Mark a écrit :Je n'ai pas tout suivi, mais jamais je n'ai prétendu qu'il fallait se débarrasser de l'islam, et encore moins des musulmans. Disons que si cette religion n'existait pas, comme bien d'autres d'ailleurs, le monde ne s'en porterait certainement pas plus mal.
Je prétends surtout qu'il ne faut pas donner de tribune à l'islam dans nos pays, et encore moins des passe-droits. On a des principes fondamentaux que cette idéologie et bon nombre de ses pratiquants ne veulent en aucun cas respecter, et à choisir, je préfère mille fois les décevoir plutôt que de leur brader nos Libertés chèrement acquises par nos parents. Je ferais tout en mon pouvoir pour que mon fils de 3 ans n'ait pas à prendre les armes comme son arrière-grand-père pour conserver la fragile liberté qu'il nous a léguée.
Maintenant, qu'ils s'entretuent chez eux ne m'empêche pas de dormir...
Je suis comme Harry Tuttle: vivre et laisser vivre. Nous ne pouvons pas leur imposer la démocratie de force... et nous nous devons de les empêcher d'instaurer la théocratie chez nous !
Gaiclinclin lui est pour que l’Humanité se débarrasse de l’Islam (Islam = l’ensemble du monde musulman ; islam = religion des musulmans). Et lorsque je lui dis que cela n’est pas souhaitable, lui prétends que je refuse la critique de l’Islam et de l’islam et toi tu sembles lui donner raison. Je suis donc heureuse que les choses soient éclaircies !
Contrairement à toi cependant, je ne me fiche pas que les gens s’entretuent entre eux où qu’ils soient.
Je suis d’accord avec le fait, je l’ai déjà dit à maintes reprises, qu’on ne doit pas céder à l’intégrisme musulman (pas plus d’ailleurs qu’à n’importe quel intégrisme religieux : hindouiste, bouddhiste, juif, catholique… etc.) ou à l’extrémisme politique (fascisme, nazisme, etc.). Nous devons combattre toutes les formes de totalitarisme d’où qu’ils viennent qui que ce soient qui les prônent.
Mais j’estime que pour combattre une idéologie sectaire, fascisante, etc. ce n’est pas en utilisant des méthodes sectaires, fascisantes etc. que nous les combattrons.
De plus, il ne faut pas se tromper de responsable.
Je prends un exemple qui a eu lieu en France, il y a quelques temps en 2008.
Un homme (musulman) fréquente une femme (musulmane), il souhaite l’épouser mais seulement si elle est vierge. Ils sont amoureux l’un de l’autre, mais la jeune femme n’ose pas lui dire qu’elle n’est pas vierge (pour x et y raisons que nous pouvons tous imaginer aisément) et compte sur l’amour qu’il lui porte pour passer sur ça.
Cela dit en passant, c’est souvent ce que font les hommes musulmans en France, et pour rassurer leur famille, ils mettent du sang sur le drap et puis voilà… C’est par exemple ce qu’a fait mon amie avec son conjoint…
Ils se marient, il sait qu’elle n’est pas vierge, consomment le mariage et ensuite il ramène son épouse chez ses parents parce que celle-ci n’était pas vierge et veux annuler le mariage (faire comme s’il n’avait jamais eu lieu donc ; une répudiation moderne).
1. religieusement, c’est contraire à l’islam. Seul un homme vierge a le droit d’épouser une vierge et vice versa.
2. légalement en France rien n’autorise l’annulation d’un mariage au motif de la non virginité d’une femme.
Donc, l’affaire aurait pu s’arrêter là. Le couple aurait comme n’importe quel couple ayant des divergences de point de vue, divorcer…
Il se trouve que le jeune homme (né en 1973 plus âgé que la jeune femme née en 1983) va chercher un avocat et que cet avocat (non musulman) lui propose d’utiliser une loi pour faire valoir son droit à l’annulation du mariage.
Cette loi date du code Napoléonien, elle est très peu appliquée au cours des siècles. Elle permet l’annulation d’un mariage lorsqu’il y a mensonge sur les qualités essentielles. Ces qualités essentielles, étaient – jusqu’à lors – l’identité réelle du conjoint (monsieur X est en fait monsieur Y ; ou monsieur X était en fait madame Y ou vice versa …), l’impuissance du conjoint, l’orientation sexuelle du conjoint, l’absence de consentement de l’un des conjoints (mariage forcé), bigamie….
Même sous la France fille aînée de l’Eglise Catholique avant 1905 (date de la loi sur la Laïcité), cette loi n’a jamais servi à annuler un mariage en considérant que la virginité était une qualité essentielle à la validité d’un mariage.
La demande de monsieur, faite par l’avocat (non-musulman) est donc déposée.
Au lieu qu’elle soit purement et simplement déclarée comme irrecevable, en vertu de la loi. Elle est jugée recevable et passe au tribunal.
La juge (non-musulmane) aurait dû statuer (en vertu de la jurisprudence de 1965 statuant sur un couple qui voulait annuler son mariage pour motif financier : <I>« Attendu que si le dol ne constitue pas une cause de nullité de mariage, la jurisprudence récente étend la notion d'erreur sur la personne ; que toutefois l'erreur sur la fortune, l'intelligence, le caractère, la race, la religion, la virginité ou la grossesse de la femme, la santé de l'époux, ne paraît pas devoir être retenue comme cause de nullité. »</I>
Et là, la juge (non-musulmane) statut en faveur du conjoint et accorde l’annulation du mariage en raison que la virginité faisait partie des qualités essentielles pour la validité de ce mariage (faisant fi de la jurisprudence – donc de la loi).
Cette décision judiciaire a soulevé un tôlé général, y compris chez les français musulmans, y compris auprès de la plupart des <i>chefs religieux</I> français musulmans qui déclaraient que non seulement cela était une atteinte à la dignité de la femme, à la dignité du mariage, aux principes républicains, mais que cela était aussi contraire aux principes religieux musulmans (pour les raisons explicités plus haut) …
Le Ministre de la Justice d’alors, Mme Dati, se saisit de l’affaire et annule la décision judiciaire. L’homme doit passer par le divorce pour se séparer de son épouse.
Ce n’est donc pas l’homme français musulman qui était hors-la-loi, mais belle et bien la juge française non musulmane qui a perverti la loi.
Et c’est à elle seule qu’il faut s’en prendre dans ce genre de chose et non au mec, aussi con et pourrit soit-il, musulman qui lui n’a fait que tenter sa chance devant les tribunaux en se payant un avocat. Lui, finalement, il a respecté la loi !
Ce que je veux montrer avec cet exemple, c’est que tout ce qu’on pourrait dénoncer dans nos sociétés occidentales comme dérivent extrémistes musulmanes, elles ne peuvent avoir lieu que parce que la Justice ou l’Etat est complice. C’est donc d’abord à eux qu’il faut s’en prendre.