HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS (leu

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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#121 Message par saintluc »

Peter Green, de son vrai nom Peter Greenbaum, est un guitariste et compositeur britannique de blues et de rock, né le 29 octobre 1946 à Londres.
Il effectue ses débuts de musicien en 1966 au sein des Peter B's Looners de l'organiste Peter Bardens (ex-accompagnateur de Van Morrison chez Them et futur Camel) avec lequel il enregistre un simple. Dans cette formation, il côtoie notamment le batteur Mick Fleetwood.
En juillet 1966, John Mayall lui propose de remplacer définitivement Eric Clapton au sein de ses Bluesbreakers – après qu'il eut opéré quelques remplacements ponctuels sur scène – où il ne tarde pas à retrouver Mick Fleetwood. Green ne reste qu'une seule année dans la formation de John Mayall, le temps d'enregistrer l'album A Hard Road, une authentique réussite où il démontre toute l'étendue de son talent de guitariste, notamment dans deux morceaux instrumentaux : the Stumble et Supernatural.
En septembre 1967, Peter Green quitte John Mayall et part fonder le Fleetwood Mac en compagnie de Mick Fleetwood et de John McVie, également un musicien des Bluesbreakers. De 1967 à 1970, sous l'impulsion de Peter Green, le Fleetwood Mac va être l'un des groupes majeurs de la scène rock. Guitariste virtuose, au style très fluide, Peter Green se révèle également un compositeur très inspiré. On lui doit notamment le morceau Black Magic Woman, immortalisé plus tard par Carlos Santana, dans une version quelque peu différente.
Alors que le Fleetwood Mac est à son apogée au début de 1970, la santé mentale de Peter Green, son leader, devient préoccupante. Personnalité complexe et torturée, il vit mal son statut naissant de super-star. Il cherche le réconfort dans la religion, mais également dans les paradis artificiels, ce qui ne fait que détériorer un peu plus son état. Peter Green aurait ainsi eu une vision d'un ange qui lui aurait demandé de consacrer les recettes du groupe à la paix dans le monde. C'est suite à cette vision qu'il écrit Green Manalishi. En mai 1970, il quitte brutalement le groupe, pour enregistrer un album solo instrumental au titre prémonitoire : The End of The Game ("game" : jeu de mot, signifie en même temps le "jeu" et le "gibier"... La pochette montre un félin couché sur une branche d'arbre).
Peter Green abandonne alors la musique. Pris dans une spirale mystique, il vend ses biens, puis est un temps interné en hôpital psychiatrique. Il cumule les petits boulots durant plusieurs années, dont celui de fossoyeur.
Il refait surface en 1979 avec l'album In The Skies, très chaleureusement accueilli par la critique. Mais après quelques autres albums de qualités inégales, il sombre à nouveau dans une longue dépression et la schizophrénie.
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Il faut ensuite attendre plus d'une dizaine d'années pour retrouver la trace de Peter Green, qui sort de son silence au milieu des années 1990. Poussé par Nigel Watson, il fonde alors le Splinter Group, à la tête duquel il joue un soft-blues de qualité. Le Splinter Group a enregistré de nombreux albums et continue de se produire régulièrement sur scène. Les fans ont énormément critiqué ce groupe, car Green n'y chantait pas, n'était pas guitariste soliste, se contentant d'un rôle de second plan.
Green semble alors avoir recouvré la santé, tant psychique que physique. Le groupe se porte bien, il comprend entre autres Nigel Watson, cochanteur, coguitariste. Peter Green Splinter Group, Soho session, Hot foot powder, Reaching the cold 100, ou Destiny road sont de belles réussites. Le Splinter Group a continué de vivre dans un relatif anonymat immérité jusqu'en 2005. Une dispute avec Nigel Watson fut la cause de l'arrêt du groupe.
Une compilation de l'œuvre de Peter Green a été éditée en octobre 2008 : elle regroupe sur 4 CD l'essentiel de ce guitariste, une bible pour les amoureux de ce légendaire bluesman et instrumentiste.
Quelques concerts de promotion furent organisés en 2009, avec une nouvelle formation, Peter Green and Friends, où Green retrouve une place de soliste mais a perdu beaucoup de sa technique.
L'artiste a repris une Les Paul en 2009, presque 20 ans après l'avoir abandonnée, comme l'illustre son concert au Bluesgarage (Allemagne).


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#122 Message par saintluc »

James Henry « Jimmy » Dawkins (né le 24 octobre 1936 à Tchula, Mississippi et mort le 10 avril 2013 (à 76 ans) à Chicago, Illinois) est un chanteur et guitariste de blues.
Il déménage à Chicago en 1955, où il travaille à l'usine et joue dans des clubs locaux qui lui vaudront une réputation de musicien de sessions.
En 1969, grâce aux efforts de son ami Magic Sam, il enregistre son premier album solo Fast Fingers sur le label Delmark Records, remportant le Grand Prix du Disque du Hot Club de France. En 1971, Delmark sort son second album All For Business avec comme chanteur Andrew Big Voice Odom et le guitariste Otis Rush.
Il commence à tourner en Europe et au Japon, et enregistre plusieurs albums en Europe et aux États-Unis (il participe entre autres à l'enregistrement du légendaire Bad Luck blues de Cousin Joe chez Black & Blue). Dawkins a également tenu une chronique dans la revue Living Blues dont il a participé à la création. Dans les années 1980, il enregistre peu, et commence sur son propre label Leric Records à promouvoir d'autres artistes.
À partir de 1991, il recommence à tourner et à enregistrer. En 1995, il reçoit 3 nominations pour les W.C. Handy Award dans les catégories :
Best Blues Instrumentalist - guitare,
Contemporary Blues Album of the Year (1994's Blues And Pain),
Blues Song of the Year (Fool in Heah).
La resortie de Fast Fingers lui vaudra un W.C. Handy Award comme Best Reissue Blues Album of the Year en 1999.
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Discographie

1969 : Fast Fingers
1971 : All For Business
1971 : Jimmy Dawkins
1971 : Tribute To Orange
1972 : Transatlantic 770
1975 : I Want To Know
1976 : Blisterstring
1976 : Come Back Baby
1981 : Hot Wire '81
1982 : Jimmy and Hip: Live!
1985 : Feel The Blues
1986 : All Blues
1991 : Blues From Iceland
1992 : Kant Sheck Dees Bluze
1994 : Blues And Pain
1995 : B Phur Real
1997 : Me, My Gitar & The Blues
2002 : West Side Guitar Hero
2004 : Tell Me Baby



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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#123 Message par saintluc »

William James « Willie » Dixon (né le 1er juillet 1915 et mort le 29 janvier 1992) était un musicien, contrebassiste, compositeur, arrangeur, producteur et chanteur de blues américain. Son influence artistique chez Chess Records, autant que son rôle au début de la carrière de Chuck Berry et de Bo Diddley, ont été prépondérants. Par ses multiples talents, il a largement contribué à façonner une bonne partie du Chicago blues de l’immédiate après-guerre.
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Il est né William James Dixon à Vicksburg dans le Mississippi. Au cours de son enfance, il se frotte à plusieurs reprises avec la justice ce qui l'amène à quitter le Mississippi pour Chicago en auto-stop.
Là bas, grâce à sa carrure imposante, il devient boxeur et parvient même à gagner le titre Golden Gloves dans la catégorie poids-lourd en 1936. Parallèlement à cela, Dixon apprend la contrebasse, mais ses progrès sont arrêtés quand il résiste à un recrutement pour la Seconde Guerre mondiale et est emprisonné pour dix mois.
Après la guerre, il retrouve son professeur, Leonard Baby Doo Caston, avec qui il forme le Big Three Trio, et enregistre pour Columbia Records. Dans la foulée, Dixon signe pour Chess Records comme musicien de studio et compositeur attitré un peu plus tard, en 1951, où il est employé à plein temps du label. Il devient le contrebassiste de Howlin' Wolf dans un groupe où il côtoie James Cotton, l'harmoniciste de Howlin' Wolf. Ses relations avec Chess sont alors parfois tendues, mais il laisse son empreinte sur le label de 1948 au début des années 1960. Dans les années 1970 et 1980, sa santé se détériore en grande partie à cause du diabète qu'il avait depuis plusieurs années et qui le contraindra par la suite à être amputé d'une jambe. Il remporte un Grammy Award du Meilleur disque de Blues traditionnel en 1989. C'est également à cette époque que Willie Dixon est promu au Rock and Roll Hall of Fame.
Willie Dixon meurt à la suite d'une défaillance cardiaque à Burbank en Californie le 29 janvier 1992 et est enterré au Burr Oak Cemetery à Alsip dans l'Illinois.
L'influence de ses années chez Chess reste prodigieuse. Il ira même jusqu'à affirmer une fois "I am the blues" (je suis le blues). Il est en effet une des influences majeures du genre que ce soit à travers son écriture originale et variée, ses performances scéniques, ses enregistrements ou son vaste travail de production.
Discographie
Willie Dixon a enregistré plusieurs albums sous son nom :
Willie’s Blues (1959, Prestige)
Peace? (1969, Yambo)
I am the Blues (1970)
What Happened to my Blues (1979, Ovation)
Hidden Charms (1988)
Ginger Ale Afternoon (1989, Varese Sarabande)
The Chess recordings & More (1990, Chess MCA)
Son jeu de contrebasse était de grande qualité. On peut l'entendre par exemple sur les premiers enregistrements de Chuck Berry qui font le lien entre le blues et la naissance du rock 'n' roll.
Le génie de Dixon en tant que compositeur, tient dans sa capacité à transformer des thèmes musicaux archaïques du sud en des arrangements contemporains. Cela donne des chansons avec des fondations de blues et la légèreté de la musique pop. Les groupes de rhythm and blues britanniques des années 1960 par exemple se sont beaucoup inspirés du catalogue de chansons de Dixon.
Willie Dixon reste célèbre pour son travail comme producteur pour Chess Records à Chicago et est considéré comme un des personnages clés dans la création du Chicago blues. Il travailla notamment avec Chuck Berry, Muddy Waters, Howlin' Wolf, Otis Rush, Bo Diddley, Little Walter, Sonny Boy Williamson, Koko Taylor, Little Milton, Eddie Boyd, Jimmy Witherspoon, Lowell Fulson, Willie Mabon et Memphis Slim.
Par la suite, un de ses grands succès fut de réunir de célèbres musiciens de blues pour créer des ensembles de Chicago blues qu'il envoyait tourner en Europe.


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#124 Message par saintluc »

Fird Eaglin Jr, connu sous le surnom de Snooks Eaglin, est un chanteur-guitariste de blues américain, né à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), le 21 janvier 1936 et mort le 18 février 2009 à l'âge de 73 ans.
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Eaglin a perdu la vue peu après son premier anniversaire des suites d'un glaucome. Vers l'âge de cinq ans, on lui offre une guitare dont il apprendra à jouer en écoutant la radio (son surnom lui vient d'un personnage de radio nommé "Baby Snooks").
Assez tôt, Eaglin abandonne ses études pour rejoindre les Flamingoes, un groupe local formé par Allen Toussaint. Il ne le quittera qu'à sa dissolution, au milieu des années 1950.
Eaglin a souvent joué dans les rues entre ses tournées ou lorsque le travail de studio manquait ; c'est là qu'il sera découvert par Harry Oster, un folkloriste de l'université de la Louisiane. Il enregistrera ensuite chez Folkways Records, Folklyric, et Prestige.
Considéré comme un superbe bluesman, son style vocal rappelle celui de Ray Charles. C'est probablement dans son disque That's All Right (Heritage, 1961) qu'il en fait la meilleure démonstration.
Avec les années, sa capacité à assimiler et à s'approprier n'importe quel morceau s'est développée au point de lui valoir le surnom de « jukebox humain ».
discographie: http://www.wirz.de/music/eaglfrm.htm


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#125 Message par saintluc »

Ruthie Foster, est une chanteuse américaine de blues et folk née en 1964 à Gause au Texas.
Elle est issue d'une famille de chanteurs de gospel. En juin 2009, Ruthie Foster a tourné avec The Blind Boys of Alabama. En décembre 2009, son album The Truth According to Ruthie Foster a été nominée pour le Grammy Award du meilleur album de blues contemporain. En mai 2010, au Blues Music Awards, Ruthie se voit décerner le titre d'artiste de blues féminine contemporaine 2010.
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Discographie

Ruthie Foster au Liri Blues festival en juillet 2010
Jazz Fest 2010 – Live at the 2010 New Orleans Jazz & Heritage Festival (2010, Munck Music)
(en) Ruthie Foster, The Truth According to Ruthie Foster, Tex., Blue Corn Music, 20092,3
(en) Ruthie Foster, The Phenomenal Ruthie Foster, Tex., Blue Corn Music, 20074
Ruthie Foster, Stages, Tex., Blue Corn Music, 20045
Ruthie Foster, Runaway Soul, Tex., Blue Corn Music, 20026
Ruthie Foster, Crossover, Tex., Full Circle Productions, 1999
Ruthie Foster, Full Circle, Tex., M.O.D. Records, 1997


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#126 Message par saintluc »

Rory Gallagher (né 2 mars 1948 à Ballyshannon en Irlande, mort le 14 juin 1995 à Londres, Angleterre) est un guitariste et chanteur irlandais de blues rock.
Il apprend la guitare dès l’âge de huit ans. Ses premières scènes en Irlande datent de ses dix ans, il gagne un concours de jeunes talents à Cork à 12 ans, où il passera une partie de sa vie. Il abandonne l'école, puis passe professionnel à quinze ans. Rory Gallagher joue également du saxophone, de la mandoline, de l'harmonica...
Son premier groupe est un orchestre de bal de 6 musicien, le "Fontana Show Band" qui deviendra " The Impact", mais sa carrière commence véritablement dans les années 1967 au sein du groupe "Taste", dont il est le chanteur-guitariste. Le groupe produit trois albums studio Taste First enregistré en juillet 1967 en Allemagne, Taste et On the Boards, et deux « lives », le Live at Montreux lors du Montreux Jazz Festival et le Live at the Isle of Wight, tiré d'un concert donné au festival de l'île de Wight et sorti longtemps après la scission du groupe en 1970.
Rory Gallagher continue sa carrière en solo (sans nom de groupe, et avec un nouveau bassiste, Gerry McAvoy, le fidèle complice qui le suivra toute sa carrière et qui lui apporta toujours une rythmique sans faille et toujours sur le fil du rasoir et plusieurs batteurs, comme Wilgar Campbell, puis Rod De'Ath, Ted McKenna...), produisant plus d'une douzaine d'albums (sans compter les nombreuses compilations) : Rory Gallagher et Deuce en 1971, Blueprint et Tattoo en 1973, Irish Tour en 1974, en 1975 Against the Grain dont la pochette montre sa vieille Fender Stratocaster élimée, et Calling Card en 1976.
Ses concerts lui firent rencontrer le succès jusqu'en Amérique, et en Europe continentale où il fut très populaire (en Allemagne notamment). Il est porté en idole dans son pays d'origine, l'Irlande, où il rassemble les fans, malgré le conflit.
Il fait son premier passage à L'Olympia de Paris le 23 novembre 1974 dans un des musicoramas du samedi après-midi programmé par Christian Brunet. En 1972, il est élu « Meilleur musicien de l'année » par le magazine Melody Makers, et son album Live in Europe entre dans le « Top Ten » aussi bien en Grande-Bretagne qu'au niveau international.
Il est mort à Londres le 14 juin 1995, des suites de complications après une greffe du foie. Il avait 47 ans
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Rory Gallagher a baigné toute son enfance dans la culture folklorique irlandaise. Il se passionne pour le blues, mais aussi pour le rock d'Eddie Cochran, d'Elvis et de Chuck Berry. Quand Muddy Waters vint enregister en Angleterre et qu'on lui demanda avec qui il aimerait jouer il cita tout de suite : Rory Gallagher.
Gallagher fut certainement un des plus grands guitaristes de son époque mais surtout un des plus originaux. Il avait en effet réussi à articuler ses chorus dans une rythmique sous-jacente ce qui fait que lorsqu'il partait en solo on avait toujours l'impression qu'un guitariste rythmique jouait derrière lui. Cette technique terriblement exigeante fait que Gallagher n'a eu que très peu de successeurs, peut-être Stevie Ray Vaughan et Angus Young d'AC/DC.
Gallagher fut un extraordinaire virtuose. Parti d'un rock blues assez rustique dans Taste, il a su très tôt assimiler des influences diverses dans son jeu pour en faire un des plus complets du rock. De plus en plus hard dans les années 1980 (le cataclysmique live "Stage Truck"), il a toujours su garder une sensibilité très bluesy qui le démarque des autres guitar heros.
Pour résumer malgré son énorme vélocité et sa science musicale, Gallagher est toujours resté profondément près de son public, qui l'adorait, et totalement authentique.
À partir de Photo-Finish, en 1978, le son de Rory augmente systématiquement en volume et en puissance. Néanmoins, comme d'autres grands guitaristes des 70's, il reviendra au blues dès 1987 sur l'album Defender, et surtout sur Fresh Evidence où l'on peut entendre des cuivres, de l'accordéon, de la mandoline et de la national-steel. Sur le disque posthume, Wheels Within Wheels, on peut même y retrouver du flamenco.
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Éloges

Eric Clapton
« L'homme qui m'a ramené au blues »
Jimmy Page, de Led Zeppelin
« La mort de Rory m'a vraiment touché. Je l'ai apprise juste avant de monter sur scène, et elle a miné la soirée. Je ne peux pas dire que je l'ai bien connu, mais je me rappelle l'avoir rencontré une fois dans nos bureaux, et nous avons parlé une bonne heure. C'était un si gentil type et un grand guitariste. »
Slash, des Guns N' Roses
« Jouer sur scène à Los Angeles avec lui me fit l'un des plus grands frissons de ma vie. »
The Edge, de U2
« Un bel homme et un incroyable guitariste. C'était un homme très sensible et un grand musicien. »
Jimi Hendrix, pendant une interview où le journaliste lui demanda
« Qu'est ce que ça fait d'être le meilleur guitariste au monde ? »
et lui de répondre
« J'en sais rien, demandez à Rory Gallagher. »

Guitare Fender Stratocaster série 1961, toujours la même, très reconnaissable par l'usure avancée de son vernis "Sunburst". Rory l'avait achetée pour 100£ à Cork, et en a amélioré les composants par la suite. À noter que le son unique de cette strato est dû à la défectuosité d'un micro, usé par les ans, que Rory trouva tellement original qu'il n'y toucha plus. Elle est toujours en possession de son frère Donal. Un modèle de série s'inspirant de cette guitare est depuis peu de temps commercialisé par Fender.
Guitare Burns Bison speciale bottleneck (Marquée club juillet 1967)
Guitare Fender Telecaster de 1967 pour le jeu au bottleneck.
Amplificateur Vox AC 30, à l'époque de Taste et pendant les 70's, il l'abandonnera au profit d'amplificateur marshall dans les 80's puis reviendra progressivement au Vox ac30 jusqu'à sa mort.
Amplificateur Marshall Jmp 2203
Amplificateur Fender Bassman tweed 1954
Trebble booster utilisé pratiquement en permanence dans le Canal normal du Vox Ac30.
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Albums studio
1971 : Rory Gallagher
1971 : Deuce
1973 : Blueprint
1973 : Tattoo
1975 : Against the Grain
1976 : Calling Card
1978 : Photo-Finish
1979 : Top Priority
1982 : Jinx
1987 : Defender
1990 : Fresh Evidence
Albums live[modifier]
1972 : Live in Europe
1974 : Irish Tour '74
1980 : Stage Struck
Compilations, albums post-mortem
1974 : In The Beginning
1975 : Sinner... and Saint
1976 : Take It Easy Baby
1992 : Edged In Blue
1995 : A Blue Day For The Blues
1999 : BBC Sessions
2003 : Wheels Within Wheels
2005 : Big Guns: The Very Best of Rory Gallagher
2006 : Live at Montreux
2008 : The Essential
2010 : The Beat Club Sessions
2011 : Notes from San Francisco (1 cd live à San Francisco 1979, 1 cd studio de 1978)
Vidéographie

Irish Tour '74
DVD Live At Rockpalast (regroupant 3 concerts donnés pour la télévision allemande)
DVD Live at Cork Opera House
DVD Live at Montreux
1994-Live au festival interceltique de Lorient

Rory Gallagher - Rory Gallagher [Full Album]. (1971)


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#127 Message par saintluc »

Screamin' Jay Hawkins, de son vrai nom Jalacy Hawkins, est un auteur-compositeur et interprète américain de rhythm and blues né le 18 juillet 1929 à Cleveland dans l'Ohio, aux États-Unis et mort le 12 février 2000 à Neuilly-sur-Seine.
Élevé alternativement par sa mère et par des indiens Blackfoot, il quitte le lycée en 1945 pour être chanteur fantaisiste pour l'armée de l'air dans les dancings pour soldats en Allemagne, au Japon et en Corée. À cette époque, il pratique également la boxe. En 1951, il est engagé comme pianiste puis comme chanteur (et accessoirement comme chauffeur) du guitariste de jazz Tiny Grimes. Il enregistre le titre Screamin' Blues, puis il accompagne Johnny Sparrow & his Sparrows, enregistre en 1954 les deux disques Baptize Me In Wine et I Found My Way To Wine, et part en tournée avec Fats Domino. Durant les années 1955-56, il enregistrera Wamee (qui plus tard sera connu sous le titre She Put The Wame On Me).
Dans le cadre du Théâtre aux Armées ou ailleurs, il affirme avoir joué avec Arnett Cobb, Gene Ammons, James Moody, Lynn Hope ou Lionel Hampton. « Je ne savais pas véritablement chanter jusqu'au jour où je me suis produit dans une ville nommée Nitro, en Virginie. Il y avait là une femme énorme, très grosse, imposante... Genre gloutonne, bestiale, obèse. Cette femme aurait fait passer un pauvre éléphant pour une mine de crayon tellement elle était grosse. Et elle était heureuse ! Elle engloutissait du scotch Black and White et du Jack Daniel en même temps... et elle me regardait sans cesse. Elle criait : "Scream baby ! Scream, JAY !". À cet instant je me suis dit : "Tu cherchais un nom de scène.... et bien le voici !" ». C'est donc de l'enthousiasme quelque peu éméché d'une encombrante admiratrice que naît le tonitruant sobriquet de Screamin' Jay Hawkins.
En 1956, il connaît son premier succès avec I Put A Spell On You. Mais le disque est censuré par les radios. La particularité d'Hawkins était de reprendre des standards dans un style bien à lui, qui consistait à introduire des bruits corporels comme éléments à part entière de la musique au même titre que la voix, la guitare ou la batterie (comme dans le drôlatique Constipation blues, dont une célèbre version est en duo avec Serge Gainsbourg). À cette même époque, il invente pour la scène un personnage de monstre loufoque qui sort d'un cercueil, joue avec des crânes, porte une cape de vampire, etc. Ce rôle le suivra toute sa vie et fera malheureusement oublier ses talents de chanteur et de pianiste.
Il enregistre en 1957 un album pour Epic, At Home With Screamin' Jay Hawkins, où il chante I Love Paris de Cole Porter. Mais, du fait de la censure, ses disques comme Frenzy ou Alligator Wine se vendent peu. Sa prestation dans le film Mister Rock'n' Roll d'Alan Freed en 1957 est coupée au montage. En 1960, il décide d'abandonner et se retire à Honolulu pendant dix ans.
Mais s'il est incompris dans son pays, Screamin' Jay Hawkins est une légende à l'étranger. I Put A Spell On You connait le succès grâce aux reprises de Nina Simone (1965), Alan Price Set (1966) et Creedence Clearwater Revival. Constipation blues est un tube au Japon en 1968. Il s'installe alors en France dans les années 1980. C'est le début de la réhabilitation de cet interprète.
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En 1984, le groupe américain garage et psychédélique des Fuzztones l'accompagne sur un surprenant maxi 4 titres. Il joue dans le film Mystery Train de Jim Jarmusch et fait une apparition dans Peut-être de Cédric Klapisch : les Stones lui demandent de faire leur première partie au Madison Square Garden, et sa reprise de Heart Attack And Wine de Tom Waits se vend bien grâce à son utilisation dans une pub pour les jean's Levi's.
Screamin' Jay Hawkins est mort le 12 février 2000 après une opération pour traiter une rupture d'anévrisme survenue dans le train qui le menait vers son prochain concert à Paris. Son dernier concert eut donc lieu à Amstelveen, aux Pays-Bas. Il laisse derrière lui un grand nombre d'enfants conçus avec beaucoup de femmes. Leur nombre est estimé à cinquante-sept, mais après enquête on s'approcherait plus des 75.

De labels en singles (« J'ai changé de maisons de disques comme vous changez de chaussures. »), l'histoire nous conduit à New York, au cœur feutré d'un studio, en ce jour mémorable du 12 septembre 1956. Jay enregistre pour la seconde fois une ballade de son cru intitulée I Put A Spell On You. Arnold Maxin (A&R de Columbia) cherche à motiver les musiciens présents : « Ne considérez pas cette réunion comme une séance d'enregistrement, mais plutôt comme un pique-nique ! Amusez-vous ! » lance-t-il à la ronde...
Les rafraîchissements coulent à flots : « Nous étions ivres morts », se souvient Jay. « Il y avait là toutes sortes d'alcools : vin, scotch, bourbon, vodka, gin et rhum ». Le reste de cette mémorable séance s'estompe lentement dans les vapeurs d'alcool.
Quelques jours plus tard, lorsque Jay écoute le résultat couché sur la bande, il est perplexe ! Il refuse d'abord de croire que c'est lui qui chante : « Je ne savais pas que je pouvais hurler, grogner ou gémir de la sorte... », confie-t-il. Le disque est commercialisé et, le temps d'un microsillon, Screamin' Jay Hawkins devient, pour l'Amérique puritaine d'alors, l'« Ennemi National numéro 1 »... Mais en parallèle, la jeunesse ne s'y trompe pas. Elle reconnaît dans ses grognements cannibales et paroxystiques les francs symptômes d'une sédition de bon aloi. Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires. Et I Put A Spell On You s'inscrit sans hésiter au rayon des hymnes incontournables du rock and roll.
Devenue un grand classique, cette chanson a été immortalisée par les Creedence Clearwater Revival en 1968, dans une version très lascive. Nina Simone, Alan Price, The Animals, les Them de Van Morrison, Arthur Brown, Bryan Ferry, Buddy Guy avec Carlos Santana, Leon Russell, Joe Cocker, Nick Cave dans une version qui n'est disponible qu'en extrait de concert et jamais enregistrée en studio, Marilyn Manson dans l'album Smells like children, Dionysos (dans le concert électrique Whatever the weather) qui ont également enregistré leur propre version, Jeff Beck et Joss Stone, ainsi que Julien Doré, lors de l'émission Nouvelle Star 2007.
Les Singles
1956 I Put a Spell On You/Little Demon [OKeh 7072]
1957 You Made Me Love You/Darling, Please Forgive Me [OKeh 7084]
1957 Frenzy/Person to Person [OKeh 7087]
1958 Alligator Wine/There's Something Wrong With You [OKeh 7101]
1958 Armpit #6/The Past [Red Top 126]
1962 I Hear Voices/Just Don't Care [Enrica 1010]
1962 Ashes/Nitty Gritty - w/ Shoutin' Pat (Newborn) [Chancellor 1117]
1966 Poor Folks / Your Kind of Love [Providence 411]
1970 Do You Really Love Me/Constipation Blues [Philips 40645]
1973 Monkberry Moon Delight/Sweet Ginny [Queen Bee 1313]
Discographie studio
1958 At Home with Screamin' Jay Hawkins (Okeh/Epic)
1965 The Night and Day of Screamin' Jay Hawkins (Planet)
1969 What That Is! (Philips)
1970 Because Is in Your Mind (Armpitrubber) (Philips)
1972 Portrait of a Man and His Woman (Hotline)
1977 I put a spell on you (Versatile—enregistrements de 1966-76)
1983 Real life (Zeta)
1991 Black Music For White People (Bizarre/Straight Records/Planet Records)
1991 I Shake My Stick at You (Aim)
1993 Stone Crazy (Bizarre/Straight/Planet)
1994 Somethin' Funny Goin' On (Bizarre/Straight/Planet)
1998 At Last (Last Call)
Enregistrements public
1984 Screamin' Jay Hawkins and The Fuzztones Live (Midnight Records) - E.P. 4 titres
1988 At Home with Jay in The Wee Wee Hours (Midnight Records)
1988 Live & Crazy (Blue Phoenix)
1993 Rated X (Sting S) - enregistré en 1970
1998 Live (Loudsprecher/Indigo)
1988 Live! (Black N Blue/Frémeaux & Associés) - enregistré à l'Hôtel Méridien (Paris)
1999 Live at the Olympia, Paris (Last Call) - comprend une nouvelle chanson enregistrée en studio
2004 Live (Frémeaux & Associés) - comprend deux nouvelles chansons enregistrées en studio


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#128 Message par saintluc »

John Thurman Hunter dit Long John Hunter, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Ringold, Louisiane, le 13 juillet 1931.
Image
Hunter grandit dans une ferme isolée où il écoute longuement les programmes radio de country dont il dit qu'ils l'ont grandement influencé. Il part travailler à Beaumont (Texas) en 1947, commence à pratiquer la guitare après avoir rencontrée B B King, forme bientôt un petit orchestre qui comprendra phillip WALKER. En 1955, il enregistre pour DUKE l'excellent CRAZY GIRL, un petit succès à Houston ; l'année suivante, il s'installe à EL PASO où, sans avoir à affronter trop de concurrence dans ce domaine, il devient le bluesman de la ville frontière ; C'est dans un style nettement influencé par ALBERT COLLINS et DUANE EDDY (basé à PHOENIX), que Hunter grave une série de beaux 45t qui établissent sa réputation (EL PASO ROCK, THE SCRATCH) ; sur les conseils de son vieil ami phillip WALKER, il finit par se décider à quitter EL PASO. REMARQUABLE SHOWMAN ET BLUESMAN AUTHENTIQUE, Hunter devient alors un des favoris des tournées internationales et des festivals des années 1980 et 1990 ; il enregistre plusieurs albums : le microsillon SMOOTH MAGIC (BOSS) ainsi que d'excellents CD RIDE WITH ME 'BLACK MAGIC), en compagnie d'autres vétérans texans, T D BELL et ERBIE BROWSER et BORDER TOWN LEGEND (ALLIGATOR).
Discographie

Border Town Legend
Swinging from the Rafters
Lone Star Shootout (avec, Lonnie Brooks)
One Foot in Texas (Long John Hunter et Tom « Blues » Man Hunter)
Ride with me
Long John Hunter; Marquette 2000 (album 3 CD).



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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#129 Message par saintluc »

John Jackson, était un chanteur, guitariste et banjoïste de blues américain, né à Woodville, Virginie le 25 février 1924, mort à Fairfax, Virginie, le 20 janvier 2002.
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Né John H Jackson à Woodville, Virginie dans une famille de musiciens, il apprit à jouer très jeune avant de déménager vers l'âge de vingt ans pour Fairfax, Virginie, où il était employé comme fossoyeur, un des nombreux métiers qu'il exerça au cours de sa vie.
Son jeu de guitare rythmique "Piedmont blues" et son accent très marqué purent être entendus dans ses premiers albums de la fin des années 60 enregistrés pour Arhoolie Records. Il se rendit plusieurs fois en Europe, joua dans de nombreux festivals folk et enregistra pour Rounder et Alligator Records.
Jackson mourut en 2002 d'un cancer du foie à Fairfax Station (Virginie), à l'âge de 77 ans.
Albums
Blues And Country Dance Tunes From Virginia (1965)
More Blues And Country Dance Tunes From Virginia (1968)
John Jackson In Europe (1970)
Don't Let Your Deal Go Down (1970)
Step It Up And Go (1979)
Deep In The Bottom (1983)
Front Porch Blues (1990)
Country Blues & Ditties (1999)


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#130 Message par saintluc »

Jamesetta Hawkins, dite Etta James, née à Los Angeles en Californie le 25 janvier 1938 et morte le 20 janvier 2012 à Riverside, Californie) est une chanteuse américaine de jazz, soul et rhythm and blues.
Sa carrière s'étend sur six décennies. En 1960, elle connaît le succès avec sa reprise de At Last, écrite par Mack Gordon (en) et Harry Warren. Etta James a remporté six Grammy Awards et dix-sept Blues Music Awards (en).
Image
Jamesetta est la fille de Dorothy Hawkins, une adolescente afro-américaine âgée de 14 ans à sa naissance, et d'un père d'origine européenne qu'elle n'a jamais connu. Elle est élevée par des nourrices et par les propriétaires de la pension dans laquelle sa mère loue un appartement. Elle s'initie au chant dès l'âge de 5 ans au sein des Echoes of Eden choir, la chorale de l'église baptiste Saint Paul de Los Angeles, dirigée par James Earle Hines
Arrivée en 1950 à San Francisco, elle chante au sein du trio féminin The Creolettes. Elles sont découvertes en 1954 par le chef d'orchestre Johnny Otis, qui les emmène en tournée avec son orchestre. Il renomme le groupe The Peaches et donne à Jamesetta son nom de scène. Grâce à Otis, le trio enregistre Roll With Me, Henry pour le label Modern Records. Le disque sort sous le nom d'Etta James, les autres membres du groupe étant créditées en tant que choristes.
En 1960, elle signe avec le label Chess Records. Durant les années 1960, Etta doit se battre contre sa dépendance à l’héroïne.
En 1969, la mort de Leonard Chess laisse Etta sans contrat. Elle épouse Artie Mills la même année.
Etta réapparaît dans les charts en 1973 avec All The Way Down. Après le relatif échec de Deep In The Night en 1978, elle enregistre deux ans plus tard Changes, produit par Allen Toussaint, puis disparaît des studios. En 1989, Etta tente un retour via le label Island Records avec l’album Seven Year Itch, suivi de Stickin'To My Gun l'année suivante, sur la pochette duquel elle apparaît déguisée en cow-girl du Far West.
Ce n'est qu'au début des années 1990 qu'elle commence à recevoir des prix majeurs tels que ceux des Grammy Awards ou de la Blues Foundation. Ses fils Donto et Sametto commencent à l'accompagner sur scène, respectivement à la batterie et à la basse.
En décembre 2011, son entourage annonce que la chanteuse est atteinte d'une leucémie en phase terminale. Le 20 janvier 2012, Etta James meurt des suites de sa leucémie, à l'âge de 73 ans, à l'hôpital de Riverside, Californie, entourée de ses fils Donto et Sametto James et de son mari Artie Mills

Image
Enfant, Etta James apprécie Johnny Moore, Charles Brown, Amos Milburn, T-Bone Walker et Billie Holiday, soit beaucoup le blues et un peu le jazz.
Durant sa carrière, le style musical de la chanteuse a évolué. Quand elle a commencé à enregistrer au milieu des années 1950, elle était vue comme une chanteuse de R&B. Après avoir signé avec Chess Records en 1960, James casse son image traditionnelle de chanteuse R&B pour se reconvertir dans le jazz.
Etta James est considérée comme l'une des meilleures chanteuses dans l'histoire musicale du blues et du R&B en Amérique. Dans des années plus récentes, James se situait entre le blues et le rock and roll. James a influencé un lot de musiciens américains comme Diana Ross, Christina Aguilera, Janis Joplin, Bonnie Raitt, Shemekia Copeland (en), Hayley Williams de Paramore, Rod Stewart, Elkie Brooks, Amy Winehouse, Paloma Faith, Joss Stone et récemment Adele.
Etta James reçoit de nombreux hommages durant les années 1990 et 2000. La Rhythm and Blues Foundation lui décerne le Pioneer Award en 1989. L'association de défense des droits civiques NAACP lui remet le Hall of Fame Award en 1990. Elle est introduite au Rock and Roll Hall of Fame en 1993, puis au Rockabilly Hall of Fame en 2001. La même année, la chanteuse est introduite au Blues Hall of Fame par l'association Blues Foundation. En 2003, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood. Le magazine Billboard lui décerne le R&B Founders Award en 2006.
Etta James a remporté six Grammy Awards et dix-sept Blues Music Awards (en). La chanteuse reçoit le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal en 1995 pour son album hommage à Billie Holiday, Mystery Lady: The Songs of Billie Holiday (en). En 2003, Let's Roll (en) reçoit le Grammy du meilleur album de blues contemporain. En 2005, Blues to the Bone (en) est récompensé par le Grammy du meilleur album de blues traditionnel. En 2003, un Grammy Lifetime Achievement Award (en) lui est décerné. Sa reprise de At Last et sa chanson The Wallflower (Dance with Me, Henry) (en), sortie en 1955, sont introduites au Grammy Hall of Fame respectivement en 1999 et 2008.
En 2003, son album At Last! (en), sorti en 1961, figure à la 116e place dans la liste des « 500 meilleurs albums de tous les temps » (« 500 Greatest Albums of All Time ») établie par le magazine musical américain Rolling Stone. Lorsque le magazine publie la liste des « 100 plus grands chanteurs de tous les temps » (« 100 Greatest Singers of All Time ») en 2008, Etta James apparaît à la 22e place.
Discographie

Enregistrements
1954 : Roll With Me Henry (aussi connu sous le titre de The Wallflower)
1955 : Good Rockin' Daddy
1960 : All I Could Do Was Cry
1961 : At Last (Album classé parmi les 50 (20/50) plus grands albums de tous les temps catégorie "Women who rock" par Rolling Stone Magazine)13
1962 : Something's Got a Hold On Me
1967 : Tell Mama, Security
1968 : Almost Persuaded
Albums
1961 : Miss Etta James, Crown
1963 : Etta James Top Ten
1964 : Etta James Rocks The House
1974 : Come a little closer
1978 : Deep in the Night, Warner
1980 : Changes, MCA
1989 : Seven Year Itch, Island
1990 : Stickin' To My Guns, Island
1994 : Mystery Lady (Songs of Billie Holiday), RCA
1994 : Live from San Francisco, RCA
1995 : Time After Time, RCA
1996 : Love's Been Rough On Me, RCA
1997 : Her Best
1998 : Life, Love & The Blues, RCA
1999 : Heart of a Woman, RCA
2000 : Matriarch Of The Blues, RCA
2001 : Blue Gardenia, RCA
2002 : Burnin' Down The House, RCA
2003 : Let's Roll, RCA
2004 : Blues to the Bone, RCA
2006 : All The Way, RCA
2011 : Who's Blue? : Rare Chess Recordings Of The 60s And 70s (Compilation), Kent
2011 : The Dreamer, Verve


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#131 Message par saintluc »

Mark Knopfler OBE est un auteur, compositeur, guitariste et chanteur britannique, né à Glasgow en Écosse le 12 août 1949 d’un père hongrois d'origine juive et d’une mère anglaise. Il grandit à Newcastle et est surnommé « L’homme tranquille du rock ‘n’ roll » dans les années 80.
Fondateur durant l'été 1977, avec son frère David, du groupe Dire Straits qui vient de l'expression anglaise «to be in dire straits» qui signifie «être dans une situation désespérée, dans la dèche», il poursuit depuis 1996 une carrière solo. Ses mélodies sont particulièrement fines et adaptées à son style de guitare très aérien, un style blues-country-rock virtuose mêlant le phrasé de Bob Dylan à l’élégante décontraction de J.J. Cale. Mark Knopfler est considéré comme l'un des plus grands guitaristes de tous les temps
Image
Après avoir travaillé en tant que journaliste à Leeds et professeur assistant d'anglais, il décide de se consacrer intégralement à la musique. Après quelques années de galère et des petits concerts dans les bars sous le nom des Café Racers, le groupe finit par percer avec une chanson qui constituait un hommage à d'autres musiciens : Sultans of Swing. La démo fut diffusée sur Radio London durant l'émission Honkey Tonk. Les réactions ne se font pas attendre puisque quatre producteurs prennent contact avec la station de radio dans les minutes qui suivent. C'est finalement Phonogram qui signe le groupe. C'est durant cette période qu'un ami leur suggère le nom du groupe Dire Straits : to be in dire straits signifie « être raide fauché ». L'album Dire Straits connaît un succès rapide et le groupe repart pour enregistrer leur deuxième opus, Communiqué en 1979. Suivront deux autres albums studio et un live Alchemy en 1983 qui confirment le talent de Knopfler en tant que guitariste. En 1985, l'album Brothers in Arms et les célèbres Money for Nothing, Your Latest Trick, Walk Of Life et la chanson éponyme propulsent le groupe au rang de mythe. Les concerts s'enchaînent à un rythme infernal avec parfois plus de 200 dates dans l'année. L'album est le premier de l'histoire de la musique à dépasser le million de Compact discs vendus.
Après une pause et un album avec les Notting Hillbillies, et quelques piges comme guitariste rythmique de luxe sur des concerts, l'aventure Dire Straits repart en 1991 avec l'album On Every Street, marqué par un succès mondial dès sa sortie. S'ensuit une tournée sans précédent de deux ans et près de 300 concerts. Excédé, épuisé, Mark Knopfler décide de mettre un terme à Dire Straits et de prendre du recul. Il annonce alors « ne plus vouloir entendre parler de Dire Straits pendant au moins 10 ans ». Le groupe se reformera encore pour quelques apparitions pour des concerts de charité, notamment avec le guitariste Eric Clapton, mais sa carrière commerciale semble définitivement terminée. Knopfler en a assez des gros concerts, des grosses promotions ainsi que toute l'organisation gigantesque qu'entraîne la venue de Dire Straits. Il préfère désormais faire ce qu'il sait faire sans pression, et surtout apporter des touches musicales incompatibles avec Dire Straits (violons, bouzouki...).
Depuis la dissolution de Dire Straits en 1993, il n'a montré aucun intérêt pour la reformation du groupe. Cependant, le claviériste Guy Fletcher a jusqu'à présent été associé à presque chaque morceau du matériel solo de Knopfler et Danny Cummings a fait de fréquentes apparitions sur ses enregistrements, y compris sur l'album solo Kill To Get Crimson.

Au plus fort du succès de Dire Straits et afin de faire de la musique plus simplement et sans grosses machineries, Mark Knopfler décide de marquer une pause. Il crée en 1990 le groupe The Notting Hillbillies d'influence beaucoup plus country/rockabilly que son groupe habituel. À son grand dam, les Hillbillies (composés de lui-même et de ses amis : le chanteur Brendan Croker, le chanteur-guitariste Steve Philipps, le clavier Guy Fletcher ainsi que Ed Bicknell, manager de Dire Straits, à la batterie) eurent un succès international immédiat avec leur album Missing...Presumed Having a Good Time.
Si les Hillbillies ont décidé de ne plus sortir aucun album pour ne pas répéter l'aventure Dire Straits, ceux-ci jouent encore de temps en temps, se produisant dans divers bars pour des tournées confidentielles.
Il faudra attendre cinq ans après le dernier album de Dire Straits pour que son premier album solo voie le jour : Golden Heart (1996). L'album sort un peu de la ligne directe de Dire Straits avec plus de ballades, de mélodies. Mark Knopfler soigne davantage les arrangements vocaux grâce à son producteur Chuck Ainlay, ainsi que la qualité sonore.
Le 15 avril 1996, Mark Knopfler enregistre dans le studio de télévision de la BBC, le concert spécial "An Evening With Mark", diffusé quelques semaines plus tard et édité en vidéo en 1997 sous le nom de "A Night In London". La tournée se limite à l'Europe, d'avril à août ; six concerts sont diffusés sur les ondes radio. Du groupe Dire Straits, seul Guy Fletcher est encore présent, les autres membres étant des musiciens de studio américains, recrutés à Nashville et ayant participé à des degrés divers à l'enregistrement de l'album Golden Heart, et Electra String, un quatuor à cordes.
Le 19 juin 1999, Mark fait partie des invités au mariage de John Illsley, et joue pour l'occasion avec d'autres ex-membres de Dire Straits : John Illsley, Guy Fletcher et Alan Clark. Le batteur pour cette occasion est Ed Bicknell. Chris White est présent mais n'ayant pas amené d'instrument, il ne les rejoint pas sur scène. Ceci constitue à ce jour la dernière fois que le groupe Dire Straits dans sa formation officielle a joué ensemble.
Mark Knopfler poursuit avec Sailing to Philadelphia, sorti en 2000. L'album connaît un franc succès, notamment grâce au single What it is, et permet d'asseoir la carrière solo du guitariste prodige. L'année 2000 voit la fin de la collaboration entre Mark Knopfler et son manager historique, Ed Bicknell, remplacé par Paul Crockford. Celui-ci continue, via un communiqué officiel, à autoriser les fans à enregistrer les concerts pour leur usage personnel.
Image
La tournée 2001 débute fin mars par l'Amérique du sud et se termine à Moscou le 31 juillet suivant. Le groupe connaît un seul changement : le clavier Jim Cox ne pouvant prendre l'avion à cause de problèmes d'oreille interne, il est remplacé par Geraint Watkins. Trois concerts seront diffusés à la radio, celui de Madrid étant lui filmé pour un DVD.
Le gimmick de la tournée est le final de la chanson inédite Pyroman. Après quelques concerts, Glenn Worf a pris l'habitude de faire rebondir le nez de sa basse contre le sol. Afin de préserver son instrument habituel, une basse d'occasion est achetée à San Francisco. Elle finit par céder au cinquième concert, avant la fin de la tournée, et a été vendue aux enchères au profit d'une œuvre de charité
Au mois de juillet 2002, "Mark Knopfler and friends" donnent quatre concerts de charité. Pour la première partie, Knopfler est accompagné par les Notting Hillbillies, avec Danny Cummings en lieu et place de Ed Bicknell. Ils interprètent Quality Shoe alors inédit. Pour la seconde partie, les Notting Hillbillies laissent place à d'autres musiciens, dont John Illsley pour lequel ce sont les seules apparitions scéniques post Dire Straits en compagnie de Knopfler. Le setlist est quasi exclusivement réservé au répertoire Dire Straits, les exceptions étant Why Aye Man, What it is et Baloney again, jouée les deuxième et troisième soirs à la place de Your Latest Trick. Outre le toujours présent Guy Fletcher, Chris White est de la partie.
L'album suivant, The Ragpicker's Dream, sortie en 2002, affiche un style intimiste avec des chansons calmes, loin des solos rock.
Le 17 mars 2003, Knopfler est renversé à moto par une voiture à la veille de répéter pour la tournée à venir qui est annulée. Durant sa convalescence, il compose son album suivant.
Shangri-La (2004) affiche un retour vers le style country-blues dont Knopfler tire ses influences musicales.
Ce dernier album a fait l'objet d'une importante tournée de Mark Knopfler qui a débuté le 28 février 2005 à Johannesbourg pour se terminer à Vancouver le 31 juillet 2005 et qui se composa de 105 prestations aux quatre coins du monde. Jim Cox qui ne peut toujours pas tourner mais qui a continué à enregistrer les albums en studio, est remplacé cette fois par Matt Rollings, session man pour le titre Rüdiger de l'album Golden Heart. Le reste du groupe est inchangé jusqu'à la fin mars. Mais pendant la pause de 10 jours avant d'attaquer le continent européen le 1er avril, Chad Cromwell annonce qu'il sera absent pour raisons personnelles jusqu'au 3 mai et c'est Danny Cummings qui est rappelé pour assurer l'intérim. Finalement, Chad n'est jamais revenu.
Mark Knopfler accepte au cours de la tournée un partenariat pour diffuser ses concerts en téléchargement. Le projet "Crowfly Live" prévoyait de commercialiser immédiatement 12 concerts déjà enregistrés et à partir de Nashville tous les concerts à venir de la tournée 24 heures après. Finalement, le projet n'ira pas à son terme. Seuls 7 concerts sur les 16 à venir et 7 sur les 12 déjà enregistrés sont finalement mis en vente.
D'abord réservés aux résidents américains, le reste du monde n'a pu acquérir ces concerts que plusieurs mois après la fin de la tournée courant octobre 2005. D'autre part, et contrairement au souhait de Mark Knopfler, ces concerts sont finalement protégés via DRM limitant leur nombre de copies et les réservant aux utilisateurs sous Windows.

Après cette tournée, Mark Knopfler retrouva le chemin des studios d'enregistrement, où il finalisa l'enregistrement d'un album en duo avec la chanteuse Emmylou Harris, album intitulé All the Roadrunning, sorti en avril 2006. Une mini-tournée européenne et américaine a assuré entre mai et juin 2006 la promotion de cet album. Emmylou Harris avait déjà participé à quelques concerts de Mark Knopfler aux États-Unis lors de la tournée 2001, et le groupe présent sur scène est le même que lors de la partie européenne du Tournée Shangri-La, augmenté de Stuart Duncan au violon et à la mandoline.
En novembre 2006, sort un coffret DVD/CD du concert Real Live Roadrunning de Mark Knopfler et Emmylou Harris. Si le DVD retranscrit la quasi-intégralité du live (amputé de Michelangelo chanté par Emmylou Harris en solo mais retiré à sa demande), le format audio voit plusieurs chansons supprimées (comme "I Dug up a Diamond" et "Born to Run") mais contient "All That Matters" enregistrée le 21 juin à Washington. Le concert a été enregistré le 28 juin au Gibson Ampitheatre à Universal City aux États-Unis. Contrairement à All the Roadrunning, Real Live Roadrunning ne se vend pas très bien.
Mark Knopfler a enregistré, au British Grove Studio à Londres, et a été mixer à Nashville son nouvel album solo Kill To Get Crimson (2007) avec une équipe réduite : Guy Fletcher, Glen Worf, Danny Cummings et Chuck Ainlay. Pour la première fois depuis 1996, Richard Bennett, Jim Cox et Chad Cromwell sont complètement absents. Le saxophoniste Chris White vient jouer sur quelques titres. L'album est sorti le 17 septembre 2007.
Depuis l'année 2000, Mark Knopfler a pris l'habitude de sortir son album à l'automne accompagné par une mini-tournée promo en TV et radio.
La tournée mondiale a débuté le 29 mars 2008 à Amsterdam et se poursuit jusqu'à l'été; elle est passée par la Belgique, la France, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Suisse, les Pays-Bas, la Russie, la Turquie, la Suède, la Norvège, la Finlande, le Royaume-Uni, l'Autriche, la Croatie, la Serbie, la République tchèque, la Hongrie, la Bulgarie, le Danemark, l'Irlande et le Luxembourg. La deuxième partie de la tournée a lieu aux États-Unis et au Canada du 24 juin au 31 juillet.
Un nouvel album Get Lucky sort le 14 septembre 2009 suivi d'une tournée débutant en avril 2010 par les USA pour finir fin juillet en Europe. Trois éditions de l'album "Get lucky" seront en vente : Deluxe Edition, Limited Edition, Standart jewel case.
Longtemps espéré, un DVD (en 5.1) de la tournée Alchemy voit enfin le jour le 10 mai 2010.
Image
Mark Knopfler retourne à nouveau en studio début mars 2011 pour l'enregistrement d'un nouvel album. En mars 2012, le mixage de l'album Privateering est terminé (source: site Guy Fletcher). Il sort le 3 septembre 2012. Composé de 20 nouveaux titres, l'album se voit augmenté d'un CD 5 titres issus de concerts dans la version "deluxe" et d'une vidéo, de la version vinyle et d'autres détails dans la version "super deluxe".
Une tournée Européenne en double affiche avec Bob Dylan est organisée au second semestre 2011. Celle-ci est reprise à l'automne 2012 pour l'Amérique du nord.
Mark Knopfler participe à l'album du trompettiste de jazz Chris Botti Impressions sorti le 17 avril 2012. Mark chante et joue de la guitare sur la chanson What A Wonderful World.
Au printemps 2013, Mark Knopfler commence une tournée Européenne de promotion de l'album Privateering.
Solo
Missing...Presumed Having a Good Time (The Notting Hillbillies)
Neck and Neck (en duo avec Chet Atkins - 1990)
Screenplaying (1993)
Golden Heart (1996)
Sailing to Philadelphia (2000)
The Ragpicker's Dream (2002)
Shangri-La (septembre 2004)
One Take Radio Sessions (album live - juin 2005)
The Trawlerman's Song EP (UK - 2005)
Private Investigations - The Best of Mark Knopfler & Dire Straits (2005)
All the Roadrunning (en duo avec Emmylou Harris) 24 avril 2006
Real live Roadrunning (live en duo avec Emmylou Harris) 24 novembre 2006
Kill to Get Crimson (septembre 2007)
Get Lucky (14 septembre 2009)
Privateering (3 septembre 2012)
Bandes originales de film
Local Hero (1983)
Cal (1984)
Comfort And Joy (1984)
Princess Bride (1987)
Dernière sortie pour Brooklyn (Last Exit to Brooklyn, 1989)
Metroland (1998)
Des hommes d'influence (Wag the Dog, 1998)
Un but pour la gloire (A Shot at Glory, 2001)
Autres (collaborations)
The Booze Brothers (avec Brewers Droop)
Slow Train Coming (avec Bob Dylan)
Infidels (avec Bob Dylan)
Down in the Groove (avec Bob Dylan), 1988
Release (avec David Knopfler)
Miracle (1987) (avec Willy DeVille)
Neck and Neck (1990) (avec Chet Atkins)
Big River (1995) (avec Jimmy Nail)
Never Told A Soul (avec John Illsley)
Glass (avec John Illsley)
Sea Fever (avec William Topley) juin 2005
Inamorata (avec Guy Fletcher) en 2007
From The Reach (avec Sonny Landreth) en 2008
Burn You Playhouse Down (avec George Jones) en 2008
Streets of Heaven (avec John Illsley) mai 2010
Just Across The River (avec Jimmy Webb) en 2010
Amerikana (avec Thomas Dolby) en 2010
When The Morning Comes (avec Jon Almlen) en 2010
Memories of my Trip (avec Chris Barber) en 2011
The Gathering (avec Diane Shurr) en 2011
Freak Flag (avec Greg Brown) en 2011
Mercury (avec Pieta Brown) en 2011
The Sailor's Revenge (avec Bap Kennedy) en 2012
Waiting for a Dream (avec Bo Walton) en 2012
2012 : Chimes of Freedom: Songs of Bob Dylan Honoring 50 Years of Amnesty International. Reprise de Restless Farewell de Bob Dylan
Mark Knopfler a également participé avec Eric Clapton, Hank Marvin, Brendan Croker, J.J. Cale (#8), Randy Newman, Rory Block, Phil Lynott, Jimmy Nail, the Dandy Warhols (Earth To The Dandy Warhols), Van Morrison (qui effectue une apparition à l'occasion de l'album Sailing to Philadelphia sur la chanson The Last Laugh), The Chieftains (The Lily of the West sur l'album The Long Black Veil, réunissant autour du groupe Sting, Sinead O'Connor, Ry Cooder, The Rolling Stones...), etc. Il a écrit la chanson Private Dancer qu'il donna à Tina Turner lui permettant ainsi de faire rebondir sa carrière après sa rupture d'avec Ike Turner.


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#132 Message par saintluc »

Jonny Lang, né le 29 janvier 1981 à Fargo, Dakota du Nord est un auteur, compositeur, chanteur et guitariste.
Jonny Lang, né Jon Gordon Langseth Jr le 29 janvier 1981 à Fargo, Dakota du Nord, est un chanteur, auteur, compositeur américain de musiques blues, gospel, pop, rock et soul. Il a reçu la récompense des Grammy awards pour son œuvre.
La musique de Jonny Lang est originale à plusieurs titres : une voix rauque de « blues shouter » l’a fait comparer à des vétérans aînés du blues, voire reconnaître par ces derniers. Un jeu de guitare répondant au chant et comportant des soli très rythmiques (staccato) ainsi que des notes renforcées par un profond vibrato. Il faut associer à cela une impressionnante prestation scénique (contorsions, grimaces, gestes vifs). Enfin, les textes de Jonny Lang ont la particularité d’être reliés à ses propres expériences de vie, souvent spirituelles. Il résulte de ces composantes une musique profondément expressive voire expressionniste et engagée, qui fait de Jonny Lang un artiste éminemment respecté de ses pairs musiciens et très suivi par une communauté de fans dans le monde entier, particulièrement friande de ses concerts.
Jonny Lang a commencé à jouer du saxophone à l’âge de 11 ans, puis de la guitare à 12 ans, après que son père (Jon Langseth) l’eut emmené voir le Bad Medicine blues, l’un des groupes de blues phares sur la scène de Fargo. Conquis par ce style de musique, bien qu’écoutant alors des groupes "grunge" tels que les "Stone Temple Pilots", Jonny a tôt fait de prendre des leçons de guitare auprès de Ted Larsen, le guitariste leader du groupe. Quelques mois plus tard, Jonny rejoint le groupe en qualité de chanteur et second guitariste. Le groupe est alors rebaptisé « Kid Jonny Lang and the Big Bang ».
Avec un chanteur âgé de tout juste 14 ans et déjà aguerri au blues, le groupe connaît un nouveau succès et déménage à Minneapolis (Minnesota) pour profiter d’une plus grande scène musicale et se faire connaître dans la région. Un premier disque indépendant sort en 1995, « Smokin’ » et s’écoule en peu de temps à plus de 25 000 exemplaires. C’est suffisant pour que la compagnie A&M records, l’une des majors américaines, repère le groupe et signe avec lui pour les prochains disques. Jonny Lang a 15 ans lorsqu’il signe chez A&M records, en 1996. Il enregistre ainsi son premier album pour une major, intitulé « Lie to me », qui sort le 28 janvier 1996, soit la veille de ses 16 ans. L’album, d’un style très blues-rock, rencontre un succès critique et commercial important puisqu’il sera certifié platinum (plus d’1 million de copies vendues à travers le monde), fait marquant pour un si jeune artiste et pour un musicien de catégorie blues. C’est l’époque d’un certain revival du blues-rock, lié à l’émergence de plusieurs jeunes artistes se revendiquant de l’école de Stevie Ray Vaughan, comme Kenny Wayne Shepherd ou Monster Mike Welch. Jonny Lang se distingue de ses épigones grâce à son chant exceptionnel et son charisme scénique. Une tournée de concerts internationale s’ensuit en 1997 pour promouvoir les titres de l'album « Lie to me », dont le plus remarqué en concert devient "A quitter never wins" , une reprise éblouissante du titre de Tinsley Ellis.
Un an plus tard, en 1998, Jonny Lang enregistre un second album pour A&M, « Wander this world », le 20 octobre 1998. Il lui vaut une nomination aux Grammy awards. Ce nouvel album tente de brasser des influences plus diverses, telles que la pop, la ballade, le rock, le funk et la soul. Il y réussit, en mettant davantage l’accent sur le chant de Jonny que sur son jeu de guitare. Ayant été élevé dans une famille où la musique Motown était très appréciée, Jonny en a gardé plus que des souvenirs. C’est un nouveau succès critique et commercial que ne fait que confirmer la nomination aux Grammys. La majorité des fans de Jonny Lang considèrent ce second album comme le sommet musical de Jonny Lang, même si les puristes du blues lui préfèrent « Lie to me » voire « Smokin’ » qui sera réédité en 2000. Les ballades « Wander this world » et « Breakin’ me » deviennent des succès majeurs, permettant à Jonny Lang de conquérir des publics plus habitués à la musique mainstream.
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« Wander this world » occasionne de nouveau une tournée mondiale puis le début d’une période plus calme en l’attente d’un nouvel enregistrement, avec le producteur David Z à qui l’on doit les sons de « Lie to me » et « Wander this world ». Jonny rentre en studio, enregistre enfin ce troisième album courant 2000, mais qui ne verra jamais le jour. Des difficultés personnelles telles que la mort du bassiste Doug Nelson mais surtout le mariage de Jonny avec Haylie Johnson (sœur de Ashley Johnson) sont évoqués alors pour expliquer cette parenthèse forcée sans doute nécessaire après le rythme infernal des tournées incessantes depuis 1995. Le musicien lui-même analyse cette période ainsi : l’exposition prématurée d’un jeune musicien au succès l’a fait avancer sur des sentiers tortueux où l’alcool et la drogue ont joué le rôle de sirènes. La mort du père de sa femme a été le révélateur d’une crise spirituelle brutale qui résultera en la conversion de Jonny au christianisme. Cette conversion est radicale car Jonny abandonne toutes les conduites addictives d’auparavant. En revanche elle lui vaut des incompréhensions de la part d’amis dont il devra se séparer.
Malgré cette période de parenthèses sur le devant de la scène et dans les bacs des disquaires, Jonny multiplie les collaborations comme chanteur ou guitariste "guest" (invité) chez des artistes de pop, folk, rock, blues et soul.
En quelques années, Jonny Lang joue avec des stars comme les Rolling Stones, Aerosmith, BB King, Blues Traveler, Buddy Guy, Jeff Beck, Sting., Herbie Hancock, Hanson, the Jonas Brothers, Susan Tedeschi, Syl Johnson, Willie Nelson, Shannon Curfman, Anders Osborne et plus récemment Lee Ritenour, Cyndi Lauper, Santana et Eric Johnson. Et bien d’autres encore. Il est également invité par Eric Clapton à se produire en 2004 puis en 2010 au Crossroads Guitar Festival où se retrouvent les plus fins limiers de la planète. D’autre part, il participe en 2008 et en 2010 à la tournée « Experience Hendrix Tour » avec là encore les plus grands guitaristes du monde reprenant les titres phares de Jimi Hendrix. Jonny est remarqué aux côtés de Brad Whitford et Mato Nanji sur les chansons Fire, All Along the Watchtower, The Wind Cries Mary et Spanish Castle Magic.
Jonny apparaît également sur les écrans : En 1997 dans les Blues Brothers 2000 de John Landies aux côtés d’Eddie Floyd et de Wilson Pickett pour le titre 6345789 où il joue le rôle d’un caméo. En 1999 il est invité à jouer à la Maison Blanche devant une audience où se trouve le Président Clinton. Il jouera également quelques années plus tard devant le Président Bush à l’occasion d’une cérémonie d’hommage au chanteur Smokey Robinson.
Malgré cette exposition, Jonny Lang ne semble pas très préoccupé de son image et il faut attendre 2009 pour que sorte son premier DVD personnel, enregistrement d’un "live at Montreux" mémorable où Jonny Lang n’était pourtant qu’en première partie de BB King.
Les américains peuvent néanmoins apercevoir Jonny à plusieurs reprises dans des émissions télévisées telles que le Jay Leno show, Conan O’Brian ou le Roseanne show.
Le troisième album qui sortira officiellement est « Long time coming », justement nommé. Aux difficultés précédentes s’est ajouté, entre-temps, un remaniement important des équipes dirigeantes et des catalogues du label A&M records. « Long time coming » sort le 14 octobre 2001, et marque une rupture musicale encore plus grande. L’album est plutôt bien accueilli par la critique, bien que moins que ses prédécesseurs. Il est en revanche accueilli avec plus de scepticisme par nombre de fans, ceci du fait d’une orientation plus pop-rock et du choix d’un producteur (Marti Frederiksen) pour un son plus orienté FM, les chansons de Jonny Lang passant jusque là assez peu sur les stations pop-rock principales. Beaucoup de fans s’avèrent déçus d’avoir attendu cinq ans pour écouter un album plus consensuel, voire lisse, en tout cas résolument pop-rock. En revanche, cet album marque un tournant dans le fait que Jonny s’investit de plus en plus dans l’écriture et la composition, et y révèle de plus en plus un attrait pour le spirituel. Ce sera encore plus net dans son quatrième album, « Turn around », où les références à Jésus et aux valeurs du christianisme sont omniprésentes et totalement assumées.
Sorti en 2006, « Turn around » (volte face) opère un renversement radical sur le plan de la musique mais aussi des textes. Il rompt à la fois avec la période blues puis avec l’aparté pop-rock, en proposant une sorte de néo-gospel où l’orgue et le chant dominent. Hormis le titre-phare, « Turn around », on relève peu d’éclats à la guitare dans cet opus. En revanche, le chant se fait tantôt pressant, tantôt rassurant, mais dans tous les cas en référence à la vie spirituelle et aux engagements chrétiens tels que le pardon, l'action de grâces et la prière, ou encore à des personnes comme Martin Luther King. L’album séduit la critique, et augure un retour en grâce de la part d’anciens fans, appréciant davantage le style gospel, plus authentique et original que le style pop-rock commercial. L’artiste reçoit un Grammy pour cet album dans la catégorie Gospel.
Cette rupture musicale était prévisible pour certains, car Jonny s’était progressivement séparé de ses musiciens pour en recruter de nouveaux, plus proches du Gospel et du milieu chrétien. Nombre de chrétiens se sont réjouis de voir Jonny Lang rejoindre leurs rangs, pour apporter son témoignage dans le domaine de la musique avec la fougue qu’on lui connaît. Jonny Lang étant reconnu comme possédant une personnalité humble et mesurée dans la vie quotidienne, contrairement à ce que ses prestations pourraient laisser croire, il semble également naturel que la foi et la méditation aient une place de choix dans sa vie d’époux et de père (11 ans de mariage et 3 enfants en 2011). En synthèse, on peut considérer l’album « Turn around » comme une synthèse intelligente entre musique (vie publique) et foi (vie privée). Le fait que Jonny Lang se montre beaucoup plus communicatif lors de ses concerts et lors de ses rencontres avec les fans corrobore cette thèse. L’homme heureux, unifié, communique plus facilement que l’homme frustré, aigri ou imbu de lui-même.
Au printemps 2011, Jonny Lang a débuté l’enregistrement d’un nouvel album, qu’on imagine dans la continuité stylistique de « Turn around ». La sortie aurait lieu à l’automne de la même année.
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Jonny Lang utilisait tout d’abord des guitares de chez Benedict, puis pendant des années des Telecaster (Fender). Sa guitare fétiche a longtemps été le modèle Telecaster thinline MN NT natural wood, un modèle avec ouïes très élégant. Dernièrement, on l’a vu avec une Gibson Les Paul. La Telecaster thinline était complétée d’un Pickup Bill Lawrence (500L Neck, 500XL bridge) avec un Seymour Duncan P-90 au milieu. Sans oublier une pédale Route 66 de Visual Sound et une réédition de Wah Wah Vox 847 pour quelques chansons. En concert, il joue avec des amplificateurs Fender Deluxe Reverb Reissue. Pour l’Experience Hendrix Tour, il a également utilisé un arbitre Fuzz Face et un Electro Harmonix POG.
De 1994 à 1996, le groupe s’intitulait « Kid Jonny Lang and the Big Bang ». Il était constitué des membres fondateurs du Bad Medicine Blues Band : Ted "Lightnin' Boy" Larsen à la lead guitar, son frère Michael Rey Larsen à la batterie, et Jeff Hayes à la basse. Le claviériste Bruce McCabe a rejoint le Big Bang en 1995 apr ès que Lang et ses équipiers de Fargo l’aient impressionné en ouverture de son propre groupe d’alors, The Hoopsnakes. On devra à Bruce McCabe l’écriture de nombreux titres phares du futur Jonny Lang band (Rack’em up, Still rainin’, etc.)
De 1996 à 2004, Paul Diethelm rejoint Jonny comme guitariste rythmique, Jonny devenant alors le lead guitariste en remplaçant Ted Larsen, en plus d’être le chanteur. Doug Nelson devient le bassiste attitré du groupe, et Billy Thommes le batteur. Bruce Mc Cabe a été ponctuellement remplacé à plusieurs reprises en 2003 et 2004 par Donnie LaMarca. Doug Nelson meurt d’un tragique accident de la route en 2000 et se trouve remplacé par Billy Franze, qui est à son tour remplacé par Jim Anton (toujours actif au sein du Jonny Lang band) en 2003. Jim Anton est le musicien qui a donc le plus tourné avec Jonny Lang. Le saxophoniste David Eiland rejoint également le groupe en 2000, et sera remarqué lors de duels entre guitare-saxophone épiques, complétant un duel guitare-guitare déjà très impressionnant entre Jonny Lang et Paul Diethelm.
En 2005, à l’occasion d’une tournée acoustique mondiale à l’occasion de la sortie de « Long time coming », Jonny remplace tous ses musiciens à l’exception du bassiste. Il recrute Reeve Carney à la guitare ryhtmique, Reeve assurant de nombreuses premières parties du Jonny Lang Band avec son propre groupe entre 2005 et 2007. Le groupe entre 2005 et 2007 se compose alors de l’organiste Charles Jones (puis Bill Brown), du batteur Barry Alexander. Depuis 2008, le Jonny Lang band officie avec : Akil Thompson(Guitar), Jim Anton(Bass), Dwan Hill(Keys), Barry Alexander(Drums), Jason Eskridge(Vocals). Jessica Langseth, la sœur de Jonny, a rejoint le groupe au printemps 2011 pour assurer les chœurs avec Jason Eskridge. Jessica (Jesse) Langseth chante depuis de nombreuses années et a été demi-finaliste de la 8ème saison d’American Idol.

Discographie
1995 - Smokin (as Kid Jonny Lang & The Big Bang)
1997 - Lie to Me
1998 - Wander This World
2003 - Long Time Coming
2006 - Turn Around
2009 - Live at Montreux (DVD)
2010 - Live At The Ryman


Collaborations

1997 A Very Special Christmas 3, performs on track "Santa Claus is Back in Town."
1997 Operation we care (compilation), performs on "Lovin' my baby"
1998 Blues Brothers 2000 original soundtrack, performs on track "634-5789 (Soulsville, U.S.A.)."
1998 Heavy Love album by Buddy Guy, performs on track "Midnight Train."
1998 Bridge to a legacy album by Syl Johnson, perfoms on track « I been missin’u ».
1999 Loud Guitars, Big Suspicions album by Shannon Curfman performs on multiple tracks ("True friends", "Love me like that", Hard to make a stand", "I'm coming home"), and co-wrote "Love Me Like That."
1999 For Love of the Game (film) original soundtrack, performs a cover of "Paint It Black"
1999 Restoration album by Kevin Bowe and the Okemah Prophets, performs on "Leaving to stay"
1999 Zygote album by John Popper, performs on "How about now"
1999 For love of the game, music of the motion picture, performs on "Paint it black"
2000 It Ain't Nothin' But The Blues original cast recording, performs on tracks "Someone Else is Steppin' In" and "The Thrill is Gone."
2000 This Time Around album by Hanson, performs on "You Never Know", "This Time Around" and "Hand in Hand"
2000 Milk Cow Blues album by Willie Nelson, performs on "Ain't Nobody's Business" and "Rainy Day Blues"
2001 Been a Long Time album by Double Trouble, performs on "Ground Hog Day" along with Gordie Johnson of Big Sugar.
2001 Along for the ride album by John Mayall, performs on "That's why I love you so"
2001 Ash Wednesday blues album by Anders Osborne, performs on tracks « Snake bit again », « Soul livin’ », « Me & Lola », "Aim way high", "Improvise".
2003 The Target red room vol.1 (compilation), performs on "Maybe it's time"
2004 All Things New album by Steven Curtis Chapman, performs on "Only Getting Started"
2004 Eric Claptons Crossroads Guitar Festival, performs Give Me Up Again
2005 Possibilities album by Herbie Hancock, Lang sings and plays guitar on the track "When Love Comes to Town" along with Joss Stone.
2007 A Deeper Level album by Israel Houghton, Lang plays and sings duet with Israel on the track "You Are Not Forgotten".
2009 Oh Happy Day compilation album, performs "I Believe" with the Fisk Jubilee Singers.[4] Lang performed the song live on The Tonight Show with Jay Leno April 16, 2009.[5]
2009 Lines, Vines and Trying Times album by Jonas Brothers, guest guitar on "Hey Baby"
2009 Heidi Rojas album by Heidi Rojas, Vocals on "Wounded soldiers"
2010 Up Close album by Eric Johnson, Vocals on "Austin"[6]
2010 All we need album by Rachael Lampa, Vocals on "Human"
2010 What We Want, What We Get album by Dave Barnes, guest guitar and vocals on "What I Need"
2010 6 String Theory" album by Lee Ritenour, featured on track "Why I Sing The Blues" Feat. B.B. King and Vince Gill
2010 Memphis Blues album by Cyndi Lauper, Guest vocals on "Crossroads", And "How Blue Can You Get?"
2010 Guitar Heaven album by Santana, Vocals on "I Ain't Superstitious
2010 Crossroads Guitar Festival, DVD Various Artists, Performs on “Five Long Years” – and “Miss You” – w/ Buddy Guy & Ronnie Wood
2011 ZZ Top: A Tribute from Friends, Album by Various Artists, Performs on “Sharp Dressed Man” – as the M.O.B. w/ Mick Fleetwood, Steven Tyler & John McVie
2011 Live my dreams track by Brendan Kelley, Guitar solo
2012 Free yourself track by Mato Nanji (Indigenous), Vocals & Guitar solo

site officiel: http://www.jonnylang.com/



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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#133 Message par saintluc »

Henry Roeland Byrd dit Professor Longhair (Bogalusa (en) (Louisiane) 19 décembre 1918 - 30 janvier 1980) est un musicien légendaire de blues de La Nouvelle-Orléans. Il a un style de piano unique, que l'on décrit comme une combinaison de rumba, mambo et calypso ainsi qu'une voix d'outre-tombe.

Il commence sa carrière dans les années 1930 comme danseur. « Le premier instrument avec lequel j'ai joué a été la semelle de mes chaussures, marquant le rythme et jouant des claquettes. On l'utilisait pour danser tout au long de Bourbon Street ».
Il apprend la guitare et le piano et commence à se mettre sérieusement à la musique quand il s'aperçoit qu'il peut jouer pour ses camarades du Civilian Conservation Corps plutôt que travailler. (Le CCC était un service de travaux publics employant les chômeurs créé par Franklin Delano Roosevelt en 1932). Il a aussi été boxeur, cuisinier et joueur de cartes professionnel.
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À la fin des années 1940 il s'assoit au piano du Caldonia Club pendant une pause du groupe de Dave Bartholomew. C'est immédiatement un succès et Batholomew (qui fut plus tard chef d'orchestre et collaborateur de Fats Domino) est viré. Tous les membres du groupe avaient des cheveux longs et le groupe fut baptisé Professor Longhair and the Four Hairs (professeur cheveux longs et ses quatre chevelus).
Il commence à enregistrer l'année suivante. Son morceau emblématique Mardi Gras in New Orleans est enregistré en 1949 sous le nom de Professor Longhair and the Shuffling Hungarians. « Il y avait un hindou dans le groupe, mais pas de hongrois », expliqua-t-il plus tard.
Son seul grand succès de rhythm and blues a été Bald Head en 1950. Au début des années 1950, il obtient quelques petits succès avec entre autres Tipitina et Ball the Wall.
Il joue sous plusieurs noms comme Roy Byrd and his Blues Jumpers, Roy "Bald Head" Byrd, Roland Byrd, Professor Longhair and his Blues Scholars, et Professor Longhair and the Clippers. Ces identités multiples sont dues à des problèmes de contrats avec différentes maisons de disques.
Sa carrière se ralentit dans les années 1960, son plus gros succès est Big Chief. Il se remet aux cartes, et fait même le portier chez un disquaire. Il est redécouvert et enregistre à nouveau pour Rounder Records. Il fait un retour en 1971 au New Orleans Jazz & Heritage Festival et commence à enregistrer quelques albums bien accueillis par les critiques dans les années 1970. Dr. John (Mac Rebbenack) l'a beaucoup aidé. Il apparait dans le film documentaire Piano Players Rarely, If Ever, Play Together avec Allen Toussaint et Tuts Washington, trois générations de pianistes Nouvelle-Orléans.
Il se produit le 28 juin 1973 à Paris, salle Pleyel accompagné par le groupe des Meters. Il est la vedette du Festival de Jazz de Montreux en 1973 et 1975. Paul McCartney l'invite pour jouer en séance privée sur le Queen Mary.
Il meurt d'un infarctus du myocarde en 1980. La boîte de nuit Tipitina's à La Nouvelle-Orléans a été baptisé de l'un de ses succès. Son dernier enregistrement, un des rares en public, a été fait par Albert Goldman (en) au Tipitana's en 1978.
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maison du Professor Longhair, 1738-40 Terpsichore Street, à La Nouvelle-Orléans, en 2010
Discographie

Albums
Rock 'N' Roll Gumbo (1974)
Live on the Queen Mary (1978)
Crawfish Fiesta (en) (1980)
The London Concert avec Alfred "Uganda" Roberts (en) (1981) aka The (Complete) London Concert
The Last Mardi Gras (1982)
Mardi Gras In New Orleans - Live 1975 Recording (1982) aka Live In Germany
House Party New Orleans Style: The Lost Sessions 1971-1972 (1987)
Ball the Wall! Live at Tipitina's 1978 (2004)
Compilations
New Orleans Piano (en) aka New Orleans Piano: Blues Originals Vol. 2 (1972)
Mardi Gras In New Orleans 1949-1957 (1981)
Mardi Gras in Baton Rouge (1991)
Fess: The Professor Longhair Anthology (1993)
Fess' Gumbo (1996)
Collector's Choice (1996) Half an album of hits
The Chronological Professor Longhair 1949 (2001)
Tipitina - The Complete 1949-1957 New Orleans Recordings (2008)
The Primo Collection (2009)



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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#134 Message par saintluc »

Larry Mc Cray (né le 15 avril 1960 à Magnolia dans l’Arkansas) est un chanteur et un guitariste de blues américain.
Larry McCray fait partie de la poignée de talentueux jeunes interprètes de blues. Il joue un blues-rock original : Une guitare chaleureuse, une voix soul ont attiré l'attention sur lui à travers le monde.
Travailleur acharné McCray est payé de retour quand il devient le premier artiste signé par la division Virgin Records 'blues - Records Pointblank'. En 1990, ils ont sorti son premier album, "Ambition", qui a été bien accueilli par la presse américaine et européenne.
1993 a vu la sortie du deuxième album de McCray, Delta ouragan, qui a été enregistré à Memphis.
En 1998, Born To Play The Blues lui fait faire un pas de géant. Des lignes de guitares souvent éblouissantes sont jumelées avec confiance; chant soul ensoleillé, rythmes funk discrets et riffs rock.
L'année 2000 voit le guitariste établir sa propre compagnie de disques indépendante en collaboration avec Koch, formant Records Magnolia. Ceci permet à Mac Cray de réaliser ses albums sans la pression d’un label.
McCray a été honoré au « Orville Gibson 2000 guitariste » comme le guitariste de blues de l'année. "Jeff Beck, Eric Clapton, comme sept ou huit autres personnes ont été désignés, également», a déclaré fièrement McCray.
Avec Records Magnolia sa nouvelle maison et un jeune fils à élever, McCray se met ensuite un peu en retrait pour quelque temps.
Magnolias Records a publié le premier album live, "Live on interstate 75", le 6 Décembre 2005. En Novembre 2006, le dernier CD de Larry sort avec le titre tout simplement éponyme : Larry McCray. On y trouve un musicien libéré et qui gagne en popularité aux États-Unis et, d'un océan à l'autre, il fait également sensation en Europe.
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Discographie

Ambition (1990)
Delta Hurricane (1993)
Meet Me At The Lake (1996)
Born To Play The Blues (2000)
Believe It (2001)
Blues Is My Business (2001)
Live On Interstate 75 (2006)
Larry McCray (2007)

Participations
1995 : Baton Rouge de James Garner (Polydor)


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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS

#135 Message par saintluc »

Taj Mahal, de son vrai nom Henry Saint Clair Fredericks, est un musicien de blues américain né le 17 mai 1942 à New York, dans le quartier de Harlem. Il est le frère de la chanteuse Carole Fredericks.

Il débute au sein du groupe Rising Sons (en) avec Ry Cooder et Jesse Ed Davis, puis se tourne vers le blues et la world music.
Lors d'une session d'enregistrement dans un studio à Athens (en Géorgie), Taj Mahal rencontre un groupe de musiciens maliens (dont faisait partie Toumani Diabaté) et sympathise avec eux : de la discussion sur les liens entre le blues et la musique ouest-africaine naîtra l'album Kulanjan en 1999.
Il a remporté plusieurs Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain. Il parraine la Music Maker Relief Foundation.
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Discographie

Albums
1968 : Taj Mahal (CBS) avec Ry Cooder
1968 : The Blues
1968 : The Natch'l Blues
1969 : Giant Steps / The Old Folks at Home
1971 : The Real Thing
1971 : Happy Just to be like I am
1972 : Recycling the Blues and Other Related Stuff
1973 : Oooh So Good'n Blues (CBS C32600)
1973 : Sounder Tracks
1981 : Best of Taj Mahal vol. 1
1986 : Taj
1987 : Shake Sugaree
1990 : Live At Ronnie Scott's (en), American Blues
1991 : Mule Bone, musique d'une pièce en 3 actes, sur des textes du poète américain Langston Hughes.
1993 : World Music
1993 : Dancing The Blues (BMG)
1993 : Follow The Drinking Gourd conte lu par Morgan Freeman sur une musique de Taj Mahal (Rabbit Ears)
1995 : Mumtaz Mahal avec les musiciens indiens Ravikiran et Bhatt
1996 : Phantom Blues
1997 : Señor Blues
1997 : Sacred Island
1999 : Kulanjan avec le malien Toumani Diabaté (Rykodisc)
2000 : Best of Private Years (BMG)
2000 : Shoutin' in Key - Live avec the Phamtom Blues Band (Hannibal)
2003 : Hanapepe Dream
2003 : Martin Scorsese Presents ...The Blues (Sony)
2004 : Musicmakers With Taj Mahal (Music Maker n°49)
2004 : Etta Baker With Taj Mahal (Music Maker n°50)
2005 : Mkutano - Taj Mahal Meets The Culture Musical Club Of Zanzibar (Tradition Und Moderne GmbH)
2008 : Maestro
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Participations
1992 : Ali Farka Touré, The Source (World Circuit) du Mali
1992 : Cedella Marley Booker, Smilin' Island Of Song
1996 : Carole Fredericks, chanson You Had It Comin', Springfield
2007 : Johnny Hallyday, chanson T'aimer si mal, (album Le Cœur d'un Homme)
2013 : Hugh Laurie, chanson "Vicksburg Blues", (album Didn't It Rain)
Filmographie

1972 : Sounder de Martin Ritt
1977 : Brothers de Arthur Barron
1996 : The Rock and Roll Circus, spectacle de 1968 avec les Rolling Stones, John Lennon...
1998 : 6 jours, 7 nuits (Six Days Seven Nights) réalisé par Ivan Reitman
2003 : Du Mali au Mississippi de Martin Scorsese avec Corey Harris, Ali Farka Toure, Salif Keita..
2004 : Taj Mahal & the phantom Blues Band in St Lucia
Derniers concerts en France

en 1998 au Festival Blues Passions de Cognac
le 14/11/2000 au Trabendo à Paris
le 27/07/2002 au New Morning à Paris
le 06/07/2005 au Festival Jazz à Vienne pour la Nuit du Blues
le 07/07/2005 à la Cigale à Paris
le 29/06/2007 au Enghien Jazz Festival
le 30/06/2007 au Festival Archéo Jazz à Blainville-Crevon
le 24/07/2007 au Festival de Jazz de Vannes avec Demi Evans
le 05/08/2007 au Festival Jazz in Marciac avec Joe Cocker
le 03/08/2013 au Festival du bout du Monde à Crozon (29)
Bibliographie

2001 : Autobiography avec Stephen Foehr (Sanctuary Publishing)
2001 : The Unbroken Circle: Tradition And Innovation In The Music Of Ry Cooder And Taj Mahal de Fred Metting (Scarecrow Press)



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