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Publié : sam. juil. 17, 2010 7:39 am
par Juliette D.
Ton ombre est là, sur ma table,
Et je ne saurais te dire comment
Le soleil factice des lampes s'en arrange
Je sais que tu es là et que tu
Ne m'as jamais quitté, jamais
Je t'ai dans moi, au profond,
Dans le sang, et tu cours dans mes veines
Tu passes dans mon coeur et tu
Te purifies dans mes poumons
Je t'ai, je te bois, je te vis,
Je t'envulve et c'est bien
Je t'apporte ce soir mon enfant de longtemps,
Celui que je me suis fait, tout seul,
Qui me ressemble, qui te ressemble,
Qui sort de ton ventre,
De ton ventre qui est dans ma tête
Tu es la soeur, la fille, la compagne et
La poule de ce Dieu tout brûlant qui éclaire nos nuits
Depuis que nous faisons nos nuits
Je t'aime, je t'aime
Il me semble qu'on m'a tiré de toi
Et qu'on t'a sortie de moi
Quand tu parles je m'enchante
Quand je chante je te parle
Nous venons d'ailleurs, tous les deux.
Personne ne le sait.
Quand je mourrai tu ne pourras
Plus vivre que dans l'alarme
Tu n'auras plus un moment à toi
Tu seras mienne, par-delà
Le chemin qui nous séparera
Et je t'appellerai
Et tu viendras
Si tu mourais, tu m'appellerais
Je suis la vie pour toi, et la peine,
Et la joie, et la Mort
Je meurs dans toi, et nos morts
Rassemblées feront une nouvelle vie,
Unique, comme si deux étoiles se rencontraient,
Comme si elles devaient le faire de toute éternité,
Comme si elles se collaient pour jouir à jamais
Ce que tu fais, c'est bien, puisque tu m'aimes
Ce que je fais, c'est bien, puisque je t'aime
À ce jour, à cette heure, à toujours,
Mon Amour, mon Amour.
Léo Forever.
Publié : sam. juil. 17, 2010 8:50 am
par grumpythedwarf
"Les grands rochers m'ont dit: Mais tu viens parmi nous
N'as-tu pas sur la terre un coeur qui te conforte
J'ai secoué la tête et j'ai répondu Morte
Les grands rochers muets se sont mis à genoux."
Aragon (A Simone)
Publié : sam. juil. 17, 2010 12:13 pm
par Juliette D.
Si tu veux tu es neuve
Si tu veux tu es la seule neuve au monde
Et il y en a des tonnes tous les jours qui déversent leur joie dans les forêts-mystère
Dans les forêts-nylon de vos vergues signées
Je te signe et me signe Je te vois Je te prie
Je te donne cette violette ancienne et de deux heures
Qui va mourir peut-être et qui va s'extasier dans le creux de ta main
A la Joie ce matin tu avais un pardon de ceux qui ne t'ont pas
Juste un peu de velours dans ta crème
Et puis du brun de l'ocre de nos nuits
Dans les draps que l'amour referme sur la Nuit
Tous les amants du monde ont l'oeil d'extra-saison
Viens viens viens mon objet de misère
Ouvre-toi byzantine et sucre tes amants
JE VOYAIS LES AMANTS
Ceux des golfes et des bras venus d'on ne sait où
Ceux des Comètes-super marché
Là où l'on vend la paresse et la Mort aussi
Quand on s'y laisse et la tristesse
Deux sous pour ta tristesse que je voie comment c'est
Donne-moi ta tristesse et je la parerai
Et je la sauverai
Je voyais les amants
Léo, encore.
Publié : sam. juil. 17, 2010 2:22 pm
par Cynyhia
Frissons
Mon coeur frissonne sous l'altitude de tes mots arc en ciel
Ma bouche avale tes paroles à la lueur magicienne
Ma peau polissonne grésille sous tes lèvres couleur miel
Mon corps vacille sous la longitude de ta caresse aérienne
Tout mon moi réclame ta tendresse multicolore
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Publié : dim. juil. 18, 2010 2:45 am
par saintluc
Savez-vous que, parfois, la mer pleure?
Elle est noyée dans ses pensées...
Vous ne pouvez la voir, elle est immensité.
Ses larmes se sont perdues dans le vent et le sable;
Ses larmes passent innaperçues au levant.
Je la console de ses peines...
Je lui murmure à l'oreille:
"Tu resteras ma reine,à jamais ma merveille"
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Mon regard vers l'horizon, normalité...
Mais que suis-je dans cette immensité?
Mon âme vagabonde dans mes paysages,
Ma liberté dans ce monde d'esclaves!
J'écoute et vois mon concerto temporel,
se terminant d'envolées nouvelles;
J'épouse totalement la flamme du temps,
Je scrute le monde, la rareté de l'instant.
mes joies, peines etc... Tous sous écrins
De velours, soie,cachemire, toile ou satin.
Les moindres pétales reposent en silence,
Loin des pensées, loin de l'indifférence.
Ma vie fou, moi le téméraire, l'audacieux,
Je nage dans mon univers bleu,
Des symphonies dans un clair-obscur en errance;
Je suis si heureux de mon existence...
Je vous souhaite à toustes bien le bonjour
en forme toustes pour commencer ce nouveau jour
Soleil, joie, amour durant toute cette journée
C'est ce que j'ai envie de vous souhaiter.
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Publié : dim. juil. 18, 2010 4:44 am
par LePrêcheur
The End
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin
de nos plans élaborés, la fin
de tout ce qui a un sens, la fin,
ni salut, ni surprise, la fin.
Je ne te regarderai plus dans les yeux, jamais.
Peux-tu imaginer ce que nous deviendrons,
sans limite, ni entrave,
désespérément avides de quelques mains étrangères
dans une contrée désespérée ?
Perdus dans un désert romain de souffrance,
et tous les enfants sont devenus fous,
tous les enfants sont devenus fous,
dans l’attente de la pluie d’été.
Les abords de la ville sont dangereux,
prends la grande route royale.
Scènes étranges au fond de la mine d’or ;
prends la grande route vers l’Ouest, baby.
Chevauche le serpent, chevauche le serpent
vers le lac, le lac antique.
Le serpent est long, sept miles ;
chevauche le serpent, il est vieux
et sa peau est froide.
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
L’Ouest est ce qu’il y a de mieux,
Viens ici et nous ferons le reste.
L’autobus bleu nous appelle,
L’autobus bleu nous appelle.
Chauffeur, où nous emmènes-tu ?
Le meurtrier s’éveilla avant l’aube,
il chaussa ses bottes,
il emprunta un visage à la galerie antique,
et il marcha le long du vestibule.
Il alla dans la chambre où vivait sa sœur,
et puis il rendit visite à son frère,
et puis il marcha le long du vestibule.
Et il parvint à une porte,
et il regarda à l’intérieur,
« Mon père ? »
« - Oui, mon fils ? »
« Je veux te tuer »
« Ma mère, je veux te ‘… baiser’
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
Viens, baby, tente ta chance avec nous,
et retrouve-moi à l’arrière de l’autobus bleu …
Voici la fin, mon bel ami,
Voici la fin, mon seul ami, la fin.
Cela me peine de te laisser partir mais
tu ne me suivra jamais.
la fin du rire et des doux mensonges,
la fin des nuits où nous avons voulu mourir,
voici la fin.
Jim Morrison
Publié : dim. juil. 18, 2010 5:43 am
par Juliette D.
LePrêcheur a écrit :Jim Morrison
Une fois traduit, ça perd, quand même.
Si je remets la main sur Far Arden, je t'en retape un que j'aime bien...
Publié : dim. juil. 18, 2010 7:39 am
par Zooey
Et pourtant...
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil?
Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien?
Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère.
Publié : dim. juil. 18, 2010 7:56 am
par Juliette D.
Ta signature.
Publié : dim. juil. 18, 2010 8:33 am
par Zooey
«C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases… » Audiard, le grand Audiard, un très bon celui-ci
saintluc62 a écrit :La vie est bien faite, on naît:
"petit con" on devient "grand con" pour finir "vieux con".
Si tous les cons volaient, on serait en éclipse permanente.
Faut pas oublier, que la vie est ainsi faîte, qu'on est toujours le con d'un autre^^
Publié : dim. juil. 18, 2010 8:34 am
par saintluc
Je ne te le fais pas dire
Publié : dim. juil. 18, 2010 8:41 am
par grumpythedwarf
Cons de tous pays, n'assombrissez pas mon ciel, par Toutatis !
(de la part d'un vieux con)
Publié : dim. juil. 18, 2010 8:43 am
par saintluc
Salut jeune homme
Publié : dim. juil. 18, 2010 8:48 am
par Juliette D.
Sinon, être le con de soi-même, c'est un principe auquel j'adhère.
Publié : dim. juil. 18, 2010 9:09 am
par Juliette D.
Voui, tiens.
Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.
Robert le diable.