouées relativement récemment, aucun élément en bois n'a été introduit dans l'écosystème marin. A l'inverse, cette région du monde connaît l'une des plus fortes concentrations saisonnières en cétacés, particulièrement de diverses espèces de baleines qui viennent s'y nourrir.

Différentes études ont montré que, dans la plupart des océans, les débris de bois et les ossements de baleines étaient la proie d'un large éventail de micro-organismes marins qui s'en nourrissent, des mollusques xylophages s'attaquant aux coques des navires et des vers nécrophages de la famille des Osedax qui percent des trous dans les os des vertébrés.
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Une équipe de biologistes européens et américains a voulu savoir ce qu'il en était dans les eaux de l'Antarctique. Ils ont donc immergé durant plus d'un an, en trois lieux distincts, des planches de pin et de chêne et des os de baleine, puis les ont remonté pour les analyser.

Les échantillons de bois, demeurés à plus de 500 mètres de fond, sont ressortis quasiment intacts, sans aucun signe de pourrissement ou de dégradation causée par des mollusques de type Xylophaga.

A l'inverse, les os de baleine ont été "sérieusement infestés" par des vers mangeurs d'os, identifiés comme appartenant à une nouvelle espèce baptisée Osedax antarcticus. "Chaque os de baleine était recouvert d'une épaisse +peau+ rosée composée d'Osedax. Sur une côte, une densité de 202 spécimens pour 100 cm2 a même été observée", souligne l'étude, publiée par la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

Inconnu avant 1996
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Une vertèbre de baleine immergée dans un troisième site, plus proche des côtes antarctiques et situé à seulement vingt mètres de profondeur, ne laissait initialement pas apparaître de tels signes. "Mais après plusieurs jours passés dans un aquarium, un petit tube de mucus a été observé au fond d'un trou dans l'os et s'est avéré être un spécimen extrêmement petit d'Osedax", une autre espèce de ver jusqu'alors inconnue (Osedax deceptionensis).

Avant cela, les scientifiques ne connaissaient que cinq espèces d'Osedax, dont la première a été identifié très récemment, en 1996. Et toutes vivent dans des eaux beaucoup plus chaudes et généralement à grande profondeur.

Ces trouvailles confirment que "les larves d'Osedax ont réussi à coloniser les os en l'espace de moins d'un an, alors que les larves de Xylophaga n'y sont pas parvenues", écrivent Adrian Glover, du Muséum national d'Histoire naturelle de Londres, et son équipe.

"Il est possible que nos expériences n'aient pas été laissées assez longtemps, ou que la taille des lots de bois, ou la présence d'os de baleine, ait inhibé le développement des larves" de xylophages, reconnaissent les chercheurs. Mais des expériences similaires menées sous d'autres latitudes ont montré que les espèces xylophages "infestaient le bois au bout de trois mois, et dans certains cas, suffisaient à le détruire totalement en un an", soulignent-ils.

Par contraste, la colonisation rapide et massive des vers nécrophages est particulièrement saisissante. Etant donné que baleines et autres cétacés abondent dans les eaux de l'Antarctique, les chercheurs soupçonnent que la population d'Osedax y est beaucoup plus importante et diversifiée qu'envisagé jusqu'à présent.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. août 15, 2013 11:10 pm
par saintluc
AFP: L'olinguito, une nouvelle espèce de carnivore identifiée dans les Andes
Originaire des Andes, l'olinguito, un mystérieux petit mammifère ressemblant à un chat avec une tête d'ours en peluche, est la première nouvelle espèce de carnivores identifiée sur le continent américain depuis 35 ans, ont annoncé des scientifiques jeudi.
Ce petit animal est le dernier membre découvert de la famille des Procyonidae, à laquelle appartiennent notamment les ratons laveurs ou les kinkajous, précisent ces zoologistes, qui ont identifié cette nouvelle espèce à partir de spécimens conservés depuis un siècle dans des musées, mais pris jusqu'ici à tort pour d'autres espèces déjà connues.

Pesant environ 900 grammes, l'olinguito a de grands yeux, une fourrure de couleur brune tirant sur l'orange et vit dans les forêts brumeuses de Colombie et d'Equateur où les populations locales l'appellent "neblina", brume en espagnol.
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"La découverte de l'olinguito par la science montre que le monde n'a pas été complétement exploré et renferme encore des secrets", commente Kristofer Helgen, conservateur du département des mammifères au Musée d'Histoire naturelle de Washington et responsable de l'équipe de recherche à l'origine de cette étude publiée dans la revue américaine Zookeys: "Si de nouveaux carnivores peuvent encore être découverts, quelles autres surprises nous attendent?".

"Décrire et classer ces espèces est la première étape pour comprendre toute la richesse et la diversité de la vie sur la planète", estime ce scientifique.

Mais ce travail est long et fastidieux. Il a fallu 10 ans pour boucler la première étude exhaustive sur les olingos, qui regroupent plusieurs espèces de carnivores vivant dans les arbres et appartenant au genre des Bassaricyon.

Potentiellement en danger
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Ces chercheurs ont examiné plus de 95% des spécimens d'olingos naturalisés et conservés dans les musées autour du monde, testant l'ADN et analysant les données historiques recueillies dans la nature. Ils ont alors découvert à leur grande surprise l'existence de l'olinguito, une espèce jamais décrite précédemment par la science.

Les premiers indices notés par Kristofer Helgen ont été les dents et le crâne de l'olinguito --qui sont plus petits et de forme différente par rapport aux autres olingos. Les chercheurs ont aussi constaté en examinant les peaux de spécimens d'olinguitos que cette nouvelle espèce était de plus petite taille avec une fourrure plus dense et de plus long poils.

En outre, cette espèce vit dans une zone unique du nord des Andes entre 1.600 et 3.000 mètres d'altitude, soit plus haut que les autres espèces connues d'olingo.

Après avoir identifié l'olinguito dans les musées avec des spécimens collectés au début du XXe siècle, restait à ces scientifiques à savoir si l'animal existait encore dans la nature. Ils ont alors organisé une expédition pour le trouver.

L'équipe a eu très vite de la chance avec une vidéo de quelques secondes d'un des ces animaux prise par le zoologiste équatorien Miguel Pinto qui a permis ensuite d'en découvrir d'autres sur les pentes occidentales des Andes.

Les chercheurs ont alors passé des journées à filmer et à documenter la vie, les habitudes et caractéristiques de ces animaux. Ils ont ainsi appris que les olinguitos sont surtout actifs la nuit et que, s'ils sont carnivores, ils mangent surtout des fruits. Ils descendent également rarement des arbres et portent un seul bébé à la fois.

L'équipe a également estimé que 42% de leur habitat historique avaient déjà été convertis en zones agricoles ou urbaines, le mettant potentiellement en danger.