Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié : sam. juil. 06, 2013 11:54 pm
AFP: San Fermin: Pampelune en blanc et rouge pour neuf jours de fête
Tout en blanc et rouge, la ville de Pampelune, dans le nord de l'Espagne, s'est embrasée samedi pour les fêtes de la San Fermin, neuf jours de folie rythmés par les courses de taureaux les plus célèbres du pays
La fête a pu commencer avec 18 minutes de retard: à midi, l'heure prévue, un immense drapeau basque, rouge, vert et blanc, déployé devant la façade de la mairie face à une foule compacte de milliers de personnes, a perturbé le rituel du "chupinazo", le tir d'une fusée qui donne chaque année le signal de la fête.
Une fois retiré le drapeau, symbole du nationalisme basque sujet à polémique dans cette région, la Navarre, voisine du Pays basque, la foule agitant de petits foulards rouges a enfin pu acclamer le "chupinazo", aux cris de "Vive San Fermin".
Depuis tôt le matin, habitants de Pampelune, impeccables dans leurs habits blancs, ceinture rouge autour de la taille, ou touristes du bout du monde s'étaient rassemblés sur la petite place de la mairie, la Plaza Consistorial, ou déambulaient dans les rues pavées, certains engloutissant d'énormes gobelets de sangria ou de bière.
Maria Gutierrez Martinez, une Pamplonaise de 60 ans, est arrivée parmi les premiers. "C'est un lieu unique. Le chupinazo, c'est le moment de joie le plus intense", se réjouit-elle. "C'est très émouvant".
"Je viens tous les ans, depuis toute petite", raconte-t-elle. "Aujourd'hui, il y a plus de jeunes, plus de touristes, mais l'atmosphère de la fête est intacte".
Alison Windsor est, quant à elle, venue spécialement d'Australie pour sa première San Fermin. A 27 ans, elle affirme que "c'est l'une des grandes choses que l'on doit faire avant de mourir". "J'avais entendu que c'était fou. Je devais le faire une fois dans ma vie".
Dès le signal donné, la ville bascule dans l'euphorie. Les jeunes s'aspergent de flots de vin, teignant en un mauve délavé leurs chemises blanches, pendant que d'autres, depuis les élégants balcons de la Plaza del Castillo, les arrosent copieusement en déversant des seaux d'eau sur la foule.
"C'est la fête, la nuit, le jour. Hier on a fait la fête. Ce soir aussi", hurle Enrique Gutierrez, un jeune Pamplonais de 17 ans.
Dansant, chantant, buvant dans les bars ouverts jusqu'à l'aube, il leur faudra attendre jusqu'à 8 heures dimanche pour le premier des "encierros", ou lâchers de taureaux, qui ont fait la renommée mondiale de la capitale de la Navarre.
Quelques minutes sous extrême tension, pendant lesquelles des centaines de coureurs dévalent à un train d'enfer un parcours de 848,6 mètres le long des ruelles sinueuses.
Ceux qui rêvent d'exploit s'approchent le plus près possible des énormes bêtes, six taureaux de plus d'une demi-tonne et six b?ufs. D'autres préfèrent se tenir à distance.
Le dangereux rituel se répètera tous les matins jusqu'au 14 juillet. Le parcours, hérité d'une tradition médiévale, mène les taureaux jusqu'aux arènes où ils seront parqués en attendant la corrida du soir.
Ces fêtes ancestrales ont considérablement gagné en célébrité au début du XXe siècle sous la plume d'Ernest Hemingway, l'écrivain et journaliste américain qui en fera la toile de fond de son roman "Le soleil se lève aussi", publié en 1926.
Depuis, la popularité de la San Fermin ne s'est pas démentie. Chaque année, la ville de 200.000 habitants se remplit de centaines de milliers de passionnés espagnols et étrangers, en quête de fête et d'adrénaline.
En 2012, 20.700 coureurs ont participé aux huit "encierros", soit une moyenne de 2.587 par jour. 15 participants sont morts depuis 1911, dont le dernier, un Espagnol, en 2009.
L'an dernier, un million et demi de personnes se sont pressées dans les fêtes rythmées par les corridas, les processions religieuses ou les concerts.
Mais la San Fermin n'échappe pas à la crise économique qui frappe l'Espagne : cette année, la mairie a réduit de 13,8% le budget, qui totalise 2,1 millions d'euros.
Tout en blanc et rouge, la ville de Pampelune, dans le nord de l'Espagne, s'est embrasée samedi pour les fêtes de la San Fermin, neuf jours de folie rythmés par les courses de taureaux les plus célèbres du pays
La fête a pu commencer avec 18 minutes de retard: à midi, l'heure prévue, un immense drapeau basque, rouge, vert et blanc, déployé devant la façade de la mairie face à une foule compacte de milliers de personnes, a perturbé le rituel du "chupinazo", le tir d'une fusée qui donne chaque année le signal de la fête.
Une fois retiré le drapeau, symbole du nationalisme basque sujet à polémique dans cette région, la Navarre, voisine du Pays basque, la foule agitant de petits foulards rouges a enfin pu acclamer le "chupinazo", aux cris de "Vive San Fermin".
Depuis tôt le matin, habitants de Pampelune, impeccables dans leurs habits blancs, ceinture rouge autour de la taille, ou touristes du bout du monde s'étaient rassemblés sur la petite place de la mairie, la Plaza Consistorial, ou déambulaient dans les rues pavées, certains engloutissant d'énormes gobelets de sangria ou de bière.
Maria Gutierrez Martinez, une Pamplonaise de 60 ans, est arrivée parmi les premiers. "C'est un lieu unique. Le chupinazo, c'est le moment de joie le plus intense", se réjouit-elle. "C'est très émouvant".
"Je viens tous les ans, depuis toute petite", raconte-t-elle. "Aujourd'hui, il y a plus de jeunes, plus de touristes, mais l'atmosphère de la fête est intacte".
Alison Windsor est, quant à elle, venue spécialement d'Australie pour sa première San Fermin. A 27 ans, elle affirme que "c'est l'une des grandes choses que l'on doit faire avant de mourir". "J'avais entendu que c'était fou. Je devais le faire une fois dans ma vie".
Dès le signal donné, la ville bascule dans l'euphorie. Les jeunes s'aspergent de flots de vin, teignant en un mauve délavé leurs chemises blanches, pendant que d'autres, depuis les élégants balcons de la Plaza del Castillo, les arrosent copieusement en déversant des seaux d'eau sur la foule.
"C'est la fête, la nuit, le jour. Hier on a fait la fête. Ce soir aussi", hurle Enrique Gutierrez, un jeune Pamplonais de 17 ans.
Dansant, chantant, buvant dans les bars ouverts jusqu'à l'aube, il leur faudra attendre jusqu'à 8 heures dimanche pour le premier des "encierros", ou lâchers de taureaux, qui ont fait la renommée mondiale de la capitale de la Navarre.
Quelques minutes sous extrême tension, pendant lesquelles des centaines de coureurs dévalent à un train d'enfer un parcours de 848,6 mètres le long des ruelles sinueuses.
Ceux qui rêvent d'exploit s'approchent le plus près possible des énormes bêtes, six taureaux de plus d'une demi-tonne et six b?ufs. D'autres préfèrent se tenir à distance.
Le dangereux rituel se répètera tous les matins jusqu'au 14 juillet. Le parcours, hérité d'une tradition médiévale, mène les taureaux jusqu'aux arènes où ils seront parqués en attendant la corrida du soir.
Ces fêtes ancestrales ont considérablement gagné en célébrité au début du XXe siècle sous la plume d'Ernest Hemingway, l'écrivain et journaliste américain qui en fera la toile de fond de son roman "Le soleil se lève aussi", publié en 1926.
Depuis, la popularité de la San Fermin ne s'est pas démentie. Chaque année, la ville de 200.000 habitants se remplit de centaines de milliers de passionnés espagnols et étrangers, en quête de fête et d'adrénaline.
En 2012, 20.700 coureurs ont participé aux huit "encierros", soit une moyenne de 2.587 par jour. 15 participants sont morts depuis 1911, dont le dernier, un Espagnol, en 2009.
L'an dernier, un million et demi de personnes se sont pressées dans les fêtes rythmées par les corridas, les processions religieuses ou les concerts.
Mais la San Fermin n'échappe pas à la crise économique qui frappe l'Espagne : cette année, la mairie a réduit de 13,8% le budget, qui totalise 2,1 millions d'euros.