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Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : lun. févr. 21, 2011 2:26 am
par saintluc
La Cathédrale San Antolín (de Saint Antonin) se trouve dans la ville espagnole de Palencia, dans la Communauté autonome de Castille-et-León. Elle est avant tout de style gothique, avec des ajouts postérieurs renaissance, baroques et plateresques. En Espagne on l'appelle populairement "la Bella Desconocida" (la Belle Méconnue) du fait de son manque de notoriété dans le pays, bien qu'il s'agisse d'un édifice de pur style gothique dont l'extérieur est certes très austère, mais qui recèle à l'intérieur une belle quantité d'œuvres d'art de grande qualité et de grande valeur.
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Avec plus de 130 mètres de long, elle apparait comme une des plus grandes cathédrales d'Espagne. Elle atteint 30 mètres de hauteur et sa largeur est de plus de 50 mètres au transept, à quoi il faut ajouter les dimensions du cloître et de la salle capitulaire. Ce qui lui manque est une façade principale proprement dite ; elle apparaît donc sobre et sans grandes ornementations architecturales, fait qui ne reflète pas la grande beauté de son intérieur, où l'on peut admirer plus de vingt chapelles d'un grand intérêt artistique et historique.

Bien que la construction de la cathédrale gothique ait duré du XIVe au XVIe siècle, en réalité ce qui est aujourd'hui la cathédrale a mis quatorze siècles à être édifiée. Tout commença en effet avec la construction de la crypte de Saint Antolin qui date du VIIe siècle, et aujourd'hui ce grand sanctuaire n'est toujours pas achevé.

La tour de l'édifice, située du côté sud, frappe par son manque de décoration. Des études récentes et des excavations ont montré que ce fut dans le passé une tour de caractère militaire. Une fois cette fonction devenue inutile, on se contenta d'y ajouter des pinacles qui constituèrent les seuls ornements.

Le plan de l'édifice est en forme de croix latine et a la particularité d'avoir un transept doublé d'un faux transept. La cathédrale possède ainsi cinq portes. Cela est dû au fait que le transept primitif fut jugé trop petit et fut remplacé par le transept actuel.

Dans la salle capitulaire se trouve l'importante collection du musée cathédral. Celui-ci recèle une œuvre magistrale : Le martyr de Saint Sébastien d'El Greco. On y trouve en outre d'autres trésors, telle une grande collection de tapisseries flamandes "renaissance".

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N°2686
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BF N°43

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mar. févr. 22, 2011 2:51 am
par saintluc
Tour de Bujaco
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L'un des plus grands symboles de Cáceres. Il s'agit d'une Tour de 25 m. de hauteur,qui protégeait les remparts et la ville. Cette tour fut construite au 12ème siècle, et est ornée de créneaux, qui furent ajoutés ainsi que d'autres éléments, comme par exemple le petit balcon de style Renaissance. On accède aux remparts par un petit pont - utilisé autrefois par les soldats.
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N°2704

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mar. févr. 22, 2011 2:56 am
par saintluc
Basilique Saint Vincent d’Avila
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Les travaux de construction de la Basilique Saint Vincent d’Avila - Basílica de San Vicente - débutèrent au XIe siècle pour ne s’achever que deux siècles plus tard. Elle est construite extra-muros et présente un mélange de styles roman et gothique.

Elle est consacrée à Saint Vincent et à ses sœurs Cristeta et Sabina. Construite en style roman au début des travaux, la basilique, deux siècles plus tard, fut achevée en style gothique. Le maître Fruchel participa à sa construction.
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N°2705

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mar. févr. 22, 2011 3:02 am
par saintluc
L’Église San Miguel de Lillo est une église préromane du Xe siècle située près d'Oviedo en Espagne. Elle est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
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Elle est située à trois kilomètres d'Oviedo, sur la pente sud du Monte Naranco, à 373 m d’altitude. Ce site offre un agréable panorama sur Oviedo et, au loin, sur les Pics d'Europe.

De style préroman asturien, elle a été déclarée au Patrimoine mondial de l'Humanité en décembre 1985.

A moins de 200 mètres, on trouve l'Église de Santa María del Naranco, qui faisait aussi partie de l'ensemble palatial.

Actuellement elle est consacrée à saint Michel l’Archange.
Construite vers 848, sous le roi Ramiro Ier (842-850), par maître Tioda, architecte, appelé « el maestro de Naranco », du nom de la colline.

Probablement, selon la Chronique d'Albelda, ce monarque la fit construire en même temps que son palais, ayant ainsi comme fonction d’église palatine.

Elle était consacrée à Sainte Marie et Saint Michel.
À l’origine elle était de plan basilical à trois nefs, mais on conserve la troisième partie de sa longueur, en effet elle a été probablement détériorée fin du XIIIe siècle ou début du XIVe siècle, étant donné les mauvaises qualités du sol. On conserve uniquement le vestibule et le début des trois nefs. Au premier plan se trouve la tribune royale et de chaque côté deux petites chapelles.

Elle est voûtée, par un système complexe de demi-voûtes en berceau.

Les nefs sont séparés par des arcs qui reposent des colonnes, rendu inhabituel dans la mesure où dans l'art asturien c’est le pilier qui est utilisé comme support. Ces colonnes s'appuient sur de hautes bases carrées qui possèdent une décoration sculpturale qu'encadrent des figures humaines.

Elle est construite pour une grande partie avec des blocs de pierre, les angles et les contreforts sont en pierres de taille.

Plusieurs fenêtres de type « claustra » ont été conservées, taillées en pierre.

La construction s'avère svelte et montre un certain intérêt de son auteur pour les proportions puisque sa hauteur est triple de la largeur de ses nefs.

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N°2706
Très remarquable est la décoration sculpturale en relief ; spécialement celle des jambages de la porte d'entrée, probablement inspirée d'un diptyque consulaire byzantin du VIe siècle, appartenant au consul Areobindo, qui est conservé au Musée de Leningrad. Il présente des scènes de cirque avec un saltimbanque faisant des acrobaties et un dompteur de lions.

Toute la décoration sculpturale des jambages, des bases et des chapiteaux dénote une forte influence byzantine, orientale et y compris lombarde, et présente un certain enchantement primitif.

On conserve des restes de la décoration picturale murale dans laquelle on peut distinguer deux phases. Celle qui imite l'époque d'Alphonse II le Chaste (791–842) visible à San Julián de los Prados, mais il existe d'autres décorations totalement nouvelles avec une figuration humaine comme sujet principal. Ces fresques sont visibles sur les murs sud et est de la nef.

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mar. févr. 22, 2011 3:29 am
par saintluc
Tour Saint Pierre (Teruel)
Cette tour se trouve adossée au pied de l`église de Saint Pierre, dans la rue Hartzembuch, située dans le centre ville. Elle fut construite entre 1257 et 1259.

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C’est une tour de style mudéjar de structure chrétienne. Il s’agit donc d’une seule tour de forme rectangulaire, divisée en plusieurs hauteurs superposées, avec divers étages et des escaliers en bois. Actuellement, elle a trois étages. Le premier se situe au niveau de l’arc, le deuxième, à la moitié de la tour et le troisième est celui du clocher.

L’église de Saint Pierre a une seule nef avec des chapelles des deux côtés entre les contreforts de l’abside et de la nef. L’abside, aussi large que la nef, a une structure polygonale formée de sept côtés et l’unique nef a trois travées. La nef et les chapelles latérales sont couvertes par des voûtes de croisées d’ogives. En haut, les chapelles latérales de l’abside possèdent des balcons ou tribunes. Les contreforts possèdent des embrasures.
À l’extérieur, l’abside a une décoration très riche . En bas de celle-ci, apparaissent des bandes d’arcs mixtilignes croisés, de tradition arabe almohade, ensuite des bandes de céramique vitrée qui forment des étoiles à huit pointes. Au-dessus des tribunes se dressent de petites tours.
Le cloître mudéjar, adossé au côté méridional de l’église, a un sol carré. Il a subit plusieurs réformes. La plus récente, celle de l’artiste Pablo Monguió en 1901, appartenant au style art nouveau, a fermé les arcs qui étaient ouverts à l’extérieur avec des éléments néo-gothiques.
La tour de Saint Pierre est la plus ancienne de la ville. Comme toutes les autres, il s’agit d’une tour qui permet le passage des gens de la rue, son arc jouant le rôle d’une porte. Elle s’appuie, donc, sur un arc en ogive et aussi sur une voûte en croisée d’ogives.

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N°2707
La décoration est très humble avec des matériaux simples propres à cet art : la brique et la céramique vitrée. On peut distinguer trois étages. Le premier présente une frise d’arcs en plein cintre entrelacés. Le deuxième est décoré avec des creux évasés, en plein cintre également. Le dernier (celui du clocher) fut construit en 1795 avec des éléments propres à l’art néo-classique. Celui-ci fut supprimé après la restauration qui eu lieu, une fois la guerre civile finie .

La décoration en céramique vitrée de cette tour présente trois motifs différents : les petites colonnes vertes, violettes et blanches sur les bandes d’arcs, sur les creux ou sur les petites bandes de la partie supérieure de la tour. Les azulejos (carreau de faïence vernissé de couleur verte et violette) formant des losanges et des bandes de trois ou quatre rangées qui décorent le corps du clocher. Et pour finir, les disques concaves de couleur blanche et verte.

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mer. févr. 23, 2011 2:03 am
par saintluc
Le Parc national de Garajonay fut déclaré parc national d'Espagne en 1981 et patrimoine de l'humanité en 1986.
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Roque de Agando
Sa superficie est de 3 986 hectares et son territoire se trouve sur toutes les municipalités de La Gomera, dont il occupe le centre et certaines zones du nord de l'île.

Le parc tire son nom de l'alto de Garajonay, point culminant de l'île, à 1 487 mètres.

Sa déclaration vient du fait qu'il abrite le meilleur exemple connu de laurisilva de l'Ancien Monde : forêt humide composée de plusieurs espèces à feuilles pérennes qui couvrait pratiquement toute l'Europe au Tertiaire. Cette forêt humide couvre environ 70% du parc.

Le parc abrite également une faune intéressante d'environ mille espèces d'invertébrés, dont 150 sont endémiques. On y trouve aussi 38 espèces de vertébrés, principalement reptiles et oiseaux, parmi lesquelles on peut noter le pigeon des lauriers et le pigeon turquoise (Pigeon de Bolle), endémiques des îles Canaries.


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N°2754

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mer. févr. 23, 2011 2:14 am
par saintluc
Porte et pont d'Alcantara (Tolède)
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D'origine romaine, le pont fut reconstruit à l'époque d'Almanzor. C'est l'une des portes d'entrée de la ville.

Au Moyen-Âge, c'était la porte par laquelle entraient les marchandises et les personnes, ce qui permettait de contrôler les accès à la ville. Le côté ouest possède une porte fortifiée crénelée, avec un arc en plein cintre et un autre en fer à cheval sur sa partie intérieure. Il présente également une statue de Saint-Idelphonse et le blason des Rois catholiques.
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N°2756

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : mer. févr. 23, 2011 2:22 am
par saintluc
La casa de las Conchas est de style gothique.
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La construction de celle-ci débuta à la fin du XVe siècle, bien qu'elle soit composée aussi d'éléments de style renaissance et mudéjar. Elle fait partie de ce qu'on appelle l'art isabélin.

La singularité de cet édifice profane réside dans le fait que plus de trois cent coquillages en recouvrent les murs. Suite à l'apparition de lézardes, au XVIIIe siècle, la partie supérieure fut restaurée, ce qui explique l'absence de coquillages à cet endroit. Remarquons la porte d'entrée, surmontée d'un blason gothique représentant des fleurs de lis. Elle abrite de nos jours la bibliothèque publique de Salamanque ainsi qu'un bureau de renseignements.
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N°2757

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : jeu. févr. 24, 2011 2:19 am
par saintluc
Antequera est une ville d'une grande richesse culturelle et économique.
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Son centre historique est composé de plus d'une cinquantaine de monuments et d'édifices, dont certains datent de l'âge du bronze, comme les dolmens de la grotte de Menga, de Viera et du Romeral. Dans son centre historique couronné par le château et la basilique Santa María, se succèdent les collégiales, églises, couvents, palais, arcs, portes, ermitages, maisons seigneuriales, et même une "alcazaba" ou casbah. Dans cet ensemble, le palais de Nájera (XVIIIe siècle), qui abrite aujourd'hui le musée municipal, le couvent des Catalinas ou le palais des marquis de la Peña, de style mudéjar et Renaissance, méritent une attention toute particulière. La visite du site naturel d'El Torcal, dans les environs, est fort recommandable. Ne manquez pas non plus les fêtes de la Semaine Sainte, héritières d'une grande tradition ancestrale.
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N°2981

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : jeu. févr. 24, 2011 2:25 am
par saintluc
En archéologie, une taula (mot catalan signifiant « table ») est un mégalithe en forme de « T » que l'on trouve sur l'île de Minorque, dans les Baléares.
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Les taulas peuvent mesurer jusqu'à 3,7 m de haut et sont constituées d'un pilier vertical (un orthostat ou plusieurs pierres placées l'une au-dessus de l'autre) et d'une pierre horizontale qui le chapeaute. Souvent, un mur en forme de « U » entoure la structure.

Les taulas furent construites par la civilisation des talayots entre 1000 et 300 av. J.-C.

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N°2982

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : sam. févr. 26, 2011 4:47 am
par saintluc
Naveta dels Tudons
La singulière Naveta des Tudons qui remonte à 1500 ans avant J.-C. nous offre la possibilité de contempler une construction considérée comme l'édifice intact le plus ancien d'Europe.
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Ce monument préhistorique, daté de 1500 avant J.-C. environ, appartient au début de l'âge de bronze et, d'après tous les indices, il eut un usage funéraire secondaire comme ossuaire. Sa mise au jour et restauration date des années 50 du siècle dernier. Elle possède une structure en forme d'arc outrepassé et son aspect extérieur est celui d'une coque de navire renversée, d'où son nom (diminutif de nau en catalan). Elle mesure 13,6 m de long, 6,40 m maximum de large et ses deux chambres superposées atteignent une hauteur de 4,5 m. Il s'agit d'une construction unique en son genre bien que l'on puisse trouver d'autres exemples de navetas ayant servi d'habitation datant de la même époque à Majorque et à Minorque.
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N°3029

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : sam. févr. 26, 2011 4:54 am
par saintluc
Azaila fait partie de la Commune du Bajo Martín, dans la province de Teruel. Dans ses alentours se trouve le gisement du Cabezo de Alcalá, découvert à la fin XIXieme siècle. Ce gisement a produit une grande quantité de données matérielles en partie grâce à la totalité de ses fouilles depuis lors, jusqu'à nos jours, nous pouvons assurer qu’il s’agit bien de l’enclave ibérique la plus importante d’Aragon. Nous pouvons dater son origine, au IX siècle av. J.-C, pendant l’Age de Bronze, et son déclin pendant les Guerres Civiles romaines,entre les années 70 et 76 a,C , moment où la ville fut ravagée par l’armée pompéienne.
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Le gisement est considéré, comme un Bien d’Intérêt Culturel, et il est indispensable, pour comprendre l’histoire des peuples préromains et la romanisation d’Hispanie. Les visiteurs peuvent parcourir ses rues, avec leurs édifications et habitats, la muraille, le pont sur le fossé, les thermes, la citerne et la nécropole. Il y a aussi, un centre d’interprétation de son patrimoine archéologique, dont la visite facilite la compréhension des vestiges de cet impressionnant gisement.

Le Centre se trouve situé dans la localité d’ Azaila, à un peu plus d’un kilomètre de la fouille. Il est installé sur trois étages qui contiennent des panneaux explicatifs et d’abondantes et superbes photographies. Dans les vitrines nous pouvons trouver des répliques des pièces qui ont été trouvées et qui actuellement, sont exposées au Musée Archéologique National de Madrid. Nous pouvons admirer des assiettes et des vases, quelques métaux, ainsi que des restes de certaines sculptures qui décoraient le temple. Grâce à tout ce matériel, on peut connaître les modes de vie de ceux qui peuplèrent Azaila pendant sa longue trajectoire.

L’étage inférieur est consacré aux premiers temps des fouilles, et explique en plus le contenu du musée.

Le deuxième étage fait référence au découvreur, Juan Cabre, et aux diverses étapes de l’excavation avec des répliques de certaines pièces trouvées sur place.

A l’étage supérieur, un audiovisuel parcourt les diverses étapes du gisement jusqu'à son dépeuplement à la suite des guerres puniques.

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N°3030

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : sam. févr. 26, 2011 5:00 am
par saintluc
Vitoria-Gasteiz (en espagnol : Vitoria et en basque : Gasteiz, officiellement Vitoria-Gasteiz) est la capitale de la province d'Álava et de la Communauté autonome du Pays basque en Espagne.
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Située à un carrefour, la ville a été à travers l'histoire un point stratégique important, aussi bien sur un plan militaire que commercial ou culturel. Depuis l'époque romaine avec la route qui reliait Astorga à Bordeaux, ces lieux n'ont jamais cessés d'être une plaque tournante des communications entre le Plateau central et l'Europe. À la croisée des chemins a émergé le village de Gasteiz.
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N°3031

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : sam. févr. 26, 2011 5:05 am
par saintluc
L'Albaicín ou Albayzín est un quartier bâti sur une colline de Grenade en Espagne, qui hébergeait le noyau primitif de la cité antique d’Elvira. Son aspect fait de maisons blanches et de rues étroites, peu propices à la circulation automobile, a peu changé depuis les temps mauresques.
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Il provient de l'arabe dialectal al-ba'isîn : les misérables. Ce quartier était à l'époque des Nasrides un faubourg peuplé très majoritairement par des musulmans pauvres qui fuyaient la reconquista espagnole d'où sa dénomination
En bas se trouve la rue Elvira (calle Elvira), ancienne rue principale d'accès à la ville du temps d'al-Andalus ; cette rue sépare la colline de la ville moderne, construite à compter des temps de la domination chrétienne de la ville.

Le prolongement de cette colline permet de parvenir au quartier de Sacromonte.

En haut, le mirador de Saint-Nicolas permet de contempler l'enceinte de l'Alhambra et ses nombreux palais sur la colline de la Sabika.

L'Albaicín est surmontée de l'Alcazaba Cadima, ancienne citadelle de guerre, qu'il ne faut pas confondre avec l'Alcazaba de l'Alhambra, sa voisine.

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N°3033

Re: SITES ET MONUMENTS D'ESPAGNE (philatélie)

Publié : sam. févr. 26, 2011 5:20 am
par saintluc
Le quartier juif de Cordoue
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Cantonné à une poignée de rues, passages et venelles, l’ancien quartier juif de Cordoue est souvent le grand oublié. Et pour cause, il se résume à un mouchoir de poche au nord-est de la mosquée-cathédrale. Le point commun de ces ruelles ? Les nombreux patios fleuris dans lesquels on aime perdre son regard, les innombrables géraniums qui donnent un parfum d’éternel à la moindre flanerie nonchalante de tout visiteur.

La porte du Pardon est un bon point de départ à ce parcours dans la Judería, dont les rues Judería, Juda Leví et Albucasis s’enfilent comme les grains d’un chapelet. Une attention toute particulière doit être réservée à la calle de la Luna. Elle conduit vers les contreforts des murailles qui, jadis, ceinturaient la ville. Sur l’une des places alentours, on peut croiser la statue d’Averroès, cadi de Séville puis de Cordoue. Ce philosophe arabe est surtout connu pour ses commentaires d’Aristote dont il avait souligné les aspects matérialistes et rationalistes. La rue de Cairuán, qui s’étire parallèlement aux murailles, file sur la porte d’Almodóvar. Dernière survivante des sept portes cordouanes, elle date du XIVe siècle.

Le décorum des rues est toujours le même. Murs blanchis à la chaux, grilles en fer forgé aux fenêtres, citronniers et orangers distillant un envoûtant parfum. La porte Bab al Chawz permet de repiquer sur la rue des Juifs (calle de Judios), coupée en son milieu par la synagogue (lu-sa 10h-14h ; 15h30-17h30). Son style mudéjar ne trompe pas. Elle date des débuts du XIVe. Après un petit atrium, on pénètre dans la salle de prière aux parois stuquées. Transformée en église au XVIe, elle devint par la suite propriété des cordonniers.
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N°3034
En suivant la rue, on débouche sur la petite place de Tiberiades, sur laquelle se trouve une autre statue d’un fils de Cordoue, le médecin et théologien Maïmonide. La place s’intitulait avant la place des Bulles car on y achetait des indulgences. La visite s’achève par un véritable bain de jouvence. Il suffit d’emprunter les rues Romero, Deanes et La Hoguera jusqu’à la rue Céspedes. Non loin se trouve une rue aussi étroite que le chas d’une aiguille : la rue des fleurs (calleja de las Flores). Rien ne sert d’en dire plus puisque tout se passe au niveau olfactif. Par les rues Encarnación et Rey Heredia, on débouche directement sur la place Jerónimo Páez. C’est sur cette dernière que se trouve la demeure du XVIIe des ducs de Medina Sidonia. Son architecture Renaissance constitue l’un des fleurons des édifices civils de la ville.