Page 68 sur 97

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. juin 08, 2012 12:24 am
par saintluc
AFP: 07/06/2012 à 13:44
La plus ancienne perle fine de l'histoire de l'humanité, vieille de 7.500 ans, identifiéeLa plus ancienne perle fine de l'histoire de l'humanité est vieille d'environ 7.500 ans et a été découverte sur un site néolithique des Emirats arabes unis, selon des archéologues français qui viennent de l'identifier.
Selon le CNRS, qui annonce jeudi cette découverte dans un communiqué, "jusque-là, les gemmologues avaient popularisé l'idée que la plus vieille des perles fines (datée de 3.000 ans avant notre ère) provenait d'un site préhistorique japonais."

Mais "la perle qui vient d'être trouvée au sein de l'habitat côtier d'Umm al-Quwain 2, aux Emirats arabes unis" est datée par carbone 14 d'environ 5.500 ans avant notre ère. "Il s'agit donc de la plus ancienne perle fine archéologique connue actuellement en Arabie mais aussi au monde", ajoute le CNRS.

"Ces résultats, alliés aux précédentes découvertes de perles fines faites sur le littoral de l'Arabie du sud-est, attestent dans cette région du monde de la plus ancienne pratique de pêche à l'huître perlière", pour la "valeur esthétique" des perles, "voire à des fins rituelles".
Image
"Les perles fines occupaient une place particulière dans les rites funéraires. Ainsi, la perle retrouvée, non percée, était déposée dans la sépulture d'un individu dans la nécropole d'Umm al Quwain 2. Dans d'autres nécropoles, les perles étaient placées sur le visage du défunt, notamment au-dessus de sa lèvre supérieure", indiquent les chercheurs.

Ces résultats publiés dans la revue Arabian Archaeology and Epigraphy, "montrent l'importance qu'elles pouvaient avoir dans les sociétés anciennes du Golfe persique et du nord de l'océan Indien, au point même de constituer un élément majeur de leur identité culturelle", ajoute le communiqué.

Les analyses sur cette perle ont été menées par le laboratoire Archéologies et sciences de l'antiquité (ArScAn) (CNRS/Université Paris Ouest Nanterre La Défense/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ministère de la culture et de la communication, Inrap).

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. juin 09, 2012 12:20 am
par saintluc
AFP: 09/06/2012 à 00:14
Un virus transmis par un acarien tuerait des millions d'abeilles dans le monde
Un virus très contagieux transmis par l'acarien parasite "Varroa" contribuerait à la propagation et probablement à la mort de millions d'abeilles dans le monde, selon des chercheurs américains et britanniques dont les travaux ont été publiés jeudi aux Etats-Unis.
Cet acarien, qui se nourrit du sang des abeilles au stade larvaire ou adulte, perce leur peau et déforme leurs ailes.

Les abeilles jouent un rôle essentiel pour la pollinisation de plusieurs récoltes de fruits et légumes aux Etats-Unis estimés de 15 à 20 milliards de dollars annuellement.

Cette dernière recherche, qui paraît dans la revue américaine Science datée du 8 juin, a été menée à Hawaii par des chercheurs de l'Université de Sheffield (Grande-Bretagne), de la "Marine Biological Association" et de l'Université de Hawaii.

L'étude montre que ce pathogène viral a accru sa fréquence parmi les abeilles dans les ruches de 10% à 100%.

Ce changement s'est accompagné par une augmentation d'un million de fois du nombre de particules du virus infectant les abeilles entre elles, accompagné d'une énorme diminution de la diversité virale qui a conduit à l'émergence d'une seule souche très virulente de ce pathogène.
Image
Image
Un fois que cette nouvelle souche virale s'établira à Hawaii, longtemps épargnée, une nouvelle situation virale émergera qui reflétera ce qui se passe dans le reste du monde où le Varroa est déjà établie.

Et la capacité de cet acarien à bouleverser de façon permanente l'environnement viral des abeilles domestiques pourrait être un facteur dans le phénomène, aux origines toujours mystérieuses, dit de "colony collapse disorder" ou CCD observé depuis 2005, marqué par la disparition soudaine dans les ruches de millions d'abeilles adultes.

Ce phénomène s'est produit aux États-Unis et en Europe.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. juin 10, 2012 12:51 am
par saintluc
AFP: 08/06/2012 à 16:07
Kenya: le lac Turkana, géant fragile menacé par un immense barrage éthiopien
Pêcheurs, éleveurs et autres habitants du pourtour du Lac Turkana, au Kenya, suivent avec angoisse la construction, à quelques centaines de km plus au nord en Ethiopie voisine, d'un méga-barrage qui portera un coup fatal, disent-ils, à leur lac classé au patrimoine de l'Humanité.
Plus grand lac désertique au monde, avec 250 km de long et 60 km à sa largeur maximale, le Turkana et ses reflets de jade est un joyau fragile, dans un environnement aride déjà éprouvé par le réchauffement climatique.

"C'est un lac d une beauté étonnante, et d'ici soixante ans, vous ne verrez plus de gens autour, plus de poisson, ce sera un lac mort", assure le député local Joseph Lekuton.

En amont du fleuve Omo, qui apporte au lac Turkana 80% de son eau, l'Ethiopie construit depuis 2006 un barrage destiné à être le plus haut d'Afrique, d'une capacité de 1.870 MW.

Des 1986, le gouvernement kényan, qui peine à approvisionner le pays en énergie, a signé avec son homologue éthiopien un accord lui permettant d'importer jusqu'à 500 MW d'électricité produite par Gibe III, ce que les habitants du lac Turkana considèrent comme une trahison.

Image
Image
Image
Le comité du patrimoine mondial de l'Unesco, l'agence des Nations Unies pour la culture et l'éducation, a appelé en juin dernier l'Ethiopie "à arrêter immédiatement tous travaux de construction" de Gibe III.

Ce projet "risque de modifier substantiellement le régime hydrologique du lac Turkana et de menacer ses espèces aquatiques ainsi que les systèmes biologiques associés, lesquels sont à l?origine de l?inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial", selon ce comité.

Mais avec l'aide financière de la Chine, l'Ethiopie poursuit la construction de ce projet, dont un peu plus de la moitié est achevé.

Fondatrice en 2008 du groupe de pression des Amis du lac Turkana, la militante écologiste kényane Ikal Angelei estime que les eaux du lac baisseront de 2 à 5 mètres pendant le remplissage du réservoir du barrage, et que les choses ne s'arrangeront pas ensuite.

"On est en train de reproduire ce qui s'est fait avec la mer d'Aral (largement asséchée par le détournement de deux fleuves à fins d'irrigation en Asie centrale) en tentant de construire ce barrage, et maintenant en introduisant des plantations de canne à sucre et de coton en amont de l'Omo", estime Mme Angelei.

Les eaux du lac ont déjà reculé de dizaines de mètres en quelques années, avec l'évaporation suscitée par l'augmentation de la température, dans cette région où le thermomètre affiche autour de 40 degrés la plus grande partie de l'année.

Les combats entre communautés pour le contrôle des points d'eau et des pâturages se sont multipliés avec la raréfaction de l'eau, et la région a été frappée par la sécheresse et la famine encore plus que le reste de l'Afrique de l'Est il y a un an.

Point de rupture

"Au Turkana, nous nous sommes bâti des capacités de résistance pour s'adapter aux changements au fil des années, mais nous avons maintenant atteint un point de rupture. Cela fait vraiment peur d'imaginer ce qui se passerait en cas de changement brutal" comme la construction du barrage, prévient Mme Angelei.

"Peut-être faudra-t-il augmenter encore l'aide alimentaire d'urgence, ou mettre les gens dans des camps pour déplacés", ajoute celle dont le combat lui a valu cette année le prestigieux prix Goldman, qualifié de prix Nobel de l'environnement.

Le lac Turkana constitue "un écosystème très fragile", et "on peut s'inquiéter de ce que l'étude environnementale (sur les conséquences du barrage) n'ait pas été rendue aussi publique que certains sans doute le voudraient", relève Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement, installé à Nairobi.

"Si la conséquence du barrage est que l'écosystème (du lac Turkana) ne peut plus fonctionner comme il l'a fait depuis des centaines ou des milliers d'années, ce serait une rupture importante", poursuit M. Steiner, selon lequel "ces choses doivent être étudiées et discutées au préalable, et pas après les faits".

Directeur de l'association "Sauvons le lac Turkana", Gideon Lepalo estime que "tôt ou tard les Chinois apporteront l'argent nécessaire pour achever le barrage", et il suggère "une initiative similaire à celle du bassin du Nil", par laquelle les pays riverains du fleuve tentent de s'accorder sur son exploitation.

"J'ai beaucoup de bons souvenirs d'enfance liés au lac", ajoute ce natif de Komote, sur les bords du Turkana "et cela me fait de la peine de penser que je ne pourrai peut-être pas partager ces souvenirs avec mes enfants".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. juin 10, 2012 11:58 pm
par saintluc
AFP: 10/06/2012 à 17:27
La "dépravation sexuelle" des manchots d'Adélie scandalise un explorateur
L'explorateur britannique George Murray Levick, qui a failli mourir de froid et de faim lors d'une expédition désastreuse au Pôle Sud au début du XXe siècle, a avoué que le pire pour lui était... la perversité sexuelle des manchots de Terre Adélie.
Le Museum d'Histoire naturelle de Londres a exhumé une étude de référence de Levick, un rescapé de l'expédition Scott de 1910-13 dans l'Antarctique, qui décrit en détail les comportements sexuels de ces oiseaux, rapporte samedi le quotidien le Guardian.

Homosexualité, actes pédophiles sur des poussins et même tentatives de copulation de manchots mâles avec des femelles décédées sont décrits dans un article de Levick intitulé "Les habitudes sexuelles des manchots d'Adélie", qui avait été égaré pendant des dizaines d'années.

D'une moralité édouardienne rigide, Levick était tellement horrifié par ses propres découvertes qu'il les avaient d'abord rédigées en grec pour les rendre inaccessibles au lecteur moyen.

Les manchots mâles se rassemblent "en gangs de hooligans d'une demi-douzaine d'individus ou plus et traînent aux alentours des tertres en incommodant les occupants par leurs actes de dépravation répétés", écrivit-il par la suite en anglais.
Image
A ce jour, Levick est le seul scientifique qui ait étudié un cycle complet de reproduction à Cap Adare, après avoir passé l'été antarctique 1911-12 à cet endroit, selon le Guardian.

Levick avait survécu, avec cinq compagnons, à l'expédition qui a tué le capitaine Robert Scott et quatre autres en janvier 1912, mais il avait été contraint de passer tout l'hiver antarctique dans une grotte glacée, en attendant l'arrivée du bateau Terra Nova, envoyé pour leur sauvetage, mais bloqué par les glaces.

De retour en Grande-Bretagne, il publia un article sur les manchots en censurant leurs exploits sexuels, considérés comme trop choquants.

L'article de fond qu'il rédigea ensuite sur la sexualité de ces oiseaux a été perdu pendant 50 ans.

Selon Douglas Russell, conservateur du Muséum d'histoire naturelle qui a redécouvert l'article de Levick, les moeurs sexuelles des oiseaux qui ont tant scandalisé le scientifique sont à imputer au climat de l'Antartique. Les manchots n'ont que quelques semaines pour effectuer leur cycle de reproduction, qui démarre en octobre. "Les jeunes adultes n'ont tout simplement aucune expérience de la manière de se comporter", explique le conservateur. "D'où l'apparente dépravation de leur comportement".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. juin 12, 2012 12:24 am
par saintluc
AFP: 11/06/2012 à 12:51
NZélande: ils survivent dans le blizzard grâce à des sources d'eau chaude
Deux étudiants américains ont survécu à une semaine passée dans le blizzard des montagnes de Nouvelle-Zélande, grâce à des sources d'eau chaude dans lequelles ils allaient régulièrement se tremper pour se réchauffer, ont indiqué lundi les secouristes.
Image
Alec Brown et Erica Klintworth, tous deux âgés de 21 ans, étaient partis pour deux jours de randonnée sur la côte ouest, très sauvage, de l'île du sud, mais une tempête de neige les a coincés pendant une semaine.

La neige abondante a gonflé une rivière qui a empêché la sortie par le col que les deux jeunes gens voulaient emprunter, a indiqué le responsable des secours Sean Judd.

Plutôt que de tenter de traverser le cours d'eau, ils ont décidé de rationner la nourriture qui leur restait (beurre de cacahouètes, riz, fruits, noix). Ils ont aussi découvert des sources d'eau chaude, où ils se sont réfugiés lorsque les températures sont devenues très froides.

"Au pire de la tempête de neige, ils étaient assis dans ces sources d'eau chaude, et ils s'y trouvaient même pas mal", a raconté Sean Judd à Radio New Zealand.

Lorsque la rivière a retrouvé son débit normal, dimanche, les deux jeunes Américains ont pu franchir le col.
Pour le responsable des secouristes, la découverte de ces sources d'eau chaude a été providentielle. Sans elles, ils doutent que les deux jeunes gens aient survécu

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. juin 13, 2012 12:53 am
par saintluc
AFP: 12/06/2012 à 18:01
Des cellules souches peuvent survivre à la mort et retrouver la forme

Les cellules souches peuvent survivre en milieu hostile, en s'endormant, y compris plusieurs jours après la mort, et redevenir ensuite fonctionnelles, selon des chercheurs français dont les travaux ouvrent des pistes thérapeutiques, par exemple, pour les greffes de moelle osseuse.
Les cellules souches du muscle survivent en "état de dormance" 17 jours post-mortem chez l'homme et 16 jours post-mortem chez la souris et, une fois remises en culture, redeviennent parfaitement fonctionnelles, selon l'étude publiée cette semaine dans la revue "Nature Communications".

Il en va de même pour les cellules souches de la moelle osseuse à l'origine des cellules sanguines, qui restent viables quatre jours post-mortem chez la souris et sont également capables, après greffe, de repeupler la moelle, ajoutent les chercheurs.

De précédent travaux avaient identifié de telles cellules 32 heures après la mort dans le cerveau d'un foetus.

Mais les chercheurs français montrent comment ces cellules adultes survivent: elles ont besoin de manquer d'oxygène pour atteindre cet "état de dormance" qui leur permet de survivre et de résister à un environnement extrêmement hostile.

Ce mode de survie, mis au jour, existe aussi en cas de grands dommages tissulaires chez les vivants.
Image
"Ce réservoir de cellules souches viables dans l'organisme humain après la mort pourrait servir à faire des greffes de moelle osseuse (leucémies, maladies sanguines...) très utilisées dans les hôpitaux et pour lesquelles on manque de donneurs", estime auprès de l'AFP le professeur Fabrice Chrétien (Institut Pasteur/ hôpital Raymond Poincaré, Garches, en banlieue parisienne), qui a dirigé ces travaux en collaboration avec Shahragim Tajbakhsh (Pasteur/CNRS).

"Nous avons prélevé 4 grammes de muscle chez une dame décédée à 95 ans, 17 jours après sa mort et nous avons obtenu des millions de cellules souches et réussi à les différencier en fibres musculaires", ajoute-t-il.

Nouveaux moyens de conservation Chez des souris, les cellules souches de muscle prélevées post-mortem, une fois greffées, ont permis de restaurer la production d'une protéine défaillante, la dystrophine, chez des souris myopathes, précise M. Chrétien.

Les cellules passent à l'état de dormance en réduisant au strict nécessaire leur métabolisme : très peu de mitochondries (leurs usines de production d'énergie à partir d'oxygène) avec effondrement de leur réserve énergétique.

Plus généralement, cette mise en sommeil est une façon pour ces cellules adultes d'attendre que "l'orage passe" et de surmonter des situations hostiles, comme par exemple une lésion du muscle, pour ensuite pouvoir reprendre le cycle cellulaire et réparer le tissu ou l'organe endommagé, explique le chercheur.

Lors d'une lésion musculaire, l'arrivée d'oxygène est perturbée.

En laboratoire, "nous avons constaté que les cellules souches musculaires en anoxie (privées d'oxygène) à 4°C survivaient mieux que celles restées exposées à l'oxygène ambiant", ajoute le Pr Chrétien.

Cette découverte laisse ainsi envisager une nouvelle source et surtout de nouveaux moyens de conservation (au réfrigérateur et dans un mélange gazeux sans oxygène) de cellules souches à usage thérapeutique.

Le Pr Chrétien évoque aussi "une technique simplissime pour sélectionner ces cellules à partir de la ponction d'un mélange de cellules : rien qu'en les mettant au frigo sans oxygène, on arrive à passer d'une concentration de 2 à 7% à 40% de pureté", dit-il.

Un brevet international a été déposé pour couvrir les applications de cette découverte.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. juin 14, 2012 12:11 am
par saintluc
AFP: 13/06/2012 à 21:36
La Côte belge accueille le plus grand festival de sculptures de sable du monde
La station balnéaire belge de Blankenberge (nord) accueille cet été le "plus grand festival de sculptures de sable du monde", en mettant à l'honneur des personnages de contes de fées et de récits pour la jeunesse tels que Blanche Neige, Harry Potter et Gaston Lagaffe.
Le parc où se situe l'exposition est dominé par le château de la Belle au bois dormant, tel que représenté dans le film de Walt Disney de 1959. Réalisé avec du sable jaune issu d'une carrière belge -- et non le sable de la plage toute proche, qui ne permet pas un compactage suffisant --, il a été conçu pour résister au climat capricieux des bords de la mer du Nord.

Les visiteurs suivent ensuite un itinéraire tracés dans deux chapiteaux où sont exposés 152 statues de sable jaune ou ocre, parfois hautes de cinq mètres, sur une superficie totale de 4.000 mètres carrés.

Les artistes venus du monde entier, qui ont mis six semaines pour réaliser leurs oeuvres éphémères, ont sélectionné les héros de 80 contes ou histoires pour enfants, puisant leur inspiration dans les récits des Frères Grimm, d'Andersen, de Dickens et de J.K. Rowling, la "mère" d'Harry Potter.
Image
Image
Si les personnages issus du monde de Disney sont nombreux (Blanche Neige, Mickey, la Petite Sirène...), partenariat oblige, ils côtoient des héros de la BD, comme Astérix ou Lucky Luke, et le Vilain petit canard et Superman.

Le festival, qui en est à sa 16e édition et est ouvert jusqu'au 2 septembre, "devient chaque année plus grand et est maintenant considéré par le Livre Guinness des Records comme le plus grand du monde", s'est réjoui l'un des organisateurs, Alexandre Deman.

L'accès au festival coûte 11 euros pour les adultes, 9 euros pour les étudiants et les seniors, 7 euros pour les 4 à 12 ans et est gratuit jusqu'à 3 ans. www.sculpturedesable.be

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : jeu. juin 14, 2012 12:25 am
par saintluc
AFP: 13/06/2012 à 12:25
Autriche: séparation de deux tortues centenaires après 36 ans de vie commune
Bibi et Poldi, deux tortues géantes centenaires qui vivaient ensemble au zoo de Klagenfurt (sud de l'Autriche) depuis 36 ans, ne se supportent plus, à tel point que les responsables du zoo ont dû les séparer, a expliqué mercredi Elga Happ, directrice de l'établissement.
Image
"A la fin de l'automne, Bibi (une tortue femelle) a mordu Poldi (une tortue mâle), alors qu'elles vivaient ensemble depuis 36 ans, toujours de façon paisible", a raconté à l'AFP Elga Happ. "Subitement, Bibi ne pouvait plus supporter Poldi."

"Dès que Bibi attaque Poldi, on doit intervenir et les attirer avec des tomates, pour que rien de grave ne se passe", ajoute la directrice du zoo. Les deux tortues ont été mises dans deux enclos différents.

Le zoo a fabriqué une copie de Poldi en plastique, pour étudier la réaction de Bibi. Mais cette dernière "a tout de suite reconnu que ce n'était pas un animal vivant", souligne Elga Happ.

Le brusque changement de comportement de Bibi reste pour le moment un mystère. "Un professeur d'université au Texas nous a dit que Bibi a peut-être perdu un sens, et ne reconnaît plus son semblable. Nous avons mené plusieurs tests, mais tout est en ordre chez elle."
"Cela a peut-être un rapport avec l'âge", alors que les deux tortues ont au minimum 115 ans, indique Elga Happ. Elle espère bien pouvoir remettre Bibi et Poldi ensemble un jour.

Le zoo de Klagenfurt a acheté les deux tortues du zoo de Bâle (Suisse) en 1976. Elles vivaient depuis dans le même enclos.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : ven. juin 15, 2012 12:11 am
par saintluc
AFP: 14/06/2012 à 23:03
Un gros astéroïde va croiser au large de la Terre mais sans danger
Un astéroïde de 500 mètres de largeur récemment découvert va passer au large de la Terre vendredi à une distance suffisamment grande pour ne poser aucun danger de collision, ont indiqué jeudi des astronomes.
"Cet astéroïde inhabituellement de grande taille ne sera pas visible à l'oeil nu mais les amateurs pourront l'observer en direct sur internet", a précisé Patrick Paolucci, président du site spécialisé Slooh.com.

"De temps à autre, un astéroïde survient de nulle part comme celui-ci, qui est en fait assez gros", a-t-il dit à l'AFP.

Cet astéroïde baptisé 2012 LZ1, devrait croiser notre planète au plus près à 14 fois la distance de la Lune à la Terre.
Image
Cet objet céleste de grande taille a été découvert il y a seulement quelques jours par l'astronome austro-écossais Rob McNaught et ses collègues à l'école de recherche en astronomie et astrophysique de l'Université nationale australienne.

Un astéroïde est classé comme objet proche de la Terre si sa taille est supérieur à 152 mètres de largeur et sa distance de la Terre est inférieure à 7,5 millions de kilomètres.

La NASA a déjà répertorié 9.000 de ces petits corps célestes.

Patrick Paolucci a précisé que le sur-vol de l'astéroïde sera suivi en temps réel par un télescope des îles Canaries (Espagne) et pourra être vu sur le site Slooh.com à partir de 00H00 GMT vendredi.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : sam. juin 16, 2012 12:23 am
par saintluc
AFP: 15/06/2012 à 23:27
Jura: après 100 km à contresens, une automobiliste stoppée par un barrage de camions
Une automobiliste prise en chasse mercredi soir par la gendarmerie a été stoppée par un barrage de camions après avoir parcouru près de 100 kilomètres à contresens sur l'autoroute entre l'Ain et le Jura, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Image
Mercredi soir, une patrouille de gendarmerie a pris en chasse, gyrophares allumés et sirènes hurlantes, l'automobiliste entrée à contresens sur l'A39 à hauteur de La Boisse (Ain) et lui a demandé à plusieurs reprises de s'arrêter, a indiqué à l'AFP le parquet de Lons-le-Saunier, confirmant une information du quotidien Le Progrès.

Confrontés à son refus d'obtempérer, les gendarmes du peloton autoroutier de Courlaoux ont demandé à plusieurs chauffeurs poids-lourds de stopper leurs véhicules sur la largeur des voies.

En voyant ce barrage, l'automobiliste, qui n'avait aucune intention suicidaire, s'est arrêtée, a précisé la procureure Virginie Deneux.
La conductrice, âgée de 49 ans, a été présentée jeudi au parquet de Lons-le-Saunier, est convoquée au tribunal le 13 juillet. Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de conduire et une obligation de soins, selon Mme Deneux. Cette femme parfaitement insérée socialement et domiciliée en région Rhône-Alpes ne donne pas d'explication à son acte. Les tests n'ont révélé ni trace d'alcool ni de stupéfiants.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : dim. juin 17, 2012 12:17 am
par saintluc
AFP: 15/06/2012 à 23:13
Des ossements trouvés en Bulgarie pourraient appartenir à St Jean-Baptiste
Des ossements trouvés sous le sol d'une église bulgare en 2010 pourraient être ceux de Saint Jean-Baptiste, selon une nouvelle datation au carbone 14 effectuée par des chercheurs de l'Université britannique d'Oxford.
La phalange analysée à Oxford est en effet datée du Ier siècle, ce qui correspond à l'époque où le prédicateur, parent de Jésus, aurait vécu selon les différents textes religieux, indique l'université dans un communiqué.

Tout en reconnaissant leur surprise de constater l'âge avancé de cet ossement, les scientifiques soulignent toutefois que cette datation ne suffit pas pour autant à authentifier la relique de Saint Jean-Baptiste.

La découverte avait été effectuée en 2010 par des archéologues fouillant sous une église antique située sur une île bulgare dénommée Sveti Ivan, ce qui signifie littéralement "Saint Jean".

Du sol situé près de l'autel, ils avaient extrait un petit sarcophage de marbre renfermant des restes humains - dont une phalange, une dent et la face avant d'un crâne - ainsi que trois os d'animaux.
Image
Thomas Higham et Christopher Ramsey ont tenté de dater ces os humains mais seul l'un d'entre eux, la phalange, contenait encore assez de collagène (une protéine fibreuse) pour permettre une bonne datation par le carbone 14, forme de carbone radioactive, donc instable.

"Nous avons été surpris que la datation aboutisse à une âge aussi avancé. Nous avions pensé que les os étaient plus récents que ça, peut-être du IIIe ou IVe siècle. Néanmoins, les résultats sont vraiment cohérents avec quelqu'un ayant vécu au 1er siècle", déclare le Pr Higham dans le communiqué.

"Qu'il s'agisse de Saint Jean-Baptiste ou non, c'est une question à laquelle nous ne pouvons pas répondre, et nous ne le pourrons probablement jamais", assure-t-il.

D'autres chercheurs, de l'Université de Copenhague, ont de leur côté reconstitué une partie du génome de trois os. Les séquences ADN obtenues montrent qu'ils appartenaient à un seul individu, probablement de sexe masculin, porteur de gènes caractéristiques du Proche orient, la région d'origine de Saint Jean-Baptiste.

A côté du sarcophage, les archéologues bulgares ont également trouvé une petite boîte de tuf, une roche volcanique, qui portait des inscriptions en grec ancien mentionnant explicitement Saint Jean-Baptiste et son jour de fête.

Le texte en question demande en outre l'aide de Dieu pour "notre serviteur Thomas", qui selon certaines théories aurait été chargé d'apporter ces reliques sur l'île bulgare.

L'analyse de cette boîte a révélé qu'elle avait vraisemblablement pour origine la Cappadoce, une région de Turquie.

Les chercheurs bulgares estiment que les ossements sont probablement arrivés sur l'île via Antioche, une ville turque où la main droite de Saint Jean était conservée jusqu'au Xe siècle.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : lun. juin 18, 2012 12:11 am
par saintluc
AFP: 6/06/2012 à 18:57
80 pythons royaux élevés dans le sous-sol d'un pavillon de banlieue
Pas de vin ni d'outils de jardin dans le sous-sol du pavillon de Sylvain Fauchoix, en Seine-et-Marne: ce salarié de la SNCF y bichonne 80 pythons royaux et des oeufs en train d'éclore, expliquant sa passion avec un serpent d'1,5 mètre dans les bras.
"C'est une passion que j'ai depuis tout petit: j'ai commencé avec les insectes, puis les lézards et les mygales, et vers 12 ans, je suis tombé amoureux des serpents", raconte Sylvain Fauchoix, 28 ans, entouré de pythons royaux dans le sous-sol de son pavillon, à la périphérie de Chelles.

"Vers 14 ans, j'ai ramené un serpent d'une exposition. Je me suis fait tuer par mon père! Puis il s'y est fait", se souvient-il amusé.

Mais en décembre, l'éleveur de serpents a failli se retrouver en prison. Dénoncé par un concurrent, dit-il, il était soupçonné de détention illégale et de trafic. Il a un nouveau rendez-vous avec la justice mardi.

En attendant, il présente fièrement, tout contre lui, son Piebald, blanc avec des taches marron, le Snow avec ses yeux rouges d'albinos et la langue sortie et tant d'autres pythons, qu'il caresse délicatement.

Image
Ses "animaux", comme il les appelle, ne sont pas venimeux. Ils sont dans des casiers individuels, dans une pièce bien isolée, humide et chaude, à 27 degrés, au plus près de leurs conditions en milieu naturel, en Afrique.

L'éleveur de serpents est passionné de génétique: lors des accouplements, il travaille sur les gènes récessifs et dominants, afin d'obtenir des serpents avec de nouvelles couleurs. "Oui, certains valent le prix d'une grosse voiture", dit-il pudiquement.

"C'est ma passion, je suis mordu de ça", explique le jeune homme, chef de conducteurs de trains à la SNCF. "Je suis fasciné par ce qui crée une répulsion chez les gens, comme les requins aussi", confie M. Fauchoix, barbichette et cheveux longs attachés. "J'aime ce côté primitif, bien implanté dans la nature", explique-t-il.

Fruit défendu

"Si les gens continuent de diaboliser le serpent, c'est à cause de la religion", d'Adam et Eve, du fruit défendu. "Sans le côté relationnel, comme avec un chien ou un chat, on a l'impression de ne pas cerner l'animal", pense-t-il.

Mais n'en-a-t-il vraiment jamais peur? "Je ne suis pas fou, je ne ferais pas ça avec un crotale", serpent très dangereux, admet-il. "Je me suis déjà fait mordre plein de fois, ça fait des petites griffures. Puis je désinfecte, comme si je m'étais fait griffer par mon chat".

Son épouse s'est "aussi mariée à (sa) passion". Son fils, qui va avoir 5 ans, "n'est pas passionné, mais il les prend, ça ne le choque pas". Et les voisins? "Je les ai invités à venir, ils étaient ébahis. C'est un couple charmant qui adore les animaux".

En décembre, à son retour de voyage de Noces, il a été interpellé à l'aéroport et placé en garde à vue, soupçonné de détention illégale et de trafic. "C'était un cauchemar. J'ai appris qu'on avait fait une perquisition chez moi. On a failli tout perdre", raconte-t-il.

Il reconnaît qu'il n'avait pas toutes les autorisations. La justice lui a demandé de se mettre en règle, ce qu'il dit avoir fait.

"J'ai passé les certificats nécessaires, puis on a monté une société avec deux amis associés et maintenant, on peut vendre librement nos serpents", se réjouit-il. Il l'expliquera mardi devant le tribunal.

Il n'envisage pas qu'on lui retire ses serpents. "Qu'on me coupe les deux jambes, ça me fera moins mal. (...) C'est toute ma vie, derrière ma femme et mon enfant".

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. juin 19, 2012 12:17 am
par saintluc
AFP: 18/06/2012 à 18:41
Pakistan: des policiers qui n'auront pas perdu leur "bide" resteront au bureau
Un commandant de police pakistanais a ordonné à ses hommes en surpoids de maigrir s'ils veulent continuer à être déployés sur le terrain, un ultimatum qualifié de "bataille du bide" par un quotidien local.
Habibur Rehman, chef de la police du Pendjab, la province la plus peuplée du pays, a décrété que le tour de taille de ses 175.000 subordonnées ne devait plus excéder 96 cm, a annoncé sa porte-parole, Nabila Ghazanfar.

"Je suis au régime, et si je peux maigrir, pourquoi pas vous", a déclaré M. Rehman à ses troupes le mois dernier pour justifier son ordre, des propos rapportés à l'AFP par Mme Ghazanfar.

"Quand ils sont en surpoids, les policiers ne sont pas en mesure de traquer efficacement les bandits, voleurs et autres criminels", explique cette dernière.

Selon elle, au moins 50% des policiers du Pendjab sont en surpoids.

Cette proportion atteindrait même 77% à Rawalpindi, ville jumelle de la capitale Islamabad, qui abrite le quartier général de l'armée et a été visée ces dernières années par plusieurs attaques meurtrières des rebelles talibans, selon le quotidien en anglais The News. "Les policiers y semblent en train de perdre la bataille du bide", note facétieusement le journal.
Image
M. Rehman a envoyé à tous les policiers de sa province une lettre leur ordonnant de maîtriser leur poids. Ceux qui seront toujours en surpoids à partir du 1er juillet ne seront plus affectés à des postes de terrain.

Depuis, "les officiers s'inscrivent dans des clubs de sport ou font d'autres exercices, notamment du jogging, pour devenir minces", a ajouté Mme Ghazanfar.

Mais le sous-effectif chronique en vigueur dans la police n'arrange pas les choses, souligne-t-elle, car, "quand un policier fait le travail de six autres, il n'a pas le temps de faire de l'exercice".

"La hiérarchie va évaluer les progrès fait en la matière, et étendra au besoin la date butoir", a précisé un haut responsable policier sous couvert d'anonymat.

La cuisine pakistanaise est très riche en viandes, huile et sucres, et le pays, dont plus de 20% de la population se trouve sous le seuil de pauvreté, compterait 22,2% de personnes en surpoids. Un chiffre modeste au niveau mondial, selon le magazine Forbes, qui a classé le Pakistan 165e sur un total de 194 dans son classement des pays "les plus gros" au monde. Des sources locales pakistanaises évoquent elles un taux de surpoids d'environ 25%.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mar. juin 19, 2012 12:20 am
par saintluc
AFP: 18/06/2012 à 21:16
La théorie de l'évolution de Darwin pour créer la musique parfaite
Un programme informatique, inspiré de la théorie de la sélection naturelle de Darwin couplé aux goûts musicaux d'utilisateurs d'un site internet, pourrait permettre de créer le tube parfait, selon des chercheurs dont les travaux paraissent lundi aux Etats-Unis.
Des scientifiques de l'Imperial College de Londres pensent avoir découvert une façon de produire de la musique à partir de sons musicaux pris au hasard, allant du carillon à de simples "bips".

Le programme, appelé DarwinTunes, diffuse des morceaux d'une durée de 8 secondes chacun. Pour l'expérience, ces suites de sons ont été écoutées via un site internet par 7.000 volontaires qui les ont notées sur une échelle allant "d'insupportable" à "j'adore".

DarwinTunes a ensuite marié les dix groupes de sons les plus populaires puis mélangé des éléments musicaux entre eux pour créer vingt nouveaux morceaux.

Le résultat montre que les morceaux les plus populaires ainsi créés sont formés d'un grand nombre d'accords et de rythmes présents dans les chansons modernes.
Image
Image
Ceci pourrait expliquer pourquoi la musique populaire évolue constamment et pourquoi les productions traditionnelles peuvent persister pendant des siècles voire des millénaires, selon les auteurs de cette étude publiée dans les Annales de l'académie américaine des sciences (Pnas) datées du 18 au 22 juin.

Armand Leroi, professeur de biologie à l'Imperial College de Londres, et co-auteur de ces travaux, note que "tout le monde pense que la musique est le produit de traditions musicales créées par des compositeurs de génie".

Mais "ce qui paraît être le vrai moteur de l'évolution de la musique populaire pourrait être le choix de l'auditeur".

"Chaque fois que quelqu'un télécharge un morceau de musique plutôt qu'un autre, il fait un choix" ce qui, selon M. Leroi, est en soi "un acte créatif".

"Après tout, c'est ainsi que la sélection naturelle crée toutes formes de vie sur Terre et si la sélection peut être créatrice de vie, ce processus devrait pouvoir sélectionner des airs de musique pop", dit-il.

Re: UNE NOUVELLE DU JOUR

Publié : mer. juin 20, 2012 12:26 am
par saintluc
AFP: 19/06/2012 à 20:00
Bataille judiciaire autour d'un tyrannosaure de 70 millions d'années
Un squelette de tyrannosaure est au coeur d'une bataille judiciaire historique à New York, où il avait été vendu aux enchères le mois dernier: la Mongolie souhaite sa restitution, et un procureur new-yorkais vient de lui apporter son soutien.
Le squelette reconstitué et quasi complet de ce Tarbosaure bataar, grand prédateur bipède qui a vécu à la fin du Crétacé il y a environ 70 millions d'années, vient du désert de Gobi.

Il avait été expédié en Floride depuis la Grande-Bretagne en mars 2010, et a été vendu aux enchères le 20 mai à New York pour 1,05 million de dollars, par la maison Heritage Auctions, basée au Texas.

Dans une plainte déposée lundi, le procureur de Manhattan (New York) a demandé sa saisie, pour que le squelette soit rendu à la Mongolie, qui avait en vain cherché à empêcher la vente.

Selon la plainte déposée devant le tribunal fédéral de Manhattan, les documents de douane pour l'entrée aux Etats-Unis avaient été falsifiés, donnant comme pays d'origine la Grande-Bretagne et affirmant qu'il s'agissait notamment de deux têtes de reptile. La valeur de l'envoi avait été estimée à 15.000 dollars, alors que le squelette a ensuite été mis à prix entre 950.000 et 1,5 million de dollars.
Image
Le gouvernement de Mongolie avait obtenu d'un juge texan une injonction interdisant la vente, mais elle a eu lieu quand même.

Dans un accord signé fin mai avec les autorités de Mongolie, la maison d'enchères a accepté qu'elle soit gelée, le temps que l'affaire soit tranchée par la justice.

La vente était "conditionnelle, dépendante de futures décisions judiciaires", a déclaré mardi Jim Halperin, vice-président d'Heritage Auctions dans un communiqué. "Cette affaire est maintenant entre les mains des avocats et des hommes politiques".

Le président de Mongolie, Tsakhia Elbegdorj, s'est selon le procureur félicité de la procédure entamée lundi, soulignant que le tyrannosaure représentait "une pièce importante de l'héritage culturel du peuple de Mongolie".

Le Tarbosaure bataar, carnivore qui faisait plus d'une tonne, vivait dans les plaines de l'actuelle Mongolie à la fin du Crétacé. Depuis 1924, la Mongolie considère les fossiles comme une propriété nationale, et leur exportation est interdite.

Trois experts, mandatés par le président de Mongolie, ont estimé le 5 juin dernier que ce fossile particulier venait "presque certainement" de la formation de Nemegt, dans l'ouest du désert de Gobi, et qu'il y avait été trouvé et trafiqué par des braconniers entre 1995 et 2005.

Selon la maison d'enchères, son propriétaire avait acheté "de bonne foi" ce qui n'était alors qu'un "tas d'os non assemblés", et a passé plus d'un an à reconstituer le squelette de 2,43 m de haut et 7,31 m de long.

C'était, selon la maison d'enchères, "la première fois qu'un tyrannosaure complètement préparé" était proposé à une vente aux enchères.

Le squelette attend désormais dans un endroit sécurisé à New York d'être fixé sur son sort. Cela pourrait prendre des mois voire des années.

Il n'est pas le seul: une statue khmère millénaire, qui devait être vendue aux enchères à New York en mars 2011 par Sotheby's, fait également l'objet d'une procédure judiciaire afin qu'elle soit restituée aux autorités cambodgiennes.