Une histoire presque vraie

[Waco Rhode]

Né pour un p tit pain

J'étais dans un camp forestier avec Bababou et deux Marocain pâs encore enregistrer au Canada
pis qui parlait a peine francais on plantait des arbres pour reboiser les defunte foret du Québec
massacrer par des entrepreneurs malveillant et sans vergogne une vrai mission morale
dans le nord on avait pas de télé pas de journal juste une petite radio
qui grichait un mot sur deux fait qu on l'écoutait plus vraiment, de toute facon on etait
tellement fatiguer quand on arrivait au camp que on pensait juste a dormir ou a manger
des sanwich au jambon pas frais... mais on dormait mal car ca nous a pris un bout avant de
s habituer a notre lit de camp fait de belle planche d épinette et sans matelas.... on est devenu
les champion de la courbature, les Marocain eux on pas sentit la difference vu qu il on toujours
dormis dans ces conditions la...

Coté hygiene c etait pas fort non plus fallait marcher un quart de mille pour avoir de l eau
et la ramener au camp et elle etait pas chaude je vous l asssure, ca fait que au bout
d un certain temps ya commencer a avoir une odeur de sainteté pas catolique dans le camp
ca puait quand meme moin que dans un bureau de gerant de banque mais c etait tres dur
a supporter au debut, mais on s habitue a tout dans la vie.....

Quand les batteries de la radio on rendu l ame Jean Paul II voulait remettre la sienne
a son grand boss pis ca commencait a vouloir brasser a la chambre des communes
on savait pas encore que c était Nathalie qui runnait la télécommande......

On en est venu a vraiment sentir !! le feeling de nos ancetres l air pur un dur labeur on
etait couper du monde sauf le samedi soir quand le foreman venait porter les arbres
pis la boite de manger pour la semaine nous amenait meme un petite caisse de
molson dry un boss en or... En plus moi et Babadou on etait chanceux les deux marocain
prenait pas une goute d alcool des musulmans ca l air ... fait qu on se tapait la
caisse de biere juste a deux des fois Babadou nous sortait un restant de sa recolte
de l année passé la belle vie quoi.....

Apres huit semaine de labeur effroyable on a fait un calcul.. a douze cent de l arbre
pis vu qu on en plantait 1500 par jour ca nous fesait 180 pîastre par jour fois 7 donc
1260 belle piastre par semaine multiplier par huit 10080.00 l objectif de 10000 etant atteint
pis vu qu on etait ecouerer a planche on a decider de finir ca la au diable la mission morale..
pis de redescendre avec le boss le samedi suivant sauf qu il est pas venu...
pis nous autres nos bagages etait pret...

Le lundi suivant apres deux jour d angoisse j ai dis a Babadou moi je me tape les
70 kilometres qui nous separe du village le plus proche on va voir le boss chez lui
y nous paye pis on file Montreal se taper une bonne patate frite.. il etait d accord
donc on a mis notre barda sur notre dos pis on est partir sur le chemin forestier
plein de bouette un moment donner on a vu le village au loin ca nous a redonner
des force pis on c est mis a marcher plus vite meme si mes veilles bottes me mettait les pieds
en compote. Une fois arriver chez le boss y restait juste quatre bloc
de ciment la ou etait sa maison mobile 8 semaine avant???
Le monde de la place nous on dit qu il le connaissait pas pis que c etait un crosseur
qui avait deja fait ca ailleurs....FUCK.....on est revenu sur le pouce en ville
pis j ai manger du ragout de boullette de la bonne marque....

Ce soir je bouge pas je vais regarder la tv toute la soirée...j ai comme un mal a l ame...

Y sont fort HEIN........

Waco

A suivre ...

[leolo]

As-tu déposé plainte à la commision du travail?

[VirtuoseII]

Né pour un p tit pain

J'étais dans un camp forestier avec Bababou et deux Marocain pâs encore enregistrer au Canada
pis qui parlait a peine francais on plantait des arbres pour reboiser les defunte foret du Québec
massacrer par des entrepreneurs malveillant et sans vergogne une vrai mission morale
dans le nord on avait pas de télé pas de journal juste une petite radio
qui grichait un mot sur deux fait qu on l'écoutait plus vraiment, de toute facon on etait
tellement fatiguer quand on arrivait au camp que on pensait juste a dormir ou a manger
des sanwich au jambon pas frais... mais on dormait mal car ca nous a pris un bout avant de
s habituer a notre lit de camp fait de belle planche d épinette et sans matelas.... on est devenu
les champion de la courbature, les Marocain eux on pas sentit la difference vu qu il on toujours
dormis dans ces conditions la...

Coté hygiene c etait pas fort non plus fallait marcher un quart de mille pour avoir de l eau
et la ramener au camp et elle etait pas chaude je vous l asssure, ca fait que au bout
d un certain temps ya commencer a avoir une odeur de sainteté pas catolique dans le camp
ca puait quand meme moin que dans un bureau de gerant de banque mais c etait tres dur
a supporter au debut, mais on s habitue a tout dans la vie.....

Quand les batteries de la radio on rendu l ame Jean Paul II voulait remettre la sienne
a son grand boss pis ca commencait a vouloir brasser a la chambre des communes
on savait pas encore que c était Nathalie qui runnait la télécommande......

On en est venu a vraiment sentir !! le feeling de nos ancetres l air pur un dur labeur on
etait couper du monde sauf le samedi soir quand le foreman venait porter les arbres
pis la boite de manger pour la semaine nous amenait meme un petite caisse de
molson dry un boss en or... En plus moi et Babadou on etait chanceux les deux marocain
prenait pas une goute d alcool des musulmans ca l air ... fait qu on se tapait la
caisse de biere juste a deux des fois Babadou nous sortait un restant de sa recolte
de l année passé la belle vie quoi.....

Apres huit semaine de labeur effroyable on a fait un calcul.. a douze cent de l arbre
pis vu qu on en plantait 1500 par jour ca nous fesait 180 pîastre par jour fois 7 donc
1260 belle piastre par semaine multiplier par huit 10080.00 l objectif de 10000 etant atteint
pis vu qu on etait ecouerer a planche on a decider de finir ca la au diable la mission morale..
pis de redescendre avec le boss le samedi suivant sauf qu il est pas venu...
pis nous autres nos bagages etait pret...

Le lundi suivant apres deux jour d angoisse j ai dis a Babadou moi je me tape les
70 kilometres qui nous separe du village le plus proche on va voir le boss chez lui
y nous paye pis on file Montreal se taper une bonne patate frite.. il etait d accord
donc on a mis notre barda sur notre dos pis on est partir sur le chemin forestier
plein de bouette un moment donner on a vu le village au loin ca nous a redonner
des force pis on c est mis a marcher plus vite meme si mes veilles bottes me mettait les pieds
en compote. Une fois arriver chez le boss y restait juste quatre bloc
de ciment la ou etait sa maison mobile 8 semaine avant???
Le monde de la place nous on dit qu il le connaissait pas pis que c etait un crosseur
qui avait deja fait ca ailleurs....FUCK.....on est revenu sur le pouce en ville
pis j ai manger du ragout de boullette de la bonne marque....

Ce soir je bouge pas je vais regarder la tv toute la soirée...j ai comme un mal a l ame...

Y sont fort HEIN........

Waco

A suivre ...

TABA... Ça , ça me met en TABA...

[VirtuoseII]

As-tu déposé plainte à la commision du travail?

Leolo, j'ai vécu des histoires d'horreur de même moi aussi , souvent.
Si ça se trouve ces charognes là , ils n'ont même pas de numéro d'employeur.

[Waco Rhode]

Effectivement Virtuose la charogne est partout, la suite demain.

[leolo]

Presque vrai