Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Publié : dim. mai 19, 2013 12:29 am
AFP: Pour se camoufler, une vipère du Gabon utilise les nanotechnologies
La vipère du Gabon de l'Ouest utilise sans le savoir les propriétés des nanotechnologies pour mieux se camoufler sur le sol recouvert de végétation de son milieu naturel, ont révélé jeudi des chercheurs
Selon eux, les nanostructures qui recouvrent les écailles d'un noir profond formant les taches typiques de la vipère "Bitis rhinoceros" pourraient même contribuer à fabriquer un matériau miracle pour absorber la lumière.
Ces taches d'un noir velouté, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes sur le dos de la vipère, ne reflètent qu'une infime partie de la lumière qui leur parvient, créant un contraste qui permet à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal.
Une équipe des universités allemandes de Kiel et Bonn a découvert le secret de cet "ultra-noir": des microstructures en formes de feuilles très serrées en recouvrent les écailles, et sont elles-mêmes hérissées d'arêtes nanométriques (un nanomètre est équivalent à un milliardième de mètre).
Et c'est cette combinaison de structures minuscules pointant selon des angles différents qui éparpillerait et piégerait aussi bien la lumière, estime l'étude publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports.
"La structure produisant cet effet de noir velouté pourrait aussi être appliquée à d'autres matériaux", écrivent les chercheurs.
Ils pourraient par exemple s'avérer très utiles pour des systèmes optiques ou capturer la chaleur du soleil.
Certes, il existe déjà des surfaces artificielles "ultra-noires" plus sombres que les taches de la vipère, mais elles pourraient encore être améliorées si on leur adjoignait la nanotechnologie dont la Nature a doté le serpent, estime Marlene Spinner, zoologue à l'Université de Bonn, interrogée par l'AFP.
La vipère du Gabon de l'Ouest utilise sans le savoir les propriétés des nanotechnologies pour mieux se camoufler sur le sol recouvert de végétation de son milieu naturel, ont révélé jeudi des chercheurs
Selon eux, les nanostructures qui recouvrent les écailles d'un noir profond formant les taches typiques de la vipère "Bitis rhinoceros" pourraient même contribuer à fabriquer un matériau miracle pour absorber la lumière.
Ces taches d'un noir velouté, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes sur le dos de la vipère, ne reflètent qu'une infime partie de la lumière qui leur parvient, créant un contraste qui permet à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal.
Une équipe des universités allemandes de Kiel et Bonn a découvert le secret de cet "ultra-noir": des microstructures en formes de feuilles très serrées en recouvrent les écailles, et sont elles-mêmes hérissées d'arêtes nanométriques (un nanomètre est équivalent à un milliardième de mètre).
Et c'est cette combinaison de structures minuscules pointant selon des angles différents qui éparpillerait et piégerait aussi bien la lumière, estime l'étude publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports.
"La structure produisant cet effet de noir velouté pourrait aussi être appliquée à d'autres matériaux", écrivent les chercheurs.
Ils pourraient par exemple s'avérer très utiles pour des systèmes optiques ou capturer la chaleur du soleil.
Certes, il existe déjà des surfaces artificielles "ultra-noires" plus sombres que les taches de la vipère, mais elles pourraient encore être améliorées si on leur adjoignait la nanotechnologie dont la Nature a doté le serpent, estime Marlene Spinner, zoologue à l'Université de Bonn, interrogée par l'AFP.