LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
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- saintluc
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Le HMS Hood est un croiseur de bataille britannique, fleuron de la Royal Navy pendant l'entre-deux-guerres, coulé le 24 mai 1941 à la sortie du détroit du Danemark, lors d'une bataille navale l'opposant au cuirassé allemand Bismarck.
Lancé en 1918, le navire ne prit pas part aux combats de la Première Guerre mondiale. C'était le plus grand navire de la flotte britannique, voire du monde à une certaine période. Pour ces raisons de prestige, le navire passa une grande partie de l'entre-deux-guerres à rendre visite aux autres parties de l'empire britannique ou aux autres pays.
Cependant la faiblesse du navire résidait dans son blindage, insuffisamment épais, surtout sur le pont du navire. On craignait particulièrement les obus de gros calibres tombant à la verticale. Les amiraux en étaient conscients, mais le projet de refonte fut constamment reporté, faute d'argent, mais surtout de temps : le navire étant "l'ambassadeur" de la force navale britannique, il fut mobilisé par les parades, mais aussi les nombreuses crises présageant la guerre. En 1939, avec le déclenchement de la guerre contre l'Allemagne, l'idée de renforcement du blindage fut définitivement enterrée.
Au début du second conflit mondial, le Hood est transféré à la base navale de Scapa Flow, au nord de l'Écosse. Avec les autres bâtiments de la Home Fleet, il a pour zone d'action l'Atlantique nord. Il participe à l'attaque de la flotte française à Mers-el-Kébir en 1940.
Le 21 mai 1941, le cuirassé allemand Bismarck, ainsi que le croiseur lourd SMS Prinz Eugen , sont repérés à Bergen, en Norvège. Ils quittent le port en direction de l'Islande et risquent d'étouffer la Grande-Bretagne en menaçant les convois entre elle et les États-Unis. Le 22 mai, à 22 h 15, le Hood et le Prince of Wales quittent Scapa Flow pour aller à leur rencontre au détroit du Danemark. Le groupe naval est dirigé par l'amiral Holland. La direction du Bismarck est confirmée par deux croiseurs, le Norfolk et le Suffolk, qui le repèrent (au radar) au nord-est de l'Islande le 23 mai, et le suivent à distance.
Le lendemain 24 mai, à 5 h 05, à la sortie du détroit du Danemark, les deux flottes s'aperçoivent. La bataille est engagée à 5 h 52, à 60° 30 N, 38° O, à une distance de 25 km, se réduisant. Les quatre navires en présence encaissent chacun des coups sévères, mais personne ne semble emporter la décision. Les navires allemands deviennent pourtant de plus en plus précis dans leur tir, tandis que le navire amiral britannique, le Hood, souffre de nombreux problèmes techniques qui l'empêchent de tirer plus vite. A 5 h 57, la seconde salve du SMS Prinz Eugen déclenche un incendie, à 6 h 00, un obus du Bismarck atteint le talon d'Achille du Hood, au niveau de la soute à munitions insuffisamment protégée. Une formidable explosion retentit, avec une boule de feu haute de plusieurs centaines de mètres : le navire est cassé en deux et coule en quelques minutes. On ne trouvera que trois survivants sur les 1419 hommes d'équipage.
Le Prince of Wales rompt le combat. Quant au Bismarck, dont une soute à mazout a été perforée, il est contraint de renoncer à ses raids dans l'Atlantique et doit regagner Brest. Commence alors une longue traque de la Royal Navy qui parvient à l'intercepter grâce aux avions de l'Ark Royal, permettant aux cuirassés King George V et Rodney de n'en faire qu'une bouchée.
Le Hood est vengé et la Royal Navy reste maîtresse de la mer du Nord et de l'Atlantique.
Examen des théories
Coup direct d'un obus pénétré dans le compartiment arrière
Cet obus n'a pu provenir que du Bismarck, étant donné que le Prinz Eugen ne tirait plus sur le Hood au moment de l'explosion. Comme indiqué plus haut, cette version des faits était presque tenue pour acquise au moment du naufrage. Un premier doute est survenu à la suite de témoignages selon lesquels l'explosion qui a détruit le Hood a pris naissance près du mât principal, très en avant du compartiment arrière (par exemple l'esquisse, reproduite ici, produite devant la deuxième Chambre d'enquête par le Capitaine Leach, commandant le Prince of Wales). Devant cette deuxième Chambre, des témoins experts ont suggéré que ce qui a été observé était l'évent, par l'intermédiaire des ventilateurs de la salle des machines, d'une explosion ou déflagration violente - mais pas instantanée - dans les compartiments des soutes à munitions de 4 pouces (102 mm). La même déflagration aurait détruit la cloison séparant les soutes des obus de 4 pouces et de 15 pouces (102 mm et 381 mm), ce qui se traduisit très rapidement par une explosion catastrophique similaire à celles déjà constatées au Jutland. Cette théorie a finalement été adoptée par la Chambre.
Un obus ayant fait long feu, continuant sa course sous l'eau, a frappé sous la ceinture blindée du navire et a pénétré dans une soute
Au cours de la même action, le Prince de Galles a reçu un coup de ce type à partir d'un obus de 380 mm, qui a couru sous l'eau sur une distance d'environ 80 pieds (25 m), qui a transpercé la coque à environ 28 pieds (8 m) au-dessous de la ligne de flottaison, est passé à travers des cloisons légères, a pénétré dans plusieurs cloisons et fini sa course, sans exploser, contre la cloison du magasin des torpilles. La deuxième Chambre a considéré cette théorie comme improbable, faisant valoir que le détonateur, s'il avait fonctionné, aurait fait exploser l'obus avant même qu'il eût atteint le navire.
Le navire a été détruit par l'explosion de ses propres torpilles
Selon la théorie de Goodall, les torpilles du navire auraient pu exploser, soit par suite de l'incendie qui faisait rage sur le pont, soit, plus probablement, par une frappe directe du Bismarck. Cela aurait soufflé le côté du navire, séparant la poutre-maîtresse de la coque. L'eau entrant en force dans la brèche, à une vitesse de près de 30 nœuds, aurait alors cisaillé la section arrière du reste de la coque.
L'incendie survenu sur le pont a gagné l'une des soutes à munitions
La preuve a été donnée à la deuxième Chambre que les portes d'accès des chariots d'approvisionnement en obus de 4 pouces (102 mm) étaient fermées pendant l'action. Il reste possible qu'une porte ou un coffrage ait été ouvert par un obus ennemi, laissant entrer les flammes dans la soute. Les flammes auraient pu également passer par les dispositifs de ventilation des soutes ou encore, comme l'a suggéré Ted Briggs, à travers le plancher des tourelles des pièces de 15 pouces (381 mm).
L'explosion a été initiée par des obus de 4 pouces (102 mm) entreposés à l'extérieur des soutes
En 1979, l'historien de la marine Anthony Preston a fait valoir que les soutes du Hood « étaient entourées d'obus anti-aériens de 4 pouces (102 mm) entreposés en dehors des barbettes blindées (sic) ». Ces arrimages non protégés pourraient avoir explosé par suite de l'incendie du pont ou après avoir été touchés par un obus du Bismarck.
Le navire a été détruit par ses propres armes
Devant la deuxième Chambre, des témoins oculaires ont signalé les types inhabituels de décharge des pièces de 15 pouces (381 mm) du Hood, suggérant qu'un obus pourrait avoir explosé dans un canon, provoquant une explosion dans la tourelle. Il est possible que, dans le stress du combat, toutes les mesures de sécurité mises en place après les catastrophes du Jutland pour prévenir une telle explosion dans les soutes n'aient pu être appliquées.
N°667
Jurens donne un examen approfondi de chacune de ces théories (à l'exception de celle de Preston) : sa principale conclusion est que la perte du Hood a presque certainement été précipitée par l'explosion d'une soute d'obus de 4 pouces (102 mm), mais qu'il existe un certain nombre de causes différentes à cette explosion. L'image populaire de l'obus pénétrant le blindage du pont à la verticale est selon lui erronée : il estime que l'angle de chute des obus de 380 mm du Bismarck au moment de la perte n'aurait pas dépassé environ 14 degrés, un angle si défavorable à la pénétration d'un blindage horizontal qu'il est en fait hors des normes de pénétration de l'échelle des chartes de tir allemandes contemporaines. En outre, des images du Hood générées par ordinateur montrent qu'un obus tombant sous cet angle n'aurait pas pu atteindre une soute arrière sans d'abord passer par une partie de la ceinture blindée. D'autre part, le blindage de 12 pouces (305 mm) aurait pu être transpercé, si le Hood avait progressé suffisamment lors de son dernier tour.
N°189
Plus récemment, la découverte de l'épave du Hood a ouvert de nouvelles perspectives. L'inspection de l'épave a confirmé que la partie arrière des soutes a en effet explosé. L'arrière du Hood a pu être situé : les safrans étaient toujours en place, et il a été établi que ceux-ci étaient tournés vers bâbord au moment de l'explosion. En outre, une section de l'avant, immédiatement en avant d'une tourelle, est absente, ce qui a conduit l'historien et ancien chargé de cours au Britannia Royal Naval College de Dartmouth Eric J. Grove et le chef d'expédition David Mearns à penser que « soit juste avant, soit juste après avoir quitté la surface, l'avant a subi des dommages internes massifs dus à une explosion interne » , peut-être une explosion partielle des soutes de munitions de 15 pouces de la partie avant. Il a été suggéré que l'incendie mortel s'est propagé depuis l'extrémité arrière du navire à travers les réservoirs de carburant de tribord, étant donné que du côté tribord « apparaît manquer la plus grande partie, si ce n'est la totalité, du blindage renforcé anti-torpilles »
A servi dans Royal Navy
Lancement 20 mars 1908
Armé 1920
Statut coulé le 24 mai 1941
Caractéristiques techniques
Type Croiseur de bataille
Longueur 171 mètres
Maître-bau 32,06 m
Tirant d'eau 8,7 m
Déplacement 46 000 tonnes à pleine charge
Caractéristiques militaires
Armement 8x381 mm, 12x140 mm, 8x102 mm AA, 24x37 AA, 4 tubes lance-torpilles de 533 mm
Autres caractéristiques
Équipage 1 169 en 1921, 1 418 en 1941
Lancé en 1918, le navire ne prit pas part aux combats de la Première Guerre mondiale. C'était le plus grand navire de la flotte britannique, voire du monde à une certaine période. Pour ces raisons de prestige, le navire passa une grande partie de l'entre-deux-guerres à rendre visite aux autres parties de l'empire britannique ou aux autres pays.
Cependant la faiblesse du navire résidait dans son blindage, insuffisamment épais, surtout sur le pont du navire. On craignait particulièrement les obus de gros calibres tombant à la verticale. Les amiraux en étaient conscients, mais le projet de refonte fut constamment reporté, faute d'argent, mais surtout de temps : le navire étant "l'ambassadeur" de la force navale britannique, il fut mobilisé par les parades, mais aussi les nombreuses crises présageant la guerre. En 1939, avec le déclenchement de la guerre contre l'Allemagne, l'idée de renforcement du blindage fut définitivement enterrée.
Au début du second conflit mondial, le Hood est transféré à la base navale de Scapa Flow, au nord de l'Écosse. Avec les autres bâtiments de la Home Fleet, il a pour zone d'action l'Atlantique nord. Il participe à l'attaque de la flotte française à Mers-el-Kébir en 1940.
Le 21 mai 1941, le cuirassé allemand Bismarck, ainsi que le croiseur lourd SMS Prinz Eugen , sont repérés à Bergen, en Norvège. Ils quittent le port en direction de l'Islande et risquent d'étouffer la Grande-Bretagne en menaçant les convois entre elle et les États-Unis. Le 22 mai, à 22 h 15, le Hood et le Prince of Wales quittent Scapa Flow pour aller à leur rencontre au détroit du Danemark. Le groupe naval est dirigé par l'amiral Holland. La direction du Bismarck est confirmée par deux croiseurs, le Norfolk et le Suffolk, qui le repèrent (au radar) au nord-est de l'Islande le 23 mai, et le suivent à distance.
Le lendemain 24 mai, à 5 h 05, à la sortie du détroit du Danemark, les deux flottes s'aperçoivent. La bataille est engagée à 5 h 52, à 60° 30 N, 38° O, à une distance de 25 km, se réduisant. Les quatre navires en présence encaissent chacun des coups sévères, mais personne ne semble emporter la décision. Les navires allemands deviennent pourtant de plus en plus précis dans leur tir, tandis que le navire amiral britannique, le Hood, souffre de nombreux problèmes techniques qui l'empêchent de tirer plus vite. A 5 h 57, la seconde salve du SMS Prinz Eugen déclenche un incendie, à 6 h 00, un obus du Bismarck atteint le talon d'Achille du Hood, au niveau de la soute à munitions insuffisamment protégée. Une formidable explosion retentit, avec une boule de feu haute de plusieurs centaines de mètres : le navire est cassé en deux et coule en quelques minutes. On ne trouvera que trois survivants sur les 1419 hommes d'équipage.
Le Prince of Wales rompt le combat. Quant au Bismarck, dont une soute à mazout a été perforée, il est contraint de renoncer à ses raids dans l'Atlantique et doit regagner Brest. Commence alors une longue traque de la Royal Navy qui parvient à l'intercepter grâce aux avions de l'Ark Royal, permettant aux cuirassés King George V et Rodney de n'en faire qu'une bouchée.
Le Hood est vengé et la Royal Navy reste maîtresse de la mer du Nord et de l'Atlantique.
Examen des théories
Coup direct d'un obus pénétré dans le compartiment arrière
Cet obus n'a pu provenir que du Bismarck, étant donné que le Prinz Eugen ne tirait plus sur le Hood au moment de l'explosion. Comme indiqué plus haut, cette version des faits était presque tenue pour acquise au moment du naufrage. Un premier doute est survenu à la suite de témoignages selon lesquels l'explosion qui a détruit le Hood a pris naissance près du mât principal, très en avant du compartiment arrière (par exemple l'esquisse, reproduite ici, produite devant la deuxième Chambre d'enquête par le Capitaine Leach, commandant le Prince of Wales). Devant cette deuxième Chambre, des témoins experts ont suggéré que ce qui a été observé était l'évent, par l'intermédiaire des ventilateurs de la salle des machines, d'une explosion ou déflagration violente - mais pas instantanée - dans les compartiments des soutes à munitions de 4 pouces (102 mm). La même déflagration aurait détruit la cloison séparant les soutes des obus de 4 pouces et de 15 pouces (102 mm et 381 mm), ce qui se traduisit très rapidement par une explosion catastrophique similaire à celles déjà constatées au Jutland. Cette théorie a finalement été adoptée par la Chambre.
Un obus ayant fait long feu, continuant sa course sous l'eau, a frappé sous la ceinture blindée du navire et a pénétré dans une soute
Au cours de la même action, le Prince de Galles a reçu un coup de ce type à partir d'un obus de 380 mm, qui a couru sous l'eau sur une distance d'environ 80 pieds (25 m), qui a transpercé la coque à environ 28 pieds (8 m) au-dessous de la ligne de flottaison, est passé à travers des cloisons légères, a pénétré dans plusieurs cloisons et fini sa course, sans exploser, contre la cloison du magasin des torpilles. La deuxième Chambre a considéré cette théorie comme improbable, faisant valoir que le détonateur, s'il avait fonctionné, aurait fait exploser l'obus avant même qu'il eût atteint le navire.
Le navire a été détruit par l'explosion de ses propres torpilles
Selon la théorie de Goodall, les torpilles du navire auraient pu exploser, soit par suite de l'incendie qui faisait rage sur le pont, soit, plus probablement, par une frappe directe du Bismarck. Cela aurait soufflé le côté du navire, séparant la poutre-maîtresse de la coque. L'eau entrant en force dans la brèche, à une vitesse de près de 30 nœuds, aurait alors cisaillé la section arrière du reste de la coque.
L'incendie survenu sur le pont a gagné l'une des soutes à munitions
La preuve a été donnée à la deuxième Chambre que les portes d'accès des chariots d'approvisionnement en obus de 4 pouces (102 mm) étaient fermées pendant l'action. Il reste possible qu'une porte ou un coffrage ait été ouvert par un obus ennemi, laissant entrer les flammes dans la soute. Les flammes auraient pu également passer par les dispositifs de ventilation des soutes ou encore, comme l'a suggéré Ted Briggs, à travers le plancher des tourelles des pièces de 15 pouces (381 mm).
L'explosion a été initiée par des obus de 4 pouces (102 mm) entreposés à l'extérieur des soutes
En 1979, l'historien de la marine Anthony Preston a fait valoir que les soutes du Hood « étaient entourées d'obus anti-aériens de 4 pouces (102 mm) entreposés en dehors des barbettes blindées (sic) ». Ces arrimages non protégés pourraient avoir explosé par suite de l'incendie du pont ou après avoir été touchés par un obus du Bismarck.
Le navire a été détruit par ses propres armes
Devant la deuxième Chambre, des témoins oculaires ont signalé les types inhabituels de décharge des pièces de 15 pouces (381 mm) du Hood, suggérant qu'un obus pourrait avoir explosé dans un canon, provoquant une explosion dans la tourelle. Il est possible que, dans le stress du combat, toutes les mesures de sécurité mises en place après les catastrophes du Jutland pour prévenir une telle explosion dans les soutes n'aient pu être appliquées.
N°667
Jurens donne un examen approfondi de chacune de ces théories (à l'exception de celle de Preston) : sa principale conclusion est que la perte du Hood a presque certainement été précipitée par l'explosion d'une soute d'obus de 4 pouces (102 mm), mais qu'il existe un certain nombre de causes différentes à cette explosion. L'image populaire de l'obus pénétrant le blindage du pont à la verticale est selon lui erronée : il estime que l'angle de chute des obus de 380 mm du Bismarck au moment de la perte n'aurait pas dépassé environ 14 degrés, un angle si défavorable à la pénétration d'un blindage horizontal qu'il est en fait hors des normes de pénétration de l'échelle des chartes de tir allemandes contemporaines. En outre, des images du Hood générées par ordinateur montrent qu'un obus tombant sous cet angle n'aurait pas pu atteindre une soute arrière sans d'abord passer par une partie de la ceinture blindée. D'autre part, le blindage de 12 pouces (305 mm) aurait pu être transpercé, si le Hood avait progressé suffisamment lors de son dernier tour.
N°189
Plus récemment, la découverte de l'épave du Hood a ouvert de nouvelles perspectives. L'inspection de l'épave a confirmé que la partie arrière des soutes a en effet explosé. L'arrière du Hood a pu être situé : les safrans étaient toujours en place, et il a été établi que ceux-ci étaient tournés vers bâbord au moment de l'explosion. En outre, une section de l'avant, immédiatement en avant d'une tourelle, est absente, ce qui a conduit l'historien et ancien chargé de cours au Britannia Royal Naval College de Dartmouth Eric J. Grove et le chef d'expédition David Mearns à penser que « soit juste avant, soit juste après avoir quitté la surface, l'avant a subi des dommages internes massifs dus à une explosion interne » , peut-être une explosion partielle des soutes de munitions de 15 pouces de la partie avant. Il a été suggéré que l'incendie mortel s'est propagé depuis l'extrémité arrière du navire à travers les réservoirs de carburant de tribord, étant donné que du côté tribord « apparaît manquer la plus grande partie, si ce n'est la totalité, du blindage renforcé anti-torpilles »
A servi dans Royal Navy
Lancement 20 mars 1908
Armé 1920
Statut coulé le 24 mai 1941
Caractéristiques techniques
Type Croiseur de bataille
Longueur 171 mètres
Maître-bau 32,06 m
Tirant d'eau 8,7 m
Déplacement 46 000 tonnes à pleine charge
Caractéristiques militaires
Armement 8x381 mm, 12x140 mm, 8x102 mm AA, 24x37 AA, 4 tubes lance-torpilles de 533 mm
Autres caractéristiques
Équipage 1 169 en 1921, 1 418 en 1941
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Le HMS Ark Royal, porte-avions construit en 1937, est le troisième navire de la marine royale britannique à porter ce nom.
Dès les hostilités de la Seconde Guerre mondiale en 1939, le 25 septembre, l’Ark Royal participe au sauvetage du sous-marin HMS Spearfish endommagé et échoué sur des récifs près de Klaxon. Pendant cette opération le 26 septembre, un de ses avions, un Blackburn Skua livre son premier combat aérien contre l'ennemi.
En décembre 1939, il fut engagé dans la poursuite du cuirassé de poche allemand l’Admiral Graf Spee dans l'océan Atlantique sud. Persuadé de la présence proche de l'Ark Royal et d'autres navires lourds le commandant du cuirassé allemand décida de se saborder. Il participe plus tard en 1940 aux opérations de la campagne de Norvège où ses avions mettront à mal la flotte allemande. Au printemps de 1940, il participe à la campagne norvégienne avec le HMS Glorious. Le 13 juin 1940, l’Ark Royal lance une attaque aérienne sur Trondheim (Norvège) ; à cause du temps brumeux, deux destroyers, le HMS Antelope et le HMS Electra entrent en collision et doivent retourner en Angleterre pour réparations urgentes.
En mars 1941, le HMS Ark Royal poursuivit deux croiseurs cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau sur l'océan Atlantique et la mer du Nord.
Équipé d'avions Fairey Swordfish, il sort victorieux du combat qui l'oppose au Bismarck en 1941 dans la mer du Nord, parvenant à endommager son gouvernail. Le Bismarck, ingouvernable, est coulé. Après cette opération, l'Ark Royal, retourné en Méditerranée, est torpillé par le sous-marin U-81. Malgré les faibles dommages apparents, il chavire le lendemain 14 novembre et coule. Un seul de ses matelots perd la vie.
En mai 1941, l'HMS Ark Royal avec l'aide du HMS Renown et du croiseur HMS Sheffield, avait la mission de rechercher le cuirassé allemand Bismarck dans l'océan Atlantique. Le 26 mai, ses avions détectent le cuirassé, et le lendemain une attaque aérienne est ordonnée, avec des avions équipés de torpilles. Les pilotes non informés de la proximité du Sheffield, envoyé en avant pour le combat, ont attaqué en premier le navire britannique, mais s’apercevant rapidement de leur méprise, il torpilleront finalement le navire allemand Bismarck.
L'emplacement exact de l'épave a toujours été gardé top secret jusqu'à la mi-décembre 2002. La BBC annonce à cette même époque qu'un film a été tourné et a localisé le HMS Ark Royal par 900 mètres de profondeur et à environ 30 milles des côtes de Gibraltar (50 kilomètres).
N°668
A servi dans Royal Navy
Commandé 16 septembre 1935
Lancement 13 avril 1937
Armé 16 décembre 1938
Mise en service 16 décembre 1938
Statut torpillé le 14 novembre 1941 par l'U-81
Caractéristiques techniques
Type Porte-avions
Longueur 244 mètres
Maître-bau 28,9 mètres
Tirant d'eau 9,80 mètres
Déplacement 22 200 tonnes
Port en lourd 25 000 tonnes
Propulsion Turbines à engrenage
Vitesse 31,5 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage 114 millimètres
Armement 16 canons de 4.5 pouces
48 canons de 2 livres 32 canons de 0,50 pouces
Aéronefs 60 à 72 avions
Rayon d'action 7 600 milles marins (14 075 kilomètres) à 20 nœuds (37 km/h)
Autres caractéristiques
Équipage 1 600 hommes
Chantier naval Cammell Laird
Indicatif 91
N°194
Dès les hostilités de la Seconde Guerre mondiale en 1939, le 25 septembre, l’Ark Royal participe au sauvetage du sous-marin HMS Spearfish endommagé et échoué sur des récifs près de Klaxon. Pendant cette opération le 26 septembre, un de ses avions, un Blackburn Skua livre son premier combat aérien contre l'ennemi.
En décembre 1939, il fut engagé dans la poursuite du cuirassé de poche allemand l’Admiral Graf Spee dans l'océan Atlantique sud. Persuadé de la présence proche de l'Ark Royal et d'autres navires lourds le commandant du cuirassé allemand décida de se saborder. Il participe plus tard en 1940 aux opérations de la campagne de Norvège où ses avions mettront à mal la flotte allemande. Au printemps de 1940, il participe à la campagne norvégienne avec le HMS Glorious. Le 13 juin 1940, l’Ark Royal lance une attaque aérienne sur Trondheim (Norvège) ; à cause du temps brumeux, deux destroyers, le HMS Antelope et le HMS Electra entrent en collision et doivent retourner en Angleterre pour réparations urgentes.
En mars 1941, le HMS Ark Royal poursuivit deux croiseurs cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau sur l'océan Atlantique et la mer du Nord.
Équipé d'avions Fairey Swordfish, il sort victorieux du combat qui l'oppose au Bismarck en 1941 dans la mer du Nord, parvenant à endommager son gouvernail. Le Bismarck, ingouvernable, est coulé. Après cette opération, l'Ark Royal, retourné en Méditerranée, est torpillé par le sous-marin U-81. Malgré les faibles dommages apparents, il chavire le lendemain 14 novembre et coule. Un seul de ses matelots perd la vie.
En mai 1941, l'HMS Ark Royal avec l'aide du HMS Renown et du croiseur HMS Sheffield, avait la mission de rechercher le cuirassé allemand Bismarck dans l'océan Atlantique. Le 26 mai, ses avions détectent le cuirassé, et le lendemain une attaque aérienne est ordonnée, avec des avions équipés de torpilles. Les pilotes non informés de la proximité du Sheffield, envoyé en avant pour le combat, ont attaqué en premier le navire britannique, mais s’apercevant rapidement de leur méprise, il torpilleront finalement le navire allemand Bismarck.
L'emplacement exact de l'épave a toujours été gardé top secret jusqu'à la mi-décembre 2002. La BBC annonce à cette même époque qu'un film a été tourné et a localisé le HMS Ark Royal par 900 mètres de profondeur et à environ 30 milles des côtes de Gibraltar (50 kilomètres).
N°668
A servi dans Royal Navy
Commandé 16 septembre 1935
Lancement 13 avril 1937
Armé 16 décembre 1938
Mise en service 16 décembre 1938
Statut torpillé le 14 novembre 1941 par l'U-81
Caractéristiques techniques
Type Porte-avions
Longueur 244 mètres
Maître-bau 28,9 mètres
Tirant d'eau 9,80 mètres
Déplacement 22 200 tonnes
Port en lourd 25 000 tonnes
Propulsion Turbines à engrenage
Vitesse 31,5 nœuds (57 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage 114 millimètres
Armement 16 canons de 4.5 pouces
48 canons de 2 livres 32 canons de 0,50 pouces
Aéronefs 60 à 72 avions
Rayon d'action 7 600 milles marins (14 075 kilomètres) à 20 nœuds (37 km/h)
Autres caractéristiques
Équipage 1 600 hommes
Chantier naval Cammell Laird
Indicatif 91
N°194
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
HMS Waterhen (D22/I22) était un destroyer de la classe W qui ont servi dans la Royal Navy (RN) de 1918 jusqu'en 1933, et la Royal Australian Navy (RAN) à partir de 1933 jusqu'à sa perte en 1941 par des bombardiers Allemand / Italiens.
Waterhen a été construit par Palmers Shipbuilding and Engineering Company à Jarrow-on-Tyne, le 3 Juillet 1917, lancé le 23 Mars 1918, terminé le 17 Juillet 1918 et en service dans la RN.
Le Waterhen est partis pour l'Australie le 17 Octobre 1933 et est arrivé à Sydney le 21 Décembre 1933. Il a été mis en réserve le 9 Octobre 1934 puis remis en service le 14 avril 1936 et a été déclassé à nouveau le 1er Juin 1938.
Le destroyer a été de nouveau remis en service le 1er Septembre 1939 au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi en Méditerranée. Il a participé à l'évacuation de la Grèce en avril 1941.
Le Waterhen a été gravement endommagé lors d'une attaque par des bombardiers Ju-87 en piqué 12 pour l'Allemagne et 7 italiens en Afrique du Nord le 29 Juin 1941. Le HMS Defender l'a pris en remorque, mais le 30 Juin 1941, le Waterhen renversé et a coulé. Il a été le premier navire de la Royal Australian Navy à être perdu pendant la Deuxième Guerre mondiale.
N°669
Waterhen a été construit par Palmers Shipbuilding and Engineering Company à Jarrow-on-Tyne, le 3 Juillet 1917, lancé le 23 Mars 1918, terminé le 17 Juillet 1918 et en service dans la RN.
Le Waterhen est partis pour l'Australie le 17 Octobre 1933 et est arrivé à Sydney le 21 Décembre 1933. Il a été mis en réserve le 9 Octobre 1934 puis remis en service le 14 avril 1936 et a été déclassé à nouveau le 1er Juin 1938.
Le destroyer a été de nouveau remis en service le 1er Septembre 1939 au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Il a servi en Méditerranée. Il a participé à l'évacuation de la Grèce en avril 1941.
Le Waterhen a été gravement endommagé lors d'une attaque par des bombardiers Ju-87 en piqué 12 pour l'Allemagne et 7 italiens en Afrique du Nord le 29 Juin 1941. Le HMS Defender l'a pris en remorque, mais le 30 Juin 1941, le Waterhen renversé et a coulé. Il a été le premier navire de la Royal Australian Navy à être perdu pendant la Deuxième Guerre mondiale.
N°669
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Le USS Gleaves a été lancé en Décembre 1939 et mis en service dans la Marine des États-Unis en Juin 1940.
«Benson» Le destroyer de la classe d'usage général avait un effectif de 208 officiers et soldats. Après une période initiale de formation au large de la côte atlantique et dans les eaux des Caraïbes, il a escorté les convois à destination de l'Islande, l'Irlande et l'Afrique du Nord. Il a participé au débarquement allié en Sicile et, de concert avec l'USS Plunkett. a accepté la reddition de la garnison italienne à Utica en août 1943.Il a contribué pour l' Invasion de la France et l'Italie.
Le Gleaves a obtenu cinq étoiles pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été
déclassés en mai 1946 et plus tard placé dans la flotte de réserve avant d'être mis à la casse.
N°670
«Benson» Le destroyer de la classe d'usage général avait un effectif de 208 officiers et soldats. Après une période initiale de formation au large de la côte atlantique et dans les eaux des Caraïbes, il a escorté les convois à destination de l'Islande, l'Irlande et l'Afrique du Nord. Il a participé au débarquement allié en Sicile et, de concert avec l'USS Plunkett. a accepté la reddition de la garnison italienne à Utica en août 1943.Il a contribué pour l' Invasion de la France et l'Italie.
Le Gleaves a obtenu cinq étoiles pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été
déclassés en mai 1946 et plus tard placé dans la flotte de réserve avant d'être mis à la casse.
N°670
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Le RMS Carmanie était un paquebot britannique de la Cunard Line , qui, dans la Première Guerre mondiale a été converti en croiseur marchand armé .
Lors de son lancement, la Carmanie et son navire jumeau, le Caronia , ont été les plus gros navires de la flotte de Cunard et les deux plus rapides dans le monde, , car ils avaient été conçus pour rivaliser avec les Allemands pour le Ruban bleu . Le Carmanie avait des turbines à vapeur, et le Caronia avait un moteurs quadruple expansion . Le Carmanie faisait le voyag de New York, Liverpool de 1905 à 1910, il y eu un incendie majeur en Juin 1910. En Octobre 1913 il a répondu à un appel de détresse du Volturno pour recueillir les survivants dans une tempête, ce qui entraîna de nombreuses récompenses pour acte de bravoure .
Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale , le Carmanie a été transformé en croiseur marchand armé , équipé de huit canons 4,7 pouces , et placé sous le commandement du capitaine Grant Noel. Il partit de Liverpool à Shell Bay dans les Bermudes . il a ensuite engagé et a coulé le croiseur marchand allemand SMS Cap Trafalgar au cours de la bataille de Trindade . Le navire subi d'importants dommages et plusieurs blessés dans son équipage. Après des réparations à Gibraltar il a patrouillé le long de la côte du Portugal et des les îles de l'Atlantique pendant deux ans. En mai 1916, il a été utilisé comme transport de troupes. Après la guerre, il a transporté des troupes canadiennes de retour d'Europe.
Au début de 1920, il est retourné au service de paquebot, et remis en état en 1923. En 1932, il a été vendu à Hughes Bolckow & Co., et mis au rebut à Blyth .
N°186
Lors de son lancement, la Carmanie et son navire jumeau, le Caronia , ont été les plus gros navires de la flotte de Cunard et les deux plus rapides dans le monde, , car ils avaient été conçus pour rivaliser avec les Allemands pour le Ruban bleu . Le Carmanie avait des turbines à vapeur, et le Caronia avait un moteurs quadruple expansion . Le Carmanie faisait le voyag de New York, Liverpool de 1905 à 1910, il y eu un incendie majeur en Juin 1910. En Octobre 1913 il a répondu à un appel de détresse du Volturno pour recueillir les survivants dans une tempête, ce qui entraîna de nombreuses récompenses pour acte de bravoure .
Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale , le Carmanie a été transformé en croiseur marchand armé , équipé de huit canons 4,7 pouces , et placé sous le commandement du capitaine Grant Noel. Il partit de Liverpool à Shell Bay dans les Bermudes . il a ensuite engagé et a coulé le croiseur marchand allemand SMS Cap Trafalgar au cours de la bataille de Trindade . Le navire subi d'importants dommages et plusieurs blessés dans son équipage. Après des réparations à Gibraltar il a patrouillé le long de la côte du Portugal et des les îles de l'Atlantique pendant deux ans. En mai 1916, il a été utilisé comme transport de troupes. Après la guerre, il a transporté des troupes canadiennes de retour d'Europe.
Au début de 1920, il est retourné au service de paquebot, et remis en état en 1923. En 1932, il a été vendu à Hughes Bolckow & Co., et mis au rebut à Blyth .
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
MONS mv CALPE
construit par Ailsa Shipbuilding Company,
Nom de famille: Afrique (1991)
Noms antérieurs: la ville de Limassol (1986), Igoumenitsa Express (1987), T Lily (1988)
Port d'immatriculation: London
Propulsion: 2 huile 2SA 7cy 2620bhp
Lancement: mardi 05.04.1954
Construit: 1954
Type de navire: Ferry de voitures particulières neuves
Tonnage: 1991 tjb
Longueur: 283 pieds
Largeur: 48 pieds 2
source: Clydesite.co.uk
N°187
construit par Ailsa Shipbuilding Company,
Nom de famille: Afrique (1991)
Noms antérieurs: la ville de Limassol (1986), Igoumenitsa Express (1987), T Lily (1988)
Port d'immatriculation: London
Propulsion: 2 huile 2SA 7cy 2620bhp
Lancement: mardi 05.04.1954
Construit: 1954
Type de navire: Ferry de voitures particulières neuves
Tonnage: 1991 tjb
Longueur: 283 pieds
Largeur: 48 pieds 2
source: Clydesite.co.uk
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Pour près de 40 ans le Canberra
servi la Peninsular & Oriental Steam Navigation Company (P & O) admirablement.
Le Canberra a débuté sa carrière illustre en 1961, en conduisant les émigrants vers une nouvelle vie en Australie.
En 1982, Canberra est devenu un héros national, il transporta des troupes britanniques dans la zone de guerre des îles Falkland.
Il navigua jusqu'en 1997.
Longueur: 249.9 m
Largeur: 31.2 m
Tirant d'eau: 9.97 m
N°188
servi la Peninsular & Oriental Steam Navigation Company (P & O) admirablement.
Le Canberra a débuté sa carrière illustre en 1961, en conduisant les émigrants vers une nouvelle vie en Australie.
En 1982, Canberra est devenu un héros national, il transporta des troupes britanniques dans la zone de guerre des îles Falkland.
Il navigua jusqu'en 1997.
Longueur: 249.9 m
Largeur: 31.2 m
Tirant d'eau: 9.97 m
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Raffaello
Chantier: Cantieri Riuniti dell 'Adriatico, Mon ¬ Falcone, en Italie.
Terminé: Juillet 1965.
Tonnage brut: 45.933.
Dimensions: 905ft x 102ft. Profondeur, 52ft.
Moteurs: quatre turbines à vapeur, double réduction à engrenage.
Vis: Twin.
Les cloisons étanches: Seize.
Terrasses: Six.
Vitesse normale: 26,50 noeuds. (atteint une vitesse de 30,15 noeuds sur ses épreuves.)
Logement de passager: 535 premier, 550 cabines et 690 en classe touriste.
Voyage inaugural: Gênes-Naples-Cannes-New York le 18 Juillet, 1965.
Employé au service de Gênes-Naples-Cannes-Alge ¬ CIRAS-New York avec des croisières aux Antilles pendant la saison morte. Ses cheminées sont construites en fibre de verre et il a une étrave à bulbe pour augmenter sa vitesse.
Navire jumeau: Michel-Ange
N°192
Chantier: Cantieri Riuniti dell 'Adriatico, Mon ¬ Falcone, en Italie.
Terminé: Juillet 1965.
Tonnage brut: 45.933.
Dimensions: 905ft x 102ft. Profondeur, 52ft.
Moteurs: quatre turbines à vapeur, double réduction à engrenage.
Vis: Twin.
Les cloisons étanches: Seize.
Terrasses: Six.
Vitesse normale: 26,50 noeuds. (atteint une vitesse de 30,15 noeuds sur ses épreuves.)
Logement de passager: 535 premier, 550 cabines et 690 en classe touriste.
Voyage inaugural: Gênes-Naples-Cannes-New York le 18 Juillet, 1965.
Employé au service de Gênes-Naples-Cannes-Alge ¬ CIRAS-New York avec des croisières aux Antilles pendant la saison morte. Ses cheminées sont construites en fibre de verre et il a une étrave à bulbe pour augmenter sa vitesse.
Navire jumeau: Michel-Ange
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
Royal Katherine
Il a été construite dans le Woolwich cale sèche par le maître charpentier de marine Christopher Pett .
26 Octobre 1664 a lancé la KATHERINE ROYAL. (certaines sources donnent KATHERINE et rebaptisé en 1696 en ROYAL KATHERINE), elle a été nommée après Catherine de Bragance, la reine portugaise née du roi Charles II.
Tonnage 1037 tonnes (bm), dim. 153,1 x 39,8 x 17.3ft, projet de 20 pieds
Armement: 76 canons nominale, mais au cours de sa carrière. L'équipage 450.
13 Mars 1665 commandé par le capitaine Thomas Tiddiman.
13 Juin 1665 bataille de Lowestoft.
le 12 Juin 1667, il a été sabordé pour éviter la capture.
Plus tard renfloué et remis en place.
26 Mars 1668 bataille de Solebay.
28 mai 1672 capturé par les Hollandais et les officiers enlevés comme prisonniers de guerre, il fut repris le même jour par les Britanniques.
07 Juin et 14 Juin 1673 a pris part à des batailles de Schooneveld.
21 août 1673 à la bataille de Texel.
1 avril 1678 sous le commandement du capitaine Thomas Willshaw de l'escadron de la Manche.
En 1690, sous le capitaine Matthew Aylmer à la bataille de Beachy Head, le 10 Juillet 1690.
N°193
1691 il était sous le commandement du capitaine Wolfran Cornwall et a participé à la bataille de Barfleur à partir du 29 mai au 04 Juin 1692.
24 août 1704, il participe à la bataille de Vélez-Málaga: perte 27 hommes et 94 blessés dans cette bataille.
18 Décembre 1706 rebaptisé en RAMILLIES. 18 Décembre 1706 a ordonné d'être remise en service, mais apparemment cela n'est jamais arrivé.
Il a été construite dans le Woolwich cale sèche par le maître charpentier de marine Christopher Pett .
26 Octobre 1664 a lancé la KATHERINE ROYAL. (certaines sources donnent KATHERINE et rebaptisé en 1696 en ROYAL KATHERINE), elle a été nommée après Catherine de Bragance, la reine portugaise née du roi Charles II.
Tonnage 1037 tonnes (bm), dim. 153,1 x 39,8 x 17.3ft, projet de 20 pieds
Armement: 76 canons nominale, mais au cours de sa carrière. L'équipage 450.
13 Mars 1665 commandé par le capitaine Thomas Tiddiman.
13 Juin 1665 bataille de Lowestoft.
le 12 Juin 1667, il a été sabordé pour éviter la capture.
Plus tard renfloué et remis en place.
26 Mars 1668 bataille de Solebay.
28 mai 1672 capturé par les Hollandais et les officiers enlevés comme prisonniers de guerre, il fut repris le même jour par les Britanniques.
07 Juin et 14 Juin 1673 a pris part à des batailles de Schooneveld.
21 août 1673 à la bataille de Texel.
1 avril 1678 sous le commandement du capitaine Thomas Willshaw de l'escadron de la Manche.
En 1690, sous le capitaine Matthew Aylmer à la bataille de Beachy Head, le 10 Juillet 1690.
N°193
1691 il était sous le commandement du capitaine Wolfran Cornwall et a participé à la bataille de Barfleur à partir du 29 mai au 04 Juin 1692.
24 août 1704, il participe à la bataille de Vélez-Málaga: perte 27 hommes et 94 blessés dans cette bataille.
18 Décembre 1706 rebaptisé en RAMILLIES. 18 Décembre 1706 a ordonné d'être remise en service, mais apparemment cela n'est jamais arrivé.
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
CS mirror
Construit en 1923 par John Brown & Co., Clydebank.
Longueur 259,2 m Largeur 37,2 m 22,9 m Jauge brute.
CS miroir a été construit pour le Telegraph Company comme navire de réparation de câble, muté à l'Imperial et Communications International Ltd en 1929, puis à Cable & Wireless.
Le navire a passé la plupart de sa vie professionnelle basée à Gibraltar, et a été abandonné en 1964.
N°189 A
Construit en 1923 par John Brown & Co., Clydebank.
Longueur 259,2 m Largeur 37,2 m 22,9 m Jauge brute.
CS miroir a été construit pour le Telegraph Company comme navire de réparation de câble, muté à l'Imperial et Communications International Ltd en 1929, puis à Cable & Wireless.
Le navire a passé la plupart de sa vie professionnelle basée à Gibraltar, et a été abandonné en 1964.
N°189 A
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
HMS Berwick de la Royal Navy de classe croiseur lourd , de la sous-classe Kent. Il a été construit par Fairfield Shipbuilding and Engineering Company ( Govan , Écosse ).Il a été lancé le 30 Mars 1926.
Il a escorté des convois pendant la dernière guerre . Il a participé à la campagne de Norvège,endommagé près des Canaries.
Il escorta des convois en Russie du Nord et en Mer du Nord.
Part pour la démolition le 15 juin 1948.
N°880
Il a escorté des convois pendant la dernière guerre . Il a participé à la campagne de Norvège,endommagé près des Canaries.
Il escorta des convois en Russie du Nord et en Mer du Nord.
Part pour la démolition le 15 juin 1948.
N°880
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
L’énigme de la Mary Celeste, un brick-goélette immatriculé à New York, est une des plus fameuses du monde maritime.
Ayant commencé sa carrière sous le nom d’Amazon, il fut retrouvé naviguant sous voilure réduite dans l’océan Atlantique, sans personne à bord le 5 décembre 1872. L’équipage du bateau qui le retrouva, le Dei Gratia, commandé par le capitaine Morehouse, n’aurait trouvé aucune indication sur le livre de bord concernant les jours qui précédaient. Les dernières lignes situaient le navire à une centaine de miles des Açores (185,2 kilomètres) et étaient datées du 24 novembre. Toutefois, l’ardoise du navire indiquait qu’ils avaient atteint l’île de Santa Maria, le 25. Par contre, les instruments de navigation (loch, sextant, instructions maritimes...) manquaient à bord et une certaine quantité d’eau avait été embarquée dans les fonds. Des réserves de nourriture pour six mois étaient à bord. Seuls manquaient les deux canots mais un avait été détruit à New York pendant le chargement de la cargaison et faute de temps n’avait pas été remplacé.
N°801
La disparition du capitaine Briggs, de sa femme, de sa fille et des sept hommes de l’équipage, le sort de la cargaison de 1 701 fûts d’alcool dénaturé et l’incompréhension de ce qui s’est passé ont généré de la part des médias de l’époque un grand nombre d’hypothèses. On parla de mutinerie, d’attaque du navire pour récupérer sa cargaison, de rivalité amoureuse, de monstres marins, etc.
De plus, l’imaginaire des marins a excessivement brodé sur cette histoire de vaisseau fantôme, avec force détails inventés, du chat noir qui était seul à bord à la soupe fumante que l’équipage aurait retrouvée, comme si le navire avait été abandonné subitement (hypothèse d’une nouvelle de Conan Doyle), sans compter un harmonium qui jouait seul, etc.
N°798
Tout laissait penser à un abandon trop hâtif par son équipage (canot et instruments de navigation manquants) d’un navire apparemment en difficulté, comme toutes les histoires de naufrage en regorgent.
C’est vraisemblablement la projection de ces nombreuses terreurs du monde maritime que la tradition orale des matelots a enjolivée, augmentée et modifiée au fur et à mesure des différentes escales (et des beuveries) des uns et des autres. Moby Dick, le Hollandais volant, les pirates et flibustiers au grand cœur en sont autant d’autres...
Le 26 mars 1873, le capitaine Morehouse reçut la somme de 1 700 livres du tribunal maritime, soit 5 % du prix du navire (36 000 £).
N°799
Les faits erronés:
1.Il n’y avait aucun repas chaud sur la table de la cuisine.
2.Le piano de Mme Briggs (la femme du capitaine) n’a jamais été à bord
3.Briggs étant protestant pratiquant, il ne tolérait aucun alcool à bord (l’alcool de la cargaison n’était pas buvable). Il aurait donc été dans l’impossibilité de se saoûler, de même que son équipage.
4.Briggs et Morehouse n’ont jamais été amarrés à quai en même temps. Il n’y a aucune preuve qu’ils se connaissaient.
5.Aucun survivant n’a jamais été retrouvé, John Pemberton étant une invention littéraire et Abel Fosdyk un canular.
Hypothèses:
1.Un poulpe aurait attaqué le navire et enlevé l’équipage.
2.Un tremblement de terre sous-marin aurait effrayé l’équipage.
3.Une île serait apparue et aurait disparu aussi vite alors que l’équipage serait descendu du navire pour marcher sur elle.
N°197
4.Une tempête aurait effrayé l’équipage et une vague gigantesque l’aurait emporté du pont.
5.Un concours de nage entre le capitaine et son second aurait eu lieu et le reste de l’équipage aurait regardé la course sur une plate-forme qui aurait cédé, précipitant ses occupants à la mer.
6.Le cuisinier serait devenu fou et aurait empoisonné tout le monde avant de se suicider.
7.Mme Briggs aurait été tuée par son piano, mal arrimé (après une tentative du second, exaspéré, de le jeter à la mer). Cela aurait plongé le capitaine dans la dépression et celui-ci se serait mis à boire pendant plusieurs jours. Le second aurait fini par lui confisquer son alcool, et ce serait l’équipage qui l’aurait bu en deux jours. Revenu à lui, le capitaine aurait fait savoir qu’il voulait détruire le piano. Le piano aurait été jeté à la mer mais n’aurait pas coulé et aurait été récupéré par un autre navire. Puis le capitaine serait disparu, tombé à la mer ou peut-être poussé. Pour éviter une enquête sous une accusation de mutinerie, les hommes auraient quitté le navire avec la complicité des membres d'équipage du Dei Gratia.
8.Les hommes, prêtés par le Dei Gratias avant le départ des deux navires, qui aurait accosté au même port, auraient supprimé le capitaine. Pour ne pas être accusés de mutinerie, ils auraient attendu le Dei Gratias avec le reste de l'équipage. Puis, les hommes du Dei Gratia auraient emmené les hommes de la Mary Celeste et fait semblant de découvrir le bateau afin de toucher la récompense de son armateur (c'est ce que raconta E. W. Head, le cuisinier, à un journaliste menant l'enquête).
9.Un des fûts d’alcool, imbuvable, du méthanol précisément, pas assez étanche, aurait commencé à exhaler des vapeurs à l’approche des Açores, puis aurait explosé du fait des propriétés chimiques du méthanol, ignorées par les hommes de science de l’époque (température propice à la combustion de 13 °C), suite aux infimes étincelles causées par les cerclages en fer, sans toutefois causer de dégâts conséquents. Seule la porte menant dans la cale se serait littéralement envolée par le souffle de l’explosion, créant la panique à bord. L’équipage se serait réfugié sur une chaloupe rattachée au bateau par la drisse, mais celle-ci céda parce que l’équipage aurait laissé les voiles hissées. C’est cette hypothèse qui est retenue par la plupart des chercheurs.
N°800
Ayant commencé sa carrière sous le nom d’Amazon, il fut retrouvé naviguant sous voilure réduite dans l’océan Atlantique, sans personne à bord le 5 décembre 1872. L’équipage du bateau qui le retrouva, le Dei Gratia, commandé par le capitaine Morehouse, n’aurait trouvé aucune indication sur le livre de bord concernant les jours qui précédaient. Les dernières lignes situaient le navire à une centaine de miles des Açores (185,2 kilomètres) et étaient datées du 24 novembre. Toutefois, l’ardoise du navire indiquait qu’ils avaient atteint l’île de Santa Maria, le 25. Par contre, les instruments de navigation (loch, sextant, instructions maritimes...) manquaient à bord et une certaine quantité d’eau avait été embarquée dans les fonds. Des réserves de nourriture pour six mois étaient à bord. Seuls manquaient les deux canots mais un avait été détruit à New York pendant le chargement de la cargaison et faute de temps n’avait pas été remplacé.
N°801
La disparition du capitaine Briggs, de sa femme, de sa fille et des sept hommes de l’équipage, le sort de la cargaison de 1 701 fûts d’alcool dénaturé et l’incompréhension de ce qui s’est passé ont généré de la part des médias de l’époque un grand nombre d’hypothèses. On parla de mutinerie, d’attaque du navire pour récupérer sa cargaison, de rivalité amoureuse, de monstres marins, etc.
De plus, l’imaginaire des marins a excessivement brodé sur cette histoire de vaisseau fantôme, avec force détails inventés, du chat noir qui était seul à bord à la soupe fumante que l’équipage aurait retrouvée, comme si le navire avait été abandonné subitement (hypothèse d’une nouvelle de Conan Doyle), sans compter un harmonium qui jouait seul, etc.
N°798
Tout laissait penser à un abandon trop hâtif par son équipage (canot et instruments de navigation manquants) d’un navire apparemment en difficulté, comme toutes les histoires de naufrage en regorgent.
C’est vraisemblablement la projection de ces nombreuses terreurs du monde maritime que la tradition orale des matelots a enjolivée, augmentée et modifiée au fur et à mesure des différentes escales (et des beuveries) des uns et des autres. Moby Dick, le Hollandais volant, les pirates et flibustiers au grand cœur en sont autant d’autres...
Le 26 mars 1873, le capitaine Morehouse reçut la somme de 1 700 livres du tribunal maritime, soit 5 % du prix du navire (36 000 £).
N°799
Les faits erronés:
1.Il n’y avait aucun repas chaud sur la table de la cuisine.
2.Le piano de Mme Briggs (la femme du capitaine) n’a jamais été à bord
3.Briggs étant protestant pratiquant, il ne tolérait aucun alcool à bord (l’alcool de la cargaison n’était pas buvable). Il aurait donc été dans l’impossibilité de se saoûler, de même que son équipage.
4.Briggs et Morehouse n’ont jamais été amarrés à quai en même temps. Il n’y a aucune preuve qu’ils se connaissaient.
5.Aucun survivant n’a jamais été retrouvé, John Pemberton étant une invention littéraire et Abel Fosdyk un canular.
Hypothèses:
1.Un poulpe aurait attaqué le navire et enlevé l’équipage.
2.Un tremblement de terre sous-marin aurait effrayé l’équipage.
3.Une île serait apparue et aurait disparu aussi vite alors que l’équipage serait descendu du navire pour marcher sur elle.
N°197
4.Une tempête aurait effrayé l’équipage et une vague gigantesque l’aurait emporté du pont.
5.Un concours de nage entre le capitaine et son second aurait eu lieu et le reste de l’équipage aurait regardé la course sur une plate-forme qui aurait cédé, précipitant ses occupants à la mer.
6.Le cuisinier serait devenu fou et aurait empoisonné tout le monde avant de se suicider.
7.Mme Briggs aurait été tuée par son piano, mal arrimé (après une tentative du second, exaspéré, de le jeter à la mer). Cela aurait plongé le capitaine dans la dépression et celui-ci se serait mis à boire pendant plusieurs jours. Le second aurait fini par lui confisquer son alcool, et ce serait l’équipage qui l’aurait bu en deux jours. Revenu à lui, le capitaine aurait fait savoir qu’il voulait détruire le piano. Le piano aurait été jeté à la mer mais n’aurait pas coulé et aurait été récupéré par un autre navire. Puis le capitaine serait disparu, tombé à la mer ou peut-être poussé. Pour éviter une enquête sous une accusation de mutinerie, les hommes auraient quitté le navire avec la complicité des membres d'équipage du Dei Gratia.
8.Les hommes, prêtés par le Dei Gratias avant le départ des deux navires, qui aurait accosté au même port, auraient supprimé le capitaine. Pour ne pas être accusés de mutinerie, ils auraient attendu le Dei Gratias avec le reste de l'équipage. Puis, les hommes du Dei Gratia auraient emmené les hommes de la Mary Celeste et fait semblant de découvrir le bateau afin de toucher la récompense de son armateur (c'est ce que raconta E. W. Head, le cuisinier, à un journaliste menant l'enquête).
9.Un des fûts d’alcool, imbuvable, du méthanol précisément, pas assez étanche, aurait commencé à exhaler des vapeurs à l’approche des Açores, puis aurait explosé du fait des propriétés chimiques du méthanol, ignorées par les hommes de science de l’époque (température propice à la combustion de 13 °C), suite aux infimes étincelles causées par les cerclages en fer, sans toutefois causer de dégâts conséquents. Seule la porte menant dans la cale se serait littéralement envolée par le souffle de l’explosion, créant la panique à bord. L’équipage se serait réfugié sur une chaloupe rattachée au bateau par la drisse, mais celle-ci céda parce que l’équipage aurait laissé les voiles hissées. C’est cette hypothèse qui est retenue par la plupart des chercheurs.
N°800
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
HMS Vanguard - vaisseau amiral de Nelson à la bataille du Nil, le 1 août 1798. Il était un cuirassé de troisième ordre, avec 74 armes à feu et fut lancé à Deptford Royal Dockyard en 1787.
1.644 tonnes. L168ft, B47ft.
Pendant la guerre révolutionnaire, il faisait partie de la flotte de lord Hood à l'occupation de Toulon en août 1793.
N°842
En Décembre 1795 le capitaine Edward Berry a été nommé capitaine de pavillon Vanguard en battant pavillon de l' amiral Nelson . la flotte s'est déployée en Méditerranée Méditerranée composée de HMS Orion, HMS Alexander, HMS Emerald, HMS et HMS Terpsichore Bonne Citoyenne.
Napoléon s'enfuit avec sa flotte de Toulon alors que Nelson voulait réparer ses navires après une violente tempête.
N°
Après une course-poursuite en Méditerranée orientale, le 1er août, la bataille du Nil a suivi. Nelson a déplacé son pavillon du bord du HMS Vanguard à HMS Foudroyant.
En 1800, Vanguard a été retiré à Portsmouth.
En 1812, il était un bateau-prison à Plymouth en 1814 et est devenu une épave .
Il a finalement été démantelé en 1821.
Information de Ted Evans, Liverpool.
1.644 tonnes. L168ft, B47ft.
Pendant la guerre révolutionnaire, il faisait partie de la flotte de lord Hood à l'occupation de Toulon en août 1793.
N°842
En Décembre 1795 le capitaine Edward Berry a été nommé capitaine de pavillon Vanguard en battant pavillon de l' amiral Nelson . la flotte s'est déployée en Méditerranée Méditerranée composée de HMS Orion, HMS Alexander, HMS Emerald, HMS et HMS Terpsichore Bonne Citoyenne.
Napoléon s'enfuit avec sa flotte de Toulon alors que Nelson voulait réparer ses navires après une violente tempête.
N°
Après une course-poursuite en Méditerranée orientale, le 1er août, la bataille du Nil a suivi. Nelson a déplacé son pavillon du bord du HMS Vanguard à HMS Foudroyant.
En 1800, Vanguard a été retiré à Portsmouth.
En 1812, il était un bateau-prison à Plymouth en 1814 et est devenu une épave .
Il a finalement été démantelé en 1821.
Information de Ted Evans, Liverpool.
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
HMS Starling (U66) corvette de la Marine royale . Elle a été construite par Fairfield Shipbuilding and Engineering Company à Govan , en Ecosse , lancée le 14 Octobre 1942, et mis en service le 1er avril 1943.
Dans la bataille de l'Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale , Starling a été le navire amiral du capitaine Frédéric John Walker, une flottille de six sloops non lié à la protection des convois, mais libre de traquer les sous-marins où qu'ils se trouvent. Les autres navires du groupe ont été HMS Cygnet , HMS Kite , HMS Wild Goose , HMS Woodpecker , et HMS Wren .
Starling a été abandonné en 1965.
Starling a participé dans le naufrage de quatorze sous-marins :
U-202 a été coulé au sud-est de Cape Farewell, au Groenland , par des grenades et des tirs de Starling, le 2 Juin 1943.
U-119 a été coulé dans le golfe de Gascogne par Starling, le 24 Juin 1943.
U-226 a été coulé à l'est de Terre-Neuve par Starling, HMS Woodcock et Kite le 6 Novembre 1943.
U-842 a été coulé par Starling et de l'Oie Sauvage, le 6 Novembre 1943.
U-592 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par Starling, de l'Oie Sauvage et HMS Magpie le 31 Janvier 1944.
U-734 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par l'Oie Sauvage et Starling, le 9 Février 1944.
U-238 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par cerf-volant, Magpie et Starling, le 9 Février 1944.
U-264 a été coulé par Pic et Starling, le 19 Février 1944.
U-653 a été coulé par un Fairey Swordfish de l'escorte transporteur HMS Vindex , Starling et de l'Oie Sauvage le 15 Mars 1944.
U-961 a été coulé à l'est de l'Islande par Starling, le 29 Mars 1944.
U-473 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par Starling, Wren et de l'Oie Sauvage, le 6 mai 1944.
U-333 a été coulé à l'ouest de l' îles Scilly par Starling et la frégate HMS Loch Killin le 31 Juillet 1944.
U-736 a été coulé dans le golfe de Gascogne, par Starling et Killin Loch, le 6 août 1944.
U-385 a été coulé dans le golfe de Gascogne par Starling et un Short Sunderland bateau volant le 11 août 1944.
le naufrage du U-482 dans le chenal du Nord le 16 Janvier 1945.
N°776
Dans la bataille de l'Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale , Starling a été le navire amiral du capitaine Frédéric John Walker, une flottille de six sloops non lié à la protection des convois, mais libre de traquer les sous-marins où qu'ils se trouvent. Les autres navires du groupe ont été HMS Cygnet , HMS Kite , HMS Wild Goose , HMS Woodpecker , et HMS Wren .
Starling a été abandonné en 1965.
Starling a participé dans le naufrage de quatorze sous-marins :
U-202 a été coulé au sud-est de Cape Farewell, au Groenland , par des grenades et des tirs de Starling, le 2 Juin 1943.
U-119 a été coulé dans le golfe de Gascogne par Starling, le 24 Juin 1943.
U-226 a été coulé à l'est de Terre-Neuve par Starling, HMS Woodcock et Kite le 6 Novembre 1943.
U-842 a été coulé par Starling et de l'Oie Sauvage, le 6 Novembre 1943.
U-592 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par Starling, de l'Oie Sauvage et HMS Magpie le 31 Janvier 1944.
U-734 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par l'Oie Sauvage et Starling, le 9 Février 1944.
U-238 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par cerf-volant, Magpie et Starling, le 9 Février 1944.
U-264 a été coulé par Pic et Starling, le 19 Février 1944.
U-653 a été coulé par un Fairey Swordfish de l'escorte transporteur HMS Vindex , Starling et de l'Oie Sauvage le 15 Mars 1944.
U-961 a été coulé à l'est de l'Islande par Starling, le 29 Mars 1944.
U-473 a été coulé au sud-ouest de l'Irlande par Starling, Wren et de l'Oie Sauvage, le 6 mai 1944.
U-333 a été coulé à l'ouest de l' îles Scilly par Starling et la frégate HMS Loch Killin le 31 Juillet 1944.
U-736 a été coulé dans le golfe de Gascogne, par Starling et Killin Loch, le 6 août 1944.
U-385 a été coulé dans le golfe de Gascogne par Starling et un Short Sunderland bateau volant le 11 août 1944.
le naufrage du U-482 dans le chenal du Nord le 16 Janvier 1945.
N°776
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Re: LE MONDE DES BATEAUX (philatélie)
HMS royalist était un Dido classe croiseur léger de la Bellone sous-groupe de la Royal Navy . Il n'avait que quatre tourelles. Il a été construit par Scotts Shipbuilding and Engineering Company ( Greenock , en Ecosse) en service le 10 Septembre 1943.
raids contre le cuirassé allemand Tirpitz tandis que le Tirpitz était en Norvège.
En Méditerranée pour soutenir le débarquement dans le sud de la France ( opération Dragoon ) en août 1944.
En avril 1945, il était en soutien du débarquements à Rangoon ( Opération Dracula ), et le mois suivant fait partie d'une force qui a tenté en vain d'intercepter un croiseur japonais ensuite il a tenté d'empecher les japonais d'évacuer les troupes de l' île d'Andaman .
Le navire a été remis à la Royal New Zealand Navy , le 9 Juillet 1956.
vendu pour la démolition de Nissho Co, le Japon, en Novembre 1967
longueur: 148m
largeur: 15m40
tirant d'eau: 4m30
vitesse: 32 noeuds 25
N°777
raids contre le cuirassé allemand Tirpitz tandis que le Tirpitz était en Norvège.
En Méditerranée pour soutenir le débarquement dans le sud de la France ( opération Dragoon ) en août 1944.
En avril 1945, il était en soutien du débarquements à Rangoon ( Opération Dracula ), et le mois suivant fait partie d'une force qui a tenté en vain d'intercepter un croiseur japonais ensuite il a tenté d'empecher les japonais d'évacuer les troupes de l' île d'Andaman .
Le navire a été remis à la Royal New Zealand Navy , le 9 Juillet 1956.
vendu pour la démolition de Nissho Co, le Japon, en Novembre 1967
longueur: 148m
largeur: 15m40
tirant d'eau: 4m30
vitesse: 32 noeuds 25
N°777
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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