Que pense les athées ?
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- Alpha
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Que pense les athées ?
Quand tout va mal et que les problèmes nous débordent, que l'on pourrît la vie des gens qui nous entoure avec nos problèmes de jeux, de dépendance, ou de comportement.
Que pense un athée pour ne pas utiliser le suicide pour en finir avec la douleur qu'il transporte dans sa tête ???
Parfois des gens dépendent de nous dans la vie et cela suffit a résisté a la tentation du suicide, mais lorsque plus personne ne compte sur nous, que dire a un athée pour le motivé a réglé ses problèmes ???
P.S. Je ne suis pas suicidaire, et personne dans mon entourage, mais seulement un débat philosophique.
Que pense un athée pour ne pas utiliser le suicide pour en finir avec la douleur qu'il transporte dans sa tête ???
Parfois des gens dépendent de nous dans la vie et cela suffit a résisté a la tentation du suicide, mais lorsque plus personne ne compte sur nous, que dire a un athée pour le motivé a réglé ses problèmes ???
P.S. Je ne suis pas suicidaire, et personne dans mon entourage, mais seulement un débat philosophique.
- Diane14
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C'est une bonne question, Alpha ... très bonne même.
J'ai déjà été très bas moralement, à un point tel que je pesais le pour et le contre de certaines manières de s'enlever la vie. Sauf qu'heureusement j'ai rencontré un ami qui m'a fait réaliser que c'était une grosse erreur.
Mais je m'imagine n'avoir personne pour m'aider...ouf. Je pourrais même pas te répondre. Une personne suicidaire qui n'a plus rien ni plus personne pour s'accrocher, même pas la foi, elle doit carrément être à la dérive.
J'ai déjà été très bas moralement, à un point tel que je pesais le pour et le contre de certaines manières de s'enlever la vie. Sauf qu'heureusement j'ai rencontré un ami qui m'a fait réaliser que c'était une grosse erreur.
Mais je m'imagine n'avoir personne pour m'aider...ouf. Je pourrais même pas te répondre. Une personne suicidaire qui n'a plus rien ni plus personne pour s'accrocher, même pas la foi, elle doit carrément être à la dérive.
Bien qu'il n'est pas le seul à broyer du noir.
De le faire parler, des fois on trouve des solutions ou lui même en trouve.
De lui raconter une expérience, un vécu qu'on a eu.
De lui dire qu'on est là s’il a besoin d'aide.
De lui offrir des ressources compétentes pour appeler et parler.
Sortir faire une balade avec lui pour lui changer les idées. Ou faire une ou des activités avec lui.
Et ne pas être envahissant, à moins qu'il soit sur le point de le faire.
Et si l’on en parle à quelqu’un d’être sûr qu’il ne l’enfoncera pas davantage.
De le faire parler, des fois on trouve des solutions ou lui même en trouve.
De lui raconter une expérience, un vécu qu'on a eu.
De lui dire qu'on est là s’il a besoin d'aide.
De lui offrir des ressources compétentes pour appeler et parler.
Sortir faire une balade avec lui pour lui changer les idées. Ou faire une ou des activités avec lui.
Et ne pas être envahissant, à moins qu'il soit sur le point de le faire.
Et si l’on en parle à quelqu’un d’être sûr qu’il ne l’enfoncera pas davantage.
- Don Juan
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Rien ne te retient, sauf les tiens. Mais quand tu as déjà eu la douleur tu sais relativiser, que tu crois ou pas. Et ce n'est pas la religion qui retient non plus un croyant, sinon seuls les athées se suicideraient. Le suicide est seule vraie position philosophique au sens où tu résous - à ta manière - la question du pourquoi.
- Petite@Fleur
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Voilà.Don Juan a écrit :Rien ne te retient, sauf les tiens. .
et quand tu as déjà été "celui qui reste" (vs celui qui se suicide), avec tes questions, tes doutes, tes "j'aurais dû lui dire", tes "j'aurais dû me taire",
ce que tu as fait et que tu n'aurais pas du faire, ce que tu as tu et qu'il aurait fallu dire, alors tu comprends que la pire chose que tu puisses faire à ceux qui t'aiment, c'est te suicider
Parce que pour ceux qui restent, c'est la chagrin, comme pour n'importe quelle mort, mais avec en plus parfois des remords et surtout, surtout, des questions qui n'auront jamais de réponse, jusqu'à la fin de leur propre vie
Pour aider quelqu'un qui a des tendances suicidaires, il faut être présent mais pas envahissant,, écouter mais pas conseiller, c'est compliqué. Qu'on soit croyant ou athée, à mon avis le problème est le même (sauf que pour un croyant le suicide est un péché)
[color=red] Oser toujours, céder parfois, renoncer [b]JAMAIS[/b] [/color]
- Alpha
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Leolo parle de soutien, d'accompagnement, mais pas d'argument massue pour convaincre que la vie est plus importante que la mort.
Dans mon affirmation de départ, j'avais mentionné que selon le suicidaire plus personne ne compte sur lui, donc l'argumentation des proches restes d'une importance relative pour lui.
En effet, cette affirmation résume précisément la situation. Mais parfois une phrase entendue ou un évènement permet de trouvé la réponse au pourquoi je reste.Don Juan a écrit : Le suicide est seule vraie position philosophique au sens où tu résous - à ta manière - la question du pourquoi.
Dans mon affirmation de départ, j'avais mentionné que selon le suicidaire plus personne ne compte sur lui, donc l'argumentation des proches restes d'une importance relative pour lui.
- Petite@Fleur
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Si personne ne compte plus sur lui, je me demande bien quel argumentaire tu pourrais trouver pour donner à un athée l'envie de rester puisqu'il n'est même pas censuré par la notion de péché.
En général, quelqu'un qui décide d'en finir a déja fait un bilan assez poussé de sa vie, dans lequel les contre l'emportten surr les pour.
En général, quelqu'un qui décide d'en finir a déja fait un bilan assez poussé de sa vie, dans lequel les contre l'emportten surr les pour.
[color=red] Oser toujours, céder parfois, renoncer [b]JAMAIS[/b] [/color]
- Diane14
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Amplement d'accord avec toi, pour l'avoir déjà vécu en 2004 alors que la douleur est encore présente (mais un peu moins forte) mais que le questionnement est toujours aussi présent....Petite@Fleur a écrit : alors tu comprends que la pire chose que tu puisses faire à ceux qui t'aiment, c'est te suicider
Parce que pour ceux qui restent, c'est la chagrin, comme pour n'importe quelle mort, mais avec en plus parfois des remords et surtout, surtout, des questions qui n'auront jamais de réponse, jusqu'à la fin de leur propre vie
- ourseblanche
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Ce n'est pas une règle absolue mais quelques indices peuvent servir pour dédecter si la personne va passer à l'acte.
Il arrive souvent que ces personnes planifient leur geste.
Où / Quand / et Comment.
de plus, lorsqu'ils ont réponses à ses questions, leur morale va mieux. Ils ont enfin la solution.
C'est ainsi qu'on entend souvent les proches de la personne suicidé dire qu'elle allait pourtant mieux. Certains d'entre eux font le tour de leurs proches et leur offre quelques cadeaux (objets personnels).
Ces personnes suicidaires ont aussi la caractéristique d'êtres coupées de leurs émotions. Ni triste ni joyeux, juste correct, juste que ça va mieux, que l'on croit.
Alors il ne faut pas hésiter si l'on a un doute de poser directement la question. Veux-tu te suicider? La réponse sera oui et poursuivez en demandant quand, où et comment? Avant même de demander pourquoi.
J'ai expérimenté cette façon de faire et ça marché. C'était code rouge et la prochaine étape est de tenter de faire réagir la personne émotivement. La faire pleurer, la faire enrager. Faire sortir les émotions à tout prix.
Pour les personnes qui reçoivent ces confidences, il ne faut pas rester seules avec ce fardeau du secret. Même si celui-ci nous fait promette de ne pas en parler.
Les lignes d'urgences Suicide-Action Montréal (24h/24h): 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) ou (514) 723-4000 (Montréal)
ou
le pour les urgences 911
ce sont des gens qualifiés qui peuvent vous aider.
Pour le Pourquoi maintenant et bien c'est complètement irrationnel. Même avec tous plein de bonnes personnes autour de lui, son raisonnement est incompréhensible pour nous.
Même que parfois c'est pour soulager les personnes qu'il aime qu'il veut le faire. Il se sent un fardeau pour sa famille.
Il ne faut pas avoir peur d'aborder la question directement avec les mots justes, pas de tricotage... veux-tu te suicider. Ne pas trouver des solutions pour lui faites le parler. Et si possible faite un pacte avec lui. exemple tu ne fais rien avant une semaine ce qui vous donne la chance de trouver de l'aide et d'intervenir si il y a lieu.
La culpabilité des personnes qui ont perdu quelqu'un de cette manière est très difficile à supporter.
Il arrive souvent que ces personnes planifient leur geste.
Où / Quand / et Comment.
de plus, lorsqu'ils ont réponses à ses questions, leur morale va mieux. Ils ont enfin la solution.
C'est ainsi qu'on entend souvent les proches de la personne suicidé dire qu'elle allait pourtant mieux. Certains d'entre eux font le tour de leurs proches et leur offre quelques cadeaux (objets personnels).
Ces personnes suicidaires ont aussi la caractéristique d'êtres coupées de leurs émotions. Ni triste ni joyeux, juste correct, juste que ça va mieux, que l'on croit.
Alors il ne faut pas hésiter si l'on a un doute de poser directement la question. Veux-tu te suicider? La réponse sera oui et poursuivez en demandant quand, où et comment? Avant même de demander pourquoi.
J'ai expérimenté cette façon de faire et ça marché. C'était code rouge et la prochaine étape est de tenter de faire réagir la personne émotivement. La faire pleurer, la faire enrager. Faire sortir les émotions à tout prix.
Pour les personnes qui reçoivent ces confidences, il ne faut pas rester seules avec ce fardeau du secret. Même si celui-ci nous fait promette de ne pas en parler.
Les lignes d'urgences Suicide-Action Montréal (24h/24h): 1-866-APPELLE (1-866-277-3553) ou (514) 723-4000 (Montréal)
ou
le pour les urgences 911
ce sont des gens qualifiés qui peuvent vous aider.
Pour le Pourquoi maintenant et bien c'est complètement irrationnel. Même avec tous plein de bonnes personnes autour de lui, son raisonnement est incompréhensible pour nous.
Même que parfois c'est pour soulager les personnes qu'il aime qu'il veut le faire. Il se sent un fardeau pour sa famille.
Il ne faut pas avoir peur d'aborder la question directement avec les mots justes, pas de tricotage... veux-tu te suicider. Ne pas trouver des solutions pour lui faites le parler. Et si possible faite un pacte avec lui. exemple tu ne fais rien avant une semaine ce qui vous donne la chance de trouver de l'aide et d'intervenir si il y a lieu.
La culpabilité des personnes qui ont perdu quelqu'un de cette manière est très difficile à supporter.
- Idylle
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Re: Que pense les athées ?
Est-ce que je comprends que tu te demandes pourquoi une personne qui a de tels problèmes ne se suicide pas plutôt que de pourrir la vie des gens?Alpha a écrit :Quand tout va mal et que les problèmes nous débordent, que l'on pourrît la vie des gens qui nous entoure avec nos problèmes de jeux, de dépendance, ou de comportement.
Que pense un athée pour ne pas utiliser le suicide pour en finir avec la douleur qu'il transporte dans sa tête ???
Parce que si c'est ça, je ne vois plus que l'instinct de survie qui l'empêche de passer à l'acte bien que certains diraient qu'il manque de courage.
À régler ses problèmes de dépendance ou ses idées suicidaires?Alpha a écrit :Parfois des gens dépendent de nous dans la vie et cela suffit a résisté a la tentation du suicide, mais lorsque plus personne ne compte sur nous, que dire a un athée pour le motivé a réglé ses problèmes ???
Je cherche à comprendre le sens de ton questionnement.
Re: Que pense les athées ?
Je ne vois pas en quoi un athée pourrait penser différemment d'un autre humain par rapport au suicide...Ce qui le retient relève probablement des mêmes motivations qui retiendraient tel autre suicidaire croyant, et la croyance n'a jamais empêché par exemple des chrétiens de se suicider malgré la menace de l'enfer. Je doute fortement que la religion ait un impact véritable dans le choix de se suicider ou non, parce que dans des situations aussi désespérées, dans certains événements tragiques, certains athées trouvent la foi et certains croyants la perdent.Alpha a écrit :Quand tout va mal et que les problèmes nous débordent, que l'on pourrît la vie des gens qui nous entoure avec nos problèmes de jeux, de dépendance, ou de comportement.
Que pense un athée pour ne pas utiliser le suicide pour en finir avec la douleur qu'il transporte dans sa tête ???
Parfois des gens dépendent de nous dans la vie et cela suffit a résisté a la tentation du suicide, mais lorsque plus personne ne compte sur nous, que dire a un athée pour le motivé a réglé ses problèmes ???
P.S. Je ne suis pas suicidaire, et personne dans mon entourage, mais seulement un débat philosophique.
- Alpha
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- Inscription : sam. juil. 25, 2009 9:02 pm
- Localisation : Québec
Je suis franchement impressionné par ton long exposé, qui je l'espère sera utile pour un ou des membres du forum.ourseblanche a écrit : Il ne faut pas avoir peur d'aborder la question directement avec les mots justes, pas de tricotage... veux-tu te suicider. Ne pas trouver des solutions pour lui faites le parler. Et si possible faite un pacte avec lui. exemple tu ne fais rien avant une semaine ce qui vous donne la chance de trouver de l'aide et d'intervenir si il y a lieu.
- Alpha
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- Inscription : sam. juil. 25, 2009 9:02 pm
- Localisation : Québec
Re: Que pense les athées ?
Lorsque nous sommes submergés par nos problèmes (dépendance ou rage suite a une agression), la douleur psychologique est souvent intolérable, et l'on a le choix de souffrir encore des années en espérant que la douleur s'atténue avec le temps ou en finir avec la vie, surtout si personne ne dépend de nous.Idylle a écrit : À régler ses problèmes de dépendance ou ses idées suicidaires?
Je cherche à comprendre le sens de ton questionnement.
J'ai beau être catholique de confession, la croyance de l'église n'a aucune influence sur ma vie. Par contre, mes croyances spirituelles sont suffisantes pour me retenir sur terre.
Alors, je me demande si l'on n'a pas de valeurs spirituelles ou des gens pour qui l'on compte, qu'est-ce qui peut nous retenir d'en finir avec la douleur.
- Idylle
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- Inscription : mer. nov. 21, 2007 5:38 pm
- Localisation : Terre de paix
Merci d'avoir précisé Alpha.
J'aimerais aussi avoir l'avis d'un athée car j'ai de la difficulté à comprendre comment une personne peut vivre sans spiritualité aucune. Je suis agnostique et mes croyances (ou doutes) me gardent loin des pensées suicidaires car je crois que spirituellement, c'est aussi suicidaire en quelque sorte.
Je crois que ceux qui ont des dépendances souffrent plus du manque physique (de la substance) que du mal de vivre puisqu'ils gèlent leur douleur morale. Ils ne vivent plus que pour leur dépendance. L'idée de se procurer leur drogue prend le pas sur l'idée de suicide et puis, quand ils l'obtiennent, ils ne voient plus de raison de se suicider.
Pour ceux qui vivent une autre sorte de douleur: une épreuve, un deuil etc., je crois qu'il reste un espoir de bonheur en quelque part au fond d'eux. D'où peut bien venir cet espoir si ce n'est d'une 'croyance' en quelque chose? Sur celle-là, je suis aussi troublée que toi.
J'aimerais aussi avoir l'avis d'un athée car j'ai de la difficulté à comprendre comment une personne peut vivre sans spiritualité aucune. Je suis agnostique et mes croyances (ou doutes) me gardent loin des pensées suicidaires car je crois que spirituellement, c'est aussi suicidaire en quelque sorte.
Je crois que ceux qui ont des dépendances souffrent plus du manque physique (de la substance) que du mal de vivre puisqu'ils gèlent leur douleur morale. Ils ne vivent plus que pour leur dépendance. L'idée de se procurer leur drogue prend le pas sur l'idée de suicide et puis, quand ils l'obtiennent, ils ne voient plus de raison de se suicider.
Pour ceux qui vivent une autre sorte de douleur: une épreuve, un deuil etc., je crois qu'il reste un espoir de bonheur en quelque part au fond d'eux. D'où peut bien venir cet espoir si ce n'est d'une 'croyance' en quelque chose? Sur celle-là, je suis aussi troublée que toi.
- killerguitar
- Élite
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- Inscription : jeu. sept. 27, 2007 8:19 am
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Mon cousin a eu une fille qui est décédée à l'âge d'un an et demi.Pour ceux qui vivent une autre sorte de douleur: une épreuve, un deuil etc., je crois qu'il reste un espoir de bonheur en quelque part au fond d'eux. D'où peut bien venir cet espoir si ce n'est d'une 'croyance' en quelque chose? Sur celle-là, je suis aussi troublée que toi.
Il s'est suicidé quelques jours plus tard, lors d'un supposé "voyage" à Vancouver. Il a loué un auto, a planté un tuyau d'aspirateur qui partait du silencieux jusque dans l'auto. Et il s'est suicidé tranquillement, asphyxié.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
-Pierre Falardeau
-Pierre Falardeau