UNE NOUVELLE DU JOUR
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
20/06/2012 à 11:37
Le plus grand bordel d'Australie reçoit le feu fert de la justice
La justice australienne a finalement autorisé l'ouverture du plus grand bordel du pays, retoquée jusqu'à présent non sur des considérations morales mais en raison de craintes pour la concurrence
Le Stiletto, situé à Sydney, va pouvoir doubler le nombre de ses chambres, à 40, ce qui en fera le plus grand établissement de ce type en Australie, après que ses propriétaires ont remporté en appel cette autorisation.
En septembre, les autorités municipales avaient mis leur véto, estimant que son gigantisme pourrait étouffer la concurrence dans le secteur. Les voisins craignaient aussi des problèmes de parking, de tapage nocturne et l'apparition de sex-shops en lieu et place de commerces plus traditionnels.
"La question d'une objection morale quant à la nature des activités de cet établissement consacré au sexe a été soulevée par certains résidents et opposants", a écrit dans le jugement Susan O'Neill, juge au tribunal qui statuait sur l'affaire.
"Mais les établissements dédiés au sexe sont légaux (...) et les objections morales ne sont pas dont pas pertinentes", a-t-elle ajouté dans ce jugement obtenu mercredi par l'AFP.
En Australie, la législation sur la prostitution relève de chaque Etat. Elle est légale dans certains endroits, tels que la Nouvelle-Galles du Sud (l'Etat de Sydney) mais interdite dans d'autres, comme les Territoires du Nord.
Le Stiletto est un établissement "acceptable et bien meilleur" que la plupart des autres maisons closes de la ville, selon la justice. Le projet d'extention a pris en compte les inquiétudes des résidents, dont les problèmes de circulation automobile.
L'établissement se présente comme "le boutique hôtel pour les très courts séjours le plus raffiné du monde et un bordel de Sydney". Ouvert 24 heures sur 24, tous les jours de l'année sauf à Noël, ses tarifs démarrent à 370 dollars australiens (297 euros) l'heure, tout compris (chambre, dame, boissons).
Le plus grand bordel d'Australie reçoit le feu fert de la justice
La justice australienne a finalement autorisé l'ouverture du plus grand bordel du pays, retoquée jusqu'à présent non sur des considérations morales mais en raison de craintes pour la concurrence
Le Stiletto, situé à Sydney, va pouvoir doubler le nombre de ses chambres, à 40, ce qui en fera le plus grand établissement de ce type en Australie, après que ses propriétaires ont remporté en appel cette autorisation.
En septembre, les autorités municipales avaient mis leur véto, estimant que son gigantisme pourrait étouffer la concurrence dans le secteur. Les voisins craignaient aussi des problèmes de parking, de tapage nocturne et l'apparition de sex-shops en lieu et place de commerces plus traditionnels.
"La question d'une objection morale quant à la nature des activités de cet établissement consacré au sexe a été soulevée par certains résidents et opposants", a écrit dans le jugement Susan O'Neill, juge au tribunal qui statuait sur l'affaire.
"Mais les établissements dédiés au sexe sont légaux (...) et les objections morales ne sont pas dont pas pertinentes", a-t-elle ajouté dans ce jugement obtenu mercredi par l'AFP.
En Australie, la législation sur la prostitution relève de chaque Etat. Elle est légale dans certains endroits, tels que la Nouvelle-Galles du Sud (l'Etat de Sydney) mais interdite dans d'autres, comme les Territoires du Nord.
Le Stiletto est un établissement "acceptable et bien meilleur" que la plupart des autres maisons closes de la ville, selon la justice. Le projet d'extention a pris en compte les inquiétudes des résidents, dont les problèmes de circulation automobile.
L'établissement se présente comme "le boutique hôtel pour les très courts séjours le plus raffiné du monde et un bordel de Sydney". Ouvert 24 heures sur 24, tous les jours de l'année sauf à Noël, ses tarifs démarrent à 370 dollars australiens (297 euros) l'heure, tout compris (chambre, dame, boissons).
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 20/06/2012 à 07:31
Des tortues figées en plein coït, il y a 47 millions d'années
Des couples de tortues figées en plein coït ont été découverts dans un gisement de fossiles allemand vieux d'environ 47 millions d'années, ce qui constitue le plus ancien témoignage d'accouplement jamais trouvé chez des vertébrés, indiquent des chercheurs.
C'est sur le site fossilifère de Messel, une carrière désaffectée de schiste bitumineux située près de Francfort (Allemagne), que ces couples d'"Allaeochelys crassesculpta", espèce aujourd'hui éteinte, ont été extraits.
Au-delà de l'aspect anecdotique de cette étreinte fatale, la découverte est riche d'enseignements sur ces tortues d'eau douce préhistoriques mais aussi sur les conditions qui prévalaient sur le site de Messel durant l'Eocène moyen (40 à 50 millions d'années), assurent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.
"Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres", déclare Walter Joyce, de l'Université allemande de Tübingen.
Pour M. Joyce et ses collègues, la preuve est désormais faite que le gisement de Messel, classé par l'Unesco depuis 1995 tant il a livré de trésors fossiles, était un lac volcanique dont les eaux ne devenaient toxiques qu'à grande profondeur, ce qui explique qu'on y retrouve aujourd'hui tant d'animaux préservés.
Les chercheurs jugent en effet "peu plausible" qu'un couple de tortues aquatiques se soit amusé à nager, se faire la cour puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées.
Mais le comportement et le métabolisme des cousines actuelles des Allaeochelys, qui absorbent à travers leur peau l'oxygène contenu dans l'eau et peuvent rester très longtemps en plongée, peut expliquer le sort des infortunées tortues. "Une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer", au risque de "couler à des profondeurs considérables", estiment les auteurs de l'étude.
"Nous suggérons que les tortues ont commencé à copuler dans des eaux de surface habitables et ont péri durant leur étreinte fatale lorsque leur peau a commencé à absorber des substances toxiques" contenues au fond du lac, vraisemblablement produites par des gaz volcaniques ou des matières organiques en décomposition.
Des tortues figées en plein coït, il y a 47 millions d'années
Des couples de tortues figées en plein coït ont été découverts dans un gisement de fossiles allemand vieux d'environ 47 millions d'années, ce qui constitue le plus ancien témoignage d'accouplement jamais trouvé chez des vertébrés, indiquent des chercheurs.
C'est sur le site fossilifère de Messel, une carrière désaffectée de schiste bitumineux située près de Francfort (Allemagne), que ces couples d'"Allaeochelys crassesculpta", espèce aujourd'hui éteinte, ont été extraits.
Au-delà de l'aspect anecdotique de cette étreinte fatale, la découverte est riche d'enseignements sur ces tortues d'eau douce préhistoriques mais aussi sur les conditions qui prévalaient sur le site de Messel durant l'Eocène moyen (40 à 50 millions d'années), assurent les auteurs de l'étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.
"Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres", déclare Walter Joyce, de l'Université allemande de Tübingen.
Pour M. Joyce et ses collègues, la preuve est désormais faite que le gisement de Messel, classé par l'Unesco depuis 1995 tant il a livré de trésors fossiles, était un lac volcanique dont les eaux ne devenaient toxiques qu'à grande profondeur, ce qui explique qu'on y retrouve aujourd'hui tant d'animaux préservés.
Les chercheurs jugent en effet "peu plausible" qu'un couple de tortues aquatiques se soit amusé à nager, se faire la cour puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées.
Mais le comportement et le métabolisme des cousines actuelles des Allaeochelys, qui absorbent à travers leur peau l'oxygène contenu dans l'eau et peuvent rester très longtemps en plongée, peut expliquer le sort des infortunées tortues. "Une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer", au risque de "couler à des profondeurs considérables", estiment les auteurs de l'étude.
"Nous suggérons que les tortues ont commencé à copuler dans des eaux de surface habitables et ont péri durant leur étreinte fatale lorsque leur peau a commencé à absorber des substances toxiques" contenues au fond du lac, vraisemblablement produites par des gaz volcaniques ou des matières organiques en décomposition.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 21/06/2012 à 14:27
Japon: la grande évasion des écureuils d'un zoo de Tokyo pendant le typhon Guchol
Les soigneurs d'un zoo de Tokyo traquaient jeudi une douzaine d'écureuils ayant pris le maquis dans la capitale nippone après le passage du typhon Guchol qui a ouvert une brèche dans leur enclos.
Une trentaine de ces petits rongeurs à queue touffue ont pu s'échapper lorsqu'une rafale a couché un arbre du parc animalier d'Inokashira sur la clôture qui les retenait captifs.
Les soigneurs du zoo, armés de filets et de pièges, en avaient récupéré 18 depuis mercredi mais douze spécimens restaient introuvables jeudi après-midi.
"Aujourd'hui nous avons posé des pièges avec des morceaux de pain et des pommes de terre douces, leur régime habituel" en captivité, a expliqué le porte-parole du zoo, Eri Tsushima.
"En général ils n'attaquent pas les êtres humains, mais leurs incisives sont très affûtées, c'est pourquoi nous appelons la population à ne pas les poursuivre, ni les provoquer", a-t-il précisé.
Le typhon Guchol a traversé mardi une large partie de l'archipel, du sud-ouest au nord-est, dont Tokyo et la région du Tohoku déjà dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, faisant un mort, un disparu et plus de 80 blessés.
Japon: la grande évasion des écureuils d'un zoo de Tokyo pendant le typhon Guchol
Les soigneurs d'un zoo de Tokyo traquaient jeudi une douzaine d'écureuils ayant pris le maquis dans la capitale nippone après le passage du typhon Guchol qui a ouvert une brèche dans leur enclos.
Une trentaine de ces petits rongeurs à queue touffue ont pu s'échapper lorsqu'une rafale a couché un arbre du parc animalier d'Inokashira sur la clôture qui les retenait captifs.
Les soigneurs du zoo, armés de filets et de pièges, en avaient récupéré 18 depuis mercredi mais douze spécimens restaient introuvables jeudi après-midi.
"Aujourd'hui nous avons posé des pièges avec des morceaux de pain et des pommes de terre douces, leur régime habituel" en captivité, a expliqué le porte-parole du zoo, Eri Tsushima.
"En général ils n'attaquent pas les êtres humains, mais leurs incisives sont très affûtées, c'est pourquoi nous appelons la population à ne pas les poursuivre, ni les provoquer", a-t-il précisé.
Le typhon Guchol a traversé mardi une large partie de l'archipel, du sud-ouest au nord-est, dont Tokyo et la région du Tohoku déjà dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, faisant un mort, un disparu et plus de 80 blessés.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 21/06/2012 à 20:29
Découverte de deux exoplanètes très proches l'une de l'autre
Deux exoplanètes, l'une rocheuse comme la Terre et l'autre gazeuse comme Neptune, évoluent à une distance très courte l'une de l'autre, une découverte qui intrigue les astronomes qui n'avaient jamais observé un tel phénomène.
Imaginez qu'au lieu de la pleine lune se levant à l'horizon, c'est une planète gazeuse géante qui apparaît trois fois plus grande, expliquent des chercheurs, dont les travaux sont publiés jeudi aux Etats-Unis dans l'édition en ligne de la revue Science.
Ce monde existe bel et bien et consiste en un système stellaire doté de deux étoiles dans la constellation du Cygne, à environ 1.200 années-lumière de la Terre (une année-lumière correspond à 9.460 milliards de km). Il est baptisé Kepler-36, du nom du télescope spatial américain consacré à la recherche des exoplanètes.
"Ces deux planètes passent très près l'une de l'autre", indique Josh Carter, du Centre d'Astophysique de Harvard-Smithsonian, un des principaux auteurs de ces travaux.
"Elles sont les plus proches que nous ayons jamais observées dans un système planétaire", ajoute l'astronome Eric Agol, de l'Université de Washington.
Les deux planètes se rapprochent au plus près tous les 97 jours en moyenne. Elle sont alors séparées par une distance inférieure à cinq fois la distance de la Terre à la Lune, soit quelque 1,9 million de km.
Ces astronomes ont déniché ces deux planètes en analysant les données recueillies par le télescope Kepler capable de détecter une exoplanète (planète extérieure à notre système solaire) quand elle passe devant son étoile en diminuant alors brièvement son rayonnement.
"Neptune chaude"
Ce nouveau système planétaire contient seulement ces deux planètes en orbite autour d'une étoile ressemblant à notre soleil mais plus vieux de plusieurs milliards d'années.
La planète la plus proche de l'étoile, Kepler-36b, est rocheuse comme la Terre et d'environ 1,5 fois la taille de cette dernière mais d'une masse 4,5 fois plus grande. Elle tourne autour de son étoile en 14 jours à une distance moyenne de moins de 17,7 millions de km.
La seconde planète, Kepler-36c, est gazeuse. Elle est 3,7 fois plus grande que la Terre avec une masse huit fois supérieure.
Cette "Neptune chaude" --ainsi appelée vu sa proximité avec son étoile-- tourne autour de cette dernière en 16 jours à une distance de 36,21 millions de km.
Dans la mesure où Kepler-36c est beaucoup plus grosse que notre Lune, elle doit offrir une vue spectaculaire dans le ciel depuis Kepler-36b.
Une telle proximité entre ces deux exoplanètes provoque d'énormes forces gravitationnelles qui les compressent et les étirent, relèvent ces astronomes, qui cherchent à comprendre pourquoi ces deux planètes très différentes ont pu se retrouver dans des orbites aussi rapprochées.
Dans notre système solaire, les planètes rocheuses comme la Terre, Mars et Mercure sont proches du soleil tandis que celles qui sont gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune évoluent à une plus grande distance
Bien que le système stellaire Kepler-36 soit le premier à montrer un tel rapprochement entre une planète rocheuse et gazeuse, il est probable que cela n'est pas rare ailleurs dans notre galaxie, la Voie Lactée.
Découverte de deux exoplanètes très proches l'une de l'autre
Deux exoplanètes, l'une rocheuse comme la Terre et l'autre gazeuse comme Neptune, évoluent à une distance très courte l'une de l'autre, une découverte qui intrigue les astronomes qui n'avaient jamais observé un tel phénomène.
Imaginez qu'au lieu de la pleine lune se levant à l'horizon, c'est une planète gazeuse géante qui apparaît trois fois plus grande, expliquent des chercheurs, dont les travaux sont publiés jeudi aux Etats-Unis dans l'édition en ligne de la revue Science.
Ce monde existe bel et bien et consiste en un système stellaire doté de deux étoiles dans la constellation du Cygne, à environ 1.200 années-lumière de la Terre (une année-lumière correspond à 9.460 milliards de km). Il est baptisé Kepler-36, du nom du télescope spatial américain consacré à la recherche des exoplanètes.
"Ces deux planètes passent très près l'une de l'autre", indique Josh Carter, du Centre d'Astophysique de Harvard-Smithsonian, un des principaux auteurs de ces travaux.
"Elles sont les plus proches que nous ayons jamais observées dans un système planétaire", ajoute l'astronome Eric Agol, de l'Université de Washington.
Les deux planètes se rapprochent au plus près tous les 97 jours en moyenne. Elle sont alors séparées par une distance inférieure à cinq fois la distance de la Terre à la Lune, soit quelque 1,9 million de km.
Ces astronomes ont déniché ces deux planètes en analysant les données recueillies par le télescope Kepler capable de détecter une exoplanète (planète extérieure à notre système solaire) quand elle passe devant son étoile en diminuant alors brièvement son rayonnement.
"Neptune chaude"
Ce nouveau système planétaire contient seulement ces deux planètes en orbite autour d'une étoile ressemblant à notre soleil mais plus vieux de plusieurs milliards d'années.
La planète la plus proche de l'étoile, Kepler-36b, est rocheuse comme la Terre et d'environ 1,5 fois la taille de cette dernière mais d'une masse 4,5 fois plus grande. Elle tourne autour de son étoile en 14 jours à une distance moyenne de moins de 17,7 millions de km.
La seconde planète, Kepler-36c, est gazeuse. Elle est 3,7 fois plus grande que la Terre avec une masse huit fois supérieure.
Cette "Neptune chaude" --ainsi appelée vu sa proximité avec son étoile-- tourne autour de cette dernière en 16 jours à une distance de 36,21 millions de km.
Dans la mesure où Kepler-36c est beaucoup plus grosse que notre Lune, elle doit offrir une vue spectaculaire dans le ciel depuis Kepler-36b.
Une telle proximité entre ces deux exoplanètes provoque d'énormes forces gravitationnelles qui les compressent et les étirent, relèvent ces astronomes, qui cherchent à comprendre pourquoi ces deux planètes très différentes ont pu se retrouver dans des orbites aussi rapprochées.
Dans notre système solaire, les planètes rocheuses comme la Terre, Mars et Mercure sont proches du soleil tandis que celles qui sont gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune évoluent à une plus grande distance
Bien que le système stellaire Kepler-36 soit le premier à montrer un tel rapprochement entre une planète rocheuse et gazeuse, il est probable que cela n'est pas rare ailleurs dans notre galaxie, la Voie Lactée.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 22/06/2012 à 21:07
La hausse du niveau de la mer devrait être bien plus importante que prévu
L'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique pourrait se révéler deux à trois fois plus importante que prévu au cours de ce siècle, indique une étude publiée vendredi par le Conseil national de la recherche américain.
Les experts se sont penchés sur des estimations des Nations unies et les ont mises à jour avec de nouvelles données concernant l'état de la calotte glaciaire, dont la fonte serait responsable de l'accélération de la montée du niveau des océans.
Dans leur étude, les chercheurs prévoient une montée des eaux tout autour du globe allant de 8 à 23 cm d'ici 2030, par rapport au niveau de 2000, de 18 à 48 cm d'ici 2050, et de 50 cm à 1,40 m d'ici 2100.
Cette dernière estimation est nettement plus grande que celle avancée par le Groupe d'experts des Nations unies sur l'évolution du climat (Giec) dans leur rapport de 2007. A l'époque, le Giec avait tablé sur une hausse de 18 à 59 cm d'ici la fin du XXIe siècle.
"Avec la montée du niveau des océans, on s'attend à une multiplication des tempêtes de puissance extrême et de plus longue durée, ainsi qu'à des vagues plus grandes, ce qui accroît le risque d'innondation, d'érosion côtière et de perte de zones marécageuses", soulignent Robert Dalrymple, président du comité d'experts, et Willard Hackerman, professeur d'ingénierie civile à l'Université Johns Hopkins (Maryland, est), co-auteurs de cette étude.
La Californie devrait être particulièrement affectée par la montée du niveau de l'océan Pacifique en raison notamment d'une forte érosion.
Sur la côte, au sud de Cap Mendocino (nord de l'Etat), l'océan devrait ainsi gagner de 42 cm à 1,67 m d'ici 2100.
En revanche, le reste de la côte Ouest devrait voir une augmentation moindre, avec un gain prévu entre 10 cm et 1,43 m, indiquent les experts.
Dans cette région, qui englobe l'extrême-nord de la Californie et les Etats de l'Oregon et de Washington, le sol s'élève sous l'effet de la tectonique des plaques.
Mais un séisme de magnitude 8 ou davantage pourrait provoquer une montée soudaine d'un mètre voire plus dans cette région, sujette à de fréquents tremblements de terre.
La hausse du niveau de la mer devrait être bien plus importante que prévu
L'élévation du niveau de la mer due au réchauffement climatique pourrait se révéler deux à trois fois plus importante que prévu au cours de ce siècle, indique une étude publiée vendredi par le Conseil national de la recherche américain.
Les experts se sont penchés sur des estimations des Nations unies et les ont mises à jour avec de nouvelles données concernant l'état de la calotte glaciaire, dont la fonte serait responsable de l'accélération de la montée du niveau des océans.
Dans leur étude, les chercheurs prévoient une montée des eaux tout autour du globe allant de 8 à 23 cm d'ici 2030, par rapport au niveau de 2000, de 18 à 48 cm d'ici 2050, et de 50 cm à 1,40 m d'ici 2100.
Cette dernière estimation est nettement plus grande que celle avancée par le Groupe d'experts des Nations unies sur l'évolution du climat (Giec) dans leur rapport de 2007. A l'époque, le Giec avait tablé sur une hausse de 18 à 59 cm d'ici la fin du XXIe siècle.
"Avec la montée du niveau des océans, on s'attend à une multiplication des tempêtes de puissance extrême et de plus longue durée, ainsi qu'à des vagues plus grandes, ce qui accroît le risque d'innondation, d'érosion côtière et de perte de zones marécageuses", soulignent Robert Dalrymple, président du comité d'experts, et Willard Hackerman, professeur d'ingénierie civile à l'Université Johns Hopkins (Maryland, est), co-auteurs de cette étude.
La Californie devrait être particulièrement affectée par la montée du niveau de l'océan Pacifique en raison notamment d'une forte érosion.
Sur la côte, au sud de Cap Mendocino (nord de l'Etat), l'océan devrait ainsi gagner de 42 cm à 1,67 m d'ici 2100.
En revanche, le reste de la côte Ouest devrait voir une augmentation moindre, avec un gain prévu entre 10 cm et 1,43 m, indiquent les experts.
Dans cette région, qui englobe l'extrême-nord de la Californie et les Etats de l'Oregon et de Washington, le sol s'élève sous l'effet de la tectonique des plaques.
Mais un séisme de magnitude 8 ou davantage pourrait provoquer une montée soudaine d'un mètre voire plus dans cette région, sujette à de fréquents tremblements de terre.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 22/06/2012
Etats-Unis: la publication d'une étude sur un virus H5N1 mutant fait controverse
Une étude néerlandaise montrant qu'un virus H5N1 de la grippe aviaire mutant modifié en laboratoire se transmet aisément entre mammifères, et donc potentiellement entre humains, a été publiée jeudi aux Etats-Unis après une controverse sur les risques d'une telle publication.
Des travaux américains aux résultats similaires, dont la publication avait elle aussi été bloquée, avait déjà été rendue publique dans la revue britannique Nature le 2 mai. Après un nouvel examen, le Bureau national de la science pour la biosécurité (NSABB) avait autorisé leur parution le 30 mars.
Les deux équipes de recherche avaient également accepté de suspendre leurs travaux, un moratoire toujours en vigueur.
"Ces huit mois de controverse sur la question de savoir comment et s'il faut publier de tels travaux, ont eu l'avantage de rendre le public beaucoup plus conscient du risque réel présenté par le virus H5N1 de la grippe aviaire", estime Bruce Alberts, rédacteur en chef de Science.
Le virus H5N1, surtout présent chez les volailles et les oiseaux sauvages, est dangereux pour les êtres humains, avec un taux de mortalité de 60%, mais n'a fait que 350 morts depuis son apparition en 2003 car il se transmet difficilement chez l'homme
Maintenant que ces deux études sont publiées, "les scientifiques dans le monde ont la possibilité à partir de ces données de faire avancer notre compréhension de ce virus, ce qui est indispensable pour développer de meilleures défenses" et éviter une pandémie, souligne Bruce Alberts.
Cinq mutations suffisantes
Ces travaux - financés par les Instituts américains de la santé - visaient à déterminer si H5N1 pouvait muter et se transmettre par voie aérienne entre humains
L'étude menée par le Dr Ron Fouchier du centre médical Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas) a abouti à la conclusion que dans une souche de H5N1 cinq mutations suffisaient pour permettre une transmission du virus entre des furets.
Ces mutations ont toutes été retrouvées séparément dans les virus H5N1 dans la nature. Contrairement à ce que les virologues pensaient, ils ont découvert que le virus H5N1 pouvait muter seul, sans se recombiner avec une autre variante du virus de la grippe dans un hôte animal.
L'équipe américaine menée par Yoshihiro Kawaoka de l'Université du Wisconsin était parvenue aux même résultats en travaillant sur un gène clé du H5N1, l'hémagglutinine, auquel ils avaient ajouté une mutation pour améliorer sa compatibilité avec le système respiratoire humain.
Ils avaient ensuite utilisé le virus H1N1 pour créer un virus hybride "H5/H1".
Ce virus mutant a été testé sur des furets, utilisés dans la recherche pour la similarité de leur système respiratoire avec celui de l'homme. Les animaux infectés ont transmis le virus par voie aérienne d'autres furets.
La publication des deux études révèle en outre "le besoin de répondre plus efficacement aux inquiétudes suscitées par des recherches pouvant aussi avoir des applications dangereuses", juge Bruce Alberts, qui appelle à l'élaboration d'un système "international et transparent".
Ron Fouchier a quant à lui expliqué avoir ajouté à ses travaux un texte expliquant leurs objectifs et leurs bienfaits pour la santé publique, "sur les conseils du NSABB".
Le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, a souligné de son côté que "les bienfaits (de publier ces études) dépassent les risques" en stimulant l'intérêt de scientifiques dans de nombreuses disciplines.
Il a précisé que des discussions étaient en cours pour mettre fin au moratoire volontaire sur les recherches des deux équipes sur le virus H5N1 mutant.
Etats-Unis: la publication d'une étude sur un virus H5N1 mutant fait controverse
Une étude néerlandaise montrant qu'un virus H5N1 de la grippe aviaire mutant modifié en laboratoire se transmet aisément entre mammifères, et donc potentiellement entre humains, a été publiée jeudi aux Etats-Unis après une controverse sur les risques d'une telle publication.
Des travaux américains aux résultats similaires, dont la publication avait elle aussi été bloquée, avait déjà été rendue publique dans la revue britannique Nature le 2 mai. Après un nouvel examen, le Bureau national de la science pour la biosécurité (NSABB) avait autorisé leur parution le 30 mars.
Les deux équipes de recherche avaient également accepté de suspendre leurs travaux, un moratoire toujours en vigueur.
"Ces huit mois de controverse sur la question de savoir comment et s'il faut publier de tels travaux, ont eu l'avantage de rendre le public beaucoup plus conscient du risque réel présenté par le virus H5N1 de la grippe aviaire", estime Bruce Alberts, rédacteur en chef de Science.
Le virus H5N1, surtout présent chez les volailles et les oiseaux sauvages, est dangereux pour les êtres humains, avec un taux de mortalité de 60%, mais n'a fait que 350 morts depuis son apparition en 2003 car il se transmet difficilement chez l'homme
Maintenant que ces deux études sont publiées, "les scientifiques dans le monde ont la possibilité à partir de ces données de faire avancer notre compréhension de ce virus, ce qui est indispensable pour développer de meilleures défenses" et éviter une pandémie, souligne Bruce Alberts.
Cinq mutations suffisantes
Ces travaux - financés par les Instituts américains de la santé - visaient à déterminer si H5N1 pouvait muter et se transmettre par voie aérienne entre humains
L'étude menée par le Dr Ron Fouchier du centre médical Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas) a abouti à la conclusion que dans une souche de H5N1 cinq mutations suffisaient pour permettre une transmission du virus entre des furets.
Ces mutations ont toutes été retrouvées séparément dans les virus H5N1 dans la nature. Contrairement à ce que les virologues pensaient, ils ont découvert que le virus H5N1 pouvait muter seul, sans se recombiner avec une autre variante du virus de la grippe dans un hôte animal.
L'équipe américaine menée par Yoshihiro Kawaoka de l'Université du Wisconsin était parvenue aux même résultats en travaillant sur un gène clé du H5N1, l'hémagglutinine, auquel ils avaient ajouté une mutation pour améliorer sa compatibilité avec le système respiratoire humain.
Ils avaient ensuite utilisé le virus H1N1 pour créer un virus hybride "H5/H1".
Ce virus mutant a été testé sur des furets, utilisés dans la recherche pour la similarité de leur système respiratoire avec celui de l'homme. Les animaux infectés ont transmis le virus par voie aérienne d'autres furets.
La publication des deux études révèle en outre "le besoin de répondre plus efficacement aux inquiétudes suscitées par des recherches pouvant aussi avoir des applications dangereuses", juge Bruce Alberts, qui appelle à l'élaboration d'un système "international et transparent".
Ron Fouchier a quant à lui expliqué avoir ajouté à ses travaux un texte expliquant leurs objectifs et leurs bienfaits pour la santé publique, "sur les conseils du NSABB".
Le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, a souligné de son côté que "les bienfaits (de publier ces études) dépassent les risques" en stimulant l'intérêt de scientifiques dans de nombreuses disciplines.
Il a précisé que des discussions étaient en cours pour mettre fin au moratoire volontaire sur les recherches des deux équipes sur le virus H5N1 mutant.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 24/06/2012 à 14:24
A Hong Kong, la vogue des funérailles en mer devant la cherté des terrains
Les prix des logements à Hong Kong sont parmi les plus élevés au monde, y compris pour les morts. Devant la rareté et la cherté des places au cimetière, de plus en plus de familles de ce territoire du sud de la Chine optent pour des funérailles en mer.
La dispersion des cendres des défunts au large reste encore une niche, car la tradition chinoise veut que le corps soit enterré, ou du moins que les proches puissent se recueillir devant une plaque en souvenir du mort, par exemple dans un colombarium, où sont disposés des urnes contenant les cendres des morts incinérés.
Procéder autrement est considéré comme irrespectueux et interdit à l'âme du défunt de reposer en paix, selon la tradition.
Mais les mentalités évoluent ces dernières années, souligne Alex Cheung, employé d'un salon funéraire qui conduit des ensevelissements en mer.
"Les gens ne l'acceptaient pas au début. Nous n'avions qu'un tout petit bateau. Mais maintenant, je conduis ce genre de cérémonies pour 80 à 100 familles tous les mois", déclare-t-il. "Je crois que c'est une vraie tendance et que de plus en plus de gens vont opter" pour cette pratique.
"La mort est la mort. Quelle que soit la cérémonie qu'on choisit, le résultat est le même", déclare ainsi Michael So, un entrepreneur immobilier, lors de la dispersion en mer des cendres de sa mère, décédée à 92 ans.
"Pour moi, lorsqu'une personne nous manque, cela veut dire qu'il y a un endroit, un lieu dans mon esprit, où je peux aller pour prier pour elle. Je pense que laisser le corps à la mer est une bonne chose", explique-t-il.
Lai Sai-foon, président de la société du Confucianisme à Hong Kong, souligne qu'une personne doit être mise en terre, car le ciel, la terre et l'homme représentent les trois éléments fondamentaux de cette philosophie dominante en Chine.
Impossible d'inhumer à cause du manque d'espace
"Un corps doit être enterré car cela signifie le retour à la terre", explique-t-il. "Mais les temps changent. Autrefois, il n'y avait pas de problème pour trouver un terrain mais maintenant, si vous voulez être inhumé, c'est devenu presque impossible à cause du manque d'espace".
"Ce qui ne change pas en revanche, c'est que nous devons nous souvenir de nos ancêtres, même si c'est par d'autres moyens, car le confucianisme insiste sur la dévotion aux aïeux", ajoute Lai Sai-foon.
Le gouvernement met à disposition des familles un ferry, dont la capacité a été augmentée en début d'année, à 200 passagers. Le nombre de funérailles sous cette forme reste modique --661 en 2011-- mais il n'en représente pas moins un quadruplement en quatre ans.
"Cette approche respecte l'environnement et peut aider le développement durable dans un lieu aux ressources (terrains: ndlr) limitées", souligne York Chow, secrétaire à la Santé et à l'Alimentation du gouvernement de Hong Kong.
Une parcelle dans un cimetière privé s'achète 250.000 dollars de Hong Kong (25.700 euros). Dans un cimetière public, une concession pour six ans démarre à 3.190 HKD (327 euros). Au bout de six ans, le corps est exhumé et incinéré, ou les ossements enfouis dans une parcelle bien plus petite.
Mais même les colombariums manquent cruellement de place. Le gouvernement a promis d'"ouvrir" 120.000 nouvelles niches d'ici 2012, un chiffre insuffisant au regard des 41.400 décès annuels en moyenne dans ce territoire de sept millions d'habitants.
Outre le prix des terrains à Hong Kong, le gouvernement se heurte, pour l'ouverture de nouveaux cimetières, à la réticence des habitants qui redoutent le mauvais sort et une baisse de la valeur de leur logement à proximité.
Sur le ferry au large de Hong Kong, Alex Cheung aide les familles à placer les cendres de leur défunt dans un sac biodégradable, qui glissera ensuite doucement dans la mer via un petit toboggan de bois.
"Ma mère pensait qu'un ensevelissement en mer lui correspondait car elle voulait être en communion avec la nature. Cette façon-là de procéder respecte la nature" et "donne lieu à une cérémonie très paisible" pour les familles, estime Michael So.
A Hong Kong, la vogue des funérailles en mer devant la cherté des terrains
Les prix des logements à Hong Kong sont parmi les plus élevés au monde, y compris pour les morts. Devant la rareté et la cherté des places au cimetière, de plus en plus de familles de ce territoire du sud de la Chine optent pour des funérailles en mer.
La dispersion des cendres des défunts au large reste encore une niche, car la tradition chinoise veut que le corps soit enterré, ou du moins que les proches puissent se recueillir devant une plaque en souvenir du mort, par exemple dans un colombarium, où sont disposés des urnes contenant les cendres des morts incinérés.
Procéder autrement est considéré comme irrespectueux et interdit à l'âme du défunt de reposer en paix, selon la tradition.
Mais les mentalités évoluent ces dernières années, souligne Alex Cheung, employé d'un salon funéraire qui conduit des ensevelissements en mer.
"Les gens ne l'acceptaient pas au début. Nous n'avions qu'un tout petit bateau. Mais maintenant, je conduis ce genre de cérémonies pour 80 à 100 familles tous les mois", déclare-t-il. "Je crois que c'est une vraie tendance et que de plus en plus de gens vont opter" pour cette pratique.
"La mort est la mort. Quelle que soit la cérémonie qu'on choisit, le résultat est le même", déclare ainsi Michael So, un entrepreneur immobilier, lors de la dispersion en mer des cendres de sa mère, décédée à 92 ans.
"Pour moi, lorsqu'une personne nous manque, cela veut dire qu'il y a un endroit, un lieu dans mon esprit, où je peux aller pour prier pour elle. Je pense que laisser le corps à la mer est une bonne chose", explique-t-il.
Lai Sai-foon, président de la société du Confucianisme à Hong Kong, souligne qu'une personne doit être mise en terre, car le ciel, la terre et l'homme représentent les trois éléments fondamentaux de cette philosophie dominante en Chine.
Impossible d'inhumer à cause du manque d'espace
"Un corps doit être enterré car cela signifie le retour à la terre", explique-t-il. "Mais les temps changent. Autrefois, il n'y avait pas de problème pour trouver un terrain mais maintenant, si vous voulez être inhumé, c'est devenu presque impossible à cause du manque d'espace".
"Ce qui ne change pas en revanche, c'est que nous devons nous souvenir de nos ancêtres, même si c'est par d'autres moyens, car le confucianisme insiste sur la dévotion aux aïeux", ajoute Lai Sai-foon.
Le gouvernement met à disposition des familles un ferry, dont la capacité a été augmentée en début d'année, à 200 passagers. Le nombre de funérailles sous cette forme reste modique --661 en 2011-- mais il n'en représente pas moins un quadruplement en quatre ans.
"Cette approche respecte l'environnement et peut aider le développement durable dans un lieu aux ressources (terrains: ndlr) limitées", souligne York Chow, secrétaire à la Santé et à l'Alimentation du gouvernement de Hong Kong.
Une parcelle dans un cimetière privé s'achète 250.000 dollars de Hong Kong (25.700 euros). Dans un cimetière public, une concession pour six ans démarre à 3.190 HKD (327 euros). Au bout de six ans, le corps est exhumé et incinéré, ou les ossements enfouis dans une parcelle bien plus petite.
Mais même les colombariums manquent cruellement de place. Le gouvernement a promis d'"ouvrir" 120.000 nouvelles niches d'ici 2012, un chiffre insuffisant au regard des 41.400 décès annuels en moyenne dans ce territoire de sept millions d'habitants.
Outre le prix des terrains à Hong Kong, le gouvernement se heurte, pour l'ouverture de nouveaux cimetières, à la réticence des habitants qui redoutent le mauvais sort et une baisse de la valeur de leur logement à proximité.
Sur le ferry au large de Hong Kong, Alex Cheung aide les familles à placer les cendres de leur défunt dans un sac biodégradable, qui glissera ensuite doucement dans la mer via un petit toboggan de bois.
"Ma mère pensait qu'un ensevelissement en mer lui correspondait car elle voulait être en communion avec la nature. Cette façon-là de procéder respecte la nature" et "donne lieu à une cérémonie très paisible" pour les familles, estime Michael So.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
LE FIGARO
«Le colorant des boissons au cola est-il cancérigène ?»
Par Claude Lambré - le 25/06/2012
AVIS D'EXPERTS - La réponse de Claude Lambré, directeur de recherche, vice-président du comité d'experts en charge de la réévaluation des additifs à l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA).
Les boissons au cola contiennent des additifs alimentaires destinés à leur donner leurs diverses caractéristiques de goût, texture, stabilité, couleur. Cette dernière est généralement due à la présence d'un colorant caramel.
La dénomination de colorant caramel recouvre quatre classes de colorants identifiées comme E 150a, E 150b, E 150c et E 150d. En raison de leur couleur foncée, deux d'entre eux, les E 150c et E 150d, sont particulièrement utilisés dans les boissons au cola mais peuvent aussi être présents dans de nombreux produits alimentaires comme des bières, sauces, vinaigres, glaces et desserts, entre autres. Ces deux classes de caramel nécessitent des conditions particulières de fabrication (température, composés utilisés en plus du sucre, etc.) qui sont à l'origine de l'apparition d'une impureté, la 4 méthyl imidazole ou 4-MEI, qui se retrouve dans le produit final.
Études expérimentalesDes actions ont été menées récemment aux États-Unis au sujet de cette molécule car des études expérimentales menées chez l'animal avaient montré qu'elle pourrait être cancérigène.
Ainsi, dans le cadre du National Toxicology Programme, des études ont rapporté que la 4-MEI n'avait aucun effet cancérigène chez les rats mâles mais qu'à forte dose, elle pouvait augmenter le nombre de certains cancers chez le rat femelle et chez les souris des deux sexes. L'analyse de ces données ne permet cependant pas de conclure à un effet cancérigène certain pour l'animal. De plus, la 4-MEI est dite non génotoxique, c'est-à-dire qu'elle n'est pas capable d'altérer directement le patrimoine génétique. De ce fait, le groupe scientifique sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a conclu qu'il est possible de définir une dose sans effet toxique (80 mg/kg de poids corporel/jour), qui est une dose de la substance à laquelle on peut être exposé sans que son éventuel caractère cancérigène s'exprime.
Outre ces recherches sur la molécule de 4-MEI seule, des études de cancérogénèses ont également été menées avec des colorants caramel contenant la 4-MEI, chez le rat et la souris (E 150c) et chez la souris (E 150d). Elles ont toutes été négatives, même aux plus fortes doses utilisées dans ces essais. Dans la méthodologie dite d'évaluation des risques, ici appliquée au colorant caramel, une dose journalière admissible (DJA) est fixée, pour une substance, à partir des données de toxicologie expérimentale. La consommation journalière du produit en question est ensuite estimée et elle ne doit pas excéder la DJA. En se fondant sur la dernière évaluation de ce type réalisée en 2011 par l'EFSA sur le colorant caramel, on peut conclure que les données actuelles montrent qu'une consommation raisonnable de boissons au cola n'est pas associée à un risque cancérigène dû à la présence de 4-MEI contenue dans le caramel utilisé pour colorer ces boissons.
Il n'en reste pas moins que la présence d'impuretés comme la 4-MEI n'est pas désirable dans un colorant alimentaire comme le caramel. Les procédés de fabrication devraient s'assurer que la présence de ces impuretés soit réduite autant que possible dans le produit final ajouté aux aliments.
EN SAVOIR PLUS:
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/nut ... ns-sucrees
LIRE AUSSI:
» Coca et Pepsi contraints de changer leur recette
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012 ... ur-recette
«Le colorant des boissons au cola est-il cancérigène ?»
Par Claude Lambré - le 25/06/2012
AVIS D'EXPERTS - La réponse de Claude Lambré, directeur de recherche, vice-président du comité d'experts en charge de la réévaluation des additifs à l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA).
Les boissons au cola contiennent des additifs alimentaires destinés à leur donner leurs diverses caractéristiques de goût, texture, stabilité, couleur. Cette dernière est généralement due à la présence d'un colorant caramel.
La dénomination de colorant caramel recouvre quatre classes de colorants identifiées comme E 150a, E 150b, E 150c et E 150d. En raison de leur couleur foncée, deux d'entre eux, les E 150c et E 150d, sont particulièrement utilisés dans les boissons au cola mais peuvent aussi être présents dans de nombreux produits alimentaires comme des bières, sauces, vinaigres, glaces et desserts, entre autres. Ces deux classes de caramel nécessitent des conditions particulières de fabrication (température, composés utilisés en plus du sucre, etc.) qui sont à l'origine de l'apparition d'une impureté, la 4 méthyl imidazole ou 4-MEI, qui se retrouve dans le produit final.
Études expérimentalesDes actions ont été menées récemment aux États-Unis au sujet de cette molécule car des études expérimentales menées chez l'animal avaient montré qu'elle pourrait être cancérigène.
Ainsi, dans le cadre du National Toxicology Programme, des études ont rapporté que la 4-MEI n'avait aucun effet cancérigène chez les rats mâles mais qu'à forte dose, elle pouvait augmenter le nombre de certains cancers chez le rat femelle et chez les souris des deux sexes. L'analyse de ces données ne permet cependant pas de conclure à un effet cancérigène certain pour l'animal. De plus, la 4-MEI est dite non génotoxique, c'est-à-dire qu'elle n'est pas capable d'altérer directement le patrimoine génétique. De ce fait, le groupe scientifique sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a conclu qu'il est possible de définir une dose sans effet toxique (80 mg/kg de poids corporel/jour), qui est une dose de la substance à laquelle on peut être exposé sans que son éventuel caractère cancérigène s'exprime.
Outre ces recherches sur la molécule de 4-MEI seule, des études de cancérogénèses ont également été menées avec des colorants caramel contenant la 4-MEI, chez le rat et la souris (E 150c) et chez la souris (E 150d). Elles ont toutes été négatives, même aux plus fortes doses utilisées dans ces essais. Dans la méthodologie dite d'évaluation des risques, ici appliquée au colorant caramel, une dose journalière admissible (DJA) est fixée, pour une substance, à partir des données de toxicologie expérimentale. La consommation journalière du produit en question est ensuite estimée et elle ne doit pas excéder la DJA. En se fondant sur la dernière évaluation de ce type réalisée en 2011 par l'EFSA sur le colorant caramel, on peut conclure que les données actuelles montrent qu'une consommation raisonnable de boissons au cola n'est pas associée à un risque cancérigène dû à la présence de 4-MEI contenue dans le caramel utilisé pour colorer ces boissons.
Il n'en reste pas moins que la présence d'impuretés comme la 4-MEI n'est pas désirable dans un colorant alimentaire comme le caramel. Les procédés de fabrication devraient s'assurer que la présence de ces impuretés soit réduite autant que possible dans le produit final ajouté aux aliments.
EN SAVOIR PLUS:
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/nut ... ns-sucrees
LIRE AUSSI:
» Coca et Pepsi contraints de changer leur recette
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012 ... ur-recette
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 26/06/2012 à 20:55
La sonde américaine Voyager 1 se rapproche des confins du système solaire
La sonde américaine Voyager 1, lancée en 1977, est en voie de sortir de notre système solaire, a indiqué la NASA sans pouvoir dire quand le petit vaisseau spatial en sortira et deviendra ainsi le premier objet de fabrication humaine à voyager dans l'espace interstellaire.
"Les lois de la physique font qu'un jour Voyager 1 deviendra le premier objet fabriqué par les humains à entrer dans l'espace interstellaire mais nous ne savons pas exactement quand", explique Ed Stone, responsable scientifique de Voyager à l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena (ouest).
"Les dernières données que nous recevons indiquent que Voyager 1 se trouve sans aucun doute dans une nouvelle région du système solaire où l'environnement change plus rapidement", poursuit-il dans un communiqué publié sur le site du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, responsable de la mission.
La sonde rencontre de plus en plus de particules chargées d'une plus grande intensité d'énergie provenant de l'au-delà de notre système solaire, un signe qu'elle se rapproche des confins.
"C'est vraiment emballant, nous approchons de la frontière du système solaire", se réjouit le scientifique.
Voyager 1 se trouve à environ 17,8 milliards de km de la Terre. Les signaux mettent 16 heures et 38 minutes pour parvenir aux vastes antennes du réseau de communication avec l'espace lointain de la NASA.
"De janvier 2009 à janvier 2012, il y a eu un accroissement graduel d'environ 25%, des rayonnements galactiques rencontrés par la sonde", précise Ed Stone.
"Plus récemment, nous avons constaté une accélération très rapide d'une partie du spectre électromagnétique et depuis le 7 mai, les rayonnements cosmiques augmentent de 5% par semaine", ajoute-t-il, un autre signe que Voyager 1 s'approche de la sortie du système solaire.
"Quand les deux Voyayer ont été lancées en 1977 (à un mois d'interval, ndlr), l'ère spatiale n'avait que 20 ans", relève Ed Stone. Les deux sondes sont toutes deux encore en bon état, et Voyager 2 se trouve actuellement à plus de 14,7 milliards de km du soleil.
Le programme d'exploration Voyager de la NASA avait pour objectif l'étude des planètes extérieures au Système solaire.
Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes.
Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sonde en font la mission d'exploration du Système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l'histoire spatiale.
Les deux Voyager ont révélé un grand nombre de détails sur les anneaux de Saturne et permis de découvrir les anneaux de Jupiter.
Elles ont aussi transmis les premières images précises des anneaux d'Uranus et de Neptune. Elles ont en outre fait la découverte de 33 nouvelles lunes et révélé l'activité volcanique de Io et la structure étrange d'Europe, deux lunes de Jupiter.
La sonde américaine Voyager 1 se rapproche des confins du système solaire
La sonde américaine Voyager 1, lancée en 1977, est en voie de sortir de notre système solaire, a indiqué la NASA sans pouvoir dire quand le petit vaisseau spatial en sortira et deviendra ainsi le premier objet de fabrication humaine à voyager dans l'espace interstellaire.
"Les lois de la physique font qu'un jour Voyager 1 deviendra le premier objet fabriqué par les humains à entrer dans l'espace interstellaire mais nous ne savons pas exactement quand", explique Ed Stone, responsable scientifique de Voyager à l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena (ouest).
"Les dernières données que nous recevons indiquent que Voyager 1 se trouve sans aucun doute dans une nouvelle région du système solaire où l'environnement change plus rapidement", poursuit-il dans un communiqué publié sur le site du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, responsable de la mission.
La sonde rencontre de plus en plus de particules chargées d'une plus grande intensité d'énergie provenant de l'au-delà de notre système solaire, un signe qu'elle se rapproche des confins.
"C'est vraiment emballant, nous approchons de la frontière du système solaire", se réjouit le scientifique.
Voyager 1 se trouve à environ 17,8 milliards de km de la Terre. Les signaux mettent 16 heures et 38 minutes pour parvenir aux vastes antennes du réseau de communication avec l'espace lointain de la NASA.
"De janvier 2009 à janvier 2012, il y a eu un accroissement graduel d'environ 25%, des rayonnements galactiques rencontrés par la sonde", précise Ed Stone.
"Plus récemment, nous avons constaté une accélération très rapide d'une partie du spectre électromagnétique et depuis le 7 mai, les rayonnements cosmiques augmentent de 5% par semaine", ajoute-t-il, un autre signe que Voyager 1 s'approche de la sortie du système solaire.
"Quand les deux Voyayer ont été lancées en 1977 (à un mois d'interval, ndlr), l'ère spatiale n'avait que 20 ans", relève Ed Stone. Les deux sondes sont toutes deux encore en bon état, et Voyager 2 se trouve actuellement à plus de 14,7 milliards de km du soleil.
Le programme d'exploration Voyager de la NASA avait pour objectif l'étude des planètes extérieures au Système solaire.
Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes.
Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sonde en font la mission d'exploration du Système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l'histoire spatiale.
Les deux Voyager ont révélé un grand nombre de détails sur les anneaux de Saturne et permis de découvrir les anneaux de Jupiter.
Elles ont aussi transmis les premières images précises des anneaux d'Uranus et de Neptune. Elles ont en outre fait la découverte de 33 nouvelles lunes et révélé l'activité volcanique de Io et la structure étrange d'Europe, deux lunes de Jupiter.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
"Georges le solitaire", la mythique tortue centenaire, meurt sans descendance
"Georges le solitaire" est mort dimanche dans les îles Galapagos, au large de l'Équateur. Les tentatives pour assurer sa reproduction ayant échoué, la dernière tortue géante, découverte en 1972, était devenue un symbole des espèces menacées. Par Dépêche (texte)
AFP - "Georges le solitaire", la dernière tortue géante de son espèce, vivant dans une des îles de l'archipel des Galapagos, est morte dimanche, a annoncé le service du parc national des Galapagos.
L'animal était l'unique survivant de l'espèce "Geochelone Abigdoni".
Les causes du décès de la tortue géante, dont l'âge était estimé à plus de cent ans --elles peuvent vivre jusqu'à 200 ans--, demeurent pour l'instant inconnues. Une autopsie sera pratiquée ultérieurement.
"Georges le solitaire" ("El Solitario Jorge") avait été découverte en 1972 sur l'île de Pinta, alors que les scientifiques pensaient que cette espèce de tortue était éteinte depuis longtemps.
Des tentatives pour assurer sa reproduction avaient toutes échoué, malgré l'introduction dans son enclos de deux tortues femmelles, génétiquement proches, originaires de l'île d'Espanola, une autre île de l'archipel.
Les îles Galapagos, dans l'océan Pacifique, sont situées à environ 1.000 km des côtes sud-américaines et appartiennent à l'Equateur. Elles abritent une faune et une flore très variées.
"Georges le solitaire" est mort dimanche dans les îles Galapagos, au large de l'Équateur. Les tentatives pour assurer sa reproduction ayant échoué, la dernière tortue géante, découverte en 1972, était devenue un symbole des espèces menacées. Par Dépêche (texte)
AFP - "Georges le solitaire", la dernière tortue géante de son espèce, vivant dans une des îles de l'archipel des Galapagos, est morte dimanche, a annoncé le service du parc national des Galapagos.
L'animal était l'unique survivant de l'espèce "Geochelone Abigdoni".
Les causes du décès de la tortue géante, dont l'âge était estimé à plus de cent ans --elles peuvent vivre jusqu'à 200 ans--, demeurent pour l'instant inconnues. Une autopsie sera pratiquée ultérieurement.
"Georges le solitaire" ("El Solitario Jorge") avait été découverte en 1972 sur l'île de Pinta, alors que les scientifiques pensaient que cette espèce de tortue était éteinte depuis longtemps.
Des tentatives pour assurer sa reproduction avaient toutes échoué, malgré l'introduction dans son enclos de deux tortues femmelles, génétiquement proches, originaires de l'île d'Espanola, une autre île de l'archipel.
Les îles Galapagos, dans l'océan Pacifique, sont situées à environ 1.000 km des côtes sud-américaines et appartiennent à l'Equateur. Elles abritent une faune et une flore très variées.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 27/06/2012 à 23:01
Plus d'un tiers des Américains croient aux extraterrestres
Plus d'un tiers des Américains -- 36% soit 80 millions de personnes -- croient que les extraterrestres existent, indique mercredi un sondage de la chaîne de télévision National Geographic, effectué à l'occasion de la sortie vendredi d'une série de documentaires sur les OVNIs.
Et près des deux-tiers (65%), surtout les femmes (68%) et les jeunes (68%), pensent que le président Barack Obama s'y prendrait mieux que Mitt Romney, son challenger républicain à l'élection présidentielle, pour contrer une invasion d'aliens.
Plus d'un sur dix pense avoir repéré un extraterrestre et un sur cinq connaît quelqu'un qui dit en avoir vu.
Plus de sept sur 10 (71%) pensent que les extraterrestres sont plus susceptibles d'exister que les super-héros. En cas d'attaque de la planète, un sur cinq (21%) appellerait le géant vert Hulk à la rescousse, 12% Batman et 8% Spiderman.
Le sondage a été réalisé auprès de 1.114 Américains adultes entre le 21 et le 29 mai, avec une marge d'erreur de +/- 2,9%.
Plus d'un tiers des Américains croient aux extraterrestres
Plus d'un tiers des Américains -- 36% soit 80 millions de personnes -- croient que les extraterrestres existent, indique mercredi un sondage de la chaîne de télévision National Geographic, effectué à l'occasion de la sortie vendredi d'une série de documentaires sur les OVNIs.
Et près des deux-tiers (65%), surtout les femmes (68%) et les jeunes (68%), pensent que le président Barack Obama s'y prendrait mieux que Mitt Romney, son challenger républicain à l'élection présidentielle, pour contrer une invasion d'aliens.
Plus d'un sur dix pense avoir repéré un extraterrestre et un sur cinq connaît quelqu'un qui dit en avoir vu.
Plus de sept sur 10 (71%) pensent que les extraterrestres sont plus susceptibles d'exister que les super-héros. En cas d'attaque de la planète, un sur cinq (21%) appellerait le géant vert Hulk à la rescousse, 12% Batman et 8% Spiderman.
Le sondage a été réalisé auprès de 1.114 Américains adultes entre le 21 et le 29 mai, avec une marge d'erreur de +/- 2,9%.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 27/06/2012 à 21:04
Les dinosaures, reptiles à sang chaud ?
Les dinosaures étaient des reptiles mais ils auraient fort bien pu avoir le sang chaud, contrairement à ce que les scientifiques ont longtemps tenu pour acquis, suggère une étude publiée mercredi.
Tout comme les anneaux des arbres, les os de certains animaux, amphibiens et reptiles notamment, présentent des "lignes de croissance".
Les chercheurs sont partis du principe que ces marques étaient caractéristiques des animaux à sang froid, au développement lent et parfois stoppé par des facteurs extérieurs, des températures faibles ou le manque de nourriture par exemple.
La découverte de tels anneaux de croissance sur des ossements de dinosaures avait alimenté l'hypothèse qu'ils possédaient eux aussi un métabolisme lent caractéristique des animaux à sang froid, des reptiles classiques en somme.
Mais les os des animaux à sang chaud, oiseaux ou mammifères, n'avaient jamais précisément été analysés pour voir s'ils présentaient les mêmes lignes.
Une équipe dirigée par Meike Köhler, de l'Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont (Espagne), s'est attelée à la tâche. Et elle a découvert des anneaux de croissance sur l'ensemble des 41 espèces de ruminants qu'ils ont étudiées, parmi lesquelles des antilopes, des cerfs et des girafes, indique leur étude, publiée par la revue britannique Nature.
"Ils montrent que ces anneaux sont formés chaque année durant la saison défavorable, lorsque les animaux abaissent leur température et leur métabolisme, probablement pour mieux économiser leur énergie", explique dans un commentaire séparé le paléontologue Kevin Padian, de l'Université de Californie à Berkeley (Etats-Unis).
"Il semble donc que les mammifères ne soient pas différents des autres vertébrés dans ce domaine", souligne-t-il.
Quelle conclusion en tirer pour les dinosaures? La réponse de Meike Köhler est sans appel: "cela fait tomber le plus fort argument plaidant en faveur d'animaux à sang froid".
"Les dinosaures sont des reptiles. Et les reptiles que nous connaissons aujourd'hui ont tous le sang froid. Mais dans le passé, il y avait une branche des dinosaures qui étaient probablement à sang chaud. En fait, aujourd'hui encore nous avons des descendants des dinosaures. Ce sont les oiseaux, et ils sont à sang chaud", déclare à l'AFP la chercheuse.
Sans être aussi catégorique, Kevin Padian rappelle de son côté qu'un certain nombre de découvertes sont déjà venues écorner la théorie des dinosaures à sang froid ces dernières années.
Parmi elles, le fait que "la densité des vaisseaux sanguins dans leurs os était très élevée, plus proche de celle des mammifères et des oiseaux que des reptiles et amphibiens", écrit le paléontologue californien.
"Cela implique un flux sanguin important et une croissance rapide, qui ne peut être soutenue que par un métabolisme rapide", plutôt incompatible avec celui des animaux à sang froid, relève-t-il.
Des données insuffisantes pour conclure que les dinosaures avaient le sang chaud mais assez pour dire qu'ils étaient "tout sauf des reptiles typiques", estime Kevin Padian.
Les dinosaures, reptiles à sang chaud ?
Les dinosaures étaient des reptiles mais ils auraient fort bien pu avoir le sang chaud, contrairement à ce que les scientifiques ont longtemps tenu pour acquis, suggère une étude publiée mercredi.
Tout comme les anneaux des arbres, les os de certains animaux, amphibiens et reptiles notamment, présentent des "lignes de croissance".
Les chercheurs sont partis du principe que ces marques étaient caractéristiques des animaux à sang froid, au développement lent et parfois stoppé par des facteurs extérieurs, des températures faibles ou le manque de nourriture par exemple.
La découverte de tels anneaux de croissance sur des ossements de dinosaures avait alimenté l'hypothèse qu'ils possédaient eux aussi un métabolisme lent caractéristique des animaux à sang froid, des reptiles classiques en somme.
Mais les os des animaux à sang chaud, oiseaux ou mammifères, n'avaient jamais précisément été analysés pour voir s'ils présentaient les mêmes lignes.
Une équipe dirigée par Meike Köhler, de l'Institut catalan de paléontologie Miquel Crusafont (Espagne), s'est attelée à la tâche. Et elle a découvert des anneaux de croissance sur l'ensemble des 41 espèces de ruminants qu'ils ont étudiées, parmi lesquelles des antilopes, des cerfs et des girafes, indique leur étude, publiée par la revue britannique Nature.
"Ils montrent que ces anneaux sont formés chaque année durant la saison défavorable, lorsque les animaux abaissent leur température et leur métabolisme, probablement pour mieux économiser leur énergie", explique dans un commentaire séparé le paléontologue Kevin Padian, de l'Université de Californie à Berkeley (Etats-Unis).
"Il semble donc que les mammifères ne soient pas différents des autres vertébrés dans ce domaine", souligne-t-il.
Quelle conclusion en tirer pour les dinosaures? La réponse de Meike Köhler est sans appel: "cela fait tomber le plus fort argument plaidant en faveur d'animaux à sang froid".
"Les dinosaures sont des reptiles. Et les reptiles que nous connaissons aujourd'hui ont tous le sang froid. Mais dans le passé, il y avait une branche des dinosaures qui étaient probablement à sang chaud. En fait, aujourd'hui encore nous avons des descendants des dinosaures. Ce sont les oiseaux, et ils sont à sang chaud", déclare à l'AFP la chercheuse.
Sans être aussi catégorique, Kevin Padian rappelle de son côté qu'un certain nombre de découvertes sont déjà venues écorner la théorie des dinosaures à sang froid ces dernières années.
Parmi elles, le fait que "la densité des vaisseaux sanguins dans leurs os était très élevée, plus proche de celle des mammifères et des oiseaux que des reptiles et amphibiens", écrit le paléontologue californien.
"Cela implique un flux sanguin important et une croissance rapide, qui ne peut être soutenue que par un métabolisme rapide", plutôt incompatible avec celui des animaux à sang froid, relève-t-il.
Des données insuffisantes pour conclure que les dinosaures avaient le sang chaud mais assez pour dire qu'ils étaient "tout sauf des reptiles typiques", estime Kevin Padian.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 28/06/2012 à 13:30
Japon: appel aux bonnes âmes sur Facebook pour le "pin miraculé" du tsunami du 11 mars
La municipalité de Rikuzentakata, une des villes nippones les plus ravagées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, prévoit d'ouvrir début juillet une page sur Facebook pour collecter des fonds afin de conserver son seul pin qui a résisté au raz-de-marée.
Appelé le "pin miraculé", cet arbre se dresse désormais seul au milieu d'un littoral désert, ses quelque 70.000 congénères qui bordaient sur 2 kilomètres la station balnéaire ayant été emportés par la violente vague qui a déferlé ce jour-là sur les côtes nord-est de l'archipel.
Devenu symbole de la reconstruction, il fait désormais figure de monument que la ville souhaite entretenir.
Pour ce faire, la municipalité estime que Facebook est un bon moyen pour faire appel aux donateurs du monde entier, selon les propos d'un fonctionnaire municipal rapportés par le quotidien Tokyo Shimbun.
Des ventes de produits spéciaux de la région sont aussi prévues pour alimenter le fonds de secours de cet arbre et aider la reconstruction.
Rikuzentakata, cité située dans la préfecture d'Iwate, à 410 kilomètres au nord de Tokyo, a perdu quelque 2.000 personnes dans la tragédie sur une population de 24.250 habitants et près de 3.400 habitations ont été détruites.
Vu de près, le pin rescapé présente des traces de traumatisme: son écorce a été entaillée et les branches les plus basses ont été arrachées. Mais l'arbre, haut de dix mètres, a gardé au sommet ses aiguilles vertes, bien visibles dans le ciel bleu.
La présence de pins à Rikuzentakata est attestée depuis le 17e siècle, quand un riche négociant local a commencé à en planter par milliers, pour permettre aux habitants de s'abriter du vent.
Ce rivage forestier est devenu emblématique de la baie de Hirota, distinguée dans un classement touristique parmi les cent plus beaux paysages du Japon. Le site attirait quelque 200.000 visiteurs par an.
Japon: appel aux bonnes âmes sur Facebook pour le "pin miraculé" du tsunami du 11 mars
La municipalité de Rikuzentakata, une des villes nippones les plus ravagées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, prévoit d'ouvrir début juillet une page sur Facebook pour collecter des fonds afin de conserver son seul pin qui a résisté au raz-de-marée.
Appelé le "pin miraculé", cet arbre se dresse désormais seul au milieu d'un littoral désert, ses quelque 70.000 congénères qui bordaient sur 2 kilomètres la station balnéaire ayant été emportés par la violente vague qui a déferlé ce jour-là sur les côtes nord-est de l'archipel.
Devenu symbole de la reconstruction, il fait désormais figure de monument que la ville souhaite entretenir.
Pour ce faire, la municipalité estime que Facebook est un bon moyen pour faire appel aux donateurs du monde entier, selon les propos d'un fonctionnaire municipal rapportés par le quotidien Tokyo Shimbun.
Des ventes de produits spéciaux de la région sont aussi prévues pour alimenter le fonds de secours de cet arbre et aider la reconstruction.
Rikuzentakata, cité située dans la préfecture d'Iwate, à 410 kilomètres au nord de Tokyo, a perdu quelque 2.000 personnes dans la tragédie sur une population de 24.250 habitants et près de 3.400 habitations ont été détruites.
Vu de près, le pin rescapé présente des traces de traumatisme: son écorce a été entaillée et les branches les plus basses ont été arrachées. Mais l'arbre, haut de dix mètres, a gardé au sommet ses aiguilles vertes, bien visibles dans le ciel bleu.
La présence de pins à Rikuzentakata est attestée depuis le 17e siècle, quand un riche négociant local a commencé à en planter par milliers, pour permettre aux habitants de s'abriter du vent.
Ce rivage forestier est devenu emblématique de la baie de Hirota, distinguée dans un classement touristique parmi les cent plus beaux paysages du Japon. Le site attirait quelque 200.000 visiteurs par an.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
29/06/2012 à 11:54
Inde: un médecin ôte de l'oeil d'un patient... un ver de 13 cm, encore vivant
Lorsqu'il vint consulter pour une douleur persistante à l'oeil, ce patient indien ne s'attendait pas à vivre une improbable scène de film d'horreur: le médecin lui ôta de l'oeil un ver de 13 cm, encore vivant.
En examinant ce patient de 75 ans à l'hôpital Fortis de Bombay cette semaine, le Dr V. Seetharaman, ophtalmologiste, fut épouvanté à la vue du parasite se tortillant dans l'oeil et dû opérer en toute hâte avant que le ver ne cause d'irrémédiables séquelles.
"Il frétillait sous la conjonctive", a rapporté le médecin, interrogé par l'AFP, se référant à une membrane de l'oeil. "En 30 ans d'exercice, c'est la première fois que je vois un cas pareil".
Le patient, P.K. Krishnamurthy, souffrait depuis plus de deux semaines d'irritations et de rougeurs avant de se décider à aller consulter mercredi.
"Il a été aussi profondément troublé et perturbé" par la découverte au microscope, a témoigné le médecin.
Le ver a été extrait au cours d'une opération de 15 mn consistant en une petite ouverture de la conjonctive, qui fut suivie en direct par la femme du patient, horrifiée.
"Le ver n'arrêtait pas de bouger et de sauter, c'était effrayant", a-t-elle confié au Mumbai Mirror.
Les symptômes du retraité ont aussitôt disparu une fois l'opération achevée tandis que le ver, toujours vivant 30 mn après avoir été ôté de l'oeil, a été envoyé à des microbiologistes de l'hôpital pour être analysé.
Selon le médecin, le ver pourrait être entré par une coupure au pied du patient ou par de la nourriture crue ou mal cuite, avant d'entrer dans la circulation sanguine et de se faufiler jusqu'à l'oeil.
"Si le ver n'avait pas été enlevé, il aurait pu pénétrer plus profond dans l'oeil et causer une perte visuelle. Il aurait pu entrer dans le cerveau et engendrer des problèmes neurologiques majeurs", a-t-il détaillé.
Selon le directeur médical de l'hôpital, Mme S. Narayani, ce cas est --heureusement-- extrêmement rare. "Nous avons un département ophtalmologique très actif et c'est la première fois que nous avons un cas pareil depuis 10 ans", a-t-elle souligné
Inde: un médecin ôte de l'oeil d'un patient... un ver de 13 cm, encore vivant
Lorsqu'il vint consulter pour une douleur persistante à l'oeil, ce patient indien ne s'attendait pas à vivre une improbable scène de film d'horreur: le médecin lui ôta de l'oeil un ver de 13 cm, encore vivant.
En examinant ce patient de 75 ans à l'hôpital Fortis de Bombay cette semaine, le Dr V. Seetharaman, ophtalmologiste, fut épouvanté à la vue du parasite se tortillant dans l'oeil et dû opérer en toute hâte avant que le ver ne cause d'irrémédiables séquelles.
"Il frétillait sous la conjonctive", a rapporté le médecin, interrogé par l'AFP, se référant à une membrane de l'oeil. "En 30 ans d'exercice, c'est la première fois que je vois un cas pareil".
Le patient, P.K. Krishnamurthy, souffrait depuis plus de deux semaines d'irritations et de rougeurs avant de se décider à aller consulter mercredi.
"Il a été aussi profondément troublé et perturbé" par la découverte au microscope, a témoigné le médecin.
Le ver a été extrait au cours d'une opération de 15 mn consistant en une petite ouverture de la conjonctive, qui fut suivie en direct par la femme du patient, horrifiée.
"Le ver n'arrêtait pas de bouger et de sauter, c'était effrayant", a-t-elle confié au Mumbai Mirror.
Les symptômes du retraité ont aussitôt disparu une fois l'opération achevée tandis que le ver, toujours vivant 30 mn après avoir été ôté de l'oeil, a été envoyé à des microbiologistes de l'hôpital pour être analysé.
Selon le médecin, le ver pourrait être entré par une coupure au pied du patient ou par de la nourriture crue ou mal cuite, avant d'entrer dans la circulation sanguine et de se faufiler jusqu'à l'oeil.
"Si le ver n'avait pas été enlevé, il aurait pu pénétrer plus profond dans l'oeil et causer une perte visuelle. Il aurait pu entrer dans le cerveau et engendrer des problèmes neurologiques majeurs", a-t-il détaillé.
Selon le directeur médical de l'hôpital, Mme S. Narayani, ce cas est --heureusement-- extrêmement rare. "Nous avons un département ophtalmologique très actif et c'est la première fois que nous avons un cas pareil depuis 10 ans", a-t-elle souligné
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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Re: UNE NOUVELLE DU JOUR
AFP: 29/06/2012 à 20:34
La vie animale date de 585 millions d'années, 30 millions plus tôt qu'estimé
Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science.
Les auteurs de l'étude ont trouvé dans un sédiment limoneux les traces fossilisées d'un animal au corps mou d'un centimètre de longueur et se déplaçant lentement.
Les principaux auteurs de cette découverte, les géologues Ernesto Pecoits et Natalie Aubet de l'Université d'Alberta au Canada, ont déterminé que ces traces avaient été laissées par un animal primitif appelé bilatérien, qui se distingue des autres formes de vie non animale.
Ils sont caractérisés par une symétrie bilatérale de leur corps à l'origine de leur nom, la présence d'un tube digestif et des organes différenciés.
Ces créatures laissent également une empreinte unique en se déplaçant, précisent les scientifiques.
Ils expliquent que les caractéristiques des traces fossilisées laissées par le passage de ce bilatérien indiquent que sa musculature lui permettait de se mouvoir dans les sédiments au fond de l'océan.
Photographe : Pablo Porciuncula, AFP :
Le plus vieux fossil d'embryon de reptile exposé à Pinamar, en Uruguay, en avril 2012
La forme de ses mouvements pour se déplacer indique aussi une adaptation résultant de l'évolution pour la quête de nourriture qui devait être constituée d'éléments organiques dans les sédiments.
Il a fallu plus de deux ans à ces chercheurs pour achever leur recherche et la faire vérifier par un groupe de scientifiques afin de confirmer la datation qui a été effectuée avec des analyses spectrométriques.
Avant cette découverte, les plus anciens signes de vie animale avaient été datés à 555 millions d'années en Russie.
La vie animale date de 585 millions d'années, 30 millions plus tôt qu'estimé
Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science.
Les auteurs de l'étude ont trouvé dans un sédiment limoneux les traces fossilisées d'un animal au corps mou d'un centimètre de longueur et se déplaçant lentement.
Les principaux auteurs de cette découverte, les géologues Ernesto Pecoits et Natalie Aubet de l'Université d'Alberta au Canada, ont déterminé que ces traces avaient été laissées par un animal primitif appelé bilatérien, qui se distingue des autres formes de vie non animale.
Ils sont caractérisés par une symétrie bilatérale de leur corps à l'origine de leur nom, la présence d'un tube digestif et des organes différenciés.
Ces créatures laissent également une empreinte unique en se déplaçant, précisent les scientifiques.
Ils expliquent que les caractéristiques des traces fossilisées laissées par le passage de ce bilatérien indiquent que sa musculature lui permettait de se mouvoir dans les sédiments au fond de l'océan.
Photographe : Pablo Porciuncula, AFP :
Le plus vieux fossil d'embryon de reptile exposé à Pinamar, en Uruguay, en avril 2012
La forme de ses mouvements pour se déplacer indique aussi une adaptation résultant de l'évolution pour la quête de nourriture qui devait être constituée d'éléments organiques dans les sédiments.
Il a fallu plus de deux ans à ces chercheurs pour achever leur recherche et la faire vérifier par un groupe de scientifiques afin de confirmer la datation qui a été effectuée avec des analyses spectrométriques.
Avant cette découverte, les plus anciens signes de vie animale avaient été datés à 555 millions d'années en Russie.
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
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