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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. janv. 13, 2011 2:15 am
par saintluc
Merci Dodo ;) :))

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. janv. 14, 2011 1:35 am
par saintluc
1526
14 janvier
François Ier signe le traité de Madrid
Prisonnier de Charles Quint depuis février 1525, François Ier signe le traité de Madrid afin d’être libéré. Il s’engage alors à céder la Bourgogne et à renoncer à toutes ses prétentions sur l’Italie. Toutefois, au lendemain même de sa libération, en mars 1526, le roi de France ne respectera aucune des clauses du traité, alors qu’il a laissé en Espagne ses deux fils en otage.
Voir aussi : François Ier - Charles Quint - Histoire de Madrid - Histoire des Traités



1797
14 janvier
Bataille de Rivoli
Les troupes du général Napoléon Bonaparte l'emportent contre les autrichiens du baron d'Alvinczy. Cette victoire entraîne la chute de Mantoue que l'Autriche était partie délivrer, et la reddition du général Wurmser. Alvinczy laissera dans la débâcle près de 5 000 prisonniers aux troupes françaises.
Voir aussi : Bataille - Napoléon - Bonaparte - Histoire de la Révolution



1814
14 janvier
Le Danemark cède la Norvège à la Suède
L'ancien maréchal napoléonien et Prince régent de Suède, Jean-Baptiste Charles Bernadotte, signe avec le Danemark la paix de Kiel. Par ce traité, le Danemark doit céder la Norvège à la Suède. En 1818, Bernadotte deviendra roi de Suède succédant au roi Charles XIII, sous le titre de Charles XIV. Il est le fondateur de l'actuelle dynastie suédoise.
Voir aussi : Bernadotte - Histoire de l'Etat



1858
14 janvier
Attentat raté contre Napoléon III
L'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie échappent de peu à un attentat à la bombe perpétré par le révolutionnaire italien Felice Orsini. L'explosion cause la mort de 8 personnes et fait 150 blessés. Orsini, partisan de la réunification italienne, reprochait à l'empereur d'entraver l'unification de son pays. Il sera condamné à mort et guillotiné le 13 mars.
Voir aussi : Attentat - Napoléon III - Histoire du Second Empire



1900
14 janvier
Première de "La Tosca"
L'opéra en trois actes de Giacomo Puccini est donné pour la première fois à Rome au Teatro Costanzi. Adapté de la pièce de Victorien Sardou, l'opéra de Puccini transforme un drame amoureux classique en un chef d'œuvre d'art lyrique. Il s'imposera au public populaire du monde entier.
Voir aussi : Première - Puccini - Histoire de l'Opéra



1914
14 janvier
Naissance du "fordisme"
Le constructeur automobile américain Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail: le montage à la chaîne. Grâce à cette innovation, le temps de construction de la Ford "T" est considérablement réduit : il passe de 6 heures à 1h30. La productivité de l'usine est multipliée par 4. L'ouvrier est désormais statique et assemble les pièces qui défilent devant lui, le Fordisme est né.
Voir aussi : Dossier histoire de la révolution industrielle - Histoire de Ford - Histoire de Detroit - Histoire de la Ford T - Henry Ford - Histoire de l'Entreprise



1962
14 janvier
Premiers accords sur la PAC
Dans le cadre du traité de Rome, les six Etats membres se mettent d’accord sur l’union douanière et la mise en place plus rapide d’une Politique agricole commune (PAC). En unifiant leurs économies agricoles, les Six prévoient notamment une amélioration de la productivité agricole, une "stabilisation des marchés" nationaux, la "garantie de sécurité des approvisionnements" et l’assurance "d’un niveau de vie équitable des populations agricoles". Les différents Etats doivent alors s’appuyer sur une politique favorisant les produits issus du marché commun européen. Même si la PAC contribuera à faire de l’Europe l’un des plus grands exportateurs du monde, elle se heurtera à de nombreux conflits entre les Etats et connaîtra plusieurs crises. Elle sera plusieurs fois réformée.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - PAC - Histoire de la Construction européenne



1963
14 janvier
Europe : de Gaulle rejette la Grande-Bretagne
Au cours d'une conférence de presse donnée à Paris, le président de la République française définit les grands axes de la politique étrangère du pays. Il exprime en premier lieu sa ferme opposition à l'entrée de la Grande-Bretagne dans le marché commun européen (CEE). Le chef de l'Etat justifie sa position en affirmant que "la nature, la structure, la conjoncture, qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux". Il se méfie surtout des solides relations que la Grande-Bretagne entretient avec les Américains. Dans la même conférence de presse, il réaffirmera d’ailleurs l'autonomie de la défense nucléaire française face aux Etats-Unis. Bien que ses partenaires y soient favorables, il posera une nouvelle fois son veto à l’entrée de la Grande-Bretagne dans le CEE en 1967.
Voir aussi : De Gaulle - Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Elargissement - Histoire de la Construction européenne



1986
14 janvier
Drame sur le Dakar
Lors de la 8ème édition du Paris-Dakar, un hélicoptère piloté par François-Xavier Bagnaud transportant deux journalistes français, l'organisateur du rallye Thierry Sabine et le chanteur Daniel Balavoine, heurte une dune et explose à 8 kilomètres de Gourma-Rharous, au Mali. Tous les occupants de l'appareil sont tués. Surpris par la nuit (vers 18h30) le pilote aurait voulu se poser mais l'hélicoptère pris dans une tempête de sable s'est écrasé. La direction de l'épreuve est reprise par le père de Thierry Sabine, Gilbert. Daniel Balavoine avait participé à deux reprises à la course. A bord de l'hélicoptère du Dakar, Balavoine supervisait l'installation de pompes à eaux dans des villages africains.
Voir aussi : Décès - Daniel Balavoine - Hélicoptère - Rallye - Histoire de Dakar - Histoire des Sports mécaniques



1990
14 janvier
Perrier rappelle 72 millions de bouteilles
Suite à l’annonce de la découverte de traces de Benzène dans douze bouteilles de Perrier aux Etats-Unis, l’entreprise annonce, par mesure de sécurité, le retrait de 72 millions de bouteilles du marché. L’événement prend alors de l’ampleur et Perrier détruira en tout quelque 280 millions de bouteilles dans le monde. Les résultats pour Perrier sont catastrophiques avec une baisse de 35% du nombre de bouteille écoulée dans l’année par rapport à 1989. Perrier sera racheté deux ans plus tard par Nestlé.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation


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Publié : ven. janv. 14, 2011 1:40 am
par saintluc
La bataille de Rivoli a eu lieu le 14 et 15 janvier 1797 aux environs de Rivoli Veronese dans le nord de l'Italie, entre l'armée française et l'armée autrichienne. Elle s’inscrit dans la suite de batailles livrées pendant le siège de Mantoue, mené par l’armée d'Italie du général français Bonaparte et les armées autrichiennes envoyées pour délivrer la ville.
Après la victoire d'Arcole, le général autrichien Josef Alvinczy, trouvant que cette dernière victoire de Bonaparte avait été chanceuse alors que les effectifs français étaient bien inférieurs aux siens (80 000 Autrichiens et moins de 50 000 Français), il décide donc d'attaquer pour soulager Mantoue assiégée.

Bonaparte a distribué ses troupes à moins de trois jours de marche de la région de Mantoue, Rivoli et Vérone.

Alvinczy avec 28 000 hommes attaque Barthélemy Joubert à la tête de 10 000 hommes, le 12 janvier 1797. Ce dernier se replie sur le plateau de Rivoli où il est rejoint par Louis-Alexandre Berthier et par Bonaparte à 2 heures du matin le 14 janvier. On comprend que le général autrichien a fait l'erreur de diviser ses forces. Joubert reçoit l'ordre de reprendre la chapelle de San Marco, et il attaque à 4 heures du matin.

Mais les Français du corps de Joubert sont presque défaits, quand à 9 heures, après douze heures d'une marche forcée, la division d'André Masséna arrive sur le champ de bataille et retourne la situation. À 11 heures, les Français se replient à nouveau et la division autrichienne de Peter Quasdanovich arrive à son tour sur le plateau, mais les soldats autrichiens, pris d'une terreur panique, reculent. Le 15 janvier, Joubert renouvelle l'attaque et poursuit les ennemis défaits.

Bonaparte est libre d'achever le siège de Mantoue, qui capitule le 2 février.

Anecdote : Napoléon appellera Masséna, qui a fait 148 km en deux jours, l'enfant chéri de la victoire. Il dira même mieux que les légions de César.

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Publié : sam. janv. 15, 2011 1:39 am
par saintluc
936
15 janvier
Mort du roi de France, Raoul de Bourgogne
Malade depuis l'automne, le roi Raoul meurt à Auxerre sans descendant direct. Gendre du roi de France Robert Ier, il était devenu roi à la mort de ce dernier, en 923. Raoul, ancien Duc de Bourgogne, règnera sur le royaume des francs pendant treize ans. C'est en Angleterre que l'on trouvera le nouveau souverain en la personne de Louis IV d'Outremer, descendant de Charles III le simple.
Voir aussi : Décès - Histoire des Rois de France



1200
15 janvier
Création de l'université de Paris
La première université de France est fondée à Paris sur ordre royal de Philippe Auguste. Elle se divise en quatre domaines d'enseignements : la médecine, le droit, la théologie et les arts. Une grande place est donnée à l'étude des textes anciens. L'université de Paris participera au renom de la ville en tant que capitale intellectuelle.
Voir aussi : Histoire de Paris - Fondation - Dossier histoire de l' enseignement - Philippe Auguste - Université - Histoire du Social



1208
15 janvier
Assassinat de Pierre de Castelnau
Chargé de combattre l’hérésie albigeoise (cathare), Pierre de Castelnau est assassiné peu de temps après un rendez-vous avec Raymond VI, comte de Toulouse. Les deux hommes, en conflit depuis l’excommunication du comte par le légat pontifical, s’étaient rencontrés dans le but de se réconcilier. Mais l’entrevue n’a fait qu’envenimer la situation, puisque Raymond VI refuse de participer à la lutte contre les hérétiques. Soupçonné d’être responsable du meurtre, il est une nouvelle fois excommunié. L’assassinat du légat pontife déclenchera peu de temps après la croisade contre les albigeois.
Voir aussi : Dossier histoire des Cathares - Histoire de la Croisade des albigeois - Histoire de la Chrétienté



1790
15 janvier
Création de 80 départements carrés
Un décret de l'Assemblée Constituante fixe à 83 le nombre de départements. Cette nouvelle division du royaume vient remplacer les 34 généralités ou provinces en vigueur sous l'Ancien Régime. La taille des départements est définie de telle façon que chaque citoyen peut se rendre à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum. Les députés projetaient en premier lieu d'établir des circonscriptions géométriques à l'image des Etats américains, mais l'idée sera abandonnée et les limites des départements seront fixées selon celles des anciennes provinces.
Voir aussi : Création - Départements - Histoire de la Révolution



1826
15 janvier
Première édition du "Figaro"
Le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago fondent "Le Figaro". L'édition est hebdomadaire et compte 4 pages. Le journal deviendra "Le Figaro quotidien" le 16 novembre 1866.
Voir aussi : Journal - Le Figaro - Histoire de la Presse



1910
15 janvier
Fondation de l’Afrique-Équatoriale française
Le gouvernement général de l’A-ÉF est mis en place et rassemble les possessions françaises de l’Oubangui-Chari, du Gabon, du Moyen Congo et du Tchad. La capitale de cette fédération s’installera à Brazzaville. En 1946, la nouvelle Constitution intégrera les colonies au sein des territoires d’outre-mer. En 1958, un référendum sera organisé pour l’adoption d’une Constitution et instaurera l’indépendance des quatre territoires au sein de la Communauté française.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Histoire de la Colonisation



1919
15 janvier
Assassinat de Rosa Luxemburg
Sous le commandement de Gustav Noske, des officiers procèdent à l’exécution sommaire des révolutionnaires spartakistes à la tête de l’insurrection de Berlin : Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Cette dernière, emprisonnée durant quasiment l’intégralité de la Première Guerre mondiale pour son engagement pacifique d’extrême gauche, avait été libérée après la révolution de novembre 1918. Elle était la principale théoricienne du communisme allemand.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire du Communisme - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Assassinats



1948
15 janvier
Chaplin incarne Landru
Sorti en avril 1947 aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux", le 77ème film de Charlie Chaplin, apparaît sur les écrans français. C'est Orson Welles qui donna l'idée à Chaplin d'adapter au cinéma l'histoire réelle du meurtrier Landru. Très mal accueilli aux Etats-Unis, "Monsieur Verdoux" remportera un grand succès en Europe.
Voir aussi : Chaplin - Landru - Histoire du Cinéma



1974
15 janvier
Dalida chante "Gigi l'amoroso"
Sur la scène de l'Olympia à Paris, Dalida présente à la fin de son concert une nouvelle chanson qui dure 7 minutes 30 : "Gigi l'amoroso". Le titre deviendra le plus grand succès de la chanteuse. Il parviendra en tête des hit-parades dans 12 pays.
Voir aussi : Dalida - Histoire de la Chanson



1992
15 janvier
La Croatie reconnue par la CEE
Suivie par une trentaine de pays et précédée par l’Allemagne, la Communauté Européenne reconnaît l’Etat croate qui a proclamé son indépendance sept mois plus tôt. L’intégration de la Croatie à l’ONU sera également rapide. Les Nations Unies interviennent par ailleurs dans le conflit serbo-croate. La prise en otage de casques bleus par les Serbes aboutira à une intervention moins modérée en 1995.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire de l' ONU - Histoire de la CEE - Guerre de Yougoslavie - Histoire des Guerres



2007
15 janvier
La tempête Kyrill traverse l’Europe
Les vents tempétueux de Kyrill (ou Cyril) traversent le nord de l’Europe. Avec des rafales de plus 160km/h dans le nord de la France et en Angleterre, mais surtout autour de 200 km/h en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Pologne, Kyrill a semé la désolation sur son passage. Immobilisant les transports aériens et ferroviaires pendant des heures, il a fait 45 victimes et occasionné des dégâts qui rappellent tristement la tempête de décembre 1999.
Voir aussi : Tempête - Histoire des Catastrophes naturelles





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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : sam. janv. 15, 2011 1:42 am
par saintluc
Pierre de Castelnau naquit vers 1170 et fut assassiné le 15 janvier 1208 près de l'abbaye de Saint-Gilles-du-Gard.
Religieux de Cîteaux et archidiacre de Maguelone, Cistercien français, il tenta vainement d'endiguer l'hérésie cathare dans le midi de la France, avec la qualité de légat extraordinaire du pape Innocent III, pour rechercher les hérétiques albigeois et les livrer au bras séculier, et eut pour collègue Ramier, moine de Cîteaux. Ils entreprirent d'annoncer l'Évangile à la manière des Apôtres, en se déplaçant à pied et en observant la pauvreté. Ils étaient accompagnés entre autres de Dominique de Guzmán, fondateur de l'ordre des Frères Prêcheurs. Ces inquisiteurs rencontrèrent une vive résistance, et Castelnau finit par être assassiné à Trinquetaille, à proximité d'Arles sur les terres de Raymond VI, comte de Toulouse (1208), au moment où il venait d'excommunier ce prince à cause de son manque de collaboration dans la lutte contre les Albigeois. Le meurtrier était un écuyer de Raymond VI, qui, suspecté, fut excommunié. Cet évènement est à l'origine de la Croisade des Albigeois.

Déclaré martyr par Innocent IV, puis béatifié, il est célébré le 15 janvier dans les diocèses de Carcassonne et Nîmes.

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Publié : dim. janv. 16, 2011 1:29 am
par saintluc
1547
16 janvier
Sacre d'Ivan le Terrible
A 16 ans, le prince de Moscou Ivan IV est sacré tsar de toutes les Russies dans la cathédrale de l'Assomption, à Moscou. Le titre de tsar, déformation de "César", était utilisé autrefois pour désigner les empereurs byzantins et tartares. La politique d'Ivan IV sera marquée par de nombreuses réformes et par un affaiblissement de la puissance des princes russes. Quand son régime et la répression se feront de plus en plus durs à la fin de son règne, Ivan sera surnommé "le Terrible" ou "le Redoutable".
Voir aussi : Sacre - Histoire de Moscou - Histoire de la Renaissance



1761
16 janvier
La France perd Pondichéry
Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais à Pondichéry au terme de huit mois de siège. La France ne lui pardonnera pas cette défaite et l'accusera de trahison, eu égard à ses origines irlandaises. Lally-Tollendal sera jugé par le Parlement de Paris et exécuté en 1766. Son fils, avec le soutien de Voltaire, obtiendra sa réhabilitation en 1778. Quant au comptoir de Pondichéry, il sera restitué à la France par le traité de Paris, en 1763. Souvent occupé par les Britanniques dans les années qui suivront, il sera finalement rendu à l’Inde en 1954.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Empire colonial français - Capitulation - Voltaire - Histoire de Pondichéry - Histoire de la Décolonisation



1875
16 janvier
Verlaine sort de prison
Condamné à deux ans d'emprisonnement, le 27 août 1873, le poète bénéficie d'une remise de peine pour bonne conduite et sort de la prison de Mons. Paul Verlaine avait été condamné pour avoir tiré deux coups de revolver alors qu'il était saoul sur son amant Arthur Rimbaud. Peu après sa sortie, il partira rejoindre Rimbaud à Stuttgart où ce dernier travaille en tant que précepteur.
Voir aussi : Condamnation - Rimbaud - Verlaine - Histoire de la Poésie



1920
16 janvier
La prohibition entre en vigueur
Le 8e amendement de la Constitution américaine, établissant la prohibition de l'alcool, entre en application. La loi sera renforcée le 28 octobre par le "Volstead Act" qui interdit la vente d'alcool y compris dans les restaurants et les bars. Un commerce parallèle de vente et de fabrication d'alcool va alors fleurir jusqu'en 1933.
Voir aussi : Alcool - Histoire de la Prohibition - Volstead Act - Histoire de l'Economie



1945
16 janvier
Nationalisation de Renault
La société anonyme des usines Renault Frères à Billancourt est dissoute sur ordonnance du Conseil National de la Résistance. Louis Renault, accusé d'avoir travaillé pendant la guerre pour les autorités allemandes, voit son usine saisie et liquidée. Tous les actionnaires recevront leur part sauf le fondateur. Ce dernier est mort en prison avant d'avoir pu présenter sa défense. La nouvelle entreprise prend le nom de "Régie nationale des usines Renault".
Voir aussi : Histoire de Renault - Nationalisation - Histoire de l'Entreprise



1969
16 janvier
Jan Palach s'immole par le feu
Pour protester contre l'invasion de son pays par l'URSS (août 1968), l'étudiant en philosophie tchécoslovaque Jan Palach s'immole sur la place Wenceslas à Prague. Il mourra trois jours plus tard des suites de ses blessures. Jan Palach devient le symbole de la résistance anti-soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Histoire de Prague - Immolation - Histoire de l'Opposition



1979
16 janvier
Le shah d'Iran s'exile
Dans la matinée, le shah d'Iran Mohammad-Réza Palavi et sa femme la reine Farah, quittent leur pays pour Assouan en Egypte où le président Sadate les attend. Ce départ, officiellement pour des vacances, est en réalité définitif. La révolution populaire, menée en même temps par les libéraux, la gauche, l'armée et les mollahs qui agite l'Iran depuis janvier 1978 a poussé le souverain hors de son royaume. Le 1er février, le chef spirituel de la communauté chiite, exilé depuis 15 ans, l'ayatollah Khomeiny, fera un retour triomphal à Téhéran. Le 1er avril, il instaurera une République islamique d'Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Voir aussi : Exil - Shah - Khomeiny - Histoire des Coups d'Etat



1982
16 janvier
Premier "Champs Elysées"
Présentée par Michel Drucker, l'émission "Champs Elysées" est diffusée (en direct) tous les samedis soirs sur Antenne 2 de 20h30 à 21h30. Le public français découvre avec le générique la musique de Jean-Pierre Bourthayre et Jean-Claude Petit. Pour la première de "Champs Elysées", Michel Drucker accueille Michel Sardou, Alain Souchon, Police et Ornella Mutti. L'émission bercera les samedis soirs des Français pendant huit ans, de janvier 1982 à juin 1990.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision



2006
16 janvier
Élection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili
Luttant contre les inégalités, la pédiatre socialiste Michelle Bachelet remporte les présidentielles chiliennes contre Sebastian Pinera, politicien de droite. Élue au suffrage universel direct, Michelle Bachelet est la cinquième femme présidente en Amérique latine et la première de son pays. Elle succède ainsi à Ricardo Lagos, élu en 2000.
Voir aussi : Socialiste - Histoire des Elections





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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : dim. janv. 16, 2011 2:07 am
par saintluc
Pondichéry entre dans l'histoire de France lorsque la Compagnie des Indes achète en 1673 un petit village côtier au sultan de Bijapur. Pondichéry devient ainsi la tête de pont des intérêts commerciaux de la France en Inde. Il faut cependant attendre 1685 pour que François Martin, nommé « directeur de la côte de Coromandel », mette Pondichéry sur la voie de la prospérité.

Le site est médiocre pour la navigation, car la côte est basse, sableuse, avec des lagunes et une barre de vagues brisantes. Les navires doivent stationner au large en utilisant des embarcation locales, les chelingues, pour le transbordement des marchandises, mais la zone est favorable pour le commerce car la proche embouchure d'une rivière permet de pénétrer aisément à l'intérieur du pays et les tisserands sont nombreux dans la région.

Les frictions avec les Hollandais, implantés dans la région depuis bien plus longtemps que les Français, et la mort de Martin en 1706, ralentissent le développement de la ville. Il faut attendre la fin des guerres de Louis XIV et l'arrivée de Pierre Lenoir en 1726 pour que les affaires reprennent. La ville est ensuite dirigée par Benoist Dumas en 1735 et plus tard par Joseph François Dupleix en 1742. C'est sous le mandat de ce dernier, et grâce à lui, que Pondichéry connaît son apogée. Grâce à ses victoires militaires contre les Britanniques, il étend le territoire autour de la ville et dans le sud de l'Inde, et a beaucoup d'influence dans les affaires des princes et souverains de la région.

La ville, qui se situe dans la tradition portugaise, combine port, factorerie et fort, et distingue entre la « ville blanche », bien dessinée, et la « ville noire ». En bordure de mer, sur la dune la plus élevée, est édifié le fort, et de part et d’autre la « ville blanche ». Les Français sont attachés à l'urbanisme. Un officier note en 1730 : « Cette ville a beaucoup gagné, jadis les gens du pays construisaient leurs maisons en bois ou en terre; M. (le gouverneur) Lenoir imposa de ne bâtir qu'en brique et de ne couvrir qu'en tuiles, et on construisit des maisons magnifiques et en quantité. » La ville est rapidement réputée pour sa beauté, les bâtiments publics participant pour beaucoup à sa renommée. L'hôtel de la compagnie est un monument majestueux, rappelant les plus nobles édifices de la métropole, avec des toits en terrasse et des ailes en retour. Il en est de même de l'hôtel de la monnaie et des églises, en particulier celle des Jésuites.
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Plan de Pondichéry dressé par Nicolas de Fer, datant de 1705 et publié par la Compagnie des Indes. La ville est presque créée de toute pièce par les Français qui y font des aménagements considérables.
L'autre grande préoccupation des directeurs de la compagnie est la défense du comptoir. Ils obtiennent assez rapidement le droit d'entretenir des troupes sur le sol indien. Elles sont peu nombreuses, quelques centaines d'hommes, mais grossies de plusieurs milliers d'Indiens encadrées et armées à l'européenne, les Cipayes. De 1702 à 1704, ils font détruire l'ancien fort, puis en font construire un nouveau, réalisé sous la direction d'un ingénieur militaire et dont le plan est copié sur celui de Courtrai, aménagé quelques années plus tôt par Vauban. C'est un ouvrage défensif considérable, considéré par les militaires indiens comme la meilleure citadelle européenne dans le pays. De plus, de 1724 à 1747, toute la ville est entourée d'une enceinte fortifiée, précédée de bastions garnis d'une forte artillerie. En 1748, pendant la Guerre de Succession d'Autriche Pondichéry, défendue avec brio par Dupleix résiste avec succès à un long siège anglais, terrestre et naval.

On ne connaît pas avec précision l'importance de la population vivant à l'intérieur de l'enceinte. L’abbé Guyon, bien informé semble-t-il par le gouverneur Dumas écrit en 1740 : « Suivant le dénombrement qui en a été fait dans les dernières années, on a compté dans Pondichéry 120 000 habitants, Chrétiens, Mahométants (Musulmans) ou Gentils (Hindous). » Les Européens sont fondamentalement minoritaires dans la ville, puisqu'ils ne seraient pas plus de 700 vers 1730. Le territoire dominé par les Français autour de la ville est formé au milieu du XVIIIème siècle de quatorze enclaves mal reliées entres elles car acquises au hasard des circonstances, mais totalisant une superficie de 29 000 hectares.

Quelques autres établissements sont sous la dépendance directe de Pondichéry. Karikal, au sud, à l'embouchure de la rivière Cavery, à une quinzaine d'heures de navigation est un gros bourg comptant environ 5 000 habitants au milieu du XVIIIème siècle. Sa situation présente un double avantage : il permet le ravitaillement de Pondichéry en riz et autres produits alimentaires grâce à sa position au cœur d'une région fertile et il abrite des tisserands réalisant les toiles bleues propres pour le commerce de la côte d'Afrique. Les loges situées au nord de Pondichéry, à Mazulipatam et Yanaon sont de simples entrepôts pour l'achat des cotonnades. Pondichéry est aussi en relation beaucoup plus au nord (2 000 km) avec l'établissement français de Chandernagor. Ce petit comptoir (940 hectare) est très actif pour le commerce car il est situé sur un bras du delta du Gange, c'est-à-dire une grande voie navigable vers la très riche région du Bengale. Dupleix note en 1731 dans un Mémoire adressé aux directeurs de la Compagnie : "Ce serait entrer dans un trop long détail que de traiter des différentes espèces de marchandises que produit ce pays. Il suffit de dire qu'elles y sont en abondance et propres à tous les différents commerces, qu'elles produisent en Europe un profit considérable." La prospérité de Pondichéry s'appuie aussi dans l’océan Indien sur l’île de France et sa base de Port-Louis qui sert de relais aux vaisseaux de la Compagnie des Indes pour le voyage aller et retour vers Lorient.

Au fil du temps les directeurs de la Compagnie ont réussi à se faire concéder par l'empereur mogol des droits considérables. Outre l'entretien d'une armée locale, ils peuvent percevoir tous les impôts déjà existants, de quelques nature qu'ils soient, c'est-à-dire les taxes foncières, douanières et autres contributions indirectes ; ils peuvent aussi en créer de nouveaux ; ils ont le droit d'exercer la politique et la justice, de battre monnaie, d'affermer les terres domaniales et ils ne sont soumis au contrôle d’aucun représentant du Mogol. On peut considérer qu'en 1750, Pondichéry qui vit sous l'autorité d'une compagnie active et sous le pavillon du roi de France, est une ville étrangère sur la côte indienne, face à l'autorité de plus en plus faible du pouvoir mogol.
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Pondichéry vers 1750, au temps de sa splendeur. Vue des magasins de la Compagnie des Indes, de l'amirauté et de la maison du gouverneur. (Lorient, Musée de la Compagnie des Indes)
L'essor de Pondichéry est donc spectaculaire, à l'image de tout le commerce colonial français depuis 1720. La Compagnie française des Indes est une affaire très rentable dont les progrès inquiètent sa rivale, la Compagnie anglaise des Indes orientales. Les Anglais échouent cependant on l'a vu, à prendre la ville pendant la Guerre de Succession d'Autriche. Les Français, menés sur mer par La Bourdonnais (le gouverneur de l'île-de-France) et sur terre par Dupleix repoussent la flotte anglaise et s'emparent de Madras en 1746. En représailles, Londres dépêche une grande escadre pour s'emparer de Pondichéry alors que Dupleix, qui s'est brouillé avec La Bourdonnais, ne dispose plus de soutien naval. Mais Dupleix repousse les assiégeants et réussit même à conserver Madras. Le grand comptoir anglais est cependant rendu à l'Angleterre au traité de paix de 1748 (contre la restitution à la France de la forteresse de Louisbourg, en Amérique).

La prospérité commerciale de la ville se poursuit plus que jamais après la guerre. Dupleix qui dirige la ville depuis 1742 profite de l'éclatement de l'empire Mogol pour étendre l'influence française dans le sud de l'Inde. Il met aux service des princes indiens qui cherchent l'alliance française les redoutables troupes de cipayes bien commandées par son adjoint Bussy. Il se heurte aux Anglais qui sentent leurs positions menacées et soutiennent eux aussi de leurs côtés des princes indiens rivaux. Il s'en suit une guerre non déclarée qui mobilise de plus en plus de moyens, au point que la Compagnie des Indes, déjà ébranlée par les dépenses du conflit précédent, finit par être déficitaire. Les actionnaires de cette dernière, soucieux de leurs intérêts commerciaux, décident de désavouer Dupleix et de le rappeler en France à la faveur d'un échec militaire sans grande conséquence, mais savamment orchestré par la compagnie anglaise. Dupleix quitte l'Inde le 14 octobre 1754 emportant avec lui ses rêves d'une Inde française.

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Le comte d'Aché livre trois combats navals près de Pondichéry en 1758-1759 avant d'abandonner la région à la Royal Navy. (Tableau de Lawson Dunn)
Son remplaçant, Godeheu, est chargé de traiter avec les Britanniques. Il signe avec eux un traité par lequel il abandonne les conquêtes de Dupleix, ce qui est conforme à la vision purement commerciale de la compagnie, mais qui laisse le champ libre aux Anglais qui étendent leur influence en Inde à la place des Français. La guerre reprend assez rapidement, le commandement étant confié à Lally-Tollendal qui arrive en 1757 avec l'escadre du comte d'Aché et 4 000 hommes de renforts. Lally commence par remporter quelques victoires prometteuses avec la prise du port Anglais de Gondelour, du fort Saint-David au sud de Pondichéry et enfin de la ville d'Arcate (1758). D'Aché livre deux difficiles batailles (29 avril, 3 août 1758) à l'amiral Pocock qui est tenu en échec, mais se retire à l'approche de la mousson d'hiver alors que l'escadre anglaise reste au large des côtes indiennes. Privées de soutien naval, les forces de Lally échouent à prendre Madras (février 1759) alors que les Anglais reçoivent des renforts considérables et passent à l'offensive sur terre. La division s'installe aussi dans le camp français, ce qui paralyse toute action. Mésentente à laquelle s'ajoute encore une fois le soutien insuffisant de la Marine. Le 10 septembre 1759, d'Aché qui revient d'île-de-France avec des renforts, livre un nouveau combat victorieux contre Pocock, mais à peine a-t-il mouillé devant Pondichéry qu'il s'empresse de rentrer sur les Mascareignes. Les eaux indiennes étant abandonnées à la Royal Navy, le sort de la ville (et des autres établissements français de l'Inde) est scellé. En mars 1760 les Anglais engagent le siège par terre et par mer avec 16 vaisseaux et 15 000 hommes. Lally-Tollendal résiste près d'un an avant de capituler, à bout de ressource le 16 janvier 1761. Les Anglais jalousaient cette ville qui les avait fait trembler : Pondichéry sera ravagée de fond en comble par le gouverneur Pigott.

La France ne récupère son comptoir qu'en 1765, après la signature du Traité de Paris (1763). La ville, qui n'est plus que l'ombre d'elle-même va rester à l'état de ruines pendant des années. En 1782, pendant la Guerre d'Indépendance américaine l'escadre de Suffren ne s'y attarde pas et préfère débarquer ses troupes à Porto Novo au sud. Le chevalier Huet de Froberville, membre de l'escadre de Suffren en fait une triste description : Pondichéry « n’est plus maintenant qu’un bourg informe qui présente au milieu d’un tas de ruines quelques maisons éparses cà et là, qui sont encore le signe de son ancienne splendeur. Les fortifications sont détruites. Le gouvernement, l’intendance, quelques hôtels appartenant aux plus riches particuliers, sont toutes abandonnées, et ne sont plus l’asile que de misérables pêcheurs. »

Après deux autres occupations anglaises, en 1778-1781 et en 1793-1814 (pendant les guerres révolutionnaires et napoléoniennes), les Français en récupèrent le contrôle total seulement en 1816, sans jamais cependant y retrouver la gloire de jadis, avec interdiction d'y posséder fortification et garnison (police seule autorisée). Depuis lors, Pondichéry n'est plus alors qu'une escale vers l'Indochine où se focalisera l'intérêt de la France pendant le XIXe siècle. Notons cependant qu'en 1848 tous les habitants des comptoirs sont déclarés citoyens français, à la faveur de la Révolution de 1848 et de l'abolition de l'esclavage. Pondichéry et ses consœurs sont donc représentées au Parlement français sous la IIIème République.
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Les ruines de Pondichéry après la destruction de la ville par Lord Pigott en 1761. On peut aussi l'entrevoir sur cette gravure française de 1769.
En juillet 1940, les comptoirs se rallient au général de Gaulle, mais doivent accepter d'être intégrés dans une union douanière avec l'Inde britannique. Alors que l'Inde se prépare à l'indépendance, les comptoirs français, peuplés d'environ 300 000 habitants, deviennent le 27 octobre 1946 un territoire d'outre-mer avec un statut particulier, représentés par un député et deux conseillers de la République. La nouvelle assemblée représentative locale ne tarde pas à s'élever contre les fonctionnaires métropolitains et à demander la fusion avec l'Inde nationale. De son côté, l'Union indienne, indépendante depuis le 15 août 1947 réclame le retour des comptoirs coloniaux français, rejetant leur transformation en ville libre.

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À Pondichéry, on trouve des panneaux bilingues en français et en anglais.
Les relation avec la France se tendent encore lorsque le ministre en charge du dossier, Marius Moutet déclare que les "établissements de l'Inde sont partie intégrante de la République et l'on ne peut admettre, même à échéance très lointaine, l'éventualité d'un rattachement avec l'Inde." La France, déjà empêtrée dans une guerre en Indochine peut-elle se permettre une crise majeure avec l'Inde ? La réponse est bien évidement négative, ce qui pousse le ministre des affaires étrangères, Georges Bidault, sensible selon ses dires au "mouvement général des choses" ou à "la révolte générale de l'Asie" de faire prévaloir la négociation. Le 28 juin 1948 la France s'engage à restituer les comptoirs à l'Inde par la procédure d'un référendum dans chacun d'entre eux. Chandernagor, située dans la banlieue de Calcutta organise immédiatement celui-ci, ce qui aboutit à la cession de la ville à l'Inde dès août 1949. La situation est plus compliquée dans les autres comptoirs car le gouvernement indien met en place un blocus douanier et policier qui interdit toute relation entre eux. Le gouvernement indien durcit encore sa position en exigeant la cession pure et simple, ce que le gouvernement français refuse par crainte d'un effet de contamination sur l'Indochine. La blocage dure de 1952 à 1954 alors que la situation se dégrade, puisque le parti socialiste local se transforme, sur le modèle de son grand voisin, en Congrès de la libération et constitue un gouvernement provisoire de l'Inde française libérée... Les nationalistes indiens "libèrent" Yanaon le 13 juin 1954 et Mahé le 16 juillet alors que Pondichéry résiste encore -si l'on peut dire- grâce à l'envoi par le gouvernement Laniel de 50 gardes mobiles, ce qui provoque une très vive protestation de l'Inde.

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On croise aussi une signalisation bilingue tamoul/français.
Le nouveau gouvernement français de Pierre Mendès France, après avoir songé à un transfert de facto, tente de sauver la face : le référendum rejeté par l'Inde est remplacé par une consultation des conseillers municipaux, qui votent le rattachement à l'Inde par 170 voix contre 8. Vote complété par un accord franco-indien, non publié au Journal Officiel, qui prévoie la prise en charge de l'administration des comptoirs par le gouvernement indien. Il est suivi d'un traité signé le 28 mai 1956 qui entérine la cession de souveraineté. Le gouvernement du général de Gaulle (revenu au pouvoir en 1958) fait patienter l'Inde jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie pour faire ratifier le traité par le Parlement (août 1962, transfert de jure). Pendant une période de six mois, les habitants des comptoirs ont la faculté d'opter pour la nationalité indienne ou française, selon leur domiciliation au moment du transfert et suivant les modalités pas très simples du traité -et toujours sujettes à controverse-, ou ne rien faire (perte de l'ancienne nationalité).

Ainsi s'achèvent trois siècles de présence française. Charles-Robert Ageron, historien spécialiste de la décolonisation juge sévèrement cette interminable période de transition vers l'indépendance : « Les établissements français, qui auraient pu constituer des plate-formes naturelles d'expansion culturelle et commerciales, furent liquidés sans compensation, au terme d'un combat retardateur imposé par l'incapacité des gouvernements à tourner la page. »

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. janv. 17, 2011 1:43 am
par saintluc
395
17 janvier
Mort de l’empereur Théodose Ier
L’empereur romain Théodose Ier s’éteint à Milan, laissant la place à ses deux fils, Arcadius et Honorius. Quelques mois plus tôt, après l’assassinat de Valentinien, il était parvenu à réunifier l’Empire. Il ne régnait auparavant que sur l’Orient. Au lendemain de sa mort, Arcadius prendra les rênes de l’Empire romain d’Orient, ou Empire byzantin, avec pour capitale Constantinople. Son frère, quant à lui, héritera de l’Occident. L’Empire romain ne sera plus jamais unifié.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Théodose - Histoire de la Rome antique



1562
17 janvier
Signature de l’édit de Janvier
Poussé par sa mère, Catherine de Médicis, et par le chancelier Michel de l’Hospital, le roi Charles IX appose sa signature sur l’édit de Janvier à Saint-Germain-en-Laye. Il accorde la liberté de culte aux protestants en dehors des remparts. Ils doivent en échange renoncer aux lieux de culte dont ils s’étaient emparés. Mais cet édit ne fera qu’aviver la colère des catholiques, et notamment du duc de Guise, qui organisera peu de temps après le massacre de Wassy, déclenchant la première guerre de Religion.
Voir aussi : Catherine de Médicis - Charles IX - Histoire de Wassy - Histoire des Guerres de religion



1601
17 janvier
La France s'agrandit
La France et la Savoie signent le traité de Lyon qui met fin à la guerre entre les deux pays. En échange du marquisat de Saluces, Henri IV reçoit de Charles-Emmanuel de Savoie le Bugey, la Bresse, la Volromey et le pays de Gex (l'actuel département de l'Ain).
Voir aussi : Traité - Henri IV - Histoire de Lyon - Histoire de la Savoie - Histoire de Bugey - Histoire des Bourbons



1912
17 janvier
Robert Scott atteint le pôle Sud
Le britannique Robert Scott et ses quatre compagnons rejoignent le pôle sud, 33 jours après leur départ. A leur arrivée, la déception est totale : ils y découvrent la tente de l'équipe de Roald Amundsen sur laquelle flotte le drapeau norvégien. Scott, qui ne savait rien de l'expédition d'Amundsen est arrivé trop tard pour être le premier homme au pôle. Le norvégien, qui avait tenu secret son projet antarctique, y était arrivé un mois plus tôt le 14 décembre 1911. Dépités, Scott et ses hommes n'auront pas la force de revenir jusqu'à leur camp de base. Perdus, ils meurent de froid et de faim les uns après les autres. Leurs corps seront retrouvés un an plus tard. Les derniers mots de Scott retrouvés dans son carnet de bord : "La fin n'est plus très loin. C'est dommage mais je ne puis écrire davantage".
Voir aussi : Amundsen - Histoire du Pôle Sud - Scott - Histoire des Explorations



1945
17 janvier
Libération de la Pologne
L'Armée Rouge entre dans Varsovie en ruines. La capitale polonaise est libérée après plus de cinq ans d'occupation allemande. Les Juifs qui constituaient une grande partie de la population ont été exterminés par centaines de milliers dans les camps de concentration ou à l'intérieur même du ghetto. Varsovie compte à sa libération dix fois moins d'habitants qu'à la veille de la guerre.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Libération - Histoire de Varsovie - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1949
17 janvier
Découverte du virus de la grippe
Le Dr Lépine de l'Institut Pasteur à Paris et le Dr Muller de l'université de Leyde aux Pays-Bas réussissent à identifier deux virus de la grippe et en isolent un troisième.
Voir aussi : Découverte - Dossier histoire des Epidémies - Virus - Grippe - Histoire de la Médecine



1961
17 janvier
Assassinat de Patrice Lumumba
Le [âge] leader du Mouvement national congolais (MNC) est tué dans des conditions mystérieuses au sud du Congo belge qui deviendra le Zaïre puis la République démocratique du Congo. Patrice Lumumba avait été nommé Premier ministre du Congo au moment de l'indépendance du pays en juin 1960. Il avait été évincé du gouvernement et livré au sécessionniste du Katanga Moïse Tshombé lorsque la guerre civile a éclaté (septembre 1960). Partisan d’un Congo indépendant et unitaire, il était jugé trop proche de l’URSS à qui il avait demandé de venir en aide à son pays. La décision de l'éliminer est attribuée au gouvernement belge et à la CIA. Son exécution fera de Patrice Lumumba le symbole de la lutte anticolonialiste africaine.
Voir aussi : Assassinat - Histoire de la Décolonisation



1961
17 janvier
Eisenhower critique dans son allocution de fin de mandat
Ayant renoncé à se présenter une nouvelle fois et laissant la place à Kennedy, Dwight Eisenhower prononce un discours de fin de mandat retransmis à la radio et à la télévision. Il interpelle le peuple américain sur les tensions politiques et économiques liées au complexe militaro industriel qui s’est considérablement renforcé depuis la Seconde Guerre mondial. L’ancien général libérateur de l’Europe adresse ainsi un dernier avertissement au peuple qu’il a gouverné pendant huit ans en clamant que "Rien, en vérité, n’est définitivement garanti".
Voir aussi : Discours - Eisenhower - Armée - Histoire de l'Etat



1975
17 janvier
Vote de la Loi Veil
La ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing fait voter son texte autorisant l'avortement en France avec l'appoint des voix de gauche, après un débat houleux. La loi est votée à titre provisoire pour une période de 5 ans. Elle sera reconduite le 31 décembre 1979.
Voir aussi : Dossier histoire du féminisme - Histoire du Droit des femmes - Histoire de l'Avortement - Histoire des Femmes



1995
17 janvier
Un séisme secoue Kobe
La ville japonaise de Kobe est frappée par un séisme d’une intensité de 7.3 sur l’échelle de Richter. Malgré les mesures prises par le pays pour se préparer aux tremblements de terre dont il est régulièrement victime, le bilan humain sera relativement lourd et les dégâts importants. On dénombrera en effet plus de cinq milles morts. La région de Kobe était jusqu’alors considérée comme présentant peu de risques.
Voir aussi : Tremblement de terre - Histoire des Catastrophes naturelles


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. janv. 17, 2011 1:52 am
par saintluc
Théodose Ier, en latin Flavius Theodosius, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, fut empereur romain de 379 à 395. Il était le fils de Théodose l'Ancien.

Il fut le dernier à régner sur l'empire Romain unifié.

Théodose Ier est probablement né le 11 janvier 347 à Cauca, aujourd'hui Coca, une petite ville dans le nord-ouest de la province romaine de Gallaecia. Son père, qui s'appelait aussi Flavius Theodose et qui était un militaire victorieux de Valentinien Ier, avait là-bas de grandes propriétés. Ses grands-parents paternels, Honorius et Thermantia, étaient déjà des chrétiens nicéens-orthodoxes, tout comme son père et lui-même. Théodose avait aussi un frère, Honorius, dont il adopta plus tard la fille Serena et qui devait avoir une grande influence par son mariage avec le magister militum Stilicon.

Le jeune Théodose passa son enfance dans son Espagne natale. On ne connaît presque rien de son éducation, à l'exception de l'intérêt qu'il montre pour les études d'histoire et aussi qu'il devait être très ouvert. En raison de sa haute naissance, il reçoit probablement une bonne éducation.

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À partir de 368, il fait partie de l'escorte de son père. Il entame une carrière militaire et il prend part avec lui aux campagnes en Bretagne en 368/369, à la campagne contre les Alamans en 370 au niveau du Rhin (son père exerce à partir de ce moment-là la fonction de magister equitum praesentalis et fut donc commandeur de la cavalerie de l'armée) et contre les Sarmates en 372/373 au niveau du Danube.

Probablement grâce à l'influence de son père, Théodose est promu dux moesiae prima, et reçoit le commandement d'une province militaire dans les Balkans. Ce type de nomination était à cette époque courant et le jeune Théodose semblait être totalement à la hauteur de la tâche. En 373, son père fut finalement envoyé en Afrique pour mater la rébellion de l'usurpateur Firmus, pendant que son fils battait en 374 les Sarmates en Pannonie (près de l'actuelle Hongrie), après que ces derniers eurent franchi le Danube. Ainsi, il prouva sa valeur militaire. L'exécution de son père, pour des raisons confuses, entraîne sa disgrâce provisoire entre 375/6 et 378.

La mort de l'empereur Valens à la bataille d'Andrinople (378) obligea Gratien à proclamer Théodose empereur en 379 : il reçut l’Orient, la Macédoine et la Dacie.

Théodose se fixe pour objectif de stabiliser les frontières, d'abord celle du Nord avec les Goths puis celle de l'Est avec les Perses.

En 380, avec Gratien, il arrêta les Goths en Épire et en Dalmatie. Théodose installa une partie des Ostrogoths en Pannonie, et s’installa lui-même à Constantinople.

Théodose avait enrôlé dans l’armée romaine des contingents de barbares en leur laissant une organisation autonome. Ces fédérés préparèrent l’occupation de l’Empire par les barbares.

En 382, il installa les Wisigoths en Mésie. Cette décision, considérée par les contemporains comme catastrophique, sera l'une des causes les plus immédiates de la fin de l'empire romain d'occident. En effet, cette insertion d'un peuple barbare uni et fort dans l'empire, et du même coup dans l'armée impériale, signera la fin d'un contrôle réel de l'empereur sur ses armées. Mais après le désastre d'Andrinople sous l'empereur Valens il est vraisemblable que Théodose n'ait guère eu le choix.

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En 380, il publia l’édit (dit édit de Thessalonique) suivant : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Le christianisme devenait la religion prédominante. Il condamna l’arianisme lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381.

La répression fit sept mille à dix mille morts, selon les sources, ce qui valut à Théodose d’être excommunié par l’évêque Ambroise de Milan. Les victimes des massacres furent ici majoritairement des Romains et les massacreurs d’anciens barbares, populations au sein desquelles l’armée recrutait.

Pendant plusieurs mois, Théodose et Ambroise campèrent sur leurs positions respectives. Puis Théodose, sentant que la sienne devenait intenable, accepta de venir s’humilier publiquement devant Ambroise la tête couverte de cendres pour obtenir sa réintégration dans l’Église. C'est l’une des rares victoires de celle-ci sur le pouvoir temporel.

Les empereurs Théodose, pour l’Empire d'Orient et Gratien, pour l’Empire d'Occident, tous deux chrétiens, élèvent le christianisme au rang de seule religion officielle et obligatoire par l’Édit du 28 février 380, dit l'Édit de Thessalonique. L’empereur Gratien cesse alors de porter le titre de pontifex maximus (souverain pontife) du culte romain. Ce titre est donné de nouveau à l’évêque de Rome des siècles plus tard. Les temples de l'empire de Théodose sont alors fermés et la statue de la déesse Victoire est retirée du Sénat romain, ce qui provoque l'indignation chez les Romains fidèles à la tradition (Cf. le discours de Symmaque à ce propos). Le patriarche d’Alexandrie Théophile est chargé d’appliquer l’édit de Théodose Ier, qui interdit aux païens l’accès à leurs temples et toutes les cérémonies du culte païen, dans le diocèse d’Orient. Les temples sont détruits ou transformés en églises. Les statues sont brisées ou transportées à Constantinople. Le Serapeum de Memphis est détruit sur ordre de l'empereur lui-même, tandis que le temple d'Isis le sera plus tard, au cours des disputes meurtrières qui opposèrent les partisans de Cyrille et d'Oreste.

Les suites de l'Édit sont catastrophiques pour les tenants de l'ancienne religion romaine et pour la culture gréco-romaine. Les rôles sont drastiquement renversés : ce sont maintenant les « païens » et leurs œuvres qui sont interdits, traqués, exterminés. Toutes les œuvres et manifestations jugées païennes sont progressivement interdites, et en 415, une émeute fomentée par des moines cénobites, à Alexandrie, et tacitement encouragée par l'évêque Cyrille, aboutit au lynchage d'Hypatie, mathématicienne et responsable de la Bibliothèque. Selon Socrate le Scolastique, son corps mis en pièces est porté au sommet du Cinâron pour y être brûlé, tandis que les émeutiers se dirigent vers la Bibliothèque pour l'incendier (Thomas Molnar, dans son essai Moi, Symmaque, date cet événement de 391, à l'instar de ceux qui croient que ce fut Théodose 1er lui-même qui commanda cet incendie, ce qui est erroné). En 392, Théodose écrasa l’usurpation d’Eugène qui, bien que chrétien, favorisait l’ancienne religion romaine et avait annulé les mesures prises par Théodose.

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Saint Ambroise convertissant Théodose, toile de Pierre Subleyras, 1745
Entre 383 et 388, il dut faire face à l’usurpation de Magnus Clemens Maximus (Maxime), qui après avoir défait Gratien s’était emparé de toute la préfecture des Gaules et occupait Rome et l’Italie entière au détriment de Valentinien II. Théodose vainquit Maxime qui fut tué à Aquilée, en 388.

De 388 à 391, Théodose demeura en Occident, presque toujours à Milan. En 390, voulant mettre fin aux mœurs qui avaient jusqu'alors prévalu dans le monde antique, et imposer la morale ascétique préconisée par les chrétiens les plus radicaux, il publia une loi qui punissait de mort les homosexuels, et fit réprimer dans le sang par les troupes barbares une émeute à Thessalonique.

Entre 392 et 394, il réprima l’usurpation d’Eugène, un fonctionnaire proclamé empereur après la mort de Valentinien II.

En 394, il fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques accusés de diffuser le paganisme (les jeux ne seront rétablis que 1502 ans plus tard en Grèce).

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 18, 2011 2:34 am
par saintluc
532
18 janvier
L’empereur Justinien réprime la sédition de Nika
Depuis trois jours, la cité est ravagée par la révolte des factions bleue et verte qui tentent de donner le pouvoir à Hypatios, neveu d’Anastase Ier. Soutenu par son épouse, Théodora et par Bélisaire, commandant de l’armée, Justinien décide de résister et de réprimer les insurgés. Plus de 30 000 hommes sont tués dans l’Hippodrome. Quant à Hypatios, il sera mis à mort le lendemain.
Voir aussi : Empire byzantin - Dossier histoire de Constantinople - Justinien - Bélisaire - Sédition de Nika - Histoire du Moyen-Âge



1535
18 janvier
Fondation de Lima
Le conquérant espagnol Francisco Pizarro fonde officiellement la ville dont il espère faire sa capitale, Lima. Il lui donne le nom de "Ciudad de los reyes", la ville des rois. Le terme Lima est une déformation d'un terme quechua "rimac" qui fut traduit par "parleur". Capitale du vice-royaume du Pérou en 1542, la ville devient le centre névralgique des activités commerciales et culturelles de toute l'Amérique espagnole.
Voir aussi : Fondation - Dossier histoire des conquistadores - Pizarro - Histoire de Lima - Histoire des Explorations



1650
18 janvier
Début de la Fronde des princes
Le prince de Condé, qui ne supporte pas le maintien de Mazarin dans ses fonctions, s’est allié aux frondeurs. Mais il est arrêté par Mazarin et la régente du royaume, Anne d'Autriche. Le frère du prisonnier, Conti, et son beau-frère, Longueville, l’accompagnent dans son infortune et sont conduits au château de Vincennes. Dans les provinces, les partisans des princes, parmi lesquels le vicomte de Turenne, se soulèvent. La seconde Fronde commence : on lui donnera le nom de "Fronde des princes". La Bourgogne, la Normandie, le Limousin, le Poitou et l'Aquitaine rallument la guerre civile. L'armée royale y mettra un terme au mois d'octobre 1652.
Voir aussi : Dossier histoire de la Fronde - Mazarin - Anne d'Autriche - Turenne - Histoire des Bourbons



1701
18 janvier
Naissance du royaume de Prusse
Après avoir reçu l’Empereur Léopold Ier, Frédéric III, alors prince-électeur de Prusse, se fait couronner à Königsberg et établit sa capitale à Berlin. C’est la naissance du Royaume de Prusse au sein du Saint Empire Romain Germanique. Lorsque l’Empire tombera sous les coups de Napoléon, c’est ce Royaume de Prusse qui croîtra pour atteindre son apogée à la fin du XIXème siècle et réaliser l’unité Allemande.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Histoire de la Prusse - Histoire du Saint Empire romain germanique - Léopold Ier - Grandes périodes historiques



1778
18 janvier
Cook découvre les îles Hawaï
Lors de sa troisième mission d'exploration pour le gouvernement britannique, le navigateur anglais James Cook fait la découverte des îles Hawaï qu'il nomme "les îles Sandwich". C'est sur ces mêmes îles qu'il sera tué, un an plus tard le 14 février 1779, dans une attaque menée par les indigènes. Entre temps, son voyage l'avait mené jusqu'au détroit de Béring où, bloqué par la banquise, il avait rebroussé chemin.
Voir aussi : Découverte - Histoire d'Hawaï - Cook - Histoire de la Mer



1800
18 janvier
Création de la Banque de France
Dans le but de relancer l'économie et d'augmenter la quantité de monnaie en circulation, le premier consul Napoléon Bonaparte, édite un décret stipulant la création de la Banque de France. L'établissement installe son siège à l'hôtel de Toulouse à Paris et reçoit 30 millions de francs pour amorcer son activité. La banque de France compte parmi ses principaux clients des banques commerciales qui prêtent de l'argent aux particuliers et qui elles-mêmes empruntent à la Banque de France. Le privilège d'émission des billets limité à la capitale s'étendra à toute la France à partir de 1848.
Voir aussi : Histoire de Paris - Napoléon - Bonaparte - Création - Monnaie - Histoire de la Finance



1871
18 janvier
Proclamation de l'Empire allemand
Alors que la guerre franco-prussienne n'est pas encore achevée, les représentants des états allemands se réunissent dans la galerie des Glaces du château de Versailles et proclament l'Empire allemand, le IIème Reich. Le roi de Prusse, Guillaume, devient le nouvel empereur sous le nom de Guillaume Ier. L'empire germanique se compose de la Prusse, de la Bavière, du Wurtemberg et de la Saxe. L'unité politique de l'Allemagne est acquise. L'armistice sera signé 10 jours plus tard au même endroit.
Voir aussi : Unification - Histoire de la Guerre de 1870



1934
18 janvier
Fondation de l’Orchestre National de radiodiffusion
Le premier orchestre symphonique dépendant de la radio d’État est créé grâce à la volonté de Jean Mistler, ministre des PTT. Privilégiant la musique contemporaine, l’orchestre se développe rapidement et remporte un succès retentissant. Tous reconnaissent la qualité de ses interprétations. Il donnera son premier concert radiophonique en 1944, soutenant largement la coalition alliée par les hymnes choisis. D’abord Orchestre de l’ORTF, il deviendra, au lendemain du démantèlement de l’Office, l’Orchestre National de France et Radio France en assurera la gestion.
Voir aussi : Histoire de Radio France - PTT - Histoire de la Radio



1936
18 janvier
Mort de Rudyard Kipling
L’auteur du célèbre "Livre de la jungle" (1894) s’éteint à Londres. Après avoir passé une majeure partie de sa vie dans l’Inde coloniale, il a rejoint l’Amérique pour finalement terminer ses jours en Angleterre. Ses nombreuses œuvres, autant destinées aux adultes qu’aux enfants, ont remporté un succès sincère auprès du public. Kipling reçu d’ailleurs le prix Nobel de littérature en 1907.
Voir aussi : Histoire du Prix Nobel - Histoire des Romans


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 18, 2011 2:40 am
par saintluc
Au cours d'un troisième voyage, le 18 Janvier 1778, James Cook, explorateur et grand navigateur anglo-écossais, découvre les îles Hawaii. Il les baptise alors les "îles Sandwich".
Situées au sud du Tropique du Cancer, au N.E. de l'Australie et de la Nouvelle Zélande, elles regroupent huit grandes îles volcaniques et montagneuses.

Baignant très tôt dans le milieu marin, engagé dans la Royal Navy, Cook participa à la guerre de Sept ans avec la Grande-Bretagne et notamment au siège de la ville de Québec en 1759, démontrant alors un talent certain pour la topographie et la cartographie, ce qui permit au Général Wolfe, au vu de sa carte de l'embouchure du Saint-Laurent, de lancer son attaque décisive sur les Plaines d'Abraham.
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La mort du capitaine Cook
Envoyé dans le Pacifique pour découvrir une hypothétique « Terra Australis », l'explorateur enfin reconnu passe le cap Horn, atteint Tahiti, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Tasmanie en 1769 / 70, dessinant le détail des côtes, rencontrant des aborigènes et remplissant des carnets de notes. Au retour, il croise encore Tonga, l'île de Pâques, Vanuatu et la Nouvelle Calédonie mais point de mythique Terra Australis.

C'est lors d'une troisième expédition qui le mènera du détroit de Béring aux îles Kerguelen ( soit de haut en bas de la planisphère ) qu'il fut le premier européen à accoster aux îles Hawaï en Janvier 1778.

Malheureusement, c'est sur ces mêmes îles qu'il sera battu à mort par des indigènes en colère en Février 1779.

Parmi les conseils et enseignements de ces voyages, outre la connaissance de terres lointaines, Cook et ses officiers en second validèrent leurs idées sur l'alimentation pour éviter le scorbut, ainsi que l'usage d'« écorce du Pérou », un équivalent de la quinine.

Aujourd'hui, cet archipel est le 50ième Etat des Etats-Unis et regorge d'une pluralité de cultures avec une dominante polynésienne, chinoise et japonaise.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 19, 2011 2:17 am
par saintluc
639
19 janvier
Mort de Dagobert Ier
Le roi des Francs Dagobert Ier est inhumé dans la basilique de Saint-Denis qu'il avait fait agrandir en prévision de ses obsèques. Son règne, long de 10 ans, aura été marqué par l'unification du royaume franc auquel il donna Paris pour capitale. L'Austrasie, la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine ont été réunies en 632. Au lendemain de sa mort, cette unité sera rompue : le fils illégitime de Dagobert, Sigebert III, deviendra roi d'Austrasie et son fils légitime, Clovis II, montera sur le trône de Neustrie et de Burgondie.
Voir aussi : Histoire de Paris - Décès - Histoire des Mérovingiens



1544
19 janvier
Naissance de François II
Après 11 ans de mariage avec le dauphin Henri II (fils de François Ier), Catherine de Médicis donne naissance à un fils, François, futur François II. Marié à Marie Stuart d'Ecosse, il deviendra roi de France à 15 ans en 1559. Mais son règne, marqué par la domination des Guise, ne durera qu'un an et demi. François II mourra le 5 décembre 1560 d'une infection à l'oreille.
Voir aussi : Naissance - Catherine de Médicis - François II - Histoire des Valois



1840
19 janvier
Découverte de la Terre-Adélie
Parti le 1er janvier d'Hobart en Tasmanie à la tête d'une expédition composée de deux corvettes, "L'Astrolabe" et "La Zélée", le navigateur français Jules Dumont d'Urville découvre une grande étendue terrestre au milieu des icebergs de l'Antarctique. Il la baptise "Terre Adélie" du nom de son épouse. Le 21, il prend possession de cette nouvelle terre au nom du roi de France, Louis-Philippe. Jamais une expédition ne s'était autant approchée du pôle Sud.
Voir aussi : Astrolabe - Dumont d'Urville - Histoire de la Tasmanie - Histoire de la Mer



1871
19 janvier
Trochu échoue à Buzenval
Alors que Paris est assiégé par les Allemands depuis le 19 septembre 1870, le général Trochu, chef du gouvernement provisoire de la défense nationale, organise une sortie avec la garnison de Paris. Sa tentative pour forcer le blocus prussien échoue à Montretout et Buzenval, les actuelles communes de Garches, St-Cloud et Rueil. Le bilan est lourd : 5 000 morts. Trochu démissionnera de ses fonctions le 22 janvier, suite à ce cuisant échec. "Trochu, du verbe trop choir", dira de lui Victor Hugo. Paris, qui continue d'être bombardée quotidiennement, est perdue. La ville capitulera le 28 janvier.
Voir aussi : Dossier histoire de la Commune de Paris - Histoire de la Guerre de 1870



1899
19 janvier
les antidreyfusards fondent la Ligue de la patrie française
En réponse à la Ligue des droits de l’homme, les nationalistes antidreyfusards se regroupent dans la Ligue de la patrie française. Moins extrémiste que les antisémites affirmés, guidés par Drumont et le futur collaborateur Maurras, elle cherche avant tout à défendre l’honneur de la patrie et de l’armée. Les nationalistes refusent en effet d’admettre que l’on puisse remettre en cause l’autorité de la justice militaire qui a condamné Dreyfus. La ligue comptera jusqu’à 300 000 membres avant de tomber dans l’oubli et de se dissoudre en 1905.
Voir aussi : Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Ligue des droits de l’homme - Histoire des Institutions



1903
19 janvier
Création de l'Académie Goncourt
L'Académie Goncourt est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil, Emile Combes. De son véritable nom "Société littéraire des Goncourt", l'Académie avait été imaginée par Edmond Goncourt qui, à sa mort en 1896, chargea Alphonse Daudet de fonder un groupe littéraire décernant chaque année un prix à un ouvrage écrit en prose. La première académie se réunira le 21 décembre et attribuera le Goncourt à John-Antoine Nau pour "La force ennemie".
Voir aussi : Histoire du Prix Goncourt - Daudet - Histoire des Romans



1915
19 janvier
Le Néon traverse l'Atlantique
Le français Georges Claude dépose un brevet aux Etats-Unis pour son invention du tube à néon. Il avait présenté son invention à Paris lors l'exposition universelle de 1910 et réalisé la première enseigne lumineuse publicitaire en 1912 pour un barbier.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Brevet - Histoire des Sciences et techniques



1923
19 janvier
Naissance de Paris PTT
L’École supérieure des Postes et Télégraphes fonde la station d’État Paris PTT. Alfred Denery en prend les commandes. Émettant en ondes moyennes depuis les locaux de l’École, Paris PTT diffuse des retransmissions musicales avant de lancer son premier journal national. Les PTT créeront par la suite de nombreuses petites stations régionales.
Voir aussi : Paris PTT - Histoire de la Radio



1978
19 janvier
Dernière coccinelle européenne
La 16 200 000ème Coccinelle sort des usines Volkswagen de Wolfsburg en Allemagne. Elle sera la dernière à être fabriquée en Europe. La production, selon le modèle original, continuera au Mexique et au Brésil. Au total, ce sont près de 20 millions d'exemplaires qui ont été vendus depuis sa création en 1938. En janvier 1998, une version modernisée de la "Cox" qui fera son apparition aux Etats-Unis: la New Beetle.
Voir aussi : Voiture - Histoire de la Coccinelle - Histoire de Volkswagen - Histoire de l'Entreprise



2000
19 janvier
Adoption des 35 heures
La Loi Aubry II vient compléter la loi de 1998 sur la réduction du temps de travail de 39 à 35 heures par semaines. Toutes les entreprises devront négocier des accords avec leurs salariés pour réduire leurs heures de travail hebdomadaires ou compenser le surplus d’heures par des repos compensatoires. Par un glissement de sens, ceux-ci sont appelés RTT (abréviation de « réduction du temps de travail ») et entrent rapidement dans le langage et les mœurs.
Voir aussi : Loi - Histoire du Parti Socialiste - Jospin - 35 heures - Travail - Histoire du Social


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 19, 2011 2:29 am
par saintluc
Dagobert Ier (né vers 602/605 – mort le 19 janvier 638 ou 639) était un roi des Francs de la dynastie mérovingienne, fils de Clotaire II, roi des Francs, et de Bertrude. Il régna sur l'Austrasie de 623 à 632, et comme roi des Francs de 629 à 639. La résidence royale est à Clichy-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Son règne nous est transmis par l'intermédiaire de la chronique de Frédégaire rédigée au VIIe siècle, mais aussi par la Gesta Dagoberti rédigée au IXe siècle au environ de 835 par Hilduin de Saint-Denis et Hincmar de Reims.
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Dagobert Ier, roi d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne, (mort en 638) peint par Émile Signol (1804-1892). Peinture conservée au musée national du château et des Trianons de Versailles.
À l'âge de neuf ans, il est atteint d'une entérite colique. Bertrude l'envoie, avec son demi-frère Caribert, dans la villa royale de Reuilly, à l'est de Paris. Il est instruit par des clercs qui lui enseignent le latin et l'histoire. À dix ans, il apprend à monter à cheval, pratique du sport et le maniement des armes. Il pratique également comme passe-temps certaines activités manuelles comme l'ébénisterie et la menuiserie. En 615, il rejoint la cour du roi son père, avec qui il entretient des relations dictées par la raison d'État, pour y suivre l'instruction de l'École du palais où il enrichit ses connaissances politiques et administratives.

À la mort de Bertrude, en 618, Clotaire se remarie quelques mois après le décès de son épouse avec Sichilde, alors gouvernante de Caribert. Dagobert la voit comme une intrigante cherchant à favoriser Caribert tout en la soupçonnant d'avoir été la maîtresse de son père. Avec son frère Brodulf (ou Brunulf), elle tente de faire obtenir un héritage égal entre les deux fils de Clotaire, alors que Caribert est mis à l'écart de la succession royale pour cause d'incapacité à régner. En 621, aux quinze ans de Caribert, Sichilde obtient de Clotaire un don de petits domaines disparates et éloignés les uns des autres, formant des comtés gérés par des intendants royaux, à chacun de ses deux fils. L'âge de la majorité est donné aux deux princes, supprimant leur gouvernance. En guise de remplacement, un maire du palais est désigné pour chacun d'eux, bien que ne régnant sur aucun royaume. Harmaire échoit à Caribert, quant à Dagobert, il lui est permis de choisir : il propose le duc Ega, qui, en plus d'avoir bonne réputation, participe à sa formation à l'école du palais, ce dernier accepte et la proposition est approuvée par le roi. Brodulf et Sichilde font en sorte d'éloigner le plus possible Dagobert de la cour, afin que le roi porte plus d'attention à Caribert, en incitant Clotaire à envoyer Dagobert un peu partout à travers la Gaule : en Austrasie, Burgondie et Neustrie. Ceci permet à Dagobert de connaître les régions du royaume avec leurs particularités, de rencontrer des gens de toutes conditions et de visiter toutes sortes de lieux, de lier des relations et d'être perçu comme délégué de la couronne.
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En 622, il siège au conseil du royaume, où il participe aux décisions gouvernementales en étant consulté par son père et ses ministres. Il recommande la prolifération des immunistes, octroyant un diplôme royal d'immunité aux propriétaires de domaine, refusant l'accès au domaine à toute personne extérieure autre que le roi afin de limiter le pouvoir des Grands du royaume qui usurpent le pouvoir du roi pour exercer une juridiction à ses dépens et accaparer des pouvoirs judiciaires ainsi que des biens, taxes, capitations, récoltes... Il promeut également des recommandations pour assurer une meilleure hiérarchisation seigneuriale : un seigneur reçoit l'hommage d'un guerrier ou d'un chef qui prête serment de fidélité et offre ses services en échange d'avantages et de la protection du seigneur. Une protection spéciale et des devoirs particuliers sont attribués à ceux qui se recommandent au roi. Les leudes sont des recommandés qui placent leurs terres sous la protection du roi et en échange de quoi, le roi leur en offre d'autres.

Dans le but d'augmenter la production agricole des paysans libres, le concept d'origine romaine des précaires est répandu : un propriétaire terrien accorde l'exploitation d'un terrain à un paysan libre pour un certain nombre d'années qui peut faire ce que bon lui semble de la récolte, en échange le paysan doit aménager et entretenir la terre. À l'expiration du délai d'exploitation, le propriétaire bénéficie des aménagements et constructions réalisées.

Pour fidéliser les vassaux à la monarchie, des bénéfices peuvent être accordés : l'usufruit d'un domaine, pour une durée déterminée d'au moins cinq ans et à vie la plupart du temps, est attribué à un favori du roi en échange de services rendus.

Voir la suite ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dagobert_Ier

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 19, 2011 6:45 am
par orchidee
Paul Cézanne (19 janvier 1839 à Aix-en-Provence, France – 22 octobre 1906 à Aix-en-Provence) est un peintre français. Membre du mouvement impressionniste, il est l'auteur de nombreux paysages de Provence, et particulièrement de la campagne d'Aix-en-Provence. Il a notamment réalisé plusieurs toiles ayant pour sujet la montagne Sainte-Victoire. Ami d'enfance de l'écrivain Émile Zola....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_C%C3% ... .C5.93uvre

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pa ... ne_042.jpg
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pa ... ne_115.jpg

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : jeu. janv. 20, 2011 1:57 am
par saintluc
1666
20 janvier
Mort d'Anne d'Autriche
La reine mère, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint au Louvre à l'âge de 65 ans. Epouse de Louis XIII et sœur de Philippe III d'Espagne, Anne d'Autriche a assuré la régence aux côtés de Mazarin pendant la minorité de son fils Louis XIV. Lorsque ce dernier monte sur le trône de France, elle se retire vivre au Val-de-Grâce. Anne d'Autriche sera inhumée à la basilique Saint-Denis.
Voir aussi : Décès - Louis XIII - Anne d'Autriche - Histoire des Bourbons



1795
20 janvier
Les Français passent les portes d’Amsterdam
Le général français Pichegru entre à Amsterdam avec son armée, dans le but de s’emparer définitivement des Provinces-Unies. Le gel des glaces lui permet de vaincre sans difficulté la flotte hollandaise et d’atteindre ainsi Groningue le mois suivant. La France détient alors la totalité des Provinces-Unies, qui s’ajoute au territoire de la future Belgique. Cette invasion signe la disparition des Provinces-Unies. Cette même année, la République batave sera fondée par les patriotes, qui avaient soutenu les progressions françaises depuis le début. Ces derniers rassemblent les différentes provinces sous une même autorité. Mais la République batave restera sous la domination de Napoléon Bonaparte.
Voir aussi : Dossier histoire des Provinces-Unies - Napoléon Bonaparte - Histoire d'Amsterdam - Histoire des Guerres



1892
20 janvier
Première partie de Basket-ball
Inventé par James Naismith, professeur d’éducation physique au collège YMCA de Springfield aux Etats-Unis, le basket-ball voit son premier match se disputer au sein même de l'établissement. Les équipes, des élèves de Naismith, se composent alors de sept joueurs chacune. William Chase marquera le seul point de la partie. Enchantés, les élèves décident d'appeler ce nouveau jeu le "Naismith-ball", mais son inventeur refuse lui préférant le nom de basket-ball.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire du Basket-ball



1942
20 janvier
Les nazis adoptent la solution finale
La conférence de Wannsee près de Berlin réunit quinze hauts responsables nazis et des officiers SS sous la présidence de Reinhard Heydrich, chef des services secrets allemands. La réunion a pour objectif de débattre sur "la solution finale de la question juive". Il est décidé que les juifs d'Europe en état de travailler seront transférés dans des camps de travaux forcés. Pour ceux incapables de travailler, l'élimination pure et simple est décrétée. Certains camps seront bientôt essentiellement consacrés à cette extermination de masse : Belzec, Sobibor, Treblinka puis Auschwitz. Le génocide du peuple juif est clairement amorcé. Plus de 6 millions d'entre eux périront dans les camps de la mort.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Antisémitisme - Histoire d'Auschwitz - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1946
20 janvier
De Gaulle démissionne
Après 18 mois passés à la tête du gouvernement provisoire, le général de Gaulle annonce brutalement sa démission. La raison : un désaccord avec le Parti communiste au sujet de l'élaboration de la nouvelle constitution. Il déclare au cours du Conseil des ministres qu'il a convoqué pour annoncer sa décision : "Le régime exclusif des partis a reparu. Je le réprouve". Le lendemain, il adressera sa démission à Félix Gouin, président de l'Assemblée nationale. Son absence de la scène politique durera 12 ans.
Voir aussi : De Gaulle - Démission - Histoire de la Quatrième république



1981
20 janvier
Libération des otages de Téhéran
L’élection de Ronald Reagan à la présidence des Etats-Unis met un terme aux 444 jours de captivité des otages de Téhéran. Le succès du nouveau président est total et l’humiliation de Jimmy Carter également. Ce dénouement immédiat fait naître doutes et polémiques sur la nature des transactions engagées entre le Parti républicain et le gouvernement iranien : l’entourage de Reagan aurait fait en sorte que les preneurs d’otages attendent l’élection du président pour relâcher leur victime, et la négociation aurait porté sur la vente d’armement. Toutefois, deux commissions d’enquête parlementaires rejetteront cette hypothèse. En fait, Reagan a choisi la voie de la négociation et permis le dégel des fonds iraniens contre la libération des otages.
Voir aussi : Histoire de Téhéran - Reagan - Crise iranienne des otages - Jimmy Carter - Histoire du Terrorisme



1986
20 janvier
La Transmanche Link, maître d’œuvre du tunnel
Depuis 1984, les gouvernements français et britannique ont repris l’idée de la construction du tunnel sous la Manche. Après avoir lancé un appel d’offre aux promoteurs privés, ils portent leur choix sur le projet Eurotunnel, reprenant le principe du groupement d’études du tunnel sous la Manche (GETM). Celui-ci avait préconisé la construction de deux tunnels destinés au chemin de fer et d’un autre central pour la maintenance et la sécurité. C’est la Transmanche Link (TML), qui rassemble cinq entreprises britanniques et cinq entreprises françaises qui est chargée des travaux.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Dossier histoire du Tunnel sous la Manche - Manche - Eurotunnel - Histoire des Grands travaux



1988
20 janvier
Tom Cruise reçoit un Golden Globe pour son rôle dans "Né un 4 juillet".
Dans "Né un 4 juillet", Tom Cruise interprète un vétéran du Vietnam paralysé. On lui décerne le Golden Globe du meilleur acteur.




2001
20 janvier
George W. Bush devient le 43ème président des Etats-Unis
Lors des présidentielles du 7 novembre 2000, Bush est opposé au républicain Al Gore. A l'issue d'un décompte des voix qui dure plusieurs semaines, George W. Bush est désigné président des Etats-Unis d'Amérique le 20 janvier 2001, après un recours à la Cour Suprême qui le donne gagnant à 5 juges contre 4. Le candidat républicain remporte donc l'élection avec 50 459 211 voix et 271 grands électeurs contre 51 003 394 voix et 266 grands électeurs pour son opposant démocrate.
Voir aussi : Président - Bush - Cour Suprême - Al Gore - Histoire des Elections


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml