UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 02/07/2012 à 19:59
Physique: l'existence du boson de Higgs paraît de plus en plus probable
Les dernières données produites par l'accélérateur de particules Tevatron pointent fortement vers l'existence du boson de Higgs, chaînon manquant de la physique moderne, a annoncé lundi le laboratoire américain Fermilab.
La découverte de la célèbre particule, si elle est établie, dépend désormais du Grand collisionneur de hadrons (LHC) du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), à Genève, le plus puissant accélérateur de particules du monde, qui doit faire une annonce mercredi.
Depuis que le Cern a annoncé cette présentation, les spéculations vont bon train dans la communauté scientifique sur une annonce majeure.
"Nos données pointent fortement vers l'existence du boson de Higgs mais il faudra les expériences du LHC en Europe pour confirmer une découverte", écrit Rob Roser, porte-parole du Fermilab dans un communiqué posté lundi sur le site internet du laboratoire.
La particule de Higgs est la clé de voûte jamais observée de la théorie du "Modèle standard de la physique des particules" élaborée dans les années 60 pour décrire la structure fondamentale de la matière visible dans l'univers.
Selon ce modèle, le boson de Higgs explique pourquoi des particules sont dotées d'une masse et d'autres pas. Sa détection validerait donc cette théorie.
Le physicien britannique Peter Higgs avait postulé en 1964 l'existence de cette particule à laquelle il a donné son nom.
"C'est une semaine très excitante et peut-être la plus excitante en physique depuis que je suis devenu physicien", a lancé lors d'une conférence de presse téléphonique Joe Lykken, un physicien-théoricien au Fermilab.
Photographe : AFP :
Graphique fourni par le Cern montrant des photons
"Nous pensons qu'en mettant la main sur le boson de Higgs après deux décennies de traque, nous pourrons l'étudier (...) car si cette particule existe nous pensons que c'est elle qui donne leur masse aux autres particules", a-t-il ajouté.
"Nous croyons que le champ d'énergie du boson de higgs est la clé de toute la structure qui fait que l'univers existe sous forme de matière, de chimie et de vie", a souligné ce physicien, insistant sur l'extrême difficulté de saisir ce boson parfois appelé "la particule de Dieu".
"C'est nettement pire que chercher une aiguille dans une botte de foin", a dit Joe Lykken, notant que le boson a une masse très élevée qui le rend très instable et le fait se dégrader rapidement.
"Je croise les doigts et retiens mon souffle" avant d'entendre le résultat des dernières expériences du Cern, a-t-il conclu.
"Nous savons exactement quel signal regarder dans nos données et nous voyons de fortes indications de la production et de la détérioration de bosons de Higgs dans une paire de quartz difficiles à observer au LHC et cela nous emballe énormément", a précisé Gregorio Bernardi, physicien du Laboratoire nucléaire et des hautes énergies à l'Université de Paris VI et VII dans le communiqué du Fermilab.
Les résultats du Tevatron indiquent que la particule de Higgs, si elle existe, a une masse qui se situe entre 115 et 135 gigaélectronvolts (GeV) ou 130 fois celle d'un proton.
Selon les scientifiques du Fermilab, les indices observés dans les données du Tevatron par les deux équipes de physiciens CDF et DZero donne une chance sur 550 que ce signal soit une fluctuation statistique, ce qui est insuffisant pour confirmer une découverte qui requiert une chance d'erreur sur 3,5 million.
En décembre 2011, les derniers résultats des expériences Atlas et CMS menées au LHC resserraient considérablement "la fenêtre" où se trouverait le célèbre boson. Il se cacherait ainsi aux environs d'une masse de 125 GeV, où les deux expériences avaient observé un "excès de fluctuations" lors des collisions de protons dans l'accélérateur
Physique: l'existence du boson de Higgs paraît de plus en plus probable
Les dernières données produites par l'accélérateur de particules Tevatron pointent fortement vers l'existence du boson de Higgs, chaînon manquant de la physique moderne, a annoncé lundi le laboratoire américain Fermilab.
La découverte de la célèbre particule, si elle est établie, dépend désormais du Grand collisionneur de hadrons (LHC) du Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), à Genève, le plus puissant accélérateur de particules du monde, qui doit faire une annonce mercredi.
Depuis que le Cern a annoncé cette présentation, les spéculations vont bon train dans la communauté scientifique sur une annonce majeure.
"Nos données pointent fortement vers l'existence du boson de Higgs mais il faudra les expériences du LHC en Europe pour confirmer une découverte", écrit Rob Roser, porte-parole du Fermilab dans un communiqué posté lundi sur le site internet du laboratoire.
La particule de Higgs est la clé de voûte jamais observée de la théorie du "Modèle standard de la physique des particules" élaborée dans les années 60 pour décrire la structure fondamentale de la matière visible dans l'univers.
Selon ce modèle, le boson de Higgs explique pourquoi des particules sont dotées d'une masse et d'autres pas. Sa détection validerait donc cette théorie.
Le physicien britannique Peter Higgs avait postulé en 1964 l'existence de cette particule à laquelle il a donné son nom.
"C'est une semaine très excitante et peut-être la plus excitante en physique depuis que je suis devenu physicien", a lancé lors d'une conférence de presse téléphonique Joe Lykken, un physicien-théoricien au Fermilab.
Photographe : AFP :
Graphique fourni par le Cern montrant des photons
"Nous pensons qu'en mettant la main sur le boson de Higgs après deux décennies de traque, nous pourrons l'étudier (...) car si cette particule existe nous pensons que c'est elle qui donne leur masse aux autres particules", a-t-il ajouté.
"Nous croyons que le champ d'énergie du boson de higgs est la clé de toute la structure qui fait que l'univers existe sous forme de matière, de chimie et de vie", a souligné ce physicien, insistant sur l'extrême difficulté de saisir ce boson parfois appelé "la particule de Dieu".
"C'est nettement pire que chercher une aiguille dans une botte de foin", a dit Joe Lykken, notant que le boson a une masse très élevée qui le rend très instable et le fait se dégrader rapidement.
"Je croise les doigts et retiens mon souffle" avant d'entendre le résultat des dernières expériences du Cern, a-t-il conclu.
"Nous savons exactement quel signal regarder dans nos données et nous voyons de fortes indications de la production et de la détérioration de bosons de Higgs dans une paire de quartz difficiles à observer au LHC et cela nous emballe énormément", a précisé Gregorio Bernardi, physicien du Laboratoire nucléaire et des hautes énergies à l'Université de Paris VI et VII dans le communiqué du Fermilab.
Les résultats du Tevatron indiquent que la particule de Higgs, si elle existe, a une masse qui se situe entre 115 et 135 gigaélectronvolts (GeV) ou 130 fois celle d'un proton.
Selon les scientifiques du Fermilab, les indices observés dans les données du Tevatron par les deux équipes de physiciens CDF et DZero donne une chance sur 550 que ce signal soit une fluctuation statistique, ce qui est insuffisant pour confirmer une découverte qui requiert une chance d'erreur sur 3,5 million.
En décembre 2011, les derniers résultats des expériences Atlas et CMS menées au LHC resserraient considérablement "la fenêtre" où se trouverait le célèbre boson. Il se cacherait ainsi aux environs d'une masse de 125 GeV, où les deux expériences avaient observé un "excès de fluctuations" lors des collisions de protons dans l'accélérateur
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 03/07/2012 à 23:53
Boson de Higgs: la partie de cache-cache bientôt terminée ?
Après plusieurs décennies de traque effrénée, l'étau se resserre un peu plus autour du fameux boson de Higgs, chaînon manquant des particules élémentaires, dont l'existence pourrait être confirmée dès mercredi par les physiciens du CERN.
Les chercheurs ne peuvent ou ne veulent encore rien dire avant le séminaire prévu dans la matinée par l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) à Genève, mais tous veulent croire qu'une insaisissable particule est tapie quelque part et qu'ils s'en approchent inexorablement.
"Nous avons déjà plus du double des données que nous avions l'an dernier, cela devrait suffire pour voir si les tendances que nous observions en 2011 sont toujours là ou si elles ont disparu", résumait récemment le directeur de la recherche du CERN, Sergio Bertolucci.
Reste à savoir si les preuves "scientifiques" seront suffisantes mercredi pour annoncer que la "fichue particule" est officiellement débusquée.
Et qu'il s'agit bien du boson déduit en 1964 par le Britannique Peter Higgs et ses collègues pour expliquer ce qui donne une masse à toutes les autres particules dans la théorie du "Modèle standard", et non d'une particule encore plus "exotique" qui ouvrirait la voie à de nouvelles théories.
"C'est un peu comme apercevoir un visage familier au loin", explique le directeur général du CERN, Rolf Heuer. "Parfois, il est nécessaire d'y regarder de plus près pour s'assurer qu'il s'agit bien de son meilleur ami, ou alors du jumeau de son meilleur ami", souligne-t-il.
Tout se joue désormais au coeur du Grand collisionneur de hadrons (LHC) de Genève depuis que son principal concurrent, le Tevatron américain, a été définitivement fermé l'an dernier.
Photographe : Fabrice Coffrini, AFP :
Un graphique montrant des traces de collision de particules dans le cadre de l'expérience CMS, au Cern de Genève, en décembre 2011
C'est dans cet anneau de 27 km de circonférence situé à 100 mètres sous terre que les physiciens font s'entrechoquer des milliards de protons en espérant trouver la trace du boson dans les débris, une cascade de particules, à l'aide de myriades de détecteurs.
400.000 milliards de collisions
Pour la seule année 2011, quelque 400.000 milliards de collisions avaient été enregistrées au LHC, qui tente de recréer les conditions ayant existé une fraction de seconde après le Big Bang.
En décembre dernier, la cachette du boson de Higgs s'était déjà singulièrement réduite, les deux expériences indépendantes en cours au LHC (ATLAS et CMS) pointant vers une région comprise entre 124 et 126 gigaélectron-volts (1 GeV équivaut à la masse d'un proton). C'est en effet une unité d'énergie qui est utilisée pour représenter la masse des particules, en vertu du principe d'"équivalence énergie-masse" (le célèbre E=mc2 d'Einstein), les deux attributs de la matière.
Seul hic, malgré cette quantité invraisemblable de données, la marge d'erreur des deux expériences restait encore trop importante pour permettre aux chercheurs d'affirmer avoir "découvert" le boson.
Ils avaient donc dû à l'époque se contenter de parler d'"indication" sur sa présence à ces niveaux d'énergie.
Après une trêve hivernale, le plus grand accélérateur de particules du monde a repris du service en avril 2012 et a tourné à plein régime jusqu'au 18 juin, déployant une énergie encore supérieure à celle de l'an dernier et générant en trois mois plus de données que sur la totalité de 2011.
Mais le "bruit de fond" qui parasite la détection des particules a augmenté dans les mêmes proportions, nécessitant des analyses encore plus poussées pour décortiquer les signaux perçus, isoler les événements intéressants et remonter ainsi la piste du Higgs.
Après avoir travaillé d'arrache-pied, les physiciens retiennent maintenant leur souffle.
Ce ne sera peut-être plus le cas très longtemps mais jusqu'à preuve du contraire, "la seule chose qu'on ne connaît pas sur le boson de Higgs, c'est s'il existe et quelle est sa masse", selon le mot d'un d'entre eux.
Boson de Higgs: la partie de cache-cache bientôt terminée ?
Après plusieurs décennies de traque effrénée, l'étau se resserre un peu plus autour du fameux boson de Higgs, chaînon manquant des particules élémentaires, dont l'existence pourrait être confirmée dès mercredi par les physiciens du CERN.
Les chercheurs ne peuvent ou ne veulent encore rien dire avant le séminaire prévu dans la matinée par l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) à Genève, mais tous veulent croire qu'une insaisissable particule est tapie quelque part et qu'ils s'en approchent inexorablement.
"Nous avons déjà plus du double des données que nous avions l'an dernier, cela devrait suffire pour voir si les tendances que nous observions en 2011 sont toujours là ou si elles ont disparu", résumait récemment le directeur de la recherche du CERN, Sergio Bertolucci.
Reste à savoir si les preuves "scientifiques" seront suffisantes mercredi pour annoncer que la "fichue particule" est officiellement débusquée.
Et qu'il s'agit bien du boson déduit en 1964 par le Britannique Peter Higgs et ses collègues pour expliquer ce qui donne une masse à toutes les autres particules dans la théorie du "Modèle standard", et non d'une particule encore plus "exotique" qui ouvrirait la voie à de nouvelles théories.
"C'est un peu comme apercevoir un visage familier au loin", explique le directeur général du CERN, Rolf Heuer. "Parfois, il est nécessaire d'y regarder de plus près pour s'assurer qu'il s'agit bien de son meilleur ami, ou alors du jumeau de son meilleur ami", souligne-t-il.
Tout se joue désormais au coeur du Grand collisionneur de hadrons (LHC) de Genève depuis que son principal concurrent, le Tevatron américain, a été définitivement fermé l'an dernier.
Photographe : Fabrice Coffrini, AFP :
Un graphique montrant des traces de collision de particules dans le cadre de l'expérience CMS, au Cern de Genève, en décembre 2011
C'est dans cet anneau de 27 km de circonférence situé à 100 mètres sous terre que les physiciens font s'entrechoquer des milliards de protons en espérant trouver la trace du boson dans les débris, une cascade de particules, à l'aide de myriades de détecteurs.
400.000 milliards de collisions
Pour la seule année 2011, quelque 400.000 milliards de collisions avaient été enregistrées au LHC, qui tente de recréer les conditions ayant existé une fraction de seconde après le Big Bang.
En décembre dernier, la cachette du boson de Higgs s'était déjà singulièrement réduite, les deux expériences indépendantes en cours au LHC (ATLAS et CMS) pointant vers une région comprise entre 124 et 126 gigaélectron-volts (1 GeV équivaut à la masse d'un proton). C'est en effet une unité d'énergie qui est utilisée pour représenter la masse des particules, en vertu du principe d'"équivalence énergie-masse" (le célèbre E=mc2 d'Einstein), les deux attributs de la matière.
Seul hic, malgré cette quantité invraisemblable de données, la marge d'erreur des deux expériences restait encore trop importante pour permettre aux chercheurs d'affirmer avoir "découvert" le boson.
Ils avaient donc dû à l'époque se contenter de parler d'"indication" sur sa présence à ces niveaux d'énergie.
Après une trêve hivernale, le plus grand accélérateur de particules du monde a repris du service en avril 2012 et a tourné à plein régime jusqu'au 18 juin, déployant une énergie encore supérieure à celle de l'an dernier et générant en trois mois plus de données que sur la totalité de 2011.
Mais le "bruit de fond" qui parasite la détection des particules a augmenté dans les mêmes proportions, nécessitant des analyses encore plus poussées pour décortiquer les signaux perçus, isoler les événements intéressants et remonter ainsi la piste du Higgs.
Après avoir travaillé d'arrache-pied, les physiciens retiennent maintenant leur souffle.
Ce ne sera peut-être plus le cas très longtemps mais jusqu'à preuve du contraire, "la seule chose qu'on ne connaît pas sur le boson de Higgs, c'est s'il existe et quelle est sa masse", selon le mot d'un d'entre eux.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Les médecins reconnaissent effectuer des actes superflus
INFOGRAPHIE - La Fédération hospitalière de France a interrogé plus de 800 praticiens, en ville et à l'hôpital. Seuls 72 actes médicaux sur 100 sont «pleinement justifiés», selon les médecins eux-mêmes.
C'est une marotte de la Fédération hospitalière de France (FHF): éviter, en matière médicale, un gaspillage dont nous n'avons plus les moyens. À la suite d'un long travail, la Fédération avait mis en évidence en 2010 la masse d'actes médicaux plus ou moins contestables effectués chaque année - analyses biologiques, radiographies, césariennes «de confort», poses de «yoyos» superflus dans les oreilles des enfants, dépistages du cancer de la prostate à un âge avancé… Au total, des milliards d'euros.
La FHF revient aujourd'hui à la charge avec un sondage que dévoile Le Figaro. L'étude montre que le corps médical ne sera pas forcément l'ennemi de ce combat. Plus de 800 médecins ont été interrogés par TNS: ils estiment eux-mêmes que, sur 100 actes médicaux, seuls 72 sont «pleinement justifiés». La réponse varie peu selon qu'elle émane d'un médecin hospitalier, d'un spécialiste libéral ou d'un généraliste. Mieux, chacun reconnaît des actes non pertinents dans sa propre discipline - les généralistes ne renvoient donc pas la faute sur les spécialistes, les médecins de ville sur les hospitaliers, etc.
Changer les habitudes
Deux principales raisons sont citées, la pression des patients et la peur des poursuites devant les tribunaux. En 2010 déjà, la FHF avait évoqué des solutions possibles: campagne de communication grand public sur le modèle «Les antibiotiques, c'est pas automatique» ou encore des référentiels opposables: cette deuxième idée consiste à faire publier par des autorités scientifiques la liste des examens nécessaires dans tel ou tel cas, les autres n'étant pas remboursés et leur absence ne pouvant pas être reprochée à un médecin poursuivi en justice. Le faible nombre de référentiels est d'ailleurs aussi cité par les professionnels parmi les motifs poussant à des examens complémentaires.
Changer les habitudes prend du temps. Mais la Fédération est persuadée que son combat paiera. Elle se flatte de premiers résultats. Le simple fait d'avoir rendu publics, par le passé, les écarts de taux de césarienne entre public et privé, et d'une région à l'autre, sans justification apparente, aurait permis de les réduire. Le nombre de radios du crâne - inutiles en cas de traumatisme simple, pour lequel un examen clinique suffit selon le consensus scientifique - a baissé de 9% dans les mois qui ont suivi les explications de la FHF dans la presse.
En quoi les hôpitaux publics ont-ils une légitimité pour porter ce thème? «La FHF a toujours regardé en face certains sujets, même tabous, comme la fermeture des petits blocs chirurgicaux où les conditions de sécurité ne sont pas réunies. C'est ce qui fonde sa crédibilité», plaide son président, Frédéric Valletoux, non sans raison. «Nous n'avons pas une approche mercantile», ajoute le délégué général, Gérard Vincent. Façon de renvoyer aux seuls médecins libéraux la tentation de multiplier les actes pour gonfler leurs revenus. S'il est exact que les médecins hospitaliers ne sont pas rémunérés en fonction de leur volume d'activité, le budget de leur établissement - donc les emplois - en dépend.
Entre les lignes, la FHF reproche d'ailleurs à l'Assurance-maladie, qui dispose des informations sur le nombre d'actes, médecin par médecin, de les garder pour elle afin d'éviter une fronde des médecins libéraux. La bataille pour la pertinence des soins cache aussi une guéguerre des données.
LIRE AUSSI:
» Valletoux: «Chacun doit réfléchir à ses pratiques au quotidien»
» Les malades se sentent mal informés par leur médecin
» Actes médicaux inutiles: des milliards gaspillés
» Les actes médicaux inutiles sur la sellette
Source: le Figaro. fr
INFOGRAPHIE - La Fédération hospitalière de France a interrogé plus de 800 praticiens, en ville et à l'hôpital. Seuls 72 actes médicaux sur 100 sont «pleinement justifiés», selon les médecins eux-mêmes.
C'est une marotte de la Fédération hospitalière de France (FHF): éviter, en matière médicale, un gaspillage dont nous n'avons plus les moyens. À la suite d'un long travail, la Fédération avait mis en évidence en 2010 la masse d'actes médicaux plus ou moins contestables effectués chaque année - analyses biologiques, radiographies, césariennes «de confort», poses de «yoyos» superflus dans les oreilles des enfants, dépistages du cancer de la prostate à un âge avancé… Au total, des milliards d'euros.
La FHF revient aujourd'hui à la charge avec un sondage que dévoile Le Figaro. L'étude montre que le corps médical ne sera pas forcément l'ennemi de ce combat. Plus de 800 médecins ont été interrogés par TNS: ils estiment eux-mêmes que, sur 100 actes médicaux, seuls 72 sont «pleinement justifiés». La réponse varie peu selon qu'elle émane d'un médecin hospitalier, d'un spécialiste libéral ou d'un généraliste. Mieux, chacun reconnaît des actes non pertinents dans sa propre discipline - les généralistes ne renvoient donc pas la faute sur les spécialistes, les médecins de ville sur les hospitaliers, etc.
Changer les habitudes
Deux principales raisons sont citées, la pression des patients et la peur des poursuites devant les tribunaux. En 2010 déjà, la FHF avait évoqué des solutions possibles: campagne de communication grand public sur le modèle «Les antibiotiques, c'est pas automatique» ou encore des référentiels opposables: cette deuxième idée consiste à faire publier par des autorités scientifiques la liste des examens nécessaires dans tel ou tel cas, les autres n'étant pas remboursés et leur absence ne pouvant pas être reprochée à un médecin poursuivi en justice. Le faible nombre de référentiels est d'ailleurs aussi cité par les professionnels parmi les motifs poussant à des examens complémentaires.
Changer les habitudes prend du temps. Mais la Fédération est persuadée que son combat paiera. Elle se flatte de premiers résultats. Le simple fait d'avoir rendu publics, par le passé, les écarts de taux de césarienne entre public et privé, et d'une région à l'autre, sans justification apparente, aurait permis de les réduire. Le nombre de radios du crâne - inutiles en cas de traumatisme simple, pour lequel un examen clinique suffit selon le consensus scientifique - a baissé de 9% dans les mois qui ont suivi les explications de la FHF dans la presse.
En quoi les hôpitaux publics ont-ils une légitimité pour porter ce thème? «La FHF a toujours regardé en face certains sujets, même tabous, comme la fermeture des petits blocs chirurgicaux où les conditions de sécurité ne sont pas réunies. C'est ce qui fonde sa crédibilité», plaide son président, Frédéric Valletoux, non sans raison. «Nous n'avons pas une approche mercantile», ajoute le délégué général, Gérard Vincent. Façon de renvoyer aux seuls médecins libéraux la tentation de multiplier les actes pour gonfler leurs revenus. S'il est exact que les médecins hospitaliers ne sont pas rémunérés en fonction de leur volume d'activité, le budget de leur établissement - donc les emplois - en dépend.
Entre les lignes, la FHF reproche d'ailleurs à l'Assurance-maladie, qui dispose des informations sur le nombre d'actes, médecin par médecin, de les garder pour elle afin d'éviter une fronde des médecins libéraux. La bataille pour la pertinence des soins cache aussi une guéguerre des données.
LIRE AUSSI:
» Valletoux: «Chacun doit réfléchir à ses pratiques au quotidien»
» Les malades se sentent mal informés par leur médecin
» Actes médicaux inutiles: des milliards gaspillés
» Les actes médicaux inutiles sur la sellette
Source: le Figaro. fr
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Cancer : pourquoi les prix des médicaments ont-ils augmenté ? Par Yves Mamou - le 05/07/2012
Tandis que le coût d'une molécule s'évalue sur sa durée et que les innovations vont bon train, les autorités sanitaires ont entrepris - sans le dire officiellement - de restreindre l'accès au marché de certains médicaments jugés trop chers.
Pourquoi ces médicaments sont-ils si chers? La question relève du secret industriel. Les laboratoires pharmaceutiques ont toujours affirmé dépenser au bas mot entre 500 et 800 millions d'euros pour la recherche et le développement d'un médicament chimique classique. Ils déclarent aujourd'hui que le coût de développement d'un produit d'origine biologique (anti-TNF alpha, anticorps monoclonal…) associé à un test moléculaire approche du milliard et demi. Une usine, généralement dédiée à un seul médicament biologique, peut avoir un prix de revient proche du milliard d'euros. D'autre part, si les coûts de recherche demeurent élevés quelle que soit la molécule, les populations de patients sont de plus en plus réduites, puisqu'il s'agit de molécules ciblées destinées à un certain type de tumeurs. L'Herceptin n'est pas prescrit à toutes les femmes victimes d'un cancer du sein, mais seulement à celles qui surexpriment la protéine HER2.
Un porte-parole du laboratoire Novartis explique que «le coût d'une molécule s'évalue sur la durée. Les patients traités au Glivec pour une leucémie myéloïde chronique ou pour une tumeur gastro-intestinale ont aujourd'hui une vie normale, ont réintégré une vie professionnelle et paient des impôts et des cotisations sociales». Autrement dit, ces bénéfices-là devraient être comptabilisés dans le coût global d'une molécule. «Enfin, bon nombre de produits anticancéreux permettent des soins ambulatoires ce qui réduit les durées d'hospitalisation et les soins annexes». Le porte-parole d'un autre laboratoire affirme que «presque toutes les négociations sont assorties d'un calendrier de baisse de prix et de ristournes liées au volume». En effet, le prix est défini pour une cible de patients donnée. Chaque médicament vendu au-delà de la cible revient dans les caisses de l'État.
Des ristournes liées au volumeSachant que le nombre de malades va aller croissant et que les pipelines des laboratoires sont aujourd'hui bourrés à bloc de molécules contre le cancer en cours d'essais cliniques, comment les finances publiques vont-elles supporter le choc ? Une étude de 2010 du cabinet américain Grail Research faisait état en 2009 de 80 molécules en phase finale d'essais cliniques. Même si 10 % d'entre elles accédaient au marché, la part des anticancéreux croîtrait mécaniquement de 30 %.
Les conséquences financières de ces progrès «incrémentaux» contre le cancer sont assumées par la collectivité certes, mais aussi, par ricochet, par les laboratoires eux-mêmes. En effet, la commission de la transparence qui évalue sur une échelle de 1 à 5 le bénéfice clinique des nouveaux médicaments opère - en principe - selon des règles uniquement médicales.
Dans la réalité, les autorités sanitaires ont entrepris - sans le dire officiellement - de restreindre l'accès au marché des innovations pharmaceutiques non dédiées au cancer. Les hypertendus, les diabétiques, les malades du poumon… perdent aujourd'hui l'accès aux progrès incrémentaux de certains nouveaux produits au bénéfice des progrès incrémentaux des médicaments dédiés au cancer. En d'autres termes, les laboratoires comme Roche qui ont beaucoup de produits anticancéreux obtiennent les évaluations - et donc les prix - les plus élevées, tandis que ceux qui axent leur recherche sur d'autres axes thérapeutiques font les frais du système.
LIRE AUSSI:
» Cancer: le coût des médicaments explose
» Médicaments: fin de l'exception française
Tandis que le coût d'une molécule s'évalue sur sa durée et que les innovations vont bon train, les autorités sanitaires ont entrepris - sans le dire officiellement - de restreindre l'accès au marché de certains médicaments jugés trop chers.
Pourquoi ces médicaments sont-ils si chers? La question relève du secret industriel. Les laboratoires pharmaceutiques ont toujours affirmé dépenser au bas mot entre 500 et 800 millions d'euros pour la recherche et le développement d'un médicament chimique classique. Ils déclarent aujourd'hui que le coût de développement d'un produit d'origine biologique (anti-TNF alpha, anticorps monoclonal…) associé à un test moléculaire approche du milliard et demi. Une usine, généralement dédiée à un seul médicament biologique, peut avoir un prix de revient proche du milliard d'euros. D'autre part, si les coûts de recherche demeurent élevés quelle que soit la molécule, les populations de patients sont de plus en plus réduites, puisqu'il s'agit de molécules ciblées destinées à un certain type de tumeurs. L'Herceptin n'est pas prescrit à toutes les femmes victimes d'un cancer du sein, mais seulement à celles qui surexpriment la protéine HER2.
Un porte-parole du laboratoire Novartis explique que «le coût d'une molécule s'évalue sur la durée. Les patients traités au Glivec pour une leucémie myéloïde chronique ou pour une tumeur gastro-intestinale ont aujourd'hui une vie normale, ont réintégré une vie professionnelle et paient des impôts et des cotisations sociales». Autrement dit, ces bénéfices-là devraient être comptabilisés dans le coût global d'une molécule. «Enfin, bon nombre de produits anticancéreux permettent des soins ambulatoires ce qui réduit les durées d'hospitalisation et les soins annexes». Le porte-parole d'un autre laboratoire affirme que «presque toutes les négociations sont assorties d'un calendrier de baisse de prix et de ristournes liées au volume». En effet, le prix est défini pour une cible de patients donnée. Chaque médicament vendu au-delà de la cible revient dans les caisses de l'État.
Des ristournes liées au volumeSachant que le nombre de malades va aller croissant et que les pipelines des laboratoires sont aujourd'hui bourrés à bloc de molécules contre le cancer en cours d'essais cliniques, comment les finances publiques vont-elles supporter le choc ? Une étude de 2010 du cabinet américain Grail Research faisait état en 2009 de 80 molécules en phase finale d'essais cliniques. Même si 10 % d'entre elles accédaient au marché, la part des anticancéreux croîtrait mécaniquement de 30 %.
Les conséquences financières de ces progrès «incrémentaux» contre le cancer sont assumées par la collectivité certes, mais aussi, par ricochet, par les laboratoires eux-mêmes. En effet, la commission de la transparence qui évalue sur une échelle de 1 à 5 le bénéfice clinique des nouveaux médicaments opère - en principe - selon des règles uniquement médicales.
Dans la réalité, les autorités sanitaires ont entrepris - sans le dire officiellement - de restreindre l'accès au marché des innovations pharmaceutiques non dédiées au cancer. Les hypertendus, les diabétiques, les malades du poumon… perdent aujourd'hui l'accès aux progrès incrémentaux de certains nouveaux produits au bénéfice des progrès incrémentaux des médicaments dédiés au cancer. En d'autres termes, les laboratoires comme Roche qui ont beaucoup de produits anticancéreux obtiennent les évaluations - et donc les prix - les plus élevées, tandis que ceux qui axent leur recherche sur d'autres axes thérapeutiques font les frais du système.
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» Cancer: le coût des médicaments explose
» Médicaments: fin de l'exception française
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 06/07/2012 à 15:17
Des Géorgiens voient le diable sur des cartes d'identité, l'Eglise rassure
Des chrétiens géorgiens, qui avaient lancé une pétition auprès de l'Eglise pour avoir son avis sur les nouvelles cartes d'identité électroniques, craignant qu'elles ne contiennent la marque de Satan, se sont vus rassurés par la puissante institution, qui a donné son approbation.
Le nombre 666, symbole du diable selon certaines croyances
"Le Saint-Synode déclare que du point de vue des enseignements théologiques et ecclésiastiques, les cartes d'identité telles qu'elles existent aujourd'hui ne représentent pas la marque de l'Antéchrist", a déclaré l'Eglise dans un communiqué jeudi soir.
Des chrétiens avaient lancé peu avant une pétition auprès de l'Eglise, afin qu'elle statue sur les nouvelles pièces d'identité électroniques.
Ceux-ci craignaient en effet qu'elles ne contiennent une puce électronique marquée du nombre 666, "le nombre de la Bête", associé à Satan ou à l'Antéchrist pour des croyants.
Les nouvelles cartes donnent accès à un grand nombre de services en ligne et peuvent aussi être utilisées comme "signature numérique" pour des documents officiels.
L'Eglise orthodoxe géorgienne connaît une véritable renaissance depuis la disparition de l'URSS fin 1991 et le Patriarcat de cette ex-république soviétique est devenu particulièrement influent, y compris dans la sphère politique.
Des Géorgiens voient le diable sur des cartes d'identité, l'Eglise rassure
Des chrétiens géorgiens, qui avaient lancé une pétition auprès de l'Eglise pour avoir son avis sur les nouvelles cartes d'identité électroniques, craignant qu'elles ne contiennent la marque de Satan, se sont vus rassurés par la puissante institution, qui a donné son approbation.
Le nombre 666, symbole du diable selon certaines croyances
"Le Saint-Synode déclare que du point de vue des enseignements théologiques et ecclésiastiques, les cartes d'identité telles qu'elles existent aujourd'hui ne représentent pas la marque de l'Antéchrist", a déclaré l'Eglise dans un communiqué jeudi soir.
Des chrétiens avaient lancé peu avant une pétition auprès de l'Eglise, afin qu'elle statue sur les nouvelles pièces d'identité électroniques.
Ceux-ci craignaient en effet qu'elles ne contiennent une puce électronique marquée du nombre 666, "le nombre de la Bête", associé à Satan ou à l'Antéchrist pour des croyants.
Les nouvelles cartes donnent accès à un grand nombre de services en ligne et peuvent aussi être utilisées comme "signature numérique" pour des documents officiels.
L'Eglise orthodoxe géorgienne connaît une véritable renaissance depuis la disparition de l'URSS fin 1991 et le Patriarcat de cette ex-république soviétique est devenu particulièrement influent, y compris dans la sphère politique.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Alphonse de Lamartine
- saintluc
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 07/07/2012 à 18:32
La doyenne des Français a soufflé samedi ses 112 bougies
"Allez mémé, souffle!", crie Bastian, 11 ans, arrière-arrière-petit-fils de Paule Bronzini, la doyenne connue des Français qui fêtait samedi ses 112 ans dans sa maison de retraite de Robion (Vaucluse), entourée de sa famille, des cigales et de nombreux médias.
Lunettes de soleil à strass, robe fleurie et gilet bleu lavande, cette Marseillaise née le 7 juillet 1900 n'a pas failli à la tradition. Installée dans son fauteuil-roulant, elle a soufflé les bougies disposées sur son gâteau préféré, un millefeuille à la vanille, sous la tonnelle de "La Bastide du Lubéron", la maison de retraite où elle vit depuis octobre 1995.
Mais sceptique face à la pâtisserie, la centenaire confie: "je préférerais des sardines", provoquant l'hilarité générale.
Pour l'occasion, Mme Bronzini était entourée de trois de ses cinq enfants et d'une partie de ses 12 petits-enfants, de ses 28 arrière-petits-enfants et de ses 16 arrière-arrière-petits-enfants.
Consciente de son nouveau statut, elle en joue: "la doyenne voudrait porter cette robe aujourd'hui ou manger ceci", dit-elle, "presque des caprices de star", rapporte en souriant Hélène Félix, la directrice de l'établissement qui accueille 92 pensionnaires dont trois centenaires.
Ses recettes de longévité ? "Elle dit avoir tout essayé sans en abuser", ajoute la directrice, qui décrit une femme sans problème de santé en dehors de "douleurs aux articulations qui ont 112 ans". Seul secret, "avoir une vie bien remplie et être entourée", même si Paule répète, selon sa plus jeune fille Madeleine, 76 ans, que "le bon Dieu l'a juste oubliée".
Ce qui l'a le plus marquée dans ce siècle, c'est la Première Guerre mondiale: "elle avait 17 ans quand elle s'est mariée et son mari est parti se battre, c'était dur, il est revenu parce qu'elle accouchait de sa première fille Reine (aujourd'hui en maison de retraite à Marseille, ndlr) en août 1918 et n'est pas reparti alors que tous les hommes de son régiment sont morts", raconte sa fille.
Interrogée sur le sujet, la centenaire répond que "c'était trop important pour qu'on ne s'en souvienne pas. Quatre ans, ça a été long et dur".
"Coquette", Mme Bronzini "a toute sa tête" même si elle ne lit plus, n'a pu aller voter cette année et ne regarde plus la télévision, ajoute la directrice.
"Jusqu'à 105 ans, ça a été super mais maintenant elle n'entend et ne voit plus bien, c'est parfois dur et triste", confie Madeleine. Pour Barthélémy, son fils aîné, bientôt 92 ans, "jusqu'à 110 ans, c'était une joie. Aujourd'hui, la joie est mêlée de souffrance de la voir diminuée".
Il décrit une maman généreuse qui formait avec son père "un couple complémentaire, solide, comme on n'en fait plus". Aujourd'hui, il la voit "comme le trait d'union" entre les membres de la famille.
Le quotidien de la Marseillaise, qui a été la mère au foyer de deux filles et trois fils, dont l'un est décédé à cinq ans d'une intoxication alimentaire, est rythmé par la visite de Barthélémy et Madeleine, chez qui elle a vécu après la mort de son mari en 1965 et qui vient la voir presque tous les jours.
Elle passe ses matinées au calme dans sa chambre avant de déjeuner, parfois avec son fils. Puis, réflexe de Provençale, la sieste est de rigueur. Elle passe ensuite l'après-midi avec sa fille et savoure un goûter vers 15H30-16H avant de se reposer tranquillement jusqu'au dîner et au coucher.
"Depuis ses 80 ans, on ne fête son anniversaire que tous les cinq ans. Cette année c'est exceptionnel, mais le vrai rendez-vous c'est pour les 115 ans en 2015. Comme ça, elle vieillit moins vite", précise Madeleine.
La doyenne des Français a soufflé samedi ses 112 bougies
"Allez mémé, souffle!", crie Bastian, 11 ans, arrière-arrière-petit-fils de Paule Bronzini, la doyenne connue des Français qui fêtait samedi ses 112 ans dans sa maison de retraite de Robion (Vaucluse), entourée de sa famille, des cigales et de nombreux médias.
Lunettes de soleil à strass, robe fleurie et gilet bleu lavande, cette Marseillaise née le 7 juillet 1900 n'a pas failli à la tradition. Installée dans son fauteuil-roulant, elle a soufflé les bougies disposées sur son gâteau préféré, un millefeuille à la vanille, sous la tonnelle de "La Bastide du Lubéron", la maison de retraite où elle vit depuis octobre 1995.
Mais sceptique face à la pâtisserie, la centenaire confie: "je préférerais des sardines", provoquant l'hilarité générale.
Pour l'occasion, Mme Bronzini était entourée de trois de ses cinq enfants et d'une partie de ses 12 petits-enfants, de ses 28 arrière-petits-enfants et de ses 16 arrière-arrière-petits-enfants.
Consciente de son nouveau statut, elle en joue: "la doyenne voudrait porter cette robe aujourd'hui ou manger ceci", dit-elle, "presque des caprices de star", rapporte en souriant Hélène Félix, la directrice de l'établissement qui accueille 92 pensionnaires dont trois centenaires.
Ses recettes de longévité ? "Elle dit avoir tout essayé sans en abuser", ajoute la directrice, qui décrit une femme sans problème de santé en dehors de "douleurs aux articulations qui ont 112 ans". Seul secret, "avoir une vie bien remplie et être entourée", même si Paule répète, selon sa plus jeune fille Madeleine, 76 ans, que "le bon Dieu l'a juste oubliée".
Ce qui l'a le plus marquée dans ce siècle, c'est la Première Guerre mondiale: "elle avait 17 ans quand elle s'est mariée et son mari est parti se battre, c'était dur, il est revenu parce qu'elle accouchait de sa première fille Reine (aujourd'hui en maison de retraite à Marseille, ndlr) en août 1918 et n'est pas reparti alors que tous les hommes de son régiment sont morts", raconte sa fille.
Interrogée sur le sujet, la centenaire répond que "c'était trop important pour qu'on ne s'en souvienne pas. Quatre ans, ça a été long et dur".
"Coquette", Mme Bronzini "a toute sa tête" même si elle ne lit plus, n'a pu aller voter cette année et ne regarde plus la télévision, ajoute la directrice.
"Jusqu'à 105 ans, ça a été super mais maintenant elle n'entend et ne voit plus bien, c'est parfois dur et triste", confie Madeleine. Pour Barthélémy, son fils aîné, bientôt 92 ans, "jusqu'à 110 ans, c'était une joie. Aujourd'hui, la joie est mêlée de souffrance de la voir diminuée".
Il décrit une maman généreuse qui formait avec son père "un couple complémentaire, solide, comme on n'en fait plus". Aujourd'hui, il la voit "comme le trait d'union" entre les membres de la famille.
Le quotidien de la Marseillaise, qui a été la mère au foyer de deux filles et trois fils, dont l'un est décédé à cinq ans d'une intoxication alimentaire, est rythmé par la visite de Barthélémy et Madeleine, chez qui elle a vécu après la mort de son mari en 1965 et qui vient la voir presque tous les jours.
Elle passe ses matinées au calme dans sa chambre avant de déjeuner, parfois avec son fils. Puis, réflexe de Provençale, la sieste est de rigueur. Elle passe ensuite l'après-midi avec sa fille et savoure un goûter vers 15H30-16H avant de se reposer tranquillement jusqu'au dîner et au coucher.
"Depuis ses 80 ans, on ne fête son anniversaire que tous les cinq ans. Cette année c'est exceptionnel, mais le vrai rendez-vous c'est pour les 115 ans en 2015. Comme ça, elle vieillit moins vite", précise Madeleine.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 08/07/2012 à 12:07
La guerre contre la drogue n'a pas chassé la coca des Andes
Deux décennies de guerre contre la drogue n'ont pas fait reculer la culture de la coca dans les Andes, où elle occupe encore 150.000 hectares et continue d'alimenter un marché estimé à plus de 100 milliards de dollars, selon des experts interrogés par l'AFP.
En vingt ans, l'exploitation a certes perdu du terrain en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, mais c'est pour en regagner chez ses voisins, selon le rapport 2012 de l'ONU publié le 26 juin.
"Tout ce qui a diminué en Colombie s'est reporté sur le Pérou et la Bolivie. Les laboratoires ont été déplacés en Equateur et au Venezuela et le trafic en Amérique centrale et au Mexique", explique à l'AFP l'économiste Daniel Mejia, directeur du Centre d'études sur la sécurité et les drogues à Bogota.
En 2010, la Colombie est toujours au coude à coude avec le Pérou pour les superficies cultivées (62.000 hectares contre 61.200), comme pour la production annuelle de cocaïne (350 tonnes contre 320).
La Bolivie compte 31.000 hectares, dont 12.000 consacrés à l'usage traditionnel et légal de cette plante, considérée comme sacrée dans la culture andine, pour une production de 115 tonnes.
Le rapport de l'ONU pointe une "importante réduction de la fabrication de cocaïne en Colombie" depuis 2006, lorsque la production annuelle atteignait 660 tonnes.
Sur le terrain, la réalité a changé depuis les années 90 où les puissants cartels colombiens contrôlaient tout le processus, depuis les récoltes de coca jusqu'à la distribution de cocaïne dans les rues américaines.
"La différence entre la Colombie et les autres producteurs de coca, c'est que ce pays est en proie à un conflit armé interne depuis le milieu des années 60", souligne M. Mejia.
Photographe : Luis Robayo, AFP :
Un paysan marche dans une plantation de coca dans les montagnes du Cauca en Colombie, le 21 juin 2012
Photographe : Raul Arboleda AFP :
La guerre contre la drogue n'a pas chassé la coca des Andes
Première guérilla communiste du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) se sont progressivement impliquées dans le trafic, tout comme les milices paramilitaires d'extrême droite, reconverties en groupes criminels.
8 milliards de dollars pour le "plan Colombie"
Une situation qui a conduit les Etats-Unis, premier consommateur mondial, à consacrer 8 milliards de dollars depuis 2000 au "plan Colombie", un programme de lutte contre le trafic et les guérillas, appuyé par une coopération militaire et technologique.
Ce plan a aussi interdit l'accès à l'espace aérien pour les trafiquants, contraints d'acheminer la marchandise par voie terrestre ou maritime. Sous l'effet de cette guerre contre la drogue, les cartels colombiens ont éclaté.
Autre point important, la fumigation aérienne des champs de coca, pratiquée seulement en Colombie, a également porté atteinte au rendement de la plante.
Pour éviter d'être détectés, les paysans ont en outre cultivé des surfaces plus petites (0,6 ha en moyenne), ce qui a amoindri leur productivité. La culture de la coca rapporterait ainsi entre 400.000 et 500.000 pesos mensuels (225 à 280 dollars), à peine le salaire minimum colombien.
Mais la lutte anti-drogue n'a pas mis un terme à cette activité en Colombie, dont le commerce représente plus de 2% du Produit intérieur brut (PIB), selon M. Mejia.
Pour Aldo Lale Demoz, représentant en Colombie du bureau de l'ONU contre le trafic de drogue, "il est illusoire de croire qu'on va en finir avec ce problème".
"Ce que l'on peut envisager, c'est le contrôler. Afin que l'accès à la drogue devienne compliqué et cher et qu'elle ne puisse pas parvenir aux personnes mineures", insiste-t-il.
Meilleur rendement de la production
Au moment où la production s'infléchit en Colombie, la Bolivie a trouvé des techniques pour doper le rendement de la coca grâce à l'utilisation de produits chimiques.
A la différence de la Colombie et du Pérou, ce pays a expulsé en 2008 l'Agence anti-drogue américaine (DEA). Son président, Evo Morales, ancien chef syndical des producteurs de coca, promet des débouchés industriels pour la plante.
Près des deux tiers de la production de cocaïne bolivienne seraient désormais destinés au Brésil, où sa consommation avec celle des amphétamines a quadruplé en 10 ans.
La production de coca est aussi en augmentation au Pérou, notamment dans les vallées du sud du pays, surveillée par des groupes héritiers de la guérilla maoïste du Sentier Lumineux.
"Ils essaient de ne pas provoquer de mort parmi les leaders de la zone et cela leur a permis une entente avec les mouvements sociaux de la région", explique l'économiste péruvien Hugo Cabieses, ancien vice-ministre de l'Environnement.
La guerre contre la drogue n'a pas chassé la coca des Andes
Deux décennies de guerre contre la drogue n'ont pas fait reculer la culture de la coca dans les Andes, où elle occupe encore 150.000 hectares et continue d'alimenter un marché estimé à plus de 100 milliards de dollars, selon des experts interrogés par l'AFP.
En vingt ans, l'exploitation a certes perdu du terrain en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, mais c'est pour en regagner chez ses voisins, selon le rapport 2012 de l'ONU publié le 26 juin.
"Tout ce qui a diminué en Colombie s'est reporté sur le Pérou et la Bolivie. Les laboratoires ont été déplacés en Equateur et au Venezuela et le trafic en Amérique centrale et au Mexique", explique à l'AFP l'économiste Daniel Mejia, directeur du Centre d'études sur la sécurité et les drogues à Bogota.
En 2010, la Colombie est toujours au coude à coude avec le Pérou pour les superficies cultivées (62.000 hectares contre 61.200), comme pour la production annuelle de cocaïne (350 tonnes contre 320).
La Bolivie compte 31.000 hectares, dont 12.000 consacrés à l'usage traditionnel et légal de cette plante, considérée comme sacrée dans la culture andine, pour une production de 115 tonnes.
Le rapport de l'ONU pointe une "importante réduction de la fabrication de cocaïne en Colombie" depuis 2006, lorsque la production annuelle atteignait 660 tonnes.
Sur le terrain, la réalité a changé depuis les années 90 où les puissants cartels colombiens contrôlaient tout le processus, depuis les récoltes de coca jusqu'à la distribution de cocaïne dans les rues américaines.
"La différence entre la Colombie et les autres producteurs de coca, c'est que ce pays est en proie à un conflit armé interne depuis le milieu des années 60", souligne M. Mejia.
Photographe : Luis Robayo, AFP :
Un paysan marche dans une plantation de coca dans les montagnes du Cauca en Colombie, le 21 juin 2012
Photographe : Raul Arboleda AFP :
La guerre contre la drogue n'a pas chassé la coca des Andes
Première guérilla communiste du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) se sont progressivement impliquées dans le trafic, tout comme les milices paramilitaires d'extrême droite, reconverties en groupes criminels.
8 milliards de dollars pour le "plan Colombie"
Une situation qui a conduit les Etats-Unis, premier consommateur mondial, à consacrer 8 milliards de dollars depuis 2000 au "plan Colombie", un programme de lutte contre le trafic et les guérillas, appuyé par une coopération militaire et technologique.
Ce plan a aussi interdit l'accès à l'espace aérien pour les trafiquants, contraints d'acheminer la marchandise par voie terrestre ou maritime. Sous l'effet de cette guerre contre la drogue, les cartels colombiens ont éclaté.
Autre point important, la fumigation aérienne des champs de coca, pratiquée seulement en Colombie, a également porté atteinte au rendement de la plante.
Pour éviter d'être détectés, les paysans ont en outre cultivé des surfaces plus petites (0,6 ha en moyenne), ce qui a amoindri leur productivité. La culture de la coca rapporterait ainsi entre 400.000 et 500.000 pesos mensuels (225 à 280 dollars), à peine le salaire minimum colombien.
Mais la lutte anti-drogue n'a pas mis un terme à cette activité en Colombie, dont le commerce représente plus de 2% du Produit intérieur brut (PIB), selon M. Mejia.
Pour Aldo Lale Demoz, représentant en Colombie du bureau de l'ONU contre le trafic de drogue, "il est illusoire de croire qu'on va en finir avec ce problème".
"Ce que l'on peut envisager, c'est le contrôler. Afin que l'accès à la drogue devienne compliqué et cher et qu'elle ne puisse pas parvenir aux personnes mineures", insiste-t-il.
Meilleur rendement de la production
Au moment où la production s'infléchit en Colombie, la Bolivie a trouvé des techniques pour doper le rendement de la coca grâce à l'utilisation de produits chimiques.
A la différence de la Colombie et du Pérou, ce pays a expulsé en 2008 l'Agence anti-drogue américaine (DEA). Son président, Evo Morales, ancien chef syndical des producteurs de coca, promet des débouchés industriels pour la plante.
Près des deux tiers de la production de cocaïne bolivienne seraient désormais destinés au Brésil, où sa consommation avec celle des amphétamines a quadruplé en 10 ans.
La production de coca est aussi en augmentation au Pérou, notamment dans les vallées du sud du pays, surveillée par des groupes héritiers de la guérilla maoïste du Sentier Lumineux.
"Ils essaient de ne pas provoquer de mort parmi les leaders de la zone et cela leur a permis une entente avec les mouvements sociaux de la région", explique l'économiste péruvien Hugo Cabieses, ancien vice-ministre de l'Environnement.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Moins d'infections pour les bébés au contact de chiens
Par Marielle Court - le 09/07/2012
La présence de l'animal pourrait aider à faire mûrir le système immunitaire des très jeunes enfants.
Vivre dans un milieu trop aseptisé serait-il source d'allergies et notamment d'asthme pour les enfants? La nouvelle étude que vient de publier une équipe de chercheurs finlandais de l'hôpital universitaire de Kuopio va dans ce sens. Elle montre que les bébés ayant vécu au contact de chiens voire de chats développent moins d'affections respiratoires que ceux n'ayant pas eu ce contact.
Cette étude, publiée dans la revue Pédiatrics , a porté sur un peu moins de 400 enfants de moins de un an. Durant une année, leurs parents ont consciencieusement, jour après jour, consigné l'état de santé de leur bébé. Il ressort donc que ceux en contact avec des animaux familiers étaient environ 30 % moins enclins à manifester des symptômes de type toux, sifflement ou encore rhinite et environ moitié moins à développer des infections de l'oreille.
L'étude montre également que la protection est optimale lorsque le chien est présent dans la maison durant au moins 6 heures par jour et qu'elle diminue s'il est moins longtemps au contact du bébé et, surtout, s'il est cantonné à l'extérieur. Enfin, il ressort que non seulement les enfants sont moins malades mais qu'ils ont, en moyenne, moins besoin de recourir aux antibiotiques.
Moins d'enfants malades dans les fermesCette étude vient confirmer une tendance mise en évidence il y a quelques années par Erika von Mutius l'une des pionnières sur cette thématique. «Ce médecin allemand a notamment montré que des petits enfants vivant dans des fermes où il y avait des animaux étaient moins malades que ceux vivant également à la campagne mais sans être entourés d'animaux», rapporte l'immunologiste Jean-François Bach. Elle a même mis en évidence que cela fonctionnait aussi lorsque la proximité avec les animaux avait seulement concerné les mères. Il y a une vingtaine d'années, cette femme qui dirige le service d'allergologie de l'hôpital pour enfants de Munich (Allemagne) avait déjà montré que l'asthme était plus fréquent en Allemagne de l'Ouest qu'à l'Est avant la chute du mur de Berlin. Un constat quelque peu dérangeant à l'époque en raison du niveau élevé de pollution chimique à l'Est, opposé à un niveau socio-économique et à des conditions d'hygiène jugées bien plus favorables à l'Ouest.
«Ce qui est dangereux, c'est le biberon qui reste au soleil»«Nous faisons l'hypothèse que les contacts des animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire menant à des réponses immunitaires plus efficaces et à des périodes d'infection plus courtes», précisent les auteurs de l'étude finlandaise. Cette situation a été confirmée même après que les chercheurs écartent d'autres facteurs pouvant renforcer des risques d'infections (fréquentation d'une crèche, proximité de fumeurs, parents asthmatiques, alimentation au biberon plutôt qu'au sein…). Mais alors, quelles mesures d'hygiène faut-il retenir aujourd'hui? «Ce qui est dangereux, c'est le biberon qui reste au soleil et qui se transforme en véritable bouillon de culture, mais il ne faut pas s'inquiéter d'un enfant dont les mains ne sont pas très propres et qui porte ses doigts à la bouche», reprend le professeur Jean-François Bach, qui est également secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. «L'hygiène qui compte, c'est la propreté de l'eau que l'on boit, c'est la chaîne du froid, ce sont les vaccinations et les antibiotiques utilisés à bon escient, dès lors que l'on n'en abuse pas», ajoute-t-il.
Quoi qu'il en soit, toutes ces questions évoluent très vite. Les études les plus récentes montrent ainsi que l'on peut expliquer un dérèglement du système immunitaire à partir de la qualité des quelque trois mille milliards de bactéries qui colonisent notre intestin. L'industrie pharmaceutique travaille également sur des médicaments qui, à terme, permettraient d'administrer des bactéries non pathogènes (des probiotiques) et qui pourraient stimuler le système immunitaire.
LIRE AUSSI:
» Les bactéries de la campagne protègent contre les allergies
» Les allergies alimentaires sont plus fréquentes en ville
Source Le Figaro
Par Marielle Court - le 09/07/2012
La présence de l'animal pourrait aider à faire mûrir le système immunitaire des très jeunes enfants.
Vivre dans un milieu trop aseptisé serait-il source d'allergies et notamment d'asthme pour les enfants? La nouvelle étude que vient de publier une équipe de chercheurs finlandais de l'hôpital universitaire de Kuopio va dans ce sens. Elle montre que les bébés ayant vécu au contact de chiens voire de chats développent moins d'affections respiratoires que ceux n'ayant pas eu ce contact.
Cette étude, publiée dans la revue Pédiatrics , a porté sur un peu moins de 400 enfants de moins de un an. Durant une année, leurs parents ont consciencieusement, jour après jour, consigné l'état de santé de leur bébé. Il ressort donc que ceux en contact avec des animaux familiers étaient environ 30 % moins enclins à manifester des symptômes de type toux, sifflement ou encore rhinite et environ moitié moins à développer des infections de l'oreille.
L'étude montre également que la protection est optimale lorsque le chien est présent dans la maison durant au moins 6 heures par jour et qu'elle diminue s'il est moins longtemps au contact du bébé et, surtout, s'il est cantonné à l'extérieur. Enfin, il ressort que non seulement les enfants sont moins malades mais qu'ils ont, en moyenne, moins besoin de recourir aux antibiotiques.
Moins d'enfants malades dans les fermesCette étude vient confirmer une tendance mise en évidence il y a quelques années par Erika von Mutius l'une des pionnières sur cette thématique. «Ce médecin allemand a notamment montré que des petits enfants vivant dans des fermes où il y avait des animaux étaient moins malades que ceux vivant également à la campagne mais sans être entourés d'animaux», rapporte l'immunologiste Jean-François Bach. Elle a même mis en évidence que cela fonctionnait aussi lorsque la proximité avec les animaux avait seulement concerné les mères. Il y a une vingtaine d'années, cette femme qui dirige le service d'allergologie de l'hôpital pour enfants de Munich (Allemagne) avait déjà montré que l'asthme était plus fréquent en Allemagne de l'Ouest qu'à l'Est avant la chute du mur de Berlin. Un constat quelque peu dérangeant à l'époque en raison du niveau élevé de pollution chimique à l'Est, opposé à un niveau socio-économique et à des conditions d'hygiène jugées bien plus favorables à l'Ouest.
«Ce qui est dangereux, c'est le biberon qui reste au soleil»«Nous faisons l'hypothèse que les contacts des animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire menant à des réponses immunitaires plus efficaces et à des périodes d'infection plus courtes», précisent les auteurs de l'étude finlandaise. Cette situation a été confirmée même après que les chercheurs écartent d'autres facteurs pouvant renforcer des risques d'infections (fréquentation d'une crèche, proximité de fumeurs, parents asthmatiques, alimentation au biberon plutôt qu'au sein…). Mais alors, quelles mesures d'hygiène faut-il retenir aujourd'hui? «Ce qui est dangereux, c'est le biberon qui reste au soleil et qui se transforme en véritable bouillon de culture, mais il ne faut pas s'inquiéter d'un enfant dont les mains ne sont pas très propres et qui porte ses doigts à la bouche», reprend le professeur Jean-François Bach, qui est également secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. «L'hygiène qui compte, c'est la propreté de l'eau que l'on boit, c'est la chaîne du froid, ce sont les vaccinations et les antibiotiques utilisés à bon escient, dès lors que l'on n'en abuse pas», ajoute-t-il.
Quoi qu'il en soit, toutes ces questions évoluent très vite. Les études les plus récentes montrent ainsi que l'on peut expliquer un dérèglement du système immunitaire à partir de la qualité des quelque trois mille milliards de bactéries qui colonisent notre intestin. L'industrie pharmaceutique travaille également sur des médicaments qui, à terme, permettraient d'administrer des bactéries non pathogènes (des probiotiques) et qui pourraient stimuler le système immunitaire.
LIRE AUSSI:
» Les bactéries de la campagne protègent contre les allergies
» Les allergies alimentaires sont plus fréquentes en ville
Source Le Figaro
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 10/07/2012 à 18:21
Les bulletins météo jugés "déprimants"par les parcs d'attractions belges
Après les stations balnéaires, les parcs d'attractions belges ont protesté mardi contre les bulletins météo qu'ils jugent trop "déprimants" alors que le secteur du tourisme souffre d'un début d'"été pourri".
"Les bulletins météo, tels qu'ils sont délivrés aujourd'hui à la population, sont déprimants et injustement incomplets", a regretté Jean-Christophe Parent, directeur d'exploitation de Walibi, l'un des parcs d'attractions les plus populaires du royaume.
Walibi et plusieurs autres parcs, dont Pairi Daiza, Bobbejaanland et Plopsaland, invitent les médias à faire évoluer leur présentation des prévisions météorologiques, en insistant sur trois paramètres: le nombre d'heures d'ensoleillement, la probabilité d'averses et leur durée.
"Pourquoi ne pas parler de soleil à la place d'éclaircie, trop restrictive?", s'interroge M. Parent, cité par l'agence Belga.
Les parcs s'appuient sur les données de l'Institut royal météorologique, selon lesquelles la Belgique a connu 87,5% d'heures sèches et 12,5% d'épisodes pluvieux au cours des huit premiers jours de juillet.
"Et pourtant, le sentiment d'été pourri est général dans la population avec malheureusement des répercussions économiques néfastes sur nos attractions touristiques extérieures", souligne Yvan Moreau, du parc Pairi Daiza.
Pour les parcs, "ce ne sont pas les conditions météo qui influencent la fréquentation de nos sites, mais la manière dont on présente le temps qu'il va faire" dans les médias.
Mis en cause, les services météo des principales chaînes de télévision, la publique RTBF et la privée RTL, ont réagi en affirmant être "réalistes" dans leurs prévisions et ne pas avoir l'intention de pêcher "par optimisme".
Ces propos viennent nourrir la polémique lancée vendredi par des responsables de stations balnéaires, qui ont protesté contre le site privé MétéoBelgique.be, très fréquenté. Ils mettent en cause ses prévisions portant sur les trois mois à venir, qui laissent entrevoir la poursuite d'un temps instable, renforçant les craintes d'un été maussade.
Les bulletins météo jugés "déprimants"par les parcs d'attractions belges
Après les stations balnéaires, les parcs d'attractions belges ont protesté mardi contre les bulletins météo qu'ils jugent trop "déprimants" alors que le secteur du tourisme souffre d'un début d'"été pourri".
"Les bulletins météo, tels qu'ils sont délivrés aujourd'hui à la population, sont déprimants et injustement incomplets", a regretté Jean-Christophe Parent, directeur d'exploitation de Walibi, l'un des parcs d'attractions les plus populaires du royaume.
Walibi et plusieurs autres parcs, dont Pairi Daiza, Bobbejaanland et Plopsaland, invitent les médias à faire évoluer leur présentation des prévisions météorologiques, en insistant sur trois paramètres: le nombre d'heures d'ensoleillement, la probabilité d'averses et leur durée.
"Pourquoi ne pas parler de soleil à la place d'éclaircie, trop restrictive?", s'interroge M. Parent, cité par l'agence Belga.
Les parcs s'appuient sur les données de l'Institut royal météorologique, selon lesquelles la Belgique a connu 87,5% d'heures sèches et 12,5% d'épisodes pluvieux au cours des huit premiers jours de juillet.
"Et pourtant, le sentiment d'été pourri est général dans la population avec malheureusement des répercussions économiques néfastes sur nos attractions touristiques extérieures", souligne Yvan Moreau, du parc Pairi Daiza.
Pour les parcs, "ce ne sont pas les conditions météo qui influencent la fréquentation de nos sites, mais la manière dont on présente le temps qu'il va faire" dans les médias.
Mis en cause, les services météo des principales chaînes de télévision, la publique RTBF et la privée RTL, ont réagi en affirmant être "réalistes" dans leurs prévisions et ne pas avoir l'intention de pêcher "par optimisme".
Ces propos viennent nourrir la polémique lancée vendredi par des responsables de stations balnéaires, qui ont protesté contre le site privé MétéoBelgique.be, très fréquenté. Ils mettent en cause ses prévisions portant sur les trois mois à venir, qui laissent entrevoir la poursuite d'un temps instable, renforçant les craintes d'un été maussade.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 10/07/2012 à 07:52
Le Brésil va produire des moustiques transgéniques pour combattre la dengue
Le Brésil va produire à grande échelle des moustiques génétiquement modifiés pour combattre l'insecte vecteur de la dengue, une maladie virale qui a déjà touché un demi-million de personnes cette année, a annoncé lundi le ministère de la Santé.
Généralement, la dengue, propagée par le moustique "Aedes aegypti", provoque une forte fièvre, des maux de têtes et des douleurs articulaires et peut devenir hémorragique et mortelle.
L'initiative produira en grande quantité des moustiques mâles transgéniques de l'espèce 'Aedes aegypti' qui seront lâchés dans la nature pour copuler avec des femelles dont la progéniture n'atteindra pas l'âge adulte.
"Ces moustiques, lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, attireront les femelles pour copuler mais leur progéniture n'atteindra pas l'âge adulte, ce qui devrait réduire la population de l'Aedes aegypti", souligne le ministère dans un communiqué.
Ce nouveau moustique sera produit dans une usine qui a été inaugurée samedi dans l'Etat de Bahia (nord-est du Brésil) et elle produira 4 millions d'insectes par semaine.
Le Brésil va produire des moustiques transgéniques pour combattre la dengue
Le Brésil va produire à grande échelle des moustiques génétiquement modifiés pour combattre l'insecte vecteur de la dengue, une maladie virale qui a déjà touché un demi-million de personnes cette année, a annoncé lundi le ministère de la Santé.
Généralement, la dengue, propagée par le moustique "Aedes aegypti", provoque une forte fièvre, des maux de têtes et des douleurs articulaires et peut devenir hémorragique et mortelle.
L'initiative produira en grande quantité des moustiques mâles transgéniques de l'espèce 'Aedes aegypti' qui seront lâchés dans la nature pour copuler avec des femelles dont la progéniture n'atteindra pas l'âge adulte.
"Ces moustiques, lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, attireront les femelles pour copuler mais leur progéniture n'atteindra pas l'âge adulte, ce qui devrait réduire la population de l'Aedes aegypti", souligne le ministère dans un communiqué.
Ce nouveau moustique sera produit dans une usine qui a été inaugurée samedi dans l'Etat de Bahia (nord-est du Brésil) et elle produira 4 millions d'insectes par semaine.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
À chaque fois que l'être humain touche à la nature naturelle il détruit tout l'écosystème . En d'autres mots il règle un problème et en cause trois nouveaux
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Le Touquet : les gens du voyage ont quitté le terrain de rugby
Dimanche, les gens du voyage se sont installés sans autorisation sur le terrain de rugby de la station, faute de place sur l'aire de grand passage près de l'aéroport. A Cucq, un autre convoi a pris place au stade. Ce matin, la police du Touquet a empêché d'autres caravanes de pénétrer dans la commune en bloquant les deux entrées. Les occupants du terrain de rugby ont plié bagage il y a une demi-heure. A Cucq, ils n'ont pas encore quitté les lieux.
Hier, vers 16 heures, l'arrivée inopinée d'environ 150 caravanes de gens du voyage
Dimanche, les gens du voyage se sont installés sans autorisation sur le terrain de rugby de la station, faute de place sur l'aire de grand passage près de l'aéroport. A Cucq, un autre convoi a pris place au stade. Ce matin, la police du Touquet a empêché d'autres caravanes de pénétrer dans la commune en bloquant les deux entrées. Les occupants du terrain de rugby ont plié bagage il y a une demi-heure. A Cucq, ils n'ont pas encore quitté les lieux.
Hier, vers 16 heures, l'arrivée inopinée d'environ 150 caravanes de gens du voyage
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 12/07/2012 à 14:21
Foie gras: les canards français demandent l'asile politique en Californie !
Des militants anti-gavage ont demandé symboliquement jeudi "l'asile politique pour les canards français" à la Californie, qui vient d'interdire la vente de foie gras, et salué cette décision "exemplaire" devant l'ambassade des Etats-Unis à Paris.
"On voulait dire bravo à la Californie ! Honte à la France ! Et merci pour tous les canards épargnés", a expliqué Johanne Mielcarek, porte-parole de la petite poignée de manifestants de l'association de protection animale L214 présents, dont l'un déguisé en canard géant.
Après des années de tractations, une loi est entrée en vigueur le 1er juillet en Californie interdisant la vente de foie gras au nom du bien-être animal.
"Les canards sont désormais protégés de gavage en Californie, donc notre pauvre canard français est venu symboliquement demander l'asile politique" à cet Etat, a-t-elle poursuivi.
Selon le Comité interprofessionnel du foie gras (CIFOG), l'impact de l'interdiction californienne est quasi nulle, les exportations de France vers les Etats-Unis étant tombées de 13 à 5 tonnes en quatre ans, du fait des contraintes vétérinaires et sanitaires américaines.
Les professionnels français du secteur ont néanmoins demandé au gouvernement d'intervenir, jugeant que cette interdiction pourrait être contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Foie gras: les canards français demandent l'asile politique en Californie !
Des militants anti-gavage ont demandé symboliquement jeudi "l'asile politique pour les canards français" à la Californie, qui vient d'interdire la vente de foie gras, et salué cette décision "exemplaire" devant l'ambassade des Etats-Unis à Paris.
"On voulait dire bravo à la Californie ! Honte à la France ! Et merci pour tous les canards épargnés", a expliqué Johanne Mielcarek, porte-parole de la petite poignée de manifestants de l'association de protection animale L214 présents, dont l'un déguisé en canard géant.
Après des années de tractations, une loi est entrée en vigueur le 1er juillet en Californie interdisant la vente de foie gras au nom du bien-être animal.
"Les canards sont désormais protégés de gavage en Californie, donc notre pauvre canard français est venu symboliquement demander l'asile politique" à cet Etat, a-t-elle poursuivi.
Selon le Comité interprofessionnel du foie gras (CIFOG), l'impact de l'interdiction californienne est quasi nulle, les exportations de France vers les Etats-Unis étant tombées de 13 à 5 tonnes en quatre ans, du fait des contraintes vétérinaires et sanitaires américaines.
Les professionnels français du secteur ont néanmoins demandé au gouvernement d'intervenir, jugeant que cette interdiction pourrait être contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 13/07/2012 à 00:02
Découverte d'une mutation génétique qui protégerait d'Alzheimer
Des chercheurs ont identifié une mutation génétique protégeant contre la maladie d'Alzheimer, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements, affirme une étude parue jeudi.
Selon cette étude parue dans la revue scientifique britannique Nature, l'analyse du génome de 1.795 Islandais a fait apparaître une mutation du précurseur de la protéine bêta amyloïde ("APP"), habituellement associé au développement de la maladie d'Alzheimer, chez environ un Islandais sur 100.
Cette mutation, encore plus rare en Amérique du nord - où on ne trouve plus qu'un porteur sur 10.000 personnes - se traduit par une réduction de près de 40% de la production d'une protéine bêta-amyloïde, caractéristique de la maladie.
En comparant les personnes de plus de 85 ans atteintes d'Alzheimer avec celles non atteintes, le chercheur Kari Stefansson, de la compagnie deCODE Genetics et ses collègues, ont montré un effet "protecteur" de la mutation dans le second groupe.
Le second groupe était également moins touché par le déclin cognitif lié à l'âge.
Les mutations dans le gène "APP" étaient jusqu'à présent liées aux formes précoces et familiales de la maladie d'Alzheimer, mais pas aux formes plus tardives et beaucoup plus courantes, relève la revue.
"Cette mutation pourrait potentiellement représenter une cible pour des traitements pour prévenir la maladie d'Alzheimer", souligne Nature dans son résumé de ce travail.
Cette maladie neuro-dégénérative incurable apparaît en général après 60 ans. Elle atteint environ 5% de la population à cet âge, une prévalence qui double ensuite tous les cinq ans pour atteindre 25% des plus de 90 ans.
Parmi les cosignataires de l'étude figure également un chercheur travaillant pour la firme américaine Genentech
Découverte d'une mutation génétique qui protégerait d'Alzheimer
Des chercheurs ont identifié une mutation génétique protégeant contre la maladie d'Alzheimer, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements, affirme une étude parue jeudi.
Selon cette étude parue dans la revue scientifique britannique Nature, l'analyse du génome de 1.795 Islandais a fait apparaître une mutation du précurseur de la protéine bêta amyloïde ("APP"), habituellement associé au développement de la maladie d'Alzheimer, chez environ un Islandais sur 100.
Cette mutation, encore plus rare en Amérique du nord - où on ne trouve plus qu'un porteur sur 10.000 personnes - se traduit par une réduction de près de 40% de la production d'une protéine bêta-amyloïde, caractéristique de la maladie.
En comparant les personnes de plus de 85 ans atteintes d'Alzheimer avec celles non atteintes, le chercheur Kari Stefansson, de la compagnie deCODE Genetics et ses collègues, ont montré un effet "protecteur" de la mutation dans le second groupe.
Le second groupe était également moins touché par le déclin cognitif lié à l'âge.
Les mutations dans le gène "APP" étaient jusqu'à présent liées aux formes précoces et familiales de la maladie d'Alzheimer, mais pas aux formes plus tardives et beaucoup plus courantes, relève la revue.
"Cette mutation pourrait potentiellement représenter une cible pour des traitements pour prévenir la maladie d'Alzheimer", souligne Nature dans son résumé de ce travail.
Cette maladie neuro-dégénérative incurable apparaît en général après 60 ans. Elle atteint environ 5% de la population à cet âge, une prévalence qui double ensuite tous les cinq ans pour atteindre 25% des plus de 90 ans.
Parmi les cosignataires de l'étude figure également un chercheur travaillant pour la firme américaine Genentech
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
Mieux vaut investir pour trouver des façons d'éviter les désordres des maladies que de trouver des médicament endormant des maladies et en causant d'autres.