HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS (leu
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- saintluc
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Clarence Edward Smith, dit Sonny Rhodes, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Smithville, Texas, le 3 novembre 1940.
Sonny Rhodes est un bluesman très ancré dans la tradition texano-californienne qu'il prolonge et modernise. Il apprend la guitare à l'âge de neuf ans, adore Chuck Willis (il porte un turban comme son idole), Bobby Bland, Junior Parker, T-Bone Walker et Percy Mayfield. Chanteur aux inflexions sensuelles, très bon compositeur (Cigarette Blues) et excellent guitariste, Rhodes devient le costumier-valet-chauffeur de Junior Parker. Il bénéficie grandement des conseils avisés de son patron et puise nombre d'idées chez les guitaristes de l'orchestre, Roy Gaines et Clarence Hollimon. Il enregistre un obscur 45 tours au Texas puis s'établit dans la baie de San Francisco. Il devient dans les années 60, une figure populaire du blues local. Il est initié à la steel-guitare par L.C. Robinson qui lui léguera d'ailleurs son instrument. Son ami, le pianiste J.J. Malone, alors arrangeur et producteur du label Galaxy lui fait graver une belle série de 45 tours sous son nom réel ou son pseudonyme. Ils sont réunis sur l'anthologie All night long they play the blues (Ace).
Pris en main par Tom Mazzolini, le créateur du « San Francisco Blues Festival », au début des années 70, Rhodes sort des petits clubs noirs et entreprend une tournée en Europe qui lui permet de graver l'excellent I don't want my blues colored bright (Black Magic) en compagnie de J.J. Malone. Il revient à plusieurs reprises en Europe mais cet artiste de premier plan n'a pas véritablement atteint la notoriété qui devrait être la sienne. Il a enregistré plusieurs CD de valeur, notamment Disciple of the blues (Wild Dog) et Out of control (King Snake).
Discographie
1985 - Just Blues
1991 - Disciple of the Blues (Wild Dog)
1994 - The Blues is my best friend
1996 - Won't rain in California
1996 - Out of Control (King Snake)
1997 - Sonny rhodes, live-in Europe
1997 - Don't Want My Blues Colored Bright (Amigo, Advent, Black Magic)
1997 - Born to be blues
1999 - Blue Diamond
2001 - Good day to play the blues
2004 - Texas Fender Bender Great Planet
Anthologie - All night long they play the blues (Ace)
Sonny Rhodes est un bluesman très ancré dans la tradition texano-californienne qu'il prolonge et modernise. Il apprend la guitare à l'âge de neuf ans, adore Chuck Willis (il porte un turban comme son idole), Bobby Bland, Junior Parker, T-Bone Walker et Percy Mayfield. Chanteur aux inflexions sensuelles, très bon compositeur (Cigarette Blues) et excellent guitariste, Rhodes devient le costumier-valet-chauffeur de Junior Parker. Il bénéficie grandement des conseils avisés de son patron et puise nombre d'idées chez les guitaristes de l'orchestre, Roy Gaines et Clarence Hollimon. Il enregistre un obscur 45 tours au Texas puis s'établit dans la baie de San Francisco. Il devient dans les années 60, une figure populaire du blues local. Il est initié à la steel-guitare par L.C. Robinson qui lui léguera d'ailleurs son instrument. Son ami, le pianiste J.J. Malone, alors arrangeur et producteur du label Galaxy lui fait graver une belle série de 45 tours sous son nom réel ou son pseudonyme. Ils sont réunis sur l'anthologie All night long they play the blues (Ace).
Pris en main par Tom Mazzolini, le créateur du « San Francisco Blues Festival », au début des années 70, Rhodes sort des petits clubs noirs et entreprend une tournée en Europe qui lui permet de graver l'excellent I don't want my blues colored bright (Black Magic) en compagnie de J.J. Malone. Il revient à plusieurs reprises en Europe mais cet artiste de premier plan n'a pas véritablement atteint la notoriété qui devrait être la sienne. Il a enregistré plusieurs CD de valeur, notamment Disciple of the blues (Wild Dog) et Out of control (King Snake).
Discographie
1985 - Just Blues
1991 - Disciple of the Blues (Wild Dog)
1994 - The Blues is my best friend
1996 - Won't rain in California
1996 - Out of Control (King Snake)
1997 - Sonny rhodes, live-in Europe
1997 - Don't Want My Blues Colored Bright (Amigo, Advent, Black Magic)
1997 - Born to be blues
1999 - Blue Diamond
2001 - Good day to play the blues
2004 - Texas Fender Bender Great Planet
Anthologie - All night long they play the blues (Ace)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Clarence "Blind Lemon" Jefferson (né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920.
Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant.
Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin.
En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie.
Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes.
En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues.
Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées.
C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920.
Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque.
Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount).
Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh.
En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928.
Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige.
Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997.
Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute.
Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins.
Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque.
Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956.
En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci.
T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié.
Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. Il est vrai que l'un n'empèche pas l'autre. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars".
Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque.
Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.
Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant.
Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin.
En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie.
Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes.
En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues.
Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées.
C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920.
Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque.
Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount).
Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh.
En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928.
Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige.
Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997.
Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute.
Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins.
Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque.
Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956.
En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci.
T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié.
Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. Il est vrai que l'un n'empèche pas l'autre. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars".
Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque.
Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Louis Charles Robinson était un chanteur, guitariste, steel-guitariste et violoniste de blues américain, né à Brenham, Texas, le 15 mai 1915, décédé à Oakland, Californie, le 26 septembre 1976.
En 1940, comme beaucoup de Texans, L.C. part s'installer à Oakland en Californie afin de travailler dans l'industrie alors bourgeonnante. Il forme un petit orchestre avec son frère, l'harmoniciste et Révérend A.C. Robinson qui pratique Country Music, Gospel et blues. Ses qualités de chanteur et de musicien ainsi que sa forte présence scénique lui valent vite une solide réputation locale. Mais il n'enregistre malheureusement qu'un 45t en 1954 pour le petit label Rhythm. Ses multiples talents de musicien, violoniste, guitariste, steel-guitariste, son vaste répertoire, des blues profonds à la Lightnin' Hopkins jusqu'à des instrumentaux empruntés au Western Swing en font un des favoris du Blues Revival californien des années 60. Avec sa gouaille et son extrême dynamisme, personnage éminemment pittoresque, il séduit de nombreux groupes de rock californien qui l'accueillent volontiers pour faire le boeuf ou qui le prennent en première partie de leurs shows.
C'est ainsi qu'il ouvre les concerts de Hot Tuna, Jefferson Airplane, Canned Heat, John Lee Hooker, Muddy Waters. En 1968, il retrouve enfin les chemins des studios, enregistrant un demi album pour World Pacific. Mais c'est avec le Muddy Waters blues band qu'il signe son premier album complet, le splendide Mojo in my hand (Arhoolie) qui voit aussi briller le pianiste Dave Alexander (aka Omar Sharriff). En 1974, il est de nouveau dans les studios pour un deuxième bel album, House cleaning blues, qui n'a jamais été réédité et dans lequel il est accompagné par le pianiste Robert Hooker (un des fils de John Lee) et du superbe guitariste Luther Tucker.
Apparaissant dans divers programmes télévisés, familier du populaire San Francisco blues festival, L.C. était sur le point d'effectuer une première tournée européenne qui s'annonçait prometteuse lorsqu'il décède d'une crise cardiaque à son domicile de Oakland le 26 septembre 1976.
Nous avons regroupé tous ses enregistrements aujourd'hui difficiles à trouver. Le magnifique album qu'il a gravé pour Arhoolie est couramment disponible en CD et nous vous invitons bien sûr à l'acquérir. Soyez sûrs que ce sera un petit joyau dans votre collection.
Gérard HERZHAFT
Source: http://gerardherzhaft.com/index.php?opt ... &Itemid=53
Pas de vidéos, désolé. Si quelqu'un avait un morceau, merci.
En 1940, comme beaucoup de Texans, L.C. part s'installer à Oakland en Californie afin de travailler dans l'industrie alors bourgeonnante. Il forme un petit orchestre avec son frère, l'harmoniciste et Révérend A.C. Robinson qui pratique Country Music, Gospel et blues. Ses qualités de chanteur et de musicien ainsi que sa forte présence scénique lui valent vite une solide réputation locale. Mais il n'enregistre malheureusement qu'un 45t en 1954 pour le petit label Rhythm. Ses multiples talents de musicien, violoniste, guitariste, steel-guitariste, son vaste répertoire, des blues profonds à la Lightnin' Hopkins jusqu'à des instrumentaux empruntés au Western Swing en font un des favoris du Blues Revival californien des années 60. Avec sa gouaille et son extrême dynamisme, personnage éminemment pittoresque, il séduit de nombreux groupes de rock californien qui l'accueillent volontiers pour faire le boeuf ou qui le prennent en première partie de leurs shows.
C'est ainsi qu'il ouvre les concerts de Hot Tuna, Jefferson Airplane, Canned Heat, John Lee Hooker, Muddy Waters. En 1968, il retrouve enfin les chemins des studios, enregistrant un demi album pour World Pacific. Mais c'est avec le Muddy Waters blues band qu'il signe son premier album complet, le splendide Mojo in my hand (Arhoolie) qui voit aussi briller le pianiste Dave Alexander (aka Omar Sharriff). En 1974, il est de nouveau dans les studios pour un deuxième bel album, House cleaning blues, qui n'a jamais été réédité et dans lequel il est accompagné par le pianiste Robert Hooker (un des fils de John Lee) et du superbe guitariste Luther Tucker.
Apparaissant dans divers programmes télévisés, familier du populaire San Francisco blues festival, L.C. était sur le point d'effectuer une première tournée européenne qui s'annonçait prometteuse lorsqu'il décède d'une crise cardiaque à son domicile de Oakland le 26 septembre 1976.
Nous avons regroupé tous ses enregistrements aujourd'hui difficiles à trouver. Le magnifique album qu'il a gravé pour Arhoolie est couramment disponible en CD et nous vous invitons bien sûr à l'acquérir. Soyez sûrs que ce sera un petit joyau dans votre collection.
Gérard HERZHAFT
Source: http://gerardherzhaft.com/index.php?opt ... &Itemid=53
Pas de vidéos, désolé. Si quelqu'un avait un morceau, merci.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Scott H. Biram, né le 4 avril 1974 à Lockhart, Texas, États-Unis, est un chanteur, guitariste, et auteur-compositeur de musique blues et de musique country.
Scott Alan Biram grandit dans la banlieue d’Austin, Texas, Prairie Lea, et à San Marcos, également au Texas. Il obtient en 1997 un diplôme d’art à l’Université d’Etat du Texas.
Avant de devenir un one-man band (homme-orchestre), il était membre d’un groupe de punk (The Thangs) et de deux groupes de bluegrass (Scott Biram & the Salt Peter Boys and Bluegrass Drive-By).
Entre 2000 et 2004, Scott H. Biram a sorti cinq albums produits par sa propre maison de disque, KnuckleSandwich Records. Le premier, This is Kingsbury?, 2000, a été suivi par Preachin' & Hollerin en 2002. En 2003, il sort son troisième album Lo-fi Mojo enregistré en live à la radio à Austin, Texas.
Le 25 Mars 2003, sa voiture est percutée violemment par un poids lourd, ce qui le conduit au Centre Médical Militaire de San Antonio, Texas, où ses diverses blessures, plus ou moins graves, sont soignées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, un mois plus tard seulement, sur les planches du Continental Club à Austin, en fauteuil roulant. Pendant sa convalescence, il enregistre dans la maison de ses parents l’album Rehabilitation Blues.
En 2004 il sort son cinquième album The Dirty Old One Man Band, qu’il ressort en 2005 quand il signe avec Bloodshot Records, une maison de disque de Chicago. Toujours chez Bloodshot Records, il sort Graveyard Shift en 2006, Something's Wrong / Lost Forever en 2009, et Bad Ingredients en 2011.
Le style de Scott H. Biram s’inspire des grands noms du blues, comme Lightnin' Hopkins ou leadbelly, dont il reprend souvent des morceaux, notamment Whoa Back Buck et Midnight Special. Ses compositions sont également influencées par la country, le gospel et le punk. Sur scène, il adopte une attitude très rock’n’roll. : « Je suis assez fier d’avoir la capacité d’exprimer librement mes émotions, sans retenue. » dit-il, « Aujourd’hui trop de gens ont de petites voix timides, comme s’ils n’arrivaient pas à chanter à plein poumons »
Depuis 1999, Scott H. Biram se produit sur scène environ 200 soirs par an. Depuis 2005, il a quitté l’Amérique du Nord une quinzaine de fois pour donner des concerts en Europe centrale et au Royaume Uni.
Les morceaux « Lost Case Of Being Found », « Still Drunk, Still Crazy Blue », and « No way », ont été utilisés dans la saison 4 de la série Sons Of Anarchy. On peut aussi entendre « Wreck My Can » dans le film « The Darwin Awards » avec Winona Ryder et Joseph Fiennes. Sa musique figurera aussi dans le documentaire à venir Running Heavy. Le groupe Nashville Pussy a repris « Raisin Hell Again » sur leur album Get some, sorti en 2005. « Le morceau « Truckdriver » a également été repris par le chanteur de country Hank Williams III.
Scott H. Biram apparaît dans plusieurs documentaires, comme dans Seven Signs: Music, Myth & the American South, réalisé en 2008 par J.D. Wilkes. Il était l’une des stars du film allemand The Folk Singer : A Tale of Men, Music & America, sorti en 2008. On peut le voir aussi dans le documentaire français « One Trip Some Noise ». Les réalisateurs ont déclaré qu’après l’avoir interviewé en France, Scott H. Biram leur a donné l’envie de venir aux Etats-Unis faire une version plus longue du documentaire.
Son site officiel: http://www.scottbiram.com/
Scott Alan Biram grandit dans la banlieue d’Austin, Texas, Prairie Lea, et à San Marcos, également au Texas. Il obtient en 1997 un diplôme d’art à l’Université d’Etat du Texas.
Avant de devenir un one-man band (homme-orchestre), il était membre d’un groupe de punk (The Thangs) et de deux groupes de bluegrass (Scott Biram & the Salt Peter Boys and Bluegrass Drive-By).
Entre 2000 et 2004, Scott H. Biram a sorti cinq albums produits par sa propre maison de disque, KnuckleSandwich Records. Le premier, This is Kingsbury?, 2000, a été suivi par Preachin' & Hollerin en 2002. En 2003, il sort son troisième album Lo-fi Mojo enregistré en live à la radio à Austin, Texas.
Le 25 Mars 2003, sa voiture est percutée violemment par un poids lourd, ce qui le conduit au Centre Médical Militaire de San Antonio, Texas, où ses diverses blessures, plus ou moins graves, sont soignées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, un mois plus tard seulement, sur les planches du Continental Club à Austin, en fauteuil roulant. Pendant sa convalescence, il enregistre dans la maison de ses parents l’album Rehabilitation Blues.
En 2004 il sort son cinquième album The Dirty Old One Man Band, qu’il ressort en 2005 quand il signe avec Bloodshot Records, une maison de disque de Chicago. Toujours chez Bloodshot Records, il sort Graveyard Shift en 2006, Something's Wrong / Lost Forever en 2009, et Bad Ingredients en 2011.
Le style de Scott H. Biram s’inspire des grands noms du blues, comme Lightnin' Hopkins ou leadbelly, dont il reprend souvent des morceaux, notamment Whoa Back Buck et Midnight Special. Ses compositions sont également influencées par la country, le gospel et le punk. Sur scène, il adopte une attitude très rock’n’roll. : « Je suis assez fier d’avoir la capacité d’exprimer librement mes émotions, sans retenue. » dit-il, « Aujourd’hui trop de gens ont de petites voix timides, comme s’ils n’arrivaient pas à chanter à plein poumons »
Depuis 1999, Scott H. Biram se produit sur scène environ 200 soirs par an. Depuis 2005, il a quitté l’Amérique du Nord une quinzaine de fois pour donner des concerts en Europe centrale et au Royaume Uni.
Les morceaux « Lost Case Of Being Found », « Still Drunk, Still Crazy Blue », and « No way », ont été utilisés dans la saison 4 de la série Sons Of Anarchy. On peut aussi entendre « Wreck My Can » dans le film « The Darwin Awards » avec Winona Ryder et Joseph Fiennes. Sa musique figurera aussi dans le documentaire à venir Running Heavy. Le groupe Nashville Pussy a repris « Raisin Hell Again » sur leur album Get some, sorti en 2005. « Le morceau « Truckdriver » a également été repris par le chanteur de country Hank Williams III.
Scott H. Biram apparaît dans plusieurs documentaires, comme dans Seven Signs: Music, Myth & the American South, réalisé en 2008 par J.D. Wilkes. Il était l’une des stars du film allemand The Folk Singer : A Tale of Men, Music & America, sorti en 2008. On peut le voir aussi dans le documentaire français « One Trip Some Noise ». Les réalisateurs ont déclaré qu’après l’avoir interviewé en France, Scott H. Biram leur a donné l’envie de venir aux Etats-Unis faire une version plus longue du documentaire.
Son site officiel: http://www.scottbiram.com/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Popa Chubby, né le 31 mars 1960 à New York, de son vrai nom Ted Horowitz, est un chanteur et guitariste de blues et de rock américain. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot, « pop a chubby », qui veut dire « avoir une érection »
Popa Chubby est originaire du Bronx. Son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que par Jimi Hendrix, Jimmy Page, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse entre blues, rock, funk et pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais. Comme Calvin Russell, il a plus de succès en France qu’aux États-Unis, où il n’est connu que des spécialistes, bien que la situation ait tendance à s'inverser[réf. nécessaire].
Chacun de ses albums est un concept en lui-même : un album de ballades avec des chansons comme Hallelujah, de rock-punk pur (If the Diesel Don't Get You Then the Jet Fuel Will), ou encore de blues comme Back Door Man. Il joue également de la batterie, qu'il lui arrive de pratiquer sur scène.
Perfectionniste, c'est le roi des coups de gueule
En 2006 il entame une tournée en la commémoration de Jimi Hendrix, celui qui lui a fait découvrir le rock à la radio avec son Purple Haze.
Popa Chubby possède une collection de guitares dont une Fender que le fabricant n'avait pas répertoriée
Discographie
1991 : It’s Chubby Time
1993 : Gas Money
1995 : Booty and the Beast
1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga)
1996 : The First Cuts
1997 : One Million Broken Guitars
1998 : The Best of Popa Chubby
1998 : Popa Chubby Live
1998 : Brooklyn Basement Blues
1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues
1999 : One Night Live
2000 : How'd a White Boy Get the Blues?
2001 : Flashed Back
2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again
2002 : The Good, the Bad and the Chubby
2002 : Black Coffee5
2003 : Popa Chubby Live at FIP
2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More
2003 : The Hungry Years6
2004 : Peace, Love and Respect
2005 : Popa Chubby Wild Live (At Le Plan)
2005 : Big Man, Big Guitar
2006 : Stealing the Devil's Guitar
2006 : Electric Chubbyland
2007 : Electric Chubbyland8
2007 : Deliveries After Dark
2008 : Vicious Country
2010 : The Fight Is On
2011 : Back to New York City
2013 : Universal Breakdown Blues
Popa Chubby est originaire du Bronx. Son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que par Jimi Hendrix, Jimmy Page, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse entre blues, rock, funk et pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais. Comme Calvin Russell, il a plus de succès en France qu’aux États-Unis, où il n’est connu que des spécialistes, bien que la situation ait tendance à s'inverser[réf. nécessaire].
Chacun de ses albums est un concept en lui-même : un album de ballades avec des chansons comme Hallelujah, de rock-punk pur (If the Diesel Don't Get You Then the Jet Fuel Will), ou encore de blues comme Back Door Man. Il joue également de la batterie, qu'il lui arrive de pratiquer sur scène.
Perfectionniste, c'est le roi des coups de gueule
En 2006 il entame une tournée en la commémoration de Jimi Hendrix, celui qui lui a fait découvrir le rock à la radio avec son Purple Haze.
Popa Chubby possède une collection de guitares dont une Fender que le fabricant n'avait pas répertoriée
Discographie
1991 : It’s Chubby Time
1993 : Gas Money
1995 : Booty and the Beast
1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga)
1996 : The First Cuts
1997 : One Million Broken Guitars
1998 : The Best of Popa Chubby
1998 : Popa Chubby Live
1998 : Brooklyn Basement Blues
1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues
1999 : One Night Live
2000 : How'd a White Boy Get the Blues?
2001 : Flashed Back
2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again
2002 : The Good, the Bad and the Chubby
2002 : Black Coffee5
2003 : Popa Chubby Live at FIP
2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More
2003 : The Hungry Years6
2004 : Peace, Love and Respect
2005 : Popa Chubby Wild Live (At Le Plan)
2005 : Big Man, Big Guitar
2006 : Stealing the Devil's Guitar
2006 : Electric Chubbyland
2007 : Electric Chubbyland8
2007 : Deliveries After Dark
2008 : Vicious Country
2010 : The Fight Is On
2011 : Back to New York City
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Bill Perry est un chanteur guitariste de Blues. Il est né à Goshen dans l'État de New York le 25 décembre 1957 et est décédé le 17 juillet 2007.
Il a commencé à jouer de la guitare à l'âge de 5 ans en écoutant des chansons de Jimmy Smith et BB King. Ses guitaristes favoris sont Duane Allman, Johnny Winter et Jimi Hendrix.
Discographie
Love Scars (1994)
Greycourt Lightning (1998)
Hi Octane - Live in N.Y.C (recorded at Manny's Car Wash in 1998)(1999)
Fire It Up (2001)
Crazy Kind Of Life (2002)
Raw Deal (2004)
Don't Know Nothing About Love (2006)
Turning Point Cafe ( N Y Piermont 20 avril 2007) (2007)
Il a commencé à jouer de la guitare à l'âge de 5 ans en écoutant des chansons de Jimmy Smith et BB King. Ses guitaristes favoris sont Duane Allman, Johnny Winter et Jimi Hendrix.
Discographie
Love Scars (1994)
Greycourt Lightning (1998)
Hi Octane - Live in N.Y.C (recorded at Manny's Car Wash in 1998)(1999)
Fire It Up (2001)
Crazy Kind Of Life (2002)
Raw Deal (2004)
Don't Know Nothing About Love (2006)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Big Ed Sullivan est un chanteur, harmoniciste et guitariste de blues américain, né à Brooklyn, New York
Big Ed Sullivan est l'un des piliers de la scène musicale new-yorkaise. Il a été l'une des têtes d'affiche régulière de Manny's Car Wash, le temple du blues de New York. Ed s'est aussi produit lors de nombreux festivals organisés dans sa ville et il fut l'un des membres fondateurs des Rebel Rockers, un groupe qui fut produit par Brian Setzer.
Discographie
Big (2000)
Run the border (2002)
Fast cars, cheap women and dirty pool (2004)
300 pounds of Brooklyn love (2006)
It takes a big big man (2008)
Popa Chubby Presents The New York City Blues (1999)
The Rebel Rockers (1996)
Big Ed Sullivan est l'un des piliers de la scène musicale new-yorkaise. Il a été l'une des têtes d'affiche régulière de Manny's Car Wash, le temple du blues de New York. Ed s'est aussi produit lors de nombreux festivals organisés dans sa ville et il fut l'un des membres fondateurs des Rebel Rockers, un groupe qui fut produit par Brian Setzer.
Discographie
Big (2000)
Run the border (2002)
Fast cars, cheap women and dirty pool (2004)
300 pounds of Brooklyn love (2006)
It takes a big big man (2008)
Popa Chubby Presents The New York City Blues (1999)
The Rebel Rockers (1996)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Larry Davis est un guitariste, batteur et chanteur de blues américain, né à Kansas City, Missouri, le 4 décembre 1936 et mort à Los Angeles, Californie, le 19 avril 1994.
Discographie
Angels in Houston (Rounder)
Funny stuff (Rooster) 1982.
I ain't begging nobody (Evidence) 1989.
Sooner or later (Bullseye) 1993.
Blues knights (Black & Blue)
Discographie
Angels in Houston (Rounder)
Funny stuff (Rooster) 1982.
I ain't begging nobody (Evidence) 1989.
Sooner or later (Bullseye) 1993.
Blues knights (Black & Blue)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Carey Bell Harrington, dit Carey Bell (né le 14 novembre 1936 et mort le 6 mai 2007), est un harmoniciste de blues.
Il est né à Macon dans le Mississippi. Il commence à jouer de l'harmonica à 8 ans, et professionnellement à 13 ans avec l'orchestre de son parrain, le pianiste Lovie Lee (en). Lee emmène Carey à Chicago en 1956.
Carey joue parfois de la basse électrique derrière différents musiciens comme Little Walter Jacobs et Big Walter Horton.
Il enregistre (à l'harmonica) son premier disque en 1969.
Il joue ensuite dans les groupes de Muddy Waters et de Willie Dixon au début des années 1970. Il fait de nombreuses tournées avec eux, et enregistre des disques mémorables. Il joue aussi avec d'autres bluesmen : Earl Hooker, John Lee Hooker, Hound Dog Taylor,Louisiana Red…
Il participe aux enregistrements Harp Attack! dans les années 1990.
Son fils Lurrie Bell (né en 1958) est aussi guitariste de blues. Ils jouent souvent ensemble, comme dans le disque Deep Down (1995).
Il meurt le 6 mai 2007 d'une attaque cardiaque.
Discographie
AFBF'69 Live at Royal Albert Hall (Various Artists) L+R Rec.
Carey Bell's Blues Harp, Delmark, 1969
Big Walter Horton With Carey Bell, Alligator, 1972
Heartaches And Pain, Delmark, 1977
Gamblin' Woman (avec Hubert Sumlin) L+R Rec. 1980
Reality Blues (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1980
Boy from Black Bayou (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1983
Son Of A Gun, Rooster Blues, 1984
My Life, (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1984
Mellow Down Easy, Blind Pig, 1991
Stormy Monday Band & Louisiana Red meet Carey Bell, (Live at Studio 55), Enja Records, 1991
Harp Attack! (avec Billy Branch, James Cotton et Junior Wells), Alligator, 1991
Harpmaster, JSP, 1994
Goin' Down Main Street, Evidence, 1994
Deep Down, Alligator, 1995
Last Night, One Way, 1995
Harpslinger, JSP, 1996
Good Luck Man, Alligator, 1997
Dynasty, JSP, 1997
Carey Bell And Spike Ravenswood, Blues Encore, 1998
Brought Up The Hard Way, JSP, 1998
Superharps 2, Telarc, 2001 avec Snooky Pryor, Raful Neal
Carey & Lurrie Bell - Second Nature, Alligator, 2004
Il est né à Macon dans le Mississippi. Il commence à jouer de l'harmonica à 8 ans, et professionnellement à 13 ans avec l'orchestre de son parrain, le pianiste Lovie Lee (en). Lee emmène Carey à Chicago en 1956.
Carey joue parfois de la basse électrique derrière différents musiciens comme Little Walter Jacobs et Big Walter Horton.
Il enregistre (à l'harmonica) son premier disque en 1969.
Il joue ensuite dans les groupes de Muddy Waters et de Willie Dixon au début des années 1970. Il fait de nombreuses tournées avec eux, et enregistre des disques mémorables. Il joue aussi avec d'autres bluesmen : Earl Hooker, John Lee Hooker, Hound Dog Taylor,Louisiana Red…
Il participe aux enregistrements Harp Attack! dans les années 1990.
Son fils Lurrie Bell (né en 1958) est aussi guitariste de blues. Ils jouent souvent ensemble, comme dans le disque Deep Down (1995).
Il meurt le 6 mai 2007 d'une attaque cardiaque.
Discographie
AFBF'69 Live at Royal Albert Hall (Various Artists) L+R Rec.
Carey Bell's Blues Harp, Delmark, 1969
Big Walter Horton With Carey Bell, Alligator, 1972
Heartaches And Pain, Delmark, 1977
Gamblin' Woman (avec Hubert Sumlin) L+R Rec. 1980
Reality Blues (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1980
Boy from Black Bayou (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1983
Son Of A Gun, Rooster Blues, 1984
My Life, (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1984
Mellow Down Easy, Blind Pig, 1991
Stormy Monday Band & Louisiana Red meet Carey Bell, (Live at Studio 55), Enja Records, 1991
Harp Attack! (avec Billy Branch, James Cotton et Junior Wells), Alligator, 1991
Harpmaster, JSP, 1994
Goin' Down Main Street, Evidence, 1994
Deep Down, Alligator, 1995
Last Night, One Way, 1995
Harpslinger, JSP, 1996
Good Luck Man, Alligator, 1997
Dynasty, JSP, 1997
Carey Bell And Spike Ravenswood, Blues Encore, 1998
Brought Up The Hard Way, JSP, 1998
Superharps 2, Telarc, 2001 avec Snooky Pryor, Raful Neal
Carey & Lurrie Bell - Second Nature, Alligator, 2004
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Bjørn Berge est un chanteur et guitariste de blues norvégien, né le 23 septembre 1968 à Haugesund, Norvège. Récompensé dans son pays lors des victoires de la musique locales, l'originalité de sa musique repose sur le fait qu'il soit très rarement accompagné de musiciens. En effet, que ce soit sur scène ou sur album, Bjørn joue seul. Unanimement reconnu par la presse spécialisée pour qui son talent est, entre autres, de rendre sa musique aussi captivante et vivante que s'il s'agissait d'un groupe complet.
Bjørn commence la guitare à l'âge de 13 ans mais passe rapidement au banjo qu'il trouve plus "cool". Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.
Bjørn se produit pendant des années dans des clubs et des petites salles avant d'obtenir une quelconque reconnaissance ; ce sont ses années de vaches maigres et d'incertitudes. Il passe son temps à errer de port en port, armé de sa seule guitare comme compagne, à la recherche d'endroits où se produire. C'est au prix de ces nombreuses galères qu'il est aujourd'hui l'un des musiciens les plus respectés de Norvège.
Ce n'est qu'en 1999 avec la sortie du 3e album Blues Hit Me que la critique et le public s'intéressent enfin à lui. Succès renforcé avec la sortie l'année suivante de Bag of Nails. Un disque plus direct, plus immédiat qui lui permettra d'être reconnu comme artiste confirmé.
Bjørn a depuis sorti les albums String Machine et Illustrated Man et tourné dans le monde entier, seul ou en compagnie de grands musiciens comme Chuck Berry (de 40 ans son aîné).
On remarque au cours de ses albums une évolution de sa musique, ainsi des éléments "electro" dans Illustrated Man, la pédale de Delay dans certains morceaux de Blackwood ou l'ajout d'instruments (banjo, harmonica, saxophone dans Once Again, violon dans Crazy Time...). Bjørn Berge, en plus de reprises surprenantes, ne se contente donc plus de sa seule guitare 12 cordes.
On loue sa grande maîtrise de l'instrument, qu'il exploite parfaitement, avec sa technique alliant picking et slide, et sa remarquable fluidité. Il scande ses paroles en martelant du pied, remplaçant ainsi les percussions, rarement présentes dans ses morceaux.
Bien que ses influences principales restent Robert Johnson et Elmore James, sa curiosité musicale l'empêche de rester enfermé dans un seul style. Il n'hésite pas à incorporer des sonorités issues du funk, du hip-hop, de la folk à une musique issue du blues traditionnel. Il avoue d'ailleurs sa passion pour des artistes comme Beck ou les Red Hot Chili Peppers. Cet éclectisme musical peut en effet s'illustrer dans son "Live in Europe" où il reprend la célèbre "Ace of spades" de Mötorhead, mais encore où il réinterprète le "13 questions Method" de Chuck Berry, et cela non sans humour.
Discographie
Berge/Flaaten (1994)
Bjørn Berge (1997)
Blues Hit Me (1999)
Bag of Nails (2000)
String Machine (2001)
Illustrated Man (2002)
St. Slide (2004)
We're Gonna Groove! (2006)
I'm the Antipop (2007)
Live in Europe (2008)
Fretwork (2009)
Blackwood (2011)
Mads Finger Ball (2013)
Bjørn commence la guitare à l'âge de 13 ans mais passe rapidement au banjo qu'il trouve plus "cool". Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.
Bjørn se produit pendant des années dans des clubs et des petites salles avant d'obtenir une quelconque reconnaissance ; ce sont ses années de vaches maigres et d'incertitudes. Il passe son temps à errer de port en port, armé de sa seule guitare comme compagne, à la recherche d'endroits où se produire. C'est au prix de ces nombreuses galères qu'il est aujourd'hui l'un des musiciens les plus respectés de Norvège.
Ce n'est qu'en 1999 avec la sortie du 3e album Blues Hit Me que la critique et le public s'intéressent enfin à lui. Succès renforcé avec la sortie l'année suivante de Bag of Nails. Un disque plus direct, plus immédiat qui lui permettra d'être reconnu comme artiste confirmé.
Bjørn a depuis sorti les albums String Machine et Illustrated Man et tourné dans le monde entier, seul ou en compagnie de grands musiciens comme Chuck Berry (de 40 ans son aîné).
On remarque au cours de ses albums une évolution de sa musique, ainsi des éléments "electro" dans Illustrated Man, la pédale de Delay dans certains morceaux de Blackwood ou l'ajout d'instruments (banjo, harmonica, saxophone dans Once Again, violon dans Crazy Time...). Bjørn Berge, en plus de reprises surprenantes, ne se contente donc plus de sa seule guitare 12 cordes.
On loue sa grande maîtrise de l'instrument, qu'il exploite parfaitement, avec sa technique alliant picking et slide, et sa remarquable fluidité. Il scande ses paroles en martelant du pied, remplaçant ainsi les percussions, rarement présentes dans ses morceaux.
Bien que ses influences principales restent Robert Johnson et Elmore James, sa curiosité musicale l'empêche de rester enfermé dans un seul style. Il n'hésite pas à incorporer des sonorités issues du funk, du hip-hop, de la folk à une musique issue du blues traditionnel. Il avoue d'ailleurs sa passion pour des artistes comme Beck ou les Red Hot Chili Peppers. Cet éclectisme musical peut en effet s'illustrer dans son "Live in Europe" où il reprend la célèbre "Ace of spades" de Mötorhead, mais encore où il réinterprète le "13 questions Method" de Chuck Berry, et cela non sans humour.
Discographie
Berge/Flaaten (1994)
Bjørn Berge (1997)
Blues Hit Me (1999)
Bag of Nails (2000)
String Machine (2001)
Illustrated Man (2002)
St. Slide (2004)
We're Gonna Groove! (2006)
I'm the Antipop (2007)
Live in Europe (2008)
Fretwork (2009)
Blackwood (2011)
Mads Finger Ball (2013)
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Eric Bibb ou Eric "Nek Tomer" Bibb (né le 16 août 1951 à New York) est un chanteur/compositeur américain de blues basé à Londres.
Sa carrière a tout d'abord commencé en Europe. Son père est Leon Bibb, un chanteur folk vivant à Vancouver.
La musique d'Eric Bibb est enracinée dans le blues, mais comporte des éléments de musique folk, country, gospel et Musique soul. Il a été nommé une fois aux Grammy Awards et deux fois aux WC Handy Award pour ses enregistrements solos.
Eric Bibb est né à New York dans une famille de musiciens. Le père d'Eric, Léon Bibb, était chanteur et s'est fait un nom dans les années 1960 sur la scène folk newyorkaise ; son oncle était le pianiste et compositeur de jazz John Lewis du Modern Jazz Quartet. Pete Seeger, Odetta et Paul Robertson étaient tous des amis de la famille, ce dernier, Paul, étant le parrain du jeune Eric.
Eric obtient sa première guitare acoustique à l'âge de 7 ans. Il grandit entouré de gens talentueux : il dit se souvenir par exemple d'une conversation, à l'age de 11 ans, avec Bob Dylan, qui lui dit à propos de la guitare "joue simplement et oublie tous les trucs trop sophistiqués".
À la Junior High School, Eric devient accro à la musique : « I would cut school and claim I was sick. When everyone would leave the home I would whip out all the records and do my personal DJ thing all day long, playing Odessa, Joan Baez, The New Lost City » Ramblers, John White » (Il m'arrivait de sécher les cours et dire que j'étais malade. Quand tout le monde était parti de la maison je balançais alors tous les disques et faisais ma propre sélection comme j'en avais envie, en mettant du Odessa, Joan Baez, The New Lost City Ramblers, John White).
À l'âge de 16 ans, son père l'invite à jouer de la guitare dans la House Band pour son émission de TV "Someone New". En 1969, à 18 ans, il joue de la guitare pour la "Negro Ensemble Company" à St Market Place, à New York. Il étudie alors la psychologie et le russe à l'Université de Columbia "After a while it just didn't make much sense at all. I didn't understand why I was at this Ivy League School with all these kids who didn't know anything about what I knew about".
À l'âge de 19 ans, Eric plaque tout et part à Paris où, lors d'un meeting avec le guitariste Mickey Baker, il trouve sa voie : ce sera le « blues guitare ». Il trouve ensuite un terrain propice à la création dans son nouveau lieu de résidence en Suède, et retourne à Greenwich Village au moment de l'apogée de la musique folk. De retour à Stockholm, il s'immerge dans le blues et continue à composer et à se produire sur scène.
L'album Good Stuff est enregistré live à Stockholm en 1997 ; c'est son deuxième album après Spirit and Blues produit en 1994.
Grâce à cet album, Eric connait la célébrité et devient un artiste international de plus en plus reconnu aux États-Unis, en Grande-Bretagne mais aussi en France, Suède et en Allemagne.
Albums studio
Brothers in Bamako (2012)
Deeper In The Well (2012)
The Haven (2011)
Blues, Ballads & Work Songs (2011)
Booker's Guitar (2010)
Spirit I Am (2008)
Live at FIP (2008)
Evening with Eric Bibb (2007)
Diamond Days (2007)
Praising Peace: A Tribute to Paul Robeson (2006)
Eric Bibb, A Retrospective (2006)
Just Like Love (2005)
A Ship Called Love (2005)
Friends (2004)
A Family Affair (2004)
Natural Light (2003)
Painting Signs (2001)
Roadworks (2000)
Home To Me (1999)
Spirit and the Blues (1999)
Good Stuff (1998)
Rainbow People (1977)
site officiel: http://www.ericbibb.com/
Sa carrière a tout d'abord commencé en Europe. Son père est Leon Bibb, un chanteur folk vivant à Vancouver.
La musique d'Eric Bibb est enracinée dans le blues, mais comporte des éléments de musique folk, country, gospel et Musique soul. Il a été nommé une fois aux Grammy Awards et deux fois aux WC Handy Award pour ses enregistrements solos.
Eric Bibb est né à New York dans une famille de musiciens. Le père d'Eric, Léon Bibb, était chanteur et s'est fait un nom dans les années 1960 sur la scène folk newyorkaise ; son oncle était le pianiste et compositeur de jazz John Lewis du Modern Jazz Quartet. Pete Seeger, Odetta et Paul Robertson étaient tous des amis de la famille, ce dernier, Paul, étant le parrain du jeune Eric.
Eric obtient sa première guitare acoustique à l'âge de 7 ans. Il grandit entouré de gens talentueux : il dit se souvenir par exemple d'une conversation, à l'age de 11 ans, avec Bob Dylan, qui lui dit à propos de la guitare "joue simplement et oublie tous les trucs trop sophistiqués".
À la Junior High School, Eric devient accro à la musique : « I would cut school and claim I was sick. When everyone would leave the home I would whip out all the records and do my personal DJ thing all day long, playing Odessa, Joan Baez, The New Lost City » Ramblers, John White » (Il m'arrivait de sécher les cours et dire que j'étais malade. Quand tout le monde était parti de la maison je balançais alors tous les disques et faisais ma propre sélection comme j'en avais envie, en mettant du Odessa, Joan Baez, The New Lost City Ramblers, John White).
À l'âge de 16 ans, son père l'invite à jouer de la guitare dans la House Band pour son émission de TV "Someone New". En 1969, à 18 ans, il joue de la guitare pour la "Negro Ensemble Company" à St Market Place, à New York. Il étudie alors la psychologie et le russe à l'Université de Columbia "After a while it just didn't make much sense at all. I didn't understand why I was at this Ivy League School with all these kids who didn't know anything about what I knew about".
À l'âge de 19 ans, Eric plaque tout et part à Paris où, lors d'un meeting avec le guitariste Mickey Baker, il trouve sa voie : ce sera le « blues guitare ». Il trouve ensuite un terrain propice à la création dans son nouveau lieu de résidence en Suède, et retourne à Greenwich Village au moment de l'apogée de la musique folk. De retour à Stockholm, il s'immerge dans le blues et continue à composer et à se produire sur scène.
L'album Good Stuff est enregistré live à Stockholm en 1997 ; c'est son deuxième album après Spirit and Blues produit en 1994.
Grâce à cet album, Eric connait la célébrité et devient un artiste international de plus en plus reconnu aux États-Unis, en Grande-Bretagne mais aussi en France, Suède et en Allemagne.
Albums studio
Brothers in Bamako (2012)
Deeper In The Well (2012)
The Haven (2011)
Blues, Ballads & Work Songs (2011)
Booker's Guitar (2010)
Spirit I Am (2008)
Live at FIP (2008)
Evening with Eric Bibb (2007)
Diamond Days (2007)
Praising Peace: A Tribute to Paul Robeson (2006)
Eric Bibb, A Retrospective (2006)
Just Like Love (2005)
A Ship Called Love (2005)
Friends (2004)
A Family Affair (2004)
Natural Light (2003)
Painting Signs (2001)
Roadworks (2000)
Home To Me (1999)
Spirit and the Blues (1999)
Good Stuff (1998)
Rainbow People (1977)
site officiel: http://www.ericbibb.com/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Robert Calvin Bland dit Bobby « Blue » Bland, est un chanteur de blues américain, né à Rosemark, Tennessee (en) dans le Tennessee le 27 janvier 1930 et mort à Memphis le 23 juin 2013. Il est un des pionniers du soul blues.
Titres connus
Further Up The Road : single sorti en 1957. Est probablement avec Turn On Your Love Light, le titre le plus connu de Bobby « Blue » Bland. Il a été repris par quelques-uns des plus grands bluesmen blancs : Roy Buchanan sur Live Stock (1975), Mike Bloomfield sur Live at the Old Waldorf (enregistré en 1977), Eric Clapton sur Just One Night en 1980 ou encore Gary Moore sur Blues Alive en 1993.
Little Boy Blue : single sorti en 1958.
Cry, Cry, Cry : single sorti en 1960.
Lead Me On : single sorti en 1960.
I Pity The Fool : single sorti en 1961. Repris en 1967 par le Paul Butterfield Blues Band sur l'album The Resurrection of Pigboy Crabshaw.
Two Steps From The Blues : tiré de l'album du même nom sorti en 1961, est un titre composé par John Riley Brown et Deadric Malone. Une reprise de ce morceau se trouve sur l'album Johnny Winter de Johnny Winter dans sa réédition de 2004.
Turn On Your Love Light : composé en 1961 par Dreadric Malone et Joseph Scott. Repris par Them sur l'album Them Again (1966), par le Grateful Dead sur Live/Dead (1969), par Tom Jones sur Live in Las Vegas (1969) ou encore par Jerry Lee Lewis en single en 1967.
Your Friends : single de 1962. Une version se trouve sur l'album Live at the Old Waldorf de Mike Bloomfield (enregistré en 1977).
Ain't No Love In the Heart of the City : de l'album Dreamer en 1974 et composé par Michael Price et Dan Walsh. Repris en 1980 par Whitesnake, en 2001 par Jay-Z, en 2004 par Vaya Con Dios.
Plus d'informations: http://www.bobbybluebland.com/
Titres connus
Further Up The Road : single sorti en 1957. Est probablement avec Turn On Your Love Light, le titre le plus connu de Bobby « Blue » Bland. Il a été repris par quelques-uns des plus grands bluesmen blancs : Roy Buchanan sur Live Stock (1975), Mike Bloomfield sur Live at the Old Waldorf (enregistré en 1977), Eric Clapton sur Just One Night en 1980 ou encore Gary Moore sur Blues Alive en 1993.
Little Boy Blue : single sorti en 1958.
Cry, Cry, Cry : single sorti en 1960.
Lead Me On : single sorti en 1960.
I Pity The Fool : single sorti en 1961. Repris en 1967 par le Paul Butterfield Blues Band sur l'album The Resurrection of Pigboy Crabshaw.
Two Steps From The Blues : tiré de l'album du même nom sorti en 1961, est un titre composé par John Riley Brown et Deadric Malone. Une reprise de ce morceau se trouve sur l'album Johnny Winter de Johnny Winter dans sa réédition de 2004.
Turn On Your Love Light : composé en 1961 par Dreadric Malone et Joseph Scott. Repris par Them sur l'album Them Again (1966), par le Grateful Dead sur Live/Dead (1969), par Tom Jones sur Live in Las Vegas (1969) ou encore par Jerry Lee Lewis en single en 1967.
Your Friends : single de 1962. Une version se trouve sur l'album Live at the Old Waldorf de Mike Bloomfield (enregistré en 1977).
Ain't No Love In the Heart of the City : de l'album Dreamer en 1974 et composé par Michael Price et Dan Walsh. Repris en 1980 par Whitesnake, en 2001 par Jay-Z, en 2004 par Vaya Con Dios.
Plus d'informations: http://www.bobbybluebland.com/
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Clarence Gatemouth Brown, né à Vinton, Louisiane, le 18 avril 1924 et décédé le 10 septembre 2005, est un chanteur, harmoniciste, guitariste et violoniste américain de blues.
Clarence "Gatemouth" Brown a grandi à Orange au Texas.
Sa carrière musicale professionnelle a commencé en 1945, comme batteur à San Antonio. Il a été surnommé « Gatemouth » pour sa voix profonde. En 1947, il joue pour la première fois de la guitare lors d'un concert de T-Bone Walker dans une boîte de nuit de Houston. Il se rend à Nashville pour participer à un show télé, et enregistre quelques singles country. Il se lie d'amitié avec Roy Clark.
À la fin des années 1960, il décide de quitter le milieu musical et s’installe au Nouveau-Mexique comme shérif adjoint. Au début des années 1970, le public européen s'enthousiasme pour la roots music (en) particulièrement le blues. Du fait de sa notoriété, Brown est sollicité pour des tournées en Europe tout au long des années 1970.
Dans les années 1980, une série d'album a relancé sa carrière aux États-Unis. Il réalise alors de 250 à 300 concerts par année. En 1982, il remporte un Grammy Award pour l'album Alright Again!. Dans les années qui précédent sa mort, il voyage dans le monde en Australie, en Nouvelle-Zélande, Amérique Centrale, en Afrique, et dans l'ancienne Union Soviétique. Les « gens ne peuvent pas venir chez moi, ainsi je vais chez eux, » disait-il. En septembre 2004, on lui diagnostique un cancer du poumon. Déjà souffrant de l'emphysème et de maladies de cœur, Brown décide de renoncer au traitement.
Pendant sa carrière, il a joué une grande variété de guitares, Gibson L-5 (en) et Fender Telecasters, mais sa guitare favorite était une Gibson Firebird du milieu des années 1960.
Malgré ces changements d'instruments, il est cependant resté fidèle à une technique employant l'attaque des cordes aux doigts de la main droite (pouce compris), sans usage d'aucun médiator ou onglet, technique qui donne à son jeu à la fois la virtuosité, la fluidité et la douceur d'une attaque pourtant très dynamique. Et comme beaucoup de guitaristes "naïfs" (au sens noble), il utilisait systématiquement la transposition au capodastre, qui permet de penser la musique en une seule tonalité de base (souvent la tonalité de Mi majeur). Pour ces raisons, son son superbe jeu guitaristique est resté instantanément identifiable et d'une efficacité redoutable. On peut s'en rendre compte dans les diverses versions disponibles de son morceau de prédilection dénommé "Okie Dokie Stomp".
Malgré son caractère inimitable au sens strict, son style à influencé beaucoup d'autres guitaristes de blues tels qu'Albert Collins, Guitar Slim, J.J. Cale, et Johnny "Guitar" Watson.
Albums personnels
San Antonio Ballbuster (1948)
The Blues Ain't Nothin' (1972)
Just Got Lucky (1973)
Cold Strange (1973)
Sings Louis Jordan (1973)
Black Jack (1975)
Down South in Bayou County (1975)
Gate's on the Heat (1975)
Bogalusa Boogie Man (1976)
Makin' Music (MCA) avec Roy Clark et Steve Ripley (1979)
Alright Again! (1981)
One More Mile (1982)
Atomic Energy (1984)
Pressure Cooker (1985)
More Stuff (1985)
Real Life (Live) (1987)
Texas Swing (1988)
Standing My Ground (1989)
The Original Peacock Recordings (1990)
No Looking Back (1992)
Live 1980 (1994)
The Best of Clarence Gatemouth Brown, A Blues Legend (1995)
Man (1995)
A Long Way Home (1996)
Gate Swings (1997)
Okie Dokie Stomp (1999)
American Music, Texas Style (1999)
Guitar in My Hand (2000)
Okie Dokie (2000)
The Definitive Black & Blue Sessions: Sings Louis Jordan (2001)
Back to Bogalusa (Verve, 2001) avec Sonny Landreth
His First Recordings: 1947-1951 (2002)
1947-1951 (2002)
Hot Club Drive (2003)
Timeless (2004)
1952-1954 (2005)
Heat Wave (2005, Black & Blue) avec Lloyd Glenn, enregistré à Nice en 1977.
Participations
1994 : Talking Timbuktu de Ali Farka Toure (World Circuit) avec Ry Cooder et Jim Keltner
2000 : Bad luck blues de Cousin Joe (Black & blue) avec Jimmy Dawkins (enregistré à Toulouse en 1971.)
Clarence "Gatemouth" Brown a grandi à Orange au Texas.
Sa carrière musicale professionnelle a commencé en 1945, comme batteur à San Antonio. Il a été surnommé « Gatemouth » pour sa voix profonde. En 1947, il joue pour la première fois de la guitare lors d'un concert de T-Bone Walker dans une boîte de nuit de Houston. Il se rend à Nashville pour participer à un show télé, et enregistre quelques singles country. Il se lie d'amitié avec Roy Clark.
À la fin des années 1960, il décide de quitter le milieu musical et s’installe au Nouveau-Mexique comme shérif adjoint. Au début des années 1970, le public européen s'enthousiasme pour la roots music (en) particulièrement le blues. Du fait de sa notoriété, Brown est sollicité pour des tournées en Europe tout au long des années 1970.
Dans les années 1980, une série d'album a relancé sa carrière aux États-Unis. Il réalise alors de 250 à 300 concerts par année. En 1982, il remporte un Grammy Award pour l'album Alright Again!. Dans les années qui précédent sa mort, il voyage dans le monde en Australie, en Nouvelle-Zélande, Amérique Centrale, en Afrique, et dans l'ancienne Union Soviétique. Les « gens ne peuvent pas venir chez moi, ainsi je vais chez eux, » disait-il. En septembre 2004, on lui diagnostique un cancer du poumon. Déjà souffrant de l'emphysème et de maladies de cœur, Brown décide de renoncer au traitement.
Pendant sa carrière, il a joué une grande variété de guitares, Gibson L-5 (en) et Fender Telecasters, mais sa guitare favorite était une Gibson Firebird du milieu des années 1960.
Malgré ces changements d'instruments, il est cependant resté fidèle à une technique employant l'attaque des cordes aux doigts de la main droite (pouce compris), sans usage d'aucun médiator ou onglet, technique qui donne à son jeu à la fois la virtuosité, la fluidité et la douceur d'une attaque pourtant très dynamique. Et comme beaucoup de guitaristes "naïfs" (au sens noble), il utilisait systématiquement la transposition au capodastre, qui permet de penser la musique en une seule tonalité de base (souvent la tonalité de Mi majeur). Pour ces raisons, son son superbe jeu guitaristique est resté instantanément identifiable et d'une efficacité redoutable. On peut s'en rendre compte dans les diverses versions disponibles de son morceau de prédilection dénommé "Okie Dokie Stomp".
Malgré son caractère inimitable au sens strict, son style à influencé beaucoup d'autres guitaristes de blues tels qu'Albert Collins, Guitar Slim, J.J. Cale, et Johnny "Guitar" Watson.
Albums personnels
San Antonio Ballbuster (1948)
The Blues Ain't Nothin' (1972)
Just Got Lucky (1973)
Cold Strange (1973)
Sings Louis Jordan (1973)
Black Jack (1975)
Down South in Bayou County (1975)
Gate's on the Heat (1975)
Bogalusa Boogie Man (1976)
Makin' Music (MCA) avec Roy Clark et Steve Ripley (1979)
Alright Again! (1981)
One More Mile (1982)
Atomic Energy (1984)
Pressure Cooker (1985)
More Stuff (1985)
Real Life (Live) (1987)
Texas Swing (1988)
Standing My Ground (1989)
The Original Peacock Recordings (1990)
No Looking Back (1992)
Live 1980 (1994)
The Best of Clarence Gatemouth Brown, A Blues Legend (1995)
Man (1995)
A Long Way Home (1996)
Gate Swings (1997)
Okie Dokie Stomp (1999)
American Music, Texas Style (1999)
Guitar in My Hand (2000)
Okie Dokie (2000)
The Definitive Black & Blue Sessions: Sings Louis Jordan (2001)
Back to Bogalusa (Verve, 2001) avec Sonny Landreth
His First Recordings: 1947-1951 (2002)
1947-1951 (2002)
Hot Club Drive (2003)
Timeless (2004)
1952-1954 (2005)
Heat Wave (2005, Black & Blue) avec Lloyd Glenn, enregistré à Nice en 1977.
Participations
1994 : Talking Timbuktu de Ali Farka Toure (World Circuit) avec Ry Cooder et Jim Keltner
2000 : Bad luck blues de Cousin Joe (Black & blue) avec Jimmy Dawkins (enregistré à Toulouse en 1971.)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
Joe Bonamassa, né le 8 mai 1977 à Utica (État de New York), est un chanteur et guitariste de blues rock américain.
Il est actuellement le guitariste de Black Country Communion, un groupe de hard rock composé de lui, Jason Bonham, Glenn Hughes et Derek Sherinian.
Joe Bonamassa a commencé à apprendre la guitare à l'âge de 4 ans. Son père Len Bonamassa tient un magasin de musique à Utica dans l'état de New York. Il a donc baigné dès son plus jeune âge au milieu de guitares mythiques. À l'âge de 11 ans, après une courte période d'apprentissage avec le musicien de country Danny Gatton, il avait déjà beaucoup appris sur la country, le blues et le jazz, il fit la première partie de BB King, ce dernier ne tarissant pas d'éloge sur le petit prodige.
Par la suite il ouvrira pour plusieurs grands artistes tels que Buddy Guy, Foreigner, Gary Moore, George Thorogood, Robert Cray, Stephen Stills, Joe Cocker et Gregg Allman.
À 14 ans, il est invité au Fender Guitar Event, et rencontre à cette occasion Berry Oakley (le fils du bassiste des Allman Brothers Band). Il forme alors avec lui, le groupe Bloodline, en compagnie de Erin Davis (le fils de Miles Davis) et de Waylon Krieger (le fils de Robby Krieger, le guitariste des Doors). Leur seul album donnera deux singles classés dans les charts : Stone Cold Hearted et Dixies Peach.
En 2000, sa rencontre avec le producteur Tom Dowd débouchera sur son premier véritable album solo A New Day Yesterday. Cet album permet à Joe d'exprimer tout son talent sous forme d'un power trio et il place un premier titre solo dans les charts US : Miss You, Hate You. L'autre titre phare de l'album est A New Day Yesterday, adapté du titre éponyme du groupe Jethro Tull sur leur album stand up de 1969. Fort de cette expérience, Joe Bonamassa entame sa première tournée US en solo accompagné de deux musiciens expérimentés qui le suivront jusqu'en 2005 : Kenny Krame à la batterie et Eric Czar à la basse. Cette tournée sera immortalisée le 21 décembre 2001 en vidéo lors du concert de Fort Wayne dans l'Indiana.
De retour en studio, il enregistre son second album So,It's like That toujours avec le même trio avec des titres comme So, It's Like That, Mountain Time qui seront repris en 2009 au Royal Albert Hall. Dans cet album, le son de Joe Bonamassa s'affirme et dévoile aussi un chant plus posé. L'année suivante est particulière pour Joe Bonamassa car elle est l'année de l'enregistrement de l'album Blues Deluxe. Dans cet album, Joe exprime toute sa passion du blues et de ses influences (B.B King sur la chanson you upset me baby). Il compose même un morceau phare de sa carrière Woke Up Dreaming qui montre ses talents de guitariste acoustique. En 2004, l'album Had to Cry today démontre un son des plus aboutis et une variété technique sans précédent. Abordant tous les styles à sa portée de Had to cry today particulièrement incisif à Travellin' South avec un jeu de bottleneck précis et rapide. Joe livre aussi un hommage à son mentor Danny Gatton décédé peu avant, avec son morceau instrumental Revenge of ten gallon Hat où Joe montre qu'il maîtrise presque aussi bien la Telecaster que son maître. Dans les mois qui suivent, Joe Bonamassa et son power trio repartent en tournée avec la découverte du continent européen. Un nouveau dvd sera enregistré en Allemagne Live at Rockpalast.
En 2005, sa rencontre avec Kevin Shirley producteur très réputé de la cote ouest, est déterminante. Il évoque lui même à plusieurs reprises sa surprise que Kevin Shirley the Caveman, s'intéresse à sa musique. Ce dernier va faire décoller la carrière de Joe Bonamassa, même s'il faut en passer pas plusieurs modifications : 1 - Son power trio est remplacé par des musiciens plus expérimentés (des fans sont encore divisés quant à l'éviction de Kenny Krame et Eric Czar). Joe Bonamassa fait alors connaissance avec le bassiste Carmine Rojas, le clavieriste Rick Mellick, le batteur Anton Fig pour ne citer qu'eux. Le son de Bonamassa devient plus recherché, sophistiqué, complexe et l'ajout d'un clavier n'y est pas étranger.
2 - Son matériel devient de plus en plus pointu (collaboration avec les fabricants Van Weelden, Category 5, Caroll Ann Amps et surtout un modèle signature Gibson Les Paul).
3 - l'image, le look de Joe B. change, le guitariste se fait de plus en plus élégant, apparaissant en costume noir ou gris sur scène avec des lunettes noires
S'en suivent deux albums You & Me et Sloe Gin dont le morceau éponyme symbolise à lui seul l'évolution technique & stylistique de Bonamassa.
L'album The Ballad of John Henry le fait sortir du milieu du blues US pour le révéler au public international avec des morceaux comme Stop!. Son jeu est remarqué pour sa fluidité, ses solos enlevés et sa justesse. Joe Bonamassa s'est construit une réelle identité sonore, reconnaissable entre toutes. C'est donc tout naturellement qu'il démarre une nouvelle tournée mondiale où les sold out commencent à être une habitude... En 2009, son concert au Royal Albert Hall de Londres lui permet de se faire connaître en Europe. Ce concert reste pour lui une consécration car il joue là où jouait son idole plusieurs décennies auparavant : Eric Clapton. Ce dernier lui fait le privilège de partager la scène avec lui pour le morceau Further on up the Road, un DVD du concert sortira à la suite de cette date. Bien que peu connu en France, il fait salle comble en novembre de la même année à l'Olympia (lui-même en a exprimé sa surprise sur scène). Toujours en 2010, il joue sur la scène du Montreux Jazz Festival, après Buddy Guy. On le retrouvera aussi avec ce même Buddy Guy et Eric Clapton lors du festival Crossroads Guitar Festival en 2010.
En juillet 2010, il assure la première partie de ZZ Top au Zénith de Toulouse, aux Arènes de Bayonne et à celles de Nîmes. Dès cette année, les tournées mondiales s'enchainent pour Joe Bonamassa, sans compter les projets annexes comme Black Country Communion, la collaboration avec Beth Hart.
En avril 2013, il clôture sa tournée the guitar event of the year à Paris, au Grand Rex, après avoir enflammé de nouveau Londres et aussi avoir annoncé la sortie du live/dvd de sa tournée acoustique.
Joe Bonamassa vit actuellement en Californie près de Malibu, à quelques kilomètres à peine des studios The Cave de Kevin Shirley
Véritable technicien de la guitare, Joe Bonamassa possède un jeu très incisif et rapide, qui sait rester mélodique, et emprunte des tonalités jazzy, à la Robben Ford.
Dans une interview de Guitariste magazine (n°265), Joe Bonamassa cite les 3 albums qui ont eu le plus d'influence sur lui : L'album Beano de John Mayall (Blues Breakers with Eric Clapton), l' Irish Tour '74 de Rory Gallagher, et Goodbye de Cream.
Cependant son style peut être considéré dans la même veine Blues-Rock que Gary Moore, Stevie Ray Vaughan, Kenny Wayne Shepherd et Jonny Lang.
Le son de Joe Bonamassa est aussi unique que son jeu. Au niveau technique il a très tôt évolué majoritairement sur des Fender Stratocaster & Telecaster (avec parfois des Gibson Les Paul. Le tout était branché avec des amplis Marshall Silver Jubilee et Super Lead Plexi (parfois Line 6 en tournée) ce qui donnait un grain particulier au son de Bonamassa (surtout avec sa stratocaster goldie équipée de micros Gold Lace Sensor). On retrouve le son des Marshall Silver Jubilee (plus ou moins coloré) dans tous ses albums. Depuis 2005 et son album You & Me (et sa rencontre avec Kevin Shirley probablement]] Joe Bonamassa redécouvre la Gibson Les Paul et s'équipe d'un matériel encore plus pointu (on note sa collaboration avec Peter Van Weelden qui lui a fourni le grain si caractéristique du Twinkleland). Il se dote d'un modele signature chez Gibson en gold top et collabore avec de prestigieux fabriquants de micros, effets, etc. (Jorge Tripp pour Way Huge ou Seymour Duncan)
Studio
En 2000, Joe Bonamassa débute sa carrière solo, et enregistre son premier album A New Day Yesterday, contenant une reprise de A New Day Yesterday de Jethro Tull (1969). Cet album est produit par le producteur Tom Dowd (producteur sur l'album d'Eric Clapton Layla and Other Assorted Love Songs).
En 2002, So, It's Like That atteindra pourtant la 1re place du Billboard Blues Chart.
En 2003, Blues Deluxe contenant 9 reprises de classiques du blues, qui atteint aussi la première place.
En 2004, Had to cry today
En 2006, You & Me
En 2007, Sloe Gin contient beaucoup de reprises et des titres composés en collaboration avec d'autres artistes.
En 2009, The Ballad of John Henry contient sept titres qu'il a écrits, plus cinq reprises.
En 2010, Black Rock enregistré en Grèce.
En 2010, Black Country Communion le premier album du super groupe du même nom: Black country communion.
En 2011, Dust Bowl qui contient des titres joués avec John Hiatt, Gleen Hughes et Vince Gill plus des reprises.
En 2011, Black Country Communion II le second album de Black country communion.
En 2011, Don't Explain avec la chanteuse de blues et de rock Beth Hart. [1].
En 2012, Driving Towards the Daylight avec la participation de Brad Whitford.
En 2012, Afterglow le troisième album de Black country communion.
En 2013, We Want Groove avec le Rock Candy Funk Party, groupe de jazz-funk.
Live
Live From Nowhere In Particular (2008)
Live At The Cabooze
Live At The Rockpalast (en video)
A New Day Yesterday Live
Live At The BBC avec la participation de Sandi Thom
Live from the Royal Albert Hall (DVD) avec la participation de Eric Clapton
Live from New-York at beacon theater (DVD) avec la participation de Beth Hart, John Hiatt et Paul Rodgers
An Acoustic Evening at The Vienna Opera House (CD & DVD
Il est actuellement le guitariste de Black Country Communion, un groupe de hard rock composé de lui, Jason Bonham, Glenn Hughes et Derek Sherinian.
Joe Bonamassa a commencé à apprendre la guitare à l'âge de 4 ans. Son père Len Bonamassa tient un magasin de musique à Utica dans l'état de New York. Il a donc baigné dès son plus jeune âge au milieu de guitares mythiques. À l'âge de 11 ans, après une courte période d'apprentissage avec le musicien de country Danny Gatton, il avait déjà beaucoup appris sur la country, le blues et le jazz, il fit la première partie de BB King, ce dernier ne tarissant pas d'éloge sur le petit prodige.
Par la suite il ouvrira pour plusieurs grands artistes tels que Buddy Guy, Foreigner, Gary Moore, George Thorogood, Robert Cray, Stephen Stills, Joe Cocker et Gregg Allman.
À 14 ans, il est invité au Fender Guitar Event, et rencontre à cette occasion Berry Oakley (le fils du bassiste des Allman Brothers Band). Il forme alors avec lui, le groupe Bloodline, en compagnie de Erin Davis (le fils de Miles Davis) et de Waylon Krieger (le fils de Robby Krieger, le guitariste des Doors). Leur seul album donnera deux singles classés dans les charts : Stone Cold Hearted et Dixies Peach.
En 2000, sa rencontre avec le producteur Tom Dowd débouchera sur son premier véritable album solo A New Day Yesterday. Cet album permet à Joe d'exprimer tout son talent sous forme d'un power trio et il place un premier titre solo dans les charts US : Miss You, Hate You. L'autre titre phare de l'album est A New Day Yesterday, adapté du titre éponyme du groupe Jethro Tull sur leur album stand up de 1969. Fort de cette expérience, Joe Bonamassa entame sa première tournée US en solo accompagné de deux musiciens expérimentés qui le suivront jusqu'en 2005 : Kenny Krame à la batterie et Eric Czar à la basse. Cette tournée sera immortalisée le 21 décembre 2001 en vidéo lors du concert de Fort Wayne dans l'Indiana.
De retour en studio, il enregistre son second album So,It's like That toujours avec le même trio avec des titres comme So, It's Like That, Mountain Time qui seront repris en 2009 au Royal Albert Hall. Dans cet album, le son de Joe Bonamassa s'affirme et dévoile aussi un chant plus posé. L'année suivante est particulière pour Joe Bonamassa car elle est l'année de l'enregistrement de l'album Blues Deluxe. Dans cet album, Joe exprime toute sa passion du blues et de ses influences (B.B King sur la chanson you upset me baby). Il compose même un morceau phare de sa carrière Woke Up Dreaming qui montre ses talents de guitariste acoustique. En 2004, l'album Had to Cry today démontre un son des plus aboutis et une variété technique sans précédent. Abordant tous les styles à sa portée de Had to cry today particulièrement incisif à Travellin' South avec un jeu de bottleneck précis et rapide. Joe livre aussi un hommage à son mentor Danny Gatton décédé peu avant, avec son morceau instrumental Revenge of ten gallon Hat où Joe montre qu'il maîtrise presque aussi bien la Telecaster que son maître. Dans les mois qui suivent, Joe Bonamassa et son power trio repartent en tournée avec la découverte du continent européen. Un nouveau dvd sera enregistré en Allemagne Live at Rockpalast.
En 2005, sa rencontre avec Kevin Shirley producteur très réputé de la cote ouest, est déterminante. Il évoque lui même à plusieurs reprises sa surprise que Kevin Shirley the Caveman, s'intéresse à sa musique. Ce dernier va faire décoller la carrière de Joe Bonamassa, même s'il faut en passer pas plusieurs modifications : 1 - Son power trio est remplacé par des musiciens plus expérimentés (des fans sont encore divisés quant à l'éviction de Kenny Krame et Eric Czar). Joe Bonamassa fait alors connaissance avec le bassiste Carmine Rojas, le clavieriste Rick Mellick, le batteur Anton Fig pour ne citer qu'eux. Le son de Bonamassa devient plus recherché, sophistiqué, complexe et l'ajout d'un clavier n'y est pas étranger.
2 - Son matériel devient de plus en plus pointu (collaboration avec les fabricants Van Weelden, Category 5, Caroll Ann Amps et surtout un modèle signature Gibson Les Paul).
3 - l'image, le look de Joe B. change, le guitariste se fait de plus en plus élégant, apparaissant en costume noir ou gris sur scène avec des lunettes noires
S'en suivent deux albums You & Me et Sloe Gin dont le morceau éponyme symbolise à lui seul l'évolution technique & stylistique de Bonamassa.
L'album The Ballad of John Henry le fait sortir du milieu du blues US pour le révéler au public international avec des morceaux comme Stop!. Son jeu est remarqué pour sa fluidité, ses solos enlevés et sa justesse. Joe Bonamassa s'est construit une réelle identité sonore, reconnaissable entre toutes. C'est donc tout naturellement qu'il démarre une nouvelle tournée mondiale où les sold out commencent à être une habitude... En 2009, son concert au Royal Albert Hall de Londres lui permet de se faire connaître en Europe. Ce concert reste pour lui une consécration car il joue là où jouait son idole plusieurs décennies auparavant : Eric Clapton. Ce dernier lui fait le privilège de partager la scène avec lui pour le morceau Further on up the Road, un DVD du concert sortira à la suite de cette date. Bien que peu connu en France, il fait salle comble en novembre de la même année à l'Olympia (lui-même en a exprimé sa surprise sur scène). Toujours en 2010, il joue sur la scène du Montreux Jazz Festival, après Buddy Guy. On le retrouvera aussi avec ce même Buddy Guy et Eric Clapton lors du festival Crossroads Guitar Festival en 2010.
En juillet 2010, il assure la première partie de ZZ Top au Zénith de Toulouse, aux Arènes de Bayonne et à celles de Nîmes. Dès cette année, les tournées mondiales s'enchainent pour Joe Bonamassa, sans compter les projets annexes comme Black Country Communion, la collaboration avec Beth Hart.
En avril 2013, il clôture sa tournée the guitar event of the year à Paris, au Grand Rex, après avoir enflammé de nouveau Londres et aussi avoir annoncé la sortie du live/dvd de sa tournée acoustique.
Joe Bonamassa vit actuellement en Californie près de Malibu, à quelques kilomètres à peine des studios The Cave de Kevin Shirley
Véritable technicien de la guitare, Joe Bonamassa possède un jeu très incisif et rapide, qui sait rester mélodique, et emprunte des tonalités jazzy, à la Robben Ford.
Dans une interview de Guitariste magazine (n°265), Joe Bonamassa cite les 3 albums qui ont eu le plus d'influence sur lui : L'album Beano de John Mayall (Blues Breakers with Eric Clapton), l' Irish Tour '74 de Rory Gallagher, et Goodbye de Cream.
Cependant son style peut être considéré dans la même veine Blues-Rock que Gary Moore, Stevie Ray Vaughan, Kenny Wayne Shepherd et Jonny Lang.
Le son de Joe Bonamassa est aussi unique que son jeu. Au niveau technique il a très tôt évolué majoritairement sur des Fender Stratocaster & Telecaster (avec parfois des Gibson Les Paul. Le tout était branché avec des amplis Marshall Silver Jubilee et Super Lead Plexi (parfois Line 6 en tournée) ce qui donnait un grain particulier au son de Bonamassa (surtout avec sa stratocaster goldie équipée de micros Gold Lace Sensor). On retrouve le son des Marshall Silver Jubilee (plus ou moins coloré) dans tous ses albums. Depuis 2005 et son album You & Me (et sa rencontre avec Kevin Shirley probablement]] Joe Bonamassa redécouvre la Gibson Les Paul et s'équipe d'un matériel encore plus pointu (on note sa collaboration avec Peter Van Weelden qui lui a fourni le grain si caractéristique du Twinkleland). Il se dote d'un modele signature chez Gibson en gold top et collabore avec de prestigieux fabriquants de micros, effets, etc. (Jorge Tripp pour Way Huge ou Seymour Duncan)
Studio
En 2000, Joe Bonamassa débute sa carrière solo, et enregistre son premier album A New Day Yesterday, contenant une reprise de A New Day Yesterday de Jethro Tull (1969). Cet album est produit par le producteur Tom Dowd (producteur sur l'album d'Eric Clapton Layla and Other Assorted Love Songs).
En 2002, So, It's Like That atteindra pourtant la 1re place du Billboard Blues Chart.
En 2003, Blues Deluxe contenant 9 reprises de classiques du blues, qui atteint aussi la première place.
En 2004, Had to cry today
En 2006, You & Me
En 2007, Sloe Gin contient beaucoup de reprises et des titres composés en collaboration avec d'autres artistes.
En 2009, The Ballad of John Henry contient sept titres qu'il a écrits, plus cinq reprises.
En 2010, Black Rock enregistré en Grèce.
En 2010, Black Country Communion le premier album du super groupe du même nom: Black country communion.
En 2011, Dust Bowl qui contient des titres joués avec John Hiatt, Gleen Hughes et Vince Gill plus des reprises.
En 2011, Black Country Communion II le second album de Black country communion.
En 2011, Don't Explain avec la chanteuse de blues et de rock Beth Hart. [1].
En 2012, Driving Towards the Daylight avec la participation de Brad Whitford.
En 2012, Afterglow le troisième album de Black country communion.
En 2013, We Want Groove avec le Rock Candy Funk Party, groupe de jazz-funk.
Live
Live From Nowhere In Particular (2008)
Live At The Cabooze
Live At The Rockpalast (en video)
A New Day Yesterday Live
Live At The BBC avec la participation de Sandi Thom
Live from the Royal Albert Hall (DVD) avec la participation de Eric Clapton
Live from New-York at beacon theater (DVD) avec la participation de Beth Hart, John Hiatt et Paul Rodgers
An Acoustic Evening at The Vienna Opera House (CD & DVD
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: HISTOIRE DU BLUES: TOUS LES CHANTEUR (SE)S ET MUSICIENS
J.J. Cale, de son vrai nom John Weldon Cale, est un auteur, compositeur, interprète et guitariste américain, né le 5 décembre 1938 à Tulsa, en Oklahoma. Ses initiales « J.J. » lui sont attribuées, à ses débuts, par le patron d'un cabaret, pour le différencier de John Cale, à l'époque membre du groupe The Velvet Underground.
Il grandit à Tulsa, dans l'Oklahoma.
Il enregistre, le 6 octobre 1958, sous le nom de Johnny Cale (chez Mercury), un single Shock Hop & Sneaky, puis sous le nom de Johnny Cale Quintet, deux autres singles (chez Chan) : The Purple Onion [instr.], Troubles, Troubles, Troubles et Ain't That Lovin' You Baby, She's My Desire, puis joue en compagnie de Leon Russell. Ils accompagnent Delaney & Bonnie et, en 1965, J.J. Cale compose After Midnight, qui n'attire pas vraiment l'attention, jusqu'à ce qu'Eric Clapton reprenne ce titre en 1970.
En 1967, il fait partie du groupe Leather Coated Minds, dont le seul album, Trip Down Sunset Strip, est maintenant un collector, davantage pour l'apparition de J.J. Cale que pour sa réelle valeur musicale.
En 1972 il enregistre son premier album Naturally, suivi quelques mois plus tard de Really.
Sa musique est une sorte de country rock largement teinté de blues. Il est le principal initiateur du « Tulsa sound » (son de Tulsa), et sa musique est souvent qualifiée de laid back, en référence à son jeu de guitare très inspiré et décontracté, ainsi qu'à sa voix marmonnée.
Bien qu'étant très exigeant sur le son de sa guitare, il est connu pour sa simplicité et son accessibilité, et l'on prétend pouvoir encore le rencontrer jouant seul, au fond d'un bar, accompagné seulement de sa guitare.
Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler dans son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu'Eric Clapton, qui a d'ailleurs repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I'll Make Love To You Anytime et, plus récemment, Travelin' Light). En 2006 il enregistre avec Eric Clapton Road to Escondido, où il signe la plupart des titres.
Beaucoup d'autres artistes de renom ont puisé dans le répertoire de J.J. Cale : Lynyrd Skynyrd, Santana, Freddie King, Chet Atkins, Widespread Panic, Jerry Garcia Band, Seldom Scene, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Clarence Gatemouth Brown, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Maria Muldaur, Randy Crawford, Johnny Cash, John Mayall, The Tractors, Poco et beaucoup d'autres encore, comme Francis Cabrel, en France.
Cale est l'un des personnages principaux du roman Visas antérieurs de Luc Baranger, paru aux éditions Gallimard en 1996.
Albums studio
1972 : Naturally
1972 : Really
1974 : Okie
1976 : Troubadour
1979 : 5
1980 : Shades
1982 : Grasshopper
1983 : # 8
1989 : Travel-log
1992 : Number 10
1994 : Closer To You
1996 : Guitar Man
2004 : To Tulsa & Back
2006 : The Road to Escondido (avec Eric Clapton)
2007 : Rewind - The Unreleased Recordings
2009 : Roll On
Compilations et albums live
1984 : Special Edition
1997 : The Very Best of J.J. Cale
1997 : Anyway The wind Blows - The Anthology
2001 : Live
2003 : In Session At Paradise Studios, Los Angeles, 1979 (avec Leon Russell)
2011 : The Silvertone Years
Participations
1965 : Leon Russell, Everybody's Talkin about the Young - Dot
1966 : The Surfaris, Chicago Green/ShowBiz - Dot
1967 : The Leathercoated Minds, A Trip Down The Sunset Strip - Viva
1968 : Sonny Curtis, Sonny Curtis - Viva
1970 : Don White, Overtime - Dot
1973 : Art Garfunkel, Angel Clare - CBS
1973 : Leon Russell, Hank Wilson's Back - Shelter
1973 : Bob Seger, Back in '72 - Palladium/Reprise
1973 : Jimmy Rogers, Gold Tailed Bird - Shelter
1974 : Leon Russell, Stop All That Jazz - Shelter
1975 : Leon Russell, Will o' the Wisp - Shelter
1976 : Maria Muldaur, Sweet Harmony - Warner
1978 : Jessi Colter, That's the Way a Cow-boy Rocks - Capitol
1978 : Gordon Payne, Gordon Payne - A&M
1978 : Neil Young, Comes a Time - Reprise
1978 : Eddy Mitchell, Après minuit - Barclay
1978 : Jonas Band Fjeld, Back In the USA - Mercury
1979 : Lee Clayton, Naked Child - Capitol
1980 : Don Schlitz, Dreamers Matinee - Capitol
1980 : Lawler & Cobb, Men From Nowhere - Elektra
1984 : Christine Lakeland, Veranda - Comet
1989 : Usual Suspects, Goodbye - Suspex
1990 : Emile Wandelmer, Lover's Café - WEA
1990 : Christine Lakeland, Fireworks - Loft
1991 : Paul Simon, Rhythm of the Saints - CBS
1992 : John Hammond, Got Love If You Want It - Pointblank
1993 : John Hammond, Trouble No More - Pointblank
1993 : Christine Lakeland, Reckoning - SkyRanch
1994 : Ben Keith, Seven Gates - Reprise
1994 : The Tractors, The Tractors - Arista
2006 : Tony Joe White, Uncovered - Swamp Records
2010 : Eric Clapton, Clapton - Reprise Records. (Clapton y reprend 2 titres de J.J. Cale : River Runs Deep (en duo avec lui) et Everything Will Be Alright. On peut aussi entendre J.J. Cale sur No Way To Get Along).
2013 : Eric Clapton, Old Sock - Bushbranch (Duo Clapton /J.J. Cale sur le titre "Angel", paroles et musique de J.J. Cale)
Il grandit à Tulsa, dans l'Oklahoma.
Il enregistre, le 6 octobre 1958, sous le nom de Johnny Cale (chez Mercury), un single Shock Hop & Sneaky, puis sous le nom de Johnny Cale Quintet, deux autres singles (chez Chan) : The Purple Onion [instr.], Troubles, Troubles, Troubles et Ain't That Lovin' You Baby, She's My Desire, puis joue en compagnie de Leon Russell. Ils accompagnent Delaney & Bonnie et, en 1965, J.J. Cale compose After Midnight, qui n'attire pas vraiment l'attention, jusqu'à ce qu'Eric Clapton reprenne ce titre en 1970.
En 1967, il fait partie du groupe Leather Coated Minds, dont le seul album, Trip Down Sunset Strip, est maintenant un collector, davantage pour l'apparition de J.J. Cale que pour sa réelle valeur musicale.
En 1972 il enregistre son premier album Naturally, suivi quelques mois plus tard de Really.
Sa musique est une sorte de country rock largement teinté de blues. Il est le principal initiateur du « Tulsa sound » (son de Tulsa), et sa musique est souvent qualifiée de laid back, en référence à son jeu de guitare très inspiré et décontracté, ainsi qu'à sa voix marmonnée.
Bien qu'étant très exigeant sur le son de sa guitare, il est connu pour sa simplicité et son accessibilité, et l'on prétend pouvoir encore le rencontrer jouant seul, au fond d'un bar, accompagné seulement de sa guitare.
Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler dans son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu'Eric Clapton, qui a d'ailleurs repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I'll Make Love To You Anytime et, plus récemment, Travelin' Light). En 2006 il enregistre avec Eric Clapton Road to Escondido, où il signe la plupart des titres.
Beaucoup d'autres artistes de renom ont puisé dans le répertoire de J.J. Cale : Lynyrd Skynyrd, Santana, Freddie King, Chet Atkins, Widespread Panic, Jerry Garcia Band, Seldom Scene, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Clarence Gatemouth Brown, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Maria Muldaur, Randy Crawford, Johnny Cash, John Mayall, The Tractors, Poco et beaucoup d'autres encore, comme Francis Cabrel, en France.
Cale est l'un des personnages principaux du roman Visas antérieurs de Luc Baranger, paru aux éditions Gallimard en 1996.
Albums studio
1972 : Naturally
1972 : Really
1974 : Okie
1976 : Troubadour
1979 : 5
1980 : Shades
1982 : Grasshopper
1983 : # 8
1989 : Travel-log
1992 : Number 10
1994 : Closer To You
1996 : Guitar Man
2004 : To Tulsa & Back
2006 : The Road to Escondido (avec Eric Clapton)
2007 : Rewind - The Unreleased Recordings
2009 : Roll On
Compilations et albums live
1984 : Special Edition
1997 : The Very Best of J.J. Cale
1997 : Anyway The wind Blows - The Anthology
2001 : Live
2003 : In Session At Paradise Studios, Los Angeles, 1979 (avec Leon Russell)
2011 : The Silvertone Years
Participations
1965 : Leon Russell, Everybody's Talkin about the Young - Dot
1966 : The Surfaris, Chicago Green/ShowBiz - Dot
1967 : The Leathercoated Minds, A Trip Down The Sunset Strip - Viva
1968 : Sonny Curtis, Sonny Curtis - Viva
1970 : Don White, Overtime - Dot
1973 : Art Garfunkel, Angel Clare - CBS
1973 : Leon Russell, Hank Wilson's Back - Shelter
1973 : Bob Seger, Back in '72 - Palladium/Reprise
1973 : Jimmy Rogers, Gold Tailed Bird - Shelter
1974 : Leon Russell, Stop All That Jazz - Shelter
1975 : Leon Russell, Will o' the Wisp - Shelter
1976 : Maria Muldaur, Sweet Harmony - Warner
1978 : Jessi Colter, That's the Way a Cow-boy Rocks - Capitol
1978 : Gordon Payne, Gordon Payne - A&M
1978 : Neil Young, Comes a Time - Reprise
1978 : Eddy Mitchell, Après minuit - Barclay
1978 : Jonas Band Fjeld, Back In the USA - Mercury
1979 : Lee Clayton, Naked Child - Capitol
1980 : Don Schlitz, Dreamers Matinee - Capitol
1980 : Lawler & Cobb, Men From Nowhere - Elektra
1984 : Christine Lakeland, Veranda - Comet
1989 : Usual Suspects, Goodbye - Suspex
1990 : Emile Wandelmer, Lover's Café - WEA
1990 : Christine Lakeland, Fireworks - Loft
1991 : Paul Simon, Rhythm of the Saints - CBS
1992 : John Hammond, Got Love If You Want It - Pointblank
1993 : John Hammond, Trouble No More - Pointblank
1993 : Christine Lakeland, Reckoning - SkyRanch
1994 : Ben Keith, Seven Gates - Reprise
1994 : The Tractors, The Tractors - Arista
2006 : Tony Joe White, Uncovered - Swamp Records
2010 : Eric Clapton, Clapton - Reprise Records. (Clapton y reprend 2 titres de J.J. Cale : River Runs Deep (en duo avec lui) et Everything Will Be Alright. On peut aussi entendre J.J. Cale sur No Way To Get Along).
2013 : Eric Clapton, Old Sock - Bushbranch (Duo Clapton /J.J. Cale sur le titre "Angel", paroles et musique de J.J. Cale)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine