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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : ven. déc. 31, 2010 1:16 am
par saintluc
Commode (latin : Imperator Caesar Lucius Aelius Aurelius Commodus Augustus Pius Felix Sarmaticus Germanicus Maximus Britannicus) (31 août 161 - 31 décembre 192) est un empereur romain qui règna de 180 à 192. À l'instar de Caligula, Néron et Domitien, son image est celle d'un empereur cruel et sanguinaire.

Son règne termine l'ère des « cinq bons empereurs », de la dynastie des Antonins. Il est le fils de Marc Aurèle et de Faustine la Jeune, descendante directe de l'empereur Antonin le Pieux. Des rumeurs prétendent qu'il ne serait pas le fils de celui-ci mais d'un gladiateur ayant eu des relations avec sa femme ; en effet sa mère est décrite par les sources romaines (essentiellement Dion Cassius et l'Histoire Auguste) sous un jour peu flatteur ; infidèle, elle trompe son mari avec des gladiateurs. Elle semble avoir beaucoup d'attirance pour ce genre d'hommes et lorsqu'elle assiste aux jeux dans le Colisée, on dit que les combats sont plus sanglants qu'en temps normal.

Commode est associé au pouvoir dès 166 en tant que César. Les événements précipitent toutefois son élévation au pouvoir : c'est à la suite de la révolte d'Avidius Cassius qu'il reçoit en 177 le titre d'Auguste qui lui donne les pleins pouvoirs impériaux aux côtés de son père. C'est donc logiquement qu'il est acclamé par l'armée et reconnu par le Sénat lorsque Marc Aurèle meurt en 180 sur la frontière danubienne de l'empire.

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Buste de Commode en Hercule, portant la peau de lion, la massue et les pommes d'or des Hespérides, marbre de Luni, 191-192 ap. J.-C., musées du Capitole
Après quelques mois de campagnes militaires pour achever les opérations en cours, Commode décide de rentrer à Rome pour se présenter à la plèbe et assurer son pouvoir. Cette décision est souvent présentée comme irréfléchie par l'historiographie romaine : Commode attiré par Rome et ses plaisirs aurait bâclé la paix, déshonorant l'empire et préparant des déconvenues aux frontières. Un tel jugement, présent dans Hérodien comme dans l'Histoire Auguste est cependant exagéré. En effet, les recherches historiques contemporaines montrent que les frontières n'ont pas été abandonnées, ni négligées. En revanche, Commode, jeune empereur en manque de légitimité, ressentait peut-être le besoin de consolider son pouvoir dans le lieu le plus prestigieux de l'empire : sa capitale.

Après plusieurs mois de bonne entente apparente avec le Sénat et les plus grands personnages de l'empire, une crise bouleverse la situation. Commode est la cible d'une tentative d'assassinat résultant d'un complot sénatorial, mené avec la complicité de sa sœur, Lucilla, et peut-être d'un préfet du prétoire. Après une importante purge politique destinée à punir cet attentat et à en prévenir d'autres, un climat de méfiance réciproque s'installe entre l'empereur et les sénateurs ; il s'exacerbe tout au long du règne, atteignant son paroxysme dans les trois dernières années. En conséquence, Commode s'appuie sur un nombre restreint de proches et de favoris, renforçant l'amertume du Sénat et s'exposant à de sévères critiques : empereur isolé, coupé de l'aristocratie la plus prestigieuse, il est présenté par l'historiographie sénatoriale comme un tyran irresponsable, cruel et débauché, vices qui lui sont attribués dès l'enfance, par l'Histoire Auguste.

Commode se repose d'abord sur le préfet du prétoire Perennis, jusqu'à ce qu'un complot mette fin à la puissance de ce dernier, qui a peut-être cherché à éliminer l'empereur. De 185 à 189, Commode est influencé par l’affranchi Cléandre en qui il a plus confiance qu'en ses préfets du prétoire. Face à un règne jugé tyrannique et sanguinaire, l’aristocratie sénatoriale, décimée et bafouée, a recours à des conspirations qui toutes échouent mais exacerbent le conflit.

Commode favorise la plèbe et l’armée et dépense des sommes considérables en donations et en distributions frumentaires. En 189, lorsque le blé vient à manquer, peut-être à la suite d'un complot, il laisse massacrer par la foule le préfet de l'annone Papirius Dionysius et le préfet du prétoire Cléandre. Il institue un édit du maximum pour stabiliser les prix, et cherche également à augmenter l’afflux de blé africain en complément du blé égyptien. À la même époque, Rome est touchée par une maladie pestilentielle, peut-être un retour de la peste antonine.

Les dernières années du règne voient Commode innover et exalter exagérément son pouvoir : il renomme peu à peu toutes les institutions, et change le nom des mois et renomme même Rome Colonia Lucia Annia Commodiana. De telles nouveautés doivent être jugées très sévèrement par les sénateurs. Sa mégalomanie lui a pourtant attiré les faveurs de la plèbe, lorsque, organisant en de nombreuses occasions des jeux, il descend dans l'arène pour y vaincre des gladiateurs et des fauves. Ce goût pour les jeux morbides de l'amphithéâtre explique la thèse avancée par certains historiens romains, hostiles à sa mémoire, selon lesquels il a été fils de gladiateur (de la même manière que certains textes disent de Dioclétien qu'il a été le fils d'un greffier à cause de ses réformes administratives).

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Jamais il ne connut la défaite, et s'identifia à Hercule en se faisant représenter sur les monnaies portant des peaux de lions et une massue.

Les dernières années du règne sont encore marquées par des purges, en particulier à l'encontre de ses proches, Commode craignant peut-être qu'ils ne soient des candidats à l'empire et qu'ils cherchent à le renverser. Inversement, d'autres personnages profitent de la situation, à l'image de Pertinax qui devient préfet de la Ville, atteignant le poste le plus prestigieux d'une carrière sénatoriale et qui semblait alors très apprécié de Commode. Nos sources parlent de nombreux attentats à sa vie qui échouèrent, mais le 31 décembre 192, l'esclave Narcisse, l'entraînant au maniement des armes, l'étrangle dans son bain, conséquence d'un complot mené par son préfet du prétoire, Laetus, son chambellan, Eclectus, et sa concubine Marcia.

Empereur considéré comme cruel et arbitraire, il n'est pas divinisé à sa mort par le Sénat, mais reçoit à l'instar de Néron ou de Domitien la damnatio memoriae (condamnation de la mémoire). Septime Sévère tente une réhabilitation limitée puisque sur certaines inscriptions il est qualifié de « frère de Commode » afin de se rattacher, en fait, à l'ancienne dynastie des Antonins et asseoir sa légitimité. Pour plaire au peuple et à l'armée qui aimaient Commode, Septime Sévère force le Sénat à diviniser Commode.

C'est Pertinax, le préfet de la Ville, personnage âgé et prestigieux, qui prend le pouvoir immédiatement après la mort de Commode, peut-être en application d'un plan prémédité. Son assassinat quelques mois plus tard précipite l'empire dans la guerre civile : Didius Julianus contrôle Rome, après avoir « acheté » le vote des prétoriens, tandis que Pescennius Niger prétend au pouvoir en Orient, Clodius Albinus en Bretagne et Septime Sévère (qui l'emporte finalement) en Pannonie.

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Publié : sam. janv. 01, 2011 1:40 am
par saintluc
-47
1 janvier
Jules César rencontre Cléopâtre
Jules César poursuit Pompée en Egypte et apprend son assassinat. L'événement le rend amère vis-à-vis du pharaon, Ptolémée XIII, alors en conflit avec sa sœur-épouse Cléopâtre. Lorsqu'il la rencontre, le général romain est tout de suite séduit par la reine égyptienne. Après que ses armées ont vaincu celles du pharaon, César donne le trône d'Egypte à Cléopâtre. Ils auront un fils.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Egypte antique - Jules César - Cléopâtre - César - Histoire de la Rome antique



1515
1 janvier
Mort de Louis XII
Le roi de France Louis XII, alité depuis le mois de décembre, meurt peu avant minuit à l'âge de 53 ans. Il sera inhumé à Saint-Denis aux côtés de son épouse Anne de Bretagne. Louis XII mort sans héritier mâle, la loi Salique désigne son arrière-cousin et gendre, François de Valois comte d'Angoulême, issu de la branche des Valois-Angoulême. Ce dernier monte sur le trône de France et devient François 1er.
Voir aussi : Décès - Louis XII - Histoire des Valois



1677
1 janvier
Racine présente "Phèdre"
Racine présente sa dernière tragédie profane : "Phèdre". L'histoire s’inspire d’Euripide pour traiter du destin tragique de Phèdre, amoureuse d’Hyppolite et qui le fait condamner par le roi. Extrêmement aboutie d’un point de vue formel, cette pièce est connue pour la musicalité de ses vers. Mêlant cette perfection du vers aux grands thèmes de la tragédie, elle est une des plus grandes réussites du classicisme. Elle a pourtant souffert de sa concurrence avec la pièce de Nicolas Pradon qui respectait absolument les règles instituées par l’Académie.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Racine - Histoire du Théâtre



1777
1 janvier
Le premier quotidien paraît en France
Imprimé sur quatre pages, « le Journal de Paris » est publié pour la première fois. Il est fondé par Antoine Cadet de Vaux, Coranrez et Dussieux et traite principalement d’événements culturels et de faits divers. Il remportera un succès important auprès de la population parisienne et suivra assidûment les événements de la Révolution.
Voir aussi : Histoire de Paris - Journal - Quotidien - Histoire de la Presse



1788
1 janvier
La naissance du « Times »
Fondé quelques années plus tôt par John Walter, « The London Daily Universal Register » devient « The Times ». Ce quotidien d’information britannique dispose d’une influence considérable sur le pays et dans les domaines politiques, économiques et culturels. Il rencontrera quelques difficultés dans la deuxième moitié du XIXe siècle mais sera rapidement relancé par Lord Northcliffe, son nouveau propriétaire. Il devra faire face à une nouvelle crise dans les années 1960, avant d’être racheté par Rupert Murdoch.
Voir aussi : Quotidien - Rupert Murdoch - The Times - Histoire de la Presse



1796
1 janvier
Création du ministère de la Police
Le Directoire remplace les différents comités chargés de surveiller le territoire français par un ministère de la Police générale. Merlin de Douai démissionne de son poste de ministre de la Justice pour prendre en charge le nouveau ministère. La Police générale a pour mission de démanteler les "entreprises subversives", sous-entendues les organisations jacobines.
Voir aussi : Histoire du Directoire - Histoire de la Révolution



1801
1 janvier
Mise en vigueur de l’Acte d’union en Irlande
Le premier ministre anglais William Pitt proclame l’Acte d’union. Soucieux de mettre fin aux conflits religieux et aux troubles économiques d’Irlande, il le fit voter par le Parlement irlandais quelques mois plus tôt. Cette loi rassemble l’Angleterre et l’Irlande sous une même entité législative et anéantit le Parlement de Dublin. Elle ne permettra pas à l’Irlande de prospérer, ni aux Catholiques d’être libérés. L’opposition de George III à l’émancipation catholique envisagée par Pitt obligea même ce dernier à démissionner.
Voir aussi : Catholiques - George III - William Pitt - Histoire de la Diplomatie



1804
1 janvier
Indépendance d'Haïti
Sous le commandement du général Jean-Jacques Dessalines, les esclaves insurgés de la possession française de Saint-Domingue, proclament l'indépendance de la partie occidentale de l'île. Ils lui redonnent le nom de "Haïti", ancien nom donné à l'île par ses premiers habitants, les indiens Arawak. Haïti devient la première république noire du monde et le premier état indépendant du sous-continent américain. Au mois de septembre Dessalines s'autoproclamera empereur.
Voir aussi : Indépendance - Dossier histoire fête nationale - Histoire de Saint-Domingue - Dessalines - Histoire de la Décolonisation



1862
1 janvier
Verne rencontre son éditeur, Pierre-Jules Hetzel
En 1862, Jules Verne fait la connaissance d'Hetzel qui devient son éditeur. C'est le début d'une longue collaboration.
Voir aussi : Verne - Histoire des Romans



1910
1 janvier
Premier tournoi des Cinq nations
La France rejoint les pays anglo-saxons qui se rencontrent tous les ans depuis 1884. C'est ainsi que le Tournoi des quatres nations prend une nouvelle dimension. Lors de la première rencontre du plus prestigieux tournoi de rugby, la France rencontre le pays de Galles au stade gallois de Swansea. Elle perd 49 à 14. Elle s'inclinera également face aux trois autres participants du tournoi: l'Ecosse 27 à 0, l'Irlande 11 à 3 et l'Angleterre 8 à 3. Le tournoi des cinq nations sera interrompu durant la première guerre mondiale entre 1915 et 1920. Au début de l'année 2000 il deviendra le tournoi des "Six nations" avec l'entrée en compétition de l'Italie.
Voir aussi : Histoire du Tournoi des Cinq Nations - Histoire du Tournoi des Six Nations - Histoire du Rugby



1938
1 janvier
Création de la SNCF
Suite au protocole d'accord signé le 31 août 1937 entre l'Etat et les 5 grandes compagnies de chemin de fer, la Société Nationale de Chemin de Fer est officiellement constituée. L'Etat est actionnaire à 51% et les compagnies privées (Nord, Est, Paris-Orléans, Paris-Lyon-Méditerranée et Midi) à 49 %. Ces dernières ont pour mission d'apporter les lignes et le matériel nécessaires au réseau ferré. Le président de la Cour des comptes, M.Guinand, est nommé président de la SNCF.
Voir aussi : Histoire de la SNCF - Train - Histoire de l'Entreprise



1942
1 janvier
Naissance de la Déclaration des Nations Unies
Les représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’URSS et de la Chine se rencontrent à Washington et décident de s’allier contre les puissances de l’Axe. Tous s’engagent en signant la Déclaration des Nations unies. Très vite, 22 autres États les rejoindront dans cet effort de guerre commun. Quelques mois plus tôt, le président américain Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill signaient la Charte de l’Atlantique, qui posait les bases d’une nouvelle politique mondiale commune et préparait déjà une éventuelle coalition face au nazisme. Au cœur du document apparaît pour la première fois le terme de "Nations Unies".
Voir aussi : Dossier histoire de l' ONU - Churchill - Histoire de Washington - Roosevelt - Charte de l'Atlantique - Histoire de la Diplomatie



1948
1 janvier
Le GATT entre en vigueur
Le General Agreement on Tariffs and Trade (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) entre en vigueur. Signé le 30 octobre 1947 par vingt-trois pays, il a pour objectif la relance du commerce mondial par l’abaissement et l’harmonisation des barrières douanières tarifaires et quantitatives. Par la suite, le GATT fera l’objet de plusieurs négociations multilatérales, communément appelées "rounds", alors que ses membres seront de plus en plus nombreux. Les principaux cycles de négociations, comme le Kennedy Round ou le Tokyo Round, auront pour conséquence l’abaissement radical des droits de douane. Un autre, primordiale, l’Uruguay Round, portera sur les domaines de l’agriculture et des services et, au terme des discussions, aboutira à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Voir aussi : Dossier histoire de la Guerre froide : de l'Alliance aux deux blocs - Histoire de l'OMC - Histoire du Gatt - Uruguay Round - Histoire du Commerce



1955
1 janvier
Lancement d'Europe 1
C’est sous le nom d’Europe numéro 1, que Charles Michelson et Louis Merlin lancent leur projet de radio « périphérique » basée dans la Sarre. Mais faute de fréquence propre, ils font face à de fortes difficultés et à des conflits avec leurs concurrents. Récupérant en avril la fréquence de Radio Paris, ils développent un ton nouveau en rupture avec la radio d’état ou RTL, et leurs émissions critiques ou proches de l’auditeur connaissent un rapide succès.
Voir aussi : Radio - Histoire de RTL - Histoire d'Europe 1 - Histoire de Radio Paris - Histoire de la Radio



1958
1 janvier
Première diffusion "Des cinq dernières minutes"
A 20h15 précises et en direct, les téléspectateurs de la seule chaîne de télévision française, découvrent l'émission policière "Les cinq dernières minutes". C'est au départ un jeu tourné en studio où les candidats doivent trouver le coupable. L'acteur Raymond Souplex joue le rôle de l'inspecteur Bourrel et son vieux compère Jean Daurand, l'inspecteur Dupuis. Les 56 épisodes de la série tiendront en haleine des générations de français jusqu'en 1975.
Voir aussi : Histoire de la RTF - Histoire de la Télévision



1967
1 janvier
Premier album du Velvet Underground
Produit par Andy Warhol et enregistré avec la participation de Nico, un mannequin germano-américain reconverti en chanteuse, le premier album du Velvet Undergroud illustré de la fameuse banane jaune est un des albums mythiques du rock'n'roll.
Voir aussi : Histoire du Rock n'roll



1976
1 janvier
Naissance du Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France
Le Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France voit le jour. Il fut créé en 1937 sous le nom d’Orchestre radio-symphonique, puis fut rebaptisé en 1964 l’Orchestre philharmonique de l’ORTF. L’Orchestre aura pour premier directeur musical Gilbert Amy et s’appuiera sur la musique contemporaine sans négliger le lyrique et le symphonique. Il deviendra l’Orchestre philharmonique de Radio France en 1989 et multipliera les tournées à l’étranger.
Voir aussi : Histoire de l'ORTF - Histoire de Radio France - Histoire de la Radio



1979
1 janvier
Un nouveau canton suisse est créé
Le canton du Jura s’ajoute à la Confédération suisse. Dépendants du canton de Berne depuis 1815, les habitants jurassiens souhaitaient obtenir une plus grande autonomie. Parlant le français et de foi catholique, ils ne se sentaient pas en accord avec le reste du territoire. Après un référendum sur la question, le nord du Jura (catholique) devient un canton à part entière. Protestant, le sud demeure attaché au canton de Berne.
Voir aussi : Catholiques - Cantons - Histoire des Protestants - Histoire de Berne - Histoire du Jura - Histoire de l'Etat



1981
1 janvier
Jacques Chirac échoue aux élections présidentielles
Jacques Chirac se présente aux élections présidentielles de 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing. C'est finalement François Mitterrand qui accède au poste suprême.
Voir aussi : Chirac - Elections - Giscard d'Estaing - Histoire de la Cinquième République



1981
1 janvier
La Grèce adhère à la CEE
Sous l’impulsion du président Caramanlis et de Georges Rallis, la Grèce intègre la Communauté économique européenne (CEE). Mais Caramanlis devra faire face, dès le mois d’octobre, à la victoire du PASOK, parti socialiste, aux élections. Dès lors, Andreas Papandréou prendra la tête du gouvernement de l’un des pays les plus pauvres de la CEE, avec une inflation et un chômage catastrophiques.
Voir aussi : Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne - Histoire de la Grèce indépendante - Histoire de la CEE - Parti - Papandréou - Histoire de la Construction européenne



1983
1 janvier
Arpanet bascule vers le protocole TCP/IP
Le réseau Arpanet adopte définitivement un mode de fonctionnement qui sera la base d’Internet, le TCP/IP. Ce système, développé notamment sous l’impulsion de Vinton Cerf dès 1973, permet d’interconnecter des réseaux différents contrairement à la solution NCP utilisée jusqu’ici par Arpanet. Le protocole TCP/IP est intervenu progressivement sur le réseau et avait connu une mutation importante en 1978, lorsque le protocole inter-réseaux avait été séparé du protocole de transmission des données. Dorénavant Arpanet est avant tout un projet universitaire et se nomme Arpa-Internet, le volet militaire étant désormais indépendant et nommé MILNET.
Voir aussi : Histoire d'Arpanet - Histoire d'Internet



1995
1 janvier
L'Europe passe à 15
L’Autriche, la Suède et la Finlande intégrent l’Union Européenne. Cet engagemant fait suite au traité de Corfou, signé en juin 1994 et qui prévoyait l’élargissement de l’Union à quatre pays. Le peuple Norvégien ayant refusé l’adhésion lors d’un référendum, trois pays rejoignent les rangs. On parle alors d’Europe des 15.




1996
1 janvier
Quota des musiques françaises sur les ondes radios
Afin de promouvoir la musique francophone, une loi est mise en vigueur. Elle oblige les stations privées à diffuser au moins 40 % de musique française dans la journée. Parmi ces 40 %, 20 % des œuvres musicales émises doivent être consacrées aux jeunes talents.




1999
1 janvier
L'Euro entre en vigueur
La monnaie unique européenne adoptée par onze des quinze pays de l'Union fait son entrée officielle sur les marchés financiers. Dans le quotidien des européens l'entrée en vigueur de l'Euro ne vient pas troubler leurs habitudes de consommation. Ils voient seulement apparaître le double étiquetage des prix et une colonne en euros sur leurs relevés bancaire. Ce n'est qu'à partir du 1er janvier 2002 que la monnaie européenne fera son apparition dans les portefeuilles européens. Elle sera très bien accueillie par les bourses européennes et asiatiques à partir, à tel point que les spécialistes parleront d'"europhorie".
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Construction européenne



2001
1 janvier
La Grèce intègre la zone euro
Sous l’impulsion du Premier ministre Costas Simitis, la Grèce entre dans la zone euro et se prépare ainsi à adopter la nouvelle monnaie européenne. Pour cela, elle est parvenue à réduire considérablement son déficit budgétaire et son inflation, alors beaucoup trop importante. Un an plus tard, l’euro circulera dans le pays. Dès le début 2003, ce sera au tour de la Grèce de prendre la présidence de l’Union européenne.
Voir aussi : Histoire de la Grèce indépendante - Monnaie - Euro - Simitis - Histoire de la Construction européenne



2002
1 janvier
L'euro devient la monnaie officielle pour 12 pays
L’euro entre en circulation comme monnaie de paiement dans 12 pays européens (France, Allemagne, Espagne, Portugal, Irlande, Italie, Autriche, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Finlande, Grèce). Un euro est égal à environ 6,56 francs français. Au total, plus de 6 milliards de pièces seront mises en circulation le 1er janvier. La double-circulation francs-euros durera 6 mois.
Voir aussi : Monnaie - Euro - Histoire de la Finance



2006
1 janvier
Interruption des livraisons de gaz naturel en Ukraine
Refusant de payer le gaz au prix en vigueur sur le marché mondial, l’Ukraine se voit privée de cette énergie naturelle par la société russe Gazprom. Le pays bénéficiait jusqu’à présent d’un tarif préférentiel et désirait simplement une période transitoire afin de s’adapter à la hausse des tarifs. Après plusieurs jours de privation, un accord sera finalement signé le 4 janvier et mettra fin à la crise.
Voir aussi : Histoire de l'Economie



2007
1 janvier
La Roumanie et la Bulgarie intègrent l’UE
Après avoir signé le traité d’adhésion en avril 2005, la Bulgarie et la Roumanie font leur entrée au sein de l’Union européenne. Parallèlement, la Turquie, la Croatie et la Macédoine sont encore en négociations.




2007
1 janvier
La Slovénie adopte l’euro
Entrée au sein de l’Union européenne en 2004, la Slovénie intègre la zone euro, abandonnant le tolar, son ancienne monnaie. Elle est le treizième pays à adopter la monnaie européenne.
Voir aussi : Euro - Histoire de la Construction européenne


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : dim. janv. 02, 2011 12:58 am
par saintluc
1492
2 janvier
Fin du royaume maure de Grenade
Le royaume de Grenade, dernier bastion musulman d'Espagne, tombe aux mains des Rois Catholiques. L’abdication du sultan Boabdil met fin à sept siècles de présence musulmane en Espagne. Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille font alors leur entrée dans la ville. Les combats menés depuis le VIIIe siècle contre les musulmans en vue de reconquérir les terres catholiques espagnoles, la "Reconquista", s’achève avec cette victoire. Les nouvelles frontières du pays définissent une Espagne à présent unifiée. A partir du mois de mars, l'unité se fera religieuse. Après les musulmans, la reine expulsera tous les juifs d'Espagne.
Voir aussi : Invasion - Dossier histoire de la Reconquista - Aragon - Castille - Histoire des Maures - Histoire des Guerres



1905
2 janvier
Capitulation russe à Port-Arthur
Le général russe Anatoli Stoessel doit capituler devant les troupes japonaises après avoir été assiégé pendant 10 mois et 20 jours autour de la ville de Port-Arthur (Lu-Shun en chinois). L'ultime bataille du siège de Port-Arthur entraînera la mort de près de 8 000 soldats russes. Le port, qui commande l'accès à la province chinoise de Mandchourie, passe sous contrôle japonais. Pour s'être rendu à l'ennemi, Anatoli Stoessel sera condamné à 10 ans de prison. La guerre russo-japonaise qui sévit depuis 1904 pour le contrôle du Nord-Est de la Chine, prendra fin avec la victoire des japonais aux îles Tsushima au mois de mai.
Voir aussi : Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Siège - Histoire de Port-Arthur - Histoire des Guerres



1939
2 janvier
Enrico Fermi émigre au Etats-Unis
Face au nazisme, au fascisme et à l’imminence de la guerre en Europe, le physicien italien Enrico Fermi quitte son pays pour les États-Unis. Prix Nobel de physique en 1938 pour ses travaux sur le nucléaire, il part enseigner à Columbia et sera impliqué dans une mission fondamentale pour la recherche nucléaire et la réalisation de la première bombe atomique. C’est lui en effet qui dirigera l’équipe qui fera fonctionner la première pile atomique en 1942.
Voir aussi : Dossier histoire du nucléaire - Histoire du Prix Nobel - Projet Manhattan - Enrico Fermi - Pile atomique - Histoire de la Physique



1942
2 janvier
Jean Moulin parachuté en France
Après sa rencontre avec le général de Gaulle, Jean Moulin est parachuté en Provence, dans la nuit du 1er au 2 janvier, pour accomplir la lourde mission qu’on lui a confiée : unifier la résistance sous l’autorité du général de Gaulle. Il met à profit sa longue expérience administrative pour réorganiser la Résistance. Il mettra en place plusieurs services de communication et d’études après avoir fondé l’Armée secrète, dirigée par le général Delestraint.
Voir aussi : De Gaulle - Histoire de la Résistance - Jean Moulin - Histoire de la Deuxième Guerre mondiale



1958
2 janvier
La Callas fait scandale à Rome
A la fin du premier acte de "Norma", la cantatrice Maria Callas quitte définitivement la scène de l'Opéra de Rome. Prétextant une indisposition elle n'achèvera pas sa représentation. Le public est stupéfait. Les médias ne manqueront pas de critiquer la diva dès le lendemain. Il se murmure dans les rues de Rome que La Callas aurait passé une nuit de la Saint-Sylvestre très arrosée et qu'elle se serait réveillée quelques heures avant de chanter sans voix. Contre l'avis de ses médecins elle serait montée sur scène alors qu'elle pouvait à peine chuchoter. Cette rumeur expliquerait sa piètre prestation.
Voir aussi : Opéra - Histoire de l'Opéra



1959
2 janvier
Lancement de la première sonde spatiale
Après plusieurs tentatives infructueuses autant du côté américain que du côté russe, les soviétiques sont les premiers à faire sortir un objet fabriqué par l'homme hors du champs d'attraction terrestre. La sonde spatiale Lunik 1 s'est approché à 6 000 km de la lune et a poursuivi sa route dans l'espace après avoir transmis des données scientifiques. Deux mois plus tard, la sonde américaine Pioneer effectuera le même parcours.
Voir aussi : Dossier histoire de l' URSS - Sonde - Histoire de l'Astronomie



1959
2 janvier
Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba
Les 82 guérilleros du mouvement révolutionnaire cubain "Movimiento del 26 de julio" emmenés par Fidel Castro (31 ans) prennent La Havane et libèrent Cuba de la dictature de Fulgencio Batista. Fidel Castro prend les rênes du pouvoir et ses compagnons d'armes, Ernesto "Che" Guevara et Camilo Cienfuegos appellent à la grève générale. Batista et sa famille ont quitté le pays la veille pour se réfugier en République Dominicaine sous la protection d'un autre dictateur, Rafael Leonidas Trujillo.
Voir aussi : Dossier histoire fête nationale - Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Histoire de La Havane - Histoire de la Guerre froide

http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

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Publié : dim. janv. 02, 2011 1:08 am
par saintluc
Le siège de Port-Arthur par les Japonais commence fin mai 1904. Port-Arthur capitule au début de 1905 (selon le calendrier grégorien).
Le petit port de pêcheurs du village de Liouchoun (aujourd'hui Lüshunkou) fut modernisé par des ingénieurs allemands à partir de 1884.

Il avait reçu le nom de Port-Arthur depuis l'établissement en 1860 de liens douaniers par un navire anglais, commandé par le lieutenant William K. Arthur et ce nom fut adopté par les puissances européennes qui, quant à elles, obtenaient ou réaménageaient en les fortifiant des concessions commerciales en Chine.

En 1894, le port et la péninsule de Liao-Dong furent attaqués par le Japon qui en obtint la concession en 1895 par le traité de Shimonoseki ; mais sous la pression des puissances européennes choquées par les massacres commis et surtout soucieuses de ne pas limiter leur influence, la Chine en reprit l'administration (accord dit de la « triple intervention » ou de « l'intervention tripartite du 23 avril 1895 », après ce premier conflit sino-japonais, entre la Russie, l' Allemagne et la France).

A cette époque, la Russie était en pleine construction du Transsibérien et un tronçon était envisagé vers le sud pour raccourcir la distance vers Vladivostok. D'autre part les Allemands étaient de plus en plus présents à Tsing-Tao (aujourd'hui Qingdao, dont ils obtiendront la concession pour 99 ans, en 1898) et les Anglais faisaient de même à Hong-Kong (obtenue en 1897) et à Port-Edward.

Afin de ne pas être absente du jeu des puissances européennes en Chine et de faciliter l'accès vers l'océan Pacifique, la Russie, sur la proposition du ministre des Affaires étrangères, le comte Mouraviev, se décida à renforcer son influence. Une escadre russe entra à Port-Arthur en décembre 1897, tandis que des discussions diplomatiques se tenaient à Pékin. Contre versement important, La Russie obtint alors pour vingt-cinq ans la concession du port et de la presqu'île, en mars 1898. De plus après la révolte des Boxers en 1900, la Russie obtint comme les autres puissances européennes des compensations. Pour la Russie, ce fut le protectorat commercial sur la Mandchourie. De quoi irriter le Japon, armé par l'Allemagne, qui visait à augmenter son influence dans la région.

De 1895 à 1904, le Japon multiplia par cinq son budget militaire, convaincu qu'il reprendrait pied en Mandchourie.

L'Empire britannique, par son traité du 30 janvier 1902 avec le Japon, était fidèle à sa politique de première grande puissance maritime. Elle promettait d'intervenir contre la Russie, si la France attaquait le Japon. En attendant, elle ferma ses ports aux Russes, ainsi que le canal de Suez, rendant extrêmement long et difficile l'intervention de la flotte russe (essentiellement basée en Europe) en Extrême-Orient.

La décision en avril 1903, de Nicolas II, à l'instigation du gouverneur de Sibérie Bezobrazov, de suspendre l'évacuation par étapes des troupes russes, tel que l'accord sino-russe de 1902 le stipulait, allait provoquer la réaction des Japonais, ceux-ci attaquant par surprise la flotte russe d'Extrême-orient le 8 février 1904.
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Afin d' appuyer la base de Vladivostok, il fut décidé à partir de 1901 de construire une base navale digne de ce nom pour la flotte russe du Pacifique, commandée par l'amiral Makarov. Les travaux commencèrent sur les projets de l'ingénieur militaire Vélitchko. Début 1904, seulement 20% du projet étaient réalisés. Le port était entouré de cinq forts, trois fortins et de quatre batteries plus éloignées, ainsi que de diverses redoutes sur les collines environnantes. La base abritait la 7e escadre de l'amiral Stark avec 7 cuirassés, 9 croiseurs, 24 bateaux torpilleurs, 4 canonnières, et d'autres navires.

Sous le commandement du vice-amiral Alexéiev, (il quittera Port-Arthur en 1902), un régiment d'infanterie était stationné à la forteresse depuis 1899, composé de quatre bataillon un an plus tard.

Malgré l'Alliance franco-russe, la France n'intervint pas directement, obligée à la neutralité en Asie par l'Angleterre ; mais elle était inquiète de l'avancée japonaise, surtout à cause de ses possessions indochinoises et aussi de ses enclaves commerciales de Chine, dont sa base navale de Kouang-Tchéou-Wan.

La flotte russe de la Baltique, qui ne pouvait passer le canal de Suez, bloqué par les Britanniques, est obligée à un long périple de huit mois pour porter en vain secours à la flotte du Pacifique, un retard qui causera sa perte.

La forteresse de Port-Arthur avait trois fronts : le front oriental (général Gorbatovsky) sur le flanc droit, le front septentrional (colonel Sémionov) au centre et le front occidental (colonel Irman) sur le flanc gauche au-delà de lignes armées. Les positions étaient supervisées par le général Kondratenko et les réserves par le général Alexandre Foch. Le port était commandé par le vice-amiral Grigorovitch.

Au plus fort du siège, les Russes bénéficieront de 50 000 hommes, les Japonais de 90 000 hommes.

Le siège fut d'abord précédé d'une bataille navale en février 1904 qui marqua le déclenchement de la guerre russo-japonaise.

Puis le 7 août 1904, les Japonais attaquent, sur le front oriental, des redoutes russes et cela aboutit à un combat qui va durer deux jours. Les Japonais perdent plus de 1 200 hommes et les Russes 450.

Au cours de ce siège, le commandement militaire japonais emploiera des tactiques de « mission-suicide », tactiques réemployées au cours de la Seconde Guerre mondiale avec les attaques aériennes de Kamikaze contre les flottes de guerre américaines « lorsque la mission-suicide arriva à la ligne de barbelés .Ce fut à 20h40, une heure après l'ouverture des hostilités, que les trois mille hommes de troupes « à l'écharpe blanche » furent anéantis (Il s'agit du nom des troupes de mission suicide »

Afin de riposter à cette défaite, les Japonais – en surnombre – commencent à bombarder le front oriental et le front septentrional, le 19 août. Dans les deux jours qui suivent, ils arrivent à prendre deux redoutes et à tenir la colline Longue (ou Dlinnaïa). À partir du 21, le général Nogi attaque le front occidental et avance près des premiers forts. Les pertes sont considérables des deux côtés, les Japonais sont toutefois maintenus à distance
Le général Nogi obtient des renforts et se décide alors à assiéger la forteresse, le 19 septembre, tandis que du côté russe, les renforts partis trop tard ( il fallait plus de six mois aux navires russes pour atteindre le Pacifique ) laissent supposer une fin rapide.

Le lendemain matin, les Japonais commencent à tenir les hauteurs ; mais ne prennent pas la colline Haute, dite aussi cote 203, héroïquement défendue par le colonel Irman, le lieutenant Podgoursky et le 5e régiment.

Les Japonais se décident alors à des travaux de sape et à construire jour et nuit des tranchées et des fortifications, afin d' intensifier le siège à partir d' octobre. Les réserves de nourriture commencent à manquer du côté russe et le scorbut fait ses premières victimes.

Le 30 octobre, après trois jours d' actions menées par les artilleurs japonais, Nogi ordonne une attaque générale.

L' infanterie japonaise appuyée par l'artillerie ne parvient pas en deux jours à prendre le fort N°II et essuie de lourdes pertes.

Le général Nogi obtient dans les premiers jours de novembre le renfort de la 7e division d' infanterie et attaque le front oriental et la colline Haute, le 26 novembre. Cela lui coûte la perte de 10% de ses hommes... Aussi décide-t-il de changer de tactique et de mettre toutes ses forces à l'assaut de la colline Haute, du haut de laquelle on pouvait apercevoir le port même de Port-Arthur, à cinq kilomètres.

les combats vont durer de manière sanglante pendant neuf jours, jusqu'à la prise par les Japonais de la colline, le 5 décembre. Les pertes japonaises se chiffrèrent à plus de dix mille soldats et officiers pendant ces combats !

les Russes, quant à eux, en perdirent 4 500 sur la colline Haute et 6 000 en tout. Les Japonais profitent alors de la prise de la colline pour, dès le lendemain, corriger leur tirs d'artillerie vers le port. Ils tirèrent sur l' escadre russe, visant une dizaine de points. C'est la fin pour la marine de Port-Arthur, cuirassés et croiseurs sont coulés...

Le cuirassé Poltava coule le 5 décembre,
Le cuirassé Retvizan coule le 7 décembre,
Le cuirassé Pobiéda (Victoire) coule le 9 décembre, le Peresviet est capturé, le croiseur Pallada et le Boyarine sont coulés.
124 torpilles japonaises frapperont le cuirassé Sébastopol, combat au cours duquel les Japonais perdent deux destroyers, tandis que leur croiseur Takasago est détruit par une mine.
Le commandant du navire, Nicolas von Essen, ordonnera lui-même de saborder le Sébastopol, le 2 janvier, lors de la capitulation.

Le Petropavlovsk, fleuron de la flotte est miné.
Le 2 janvier 1905 (ou 20 décembre 1904, selon l'ancien calendrier julien), le général Stössel fait part à l 'État-major japonais de son intention de commencer des négociations en vue de la capitulation, contre l'avis du conseil de guerre de la base navale.

Le 5 janvier 1905, la capitulation est acceptée par les Japonais qui ont perdu 57 780 hommes. Les 23 491 soldats survivants russes (y compris les 16 000 blessés et malades), les 868 officiers et les 9 000 marins civils et leurs familles deviennent prisonniers de guerre et emmenés pour la plupart au camp de Nagazaki.

Libéré en 1906, le général Stössel fut traduit devant le tribunal militaire et condamné à mort, peine commuée ensuite en dix ans d'emprisonnement. Il fut gracié par Nicolas II en 1909.

Le gouvernement français et la majorité de la presse de l'époque étaient favorables aux Russes, toutefois le gouvernement français détachera en Mandchourie quelques officiers observateurs auprès des Japonais.

Les Français, admiratifs devant l'héroïsme des défenseurs de la base navale russe, lancèrent une souscription à l'initiative de L'Écho de Paris pour faire frapper une médaille commémorative en l'honneur des Russes.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : lun. janv. 03, 2011 1:23 am
par saintluc
1322
3 janvier
Mort de Philippe V
Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V le Long meurt à 28 ans. Il n'a aucun héritier mâle. Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.
Voir aussi : Décès - Histoire des Capétiens



1521
3 janvier
Excommunication de Martin Luther
La bulle papale "Decet romanum pontificem" excommunie le réformateur allemand Luther et ses partisans jugés hérétiques. Martin Luther continuera à soutenir sa doctrine devant la Diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint au mois d'Avril. Il ne sera pas condamné à mort mais banni. Grâce à la récente invention de l'imprimerie, dès le jour de son excommunication, des traductions en langues populaires de ses "95 thèses" circulent déjà partout en Europe.
Voir aussi : Histoire du Protestantisme - Martin Luther - Histoire de la Chrétienté



1868
3 janvier
Restauration de l'empire au Japon
Le régime du shogunat est tombé après trois siècles de domination. Le dernier shogun de la dynastie Tokugawa renonce à ses fonctions et rend le pouvoir à l'empereur du Japon, Mutsuhito âgé de 15 ans. Son règne sera marqué par une très grande ouverture du pays vers l'Occident et une série de réformes relatives au quotidien de ses sujets. A la tête du pays jusqu'en 1912, Mutsuhito donnera à son empire le nom d'ère "Meiji" qui signifie "éclairé".
Voir aussi : Shogun - Meiji - Mutsuhito - Histoire de l'Etat



1925
3 janvier
L'Italie entre dans la dictature
Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti. Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926. La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés. Le parti fasciste deviendra parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du "Duce". Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.
Voir aussi : Dossier histoire de l' Italie fasciste - Mussolini - Histoire du Fascisme - Fascistes - Histoire de la Politique



1957
3 janvier
Invention de la montre électrique
Une nouvelle génération de montre est présentée à Lancaster en Pennsylvanie par la firme Hamilton. Son mécanisme électrique lui permet de fonctionner sans avoir besoin d'être remontée. Le succès est immédiat. 10 ans de recherches auront été nécessaires à la compagnie Hamilton pour la mettre au point. Mais à la fin des années soixante, le fabricant ne résistera pas à la concurrence des montres électroniques.
Voir aussi : Dossier histoire des inventions - Histoire des Sciences et techniques



1984
3 janvier
Premier calcul du "Footsie"
Le "Financial Stock Exchange Index", connu sous le nom de "Footsie" ou FTSE 100 est calculé pour la première fois. Il comprend les 100 premiers titres de la Bourse de Londres et sera calculé et publié quotidiennement dans le journal "Financial Times". Ce dernier publia son premier indice, le "Financial Times Industrial Ordinary", en 1935.
Voir aussi : Dossier histoire de la bourse - Bourse de Londres - Histoire de la Finance


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 04, 2011 2:28 am
par saintluc
1642
4 janvier
Londres se révolte contre Charles Ier
Alors qu’il tente de faire arrêter les cinq principaux membres de l'Assemblée pour mettre un terme au comportement humiliant du Parlement, le roi Charles Ier se heurte aux Londoniens, qui refusent de les lui livrer. En effet, les cinq députés, parmi lesquels Pym et Hampden, s’étaient réfugiés dans la cité. Dès lors, le souverain est contraint de fuir à Oxford. De cette révolte contre le pouvoir royal va naître la première guerre civile anglaise.
Voir aussi : Histoire de l'Angleterre - Histoire de Londres - Charles Ier d'Angleterre - Histoire du Long Parlement - Histoire de la Guerre civile d'Angleterre - Histoire des Guerres



1828
4 janvier
Martignac remplace Villèle
Face à la nouvelle situation politique qui ne lui est plus aussi favorable, Charles X approuve la démission de Villèle et appelle un modéré au gouvernement : le vicomte de Martignac. Faute de la comprendre lui-même, comme s’était efforcé de le faire Louis XVIII, le roi laisse son nouveau ministre tenter la réconciliation entre la royauté et la nation. Mais la rupture est consommée entre Libéraux et Ultras et les positions sont plus radicales. Durant un an et demi, Martignac sera pris en tenaille entre des Royalistes qui le jugent trop libéral et des Libéraux qui l’estiment trop royaliste. Quant au soutien de Charles X, il sera inexistant. Parmis ses mesures, Martignac parviendra à établir un retour aux dispositions de 1819 concernant la liberté de la presse.
Voir aussi : Dossier histoire de la Restauration - Charles X - Démission - Ultraroyalistes - Histoire de la Liberté de la presse - Histoire de la Politique



1900
4 janvier
Immatriculation obligatoire
Le gouvernement décide que les automobiles doivent obligatoirement porter une plaque d'immatriculation. Délivrées par le service des Mines, les plaques d'immatriculation prendront vite le nom de plaques minéralogiques.
Voir aussi : Histoire de la Justice



1930
4 janvier
Adoption de la loi Maginot
Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.
Voir aussi : Loi - Histoire de la Troisième République



1947
4 janvier
Sortie du magazine « Der Spiegel »
Rudolf Augstein crée l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel ». Le magazine est issu du contexte de l’après guerre. Sous l’impulsion des Britanniques occupant l’Allemagne, le journal « Diese Woche » sortit dans les kiosques quelques mois plus tôt. Rudolf Augstein en prit le contrôle et le renomma. Il en sera l’éditeur et le rédacteur en chef jusqu’à sa mort. « Der Spiegel » restera connu pour ses investigations politiques et ses propensions à dénoncer les scandales.
Voir aussi : Magazine - Histoire de la Presse



1960
4 janvier
Mort d'Albert Camus
A 13h55 la voiture du directeur des éditions de "La Pléïade" Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. A son bord, la chauffeur de M. Gallimard, son chauffeur et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. L'Ecrivain et philosophe français auteur de "L'Etranger" (1942) et "La Peste" (1947) avait reçu la Prix Nobel de littérature en 1957. A l'intérieur de l'automobile accidentée on retrouvera le manuscrit inachevé du récit autobiographique de Camus, "Le Premier homme".
Voir aussi : Décès - Camus - Histoire des Romans



1961
4 janvier
Rupture des relations américano-cubaines
Suite à la décision de Fidel Castro, ancien commandant de la révolution cubaine promu Premier ministre, de nationaliser les entreprises américaines à Cuba, les États-Unis rompent officiellement avec le gouvernement cubain. Les intérêts économiques américains sont mis à mal et les sanctions ne tardent pas à tomber sur l'île. Les Etats-Unis décideront de faire tomber un embargo sur Cuba et Fidel Castro se tournera alors vers l'Union soviétique.
Voir aussi : Dossier histoire de la guerre froide : la coexistence pacifique (1953-1962) - Fidel Castro - Relations diplomatiques - Histoire de la Guerre froide



1972
4 janvier
Première des "Chiffres et des lettres"
Le nouveau jeu d'Armand Jammot "Des chiffres et des lettres" remplace "Le mot le plus long". Le producteur du programme en est aussi le présentateur. En 1967 il lancera un nouveau concept d'émission qui lancera la mode des soirées-débats: "Les dossiers de l'écran". "Des chiffres et des lettres" déteint le record de longévité de toutes les jeux de la télévision française puisqu'il continue à être diffusé aujourd'hui.
Voir aussi : Emission - Histoire de la Télévision


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 04, 2011 2:38 am
par saintluc
4 janvier 1930 : adoption de la loi Maginot
Par M.Auger
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Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d’une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu’à la frontière belge est votée. Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la « ligne Maginot » sera achevée 5 ans plus tard. La ligne fortifiée s’étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable.

source: histoirgeovaldeseine

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 04, 2011 3:42 am
par Giles
saintluc a écrit :Commode […]. À l'instar de Caligula, Néron et Domitien, son image est celle d'un empereur cruel et sanguinaire.

On peut dire qu'il n'était pas d'un caractère commode, malgré son nom.

(J'ai répondu à ton message privé.)

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 04, 2011 4:03 am
par saintluc
Bonjour Gilles,
Je suis un peu fatigué ce matin...
Je ne sais si les infos que je post chaque jour plaisent?
L'histoire et l'art par les timbres? Je sais ce n'est pas toujours très complet, surtout pour les conquistadors espagnols, difficile de trouver des notes en français.

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mar. janv. 04, 2011 4:20 am
par Giles
saintluc a écrit :Je ne sais si les infos que je post chaque jour plaisent ?

À moi oui, quoique je n'aie jamais le temps de lire tout, mais c'est une encyclopédie portative.


(Autre remarque hors-sujet : les balises ne fonctionnent pas dans ta signature.)

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 05, 2011 2:20 am
par saintluc
1463
5 janvier
François Villon banni de Paris
D'abord condamné à mort, le poète François de Montcorbier, ou des Loges, connu sous le nom de son professeur Guillaume de Villon, est condamné au bannissement. A 44 ans, François Villon a déjà été gracié plusieurs fois par le roi Louis XI et Marie d'Orléans et notamment pour le meurtre du prêtre Philippe Sermoise. Dans l'attente de la sentence des jurés, François Villon écrit "La Ballade des pendus" où il donne voix aux condamnés qui vont mourir sur le gibet. Sa peine de mort sera transformée en exil forcé pendant 10 ans. François Villon disparaît sans laisser aucune trace.
Voir aussi : Histoire de Paris - Bannissement - Histoire de la Poésie



1589
5 janvier
Mort de Catherine de Médicis
Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois. En 1560, elle assuma la régence à la disparition de son fils François II pour Charles IX, alors âgé de 10 ans. Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises. A partir de 1562, quand éclatèrent les guerres de religion entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France. Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy.
Voir aussi : Décès - Dossier histoire des Guerres de Religion en France - Catherine de Médicis - Histoire des Valois



1757
5 janvier
Louis XV manque d'être assassiné
Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d'assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n'est que légèrement blessé à l'épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture. Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars.
Voir aussi : Assassinat - Louis XV - Supplice - Histoire des Bourbons



1875
5 janvier
Inauguration du Palais Garnier
Le nouvel opéra parisien est inauguré par le président de la République Mac-Mahon. Construit par Charles Garnier après avoir remporté le concours organisé par Napoléon III en 1860, l'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III. A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation. Le plafond de la salle de spectacle sera décoré en 1964 par le peintre Chagall
Voir aussi : Histoire de Paris - Inauguration - Opéra - Garnier - Histoire de l'Architecture



1889
5 janvier
Apparition du hamburger
Pour la première le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de Washington. Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d'où le nom "hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre.
Voir aussi : Histoire de l'Alimentation



1895
5 janvier
Dégradation de Dreyfus
Condamné au bagne à perpétuité, Dreyfus subit une procédure humiliante : il est dégradé dans la grande cour de l’école militaire de Saint-Cyr au cours d’une parade. Une gravure immortalisera cette procédure et sera diffusée dans les journaux français. La justice militaire croit ainsi mettre un terme à l’affaire Dreyfus en montrant sa fermeté envers ceux qui bafouent la Patrie. Mais, victime d’un procès inique où lui et son avocat n’ont même pas pu voir tous les éléments de l’accusation, Alfred Dreyfus clame son innocence. L'affaire sera relancée en 1896 par des hommes soucieux de découvrir la vérité.
Voir aussi : Procès - Dossier histoire de l' affaire Dreyfus - Dreyfus - Histoire de la Justice



1919
5 janvier
Déclenchement de la révolution spartakiste
Frange dissidente des sociaux-démocrates avec à sa tête Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, la ligue spartakiste provoque une insurrection à Berlin. Le groupe avait déjà joué un rôle important lors de la révolution de 1918 mais la tournure ouvertement communiste des événements de janvier fait réagir sèchement le nouveau gouvernement. L’armée est envoyée dans la ville pour écraser la révolte qui se termine le 15 janvier par l’assassinat de ces deux principaux instigateurs.
Voir aussi : Dossier histoire de Berlin - Insurrection - Rosa Luxemburg - Histoire des Spartakistes - Histoire des Coups d'Etat



1929
5 janvier
Alexandre Ier impose la dictature en Yougoslavie
Par un coup de force le roi de Yougoslavie renvoie le parlement et abroge la Constitution votée en 1921. L'Assemblée nationale dissoute, il proclamera le lendemain que "Le roi a les pleins pouvoirs sur tout le pays." Le 24 il édictera une loi interdisant les partis politiques.
Voir aussi : Coup d'Etat - Alexandre Ier - Histoire des Coups d'Etat



1953
5 janvier
"En attendant Godot" suscite la passion
Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l’écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l’absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l’antiquité, à commencer par l’action. Tout s’efface, jusqu’au sens du langage, devant l’attente inéluctable qui se poursuit à l’infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu’il interroge le sens de l’homme, de son destin et des forces qui le dépassent.
Voir aussi : Dossier histoire de la tragédie - Histoire du Théâtre



2000
5 janvier
Lancement de Houra.fr, le premier cybermarché
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet. Le magasin propose alors 50 000 produits en ligne et la livraison à domicile. La plupart des autres enseignes de grande distribution le suivent peu après, avec Telemarket, Ooshop, Auchandirect...
Voir aussi : Commerce - Supermarché - Histoire du Web - Histoire du Commerce



2000
5 janvier
Peggy Bouchet traverse l'Atlantique à la rame
A 27 ans, la savoyarde Peggy Bouchet est la première femme à réaliser la traversée de l'Atlantique à la rame. Partie le 18 novembre du Cap-Vert, elle a parcouru plus de 4 000 kilomètres et donné 800 000 coups d'aviron pour arriver en Martinique victorieuse. Le bateau de Peggy Bouchet avait chaviré lors de sa première traversée à la rame en 1998 alors qu'elle n'était qu'à quelques miles de la ligne d'arrivée.
Voir aussi : Traversée - Histoire de l'Atlantique - Rame - Histoire des Sports


http://www.linternaute.com/histoire/jou ... ndex.shtml

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 05, 2011 2:28 am
par administration
saintluc a écrit :Bonjour Gilles,
Je suis un peu fatigué ce matin...
Je ne sais si les infos que je post chaque jour plaisent?
L'histoire et l'art par les timbres? Je sais ce n'est pas toujours très complet, surtout pour les conquistadors espagnols, difficile de trouver des notes en français.


Malheureusement mon cher saintluc,la nouvelle plateforme ne me permet pas de dire qui a lu tes textes !
Avant je pouvais même dire pendant combien de temps un membre avait passé sur une rubrique!

Mais je sais que c'était bien comme achalandage lors de l'usage de l'ancienne plateforme!
Donc,je crois qu'aujourd,hui c'est encore le cas!

Et n'oublis pas qu'il est impossible que 100% d'un de tes texte soit accrocheur pour 100% du monde!

Comme je déteste cette plateforme de forum!

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 05, 2011 2:30 am
par saintluc
La révolte spartakiste de Berlin ou révolte de janvier est le nom donné à la grève générale et aux combats qui l'ont accompagnée en Allemagne entre le 5 janvier et le 12 janvier 1919. Sa répression par des Corps francs sous l'ordre de Gustav Noske marque selon certains la fin de la Révolution allemande.

L'adjectif « spartakiste » est en général utilisé pour parler de ces événements, même si le Parti communiste d'Allemagne (Ligue spartakiste), KPD-S, n'a ni lancé ni mené le soulèvement, et n'y a participé qu'après qu'il eut véritablement commencé.
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La révolte commence après le renvoi le 4 janvier d'Emil Eichhorn, chef de la police depuis les journées de novembre, et membre du Parti social-démocrate indépendant (USPD), par le Conseil des commissaires du peuple. Les décisions du conseil sont contrôlées par le chancelier Friedrich Ebert du Parti social-démocrate (SPD), SPD qui y a tous les postes depuis que l'USPD l'a quitté le 29 décembre 1918. Emil Eichhorn avait refusé lors du « Noël sanglant » (23-25 décembre) de participer à la répression des marins qui s'étaient mis en grève. Friedrich Ebert ne le considérait en conséquence pas comme quelqu'un de fiable.

De nombreux travailleurs prennent alors spontanément le contrôle du siège d'un journal, dans la Kochstraße, à Berlin et montent des barricades dans les rues. D'autres travailleurs les rejoignent bientôt et bloquent de nombreuses rues dans le quartier du journal, dont le bureau de Vorwärts, organe officiel du SPD. Le journal avait publié des articles hostiles aux spartakistes depuis le début du mois de septembre.

Les meneurs de l'USPD et du KPD décident rapidement de soutenir la révolte. Ils appellent à la grève générale à Berlin pour le 7 janvier. Environ 500 000 travailleurs se mettent en grève et manifestent dans le centre-ville de Berlin ce week-end.

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Un comité d'action révolutionnaire composé de 52 membres, dont font partie Karl Liebknecht et Georg Ledebour, est créé dans le but de prendre le pouvoir, mais dans les deux jours qui suivent la manifestations, les disputes internes empêchent la formulation d'une marche à suivre. Certains appellent à l'insurrection armée quand d'autres préfèrent défendre l'idée de négocier avec Friedrich Ebert. Les travailleurs qui occupent toujours les bâtiments engagent les premiers combats de rue : c'est le début de la « Semaine sanglante ».

Même au sein du Parti communiste, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qu'il fallait faire. Karl Liebknecht, à la différence de Rosa Luxemburg, défend un renversement violent du gouvernement Ebert, car sinon le KPD s'éloignerait trop de la volonté des travailleurs qui en avaient l'intention. Dans le même temps, de nombreux dirigeants du KPD essaient de rallier à leur cause les régiments en position à Berlin, en particulier la Volksmarinedivision composée des marins dont la grève de décembre a déclenché la révolte. Leur présence armée est supposée éviter tout combat. Mais cette stratégie échoue car la plupart des marins sont déjà rentrés chez eux du fait de leur loyauté au Conseil des commissaires du peuple.

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Le 8 janvier, les membres du KPD quittent le comité d'action révolutionnaire après que les représentants de l'USPD ont invité Friedrich Ebert pour des négociations. Pendant que celles-ci prennent place, les travailleurs découvrent l'existence d'un tract du Vorwärts intitulé « Die Stunde der Abrechnung naht ! » (« L'heure de la vengeance approche ! »), et apprennent que l'administration du SPD a engagé les Freikorps (Corps francs), milice paramilitaire contre-révolutionnaire, pour contrer la révolte ouvrière. Friedrich Ebert a en effet donné cet ordre au ministre de la Défense Gustav Noske le 6 janvier. Le comité d'action révolutionnaire arrête alors ses discussions avec le SPD, et la Ligue spartakiste appelle ses membres à prendre les armes.

Le même jour, Friedrich Ebert ordonne aux Freikorps d'attaquer les travailleurs en révolte. La milice est composée d'anciens militaires ayant participé à la Première Guerre mondiale qui possèdent toujours leurs armes, ce qui lui donne un formidable avantage. Les Freikorps reconquièrent donc rapidement les rues bloquées par des barricades et les bâtiments occupés. Beaucoup de travailleurs se rendent, ce qui n'empêche pas les soldats de tuer plusieurs centaines d'entre eux. Un nombre inconnu de civils meurt également durant les combats.

Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg sont capturés par les Freikorps et assassinés le 15 janvier. Le corps de Rosa Luxemburg est ensuite jeté dans un cours d'eau à proximité.

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Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 05, 2011 2:31 am
par Giles
saintluc a écrit :2000 5 janvier
Houra.fr, le site Internet de l'enseigne Cora, lance le premier cybermarché pour faire ses courses sur Internet.

Cocorico !

Re: Bon, bin, heu? La boite à clous. Ici on trouve de tout.

Publié : mer. janv. 05, 2011 2:35 am
par saintluc
calimero a écrit :
saintluc a écrit :Bonjour Gilles,
Je suis un peu fatigué ce matin...
Je ne sais si les infos que je post chaque jour plaisent?
L'histoire et l'art par les timbres? Je sais ce n'est pas toujours très complet, surtout pour les conquistadors espagnols, difficile de trouver des notes en français.


Malheureusement mon cher saintluc,la nouvelle plateforme ne me permet pas de dire qui a lu tes textes !
Avant je pouvais même dire pendant combien de temps un membre avait passé sur une rubrique!

Mais je sais que c'était bien comme achalandage lors de l'usage de l'ancienne plateforme!
Donc,je crois qu'aujourd,hui c'est encore le cas!

Et n'oublis pas qu'il est impossible que 100% d'un de tes texte soit accrocheur pour 100% du monde!

Comme je déteste cette plateforme de forum!



Oui, je sais, mais pour moi ce qui serait important ce serait l'avis des personnes qui lisent, les sujets historiques.
Leurs avis me permettraient d'améliorer les présentations, ou de trouver des sujets sortant un peu de l'ordinaire.
Enfin bref, on me reproche souvent de peu m'exprimer, mais moi aussi je reproche souvent au forumeurs de peu s'exprimer.
Meme les critiques sont bonnes à prendre pour ensuite pouvoir avancer dans le bon sens...